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ΑίΙΧ Μ Α Κ Τ Ι Ν

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^ Α $ Τ Ε Κ Μ Α Ν

L ENFANTGREC

Adapté en grec par 7 élèves de 3e:Divine ClaudeHofbauer ChristineNehlig VirginieStenger RégisSchnepp RégineWalter GillesWeber Katiasous la conduite de leur professeur,Mme Raphaële RINGELE.

Nous remercions très vivementl'auteur de nous avoir autorisés à fairece travail,M. l'inspecteur Schilling et M. Ritter,le Principal du collège, de nous avoirsoutenus,Mme Guglielmi, professeur au collège,pour sa deuxième correction,Mme Dubois, professeur à l'Institutde Grec de Strasbourg, poursa correction définitive,ainsi que tous ceux qui nous ont aidésà l'élaboration de ce projet.

Lettre des élèvesà de futurs camarades

«Nous sommes un groupe de sept élèvesde 3e d'un petit collège d'Alsace.Nous avons traduit ce livre dans un butpédagogique afin que d'autres élèvesenvisagent les études helléniques sousun angle plus attrayant. Nous y avonstravaillé pendant notre deuxième annéede grec en nous répartissantéquitablement le travail : chacun d'entrenous avait environ sept pages à traduire.Nous les corrigions une première foisavant de remettre les versions amélioréesau professeur pour la mouture définitive.Bien sûr, nous avons rencontréun certain nombre de difficultés: nous nedisposions que du matériel minimal(dictionnaire français/grec et noscours). Les outils mieux adaptés à notretâche figurent à la panoplie des lycéenset des étudiants hellénistes. D'autre part,le programme ne nous permettait pastoujours de suivre le fil de la bandedessinée car certains points, commeles subjonctifs, les passifs ou les optatifs,n'ont été vus qu'en cours d'année;nous avons donc été obligés de reveniren arrière pour traduire les bulles laisséesen suspens quand les connaissancesgrammaticales manquaient.D'autres points ne seront d'ailleursqu'au programme de 2e. Enfin nosconnaissances encore beaucoup troplimitées de la langue et de la littératuregrecques ont fait que parfoisnos tournures sont maladroites,simplifiées par rapport au texte initial(tout en respectant le sens), ou utilisentun vocabulaire peu classique.Toutefois ces quelques difficultéss'estompent devant les nombreuxavantages tirés de cette expérience. Eneffet, nous avons acquis du vocabulaireet des notions de civilisation nouveaux,d'une manière différente des habituelscours de grec, le tout dans une bonne

ambiance de travail. Enfin, le souvenirque nous a laissé ce travail d'équipe nouspermettra de garder de bons contacts et,qui sait, de suivre ensemble les tracesd'Alix en Grèce.Jacques Martin, à travers 19 albums,nous fait vivre les aventures d'Alix et deson ami fidèle, Enak. De ce fait, il nousemmène en différents lieux du mondeoù se déroulent les intrigues. Dans toutela collection des aventures d'Alix, troislivres seulement parlent de la Grèceantique: L'Enfant grec, Le DernierSpartiate et Le Cheval de Troie. Leurcontexte est différent des autresouvrages. En effet, dans Le Filsde Spartacus, L'Empereur de Chine,Le Spectre de Carthage... l'auteur meten scène des personnages historique-ment connus, dans des lieux réels. DansL'Enfant grec, rien de tel. Le livre s'ouvresur un marché d'esclaves où Alix et sonami sont vendus aux enchères...Qu'a donc en tête leur mystérieuxacquéreur? Que se trame-t-il doncderrière les Longs Murs d'Athènes?»

