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LE LIBAN,VOUS CONNAISSEZ ? Le journal des élèves de CM2 de l'école l'avenue de la Porte d'Ivry et du collège Camille Claudel N°1 Juin 2016 Alain Devalpo, l'interviewer interviewé De retour du Liban, notre envoyé spécial pour Globe Reporters, a fait un détour par notre école pour répondre à nos questions. Tous les pays sont différents. Ils sont tous intéressants. Je ne les compare pas. Il y a partout des gens très gentils à rencontrer. Ce que j’aime dans ce métier ce sont les rencontres. Pourquoi avoir choisi le Liban ? Il s’ y passe beaucoup de choses intéres- santes qui nous concernent, notam- ment la présence des réfugiés syriens. C’est aussi un pays francophone. On y parle le Français ce qui facilite les enquêtes pour Globe reporters. coup de journalistes. Il y a aussi des journalistes free- lance, c’est mon cas. Ce sont des journa- listes indépendants qui travaillent pour plusieurs médias et sont payés en fonction de leurs articles et reportages. Selma Keran et Sofia La musique traditionnelle se perpétue A lire en page 6 CULTURE S.O.S pour les enfants syriens A lire en page 4 EDUCATION La classe de CM2 de M. Thierry Renault en plein interview Le cœur de Beyrouth A lire en page 10 ECONOMIE La glisse sur les pistes de Kanat Bakiche A lire en page 14 SPORT Dans votre métier de journaliste, quels pays avez-vous visités ? Je suis allé en Amérique du sud, au Chili, en Argentine, en Colombie et en Bolivie. J’ai travaillé aussi en Afrique du nord, en Tunisie puis au Mali et au Sénégal. Je me suis également rendu dans des pays asiatiques comme le Japon, la Corée et la Thaïlande. Actuelle- ment je vis en Turquie. ça fait beaucoup de pays ! Pour quel média travaillez-vous ? Il y a deux manières de travailler quand on estjournaliste. Quand on est salarié, on travaille pour BFMTV, France Inter ou Le Monde par exemple. A la fin du mois, on touche un salaire. C’ est le cas de beau-

LE LIBAN,VOUS CONNAISSEZ - Globe Reportersglobe-reporters.org/IMG/pdf/le_liban_paris_xiii.pdf · 2016. 6. 14. · Charbel Rouhana et son oud Qu'est-ce que l'oud? L'oud a son berceau

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  • LE LIBAN,VOUS CONNAISSEZ ?Le journal des élèves de CM2 de l'école l'avenue de la Porte d'Ivry et du collège Camille Claudel

    N°1 Juin 2016

    Alain Devalpo, l'interviewer interviewéDe retour du Liban, notre envoyé spécial pour Globe Reporters, a fait un détour par notreécole pour répondre à nos questions.

    Tous les pays sontdifférents. Ils sonttous intéressants. Jene les compare pas. Il ya partout des gens trèsgentils à rencontrer.Ce que j’aime dans cemétier ce sont lesrencontres.Pourquoi avoir choisi leLiban ?Il s’ y passe beaucoupde choses intéres-santes qui nousconcernent, notam-ment la présence desréfugiés syriens. C’est aussi un paysfrancophone. On y parlele Français ce quifacilite les enquêtespour Globe reporters.

    coup de journalistes.Il y a aussi desjournalistes free-lance, c’est mon cas.Ce sont des journa-listes indépendantsqui travaillent pourplusieurs médias etsont payés en fonctionde leurs articles etreportages.

    Selma Keran et Sofia

    La musiquetraditionnelle se

    perpétue

    A lire en page 6

    CULTURES.O.S pour lesenfants syriens

    A lire en page 4

    EDUCATIONLa classe de CM2 de M. Thierry Renault en plein interview

    Le cœur de Beyrouth

    A lire en page 10

    ECONOMIELa glisse sur lespistes de Kanat

    Bakiche

    A lire en page 14

    SPORT

    Dans votre métierde journaliste, quelspays avez-vousvisités ?Je suis allé enAmérique du sud, auChili, en Argentine, enColombie et enBolivie. J’ai travaillé aussi enAfrique du nord, enTunisie puis au Mali etau Sénégal. Je me suis égalementrendu dans des paysasiatiques comme leJapon, la Corée et laThaïlande. Actuelle-ment je vis enTurquie. ça fait beaucoup depays !

