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E D I T I O N S P É C I A L E

Ils sont jeunes, talentueuxet déterminés, à l’image

d’Alexis le Grelle etLaurent Haesaerts,spécialisés dans la

restauration du mobilierdu XXème siècle. Grâce à

ces nouveaux participantsdont un grand nombre de

parisiens, Euranticadevient plus que jamais

le salon de la découverteet de l’inédit, avec des

pièces majeures etenvoûtantes de beauté.

Pour cette édition 2015, le thème générique qui

sera du voyage est le portrait, sous toutes

ses formes et toutes ses coutures.

UNE NOUVELLE GÉNÉRATION D’ANTIQUAIRES

Alexis le Grelle et Laurent Haesaertsincarnent tous les deux l'élan dejeunesse de l'édition d'Eurantica 2015

Souriez ! Pour cette nouvelleédition printanière d’EuranticaBrussels Fine Art Fair, c’est

le portrait qui a la cote. De tous lesstyles, de toutes les matières, de toutesles époques, le portrait sera ébauché,croqué, exécuté, et même brossé dansles grandes et petites largeurs. Toutcraché ou à peine expectoré, le por-trait a fait toujours mouche aussi loinque l’on remonte dans l’histoirehumaine. De l’art funéraire égyptienaux cénotaphes étrusques, des bustesromains bombant le torse aux icônes,fresques et retables de notre bon vieuxMoyen Âge, le portrait est une valeursûre auxquels les peintres flamands,vénitiens et florentins ont donné leurslettres de noblesse. «Un portrait estune empreinte directe du vécu sur letemps» écrira très justement RenéHuyghes qui n’a pas vu Eurantica2015, et c’est dommage, car il y enaura décidément pour tous les goûts,au fil des 115 galeries belges et étran-gères participantes de la foire. Dans lafoulée des portraits de cour et d’ap-parat associés aux palais et demeurespatriciennes, on y apprendra que l’artdu portrait se codifie au détour duXVIIIème siècle en empruntant des voiesmultiples et variées, du plus badin auplus minutieux, du plus désinvolte auplus psychologique, avant que les

industriels ne prennent le pas et ne sefassent tailler le portrait dans le marbredes vestibules. Les Degas, Cézanne,Van Gogh et Gauguin se lancerontdans des portraits de gens plus ordi-naires avant que la photographie neprenne le pas sur la peinture et suscitede nouveaux jeux de transgression etde détournements dont profiteront cer-tains artistes. C'est dire si le portrait est,comme le canard de Fernand Reynaud,toujours vivant. C’est dire si le por-trait est, comme le canard de FernandReynaud, toujours vivant. On peutmême considérer qu’il vit aujourd’huiune nouvelle jeunesse dont Euranticase fait l’écho. A cette occasion, uneexposition inédite consacrée aux por-traits photographiques dévoilera deuxséries de portraits réalisés par Anne-Catherine Chevalier, l’une sur le thèmemères-filles, l’autre sur celui de lafamille. Tout en parcourant ces émou-vants clichés exposés au Lounge BNPParibas Fortis et au restaurantd’Eurantica, nous reviendront sansdoute à l’esprit les mots de RichardAvedon : «Un portrait n'est pas une res-semblance. Dès lors qu'une émotion ouqu'un fait est traduit en photo, il cessed'être un fait pour devenir une opi-nion. L'inexactitude n'existe pas enphotographie. Toutes les photos sontexactes. Aucune d'elles n'est la vérité.»

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Cover : ©David Plas - Ed. responsable: François Le Hodey. Rédacteur en chef : Marc Deriez. Responsable éditorial : Jean-Pierre Tordeurs - Tel: +32 2 211 29 11. Publicité IPM Advertising Michel Druart 02 211 29 10. Laurence Thomsin 0478 06 96 00. Dominique Flamand - 02/211 31 55. Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°706 du 19 mars 2015. Ne peut être vendu séparément.

P A R PH I L I P P E F I É V E T

EURANTICAVOUS TIRE LE PORTRAIT

spécialEuranticamatch

NF Art Gallery

Catherine Gavage

PARIS MATCH DU 19 AU 25 MARS 2015


Si autour de la société Artexis Easyfairs gravitent pas moins de 616 événements organisés aux quatre coins del’Europe, Eurantica Brussels Fine Art Fair demeure l’une de ses plus incontournables réalisations. Nouvelles pistes,nouvelles formules, nouveaux talents, c’est bien un regain de printemps qui stimule cette 34ème édition pleine de sèveet de jeunesse dont Luc Darte, son directeur, se fait l’écho. Découvertes.


Art et Antiquités

EURANTICA FAIT LE PRINTEMPS

Eurantica Brussels Fine Art Fair et Antica Namur fontpartie des foires que l’organisateur Artexis Easyfairsmet sur pied chaque année en Belgique. Dans le cénacleinternational de l’art et de l’antiquité, quelle est la notepersonnelle apportée par celui-ci?Luc Darte. Je crois qu’au fil des éditions successives,l’éclectisme reste l’une de nos lignes de force, demême que le goût de la découverte, et ce, en amontcomme en aval, c’est-à-dire autant pour le marchandque pour le collectionneur ou l’amateur d’art. Il y aici une telle effervescence que l’on trouve toujours lapièce inédite et inattendue, l’objet insolite ou unmaître à redécouvrir.

Eurantica est devenu le rendez-vous rituel de la fin de l’hi-ver. Ce n’est pas un hasard…Non, il s’agit d’un moment réfléchi et tout à fait pro-pice du calendrier. Le printemps pointe le bout de sonnez et la proximité de notre foire avec la TEFAF deMaastricht permet aux professionnels de passer del’un à l’autre. Ainsi, un marchand qui viendrait duBrésil pour se rendre à Maastricht s’accorde aisémentun détour par Bruxelles. Notre positionnement estdonc double, géographique et temporel, avec unedimension qui nous est, bien sûr, spécifique puisqueles découvertes que l’on peut faire à Bruxelles s’égrè-nent dans tous les ordres de prix, de la petite pépiteà 500 euros au tableau de maître ancien à 300.000euros. Nous bénéficions donc d’une très grandevariété, en pièces comme en échelles de valeur.

Vous vous défendez aussi d’un certain esprit, très éloi-gné de l’atmosphère compassée, voire prétentieuse, de cer-

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taines ‘grand-messes’ du genre.Nous vivons effectivement dans un uni-vers différent où la recherche de laqualité n’exclut en rien la détente et laconvivialité. Techniquement, nous évi-tons l’écueil des allées rectilignes et uni-formes en privilégiant les piazzas, lescarrefours, les corners et autres bars àchampagne. Le cheminement est aléa-toire et invite à la flânerie. Cette volontéde moderniser l’atmosphère expliquela raison pour laquelle nous mettonsdavantage l’accent sur le terme « fineart » dans son sens le plus large.

Cette convivialité assumée reste tout demême attachée à une très grande rigueurassurée par une dimension d’expertisenon négligeable. Comment ce rôle est-ilassumé ?La veille de l’ouverture de la foire,notre comité composé de 25 expertsindépendants couvrant les spécialitésmajoritairement représentées à la foireparcourt consciencieusement les alléesen l’absence des exposants. Si unepièce ne correspond pas aux critèresde la foire, celle-ci est retirée aussitôtpar nos soins. Une équipe se tientd’ailleurs à notre disposition pour enle-ver la pièce litigieuse. Ce gage decrédibilité se poursuit tout au long de

Parmi les responsables de tout premier plan de l’exposition, Luc Darte , Exhibition Manager de Eurantica

RAVISSEMENT.Lors de la dernière édition de 2014, Eurantica avait, une fois encore, drainé une foule de visiteurs avisés.