Préface

«La préface qui introduit par ailleurscet ouvrage me dispense de revenirlonguement sur la gestation etles conditions de réalisation de cettetraduction de L'Enfant grec dans la languede Platon. De même, je ne dirai qu'enpassant la grande joie que j'ai éprouvéelorsque Mme Ringelé a pris contactavec moi pour m'exposer son projet qui,au départ, avait encore les contoursquelque peu flous mais qui, à mesure quele travail progressait, s'est préciséet affermi.L'essentiel pour moi est ailleurs. Il estdans le caractère tout à fait exemplairede cette réalisation qui a permis lasynergie de forces qui généralementtravaillent sans se rencontrer — à moinsqu'elles ne s'ignorent délibérément.Voilà des élèves enthousiastes quientreprennent un travail suscité et guidépar un professeur dynamique et exigeant.Celui-ci trouve une collègue disponibleavec laquelle s'engage une collaborationactive et confiante. Toutes les deuxtravaillent dans un collège a priori peuporté spontanément vers les étudesgrecques. Mais le chef d'établissementest là, attentif à développerl'enseignement des langues classiques,précisément parce que le collège setrouve un peu en dehors des principauxcircuits culturels: il appuie le projetde toute sa faveur. Voilà un éditeurqui s'intéresse à cet effort communet accepte de publier cette traduction.Voilà enfin un professeur d'universitéqui, malgré l'étendue et la diversité deses tâches, accepte de relire et d'amenderle travail encore hésitant d'hellénistesen herbe sur lequel tant de féesbienveillantes se sont penchées.Certes, elles n'ont sans doute pas réussià atteindre la perfection. Etait-cepossible? Etait-ce même souhaitable

dès lors que cette traduction se présenteexplicitement comme un travail d'élèvesaidés par leur professeur et dontMme DUBOIS, maître de conférencesà l'Université des Sciences Humainesde Strasbourg, a bien voulu réviserla copie sans en bouleverser totalementla texture? Pour ma part, je dirai sansarrière-pensée que s'il reste quelquesscories ou maladresses, elles sont la tracede l'effort d'enfants encore en pleinephase d'apprentissage. Elles sont le gagede leur sincérité et de leur courage:personne, je pense, n'aura la cruautéde leur reprocher de n'être pas nésà Athènes du temps de Périclès.

Pour moi donc, quand je considère laréalisation, je suis tenté de paraphraserune préface célèbre en disant qu'«unetelle entreprise n'eut jamais d'exemple».

Son exécution n'aurait-elle pointd'imitateurs? J'espère bien qu'à l'instarde Mme Ringelé, d'autres professeursde grec entreprendront des travauxanalogues même si — réalisme oblige —un éditeur ne peut à chaque foiss'investir dans un pareil effort. Mais c'estau prix de cette pédagogieintelligemment active que nous pourronsdonner une impulsion nouvelle à desétudes qui ne sont réservées ni à uneélite ni uniquement à de futursprofesseurs de lettres. Au même titreque le latin, le grec est une langue quidéveloppe l'esprit d'observationet de rigueur, le sens de la subtilité etde l'agilité intellectuelle, le goût dela concision et de la propriétédes termes. Et pour ceux qui acceptentd'en poursuivre l'étude, il donnel'accès direct à des œuvres d'écrivains,de poètes et de dramaturges qui, peut-êtreplus encore que les Latins, ont donnéun infléchissement décisifà notre civilisation et à notre culture.

Ce m'est donc une tâche bien agréablede remercier chaleureusement tous lesacteurs de cette belle histoire: sans eux,rien ne se serait passé et L'Enfant grecaurait désespérément continué de parlerfrançais. Mais comme il arrive souvent,ce sont les acteurs d'une histoire qui lesdépasse: ils ont ouvert une brèche qui,espérons-le, va s'élargir peut-être enroute sur laquelle on verra beaucoupde jeunes hellénistes devenir,en avançant, des adultes cultivés,heureux et comblés. »

Gilbert SchillingInspecteur Pédagogique Régionalde Lettres de l'Académie de Strasbourg.

JACQUESMARTIN

Traduction de «L'Enfant grec» par une classe de troisième année,du collège de Drulingen en Alsace.

Sous la direction de Mme R. RINGELE, enseignante,et la supervision de Mme Ch. DUBOIS,

maître de conférences à l'U.S.H. Strasbourg II.

