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BROCHURE 5 L’AVERTISSEMENT FINAL
Jusqu’à quand clocherez-vous des deux
côtés ?
1935, 1940, 1942 V.T. HOUTEFF
1
2
Copyright, 1935, 1940, 1942
Tous droits réservés
V.T. HOUTEFF
{Tract 5, p. 2}
Cette brochure est distribuée gratuitement afin que tous
ceux qui ont soif de la vérité puissent l’avoir en partage.
Elle ne nous impose qu’une contrainte : l’obligation pour
toute âme d’éprouver toute Chose et de retenir ce qui est
bon. Les seuls liens (obligations) qui Vous lient à cette
offre gratuite sont les cordons dorés de l’Éden et les
cordes écarlates du Calvaire –les seuls liens qui vaillent.
3
LES SEPT TROMPETTES
Le Récit du Révélateur
Apocalypse 8 : 6-13 ; 9 : 1-4, 13-19
Ap. 8 : 6-13 : « Et les sept anges qui avaient les sept
trompettes se préparèrent à en sonner. Le premier sonna
de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de
sang, qui furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut
brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. Le second ange
sonna de la trompette. Et quelque chose comme une
grande montagne embrasée par le feu fut jetée dans la
mer ; et le tiers de la mer devint du sang, et le tiers des
créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut,
et le tiers des navires périt. Le troisième ange sonna de la
trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente
comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves
et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est
Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et
beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce
qu’elles étaient devenues amères. Le quatrième ange
sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le
tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en
fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la
nuit de même. Je regardai, et j’entendis un ange qui volait
au milieu du ciel, disant d’une voix forte : Malheur,
malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des
autres sons de la trompette des trois anges qui vont
sonner ! » {T5 p 3}
4
Ap. 9, : 1-4 : « Le cinquième ange sonna de la trompette.
Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La
clef du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits
de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la
fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent
obscurcis par la fumée du puits. De la fumée sortirent des
sauterelles, qui se répandirent sur la terre ; et il leur fut
donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les scorpions
de la terre. Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe
de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais
seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de
DIEU sur le front. »
Ap. 9 : 13-19 : « Le sixième ange sonna de la trompette.
Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel
d’or qui est devant DIEU, et disant au sixième ange qui
avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur
le grand fleuve l’Euphrate. Et les quatre anges qui étaient
prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés
afin qu’ils tuassent le tiers des hommes. Le nombre des
cavaliers de l’armée était de deux myriades de myriades :
j’en entendis le nombre. Et ainsi je vis les chevaux dans
la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses
couleur de feu, d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des
chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs
bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre. Le tiers
des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la
fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches.
Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et
dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à
des serpents ayant des têtes, et c’est avec elles qu’ils
faisaient du mal. » (version King James)
5
Depuis le jour où Jean a fait le récit de ce symbolisme
impressionnant, l’histoire de l’église montre qu’elle a dû
reconnaître à plusieurs reprises, à travers ses pages, {T 5
p 4} que toute tentative visant à en expliquer le mystère
n’a contribué qu’à l’enfermer davantage dans le
mysticisme et la confusion. Afin d’élucider ce mysticisme,
il s’avère donc nécessaire que nous découvrions tout
d’abord
LA RAISON D’UNE TELLE CONFUSION
Le fait même que dix-neuf siècles de recherches assidues
sur le sujet pour en déceler le mystère, n’ont contribué
qu’à le rendre encore plus impénétrable, voilà l’évidence
la plus forte que DIEU contrôle les Écritures, et les révèle
au temps qu’Il s’est fixé. La véracité de cette déclaration
est largement confirmée par la parole de l’ange : « Mais je
veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la
vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté
Micaël, votre Chef ». Da. 10 : 21.
Et parlant de cette même vérité en des termes plus clairs,
Christ déclare : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit
de Vérité, Il vous conduira dans toute la vérité ; car Il ne
parlera pas de lui-même, mais Il dira tout ce qu’Il aura
entendu, et Il vous annoncera les choses à venir. » Jean
16 : 13
S’étant avancés prématurément, et sans les dictées de
l’Esprit, les hommes, dans leurs efforts, ne sont donc pas
parvenus à découvrir et à expliquer la vérité sur les «
trompettes ». Et puisqu’aucun passage de l’Écriture ne se
révèle jamais sans l’aide de l’Inspiration, les explications
d’esprits non-inspirés relèvent par conséquent de
6
l’interprétation particulière ; ce contre quoi la Bible nous
avertit en ces termes : « …aucune prophétie de l’Écriture
ne peut être un objet d’interprétation particulière. » 2 Pi. 1
20 {T5 p 5}
Ainsi, avant qu’une personne ne gravisse l’échelle de la
Vérité, elle doit d’abord se libérer de toutes théories
erronées qui la maintiennent dans les ténèbres. Et pour
se libérer de ces poids de l’erreur, afin de parvenir au
sommet de l’échelle de la Vérité, elle doit se livrer à un
examen minutieux, et éprouver « toutes choses » dans
Un Esprit D’Ouverture.
« Ne lisez pas la Parole de DIEU à la lumière de vos
anciennes opinions ; mais sondez-La soigneusement,
avec prière, l’esprit libre de tout préjugé. Si vous voyez
que vos opinions ne s’harmonisent pas avec la Parole, ne
cherchez pas à mettre la Parole en accord avec vos
opinions. Accordez plutôt vos opinions avec la Parole. Ne
vous laissez pas influencer par vos croyances et vos
habitudes. » — Messages to Young People, p. 260
(Messages à la Jeunesse, p. 258)
Voilà l’urgente et impérieuse nécessité à laquelle sont
confrontés, ceux qui sont disposés à accepter, comme
vérités indiscutables, des théories qui ne sont que les
fruits de ceux qui
Ajoutent Et Qui Retranchent Aux Écritures.
Toute explication d’une prophétie qui ajoute et qui
retranche aux Écritures, toute portion d’un passage des
Écritures en rapport avec le sujet, dans le but
d’harmoniser l’interprétation qu’on en fait, ne peut être
7
qu’une explication erronée. Lorsque l’Esprit de DIEU
interprète les Écritures, Il ne lui est aucunement
nécessaire d’en altérer une partie afin d’harmoniser
l’explication de ce qui est révélé. {T5 p 6} De plus, lorsque
la véritable interprétation est apportée, elle contient
toujours une leçon de vérité présente « adaptée aux
besoins du peuple de DIEU» (The Great Controversy, p.
609 ; Tragédie des Siècles, p. 661) au moment où les
Écritures sont révélées. Sachant cela, Satan, sans se
lasser,
Prépare La Voie Pour Le Péché Contre Le Saint-Esprit.
Personne n’est perdu parce qu’il croit à une fausse
interprétation d’une prophétie avant que la vérité de cette
dernière ne soit révélée, pourvu que la fausse
interprétation ne l’éloigne d’une autre vérité. Cependant,
de tels individus se trouvent en grand danger parce que,
comme l’histoire le révèle, bien peu de personnes, qui
sont ainsi pris dans les mailles de l’erreur, sont disposées
à s’humilier en renonçant à leurs erreurs et à accepter la
vérité, quand elle se fait jour. En conséquence, elles
courent constamment le danger de pécher contre le Saint-
Esprit. Le sachant parfaitement, Satan avance une fausse
interprétation des prophéties avant qu’elles ne soient
divinement révélées. Il réalise parfaitement qu’un grand
nombre, peu disposé à corriger ses erreurs, et à les
échanger au profit de la vérité révélée, sera de ce fait
conduit à la ruine éternelle. Par conséquent, il est de toute
importance et nécessaire que l’étudiant de la vérité se
fortifie en toute honnêteté, et en toute humilité, alors que
la lumière de la vérité nous éclaire en profondeur sur
8
Les Théories Populaires.
Pour commencer, nous attirons l’attention du lecteur sur
le livre du Frère Uriah Smith, {T5 p 7} intitule en premier
lieu, Pensées sur Daniel et l’Apocalypse et plus tard,
Daniel et l’Apocalypse ; livre dans lequel il explique, entre
autres, le sujet « des sept trompettes ». On remarquera
dans ce livre que le frère Smith n’est pas l’auteur originel
de la présentation des trompettes. Les premiers auteurs
de ce sujet furent Messieurs Keith, Clark, Barnes, etc.… «
Jusqu’ici, » déclare le Frère Smith, « Keith nous a fourni
les illustrations relatives aux cinq premières trompettes. »
— Daniel and the Revelation, p. 506.
Ensuite, plus loin dans le même chapitre, comme
explication d’Apocalypse 9 : 17, nous lisons : « Alors que
les cavaliers Turcs faisaient feu de leurs armes,
l’observateur lointain, semblait voir le feu, la fumée, et le
soufre provenir de la bouche des chevaux comme le
montre la gravure explicative. » Id. 510. « Barnes semble
partager cet avis », fait remarquer le Frère Smith, « et une
déclaration de Gibbon confirme cette explication. » Id. p.
510, note en marge.
Ainsi, de manière manifeste, la dénomination Adventiste
n’est pas à l’origine de l’explication des sept trompettes
telle qu’elle est exposée dans le livre Pensées sur Daniel
et l’Apocalypse. Mais le fait qu’elle y mette son
approbation laisse à penser qu’il s’agit d’une doctrine
adventiste. En d’autres termes, on donne l’impression aux
membres que des théories d’hommes non-inspirés avec
le cachet de l’église Adventiste, leur sont présentées
comme d’authentiques doctrines bibliques adventistes.
Ceci montre que la majorité des Adventistes du Septième
9
Jour, {T5 p 8} ainsi que bien d’autres, ne se posent la
question : « Est-ce vrai, –est-ce en harmonie avec la
Parole de DIEU ? Mais plutôt, Qui avance ces idées. »
Testimonies to Ministers, p.106. Et si la théorie vient par
le canal habituel, ils l’acceptent en règle générale sans se
poser de question !
Un bel exemple de cette situation, c’est la manière dont ils
approuvent sans réserve des manipulations telles que
celles qui consistent à transformer « les têtes de lions »
(dans le symbolisme d’Ap. 9 : 17) en têtes de chevaux
Arabes et les queues, en forme de serpents (Ap. 9 : 19),
en queues de chevaux (comme le montre l’illustration
explicative), afin d’associer les trompettes aux batailles
des Turcs !
Mais pis encore, ils s’accordent sans réserve sur le fait
que le « feu », la « fumée » et le « soufre » ne provenaient
pas, comme Jean le vit, des gueules en forme de têtes de
lions, mais plutôt des fusils des cavaliers Turcs !
Le fait qu’ils acceptent que l’on ajoute et que l’on
retranche aux Écrits Sacrés, pratique condamnée par les
Écritures, montre qu’ils sont victimes d’une vision
défectueuse, qui leur fait penser que tout va bien, alors
que tout va mal. (Témoignages, Vol. 1, p. 375 ;
Testimonies, Vol. 3, pp. 252, 253.)
De plus, le fait qu’ils souscrivent à de telles pratiques,
sape la confiance en la Bible, car si le Révélateur s’est
trompé dans un cas précis, ne peut-il pas aussi se tromper
dans d’autres cas ? Et si nous ne pouvions nous fier à une
simple lecture du livre de l’Apocalypse, {T5 p 9}
10
alors comment pouvons-nous avoir confiance en tout
autre livre de la Bible ? Et si les prophètes inspirés ne
peuvent rapporter ce qu’ils voient en toute vérité, alors
comment les écrits d’étudiants qui ne savent rien des
Écrits des prophètes pourraient-ils le faire ? {T5 p 10}
Ainsi, ceux qui apprennent à « donner raison de
l’espérance qui est en eux » (1 Pi. 3 : 15) n’auront aucune
difficulté à répondre à la question suivante :
Jean, A-T-Il Bien Vu La Vision ?
Il est vrai que le voyant de Patmos était un homme sujet
aux erreurs comme nous le sommes nous-mêmes, mais
celui qui lui a dicté ses écrits, le grand et infaillible Je Suis,
Celui qui Supervise et Corrige les Écritures, -était bien là
pour s’assurer que Jean faisait un récit juste de ce qu’il
11
voyait, car la vérité exacte de ce symbolisme représente
notre vie même. En effet, il est impossible que le
SEIGNEUR ait mis notre salut en danger en présentant
un symbolisme si éloigné de la vue de Jean, au point qu’il
ne pourrait le voir et le rapporter correctement, et
s’attendre néanmoins à ce que par ce symbolisme, le
salut nous soit assuré.
Si Jean n’a pu bien voir le symbolisme de la vision comme
ces prétendus hommes érudits et d’expérience
l’expliquent à tort, cela n’implique-t-il pas que lorsqu’Il
révèle une vérité essentielle à notre salut, DIEU ne
s’intéresse pas de savoir si elle pourrait ou non nous
induire en erreur ? Si non, et si Jean s’est trompé,
pourquoi alors DIEU ne l’a-t-il pas corrigé ? Ne pouvait-Il
pas corriger Son prophète ?
« Le second ange », dit le Révélateur, « versa sa coupe
dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort
; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. »
Ap. 16 : 3. {T5 p11}
Si Jean, comme on le prétend, n’a pu bien voir d’où
venaient « le feu », « la fumée » et le « soufre », alors,
comment pourrait-il voir que toute créature mourut au fond
de la mer, comme il le dit dans le verset qui vient d’être
cité ? Laquelle de ces situations serait plus difficile de voir
avec exactitude ?
Le fait que l’on accepte et qu’on enseigne de telles
interprétations est d’une évidence claire que l’église
entière est aujourd’hui enveloppée d’épaisses ténèbres,
tant les membres, que les sentinelles qui prétendent être
des « hommes d’expérience » mentionnés dans
12
Testimonies, Vol. 5, p. 293 (Témoignages pour l’église,
Vol. 2, p. 121) et mis en évidence dans la Brochure N° 4 ,
« Les Dernières Nouvelles À l’Attention De Notre Mère »,
Édition Révisée, p. 32-35 (pagination anglaise). Bien qu’ils
soient extrêmement peu exercés à la Parole, comme nous
venons de le voir dans les observations précédentes, ces
hommes interdisent que tout sujet nouveau et dans lequel
ils ne voient aucune lumière, soit présenté au peuple. Et
bien que ces pratiques totalement abusives, et ces
restrictions ténébreuses soient conçues pour maintenir le
peuple en permanence dans leurs erreurs, ce dernier les
accepte néanmoins, sans ambages, et considère leurs
auteurs comme des gens sages et comme de vrais amis.
Et tous ceux qui refusent de se laisser enfermer par de
telles restrictions sont « chassés » [de la synagogue] (Es.
66 : 5), alors que des multitudes qui ne croient pas à
l’Esprit de Prophétie sont conservées dans les églises, et
que d’autres, en grand nombre, qui partagent la même
incrédulité sont acceptées comme membres en haute
estime ! C’est ainsi que se renouvelle le terrible péché des
Juifs qui suscita des lèvres du Sauveur cette déclaration
retentissante : {T5 p 12}
« Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien
seront grandes ces ténèbres ! » Mt. 6 : 23.
« L’ennemi » dit l’Esprit de Prophétie « prépare sa
dernière attaque contre l’église. Il sait si bien se dissimuler
que beaucoup de Chrétiens croient difficilement à son
existence, à plus forte raison ne peuvent-ils être
convaincus de son activité et de sa puissance étonnante.
Ils ont dans une grande mesure oublié ses activités
passées, et lorsqu’il fait une avance nouvelle, ils ne
reconnaissent pas qu’il est leur ennemi, le serpent ancien,
13
mais ils le considèrent comme un ami qui accomplit une
bonne œuvre. » — Testimonies, Vol. 5, p. 294
(Témoignages pour l’église, Vol. 2, p. 122, 2ème
paragraphe.)
Ô quelles épaisses ténèbres couvrent le peuple ! Allez-
vous, Mon Frère, Ma Sœur, vous asseoir dans le calme et
l’insouciance et observer l’ennemi plonger le peuple de
DIEU aveuglément vers l’enfer ? Le SEIGNEUR déclare :
« Moi, JÉSUS, j’ai envoyé mon ange pour vous attester
ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la
postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Ap. 22 : 16.
Puis Il ajouta cette sentence lugubre : « Je le déclare à
quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre :
Si quelqu’un y ajoute quelque chose, DIEU le frappera des
fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche
quelque chose des paroles du livre de cette prophétie,
DIEU retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la Ville
Sainte, décrits dans {T5 p 13} ce livre. » Ap. 22 : 18-19.
{TN5: 13.2}
Or, si Jean a failli dans sa tâche, si les Écritures sont en
réalité rédigées de manière si imparfaite comme les
commentaires examinés plus haut nous imposeraient une
telle conclusion, pourquoi donc Christ oserait nous
adjurer, sous peine d’un terrible châtiment, de ne pas
falsifier la Sainte Parole de DIEU ? Car si Jean s’est
trompé dans ce qu’il a écrit, nous périssons. Et si nous
modifions ses écrits, nous périssons également ! Quoi
donc ? Les Écritures, ont-elles été conçues pour notre
destruction au lieu de notre salut ? Qu’une telle pensée
soit anathème ! Les paroles immuables de JÉSUS que
nous venons de citer, attestent que Son Livre est parfait,
et que personne ne doit Le modifier.
14
Il est toutefois, ironique de constater que les mêmes
personnes qui s’adonnent habituellement à la pratique de
la falsification des Écritures sont celles qui disent avec
plus de force qu’on devrait exercer la plus grande
prudence pour ne pas être pris dans les filets de la fausse
doctrine. Et pour conforter leurs déclarations, elles
prennent grand soin de se tenir à l’écart de tout ce qui est
nouveau, et qui ne vient pas d’elles-mêmes. De telles
personnes ne guériront jamais de leur terrible
aveuglement, tant qu’elles ne commenceront à chercher
« le collyre » (l’Inspiration) comme elles le font à la
recherche de l’or ; car seule une vérité nouvelle peut leur
ouvrir les yeux, démasquer leurs erreurs, et les amener à
aimer la vérité. Sachant toutefois, parfaitement qu’elles
recouvreront rapidement leur vision, si elles viennent d’un
cœur ouvert à la lumière, Satan, en consé-quence, les
remplira de préjugés pour les empêcher de se livrer à des
recherches personnelles et impartiales sur les {T5 p 14}
révélations de la vérité.
De telles personnes sont des membres d’église tièdes qui
n’ont pas marché selon la lumière et qui, en conséquence,
se sont vus laissés en arrière à chaque avancement de la
vérité. Tandis que ceux qui ne se sont pas contentés de
leur niveau d’avancement dans la lumière, qui ont été «
chauds » ou « froids », ont progressé avec la vérité
présente, de génération en génération.
Que l’on n’oublie donc jamais cette vérité solennelle :
l’église de DIEU, à aucun moment de son histoire, n’a
jamais été égarée pour avoir examiné de nouvelles
doctrines qui frappaient à sa porte, et qui ne demandaient
qu’à être acceptées. Au contraire, elle a, à maintes
reprises, été laissée dans les ténèbres parce que
15
l’indolence, l’indifférence et les préjugés l’ont empêchée
de chercher de savoir si les prétendues étranges
doctrines, étaient de DIEU ou pas. Et, malheureusement,
cette même situation existe aujourd’hui.
« Nous avons beaucoup plus à craindre », déclare l’Esprit
de Vérité, « du dedans que du dehors. Les obstacles qui
s’opposent à la force et au succès viennent d’une plus
large mesure de l’église elle-même que du monde. »
Christ Notre Justice, p. 22, Édition française ; Christ Our
Righteousness, p. 45.
Aujourd’hui, comme par le passé, les dirigeants d’église
et les ministres s’élèvent contre toute nouvelle lumière et
éloignent le peuple de la lumière. Et dans le même temps,
ils nourrissent le troupeau avec tant de vérités teintées
d’erreur, que les brebis meurent spirituellement.
« La nourriture préparée pour le {T5 p 15} troupeau
provoquera la consomption, la mort et le déclin spirituels.
Lorsque ceux qui professent croire à la vérité présente
retrouveront leur raison, lorsqu’ils accepteront la Parole
de DIEU telle qu’Elle est, lorsqu’ils n’essayeront pas de
tordre le sens des Écritures, ils produiront, du trésor de
leur cœur, des choses nouvelles et anciennes, qui les
fortifieront, et ceux en faveur desquelles ils exercent un
ministère. » — Review and Herald, Vol. 78, N° 25, Mardi
18 Juin, 1901. (Voir aussi : Premiers Écrits, p. 62.)
Cette pratique juste, qui n’est toutefois pas celle qui a la
faveur du Diable est la cible contre laquelle il s’emploie
sans relâche afin de la mettre en échec. Et ses ruses sont
si puissantes que les boucs qui se trouvent parmi les
brebis se prêtent inconsciemment et contre leurs propres
16
intérêts, comme instruments pour l’accomplissement de
ses desseins meurtriers.
Le premier titre du Livre du Frère Smith, Pensées sur
Daniel et sur l’Apocalypse se veut, s’agissant de la
rédaction de ce livre, comme ce qu’il y a de candide et de
régulier. Le terme « Pensées », dénotant une idée, une
théorie, et non pas une vérité absolue, montre qu’il
recommande simplement ce livre aux lecteurs, dont le
contenu pourrait leur être d’une aide appréciable. Il
s’engagea bien sûr dans cette voie en ayant implicitement
à l’idée qu’au moment du « déroulement du rouleau »
(Testimonies, Vol 6, p. 17 ; Témoignages pour l’église,
Vol. 2, p. 432), au moment où les écrits de Daniel et ceux
de Jean seraient éclairés de la lumière [céleste], le lecteur
échangerait ses pensées, si elles étaient erronées, au
profit de la vérité, comme le fait toujours l’humble disciple
de Christ. {T5 p 16}
Toutefois, outrepassant cette modeste intention de
l’auteur, la dénomination, omit le mot « pensées », le
premier mot du titre originel du Livre, dans les dernières
éditions de ce dernier. Et maintenant certains de nos
frères dirigeants essaient, de nous faire croire que Sœur
White vit en vision un ange guidant la main du Frère
Smith, alors qu’il reformulait les théories d’hommes non
inspirés ! Ainsi, est-il d’une évidence manifeste que bien
que de larges portions du livre portent atteinte au
caractère irrévocable des Écritures, cependant les
champions de ce livre conserveront les erreurs à tout prix,
même aux dépens de la vérité ! En effet, le fait qu’ils
exaltent de la sorte les fabrications humaines, et qu’ils y
apposent le sceau de l’Inspiration, tout en minimisant la
17
précision de la Révélation, montre que Satan est à
l’origine de leurs pseudo-raisonnements.