STANDS DE RÊVE. Lors de l’édition 2014, le stand de Pierre Hallet avait captébien des regards On aura le plaisir de le retrouver cetteannée encore avec de nouveaux trésors

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la foire grâce à la présence perma-nente de trois experts. Ceux-ci se tien-nent à la disposition du public pourauthentifier l’objet convoité, mais nonpour discuter du prix. Il n’empêcheque cette implication peut constituer unélément rassurant susceptible de met-tre les acquéreurs en confiance. C’estdans cette dynamique qu’une foirecomme Eurantica constitue un véritablelieu d’échanges et de rencontres entreprofessionnels et particuliers.

Cette dynamique est aussi relayée pardes expositions et des cycles de confé-rences. Dans quelle optique ?Notre volonté est de multiplier leséchappées, mais aussi de susciter laréflexion, notamment à propos de lacomplexité des rapports humains etla force des émotions. Comme le thèmede cette année est le portrait, nousavons organisé une double expositionphotographique sur le thème du portraitde famille et du portrait mère-fille. Cetravail exceptionnel, réalisé par Anne-Catherine Chevalier, a d’ailleurs étésélectionné pour le prix annuel du por-trait (Taylor Wessing) de la NationalPortrait Gallery à Londres. Il a faitégalement l’objet d’un livre (Mothers &Daughters) édité par Lannoo. Par ail-leurs, nous avons voulu également pro-poser un éclairage sur l’axe financierdu patrimoine artistique et sa trans-mission aux générations futures. Cesconférences, organisées par BNPParibas Fortis, sont proposées succes-

sivement les dimanche 22 mars enfrançais et le dimanche 29 mars ennéerlandais. Enfin, dans la ligne duthème de cette édition, une conférencesur le Bijou à portrait sera donnée parDaniel Louka, expert en bijoux le mardi24 mars.

Pourquoi avoir retenu précisément le por-trait comme fil conducteur de cette édition ?Il faut évidemment le prendre au senslarge, mais chaque exposant s’efforcede rester en phase avec le thème sug-géré. Le portrait est un excellent pointde convergence que certains expo-sants ont très judicieusement exploité.Par exemple, la galerie Francis Noël,coutumière de la fin du 20ème siècle,s’adjoint la participation d’un artistecontemporain qui est pile dans le thèmechoisi. Chacun joue le jeu à sa guise,

EURANTICA BRUSSELS FINE ART FAIRdu vendredi 20 mars au dimanche 29 mars 2015 à Brussels Expo.

Heures d’ouverture le week-end : de 11h à 19h ; en semaine, de 14h à 19h.Ladies’ Day le mardi 24 mars de 14h à 19h, entrée offerte aux dames.

Nocturne le jeudi 26 mars jusque 22h.Suivez Eurantica sur la page facebook : Eurantica Brussels

[email protected] - www.eurantica.be

certains avec beaucoup de bonheur et de justesse, unrégal pour les yeux comme pour l’imagination.

Le portait, c’est une tendance du marché ?Même si son origine remonte à l’antiquité, le portait n’ajamais eu autant de succès que ces dernières années. Quece soit sous forme de peinture ou de gravure, la représen-tation de soi - seul ou en groupe - est depuis longtemps unvéritable phénomène de société, qui n’a fait qu’amplifieravec l’avènement de la photographie puis des « selfies ».A travers ce thème, la foire Eurantica propose un parcoursà travers différentes époques et permettra de découvrirdivers styles et techniques de réalisations de portraits grâceà des milliers d’œuvres exposées.

Une nouvelle génération d’exposants fait son apparition cetteannée dans les stands alors qu’on observe une présence de plusen plus soutenue d’antiquaires français, voire spécifiquement pari-siens. Pourquoi un tel phénomène ?En dépit du fait que nous avons toujours voulu préserverl’identité belge de la foire Eurantica, nous observons en effetque les marchands de l’Hexagone représentent aujourd’huiquelque 30% des exposants, en plus d’un certain nombred’Espagnols, de Hollandais, d’Allemands et deLuxembourgeois. Le phénomène français est sans doute lié àl’arrivée massive d’expatriés nationaux qui vivent désormaisà Bruxelles, ce qui explique d’ailleurs le nombre importantde marchands parisiens de renom. Le profil dynamique et éclec-tique d’Eurantica Brussels, n’ayant pas son pendant enFrance, la foire attire tant des marchands que des collec-tionneurs français en quête d’un souffle nouveau. Il est tout aussiintéressant de constater que le profil de nos exposants s’estconsidérablement rajeuni. Des jeunes se lancent aujourd’huidans le métier, d’autres reprennent les affaires familiales, d’au-tres encore se regroupent en associations. Tout cela est trèsencourageant pour le futur car il y a manifestement un attraitpour la profession. Eurantica représente d’ailleurs un tremplinidéal pour une future carrière et bon nombre de ces jeunesl’ont bien compris.


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DÉCOUVERTESParmi les galeries présentes, celle de Miquel Alzueta retiendraparticulièrement l’attention pour ses ambitions internationales LE RENDEZ-VOUS DES EXPERTS

De nombreux experts se relayeront pour aider et conseiller les acheteurs, comme c’est lecas ici de Michel Rullier, expert indépendant

L’ASIE ÉTERNELLE La Ming-k’i Gallery avait proposé à la vente des figurineschinoises exceptionnelles. Cette année encore, elledévoilera d’autres pépites de l’Empire du Milieu

• Dim 22/03 – 15h – FR - Carol Liesenberg - Estate Planner chezBNP Paribas Fortis Wealth Management• Dim 29/03 – 15h – NL - Philipp Bollen - Director Estate PlanningPrivate Banking & Wealth Management chez BNP Paribas Fortis

• Mar 24/03 – 15h – FR - DanielLouka - Expert en bijoux indépendant.Les conférences se dérouleront dans le BNP Paribas Fortis lounge (entrée du salon)

CONFÉRENCES"La transmission d’un patrimoine artistique aux générationsfutures" organisée par BNP Paribas Fortis

“Le bijou à portrait”



Pour illustrer le thème de cette édition Eurantica 2015, deux expositionsphotos vous emmènent dans les alcôves du portrait intimiste. Entretiencroisé entre Anne Vierstraete, responsable de la division Arts et Antiquités,et la photographe belge installée à Bruxelles, Anne-Catherine Chevalier.


Portraits de famille

LE DIALOGUE DES IMAGES

En tant que responsable du Salon, c’estvous qui avez initié cette approche del’art à travers le portrait. Comment cethème est-il ressenti par les exposants ?Anne Vierstraete. La richesse du thème ‘Le Portrait’tient à ce qu’il se décline à travers les époques et autravers d’une très grande diversité de supports, de genreset de matériaux. On se rend aisément compte que leportrait s’insinue dans toutes les expressions artis-tiques et que ce thème générique peut dès lors être unesource d’inspiration pour les exposants qui partici-pent à Eurantica. Au sein de l’équipe organisatrice duSalon, nous avons tenu à illustrer ce thème par uneapproche personnelle et contemporaine. C’est dansce contexte que le travail d’Anne-Catherine prendtout son sens et tout son élan.

