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« BLEU ! » : La collection communale de COLO- GNY vue à travers le prisme d’une couleur. Centre Culturel du Manoir, Cologny, Genève, (mars-avril). « Traversée », de la suite des « Abysses ». Tech- nique mixte sur toile, 2003. 2013 « HUMANITÉS ». Exposition de sculptures, Parc du Centre John Knox, Centre Internatio- nal Réformé, Grand-Saconnex, Genève. (mai-sept.). Catalogue. Commissaire : Héloïse Schibler. « De guerre et de paix ». Ensemble de 3 pièces de sculpture en acier associé à un mûr de béton. Des profils en acier encadrent des clous réunis en rouleaux destinés à être plantés avec un pistolet de charpentier qui ne tue pas… Un obus de la guerre de 1914 gravé de roses est intégré à des rouleaux. « Faute d’un clou le fer fut perdu, faute d’un fer le cheval fut perdu,faute d’un message la paix fut perdue,et la liberté avec. » Ces sculptures utilisent l’acier brut dans un style minimal tempéré par le jeu évolutif per- mettant de multiples formes de modulations et de permutations. 2012

Catalogue évolutif André Dussoix II

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1991-2011

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Page 1: Catalogue évolutif André Dussoix II

« BLEU ! » : La collection communale de COLO-GNY vue à travers le prisme d’une couleur. Centre Culturel du Manoir, Cologny, Genève, (mars-avril).

« Traversée », de la suite des « Abysses ». Tech-nique mixte sur toile, 2003.

2013

« HUMANITÉS ». Exposition de sculptures, Parc du Centre John Knox, Centre Internatio-nal Réformé, Grand-Saconnex, Genève. (mai-sept.). Catalogue. Commissaire : Héloïse Schibler.

« De guerre et de paix ». Ensemble de 3 pièces de sculpture en acier associé à un mûr de béton.

Des profils en acier encadrent des clous réunis en rouleaux destinés à être plantés avec un pistolet de charpentier qui ne tue pas…Un obus de la guerre de 1914 gravé de roses est intégré à des rouleaux.« Faute d’un clou le fer fut perdu, faute d’un fer le cheval fut perdu,faute d’un message la paix fut perdue,et la liberté avec. »

Ces sculptures utilisent l’acier brut dans un style minimal tempéré par le jeu évolutif per-mettant de multiples formes de modulations et de permutations.

2012

Page 2: Catalogue évolutif André Dussoix II

A propos du croquis ci-dessous : Scène le lendemain d’une longue nuit d’initiation au culte du peyotl au village de Los Guyamas, à une heure de marche de San Andres Coha-miata. Nuit remplie de chants, litanies, dialogues entre chamans, consommation rituelle du peyotl frais, préparation de la bière, sacrifi ce d’animaux dont nous mangeons les organes et buvons les humeurs.

J’aborde une vision kaléidoscopique qui ressemble aux motifs des bols votifs décorés de chaquiras (perles) multicolores. Puis elle s’assombrit et je plonge dans les entrailles de la terre, rampe à travers plusieurs couches successives où se meuvent des scorpions et serpents totémiques. C’est un voyage dans les replis et les strates du cerveau reptilien.

Comme seul l’imaginaire guide leurs créations, ils ne dessinent jamais en observation directe. Alors quelques jeunes me fl anquent un cochon sur les genoux en me deman-dant de le leur dessiner, puis ils s’emparent de mon calepin en y inscrivant des croquis lubriques sous forme de questionnement.

2014

HISTOIRE(S) DE PLANTE(S) - PLANTES À HISTOIRE(S) : LE PEYOTL…

Dans le cadre de la semaine des jardins botaniques, 50 artistes de la SSBA. présentent leur LEPORELLO sur ce thème, en juin, à la Villa du Jardin Alpin, Meyrin (Genève). Commissaires : Marcelle Perrin et Georgette Pugin.

Je choisis de raconter l’histoire de la plante magique qu’est le peyotl chez les Indiens Huichols du Mexique, en déclinant sur mon leporello des représentations de visages peints avec les symboles de la cosmologie et de l’environnement des Huichols. Les Huichols sont un groupe ethnique vivant dans la Sierra occidentale du Jalisco.Le peyotl est un cactus hallucinogène, à base de mescaline et est l’objet d’un culte ancestral.

Dessins sur les VisagesLes dessins jaunes, tirés de la racine usha, les rouges et blancs que les Indiens huichols peignent sur leur visage durant les fêtes et lors du pèlerinage du peyotl sont une ma-nière d’exprimer leur ferveur religieuse, en étroit rapport avec les éléments, les saisons, la nature et les plantations (maïs.haricots,calebasses…).

Ces dessins symboliques peuvent représenter les attributs des divinités qu’ils s’appro-prient ainsi.

Pour la croissance du maïs, pour les moissons abondantes, les divinités réclament des sacrifi ces, du peyotl, des libations, des prières et des fêtes. Sous l’effet du peyotl consommé rituellement, l’Indien huichol perçoit plus profondément l’énergie vitale et le fl uide cosmique qui imprègnent les objets…

Symbole de la fl èche votiveA travers la chasse symbolique au cerf-peyotl, la cible, le cactus peyotl, est le fruit d’une transmutation du cerf en cactus. La fl èche magique et votive du feu transperce le cœur du cerf qui a disparu en laissant son empreinte : un grand cactus peyotl. Sur le lieu du pè-lerinage sacré où s’est accompli ce sacrifi ce symbolique, les chamans huichols célèbrent un ensemble de rites destinés à rendre les dieux favorables.