Donc, là encore, alors que d’une part, ces commentateurs
professent connaître davantage la vision que Jean lui-
même ; d’autre part, ces champions des écrits de Uriah
Smith, agissent comme s’ils étaient plus au fait de son
expérience avec l’Inspiration que lui-même ; car il n’a
jamais prétendu être inspiré tandis que certains affirment
qu’il l’était. Or, maintenant que l’apôtre Jean, le Frère
Smith et la Sœur White sont morts, et ne peuvent se
défendre, les multitudes aujourd’hui, endormies sur la
couverture de leurs péchés, sont incapables de déceler
les pièges du diable. Combien est-il important d’accepter
le conseil du SEIGNEUR, de croire en Sa Parole, même
au « moindre iota ou au seul trait de lettre ! » (Mt. 5 : 18)
et si c’est nécessaire {T5 p 17} de cesser de nous confier
aux mortels ! (És. 2 : 22).
Si ceux qui possèdent une grande lumière et qui
professent « garder les commandements de DIEU et avoir
la foi de JÉSUS » osent traiter la Bible et l’Esprit de
Prophétie de cette manière, est-ce étonnant, alors, que
l’on manifeste tant de doute quant à l’Inspiration des
Écritures et qu’il y ait un nombre presque incalculable
d’interprétations de ces dernières ?
Notre conduite, en tant qu’Adventistes n’est qu’un trop
parfait accomplissement de la prophétie à l’encontre des
Laodicéens, et nous catalogue ainsi, de manière
irrévocable comme ce peuple-là. Confessons donc nos
péchés et acceptons avec joie le conseil de Notre Père :
« Parce que tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je
n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es
18
malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ; Je te
conseille d’acheter de Moi de l’or éprouvé par le feu, afin
que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que
tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas,
et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. » Ap.
3 : 17-18. Tout individu, les yeux ainsi oints [du collyre],
verra alors, en cherchant la vérité que
Sœur White N’A Jamais Dit Que Le Livre Était Inspiré.
S’il subsistait encore un doute quelconque sur le fait que
la Sœur White n’ait pas dit et ne pourrait avoir dit que ce
livre Pensées sur Daniel et l’Apocalypse était inspiré, il
sera complètement dissipé {T5 p 18} par la lettre du Frère
Arthur L. White qui va suivre :
« Parmi nos anciens ouvriers, il y en a un certain nombre
qui ont pensé que Mme White avait confirmé dans ses
écrits qu’elle avait vu en vision un ange debout à côté du
Frère Uriah Smith lui prodiguant son aide alors qu’il
écrivait le livre mentionné plus haut ; cependant, l’examen
minutieux de ses manuscrits n’a pas permis de trouver
une telle déclaration parmi ses écrits, et à notre
connaissance, une telle déclaration n’est pas en voie
d’impression… Il y a de cela quelques années, Le Frère
A. C. Bordeau, a fait cette déclaration :
« Bien des années de cela, lorsque Frère Uriah Smith
écrivait « Pensées sur Daniel et l’Apocalypse », Frère
James White, et Ellen G. White, mes hôtes à Enosburg
dans le Vermont, reçurent par courrier, un bon à tirer du
livre « Pensées sur l’Apocalypse » que le Frère Smith leur
avait envoyé. Le Frère White en lut quelques portions à
ceux qui étaient présents, et exprima sa grande joie et sa
19
satisfaction pour leur concision et leur clarté. Puis Sœur
White déclara ce qu’elle avait vu en vision en ces termes:
« Le SEIGNEUR inspire le Frère Smith, Il guide son esprit
par son Esprit [Saint], et un ange guide sa main quand il
écrit le livre « Pensées sur Daniel et l’Apocalypse ».
« J’étais présent à cette occasion »
« (Signé A. C. Bordeau). » {T5 p 19}
« Jugeant de l’exactitude de ces paroles attribuées à Mme
White par le Frère Bordeau », le Frère Arthur White
continue, s’agissant de la déclaration du Frère Bordeau,
en disant, « l’on doit garder à l’Esprit qu’un certain nombre
d’années s’étaient écoulées entre l’évènement et le récit
qui en a été fait. Nous ne saurions logiquement croire
qu’elle désirait exprimer l’idée que le Frère Smith était
inspiré au point de considérer ses écrits comme
infaillibles.
* * *
« Le Frère W.C. White atteste qu’il était présent lorsque
l’on persuada le Frère Smith de faire trente-huit
corrections dans la première édition du livre Pensées sur
Daniel et l’Apocalypse, mais ce fait n’entame nullement
son enthousiasme pour la vente de ce merveilleux livre.
* * *
« Quand on leur a demandé, à certaines occasions, de
considérer certaines explications de la prophétie, …nos
frères ont refusé de nous prêter une oreille impartiale et
ils ont à tort justifié leur action en disant que Sœur White
20
avait estampillé ce livre de l’approbation divine. Cette
position est contraire à la raison et aux Témoignages. »
« En affirmant la responsabilité des propos cités plus haut,
la lettre s’achève avec la mention de leur source : «
Déclaration préparée par W.C. White et A. L. White,
‘Elmshaven Office, St Helena, Californie, 22 Février
1934».
D’après l’inconsistance de l’affirmation de ce document
{T5 p 20} sur la vente du livre, nous constatons une fois
de plus que nos frères sont bien loin d’exercer
suffisamment de prudence lorsqu’ils essaient de nous
faire croire qu’ils se soucient de ce qu’ils enseignent, et
qu’ils présentent au public. Écoutez plutôt : « mais ce fait
[les erreurs] n’entame en rien son enthousiasme [W.C.
White] pour la vente de ce merveilleux livre » ! Qu’il serait
en effet plus difficile à un individu d’élaborer de ses
propres mains une preuve plus manifeste de sa propre
cécité mentale !
Toutefois, que le Frère Smith soit non seulement non
inspiré, mais aussi que ces enseignements soient en
directe contradiction avec ce que vit la Sœur White en
vision, cela est confirmé par la déclaration suivante d’une
toute première publication du mouvement Adventiste du
Septième Jour.
« Je vis », dit Sœur White, « que tous ceux qui ne
recevraient pas la marque de la Bête et de son Image sur
leurs fronts ou sur leurs mains, ne pourraient ni acheter,
ni vendre [Ap. 13 : 15-17]. Je vis que le nombre 666 de
l’Image de la Bête [la bête à deux cornes] était constitué ;
et que c’est la bête [la bête à dix cornes du verset 1] qui
21
avait changé le Sabbat, et que l’Image de la Bête [la bête
à deux cornes] lui avait emboîté le pas, et observait le
sabbat du Pape, et non pas le Sabbat de DIEU. » — A
Word to the Little Flock, p. 19.
Contredisant cette vision céleste, le livre Pensées sur
Daniel et l’Apocalypse applique le nombre 666 au pape.
{T5 p 21}
Tout cela nous montre que le Frère Smith ne partageait
pas la même Inspiration qui guidait la Sœur white. Bien
qu’il ait été influencé par elle, pour avoir été son adepte,
son livre montre, toutefois, qu’il était aussi influencé par
les écrits d’auteurs non-inspirés. Contenant à la fois des
doctrines venant de ses écrits, mais aussi de ces auteurs,
ce livre est par conséquent, un mélange de vérité et
d’erreur.
Mais ce qu’il y a de plus inexcusable dans toute cette
affaire, c’est que les frères dirigeants se sont entièrement
détournés de la vision inspirée sur le chiffre 666 (Ap. 13 :
18), et ont presqu’unanimement accepté à sa place ces
traditions et ces théories humaines. Ce qu’il y a de triste,
c’est qu’ils sont devenus aveugles à la lumière, rebelles à
l’Esprit de Christ, et par conséquent, sont devenus des
serviteurs indignes, incapables, et se sont disqualifiés en
tant que dirigeants du peuple. Cependant, ils poursuivent
complaisamment leur route, se persuadant qu’ils sont «
des hommes d’expérience », seuls capables d’examiner
et de décider quels messages ou pas devraient être
présentés au peuple de DIEU ! Cette revendication de
l’autorité dont on ne doit pas se prévaloir, n’est que le fruit
arbitraire de l’égotisme et
22
D’Une Incohérence Manifeste
« J’apprécie beaucoup Sœur White, et ses écrits » déclare
un certain ministre Adventiste de l’une des divisions de
Californie, essayant de renverser la confiance d’un certain
frère dans les écrits {T5 p 22} de la Sœur White. « Je les
lis pour moi-même », ajouta-t-il, « mais selon moi, ni les
frères de la Conférence Générale, ni elle-même, ni toute
autre personne, ne la prennent très au sérieux ; ils
prennent juste ce qui leur convient, et ne tiennent pas
compte du reste ».
Alors que les dirigeants Adventistes radient ceux qui
acceptent la Verge du Berger au prétexte qu’elle contredit
les écrits de la Sœur White, ils ferment les yeux sur une
telle déclaration tout à fait subversive telle que celle
mentionnée plus haut, et permettent à son auteur de
poursuivre son œuvre infâme, tout en recevant son
salaire. S’ils étaient sincères, en radiant les adhérents de
la Verge du Berger, ils ne conserveraient, ni ne
soutiendraient les ministres qui s’élèvent et qui dénoncent
ouvertement les écrits de la Sœur White ; ils
commenceraient par les radier en tout premier lieu.
De plus, si le ministre cité plus haut dit vrai à propos des
dirigeants de la Conférence Générale, alors que ces
derniers radient quelqu’un parce qu’il étudie le Message
de la Verge du Berger, au faux prétexte qu’elle contredit
les écrits de la Sœur White, et qu’en même temps ils se
maintiennent à leur poste (tout en ne croyant pas à ses
écrits), cela relève pour le moins d’une incohérence
manifeste. Ou bien plus, si le ministre les accuse à tort, et
que les dirigeants le maintiennent à son poste, voilà une
autre et très étrange forme d’incohérence. {TN5: 23.2}
23
Les actions de la grande majorité d’entre eux, qui
confirment de manière accablante la confession
audacieuse mentionnée plus haut, discréditent
incontestablement les frères {T5 p 23} dirigeants qui
n’acceptent pas sans réserve les écrits de la Sœur White
comme étant inspirés ; mais, les utilisent au contraire
simplement à leur convenance, s’en servant, quand il le
faut, comme d’un manteau pour tromper le peuple et pour
le priver par là-même, de la lumière.
Prenant à leur compte cette prérogative dont ils s’arrogent
euxmêmes, ils rejettent comme infâmes ceux qui
n’acceptent pas leur décision, tout en maintenant en haute
estime un grand nombre de personnes qui, bien que
nourrissant des doutes et de l’incrédulité à l’égard de
l’Esprit de Prophétie, placent en eux une confiance
aveugle et condescendent à leur désir. En radiant ceux
qui sont en désaccord avec eux et en soutenant ceux qui
les portent aux nues, bien que ces derniers ne croient pas
en l’Esprit de Prophétie ou violent les commandements de
DIEU, ces hommes [ces dirigeants] prétendent en réalité,
s’élever au-dessus de DIEU ! La réalité de cette situation
n’éveillerait-elle pas l’église à prendre garde au conseil qui
va suivre ?
« Mais prenez garde de ne pas rejeter la vérité. Le grand
danger que court notre peuple, c’est qu’il place sa
confiance en l’homme, et qu’il fait de la chair son appui.
Ceux qui n’ont pas l’habitude d’étudier les Écritures pour
leur propre compte ou de peser les évidences, font
confiance aux frères dirigeants et acceptent les décisions
qu’ils prennent. Et c’est ainsi que nombreux seront ceux
24
qui rejetteront les vrais messages que DIEU destine à son
peuple, si ces frères dirigeants ne les acceptent pas. » —
Testimonies to Ministers, p. 106
« Vous n’avez pas le droit de diriger [l’œuvre] » déclare
{T5 p 24} encore l’Esprit de Vérité, « sans tenir compte
des ordres de DIEU. Vous placez-vous sous son autorité
? Sentez-vous votre responsabilité envers lui ? …Le
temps où nous considérions ces hommes de la
Conférence Générale comme se tenant en un endroit
sacré pour être la voix de DIEU pour le peuple, –est
révolu. Ce que nous voulons maintenant c’est une
réorganisation » (Bulletin de la Conférence Générale,
34ème Session, V. 4, Supplément N°1, 3 avril 1901, page
25, Cols. 1, 2) au lieu de perdre du temps à se poser la
question de savoir :
Pourquoi DIEU A-T-Il Permis L’Introduction De Ces
Erreurs ?
Se demander pourquoi DIEU a permis à ces erreurs de se
glisser au sein de Son peuple, et qu’elles se soient si
largement répandues, reviendrait à se demander dans le
même temps pourquoi a-t-Il permis à ces erreurs de se
glisser parmi Son peuple d’antan, au point qu’ils perdirent
finalement de vue le point central même du système
cérémoniel tout entire –le grand Repaire Infaillible, Le Fils
de DIEU tant attendu-et que non seulement ils le perdirent
de vue, mais de plus, lorsqu’Il finit vraiment par arriver, Il
fut rejeté et crucifié parmi des brigands !
La raison pour laquelle les Juifs furent entraînés dans
cette voie obscure et tragique tient au fait qu’ils rejetèrent
et tuèrent les prophètes, que DIEU leur envoyait pour les
25
corriger de leurs mauvaises voies, « jusqu’au jour où il n’y
eut point de remède. » 2 Ch. 36 : 16. L’expérience de
l’église aujourd’hui trouve un parallèle en tous points avec
celle des Juifs. En fait, dit l’Ange : « vous avez agi plus
mal encore. » Témoignages pour l’église, Vol. 1, p. 34 ;
{T5 p 25}
Testimonies, Vol. 1, p. 129. Même depuis le début, l’Israël
d’aujourd’hui disait ceci des Témoignages : « …Nous
acceptons cette partie des Témoignages que nous
pensons venir de DIEU, mais nous ne tiendrons pas
compte du reste. » Id, p. 234.
« Le SEIGNEUR se révèlerait en vision devant ces gens-
là, à notre époque », révèle encore l’Esprit de Prophétie «
leur indiquant leurs erreurs, les blâmant pour leurs
sentiments de propre justice et les condamnant pour leurs
péchés, qu’ils se lèveraient pour se rebeller [contre Lui]
tout comme les habitants de Nazareth, lorsque le Christ
leur révéla leur vraie condition. » Testimonies, Vol. 5, p.
689.
Il est, donc, grand temps de répondre à l’appel :
« Réveille-toi ! Réveille-toi ! Revêts ta parure, Sion !
Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il
n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. » « Lève-toi,
sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel
se lève sur toi. » Es. 52 : 1 ; 60 : 1. Ne vous laissez plus
longtemps aveugler par les préjugés, mais venez,
raisonnons honnêtement ensemble pour savoir tout
d’abord si les trompettes sont
26
Symboliques Ou Littérales.
C’est seulement lorsque la bonne réponse sera portée à
cette ques-tion que nous aurons la clef –la bonne
interprétation-qui nous permettra d’ouvrir cette grande
maison symbolique du trésor de la vérité. En initiant cette
recherche, commençons logiquement par le début du récit
que Jean fait de la vision des trompettes :
Ap. 8 : 7. « Le premier ange {T5 p 26} sonna de la
trompette. Et il en résulta de la grêle et du feu mêlés de
sang, qui furent jetés sur la terre : et le tiers des arbres fut
brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. »
Nous savons, qu’en cas d’un mélange réel du « feu », de
la « grêle » et du « sang », que la grêle fondrait et le sang
se consumerait sous l’action du feu. Cependant, ce n’est
pas ce qui arriva suite au mélange des trois éléments, «
la grêle », le « feu », et le « sang », au moment où sonna
la première trompette. Donc, à ne pas s’y tromper, ces
éléments doivent relever d’une interprétation symbolique.
Et cette conclusion est renforcée par le fait que le feu brûla
toute « l’herbe verte », et seulement un « tiers » des «
arbres. » Cette situation anormale laisse à penser de
manière inéluctable, que l’herbe sèche, qui brûle plus
facilement, resta intacte, autrement on n’eût pas précisé
quel type d’herbe fut brûlée. Mais, puisqu’il est contraire à
la nature que l’herbe sèche ne soit pas consumée
lorsqu’on brûle l’herbe verte, « l’herbe verte » et « les
arbres » sont par conséquent le symbole de quelque
chose de vivant, de vulnérable au danger, tandis que
l’herbe sèche ne l’est pas.
27
Et finalement, comme preuve, « dans une bonne mesure
secouée…, et qui déborde » (Luc 6 : 38), attestant que les
trompettes sont symboliques nous attirons l’attention sur
des évènements majeurs qui doivent avoir lieu, en relation
avec certains événements liés aux autres trompettes.
Lorsque sonne la seconde trompette, une grande «
montagne » pour ainsi dire, embrasée, {T5 p 27} « fut jetée
dans la mer. » Si la « montagne » n’était pas symbolique,
ou les vagues auraient éteint le feu, ou le feu aurait
transformé l’eau en vapeur après qu’elle eût été jeté dans
la mer. A l’inverse, cependant, une partie de la mer devint
du « sang » — une situation totalement contraire à toute
logique, et jamais connue dans l’histoire.
Donc, à l’évidence, la « montagne, » le « feu, » les «
bateaux, » les « créatures, » et la « vie » qui étaient en
elles, sont tous symboliques. Il en est nécessairement de
même de la mer, car seules les « créatures » qui étaient
dans la « mer » et qui « vivaient, » « moururent » ; une
indication montrant qu’il y en avait d’autres qui n’avaient
pas la vie, mais qui continuèrent à vivre. Si les créatures
n’étaient pas symboliques, il eût été superflu de dire que
ceux qui avaient la vie moururent car si elles n’avaient pas
la vie en elles, comment auraient-elles pu mourir ? De
plus, une « mer » naturelle, n’est jamais sans mouvement,
elle ondule toujours. En conséquence, s’il s’agissait d’une
mer littérale, il lui eût été impossible de circonscrire le «
sang » dans les limites du « tiers de la mer. »
Si « l’étoile » qui « tomba sur le tiers des fleuves et sur les
sources d’eau » n’était pas symbolique lorsque sonna la
troisième trompette, mais qu’elle était littérale, elle aurait
détournée la terre de sa course, et l’aurait détruite !
28
Lorsque le quatrième ange sonna de la trompette, « le
tiers » du « soleil », de la « lune », et des « étoiles » furent
« frappés. » Toutefois, le fait qu’il soit {T5 p 28} impossible
de frapper les luminaires célestes, alors, ceux qui sont
décrits ici, comme étant « frappés, » sont manifestement
symboliques. Ceci se précise encore davantage par le fait
que même si elles étaient littérales, et qu’une partie
d’entre elles avaient été frappées, les deux autres parties
n’ayant pas été frappées, émettraient suffisamment de
lumière pour empêcher les ténèbres.
De la « fumée » qui s’éleva de « l’abîme », lorsque sonna
la cinquiè-me trompette, vinrent de fabuleuses «
sauterelles », inconnues en ce monde. Les sauterelles, la
« fumée », et le « puits » doivent eux aussi symboliser
quelque chose d’autre. Et de plus comme le pronom
personnel « il » s’applique à l’« étoile » (en anglais, version
King James), l’étoile est par conséquent le symbole d’un
mâle.
Qu’un cheval, comme celui de la sixième trompette, ait
une queue de serpents, une tête de lion, et une gueule qui
crache du feu, de la fumée et du soufre, voilà quelque
chose de totalement impossible, et qui relève du
fantastique ! Ces combinaisons anormales et grotesques
révèlent donc que la vérité sur les sept trompettes, doit
être uniquement révélée au moyen de la clef de
l’interprétation symbolique et que par conséquent, la Bible
Elle-même doit expliquer
La Nature Des Trompettes.
29
Qu’un parallélisme singulier existe entre plusieurs
conséquences liées aux sept trompettes et plusieurs
conséquences liées aux sept plaies, cela se voit
clairement à travers les collocations suivantes: {T5 p 29}
1°) Les deux éléments de la première trompette (« l a grêle
et le feu mêlés de sang »), et le contenu de la coupe de la
première plaie sont jetés sur la « terre » (Ap. 8 : 7 ; 16 :
2).
2°) La « montagne », au moment où sonne la seconde
trompette, et le contenu de la « coupe » de la seconde
plaie trouvent leur point de similitude, en ce qu’elles
tombent toutes deux dans la « mer ». (Ap. 8 : 8 ; 16 : 3).
3°) « L’étoile » de la troisième trompette, et le c ontenu de
la « coupe » de la troisième plaie tombent toutes deux sur
les « fleuves et les sources d’eau. » (Ap. 8 : 10 ; 16 : 4.)
4°) Tout comme, au moment où sonne la quatrième tro
mpette, le soleil est affecté, de même lorsque la « coupe
» de la quatrième plaie est déversée, le soleil est aussi
affecté (Ap. 8 : 12 ; 16 : 8).
5°) Il résulte pareillement des ténèbres (Ap. 9 : 2 ; 16 : 10)
au moment où sonne la cinquième trompette, et au
moment où la cinquième plaie est déversée. (Ap. 9 : 2 ; 16
: 10).
6°) Tout comme lors de la sixième trompette le « fl euve
l’Euphrate » devient un point de convergence, il en est de
même lors de la sixième plaie. (Ap. 9 : 14 ; 16 : 12).
30
7°) En mettant en lumière le septième parallèle, la
septième trompette et la septième plaie révèlent des
éléments identiques : le temple du ciel, les voix et les
tonnerres qui en sortent, le tremblement de terre et la
grêle. (Ap. 11 : 15 ; 16 : 17-21) –la seconde venue de
Christ. {T5 p 30}
Ces coïncidences démontrent, à n’en point douter, que la
nature et l’objectif des trompettes relèvent de la même
nature et du même objectif que ceux des sept plaies : la
destruction, qui sera celle des méchants après la fin de
leur temps de grâce.
Que l’on ne comprenne pas cependant que les
destructions respectives révélées dans le sujet des sept
trompettes doivent nécessairement se confondre avec les
destructions respectives des sept dernières plaies, pour
ce qui est du temps et de l’évènement. Une telle
conclusion s’avère impossible par le fait que la voix qui
s’adresse à l’ange au moment où sonne la sixième
trompette, lui disant « de délier les quatre anges qui sont
liés sur le grand fleuve l’Euphrate », provenait « des
quatre cornes de l’autel d’or » Ap. 9 : 13, 14. L’autel, étant
dans le lieu saint du sanctuaire céleste au moment où
sonne la sixième trompette, prouve que la trompette a
sonné avant que le lieu Très Saint ne fût ouvert pour être
en activité. Ca c’eût été le cas, « la voix » proviendrait
nécessairement du lieu où se trouve le trône. Ainsi cette
trompette a dû nécessairement sonner avant que la porte
du lieu Très Saint n’eût été ouverte et que le trône ne fut
occupé.
31
Tout comme les sept plaies révèlent que les jugements de
DIEU doivent frapper les vivants après qu’ils auront rejeté
les messages de DIEU, à la fin de la période de l’histoire
de ce monde, ainsi, les sept trompettes révèlent, comme
nous le verrons, les destructions successives des
différentes {T5 p 31} générations de méchants dont le
temps de grâce s’est achevé pour chacune d’elles, suite
au rejet du message que DIEU leur a adressé en leur
temps respectif. Ainsi les trompettes culminent par ceux
qui rejettent le message que DIEU leur adresse
aujourd’hui.
