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ANTIBIOTIQUES
IFSI 8 SEPTEMBRE 2017
C. COLLART DUTILLEULInterne en pharmacie CHCP
Dr AL. DEBRUYNEPharmacien CHCP
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A VOUS ! Qu’est-ce qu’un antibiotique ?
Quel est le mode d’action d’un antibiotique ?
Comment peut-on caractériser un antibiotique ?
Citez des familles d’antibiotiques ?
Qu’est-ce que la CMI ?
Que représente le spectre d’un antibiotique ?
Résistance naturelle vs résistance acquise ?
Bactéricidie vs bactériostatique ?
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Qu'est ce qu'un antibiotique?
Produits par des champignons ou des bactéries, et par synthèse ou hémi synthèse.
Sont capables d’inhiber ou de détruire certaines espèces bactériennes.
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Modes d’action des ATB
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Les caractéristiques essentielles des antibiotiques
Données microbiologiques
Caractéristiques pharmacodynamiques
Caractéristiques pharmacocinétiques
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a) Données microbiologiques
6
a) Données microbiologiques
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CMI : Plus faible concentration d’antibiotique qui inhibe toute croissance bactérienne après 18 heures de culture à 37°C.
Cette valeur caractérise l’effet bactériostatique d’unantibiotique.
CMB : Plus petite concentration d’antibiotique ne laissant subsister 0,01% ou moins de survivants de l’inoculum initial après 18 heures de
culture à 37°C.Cette valeur caractérise l’effet bactéricide d’un antibiotique.
a) Données microbiologiques
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Supports et mécanismes de résistance(1)
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Supports et mécanismes de résistance(2)
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b) Caractéristiques pharmacodynamiques
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Antibiotique bactériostatique ou bactéricide ?
ATB Bactériostatiques ATB Bactéricides
Macrolides et apparentésSulfamidesLinézolideTigécycline
Tétracyclines
β-lactaminesAminosidesQuinolones
Daptomycine
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c) Caractéristiques pharmacocinétiques
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Absorption
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Diffusion : Volume de distribution
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Elimination
Urinaire et/ou biliaire, sous forme métabolisée ou non
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A VOUS !Modalités d’utilisation des ATB
o Quand faut-il prescrire une antibiothérapie ?
o Faut-il faire un prélèvement bactériologique préalable ?
o Quel ATB utiliser ?
o Faut-il utiliser une association d’ATB ?
o Comment surveiller et évaluer le traitement ?
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1. Quand faut-il prescrire une antibiothérapie ?
La prescription d’une antibiothérapie doit être limitée aux infections dont l’origine bactérienne est documentée ou probable et pour lesquelles d’autres mesures ne suffisent pas.
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Faut-il faire un prélèvement bactériologique préalable ?
En règle générale, la réalisation d’un prélèvement bactériologique doit être envisagée de façon systématique avant tout traitement ATB.
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Quel ATB utiliser?
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Faut-il utiliser une association d’ATB?
• Une monothérapie suffit pour traiter efficacement la plupart des infections courantes !
• L’association d’ATB fait augmenter la pression de sélection sur la flore commensale + majore le risque d’EI
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Comment surveiller et évaluer le traitement?
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A VOUS !
Citez 9 familles principales d’antibiotiques
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Les familles d’ATB
1. Βlactamines2. Aminosides3. Glycopeptides4. Macrolides et apparentés5. Cyclines et glycylcyclines6. Quinolones7. Rifamycines8. Associations incluant un sulfamide9. Oxazolidinones
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Les β-lactamines (1)
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Les β-lactamines (2)
Caractéristiques
• Effet bactéricide• Action « temps-dépendante »• Elimination rénale• Association
• Synergique avec les aminosides• Additif ou indifférent avec les FQ
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LES PENICILLINES
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Les pénicillines
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Spectre étroit, orienté sur les coques + (streptocoque, pneumocoque) et bacilles gram +(Bacillus, Listeria...), spirochetesTraitement de la syphilis, prévention du rhumatisme articulaire aigu...
Spectre étroit: staphylocoques (sauf souches méti R), streptocoques (sauf entérocoques), pneumocoques, gonocoques, méningocoques, Clostridium perfringensATB de 1ère intention : infections à localisation cutanée ou parties molles,ostéo-articulaires, pulmonaires, génito-urinaires, septicémiquesUtilisation possible grossesse allaitement
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Les pénicillines
Amélioration du spectre d’ activité : spectre de la pénicilline G élargi aux entérocoques et à certains bacilles gram - (E. coli, Salmonella, Shiguella, V.cholerae)Traitement listériose, ORL, ostéo-articulaires, pulmonaires, génito-urinaires, rénales, digestives, biliaires, meningées, septicémiques
Spectre élargi
LES CEPHALOSPORINES
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Spectre étroit Cocci G+
Spectre élargi aux entérobactéries
Spectre : bacilles gram -EB multirésistantes
Très large spectre
C3G injectables Spectre : Résistance à l’hydrolyse des β-
lactamases d’où activité intéressante pour ttt d’infection à BGN mais activité variable sur PYO et Acinetobacter
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LES CARBAPENEMES
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Les carbapénèmes (1)
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Les carbapénèmes (2)
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LES MONOBACTAMES
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Les monobactames
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Les aminosides
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Utilisés dans le traitement d’infections sévères
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Les aminosides : particularités
Les glycopeptides et lipopeptides
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Indications Voie IV : infections à germes sensibles, fièvre neutropénique, prophylaxie des endocardites, antibioprophylaxie en chirurgie
Les glycopeptides : particularités
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colites post antibiotiques, décontamination TD
Les lipopeptides
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Les macrolides et apparentés
MACROLIDES
• Erythromycine ERY® (VO) ou ERYTHROCINE® (IV)• Spiramycine ROVAMYCINE® (VO/IV)• Josamycine JOSACINE® (VO)• Roxithromycine RULID® (VO)• Clarithromycine ZECLAR® (VO/IV)• Azithromycine ZITHROMAX® (VO)
LINCOSAMIDES
• Lincomycine LINCOCINE® (VO/IM/IV)• Clindamycine DALACINE® (VO/IM/IV)
SYNERGISTINES
• Pristinamycine PYOSTACINE® (VO)
KETOLIDES
• Télithromycine KETEK® (VO)
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Infections ORL- Angine (en cas d’allergie aux ß-lactamines ; azithro)- Sinusite (clarithro, roxithro, azithro)
Infections bronchopulmonaires- Bronchite aiguë communautaire (S. pneumoniae)- Pneumopathie communautaire de l’adulte jeune sans facteurde risque (M. pneumoniae, L. pneumophila, C. pneumoniae)
Infections cutanées- Infections à streptocoque A ou àP. Acnes
Infections génitales- Infections à Chlamydia trachomatis, vaginose bactérienne
Autres- Eradication H. pylori (clarithromycine), entérites à Campylobacter jejuni/coli..
