Burkina Faso, pays de VERL'ACTU - Globe Reportersglobe-reporters.org/IMG/pdf/verlactu-papier_n31_vl.pdfSerge Bambara, plus connu sous son nom de scène Smockey, est un musicien de

A la découverte de la

gastronomie

burkinabée

Burkina Faso, pays de

musique et de cinéma

N°31 - Juin 2017 Le journal du collège Paul Verlaine

VIE QUOTIDIENNE

VERL'ACTU

Numéro spécialBURKINA FASO

CULTURE

SOMMAIRE

1

3

6

2

5

4

GÉNÉRALITÉS

SPORT

SOCIÉTÉ

CULTURE

VIE QUOTIDIENNE

ÉDUCATION

Mieux connaître leBurkina Faso

Le football, une passionLe cyclisme, plus qu'unsport, un mode de vie

Dossier sur le mariageforcé

Les élèves de la classe de 4èmeC ayant travaillé avecl'association "Le retour de Zalumée" sur le projetGlobes-Reporters.

À la découverte duFESPACO et de lamusique

Gastronomie etspécialités culinaires

Gros plan sur l'école auBurkina Faso

ÉDITORIAL

Nous avons choisi de nouspencher sur ce pays afin demieux le connaître. Notretravail a été d’autant plusenrichissant que le BurkinaFaso est un paysfrancophone et a une culturedéveloppée.Pour faire découvrir ce pays,nous avons travaillé avecune envoyée spéciale deGlobe-Reporters, Tatiana.Sur place, elle a puinterroger des gens sur dessujets qui nous intéressaientcomme l’éducation, lacondition des femmes, lagastronomie, la musique ouencore le cyclisme. Nousremercions la journalisteJulia Dumont qui est venueau collège et nous a donnédes conseils avisés pourrédiger un article, ainsi quenos professeures MmeFoulon et Mme Robert pourla réalisation de ce numérospécial de «Verl’actu », lejournal du collège. Écrire etcréer ce journal a étél’occasion de mettre un pieddans le métier de journalisteet de travailler en groupe, cedont nous sommes fiers.Bonne lecture !

Lydia et Anissa

Pendant près de cinq mois,nous, élèves de la classe de4ème C du collège PaulVerlaine, nous avons travaillésur le Burkina Faso.

L' histoirepolitiqueLe Burkina Faso, s’appelaitautrefois Haute-Volta, du nom duleuve qui le traverse (la Volta). Lacapitale est Ouagadougou. Dansles années 1400-1500, les Mosse etles Gourmantché fondèrentplusieurs royaumes. À la in du 19esiècle, la France prit le contrôle dela région et créa, en 1919, lacolonie de Haute-Volta. Il obtintl’indépendance en 1960. L’arméerenversa le gouvernement élu àplusieurs reprises. En 1984, le paysfut rebaptisé Burkina Faso, le «Paysdes hommes intègres» par ThomasSankara (chef de l’État de 1983 à1987). Il fut assassiné le 9 octobre1987. L’absence d’alternancepolitique depuis la démocratisationdes années 1990 provoqua destensions dans le pays. BlaiseCompaoré a été au pouvoir de1987 à 2014. Il est élu pour lapremière fois en 1991, et rééluen 1998, 2005 et 2010.Le 30 octobre 2014, Compaoré faitface à un soulèvement populaire. Ildémissionne le 31 octobre 2014.Depuis novembre 2015, Roch MarcKaboré est le nouveau présidentde la république.

GÉNÉRALITÉS

Le saviez-vous ?LE SYMBOLE NATIONALL'étalon blanc

L'HYMNE NATIONAL

Il fut adopté en 1974.Le Ditanye (Hymne de laVictoire), également connu sousle titre de Une seule nuit a étéécrit et composé par ThomasSankara, président du pays etjoueur de guitare passionné.

LE DRAPEAU

Il est composé de deux bandeshorizontales de largeurs égales etde couleurs rouge et verte, avecune étoile jaune à cinq branches aucentre. Le rouge rappelle la luttedu pays pour l'indépendance, levert symbolise l'espoir etl'abondance, et le jaune représentela richesse minérale du pays. Cescouleurs reprennent les célèbrescouleurs panafricaines del'Ethiopie.

Fabien, Mariama, Haithem

Mieux connaître leBurkina FasoSituation géographique

Le Burkina Faso a une frontièreavec le Mali, la Côte d’Ivoire, leGhana, le Togo, le Bénin et le Niger.Ce pays plat a un climat chaud etsec, sauf pendant la saison despluies. Le nord se situe dans leSahel. Le sud, semi-tropical,comporte des zones humides etboisées. Le pays est couvert deprairies et de déserts.

Carte d'identité du BURKINA FASO

Population : 18 450 000 habitants.Supericie : 274 200 km².Capitale : Ouagadougou.Langues : français, moré, dioula ,gourmantché, fulfuldé…Monnaie : franc CFA.Régime : présidentiel.Chef de l'État : Roch Marc Kaborédepuis novembre 2015Site inscrit au Patrimoine mondial del'Unesco : les ruines de Loropéni.