La fl èche est le point de contact entre Dieu et l’homme ,elle est message et union, parole et esprit.

- A LA QUETE DE LA VIE, une plante magique, une saison rituelle : Marino Benzi, éd. du Chêne, Paris 1977- EL ARTE DE LOS HUICHOLES : Roman Mata Torres,Guadalajara,Mexique,1980.- CROQUIS EN PAYS HUICHOL : André Dussoix, fac-similé d’un carnet, aux [email protected], Genève,1988- FILM de l’expo par Alberto Dufey, [email protected]

2014

Page 3: Catalogue évolutif André Dussoix II

«DRAWING 2015 » 1ERE BIENNALE. SWISS ART SPACE, LAUSANNECommissaire : Laurence Bettens-Girod.

Les quatre dessins à l’encre et au lavis sont réalisés les 17 et 18 novembre 2014 en période de chasse et de réflexion sur la rareté de la faune sur le Plateau des Bornes en Haute-Savoie où j’ai mon atelier. Ce ne sont pas des dessins naturalistes, mais des formes d’incantation par le dessin. Peut-on conjurer l’extermination des espèces en des-sinant ? Le papier et l’eau pompent le dessin qui floute, pour mieux évoquer l’instant fugitif et la disparition proche…

EXPOSITION D’ART CONTEMPORAIN « XMAS AND SOUL » Galerie BODY & SOUL, Ports Francs de Genève, XII.15 à I.16.Commissaires : Peter Stoffel et Hadrien Dussoix

« CA DÉMÉNAGE À LA SSBA » dernière expo Villa du Jardin Alpin, MeyrinCommissaires : Marcelle Perrin/ Georgette Pugin« E la paletta va… », carton avec bols de couleurs à l’huile stratifiée .

huile sur toile

2015

AVRIL 2016 : « EXPRESSIONS DIVERSES »20 artistes de la SSBA exposent à « L’art dans l’R », Galerie Pro Juventute, Genève.

« Haïkus d’où ? ». Collage et encre sur toile de lin, 60 X 80 cm.

Ces deux toiles font partie d’une suite de tableaux qui ont pour thème la relativité du temps et de l’espace dû à la localisation en longitude suivant le fuseau horaire. Des lieux sont mis en correspondance sous forme de « haïkus » et sont évoqués par des fragments de documents d’origine collés sur des papiers de couleur locale marouflés sur toile de lin.

Today in Long Islandis Tomorrow in Hokkaïdo

Today in Malabaris Yesterday in Trafalgar

2016

Page 4: Catalogue évolutif André Dussoix II

« FOULES, ET QUELQUES DESSINS ANTHROPO- ET ZOO-MORPHES »Octobre - novembre : Expo solo à LA PINACOTHÈQUE, Genève.

9 rouleaux, encre et acryl s/papier ( 220 x 132 cm ) 1 encre et acryl s/papier ( 170 x 150 cm )8 dessins à l’encre s/papier ( 50 x 70 cm ) 2 Technique mixte s/papier ( 42 x 32 cm)

Dans le cadre de cette exposition, la rencontre avec une médiatrice et un danseur, et la collaboration avec les animateurs d’ateliers pour jeunes, comme avec les membre du comité de la Pinacothèque, donnent l’occasion d’une heureuse approche collective de la création.

Du support fragile et éphémère qu’est le papier, André Dussoix fait surgir des foules. A l’encre, à l’acrylique et au feutre, les fi gures se multiplient et se confondent dans une écriture graphique parfois proche de l’abstraction. Les pleins et les vides naissent au gré des déambulations des personnages. Arrivent-ils ou s’en vont-ils ? Sont-ils hostiles ou amicaux ? A chacun de se raconter sa propre histoire... (Muriel Grand)

L’art d’ André Dussoix s’inscrit sur le papier dans une écriture graphique comme dan-sée. Ainsi s’exprime-t-il sur son travail : «L’approche des signes et des langages que j’uti-lise appellent une connaissance corporelle, et l’acte même de peindre nécessite une mise en condition aussi bien physique que mentale et spirituelle. Mes dessins sont des chroniques du mental et du vécu. Celles-ci naissent d’un imaginaire prenant racine dans les activités corporelles, les échanges sociaux, l’eutonie, le sport, les scènes d’amour, de fraternité ou de violence, la nature, le rapport magique avec les animaux totémiques et chamaniques... La rapidité du geste et le renouvellement constant du trait sont souvent caractéristiques de ma démarche. L’utilisation d’un feutre marqueur peut accompagner celle d’un pinceau japonais ou chinois, l’acrylique peut se mélanger à l’encre. Chaque rouleau représentant une foule a été peint séparément.»

2016 2016

Parallèlement à l’exposition, la Pinacothèque propose avec Valérie Fontaine, médiatrice culturelle, une expérience esthétique autour des « Foules » avec un danseur, Fabio Ber-gamaschi, qui intervient tel un passeur entre le public et l’œuvre. Ses mouvements se confondent à la gestuelle de l’artiste et reprennent le rythme de ses gestes sur le papier. Par sa chorégraphie sratégique et participative, il arrive à rassembler l’assistance en une foule consciente d’elle-même, comme en miroir, face aux foules représentées.