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Bulletin municipal officiel - Prix : 0,76 euro - n°176 - Novembre 2012 infos Saint-Mandé www.mairie-saint-mande.fr Opération composteur individuel 2013 (voir pages 8 et 9) Vivre à Saint-Mandé avec un handicap Jeudi 25 octobre, l’Institut Le Val Mandé a inauguré les nouveaux locaux liés à l’extension de la Maison d’accueil spécialisée en présence de nombreuses personnalités dont Alain Blavat, vice-président du conseil général du Val-de-Marne et président du conseil d’administration de l’Institut Le Val Mandé, Patrick Beaudouin, maire de Saint-Mandé, Jean Eroukhmanoff, conseiller général, adjoint au maire chargé de la Solidarité entre les générations, de la Santé et du Logement, Dominique Lebideau, conseillère générale de Vincennes-Est et première adjointe au maire de Vincennes, Philippe Polito, conseiller municipal délé- gué au Handicap, et Dominique Perriot, directeur général de l’établissement. (Voir pages13 à 20)

BMO novembre 2012

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Bulletin municipal officiel - Prix : 0,76 euro - n°176 - Novembre 2012

infosSaint-Mandé

www.mairie-saint-mande.fr

Opération composteur

individuel 2013(voir pages 8 et 9)

Vivre à Saint-Mandéavec un handicap

Jeudi 25 octobre, l’Institut Le Val Mandé a inauguré les nouveaux locaux liés à l’extension de la Maison d’accueil spécialisée enprésence de nombreuses personnalités dont Alain Blavat, vice-président du conseil général du Val-de-Marne et président duconseil d’administration de l’Institut Le Val Mandé, Patrick Beaudouin, maire de Saint-Mandé, Jean Eroukhmanoff, conseillergénéral, adjoint au maire chargé de la Solidarité entre les générations, de la Santé et du Logement, Dominique Lebideau,conseillère générale de Vincennes-Est et première adjointe au maire de Vincennes, Philippe Polito, conseiller municipal délé-gué au Handicap, et Dominique Perriot, directeur général de l’établissement.

(Voir pages13 à20)

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03Édito

Saint-Mandé InfosDirecteur de la publication : Jean-Pierre NectouxPhotos : Fourmont Photos,Bertrand Pichene et DRImpression : IIMEPublicité : CCMP Régie publicitaire01 64 62 26 00Dépôt légal : à parution

Des motsqui ont une vraie réalitéASaint-Mandé, il existe des mots qui ont une vraie réalité, un sens de vie et de vécu au quotidien :

la solidarité, la fraternité, la tolérance. Les Saint-Mandéennes et les Saint-Mandéens lʼexpri-ment en partageant ces valeurs que concrétise une action politique municipale forte.

Tout cela se traduit au travers des interventions du centre communal dʼaction sociale, du service desoins à domicile, le centre dʼamélioration de la mémoire, les aides, le soutien, lʼespace accueil emploisolidarité, la Maison pour tous où se retrouvent toutes les générations pour échanger et partager, lesmaisons de retraite, la mission locale pour lʼemploi, toutes politiques que nous menons…, sans oubliercelles portées efficacement et avec générosité par de nombreuses associations.

Cette action se traduit aussi par le souci que nous avons toujours eu à Saint-Mandé de répondreaux besoins des personnes souffrant de handicap. Cʼest dʼautant plus une exigence quʼil existe surnotre territoire lʼInstitut Le Val Mandé, établissement reconnu pour son excellence. Ecole Louis Brailledès la fin du XIXe siècle puis Institut départemental des aveugles jusquʼen 1999, cet établissementaccompagne enfants et adultes en situation de handicap afin de leur permettre dʼaccéder à un mieux-être psychique et à une plus grande autonomie dans les actes de la vie quotidienne.

LʼInstitut, avec lʼaide du département du Val-de-Marne et lʼEtat, sʼest engagé dans la voie du moder-nisme et de lʼaccessibilité grâce à des innovations permanentes pour la promotion de la personne han-dicapée qui reste le cœur de sa mission. Ces apprentissages favorisent une intégration plus harmo-nieuse dans la société et en particulier dans la ville de Saint-Mandé, ville pionnière dans la prise encharge du handicap au quotidien. LʼInstitut est un exemple et un symbole.

Lʼengagement réel de la municipalité de Saint-Mandé envers les personnes en situation de handicapnous a conduits à placer le handicap au cœur de lʼaction de fraternité dans notre commune.

Ainsi avons-nous souhaité consacrer un dossier à ce sujet dans ce bulletin municipal pour montrer lʼef-fort de tous les acteurs privés et publics vis-à-vis du handicap et de la loi n°2005-102 du 11 février2005. Jʼavais dʼailleurs puisé dans lʼexpérience saint-mandéenne en tant que député en 2005, pouraméliorer et faire avancer cette loi pour lʼégalité des droits et des chances, la participation et lacitoyenneté des personnes handicapées qui impose pour 2015 la mise en accessibilité des lieuxouverts au public.

Ainsi vous découvrirez dans ce dossier spécial «Vivre à Saint-Mandé avec un handicap», cette poli-tique a priori peu apparente mais réellement concrète. Naturellement de nombreuses améliorationsrestent à engager pour une société encore plus accessible : nous serons attentifs à les réaliser avecles moyens de la ville.

Les travaux de lʼavenue du Général de Gaulle progressent et seront terminés dans les temps (sile climat toujours favorable nous le permet !…). Les Saint-Mandéens bénéficieront très vite dʼun cen-tre ville rénové avec un confort de circulation et nous le souhaitons, moins de nuisances. Grâce à unaccès et à une circulation piétonne facilités, la convivialité de notre ville sera renforcée.

Merci à toutes et à tous dʼavoir supporté, dans la bonne humeur, la gêne occasionnée.

Jʼencourage vivement tous les Saint-Mandéennes et les Saint-Mandéens à vivre leur ville et àparticiper aux diverses et nombreuses manifestations culturelles, sportives, associatives afin de valo-riser et de préserver ce bien vivre ensemble si cher à notre belle cité !

Vous pouvez retrouver toutes les informations utiles et les différents programmes sur notre site inter-net www.mairie-saint-mande.fr, sur lʼapplication «Saint-Mandé mobile» et sur toutes nos publicationsen mairie.

Très amicalement.

Cet ouvrage a été imprimé chez IME

Patrick BeaudouinVotre maire

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SommaireDOSSIER : Vivre à Saint-Mandé avec un handicap (pages 13 à 20)

DANS NOTRE VILLE05

LA VIE ÉCONOMIQUE23

LE SOCIAL24

JEUNESSE/ÉDUCATION27

LA CULTURE31

LE CONSEIL MUNICIPAL42

LA VIE LOCALE35

VOS ÉLUS ONT LA PAROLE40

LES ASSOCIATIONS43

LE CARNET45

Vos élusvous reçoivent…• Patrick BeaudouinMaire de Saint-Mandéprendre rendez-vous au 0149577810

Pour les adjoints au maire,prendre rendez-vous au 01 49 57 78 00

• Claire Pallière1er adjoint au mairechargée de la Famille, de la Jeunesse et du Temps [email protected] rendez-vous.

• Jean Eroukhmanoff2e adjoint au maireConseiller général du Val-de-Marnechargé de la Solidarité entre les générations,de la Santé et du [email protected] rendez-vous.

• Florence Crocheton3e adjoint au mairechargée de lʼEspace urbain, des Travaux, duDéveloppement durable et de lʼAdministration géné[email protected] mardi, de 11 h à 12 h, et sur rendez-vous.

• Guy Montagnon4e adjoint au mairechargé des Finances et de la [email protected], sur rendez-vous.Culture, sur rendez-vous.

• Annick Marghiéri5e adjoint au mairechargée de lʼEnseignement, du Périscolaire,du Soutien scolaireet du Développement [email protected] mercredi, de 11 h à 12 h, et sur rendez-vous.

• Jean-Pierre Nectoux6e adjoint au mairechargé du Sport, de la Vie associative,de lʼAnimation et des Jumelagesconseiller technique à la Sécurité[email protected] rendez-vous.

• Françoise Dussud7e adjoint au mairechargée du Développement économique,du Commerce, de lʼEmploi et des Marché[email protected] lundi, de 16 h à 18 h, et sur rendez-vous.

• Jean-Philippe Darnault8e adjoint au mairechargé de la Modernisation de lʼadministrationet des Ressources [email protected] samedi sur deux, de 11 h à 12 h, et sur rendez-vous.

• Françoise Fougerole9e adjoint au mairechargée des Relations avec les institutions,les collectivités locales et les syndicats [email protected] rendez-vous.

• Paul DesvauxConseiller municipal délégué au quartier Centreet à l'Administration géné[email protected]çoit uniquement sur rendez-vous

• Guy MachinConseiller municipal délégué au quartier Nordet aux commissions de Sécurité[email protected]çoit le mardi, de 10 h à 12 h, sur rendez-vous.

• Philippe PolitoConseiller municipal délégué au quartier Sudet au [email protected]çoit le lundi, de 10 h à 12 h, sur rendez-vous.

Jeudi 25 octobre, PatrickBeaudouin, maire deSaint-Mandé et président

de la Mission locale des villes duNord du Bois, a signé uneconvention avec Jean-FrançoisVoguet, maire de Fontenay-sous-Bois, une convention dʼai-de à lʼinsertion professionnellede jeunes demandeurs dʼemploià travers une participation finan-cière à lʼobtention du permis de conduire de catégorie B.Cette action «permis pour lʼemploi» permettra une réelle plus-value dans laréalisation du projet professionnel dʼenviron 15 à 20 jeunes Fontenaysiensde 18 à 25 ans, inscrits et suivis à la Mission locale des villes du Nord duBois. Le principe fixé en contrepartie de lʼaide prévoit que seule une partie dupermis (70 % maximum du montant) sera pris en charge, le solde étant àla charge du jeune. Le déclenchement de lʼaide ne se fera dʼailleurs que sile jeune réalise son inscription et règle sa participation auprès de lʼauto-école, participation qui pourra être diminuée (ou augmentée) en fonction desa situation, de la participation du FDAJ...etc.«Pour les jeunes les plus en difficulté, nous avons mis en place avec laBRED un partenariat que jʼai signé en juin dernier et qui pourra, éventuel-lement, permettre à ces jeunes de bénéficier d'un "microcrédit personnelsolidaire"» explique Patrick Beaudouin.

Un permis pour l’emploi

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05Dans notre ville

Ouvert en 1858suite à un décretde Napoléon III

afin d’accueillir les blessésde guerre que leshôpitaux militaires de lacapitale ne pouvaientplus accueillir faute deplace, l’hôpital Bégins’est, comme la plupartdes hôpitaux militaires,progressivement ouvertau grand public, surtoutdepuis la fin du servicemilitaire obligatoire.Aujourd’hui, l’hôpitalaccueille 80 %de patients civils.

En raison de sa vétusté,face à la menace defermeture qui pesait sur

lʼétablissement en 2002, Pa-trick Beaudouin, député de la6e circonscription et maire deSaint-Mandé, est intervenu au-près du Gouvernement pourobtenir que lʼHia bénéficie dʼunambitieux programme de réno-vation.Cʼest ainsi que depuis 2006, unimportant programme de réno-vation-extension dʼun coût de110 millions dʼeuros, portant sacapacité à 360 lits dont 20 dechirurgie ambulatoire, le toutavec 80 % de chambres indivi-duelles dotées de sanitaires pri-vatifs.La première tranche des tra-vaux a pris fin en 2011.Lʼinauguration de la nouvelle

Aile Sud de lʼhôpital dʼinstruc-tion des armées Bégin a ainsieu lieu le mercredi 6 juillet 2011,sous la présidence du médecingénéral des armées GérardNédellec, directeur central duService de santé des armées,en présence de nombreusespersonnalités civiles et mili-taires dont Patrick Beaudouin,député-maire de Saint-Mandé,Pascal Craplet, sous-préfet deNogent-sur-Marne, et du méde-cin général Éric Renoux,médecin-chef de lʼHIA Bégin.Aujourdʼhui, lʼHia Bégin proposeun service dʼurgence fonction-nant 24 heures sur 24, unematernité, un pôle de chirurgieet différents services hautementspécialisés.Et pourtant, depuis plusieurssemaines des rumeurs font étatdʼune possible fermeture delʼHia Bégin, suscitant aussitôtune vive inquiétude de la partdu personnel de lʼétablissementet de la population.Cʼest pourquoi, lors du conseilmunicipal réuni le mardi 25 sep-tembre, Patrick Beaudouin,maire, a fait voté un vœu de-mandant le maintien des activi-tés de lʼHia Bégin.«Reconnu comme lʼun despivots de lʼoffre de soins delʼEst parisien, lʼHia Bégin, situéà Saint-Mandé, a largementprouvé son efficacité, non seu-lement dans le cadre des mis-sions militaires prioritaires, maiségalement en tant que servicepublic de proximité. Accueillantdésormais 80 % de civils, lʼéta-blissement fait lʼobjet, depuis2006, dʼun vaste programme derénovation. 110 millions dʼeuros

ont ainsi été consacrés à saréhabilitation et 97 millions ontdéjà été engagés. Comment,dans ce contexte, concevoirune possible fermeture deBégin ?» sʼinterroge PatrickBeaudouin.«En juillet dernier, afin de met-tre un terme à ces rumeurs per-sistantes, ma collègue Cathe-rine Procaccia, sénateur duVal-de-Marne, conseillère géné-rale de Vincennes-Ouest, ainterrogé le ministre de laDéfense quant au devenir delʼhôpital. Si le ministre déléguéa loué lʼexcellence de lʼHIABégin, il ne sʼest toutefois pasprononcé sur son avenir»sʼétonne le premier magistratsaint-mandéen.«Face à cette absence deréponse, Catherine Procacciaet moi-même avons lancé unappel à la mobilisation de lʼen-semble des parlementaires duVal-de-Marne. Deux sénateurscommunistes, à savoir Chris-tian Favier, président duConseil général du Val-de-Marne, et Laurence Cohen,conseillère régionale, ont ac-cepté de cosigner la lettreadressée, le 13 septembre der-nier, au ministre de la Défense»précise Patrick Beaudouin quidénonce lʼattitude des élus de laGauche gouvernementale quiont… refusé de sʼassocier à cetappel commun.Jugeant la situation extrême-ment déstabilisante pour lesSaint-Mandéennes et Saint-Mandéens, les élus de la majo-rité municipale ont donc voté unvœu pour le maintien de lʼhôpi-tal Bégin. Par cette démarche,

L’Hia Bégin ne fermera pas !le conseil municipal de-mande, à lʼunanimité, que«le ministre réaffirme lemaintien de lʼHia Bégindans ses conditions actuel-les de fonctionnement». Message reçu : vendredi 9novembre dans la jour-née, le ministre de laDéfense Jean-Yves LeDrian a confirmé, dans lecadre des discussionsbudgétaires, quʼaucunhôpital militaire ne seraitfermé.Cette décision du ministrevient balayer les rumeursqui sʼétaient propagées au-près du public et au seindu personnel de lʼhôpital,créant ainsi la confusion etlʼinterrogation chez les usa-gers et le personnel delʼhôpital Bégin.«Nos actions ont doncporté leurs fruits, et pourma part, je me réjouis delʼannonce du ministre, carnotre hôpital, qui je le rap-pelle accueille non seule-ment nos soldats, maisaussi un grand nombre decivils, dispose de spécia-listes de haut niveau, et deservice médicaux, notam-ment en maladies tropi-cales, de très grandequalité» souligne PatrickBeaudouin. «Son servicedʼurgences et sa maternitésont également la garantiedʼun service médical deproximité pour les habitantsde notre circonscription.Toutefois, nous resteronsvigilants sur lʼavenir denotre hôpital !».

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Créé en 2006, le Géopor-tail, portail des territoireset des citoyens, a pour

vocation de faciliter lʼaccès àlʼinformation géographique deréférence, cʼest-à-dire à uneinformation publique, officielleet contrôlée sur lʼensemble duterritoire national, y comprislʼoutre-mer. Construit dans unelogique dʼouverture et dʼinter-opérabilité des données, il sʼestrégulièrement enrichi de nou-velles données publiques pourdevenir une infrastructure com-plète qui propose ses servicesaux particuliers comme auxorganismes publics et aux pro-fessionnels.Mardi 2 octobre, lʼIgn a lancéofficiellement le Géoportail de 3e

génération depuis son siègesaint-mandéen en présence dePatrick Beaudouin, maire deSaint-Mandé et membre duconseil dʼadministration, et Pas-cal Berteaud, directeur généralde lʼIgn.Disposer de données fiables etcomplètes, mises à jour en per-manence, est indispensable à lamise en œuvre des politiquespubliques environnementales etdʼaménagement du territoire. LeGéoportail répond aussi bienaux simples besoins de locali-sation (dʼune parcelle, dʼuneadresse,...), quʼaux besoins deco‐visualisation dʼinformationssur le territoire.Le dispositif tient son originalitéde la richesse des informationsquʼil propose. On y trouve lesdonnées géographiques numé-riques de lʼInstitut national delʼinformation géographique etforestière (photos aériennes,cartes à toute échelle, repré-sentations des bâtiments et duparcellaire cadastral, hydrogra-phie, altitude, réseaux, limitesadministratives, noms de lieux,etc.), mais également de nom-breuses données publiques pro-duites par dʼautres partenaires(espaces naturels, sites proté-gés, zonages dʼoccupation dusol, géologie, description du lit-

toral, prévision des marées,vidéos historiques, zones ur-baines sensibles ou zones fran-ches urbaines, zones à risque,patrimoine naturel ou culturel).Plus de 90 types dʼinformationssont actuellement disponibles.

Les nouveautés du Géoportail 3.0 Ergonomie repensée, interacti-vité renforcée, 3D et plate-forme de diffusion consolidée, leGéoportail 3.0 évolue en pro-fondeur, riche de lʼexpérienceacquise depuis son ouverture.Grâce à un référencement enwww.geoportail.gouv.fr, le sys-tème renforce sa dimension ins-titutionnelle.Du côté des évolutions de lʼer-gonomie, elles sont majeures.Le moteur de recherche, lesoutils de zoom, le passage de la2D à la 3D, la visualisation pleinécran sont accessibles directe-ment sur la page dʼaccueil.Une palette dʼoutils permet ledessin sur carte, les mesures,lʼimpression de données croi-sées, le partage dʼinformations,etc. A noter encore que la nouvelleversion 3.0 du Géoportail estégalement disponible sur lesmobiles et les tablettes numé-riques par le biais dʼune applica-tion web, la Webapp, accessiblesur : http://m.geoportail.fr.Autre nouveauté : un espaceprivé pour les internautes. «Moncompte Géoportail» ouvre un

espace privé à lʼinternaute surlequel lʼenvironnement de tra-vail, les croquis, les donnéesimportées dʼun GPS ou dʼunSIG peuvent être sauvegardés.À tout moment, lʼinternaute peutvisualiser ses informations surles référentiels du Géoportail etles échanger avec ses contacts.Enfin, une interface de remon-tées dʼerreurs ou dʼomissionspermet aux utilisateurs de parti-ciper à lʼamélioration des carteset des données consultées.

06Dans notre ville Le Géoportail nouveau

est arrivé

Patrick Beaudouin,maire, en compagniede Pascal Berteaud,directeur général delʼIgn.

En chiffres…110 millionstel est le chiffre de visitesenregistrées par Géoportaildepuis son lancement en2006 (22,7 millions pour laseule année 2011).Le dispositif offre 90 thè-mes visualisables en 2D et26 thèmes visualisables en3D.

Les nouvelles cartes3 D offrent un rendudʼune grande précision.

La version 3.0 du Géoportail estdisponible sur les mobiles et lestablettes numériques.

Page dʼaccueil deGéoportail 3.0 surInternet.

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Démarrée enseptembre 2011,l’ambitieuse

rénovation du parczoologique de Paris(ex zoo de Vincennes)progresse au fil dessemaines à travers unspectaculaire chantierdont l’aboutissementsera l’ouverture au publicprogramméeau printemps 2014.