Un pays d'Afrique de l'ouest.

VERL'ACTU - JUIN 2017 4

La musique estprépondérante auBurkina Faso, devinezpourquoi.

Il faut savoir qu’auBurkina Faso lesgenres musicaux sonttrès vastes car auNord et au Sud lesgenres musicaux nesont pas les mêmes.Les burkinabéss’inspirent des genresmusicaux de l’Europe,l’Amérique et d'autrespays d'Afrique. Mais,les burkinabés ont unstyle très propres àeux.

CULTURE

Dans l'atelier, un balafon au premierplan.

Les fabricants de musique de Bara Gnouma

Les instruments aux Burkina Fasosont quelque chose de trèsimortant.

Les deux instrumentsincontournables sont le balafon etle djembé.Et nous trouvons aussi le DouDoumba, le goni (une sorte deguitare) et la kora.

Au Burkina Faso les instrumentsont une place considérable, carcertains instruments datent duMoyen Age. Il existe même unmusée des instruments demusique.

Il y a quatre famillesd’instruments :les membranophones, lesidiophones, les aérophones et lescordophones.

Au Burkina Faso, chaque ethniejoue dans sa langue et aveccertains instruments. C'est unerichesse de ce pays.

Mamadi

Pour en savoir plus : instruments duBurkina, Globe-Reporters et le sitede Baragnouma

« La musique au BurkinaFaso c’est de l’Amour»Pourquoi avoir choisi la musiquepour s’exprimer ?

Pour certains burkinabés lamusique est le seul et uniquemoyen pour s’exprimer. Le groupeBurkina Azza, qui signiie « Lesgriots de Burkina » est un groupede jeunes qui utilisent la musiquepour faire comprendre aux gensleurs sentiments. Au Burkina, lesmusiciens sont appelés griots.

Ils s’expriment grâce à leursinstruments de musique quicomptent beaucoup pour eux. Lamusique c’est leur vie. Certainsn’ont pas pu aller à l’école.Mais d'autres comme SekouCoulibaly utilisent la musique pourexprimer leur mécontement etdénoncer la déforestation ou lesinégalités.

Ali

Les membres du groupe Burkina Azza préparent leurs instruments.


La SNC

Tous les deux ans, se tientà Bobo-Dioulasso, LaSemaine nationale de laculture (SNC) qui réunitun grand nombre degroupes de musique et dedanse pour une semainede spectacles de chant etde danse.

C'est un festival trèspopulaire au BurkinaFaso.

pour en savoir plus :instruments du Burkina,Globe-Reporters.

interwiew d'AdamaKOUETA, sur Globe-Reporters

QUI SE RESSEMBLES’ASSEMBLE ?Au Burkina Faso, la musique esttrès très importante, mais nous nesavons pas quelle musique est laplus importante la musiquetraditionnelle ou la musiquepopulaire.

La musique traditionnelle auBurkina Faso

La musique traditionnelle auBurkina Faso est une musique

qui s’enseigne de bouche à oreille.Elle garde les origines du BurkinaFaso et rappelle aux gens d’où ilsviennent. Tous les groupes demusique traditionnelle au BurkinaFaso utilisent leurs instruments demusique et non ceux d’autres pays,car ils comptent beaucoup sur leursinstruments.

Serge Bambara, plus connu sous son nom de scèneSmockey, est un musicien de hip-hop, rappeur,acteur et militant politique basé à Ouagadougou.

La Musique Populaire au Burkina FasoCependant, ce type de musique estmenacé, car leurs instrumentscommencent à disparaître. Onparle également de culturemandingue, car cette culture est dela musique traditionnelle. Maiscelle-ci est universelle car dansd’autres pays d’Afrique, il existe lamême culture mandingue commeau Mali, au Sénégal ou en Guinée.Cette tradition se transmet degénération en génération à l’oral.La musique traditionnelle est lamusique la plus connue dans lemonde lorsqu’on parle de musiqueafricaine.

Vu que le Burkina Faso est un paysen développement, il s’ouvreégalement au monde poursensibiliser les gens (en particulierles jeunes). Certains Burkinabésusent de cette nouvelle musiquepour envoyer des messages deprévention aux jeunes. Comme lerappeur Smockey qui a décidé demontrer au Burkina Faso lanouvelle musique, dans ce pays quiest resté un peu longtemps sousl’emprise de la musiquetraditionnelle.

Yann et Lamine

Sekou Coulibaly répond aux questions de Tatiana, notre envoyée spéciale.

CULTURE


FESPACO ?

Le FESPACO (FestivalPanafricain du Cinéma deOuagadougou) estl'équivalent africain dufestival de Cannes. Il estorganisé tous les deux ansau Burkina Faso. Sur 1000ilms proposés, unevingtaine sont sélectionnés,par un jury composé depersonnes du monde ducinéma, choisi par le conseild'administration du festival.Des invités tels que deshommes politiques, descélébrités ou desproducteurs sont accueilliset reçus par catégories.