Cette vérité fondamentale qui veut que chaque période de
destruction n’intervienne qu’après une période de
scellement correspondant à cette dernière est corroborée
par le fait que les sauterelles symboliques qui s’élevèrent
après que la cinquième trompette eût sonné, ne firent du
mal qu’aux hommes « qui n’avaient pas le sceau de DIEU
sur leur front. » Tout ceci montre non seulement que
chacune des trompettes suit une période de scellement
qui lui correspond, mais aussi que la nature des
trompettes met en évidence la punition infligée à ceux qui
n’avaient pas reçu le sceau de DIEU au cours de leurs
périodes respectives.
Ap. 8 : 1, 6 : « Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut
dans le ciel un silence d’environ une demi-heure… Et les
sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent
à en sonner. »
Les déclarations « les choses qui doivent arriver bientôt »
(Ap. 1 : 1) et « Je te montrerai ce qui doit arriver par la
suite » (Ap. 4 : 1), expriment que la Révélation est donnée
expressément afin de montrer que les « choses » se
32
déroulent, non pas dans le passé, à l’époque de Jean,
mais dans l’avenir ; les références au passé n’étant faites
qu’accessoirement afin de poser la fondation nécessaire
sur laquelle s’édifiera l’avenir.
Par exemple : la vision de Daniel portant sur les {T5 p 32}
quatre bêtes fut donnée pour montrer en particulier, que
la « petite cor ne » (Da. 7 : 8) de la quatrième bête devait
faire la guerre aux saints du Très-Haut (Da. 7 : 25), et non
pas particulièrement pour prédire, le développement des
empires Babylonien, Médo-Persan, Grec et Romain. Car
ces empires étaient déjà révélés lors de la vision de la
grande statue de Daniel 2, qui à son tour à comme objectif
principal de montrer que les royaumes de ce monde,
seront détruits et finalement brisés par le royaume de
Christ, qui doit régner sur toute la terre. Toutefois, pour
mieux nous aider à voir facilement la vérité sur les
évènements derniers, la prophétie remonte et commence
depuis Babylone, pour englober ensuite, la montée et la
chute des grands empires historiques et terminer par
l’instauration du royaume de Christ, et la fin de ce monde
(Da. 2 : 44).
Pour me répéter, bien qu’il ne soit pas donné
principalement pour montrer ce qui est survenu pendant
la longue période de temps qu’il couvre, commençant par
le royaume Médo-Persan et culminant avec « le temps de
la fin », le onzième chapitre de Daniel attire cependant
véritablement notre attention sur cette longue période de
l’histoire prophétique afin de nous identifier le « roi du nord
» « au temps de la fin », celui qui « arrivera à sa fin sans
que personne ne lui vienne en aide. »
33
Ainsi, quoique toutes ces prophéties attirent
nécessairement notre attention sur des évènements qui
se sont produits des siècles auparavant, cependant, tout
comme la Révélation, {TN5: 33.2} elles ont pour but de «
montrer » au peuple de DIEU les « choses qui doivent
arriver bientôt. » L’on voit donc que les prophéties qui ont
connu leur accomplissement, sont donc utilisées par les
Écritures pour servir uniquement de cadre pour la partie
de la prophétie dont la réalisation est encore à venir.
Toutefois, dans l’ensemble, les trompettes et les sceaux
dépeignent un évènement, qui par rapport au temps de
Jean, est à venir, et qui a lieu dans le ciel, bien qu’ils
symbolisent aussi des évènements qui sont en rapport
entre eux-mêmes. Pour ce qui est des évènements qui
sont liés entre eux, certains sont secondaires, d’autres
découlent de l’évènement prophétique principal ; les
premiers précédant tout naturellement les seconds, qui
eux, viennent tout naturellement par la suite, d’un point de
vue historique.
Cette double vérité, est élucidée de manière précise en
relation avec la seconde phase de cette dernière, par le
fait que lorsque la porte fut ouverte dans le sanctuaire
céleste et que le Jugement commença, -évènement qui
devait se passer « par la suite », postérieurement à la
période de Jean, –tous les développements historiques,
en relation avec les trompettes et les sceaux furent
révélés les uns après les autres, à mesure que chaque
période successive passait en revue devant le Tribunal du
Jugement. En d’autres termes, lorsque la porte fut ouverte
dans le sanctuaire, les périodes représentées par les
trompettes, et les périodes représentées par les sceaux
passèrent en revue devant Celui Qui étaient assis sur le
34
Trône, et Qui tenait dans la main droite le livre dans lequel
étaient révélés les évènements des trompettes et des
sceaux.
Pour revenir aux trompettes proprement dites, nous {T5 p
34} considérons la déclaration suivante : « Les sept anges
qui avaient les sept trompettes se préparèrent à sonner. »
Quoiqu’elles n’aient sonné qu’après l’ouverture du dernier
sceau, cela ne permet pas de conclure que les
évènements symbolisés par les trompettes doivent
nécessairement se produire après les évènements
symbolisés par les sceaux. Cela montre au contraire, que
puisque les sceaux traitent d’un sujet et que les
trompettes traitent d’un autre sujet, les deux évènements
ne sauraient être rapportés en même temps ; les premiers
sont rapportés d’abord, et les autres ensuite, selon leur
ordre logique.
Ainsi, Jean a d’abord rapporté les détails concernant les
sceaux, et ensuite les détails relatifs aux trompettes. Les
sceaux viennent d’abord parce qu’ils révèlent, au cours du
jugement, les différentes périodes du scellement des
saints ; lesquelles précèdent nécessairement les
différentes périodes correspondant aux périodes des
trompettes relatives à la destruction de ceux qui n’ont pas
été scellés. Donc, tout naturellement, le premier sceau
doit précéder la première trompette, le second sceau doit
précéder la seconde trompette et ainsi de suite, de fil en
aiguille, au lieu que tous les sept sceaux ne précèdent
nécessairement toutes les sept trompettes. {TN5: 35.1}
35
C’est ainsi que nous voyons la raison pour laquelle les
évènements des sceaux précèdent les évènements des
trompettes qui leur correspondent et comment, de ce fait,
les « sauterelles » savaient ceux qui avaient ou qui
n’avaient pas le sceau de DIEU, et savaient donc qui elles
devaient« tourmenter » ou pas.
Donc, puisqu’elles se suivent dans un ordre logique,
chaque période de scellement précédant une période de
destruction, il s’avérait nécessaire {T5 p 35} que les
sceaux et les trompettes fussent présentés les unes après
les autres dans cet ordre. Il apparaît donc que ceux qui, à
chaque période, rejetèrent la vérité qui leur était présentée
à ce moment-là, ne furent pas scellés et furent en
conséquence détruits, étant frappés par les jugements de
DIEU. Ainsi, alors qu’un sujet dévoile les périodes
successives de scellement, l’autre sujet révèle, de
manière analogue, les périodes de destruction qui s’en
suivirent. Elles montrent toutes deux, qu’elles couvrent
collectivement la même période de temps.
(Pour une présentation des « sceaux », lire la Brochure
sur L’Ouverture des Sept Sceaux.)
Tout comme l’alphabet se prête à la fabrication de mots,
d’expressions, de phrases, pour les transformer en un
schéma prédéterminé de la pensée, soutenu et cohérent,
de même la Bible, quand Elle se définit parfaitement Elle-
même, transforme merveilleusement ses matériaux riches
et variés (ses types, ses symboles, ses paraboles, ses
allégories, ses nombres etc.) pour les édifier en une
révélation majestueuse, une vérité parfaitement
coordonnée et salutaire dont les prévisions sont
ordonnées d’avance. Par conséquent, tout comme
36
chaque lettre, chaque mot et membre de phrases, doit
jouer un rôle particulier pour donner du sens à
l’expression de la pensée qu’on entend véhiculer, de
même, tout passage de l’Écriture a son rôle particulier à
jouer dans la Révélation des vérités bibliques. Lorsque
chacun d’eux est soigneusement relié pour être mis
parfaitement en relation avec l’image de la vérité, un
passage conduisant vers l’autre pour le mettre en pleine
lumière, le grand dessein global se dresse dans toute la
majesté solennelle que lui confèrent sa plénitude et sa
splendeur. {T5 p 36}
« Le chiffre sept », dit l’Esprit de Prophétie, en considérant
comme il se doit la signification de ce nombre fondamental
de la Bible, « indique la plénitude » — The Acts of the
Apostles, p. 585 (Conquérants Pacifiques, p. 521)
La vérité des sept trompettes doit par conséquent
englober, toutes les destructions qui ont fait suite à
chaque période de scellement, depuis l’existence du
monde. De plus, puisqu’il est vrai que les trompettes
passent en revue devant le tribunal céleste lorsque
commence le jugement et que les livres sont ouverts, et
qu’elles commencent par les premiers habitants de la
terre, voilà donc la double preuve qu’elles couvrent, en ce
qui les concerne, toute l’histoire de l’humanité,
quoiqu’elles se déroulent pendant le jugement ; tout
comme le montrent les sceaux en ce qui les concerne.
Ces observations préliminaires ayant préparé la voie à
une étude correcte des trompettes, nous allons
maintenant les considérer dans leur ordre respectif, l’une
après l’autre, en commençant par
37
LA PREMIÈRE TROMPETTE.
Apocalypse 8 : 7.
Ap. 8 : 7. « Le premier sonna de la trompette. Et il y eut
de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la
terre : et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte
fut brûlée. » (version King James)
Puisque les trompettes présentent de manière symbolique
la destruction des méchants suite à leur rejet des
messages que DIEU leur a donnés et que le chiffre « sept
» dénotant la totalité, englobe toute la période {T5 p 37}
du temps de grâce jusqu’à la seconde venue de Christ,
l’on devrait s’agissant de la première trompette, remonter
autant que possible dans l’histoire pour la retrouver
comme étant la première destruction qui frappa une
multitude d’impies, résultant du rejet du message que
DIEU leur avait adressé. Et puisque le déluge est la
première destruction qui s’apparente à cette description,
alors, à l’évidence, la première trompette, alors qu’elle
passe en revue devant le trône du jugement, révèle la
prédication de Noé, le but poursuivi dans la construction
de l’arche et la raison pour laquelle DIEU détruisit l’ancien
monde par le déluge.
Maintenant, en faisant appel à la raison qui se veut tel un
interprète de ce symbolisme, afin qu’il parle de lui-même,
nous découvrons que la « grêle et le feu mêlés de sang,
» « jetés sur la terre, » dénotent quelque chose dont
l’origine doit être nécessairement externe à la terre elle-
même ; sinon, il eût été impossible de dire « qu’ils furent
jetés sur la terre. » De plus, ces trois éléments (la grêle,
le feu, et le sang) représentent quelque chose qui doit être
38
compris comme étant composé de trois éléments et qui
n’étant pas limités à une partie ou à des parties
particulières de la « terre, » furent par conséquent « jetés
» sur la terre entière. En poursuivant maintenant la
compréhension du symbolisme tel qu’il se définit
pratiquement lui-même, l’étudiant [de la vérité] verra, en
la circonstance, non seulement le sujet s’élucider de plus
en plus, une vérité concordant avec une autre, et chacune
d’elles renforçant l’idée d’ensemble, mais aussi que ce
symbolisme détient une vibrante leçon de vérité présente.
Devant cette réalité, il saura, que le temps désigné par
DIEU pour la révélation des trompettes est venu, et qu’Il
met en lumière cette importante vérité présentée {T5 p 38}
dans ces lignes.
Ainsi donc, en poursuivant son étude à la lumière de cette
prise de conscience, afin de découvrir la signification du «
feu » (considérant d’abord cet élément, comme l’élément
le plus naturel des trois éléments concernés), l’étudiant
sera guidé par le triple fait que la présence de DIEU dans
le « buisson », se manifestait à Moïse sous la forme d’une
flamme de feu (Ex 3 : 2 ; 19 : 18) ; que le SEIGNEUR
compare Sa Parole à un feu (Jé. 23 : 9) ; et que le jour de
la Pentecôte, le Saint-Esprit apparut sous la forme de «
langues de feu. » Actes 2 : 3.
A la lumière de ces trois événements, l’on voit que le feu
jeté sur la terre, doit être nécessairement le symbole de la
descente du Saint-Esprit accompagné des paroles de la
Vérité, dans lesquelles sont le Père et le Fils. Ainsi, au
travers de l’Esprit, dont l’Influence Omniprésente ne
saurait être circonscrite, notre SEIGNEUR « alla prêcher
» aux habitants du monde avant que ne survînt le déluge.
39
C’est aussi par Lui qu’il fut « rendu vivant. » 1 Pi. 3 : 18,
19, 20.
Ensuite, puisque la Parole déclare que « la vie est dans le
sang » (Lé. 17 : 11), l’on voit donc que « le sang » est le
symbole de la vie des mortels.
Et la simple question que DIEU présente à Job : « As-tu
vu les dépôts de grêle, que je tiens en réserve pour les
temps de détresse ? » (Job 38 : 22-23), révèle que la «
grêle » est un symbole de destruction. {T5 p 39}
Et, étant de l’eau congelée, la grêle dénote, une
destruction par l’eau -le déluge, qui n’aurait pu être
symbolisé par l’eau dans sa forme liquide, puisque l’eau
fluide représente symboliquement la « vie », ou des «
peuples. » (Voir Jean 4 : 14 et Apocalypse 17 : 15.) Ainsi
donc la grêle est le seul élément qui puisse parfaitement
symboliser une destruction par l’eau.
Ainsi, par ces trois éléments (la grêle, le feu, le sang),
nous avons une description symbolique de la prédication
du message de Noé : à savoir la destruction par l’eau (la
grêle), la construction de l’arche pour préserver la vie des
mortels (le sang) et la puissance de l’Esprit de Vérité (le
feu) par lequel le message fut apporté et proclamé. Pour
présenter les choses en d’autres termes, l’Esprit de Vérité,
au travers du message de Noé, pourvut à l’arche afin de
préserver les vies (le sang), de tous ceux qui avaient
entendu Sa Voix, et qui y étaient entrés. Cependant, le
message amena la destruction par le déluge (la grêle) sur
tous ceux qui n’acceptèrent pas Sa Voix, et qui n’entrèrent
pas dans l’arche.
40
Quand Noé sut que l’œuvre que DIEU lui avait assignée
était terminée, parce que la multitude des impies avaient
« méprisé, dénoncé, ridiculisé et rejeté » son message, sa
famille et lui entrèrent dans l’arche. Puis vint le déluge, et
tous ceux qui n’avaient pas cherché refuge dans l’arche
furent emportés par les eaux en furie.
C’est ainsi que les victimes du déluge sont symbolisées
par le tiers des « arbres, » et par « l’herbe verte, » (Ap. 8
: 7) {T5 p 40} lesquelles furent brûlées par l’Esprit
(condamnées par la puissance de l’Esprit contre Lequel
ils avaient péché) et qui se distinguent en deux catégories
d’individus.
Mais pourquoi furent-elles « brûlées » au lieu d’être «
noyées » ? N’oublions pas que nous étudions la vérité
contenue dans ces lignes au moyen de symboles. L’acte
de destruction symbolisé par une signification littérale du
mot « noyé » serait réelle au lieu d’être symbolique et
aurait ainsi forcé la clé de l’interprétation : car si tous les
termes employés n’étaient pas symboliques, comment
établirions-nous la différence entre ceux qui le sont et
ceux qui ne le sont pas ? Comment saurions-nous par
quels termes définir la vérité ? » Le terme « noyés », ne
signifierait pas symboliquement détruits mais immergés
dans la vie –submergés au sein de grandes masses de
peuples (Ap. 17 : 15).
Et puisque le « feu » est le symbole de l’Esprit de Vérité,
il en résulte donc que ceux qui péchèrent contre l’Esprit,
en rejetant le message de Noé, furent symboliquement «
brûlés, » et que par conséquent les méchants subirent la
vengeance (« le feu ») pour avoir péché contre Lui.
41
Comme illustration, prenons quelqu’un qui aurait commis
un crime, et serait condamné par une loi qui exigerait la
peine capitale, ce dernier le paierait alors de sa vie et
serait exécuté.
Mais est-ce le crime ou l’application de la peine qui
causerait sa mort ? Le crime bien sûr, car si l’accusé est
reconnu innocent, la loi ne peut lui infliger la peine. {T5 p
41}
Ainsi en a-t-il été des Antédiluviens : ils ne périrent pas à
cause de la venue du déluge, car quiconque le voulait
aurait pu entrer dans l’arche. En effet, s’ils s’étaient tous
repentis, ils auraient de ce fait permis à DIEU, même de
retenir le déluge. Mais ils commirent le péché
impardonnable contre le Saint-Esprit, rejetèrent le
message de Noé, et refusèrent d’entrer dans l’arche –un
péché qui attira sur eux le châtiment de la loi divine (le
déluge).
Que « l’herbe verte », et les « arbres » symbolisent deux
catégories d’êtres vivants, cela se voit aisément par le
rêve de Nébucadnetsar dans lequel il s’est vu comparé à
un « arbre », et le peuple de son royaume, comme «
l’herbe verte des champs. » Da. 4 : 10 ; 14, 15, 20, 22 ;
Es. 40 : 6
-7. Et JÉSUS, parlant de ceux qui occupent des positions
de responsabilité, déclare que « tout arbre qui ne porte
pas de bons fruits est abattu, et jeté au feu. » Mt. 3 : 10.
Alors, de manière manifeste, le peuple détruit par le
déluge, était symbolisé par « l’herbe verte », et leurs
dirigeants, par le tiers des « arbres. » « Tous les êtres qui
étaient sur la face de la terre, » nous rapporte le récit, «
42
furent exterminés, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux
reptiles et aux oiseaux du ciel : ils furent exterminés de la
terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans
l’arche. » Ge. 7 : 23.
Devons-nous donc conclure qu’il y eut deux fois plus de
sauvés qu’il n’y eut de perdus, {T5 p 42} simplement parce
que le fait que le tiers qui fut brûlé laisse à penser que les
deux tiers furent épargnés ? Et puisqu’il y eut huit
personnes de sauvées, allons-nous conclure qu’il n’y eut
que quatre âmes (arbres) de perdues ?
On ne peut arriver à de telles conclusions que si l’on met
de côté la règle de l’interprétation. N’oubliez jamais que
nous étudions des évènements prophétiques à travers
des symboles. Ne nous permettons pas de passer d’un
aspect symbolique pour arriver à une énumération littérale
de ceux qui périrent et de ceux qui survécurent.
En nous référant à l’explication donnée « du tiers des
étoiles du ciel » (Ap. 12 : 4), –les mauvais anges que
Satan entraîna avec lui –nous voyons que « le tiers des
arbres » symbolisent les mauvais dirigeants du monde
antédiluvien. Les deux tiers des étoiles ou des anges, qui
restèrent au ciel, étaient les bons anges. En
conséquence, les deux tiers des arbres qui ne furent pas
brûlés symbolisent les justes qui survécurent au déluge.
Si l’inspiration avait dit que les deux tiers furent brûlés et
que le tiers fut épargné, au lieu du contraire, la déclaration
eût été symboliquement incorrecte, parce que le « tiers »
symbolique, s’agissant des trompettes, signifie toujours
les méchants indépendamment de leur nombre.
43
Pourquoi toutes les personnes qui furent sauvées dans
l’arche sontelles symbolisées par des arbres ? Parce que
l’herbe comparée aux arbres n’a pas les caractéristiques
propres à ces derniers, telle que la stature, la vigueur, la
stabilité, et {T5 p 43} une longue vie. L’herbe en
conséquence ne saurait, ou du point de vue de la logique
ou du point de vue des Écritures, symboliser les habitants
de l’arche, en tant qu’ancêtres de toutes les nations qui
existèrent après le déluge.
Ainsi, toute l’histoire du déluge, étant racontée dans un
seul court verset, nous voyons à travers le symbolisme de
la première trompette, non seulement une merveille de
simplicité et de précision dans la narration du passé, mais
aussi une grande économie de temps et de support
d’écritu re ; ce dernier étant à cette époque d’une grande
rareté. Et cette même sagesse suprême continue à se
distiller à travers
LA SECONDE TROMPETTE.
Apocalypse 8 : 8, 9.
Ap. 8 : 8, 9. « Le second ange sonna de la trompette. Et
quelque chose comme une grande montagne embrasée
par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint
du sang, et le tiers des créatures qui étaient dans la mer
et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt. »
Puisque l’accomplissement de la première trompette nous
amène jusqu’au déluge et l’englobe également, l’on doit
chercher le temps de l’accomplissement de la seconde
trompette à travers la première destruction qui survint
après le déluge et qui fut précédée d’un message. Pour
en situer le début, il nous faut simplement accepter l’idée
44
que puisque d’un point de vue Scripturaire, une montagne
représente une église (Za. 8 : 8 ; Es. 2 : 3), en
conséquence « la grande montagne » enveloppée de feu,
tout comme le buisson duquel Dieu parla à Moïse
(Ex.3:2,4), {T5 p 44} ne peut signifier que la présence de
DIEU se manifestant au sein de Son peuple, et
l’environnant tout autour. A cette époque il s’agissait,
comme nous le savons, du mouvement Israélite, la
première église qui fit suite au déluge et dotée d’un
message –le système cérémoniel. Lui ouvrant la voie, la
colonne de feu conduisait cette puissante armée du
SEIGNEUR, et lui fermant la marche, elle lui servait de
protection.
Après que cette montagne eut été embrasée, elle fut «
jetée dans la mer. » La mer, le berceau des eaux,
représente la demeure originelle des « peuples, des
multitudes, des nations, et des langues » (Ap. 17 : 15).
Ainsi, tout en représentant le monde dans son intégralité,
le lieu où résident les nations (les eaux), elle situe de
manière précise l’endroit où apparaît l’église (la
montagne). Ceci est mis en évidence par les paroles du
prophète : « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau,
Chantez Ses louanges aux extrémités de la terre, Vous
qui voguez sur la mer [où le monde prit naissance –la
Palestine] et vous qui la peuplez, îles et habitants des îles
! » Es. 42 : 10.
Gardez à l’esprit que seul le tiers de « la mer [le monde]
devint du sang », et aussi que le mouvement Israelite
n’atteint que le tiers du monde (en termes symboliques le
« tiers » de la « mer ») –les païens avec lesquels ce
mouvement se trouva en rapport étroit, particulièrement
dans la terre promise. Alors, de manière tout à fait
45
évidente, la « montagne » symbolise l’église de l’Ancien
Testament.