On vous sent très admirative à l’égard dela série ‘Mothers & Daugthers’, riche ennon-dits, en expressions et en posturesaffectives.Avec sa série de duos mères-filles, Anne-Catherine aréalisé un travail qui illustre avec véracité et subtilitéla diversité mais aussi la force de ces liens. Il s’agit d’unprojet récent (2009-2010) qui interroge cette relationavec une acuité remarquable, jusqu’à poser la ques-tion de transmission de féminité d’une génération à l’au-tre. Si vous scrutez bien ces visages, vous ne percevrezaucun sourire. Tout est dans l’intériorité, avec unesorte d’austérité révélatrice d’un lien avec l’autre,parfois tendu, parfois complice. Ici, le regard s’inscritau-delà de la simple représentation des personnes, cequi prend tout son sens dans le cadre d’un saloncomme Eurantica. C’est le portrait au premier degré– la personne reflétée telle qu’elle est – mais aussi audeuxième degré – le lien familial en fond d’image, quivient encore renforcer l’image de soi propre à chacunedes personnes photographiées. Cette approche estcomplétée par la série « Families » avec des portraitsde groupe rassemblant tous les membres d’une mêmetribu. Là aussi, on sent de manière palpable, sinon unecertaine hiérarchie, du moins la trame d’un lien phy-sique très fort. C’est amusant d’observer des ressem-blances tant au niveau de caractéristiques physiques,qu’au niveau des attitudes et des expressions, du style d’ha-billement. Les photos d’Anne-Catherine nous offrent unedouble-lecture, elles sont révélatrices du rôle que chacunsemble occuper individuellement au sein de la famille.

Exposition inédite consacrée aux portraits à découvrir au Lounge BNP Paribas Fortis et au restaurant Eurantica ainsi que sur le site www.acchevalier.be

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Tournons-nous à présent vers l’auteur concerné pourdemander dans quel contexte est née l’idée de ces deuxprojets ?Anne-Catherine Chevalier. Les deux projets sont partisd'un simple questionnement: "comment font les autres ?", comment font-ils avec leur vie ? Dans la série‘Mothers & Daughters’, je me suis questionnée sur larelation que j’avais avec ma propre fille, alors âgéede 8 ans. J’étais interpellée par sa façon d’habiter uneféminité joyeuse et spontanée. Je me suis demandéece que je lui transmettais, ce que je lui disais sur lefait d'être femme. Est-ce que je ne lui ‘désapprenais’pas à être femme, moi qui ai été élevée à une époqueoù il fallait être garçon pour avoir une chance dansla vie. Ce qui m’a donné envie d’aller voir chez lesautres pour mieux comprendre ce lien, cette féminitéqui se transmet, le plus souvent inconsciemment, demère à fille.

Et la série ‘Families’, d’ailleurs toujours en cours ?Cela part d’une curiosité identique "comment font lesautres ?". Ce travail a commencé par un question-nement sur ma propre structure familiale. Qu’est-cequ’une famille ? Papa, maman, les enfants, le chat (lechien ou le lapin) ? Une famille sans père ou sans mèreest-elle une famille ? Une famille recomposée mérite-t-elle le titre de ‘famille’ ? Faut-il vivre sous le mêmetoit pour en être une ? Ce projet se poursuit, jeprends encore des photos.

Justement, quel est le déclic qui signale la fin de partie?Pour le projet ‘Mothers & Daughters’ c'est venu trèsnaturellement, à un certain moment j'ai eu l'impres-sion d'avoir fait le tour de la question qui me tour-

mentait et d'être arrivée au bout demon questionnement. Le projet"Families"' est toujours en cours, ilavance et touche doucement à sa fin.Le premier projet s'est clôturé par unlivre, ce qui sera sans doute la desti-née de ma deuxième série. Je suisd’ores et déjà en contact avec plu-sieurs éditeurs intéressés.

Que retenez-vous de ces deux expériences,sur un plan plus personnel ?Les deux projets m'ont beaucoup enri-chi. Je suis très reconnaissante auxpersonnes qui participent à mes projetsde se prêter au jeu, d'accepter de sedévoiler face à mon objectif. J'aime l'in-timité de cette relation avec mesmodèles, j'aime attraper un bout deleur vie, j'aime la façon dont ça m'aideà réfléchir à la mienne. Ces projets ontcertainement modifié mon rapport àma fille, à ma mère, à ma famille,autant celle dont je viens que celleque j’ai moi-même engendrée.

Anne-Catherine Chevalier

TOLLET JOAILLIERSRue des Fripiers, 36 - 1000 Bruxelles

+32 2 218 11 93

— www.tollet.com —

The Watch Universe.

arT conTemporainLa galerie Francis Noël vend des tableaux, des sculp-tures, des dessins ainsi que de l'art décoratif. Elle pos-sède également des collections. Sur son stand notammentdes peintures de Delphine Boël, des sculptures encanettes compressées d’Alfredo Longo et une dizained’œuvres photomosaïques de Joël Moens de Hase, unartiste qui connaît un grand succès.Galerie Francis Noël. www.galeriefrancisnoël.be. 04 368 80 51. Stand B15.



SOUS L’EMBLÊME DU PORTRAIT

l’écriTure en hériTageWoodfox Autographs a une particularité. Lagalerie recherche des autographes, ces écritsoriginaux de personnages célèbres, deCharles-Quint à Schumacher, et ce, sur tousgenres de supports. Un domaine d’uneincroyable diversité que l’on se passionnepour l’art, le sport, la politique ou les scienceset où l’on considère à la fois la personne quiécrit, à qui elle écrit, ce qui est dit et à quelmoment. Vous n’y trouverez probablementpas de vieilles chartes, mais y ferez quantitéde découvertes surprenantes comme cettephoto de Tolstoï signée de sa main. Woodfox Autographs. 0473 28 20 98. Stand D17.

empire parisien« Pour bien connaître les Antiquitésil faut en avoir cassé étant enfant »,affirme d’emblée Édouard de Potterqui, imprégné depuis son enfancedans cet univers parle comme per-sonne de toucher et d’odeur pources objets qui ont une âme. Sa pré-férence à lui c’est le style Empireparisien pour sa qualité extraordi-naire, impossible à retrouveraujourd’hui. Il n’achète que ce quilui plait personnellement commecette petite pendule au lion ou ceschenets d’époque Louis XV avecdes personnages dans le goût chi-nois, exposés à Maastricht. Edouard de Potter d’Indoye. 0475 75 30 00. Stand F13.

TableauxSpécialisée dans les œuvres d’art de maîtres belges aurenom international, NF Art Gallery s’intéresse à l’époqueentre 1870 et 1970, celle des symbolistes, des impres-sionnistes, des expressionnistes et de l’art abstrait. Leurstand divisé en 3 parties présente d’une part, la périodeallant jusque 1920 avec, entre autres, des tableaux deGeorges Lemmen à côté d’un secteur dévolu à Spilliaertcomprenant une dizaine de peintures et enfin une sec-tion réservée aux oeuvres d’après-guerre signées JoDelahaut, Alechinsky, Marcel-Louis Baugniet, Reinhoudd’Haese, Bram Bogart. NF Art Gallery. www.nf-art.be. Stand A02.

A chacun de ces exposants en vue nous avons demandé de suivre le thèmed’Eurantica et de proposer un objet ou un tableau de leurs collectionsreprésentant un portrait. Parfois imagé !

P A R V I V I AN E E EMAN

Leo Tolstoy. Ph.S. 1895. Woodfox Autographs.

Diane de Potter porte uncasque d’officier des dragons

en laiton doré, peau deléopard et crinière de chevalà l’arrière. Période Empire.Edouard de Potter d’Indoye.