Cette année, c'est le ilm"Félicité" d'Alain Gomis quiremporte l'Étalon d'or.

CULTURE

Le siège du FESPACO à Ouagadougou

Le FESPACO, le festival de Cannes de l'Afrique

Les ilms sont projetés en versionoriginale sous-titrée devant lesspectateurs. Avant, des projectionsgratuites en plein air étaientorganisées, ain de permettre à tout lemonde l'accès au cinéma, mais elles ontété supprimées il y a quelques années,rendant le cinéma encore moinsaccessible à une partie de lapopulation.

Le festival est inancé en trois points :d'abord, il est subventionné par l'Étatburkinabé, ensuite par des institutions,et enin par des sponsors.

Environ 300 personnes sont requisespour l'organiser. Mais s’il coûte del'argent, il en rapporte aussi beaucoup.Que se soient les salles de cinéma quisont pleines durant cette période, lesparkings, les restaurants ou lesphotographes qui couvrentl'événement, tout le monde y trouveson compte, avec 100 000 visiteursvenus d'Afrique, d'Europe oud'Amérique pour assister àl'événement.

Amandine

Pour aller plus loin :Le Fespaco sur Globe-reporters et aussisur notre version numérique, publiéesur le site du collège.

Le cinéma au Burkina Faso,entre popularité et difficultés

Le cinéma au Burkina Faso est trèspopulaire, mais se heurte à plusieursdiicultés.Pour rattraper cela, le pays organise unfestival qui lui est dédié, le FESPACO…

Un manque d'argent contraignant...

Bien qu'apprécié, le cinéma setrouve confronté à divers problèmes.D'abord, le prix, facteur nonnégligeable : une place de cinéma vaut1000 francs CFA, (soit 1€50), tandisque le salaire minimum est de 50€.

Ensuite, les métiers de cinéma sont peuaccessibles : le manque d'écoles et leurcoût font qu'un grand nombre desgens du milieu du cinéma sontautodidactes. IL manque aussi d'argentpour les ilms. Si certains long-métrages s'élève à 1 000 000 d'euros,d'autres, tournent autour des 10000€. les salles s'équipent lentementde matériel de projectionnumérique. Malgré ces problèmes, lesBurkinabés aiment, quand ils en ont lesmoyens, se rendre au cinéma, enfamille, entre amis, ou seul.

Rodrigue Kabare dans son cinéma, le plus ancien et le plus grand de Ouagadougou


CRITIQUE

Ma critique de Samba Traoreun ilm d'Idrissa Ouedrago

Pour découvrir le cinéma burkinabé,nous avons vu, en classe, pendant lecours de français, le film SambaTraoré d’Idrissa Ouedrago.Ce film est sorti le 3 mars 1993 enFrance. Il a obtenu un prix au festivalde Berlin.

Résumé : après un vol dans la grandeville, Samba retourne dans son villagenatal. Il est accueilli à bras ouverts partout le monde. Il tombe amoureux deSaratou. Avec son argent volé, ilconstruit un bar pour le village et unebelle maison pour lui. Tout se passebien jusqu'au jour où Saratou doit aller àla ville pour accoucher. Samba sait ques’il va à la ville, il se fera arrêter par lapolice. Donc, il s'enfuit. Pendant sonabsence au village, son père fouille samaison pour savoir d'où il sort tout sonargent et trouve un revolver. Le père deSamba décide de brûler sa maison.Saratou est chez sa sœur de l'autre côtédu village. Quand il veut la rejoindre,c'est trop tard.

Moi, j'ai bien aimé ce ilm car il nousparle de la vie au quotidien desBurkinabés. Le réalisateur a tourné dansson propre village. Ca m'a appris deschoses que je ne savais pas avant et lesautres élèves de la classe aussi ontappris des choses. J'ai découvert despaysages que je ne connaissais pas.Ce ilm nous a fait réléchir sur lesvaleurs du bien et du mal.

Melissa


Planète AcadémieFoot International

Elle a beau être assezpetite (seulement deuxterrains), ellereprésente beaucouppour les élèves, ils ytravaillent avecacharnement, rien quepour y entrer, pourréaliser leur rêve,devenir grandfootballeur pour laplupart. La discipline, lerespect et le travail sontles maîtres mots del'école.Le but des élèves del'école est d'aller enEurope pour devenir unjoueur réputé etreconnu.

Bahia

SPORT

LES ÉTALONS, équipe nationale

Le football burkinabéLa Fédération voltaïque de footballest fondée en 1960. Les joueurs duBurkina Faso sont surnommés "lesÉtalons" en référence à l'emblèmedu pays et à la légende de laprincesse Yennenga et de soncheval. Le premier match de footfut joué contre le Gabon àMadagascar le 13 avril 1960, lescore fut très satisfaisant parcequ'ils gagnent ce premier match 5buts à 4. La première participationà une compétition internationalede la Haute-Volta est la CAN 1968où l'équipe ne dépasse pas le stadedu tour préliminaire.