    Pour quel médiatravaillez-vous ? Il y a deux manièresde travailler quand onestjournaliste. Quandon est salarié, ontravaille pour BFMTV,France Inter ou LeMonde par exemple.A la fin du mois, ontouche un salaire. C’ est le cas de beau-

  • ÉDITORIALLe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Lorsque Marie-Catherine Stoffelm’a proposé derejoindre avec mesélèves de CM2 sonprojet journalistiquesur le Liban, initiéavec ses classes decollège, j’ai viteconstaté que nous neconnaissions que trèspeu de choses sur cepays. Dans la classeont fusé des nomscomme « sandwich »,« Méditerranée » ou« Beyrouth » et puisplus rien. Il n’y a que

    animaux ? Ce projet apermis à mes jeunesélèves d’avoir unregard un peu plusdécalé sur ce qu’ilsconnaissent et derencontrer un journa-liste « en vrai ».Merci à lui pour laqualité de son travailet sa disponibilité.Merci enfin à Marie-Catherine pour avoirrendu concret ladésormais célèbreliaison école –collège.

    Thierry Renault

    Le REP Claudel cen’est pas que descirculaires adminis-tratives, des réuni-ons institutionnelles,des tableaux et desdonnées statistiques!

    Grâce à l’associationle Retour de Zalumée,le REP Claudel c’est larencontre d’uneclasse de CM2 et decollégiens autour d’unprojet innovant. Uneaction d’éducation auxmédias et àl’information où lesélèves travaillentavec un journalisteprofessionnel,découvrent un autrepays, une autrehistoire, une autreculture…ettransforment leurclasse en unerédaction.

    Mme Stoffel

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    Le Liban, un célèbre inconnutrès peu de livresadaptés aux plusjeunes, quelquespages dans desdocumentaires… A l’issue de cetteannée scolaire nousavons commencé àdécouvrir un paysétonnant, plein demélanges, au carre-four de plusieursmondes. Un paysmoderne, jeune etvivant. Qui l’auraitassocié à la culturehip hop, au ski ou à laprotection des

    Les CM2 encadrés par les collégiens en salle informatique se familiarisent à lanavigation sur le site Globe Reporters

  • ÉDUCATIONLe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Quelles sont lesmatières enseignéesau collège Dar enNoor ?Les mathématiques,l’arabe, le français,l’anglais, la physique,la chimie, la biologie,la sociologie etl’économie.Les méthodes detravail ?Les méthodes detravail sont : lestravaux collectifs etles sortiespédagogiques.Quels sont les tempsde recréation ?Durant une journée ily a deux recréations.La première dure 15minutes et ladeuxième recréationdure 20 minutes.Les élèves ont-ils ledroit d'utiliser lestéléphonesportables ?

    Non, ils n'ont pas ledroit d'utiliser leurtéléphone.Y a-t-il un CDI ?Oui, il y a un CDI. Il ya aussi desordinateurs pourfaire des recherchessur internet.Est-ce qu’il existedes salles consacréesaux sciences et àl'informatique ? Il y a des salles quisont consacrées àl'informatique, il y a

    des laboratoires pourla physique chimie. Combien d'heures desport ont-ils parsemaine et quelssports pratiquent-ils ?Ils ont une heure parsemaine et ilspratiquent duFootball, Hand-ball,Basket-ball, le tennis,et en hiver le ski etde la natation.Est-ce que lesgarçons et les filles

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    La vie des collégiens Au Liban, les collèges sont majoritairement publics : il y a 2805 écoles dans le pays,dont 1364 privées et 1441 publiques, selon les statistiques de l’Unesco en 2009. Leniveau des écoles privées semble être meilleur que celui des écoles publiques. Notre envoyé spécial s’est rendu au collège Dar en Nour. Il faut prendre le bus de Beyrouth àTripoli. Il faut 1h30 de route pour faire les 80 km, quand on a la chance de ne pas tomber surdes embouteillages. Ensuite, il faut environ 15mn pour faire Tripoli-Koura où se trouvel’établissement.

    sont séparés ?Non, les garçons etles filles ne sont passéparés car ils ontune bonne relationamicale et ils portentdes uniformes.Est ce qu'il y a desclasses d'accueil ?Oui, il y a des classesd'accueil pour aiderles étrangers às'intégrer dans uneclasse normale.

    Bilal et Ricardo

    Le collège Dar en Nour

  • La question desréfugiés au Liban estune question trèsimportante pour cepetit pays. C’estbien sûr une questionqui nous touche entant qu’élèves. AuLiban il y a 500 000enfants syriens. Plusde 200.000 ne sontpas scolarisés. Latâche de l’Unicef estimmense.Au Liban, les enfantsne vont pas tous àl'école car ilsoccupent leurjournées entravaillant. L'Unicefessaye de limiter letravail des enfants.Même s'ils veulenttravailler pour aiderleur famille, ilsdoivent travailler lamoitié du temps afinde pouvoir aller àl'école l'après-midi.Le matin ilscommencent à 8h 00ou 7h 30, ilsterminent à 13h30puis ils recommencentà 13h30 jusqu'à18h00. 25 à 30 % desfamilles vivent dans

    ÉDUCATIONLe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    les camps de fortunecar au Liban il n'y apas de campsofficiels. Lesconditions de travaildes enfants sontdifficiles car il n'y apas de tables, dechaises, ordinateurs,ils se mettent au solpour travailler. Uneécole non-formellesert à aider lesenfants qui ont ratél'école.Ils vont faire desprogrammesaccélérés pourpouvoir se mettre àniveau pour intégrerl'école publique. Puisils se présentent à unexamen qui permet dedire à quel niveau ilsvont intégrer l'écolepublique. On a aussiinstauré desprogrammes derattrapages scolairespour les enfants endifficultés. Pour queles difficultés sur leplan académique etscolaire ne lesempêchent pas decontinuer.