Après la phase de démoli-tion des structures exis-tantes à lʼexception de

lʼemblématique rocher qui cul-mine à 65 mètres de haut, laquinzaine dʼhectares voit sortirde terre les futurs nouveauxéquipements dont la volière de2 000 m² où atterriront notam-ment cent cinquante flamantsroses. Un peu plus loin, on peutdéjà découvrir la grande serretropicale, sorte d'immense bullede verre haute de 16 mètres etconstituée de 6 000 panneauxtranslucides qui abritera, outredes petits singes, quelque 140manguiers, palmiers et autrespalétuviers, plantés de manièretrès dense afin de recréer laverticalité d'une jungle.La renaissance de ce parc

mythique dans la mémoire col-lective fermé depuis 2008 suiteà la dégradation des infrastruc-tures est attendue avec uneréelle impatience par le publiccomme en témoignent les nom-breux promeneurs qui sʼattar-dent tout au long de lʼenceintedu site pour suivre lʼavance-ment des travaux.L'idée de la rénovation com-plète date du milieu des années2000 après que les salariés duzoo aient fait grève contre lavétusté des lieux. «Les fauxrochers vieillissaient mal malgréune première tranche de tra-vaux ponctuels réalisés quel-ques années auparavant» rap-pelle Patrick Beaudouin, mairede Saint-Mandé.Au fur et à mesure des années,les responsables du Muséumnational dʼhistoire naturelle encharge de cette infrastructureont du se résoudre petit à petit àfermer des secteurs entiers duparc.Face à cette situation, PatrickBeaudouin, alors député deSaint-Mandé/Vincennes/Fon-tenay-sous-Bois et président delʼassociation «Le printemps desanimaux» en appelle à la mobi-lisation de tous ceux qui nʼen-tendent pas voir disparaîtrepour toujours ce lieu unique.Rejoint par un certain nombrede personnalités comme Co-rinne Touzet, Smaïn et Allain

Bougrain-Dubourg, mais sur-tout par des milliers dʼano-nymes, le maire de Saint-Mandé appuie la démarche deBertrand-Pierre Galey, direc-teur du Muséum d'histoire natu-relle, qui propose de transfor-mer radicalement le vieux zoopour donner naissance à un lieuqui sera à la fois un lieu deconservation animale et uneinvitation au voyage. La démarche sʼavère payante.Valérie Pécresse, ministre del'Enseignement supérieur, tu-telle de l'établissement, etChantal Jouanno, secrétaired'État chargée de l'Écologie, sesaisissent à leur tour du projet.Le zoo du XXIe siècle est enmarche. Le projet choisi reposesur un concept qui positionnelʼanimal comme «un ambassa-deur de son milieu» reconstituégrâce aux 2 250 nouveauxarbres venus du monde entier,aux bassins et aux volières.

Découpage en cinq «biozones»

Cinq «biozones» vont être re-créées : la Patagonie, avec sescôtes rocheuses et ses forêtsandines peuplées de pumas, leSahel-Soudan avec ses plai-nes où se promènent girafes,zèbres et rhinocéros, l'Europeet ses forêts où les oiseauxtrouvent refuge, la Guyane etMadagascar, dont le climat tro-pical sera reproduit dans uneimmense serre de 4 000 m².En tout, 167 millions dʼeurosseront nécessaires pour menerà bien le chantier de «profonderenaissance du parc de Vin-cennes», comme le qualifieThomas Grenon, le nouveaudirecteur du Muséum nationaldʼhistoire naturelle. «Le projet a été financé à hau-teur de 157 millions dʼeuros parChrysalis dans le cadre du PPP(partenariat privé-public) devingt-cinq ans, avec un apportde trente millions dʼeuros delʼEtat, plus dix millions dʼeurospar le Muséum grâce à desfonds propres et des mécènes»se félicite Patrick Beaudouin

07Dans notre ville

Parc zoologique de Paris

L’animal «ambassadeur de son milieu»

qui avait défendu ce mon-tage économique. Rendez-vous est pris pouravril 2014 pour profiter dʼunparc du XXIe siècle, entiè-rement repensé pour leplus grand bonheur despetits, des plus grands etde… ses pensionnaires.

Patrick Beaudouinet Thomas Grenon,directeur du Muséum,lors du coup dʼenvoides travaux.

Démolition de lʼemblématique fauverie située aupied du rocher.

Lʼimpressionnanteverrière de la biozoneGuyane etMadagascar.

Les nouvelles installations sortent de terre les unesaprès les autres comme lʼimmense serre de 4 000 m²et son futur climat tropical.

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Parce que la quantitéde nos déchets adoublé en quarante

ans, il est importantde réduire le volumedes ordures ménagères. En collaborationavec l’Ademe (l’Agencede l’environnement etde maîtrise de l’énergie)et la Région Ile-de-France,la Ville de Saint-Mandés’est engagée depuis unan dans un Programmelocal de prévention desdéchets (PLP).Ce programme a pourobjectif de réduire de 7 %en cinq ans la quantitéde déchets ménagerset assimilés, mais ausside contribuer à la baissede la nocivitéde certains déchets.

Lʼannée 2012, premièreannée du PLP, est consa-crée à lʼélaboration mê-

me du programme. Les quatreprochaines années seront desti-nées à mettre en place les diffé-rentes actions en faveur de laréduction.Suite à la réalisation dʼun diag-nostic, il est apparu que le gise-ment de déchets le plus impor-tant à Saint-Mandé était celuides déchets putrescibles (dé-chets alimentaires et déchetsde jardin) avec 84 kg par habi-tant et par an.

Des solutions adaptéesIl existe des solutions pourréduire la quantité de déchetsputrescibles, parmi celles-ci : lecompostage. A lʼimage des Saint-Mandéen-nes et Saint-Mandéens qui sesont déjà lancés dans le com-

postage, chaque habitant parti-cipe à lʼeffort de la collectivitépour une gestion intelligentedes ordures ménagères en ré-duisant les frais pour la collecteet le traitement des déchets.«Le compostage nʼest pas seu-lement réservé à ceux qui habi-tent en milieu rural. Même enville, cʼest possible ! Dans votrejardin, avec vos voisins dans lacour de votre immeuble, ou bienchez vous dans votre apparte-ment ou sur votre balcon»,expliquent Claire Pallière, pre-mier adjoint au maire, et Flo-rence Crocheton, adjoint aumaire chargée de lʼEspace ur-bain, des Travaux, du Dévelop-pement durable et de lʼAdmi-nistration générale.

Deux techniques

En 2013, la municipalité lan-cera, en partenariat avec leSyctom, lʼagence métropolitainedes déchets ménagers, uneopération «composteurs indivi-duels». La Ville proposera deux typesde composteurs :

- Le compostage en bac : lecomposteur se présente sousla forme dʼune structure enbois ou en plastique, avec uncouvercle. Sans fond, il estplacé à même la terre pour

que les lombrics puissentcoloniser le tas de biodé-chets.- Le lombricompostage :cʼest une solution praticableen appartement, sur le balconou dans la cuisine, qui necomporte pas de phase defermentation. Elle repose surlʼutilisation de vers de terrepour décomposer les bio-déchets à température am-biante, dans un contenant detaille assez réduite. Le lombri-compostage produit deux fer-tilisants, lʼun solide - le com-post - à utiliser comme ter-reau, lʼautre liquide - le jus decompost - à employer commeengrais.

Si vous êtes intéressésremplissez le questionnaireci-contre et retournez-le àlʼadresse indiquée. A noter que les personnes quisouhaitent participer à lʼopéra-tion compostage seront accom-pagnées dans leur démarche.

08Dans notre ville

Saint-Mandé lance une opération compostage

Lʼopération liée à la distribution de composteurs dans les familles saint-mandéennes volontaires a étéprésentée lors de la journée des jardins en fête.

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Merci de déposer ou de renvoyer par courrier ce questionnaire à : Mairie de Saint-Mandé, Pôle Juridique, 10 place Charles-Digeon - 94160 Saint-Mandé.

Vous pouvez également remplir le questionnaire sur le site Internet de la Ville

09Dans notre ville

�Questionnaire de recensement pour l’opération composteurs individuels 2013Afin de recenser les besoins et les attentes des saint-mandéens pour dimensionner la future opérationde compostage (quantité, type et modèle de composteur), vous pouvez remplir le questionnaire ci-après. Ce questionnaire ne vous engage pas dans la démarche dʼobtention dʼun composteur ou dʼunlombricomposteur.

• Pour mieux vous connaître (Ces renseignements restent confidentiels et ne seront utilisés que dans le cadre de cette opération)

Nom :

• Vous et le compostage individuel

1 - Pratiquez-vous déjà le compostage individuel ?

Si non, pour quelles raisons : Manque d'informations Manque de place

Si oui, quel type de compostage pratiquez-vous ?

Compostage en tas Compostage en bac Lombricompostage

Trop contraignant Autre :

Etes-vous prêt à pratiquer le compostage individuel ?

Etes-vous intéressé par un composteur ?

Autre :

Déchets de cuisine Tontes de gazon

Potager

Tailles de haies Feuilles mortes

Autre :

Pelouse Plantes en pot

Si oui, quels déchets compostez-vous ?

2 - De quelle façon utilisez-vous votre compost ?

3 - La ville de Saint-Mandé lance une première opération «compostage individuel» :

Etes-vous intéressé par un lombricomposteur ?

4 - Quel type de matériau préférez-vous pour le composteur ?

Adresse :

Courriel : Profession :

Type de résidence :

Disposez-vous dʼun espace vert ?

Si oui, quelle est sa surface :

Habitation individuelle

Oui

m2

Non

5 - Etes-vous prêt à verser une participation symbolique (entre 5 et 10 euros) pour lʼacquisition de votre composteur ?

Plastique Bois

Appartement en immeuble collectif

Nombre de personnes dans le foyer :

Prénom :

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Page 10: BMO novembre 2012

10Dans notre ville

Dans un mois,le prolongementdu T3 sera mis en

service. Il desservira cinqarrondissements parisiens(13e, 12e, 20e, 19e et 18e),deux départements(la Seine-Saint-Denis etle Val-de-Marne) et onzecommunes limitrophes :Ivry-sur-Seine,Charenton-le-Pont,Saint-Mandé, Vincennes,Montreuil, Bagnolet, LePré Saint-Gervais, LesLilas, Pantin, Aubervilliers,Saint-Denis.

Ainsi prolongé, le T3 seraen correspondance avec115 lignes de transport :

treize lignes de métro, troislignes de RER, trente-troislignes de bus parisiens, qua-rante lignes de bus en banlieue,vingt-trois lignes de bus Nocti-

lien, Orlybus et une ligne detramway. Le T3 va offrir un accès facilité àde nombreux grands équipe-ments franciliens, à Paris et enpetite couronne, situés à proxi-mité du tracé. Quelques exem-ples, dʼOuest en Est : le Parcdes expositions (station Portede Versailles), la Cité universi-taire internationale (station Citéuniversitaire), le parc zoolo-gique de Paris rénové (stationPorte Dorée), lʼhôpital Robert-Debré (station Hôpital Robert-Debré), le parc de la Villette etla Cité de la Musique (stationPorte de Pantin), le Centrenational de la danse à Pantin(station Delphine Seyrig), lestade Jules-Ladoumègue (sta-tion Delphine Seyrig) ou encorela Cité des Sciences et delʼIndustrie (station Porte de laVillette).

Un prolongementattendu

Depuis le 16 décembre 2006, letramway T3 dessert les boule-vards des Maréchaux Sud,entre le pont du Garigliano (15e)et la Porte dʼIvry (13e). Le chantier du prolongement duT3 consiste à prolonger la lignede 14,5 km entre la Porte dʼIvryet la Porte de la Chapelle. Leprojet a reçu, fin 2008, un avisfavorable de la Commissiondʼenquêtes publiques. Cette

décision est intervenue à lʼissuedʼune large enquête publiquedʼavril à juin 2008, précédéedʼun débat public de janvier àmai 2006. Sur le fond le projet répond àdeux objectifs qui correspon-dent à cinq axes : améliorer lamobilité urbaine, restructurer/embellir le cadre de vie, répon-dre à un besoin croissant detransport en commun de sur-face en rocade, améliorer lemaillage des transports collec-tifs, améliorer la desserte localedans le secteur Est de Paris etrenforcer les liaisons avec lescommunes limitrophes. Le chantier du prolongement duT3 de la Porte dʼIvry jusquʼà laPorte de la Chapelle sʼestengagé début 2009 avec les tra-vaux de déplacement et demodernisation des réseauxenterrés tout au long du par-cours.

Porte de Vincennes :une station stratégique

Le T3 prolongé sera exploité endeux arcs, avec une correspon-dance à la station Porte de Vin-cennes, pour préserver sonattractivité, notamment en ter-mes de fréquence et de régula-rité des temps de parcours. Il sʼagit là dʼune particularitéstratégique : la station seraexploitée en tant que double ter-minus pour les arcs du Sud et

T3 aux portes de Saint-Mandé

Les règles changent pour tousAutomobilistes, cyclistes, piétons : chacun va devoir appli-quer de nouvelles règles de circulation et sʼadapter à unnouveau partage de lʼespace public.Voici quelques règles essentielles à retenir :Le tramway circule sur des rails : il ne peut pas manœu-vrer pour vous éviter et il est silencieux. Ne traversez la plate-forme que sur les espaces prévus àcet effet, reconnaissables à leur revêtement spécial.À lʼapproche des carrefours, soyez très vigilant : si le feurouge clignote, vous devez arrêter votre véhicule. Le tram-way est toujours prioritaire.

Photo souvenir :le départ des tramways vers labanlieue depuis leCours de Vincennes

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11Dans notre ville

du Nord. Le premier permettrade joindre le pont du Gariglianoà la Porte de Vincennes, lesecond reliera la Porte deVincennes à la Porte de laChapelle. Arrivée à hauteur dela station Porte de Vincennes,les rames du tramway sʼarrête-ront côte-à-côte, ce qui faciliteraune éventuelle correspondancepour les voyageurs.

Les nouvelles stations Vingt-six nouvelles stationsponctuent le tracé du prolonge-ment du tramway T3. Leurdénomination a fait lʼobjet dʼuneréflexion spécifique. Certaines

dʼentre elles prennent des nomsdéjà existants de stations demétro ou dʼarrêts de bus. Neufstations porteront de nouveauxnoms, ceux de femmes qui ontcontribué à changer lʼhistoire.Parmi elles, la Saint-Man-déenne Alexandra David-Néel(disparue en 1969), journaliste,exploratrice, écrivain, est, en1924, la première occidentale àpénétrer dans Lhassa la villesainte du Tibet qui était alorsinterdite. Elle a ainsi été choisieau côté de Colette Besson,Rosa Parks, Ella Fitzgerald,Delphine Seyrig, AdrienneBolland, Séverine, Marie deMiribel et Maryse Bastié.

Dans les années à venir, la lignedevrait être prolongée encoreplus vers lʼOuest à partir de laPorte de la Chapelle, plus spé-cifiquement jusqu'à la PortedʼAsnières - ceci toujours ensuivant les boulevards desMaréchaux Nord. Toutefois au-cune indication nʼexiste poursavoir quand les travaux pour-raient démarrer, ni pour sa miseen service.En ce qui concerne une prolon-gation vers lʼOuest à partir dupont du Garigliano, les projetsont été suspendus…

REPÈ

RE

Station «Alexandra David-Néel»

Tour à tour cantatrice, journaliste, orientaliste, exploratrice, écrivain et philosophe, «lafemme aux semelles de vent» a consacré sa vie au voyage érudit, sʼattachant en parti-culier à la spiritualité vivante du bouddhisme. En 1924, elle est la première Occidentale

à entrer, déguisée en mendiante, dans la ville sainte de Lhassa, alors interdite, après plusieurstentatives et un périple de 3 000 kilomètres.Sa soif de voyage, Alexandra David-Néel la ressent dès son enfance. Elle correspond chez elleà une quête philosophique et religieuse. En 1890, elle passe plus dʼune année aux Indes, avecla ferme intention de revenir dans ce pays dont les sommets himalayens lʼenvoûtent. Elle yretourne en 1911, a priori pour 18 mois, mais elle en revient seulement en 1925, avec un jeunelama, Yongden, son compagnon de voyage dont elle fera son fils adoptif.En 1937, elle repart pendant près de 10 ans en Chine. À 78 ans, elle pose définitivement sesmalles dans les Alpes de Haute-Provence et consacre son temps à lʼétude et à lʼécriture. Ellelaisse une trentaine dʼouvrages, parmi lesquels des récits de voyage, des récits philosophiqueset Les enseignements secrets des bouddhistes tibétains. La station «Alexandra David-Néel» se situe Porte de Saint-Mandé (angle boulevard Soult - avenue Courteline) dansle 12e arrondissement.

En service 7 jours sur 7,le T3 répondra à unecadence dʼune rametoutes les 4 à 5 minutesaux heures de pointe,avec une vitesse com-merciale moyenne de19 à 20 km/h contre15,5 km/h en moyennepour le bus PC. Le service assuré de5 h à 0h30 en semaineet de 5 h à 1h30 lesvendredis, samedis etveilles de fêtes.

Pratique

Les derniers essaisde circulation avantla mise en servicecommercial.

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13Dossier Handicap

Qu’est-ce que lehandicap ? Laquestion peut

paraître incongrue,tant la chose apparaîtévidente pour la plupartd’entre nous. Au-delàdes apparences, cetteinterrogation appellepourtant deux précisions :tout d’abord la notion dehandicap n’est pasintrinsèque, elle est liéeau contexte dans lequelest placée la personneconcernée. Et puis quandon pense handicap,l’image du handicapphysique vientimmédiatement à l’esprit,parfois celle d’unhandicap mental. Il enexiste une troisièmeforme, même si plusdélicat à traiter car sescontours sont moinsprécis : le handicappsychique.

La loi du 11 février 2005pour lʼégalité des droits etdes chances, la participa-

tion et la citoyenneté des per-sonnes handicapées fixe à2015 lʼéchéance pour unesociété accessible aux per-sonnes handicapées, quel quesoit leur handicap. Cette dynamique se trouve tou-tefois confrontée à la réalité desobstacles existants pour rendrelʼaccessibilité effective. Le pre-mier, et le plus déterminant,concerne le financement destravaux de mise en accessibilitédans un contexte de fortes ten-sions budgétaires, où les choixdes priorités se révèlent diffi-ciles à faire. La Ville de Saint-Mandé, sous

lʼimpulsion de lʼéquipe munici-pale conduite par PatrickBeaudouin, sʼest pour sa partengagée dans la mise enœuvre dʼune politique ambi-tieuse en faveur de lʼintégrationsociale, éducative, culturelle etsportive des personnes handi-capées depuis de nombreusesannées. Cette implication ne se limitepas à la seule sphère territorialemais concerne tous ceux quiagissent au quotidien pour cetobjectif, de lʼIgn à lʼInstitut LeVal Mandé, en passant par lesenseignants, la Ratp, les com-merçants saint-mandéens, et ceen direction de toutes les caté-gories de handicap (auditif,mental, physique, psychique,visuel).

Saint-Mandé montre l’exemple«Les décideurs doivent prendreen compte, le plus en amontpossible, les aménagements etadaptations nécessaires pourque toute personne, toutcitoyen, puisse accéder et vivredans la cité, indépendammentde sa déficience» expliquePhilippe Polito, conseiller mu-nicipal délégué au Handicap.«Lʼaccessibilité renvoie à unenjeu de société : tous les do-maines de la vie sociale, profes-sionnelle et personnelle sontdirectement concernés» sou-ligne Patrick Beaudouin,maire. «Cʼest pourquoi les dis-positions relatives à l'accessibi-lité ne doivent pas être unique-ment prévues pour répondreaux besoins des personnesreconnues handicapées. Ellesdoivent favoriser une vision pluslarge de lʼusage, du confort etde la qualité des infrastructuresdestinées à tous. Cʼest dans cetesprit que, par exemple, la miseen accessibilité des logementspeut contribuer à favoriser lapolitique du maintien à domicile.Elle permet ainsi de répondreaux aspirations et attentes des

personnes devenues dépen-dantes suite au vieillissement, àune maladie ou à un accident». Travaux de mise en accessibi-lité dans les bâtiments publicset sur le réseau de transportsen commun, aménagementdʼun chemin de courtoisieadapté en centre ville et miseen place de dispositif de sonori-sation aux feux tricolores, créa-tion dʼune classe pour lʼinclu-sion scolaire (CLIS), recrute-ment au sein du personnelmunicipal, soutien aux actionsde sensibilisation et dʼinforma-tion, sont autant de volets delʼaction municipale détaillésdans ce dossier consacré auhandicap.Travailler à une meilleure inté-gration des personnes souffrantdʼun handicap passe aussi parune réflexion sur la conceptionde lʼespace urbain. LʼIgn contri-bue, par exemple, à de multi-ples projets de recherche, parles travaux de ses laboratoiresou en apportant à dʼautres desdonnées géographiques et sonexpertise en matière de modéli-sation du territoire.Il participe ainsi au projet Terra

Vivre à Saint-Mandé avec un handicap

Mobilita. Financé par lefonds unique interministé-riel, ce projet réunit unconsortium de huit parte-naires français autour desquestions de relevés et demodélisation 3D, et de ges-tion de la voirie et de lʼes-pace public. Des appro-ches innovantes sont déve-loppées pour représenter lavoirie, lʼespace public et lemobilier urbain. Ces nou-velles représentations sontdédiées aux applicationsportant sur la mobilité,allant des circulations dou-ces (piétons, vélos) à lamobilité des personnes ensituation de handicap.

Jeudi 25 octobre, lʼInstitut Le Val Mandé a inauguré de nouveaux locaux en présence notamment dʼAlain Blavat, vice-président du conseil général duVal-de-Marne et président du conseil dʼadministrationde lʼInstitut Le Val Mandé, Patrick Beaudouin, mairede Saint-Mandé, Dominique Lebideau, conseillèregénérale de Vincennes-Est et première adjointe au maire de Vincennes et Philippe Polito, conseiller municipal délégué au Handicap.

