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COMPTES RENDUS - BUCHBESPRECHUNGEN REVIEWS Aspland, C.W., A Syntactic Study of Epic Formulas and Formulaic Expressions Containing the -ant Forms in Twelfth Century French Verse. University of Queensland Press, xxii q- 175 pp., cloth, 75 s. net. Voici un livre dont tousles mMi6vistes salueront avec plaisir la publication. Les 6tudes sur le style formulaire 6pique ne se sont pas en vain multipli6es depuis quelques ann6es: il s'agit l~t d'un fait de culture d'une port6e beaucoup plus grande que tel ou tel proc6d6 traditionnel du langage po6tique. Je renvoie aux pp. 4--37 de cet ouvrage, qui font l'historique de ces 6tudes. C'est dans leur perspective que se situe A., optant, rSsolument mais en toute prudence, pour l'origine orale du ,,style" en question. Mais, h bon droit, il d6finit la formule ~t plusieurs niveaux et accorde en cela une valeur primordiale au niveau syntaxi- clue. I1 a donc fait choix d'un type formulalre particuli6rement frSquent et syn- taxiquement polyvalent: celui qui comporte l'usage d'une forme verbale en -ant, et que d6finit rythmiquement un cadre de quatre ou de six syllabes (ce qui per- met de r6cup6rer octosyllabes, d6casyllabes et alexandrins). L'intention de l'auteur est moins de fournir un catalogue de telles formules que de d6couvrir, sur ce point, les structures d'une ,,grammaire po6tique" (au sens o/1 l'entend Lord dans son beau livre, The singer of tales), superpos6e h la gramrnalre de la langue. De plus, conscient de la longue survie du discours 6pique, A. englobe dans son enqu~te, avec 12 chansons de geste, 8 romans du XIIe si6cle, Horn, le Brut, les Lais de Marie de France, et plusieurs textes narratifs divers. I1 distingue douze vari6t6s de formule en -ant: 1. g6rondif substantival q- compl6ment (/e montant d'un besant/denier, etc); 2. pr6position § d6terminatif Jr -ant substantiv6 (par le mien escient; en sun seant); 3. pr6position + objet direct § -ant (par mes armes portant); 4. pr6position -k sujet q- -ant (ains Ie soleil couchant); 5. pr6position q- en § -ant, pr6c6d6s de verbe avec ou sans sujet ou objet (sili dist en riant); 6. verbe (+objet ou adverbial) q- -ant (la vint curant; fuiant s'en tome); 7. phrase g6rondive ou participale en -ant (je vei paens venant); 8. -ant en construction absolue et suivi d'un objet ou sujet (oiant toz vos barons); 9. aler ou venir § -ant, avec ou sans adverbial; 10. estre pr6c6- d6 de son sujet § -ant; 11. pr6position + nom q- participe pr6sent adjectiv6 (des espiez brunisant), enfin, 12. -ant comme substantif (sp6cialement dans che- valier ne serjeant, le hardi cumbatant, etc). Cette liste pourrait sans doute ~tre contract6e en un moins grand hombre d'items. Pour chacun d'eux, A. fournit les diverses combinaisons s6mantiques possibles, et les probabilit6s de couverture lexicale. C'est sur ce dernier point point clue l'on souhaiterait plus de pr6cisions. Le c6t6 lexical des formules est ici nettement sacrifi6.., encore que/'index final permette de retrouver bien des choses. On voit n6anmoins le grand int6r~t de ce livre. Amsterdam P.z.

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C O M P T E S R E N D U S - B U C H B E S P R E C H U N G E N R E V I E W S

Aspland, C.W., A Syntactic Study of Epic Formulas and Formulaic Expressions Containing the -ant Forms in Twelfth Century French Verse. University of Queensland Press, xxii q- 175 pp., cloth, 75 s. net.

Voici un livre dont tousles mMi6vistes salueront avec plaisir la publication. Les 6tudes sur le style formulaire 6pique ne se sont pas en vain multipli6es depuis quelques ann6es: il s'agit l~t d 'un fait de culture d'une port6e beaucoup plus grande que tel ou tel proc6d6 traditionnel du langage po6tique. Je renvoie aux pp. 4--37 de cet ouvrage, qui font l'historique de ces 6tudes. C'est dans leur perspective que se situe A., optant, rSsolument mais en toute prudence, pour l'origine orale du ,,style" en question. Mais, h bon droit, il d6finit la formule ~t plusieurs niveaux et accorde en cela une valeur primordiale au niveau syntaxi- clue. I1 a donc fait choix d'un type formulalre particuli6rement frSquent et syn- taxiquement polyvalent: celui qui comporte l'usage d'une forme verbale en -ant, et que d6finit rythmiquement un cadre de quatre ou de six syllabes (ce qui per- met de r6cup6rer octosyllabes, d6casyllabes et alexandrins).