Il faut attendre l'édition de la CAN78 pour voir la Haute-Voltaatteindre le premier tour. Lasélection nationale participe pourla première fois à la Coupe dumonde de football. Pour beaucoupde Burkunabé, le football est plusqu’une passion. À Ouagadougou, setrouve la plus ancienne école defootball du pays, "PlanèteAcadémie Foot International“.À la CAN 2017, le Burkina Fasoremporte la petite inale contre leGhana.

Adaman

Rêve de foot

L’école Planète AcadémieFoot International estdirigée par deux anciensélèves devenus des joueursinternationaux, JonathanPITROIPA et Alain TOURE. Aumoment où se déroule cereportage, ils sont tous lesdeux au Gabon pour la CAN2017.

Siaka raconte son histoire ànotre envoyée spéciale : « Lefoot, pour moi, c’est unmétier. On y joue dans tousles pays. C’est intéressant.Pour moi, entrer dans l’écolen’a pas été très diicile, carquelqu’un m’a aidé et je suistrès content d’y être, carc’était mon rêve.»

L'entrainement quotidien des élèves de l'école


Le vainqueur de l'édition 2016 du tour du Faso : leBurkinabé Harouna Ilboudo. CRÉDIT PHOTO RTB

Le vélo, un simple deux roues ?

L’association « vélo pour le Faso » joueun grand rôle, elle a pour but de fournirdes vélos aux enfants du Burkina Fasoet de faire comprendre aux gens que levélo n’est pas qu’un simple moyen detransport, c’est un instrumentindispensable à la vie d’un Burkinabé.

VELO POUR LE FASO

Vue du marché du village de Niego

Le vélo : le moyen de transportle plus utlisé au Burkina Faso

LE VELO AU QUOTIDIEN

Le vélo est très apprécié auBurkina Faso, c’est le moyende transport le plus utilisé caril est indispensable autantdans les zones urbaines querurales. C’est aussi le moyende locomotion le plus adaptécar le moins cher et surtout,facile d’entretien. C’est avecce même vélo que les enfantspartent à l’école, que leshommes vont travailler dansles champs. Dans chaquefamille, il y en a au moins un.Les femmes font égalementdu vélo, ce sont même ellesqui en font le plus au Burkina.En résumé, le vélo fait partiede la culture burkinabée.

LE TOUR DU FASO

Le tour du Faso a été créé en1987, il y a actuellement 10étapes qui sont inancées parl’Etat burkinabé et par dessponsors. On compte à peuprès 15 pays participants dontdes pays d’Afrique maiségalement d’Europe. En 2016,le tour du Faso a été remportépar Harouna Ilboudo, unburkinabé. Lors de ces 10étapes, le parcours est trèsdiicile, il n’y a pas de bitume,la température est très élevéeet il y a beaucoup decrevaisons.

Baptiste, Marie, Noé, Océane

SPORT


Le parking à vélos sour un magniique manguier.

L'éducation à quel prix ?

Certaines comptent jusqu'à 110élèves. Evarite, Irso et Poda nousexpliquent que, en théorie, l'écoleest gratuite mais dans les faits lesparents doivent payer pour lascolarité de leurs enfants.

Des écoles surchargées

Un cours d'anglais

Une école de zone rurale

Au Burkina Faso malgrél'obligation d'aller à l'ecole,beaucoup d'enfants nepeuvent pas avoir cettechance souvent par soucisinanciers.

Douze kilomètres à vélo !

Evarite, Irso et Poda sont,scolarisés mais ils expliquentque cela ne se fait pas sansdiicultés. La plupart desélèves viennent à vélo et lesdéposent sous un arbre. Lesécoles sont souvent éloignéesdes villages comme témoigneIrso : "Je viens à vélo. Mamaison est à 12 kilomètres dulycée. Je me lève à 5h30 etj'arrive ici à 6h55 pourcommencer les cours."

De retour chez eux, après unejournée de classe, les élèvesdoivent encore aider leurparents par exemple enpuisant de l'eau au puits. Lesélèves étudient quasiment lesmêmes matières que leslycéens français. Maisl'apprentissage est compliqué.C'est pour cette raison quecertains élèves doivent mettreun terme à leurs études et nepeuvent donc pas réaliser leurrêve.

Jeanne, Ines et Hanna

ÉDUCATION


La journaliste de GlobeReporters a posé desquestions à Aubert OUANGOsur l’école au Burkina Faso. Ilest professeur et il travailleaussi dans une ONGanglaise, Plan International,qui aide la scolarité au BurkinaFaso.