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Face aux obligations régle-mentaires en matière dʼac-cessibilité des équipe-

ments publics, les servicestechniques saint-mandéens ontréalisé une étude détaillée surle taux dʼadaptation existant de

lʼensemble des établissementsà lʼaccessibilité pour les per-sonnes à mobilité réduite. Ces dernières années diverschantiers ont déjà permis derépondre aux besoins quoti-diens dans ce domaine : abais-sement des trottoirs à hau-teur des passages pour pié-tons, pose de dalles podotac-tiles, installation de bandesde résine pour les personnesnon-voyantes, création dʼunchemin de courtoisie, instal-lation dʼun dispositif sonoreaux feux tricolores des princi-paux carrefours, etc.Du côté des bâtiments commu-naux, les travaux ont conduit àlʼinstallation de rampes dʼac-cessibilité et dʼélévateursspécifiques à lʼHôtel de Ville,la police municipale et aucentre de soins ; à la mise enservice, à lʼHôtel de Ville, dʼunascenseur doté dʼun systèmede signalisation sonore et enbraille ; à la suppression dela marche dʼentrée au stadedes Minimes ou encore à larestructuration à niveau delʼaccès au centre culturel.A noter quʼun effort financiertout particulier a par ailleurs per-mis dʼéquiper le centre sportifRoger-Vergne dʼun ascenseurextérieur autorisant lʼaccès despersonnes en situation de han-

dicap à lʼensemble des installa-tions sportives du complexe etde doter les personnels de lapiscine dʼun fauteuil spéciale-ment conçu pour faciliter lamise à lʼeau sans risque deshandicapés.Aujourdʼhui, la Ville de Saint-Mandé sʼengage dans la réali-sation dʼun double diagnosticqui affinera ce qui a déjà été faitet ce qui reste à entreprendre. Ce diagnostic portera, dʼunepart, sur lʼespace public saint-mandéen, et, dʼautre part, surles établissements recevant dupublic (ERP) présents sur le ter-ritoire communal.Cette étude aidera la municipa-lité à hiérarchiser les actions quirestent à mener grâce, notam-ment, à lʼestimation des coûtsdes travaux de mise en acces-sibilité en prenant en compteles techniques courantes deconstruction ainsi que les condi-tions économiques actuelles,tout en sachant que la réalisa-tion des travaux doit être effec-tive avant le 1er janvier 2015pour tous les ERP de la 1re à la4e catégorie (1).

(1) Ceux concernés par cette direc-tive correspondent aux bâtimentsdʼune capacité dʼaccueil au-dessusde 1 500 personnes (1re catégorie)ou inférieure à 300 personnes(4e catégorie).

14Dossier Handicap

En France, la loi du 11 février 2005 pour lʼégalité des droitset des chances, la participation et la citoyenneté des per-sonnes handicapées impose pour 2015 la mise en accessi-bilité des lieux ouverts au public. Pour soutenir ce processus, le Groupe Polylogis etlʼAssociation des maires de lʼIle-de-France ont mis en placeun concours destiné aux communes Franciliennes : les«Trophées de lʼinnovation pour lʼaccessibilité».Lʼexemplarité des solutions est jugée en fonction de leurcaractère innovant, visionnaire, simple et fonctionnel. Dansce cadre, la Ville de Saint-Mandé sʼest vu remettre lʼannéedernière le 2e prix de lʼinnovation pour l'accessibilité pour lavoirie publique.

La mise en accessibilité des équipements : un chantier spectaculaire

Trophées de l’innovation pour l’accessibilité

Mise en service à lapiscine dʼun fauteuil spécialement conçu pour faciliter la mise à lʼeau sans risque des handicapés.

REPE

REUn effort financier important- Centre Culturel : remplacement et renforcement de la signalé-tique intérieure : 7 120 euros TTC.- Hôtel de Ville : réfection des sanitaires situés au rez de chaus-sée avec intégration d’un bloc destiné aux Personnes à mobilitéréduite : 82 500 euros TTC.- Hôtel de Ville : reconditionnement de deux ascenseurs : 92 000euros TTC.- Ecole élémentaire Charles-Digeon : reconditionnement de l’as-censeur : 46 000 euros TTC.- Entrée centre culturel : 13 000 euros TTC.- Création de place de stationnement handicapé sur voirie : 3 000euros TTC.- Passage piétons en PMR (abaissé des bordures de trottoir,pose de dalle podotactile béton, pose de potelet à gorge à têteblanche) : 14 000 euros TTC.

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La municipalitéde Saint-Mandéa très tôt porté

une attention particulièreà la place des handicapésdans la cité età l’amélioration de leursconditions de vie.

La sensibilisation du publicscolaire au handicap estlʼun des volets essentiels

de cette action menée depuisplusieurs années, en partena-riat avec lʼInstitut du Val-Mandéet lʼassociation «Jeunes et Han-dicaps» (voir article en annexedans ce dossier). La Ville a étéà lʼinitiative de nombreusesactions de sensibilisation ausein des établissements sco-laires. Le conseil municipaljeunes a également initié denombreuses actions dans cedomaine.

Scolarisation dansun dispositif collectifde l'école primaireDepuis la rentrée 2009/2010,lʼEducation nationale a donnéson accord pour lʼouverturedʼune CLIS à lʼécole Charles-Digeon élémentaire. Lʼobjectifest dʼaccueillir de façon diffé-renciée des élèves en difficultédʼapprentissage présentant destroubles cognitifs, afin de leurpermettre de suivre totalementou partiellement un cursus sco-laire ordinaire.

«Dans un certain nombre decas, ces élèves fréquententlʼécole sans pouvoir tirer pleine-ment profit dʼune scolarisationcomplète en classe ordinaire :les conditions dʼorganisation etde fonctionnement de ces clas-ses sont objectivement incom-patibles avec les contraintes quirésultent de leur situation ouavec les aménagements dont ilsont besoin» explique AnnickMarghiéri, adjoint au mairechargée des Affaires scolaires,du Périscolaire, du Soutien sco-laire et linguistique.

La CLIS, une classe à part entière

«Ils peuvent également avoirbesoin de façon récurrente,voire continue, pour réaliser lesapprentissages prévus dansleurs projets personnalisés descolarisation, d'adaptationspédagogiques spécifiques quileur permettent de construirepeu à peu les compétencesvisées».La CLIS est donc une classe àpart entière de lʼécole danslaquelle elle est implantée. Sonorganisation et son fonctionne-ment impliquent tous les ensei-gnants de lʼécole dans lamesure où chacun dʼentre euxpeut être amené à scolariserpartiellement dans sa propreclasse un ou des élèves de laCLIS, pour une durée, selondes modalités et des objectifsqui peuvent varier sensiblementdʼun élève à lʼautre. Les élèves

de la CLIS sont parties pre-nante des activités organiséespour tous les élèves dans lecadre du projet d'école.

Des enseignants référents

Lʼenseignant référent est unenseignant spécialisé du pre-mier ou second degré. Il est,au sein de lʼEducation natio-nale, lʼacteur central des ac-tions conduites en direction desélèves handicapés, ce qui per-met de favoriser la continuitédes parcours scolaires.Lʼenseignant référent a pourrôle dʼassurer le suivi du par-cours de scolarisation de cha-que élève handicapé (de lamaternelle à la fin de ses étu-des secondaires). Il favorise laréalisation des décisions de lacommission des droits et delʼautonomie. Il est lʼinterlocuteurprincipal de toutes les per-sonnes parties prenantes de ceprojet. Il assure un lien perma-nent avec lʼéquipe pluridiscipli-naire de la MDPH (Maisondépartementale des personneshandicapées) dont il est le cor-respondant privilégié. Il estaussi lʼinterlocuteur privilégiédes parents de chaque élèvehandicapé fréquentant dansson secteur dʼintervention unétablissement scolaire.Il assure la permanence desrelations avec lʼélève, sesparents sʼil est mineur et il veilleà la continuité et la cohérencede la mise en œuvre du Projetpersonnalisé de scolarisation(PPS).Un référent couvre spécifique-ment Saint-Mandé et une partiedes établissements de Nogent-sur-Marne.

Handicap et ludothèque

Depuis sa création, la ludo-thèque entretient un partenariatprivilégié avec lʼInstitut du ValMandé. Lʼobjectif du projet estde promouvoir le libre jeuauprès du public non valide.

15Dossier HandicapFaciliter l’intégration

des écoliers handicapésAinsi, deux fois par mois,les différents groupes delʼIme TʼKitoi viennent à laludothèque les mardis ma-tins. Un groupe dʼadultesdu foyer de vie se joint àces jeunes.De cette association dé-coule dʼautres types deprojets notamment lʼutilisa-tion de la ClassificationESAR (1) au sein de lʼIMEou lʼaide à lʼaménagementde leur espace ludothèque.Dʼautres groupes fréquen-tent également la ludo-thèque avec assiduité.LʼEspace Loisirs du ValMandé (2) vient y jouer unefois par mois avec un grou-pe dʼune dizaine dʼadultesautonomes. Les heuresdʼaccueil se font pendantlʼaccueil des familles saint-mandéennes. Cet aspectdu projet permet une meil-leure connaissance despublics les uns envers lesautres et la possibilitédʼune meilleure intégrationlors de soirée jeu.Depuis peu la ludothèquebénéficie dʼun accueil dansla pataugeoire de lʼIMEpour ses ateliers jeuxdʼeau.

(1) Exercice symboliqueassemblage règle : systèmede classification des jeux etjouets basé sur les théories dudéveloppement cognitif dePiaget. Cette classification estutilisée à la ludothèque.

(2) Espace Loisirs du ValMandé est une association ausein du Val Mandé et propo-sant des activités de loisirs auxadultes handicapés. Ces acti-vités sont souvent accompa-gnées voir encadrées par dupersonnel salarié et bénévole.

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Voici deux ans, la Ville deSaint-Mandé a passé uneconvention avec le FIPHFP

(Fonds pour lʼinsertion des per-sonnes handicapées dans lafonction publique) pour optimi-ser sa politique volontariste enfaveur de lʼintégration des per-sonnes handicapées, notam-ment au sein du personnel com-munal.Saint-Mandé Infos fait le pointavec Jean-Philippe Darnault,adjoint au maire chargé de laModernisation de lʼadministra-tion et des Ressources humai-nes.

Saint-Mandé Infos : Commentse traduit concrètement lʼap-plication de cette conventiondans lʼaction que vous menezen faveur de lʼemploi des per-sonnes handicapées ?

Jean-Philippe Darnault : Cequi est important avec cetteconvention, cʼest que nous puis-sions accueillir des personneshandicapées à tous les niveauxde responsabilité, que nousfavorisions leur accomplisse-ment professionnel, quʼellessoient pleinement intégrées etque nous puissions leur donnerdes perspectives profession-nelles.Au plan pratique, les retombéesde la convention passée avec leFIPHFP se font en réalité àdeux niveaux complémentaires :le premier au moment du recru-tement dʼun agent, le secondlorsquʼun handicap survient ousʼaggrave chez un agent com-munal.Par exemple, pour favoriser lerecrutement et le maintien enemploi des personnes handica-pées, le FIPHFP finance, enmatière dʼaides techniques, àhauteur de 20 000 euros, desadaptations et des aménage-ments de postes de travail detype fauteuil et mobiliers ergo-nomiques, du transport spécia-lisé ainsi que des études affé-rentes à ces actions.

Saint-Mandé Infos : Il estadmis que 80 % des person-nes en situation de handicapnʼont pas le niveau bac. Nʼestce pas là une pierre dʼachop-pement pour agir concrète-ment et durablement ?

Jean-Philippe Darnault : Cequi est intéressant avec ladémarche de financement duFIPHFP, cʼest quʼelle est vrai-ment individualisée. Chaqueaction entreprise par la collecti-vité tend à répondre à desbesoins précis.

Aussi, la convention que nousavons signée couvre deux axesmajeurs : lʼinsertion profession-nelle et le maintien dans lʼem-ploi des personnes en situationde handicap, la sensibilisationet lʼinformation de tous lesacteurs qui interviennent auprèsde ce public.Le volet formation est un aspectimportant de notre conventionpassée avec le FIPHFP. Dʼunepart, celle-ci permet de financerdes formations spécifiques auxnouveaux arrivants afin de faci-liter leur intégration parmi leséquipes et de garantir leur prisede fonction. Dʼautre part, ellepermet de mettre en place undispositif de reconversion pro-fessionnelle adapté, pour le per-sonnel communal reconnuinapte à leur poste de travail.Parallèlement, nous menons untravail de sensibilisation et decommunication en interne : sen-sibilisation des élus, des cadresmais aussi de lʼensemble despersonnels sur les spécificitésqui conduisent à une intégrationréussie de la personne handica-pée.

Saint-Mandé Infos : la législa-tion fixe à 6 % du personnel letaux de travailleurs handica-pés. Quʼen est-il pour Saint-Mandé ?

Jean-Philippe Darnault : Lors-que lʼon souhaite recruter oumaintenir à son poste une per-sonne en situation de handicap,il faut sʼappuyer sur un réseaude partenaires spécialisés, cequi nʼest pas évident. Nousavons aussi parfois des difficul-tés à pourvoir certains postesfaute de candidatures. Depuis la signature de cetteconvention le taux concernantles personnes handicapéesexerçant au sein du personnelcommunal est passé de 1,45 %en 2009 à 4,54 % aujourdʼhui,soit 22 agents titulaires oucontractuels.

adjoint au maire chargé de la Modernisation de l’administration et des Ressources humaines

3 questions à...Jean-Philippe Darnault

�Handicap et Fonction publique16

Dossier Handicap

TEM

OIG

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GE Vitorino, opérateur vidéo

à la police municipaleVitorino Da Silva Beirao,39 ans, travaille depuisplus de 18 mois commeopérateur vidéo à la policemunicipale de Saint-Man-dé. Il surveille, grâce ausystème de vidéo l’ensem-ble de la commune, lescomportements dange-reux ou les situations quidemandent l’envoi sur place d’une patrouille de la policemunicipale. Pour Vitorino cet emploi est une seconde car-rière. En effet, chauffeur routier il y a quelques années, ungrave accident, une collision entre deux poids lourds, l’aobligé à changer de métier. Après une formation, il a répondu à une proposition de postede la ville de Saint-Mandé déposée au Cap Emploi, orga-nisme spécialisé dans l’insertion professionnelle des per-sonnes handicapées.Pour Vitorino, cela a été le cas. Son adaptation à ce nouveauposte a été rapide et il s’est glissé facilement dans leséquipes déjà en place. Cet emploi lui a permis de renoueravec le monde professionnel et lui a fait prendre consciencedu véritable travail des agents de police au quotidien. Son souhait : Vitorino aimerait que plus de personnes ensituation de handicap puissent, comme lui, bénéficier d’unemploi dans les organismes publics afin de leur permettreune réinsertion plus facile et d’apporter leur contribution ense sentant utile à la société.

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Au titre du Fisac(Fondsd’intervention pour

les services, l’artisanatet le commerce), la Villede Saint-Mandé,en partenariat avec laChambre de commerceet d’industrie deParis/Val-de-Marne,la Chambre des métierset de l’artisanat 94,soutient une démarchede formation descommerçants et artisansà la mise en accessibilitéde leur boutique aux PMR(personne à mobilitéréduite).

Afin de relever ce défimajeur, la Ville de Saint-Mandé organisera pro-

chainement des réunions desensibilisation et de formation

sur lʼaccessibilité à destinationdes commerçants et artisanssaint-mandéens.Lʼobjectif poursuivi est tout à lafois de présenter à ces derniersles objectifs et les points princi-paux de la réglementation exis-tante applicable au thème delʼaccessibilité (loi du 11 février2005), de les aider à penser lesadaptations en terme de com-pensation des incapacités et deconnaître le rôle de lʼergothéra-peute, à repérer les acteurs etles financements en vue delʼadaptation du commerce ouboutique selon les différentespopulations (enfants, adultes,personnes âgées).Cette démarche en directiondes commerçants et artisansdoit également leur permettrede mieux connaître les adapta-tions possibles de lʼexistant(commerce ou boutique artisa-nale), de savoir lire le cahierdes charges des préconisationsdes ergothérapeutes, dʼoptimi-ser la réalisation du diagnosticdes travaux dʼadaptation, de

prendre en compte lʼensembledes acteurs, de favoriserlʼécoute de lʼusager, mais ausside les informer sur les règles deprocédure et de mise auxnormes (autorisations adminis-tratives de travaux, dérogationsaux règles dʼaccessibilité, con-trôles, autorisations dʼouver-ture, attestations de conformitéaux règles dʼaccessibilité,contrôle des règles de laconstruction, sanctions en casde non respect de la loi…).

17Dossier HandicapLa Ville au côté

des commerçants et artisans

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GELe sourire de Mylène…

Mylène Dauteuille, 23ans, c’est avant tout unsourire charmant et desyeux pétillants. La jeunefemme travaille depuisdeux ans et demi à LaFlorangerie comme fleu-riste. Elle a effectivementété recrutée en avril 2010par Isabelle Roussel, laresponsable du magasin, àla suite d’une annoncedéposée au pôle Emploi.

En classe de 3e, Mylène a dû choisir entre deux filières : laboulangerie ou l’horticulture. En optant pour les fleurs elle atrouvé sa voie et n’exprime donc aucun regret aujourd’hui.Depuis son arrivée à La Florangerie, Mylène apprend, se per-fectionne dans l’art de faire des compositions et des bou-quets mais surtout elle s’épanouit au contact de la clientèlequi l’apprécie beaucoup. Mylène adore les fleurs, les plantes et échanger avec la clien-tèle qui fréquente la boutique. Mylène est ravie de travailler pour Isabelle «qui m’a acceptéecomme je suis» souligne-t-elle. La jeune femme lui estreconnaissante pour tout ce qu’elle a appris en travaillantauprès de ses collègues de La Florangerie et son envie de seperfectionner reste intacte. Elle est devenue, au fil des mois,une véritable fleuriste et elle ne changerait de métier pourrien au monde !«Toujours ponctuelle», «volontaire», «pleine d’entrain etsouriante», Isabelle Roussel ne tarit pas d’éloges sur sonemployée. «Je lui fait confiance, je la responsabilise tout encontinuant à la guider et à lui prodiguer des conseils, sanstraitement de faveur» confie la commerçante. «La Florangerie est une entreprise familiale avec un espritfamilial dont Mimi - le surnom de Mylène - fait partie à partentière».

Favoriser l’insertion professionnelleParallèlement aux nombreux travaux et actions de partenariatdéveloppées par la Ville de Saint-Mandé pour faciliter lʼinsertiondes personnes souffrant dʼun handicap, cette volonté delʼéquipe municipale vise notamment à lʼinsertion professionnellede ces dernières. Cʼest pourquoi, en application du code desmarchés publics, une attention particulière est portée à la «qua-lité sociale» dʼune entreprise soumissionnaire.Cʼest ainsi quʼà lʼoccasion dʼun marché public relatif à lʼachat defournitures administratives, le choix sʼest fait en faveur de lasociété Le Verdier implantée à Saint-Amand-Montrond (Cher)Parmi les critères pris en considération :

- lʼexistence dʼune charte en vue de faciliter l'intégration etl'épanouissement de chacun dans le cadre professionnel ;- la relation étroite avec les pouvoirs publics et les autresassociations du secteur social ;- la forte implication des parents dans la vie associative, quiaccompagnés de professionnels, initient des réflexions sousforme de groupes de travail en vue d'améliorer la qualité d'ac-cueil des personnes handicapées, de répondre aux besoinsde prise en charge, tant dans le cadre du travail que dans ledomaine de l'hébergement et de moderniser ses établisse-ments et les adapter à l'évolution de la société.

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18Dossier Handicap

La Ratp sʼest engagée,depuis plus dʼune quin-zaine dʼannées, en faveur

de lʼaccessibilité de ses réseauxaux personnes à mobilité ré-duite : personnes mal ou non-voyantes, utilisateurs de fauteuilroulant, sourds ou malenten-dants, personnes âgées, fra-giles, ou voyageurs accompa-gnés dʼenfants en bas âge.Ce travail de longue haleineimpacte aussi bien les matérielsroulants (trains et autobus) queles espaces de transport (sta-tions, gares, points dʼarrêt…) etles services (signalétique, infor-mation des voyageurs, vente). Ilest mené en partenariat avec leSTIF, les communes, les autrestransporteurs et les associa-tions œuvrant pour lʼaccessibi-lité au sein dʼun comité consul-tatif dédié.

