Premier juillet 2011 : Sacs à dos bouclés, caisses à bananes
remplies, jeux termi-nés; les horizons de Bastogne sont parées pour
ce camp tant attendu en Roumanie. Le lendemain, embarquement dans
le car, direction Vienne pour y passer la soirée et notre 2ème
journée de camp. Par chance, nous sommes la seule unité dans le
car. Les deux sièges disponibles par guide auront vite fait de
plonger la plupart d’entre elles, confor-tablement installées, dans
un sommeil profond.
Arrivées à Vienne, nous nous installons rapidement à l’Hotel
Ibis, avant d’aller manger un bout au Burger King du coin. N’ayant
que 24 heures pour découvrir cette ville, nous décidons de
prolonger la soirée en se pro- menant dans les rues de Vienne. Nous
en profitons aussi pour en aller dégus- ter quelques bières
autrichiennes. Le lendemain, le chauffeur nous dépose devant le
château de Sissi. Après quelques photos et un petit tour de cet
impression-nant monument, nous sommes vite rejointes par la
pluie…Nous décidons alors de visiter l’intérieur du château, visite
assez rapide et plutôt intéressante. Le rendez-vous étant fixé à
18h30 de l’autre côté de la ville, nous passons le reste de la
journée à nous ballader, tout en nous réfugiant dans les
nom-breuses églises lorsque les averses sont trop “violentes”!
Malgré la pluie, toutes les guides ont apprécié cette ville surtout
grâce à son architecture impressionnante.
De retour dans le car, toutes les guides s’effondrent à nouveau
pour une bonne nuit de voyage. Le passage de la frontière s’étant
fait sans encombre, c’est réellement à Deva que tout le monde se
réveille. Au programme de notre première journée en Roumanie :
courses au Billa et au marché, l’occasion de voir la différence de
prix par rapport à la Belgique, retrait d’argent à la banque qui se
trouve juste à côté, et dîner à la Pizzeria. Nous remontons ensuite
toutes dans le car une dernière fois, direction Branisca, village
où nous allons passer notre camp et animer les enfants. Ce village
se situe à une quinzaine de
kilomètres de Deva. Bien que n’ayant visité aucun autre village,
nous avons trouvé que Branisca était un village assez “privilégié”
par rapport à ce que nous avions entendu à propos de la Rouma-nie.
En effet, dans ce village, les maisons sont «coquettes», la plupart
des habitants ont accès à internet et parfois même au wi-fi, on y
trouve un poste de police, une maison de repos, un café, un centre
culturel, une école secondaire et primaire,… Pour notre part, nous
serons logées dans la salle de sport de l’école secondaire. En
Roumanie, beaucoup de bâtiments publics ont été rénovés il y a
quelques années. C’est donc dans un bâtiment presque neuf que nous
nous installons. Nous dis-posons même de plu-sieurs toilettes et
avons accès aux vestiaires attenants à la salle de sport pour
pou-voir prendre des douches. Dès notre arrivée, nous sommes donc
ravies de l’endroit où nous allons passer notre camp, d’autant plus
que nous avons la surprise de rencontrer quelques uns des jeunes du
village venus nous souhaiter la bienvenue/ C’est donc très
enthousiastes que nous nous réveillons le lendemain pour commencer
notre animation. Les débuts sont quelque peu timides mais grâce à
quelques chansons et à l’anglais nous parvenons rapidement à
communiquer et à commencer les activités. Les 2 premières heures
d’animation passent à une vitesse incroyable. Rendez-vous
l’après-midi pour deux autres heures d’animation, où encore plus de
jeunes nous
attendent. Un match de foot va vraiment per-mettre à toutes les
guides et les jeunes du village de faire connaissance.
Pendant tout le camp, nous
avons décidé de “parcourir le monde”. Chaque jour, nous
découvrons donc un nouveau pays à travers des bricolages le matin
et des sports ou autres activités plus “physiques” l’après-midi. Ce
programme s’est avéré très concluant car il s’agis-sait d’un thème
universel et facile à suivre aussi bien pour les petits que pour
les grands. En ce qui concerne les enfants que nous animions,
l’âge
de ceux-ci variait entre 6 et 23 ans. Nous avions beaucoup de
jeunes de l’âge des guides (16-
17ans), ce qui a été un vrai plus pour les guides car elles ont
vraiment pu discuter avec eux et se rendre compte des différences
par rapport à la Belgique, et nouer de
fortes amitiés.
Par rapport aux aspects pratiques, la gare du village nous
permettait de nous rendre rapidement (moins de 25 minutes) et pour
pas cher (3 lei par personne, c’est-à-dire moins d’un euro!) à
Deva, où nous arrivions directement devant le supermarché (Billa)
et de la banque et à quelques pas du marché et de la pharmacie.
Après quelques jours d’animation, nous avons décidé de faire une
petite “esca-pade” à Sibiu, capitale culturelle européenne en 2007.
Les 6 heures de train aller-retour ne nous ont pas découragé car
nous avions eu des échos
très posi-tifs sur cette ville. Une fois sur place, nous n’avons
pas été déçues. Cette
ville touristique n’a en effet rien à voir avec une ville comme
Deva. Les bâtiments sont colorés, les rues piétonnes sont très
agréables grâce à leurs cafés, restaurants et petites échopes
sympatiques.Après cette journée d’excursion, nous avons repris
l’animation pour le reste du camp. Les liens entre les guides et
les enfants et jeunes du village étant de plus en plus fort, les
activités se sont déroulées au mieux. La dernière journée
d’animation s’est terminée en bataille d’eau géante, à laquelle se
sont même mêlées quelques larmes au moment de se dire au revoir. Eh
oui, pas facile de partir alors qu’une complicité est en train de
naître suite à toutes les activités, les jeux, à la fête du
village
et à la soirée partagés avec eux.
Quatorze juillet, 7 heures du matin : il est tout de même
l’heure de quit-ter Branisca pour rentrer en Belgique. Quelques uns
des Roumains sont là pour nous dire au revoir. Là encore, les
larmes accompagnent notre départ. Comme à l’aller, nous faisons une
escale de 24 heures avant de rejoindre définitivement Bastogne.
Cette fois-ci, c’est à Budapest, capitale de la Hon-grie, que nous
nous arrêtons. Nous arrivons vers 15 heures. Histoire de nous
détendre après le car, nous nous dirigeons vers les thermes. Notre
programme pour le reste de la soirée : un petit resto, une glace et
un cock- tail avant d’attaquer la visite de la ville le lendemain.
Budapest est une ville très agréable, jeune et très riche
culturelle- ment. Nous visitons le “plateau” de Buda le matin, et
Pest l’après-midi. Vers 16h, il est déjà l’heure de repartir, mais
nous avons eu le temps d’avoir un bel aperçu de cette très chouette
ville. Et c’est reparti pour un petit tour de car, qui va passer
plutôt vite puisque la plupart d’entre nous vont dormir tout le
trajet. Réveil à Bastogne. Les parents sont déjà là, prêts à
rentrer chez soi, pour un “après-camp” qui s’annonce déjà
nostal-gique!
En bref, ce camp a été un voyage excep-tionnel, une aventure
très enrichissante avec de superbes rencontres et découvertes!
Le staff horizon