« Le taux de scolarité a beaurester relativement bas, il necesse d’augmenter d’année enannée », déclare t-il. Il expliqueque ce taux est de 83% auprimaire ce qui est assez baslorsque l’on sait que les sixannées de l’école primaireburkinabée sont obligatoires.Mais faute de moyens et/ou deprofesseurs, beaucoup d’enfantsne sont pas scolarisés. Après laprimaire, il y a le post-primaire,l’équivalent du collège puis unéquivalent du lycée. Le taux descolarité décroît pour ces deuxécoles, 37% pour la première,17% pour la seconde, les garçonsentrant dans l’âge pour travailleret les illes étant attendues auxtâches ménagères.

En zone rurale, il est encore pluscompliqué de se scolariser carles enseignants n’ont pas lapossibilité de s’y rendre et lesconditions de vie y sontexécrables ; il n’y a même pasforcément d’école. Là où il y ades écoles et des enseignants,les classes sont surchargées :elles sont constituées entre 50et 100 élèves, voire plus.

Les classes sont mixtes et le portde l’uniforme n’est pasobligatoire, bien que beaucoupd’écoles en ville en imposent un.Les cours sont en français maisde plus en plus de projets sontmis en place pour faire des coursdans la langue maternelle desélèves, ce qui favoriseraitl’apprentissage. L’état veutscolariser tous les enfants enâge de l’être. L’argent qu’ildépense pour les écoles est de20% du budget de l’état. Il essaiede faire des sortesd’apprentissages rapides pourles enfants non-scolarisés enleur donnant le minimumnécessaire pour être dans la vieactive plus tard. Les Burkinabésveulent vraiment développerleur pays mais c’est diicile et ilsn’ont pas les moyens.

Bahia, N'Deye, Prométhée

En 2012, le taux

d'alphabétisation est de

46 % pour les jeunes

hommes et de 33 % pour

les jeunes femmes.

(source l'UNICEF)

A la suite du décès de son père et l'abandon de sa mère, il a étécontraint de travailler pour aider son oncle qui l'héberge avecses frères. Fayssal est fabriquant de briques mais son salaire esttrès instable. Il arrive que le jeune homme ne gagne que 1000francs CFA (1,50 euro) par jour. La fabrication des briques est untravail épuisant car tout est fait à la main. Fayssal n'a aucunemachine pour l'aider. L'adolescent, qui rêve de revoir sa mère,aurait aussi beaucoup aimé aller à l'école.

Fayssal, un jeune garçon de 16 ans qui ne vapas à l'école.

Fayssal, 16 ans, regrette dene pas avoir pu étudier.

INTERVIEW


Boulettes depoulet à latomateIngrédients :- 1 poulet- 200 g de pâte d’arachide

- 10 jeunes oignons verts- 4 oignons- 300 g de tomates cerises- 1 verre d’huile d’arachide -poivre et sel

- piment (pili-pili frais ou sec)Préparation :Découpez le poulet en morceaux

et retirez la peau et les os. Mixez lachair du poulet. Ajoutez-y la moitiéde la pâte d’arachide ainsi que lesoignons verts Mélangez le toutpour obtenir une pâte homogèneet former des boulettes. Faiteschaufer de l’huile dans unecocotte et mettez les boulettes àrissoler. Épluchez les oignons,émincez-les. Lavez les tomatescerises et délayez dans un peud’eau chaude la pâte d’arachide.lorsque les boulettes sont dorées,ajoutez dans la cocotte les oignons,les tomates et la pâte d’arachide.Pour la sauce piquante, pilez lepiment, le poivre et le sel.Assaisonnez-en la préparation .Accompagnez avec du riz.

Recette choisie par Roberto

VIE QUOTIDIENNE

Le zom kom (à droite) et le jus de bissap(à base de leurs d'hibiscus) sont deuxboissons appréciées des Burkinabés.

le zom kom : la boisson de bienvenuePour faire du zom kom, il vousfaut :

2 verres de farine de mil2 verres de sucre de canne2 verres d’ananas2 cuillerées à soupe de poudrede gingembre ou un morceau degingembre écrasé6 feuilles de menthe6 verres d’eau1 sachet de sucre vanillé3 cuillères à café de tamarin ou2 citrons .

Préparation

Il existe plusieurs variantes du zomkom . Ci-dessous l’une plus simplesà réaliser : Faire bouillir les feuillesde menthe. Mélanger tous lesautres ingrédients en poudre , legingembre écrasé et le jusd’ananas. Rajouter le jus de mentherefroidi. Rectiier les arômes àvotre convenance et rajouter lesucre vanillé. Filtrer le tout avec untamis in. Servir et déguster avecdes glaçons.recette recommandée par Louis

d'après le site "okdjenou.com"

Au Burkina FasoUne cuisine authentiqueLe Burkina Faso est un pays quipossède une gastronomie avecdes recettes variées selon lesgoûts. Notre article présenterales recettes et les bases de lanourriture de ce pays.

Le plat principal qui peutêtre même traditionnel est letô, mais cependant cetterecette dépend des divers goûtsde chaque famille burkinabée.