Améliorations sur Saint-MandéSur la commune de Saint-Mandé, ces actions ont déjàcontribué à de nombreusesaméliorations.Six lignes de bus du réseaude la Ratp desservent Saint-Mandé sont concernées par leprogramme dʼaccessibilité.Il sʼagit des lignes 46 (Gare duNord - Château de Vincennes),56 (Porte de Clignancourt -Château de Vincennes), 86(Saint Germain des Prés -Saint-Mandé Demi-Lune), 325(Château de Vincennes - Biblio-thèque François Mitterrand),N11 Pont de Neuilly - Châteaude Vincennes et N33 (Gare deLyon - Villiers-sur-Marne RER).Aujourdʼhui les lignes 46, 56et 86 sont déclarées accessi-bles, ce qui signifie que les tra-vaux de conformité aux critèresdʼaccès aux PMR ont été réali-sés pour au moins 70 % despoints dʼarrêts de la totalité dechaque ligne.Pour la ligne 325, la mise enconformité (onze points dʼarrêtsur Saint-Mandé) est prévuepour lʼannée 2013 sous réservedes décisions dʼengagement

des travaux par le Conseilgénéral du Val-de-Marne dansle cadre du comité dʼaxe decette ligne (ligne Mobilien) etpour les lignes Noctilien N11 etN33 (un point dʼarrêt) à lʼhori-zon de lʼannée 2014.Les travaux de mise en accessi-bilité sont financés par le STIF à75 %, et par la ville à hauteur de25 %. Pour ce qui concerne la ligne 1du métro, les travaux dʼautoma-tisation ont permis le rehausse-ment des quais afin qu'ils soientau même niveau que le plan-cher des trains, ce qui facilitelʼaccès des personnes à mobi-lité réduite aux rames. Toute-fois, la ligne 1 automatisée nesera pas déclarée «accessible»au regard des impossibilités quiexistent encore pour accéderaux quais depuis la surface.

Cʼest en 1993 que Marie-France Buffière et quelquesbénévoles décident de créer lʼassociation RencontresJeunes et Handicaps. Tous sont portés par des

convictions fortes de tolérance, de respect et de partage, etsouhaitent bousculer les pratiques traditionnelles dʼéchangeavec les adolescents en sortant des grands discours pour agirsur le terrain, au plus proche dʼeux.«Nous souhaitons toucher les adolescents dans leur cœur,leur tête et leurs tripes pour que ces rencontres les marquentdurablement» souligne Marie-France Buffière. Pour se faire,lʼassociation décide de mettre les jeunes en situation de han-dicap avec les mêmes difficultés rencontrées par une per-sonne aveugle ou en fauteuil roulant… Cʼest un partage dʼex-périences avec un jeu de questions/réponses qui facilite ledialogue.Pari gagné ! «Il est important de parler des personnes handi-capées car sinon elles sont rejetées. Cʼest bien pour eux etpour nous. Ce sont des personnes qui ont beaucoup dechoses à nous apprendre comme leur joie de vivre et leur tolé-rance» témoigne un adolescent parmi dʼautres.«En sortant de cette intervention, jʼai oublié pour la premièrefois que jʼétais handicapé vu lʼaccueil et le dialogue instauréentre nous» explique pour sa part un intervenant handicapé.Le succès de cette initiative peut se résumer en quelques chif-fres : de 13 interventions en 1993, les Rencontres Jeunes etHandicaps sʼélèveront à 247 en 2012.A travers cette démarche, ce sont près de 120 000 jeunesqui ont ainsi été sensibilisés depuis 1993 grâce à lʼenga-gement de plus de 300 intervenants.A noter que Rencontres Jeunes et Handicaps recherche toutà la fois des bénévoles pour développer sa structure maiségalement de nouveaux intervenants, quʼil sʼagisse de per-sonnes en situation de handicap, de parents ou de profession-nels du monde médico-social.

Contact : Rencontres Jeunes et Handicaps, 40 avenue duGénéral de Gaulle à Saint-Mandé (tél : 01 48 08 23 28 ou06 10 46 26 59 - courriel : [email protected]).

Rencontres Jeunes et Handicaps

Ratp : une accessibilité des réseaux pour tous

Accessibilité des réseaux :le guide

Ce guide édité par la Ratppoursuit un double objectif :informer sur les lieux accessi-bles des réseaux, et faireconnaître les différents équi-pements et outils dʼinforma-tion proposés aux voyageurset particulièrement utiles auxpersonnes à mobilité réduite.

Ce document est téléchargea-ble sur Internet : www.ratp.fr

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Mercredi 17 octobre, à15 h, une partie delʼéquipe de France de

Cécifoot conduite par JulienZéléla, médaille dʼargent auxrécents Jeux paralympiques deLondres (voir notre dernière édi-tion), a été reçue en mairie deSaint-Mandé par Patrick Beau-douin, maire, entouré de nom-breux élu, des jeunes duFootball club de Saint-Mandé,des pensionnaires de lʼInstitutLe Val Mandé. Julien Zéléla, président du clubCécifoot de Saint-Mandé etdirecteur sportif du Cécifoot à laFédération française handi-sport, accompagné de MartinBaron, Hakim Arezki et GaëlRivière, trois joueurs Saint-Mandéens de lʼéquipe vice-championne olympique derrièrele Brésil tenant du titre 2004 et2008, de Charly Simo, entraî-neur adjoint de lʼéquipe deFrance et entraîneur de lʼéquipede Saint-Mandé, ChristopherBernard, entraîneur de lʼéquipede Saint-Mandé, a tenu à re-mercier très chaleureusementle maire et Jean-Pierre Nec-toux, adjoint au maire chargédu Sport, de la Vie associative,de lʼAnimation et des Jume-lages, et la Ville de Saint-Mandépour leur soutien indéfectibledepuis la création de cette disci-pline sportive survenue en 1987à Saint-Mandé, première villefrançaise à créer un club et àpromouvoir ce sport dédié auxnon-voyants.«Saint-Mandé restera pour tou-jours le berceau du Cécifoot en

France» insiste Julien Zéléla,ému, en disant que sa fierté laplus grande a été la retransmis-sion en direct de la finale à latélévision puisque cʼétait unepremière pour un sport paralym-pique.Lʼoccasion pour le créateur deCécifoot dʼinviter le public àvenir soutenir les footballeursnon-voyants lors des entraîne-ments au stade des Minimes, lelundi et le vendredi à partir de19 h.

Saint-Mandé fête l’équipe de France de Cécifoot

19Dossier Handicap

IGN : une volonté de tous les instantsDès la mise en ligne le 1er octobre 2008 de ses sitesInternet, en particulier le www.ign.fr, lʼIGN (Institut natio-nal de lʼinformation géographique et forestière) les adéveloppé selon les directives dʼaccessibilité de lʼInternet.Ainsi, le contenu des sites est en partie renseignées pardes aides contextuelles : par exemple, les images ont unelégende qui peut être lue oralement afin que lʼinternautepuisse comprendre cette dernière sans la visualiser.Si cette démarche est vraie pour lʼensemble des sitesInternet que gère lʼinstitut, ses responsables sʼattachent àle faire aussi pour les sites intranet.Pour ce qui concerne le nouveau bâtiment A situé avenuede Paris à Saint-Mandé et inauguré voici quelques mois,lʼarchitecte a bien sur pris en compte toutes les obliga-tions liées à lʼaccès aux handicapés ainsi que toutes lesmesures de sécurité imposées par la loi. De ce fait, lʼIGNnʼa rien eu à prévoir de supplémentaire.Au delà de la démarche publique visant à faciliter lʼaccèsde ses données à lʼensemble du public, depuis 2005,lʼengagement de lʼIGN en faveur de lʼemploi de per-sonnes souffrant dʼun handicap sʼest traduit par desavancées, notamment une augmentation du nombredʼagents en situation de handicap identifiée au sein delʼIGN.

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GEWilfried, un professionnel de la restauration

Wilfried Lamoureux est un charmant jeunehomme de 21 ans, souriant et jovial. Depuis lemois de juin, il travaille comme commis desalle au restaurant Le Ruisseau à Saint-Mandé.Après un cursus de BEP en comptabilité suividurant deux ans, il a cherché du travail ens’adressant à la Mission locale des villes duNord du Bois et à son directeur Robert Combe. C’est ce dernier qui a recommandé Wilfriedquand Julien Mathieu, propriétaire du Ruis-seau a souhaité recruter un personnel en situa-tion de handicap et s’est adressé à lui.«Wilfried est un employé volontaire et qui, mal-gré son handicap, cherche toujours à appren-dre et à se perfectionner», se félicite sonemployeur. «Il s’est intégré rapidement et avecbeaucoup d’enthousiasme au sein des équipesdéjà présentes. Aujourd’hui, il fait partie inté-grante des équipes du Ruisseau».Surmontant sa crainte de ne pas y arriver,Wilfried est très motivé et le démontre au quo-tidien. Après avoir été accueilli, aidé, il est de-venu entièrement autonome. Dorénavant,

ayant pris ses marques, il prend des initiativeset c’est à son tour de prodiguer des conseils àde nouvelle recrue. Pour lui, cette première expérience dans unrestaurant lui a permis de découvrir un métier,devenu sa passion. S’épanouissant et prenantde l’assurance au fil des mois, il aime rendreservice et donner entière satisfaction auxclients. Employé et employeur sont donc tout àfait heureux de cette collaboration.

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20Dossier Handicap

LʼInstitut Le Val Mandé est un établissement publicmédico-social implanté rue Mongenot à Saint-Mandé.Ce dernier accueille plus de 450 enfants et adultes en

situation de handicap, résidant dans le Val-de-Marne ou lʼundes départements limitrophes. Longtemps spécialisé dans lʼaccueil de déficients visuels,lʼInstitut sʼest ouvert aujourdʼhui à dʼautres types de handicapset au handicaps qui se surajoutent : le plurihandicap. Pourrépondre aux nouveaux besoins que présentent ces typolo-gies de handicap, lʼInstitut Le Val Mandé a du adapter ses pra-tiques notamment en proposant une approche personnaliséeaux potentialités des usagers accueillis. «Lʼamélioration de lʼergonomie et de lʼaccessibilité des locauxsont au cœur de notre processus de développement et ontnécessité et nécessitent toujours de nombreux travaux»explique Dominique Perriot, directeur général de lʼétablisse-ment. «Nous sommes conscients que ces travaux ont unimpact sur la qualité de vie de nos voisins, mais notre effortaméliorera la vie de nos usagers et contribuera à enrichir lepatrimoine urbain de la ville de Saint-Mandé».

Un service public de qualité «Lʼéthique qui conduit notre action est de proposer un servicepublic de qualité au cœur dʼune ville en mouvement et de pro-mouvoir et valoriser la personne en situation de handicap entant que citoyen à part entière» souligne encore le directeur.Jeudi 25 octobre, lʼInstitut Le Val Mandé vient dʼailleurs dʼinau-gurer les nouveaux locaux liés à lʼextension de la Maison dʼac-cueil spécialisée en présence de nombreuses personnalitésdont Alain Blavat, vice-président du conseil général du Val-de-Marne et président du conseil dʼadministration de lʼInstitutLe Val Mandé, Patrick Beaudouin, maire de Saint-Mandé,Jean Eroukhmanoff, conseiller général, adjoint au mairechargé de la Solidarité entre les générations, de la Santé et duLogement, Dominique Lebideau, conseillère générale deVincennes-Est et première adjointe au maire de Vincennes. Aujourdʼhui, lʼInstitut Le Val Mandé accueille plus de 450 usa-gers dont 70% dʼadultes et 30 % dʼenfants. Lʼétablissementdispose de douze services répartis sur trois sites : Saint-Mandé et Cachan dans le Val-de-Marne, et Corbeil-Essonnesen Essonne.

LʼEcole des chiens guides de Paris est un lieu unique où per-sonnes déficientes visuelles et chiens se rencontrent et sʼas-socient pour effectuer un bout de chemin ensemble. Cʼest un

centre dʼélevage, de sélection et de formation pour les futurs chiensguides. Cette école offre aussi un espace dʼaccueil et de formationpour les personnes aveugles et malvoyantes : séances de réédu-cation, stages de remise, sessions de suivi…De lʼâge de 3 à 6 mois, les chiots vivent en famille dʼaccueil. Cesont des familles bénévoles qui ont pour mission non pas dʼédu-quer le chien mais de le socialiser en lui faisant découvrir la vieurbaine (transports, supermarchés, populations différentes..). Alʼâge dʼun an environ, le chien revient à lʼécole pour être formé parun éducateur professionnel : apprentissage du guidage et desrecherches, évitement et franchissement des obstacles sur le ter-rain notamment dans les rues de Saint-Mandé où la silhouette deces chiens est bien connue des habitants. Cʼest un véritable métiersanctionné par un certificat dʼaptitude quʼapprend chaque chienavant dʼêtre remis à son futur maître. «Mon chien guide, je nʼen en attendais pas autant» expliqueDominique, qui grâce à son premier chien guide a pu faire une for-mation de technicien radio et trouver lʼemploi de ses rêves.En 2012, 50 personnes aveugles ou malvoyantes recevront gratui-tement un chien guide dans cette école. Si vous souhaitez contribuer à cette belle mission, vous pouvezenvoyer vos dons à Chiens guides Paris. 105 avenue Saint-Maurice, 75012 Paris.

Quand les chiens vont à l’école…

L’Institut Le Val Mandé : unétablissement exemplaire

Créée en 2006 pour répondre aux orientations de la Loi du 11février 2005, la Maison départementale des personnes handica-pées du Val-de-Marne (MDPH) est un groupement dʼintérêtpublic placé sous la responsabilité du président du Conseilgénéral. Depuis 2006, la municipalité de Saint-Mandé a un partenariatfructueux avec la MDPH grâce notamment aux partages dʼinfor-mations complètes et précises envoyées par le Centre commu-nal dʼaction sociale (CCAS) de notre ville qui remet les dossiersde demandes dʼaides sociales à la MDPH pour les ouvertures dedroits et qui aide les administrés dans lʼinstruction desdemandes et les formulaires à remplir. Concernant les personnes handicapées de la commune, 34 allo-cations dʼéducation de lʼenfant handicapé (AEEH) sont verséesainsi que 208 allocations dʼadulte handicapé. Par ailleurs, 534 cartes dʼinvalidité, 243 cartes de priorité et 351cartes de stationnement ont été délivrées.Pour en savoir plus : www.cg94.fr/mdph

Connaissez-vous la MDPH ?

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Permanenceconseil La permanence conseil descréateurs et repreneurs organisée par la Ville de Saint-Mandé et Affaires et Convivialité se tient tousles 1er et 3e lundis de chaquemois, de 14 à 16 h, sur rendez-vous, à l’Espaceaccueil-solidarité-emploisitué 25 avenue du généralde Gaulle à Saint-Mandé (tél : 01 48 08 23 24).

23La vie économique

Bienvenue aux nouveaux commerçants et artisans saint-mandéens• Sonia Ankierman, bijouterie «By So» (créationde bijoux personnalisés), 17avenue du Général de Gaulle(tél : 01 43 98 09 59).• Sophie Barbosa, institut debeauté «Noave beauté», 18 avenue Joffre (tél : 01 43 74 80 00).• Elodie Collin, «Collin fleurs», 23 avenue du Général de Gaulle (tél : 01 48 08 26 05).• Anne-Marie Gutman, magasin de jouets «LesSornettes», 15 rue Faÿs (tél : 01 41 93 08 22).• Philippe Le Tymen, société«PLT management»(conseil en organisation), 10 villa Marcès (tél : 06 37 38 37 72). • Joseph Obadia, «Nina sushi», 60 avenue duGénéral de Gaulle (tél : 01 48 08 16 12).• André Satz, société «LMP»(expertise et rachat d’or),111 avenue de Paris (tél : 09 83 06 56 54).

Les «Rencontres Jeunes-Entreprises» organiséemercredi 10 octobre, à

Fontenay-sous-Bois, la Missionlocale des Villes du Nord duBois présidée par PatrickBeaudouin, maire de Saint-

Mandé, ont été lʼoccasion pourenviron 700 jeunes âgés de 16à 25 ans, diplômés ou pas, derencontrer des sociétés implan-tées sur le périmètre de compé-tence de la Mission locale desVilles du Nord du Bois mais

également dans dʼautres com-munes de lʼEst parisien(Auchan, Flunch, Pôle Emploi,Valophis, Formaposte, Man-power, INFA de Nogent, SociétéNouvelle Vallet, les écoles de ladeuxième chance du Val-de-Marne, etc) toutes recrutant dèsà présent ou ayant des projetsdʼembauche à moyen ter-me. «Ce forum de lʼemploi a permisà de nombreuses entreprisesde la région de proposer auxjeunes des offres dʼemploi enCDI et en CDD, des stages, descontrats dʼapprentissages et deprofessionnalisation, du tempspartiel sans oublier des postesdemandant des connaissancestechniques élevées» se félicitePatrick Beaudouin.

Jeudi 27 septembre, la Villede Saint-Mandé a participéà la 16e édition du «Car-

refour de lʼemploi» organisé auPavillon Baltard de Nogent-sur-Marne en partenariat avec onzeautres communes val-de-mar-naises : Bry-sur-Marne, Chen-nevières-sur-Marne, Joinville-le-Pont, Maisons-Alfort, Saint-Maur-des-Fossés, la Commu-nauté dʼagglomération de laVallée de la Marne qui regroupeles communes de Nogent-sur-Marne et du Perreux-sur-Mar-ne, la Communauté de com-

munes de Charenton-le-Pont etSaint-Maurice, Villiers-sur-Mar-ne et lʼensemble des parte-naires de lʼemploi.Cette année, le Carrefour delʼemploi avait pour thématique«ville et mobilité durable» dansle cadre du Projet du GrandParis. La dynamique économiquecréée par ce forum a permis à3 100 visiteurs de rencontrerdes entreprises recrutant dansdes secteurs diversifiés, desorganismes de formations, desprofessionnels de lʼinsertion et

des espaces emploi dont lʼEs-pace accueil-solidarité-emploide Saint-Mandé. Une attention particulière étaitaccordée aux secteurs du BTP,de la logistique et du transport,mais également à ceux des ser-vices à la personne et de lʼinfor-matique, secteurs en demandesur le territoire et pourvoyeursdʼemplois dans les années àvenir. Quarante huit entreprisesdont lʼagence de la BNP deSaint-Mandé étaient présentes ;cinq cents offres dʼemploi ontété proposées aux visiteurs soitdirectement par les exposantsou par lʼaffichage sur le kiosque. Par ailleurs, des espaces dé-diés étaient consacrés à lʼac-compagnement des candidats(comptoir des infos, villageClubs dʼentreprises dont Affai-res et Convivialité, ateliers CV,simulation dʼentretiens…) etdes conférences étaient propo-sées sur la formation profes-sionnelle, la création dʼentre-prise, la validation des acquisde lʼexpérience (VAE), le déve-loppement durable et sesemplois.

Sur les voies de l’emploi !

Succès pour les «Rencontres Jeunes-Entreprises»

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24Le social

Voici quelques semaines,une splendide fresque,peinte sur le mur de la

terrasse des Ribambins, a étéinaugurée en présence dedivers invités dont PatrickBeaudouin, maire, Claire Pal-lière, première adjointe aumaire chargée de la Famille, dela Jeunesse et du Temps libre,Florence Crocheton, GuyMontagnon, Jean-Pierre Nec-toux, adjoints au maire, Brigit-te Osmont, conseillère muni-cipale déléguée à la Petiteenfance, dʼenfants, de parents,dʼassistantes maternelles, duproviseur du lycée La Source deNogent-sur-Marne, des profes-seurs sans oublier les étudiantsqui ont réalisé cette œuvre.Fabienne Huygevelde et MayaThébault, professeurs dʼArtsappliqués au lycée La Source,ont été à lʼorigine de ce projettrès original en étroite collabora-tion avec Annette Métais etNathalie Jouzeau, co-respon-sables des Ribambins. Les étudiants de la section Artdu lycée La Source de Nogent-sur-Marne ont réalisé cettefresque sur le thème de la forêt,dans le cadre d'un partenariatentre les Ribambins et ce lycée. Agés de 19 à 21 ans, les étu-diants par groupe de deux outrois ont donc réfléchi et travaillésur cette thématique avec com-me base de couleur, les seulesquatre couleurs primaires !

Six projets ont ensuite été pro-posés par les six groupes dʼétu-diants et les maquettes effec-tuées ont été, par ailleurs,exposées dans le Hall de lamairie à la fin du mois de juin.Chaque groupe a finalementorienté son travail selon un cli-mat ou une culture : forêt duNord ou tropical, existante ouimaginaire, tirée dʼun tableau duDouanier Rousseau ou dʼunconte…

«Viens te cacher dans la forêt»Chaque groupe a ensuite pré-senté et défendu son projetdevant le jury composé dʼélus,de personnels de la directiondes services municipaux, dupersonnel des Ribambins. Lesusagers du lieu, les parents desenfants, les assistantes mater-nelles, les voisins et même cer-tains enfants ont pu aussi voterpour désigner le projet retenu,celui baptisé «Viens te cacherdans la forêt». Il devance, dans lʼordre décrois-sant des votes, «la forêt porte-bonheur» (projet fondé sur unarbre de vie dont le feuillage esten forme dʼyeux turcs bleus),«Les 4 saisons» (voyage initia-tique et ludique parcourant lemonde durant les différentessaisons, différents paysages etdes animaux…), «La forêt sau-vage» (projet fondé sur lʼœuvredu peintre le Douanier Rous-seau, forêt tropicale où lʼon peutvivre, écologique, poumon de la

terre, comme dans le livre de lajungle…), «La forêt en pots etjardinières» avec ses pots ren-versés, ses pots debout où on ycultive son propre jardin. Enfin,le projet «Lʼesprit de la forêt»(un mélange de forêt deLaponie et de forêt équatoriale,les arbres sont vivants et res-semblent à des bonhommes).Arbres colorés, rectilignes etune rythmique des troncs agré-mentés de fleurs et dʼoiseauxchamarrés, le projet victo-rieux de 2,75 m de hauteur sur8,25 m de long, inspiré de diffé-rents artistes, un groupe decréateurs de linges de maisonMariméko, de lʼartiste japonaiseYayoi Kusama (avec les petitspois), est ensuite entré dans saphase de réalisation. La préparation du mur, les des-sins et la peinture de la fresqueont été réalisés par les quatorzeétudiants avec brosses, pin-ceaux, pochoirs préparés enatelier et bombes de couleurs.Tout ce travail a été fait en pré-sence des enfants qui pou-vaient ainsi voir lʼavancement etles méthodes de travail de nosjeunes artistes. Vendredi 29 juin, à lʼoccasion dela fête de fin dʼannée et pourrester dans lʼesprit de cette réa-lisation, les responsables desRibambins ont proposé auxassistantes maternelles, auxgardes à domicile, aux parentset aux enfants de construire unepetite forêt d'arbres en cartonqui ont été exposés sur la ter-rasse pour cette occasion.