    Cédric et Daravann

    S.O.S enfants syriens

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    Mohammed (Pull bleu rayé) et ses amis

    De gauche à droite : Roua, Mariam, Yamamaet Bétoul

  • ÉDUCATIONLe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    économie, permis etc.La situation desréfugiés syriens auLiban n’est pas trèssatisfaisante, à causede la politique.Témoignage de lamaîtresse de français: « Je travaille depuis1an dans cette écoleprimaire et de la 1èreannée du collège. C’estdifficile pour lesélèves d’apprendretrois langues à la fois.Les élèves ont besoinde nous. »Cédric et Daravann

    dessin et un peu demusique. Tous lesenfants veulent allerà l’école, pour euxl'école c'est leparadis. Les cours defrançais sont aiméspar les petits maispas les grands. Lecamp de Chatila estau cœur de Beyrouth.Les jeunes ne sortentjamais de Beyrouthcar ils ont peur et lesconditions sont trèsdifficiles dans tousles domaines :

    George Talamas, travaille depuis 3 ans au camp de Chatila, dansune école pour les réfugiés syriens. Il supervise l’ONG Basmeh etZeitooneh (« sourires et olives », en arabe). L'association donnedes aides comme des habits et les tous les premiers secours dontles réfugiés ont besoin.

    Deux exemples de jeunes engagés pour la causedes enfants syriens

    Ils ont d'autresprogrammes comme laprotection desfemmes et égalementdes enfants. L'écoleprend des enfants de6 à 14 ans qui ne sontpas scolarisés.Plusieurs centaines demilliers d’enfantssyriens ne vont pas àl'école mais cetteécole ne peut pas lesprendre tous. Laplupart des enfantsviennent de Damas, ilsviennent avec leur

    Georges Talamas

    Louise Lagarde est française et bénévole dans une école de l’ONG Offre Joie qui accueilledes enfants réfugiés de Syrie. Elle raconte son travail auprès de ces jeunes.

    oncle, leur tante, maissouvent avec leursparents. Il y a 500élèves le matin et 500l'après-midi dansl’école. Il y a 14classes et de 25 à 30élèves dans chaqueclasse. Les professeurs sontsyriens, libanais,palestiniens. Lesmatières sont lefrançais, l'anglais,l'arabe, les maths, lessciences, un peu desport, un peu de

    ne sont pas allés àl'école. Aussi poureux l'école est unechose trèsimportante. CertainsLibanais accueillentles syriens même s'ilsn'ont pas la mêmeculture.

    faire parler. Souventils vivent dans desmaisons construitesen briques ou dansdes anciens abrisaménagés d'environ15m² parfois sans eauet sans électricité.Beaucoup de parents

    syriens depuis 4 mois,parce que la plupartdu temps ces enfantsne vont pas à l' écoleau Liban. Elle assisteà certains cours avecles petits. Elle utilisedes activités les artsplastiques pour les

    Louise est unevolontaire dans uneécole pour réfugiés

    Louise Lagarde

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  • CULTURELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

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    Au Liban, la musique traditionnelle se perpétueNotre envoyé spécial a fait la rencontre de Charbel Rouhana il joue de l'oud c'est uninstrument traditionnel symbolique et typique de la musique orientale.

    Charbel Rouhana ditque si on est élevédans un environ-nement oriental le oudest un instrumentimportant. Le oudreflète une certaineculture. Il a fait 2 ansde piano mais il estplus sensibilisé par lamusique orientaledonc il a choisi le oudcomme instrument. Ila commencé à enjouer tout seul puis ila fait 3 à 4 ans avecun professeurlibanais. Il a eu undiplôme dans le privé,il a fait des études enmusicologie. En mars1997 il a eu sondiplôme de oud etmaîtrise de musico-logie. Quand on parlede musique tradi-tionnelle, il fautdistinguer la musiquefolklorique avec desthèmes connus et plussimples, de la musiqueclassique arabe plusélaborée.

    Shanon et Leovenilda

    Charbel Rouhana et son oud

    Qu'est-ce quel'oud?

    L'oud a son berceau àBabylone, vers 1800 av. J.-C. Il a beaucoupévolué notamment lenombre de cordes quia augmenté. Shanon et Leovenilda

    L'oud est uninstrument de musi-que à cordes pincéestrès répandu dansles pays arabes.