Rik Wouters, "Nel", encre de Chine sur papier, 30 x 24 cm, c. 1912, repris dans le livre de Luc etPaul Hasaerts, Flandre. L’impressionnisme. Essai surl’art flamand depuis 1880, Paris, 1931, p. 609, (ill.).NF Art Gallery

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The Kiss. Tribute to Klimt. 2014. Photomosaïques sur ChromaLuxe composé de 7000mini-photos. 100 x 100cm. Joël Moens de Hase. Galerie Francis Noël.

encriers eT sTylosMarchand d’objets d’écriture anciens, Éric Le Cour se passionne pourles stylos comme pour les encriers ou les plumes. Son père vendait desstylos et il en a profité pour développer une collection très importantequi, au fil du temps, l’a fait entrer dans le top 3 des marchands d’en-criers. Disposant du fonds de commerce de son père, c’est aussi l’undes derniers réparateurs de stylo plumes. Sur son stand, cet encrier devoyage 18ème siècle. comprenant un nécessaire d’écriture avec un cachetde cire en agathe représentant le portrait d’une femme côtoiera cetencrier à pompe en cristal avec pendule en bronze sculpté et allégo-rie du printemps.Eric Le Cour. Tradition de l’Ecriture. +33 6 08 90 41 64. Stand A05.

mobilier 18éme siècleAntiquaire depuis la troisième génération, Gilles Linossier est spécia-lisé dans le mobilier et les objets d’art du 18ème siècle notamment dansle mobilier lyonnais. En 1996, il installe sa galerie au Louvre desAntiquaires à Paris où il se focalise sur le mobilier parisien marquetédu 18ème siècle avant de déménager en janvier 2010, quai Voltaire.Dès les débuts de sa carrière, il créait son propre atelier de restaurationde mobilier ancien à Lyon et l’a toujours conservé.Galerie Gilles Linossier. www.galerie-linossier.com. Stand E20.

Encrier en bronze (1880)représentant l'allégorie du printemps et disposantd'un système à pompe qui permet d'alimenter la sortie d'encre lorsque le bouton est tourné. Un système inventé parHonoré Boquet en 1810en France. Eric Le Cour

Portrait de Mme de C.avec son enfant deNicolas-André Monsiau(1755 – 1837). Huilesur toile 92 x 71 cm.On peut penser quel'énigmatique Madamede C. soit en fait lafemme du mécène deNicolas-André Monsiau,le Marquis de Corberon.Galerie Gilles Linossier.

VENTE MARDI 31 MARS 2015Une collection surréaliste –

Tableaux anciens et art moderne

EXPO 27, 28 et 29 de 10 à 18 h.

Tél. : 02/511 53 [email protected]

7/9 rue Ernest Allard, Sablon – 1000 BruxellesWWW.BA-AUCTIONS.COM

M. Marien

E.L.T. Mesens

A. Carte Ecole italienne XVIIIe s. d’une paire de ‘vedute’

A. Rodin, L’éternel printemps, fonte d’époque

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SOUS L’EMBLÊMEDU PORTRAIT

Tapis d’excepTionEmmanuel Zada a effectué son appren-tissage aux côtés des plus grands mar-chands londoniens et a débuté sesactivités en 1976. Il est spécialisé entapis anciens et décoratifs des 18ème et19ème siècles européens (Savonnerieet Aubusson), en tapis orientaux (otto-mans, Iran, Caucase, Chine) et en tex-tiles tels que Kilim, Verneh, Soumak,mais son amour pour l’Europe et sonart l’ont poussé à étendre ses servicesà l’achat et à la vente de tapisseries du16ème au 17ème siècles. Aujourd’hui,après plus de 40 ans, Emmanuel Zadaa décidé de mettre fin à son entre-prise et proposera ses collections àdes conditions exceptionnelles. Zada Gallery. www.zada.be. 0475/44.55.80. Stand C17.

orienTal Works of arTAntiquaire spécialisé en art asiatique,Philippe-John Farahnick exerce sa pas-sion depuis une petite quinzaine d’an-nées et expose ses objets coups decœur et autres pièces remarquables,ramenés directement de Chine, deThaïlande, du Cambodge ou deBirmanie. Malgré un parcours des plusatypiques qui le mènera après desétudes à Solvay jusqu’en Gambieavant de revenir en Belgique et d’êtrebrooker pour une banque américaine,il se fera plaisir et ouvrira une galeried’art. Ses spécialités englobent l’ar-chéologie chinoise, khmère et thaï-landaise, les bijoux birmans anciens etle mobilier antique chinois.Philippe-John Farahnick. 0477 354 777. Stand D18b.

univers éclecTiqueDans la galerie d'Antiquités de Frank Van Laer à Anvers ont été rassemblés meubles et objets detous les coins du monde avec une mise en exergue de l'art européen. Chaque pièce est soigneu-sement sélectionnée pour son caractère unique et ancien. Toutes les restaurations sont faites dansla maison et chaque sujet possède un certificat qui explique son origine et ses caractéristiques. ÀEurantica, il présentera entre autres, une armoire monumentale fin 19ème en marqueterie de perleen provenance de Syrie et cette statue en bois de la période napoléonienne.Antiquités Frank Van Laer. T.0475 29 19 63. Stand D14.

hauTe époqueArnaud de Spa est un antiquaire géné-raliste qui a développé une petite pré-férence pour les dix-septième et dix-hui-tième siècles et les bronzes des années30-40. Il s’est aussi fait une spécialitédes boîtes de Spa avec des décora-tions qui, réalisées à la main, en fontà chaque fois des objets uniques. Surle stand, on pourra apprécier un cof-fret du 15ème siècle en laiton et cuir, ungobelet en ivoire d’une hauteur de20 cm et une paire de gobelets demariage 18ème siècle.Arnaud et Sylvie de Spa. 0495 50 39 59. Stand B10.

Statue (grandeur humaine) d'ungardien provenant d'un château prèsde Paris. Période napoléonienne,début 18e. Antiquités Frank Van Laer.

Portrait d’un jeune lettré chinois. Peinture sur Papier.Chine, 18ème siècle Oriental Works Of Art

Kilim New Tarabestan 4709. (405x325). Zada Gallery.

Portrait de Madame Demetz peint par Louis Hersent (Paris, 1777-1860), élève de David et de J-B Regnault.Commande de Louis Philippe pour Versailles. 120 X 145 cm. Arnaud et Sylvie de Spa.

L’espace 14ème Art à WavreUne galerie, dialogue entre art l’ancien et art contemporain.

PÉNÉTREZ DANS UN LIEU ATYPIQUE CHARGÉ D’HISTOIRE,UNE ANCIENNE MERCERIE DE 160 M2 DE LA FIN DU XIXÈME SIÈCLEDONT L’AMÉNAGEMENT FAITPENSER À UN TEMPLE CONSACRÉ À L’ART.

Antiquaire et collectionneur averti, depuis trente-deuxans, Pascal Mulpas a fait de l’art sa passion qu’il aassouvie en participant activement à de nombreuxsalons internationaux.

C’est ainsi que sur un véritable coup de cœur, il aacheté les murs de l’actuel Espace 14ème Art, avecla certitude d’entretenir une relation exceptionnelleavec ceux qu’il y rencontrerait.

Depuis, il a ouvert dans cet espace une nouvelle gale-rie d’Antiquité « Home Fine Art » à Wavre où depuispeu avec l’appui d’Alienor de Villegas ils exposentles œuvres sélectionnées au cours de leurs nom-breuses découvertes.