Une forêt magique aux Ribambins !

La création de lafresque est lʼœuvredʼun partenariat entreles responsables des Ribambins, le proviseur du lycéeLa Source de Nogent-sur-Marne,les professeurs dʼArts appliquéssans oublier les étudiants.

Collecte alimentaireLe comité de la CroixRouge française deSaint-Mandé recueilleravos dons alimentairesdans les supermarchésde la commune les vendredi 23, samedi 24 et dimanche25 novembre. Dʼavance merci pourvotre générosité !

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25Le social

Un nouvel été tout en convivialité avec la Passerelle : pourceux qui étaient seuls, pour ceux qui ne partaient pas deuxmois en vacances, la maison Rolland-Boitelle a ouvert ses

portes chaque jour. Et les activités extérieures (pétanque, marche,vélo…) ont continué sans interruption.Des moments chaleureux, des échanges, des jeux et des riresorchestrés par les animatrices et les nombreux bénévoles de lʼas-sociation.Lʼété prochain, ne restez pas seuls !

Vendredi 28 septembre, une trentaine de Saint-Mandénnes et Saint-Mandéens du Bel âge a pris le che-min du Palais du Luxembourg, à Paris, pour une visite

détaillée des lieux organisée à lʼinitiative de CatherineProcaccia, sénatrice du Val-de-Marne, conseillère généralede Vincennes Ouest.La visite a débuté par une vidéo projection rappelant que leparlement français est composé de deux entités : lʼAssembléenationale et le Sénat, «la chambre haute», fort de 348 séna-teurs qui siègent au Palais du Luxembourg construit à partir de1615 sur la demande de Catherine de Médicis et devenu en1799 le siège du Sénat.Puis le petit groupe est parti à la découverte des lieux, de lasalle du Livre dʼor, avec ses dorures, ses colonnes et sa solen-nité, à la salle des conférences, 600 m2 de tapis feutrés, destatues de marbre et de magnifiques ornements rehaussés delapis-lazuli… Une visite ponctuée par un moment fort lorsque les Saint-Mandénnes et Saint-Mandéens ont pénétré dans lʼhémicycleet de se sont assis dans les fauteuils en velours rouge dʼillus-tres sénateurs comme Victor Hugo, Georges Clémenceauou encore Raymond Poincaré…Le périple a pris fin par la découverte de la cour dʼhonneur, lesalon Médicis et le somptueux escalier dʼhonneur sans oublierle déjeuner gastronomique. Une belle journée, un moment departage convivial très apprécié par tous les participants.

Un été de convivialité

Aidant : ne restez pas seul !Vous apportez un soutien régulier, voire quotidien à un parentou à un proche confronté à la perte dʼautonomie. Le CCASde Saint-Mandé, en partenariat avec le Centre local dʼinfor-mation et de coordination gérontologique secteur n°1 du Val-de-Marne (CLIC 1), vous invite gracieusement au «ForumAidant» destiné aux retraités, à leur famille et à leur entou-rage. Cette journée a pour objectif de vous informer, de vous per-mettre d'échanger avec des professionnels, de trouver desconseils pour mieux vivre votre quotidien. Les professionnelsvous accueilleront sur les stands du forum de 13h30 à 18h00. A 14 h, une conférence «Aidant : ne restez pas seul » vousest proposée.Vous pourrez partager dans une ambiance détendue etconviviale ce moment avec la personne que vous aidez :Jeudi 22 novembre, de 13h30 à 18 h, mairie de Saint-Mandé,10 place Charles-Digeon.

Le Bel âge visite le Sénat

«La Mirabal»Dans le cadre de la journée internationale pour lʼéliminationde la violence à lʼégard des femmes, lʼassociation Tremplin94 SOS Femmes organise «La Mirabal», une course qui viseà sensibiliser un large public à la lutte contre les violencesfaites aux femmes, soutenir une démarche dʼéducation àlʼégalité entre les filles et les garçons, les femmes et leshommes, rassembler et encourager une démarche dʼenga-gement et de solidarité en faveur de la lutte contre les vio-lences faites aux femmes. Cette année, «La Mirabal», qui se déroulera le dimanche 25novembre, au parc du Tremblay à Champigny sur Marne, de8h30 à 15 h (entrée boulevard des Alliés).Modalités dʼinscriptions : www.lamirabal-tremplin94.org

Brocante Vêt’HiverLe samedi 24 novembre de 10 h à 14 h, dans l’école élémentairePaul-Bert, venez vendre et acheter vos combinaisons de ski,chaussures et autres vêtements de sport ainsi que jouets et livresd’enfants.Organisée par le MAPE, association de représentants de parentsd’élèves de Saint-Mandé, une contribution symbolique d’un europar article vendu vous sera demandé pour le fonds de soutien duMAPE.Renseignements sur www.mape-saintmande.com

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27Jeunesse/Éducation

Lundi 15 octobre, PatrickBeaudouin, maire, entou-ré de nombreux élus dont

Claire Pallière, Annick Mar-ghiéri, Jean-Pierre Nectoux,Jean-Philippe Darnault, Fran-çoise Fougerole, Guy Machin,Marie-Pierre Le Gall, AnneCarrese et Julien Weil, con-seillers municipaux, a reçu plusde 70 nouveaux bachelierssaint-mandéens et leurs pa-rents à lʼHôtel de Ville à lʼocca-sion dʼune traditionnelle récep-tion organisée depuis mainte-nant une décennie.Patrick Beaudouin a chaleu-reusement félicité les heureuxlauréats avant de les encoura-ger pour la poursuite de leurcursus universitaire. «Un autreet nouveau chemin sʼouvreavec plus dʼautonomie et deresponsabilité pour vous. Cha-cun trouvera sa voie et contri-buera par son travail à enrichiret faire progresser notre so-ciété» a souligné le premiermagistrat, fidèle à la devise dela Ville «Cresco et Floresco».Toutes nos félicitations doncaux bacheliers 2012 : ABOU-DRAR Aniss, ABOU-HAIDARAnne, AGNIEL Corentin, ALISSA Sabine, ALLONCLE Jo-han, AMOUYAL Salomé, ARAU-JO Mickael, ATLAN Laura,ATTIAS Arielle, ATTYASSE Flo-ra, BABOYAN Antranik, BALLE-REAU Romain, BEAUVIEUX

Clément, BECK Léonard, BEL-LAICHE Lisa, BELLESOEURKillian, BELOT Sarah, BENAR-ROSH Daniel, BENQUE Emma,BERREBY Laura, BILLEREY-LEAUTE Justine, BLANC An-géla, BODSON Marie, BOTHO-REL Inès, BOUMENIR Amine,BOUQUET Justine, BRATOSAlexandra, BREHAMET Jocya,BROISSIAT Lucie, BRUNEAUPauline, BUNO Louise, BUR-GESS Sarah, BURUNAT Wen-dy, CAMBAUD-PINON Laura,CAMBAZARD Solène, CARDO-NA Suzanne, CELLARD Fran-çois, CHARISSOU Charlotte,CHARRON Tristan, CHAUVETRodolphe, CHEN Ghislaine,COHEN Ilana, COHEN Elisa-beth, COHEN Emma, COHENSimon, COHEN Eliott, CUKRO-WICZ Ilan, CONSTANS Judith,DAHAN David, DECAUX Fan-nie, DERKX Clara, DIDEY Ra-phaël, DRETZ Tomi, DUMASLouise, DUMONT Cindy, DU-MOUCHEL Guillaume, ERDREICH Emmanuel, FIZAZIQuentin, FOUNAS Helena,FRIDMAN Anne-Esther, GA-BRIEL Pierre-Etienne, GAIL-LARD Laurent, GALVEZ Sara,GHELFI Laura, GIELNIEWSKIMax, GRAFFARD Germain,GROUZIS Valentin, GUARINOElio, GUIGUET Léa, HAGEGESolal, HATTAB Margot, HAZANSalomé, HELLMANN Saman-tha,HERSHKOVITCH Saman-

tha, HERSHKOVITCH Charlot-te, HOURNON Florence, HUVEYAlexandre, JAMMES Margaux,JOUANDON Victor, KOCHXavier, LATOURTE Benjamin,LAVERNHE Lucas, LE BAILCamille, LE LEVIER Héloïse,L'HOTE Caroline, LIMBER-GERE Mathilde, LOUADJ Ta-rek, MACHAIRAS Lara, MA-GOS Mélina, MAGRO Kevin,MAIRAT Laura, MALKI Vanes-sa, MALLET Amy, MALLETFanta, MANDELSAFT Léa,MANSIAUX Bastien, MARTYAndréa, MAUGEIN Antoine,MEDIONI Anaëlle, MEIERSAlexandre, MICHARD Salomé,MOCHEFF Charlotte, MON-GREDIEN Pauline, MONGRE-DIEN Marie, MORAILLONGaultier, MORGENSTERN Thi-baud, MOTEL Rémi, MOU-GARD Solenne, NAMER Eliott,NEDJAR Sacha, NGUYENAlice, NOVCIC Tatiana, Alice,NOVCIC Tatiana, OHAYONAdrien, PASSAVANT Grégoire,PEREZ Antoine, PERROLAZPierre-Louis, PIESSET Del-phine, PINHEIRO Olimpio,PITEUX Clémence, POCHONCamille, RADA Kim, RIBEIRONicolas, RIBEIRO DE ABREULionel, RIBINIK Shana, ROBINLouis, ROPERT Clémentine,SAADOUN David, SABBARSamy, SAHAKIAN Lenny,SALAUN Estelle, SARRAZINAlexandre, SASPORTAS Jor-

dan, SAUDMONT Thomas,SCHMITZ Romain, SEL-LIER Thomas, SERFATYStephen, SEVESTRE Jul-lian, SIBONI Esther, SOI-LEN Joy, SOUSSAN-TRA-BELSI Ugo, TAIEB Dan,TASSIN Fiona, TENEN-BAUM William, TOKARSKIRudy, TOLEDANO Théo,TRABELSI Raphael, TUALDAS NEVES Chloé, TUR-BAN Gaël, TUTEALCADaniela, TYRODE SAINT-LOUIS Sophie, VAUTRINRomane, VIRET Déborah,VREMMONT Jimmy, WAS-SERMANN Alice, WIZELMaxime, ZEITOUN Levana,ZENOU Clara et ZOUARIRebecca.

Les bacheliers 2012 à l’honneur !

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28Jeunesse/Éducation

Arrivée au moisde juin 2012à Saint-Mandé,

Christine Gérard,est la nouvelle directricede l’école élémentaireCharles-Digeon,remplaçant ainsiEtienne Burgé.

Plus de 30 ans à lʼEdu-cation nationale, Chris-tine Gérard, ancienne

Saint-Mandéenne, a commencé

sa carrière comme institutrice eta enseigné dans toutes lesclasses, de la maternelle auCM2.En septembre, à lʼoccasion desa première rentrée scolaire àSaint-Mandé, elle a dʼabord ac-cueilli lʼéquipe enseignante et lepersonnel municipal, puis lesélèves et leurs parents.

Saint-Mandé Infos : En tantque directrice dʼécole élé-mentaire, quel est lʼélémentqui vous paraît essentiel pourla réussite des enfants dontvous êtes responsable ?

Christine Gérard : En tant quedirectrice, jʼai un objectif capitalpour mes élèves : «Apprendredans le bien-être», bien-êtrepersonnel et bien-être collectif.Pour y arriver, le dialogue et lacommunication à tous lesniveaux induisent de la cohé-rence dans la vie scolaire desenfants et dans le suivi desparents. En effet, les ruptures,les incompréhensions voire lesmalentendus sont source dʼan-goisse pour les élèves et leursparents.

Au final, durant toute lʼannéescolaire, les enfants doiventgarder ce plaisir de venir àlʼécole, dʼapprendre et de vivreen collectivité.

Saint-Mandé Infos : Quellessont vos priorités pour con-crétiser cette cohérence ?

Christine Gérard : Je souhaiteoffrir les meilleures conditionspossibles à chaque élève pouracquérir le socle commun deconnaissances et de compé-tences tel quʼil est défini par leministère de lʼEducation natio-nale avant son entrée en classede 6e. Ces apprentissages sont favo-risés grâce au soutien de lacommunauté éducative au senslarge, cʼest-à-dire les élèves etautour dʼeux lʼéquipe ensei-gnante, les parents, lʼinfirmièrescolaire, le réseau dʼaides spé-cialisées aux élèves en difficulté(RASED), la mairie à traversses animateurs et son person-nel municipal. Une acquisition solide desapprentissages est nécessaireà lʼécole élémentaire sanslacune handicapante pour lecollège.Parallèlement, la sécurité maté-rielle et affective des enfants,pendant les heures dʼenseigne-ment, mais aussi pendant lestemps de récréation et les sor-ties, reste une préoccupationimportante pour moi. Enfin, je suis attentive égale-ment à lʼinstauration dʼun climatde confiance entre tous les par-tenaires de lʼécole, à commen-cer par les enseignants. Je mʼefforce dʼêtre disponiblepour favoriser les échanges etle dialogue, mais aussi pourexpliquer les positions delʼécole face à certaines situa-tions.Je souhaite à tous les élèves,aux parents, aux enseignantset personnel municipal une bon-ne année scolaire !

Nouvelle directrice de l’école élémentaire Charles-Digeon

Rencontre avec ...Christine Gérard

Christine Gérardfaisant le point sur larentrée avec PatrickBeaudouin, maire, et Annick Marghiéri,adjoint chargée desAffaires scolaires, duPériscolaire, duSoutien scolaire etlinguistique.

Découvrir dès le plus jeune âge que la routen'est pas «à prendre» mais à partager, cʼestacquérir des comportements qui permettentde se protéger des dangers de la circulationet de tenir compte des autres usagers delʼespace routier. La mise en place efficacedʼune éducation précoce à la sécurité rou-tière suppose la convergence de pratiquesscolaires et familiales qui favorisent, dèsl'école maternelle, la construction d'uneconscience citoyenne.Les programmes de l'école primaire sont lecadre de référence de cette formation. Ilsdéterminent les contenus et les compétencessur lesquels prendre appui pour mener à biencette formation relative à la mise en œuvred'une attestation de première éducation à laroute (APER) dans les écoles maternelles etélémentaires.Au plan pratique, cette démarche sʼarticuleautour de plusieurs registres dʼobjectifs :

- des objectifs de l'ordre des savoirs, de laconnaissance des règles de circulation, desécurité,- des objectifs de l'ordre des savoir-fairequi supposent la mise en œuvre d'opéra-tions cognitives de haut niveau commeanticiper, traiter l'information, mener enparallèle plusieurs actions,- des objectifs de l'ordre des comporte-ments comme être respectueux des autresusagers de la route.

LʼAPER, délivrée à l'issue de la scolarité pri-maire, valide l'acquisition de règles et decomportements liés à l'usage de la rue et dela route et à la connaissance de leur justifica-tion.

A Saint-Mandé, cet engagement en faveurdʼune meilleure prévention à la sécurité rou-tière a été mis en œuvre depuis de nom-breuses années.

L’éducation à la sécurité routière à l'école

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Jeunesse/Éducation

Loin des clichésd’antan, l’armée etla police se sont

modernisées et ont sus’adapter aux réalitésd’exercice de leursmissions d’aujourd’hui.

Lʼutilisation des nouvellestechnologies, des nou-velles méthodes ont

demandé de nombreux change-ment et ajustements… Qui saitque nos forces armées formentchaque année des météoro-logues, des linguistes, des mé-caniciens, des infirmières oudes médecins ? Qui sait que lescompétences techniques dʼin-génieurs, de techniciens, dʼem-ployés de bureau ou de chi-mistes sont sollicitées ?«Les forces armées et de sécu-rité publique permettent, cha-que année, à des milliers dejeunes de trouver une voie por-teuse pour leur avenir, tout enassurant la Paix et la tranquillitédans nos villes et nos cam-pagnes. Cʼest dire le rôle vitalque ces jeunes portent au tra-vers de leurs missions sur leterritoire national ou parfois aux

quatre coins du monde. Cʼestdire aussi les valeurs dʼengage-ment et de citoyenneté que cesjeunes incarnent» soulignePatrick Beaudouin, maire deSaint-Mandé, actuel présidentde la mission locale intercom-munale des villes du Nord duBois (Fontenay-sous-Bois, Vin-cennes et Saint-Mandé).Mercredi 28 novembre, de9h30 à 13 h, à lʼHôtel de Villede Saint-Mandé, lʼensembledes composantes de lʼarméefrançaise et de la police, maisaussi les Epides (établissementpublic administratif chargé depiloter le dispositif «Défense, 2e

chance») seront présentes pourexpliquer leurs missions etinformer sur les carrières, for-mations et emplois disponibles.Ce forum est également ouvertaux collégiens et lycéens.Durant lʼaprès-midi, ces mêmesacteurs recevront les candidatsau recrutement au cours dʼun«job-dating» qui se déroulerade 14 h à 17 h.«La Ville de Saint-Mandé aimmédiatement répondu favora-blement à notre demande decollaboration» explique RobertCombe, directeur de la Missionlocale pour lʼemploi, à lʼorigine

de cette initiative avec PriscilliaGrandmaire, directrice du PôleEmploi de Vincennes. «Cettejournée sera lʼoccasion de met-tre en lumière toutes les poten-tialités de formation, de qualifi-cation de haut niveau, de car-rières et de débouchés dans lemonde du travail pour lesjeunes encore scolarisés ouchercheurs dʼemploi».A noter quʼun mini concourspour les collégiens et lycéenssera organisé ce même mer-credi 28 novembre. Les troisjeunes lauréats bénéficierontdʼun baptême de lʼair encadrépar un pilote de lʼarmée de lʼair.

Pour tout renseignement etpour vous pré-inscrire en vuedʼun recrutement, vous pouvezcontacter la mission localedes Villes du Nord du Bois au01 71 33 64 50.

Défense nationale et sécurité publique

De réelles opportunités d’emploi et de carrières pour les jeunes Portes ouvertes

à l’Ease/Pij Samedi 8 septembre à l’occasion de la fête de lapomme et du pain, l’Espace accueil-solidarité-emploi/Point information jeunesse a ouvert ses portesau public. L’équipe de l’Ease a ainsifait découvrir l’historique de la structure à travers uneexposition avec photos, ses locaux, ses missions et les outils mis à la disposition gratuitement des Saint-Mandéennes et Saint-Mandéens enrecherche d’emploi. Près de quatre-vingts personnes à la recherched’informations mais également des parents enquête d’un(e) baby-sitter,des collégiens, des lycéenset des étudiants ont profitéde l’occasion pour obtenirrenseignements et documentation.

Orientation post-bac : comment faire le bon choix ?Centre dʼaccompagnement scolaire et de formation pouradultes, Les Ateliers Optentiel se sont installés au 78 avenuedu Général de Gaulle.Cette entreprise à taille humaine propose aux élèves descours de qualité sur site ou à domicile, des stages intensifspendant les vacances scolaires, des bilans dʼorientation maisaussi et surtout un suivi personnalisé tout au long de lʼannée.Le mercredi 21 novembre à 20 h, Les Ateliers Optentiel invitentles Saint-Mandéennes et Saint-Mandéens à une conférencequi aura pour sujet : «Orientation post-bac : comment faire lebon choix ?». Des experts en orientation animeront cetteconférence et répondront à toutes les questions.Cette conférence est gratuite et ouverte à tous. Le nombre deplaces étant limité nʼhésitez pas à réserver vos places auprèsde Elisa Battegay.Renseignements et réservations au 01 58 64 20 20.