Lorsque la « montagne » (l’église) fut jetée dans la «mer»
{T5 p 45} et que le « tiers de la mer devint du sang », « le
tiers des créatures qui étaient dans la mer, et qui avaient
la vie mourut. » Le « sang », là encore, représente bien
sûr la vie des mortels. Puisqu’il en est ainsi, il en résulte
que le tiers de la « mer » (le monde) qui devint du « sang
» (la vie), constituait cette partie [du monde] dans laquelle
la « montagne » fut « jetée », dans laquelle fut amené le
peuple de DIEU. En conséquence, ce territoire, la
Palestine, devint un refuge salutaire pour ceux qui
s’unissaient sans réserve à ce mouvement, mais une
destruction pour tous ceux qui ne s’y joignaient pas ; tout
comme l’arche de Noé fut un refuge salutaire pour tous
ceux qui y entrèrent, mais un agent de destruction pour
tous ceux qui n’y entrèrent pas.
Concernant le tiers des créatures qui mourut, la Bible
serait accusée de grossière redondance si, en disant que
ceux qui avaient la « vie », elle voulait parler de la vie d’un
mortel ; car comment pourraient-elles mourir à moins
qu’elles n’aient eu la vie humaine ? Elles [les créatures]
ne symbolisaient par conséquent que les vivants qui
avaient le privilège d’avoir la vie éternelle, et qui une fois
l’avoir embrassée, la perdirent plus tard après avoir
sombré dans la méchanceté. Ainsi, seul un « tiers »
symbolique de tous ceux qui avaient la vie éternelle, mais
qui la perdirent en péchant contre DIEU (« qui moururent
») furent détruits.
46
Ap. 8 : 9, dernière partie. « et le tiers des navires fut
détruit. » (Version Darby).
La « mer », étant le symbole de l’ancien monde, les «
bateaux » doivent par conséquent symboliser des objets
qui étaient censés {T5 p 46} abriter, transporter des gens,
et qui, bien que leur donnant l’assurance de les
transporter en sécurité sur la mer (le monde),
n’atteignirent pas l’autre rivage. Ils ne peuvent représenter
par conséquent que les religions païennes et leurs
temples, qui offraient à leurs croyants le transport dans
l’au-delà. Mais n’étant pas des embarcations sûres, ils
firent naufrage pendant le voyage. Leurs temples furent
détruits par les Israélites en réponse à l’ordre du
SEIGNEUR : « Vous détruirez tous les lieux [temples –«
bateaux »] où les nations que vous allez chasser servent
leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, et
sous tout arbre vert. Vous renverserez leurs autels, vous
briserez leurs statues, vous brûlerez au feu leurs idoles,
vous abattrez les images taillées de leurs dieux, et vous
ferez disparaître leurs noms de ces lieux-là. » De. 12 : 2-
3.
En d’autres cas, dans des circonstances différentes,
lorsque l’église traverse symboliquement la terre, à la
place de l’eau, les chars, au lieu des bateaux, sont
employés pour symboliser l’église. (Voir La Brochure N° 2
, Le Paradoxe Des Âges).
En représentant parfaitement et de manière respective les
deux premières périodes de l’ancien monde, les deux
premières trompettes nous donnent l’assurance que les
périodes qui suivent sont aussi parfaitement symbolisées
47
par les autres trompettes. La vérité concernant la
troisième période est symbolisée par {T5 p 47}
LA TROISIÈME TROMPETTE
Apocalypse 8 : 10-11.
Ap. 8 : 10. « Le troisième ange sonna de la trompette. Et
il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un
flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les
sources des eaux. »
Le fait que « l’étoile » tombe du ciel, indique clairement
qu’elle ne peut représenter uniquement qu’une sorte
d’objet céleste descendant sur la terre. Le fait qu’elle brûle
comme une lampe, indique que cet objet a de manière
intrinsèque, le pouvoir de donner de la lumière, et le seul
objet porteur de lumière et descendant du ciel, c’est la
Parole de DIEU : « Ta Parole, » corrobore le Psalmiste, «
est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier.
» Ps. 119 : 105. Et puisque l’étoile ne tomba que sur « le
tiers » des fleuves (des nations –Ap. 17 : 15), elle se
révèle comme étant le symbole des Écrits de l’Ancien
Testament qui en ce temps-là, n’étaient pas accessibles à
toutes les nations (les fleuves) de la terre, mais ne l’étaient
qu’à une partie (un tiers symbolique, non réel) d’entre
elles.
Bien que l’étoile ne tombât que sur le tiers des « fleuves
», elle illumina toutes les « sources d’eau. » Ce fait révèle
que les Écrits de l’Ancien Testament tombèrent aux mains
de deux catégories de personnes –les fleuves, et les «
sources »-la première représente les nations qui se
trouvèrent en contact étroit avec la Bible, (telles « les
puissantes grandes eaux du fleuve, le roi d’Assyrie » És.
48
8 : 7.) Ces {T5 p 48} dernières représentent Son peuple
élu (les douze tribus d’Israël) au sein duquel Sa Parole
constituait les eaux de la vie, faisant de ce peuple des
sources vivantes. C’est ainsi que « Celui qui croit en Moi
» déclare le SEIGNEUR lui-même…, « des fleuves d’eau
vive couleront de son sein » (Jean 7 : 38) ; et : « la source
de Jacob est à part dans un pays de blé et de moût. » De.
33 : 28.
Ap. 8 : 11. « Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le
tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup
d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient
devenues amères. »
Plante amère, aromatique, l’absinthe agit à la fois comme
purgatif et comme tonique –dont l’importance des qualités
et des vertus doivent révéler la signification symbolique du
nom « Absinthe ». Une cathartique étant une plante aux
vertus purgatives et purifiantes, le nom « Absinthe » doit
par conséquent tout d’abord, dénoter un agent
purificateur. Et comme, la Parole de DIEU a le pouvoir
d’éliminer les causes et les effets de la débilité spirituelle
et de restaurer les fonctions de la santé et d’apporter de
la vigueur à l’âme malade du péché, elle constitue, à
l’évidence, le seul agent, qui en la circonstance, est
parfaitement symbolisée par le nom « Absinthe ». {TN5:
29.2}
Par conséquent, les vertus purgatives et toniques de la
Parole de DIEU dénotent que la Parole de DIEU, bien
qu’étant amère pour l’homme charnel, est pour celui qui
est honnête, qui L’aime pour le bien qu’elle lui procure, (la
purification de l’âme et du cœur), sa plus douce joie ;
tandis que pour le malhonnête, celui dont le goût charnel
49
est le dieu, et {T5 p 49} qui n’aime pas la vérité, La Parole
est à sa bouche comme du fiel. Il en est doublement ainsi,
parce qu’il préfère davantage les voies du monde à celles
du salut ; voies que condamne La Parole de DIEU.
La qualité aromatique de cette herbe révèle que ceux qui
mangent la Parole de DIEU, bien qu’elle soit toujours
amère pour le charnel, trouveront en Elle, l’arôme inégalé
de l’influence du ciel, qui l’aidera à respirer une « odeur
de vie donnant la vie. »
Révélant chacune de manière progressive des vérités
importantes, les trois premières trompettes laissent à
penser que les quatre autres devraient révéler de plus en
plus, davantage de vérités importantes à mesure qu’elles
approchent la période qui doit bénéficier de toutes les
leçons capitales qui sont révélées par l’ensemble de ces
symboles. Et c’est précisément ce dont se rendra compte
celui qui étudie le sujet alors qu’il aborde maintenant
l’étude de la
LA QUATRIÈME TROMPETTE.
Apocalypse 8 : 12.
Ap. 8 : 12. « Le quatrième ange sonna de la trompette. Et
le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers
des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour
perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même. »
Ayant affecté les étoiles, la lune, et le soleil, symbole de
l’intégralité du système solaire, dont la vie dépend pour
son existence, l’action révélée dans ces versets montrent
que ces objets célestes représentent des éléments sans
lesquels toute {T5 p 50} vie terrestre cesserait d’exister.
50
Ils doivent nécessairement, sans discussion aucune,
symboliser dans ce contexte l’église de DIEU –la lumière
et la vie du monde. Ainsi, il en resort de manière tout à fait
claire et transparente la double leçon qui nous enseigne
que c’est à cause de l’église uniquement que le monde
existe en réalité aujourd’hui, et que sans sa lumière et son
énergie vivifiante, la vie sur la terre s’éteindrait aussi vite
que le soleil et la lune cesseraient d’exercer leur influence
de la terre.
Toutefois, puisque l’interprétation présentée, ici, repose
non seulement sur la logique mais aussi sur les Écritures
Elles-mêmes, aussi, c’est vers Elles que nous nous
tournerons, pour avoir le dernier mot s’agissant de cette
situation ponctuelle. Et cela, nous le trouvons dans le rêve
de Joseph et de son interprétation : « Et voici, le soleil, la
lune et les onze étoiles », dit Joseph, « se prosternaient
devant moi… et son père le réprimanda, et lui dit : que
signifie ce songe que tu as eu ? Faut-il que nous venions,
moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant
toi ? » Ge. 37 : 9-10.
Du temps de Jacob, sa famille était (1) le dépositaire de la
Parole orale de DIEU, (2) le saint temple, (3) l’assemblée
des saints. Etant les trois à la fois, elle constituait donc
l’église de DIEU. En conséquence Jacob interpréta, le
soleil, la lune et les étoiles comme le symbole de sa
maisonnée –la lumière du monde d’alors.
Et le fait que le père, la mère, {T5 p 51} et les douze fils
constituaient l’église de DIEU à cette époque atteste de
manière probante que le soleil, la lune, et les étoiles sont
le symbole de l’église de DIEU, en trois parties, dont la
première partie est
51
Le Soleil Frappé
En tant que grande force physique, irradiante de lumière
et vivifiante de tout le système solaire, le soleil symbolise
à l’évidence, la Parole de DIEU dans l’église –la grande
source de lumière spirituelle qui procure la force de Sa vie
au monde. En conséquence, le fait qu’il soit frappé indique
que la lumière de l’église de l’époque fut atténuée. Cela
nous amène à considérer dans l’ordre, le symbolisme
exprimé par
La Lune Et Les Etoiles Frappées
Réfléchissant la lumière du soleil, lorsque le soleil n’émet
pas ses rayons, la lune par conséquent, symbolise l’église
qui émet le message (la lumière) de la Parole (le soleil) au
monde enténébré. Cette interdépendance symbolique
entre la lune et le soleil indique que sans l’église, la Parole
Elle-même ne peut briller sur la terre. Et puisque la lumière
émanant de la Parole, symbolisée ici par le soleil, était le
système cérémoniel qui ne pouvait être transmis sans une
structure particulière, « la lune » constitue par conséquent
le symbole du tabernacle et du temple, par lesquels se
transmettait la lumière de son message –le système
cérémoniel ; ceci étant vrai, « les étoiles » symbolisent
donc manifestement les membres d’églises. Ainsi, le fait
que les {T5 p 52} étoiles furent frappées de même que le
soleil et la lune, révèle symboliquement le châtiment
infligé à l’ancien Israël.
52
Mais puisque seul un tiers d’entre eux fut frappé, il en
résulte donc que l’histoire de la Nation Israélite se divise
en trois parties dont une seule fut frappée. Et comme
l’histoire de cette nation englobe trois périodes distinctes
(d’abord, de l’exode de l’Égypte jusqu’à la possession de
la terre promise ; deuxièmement de l’occupation de la
terre promise jusqu’à la captivité à Babylone ; et
troisièmement de la délivrance de Babylone, jusqu’à
l’Avènement de Christ), c’est donc pendant l’une de ces
périodes qu’elle fut « frappée. »
D’après l’interprétation de ces symboles du système
solaire (« soleil »,
« lune » et « étoiles ») qui ne saurait être contredite, l’on
voit que la quatrième trompette révèle le châtiment infligé
à la nation Juive au cours de la période des rois, car c’est
à cette époque que le temple, ses services, et le peuple
de DIEU furent « frappés » ; c’est-à-dire, que la nation (les
étoiles) fut emmenée à Babylone en captivité, que le
temple (la lune) fut détruit et que le service cérémoniel (le
soleil) fut aboli pendant un certain temps. Ainsi, en résulta-
t-il des ténèbres spirituelles sur la terre, comme cela est
symbolisé par « l’obscurité » du « tiers » du « jour » et de
la « nuit. »
Cette grande ruine fut causée par les chefs Juifs : « parce
qu’ils se moquèrent des envoyés de DIEU, ils méprisèrent
ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à
ce que la colère de l’Éternel contre son peuple {T5 p 53}
devînt sans remède. Alors l’Éternel fit monter contre eux
le roi des Chaldéens, et tua par l’épée leurs jeunes gens
dans la maison de leur sanctuaire ; il n’épargna ni le jeune
homme, ni la jeune fille, ni le vieillard, ni l’homme aux
53
cheveux blancs, il livra tout entre ses mains… Ils brûlèrent
la maison de DIEU, ils démolirent les murailles de
Jérusalem, ils livrèrent au feu tous ses palais et
détruisirent tous les objets précieux. Nébucadnetsar
emmena captifs à Babylone ceux qui échappèrent à
l’épée ; et ils lui furent assujettis, à lui et à ses fils, jusqu’à
la domination du royaume de Perse, afin que s’accomplît
la parole de l’Éternel » 2 Ch. 36 : 16, 17, 19, 20, 21. « Les
fils de Sédécias furent égorgés en sa présence ; puis on
creva les yeux à Sédécias, on le lia avec des chaînes
d’airain, et on le mena à Babylone. » 2 Rois 25 : 7.
Ainsi, parce que les services religieux, le temple, et la
nation furent frappés, la lumière qui brilla jadis par leur
intermédiaire, fut éteinte pendant plus de soixante dix ans
jusqu’à la reconstruction du temple, et le rétablissement
des services cérémoniels. Donc à l’évidence, « le jour »
(cette partie de la terre où la lumière du soleil brille
directement), représente la « terre promise, » et la « nuit
» (cette partie de la terre où la lumière du soleil est
réfléchie par la lune et les étoiles), symbolise la terre des
païens.
Alors, de manière évidente, le symbolisme révèle {T5 p
54} que lorsque la nation fut emmenée en captivité, que
les objets sacrés lui furent enlevés et laissés de ce fait à
l’abandon, les ténèbres spirituelles se répandirent en tout
lieu. Cette vérité est mise en évidence par le parallèle
établi par le principe physique (duquel provient ce
symbolisme) qui veut que lorsque la terre accomplit une
révolution complète sur son axe en un jour et une nuit,
chaque coin de la terre est dans l’obscurité pendant ces
vingtquatre heures. De même, ce symbolisme montre que
le système religieux de l’Israël ancien constituait la seule
54
lumière spirituelle, de tout l’ancien monde, et Israël lui-
même, la seule église reconnue par l’Auteur des Écritures.
Quelle importante vérité aujourd’hui pour la Chrétienté en
proie au sectarisme ! Qu’elle serve de mise en garde à
tous ceux qui choisissent de marcher dans la lumière afin
D’Éviter Les Erreurs Des Autres.
Oh quelle terrible pensée que celle de fermer le cœur, et
par la même de faire la sourde oreille aux suppliques de
l’Esprit de DIEU ! Pensez quel grand chagrin et quelle
grande souffrance auraient pu être évités si les hommes
ne s’étaient pas endurcis dans l’orgueil et la vanité ! C’était
trop humiliant pour ces chefs d’Israël d’antan de
reconnaître leurs erreurs, et d’accepter les corrections des
humbles serviteurs de DIEU, les prophètes. Mais, le fait
qu’ils aient ignoré la vérité, ne garantit pas pendant
longtemps leurs élévations aux yeux du peuple, comme
ils l’espéraient. Le fait d’avoir tué les prophètes ne
corrigea pas leurs erreurs, ni ne couvrit leurs péchés ; pas
plus qu’il n’ait réduit DIEU au silence. {T5 p 55}
Au contraire, cela, avec le temps exposa leur totale
ignorance et révéla leur honte à la face du monde entier.
Si le peuple de DIEU, devait, à cette heure répéter les
erreurs des Juifs, alors le châtiment décrété dans ces
mots, « il y aura des pleurs et des grincements des dents
» (Mt. 24 : 51), ne connaîtrait pas en intensité de pareil au
monde. De plus, se faire simplement une parfaite idée du
désappointement qu’on éprouverait d’être au bord même
de l’éternité, mais de ne pas y être admis et de se voir au
contraire plongé en enfer, ne serait -ce pas suffisant pour
être traversé de la plus grande des angoisses et du plus
55
grand des remords ! Ouvrons donc tout grand notre cœur
alors que nous lisons l’appel miséricordieux du
SEIGNEUR :
« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui
lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-Je
voulu rassembler tes enfants, comme une poule
rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez
pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte.
» Mt. 23 : 37-38.
« La voix de l’Éternel crie à la ville, et celui qui est sage
craindra ton nom. Entendez la verge et celui qui l’envoie !
» Mi. 6 : 9. N’oubliez pas que faute d’avoir entendu Sa
voix,
DIEU Peut Vous Frapper, Mais Pas Les Hommes.
Tout comme il est impossible à tout être humain, à part
DIEU, de nuire à la course des planètes, de même, est-il
impossible, selon ce symbolisme, de nuire {T5 p 56} à
l’église, quand elle se soumet totalement à DIEU, et
qu’elle est de ce fait, sous Sa protection. Ainsi assure-t-Il
de manière symbolique à Son peuple, qu’Il ne permet
qu’aucun malheur ne l’atteigne, sauf ceux qu’il s’attire sur
lui-même, et ceux qu’Il permet pour son propre bien. «
Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui Qui garde Israël. »
Ps. 121 : 4. « …Car celui qui vous touche, touche la
prunelle de Son œil. » Za. 2 : 8.
Bon nombre des serviteurs de DIEU permirent à ces
promesses de devenir réalité. Ce fut notamment le cas
lorsque, le mouvement de l’exode atteignit la Mer Rouge,
et plus tard, le fleuve du Jourdain dont les masses d’eau
« s’élevèrent pour former un tas » pour assurer au peuple
56
un passage sûr, et pour détruire leurs ennemis. Ce fut
aussi le cas lorsque les trois Hébreux furent délivrés de la
fournaise ardente ; lorsque Daniel fut délivré de la fosse
aux lions ; lorsque Mardochée et son peuple furent
délivrés de la mort dont Haman fut l’instigateur ; et
lorsqu’Élie fut délivré de la main d’Achab et de Jézabel.
En vérité, « si vous aviez de la foi comme un grain de
sénevé » déclare le Sauveur, « vous diriez à cette
montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait
; rien ne vous serait impossible. » (Mt. 17 : 20), bien que
les méchants amènent
LES MALHEURS
Apocalypse 8 : 13
Ap. 8 : 13. « Je regardai, et j’entendis un ange qui volait
au milieu du ciel, {T5 p 57} « disant d’une voix forte :
Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à
cause des autres sons de la trompette des trois anges qui
vont sonner ! » (version King James)
Les trois dernières des sept trompettes étant des
trompettes de malheur, contrairement aux quatre
premières, un changement doit manifestement s’opérer
entre les quatre premières et les trois dernières
trompettes.
Nous ayant amenés, jusqu’à ce stade, à la destruction du
premier temple, puis à la construction du second, la
Parole prophétique de DIEU, nous conduit maintenant
vers le premier avènement de Christ, et vers Sa
crucifixion, les prochains grands évènements associés
aux trompettes. Et ces évènements, terminant l’ère de
57
l’Ancien Testament pour introduire celle du Nouveau
Testament, révèlent que les trois dernières trompettes
embrassent l’histoire de la période du Nouveau
Testament. Ces malheurs indiquent par conséquent,
d’abord les persécutions que mènera Satan à l’encontre
des fidèles dans le but de les empêcher d’embrasser la foi
chré-tienne et deuxièmement, la persécution perpétrée à
l’encontre des païens pour les forcer à devenir Chrétiens
! Le premier malheur arrive avec
LA CINQUIÈME TROMPETTE.
Apocalypse 9 : 1-12.
Ap. 9 : 1-4. « Le cinquième ange sonna de la trompette.
Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La
clef du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits
de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la
fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent
obscurcis par la fumée du puits. De la fumée sortirent des
sauterelles, qui se répandirent sur {T5 p 58} la terre ; et il
leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les
scorpions de la terre. Il leur fut dit de ne point faire de mal
à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre,
mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau
de DIEU sur le front. » (version King James)
En prenant les éléments de la cinquième trompette dans
l’ordre (« l’étoile », la « clef », « l’abîme », la « fumée »,
les ténèbres et les sauterelles), nous en venons d’abord à
L’Étoile.
Tout comme l’étoile de la troisième trompette, l’étoile de
la cinquième trompette descendit elle aussi du ciel sur la
58
terre. Et puisque l’« Etoile » de la troisième trompette a
été identifiée de manière probante comme représentant
l’avènement de la Bible, cette dernière, étant donc
similaire à la première, doit nécessairement représenter
quelque chose d’équivalent.
La Bible et Christ étant dans leurs rapports,
complémentaires, en ce qu’ils représentent tous deux la
Parole de DIEU (Jean 1 : 1-4), alors la descente de la
première « étoile », symbole de l’avènement de la Bible,
nous oblige à conclure que la descente de la seconde
étoile, est le symbole de la première venue de Christ. De
plus, la personnification de l’étoile par le pronom
personnel « Lui »(« Him », genre masculin) [notion propre
à la langue anglaise, (Version King James)], limite ainsi
son application à un homme. Et finalement Christ donne
Lui-même le témoignage qu’Il est « l’étoile brillante du
Matin. » Ap. 22 : 16. C’est à Lui, ne l’oublions pas, que fut
donnée
« La Clef De L’Abîme. »
« Puis je vis descendre {T5 p 59} du ciel un ange, qui avait
la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il
saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et
Satan, et il le lia pour mille ans. » Ap. 20 : 1, 2.
Puisque Christ est celui qui garantit la captivité de Satan,
et qui inaugure de ce fait la voie du millénium, Lui seul
peut à juste titre, être symbolisé par « l’ange… ayant la
clef de l’abîme » et par « l’étoile », à qui fut donnée la «
clef » ! Entendu « qu’avoir en sa possession » quelque
chose, est nécessairement subordonné au fait qu’elle
59
vous ait été « donnée » auparavant, les verbes « donné
», et « avoir en sa possession » (Ap. 20 : 1 ; 1 : 18)
indiquent bien sûr deux périodes différentes. Christ reçut
« la clef » au moment où sonna la cinquième trompette,
un certain temps avant le millénium. Ainsi au
commencement du millénium, il l’avait déjà en sa
possession.
La Mission de Christ étant d’apporter la délivrance de la
prison du péché, et de la mort (l’abîme), chose rendue
possible par la prédication de l’Evangile, la clef par
conséquent doit être nécessairement le symbole de
l’Evangile, la seule puissance capable de libérer ceux qui
sont emprisonnés dans
« L’Abîme. »
Puisque « l’abîme » d’Apocalypse 20 : 3 est le symbole de
la terre comme prison pendant le millénium, ainsi, «
l’abîme » d’Apocalypse 9 : 1 étant identique, doit de même
symboliser {T5 p 60} la terre comme prison à une autre
époque. La caractéristique implicite de l’interprétation
Biblique de « l’étoile », de « la clef » et de « l’abîme »,
révèle que la terre, lors de la première venue de Christ
était devenue une prison (un abîme) pour le peuple de
DIEU, et que Christ est venu ouvrir cette prison afin de l’en
délivrer.