    Le luth, un instrumentproche de l'oud

    L'oud a comme pointscommuns avec le luthle nombre de cordeset la forme de l'ins-trument, mais il n'apas de frette (tigemétallique collée surla touche de certainsinstruments à cordes)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_%C3%A0_cordes_pinc%C3%A9eshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_%C3%A0_cordes_pinc%C3%A9es

  • CULTURELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    La balade commenceplace Sassine pour seterminer place desMartyrs. Les riverainset les ouvriers syriensapprécient le travailde ces artistes. Iln’est pas rare qu’ilsleur offrent un caféet viennent discuteravec eux. Tout estfait de jour, sans secacher. Il y a autrechose à regarder queles anciens impacts deballes et les murstristes. Pour saliberté, Beyrouth

    évoque le New Yorkdu début des années80, lorsque lemouvement hip hop apris son essor.Beaucoup de crew(des groupes degrapheurs) viennentici, même del’étranger, attiréspar cette libertéd’expression artisti-que. Mais attention,les graphs politiquesou religieux sontinterdits.Pierre Alexandre, Lucie,

    Siham, Maly et Zoé

    Pierre et Bilal sont amis. Pierre et ungraffeur, Bilal fait de la streetphotographie. Ils organisent pour notreenvoyé spécial Alain Devalpo une visite duquartier d’Achrafieh, à Beyrouth, pour fairedécouvrir ses plus beaux graphs.

    Le Street art,un art trèsapprécié à Beyrouth

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    Saviez-vous qu'avec unetrompette, on peut jouer de la

    musique orientale ?

    Mais il ne s’agit pas de n’importe quelletrompette ! Ibrahim Malouf est issu d'unefamille de musiciens et c’est son père qui aconstruit une trompette spéciale avec un4ème piston pour pouvoir baisser d’un quartde ton.

    Ibrahim Maalouf acommencé à jouer dupiano entre 3 et 4 anssans prendre decours. A l’âge de 7 ansil a commencé à jouerde la trompette avecson père jusqu'à l’âgede 14 ans. Après ça ila eu envie de faire dela musique dans unconservatoire : c'estce qui lui a donnéenvie de faire de lamusique son métier.La trompette est uninstrument qui n’estpas facile à jouer,cela peut-êtredécourageant. Il aussidonne des cours et à

    pas mal de personnesd'année en annéepartout dans lemonde. Ibrahim a faitpartie d'un groupe demusique. Dès lesdébuts, avec songroupe, ils n’ont pasvoulu faire de lamusique limitée à unseul style. Aucontraire il a fait desrecherches et s’estintéressé à d’autresinstruments origi-naux : le violon chinois(Erhu), le Bouzouk, leRabab ou le Batucababrésilien.Shanon et Leovenilda

  • CULTURELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

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    La cuisine libanaise,ses incontournables et ses subtilités

    Il y a beaucoup deconfessionsreligieuses au Liban,la cuisine desrestaurants s’adapteà cette diversitéculturelle. Les restaurants neservent pas de laviande de porc car il ya un mélange chez leslibanais, ils n’utilisentpas la viande crue nonplus. Ce sont les deuxchoses que lesrestaurateurs libanaisévitent. Les serveursn’ont pas deproblèmes avec tousles clients, de toutesles confessions. Ladifférence entre lacuisine familiale et lacuisine desrestaurants dépendde la personne quicuisine si elle a letemps elle continue àfaire des platstraditionnels mais sielle travaille elle peutpréparer le taboulé etdes salades. C’estrapide.

    Les desserts et lesplats de fête sontnombreux. Les desserts libanaisles plus réputés sontle mouhalabieh, lemahalabiya, le sfouf.Pour les fêtes, celadépend des choix dela clientèle, souventelle demande un platde poisson, parfois lesclients commandentdu poulet ou de laviande avec du riz. Ily a des plats le plussouvent consommés àNoël comme la dindefarcie avec desmarrons de lapistache et du riz.Cette dinde sepréparedifféremment desautres périodes del’année où elles’accompagnehabituellement avecdes légumes, despommes de terre oudes noisettes.

    Maryse, Mariama

    On retrouve desspécialités dans toutle Liban mais il y ades différenceslocales.Dans tout le Liban onpeut commander unmézzé (entréeconstituée de platsvariés : le taboulé, lehoumous, le kebbé, lemtabal etc). Beaucoupde plats seretrouvent un peupartout dans le paysmais il y a desspécialités régionales

    (une différence entrela cuisine du nord etdu sud du pays ; lesdesserts dans le norddu pays ont laréputation d’êtremeilleurs) voire mêmedes différences liéesà la pratiquereligieuse. Étonnant :on distingue leslentilles sunnites (auriz et oignons) et leslentilles chiites (auboulgour et oignonsgrillés) !