Sa grande salle unique du rez-de-chaussée bai-gnée par la lumière du jour, rythmée de colonnades

contient les œuvres de artistes contemporainsde renom tandis que l’étage ouvert en mez-zanine est réservé aux oeuvres picturalesdu XV au XXème siècle.

La galerie d’art contemporain se métamor-phose chaque mois pour acceillir les créa-teurs belges ou étrangers en organisant leursexpositions et événements aux fils des dif-férentes rencontres.

On cotoye à l’étage des paysages roman-tiques du 19ème siècle, en passant par desnatures mortes du 17ème siècle, jusqu’à desscènes religieuses du 16ème siècle. C’est avecplaisir que ce collectionneur vous invitera àtraverser le temps en sa compagnie.

• Comment le joindre ?

En se rendant sur son sitewww.espace14emeart.eu ou au

32(0)410/24.10.14.

La Home Fine Art gallery présente la sélection de printemps

jusqu’au 06/04/2015 les mardis et jeudis ou sur rdv.

Un événement que les amateurs d’art ne manqueront pas.

A vos agendas !


bijoux de hauTe couTure Ciel, mes bijoux ! Derrière cette phrase culte reprise en guise de clin d’oeil, Patrick Sigalpartage depuis 30 ans une rare passion pour les paruriers anonymes de la haute couture(Dior, Saint-Laurent) en faisant découvrir des bijoux qui depuis, ont été de nombreuses foisexposés ou prêtés aux musées. Cet engouement pour l’artisanat « un art qui se perd, maisest heureusement récupéré par de grandes maisons » s’est encore élargi il y a 4 ans envi-ron aux sacs vintage dans un état impeccable, griffés Hermès ou Chanel et aux accessoiresjusqu’à développer un concept global au travers de trois enseignes.www.cielmesbijoux.com. Stand E15.

mélangeéclecTique

Depuis une vingtained’années, HenriCharles Hermansparcourt le monde à

la recherche de mobi-lier, objets et œuvres d’art des années50 à l’an 2000. Passionné de designbelge, il recherche les associationsentre celui-ci et les bronzes italiens du18ème siècle, notamment. Polyèdre estégalement un bureau d’études qui s’oc-cupe d’aménagements intérieurs enBelgique, mais aussi en Angleterre,en France et aux États-unis. Des portesouvertes sont organisées deux fois paran. Sur le stand, un bureau de JulesWabbes côtoiera des chaises et tableKnoll, des fauteuils de Pierre Paulin, deslampes décoratives d’Henri Mathieu,de Poul Hennigsen ou de Stil Novo.www.polyedre.be. Stand A13.

Très chères perspecTivesAxel Pairon a toujours rêvé d’être antiquaire. À 12 ans, ilachetait sa première pièce et plus tard a étudié l’histoire del’art à l’université de Leuven avant de faire un stage chezChristie’s à Londres. Spécialisé dans le vintage des années50, 60, 70 et dans l’art contemporain, il exposera un EggChair de la première édition d’Arne Jacobsen, une pairede fauteuils PK22 de Poul Kjaerholm, également en premièreédition ainsi que l’artiste anglais Patrick Hughes qui a tra-

LEUR SPÉCIALITÉ ? LE VINTAGE


Le 20ème siècle a toutes leurs faveurs. Ils nous font partager un peu de cet enthousiasme en exposant mobilier, luminaires, bijoux, travaux éclectiques d’ici et d’ailleurs.


vaillé durant toute sa vie sur les pers-pectives si bien qu’à l’occasion deson 75ème anniversaire, il a été nommédocteur honoris causa de l’université deLondres pour ses recherches et sonœuvre. Il est présent dans une tren-taine de collections publiques et demusées.www.axel-pairon-gallery.com. Stand F20.

Axel Pairon

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Vae

ssen

" It's Amazing " 2009. Oil on board. 61 x 175 x 36 cm. Pièce unique P. Hughes.

Patrick Sigal

Chanel France, circa 1980

Henri Charles et Natasha Hermans

Bureau LargeExecutive en

wengé etchrome produitpar « Mobilier

Universel »,première

production.Wabbes. 1960

Luminaire PoulHenningsen, ModèleLouvre, Danemark.

1960.

parismatch.com

arT précolombienAmerica Antigua est l’un des plusanciens marchands d’art précolom-bien. Cette galerie établie de longuedate avec des racines en Amérique eten Europe est depuis ses débuts, àHouston au Texas, fondée sur l’amouret le respect de toutes les culturesautochtones d’Amérique. Elle a parti-cipé à de nombreuses collections pri-vées et de musées dans le monde avecces objets authentiques de haute qua-lité que l’on retrouvera sur leur stand.America Antigua. T. 0496 70 51 98.www.americaantigua.com. Stand G01

arTs asiaTiques eT africains

Leur histoire débute il y a 30 ans lorsque Lucet Inge Cannoot, collectionneurs passionnésparcourent le monde à la recherche de nou-velles cultures et de rencontres intéressantes.Des amitiés sont nées qui leur ont permisd’accéder à des collections cachées. Aprèsdes années d’exposition au sein de leur gale-rie permanente, ils se sont décidés à ouvrirleurs acquisitions à un public plus large enempruntant le chemin des grandes foiresinternationales.Ilunga Gallery. T. 0485 505 488. www.ilunga-online.be. Stand C12

archéologie chinoise eTarT précolombien

Fondée en 87, la galerie Ming-K’i est dirigéepar Annie Janssens en collaboration avecson fils, ingénieur et également passionnéd’antiquités. Ils se sont focalisés sur l’ar-chéologie chinoise, de la période néolithiquejusqu’à la dynastie des Ming (14e s.). Sonnom « Ming-K’i » se réfère d’ailleurs auxsujets destinés à accompagner le défunt dansl’au-delà remplaçant le sacrifice des servi-teurs lors de l’enterrement de la plus hautenoblesse. Ils se sont également passionnéspour l’art précolombien et exposent des objetsfunéraires en pierre des Mayas de l'état deGuerrero, des objets en or du Pérou, des sta-tuettes en céramiques des cultures villageoisesde la côte ouest du Mexique et des objets deVeracruz avec l'importante civilisation "ElTajin" renommée pour ses figurines souriantes,dont il y aura un exemplaire sur le stand.Toutes ces pièces sont délivrées avec un cer-tificat d'authenticité.Ming-K’i Gallery. T. 0475 79 94 44. Stand A 17

TRÉSORSD’AUJOURD’HUIMasques énigmatiques, silhouettes venues du fond des âges,émouvants vestiges de civilisations perdues, ces pièces raresseront aussi à l’honneur dans les allées d’Eurantica.P A R V I V I AN E E EMAN

Colima culture, Mexico. America Antigua.

Proto-Teotihuacan,

Mexico. Superbemasque en pierre

verte. AmerigaAntigua.

Luc et Inge Cannoot .Ilunga Gallery

Bamana, Cimier Ci-Wara. Région de

Ségu, Mali. H :110cm.Ilunga Gallery

Masque d'un visaged'homme. Chine,dynastie des Liao

(907 - 1125). Or, 18kt+. H: 23,5 cm L: 19,5 cm P: 8,5 cm.

Ming K’i Gallery

Annie Janssens. Ming K’i Gallery

49 rue Neerveld - 1200 Bruxelles - 02 762 09 25 - www.splendeurdubois.com

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NOUVEAUX Ils viennent d’ouvrir ou de changer de lieu. Des endroits à découvrirdont on aura déjà le parfum grâce aux oeuvres présentées à Eurantica.