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C A S T E R M A N

© Jacques Martin Casterman 1988

Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays. Toute reproduction, mêmepartielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou reproduction par quelque procédé que ce soit,photographie, microfilm, bande magnétique, disque ou autre, constitue une contrefaçon passible

des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d'auteur.

Εν μεν εκεινω τω κολπψ εν ω ουτω πολλοι και ενδοξοι ανδρες καλλιστα εργα επραξαν, εν δε τηκυανη θαλαττη εκεινη δι' ης ουτω πολλα! και ταχειαι νηες επλευσαν, φαινονται τοις εισπλεουσιναϊ εικονες η μεν του Πειραιως, η δε της Ακροπολεως, πορρω υπερ αυτου λαμπουσης.

"Οταν δ' ο ηλιος επιλαμπη, οχλος πυκνος τε και ποικιλοςπερι τα του λιμενος καπηλεια περιπατει. Εν γαρ τη αγορφδοκει εορτη ειναι.

Παντων δε των ωνιων μαλισταπεριμαχητον εστιν ανθρωπος.Και οι δουλους πωλουντεςπλειστον αργυριον πραττονται

Εκεινη ουν τη ημερςι,διατονθορυβονουδεις προσεχει τω αρματιδια των πυλων των του Κενταυ-ρου εισιοντι.

Αποχωρησατε, αποχωρησατε Μα τον Δια. Εκει. Εκεινοτο μεγα βημα ειδες;Ως πλησιαιτατα προσελθε.

... Kai νυν ορατε αγωγιμα τινα πλειστου αξια. Εκεινοι γαρ νεοι τε καιυγιεις δουλοι εισιν.'Ορατε δ'εκεινος τας γυναικας — ως μεν ισχυροιαιΘρατται, ως δ'απαλα'ι τονχρωτα αιΣυραι—, εκεινους δε τους Αιθιοπαςως ερρωνται. Αυτους ουν διασκεψαμενοι θαυμασετε.

'Ορατε νυν και τω δουλω ων απεστερησα, πολΛα χρηματα δους.Φοινικας εμπορους τινος, σψοδρα αυτων επιθυμουντος·. Εγω οεραδιως α'ν αυτους και εν τη Αλεξανδρεια και εν τη Δηλφ πλειστουεπωλησα· νυν δ υμϊν. ω ανδρες Αθηναιοι, οι περι των τιμιωνμαλιστα επαιετε. τους εξαιρετους δουλους τουτους ετηρησα.Άλλα πριν αυτω αποκηρυττειν. εγω...

Τις σοι αρεσκειτων δουλων,ω γενναιοτατε;

Ποσου; Συνηθες εστιν εαν αυξηθηναιτας τιμας. Όμως δε... Τωδε ενοςπωλω ταλαντου.

"Αγε δη, Τιμολαε, καταθες τουτω το αργυριονκαι επαναγε τους παϊδας. Έπειτα δ'αυτωτω αρματι δησεις.

Κλεπτης μεν ει· δωσω μεντοιτο αργυριον.πωλεις τωδε τω δουλω,

Δεϊημας αφικεσθαι πριν αγαν καυμα ειναιΈλασον ουν την συντομωτατην.

Καλα γε κεκτησαι. Αρα με βουλειτους δουλους σου στιξαι;

Αλλ ' εαν αποδρωσιν οι σοι δουλοι, ου-ποτε παλιν αλωσονται. Καιτοι, ουτωνεους οντας, πλειστου οιμαι σε πρια-

σθαι αυτους

Ήκιστα.Ώς αισχρα λεγεις... Φευαρ αει και εν ταις ημερωταταιςπολεσι βαρβαρικοι περιεσονταιτροποι:Αλλ εκστηθι Έμποδων γαρ ειTOÎC προιουσιν.

Ου μ' αποφευξονται

Ω "Αλιξ, του καυματος.Έγωγε δεσψαλλομαι.

Φερε, θαρρει, θαρρει

Έπιστηθι, ω δεσποτα- ογαρ φιλος μου κακως εχεικαι αποπνιγεται.,.Ώ δεσπο-τα, δεσποτα...