    Tout pour un mezzé !

    Préparation d'un kichéou manouché (galettelibanaise)

  • CULTURELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Passons à table au « chef » !

    Le Chef est un des plus anciens restau-rants de la capitale, dans le quartierd’Achrafiyeh.

    Il a ouvert le 1er mai1967 et a traversé laguerre civile sansfermer. S’il n’a pas desite Internet à lui, ilest très connu grâceà la publicité que luifont ses clients. Tousles produits cuisinéssont frais. Lesingrédients suiventles saisons. En hiveron ne prépare pas lesmêmes plats qu’enété. La cuisinelibanaise n’est pastrès épicée. Le chefévoque uniquement lesel, le poivre et lecumin. On peutmanger sur place oucommander des plats

    à emporter. Ils sontlongs et difficiles àpréparer à la maison,quatre à cinq heurespour certains. A lacréation durestaurant, ce sontles clientes qui ontchoisi la carte.Quatre ou cinq platsdifférents sontpréparés quotidien-nement, avec un quirevient chaque jourde la semaine. Onpeut aussi choisiraussi entre des platsbio ou non, des platséconomiques ou pluschers.

    Maryse, Mariama

    Les Libanais aimentl'ambiance « à la

    française »Jean-Claude Alpha, un libanais marié à unefrançaise, possède depuis 2008, unrestaurant du nom de « Chez Jean-Claude »…un vrai bastion de la bonne cuisinefrançaise.

    Avant Jean-ClaudeAlpha faisait lacuisine tout seul maisaujourd'hui il se faitaider par sa femmequi reçoit les clientset d'un assistantfrançais en cuisine. Enété, le restaurant estplus fréquenté l'aprèsmidi et en hiver il estplus fréquenté le soir.L’évolution de sonchiffre d'affaires aaugmenté pendant lescinq premières annéeset aujourd’hui il restestable. Il n'y a pasbeaucoup de françaisqui vont au Liban pourouvrir des restau-rants, mais on peut entrouver quelques-uns,

    surtout à Beyrouth.Aujourd'hui il n'y aplus beaucoup detouristes, et c'estsûrement dû à laguerre mais il y aquand même desclients francophoneset francophiles.Certain restaurantscuisinent les mêmesplats qu'en France.Les clients aimentbeaucoup la vianderouge et le steak aupoivre avec pommessautées. Jean-Claudeleur proposeégalement du poissonlocal frais, des cotesde bœuf.

    Maryse, Mariama

    Le restaurant « ChezJean-Claude » et sondécor en boiseries dansun style très français

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  • ÉCONOMIELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    L’ONG libanaise Fair Trade Lebanon vend30% de ses produits en France, BenoîtBerger son directeur de projets a bien voulurépondre aux questions de notre envoyéspécial.

    Le commerce équitable pourrapprocher les communautés

    Fair Trade Lebanonfait du commerceéquitable depuis 10ans et vend desproduits alimentai-res : conserves delégumes, confitures,plats cuisinés.L’agriculture estintensive au Libanseulement dans laplaine de la Bekaaaprès il y a beaucoupde montagnes doncdes petitsagriculteurs. Ce sontsurtout des femmesqui font lesconfitures et lesconserves parce quec’est un savoir-fairetraditionnel. Ontrouve tous les fruitset légumes au Libancar le climat s’y prêteet on passe vite dubord de mer à lamontagne donc c’estvarié. Les pommes deterre sont trèsgrosses : le Liban a eule record de la plus

    grosse pomme deterre !Fair Trade Lebanonencourage le bio maissurtout met en placedes programmes pourrapprocher lescommunautés. Les travailleurssyriens viennentdepuis longtemps auLiban pour travaillermais avec la crise enSyrie, ils sont de plusen plus nombreux àvenir et à rester. Ilfaut veiller à ce qu’ilstravaillent avec lesmêmes droits que leslibanais.On trouve desproduits libanais deFair Trade Lebanonen France parexemple dans lesmagasins Artisans dumonde.

    Omayma, Lina etSaliha

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    Les produits Fair TradeLebanon (ci contre)

    Le cœur du Liban

    Elle aime mêler dans sescréations la tradition etla modernité, lesinfluences orientales etoccidentales. Pour elle,le Liban est uncarrefour, entre lesdifférentes cultures.Depuis 2011, Céline acréé « Le cœur deBeyrouth», écrit enlettres arabes. Ilsignifie : « J'aimeBeyrouth et Beyrouthm'aime. » Elle l'adécliné sous plusieursformes (t-shirt, sacs,pochettes, coussins etrécemment bracelets).C'est la réalisation

    iconique de cette jeunecréatrice. Ses créationssont fabriquées surplace, par des artisanslocaux. Un sac estvendu entre 45 et 50euros, dans deuxboutiques. On peut aussiacquérir sesréalisations en ligne surFacebook et Instagram.Ses clients sont deslibanais, des expatriéset des résidentsétrangers à Beyrouth.Céline Khaïrallah a aussiparticipé à des salons àLondres et à Dubaï.Emily Anne-Lise Nadine

    Myriam et Pierrick

    Céline Khaïrallah, estune designeuse demode qui vit ettravaille à Beyrouth.Elle travaillait avantdans la publicité. Lacapitale libanaise, avecson architecture etl'écriture arabe sontses principales sourcesd'inspiration.

  • ÉCONOMIELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Pour la beauté, au Liban, on est prêt àpasser sur le billard

    Dans le pays, il y aautour de 1000médecins qui prati-quent une partie outoute la chirurgieesthétique à raison deplus de 1000 gestespar jour. Le Docteur AntoineJaklis explique cette«spécialité libanaise».

    La chirurgie sert àembellir, reconstruireaméliorer ou rétablirl'anatomie normale dela face ou du corps.La clientèle estmajoritairement liba-naise mais 25% decelle-ci vient del’étranger : pays duGolfe, Egypte, Irak,Kurdistan…et euro-péens ou américains.Cela tient à deuxraisons principales. Lapremière c’estqu’historiquement leLiban a un niveau trèsélevé de compétenceset des universités etfacultés de médecinedepuis le 19ème siècle.La deuxième c’est leprix : les

    interventions dechirurgie esthétiquescoûtent le doubledans les pays duGolfe. La chirurgie etla rhinoplastie coûte2500 pour les yeuxentre 2500 et 3500dollars, le liftingcoûte entre 5000 et8000 dollars, lachirurgie corporelle3000 et 6000 dollars,pour enlever lagraisse entre 2000jusqu'à 6000 dollars.Les femmes sont lesplus nombreuses àvouloir se faireopérer mais 10% à

    25% des hommes sefont opérer. Leslibanais ont unepassion de la mode etdes stars ets’attachent beaucoupà leur apparencephysique. La chirurgiela plus demandée estcelle du nez. Dans larégion, beaucoup depersonnes ont un nezsémite qui est plutôtlong avec une bosse.Les jeunes fillestrouvent cela mocheet préfèrent un petitnez arrondi etlégèrement retroussé.On peut les opérer

    déjà à partir de 16ans. Mais comme ledit Antoine Jaklis :> La chirurgieesthétique esttoujours là pouraméliorer la confianceen soi si on en manquemais si on est bien, lachirurgie esthétiquene vaut rien et ne vapas changer votre vie.

    Halimatou et Fiona

    La clinique de chirurgie esthétique du Dr Jaklis…Before & After

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  • SOCIÉTÉLe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Maya Ammar est chargée de la communication de l’association Kafa, qui lutte contre laviolence faite aux femmes et plus particulièrement le mariage des très jeunes filles.« Kafa » veut dire « assez », en arabe.Cette organisation a publié sur Internet une vidéo qui a fait le buzz. On y voit un homme âgéépouser une jeune fille de douze ans. Heureusement c’est un faux mariage ! Il fallait faireparler de ce problème.

    6% des Libanaises semarient avant 18 ans.Beaucoup plus chezles syriennes qui sontréfugiées dans lepays. Elles épousentles propriétaires quilouent un terrain àleur famille, à deshommes riches venantdes pays du Golfe(Arabie Saoudite,Bahreïn, Koweït…) ouleurs cousins !Pourquoi marier desfilles si jeunes ? MayaAmmar explique quec’est « une bouche ànourrir en moins » et

    « Assez » de mariages précoces au Liban

    que c'est une tradi-tion pour certainesfamilles. Tous les

    milieux sociaux sontconcernés mais çaarrive plutôt à lacampagne. Elles nesont pas heureuses. Apeine adolescentes,elles sont menacéespar la violence de leurépoux. Elles ont desenfants trop tôt etn’ont pas le droit dedivorcer si le marin’est pas d’accord.Leur famille ne lesreprendrait pas, elles

    et leurs enfants. AuLiban il y a quinzereligions et quinze loisreligieuses sur lemariage. Le mariagecivil à la mairie commeen France n’existepas.L’association Kafadonne des conseils,redonne confiance àces jeunes filles etfait de la préventionauprès des jeunesdans les lycées.Maly ,Myriam et Sofia

    La vidéo de l'association : https://www.youtube.com/watch?v=F-OYqm7n0WE

    Maya Ammar, au siège de l'association

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  • SOCIÉTÉLe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Comment les jeuneslibanais gèrent leurtemps ?Au Liban, les jeunesaccordent une placeimportante au travail etaux études. Ilsprennent cela très ausérieux mais sortentbeaucoup malgré tout.Les sorties dans la viequotidienne sont trèsfréquentes, ellespermettent de serelaxer après l'effort

    De nombreux loisirs ...Les jeunes libanaisgèrent bien leur temps,ils s'intéressentbeaucoup au sport, à lamusique et à l'art grâceaux nombreusesactivités disponibles àBeyrouth (sport,musique, danse…)Chacun pratique lesactivités de son choix.Et plus tard ?Plus tard certains seprojettent déjà dans

    Vivre totalement sa jeunesse au LibanAu Liban, les jeunes sont très ouverts, entre leurs différents loisirs, leurs sorties et leursétudes, comment gèrent-ils leur temps et quel est leur quotidien ?