Henri Vanhoenacker et un petit crâne japonais fin 19ème, époque Medji, en ivoire sculpté avec un serpent autour du cou.

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une passion pour l’insoliTeUn père collectionneur a donné à HenriVanhoenacker le goût des antiquités si bienqu’il se dirigera tout naturellement vers desétudes d’histoire de l’art et d’archéologie àLeuven. Ce spécialiste des sculptures et dumobilier insolite du 19ème siècle vientaujourd’hui de s’installer au Sablon en pleincœur du quartier des Antiquaires, à quelquespas de sa précédente adresse. Il présentera,entre autres, un autoportrait de l’école alle-mande - avec l’artiste en costume bavaroispeignant le portrait de sa femme - qui datede 1830 environ ainsi que 2 grandes biblio-thèques de style néo- Renaissance en boisnoirci (leurs semblables se trouvent au muséedes Arts décoratifs à Paris), de l’ébéniste etcollectionneur Mazaroz.Galerie Vanhoenacker. 24, rue des Minimes , 1000 Bruxelles. 02 503 54 94 - 0475 67 07 39.www.vanhoenacker.eu. Stand A20.

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Tête sculptée en cire 19ème siècle


Art-Restauration s.c.R.L.

François CartonDenis Taquin

Olivier Delroisse

Atelier de restauration :Meubles et objets d’art.

Expertises

446a rue des Palais outre-Ponts1020 Bruxelles Tél. / Fax : 02 479 35 76

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ESPACES

première galeried’arT aborigène à bruxellesLa formation commerciale de Bertrand Estrangin (Écolesupérieure de commerce à Paris, master de mana-gement et marketing à Solvay) ne le prédisposait pasparticulièrement à s’intéresser à l’art. Cette passion apris forme par hasard lors de la visite d’un musée àUtrecht où il a découvert une toile d’art aborigène.Immédiatement séduit par « cet ancrage millénaire etson expression dans un mouvement d’art contempo-rain où la peinture tutoie des sommets d’audace pic-turale et d’audace politique, car celle-ci est également

utilisée pour récupé-rer des terres », il acommencé à les col-lectionner dans lesannées 70. Un rêvequi vient d’êtreconcrétisé le 29 jan-vier par l’ouvertured’une galerie quisera aussi un lieu

d’échange. Outre les expositions thématiques, il pro-jette d’y « organiser des conférences avec des acteursclés de l’art aborigène afin de sensibiliser un public plusvaste à cette culture millénaire ». Il présentera notam-ment à Eurantica une toile réalisée il y a quelquessemaines de l’artiste Daniel Walbidi « qui explique lesmultiples dimensions du territoire sublimé au portrait »ainsi que les travaux de grands artistes aborigènesayant peint les plafonds, la façade et le toit du muséedu quai Branly à Paris comme Lena Nyadbi qui y a exé-cuté une œuvre géante que l’on peut admirer de la TourEiffel, Ningura Napurrula ou Gulumbu Yununpingudont il y aura également une écorce peinte et un hol-low log (cercueil sous la forme d’un tronc peint d’eu-calyptus).Aboriginal Signature • Estrangin Fine Art. 101 rue Jules Besme. 1081 Koekelberg.02 538 26 85. www.aboriginalsignature.com. Stand C06.

Bertrand Estrangin

Lena Nyadbi

Galerie AboriginalSignature Estrangin


JEUNES GALERISTES Plongés depuis leur plus tendre enfance dans le monde desAntiquités, les jeunes antiquaires suivent bien souvent les traces deleurs parents, même s’ils ne sont pas toujours passionnés par lesmêmes époques ou secteurs.P A R V I V I AN E E EMAN


polychromie Frédérik Muller est comme beaucoupd’autres « né dans les Antiquités » et s’esttrès vite passionné pour la période duMoyen-Age surtout pour les sculptures etles tableaux. Sur son stand notamment,2 petits anges du 15ème siècle avec unepolychromie gothique d’origine, unetrès rare poupée de Malines en ivoire(elles sont le plus souvent en bois) ouencore cette sculpture de Saint Jean leBaptiste fin du 15ème siècle Pays-Bas duNord également avec une polychromied’origine. Frederik Muller Antiek. 03 776 66 76.www.frederikmuller.be. Stand B02.

mobilier redécouverTCela fait 22 ans que Pascal, le père d’Adrien Denoyelle participe fidèlementà Eurantica ! C’est dire si ce fils d’antiquaire et d’une dessinatrice en broderiea été plongé tôt dans un métier qui est le sien aujourd’hui. Installé auLuxembourg, il s’est spécialisé dans la période Louis XV – Régence qu’il appré-cie particulièrement pour la sobriété de ses lignes et qu’il aime mixer avecdes toiles contemporaines. Une seconde passion se fait jour après un voyage

avec son père en Inde dont il a ramenéun exceptionnel mobilier de PierreJeanneret (cousin de Charles-EdouardJeanneret dit Le Corbusier) qui connaît unretentissant succès aux États-Unis et enEurope. Denoyelle ART 19. +33 (0)6 71 88 56 87.www.denoyelle-europe.com. Stand D02.

de gio ponTi à ado châle Cette fille d’antiquaires spécialisés dans le 18ème et notamment la porcelaine de Chinea été baignée dans l’atmosphère des salles de vente, des foires et des salons depuisson enfance. Moins étonnant dès lors que Catherine Gavage ait voulu ‘pour sa com-munion’ un bureau de Wabbes pour lequel elle avait eu un véritable coup de cœuren passant devant une vitrine. Aujourd’hui c’est encore cette période du 20ème siè-cle qui retient son attention. Parmi ses atouts, les tables d’Ado Châle, Wabbes etle design italien des années 50 avec Fornasetti, Gio Ponti, Sarfatti dont on retrou-vera de très belles pièces à Eurantica tout comme un lustre de Fontana Arte ou cettecollection privée de peintures achetées à la galerie Giroud (l’une des meilleures àl’époque) et jamais vue.Catherine Gavage. 0475 33 18 05. www.catherinegavage.com. Stand C15.

Portrait de femme en rouge.George Lemmen. 1909

Catherine Gavage

Frédérik Muller et une statue polychrome mosane. H : 95 cm. Saint-Étienne.Ancienne Collection Jacqueline Boccador

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Ensemble table de salon, bibliothèque etdeux "Senate-Committee Chair" en teck, àdossier plat incliné, piètement compaslatéral à jambes fuselées. Accotoirsdétachés, à manchettes rembourrées. Assise,dossier et manchette recouverts d’un cuirvert. Circa 1955. H : 85; L : 60; P : 53 cmenv. Pierre Jeanneret (1896-1967)

Adrien Denoyelle


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à Trois Ils sont 3 amis, un Bruxellois et 2 Namurois, ils ontchacun un travail extérieur qu’aucun d’eux n’avoulu laisser tomber, mais leur intérêt prononcépour l’art les a rassemblé dans une activité com-mune : le lancement de leur galerie d’art virtuelle.C’était il y a 8 ans et cela fonctionne. Leur atoutc’est de très bien se compléter et d’aller chez lesclients présenter l’oeuvre choisie (idéal pour la voiren situation) à moins que ces derniers ne préfèrentvenir chez eux. Leur spécialité ? L’art pictural des19ème et 20ème siècles.La Galerie Belge. T. 0486 82 52 10. www.lagaleriebelge.be. Stand F19.