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Consommation de produits illicites: informerpourprévenir

Alcool, tabac, cannabis…, la consommation de ces pro-duits par les jeunes peut ne relever que dʼune simpleexpérimentation ou dʼun usage occasionnel. Certains

adolescents en font un usage régulier, développent desdépendances. Dans chacun des cas, des risques plus oumoins graves mettent en danger leur santé, voire leur respon-sabilité pénale.Du lundi 12 au samedi 17 novembre, le Point InformationJeunesse organise, avec lʼappui de la Maison des Marron-niers, une semaine dʼinformation et de prévention à destina-tion des jeunes Saint-Mandéens : «Consommation de produitsillicites : informer pour prévenir».Une exposition sur les différents produits, leurs effets, leursconséquences… sera présentée tout au long de la semaineet une animation sous forme de Quizz (questions - réponses)«Et toi les drogues, tu en es où ?» sera proposée le mercredi14 novembre après-midi, dans les locaux de la Maison desMarronniers. Entrée libre.

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31La culture

Mercredi 26 septembre, Patrick Beaudouin, maire, et AnitaElgaire, présidente de lʼANAF, ont inauguré le 65e Salon delʼAssociation nationale des artistes français (ANAF) orga-

nisé à la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville, en présence notammentde Jean Eroukhmanoff, conseiller général et adjoint au maire,Guy Montagnon, adjoint au maire chargé des Finances et de laCulture, Gilles Clerc-Renaud, conseiller municipal délégué à laCulture, et de nombreux invités au premier rang desquels figuraientla plupart des artistes participant à cette exposition.Cette année, ce rendez-vous incontournable des arts plastiques enIle-de-France avait choisi pour thème le monde animalier en hom-mage à lʼaction menée par lʼassociation «Le Printemps des ani-maux», créée et présidée par Patrick Beaudouin dans le cadre dela rénovation du parc zoologique de Paris-Vincennes qui doit

sʼachever au printemps 2014. Artiste peintre animalier reconnue, Danielle

Beck a ainsi été lʼinvitée dʼhonneur de cesalon dʼautomne 2012. Grâce au souci

du détail et à la justesse du mouve-ment, sa peinture redonne vie auxgrands félins et aux autres animauxde la savane quʼelle aime tant des-siner après les avoir longuementobservés dans leur milieu naturel :lionnes en pause tendresse, gorille

du Cameroun, tigre blanc aux yeuxbleus qui vous captivent ou panthère

au pelage de velours, chaque animalest magnifié, vivant, proche de vous !

«Cʼest ma façon de les défendre afin quʼilspuissent continuer à garder leur place parmi les

hommes» confie lʼartiste. Une cinquantaine de peintres et sculpteurs ont parallèlement pré-senté leurs œuvres. Portraits de poupées en acrylique noir et rouge de RoberjotMichelle (Mirota), lʼhomme primate et lʼhomme machine ou «lʼef-froyable mutation» de Jeanne-Marie Veron en mine de plomb,sculpturesen bronze dont «lʼéloge de la fuite» de JacquesBlanchon, acrylique de Jean Le Moal «lʼAigle des steppes etcavalier», sans oublier la technique très originale de Cho Nan-Young pour réaliser ses aquarelles «Au printemps dernier», toutesces œuvres et bien dʼautres encore, rappellent que les artistes fran-çais sont, chacun dans leur domaine, des femmes et des hommesdʼexception qui nous font rêver et embellissent notre quotidien.

Salon d’Automne et monde animalier

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32La culture

Du mardi 11 au jeudi 20 septembre, le patio de lʼHôtel de Villea accueilli les créations de Cécile Gusmini-Chamontin,mosaïste-peintre.

Enfant, Cécile Gusmini-Chamontin voulait repeindre les barrièresdʼautoroute pour apporter de la couleur, de la joie au milieu de toutce «gris». Après lʼEcole Boulle, elle poursuit ses études au sein delʼAtelier national dʼart textile pour connaître tous les secrets du tis-sage et devenir styliste conceptrice de tissus dʼameublement.«Aujourdʼhui, la mosaïque sʼest imposée à moi comme une évi-dence car elle allie le côté manuel, coloré, et graphique qui corres-pond à mes créations» explique lʼartiste.

Annie Laurent a découvert la peinture lors dʼune expositionconsacrée aux impressionnistes. Frappée par la beauté despaysages, notamment ceux peints par Sisley, elle décide de

prendre à son tour les pinceaux.Annie Laurent ne revendique pas le statut «dʼartiste peintre». Elleveut juste reconstituer cet amour de la nature quʼelle possède auplus profond dʼelle-même, retrouvant avec le bonheur de sonenfance passée justement dans la campagne auboise.Autodidacte, elle vient de présenter ses créations aux cimaises dupatio, du mardi 25 septembre au jeudi 4 octobre. Une expositionchaude en couleurs qui a conquis le public.

Du mardi 13 novembre au jeudi 29 novembre le patio delʼHôtel de Ville accueillera une exceptionnelle expositionconsacrée au peintre Pierre de Belay, surnommé «le pein-tre de la réalité… bretonne». Lʼexposition se concentre sur les séries thématiques quiont le plus contribué à la reconnaissance de lʼartiste. Elleretrace son parcours entre Paris et la Bretagne, par unchoix dʼœuvres privilégiant les groupes humains.Pierre de Belay arrive à Paris pour la première fois en1905, accueilli par Max Jacob qui lui présente Picasso,Apollinaire et tous les artistes du Bateau-lavoir, lʼavant-garde du début du XXe siècle.Ses portraits au crayon, dʼune grande virtuosité, témoi-gnent de ses rencontres et amitiés avec la scène artistiquedu Montmartre de lʼépoque.À partir de 1919, il sʼinstalle à Montparnasse, au cœur duParis artistique des années folles et représente lesMontparnos attablés aux terrasses de cafés et restaurants.Suivant de nombreuses variantes, il multiplie les scènesdont la plus célèbre est Marguerite de la nuit, dédiée à MacOrlan.Mais la Bretagne représente plus de la moitié de sonœuvre. En 1923, il connaît le succès avec la réalisation dudécor de lʼhôtel Ker Moor de Bénodet. À partir de cettedate, il séjourne tous les étés deux mois en Cornouaille. Ilpeint la Bretagne du présent : les scènes de marché, lesfêtes et les pardons, accordant une grande place aux tradi-tions mais nʼhésitant pas à représenter dans une foule cos-tumes traditionnels et costumes de ville tels que lʼon pou-vait le voir, choisissant ainsi de ne pas accorder toute lʼim-portance au folklore.Il peint lʼanimation des ports, posant son chevalet au borddu quai pour bénéficier dʼune vue plongeante sur lesbateaux et être ainsi au plus près des activités quoti-diennes des pêcheurs.Entrée librePatio de lʼHôtel de Ville, 10 place Charles-DigeonDu lundi au jeudi 8h45 à 12 h et 13h30 à 18 h - vendredi8h45 à 12 h et 13h30 à 17 h - samedi 8h45 à 12 h et de14 h à 17 h.

Bienvenue dans l’universcréatif de Cécile Chamontin

L’amour de la nature par Annie Laurent

Pierre de Belay, peintrede la réalité… bretonne

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33La culture

Du lundi 8 au lundi 22 octobre, en marge de lʼassemblée géné-rale de lʼAssociation nationale des anciens et amis des forcesfrançaises de lʼONU du Bataillon français de Corée (ANAF-

FONU) et du 156e Régiment dʼinfanterie, le patio de lʼHôtel de Villea accueilli les dernières créations de lʼartiste plasticienne sud-coréenne Valero-Kim. Une formation assez classique entre figuration et abstraction suivieaux Beaux-arts sud-coréen lui semble vite «terriblement limitante»aussi Valero-Kim rejoint les Beaux-arts à Lyon. Dès lors, elle selance dans la recherche de nouvelles formes dʼexpression, teste denouveaux matériaux et matières jusquʼà découvrir la toile de chan-vre, le lin, le coton et le rami.Depuis, cette artiste de renommée internationale, le fil court sousses doigts imaginatifs pour entraîner le spectateur dans un laby-rinthe sans fin qui donne naissance à des œuvres dʼune poésieexceptionnelle pour qui veut bien suivre le fil dʼAriane.

Samedi 8 septembre, la Maison pour tous présentait sesactivités à lʼoccasion dʼune journée «portes ouvertes»proposée dans le hall de lʼHôtel de Ville. Etaient à lʼhon-

neur les ateliers de poterie, de laqué, de dessin, de peinture etbien dʼautres encore. Mais ce qui a emporté la palme est sansnul doute les démonstrations de danse qui ont permis dʼajou-ter à cette grande journée un moment fort.Succès aussi avec les enfants qui ont eu lʼoccasion dʼobserverle potier en exercice avec son tour. Quelques jours plus tard, la Maison pour tous a eu le plaisir deprésenter son atelier salsa bachata sur la place du marché dela Tourelle, dimanche 23 septembre. Les passants étaientravis et fascinés par ce moment festif qui leur a été proposé.Aussi, nʼhésitez pas à contacter la Maison pour tous pour par-ticiper à une séance dʼessai de, salsa-bachata, zumba oumodern jazz, encadrée par les professionnels dʼIsis Figaro. Contact : 01 41 74 03 22 - courriel : [email protected].

«Paris-Séoul» avec Valero-Kim

Nouveau : un magazine touristiquepour faire le plein d’idées de sortiesEdité par le Comité départementaldu tourisme, ce premier magazinedes visites et des loisirs est uneinvitation à explorer toutes lesfacettes du Val-de-Marne.Le lecteur peut découvrir les sitesles plus prestigieux du départe-ment comme les plus insolites àtravers photos, reportages, inter-views et articles mais aussirubriques spéciales enfants, actua-lités ou encore shopping. Le visiteur trouvera égalementtoutes les informations pratiquesgrâce aux carnets dʼadresses Culture, Nature, Sports etSorties.

Ce magazine est envoyé gratuitement sur simple demandeau 01 55 09 16 20 ou par courriel à [email protected].

Salsa bachata

«Marre des régimes à la ducon-Vive le plaisir»

Animateur de télévision, créateur de concepts, écri-vain, coach anti-crise, Cyril Laffitau vient depublier aux Editions Fil Conducteur «Marre des

régimes à la ducon - Vive le plaisir».Pour en finir une bonne fois pour toute avec le diktat desrégimes qui étriquent les esprits et lʼestomac, CyrilLaffitau prône la générosité dans lʼassiette.A l'heure où le repas gastronomique à la française estentré au Patrimoine mondial de l'Unesco, Cyril Laffitaurevendique, couteau et fourchette à la main, le plaisir demanger quʼil se propose de vous faire partager en touteconvivialité.A déguster sans modération au prix de 19,90 euros.

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Depuis son lancement en 2010 la fête de la pomme connaît unsuccès grandissant dʼannée en année. Pour ce millésime2012, grâce à une météorologie très clémente, ce sont plus

de 3 000 personnes qui ont ainsi profité des nombreuses anima-tions mises en place les vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 sep-tembre, de la décoration des vitrines des magasins par des compo-sitions mettant en scène ce fruit «originel» avec une fresque sur cethème réalisée par les enfants des centres de loisirs, au pressage«à l'ancienne» et à la dégustation de jus de pommes, en passantpar la réalisation de recettes originales, la vente de pommes, uneexposition de peintures, de photographies et de sculptures au patiode lʼHôtel de Ville, sans oublier la mise à lʼhonneur de ce fruit dansles restaurants et boulangeries-pâtisseries de la ville, la plantationdʼun quatrième pommier dans les jardins de la mairie par PatrickBeaudouin, maire, et la désormais incontournable charrette rem-plie de pommes de variétés différentes et tractée par deux bœufsgris gascons qui a sillonné la ville pour la plus grande joie des petitset des grands !Cette année, la municipalité avait décidé dʼorganiser conjointementla première fête du pain. Une initiative particulièrement appréciéedu public et des professionnels concernés qui ont ainsi pu faire unebrillante démonstration de leur savoir-faire et répondre aux nom-breuses questions posées par les visiteurs.Cette première édition de la fête du pain a spectaculairement dé-buté le vendredi après-midi avec la venue de trois classes de CPde lʼécole élémentaire Charles-Digeon accompagnées de leursenseignantes. Les enfants ont pu pétrir la pâte, confectionner leurpain et le déguster avant que chacun se voit décerner le «diplômedu petit mitron».A noter que ces festivités se sont déroulées en présence de PaulBell, maire de Drogheda (Irlande) et Alexander Heppe, mairedʼEschwege (Allemagne), villes jumelées à Saint-Mandé, accompa-gnés de quelques élus.A travers cette fête de la pomme et du pain, Saint-Mandé a vécu letemps dʼun week-end au rythme dʼun village normand, dʼun terroirde France avec ses richesses et ses particularités, le tout dans uneambiance conviviale, ludique, éducative et familiale.

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Plus de 3 000 visiteurs pourla fête de la pomme et du pain !

35La vie locale

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36La vie locale

Désormais organisée par leLions club international,le vide-grenier/brocante

de Saint-Mandé attire toujoursun nombre impressionnant dechineurs, néophytes ou ama-teurs avertis qui profitent decette animation joyeusedans la ville pour trouverlʼobjet tant convoité.Samedi 8 septembre, unenouvelle fois, le soleil ai-dant, le vide-grenier/bro-cante de Saint-Mandé est

apparu avant tout comme unlieu de détente où les familles

viennent passer un momentensemble. Cette année, les villes alle-mande dʼEschwege et irlan-daise de Drogheda, jumeléesavec Saint-Mandé, ont participéà la fête. Ainsi, ses représen-tants ont distribué gratuitement -et modérément - whisky et cho-colats pour les Irlandais, bièreet petits sandwichs de saucissepour les Allemands pour le plusgrand plaisir des visiteurs et desexposants !

Dans le cadre de la Fête dʼautomne qui donne traditionnelle-ment le coup dʼenvoi des animations pour la nouvelle saison,Saint-Mandé a accueilli des délégations de ses villes

jumelles de Drogheda lʼirlandaise et dʼEschwege lʼallemande com-posées respectivement de Paul Bell, maire de Drogheda, accom-pagné de Joan Martin, secrétaire général, Mary T. Daly, chargéede la Communication et Michelle Whelan, chargée du Tourisme, etde Alexander Heppe, maire dʼEschwege, accompagné dʼIlonaPfetzing, conseillère municipale, M. et Mme Furchert, journalisteet vice-président de lʼAssociation des jumelages, Karl Wolf, KurtThum avec Madame, anciens conseillers municipaux, M. et MmeGonderman et Reinhard Brill, membres de lʼassociation desjumelages et Brigitte Monier, interprète et membre de lʼAssocia-tion des jumelages.Les membres des deux délégations ont ainsi participé avec gour-mandise aux festivités de la Fête de la pomme et du pain avant deparcourir les allées du vide-grenier.Samedi soir, à lʼinitiative de lʼAssociation de développement desjumelages présidée par Jean-Pierre Nectoux, adjoint au mairechargé du Sport, de la Vie associative, de lʼAnimation et desJumelages, tout le monde sʼest retrouvé pour un convivial buffetcampagnard propice à resserrer les liens dʼamitié tissés entre lestrois communes avec les forces vives de la Ville et de nombreuxélus.

Succès populaire pour la brocante

Les jumelages à l’honneur

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37La vie locale

Cʼest par décret en date du 31 mars 2003 que le Présidentde la République, Jacques Chirac, a instauré une «jour-née nationale dʼhommage aux Harkis et aux autres mem-

bres des formations supplétives».Cette journée, fixée au 25 septembre de chaque année, a pourvocation de reconnaître les sacrifices consentis par les combat-tants algériens engagés au côté de la France entre 1957 et 1962. Au jour du cessez le feu en Algérie, lʼONU comptabilisait 153 000forces supplétives de lʼarmée française dont 60 000 Harkis. Dès la fin des combats et le retrait de lʼarmée française, les Harkisfirent lʼobjet dʼune répression sanglante de la part des nouvellesautorités algériennes et beaucoup sʼexilèrent en métropole. La Journée nationale dʼhommage aux Harkis participe donc à lapolitique nationale de réhabilitation de ces combattants. Dans cecontexte, le Parlement a également voté le 23 février 2005 une loiprévoyant le versement dʼindemnités en reconnaissance des ser-vices rendus à la France. Comme chaque année, la ville de Saint-Mandé a participé à cethommage national ponctué par un dépôt de gerbes de fleurs aupied du monument aux Morts de la ville, place Charles-Digeon. Une cérémonie à laquelle ont participé de nombreux élus dontPatrick Beaudouin, maire, et Jean Boggio, adjoint au mairehonoraire, président de la 65e section de lʼUnion nationale des com-battants et du Souvenir français, le général de Brigade OlivierPaulus, directeur du Service historique de la Défense, des repré-sentants de lʼHia Bégin, de la Brigade des sapeurs-pompiers deParis, de la Garde Républicaine ainsi que les portes drapeaux desassociations dʼanciens combattants.

11e Journée nationale d’hommage aux Harkis Assemblée générale de

l’Association nationale des anciens de Corée

Vendredi 12 octobre, selon une tradition instaurée parRobert-André Vivien, sʼest tenue en mairie de Saint-Mandé lʼassemblée générale de lʼAssociation nationale

des anciens et amis des forces françaises de lʼONU duBataillon français de Corée (ANAFFONU) et du 156e Régimentdʼinfanterie, en présence de Patrick Beaudouin, maire et pré-sident de lʼassociation.La Guerre de Corée (1950-1953) a été la première opérationmilitaire sous lʼégide de la toute jeune Organisation desNations Unis (ONU) née en 1945.Cette guerre, qui a vu Sud-Coréens, Américains, Français etune vingtaine dʼautres nations combattre et parfois mourirensemble, a été le socle de relations dʼamitié fortes quʼentre-tiennent depuis lors la France et ce grand pays quʼest la Coréedu Sud. En dépit dʼun lourd héritage, celui de lʼoccupation japonaise,puis de la guerre de Corée, exsangue après la Secondeguerre mondiale, la Corée du Sud est aujourdʼhui en tête despays les plus avancés en termes de nouvelles technologies etaffiche lʼindice de développement des technologies de lʼinfor-mation et de la communication (TIC) le plus haut. «Cette amitié franco-sud coréenne perdure et se renforcegrâce à de nombreux et fructueux échanges dans le domainede la culture, de la vie associative, économique et grâce à laprésence en France de 7 000 étudiants Sud coréens, sansoublier le millier de jeunes Français qui étudient en Corée duSud» a souligné Patrick Beaudouin. «Au-delà du devoir demémoire envers les anciens tombés aux combats et leursfamilles, lʼAssociation nationale des anciens et amis des forcesfrançaises de lʼONU du Bataillon français de Corée est un véri-table trait dʼunion entre nos deux cultures et nos deux paysamis».A lʼissue des travaux liés à lʼassemblée générale, et les parti-cipants se sont rendus sur la tombe du soldat inconnu à lʼArcde Triomphe pour lʼemblématique cérémonie de ravivage de laflamme en présence du nouvel ambassadeur de la Républiquede Corée du Sud en France, son Excellence LEE Hye-Min.

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38La vie locale

Si le développement dura-ble est désormais consi-déré comme un incon-

tournable de la vie collective,chacun doit néanmoins sʼinves-tir au quotidien pour répondre àses principes fondateurs.La désormais traditionnellerécolte du miel issu des sixruches mises en place sur letalus bordant la ligne du RER Agrâce à une convention entre laVille de Saint-Mandé et lʼUnionnationale de lʼapiculture fran-çaise (UNAF) au titre du pro-gramme «Abeille, sentinelle del'environnement» développé parlʼUnion nationale de lʼapiculturefrançaise, constitue un bonparamètre pour mesurer leseffets de cet effort en faveur delʼenvironnement. Samedi 22 septembre, pour la4e année consécutive, les Saint-Mandéennes et Saint-Mandéensavaient été conviés à participerà la récolte du miel.«La municipalité sʼest engagéedans une politique en faveur dela biodiversité afin de sensibili-ser le plus grand monde au rôleprimordial que joue lʼabeilledans la sauvegarde de celle-ci», rappelle Florence Croche-ton, adjoint au maire chargéede lʼEspace urbain, des Tra-vaux, du Développement dura-ble et de lʼAdministration géné-rale.Dans son livre «lʼAbeille sen-tinelle de lʼEnvironnement»,Henri Clément, ancien prési-

dent de lʼUNAF, estime que«lʼinstallation de ruches par lescollectivités territoriales ou despartenaires privés nʼest pas unacte folklorique, désuet ou pas-séiste. Cʼest un symbole fort quivise à tirer le signal dʼalarme surla situation préoccupante delʼabeille et de lʼapiculture».Rappelons à ce propos que lerôle de lʼabeille dans la produc-tion alimentaire est primordial :sur la centaine dʼespèce deplantes qui fournissent 90 % dela nourriture dans le monde lesfdeux tiers sont pollinisés parles abeilles.En ville, contrairement à ce quelʼon pourrait croire, la diversitévégétale et lʼampleur des res-sources disponibles offrent unhavre généreux aux abeilles.