    BETA, une vie de chien

    Les Libanais qui sedécident quand mêmeà avoir un chienpréfèrent les chiensde race. Le pays resteune plaque tournantedu trafic d’animauxsauvages et HelenaHussini termine endénonçant la violencede certains de sesconcitoyens enversles animaux.Lina, Killian, Domitille,

    Henri et Mathias

    des événementsannuels comme unconcours canin ou unecampagne de parrai-nage. On peut choisird’aider un chien, àdistance, par l’inter-médiaire d’internet.Culturellement, lechien n'est pas trèsaccepté dans lasociété libanaise. Iljoue auprès desenfants le rôle dugrand méchant loup.

    de toutes les tailles.Des animaux ànourrir, promener etsoigner. Cinq permanents etquelques volontairesne sont que trop peupour un tel travail !Avec des fraiss'élevant à 25 000$mensuels, BETA estendettée. Pour sefinancer, l'associationcompte sur les dons,quelques sponsors et

    Notre envoyé spécial Alain Devalpo a rencontré Helena Hussini,vice-présidente de BETA (Beyrouth Ethical Treatement ofAnimals). Cette association, fondée en 2006, est la première àrecueillir les chiens abandonnés.

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    Certains ne restentpas au Liban...Beaucoup de jeuneslibanais prévoient departir en Europe et ouen Amérique du Nord.Ils recherchent dessociétés plus ouvertesd'esprit.

    l'idée de se marier etmême de fonder unefamille. Le mariageaprès la trentaine estjugé tardif.

    Les libanais gardent lesourire !Au Liban, parfois desattentats, desfusillades, des prisesd'otages et d'autresévénements créent dela peur chez les jeuneset leurs familles. Maisles rues finissenttoujours par redeveniranimées et joyeuses.

    Skokeina et Nour

    Contrairement à laSPA française, il n'y adans leur refuge nicage, ni euthanasiepour les vieux chiens.Il est situé au MontVerde, dans le montLiban. Il va bientôtdéménager car lesvoisins n’apprécientpas ce voisinage tropbruyant. Cette asso-ciation s'occupe depresque 480 chiens,de toutes les races et

  • SPORTLe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Auriez-vous imaginéun jour faire du skiau Liban ?Impossible ! Et bien,c’est un nouvelexemple de ce Libaninconnu que nousavons découvertcette année.Il existe quatrestations de ski dansce pays. Celle deKanat Bakiche est laplus ancienne et estplutôt fréquentée parles débutants. Elle necompte qu’une seuleremontée mécanique.La saison de skis’étale comme enFrance de janvier àfin avril. Le neige duMont Liban, au norddu pays, reste parfoisprésente jusqu’à la finjuin pour les amateursde ski de randonnéeet de raquettes. Enété les touristes font

    Le sport au Liban : desdisciplines mieux loties que

    d'autresLe basket et le footsont les sportsnationaux mais lebasket rapporte pluscar il y a plus desponsors. L'équipenationale de basketest plus connue quel'équipe de foot. Ilsont joué 3 fois dans lechampionnat dumonde en 2001, 2006et 2009 ainsi qu' auxqualifications pour lesJ.O à Rio.Par contre enathlétisme on netrouve pas d'athlètesqui pratiquent laperche par exemple nile 400 m. Donc onmanque d'athlètesconnus qui incitent lesjeunes à faire dusport en leur servantde modèle etcertaines disciplinessportives manquentd'argent. Le championnat dumonde de Jet Ski etle championnat dumonde en Kayak sepassent à 70 km loinde Beyrouth, dans lesmontagnes où il y a

    des randonnées.Le ski est un sportpopulaire au Liban. Ilest apparu dès la findes années 40. Ilexiste des écoles deski, des moniteurscertifiés. Des skieurslibanais participentmême aux JeuxOlympiques d’hiver,même s’ils n’ontjamais obtenu derésultats jusqu’àprésent. La sécuritésur les pistes estassurée par undépartement spécialde la Croix Rougelibanaise. Lesavalanches sont trèspeu nombreuses. Vousl’aurez compris : lesmontagnes et lessports de glisse sontsûrs dans ce pays.Océane,Anne-Lise,Kevin

    Youcef,Jérémy,Benjamin,Mourad,Lysiane

    Christian Aymeric.

    des rivières. Lanatation, par contren’est pas trèsdéveloppée, commel'athlétisme.On fait du ski, maisparfois on manque deneige : par exemple en2014, la fédération deski n'a pas fait leschampionnats nation-aux faute de neige. Lafédération organiseaussi le championnatdu monde en février. Comparé aux paysd’Europe, où mêmedans les établis-sements scolaires ouà proximité il y a desinstallations spor-tives, il y a un vrairetard. Il n’y a pasbeaucoup de supportspour le sport, il n' y apas beaucoupd’organisation dusport.