ébénisTes eT galerisTes Laurent Hasaerts et Alexis le Grelle se sont formésdans l’un des plus anciens ateliers de restaurationde meubles d’époque, les Trouvères, une institutionqui avait pignon sur rue au Sablon. Ils ont ouvert unegalerie il y a 4 ans environ tout en reprenant leur acti-vité de restauration il y a 6 mois. Amoureux dubeau mobilier, ils ont une passion pour le 20ème siè-cle et spécialement pour Serrurier-Bovy dont il louela pureté des lignes et une création artistique enavance sur son temps et Jules Wabbes que tout lemonde s’arrache. Ils exposeront entre autres une sel-lette très pure qui sert à poser une plante, une cham-bre à coucher et salle de bains en peuplier ‘Silex’de Serrurier-Bovy avec des pochoirs peints à lamain, un porte-partition en chêne ainsi qu’un bureauet une grande table de réunion réalisés pour la tourITT et signés Wabbes. Galerie Haesaerts-le Grelle. 0486 788 832.haesaerts-legrelle.com. Stand E18.

une passion pour l’orfèvrerie Sébastien Tercelin de Joigny, après des études à l’IESA(Institut d’Etudes supérieures des Arts) à Paris assortiesd’un mémoire sur l’orfèvrerie montoise, marche depuis2004 dans les traces de son père Benoit restaurateur et anti-quaire à Mons, généraliste en mobilier, orfèvrerie, porce-laine, peintures. Il a aussi fort développé toute la partie inter-net et s’occupe des expertises de mobilier et d’objets. ÀEurantica on verra notamment sur leur stand une très bellepaire de dressoirs en acajou d’époque Directoire.Sébastien Tercelin de Joigny. T.0475 28 16 46. www.tercelin.be. Stand A19.

« Source d’information ».1968. Pierre Alechinsky.

Acrylique et encre de chine surpapier sur toile. 115 x 80 cm.

Alexis le Grelle etLaurent Haesaerts

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Paire d'armoires "Silex " en peuplier, Gustave Serrurier-Bovy. Vers 1904.

Bureau de direction à épais plateau enwengé massif reposant sur deux caissons

amovibles en bois noirci pris dans desstructures en acier profilé dégageant sixtiroirs en façade à prises rectangulaires.

Jules Wabbes. Vers 1960.

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Pendule en bronze doré signée Rabiat,vers 1810.

Sébastien Tercelin de Joigny



mobilier du 20ème siècleLa Galerie Miquel Alzueta, située dans la rue Seneca àBarcelone a, au cours de ces dernières années, parié surles noms d’artistes émergents comme Lusesita, VictoriaIranzo, ou Bruno Marco Alejandro Ollé. Tous ont adhéréà un projet qui a commencé en 2005 en accompagnantla trajectoire de noms aujourd’hui bien établis commeRegina Giménez, Manolo Ballesteros et Miguel Macaya.La galerie combine cet engagement dans l'art contempo-rain avec la recherche de meubles originaux d’architectesdu XXème siècle comme Prouvé, Perriand ou Matégot. Cemois-ci, elle inaugure la nouvelle saison de son espace dansle Palau de Casavells (Baix Empordà).Galeria Miquel Alzueta. www.galeriamiquelalzueta.com. Stand E16

pour l’amour de l’arTLa ligne qui caractérise notre galerie depuis que nousavons ouvert en 1986 est "pur éclectisme". Je crois que l'artn'a pas d'âge, à savoir que l’art ancien peut être conjuguéà l'art moderne et contemporain. Pour moi, c’est l’équilibre.Dans cet esprit, j’ai choisi trois œuvres phares très différentesque l’on retrouvera à Eurantica. Une paire de statues poly-chromes (Espagne, XIIIème siècle) qui me semble aussi ultra-moderne. Une oeuvre d'Antoni Tapies, à la tête du mou-vement abstrait espagnol et mort il y a peu. Le siège de safondation dédiée à l’étude de l’art moderne est à Barcelone.Et enfin, Peter Zimmermann, un artiste allemand contem-porain dont nous avons sélectionné le travail pour sesnuances très particulières. Galeria Marita Segovia. www.galeriamaritasegovia.com. Stand C03

REGARD SUR LES GALERIES ESPAGNOLESLes galeries sont aujourd’hui de plus en plus amenées à être nomades, délaissant leurs cimaises pour courir lesfoires, ce qui fait le bonheur des amateurs.


Marita Segovia

Miquel Alzueta

Enfilade,P. Dombs

Peinture de Miguel Macaya

Peter Zimmerman

Antoni Tapies

Théâtre Royal des GaleriesDirecteur : David Michels

Du 18 mars au 12 avril 2015

Avec Dominique RongvauxMise en scène : Fabrice Gardin

Scénographie : Pierre Martens Lumières : Félicien van Kriekinge

de PIERRE DESPROGES

heureuxen attendant la mort

Vivons

du mardi au samedi de 11h à 18h Galerie du Roi, 32 à 1000 Bruxelles

www.trg.be02 512 04 07



P A R P I E R R E - H ENR I D E V I GN E

LA PEINTURE La Belgique tient une place importante dans l’histoire de l’art depuis le XIème

siècle. Peintres illustres et courants marquants s’exposent de par le monde,nos galeristes les plus pointus sont fidèles à Eurantica pour en sublimer toutesles tendances. Palette de portraits choisis.

galerie pierre halleTInstallé au Sablon depuis 1987, PierreHallet est spécialisé dans la peinturecontemporaine de la seconde moitié duXXème siècle (les ‘classiques’ entre 1950 et1980) et dans la jeune peinture belge(artistes vivants). A Eurantica, il présenteraquelques toiles abstraites exceptionnellessignées Bernard Gaube, Louis Van Lint etAntoine Mortier, ainsi que deux portraits.Le premier représente Theo (de la série Lesjeunes femmes en uniforme) et a été peintpar Jacqueline Devreux, artiste bruxel-loise spécialisée dans l’autoportrait etdans le portrait féminin. La seconde œuvre,‘Untitled’, est une huile sur toile de JamesBrown. Son travail bien que non-réaliste,contient, parfois, des signes de visagesreconnaissables. Une caractéristique de cetartiste américain contemporain à la renom-mée internationale dont l’univers trouve toutnaturellement sa légitimité dans cette édi-tion 2015 consacrée au portrait.33 rue Ernest Allard – 1000 Bruxelles.www.galeriepierrehallet.com. Stand F-02

berT nordin fine painTings Cet historien d’art anversois est actif sur le mar-ché des antiquités depuis 25 ans déjà. Audépart, il alliait restauration de peintures etvente de tableaux, il fait aujourd’hui égalementautorité dans le secteur des antiquités. Basédepuis quelques années déjà à Bruxelles, BertNordin est spécialisé dans les maîtres belgeset propose une large sélection dans ce regis-tre allant du XVIe au XXème siècle. Il proposetous les genres de peintures (natures mortes,portraits,…), diverses périodes et écoles, dontl’impressionnisme, le symbolisme et même lesurréalisme avec une tendresse affirmée pourle XIXème siècle. Grâce à la même fraîcheurqu’à ses débuts dans les marchés aux puces,il marie le travail etle plaisir au serviced’une maîtrise etd’une passion enpartage. 434 avenue Georges Henri –1200 Bruxelles. 0478 37 38 90. Stand G-02