Une défaite du peuple de DIEU, bien qu’investi de la
puissance lui permettant de garder l’abîme ouverte,
signifierait la fermeture de l’abîme devenu une prison de
laquelle aucune évasion ne serait possible à moins d’une
réouverture de cette dernière. Et ainsi Satan, vers la fin de
l’histoire des Juifs, comme l’histoire sacrée le rapporte, les
60
attaqua, les amena en captivité, et referma ainsi l’abîme.
Et sachant que le Sauveur l’ouvrirait quand Il serait venu,
le dragon se tint donc debout « pour dévorer l’enfant à sa
naissance » Ap. 12 : 4. Mais perdant de vue, l’enfant
Christ, il poussa Hérode à tuer « tous les enfants qui
naîtraient à Bethléem » (Mt. 2 : 16), espérant éliminer le
Sauveur. Toutefois, sous la protection de la Providence,
Christ fut épargné de la sanglante main d’Hérode. Puis,
par la suite, muni de la clef de l’évangile, Il ouvrit « l’abîme
» et libéra Son peuple. Voilà ce qu’il déclara lui-même à
ce sujet :
« L’Esprit du SEIGNEUR » déclara-t-il « est sur Moi, parce
qu’il M’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux
pauvres ; Il {T5 p 61} m’a envoyé pour guérir ceux qui ont
le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et
aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer
libres les opprimés, pour publier une année de grâce du
SEIGNEUR. » Luc 4 :18-19. Et par suite de l’ouverture du
puits, il monta de
La Fumée, Des Ténèbres Et Des Sauterelles.
Ap. 9 : 2. « Et Il ouvrit le puits de l’abîme. Et il monta du
puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise;
et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits. »
Pour la signification de la « fumée », il nous faut
simplement nous diriger vers le système cérémoniel,
lequel était « une prophétie condensée de l’Evangile. » —
The Acts of the Apostles, p. 14. (Conquérants Pacifiques,
p. 15.) Nous y contemplons la fumée qui s’élève de
l’offrande cérémonielle, qui comme nous le savons,
préfigurait le grand sacrifice de Christ en faveur de la race
61
humaine. Par conséquent, la fumée qui s’éleva du « puits
» c’est le symbole de la crucifixion du Christ et
«l’obscurcissement du soleil » et de l’air est le symbole
des « ténèbres sur toute la terre », « de la sixième… à la
neuvième heure » (Marc 15 : 33) –alors qu’Il mourait sur
la croix. Et les ténèbres couvrant la terre pendant cette
période de trois heures, indiquent, qu’au moment où
sonna la sixième heure, le « puits » fut ouvert.
La séquence claire de ces faits montre que grâce à la clé
de l’Evangile (la bonne nouvelle du salut par l’effusion de
Son sang) Christ {T5 p 62} ouvrit aux captifs la voie de la
délivrance, de la prison –de « l’abîme » du péché et de la
mort.
Pour récapituler brièvement, nous voyons donc que «
l’étoile » symbolise Christ ; « la clef » symbolise l’Evangile
; « le puits », la terre ; « la fumée », Son sacrifice ;
l’obscurcissement du « soleil » et de « l’air », « les
ténèbres » qui couvrirent le monde pendant Sa crucifixion
–de parfaits symboles.
Ap. 9 : 3-4. « De la fumée sortirent des sauterelles, qui se
répandirent sur la terre ; et il leur fut donné un pouvoir
comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre. Il leur
fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à
aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux
hommes qui n’avaient pas le sceau de DIEU sur le front.»
Puisque la fumée symbolise la crucifixion, et que les
sauterelles sortirent de la fumée, la seule conclusion que
l’on puisse admettre c’est que les sauterelles symbolisent
la présence des Chrétiens qui firent leur apparition comme
résultat du sang du sacrifice [du Christ] répandu au
62
Calvaire. Et le fait qu’elles « ne devaient faire du mal qu’à
ceux qui n’avaient pas le sceau de DIEU sur leurs fronts
» confère encore à cette conclusion quelque chose de
plus incontournable. En effet seul un vrai Chrétien, celui
qui a une expérience avec DIEU, une connaissance
parfaite de Sa parole, et qui est rempli de l’Esprit sait
distinguer un saint d’un pécheur. Lui seul, peut
reconnaître celui qui a le sceau de DIEU, de celui qui ne
l’a pas, lorsque ce dernier est revêtu d’une contrefaçon de
la robe de justice. {T5 p 63}
L’idée selon laquelle les sauterelles symbolisent les
guerriers « Sarrasins » est à la fois non scripturaire et
illogique car contrairement aux sauterelles, les Sarrasins
tuèrent tous ceux qui s’opposaient à eux. Ils nuisirent
particulièrement aux Chrétiens –ceux qui avaient « le
sceau de DIEU » sur leurs fronts. Et telle fut précisément
l’œuvre de Satan, qui voulait tuer tous ceux qui avaient le
sceau de DIEU. Toutefois, à ceux qui représentaient les «
sauterelles » fut « donnée l’injonction de ne tuer »
quiconque (Ap. 9 : 5). Ils n’avaient au contraire, comme
tâche de « ne faire du mal qu’à ceux qui n’avaient pas le
sceau de DIEU sur leurs fronts » (Ap. 9 : 4). Pour cette
raison, et aussi celle indiquée précédemment, « les
sauterelles » ne sauraient symboliser les disciples de
Mahomet ou tout autre agent de Satan.
Si les Chrétiens n’avaient pas reçu « l’ordre de ne pas tuer
», ils n’auraient naturellement pas su qu’ils entraient dans
la période de grâce, et auraient ainsi suivi l’exemple de la
nation Juive lorsque, en tant que théocratie chargée
d’exécuter les jugements de DIEU, ils reçurent l’ordre de
tuer et de chasser de la terre (comme le montre les trois
premières trompettes), ceux qui se détournaient de Lui, et
63
ceux qui ne Le reconnaissaient pas, Lui, comme le seul
vrai DIEU. Toutefois, l’ordre donné aux sauterelles de «
ne pas tuer » inaugure un changement significatif dans les
rapports que le peuple de DIEU avait avec Ses ennemis.
Ce grand principe de non résistance {T5 p 64}
recommandé dans ce changement d’attitude, Christ l’a
énoncé sur la montagne en ces termes :
« Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, et dent
pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au
méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite,
présente-lui aussi l’autre. » Mt. 5 : 38-39.
La prédication de Christ, et de Christ crucifié, fut une
coupe amère à boire pour tous ceux qui par amour du
monde, et la haine des reproches, Le haïssaient ainsi que
Ses disciples. Les Chrétiens par conséquent devinrent
pour leurs opposants une véritable nuisance et une
source de contrariété. En effet, tout comme les Écrits de
l’Ancien et du Nouveau Testament, les « deux témoins »
que sont « les deux oliviers » — « les deux prophè tes »
(Ap. 11 : 3, 10) –étaient une grande source de tourments
pour les méchants pendant les « quarante-deux mois »,
(Ap. 11 : 2), de même les sauterelles devinrent par la
prédication de l’Evangile, une source de tourment si
importante que les Juifs et les Romains persécutèrent et
tuèrent autant de Chrétiens que le temps le leur permit,
accomplissant ainsi « le premier malheur. »
Pensez simplement au grand nombre de personnes qui
furent converties le jour de la Pentecôte uniquement ! –«
Environ trois mille » ! Mais aussi que, suite à ce jour, « le
SEIGNEUR ajouta à l’église ceux qui étaient sauvés »
(Actes 2 : 41, 47). Cette grande augmentation soudaine
64
du grand nombre des Chrétiens leur donnaient l’aspect
d’un vol de « sauterelles. »
De plus, les sauterelles ne peuvent ni {T5 p 65} se laisser
effrayer, ni être amenées à se défendre quand elles sont
attaquées. On ne ressent pour elles non plus ni chagrin,
ni pitié quand elles sont l’objet de tueries impitoyables.
Cependant, elles ne peuvent être exterminées par la main
de l’homme. Elles constituent donc, pour ces raisons, un
parfait symbole de courage indomptable et de la douceur
des premiers Chrétiens face à la cruelle oppression que
leur faisaient subir leurs cruels ennemis, incapables
d’amener la fin du Christianisme.
Ap. 9 : 7, première partie. « Ces sauterelles ressemblaient
à des chevaux préparés pour le combat. »
Les chevaux sont préparés pour la bataille, parce qu’ils
sont bien entraînés ; un fait qui en l’occurrence dénote de
manière manifeste que les premiers Chrétiens, telle une
armée préparée au combat, propageaient leur message
avec rapidité et efficacité.
Ap. 9 : 7, deuxième partie. « Il y avait sur leurs têtes
comme des couronnes semblables à de l’or ».
Le fait que les sauterelles portent des « couronnes d’or »,
et cela semble si évident qu’on se passerait
d’interprétation, signifie qu’elles sont investies d’une
autorité pure et excellente, l’autorité de Christ. Tel fut le
seul et exclusif investissement des membres de l’église
Chrétienne primitive. Christ le leur avait garanti, dans les
termes de Son engagement.
65
« Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que
tu lieras sur la terre sera lié dans les {T5 p 66} cieux, et ce
que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux ».
Ap. 9 : 7, troisième partie. « Et leurs visages étaient
comme des visages d’hommes ».
Observez que les sauterelles avaient les faces d’homme,
symbole d’intelligence, mais notez bien qu’elles étaient de
type masculin. Elles eussent eu un visage de femme, que
le symbole eût été erroné, car le visage de femme
n’indique pas tout naturellement les caractéristiques d’un
soldat.
Ap. 9 : 8, première partie « Elles avaient des cheveux
comme des cheveux de femmes ».
Puisque les cheveux d’une femme constituent sa gloire (1
Co. 11 : 15), et qu’« une femme » est le symbole d’une
église (Jé. 6 : 2), le fait que les « sauterelles » avaient des
cheveux de femmes montre qu’« elles » étaient affiliées à
l’église, et que cette église représentait leur gloire.
« Ainsi », dit l’apôtre Paul, « nous nous glorifions de vous
dans les églises de DIEU, à cause de votre persévérance
et de votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des
tribulations que vous avez à supporter. » 2 Th. 1 : 4.
Ap. 9 : 8, deuxième partie. « Et leurs dents étaient comme
des dents de lions. »
Bien que le lion soit le plus terrible des animaux,
cependant, s’il n’a pas de dents, il serait à peine plus
dangereux qu’un chien. Le fait que les sauterelles avaient
des dents, dénote que les premiers Chrétiens avaient une
puissance beaucoup plus importante leur permettant de
66
se défendre et de tuer tout autre bête (homme) autre que
celles de leur espèce (les Chrétiens), que ne l’avait l’Israël
d’antan face aux Païens d’antan. C’est {T5 p 67} pour
cette raison, que les « sauterelles » reçurent comme ordre
formel de ne pas tuer.
Une démonstration de la puissance qu’elles possédaient,
nous est donnée dans le sort d’Ananias et de Saphira, qui,
à l’instant même tombèrent frappés de mort au pied des
Apôtres après que Pierre leur eût révélé leur péché de
dissimulation. Manifestement, de toute évidence, si
Pierre, sans effort de sa part, avait suffisamment de
pouvoir pour détruire les hypocrites qui vinrent vers lui, il
avait très certainement autant de puissance pour détruire
les païens qui essaieraient de retarder les progrès de
l’Évangile.
Ap. 9 : 9, première partie. « Elles avaient des cuirasses
comme des cuirasses de fer. »
La signification que donne la Bible d’une « cuirasse » c’est
la « foi et l’amour » (1 Th. 5 : 8) –la seule défense du
Chrétien ; or les cuirasses des sauterelles étaient « de fer,
» le métal le plus dur de l’époque. Par conséquent, la foi
de ces intrépides soldats de la croix était si invincible, et
leur Amour pour Christ et pour Son peuple, si pur et si
indomptable « qu’ils ne cessaient, chaque jour, dans le
temple et dans les maisons, d’enseigner, et d’annoncer la
bonne nouvelle de JÉSUS-CHRIST » (Actes 5 : 42) ; bien
que ce faisant, on les tuait comme des sauterelles. Quel
contraste, entre ces héroïques esclaves d’amour pour
Christ, et la plupart des Chrétiens d’aujourd’hui ! {TN5:
68.3}
67
Ap. 9 : 9, deuxième partie. « Et le bruit de leurs ailes était
comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent
au combat. »
Comme nous l’avons vu jusqu’ici, les symboles de {T5 p
68} la cinquième trompette montrent que bien que les
premiers disciples fussent l’objet d’une persécution
impitoyable, et se faisaient tuer, ils se pressèrent
cependant en masse ouvertement et sans peur vers le
front de bataille, pour proclamer l’Evangile de Christ.
Donnant lui-même un simple aperçu de leurs efforts
intrépides, Paul déclare : « Vous savez que je n’ai rien
caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint
de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et
dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs… ne
sachant pas ce qui m’y arrivera. » Actes 20 : 20-22.
Combien de disciples de Christ risqueraient sciemment
leurs vies pour la proclamation de l’Évangile ? Même en
temps de paix, la plupart des Chrétiens préféreraient
envoyer un missionnaire faire la tâche que le SEIGNEUR
réclame au lieu d’y aller eux-mêmes. En se servant
d’intermédiaire, pour ainsi dire, par procuration, ils
n’agissent pas différemment du coucou qui pond ses œufs
dans le nid d’un autre oiseau pour qu’ils les couvent et
s’en occupent à sa place. Et certains, ignorant que la
Majesté et la Puissance de Christ peuvent les sauver, et
étant aveugles au sens de leur devoir et de leur «
rétribution », ont même honte de Le confesser en paroles
et en actions.
68
(Le verset 10 sera expliqué après le verset 11)
Ap. 9 : 11. « Elles avaient sur elles comme roi l’ange de
l’abîme, nommé en Hébreu Abaddon, et en Grec
Apollyon. »
Les véritables Chrétiens, en tant que sujets du {T5 p 69}
royaume de Christ, ont au-dessus d’eux, Christ comme
Roi. Régnant sur eux pendant l’Ancien Testament (1 Co.
10 : 1-4) mais aussi pendant le Nouveau Testament, ils
l’ont donc comme Roi pendant les deux périodes. Par
conséquent, les Écrits de l’Ancien Testament, étant écrits
en Hébreu, lui donnent comme nom : Abaddon ; tandis
que dans les Écrits du Nouveau Testament, étant
originellement écrits en Grec, lui donnent comme nom :
Apollyon.
A la lumière vive qui illumine ce symbole et qui intensifie
l’illumination qui se dégage de toute cette série de
symboles dont ce dernier fait partie, et qu’aucun esprit
humain ne pourrait ni concevoir, ni interpréter comme il
convient, on voit clairement que Christ est le Roi de Son
peuple tant dans l’Ancien, que dans le Nouveau
Testament, et l’auteur des Écritures tant dans l’Hébreu
que dans le Grec. Et de ce fait, il en résulte ceci : puisque
Christ est la « Parole » (la Bible en forme humaine), Son
nom Hébreu, Abaddon, est aussi le nom des Écrits de
l’Ancien Testament, et Son nom Grec, Apollyon, est aussi
le nom des Écrits du Nouveau Testament.
Montrant qu’il reconnaissait la souveraineté de Christ sur
l’église, non seulement au cours de la période du
Nouveau Testament, mais aussi de la période de l’Ancien
Testament, Paul dans son épître aux Corinthiens déclarait
69
: « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos
pères… ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et
dans la mer… et qu’ils ont tous bu le même {T5 p 70}
breuvage spirituel, car ils buvaient à un Rocher spirituel
qui les suivait, et ce Rocher était Christ. » 1 Co. 10 : 1-4.
Malheur à celui qui accepte un Testament et en rejette
l’autre ; qui n’écoute ni l’un, ni l’autre, ou qui exalte la
tradition au-dessus des deux !
Abaddon, le nom de Christ en Hébreu, dont la signification
est « destructeur », montre qu’au cours de la période de
l’Ancien Testament, Il se contenta de détruire un grand
nombre de Ses ennemis ; tandis que Apollyon, Son nom
dans le Grec dont la signification est « exterminateur, »
montre que dans la période du Nouveau Testament, Il
exterminera tous les méchants (quelle précision et
connotation magnifiques contenues dans ces appellations
symboliques !). Et cette œuvre d’extermination est
symbolisée de manière vivante dans la scène
exceptionnelle qui va suivre.
« De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les
nations ; Il les paîtra avec une verge de fer ; et Il foulera la
cuve du vin de l’ardente colère du DIEU Tout-Puissant. Il
avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : ROI
DES ROIS ET SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Et je vis un
ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte,
disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel
: Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de DIEU,
afin de manger la chair des rois, la chair des chefs
militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et
de ceux qui les {T5 p 71} montent, la chair de tous, libres
et esclaves, petits et grands. » Ap. 19 : 15-18.
70
A ceux, par conséquent, qui acceptent Christ comme leur
Roi, Il est un Sauveur, tandis qu’à ceux qui refusent que
Celui-ci règne sur eux (Luc 19 : 14), Il est un destructeur.
Ainsi donc, les malédictions ou les jugements tomberont
(comme les trompettes le révèlent) sur ceux qui rejettent
les enseignements et l’autorité de la Bible, et qui en
conséquence n’auront pas le sceau.
Ces faits solennels nous conseillent sérieusement de ne
pas oublier les avertissements de la Bible qui nous
enseignent que la façon dont nous la considérons
entraînera l’une ou l’autre de ces deux conséquences –la
mort ou la vie.
Ap. 9 : 10, première partie. « Elles avaient des queues
semblables à des scorpions et des aiguillons »
Nous avons vu que « les sauterelles » symbolisent les
soldats de la croix ; nous savons [d’autre part] que la
queue d’un animal, se trouve à l’extrémité de son corps,
en d’autres termes c’est son arrière-garde. Ainsi n’avons-
nous pas d’autre choix que de conclure que la queue des
sauterelles symbolisent l’arrière-garde de l’église –ses
disciples. De plus, la queue, étant reliée au corps, montre
que les dirigeants et les membres de l’église Chrétienne
primitive étaient liés de manière inséparable en Christ
(Ro. 12 : 5), qu’ils étaient en parfaite collaboration. Ainsi,
dans le récit sacré nous lisons : « Car il n’y avait parmi eux
aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs
ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce
qu’ils avaient vendu, et le déposaient {T5 p 72} aux pieds
des apôtres ; et l’on faisait des distributions à chacun
selon qu’il en avait besoin. » Actes 4 : 34-35.
71
Ap. 9 : 10, deuxième partie. « Et c’est dans leurs queues
qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant
cinq mois. »
Leurs queues, représentant les convertis et munies en
même temps d’un aiguillon, il y a donc à l’évidence, dans
la rapidité avec laquelle les disciples accédaient à la
religion de Christ, comme un aiguillon, un tourment pour
les méchants. « Que ferons-nous à ces hommes ? »
crièrent-ils donc en désespoir de cause ? « Il est manifeste
pour tous les habitants de Jérusalem qu’un miracle
signalé a été accompli par eux, et nous ne pouvons pas le
nier. Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage
parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler
désormais à qui que ce soit en ce nom-là. Et les ayant
appelés, ils leur défendirent absolument de parler et
d’enseigner au nom de JÉSUS », car « le monde est allé
après Lui. » Actes 4 : 15-18 ; Jean 12 : 19.
Ap. 9 : 5, 6. « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les
tourmenter pendant cinq mois : …et en ces jours-là, les
hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ;
ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux. »
Puisque les « sauterelles » symbolisent les disciples de
Christ après Sa crucifixion, et qu’ils reçurent l’ordre de ne
pas résister à leurs ennemis, les « cinq mois » débutent
donc à ce moment-là. Et d’autre part, puisque la mort n’a
jamais fui d’aucun homme, mais qu’elle règne encore sur
tous les hommes, les « cinq mois » sont par conséquent
{T5 p 73} symboliques et s’étendent de la crucifixion
jusqu’au temps où « la mort fuira » de certains hommes ;
c’est-à-dire jusqu’au temps où certains hommes seront
rendus invulnérables à la mort.
72
Ap. 9 : 10, troisième partie. « Et c’est dans leurs queues
qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant
cinq mois. »
Le fait que les trompettes soient symboliques, est une
preuve supplémentaire que ces cinq mois soient aussi
une période symbolique. Mais pourquoi, la période au
cours de laquelle, les sauterelles, les Chrétiens, ont le
pouvoir de tourmenter les hommes est-elle limitée à « cinq
mois » ? Il est à remarquer que les 144 000 sont appelés
« les prémices », ce qui dénote qu’ils sont scellés au
commencement de « la moisson » — le début de la
période où « l’ivraie » est séparée du « bon grain. » Nous
devons nous tourner donc vers la parabole de la «
moisson » pour une parfaite explication de la période des
« cinq mois. »
Dans La Brochure N° 3, La Moisson, nous remarquons
que la période allant du baptême de Christ jusqu’à la fin
du temps de grâce est illustrée par douze mois
symboliques –six mois allant du baptême de Christ à sa
crucifixion, et cinq mois de sa crucifixion à l’engrangement
des prémices (Les 144 000 –Ap. 14 : 4) ; ce qui laisse un
mois pour le rassemblement des seconds fruits (la grande
foule –Ap. 7 : 9.)
Pendant ces cinq mois symboliques, les « sauterelles »
reçurent l’ordre de tourmenter ceux qui n’avaient pas le
sceau de DIEU, mais de ne pas les tuer. Cet ordre
implique qu’après l’expiration de cette période, {T5 p 74}
l’ordre de ne pas tuer cessera, et que de cette période
jusqu’à la fin, les méchants seront tués, au lieu d’être
73
tourmentés uniquement. A ce moment-là « les quatre
anges » d’Apocalypse 9 : 15 seront préparés pour tuer le
« tiers des hommes. »
Ces nombreux faits reliés les uns aux autres présentent
une solide chaîne de preuves qui montrent que durant
l’ère Chrétienne, durant les cinq mois symboliques, DIEU
a différé Sa vengeance et a opté pour la grâce. Il en
résulte alors de manière inéluctable que les Chrétiens qui
exécuteraient la peine de mort sur ceux qui divergeaient
d’eux, œuvreraient contre Christ, et non pas en Sa faveur
; car en tant que Chrétiens (sauterelles), ils reçurent
l’ordre de ne pas tuer, mais de bénir, ceux qui les«
mépriseraient. » En effet, à quiconque les frapperait sur
une « joue », ils devaient leur tendre « l’autre » joue. Et si
quelqu’un leur prenait le « manteau », ils leur laisseraient
aussi la « tunique. » Luc 6 : 28-29.