Le problème de la nutritionpeut parfois poser problèmedans certains villages.Cependant , le problème del'eau potable ne se pose pasdans les villages ( contrairementà ce que l'on pourrait penser carc'est un pays en voie dedéveloppement ) mais il y a enfait un système qui permet depuiser l'eau à partir d'un puits.

La carte d'un petit restaurant populaire (un maquis) appelé "Les Grâces"


Nous avons posé quelques questions àJean Kaboré, guide touristique auBurkina Faso.

Le problème de l'eau potable se pose-t-il dans la cuisine ?

« Dans le milieu urbain, le problème del'eau potable ne se pose pas trop, maisplutôt dans les villages un peu reculésdans lesquels il n'y a pas de forages,c'est là que l'on utilise des eaux depuits. Le puits est en fait un trou qui estfait dans la terre dans lequel on attèleun système pour faire circuler l'eau, quiservira à la cuisine. Ce sont des puits quisont ouverts et auxquels on enlève l'eauavec des puisettes. Pour vous qui n'êtespas habitués, cela peut vous paraîtrebizarre, mais au Burkina Faso cela esttrès commun ».

Est-ce qu'il ya des problèmes demalnutrition ou de sous-nutrition ?

« Il faut reconnaître que le Burkina Fasoest un pays en voie de développementet que si l'on va dans les villages, il nefaut pas vous étonner si vous voyez desenfants mal nourris car quand on parlede malnutrition, cela veut dire quel'alimentation que l'on mange n'est paséquilibrée ou que l'on ne mange pas àsa faim, ce phénomène existe dans lesvillages. Au contraire, en ville, chacunpeut assurer ses deux repas par jour ».

Les Burkinabés importent-ils desaliments et des boissons ou n'utisent-ils que des ressources locales ?

« Au Burkina Faso nous utilisons ce quenous produisons. Les légumes sontproduits sur place, commercialisés dansles marchés où chaque femme se lève lematin et va acheter les condiments aveclequels elle va préparer le repas pourtoute la famille. Les gens les plus aiséspeuvent se permettre d'importer maisle Burkinabé classique ne va pas acheterson repas au supermarché ».

Exporte-t-on des céréales ou desfruits et légumes à l'étranger ?

« Le Burkina exporte du maïs au Togoet au Ghana et quand on prend d'autrescondiments comme des épices, leBurkina Faso approvisionne la Côted'Ivoire et le Ghana en épices ».

Où peut-on se procurer les aliments ?

« Les aliments sont toujours achetés aumarché et si l'on a envie de se déplacerpour aller au jardin potager on peutaussi aller y payer les condiments à celuiqui produit les aliments. Le Burkinabése concentre souvent sur les produitsqui sont frais, mais il y a des exceptionscomme le poisson qui nous parvient del'extérieur (qui est donc congelé), mais àpart cela, tout est frais au BurkinaFaso».

Pourquoi mangez-vous avec lesmains?

« Manger avec les mains esttypiquement africain, car on aimetoujours utiliser les doigts. Avec lesdoigts, on sent à quelle température estle plat, avant de le mettre dans labouche et en plus, avec l'habitude, l'onne se salit pas ».

Haithem, Roberto, Louis, William,Yohan

Le Tô

plat national du

Burkina Faso

Par exemple, on va manger du « tô » qui est un plat quel'on se prépareavec de la farine de maïs ou de la farine demil . Cette farine est mélangée à du jus de tamarin ( jusacidulé). Cela permet de conserver le tô de deux joursjusqu'à une semaine. De plus, pour manger le tô, il faut seservir des doigts ; on pince la pâte et on la déguste .Mais, attention ! On ne mange qu'avec la main droite !pour en savoir plus ici

De quoi se compose un repas traditionnel ?

Le Tô est une pâte à base defarine de mil que l'on mangeaccompagnée de sauce.

GASTRONOMIE


Qu'est-ceque l'ADEP ?Il s'agit de l’Associationd’Appui et d’EveilPugasada qui défend lesdroits des jeunes illes auBurkina Faso. C'est uneONG qui joue un rôle trèsimportant dans la luttecontre le mariage forcé.

« Pugsada » signiie«jeune ille » en languemoré et le siège d’ADEPest situé dans une ruetrès tranquille du quartierouagalais de Kalghondin,pas très loin du centre dela capitale burkinabée.

SOCIÉTÉ

Le siège de l'ADEP à Ouagadougou

Bien souvent, c'est le père de famille qui prend la décision demarier sa fille.Aïssiata Naon, une des troisfemmes chargées des programmesqu'ADEP développe pour les droitsdes illes, insiste : « Le mariageprécoce forcé n'est pas légal auBurkina, le mariage légal, c'est lemariage signé devant l'oicier del'état civil, au niveau de la mairie oud'une préfecture avec un documentle prouvant comme un acte demariage.»Bien souvent, c'est le père defamille qui prend la décision demarier sa ille, d'ailleurs,il arriveaussi que le mère ne soit pasforcément en accord avec sesdécisions.