James Brown (USA)-sans titre - huile/toile 1990 - 138 x 119 cm

nf arT gallery Créée en 2004 par Nicolas Fayt, laNF Art Gallery s'est spécialisée et aacquis sa notoriété dans les œuvres surpapier, sculptures et tableaux d'ar-tistes belges reconnus, du XIXème siècleà 1970. La galerie travaille principa-lement en privé en participant chaqueannée à Antica Namur et Eurantica ety organise des expositions-ventes tem-poraires pour offrir aux amateurs lemeilleur de l'art belge (James Ensor,Paul Delvaux, Léon Spilliaert, FernandKhnopff, l'école de Laethem-St-Martin,Théo Van Rysselberghe, ConstantPermeke, Armand Rassenfosse, PaulVan Hoeydonck, Pierre Alechinsky, ...)et d'autres (Jean Rets, Marcel-LouisBaugniet, Ferdinand Vonck, MarcVerstockt,...). Des œuvres d’exceptionseront présentées à Eurantica dont :’Pêcheur assis sur un bollard’ de LéonSpilliaert (vers 1909) ; ‘Constructionjaune et noire sur fond bleu’ de Marcel-Louis Baugniet (1926) ; ‘Vart’za’ deJean Rets (1975) et ‘Billard obligé’ dePierre Alechinsky, 1978.26 Jachthoornlaan – 2980 Zoersel. www.nf-art.be. Stand A-02

Firmin Baes, "Maternité", pastel sur papier, 63,5 x 52 cm

Bert Nordin et un portrait decapitaine, +- 1810-1820.

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À L’HONNEUR


galerie raf van severen Raf van Severen est fidèle à Eurantica depuis plusde dix ans, sa passion pour les tableaux étant ins-crite dans l’ADN familial depuis toujours. Son père,de retour du Congo en 1964, commence une col-lection d’art africain. Elle réunit des tableaux, desaquarelles et des dessins des « africanistes » ( lesBelges ayant vécu et travaillé au Congo) et desartistes locaux. Dès l’âge de 9 ans, Raf van Severenmanifeste un intérêt précoce pour l’univers des anti-quités. A 15 ans il fait ses armes au Sablon et fré-quente assidûment la célèbre brocante de Tongres.Ses goûts s’affinent et se précisent, il se spécialisedans le tableau. Très visuel, il est attiré tout d’abordpar la lumière qui se dégage de l’œuvre, par lespalettes chromatiques utilisées par le peintre et parle sujet. Alors seulement vient son intérêt pour lasignature, célèbre ou non. Sa motivation d’achat estguidée surtout par le plaisir. « J’aime les tableauxqui parlent », souligne-t-il, « Peu importe qu’ilssoient expressionnistes ou romantiques, l’impor-tance réside dans ce fil conducteur de lumière et descouleurs ». Raf van Severen s’intéresse à une périodebien précise, située entre 1870 et 1950, et à tousles genres : paysages, marines, intérieurs, portraitsde femmes, compositions florales, peintures degenre, scènes exotiques d’Orient et d’Afrique.Plusieurs portraits seront présentés à la foire. 19 Leopoldstraat – 2000 Antwerpen. www.rafvanseveren.bestand B-20

claeys gallery 30 ans d’expérience et 25e participation àEurantica pour cette galerie créée par RenéClaeys et son épouse. Depuis Saint-Raphael,sur la Côte d’Azur, ce couple belge exprimeavec goût sa passion et expose ses coups decœur : « Nous avons depuis toujours étéamoureux de la peinture, de l’impression-nisme à l’art abstrait ».Reconnue pour son expertise (membre deA.A.E.I.A) la Claeys Gallery garantit toutesses œuvres. Pour Eurantica cette année, une sélection detoiles et dessins dont une très belle réalisa-tion fauve de Jehan Frison (rarissime !), unmagnifique dessin à l’encre de Chine de1952 du peintre REM (de son vrai nomRaymond Coninckx) dont ils vont d’ailleursécrire la biographie, des huiles exception-nelles des années 50’ ou encore des toiles depeintres Français tel que Oscar Gauthier,René Jules Herve , Jean Cocteau, …34 avenue Cécilia – 83700 Saint-Raphael (France).www.claeysgallery.com. stand D-20

galerie jean nélis Jean Nélis est spécialisé en tableauxde peintres belges de la période 1870-1970. Il possède une formation derestaurateur de tableaux et exposedepuis 1988 aux salons d’Eurantica etAntica Namur. Il a également participéen 2007, 2008 et 2009 a la Brafa. Sagalerie se trouve au cœur du quartierdu Sablon, vivier incontournable dequelques-uns de nos galeristes les plusréputés. Cette année il exposera un chef-d’œu-vre de Jean Brusselmans, ‘LePrintemps‘, daté de 1936, ainsi qu’unmagnifique tableau d’Anna Boch , ‘Lacôte de l’Estérel’ , peint vers 1910. Lesvisiteurs pourront également admirerdes œuvres des peintres Floris Jespers,Médard Maertens, Jean Delville, LouisArtan , Luis Moyano et ConstantPermeke.2 rue Coppens - 1000 Bruxelles. 0475 82 91 81. stand A-15

Le portrait du fils du charpentierpar Frits Van den Berghe.

Superbe André Lanskoy de 1962 Jean Nélis et L’envoûtante de Edouard Voets.

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BIJOU Spécialisée dans lesœuvres sur papier, lescéramiques et les bijouxdes années 60-70-80, lagalerie de BrigitteGeerinckx présente cebracelet en argent conçupar Astrid Fog etemblématique descollections de GeorgJensen. 0477 52 20 52. Stand F03.

ART ABSTRAITTableau de l’artiste peintre (et également

compositeur) Heinrik Neugeboren, dit HenriNouveau. Huile sur papier, 1957.

Galerie Brigitte Geerinckx. Stand F03

HUILE SUR TOILEDans ce tableau deRené Guiette, on esttrès près du postcubisme à la Survageou Le Corbusier, maisen même temps onsent l’air du temps,celui du pré-surréalisme comme onpeut trouver chez DeChirico ou Magritte.Ancienne collection G.Vandenbussche,Tongres. 70 x 90 cm.Signé en bas à droite.Michel Rooryck. 0475 42 99 23. Stand D19.

MASQUESculpture enbronzereprésentantYannick Davidpar l’artistehollandais FritzTroelstra.Galerie YannickDavid. T. 02 374 39 53.Stand H16.


ECOLE FLAMANDE DU 17ÈME SIÈCLEExposée par la galeriefrançaise Thierry Barrez, la Kermesse d’Oudenaarde (61 X 84 cm), fidèle à latradition populiste de PieterBrueghel l’Ancien, représentela Foire au Beurre qui avaitlieu à Pâques. GalerieBarrez. +33(0)6 32 80 80 89. Stand F01.

PAYSAGE D’HIVER De Frans de Momper (59 x 80 cm) qui excellait dans le genre. Stand F01

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RETOUR D’EGYPTE Fauteuil faisant partie d’une rare suite de quatre largesfauteuils en acajou. Accotoirs supportés par des sphinxs ailés,pieds à l’étrusque. Estampilles Jacob. D. rue Meslée. Patrick-Martin antiquaires. www.patrickmartin-antiquaire.fr.Stand H21.

OBJETS DE CONVOITISEA repérer parmi les différents stands,ces quelques pépites, tableaux,mobilier et bijoux, rares et précieux.

exposition du

25 JANVIER — 19 AVRIL 2015

CID — centre d’innovation et de design au Grand-Hornu du mardi au dimanche de 10h à 18h www.cid-grand-hornu.be

11 Boulevard de Waterloo – 1000 Bruxelles – +32 (0) 2 512 61 18 – www.manalys.com

« L’Embrasé »

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