Après l’expiration de la restriction des cinq mois
symboliques durant lesquels ils ne devaient pas tuer,
certains seront rendus invulnérables à la mort pour
terminer l’œuvre évangélique, et si nécessaire,
s’acquitteront de leur responsabilité, à savoir celle
D’Être Joyeux De Mourir, Mais Ils Ne Le Pourront
Pas.
Ap. 9 : 6. « En ces jours-là, les hommes chercheront la
mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront mourir, et
la mort fuira loin d’eux. »
L’expérience des premiers disciples de Christ {T5 p 75}
explique la raison pour laquelle, après l’expiration des «
cinq mois » des hommes désireront mourir mais ne le
pourront pas. En dépit de la grande persécution perpétrée
74
contre les fidèles de l’église Chrétienne primitive, leur
vision du grand besoin du monde les poussa à poursuivre
la prédication de l’Evangile de Christ au prix de leur vie.
Et malgré la plus cruelle des morts qui les attendait,
animés de la foi et du courage en DIEU, ils présentèrent
la lumière de l’Évangile devant le peuple avec la même
constance que le soleil émet ses rayons vers la terre.
« Vous savez de quelle manière » atteste l’apôtre menacé
par la mort, « depuis le premier jour où je suis entré en
Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous, servant le
SEIGNEUR en toute humilité, avec larmes, et au milieu
des épreuves que me suscitaient les embûches des
Juifs…
« Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon
visage, vous tous au milieu desquels j’ai passé en
prêchant le royaume de DIEU. C’est pourquoi je vous
déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous,
car je vous ai annoncé tout le conseil de DIEU…
« Quand nous entendîmes cela, nous et ceux de l’endroit,
nous priâmes Paul de ne pas monter à Jérusalem. Alors il
répondit : Que faitesvous, en pleurant et en me brisant le
cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore
à mourir à Jérusalem pour le nom du SEIGNEUR Jé sus
». Actes 20 : 18-19, 25-27 ; 21 : 12-13
En prêchant au nom de Christ, les {T5 p 76} Chrétiens du
temps de Paul cherchaient vraiment la mort. Estimant que
mourir pour le Christ relevait du plus grand privilège et du
plus grand honneur, ils y consentiraient volontiers, si, par
leur mort, d’autres pourraient obtenir la vie éternelle.
75
Bien que le peuple de DIEU, aujourd’hui, passera par « un
temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu » (Da. 12 :
1), lorsque les tribunaux terrestres feront que « tous ceux
qui n’adoreront pas l’image de la bête soient tués » (Ap.
13 : 15), la parole de DIEU, cependant, déclare : « …En
ce temps-là, tous ceux qui seront trouvés inscrits dans le
livre seront sauvés » Da. 12 : 1.
Oh quelle promesse et quelle assurance ! Qui peut
comprendre la toute puissance de DIEU, et la gloire de
cette délivrance tant attendue ? Ceux qui pourraient
vraiment la comprendre, et qui croient entièrement au
SEIGNEUR « sortiront donc », pour le bien de Son peuple
« pour aller avec lui, hors du camp, en portant Son
opprobre. » Hé. 13 : 13.
En poursuivant leur course au mépris de toute faveur
humaine (en proclamant le message de « l’heure »), ils
sortiront « comme des brebis », au milieu des loups (Mt.
10 : 16) –« cherchant la mort. » Et bien qu’ils seront
heureux de « mourir » pour l’amour de Christ, ou comme
le Révéla teur le dit, bien « qu’ils désireront mourir, » la
promesse est que « la mort fuira loin d’eux, » les
empêchant ainsi de mourir. Même l’épée des méchants
qui sera levée pour les tuer se brisera et {T5 p 77} tombera
comme des « fétus de paille » (Premiers Écrits, p. 34), ce
qui les rendra totalement invincibles.
« En ce jour-là » dit L’ÉTERNEL, « celui qui cherchera à
sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra, la retrouvera
» Luc 17 : 31, 33. En bref, seuls ceux qui désireront mourir
pour Christ obtiendront la vie éternelle.
76
« Le premier malheur [la cinquième trompette] est passé ;
voici, il arrive encore deux malheurs après ces choses »
Ap. 9 : 12 , dont le prochain est
LA SIXIÈME TROMPETTE.
Apocalypse 9 : 13 à 11 : 4.
Ap. 9 : 13, 14. « Le sixième ange sonna de la trompette.
Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel
d’or qui est devant DIEU, et disant au sixième ange qui
avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur
le grand fleuve l’Euphrate. » (version King James)
Venant de « l’autel d’or », l’ordre, « Délie les quatre anges,
» montre que la sixième trompette sonna un certain temps
avant que le voile ouvrant sur le lieu Très Saint du
sanctuaire céleste ne fût levé ; autrement la voix serait
venue du trône –du lieu Très Saint (Pour une étude
détaillée sur la levée du voile, voir la Brochure N° 3 , La
Moisson.) Mais comme nous l’avons vu, nous sommes
encore à la période de la cinquième trompette ; un fait qui
évoque la question suivante : Comment la sixième
trompette pourrait-elle alors avoir sonné avant que {T5 p
78} es évènements de la cinquième trompette aient
expiré?
L’on observera que bien que chacune des trompettes
commencent à un temps défini, cependant chacune
d’elles se chevauchent, et toutes les sept s’étendent
jusqu’à la seconde venue de Christ. Cela se voit à travers
la coexistence des vérités de chacune des sept
trompettes. Le déluge (la première trompette), le
Mouvement de l’Exode (la seconde trompette), la
révélation des Écrits de l’Ancien Testament (la troisième
77
trompette), l’église qui va en captivité (la quatrième
trompette), la première venue de Christ, et les
évènements qui y sont liés (la cinquième trompette), sont
tous des évènements qui parlent avec plus de force
aujourd’hui que jamais auparavant. Et comme ces vérités
constituent l’Évangile d’aujourd’hui, il est évident, que bien
que les trompettes se succèdent les unes après les
autres, chacune d’elles commençant à un moment
différent, elles continuent toutes à résonner en force
jusqu’à la fin du monde, en marquant sa fin. Ainsi donc, le
rejet d’une trompette équivaut au rejet des sept trompettes
et la leçon qu’on en tire de manière tout à fait claire, c’est
que rejeter une vérité, c’est rejeter toute la vérité.
Avec le verset 14 d’Apocalypse 9, commence la
description de la sixième trompette, qui se termine avec le
quatorzième verset d’Apocalypse 11, lequel annonce que
« le second malheur [la sixième trompette] est passé et
que vient rapidement le troisième malheur. » Par
conséquent, chaque évènement prophétique rapporté
entre Apocalypse 9 : 14 et Apocalypse 11 : 14, doit trouver
son accomplissement dans la période de la sixième
trompette –entre le premier et le second malheur.
A la lumière de cette réalité, nous voyons que le {T5 p 79}
temps où les « deux témoins » d’Apocalypse 11 : 3
devaient prophétiser pendant 1260 jours revêtus de sac »
doit nécessairement intervenir pendant le moment où
sonne la sixième trompette. Et étant au futur, la phrase, «
prophétiseront pendant 1260 jours (Ap. 11 : 3), montre
qu’au moment où la trompette commença à sonner, cette
période de 1260 jours était encore à venir.
78
La voix venant de l’autel d’or dit au « sixième ange qui
avait la trompette, de délier, les quatre anges qui sont liés
sur le grand fleuve l’Euphrate ». Afin d’identifier « les
quatre anges », il nous faut d’abord comprendre la
signification littérale du fleuve l’Euphrate.
La capitale de l’ancienne Babylone était bâtie sur les deux
bords de l’Euphrate, divisant ainsi la ville en deux parties.
Le fleuve constituait aussi une source d’eau qui
approvisionnait une motte fortifiée située près de la ville.
Ainsi, puisque les anciens Babyloniens étaient les
premiers à bâtir sur les bords de l’Euphrate et parce que
la première application doit se référer aux premiers
habitants de cette région, « le grand fleuve l’Euphrate »
émerge comme un type des « eaux… sur laquelle la
femme est assi se » (Ap. 17 : 15) –La Babylone moderne.
Et cette vérité importante est amplifiée par le fait que
l’ancienne ville Babylone n’existe pas aujourd’hui, alors
que la prophétie fait appel à une Babylone moderne.
Or pour qu’il y ait une Babylone {T5 p 80} moderne, il faut
qu’il y ait nécessairement aujourd’hui une répétition des
conditions et des évènements qui ont marqué
essentiellement les rapports que l’ancienne Babylone a eu
avec le peuple de DIEU. Par conséquent, leur captivité à
Babylone, le type (Jé. 29 : 10), doit trouver son parallèle
dans la Babylone antitypique. Manifestement, le fait que
l’ange soit « lié sur le grand fleuve l’Euphrate », doit
nécessairement être le symbole de l’église Chrétienne,
durant sa période de captivité dans la Babylone
antitypique –« la grande ville », qui s’éleva
postérieurement à l’époque de Jean.
79
De plus, la déclaration faite par la voix provenant de l’autel
d’or, « délie les quatre anges qui étaient liés », prouve de
manière probante que lorsque « la voix » se fit entendre,
l’église (les anges) était déjà en captivité et devait être
déliée.
Ap. 9 : 15, première phrase. « Et les quatre anges furent
déliés. »
L’exécution de l’ordre, « délie les quatre anges », ce qui
signifie de libérer l’église de sa captivité à Babylone, a
résulté en la libération du long esclavage de la tyrannie de
la loi de l’église et de l’état, et en la restitution de la Bible
au peuple de DIEU. Ainsi, les enfants de DIEU purent-ils
étudier et adorer, ni dans la crainte, ni en faveur d’un
homme, mais uniquement selon les dictats de leur
conscience et de leur DIEU. Suite à la dissolution de
l’union de l’église et de l’état qui s’ensuivit, « les quatre
anges » se virent relâchés.
Ap. 9 : 15, dernière partie. « …qui furent préparés pour
l’heure, le jour, le mois et l’année afin de tuer le tiers des
hommes. » {T5 p 81}
L’accomplissement de la prédiction de Josiah Litch
(calculant « l’heure, le jour, le mois, l’année »
d’Apocalypse 9 : 15, pour un total de 391 années et 15
jours, sur la base d’un jour égal à une année, selon
Ézéchiel 4 : 6) est le plus fort semblant de vérité que l’on
puisse trouver dans l’interprétation de Uriah Smith sur les
trompettes. Pas étonnant donc, que ceux qui préconisent
ce livre font de leur mieux pour forcer le peuple à y
adhérer, en maintenant que la Tragédie des Siècles
80
apporte son soutien à la position établie par les
prédictions de Litch.
« En 1840 » rapporte le récit en question, « un autre
accomplissement des prophéties provoqua le plus vif
intérêt. Deux ans auparavant, Josiah Litch, l’un des
principaux hérauts du retour du Christ, avait publié une
explication du neuvième chapitre de l’Apocalypse où est
prédite la chute de l’empire ottoman. Selon ses calculs,
cette puissance devait être renversée le 11 aout 1840…
« À l’époque spécifiée, la Turquie, par ses ambassadeurs,
acceptait la protection des puissances européennes et se
plaçait ainsi sous la tutelle des nations Chrétiennes. Cet
évènement accomplissait exactement la prédiction. » —
The Great Controversy, pp. 334, 335 (La Tragédie des
Siècles, p. 361.)
Dire ce que la Tragédie des Siècles déclare, est tout à fait
acceptable ; mais dire qu’elle supporte l’idée que
l’interprétation donnée par Josiah Litch de « l’heure » « du
jour » {T5 p 82} et « de l’année », dénote d’un point de vue
Biblique une période de « 391 ans, 15 jours » se terminant
en 1840 après JÉSUS-CHRIST, n’est pas acceptable. De
plus, l’évènement qui eut lieu en 1840 ne réalisa pas la
prédiction Biblique pour la simple raison qu’à la fin de «
l’heure, et… du jour, et… du mois et… de l’année, » « les
quatre anges devaient tuer le tiers des hommes. » En fait,
à la date où se réalisa la prédiction de Litch, il n’y eut
aucune tuerie, et la Turquie, au lieu d’être renversée, fut
placée sans effusion de sang, sous la tutelle des nations
Européennes ! De plus, les « quatre anges », et non pas
une nation (car une nation n’est jamais symbolisée par
des anges), furent libérés, et devaient ensuite tuer « le
81
tiers des hommes » ; tandis que les Turcs ne tuèrent
personne, mais au contraire furent libérés et placés en
réalité sous tutelle. De plus, Jean entendit que le nombre
des cavaliers qui devaient exécuter ce massacre s’éleva
exactement à 200 000 000 (de « cavaliers. ») Or, la
Turquie n’a jamais eu de son existence une telle cavalerie!
Ayant vu déjà que « le feu, la fumée et le soufre » sont
symboliques, et ne relèvent pas du littéral, et que par
conséquent, ne provenaient pas, telle une salve, des
armes des Turcs, nous voilà donc dans l’obligation d’aller
plus loin pour en avoir la signification. Pour y arriver, nous
voyons que le verset 20, révèle que le feu, la fumée et le
soufre, symboliques, sont la conséquence de « plaies » ;
ce n’est donc pas par le biais des armes, mais par le biais
des plaies {T5 p 83} que les cavaliers tuent le « tiers des
hommes. »
Puisque « les autres hommes qui ne furent pas tués par
ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs
mains, afin de ne point adorer les démons, et les idoles
d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent
ni voir, ni entendre, ni marcher » (Ap. 9 : 20), le but de la
destruction du tiers des hommes ne relève manifestement
pas de l’accomplissement d’un but égoïste quelconque,
mais plutôt d’aider les hommes à se repentir.
Pour revenir à la prédiction de Litch, il est clair de
constater que la Tragédie des Siècles ne cherche pas,
dans sa déclaration, à expliquer le sujet des trompettes.
Elle rapporte simplement un événement historique. Par
conséquent, la déclaration : « En 1840, un autre
accomplissement des prophéties provoqua le plus vif
intérêt », ne doit pas être interprétée à tort comme un
82
soutien à l’interprétation que fait Josiah Litch de la
prophétie du Révélateur. Il faut plutôt y voir comme un
récit de l’accomplissement de sa prédiction basée sur le
récit de l’Apocalypse. C’est donc cette dernière, et non
pas celle de la Bible, ni celle de la position de la Tragédie
des Siècles, qui « accomplissait parfaitement la
prédiction. »
Mais à supposer qu’on se demande si le texte
d’Apocalypse 9 : 15, sur lequel s’appuie la prédiction de
Josiah Litch en référence à la date en question, n’a pas
trouvé son accomplissement à la date indiquée, qu’est-ce
qui a, alors amené les Turcs a accepté précisément à
cette date de se mettre sous la tutelle des nations
Chrétiennes ? Satan, a-t-il habilement amené {T5 p 84}
les Turcs à accepter cet accord à la date prédite par Litch,
afin d’anticiper et de discréditer cette merveilleuse vérité
des Trompettes, et de ce fait, enraciner fermement ses
tromperies dans l’église ?
Quant à cela, nous n’en savons rien, mais ce que nous
savons vraiment c’est que bien que Litch ait, sans le
vouloir, fait une mauvaise application des Écritures,
cependant le jour même où il prédit « la chute de l’Empire
Ottoman », une autre puissance plaça cet empire sous «
la tutelle des puissances alliées de l’Europe. »
Ainsi, bien qu’il soit certain qu’à cette date précise, la
Turquie fut le théâtre d’un évènement, il est encore plus
certain que cet évènement n’était en rien
l’accomplissement de la prophétie Biblique.
Contentonsnous toutefois de dire simplement que DIEU
transforma la prédiction de Litch en bénédiction.
83
« Quand la chose fut connue, des foules furent
convaincues de l’exactitude des principes d’interprétation
[des 2300 jours] adoptées par Miller et ses collaborateurs,
ce qui donna au mouvement Adventiste une impulsion
merveilleuse. Des hommes instruits et influents s’unirent
à Miller pour prêcher et publier ses convictions. Aussi, de
1840 à 1844, l’œuvre fit-elle de rapides progrès. » — The
Great Controversy, p. 335 (La Tragédie des Siècles, p.
362.)
Jadis les hommes ont combattu les découvertes
astronomiques de Galilée. Ils le forcèrent même à se
rétracter lorsqu’il affirmait que la terre était ronde. Mais
leur opposition à la vérité ne firent pas la terre devenir
plate. De même, quiconque {T5 p 85} s’opposerait à des
évidences claires attestant que Apocalypse 9 : 15 ne s’est
pas accompli en 1840, ou à vrai dire, toute tentative de ce
dernier visant à voiler la lumière sur tout autre vérité
Biblique, ne saurait aucunement ni l’obscurcir, ni lui jeter
l’anathème, mais ne fera que plonger son auteur dans les
ténèbres et se condamner lui-même.
Mais ayant pendant longtemps, dans l’intérêt des idées
qu’ils chérissent, jeter la confusion parmi les membres en
donnant une mauvaise interprétation des enseignements
de la Verge du Berger, les adversaires de la Vérité
Présente agiront sans doute de même avec cette
brochure et avec la déclaration de la Tragédie des
Siècles, s’agissant de la prédiction de Litch. Par
conséquent, ceux qui ont l’habitude de laisser les autres
penser à leur place, mais qui s’intéressent à leur bien-être
éternel, sont avisés de s’écarter du danger mortel d’une
telle voie et de prendre garde de ne pas rejeter la vérité.
Car « le grand danger que court notre peuple », dit l’Esprit
84
de vérité « c’est qu’il place sa confiance en l’homme, et
qu’il fait de la chair son appui. Ceux qui n’ont pas
l’habitude d’étudier les Écritures pour leur propre compte
ou de peser les évidences, font confiance aux frères
dirigeants et acceptent les décisions qu’ils prennent. Et
c’est ainsi que nombreux seront ceux qui rejetteront les
vrais messages que DIEU destine à son peuple, si ces
frères dirigeants ne les acceptent pas. » — Testimonies
to Ministers, p. 106.
Maintenant pour continuer, nous dirigeons notre attention
sur la vérité concernant les quatre anges « qui étaient
préparés pour l’heure, le jour, le mois, et l’année, afin de
{T5 p 86} tuer le tiers des hommes. » Ap. 9 :15 dernière
partie.
La traduction en marge donne la proposition « à » au lieu
de la préposition « pour » ; ce qui donne comme lecture
pour ce verset « à une heure, un jour, un mois, une année.
» Une meilleure traduction du verset nous donnerait ceci
maintenant : « à une heure, à un jour, à un mois, et à une
année. » Ainsi, sont désignés quatre périodes « où » les
quatre anges étaient préparés à tuer « le tiers des
hommes. » Et puisque « le tiers », s’agissant des
trompettes, représente comme nous l’avons vu, ceux qui
rejettent les appels de DIEU à la repentance et au salut,
ainsi donc, le fait que les anges se préparent à quatre
occasions successives à frapper finalement de mort « le
tiers des hommes », montre que les hommes rejetteront
un message à quatre volets (quatre doctrines), dont
chacune des phases leur sera révélée de manière
successive. {TN5: 87.1}
85
1°) La seule révélation de vérité relative à « une heure »
et arrivant à « une heure » c’est la proclamation du
message de l’ange : « Craignez DIEU, et donnez-Lui
gloire, car l’heure de Son jugement est venue. » Ap. 14 :
7.
2°) La seule révélation de vérité relative à « un j our » et
arrivant à « un jour » c’est l’avertissement du jour de «
vengeance, » (Es. 63 : 4) le « jour grand et terrible de
L’ÉTERNEL, » qui doit être proclamé par le « prophète
Elie » promis (Mal. 4 : 5) ; Testimonies to Ministers, p. 475.
{TN5: 87.3}
3°) La seule révélation relative « à un mois » {T5 p 87} et
arrivant « à un mois » c’est « la pluie de l’arrière-saison du
premier mois. » (Joël 2 : 23) Version Darby –la lumière de
l’ange qui doit éclairer la terre de sa gloire (Ap. 18 : 1 ;
Premiers Écrits, p. 277-278). Puis « après cela » dit le
SEIGNEUR « Je répandrai mon Esprit sur toute chair. »
Joël 2 : 28. Cette glorieuse promesse prophétique,
envisage la puissance que DIEU doit déverser sur Ses
messagers qui doivent proclamer le message qui est
révélé au temps de « la pluie de l’arrière-saison. » « Au
bon moment » dit l’Esprit de Prophétie, « Il enverra Ses
fidèles messagers accomplir une œuvre semblable à celle
d’Élie. » — Testimonies, Vol. 5, p. 254. (Pour une étude
complémentaire sur la pluie de l’arrière-saison, voir La
Verge du Berger Vol. 2, p. 256-257, pagination anglaise.)
4°) Et finalement, la seule révélation relative « à une
année », et arrivant à « une année » qui prépare les quatre
anges « à tuer le tiers des hommes », c’est, dit le
SEIGNEUR, « l’année de Mes rachetés » (És. 63 : 4). Et
cette « année », au cours de laquelle Son peuple est
86
racheté, c’est bien sûr l’époque du scellement et la
délivrance des 144 000, –les rachetés qui échappent à la
destruction décrétée dans Ézéchiel 9. De ces derniers, le
SEIGNEUR déclare : « Je mettrai un signe parmi elles, et
j’enverrai leurs réchappés vers les nations… aux îles
lointaines, qui jamais n’ont entendu parler de Moi, et qui
n’ont pas vu Ma gloire ; et ils publieront Ma gloire parmi
les nations et ils amèneront tous vos frères en offrande à
L’ÉTERNEL de toutes les nations… {T5 p 88} à ma
montagne sainte, à Jérusalem, …dans un vase pur, à la
maison de l’Éternel. » És. 66 : 19-20.
Ces quatre messages préparent les quatre anges « à tuer
le tiers des hommes » — tous ceux qui omettront
d’appliquer dans leurs vies la vérité salvatrice de
l’Évangile révélée dans ces quatre messages. Ce sont
pour récapituler (1) ceux qui ferment leurs yeux à la
proclamation du jugement, qui est révélée « à une heure
» ; (2) ceux qui ne prennent pas garde à l’avertissement
solennel annonçant le jour de la vengeance de DIEU qui
est révélé « à un jour » ; (3), ceux qui ne reçoivent pas la
pluie de l’arrièresaison, qui est révélée « à un mois » ; et
(4) ceux qui ne se joignent pas à « Ses rachetés » (les
144 000), qui sont scellés « à une année. » Tous ceux qui
omettront de faire les préparatifs nécessaires en vue du
Paradis après que la vérité leur aura été proclamée,
périront à l’ordre donné par les cavaliers évangéliques
dont l’armée s’élève à 200 000 000 d’hommes.
Ap. 9 : 16-19. « Le nombre des cavaliers de l’armée était
de deux myriades de myriades : j’en entendis le nombre.
Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les
montaient, ayant des cuirasses couleur de feu,
d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient
87
comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait
du feu, de la fumée, et du soufre. Le tiers des hommes fut
tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le
soufre, qui sortaient de leurs bouches. Car le pouvoir des
chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ;
leurs queues étaient semblables à des {T5 p 89} serpents
ayant des têtes, et c’est avec elles qu’ils faisaient du mal.»
Ces versets évoquent immédiatement la question de
savoir : Qui sont ces « cavaliers » et ces « chevaux » au
nombre de 200 000 000 chacun, formant « l’armée » qui
doit tuer « le tiers des hommes » ?
Pour répondre à cette question, on doit se rappeler que
de même que « les quatre anges » devaient « tuer le tiers
des hommes », on doit aussi se rappeler qu’ils
symbolisent le quadruple message présenté dans les
paragraphes précédents. Ainsi, de manière irréfutable, «
l’armée » des « chevaux », symbolisent les ouvriers qui
proclament le dernier message.
Que le symbole des chevaux soit correctement interprété
pour représenter les ouvriers évangéliques, cela est en
outre confirmé par les paroles de Za. 14 : 20. Dans ce
verset, les chevaux sont employés pour symboliser des
prédicateurs qui font résonner les cloches, l’alarme, le
message du salut. Comme les « sauterelles », ils
représentent donc les messagers de DIEU, mais en
d’autres circonstances. (Pour une explication détaillée sur
la signification symbolique des chevaux, lire la Brochure
N° 2 , Le Grand Paradoxe des Âges de Zacharie 6.)
Ainsi, puisque les chevaux représentent les messagers
évangéliques, et puisqu’ils sont contrôlés et guidés par
88
leurs cavaliers (les êtres célestes), il en résulte donc
automatiquement que les « cavaliers » représentent
l’armée évangélique qui dirige et assiste les saints dans
leur œuvre de proclamation, {T5 p 90} et par la suite, lors
de la destruction du tiers des hommes qui rejetteront ce
message. Mais puisque ce sont les cavaliers, et non pas
les chevaux qui donnent la mort au cours de la bataille, ce
sont ces êtres surnaturels, l’armée angélique, qui donnent
la mort en réalité ; d’où le fait qu’ils ont des « cuirasses
couleur de feu, d’hyacinthe et de soufre » [la protection de
l’Esprit].
Quelle est donc, pourrait-on se demander, « la puissance
» que possèdent les chevaux ? Comme nous l’avons
appris, ces 200 000 000 de chevaux symbolisent une
grande armée d’ouvriers évangéliques, des lèvres
desquels se propagent un message de vie ou de mort.
Voilà donc la puissance qu’ils ont dans la bouche. Par
conséquent, le « feu », la « fumée » et le « soufre » qui
procèdent « de leur bouche » doivent symboliser le
message qu’ils proclament : la puissance du Saint-Esprit
(le « feu »), les sacrifices de Christ (« la fumée »), et les
jugements destructeurs de DIEU (« le souffre »). C’est par
ce triple message, que sera tué le « tiers des hommes »
(Ap. 9 : 18).
« Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas
périront, ces nations-là seront entièrement exterminées. »
És. 60 : 12 ( version King James)
« Sur une montagne nue [la sainte église de DIEU]
dressez une bannière », dit L’ÉTERNEL », élevez la voix
[la proclamation de l’Evangile] vers eux, faites des signes
avec la main, et qu’ils franchissent les portes des [nobles*,
89
version Darby] ! J’ai donné des ordres à Ma sainte milice
[le ministère –« 200 000 000 » de « chevaux »], J’ai appelé
{T5 p 91} aussi pour ma colère Mes hommes forts [l’armée
angélique –200 000 000 de cavaliers], ceux qui se
réjouissent de Ma grandeur. On entend une rumeur sur
les montagnes, comme celle d’un peuple nombreux
[l’armée d’Apocalypse 9 : 16] ; on entend un tumulte de
royaumes, de nations rassemblées : L’Éternel des armées
passe en revue l’armée qui va combattre. Ils viennent d’un
pays lointain, de l’extrémité des cieux : L’Éternel et les
instruments de sa colère vont détruire toute la contrée.
« Gémissez, car le jour de l’Éternel est proche : Il vient
comme un ravage du Tout-Puissant. C’est pourquoi toutes
les mains s’affaiblissent, et tout cœur d’homme est abattu.
Ils sont frappés d’épouvante ; les spasmes et les douleurs
les saisissent ; ils se tordent comme une femme en travail
; ils se regardent les uns les autres avec stupeur ; leurs
visages sont enflammés. Voici, le jour de l’Éternel arrive,
jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur, qui réduira la
terre en solitude, et en exterminera les pécheurs. Car les
étoiles des cieux et leurs astres ne feront plus briller leur
lumière, le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne
fera plus luire sa clarté. Je punirai le monde pour sa
malice, et les méchants pour leurs iniquités ; Je ferai
cesser l’orgueil des hautains, et J’abattrai l’arrogance des
tyrans. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin ; {T5
p 92}
Je les rendrai plus rares que l’or d’Ophir. C’est pourquoi
J’ébranlerai les cieux, et la terre sera secouée sur sa
base, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de son
ardente fureur. » És. 13 : 2-13.
90
« Élisée pria, et dit : Éternel, ouvre ses yeux, pour qu’il
voie. Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la
montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour
d’Élisée. » 2 Rois 6 : 17.
Si nos yeux étaient ouverts, comme l’étaient ceux « du
jeune hom me », nous verrions aussi l’armée angélique
autour des « Élisée » d’aujourd’hui.
Maintenant, s’agissant de la cause de l’accroissement du
nombre des prédicateurs de 144 000 à 200 000 000
[d’hommes], le SEIGNEUR déclare :« Et je prendrai aussi
parmi eux [ceux que les 144 000 amèneront d’entre «
toutes les nations », après l’accomplissement d’Esaïe 66
: 16 –la purification de l’église] « des sacrificateurs, des
Lévites », dit l’Éternel » És. 66 :20 Le nombre même d’une
telle armée d’ouvriers parle de lui-même, pour montrer
qu’ils sont engagés à engranger la moisson du monde.
Ici, de manière certaine, DIEU prédit en des termes on ne
peut plus clairs, que bon nombre de ceux qu’Il amènera
dans l’église après la purification, se joindront aux 144 000
dans la proclamation du message destiné au monde
entier, lorsque la terre sera éclairée de la gloire de l’ange
(Ap. 18 : 1). {T5 p 93}
Alors « Les fils de l’étranger rebâtiront tes murs, et leurs
rois seront tes serviteurs ; car je t’ai frappée dans ma
colère… Les fils de tes oppresseurs viendront s’humilier
devant toi, et tous ceux qui te méprisaient se
prosterneront à tes pieds ; ils t’appelleront Ville de
l’Éternel, Sion du Saint d’Israël… On n’entendra plus
parler de violence dans ton pays, ni de ravage et de ruine
91
dans ton territoire ; tu donneras à tes murs le nom de
Salut, et à tes portes celui de Gloire. Ce ne sera plus le
soleil qui te servira de lumière pendant le jour, ni la lune
qui t’éclairera de sa lueur ; mais l’Éternel sera ta lumière
à toujours, ton DIEU sera ta gloire » És. 60 : 10, 14, 18-
19.
« Dans tout le pays, dit l’Éternel, les deux tiers seront
exterminés, périront, et l’autre tiers restera. Je mettrai ce
tiers dans le feu, et je le purifierai comme on purifie
l’argent, Je l’éprouverai comme on éprouve l’or. Il
invoquera Mon nom, et Je l’exaucerai ; je dirai : C’est mon
peuple ! Et il dira : L’Éternel est mon DIEU ! » Za.13 : 8, 9.
Deux tiers de perdus et un tiers de sauvés font trois tiers
en tout. « Le tiers » (Ap. 9 : 15) sera tué par la fumée et le
soufre (Ap. 9 : 18), avant la fin du temps de grâce. Le reste
des méchants qui sont tués par les plaies (Ap. 16) {T5 p
94} et par l’éclat de Sa venue (2 Th. 2 : 8), après la fin du
temps de grâce, constituent l’autre tiers. Les sauvés, le
dernier « tiers, constituent le tiers qui sera laissé. » Za. 13
: 8.
Ap. 9 : 17. « Les têtes des chevaux étaient comme des
têtes de lions »
Le lion, roi des animaux, est fort et intrépide, en
conséquence, le dernier ministère évangélique, symbolisé
ici par les têtes de lions, manifestera un courage intrépide
dans ses efforts engagés pour répandre la vérité
évangélique et triomphera de toutes les nations.
92
Témoignant prophétiquement de la puissance
conquérante de ce ministère, le prophète Joël déclare : «
Voici un peuple nombreux et puissant, tel qu’il n’y en a
jamais eu, et qu’il n’y en aura jamais dans la suite des
âges… Devant lui est un feu dévorant, et derrière lui une
flamme brûlante ; le pays était auparavant comme un
jardin d’Éden, et depuis, c’est un désert affreux : Rien ne
lui échappe.
« À les voir, on dirait des chevaux, et ils courent comme
des cavaliers. À les entendre, on dirait un bruit de chars
sur le sommet des montagnes où ils bondissent, on dirait
un pétillement de la flamme du feu, quand elle consume
le chaume. C’est comme une armée puissante qui se
prépare au combat. Devant eux les peuples tremblent,
tous les visages pâlissent.
« Ils s’élancent comme des guerriers, ils escaladent les
murs comme des gens de guerre ; chacun va son chemin,
sans s’écarter de sa route. {T5 p 95}
Ils ne pressent point les uns les autres, chacun garde son
rang ; Ils se précipitent au travers des traits sans arrêter
leur marche. Ils se répandent dans la ville, courent sur les
murailles, montent sur les maisons, entrent par les
fenêtres comme un voleur. Devant eux la terre tremble,
les cieux sont ébranlés, le soleil et la lune s’obscurcissent,
et les étoiles retirent leur éclat. » Joël 2 : 2-10.
« Le reste de Jacob » déclare Michée « sera au milieu des
peuples nombreux comme une rosée qui vient de
l’Éternel, comme des gouttes d’eau sur l’herbe elles ne
comptent pas sur l’homme, elles ne dépendent pas des
enfants des hommes. Le reste de Jacob sera parmi les
93
nations, au milieu des peuples nombreux, comme un lion
parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les
troupeaux de brebis : lorsqu’il passe, il foule et déchire, et
personne ne délivre. Que ta main se lève sur tes
adversaires, et que tous tes ennemis soient exterminés !
» Mi. 5 : 7-9.
« En ce jour-là » ajoute L’ÉTERNEL, « Je ferai de
Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous
ceux qui la soulèveront seront meurtris ; et toutes les
nations de la terre s’assembleront contre elle… En ce
jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, et
le faible parmi eux sera dans ce jour comme David ; La
maison de David sera comme DIEU, comme l’ange de
l’Éternel {T5 p 96} devant eux » Za. 12 : 3, 8.
Ap. 9 : 19. « Car le pouvoir des chevaux était dans leurs
bouches et dans leurs queues. »
Comme nous l’avons déjà observé, la seule puissance qui
sera dans la bouche du peuple de DIEU, c’est la Parole
qu’ils proclament : « Car la Parole de DIEU est vivante et
efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux
tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit,
jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les
pensées du cœur. » Hé. 4 : 12.
« La puissance » qu’ils ont dans « leurs queues » — qui
réside dans leur suite-c’est la puissance des gens qui
seront convertis. Ceci est confirmé par la signification
identique des queues des sauterelles qui (comme nous
l’avons expliqué précédemment) représentent les
convertis amenés par les premiers dirigeants Chrétiens.
Alors, de manière analogue, les queues des chevaux
94
représentent les convertis qui doivent être amenés par le
ministère Chrétien des derniers jours. Ayant des «
queues… semblables à des serpents, et …des têtes [avec
lesquelles] …ils faisaient véritablement du mal », ils
constituent « un peuple grand et fort, tel qu’il n’y en a point
eu avant eux, ni après eux. » Joël 2 : 2. C’est l’armée
invincible du SEIGNEUR !
C’est ainsi qu’à la fin de l’œuvre accomplie en faveur du
monde, le peuple de DIEU surpassera en puissance
même les premiers disciples du Christ. Une telle foi, une
telle sagesse, une telle détermination, un tel zèle, qui n’ait
jamais été l’apanage d’aucun autre peuple, investira
chaque croyant d’une puissance dont les proportions
dépasseront toute puissance connue d’aucun autre
peuple à ce jour. {T5 p 97}
En conséquence, devant eux « tous les visages pâlissent
» et rien ne prévaudra contre eux ; non, pas même « les
portes de l’enfer. » Tout comme l’accession rapide des
convertis (« des queues ») à l’église d’hier, provoqua la
colère des ennemis de Christ qui voulaient assujettir le
peuple, ainsi, la conversion de la grande foule à l’église,
aujourd’hui, « nuira » à ceux qui veulent garder la main
mise sur le peuple de DIEU aujourd’hui. Le fait même que
les queues, pareilles à des serpents, avaient des têtes
grâce auxquelles elles « faisaient du mal », dénote que
ceux qui se convertiront à l’église prendront une part
active avec les dirigeants [de l’église] lors de la
proclamation de l’Évangile.
95
Ces chevaux, chacun d’eux munis de manière assez
significative, de têtes en forme de tête de lion, et de
queues semblables à des serpents, l’une regardant vers
l’avant, l’autre protégeant l’arrière-garde, ne peuvent
représenter donc qu’une armée soudée, telles des «
troupes sous leurs bannières », « avançant dans le monde
entier en vainqueur et pour vaincre. » — Prophets and
Kings, p. 725 (Prophètes et Rois, p. 549.)
Ce symbolisme complexe, le cavalier –la tête de lion, le
corps de cheval, et les « queues » en forme de serpents-
comparé au symbole « des sauterelles», indique que si
les premiers Chrétiens se faisaient tuer par leurs ennemis
comme des sauterelles sans défense, le peuple de DIEU
aujourd’hui, tels des chevaux invincibles, ne seront les
victimes de quiconque ; ces êtres angéliques « qui les
montent » sont ceux qui, bien qu’invisibles à l’œil nu les
conduiront « chacun dans {T5 p 98} ses sentiers » et «
munis de cuirasse de feu, d’hyacinthe et de soufre »,
briseront toute épée levée contre les saints, qui tomberont
comme des « fétus de paille. » (Voir Premiers Écrits, p.
34, 285 ; The Great Controversy, p. 631 ; La Tragédie des
Siècles, p. 684 ; Life Sketches, p. 102.)
Ap. 9 : 20-21. « Les autres hommes qui ne furent pas tués
par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs
mains, de manière à ne point adorer les démons, et les
idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne
peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se
repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs
enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols. »
96
Le fait que « le reste des hommes qui n’avaient pas été
tués » par la « fumée » et le « soufre » ne se repentirent
pas, prouve de façon probante que lors des derniers
évènements de la sixième trompette et du début des
évènements de la septième, l’œuvre évangélique doit
parvenir à son terme et que le temps de grâce doit prendre
fin : « Au jour de la voix du septième ange, quand il sera
sur le point de sonner de la trompette, le mystère de DIEU
sera terminé, comme Il en a annoncé la bonne nouvelle à
Ses serviteurs les prophètes. » Ap. 10 : 7 (Version Darby)
Alors sera-t-il dit : « Que celui qui est injuste soit encore
injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que
le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint
se sanctifie encore » Ap. 22 : 11
Maintenant pour suivre l’ordre des évènements de la
sixième trompette, nous en venons aux {T5 p 99}
Évènements Qui Doivent Avoir Lieu Juste Avant Que
Ne Sonne La Septième Trompette
Apocalypse 10.
Ap. 10 : 1-3, 8-10. « Je vis un autre ange puissant, qui
descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de
sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le
soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait
dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit
sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; et il cria d’une
voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept
tonnerres firent entendre leurs voix. »
97
« Et la voix, que j’avais entendue du ciel, me parla de
nouveau, et dit : va, prends le petit livre ouvert dans la
main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre.
Et j’allai vers l’ange, en lui disant de me donner le petit
livre. Et il me dit : prends-le, et avale-le ; il sera amer à tes
entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du
miel. Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je l’avalai
; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand
je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume.»
(Nous avons omis le verset 4, qui traite des sept
tonnerres, un sujet pour lequel Jean reçut l’ordre de ne
pas écrire et qui demeure non révélé.)
On a depuis longtemps admis que cet « ange puissant »,
qui met le pied droit sur la mer, et le pied gauche sur la
terre, et qui donne à Jean l’ordre de manger le livre,
représente le message qui devait être proclamé tant sur
la mer que sur la terre, dans le monde entier, par William
Miller et ses associés, au début de 1831 (The Great
Controversy, p. 331 ; La Tragédie des Siècles, p. 357), et
qui connut son apogée lors du désappointement {T5 P
100} de 1844. (Ce sujet est plus largement traité dans la
Brochure N° 6, Pourquoi Périr, Édition Révisée pp. 59-63
pagination anglaise.)
La joie incomparable qui étreignait les croyants, avec
l’unique pensée que Christ apparaîtrait à l’automne 1844,
était vraiment pour les croyants, « doux comme du miel. »
Mais quand l’heure tant attendue arriva, et ne combla pas
leur joyeuse espérance, le doux espoir se changea en
amer désappointement. Expérience amère, non
seulement parce qu’ils devaient rester plus longtemps sur
cette terre maudite et pleine d’infortunes, rongée par le
98
péché, fatiguée de la mort, au lieu d’entrer dans une terre
où « la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri,
car les premières choses ont disparu. » (Ap. 21 : 4) ; mais,
ils étaient aussi l’objet de railleries de la part d’une
multitude d’impies, qui se refusaient à l’idée que le monde
puisse en venir alors à sa fin.
A travers cette grande joie, que leur procurait l’attente, et
l’amertume engendrée par le désappointement,
s’accomplissaient ces paroles : « il fut dans ma bouche
doux comme du miel, mais quand je l’eus avalé, mes
entrailles furent remplies d’amertume. » Ap. 10 : 10.
Nous voyons que le chapitre 10 verset 10, nous a amené
au désappointement de 1844, et que les versets 10 et 11
se suivent dans un ordre chronologique. A l’évidence, le
dernier verset doit donc nous amener au prochain grand
évènement qui devait avoir lieu, et qui devait apporter la
lumière, l’espoir, et le courage à l’église de DIEU, alors,
en proie au découragement. S’agissant de la prédiction de
l’ange concernant l’évènement qui devait suivre, Jean
déclare : {T5 p 101}
Ap. 10 : 11. « Puis on me dit : il faut que tu prophétises de
nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de
langues, et de rois. »
Pour corriger leur méprise sur Daniel 8 : 14, la Parole
prophétique de DIEU affirma : « Il faut que tu prophétises
de nouveau. » C’est-à-dire il faut que tu renouvelles la
prédication de la venue de Christ sur la terre. Mais comme
son peuple était en proie à une grande confusion, et
incapable d’harmoniser les Écritures, DIEU envoya au
sein de son peuple et à son attention, Ellen G. Harmon
99
âgée de 17 ans comme porte-parole. Elle reçut une vision
relative au désappointement et au rassemblement des
prémices, les 144 000. (Voir Premiers Écrits, pp. 13-20).
A ce moment-là, l’on comprit que la déclaration, « le
sanctuaire sera purifié », ne signifiait pas que Christ devait
purifier la terre en 1844, mais plutôt, qu’Il devait purifier le
sanctuaire céleste, en accomplissement des paroles de
Daniel 7 : 9-10. Tel fut précisément l’évènement qui ouvrit
les sceaux et fit sonner les trompettes ; lequel, comme
nous l’avons vu, selon ce que [la voix] dit à Jean, devait
se passer « par la suite » (Voir Apocalypse, chapitres 4 et
5). Muni de cette compréhension, un petit groupe de
croyants qui s’appellera plus tard « les Adventistes du
Septième Jour », s’organisa en tant que corps et
poursuivit sa tâche avec zèle, avec pour objectif de
rassembler « les serviteurs de DIEU » (les 144 000). Cette
tâche leur parut particulièrement écrasante, et fut
accueillie de tout bord par le mépris. {T5 p 102}
Quand l’on atteint ce nombre de membres vivants tant
attendu (144 000) en 1917, et que le monde avait été à
peine touché par le message, les dirigeants de la
dénomination furent plongés dans la confusion, tout
simplement parce qu’ils perdirent de vue la réalité qu’il y
avait des mauvais et des bons, dans « le filet » (l’église
évangélique), comme Christ l’avait prédit.
« Le royaume des cieux est encore semblable à un filet
jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute
espèce. Quand il est rempli [quand le nombre potentiel est
atteint], les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le
rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils
jettent ce qui est mauvais. » Mt. 13 : 47-48.
100
Ainsi, commencèrent-ils à douter, à s’interroger, et à
trouver toutes sortes de justifications pour rejeter leur
première position tant sur le plan du nombre qui devait
être engrangé que sur le plan de la génération qui verrait
la fin ; et jusqu’à ce jour, le sujet des 144 000 leur est
devenu l’un des sujets Bibliques des plus troublants et des
plus controversés.
Mais maintenant, le message de La Verge du Berger
révèle que le nombre désigné des prémices qui doivent
être scellés dans l’église, les 144 000 (dans la bouche
desquels il n’y a point de fraude), doivent être séparés de
ceux qui ne sont pas consacrés. Et le nombre de ceux qui
sont scellés, étant beaucoup plus inférieur que le nombre
des membres d’église, nous rappelle tristement qu’il se
trouve en leur sein un grand nombre d’« ivraie. »
Puisque l’objectif primordial et {T5 p 103} l’espoir de la
dénomination des Adventistes du Septième Jour dès le
début, a été de rassembler les 144 000, elle devrait être
plus au fait de ce sujet qu’aucun autre, « étant toujours
prêts, à donner une réponse à quiconque vous demande
raison de l’espérance qui est en vous. » 1 Pi. 3 : 15.
(Version King James ,édition française) Cependant, ce
n’est tristement pas le cas ; au contraire, elle est plus
ignorante sur la question de savoir l’identité des 144 000,
qu’elle ne l’est peut-être de tout autre vérité Biblique
connue. Et ce qui est encore plus triste, c’est que bon
nombre d’enseignants qui refusent l’acceptation de « cette
révélation des plus étonnantes » (Testimonies to
Ministers, p. 445), insistent maintenant sur le fait que la
connaissance de ce sujet n’est pas essentielle au salut de
leur âme. Et en disant cela, ils disent qu’ils « sont riches,
qu’ils se sont enrichis, qu’ils n’ont besoin de rien »,
101
impliquant ainsi que DIEU a mis dans la Bible un sujet qui
n’est pas essentiel ! Ainsi, se condamnent-ils eux-mêmes,
à rester malheureux (tristes), misérables (troublés),
pauvres (sans besoin de vérité), aveugles (plongés dans
les ténèbres), nus (dépourvus de la justice de Christ), et
de ce fait à rejeter les paroles du Christ : « Je te conseille
d’acheter de Moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu
deviennes riche ; … et un collyre pour oindre tes yeux, afin
que tu voies. » Ap. 3 : 17-18.