L'intention de l 'auteur est moins de fournir un catalogue de telles formules que de d6couvrir, sur ce point, les structures d'une ,,grammaire po6tique" (au sens o/1 l'entend Lord dans son beau livre, The singer o f tales), superpos6e h la gramrnalre de la langue. De plus, conscient de la longue survie du discours 6pique, A. englobe dans son enqu~te, avec 12 chansons de geste, 8 romans du XIIe si6cle, Horn, le Brut, les Lais de Marie de France, et plusieurs textes narratifs divers.

I1 distingue douze vari6t6s de formule en -ant: 1. g6rondif substantival q- compl6ment (/e montant d'un besant/denier, etc); 2. pr6position § d6terminatif Jr -ant substantiv6 (par le mien escient; en sun seant); 3. pr6position + objet direct § -ant (par mes armes portant); 4. pr6position -k sujet q- -ant (ains Ie soleil couchant); 5. pr6position q- en § -ant, pr6c6d6s de verbe avec ou sans sujet ou objet (sili dist en riant); 6. verbe (+objet ou adverbial) q- -ant (la vint curant; fuiant s'en tome); 7. phrase g6rondive ou participale en -ant (je vei paens venant); 8. -ant en construction absolue et suivi d 'un objet ou sujet (oiant toz vos barons); 9. aler ou venir § -ant, avec ou sans adverbial; 10. estre pr6c6- d6 de son sujet § -ant; 11. pr6position + nom q- participe pr6sent adjectiv6 (des espiez brunisant), enfin, 12. -ant comme substantif (sp6cialement dans che- valier ne serjeant, le hardi cumbatant, etc).

Cette liste pourrait sans doute ~tre contract6e en un moins grand hombre d'items. Pour chacun d'eux, A. fournit les diverses combinaisons s6mantiques possibles, et les probabilit6s de couverture lexicale. C'est sur ce dernier point point clue l 'on souhaiterait plus de pr6cisions. Le c6t6 lexical des formules est ici nettement sacrifi6. . , encore que/ ' index final permette de retrouver bien des choses. On voit n6anmoins le grand int6r~t de ce livre.

Amsterdam P.z.

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Robert A. Hall Jr., La Struttura dell'Italiano. Armando Armando Editore, Rome, 1971, 431 pp.

This book by the well-known Romance philologist is the result of a total reworking of his Descriptive ltalian Grammar of 1948. Its purpose is still "to present a synthetic view of the structural characteristics of the national language of present-day Italy" (Preface). The theoretical orientation is "consciously eclectic, since it seems to me that no particular 'school' is in exclusive possession of the truth or of the best method to analyze and formulate linguistic phenom- ena" (Preface). The book is, indeed, truly eclectic, which means that no theo- retical position is taken and that no other criterion of correctness can be applied than observational adequacy of some data of the language. No claim to ex- planation is made. As for Transformational Grammar, this is, the author says, "useful for the formulation of certain relationships in syntax and derivation, but not at all for phonology or flection". Whereas one can see the author's point about morphology, which has received rather poor treatment in TG thus far, it is strange that he should deny its "usefulness" in phonology: virtually all of the rather extensive sections on morphophonemics are straightforward generative phonology, though of a somewhat unorganized and ungeneralised kind. In practice, Hall's eclecticism is determined by his familiarity with certain ways of presenting data, and he happens to be most familiar with post-Bloom- fieldian structuralism.

The book concentrates heavily on phonology, morphology and morpho- phonemics. Apart from a short introductory chapter which sets out the professed eclecticism in method, and some of the terminology and notations used, there is a chapter on phonology, intonation and orthography (pp. 19-66), one on flectional morphology (pp. 67-112), one on morphophonemic derivation (pp. 215-244), one on suffixation (pp. 245-342), one on prefixation (pp. 343-368), one on compounds (pp. 369-390). At the end there are two appendices, one with regular and irregular verbal paradigms, and one especially for learned borrowings from Latin. In between there are three chapters on syntax: a very short one of barely five pages on connectives, a chapter on the sentence (pla. 119-196) and one on the clause (pp. 197-214).