La jeune ille peut être donnée enmariage à un membre de la famille,à un ami, ce qui revient à renforcerun lien. Mais l'avis de la femmecompte peu dans la sociétéBurkinabée, étant principalementpatriarcale, ce qui signiie quel'opinion de l'homme est plusimportante que celle de la femme.La jeune ille, ne pouvant pasexprimer son avis et ce qu'ellepense en ce qui concerne sa viefuture, ne peut que subir, accepterla situation et les choix de sesparents, ce qui implique certainesconséquences.

Fille….pas épouse

Au Burkina Faso, les mariagesforcés sont encore fréquents etcertaines illes sont mariées trèsjeunes et contre leur volonté.

Pauvreté, traditions et besoin derenforcer des liens entre deuxfamilles expliquent la survie decette pratique avec l'opinion de lafemme, reléguée au second plan,n'ayant aucune importance.

Un mariage sans le consentementde la jeune ille est dit, bien sûr,forcé. Malgré le fait qu'il soitillégal au Burkina Faso, plusieursilles sont mariées de force trèsjeunes et contre leur volonté. Lescauses de cette pratique sont trèssouvent liées à l'argent, à lapauvreté des parents et au besoinde créer de nouveaux liens entredeux familles, ain de les renforcerou bien de les maintenir.

Mmes Naon, Ouedraogo et Zadi répondent aux questions des globe-reporters du collège Paul Verlaine

VERL'ACTU- JUIN 2017 15

Qui est responsable d'un mariageforcé?

Aminata Ouedraogo : « C'est leshommes qui détiennent le pouvoirdans notre société (…) c'est ce quele père décide qui doit se faire (…)et puis la femme est reléguée ausecond plan donc ce qu'elle dit, n'apas trop d'importance par rapport àla décision de l'homme. »

Tout d'abord, une jeune ille de 12,13, 14 ans n'a évidemment pas l'âgepour se marier et sûrement un corpspas assez prêt, voire pas du tout,ain de recevoir un nouveau-né etqui dans le cas de la grossesse non –désirée, peut amener à de gravesconséquences. Sans oublier quementalement, elle n'est pas prête etque toutes ces choses peuvent luifaire subir des traumatismes. Dansces conditions, les époux nepourront partager que mésententeet non amour. Nous rappelons qu'unmariage implique deux personnes,toutes deux consentantes et quis'aiment d'un amour dans lequel ilpourront s'épanouir, mais dans unmariage forcé, nous le savons tous,l'amour n'existe pas. Bien plus graveencore : certains mariages forcéspouvent même aboutir à la fuite oubien au suicide de l'épouse.

Des illes qui fuient et qui essaientde trouver refuge sont recueilliespar des sœurs religieuses ou bienpar des associations. Comme dans lecas de l'association d'APED qui lesaccueille et les accompagne, ain deréduire ces risques de violences etqui les aide, ain de résoudre leursproblèmes pour qu'elles puissent unjour, rejoindre leur famille etéventuellement,

trouver un homme avec lequel ellesseraient consentantes pour lemariage. Il arrive même que lamariée soit maltraitée dans lafamille de son époux, maisheureusement que dans certainscas, les parents de la jeune illeinterviennent pour mettre in aucalvaire que celle–ci subit.

Malheureusement ce n'est pastoujours le cas comme nousl'explique Aïssiata Naon :

« Sa famille, sa propre famille labannit, la rejette et ne la reconnaîtplus, elle est mise à l'écart et n'estplus considérée comme membre.Elle devient vulnérable (…) elle nesait plus où aller, elle cherche refugeet secours. Ce qu'on peutcomprendre, c'est qu'elle veut avoirson droit au niveau du mariage etnon pas une imposition (…) et queses parents attendent le moment oùelle sera consentante (…). »

Dans un mariage

forcé, nous le savons

tous, l'amour n'existe

pas.

Elle défend les droits des jeunes illes au Burkina Faso : le droit àla scolarisation et à l’accès à la santé, ainsi que la lutte contre lesviolences et le mariage précoce. Elle porte la campagne desensibilisation « Fille, pas épouse ».

Obliger des enfants de 10 à 12 ans est une pratiquemalheusement encore fréquente au Burkina Faso. Elle estdénoncée par Amnesty International. dossier à lire ici

LE RÔLE DE L'ADEP

Une aiche sur les droitssexuels

INTERVIEW


Il ne faut quand même pasoublier d'évoquer le fait qu'il y aquand même eu une certaineévolution concernant la femme,elle, qui était très soumise autemps de leur mère et quin'avaient pas le courage de fuiret de se rebeller comme leferaient celles - ci. Une chosetrès importante et que nousoublions d'évoquer c'est ledivorce, comme nous le rappelleFatimata Zadi : « Si on parle dedivorce, c'est peut–être que l'ona scellé un mariage illégal (…)hommes et femmes doivent êtreégaux pour qu'on puisse parlerde divorce et malgré ça, il y a desséparations, le couple se brise etla femme va de son côté avec lesconséquences que cela peutavoir dans sa vie. »

Nous avons tous besoin depersonnes à qui nous rattacheret sur qui nous pouvonscompter. Mais que ferions–nous,si nous étions à leur place?