Et ce qu’il y a encore de plus triste, même après qu’on leur
ait montré clairement que les 144 000, ne sont que « les
prémices, » et que les seconds fruits doivent être
rassemblés par la suite, nos frères refusent d’en être
convaincus en suivant obstinément la fatalité qui dès le
début, {T5 p 104} a conduit dans la fosse, tous les
dirigeants lors de la révélation d’un nouveau message.
Faute, comme le veut l’ordre naturel des choses,
d’accepter que « l’ange » ait déclaré : « Il faut que tu
prophétises de nouveau sur beau coup de peuples, de
nations, de langues, et de rois » Ap. 10 : 11, et non pas à
toutes les nations, ils insistent aveuglément sur le fait
qu’ils en ont reçu l’ordre et sont prêts à prophétiser, à
toutes les nations, c’est-à-dire l’ordre de terminer l’œuvre
dans le monde entier, et ceci en dépit de la condition
déplorable de Laodicée !
Ce symbolisme prophétique (de cette trompette), nous a
maintenant conduits jusqu’au temps du rassemblement
des « prémices », (les 144 000). Le terme prémices (en
anglais, premiers fruits) implique la notion de seconds
fruits, car il est nécessairement vrai qu’il ne saurait y avoir
de premiers, s’il n’y a pas de seconds. Par conséquent,
102
tout comme il y a un ordre prophétique donné pour le
rassemblement des prémices du sein de « beaucoup de
nations », il doit y avoir aussi un ordre prophétique donné
pour le rassemblement des seconds fruits de « toutes les
nations ». De plus, le fait qu’il y ait eu un évènement et un
message importants au début du rassemblement des «
prémices » du sein d’un grand nombre de nations depuis
1844, il doit y avoir aussi un évènement et un message
important signalant le début du rassemblement des
seconds fruits, la grande foule d’entre toutes les nations.
Cette logique nous conduit à la prophétie d’Esaïe :
« C’est par le feu que l’Éternel exerce ses jugements, c’est
par son glaive qu’il châtie toute chair ; et ceux que tuera
l’Éternel seront en grand nombre… Et {T5 p 105}
J’enverrai leurs réchappés vers les nations… qui jamais
n’ont entendu parler de Moi, et qui n’ont pas vu Ma gloire
; et ils publieront Ma gloire parmi les nations. » Es. 66 : 16,
19.
L’action mentionnée dans le verset 20, montre que la
destruction mentionnée au verset 16 opère la séparation
des prémices dans l’église. En effet, si l’église n’était pas
le théâtre de cette destruction, alors, ceux qui en
échappent ne sauraient être envoyés par DIEU vers les
nations (les Gentils), car eux-mêmes seraient des païens
au lieu d’être des Chrétiens, que DIEU enverrait vers des
païens ! Et puisque les rescapés doivent être envoyés
vers les Gentils pour leur publier Sa gloire, la destruction,
à l’évidence, a lieu avant la fin du temps de grâce, et
n’affecte pas ceux qui à ce moment-là ne savent rien de
la gloire de DIEU.
103
Le verset 20 d’Ésaïe 66 révèle aussi, que ceux qui
échappent à la destruction opérée par le SEIGNEUR,
seront envoyés, non pas vers « beaucoup, » mais vers «
toutes les nations. » Il révèle aussi qu’au lieu de ne
rapporter que 144 000 [personnes], les réchappés
amèneront : « tous » « leurs frères du milieu de toutes les
nations, en offrande à l’Éternel, sur des chevaux, des
chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à
Ma montagne sainte, à Jérusalem, dit l’Éternel, comme
les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase
pur, à la maison de l’Éternel. » Es. 66 : 20.
Ap. 11 : 1. « On me donna un roseau semblable à une
verge, en disant : lève-toi, et mesure le {T5 p106} temple
de DIEU, l’autel, et ceux qui y adorent. »
Bien que le dernier verset (le verset 11) du chapitre 10
nous amène à la naissance de la dénomination Adventiste
du Septième Jour, et à l’ordre qui lui est donné d’aller vers
« beaucoup de nations », il ne révèle pas le message que
la dénomination devait proclamer. Aussi le onzième
chapitre, étant la continuation du dixième chapitre, doit-il
nous le révéler.
Durant la période de la sixième trompette, il n’y a pas de
temple littéral. Ainsi, (Ap. 11 : 1) le fait de mesurer [le
temple] ne peut se référer qu’à un temple spirituel
composé de pierres vivantes (de saints), comme
Ephésiens 2 : 20-22 le décrit, ou être employé pour
représenter le temple céleste. Dans l’un ou l’autre cas, la
phrase « mesure… ceux qui y habitent », doit
nécessairement signifier symboliquement qu’ils sont
dénombrés, car les adorateurs ne sont pas mesurés mais
comptés. En considérant cette réalité, nous sommes dans
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l’obligation de conclure, à moins qu’on nous le montre
autrement, que le temple, l’autel, et ceux qui y adorent,
doivent, chacun d’eux, être nécessairement le symbole
d’une catégorie de croyants ; et tous trois devraient être
mesurés (comptés) après le désappointement de 1844,
durant la période du mouvement Adventiste du Septième
Jour.
En considérant le fait qu’il y a au sein du mouvement, des
« bons » et des « mauvais » membres, alors, de toute
évidence, le fait de mesurer ou de dénombrer des
adorateurs, n’est rien de plus qu’une œuvre
d’investigation, et de jugement de leur fidélité à la vérité.
C’est donc une œuvre qui consiste à ne conserver dans
les livres que les noms de ceux qui {T5 p 107} ont
persévéré jusqu’à la fin, et qui ont été à la mesure de la
norme du Jugement –le caractère de Christ. Donc, de
manière irréfutable, le fait de mesurer ou de dénombrer
symbolise l’œuvre du jugement investigatif.
Ainsi la doctrine du jugement investigatif ainsi que la
doctrine du rassemblement et du dénombrement des 144
000, englobent la vérité présente confiée à la
dénomination Adventiste en 1844. Et voilà donc ces deux
grandes vérités jusqu’au message additionnel
d’aujourd’hui (Premiers Écrits, p. 277), que la
dénomination devait proclamer « devant beaucoup de
peuples, de nations, de langues et de rois. »
« Le jugement investigatif » décide des cas de ceux qui
ont professé croire en DIEU, et qui, en conséquence, ont
vu leurs noms inscrits dans les livres (Da. 7 : 10), mais
dont certains n’ont pas persévéré jusqu’à la fin. Il
détermine quels noms seront conservés et quels noms
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seront effacés. Aussi, tant que l’investigation ne sera pas
achevée, et que le sanctuaire ne sera pas purifié des
membres indignes, les livres n’afficheront pas le nombre
exact des noms qui seront conservés, et jugés dignes de
la vie éternelle.
Toutefois, la part la plus importante de cette œuvre, n’est
pas le dénombrement, mais la séparation –tâche du
tribunal céleste qui siège dans le but de rassembler, pour
parler symboliquement, « les bons dans des vases, et
jeter les {T5 p 108} mauvais » du « filet » (Mt. 13 : 48) qui
contient les morts depuis Adam jusqu’à 1844 ; filet qui
sera jeté de nouveau pour attraper les 144 000 saints
vivants.
Le jugement investigatif, s’agissant des morts, a lieu par
conséquent, dans le sanctuaire céleste uniquement ;
tandis que le jugement investigatif des vivants a lieu dans
le temple céleste, mais aussi dans le temple terrestre.
Tandis que les registres du ciel sont remplis dans le
sanctuaire céleste, les gens sont examinés en vue de la
séparation dans le sanctuaire terrestre (Mt. 22 : 11-13).
(Voir Malachie 3 : 1-3). Et puisque cet acte de mesurer est
le symbole de la même œuvre [que le jugement], nous
voilà amenés à la conclusion que « le temple », « l’autel
», « et ceux qui y adorent » doivent nécessairement
représenter les catégories de personnes qui doivent être
jugés.
Le temple, et l’autel, objets inanimés, doivent
nécessairement symboliser deux catégories de saints
inanimés –les deux catégories de saints morts. De plus,
un autel, à l’évidence, ne saurait être installé dans un
temple avant que le temple ne soit bâti ; et d’autre part, sa
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dimension est à titre de comparaison beaucoup plus
inférieure à celle d’un temple. L’autel doit alors
naturellement symboliser une catégorie de saints qui
viennent uniquement après ceux qui sont symbolisés par
le temple, et dont la dimension est aussi
proportionnellement beaucoup plus inférieure.
Ainsi, le temple, le premier et le plus gros objet, doit
nécessairement représenter le premier et le groupe le plus
important de morts justes, ceux de l’époque {T5 p 109}
d’Adam jusqu’au début du jugement de 1844. Tandis que
l’autel, un objet particulier et de dimension inférieure, doit
nécessairement représenter un groupe particulier et
moins important de morts justes –les justes qui sont morts
depuis 1844 jusqu’à aujourd’hui et qui doivent ressusciter
lors de la résurrection spéciale de Daniel 12 : 2, (Premiers
Écrits, p. 285.)
Ceux « qui y adorent », étant les saints vivants qui doivent
être « mesurés », ne peuvent représenter que les 144
000. –ceux que la dénomination, devait rassembler depuis
1844, en vue d’être transmués.
Ap. 11 : 2. « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le
en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux
nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant
quarante-deux mois. »
Mais pourquoi laisser le parvis de coté ? Pourquoi ne pas
le mesurer aussi ? Puisqu’il fait partie de l’édifice, lui aussi,
doit être le symbole de saints ; parce qu’à l’évidence, il
représente « la grande foule que personne ne peut
compter [mesurer], de toutes nations, de toutes tribus, de
toute langue et de tout peuple » (Ap. 7 : 9) –le dernier
107
groupe de saints qui provient des Gentils. « Le parvis » en
d’autres termes, représente la moisson des seconds fruits
que l’on ne peut mesurer (que l’on ne peut compter), qui
sera engrangée après la moisson des premiers fruits que
l’on peut mesurer (que l’on peut compter) –les 144 000.
Elle n’est pas mesurée (examinée) parce qu’elle
représente ceux parmi lesquels, il n’y a aucune âme «
mauvaise » qui doive être jetée dehors, car elle est
engrangée après la purification du temple (Da. 8 : 14) –
après le {T5 p 110} jugement des morts-après la
séparation des « mauvais » d’entre « les bons », dans
l’église, comme l’illustre la parabole du filet (Mt 13 : 47-
48). Ce sont ceux qui, dénommés « Mon peuple » (Ap. 18
: 4) sont appelés à sortir de Babylone et qui, sans qu’il n’y
ait d’impur parmi eux (Es. 52 : 1), sont invités à se joindre
à l’église vivante de DIEU, purifiée au préalable. (Pour une
explication plus détaillée sur le sujet du jugement
investigatif, voir notre Brochure N°3, La Moisson,
troisième édition.)
Les « quarante-deux mois », (à raison de 30 jours par
mois, et calculés sur la base de calcul un jour, une année
–Éz. 4 : 6), représente la période prophétique de 1260
années ; de 538 à 1798 (Voir La Verge du Berger, Vol 2,
pages 142, 261, pagination anglaise.) « Les Gentils »
mentionnés ici, sont ceux qui « ont piétiné » la « sainte
cité », (l’église) ; acte qui appelle à notre attention la
prédiction du Maître concernant le sort réservé aux saints
pendant cette période de quarante deux mois :
« Et ils (l’église) tomberont sous le tranchant de l’épée, ils
seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et
Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à
ce que les temps des nations soient accomplies » (Luc 21
108
: 24), le temps pour les Gentils de sortir de Jérusalem, et
pour les Israélites d’y retourner.
L’occupation de la Terre Promise aujourd’hui, est
préfigurée par {T5 p 111} celle des Gentils dans le passé.
Et lorsque l’ancien Israël retourna d’Egypte vers la terre
promise, le temps des Gentils fut accompli à cette époque.
De même, aujourd’hui, lorsque l’Israël antitypique, les 144
000, serviteurs irrépréhensibles de DIEU, seront scellés
et emmenés sur le Mont Sion, pour s’y tenir avec
l’Agneau, le « temps des Gentils » sera accompli en ces
jours-là.
(Nous omettons Apocalypse 11 : 3-12 de cette explication,
car ces versets sont expliqués dans La Verge du Berger
Vol 2, p. 270, 283, 289, pagination anglaise ; dans La
Brochure N° 2, révisée, Le Paradoxe Des Âges, p. 47, 48,
pagination anglaise et dans The Great Controversy, pp.
286-288 ; La Tragédie des Siècles, p. 306-309.)
Ap. 11 : 13. « Et à cette heure-là, il y eut un grand
tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba
; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de
terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au
DIEU du ciel. »
« L’heure, » le « tremblement de terre, » « la dixième
partie, » « la ville, » « les sept mille tués » et « le reste »
doivent, pour maintenir l’intégrité du symbolisme entier,
être eux aussi symboliques.
Parvenant à l’apogée de l’évènement symbolisé, le reste
fut effrayé et donna gloire au DIEU du ciel. Seuls ceux qui
« gardent les commandements de DIEU, et qui ont le
témoignage de JÉSUS-CHRIST » peuvent vraiment
109
craindre DIEU et Lui donner gloire. Par conséquent, en la
circonstance, le reste doit symboliser nécessairement les
justes, « le bon grain » qui se trouve dans la partie de la
ville {T5 p 112} qui s’écroule. Ceci montre que les 7 000
tués symbolisent les injustes, « l’ivraie » qui se trouve
parmi les justes. Ainsi donc, la dixième partie représente
l’Eglise qui est d’abord purifiée –église dans laquelle les
impies, l’ivraie, sont séparés d’entre les justes, le bon
grain. Donc à l’évidence, le reste de la ville, dans cette
circonstance, est une représentation du reste du monde
Chrétien –la Chrétienté en général.
Ainsi, « le tremblement de terre » a lieu non pas dans toute
la Chrétienté en général, mais dans l’église de laquelle
sont enlevés les prémices–les 144 000. Et puisqu’un
tremblement de terre est une secousse [un criblage],
ainsi, celui mentionné dans ce verset est un criblage qui a
lieu dans l’église.
Il y a de cela bien des années, l’église Adventiste fut
avertie par le biais de l’Esprit de Prophétie (Premiers
Écrits, p. 270) de l’arrivée de ce criblage. Et maintenant,
l’on voit, à travers cette représentation symbolique, la fin
tragique de l’église –la destruction de tous ceux qui ne
sont pas effrayés et qui ne donnent pas gloire à DIEU.
Dénombrés symboliquement au nombre de sept mille,
ceux qui sont « tués » dans l’église, comprennent ceux qui
ne soupirent, ni ne gémissent contre les abominations
(Éz. 9 : 4), et qui en conséquence ne reçoivent pas la
marque (Éz. 9 : 4), ou le sceau (Ap. 7 : 3-8) de
l’approbation Divine. Tous ceux qui composent cette
catégorie sont retranchés, pour ne laisser que le « reste »
qui est « effrayé » — ceux qui ont vraiment soupiré et gémi
contre les abominations et qui en conséquence ont reçu
110
la marque ou le sceau, pour échapper au massacre. Ce
sont ceux qui {T5 p 113} « chanteront à la majesté du Sei
gneur » (És. 24 : 14) –qui donneront gloire au DIEU du
ciel.
Les chapitres 10 et 11 d’Apocalypse couvrent une série
d’évènements différents du chapitre 9. Le verset 13 du
onzième chapitre nous amène uniquement au moment de
l’accomplissement du scellement et de la destruction
(Ézéchiel 9) dans l’église, ou au début du Grand Cri du
Message du Troisième Ange. Le chapitre 9, versets 20 et
21, nous amène à la fin de [la proclamation] de l’évangile
et au rassemblement des saints. « Le second malheur
[sixième trompette] est passé ; et voici que le troisième
arrive rapidement » (Ap. 11 : 14)–
LA SEPTIÈME TROMPETTE.
Apocalypse 11 : 15-19.
Ap. 11 : 15. « Le septième ange sonna de la trompette. Et
il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : le royaume
du monde est remis à notre SEIGNEUR et à Son Christ ;
et Il régnera aux siècles des siècles ».
Le signal de la septième trompette annonce que « les
royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de
notre SEIGNEUR », tout comme l’ange l’a expliqué : « Au
jour de la voix du septième ange, quand il sera sur le point
de sonner de la trompette, le mystère de DIEU aussi sera
terminé comme il en a annoncé la bonne nouvelle à Ses
esclaves, les prophè tes » (Ap. 10 : 7 version Darby). L’on
voit donc, qu’alors que les évènements de la sixième
trompette tirent à leur {Tract 5, p. 114} fin, et que
commencent les évènements de la septième trompette,
111
l’œuvre de l’Évangile (le mystère de DIEU) doit être
achevée.
Ap. 11 : 16-18. « Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient
assis devant DIEU sur leurs trônes, se prosternèrent sur
leurs faces, et ils adorèrent DIEU, en disant : nous Te
rendons grâces, SEIGNEUR DIEU tout-puissant, qui es,
et qui étais, et qui sera, de ce que Tu as saisi Ta grande
puissance et pris possession de Ton règne. Les nations
se sont irritées ; et Ta colère est venue, et le temps est
venu de juger les morts, de récompenser Tes serviteurs
les prophètes, les saints et ceux qui craignent Ton nom,
les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent
la terre. » (version King James)
Comme le montre l’illustration de la page de couverture, «
les vingtquatre vieillards » font partie du tribunal, du
jugement investigatif du sanctuaire céleste. (Pour de plus
amples explications sur les vieillards, étudiez La Verge du
Berger, Vol 2, p. 187-221, pagination anglaise). Par
conséquent, les paroles qu’ils prononcent au moment où
le septième ange commence à sonner de la trompette,
révèlent que l’œuvre du jugement de « l’Ancien des jours
» (Da. 7 : 9 ; Ap. 4 : 3), de l’Agneau (Ap. 5 : 6), « des
myriades de myriades et des « myriades de myriades »
d’anges (Ap. 5 : 11), des anciens, et des « êtres vivants »
était sur le point de se terminer. Leurs paroles révèlent
aussi que le temps de la résurrection –le temps pour les
saints de recevoir la rétribution de la vie éternelle, et pour
le Christ de détruire ceux qui détruisent la terre, était venu.
Alors manifestement, « le temps pour les morts d’être {T5
p 115} jugés » (Ap. 11 : 18) a lieu durant le millénium, et
constitue le jugement final des méchants.
112
Ap. 11 : 19. « Et le temple de DIEU dans le ciel fut ouvert,
et l’arche de Son alliance apparut dans Son temple. »
Étant bâti d’après le modèle céleste, le temple terrestre
montre que le temple céleste est divisé en deux parties –
le lieu saint et le lieu Très Saint. Le jour des expiations (du
jugement) du temple terrestre, la porte du lieu Très Saint
était ouverte et la porte du lieu saint était fermée. Ce
service préfigurait le début de l’expiation antitypique (le
jugement) lorsque la porte du lieu Très Saint du sanctuaire
céleste serait ouverte et que l’entrée du lieu saint serait
fermée. En d’autres termes, lorsque la porte intérieure
était ouverte, la porte extérieure était fermée ; ce qui
transformait de ce fait les deux parties du sanctuaire en
une seule et même pièce. (Voir Lévitique 16 : 2, 17 ;
Apocalypse 4 : 1 ; 15 : 5 ; Premiers Écrits, page 42.) Ainsi,
le temple étant fermé pendant que le jugement était en
cours, rendait impossible la vue de « l’arche de l’alliance
» de l’extérieur avant que le jugement ne soit achevé ;
moment où selon Apocalypse 15 : 1, 5-8, elle sera ouverte
de nouveau.
Par conséquent, l’accomplissement de la déclaration
prophétique : « le temple de DIEU fut ouvert dans le ciel,
et l’arche de Son alliance apparut dans Son temple » (Ap.
11 : 19), deviendra réalité après la fin du jugement {T5 p
116} tout comme elle l’était au commencement du
jugement ; c’est-à-dire, après la fin du temps de grâce,
lorsque la porte du temple sera ouverte. Et après que le
tribunal aura laissé le temple, « l’un des quatre êtres
vivants » donnera aux « sept anges, les sept coupes d’or
remplies de la colère de DIEU » (Ap. 15 : 7), et le temple
sera « rempli de fumée qui procède de la gloire de DIEU
et de Sa puissance et personne » ne « pouvait entrer dans
113
le temple jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges »
fussent « accomplis. » Ap. 15 : 8. (Pour une explication
détaillée d’Apocalypse 15, voir La Verge du Berger, Vol 2,
p. 170-173, pagination anglaise).
Et finalement, le fait que la septième trompette ne sonnera
toute juste qu’après la fin de la proclamation de l’Evangile,
est la preuve irréfutable que le sujet des trompettes traite
de la destruction des méchants dont le temps de grâce est
terminé suite au rejet du message que DIEU leur a
envoyé.
Existerait-il un individu, qui ait gravi les hauteurs de la
Révélation Divine du moment, lui offrant une vue
d’ensemble du conflit séculaire alors qu’il passe en revue
devant le trône du Jugement, et que ce dernier n’ait pu
tout de même prendre conscience que sa destinée
éternelle dépend de son adhésion volontaire aux
exigences du message de l’heure ? Si un tel individu ne
s’est pas laissé persuader par cet avertissement final, « il
ne se laissera pas alors persuader quand bien même
quelqu’un des morts ressusciterait. » Luc 16 : 31. Il fera
l’expérience d’une tragédie indescriptible : Son nom sera
effacé des livres {T5 p 117} Sa vie sera livrée aux
destructeurs, et son âme défaillira avec « des pleurs et
des grincements de dents » Mt. 8 : 12, il sera détruit de
cette terre –perdu pour toujours.
Celui, cependant, qui se laissera persuader, et qui
marchera dans la lumière, expérimentera une joie
indicible : il recevra la « marque » (Éz. 9 :4) le « sceau »
(Ap. 7 : 2-3), de l’approbation divine. Ses péchés seront
effacés. Son nom sera inscrit irrévocablement dans le livre
de vie de l’Agneau. Il verra de ses yeux Micaël se lever et
114
le délivrer « du temps de détresse, tel qu’il n’y en a jamais
eu. » (Da. 12 : 1). Il retournera au milieu des rachetés du
SEIGNEUR, et retournera à Sion avec « chants de
triomphe et une joie éternelle lui couronnera » la tête. «
L’allégresse et la joie s’approcheront de lui, la douleur et
les gémissements s’enfuiront. » És. 35 : 10. Il héritera la
terre –il sera sauvé éternellement !
————-0-0-0———–
« Si l’Éternel est DIEU, allez après lui ; si c’est Baal, allez
après lui ! » 1 Rois 18 : 21. {T5 p 118}