    Calvin, Israël, Georges

    Mohammed Ibrahim, unbasketteur connu au Liban

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    Sur les pistes de KanatBakiche

  • TOURISMELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Le Liban : petit par la taille, grand par sa richesseculturelle et immense par son hospitalité

    Dory Renno est consultant, il travaille avec le ministre du Tourisme en répondant aux questionsde notre envoyé spécial, il a su nous donner envie de découvrir son pays. Le Liban est considérécomme une destination très importante : il y a beaucoup de choses à voir et à faire.

    Un pays attirantLes touristes viennentdu monde arabe et del’occident surtout del'Europe. Le tourismedes libanais de ladiaspora estimportant. Ce sontdes libanais qui ontquitté le pays depuisplusieurs années etqui ont toujours lanostalgie. Ils viennentchaque été au Libanpour visiter leurmaison ou voir leursparents et leurfamille. Les françaissont considéréscomme les amis duLiban car le Liban estun pays francophonec'est donc facile derencontrer des gensqui parlent le françaisDe la mer à lamontagne en 35minutesEn vacances au Liban,il y a le bord de mermais il ne faut pasmanquer d'aller à

    Beyrouth, Byblos (laplus vieille ville aumonde), Tripoli, Anjaret Baalbek pour leurrichesse culturelle.Mais le pays a aussides sites naturelsmagnifiques : la moitiédu Liban est ferméede montagnes où il y abeaucoup de villagesoù il est possible devraiment enapprendre davantagesur le pays et prendredu bon temps dansune très belle nature.En hiver il y aplusieurs stations deski, elles ouvrent enjanvier et ferment enavril. Il y a uneexcellente qualité deneige surtout enjanvier et février.Pour le ski on peut enfaire avant midi et onpeut nager dans lamer l'après-midi carles montagnes sonttoutes proches dulittoral.

    S’enfoncer dans lescédraiesDepuis quelquesannées, le tourismerural et l'écotourismese développent. Lesgens commencent às'intéresser de plusen plus à ces séjourspar conséquent onvoit que les villes oubien des villages sonten train de sedévelopper autour decette activité. On voitque maintenant lestouristes sontvraiment en train dedécouvrir quelquechose de nouveau etils viennent passerquelques jours, desweek-ends ou bien unesemaine dans lesmontagnes. Ilsrandonnent dans lesréserves, dans lesmontagnes. Il y a unsentier national quilonge les montagneslibanaises du Nord auSud.

    Des hébergementspour tous les goûtsPour les amateurs deluxe, toutes les villescommencent à avoirdes hôtels 5 étoilespartout. On peuttrouver des hôtels detoutes les catégo-ries , des maisonsd'hôtes et desauberges.Un accueil excep-tionnel ! L’attrait du pays, cen'est pas seulement labeauté du Liban, lecôté naturel, larichesse culturellemais c’est surtout sonhospitalité, la« touche » humainequi existe au Liban.C'est très facile decréer des relationsavec le peupleLibanais. C'est unpeuple très gentil,très aimable et trèsouvert.

    Typhaine etJennifer

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  • TOURISMELe Liban, vous connaissez ? - N°1 juin 2016

    Au Liban, il n’y avaitplus que 380 cèdresaprès la guerre maisheureusement on en areplanté et ils sontdes milliers à présent.Ils sont protégés cartous les conifèressont protégés. Lescèdres sont tous dansdes réserves ou parcsnaturels. Outre laguerre, il a étévictime dudéboisement pour lespâturages et il aquelques années, il aété la cible d’unparasite trèsdestructeur. Le cèdre est unevariété d’arbres trèsancienne, on en parledéjà dans la Bible. Ilest présent au centredu drapeau libanais etsymbolise la sainteté,l’éternité et la paix.

    Omayma, Lina etSaliha

    Le cèdre : un symbole

    d’éternité menacé

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    Les ruines romaines de Baalbek, l’un des sites touristiques les plus connus

    Montagnes libanaises enneigées

    Directeurs de la publication :

    Mme Lenci, M. Dossou

    Rédacteurs en chef :

    Mme Stoffel, M. Renault

    Rédacteurs :

    Les élèves du CM2 de l'école de la Porte d'Ivry et du collège Camille Claudel