Floraisons massives et régulièresEn apparence étonnante, cettesituation sʼexplique par la tem-pérature de quelques degrésplus élevée en ville quʼen pleinenature, par des enchaînementsde floraisons massifs et régu-liers, par un arrosage fréquentdes jardins publics mais aussi etsurtout par la quasi-absence depesticides en milieu urbain.«Nos butineuses trouvent delongues enfilades dʼarbres mel-lifères comme les tilleuls, lesacacias, les marronniers. Ellesprofitent aussi des jardins desparticuliers, des balcons, desterrasses sans oublier les

espaces verts publics de la villede Saint-Mandé où elles trou-vent les buis, laurier, lavande,lierre… et aussi le bois deVincennes, véritable poumonvert où la nature retrouve sesdroits», souligne Florence Cro-cheton.La récolte 2012, moins abon-dante à cause dʼun printempspluvieux, a permis de récolter80 kg de miel «toutes fleurs augoût de miellée de tilleul surchâtaignier et ailante, avec unepetite note mentholée en fondde bouche» comme nous le ditsi bien notre apiculteur SimonPierre Delorme. Un passionnéqui a su pendant toute cettejournée mettre au service dupublic ses qualités pédago-giques et être dʼune grande dis-ponibilité pour répondre auxnombreuses questions.Lʼopération de collecte puis detraitement des gâteaux de mielrécoltés ont pris fin avec unedégustation du miel «cuvée2012», le tout autour dʼun beaubuffet offert par Famille Maryqui a permis aux Saint-Man-déennes et Saint-Mandéens dedécouvrir les produits issus denos petites butineuses….Chacun attend maintenant avecune impatience toujours renou-velée, que le prochain Prin-temps offre à nos petites abeil-les un havre de nectar à butinerpour nous offrir cette douceurannuelle.

Cuvée 2012 de la récolte de miel

Une dégustation particulièrementappréciée par cesjeunes gourmandes !

Présentation du«gâteau de miel» parnotre apiculteur.

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39La vie locale

En matière de développement durable, la ville de Saint-Mandéest à lʼinitiative de multiples projets et réalisations (panneauxsolaires, thermographie aérienne et des façades, achat de

véhicules électriques, installation sur le domaine public de borneséco-textiles, de cendriers urbains et de supports pour sacs canins- les toutounettes -, ramassage et recyclage des déchets ména-gers, etc). Dans le cadre de cette politique volontariste menéedepuis de nombreuses années, le concours des balcons fleuris etla récolte du miel en sont des exemples supplémentaires.Cette année encore, grâce à la créativité des «mains vertes», laqualité et la diversité des plantes et des fleurs, chacun a ainsi par-ticipé activement à lʼembellissement de Saint-Mandé dont la devise«Cresco et Floresco» a été, encore une fois, mise à lʼhonneur. Samedi 22 septembre, Claire Pallière, premier adjoint, FlorenceCrocheton, adjoint chargé de lʼEspace urbain, des Travaux, duDéveloppement durable et de lʼAdministration générale, GuyMontagnon, adjoint chargé des Finances et de la Culture, etFrançoise Dussud, adjoint chargé du Développement écono-mique, du Commerce, de lʼEmploi et des Marchés, ont procédé àla remise des prix aux lauréats de ce concours a donné lieu à unmoment de convivialité et de partage bon enfant, réunissant petitset grands, jardiniers avertis ou néophytes. A lʼheure de divulguer lepalmarès de lʼédition du 3e concours des balcons fleuris, les mem-bres du jury ont eu quelques difficultés à départager les talentueuxartistes, tous ayant rivalisé dʼimagination pour proposer aux re-gards de tous de magnifiques balcons, terrasses et jardins fleuris. Le 1er prix a finalement été décerné à Claudine Andrieux quidevance de peu Marianyc Bretaudeau (2e) et Claude Antic (3e).

A nouveau cette année, le jury atenu à décerner un prix «spécialcoup de cœur» afin de féliciter etrécompenser des réalisations flo-rales de personnes non inscritesau concours, et repérées lors dupassage du jury. Bravo donc àMM. Jammes, Ambiel et Pillet.Lʼéquipe municipale renouvelletoutes ses félicitations aux ga-gnants qui se sont vu remettreune coupe, un diplôme et descadeaux offerts par la maisonLelièvre, fidèle partenaire de cebeau concours depuis sa créa-tion.

Saint-Mandé a «la main verte»

Fuite de gazMercredi 10 octobre, endébut de matinée, lʼalerte aété donnée pour une fuite degaz accidentelle survenuedans le cadre des travaux deréhabilitation de lʼavenue duGénéral de Gaulle.Très rapidement sur leslieux, les sapeurs-pompiersdu centre de secours deVincennes et les équipes deGRDF ont procédé à la miseen sécurité du secteur,contraints de procéder à lacoupure dʼalimentation de la canalisation générale privantainsi 500 appartements dʼarrivée momentanée du gaz.Après la réparation de la conduite à hauteur du n° 47 delʼavenue de Gaulle, les techniciens de GRDF ont déceléune autre fuite à hauteur du n° 78.Le retour à la normale est survenu en fin dʼaprès-midiaprès que les agents GRDF aient réenclenché les déten-deurs gaz de chaque riverain présent chez eux, laissant unmessage dans les boîtes aux lettres des personnesabsentes afin quʼelles prennent contact dès leur retouravec les services de GRDF qui a renvoyé un technicien surplace pour procéder à la remise en service de chaque ins-tallation en toute sécurité.Informé du déroulement des opérations tout au long de lajournée, Patrick Beaudouin, maire, a tenu à remercier leséquipes de GRDF pour leur professionnalisme et leur sensdu service public.A la suite de cet incident, les consignes de sécurité ont étérappelées aux chefs de chantier afin quʼils redoublent devigilance et dʼattention lorsque leurs équipes travaillent auxabords des différentes conduites souterraines qui alimen-tent les réseaux dʼénergie et dʼeau.

Révision annuelle des listes électoralesToute demande dʼinscription ou de modification sur la listeélectorale doit être signalée en mairie jusquʼau 31 décembre,dernier délai, pour être effective lʼannée suivante à compter du1er mars.Quelle que soit votre situation, vous devez vous munir desdocuments suivants (les documents originaux doivent être pré-sentés) :

- une pièce dʼidentité en cours de validité : carte dʼidentité,passeport,- le livret de famille pour les femmes mariées,- un justificatif de domicile personnel et datant de moins de3 mois : facture de téléphone fixe, dʼélectricité, de gaz,dʼeau, relevé de charges de copropriété, quittance de loyerémanant dʼun organisme privé ou public, dernier avis dʼim-position sur les revenus, bulletin de salaire, titre de pension.

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Vos élus du conseilmunicipal ont la parole

Liste

«Vivre ensemble Saint-Mandépassionnément»

Liste

«Saint-Mandé, ouvronsl’avenir» élus socialistes

40Vos élus ont la parole

Patrick Beaudouin, Claire Pallière, Jean Eroukhmanoff,Florence Crocheton, Guy Montagnon, Annick Marghiéri,

Jean-Pierre Nectoux, Françoise Dussud, Jean-Philippe DarnaultFrançoise Fougerole, Alain Assouline, Brigitte Osmont, Jérôme Letier, Pascale

Trimbach, Paul Desvaux, Christine Sevestre, Marc Médina,Évelyne Cellard, Gilles Clerc-Renaud, Sarah Gaubert, Guy Machin, Stéphanie

Bronsztajn, Anne Carrese, Philippe Polito,Dominique Jusot, Guy Arlette, Marie-Pierre Le Gall et Julien Weil

Le développement de l’Est parisien remis en cause !

Dans un discours prononcé le jour même de son investiture, le Présidentde la République François Hollande sʼest engagé à «créer les conditionsnécessaires à lʼémergence dʼune métropole parisienne capable dʼaffronterà lʼéchelle pertinente tous les défis qui se présentent à elle».On ne pouvait que se réjouir de cette prise de position avant de devoir vitedéchanter !En effet, en décidant aujourdʼhui de ne pas inscrire dans la loi de program-mation budgétaire 2013-2015 les crédits nécessaires à la dotation en capi-tal de la Société du Grand Paris, le gouvernement fait peser une lourdeincertitude sur lʼapplication de lʼaccord signé le 26 janvier 2011 entre lʼEtat,la Région et tous les départements franciliens pour lʼamélioration destransports en Ile-de-France et la réalisation du métro automatique GrandParis Express.Retarder ou - pire - abandonner le projet du Grand Paris Express revien-drait à pénaliser les habitants, les salariés, les entreprises de la régioncapitale qui apportent dʼores et déjà, depuis deux ans, leur contribution auprojet avec la taxe spéciale dʼéquipement ou avec la taxe spéciale sur lesbureaux.A lʼissue de nombreuses réunions de concertation avec tous les parte-naires concernés au premier rang desquels figurent les communes, le dos-sier du Grand Paris a commencé à sʼinscrire indélébilement dans lestextes, les discours, les lois, les accords, les conventions, les décrets et lescartes. Aujourdʼhui, il prend forme sur le territoire francilien lui-même etsʼancre dans les communes.Illustration de cette marche en avant vers un rééquilibrage en faveur delʼEst parisien, le projet Orbival soutenu par les élus val-de-marnais, toutestendances politiques confondues, la population et les acteurs écono-miques et institutionnels de tous les territoires concernés. Personne necomprend quʼà ce stade dʼavancement du projet, le Premier ministre,Jean-Marc Ayrault, ait annoncé mardi 30 octobre le gel jusquʼen 2015, «sinécessaire» du milliard d'euros prévu pour permettre la réalisation dumétro automatique Grand Paris Express,Cela remet également en cause les stratégies urbaines de nombreusescollectivités qui sont déjà aujourdʼhui engagées dans lʼaccompagnementdu Grand Paris Express, à lʼimage de la Ville de Saint-Mandé qui travailleà la réalisation dʼun axe bioculturel de lʼEst parisien, futur haut lieu de lʼin-novation et de la recherche, en collaboration avec lʼAssociation des collec-tivités territoriales de lʼEst parisien (ACTEP).Nous appelons tous les Franciliens à manifester leur soutien au projet surle site orbival.fr et pour tous ceux qui sont concernés à exprimer ce sou-tien en participant aux réunions de concertation actuellement en coursdans le Val-de-Marne.

Application du quotient familial àla restauration scolaire demandedes familles saint-mandéennes

Une large majorité des familles saint-mandéennesvoudrait la mise en œuvre du quotient familial pourles tarifs de la restauration scolaire ainsi que pourlʼensemble des activité proposées par la ville.Les associations de parents dʼélèves se sont faitlʼécho de cette revendication on ne peut plus légi-time.Est-il en effet normal quʼà revenu égal une famillede quatre enfants paie le même tarif quʼune famillede deux enfants ?Est-il juste quʼavec le même nombre dʼenfants unefamille disposant dʼun revenu de deux à trois foissupérieur à celui dʼune autre, et même plus, sevoit appliquer le même tarif ? Assurément non.Cʼest bien pourquoi nombre de communes quelquesoit leur couleur politique lʼont compris et appliquele quotient familial.Depuis des années les élus socialistes avec lesautres élus de gauche réclament lʼapplication duquotient familial pour la restauration scolaire ettoutes les activités de la ville.Mais à Saint-Mandé le maire a toujours fait lasourde oreille…A en croire la majorité municipale le système deSaint-Mandé serait bien plus favorable auxfamilles… peut être pour les familles les plusaisées dont le maire attend un soutien électoral,mais certainement pas pour la grande majorité desfamilles qui ne semble partager du maire.Or à ce jour sʼil y a bien une tendance majoritairequi se dégage dans notre pays cʼest le rejet desmesures et des politiques qui ne tendent quʼà privi-légier les plus aisés de nos concitoyens.Le même tarif pour la restauration scolaire quelquesoit le nombre dʼenfants et les revenus des parentsest lʼillustration même de ce type de politique.Nous poursuivrons nos efforts pour obtenir lʼappli-cation du quotient familial aux tarifs de la restaura-tion scolaire.Au résultat qui sera obtenu, tout un chacun pourraconstater si le maire de Saint-Mandé est soucieuxde lʼintérêt de toutes les familles ou seulementdʼune partie de celles-ci.

Geneviève Touati et Benoit Ainsconseillers municipaux socialistes

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Liste

«Saint-Mandé, ouvronsl’avenir» élus Europe-Ecologie Les Verts

Liste

«Nous,c’est à Gauche»soutenue par le Parti Communiste Français

Nous avons besoin de l’hôpital BéginLe personnel de lʼhôpital Bégin manifeste depuis quelques moisdes inquiétudes quant au devenir de lʼhôpital militaire Bégin. Eneffet, une réflexion globale est actuellement menée concernant uneévolution du service de Santé des armées. Certains hôpitaux mili-taires, comme lʼhôpital Bégin, sont au centre de cette réflexion.Cet hôpital accueille aujourdʼhui plus de 80 % de patients civils pro-venant des villes avoisinantes, en particulier de Saint-Mandé,Vincennes, et offre des services de pointe variés et reconnus,comme un laboratoire médical de niveau 3 et un accueil chirurgicalde nuit.Bien quʼil soit légitime de réfléchir à lʼoptimisation de ses conditionsde fonctionnement et de son insertion territoriale, lʼutilité actuelle etfuture de cet hôpital apparaît indiscutable :- sa modernisation en cours et bientôt achevée, pour un coût deplus de 100 millions dʼeuros, ne fait que renforcer la performance,déjà reconnue, de son offre de service en direction des arméescomme des civils. - il offre un véritable service public de proximité, en étant conven-tionné secteur 1, et constituant lʼun des quatre hôpitaux du Val-de-Marne agréés fin 2011 par lʼAgence Régio-nale de Santé pourpoursuivre la prise en charge chirurgicale en nuit profonde (à par-tir de 22h30). Il sʼagit de la chirurgie adulte orthopédique et trauma-tologique ainsi que digestive et viscérale. La constante augmentation de son activité en direction des civilsatteste de lʼutilité de cette fonction de service public de proximitéemployant plus dʼun millier de salariés, dont une majorité de civilsrésidant souvent à proximité, il constitue un générateur majeurdʼemplois au niveau local.Le Gouvernement précédent a déjà, sans que la municipalité deSaint-Mandé ne sʼy oppose, provoqué le départ de la CaissePrimaire dʼAssurance Maladie de Saint-Mandé, du commissariatde police de Saint-Mandé, du centre EDF de Saint-Mandé… Nousne pouvons accepter la fermeture de lʼhôpital Bégin.Lors du conseil municipal du 25 septembre 2012, jʼai voté le vœuprésenté par le maire sur ce sujet :- Demandant que le ministre de la Défense réaffirme le maintien delʼhôpital Bégin dans ses conditions actuelles de fonctionnement et,par cette action mette ainsi fin à la rumeur ;- Soulignant les conséquences de lʼincertitude pesant aujourdʼhuisur lʼavenir de lʼhôpital Bégin tant sur les personnels de cet établis-sement de santé que sur les populations bénéficiant de ses soins. A ce jour la pétition que propose le syndicat CGT de lʼhôpital Bégina recueilli plus de 1 400 signatures.Il est important, sʼagissant de problèmes vitaux pour les habitants,que les élus parviennent à se rassembler.Pour ce qui me concerne, je fais passer au premier plan lʼintérêt delʼhôpital public, des salariés de cet hôpital et des patients. Je trouvequʼil est important que nous nous rassemblions, cʼest pourquoi jeparticiperai activement au «Comité de Soutien des élus de la cir-conscription pour lʼhôpital Bégin» que Monsieur Voguet, maire deFontenay-sous-Bois, propose de constituer avec tous les élus detoutes sensibilités politiques. Hier, nous avons fait reculer le gouvernement Sarkozy : nousavons sauvé le service de cardiologie de lʼhôpital Henri-Mondor. Unnouveau Président, un autre gouvernement, dʼautres ministres. Jepense que nous allons réussir, que nous allons dépasser nos diver-gences, que nous allons parvenir à nous rassembler.Je crois beaucoup aux vertus de la lutte. Jʼy serai à fond !!!! On nelâche rien !!!!Saint-Mandé, le 9 octobre 2012

Michel [email protected]

Ces deuxpages sontréservées à lalibre expressiondes listesreprésentéesau conseilmunicipal deSaint-Mandé.Les proposet opinionsexpriméssont sous laresponsabilitéde leursauteurs.

41Vos élus ont la parole

Stop à l’intensité des antennesde téléphonie mobile !La téléphonie mobile et lʼInternet mobile connaissentdepuis 20 ans un développement exponentiel. Ces tech-nologies font aujourdʼhui partie du quotidien de nombrede nos concitoyens, auxquels elles offrent des servicesutiles, mais elles suscitent aussi des questionnements. Ily a aujourdʼhui en France davantage de téléphones por-tables que dʼhabitants !Ce processus très rapide sʼest largement affranchi descontraintes juridiques, bénéficiant dʼune réglementationpeu contraignante. De ce fait, lʼinstallation, sur le territoirenational, des 157 000 antennes relais actuellement re-censées, sʼest effectuée en dehors de toute politique derégulation par lʼEtat, ce dernier ayant jugé préférable delaisser les opérateurs négocier au cas par cas avec lespropriétaires immobiliersPourtant de nombreux rapports scientifiques émanantdʼexperts ou dʼinstitutions reconnus comme lʼOrgani-sation mondiale de la santé par exemple, pointent lesdangers pour la santé des personnes et des animaux dela téléphonie mobile. Ces recherches alertent lʼopinionsur le fait que les individus résidant à proximité dʼan-tennes relais peuvent davantage souffrir de divers trou-bles physiques (absence de sommeil, dépression, mauxde tête ou nausées) et de pathologies cancéreuses.Malgré cela, tout comme l'amiante avant 1997 en France,les lobbies industriels de la téléphonie mobile font régu-lièrement des études et contre-expertises rassurantes,généralement financées par l'industrie elle-même.Cependant, au vu des connaissances scientifiques et desplaintes nombreuses des résidents il devient indispensa-ble de rechercher des technologies de communicationsans fil respectueuses de la santé publique. Ce qui sup-pose une réglementation centrée sur un maximum d'in-tensité en tous lieux de 0,6V/m pour les émissions de latéléphonie mobile au lieu des 41V/m autorisés aujourdʼ-hui.Afin de répondre aux interrogations légitimes sur lesconséquences sanitaires de ces technologies, de nom-breux élus locaux ont rédigé une pétition appelant le gou-vernement à engager rapidement la réalisation dʼuneexpertise indépendante et transparente.En attendant, la loi doit permettre lʼapplication du principede précaution, et par conséquent lʼadoption dʼun seuildʼexposition du public le plus bas possible. Les normesen vigueur sont trop permissives : les expositions de 41ou 61v/m selon les technologies utilisées sont bien loindu seuil de 0.6 v/m préconisé par les études indépen-dantes.Cette démarche ne va pas à lʼencontre du développe-ment de technologies nécessaires à notre société. Ellesʼinscrit dans un principe de responsabilité. Face aurisque de voir éclater un problème de santé publique, ilsʼagit dʼexhorter le gouvernement à agir rapidement, afinque soit adoptée une loi qui permette de concilier préser-vation de la santé publique et développement technolo-gique, qui fasse primer lʼintérêt général de nos conci-toyens face à lʼintérêt économique de lʼindustrie de latéléphonie.Au nom de lʼintérêt des Saint-Mandéens, les élus EELVdemandent au maire de Saint-Mandé de signer cette péti-tion.Les élus EELV

Brigitte Arthur [email protected] Gréau [email protected]

Page 42: BMO novembre 2012

42Conseil municipal

Le mardi 25septembre à 20 h,le conseil municipal

s’est réuni sous laprésidence dePatrick Beaudouin, maire,et a pris les décisionssuivantes…

• Le conseil municipal a ap-prouvé le procès verbal du 26juin 2012, à la majorité desmembres présents et représen-tés.

1 - Approbation du principe dedélégation de service publicpour le marché dénommé «mar-ché aux vieux papiers».

2 - Demande de subvention àlʼAgence «Eau Seine Norman-die» pour des travaux annuelsdʼassainissement sur le réseaude la commune.

3 - Modification du Plan LocaldʼUrbanisme.

4 - Modification du tableau desemplois de la Ville.

5 - Autorisation donnée à M. leMaire de signer lʼavenant n°2aux conventions relatives auversement dʼune subventionaux coopératives scolaires desécoles maternelles et élémen-taires pour les classes dedécouverte.

6 - Subvention exceptionnellede 65,80 euros au profit de lʼas-sociation ADAMA (Aide auDéveloppement dʼAfrique et deMadagascar).

7 - Modification du règlement defonctionnement de la crèchemunicipale familiale.

8 - Participation des familles etde la ville aux dépenses duséjour de ski de lʼannée 2013.

9 - Répartition de la subventiondu Conseil général du Val-de-Marne entre les associationssportives de Saint-Mandé.

10 - Autorisation donnée àM. le Maire de signer lʼavenantn°5 à la convention financièrepour lʼassociation «lʼASM HandBall».

11 - Autorisation donnée àM. le Maire de signer lʼavenantn°5 à la convention financièrepour lʼassociation «La Saint-Mandéenne».

12 - Autorisation donnée àM. le Maire de signer lʼavenantn°2 à la convention financièrepour lʼassociation «Le FootballClub de Saint-Mandé».

13 - Application de lʼarticleL 2122.21 L2122.22 L 2122.23du Code Général des collectivi-tés territoriales.