Les macrolides et apparentés
Les macrolides et apparentés
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Macrolides et apparentés : l’essentiel
Intérêt dans les infections à bactéries intracellulaires.
Les nouveaux macrolides présentent un meilleur profil de tolérance et ont des indications plus variées (azithromycine) que le chef de file, l’érythromycine.
La pristinamycine et la clindamycine demeurent des molécules essentielles pour le traitement des infections cutanées à staphylocoques.
La télithromycine a une meilleure activité anti-pneumococcique mais des EI ont restreint son utilisation en 2ème intention dans les EBC et les sinusites.
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1. Les cyclines et glycylcyclines
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Les cyclines et glycylcyclines : particularités
o Classe thérapeutique majeure pour la prise en charge des infections à bactéries intracellulaires
o Utilisation possible en prophylaxie du paludisme48
Les quinolones
Quinolones urinaires
• 1ère génération • Acide pipémidique PIPRAM FORT®
Quinolone 3ème génération
• Levofloxacine TAVANIC® (VO/IV)
Quinolone dite de 4ème génération
• Moxifloxacine IZILOX® (VO/IV)
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Fluoroquinolones (2ème génération) = quinolones systémiques
• Norfloxacine (VO)• Péfloxacine PEFLACINE® (VO/IV)• Ofloxacine OFLOCET® (VO/IV)• Ciprofloxacine CIFLOX® (VO/IV)
FQ antipneumococ
ciques
Spectre
Les quinolones
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Les quinolones : particularités
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1. Quinolones : l’essentiel
Classe thérapeutique majeure, dont l’utilisation doit être conforme aux recommandations
Le choix de la molécule doit être raisonné, et notamment prendre en compte les résultats de l’antibiogramme
Sélection rapide de résistance favorisée par des concentrations subinhibitrices
Possibles effets indésirables graves, notamment tendineux et hépatiques
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Les rifamycines
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1. Association incluant un sulfamide
Triméthoprime + Sulfaméthoxazole : BACTRIM® VO/IV
Spectre○ SARM (98%), Pneumo (76%), E.Coli (76%)
Synergie bactéricide
Indication : En l’absence d’allergie, prévention primaire et secondaire de la pneumocystose et de la toxoplasmose chez l’immunodéprimé.
EI +++ avec possible allergie cutanée et toxicité hématologique.
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Les oxazolidinones
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Les antituberculeux (1)
2 mois de quadrithérapie puis 4 mois de bithérapie en l’absence de résistance primaire
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Les antituberculeux (2)
2 mois de quadrithérapie puis 9 mois de bithérapie RMP + EMB si résistance à l’isoniazide (5% des cas)
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Résistance au traitement antituberculeux
En augmentation ces dernières années
Mutations indépendantes d’où l’intérêt d’associer plusieurs traitements
Tuberculose pulmonaire et extra-pulmonaire (1er épisode)
IsoniazideRifampicinePyrazinamideEthambutol
IsoniazideRifampicine
2 mois
6 mois * Ethambutol les 2 premiers mois : si doute sur résistance ou inoculum élevé, utilité si résistance primaire à l’isoniazide
Traitement antituberculeux
• Il doit être bactéricide et long pour détruire tous les bacilles et éviter les récidives
• Attention à l’observance : doit être correctement poursuivi pendant les 6 mois
• Risque d’IM !!
AUTRES INFOS
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A noter Classe thérapeutique ayant connu un développement
considérable durant la 2ème moitié du XXe siècle
Les innovations sont actuellement devenues rares
Contexte d’augmentation progressive de la résistance des bactéries aux anti-infectieux
Tous les antibiotiques exercent une pression de sélection
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Extrait du cours du Dr C. DUMARTIN – DU de thérapeutique anti-infectieuse
Extrait du cours du Dr C. DUMARTIN – DU de thérapeutique anti-infectieuse
Extrait du cours du Dr C. DUMARTIN – DU de thérapeutique anti-infectieuse
Extrait du cours du Dr C. DUMARTIN – DU de thérapeutique anti-infectieuse
Extrait du cours du Dr C. DUMARTIN – DU de thérapeutique anti-infectieuse
Extrait du cours du Dr C. DUMARTIN – DU de thérapeutique anti-infectieuse
Extrait du cours du Dr C. DUMARTIN – DU de thérapeutique anti-infectieuse
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JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE ATTENTION
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