Elles aussi ont le droit d'avoirune enfance...alors pourquoi laleur gâcher ? Nous soutenonsces femmes courageuses, cesfemmes qui nous prouventqu'elles ont elles aussi desdroits, qu'elles se sont battuespour les avoir et qu'ellespeuvent décider de leur avenir etde leur propre choix sansl'accord ou bien l’approbation dequi que ce soit. On ne peut doncqu'être solidaire avec unecampagne luttant contre lemariage forcé : « Une campagnede lutte contre les mariagesforcés des enfants, que l'on adénommée : « ille, pas épouse ».Je suis une ille, je ne suis pasune épouse, donc on ne peut pasme marier. »

Galila, Agathe, Mariama,Lydia, Sourour et Anissa

Nous remercions Aïssiata Naon, Aminata Ouedraogo etFatimata Zadi d'avoir répondu à nos questions, de nousavoir permis de voir de plus près des sujets très importantset dont ont ne parle pas assez tels que le mariages forcé oules droits des femmes. Et en quelque sorte, de nous avoirpermis de ressentir ce que pourrait éprouver une jeuneille dans une telle situation.

Jhali et Silma, une bande dessinéepour sensibiliser les jeunes aux droitsdes illes et des femmes.A lire sur notre version numérique.

DOSSIER


L'ONEA pose des conduites pour amener l'eau dans des quartierséloignés de Ouagadougou. Crédit photo ONEA

De l'eau potable pour tous

L'ONEA, l'Oice National de l'Eau et del'Assainissement, est une structure auBurkina Faso qui s'occupe de l'eau potableet de son assainissement, uniquement enmilieu urbain. Elle dessert ainsiOuagadoudou, ainsi que 58 autres villes dupays, notamment grâce à plusieurs barragessitués sur tout le territoire.

L'ONEA

Château d'eau en construction aux alentours deOuagadougou. Crédit photo ONEA

Le barrage de Ziga II a une capacité de 200 millions de mètrescubes et approvisionne en eau Ouagadougou. Crédit photo

ONEA

L'eau potable au BurkinaFaso, bien qu'essentielle,n'est pas toujoursaccessible. Le pays, quiconnait une très longuesaison sèche en manquecruellement. Pour s'enprocurer, les habitantsdoivent se rendre sur despompes, à des bornes-fontaines (sorte de robinetmais public, sur les places)ou à leur propre robinetpour les plus chanceux,pour environ 10 francs CFApar seau. Elle est fourniepar des barrages ou desnappes phréatiques. Maisces dernières sont peuprofondes et parfoispolluées.

Certains n'y ont pas accès,et s'approvisionnentdirectement dans desmarigots, ou de grandspuits, où l'eau est insalubre.Cela provoque desmaladies, comme des mauxde ventre ou le paludisme,à cause des moustiques quipondent leurs oeufs dansl'eau stagnante.C'est pour cela qu'il fautfaire changer lesmentalités: par exemple onpeut récupérer l'eau depluie pour le jardinage,mais sans la consommer, etaccepter que l'eau soit unbesoin vital qu'il estnécessaire de payer.

Amandine

ENVIRONNEMENT

VERL'ACTU- JUIN 2017 18

Grenier à grains de mil

La maison d'hôtes del'association Kafuli.

Certains élèvesparcourent jusqu'à trentekilomètres par jour à vélopour venir au lycée.

A PROPOS DECE NUMEROSPECIAL

Ce journal se fonde essentiellementsur les reportages de Tatiana Miralles,journaliste qui a travaillé pendant 20ans pour RFI.Les élèves de 4e C du collège PaulVerlaine ont puisé le contenu de leursarticles principalement dans lesinterwiew qu'elle a menées à partirdes propositions des élèves.Ce projet s'inscrit dans le thème surl'éducation aux médias en classe de4ème.

Le projet

Le travail a été encadréconjointement par la professeurede français, Mme Robert et laprofesseure-documentaliste, MmeFoulon.

Les images sont libres de droits ouproviennent des reportages deTatiana Miralles.

L'équipe pédagogique

Ce travail a été rendu possiblegrâce à M. Devalpo de l'associationLe retour de Zalumée etl'intervention de Julia Dumontjournaliste indépendante qui arencontré les élèves au collègePaul Verlaine (Paris, 12ème).

Le partenariat


Documents

Burkina Faso, pays de VERL'ACTU - Globe Reportersglobe-reporters.org/IMG/pdf/verlactu-papier_n31_vl.pdfSerge Bambara, plus connu sous son nom de scène Smockey, est un musicien de