Le conseil municipal a pris actedes décisions suivantes prisespar M. le Maire :

- Instituant la création dʼunerégie dʼavances auprès dela Maison des marronniers(2007-01 et 2003-13),

- Instituant la création d'unerégie de recettes pour laMaison des marronniers quiabroge la 2005-06 modifiéepar la 2007-04,

- Approbation d'une conven-tion de mise à disposition debarnum entre la ville de Saint-Mandé et la crèche parentale«Les Petits Castors»,

- Portant fixation des tarifs devoirie 2012 pour le stationne-ment de surface et les par-kings souterrains,

- Portant approbation desconventions de prestationsextérieures pour les ateliersde la Maison pour tous,

- Portant approbation d'uncontrat de cession relatif à ladiffusion d'un spectacle«Viens faire le bal» artisteBouskidou,

- Portant approbation de laconvention relative à lʼutilisa-

tion de lʼorgue de lʼégliseSaint-Louis de Vincennes,

- Autorisant M. le Maire àsigner lʼextension de laconvention relative aux chè-ques vacances à passer entrelʼAgence nationale pour leschèques vacances et la Villede Saint-Mandé,

- Portant approbation d'uneconvention de mise à disposi-tion de la salle de billard de laMaison des marronniers àl'association «La Passerelle»pendant la saison 2012-2013,

- Portant refinancement ducontrat de prêt MON198143-CHF002.

Sur rapport de M. le Maire, leconseil municipal a approuvé,à lʼunanimité, le vœu pour lemaintien des activités de lʼhôpi-tal Bégin (voir en page 5).

14 - Questions diverses.

Lʼordre du jour étant épuisé,M. le Maire a levé la séance à21h20.

Le compte renducomplet de chaqueséance du conseilmunicipal est dispo-nible sur le site In-ternet de la mairie àlʼadresse suivante :www.mairie-saint-mande.fr/index.php/l a - v i l l e / v i e -citoyenne/compte-r e n d u s - c o n s e i l -municipal.

En direct du conseil municipal

Page 43: BMO novembre 2012

43Les associations

Le Sultanat dʼOman est unedestination qui se déve-loppe pour les plongeurs

français. Les conditions clima-tiques et aquatiques très agréa-bles, ainsi que des fonds trèsriches et préservés, permettentdes plongées éblouissantes quirestent dans les mémoires.Les adhérents de la sectionPlongée de la Saint-Man-déenne ayant plongé la der-nière semaine de mai dans cepays ont pleinement confirmécela.Ce séjour est le fruit des entraî-nements en piscine et en fossede plongée depuis la rentrée deseptembre. Il sʼest déroulé dansla réserve naturelle des îlesDaymaniat au nord de Muscat.Le départ était le 20 mai dans lamatinée à destination de Mus-cat avec un vol direct. A lʼarrivéeet après avoir effectué les for-malités administratives, le grou-pe sʼest installé dans un hôteltrès confortable du bord de mer.Le lendemain matin, après lepetit-déjeuner, direction le clubde plongée à 5 mn à pied delʼhôtel afin dʼeffectuer les deuxpremières plongées. Lʼaprès-midi, retour à lʼhôteldéjeuner puis sieste réparatriceet activités libres. Le soir, débriefing de la journée,échanges des photos et desfilms réalisés durant les plon-gées afin dʼidentifier précisé-ment les espèces animales ouvégétales rencontrées qui sontnombreuses et variées dansces îles.

Ensuite, le rythme des journéessʼest mis en place, ce qui nousa permis notamment de rencon-trer : des tortues, des raies pas-tenagues, des barracudas, desmurènes de toutes les couleurset de tailles imposantes, maisaussi des jardins de corauxmagnifiques.Après les plongées, chacun apu profiter de la piscine et dubain à remous mais aussi demassages afin de récupérerconfortablement. Tout celaagrémenté de mets locaux déli-cieux.Ce séjour a été lʼopportunité demieux nous connaître hors ducontexte piscine, cela contri-buant à la cohésion des mem-bres du club. De plus, le contactavec les plongeurs dʼautreshorizons et les professionnelslocaux nous a permis de décou-vrir dʼautres cultures et dʼéchan-ger avec nos hôtes Omanais.La fin du séjour a été ponctuéedʼune journée de visite de«désaturation» à la capitaleMuscat accompagnée dʼunchauffeur qui nous a expliquésles beautés de son pays dont laplus grande mosquée de larégion, le souk et la vieille villecomprenant un des Palais duSultan.Ensuite, retour en avion versParis, les têtes pleines de sou-venirs aquatiques et terrestres.Les nombreuses photos et filmsretraçant notre périple alimente-ront nos rencontres dans le clubet seront présentés lors desfêtes de fin de saison et de findʼannée.En espérant vous avoir motivésà vous initier ou à pratiquer laplongée avec ce résumé denotre séjour, cʼest avec plaisirque nous vous accueilleronsdans notre section subaqua-tique.

Les activités apnée, nage avecpalmes et plongée de la sectionSubaquatique ont lieu les lundis(20 h-22 h) et les jeudis (20h30-22h). Cʼest une opportunité pourdécouvrir les sensations de laplongée :

- une première expérience enréalisant un baptême (recom-mandé avant dʼen effectuerun en mer).- débuter une formation ni-veau 1 (découverte du milieusous-marin).- actualiser et entretenir vosconnaissances et votre pra-tique subaquatique tout aulong de lʼannée.

Cet entraînement est recom-mandé pour plonger dans lesmeilleures conditions de sécu-rité en milieu naturel.De plus, lʼassociation assure lespasserelles entre les diplômesobtenus à lʼétranger (PADI, SSI,etc) et les diplômes français.Enfin, lʼenvironnement sous-marin est dʼune richesse in-soupçonnée et vous procurerades expériences inoubliables etde nombreux souvenirs grâceaux photos que vous réaliserez.Contact : [email protected] tel : 01 41 74 03 25.

Conjoints survivantsL’Association des conjointssurvivants du Val-de-Marne (ACDS 94)accueille écoute informeaide dans les démarches et les contacts avec les pouvoirs publics sur les conséquences du veuvage. Elle organiseégalement des moments de convivialité.Permanences : le 3e mercredi du mois de10h30 à 12 h à la Maisondes associations de Vincennes (41/43, rueRaymond-du-Temple) et les 2e et 4e vendredis du mois de 14 h à 17h30 ausiège social de l’ACDS 94(Maison des associations 1 avenue François-Mauriac à Créteil).

Renseignements :Jacqueline Delchié au 01 43 74 44 82

Séjour plongée au Sultanat d’Oman

L’Amicale Pétanque du Chalet se distingueEn effet lʼAPC, qui sʼétait qualifiée avec trois autres clubs duVal-de-Marne au titre de la Coupe de France, vient de rem-porter une magnifique victoire, lors du premier tour de Zonecontre lʼéquipe AP Victor-Hugo de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Cʼest la première fois depuis lʼexistence du clubsaint-mandéen quʼun si bon résultat est obtenu à ce niveau. Le prochain tour aura lieu dʼici quelques semaines et nousespérons quʼelle continuera cette ascension.Ce succès nʼest pas le seul puisque lʼAPC se classe 6e duclassement général des clubs sur quarante cinq et un deslicenciés est actuellement le premier promotion du départe-ment. A noter enfin une récente victoire également de lʼéquipe Adans le championnat du Val-de-Marne des clubs. Toutes ces excellentes performances laissent à croire quele cru 2012 sera une très bonne année.

André RaspailPrésident de lʼAmicale Pétanque du Chalet

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44Les associations

Tous derrière l’AS Saint-Mandé HandballPour cette saison 2012-2013, lʼAS Saint-Mandé Handballévolue de nouveau en Nationale 2. Ses dirigeants etjoueurs invitent les Saint-Mandéens à venir nombreux lessupporter lors des rencontres suivantes : samedi 1er décem-bre contre Val de Gray et samedi 15 décembre contreChaville. Les matches se déroulent le samedi soir à 20h30au gymnase André-Benzoni.• LotoLe premier loto de la saison se déroulera le dimanche 2décembre de 15 h à 19 h au gymnase André Benzoni. Plusde 30 lots à gagner !• StageDu lundi 5 au vendredi 9 novembre, lʼAS Saint-MandéHandball organise un stage de handball de 9 h à 17 h. Il estouvert à tous les enfants nés en 2001, 2002, 2003 et 2004.Pour tous renseignements contactez le 01 43 70 32 10.

Lʼassociation «Sri-Lankaun sourire pour demain»a été créée en 2005 à

lʼinitiative de Patrick Beau-douin, maire de Saint-Mandé,qui en est le président. Elle apour objectif de financer durantdix années, les frais de scolaritéet de fonctionnement dʼuneclasse de jeunes Sri-Lankaisesde lʼécole de Batticaloa, orphe-lines suite au tsunami du 24décembre 2004. Il sʼagit de lesaccompagner, les aider, mieuxles armer afin de leur permettredʼenvisager lʼavenir avec espoiret sous un angle positif. Lʼassemblée générale annuellede lʼassociation sʼest tenuemardi 18 septembre à la mairiede Saint-Mandé. Lʼoccasion pour les responsa-bles de rappeler les actions déjàmenées en faveur de lʼassocia-tion, de faire le bilan financier,de proposer des projets etdes activités futures. En effet,depuis sept ans, des manifesta-tions sont régulièrement organi-sées pour trouver des fonds etaider ces jeunes filles orphe-lines en leur témoignant aussiamitié et solidarité. Cʼest la rai-son pour laquelle en 2011, qua-tre membres du bureau avaienteffectué le voyage à leur fraisjusquʼau Sri-Lanka pour faire

connaissance avec les jeunesfilles et pour sʼassurer de labonne utilisation des fondsalloués.Certes il est vrai que lʼémotiondu tsunami est retombée depuisbien longtemps, mais PatrickBeaudouin, président, Marie-Christine Boggio, secrétairegénérale, Danièle Ramousse,trésorière, ainsi que les mem-bres et sympathisants ont rap-pelé quʼil fallait continuer àœuvrer et à apporter un soutienindéfectible à ces jeunes fillesdu Skri-Lanka.Le samedi 1er décembre à19h30, Les Concerts saint-mandéens donneront une re-

présentation (danse, musique,chorale) au profit de lʼassocia-tion dans la salle des fêtes de lamairie ; le spectacle sera suiviedʼune «assiette sri-lankaise».Lʼentrée à la représentation aété fixée à 5 euros et la partici-pation au buffet également à 5euros.Pour permettre la meilleureorganisation, les inscriptionspour «assiette sri-lankaise»seront prises en mairie les mer-credi 21 et samedi 24 novem-bre, de 10 h à 12 h.Merci de vous inscrire nom-breux !

Journées d’amitié de Saint-Louis de VincennesRendez-vous les vendredi 23 novembre (de 15 à 19h), samedi24 (de 11 à 19h30) et dimanche 25 (de 10h30 à 13h et de 15h à18h30) pour les journées dʼamitié 2012 de la paroisse Saint-Louisde Vincennes.Durant ces trois jours, de nombreuses animations vous seront pro-posées ainsi quʼun atelier de modelage pour les enfants.A noter :

- Samedi 24 novembre, un déjeuner convivial est proposé à par-tir de 12 h au prix de 15 euros (10 euros pour les -12 ans) sur ins-cription préalable à lʼaccueil paroissial les lundi (17 h - 19 h), mer-credi (16h30 - 18h45), vendredi (17 h - 19 h).- Samedi 24 novembre, de 15 h à 18 h, après «Mazarin» et«Marie-Antoinette», Simone Bertière revient signer son dernierouvrage : «Condé, le héros fourvoyé».

Renseignement : Paroisse Saint-Louis de Vincennes, 23 rue CélineRobert à Vincennes (tél : 01 43 28 29 77 ou http://vincennes-saint-mande.catholique.fr/rubrique Saint-Louis de Vincennes.

Assemblée générale annuelle de «Sri-Lanka un sourire pour demain»

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45Le carnet

Mercredi 5 septembre à14 h, le premier magis-trat saint-mandéen a

procédé, en présence de Jean-François Voguet, maire deFontenay-sous-Bois, au ma-riage dʼElodie Klug (24 ans,chargée dʼopérations marketing)et de Jonas Belaïche (27 ans,consultant).Tous les deux ont effectué lesmêmes études dans la mêmeécole, lʼESG à Paris. Cʼest dans

le cadre de lʼEI, mouvement scout, où ils étaient animateurs quʼilsont appris à mieux se connaître jusquʼau jour où les jeunes gensont concrétisé leur amour lors dʼun séjour à Londres.

Née le 3 septembre 1912, cadette et seule fille dʼunefamille de 4 enfants, Lucie Delort a travaillé après soncertificat dʼétudes dès l'âge de 15 ans avec ses frères

dans lʼentreprise de bronze qui appartenait à son père. A 30 ans, elle arrête de travailler et se marie. De cette unionvont naître trois enfants : un garçon et des faux-jumeaux. Depuis six décennies, Lucie Delort habite Saint-Mandé, saville dʼadoption, quʼelle apprécie particulièrement et dont ellese félicite de la qualité de vie au quotidien.Jean Eroukhmanoff, conseiller général, adjoint au mairechargé de la Solidarité entre les générations, de la Santé et duLogement, lui a rendu visite pour célébrer ce centième anni-versaire et lui adresser au nom du maire, Patrick Beaudouin,et de lʼensemble des membres du conseil municipal, ses vœuxles plus chaleureux de santé et de bonheur, lui remettant àcette occasion un bouquet de fleurs et une bouteille de cham-pagne.Lucie Delort a accepté de nous dévoiler quelques uns dessecrets de sa longévité : tous les jours, pour regagner sonappartement, elle monte par ses propres moyens les troisétages (soient soixante six marches) sans utiliser l'ascenseur;elle déguste un petit verre de porto de temps en temps ; gour-mande, elle ne refuse jamais un gâteau à la crème et au cho-colat. Mais le plus grand atout de notre centenaire réside danssa joie de vivre et lʼamour de sa famille…A noter encore que Lucie Delort lit son journal sans lunetteset regarde la télévision en pédalant de temps en temps sur unéquipement sportif qui lui permet de se maintenir en forme !Pour ses 90 ans, sa petite fille lʼavait emmenée survoler larégion parisienne en avion. Lucie espère renouveler cette fabuleuse expérience dʼiciquelques semaines, toujours avec sa petite fille aux com-mandes.Enfin, Lucie tient à remplir son devoir de citoyenne et nʼa pashésité à se déplacer à l'occasion des élections présidentielleset législatives de cette année.

Joyeux 100e anniversaire àLucie Delort !

Vive les mariés !

Jeudi 6 septembre, à 14 h, Patrick Beaudouin, maire, a célé-bré le mariage de Sarah Benhaim (23 ans, coiffeuse) et deJames Taïeb (25 ans, commercial). Cʼest par lʼintermédiaire

dʼamis communs que les deux jeunes gens ont fait connaissance.Ce fut le coup de foudre. Lors dʼun de leurs premiers rendez-vous«en couple», ils ont passé la soirée à Saint-Mandé et se sont arrê-tés par hasard devant la mairie dont ils ont apprécié lʼarchitectureet lʼenvironnement verdoyant. Trois ans plus tard, cʼest dans cettemême mairie quʼils ont uni leur destin.

Mercredi 12septembre,Claire

Pallière, premieradjoint au mairechargée de la Famille,de la Jeunesse et duTemps libre, a célébréle mariage dʼEmilieBarkat (30 ans) et deMatthieu Plasterie(36 ans), tous deuxavocats.

Attention : en raison de l’importance de l’actualité, les reportagesphotographiques dédiés aux mariages de Geneviève Bridenne etAlban Muller, Ylana Ghozlan et Yohan Ruimy, Shanone Hayoun etYoni Cohen et Caroline Huet et Eric Avot seront exceptionnellementpubliés dans notre édition de mi-décembre.

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Disparition de Jean-Louis Gendille

Cʼest avec tristesseque le conseilmunicipal a appris

la disparition de Jean-Louis Gendille survenuele 30 août à lʼâge de 79ans.Titulaire de la croix du com-battant Algérie, il avait faitlʼécole des officiers deréserve de Cherchell (Al-ger).Très présent à Saint-Man-dé pour toutes les cérémo-nies patriotiques et autres,il allait recevoir le diplômedʼhonneur de la FNACApour plus de 20 ans debons et loyaux services. Une distinction quʼil recevra à titreposthume.Ses obsèques religieuses et son inhumation se sont dérouléesle jeudi 4 octobre à Laurière, dans le département de la Haute-Vienne.Dʼores et déjà, ses camarades de la FNACA ont prévu de serendre sur sa sépulture en mai prochain afin dʼy déposer uneplaque souvenir.

Décès de Jean Malmenet

Le Cercle des cadresde réserve de Saint-Mandé a appris avec

peine le décès à lʼâge de89 ans, jeudi 27 septem-bre, de Jean Malmenet,lʼun de ses très fidèlesmembres.Le lieutenant-colonel (H)Jean Malmenet sʼétait en-gagé à la Libération danslʼArmée de lʼAir et y avaiteffectué une partie de sacarrière avant de rejoindreAir France où il avait ter-miné comme inspecteur enchef.Très souriant et jovial, il nelaisse que des regrets auCercle ainsi que dans sonquartier de lʼavenue Dau-mesnil.Une délégation de neuf membres du Cercle conduite par sonprésident lui a rendu un dernier hommage le jeudi 4 octobre àlʼoccasion de ses obsèques religieuses célébrées en lʼégliseNotre-Dame de Saint-Mandé et a assuré ses cousins de toutesa sympathie.

Disparition du Docteur Isabelle Percheron

Alʼannonce de la disparitiondu docteur IsabellePercheron, ophtalmolo-

giste, survenue mardi 9 octobreà lʼâge de 61 ans, PatrickBeaudouin, maire, a tenu, enson nom et celui de lʼensembledes membres du conseil munici-pal, a adresser ses plus sincèrescondoléances à ces enfants etses proches.«Je la connaissais depuis denombreuses années et nousnous côtoyions régulièrementdans Saint-Mandé», se souvientle premier magistrat qui tient surtout à rendre hommage à «sonengagement au sein de lʼInstitut Le Val Mandé».Patrick Beaudouin souligne que tous ceux qui ont connu le doc-teur Isabelle Percheron conserveront dʼelle «le souvenir dʼunepersonnalité attachante et son sens du dévouement aux autres».Un hommage lui a été rendu au crématorium de Valenton le ven-dredi 12 octobre avant son inhumation dans le caveau familial aucimetière de Villethierry (Yonne).

André Cletz nous a quittés…

Cʼest au cœur de lʼété,jeudi 16 août, quʼAndréCletz nous a quittés à

lʼâge de 81 ans, Ses obsèques ont été célébréesle mercredi 22 août en lʼégliseNotre-Dame de Saint-Mandésuivies de son inhumation aucimetière Sud.Au nom du conseil municipal eten son nom, Patrick Beau-douin a immédiatement adres-sé ses condoléances les plusattristées et les plus sincères àses enfants et ses proches.«André était le président de laLorraine de Saint-Mandé, unclub dans lequel jʼai découvert le basketball. Avec son grand amiRaymond, mon entraîneur de lʼépoque, ces deux personnes nousont donné lʼamour de ce sport ainsi que des valeurs humainescomme la générosité, lʼentraide et lʼécoute. Les entraînementsétaient lʼoccasion bien sûr de jouer au basket mais c'était aussi l'oc-casion de retrouver ses copains et dʼapprendre à mieux se connaî-tre. Vingt ans plus tard, je compte toujours des joueurs de cetteéquipe de benjamins comme mes meilleurs amis. Merci à vousAndré et Raymond» témoigne Yohan Deschamps, un ancien bas-ketteur«Les Saint-Mandéens et moi-même garderons le souvenir dʼunhomme dʼune grande générosité et très dévoué pour le sport, enparticulier le basket puisquʼil a présidé, pendant de longuesannées, avec un grand dévouement et beaucoup de dynamisme LaLorraine de Saint-Mandé» souligne Patrick Beaudouin.

46Le carnet

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L'ensemble vocal et instrumental Le Palais royal propose un concert de musique

baroque sur le thème de Noël.

Quelques-uns des plus grands musiciens français, italiens et anglais ont été choisis

pour faire revivre la joie et les fastes avec lesquels on fêtait Noël en Europe au XVIIIe

siècle.

Concert de NoëlEnsemble Le Palais royal

sous la direction de Jean-Philippe Sarcos

Dimanche 9 décembre à 16 h

Eglise Notre-Dame de Saint-Mandé

Tarif : 10 et 5 euros Réservations des places du lundi au vendredi de 14 h à 17 h à lʼHôtel de Ville (10 place Charles-Digeon)

Au programme :

• Cantate de Noël de Daquin,

• Extraits du Messie de Haendel,

• Extraits de Let God arise Chandos anthem,

• Et in terra pax et Domine Jesu du Gloria de Vivaldi,

• The Many rent the skies d’Alexander’s Feast de Haendel,

• Concerto grosso en solmop. 6 n° 8 pour la nuit de Noël de Corelli,

• La Marche des rois de Lulli,

• Deux Noël de Rutter.

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