In this enumeration of the contents I have singled out the bits on syntax because of the striking difference in quality between these and the sections which are nearer to the surface. Whereas the latter are thorough and virtually com- plete (they obviously reflect many years of careful study and great familiarity with the language and its dialects), the former is extremely poor, much poorer than some of the better traditional grammars of the language. There is hardly anything on verbal complementation, on the syntax of nominalizations, on the syntax of negation, etc., etc. A few taxonomic charts, presented as Markovian Finite State diagrams, are said to represent "the structure" of some constituent or other of the sentence. Where the syntax comes close to morphology, the situation is slightly better. Clitic pronouns, for example, are discussed almost fully (pp. 159-162), but not quite fully and not always reliably. Thus, Hall does not discuss the co-occurrence restrictions (cf. D. Perlmutter, "Surface Structure Constraints in Syntax", Linguistic Inquiry 1.2 (1970) pp. 187-255, for analogous phenomena in Spanish and French) of dative personal pronouns with non-3rd person accusative personal pronouns in elitic position: *gli ti presenterb (I'll

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introduce you to him. Instead, he gives mi ti ha segnalato (he pointed you out to me) as fully grammatical, whereas it is at least doubtful, and according to many simply ungrammatical. He also gives ne La ringrazio (I thank you for i0 as good ordinary Italian, whereas it is, if acceptable at all, at least archaic. I could not find mention of the fact that two consecutive phonetically identical elitics are excluded: *ci ci invita spesso (he invites us there often), but: mi ci invita spesso (he invites me there often).

By contrast, the chapters from morphology up to the surface are rather impressive, given the theoretical limitations. That is, what is said on sentence intonation is very meagre, bound up as this is with syntax. Nor does the treat- ment excel in simplicity or forceful argument. But the segmental facts seem to be all there. I checked a few tricky peculiarities, and although it took me quite a while to trace them down, they were all there, though sometimes only a reference to literature was given (as for the opposition between gn and hi, as in agnello, Danielli, or between gl and li, as in Oglio/olio).

Although some of the symbols and abbreviations used in the text are given in advance, on pp. 16-18, there is a large amount of additional symbolism which is not traceable unless one reads the complete text. Different sorts of morpho- phonemes, as well as various, I suppose, archiphonemes of deletion, assimila- tion, consonantal gemination, and the like, are introduced piecemeal as the text goes on. Then there is no index ! The list of contents is fairly detailed, but not nearly enough for quick consultation. The idea is, apparently, that the book should be read and studied. But it lacks precisely the qualities which would make it suitable for that purpose. I t is not theoretically coherent; it does not argue anything. It is merely a compilation of data, more or less systematically arranged. With an index and other aids of direction the book would be much more useful.

Oxford P I E T E R A. M. S E U R E N

Erika Kanduth, Wesensziige der modernen italienisehen Erziihlliteratur. Beitrgge zur neueren Literaturgeschichte, Dritte Folge, Band 5. Carl Winter Uni- versit/itsverlag, Heidelberg, 1968, 203 S., D M 26,--.

Markus Gersbach, Carlo Emilio Gadda. Wirklichkeit und Verzerrung. Studiorum Romanicorum Collectio Turicensis, Vol. XIV. Ed. Th. Spoerri et R. R. Bezzola, Francke Verlag, Bern, 1969, 145 S.

I1 volume di E. Kanduth si compone di tre saggi, dedicati rispettivamente a Dino Buzzati (pp. 13-81), Guido Piovene (pp. 82-136) e Alberto Moravia (pp. 137-190). La trattazione spesso contrastiva dei tre autori (due dei quali, Buzzati e Piovene, non certo privilegiati dalla critica soprattutto italiana) vale a superare i limiti inerenti ad ogni studio monografico pu t senza cadere in cate- gorizzazioni astratte e costituisce una valida introduzione alla problematica della moderna let teratura italiana.

A Carlo Emilio Gadda, il maggiore probabilmente tra gli scrittori italiani viventi, ~ dedicata la documentatissima monografia di M, Gersbaeh. Apre il volume un rapido ma esauriente schizzo biografico (pp, 3-10), cui tengon

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dietro una dettagliata rassegna delle opere (pp. 10-42) e un'ampia disamina critica dell'esperienza letteraria dello scrittore (pp. 43-137: muovendo dall'indi- viduazione del dolore als Grunderfahrung in Gaddas Selbstdarstellung si giunge, attraverso ben equilibrati capitoletti, alle conclusive Bemerkungen zurn Sprach- stil). Per pregi critici e chiarezza espositiva il volume di M, Gersbaeh costituisce la prima sicura introduzione alla lettura di C. E. Gadda.

Leiden R O B E R T O CRESPO

Ford, Gordon B. Jr., The Letters o f St. Isidore o f Seville. A. M. Hakkert, Amsterdam, 1970, cloth Dfl. 16,--.

Donini, Guido, and Ford, Gordon B. Jr., (trans.) Isidore o f Seville's History o f the Goths, Vandals and Suevi. E. J. Brill, Leiden, 1970, xi + 45 pp., paper, Dfl. 13,--.

Diese Ausgaben sind, besonders infolge der guten Benutzung der Kezensio- hen (S. 8, bzw. S. IXs.) der ersten Verlage (Catania 1966, bzw. Leiden 1966), augenf~tllig verbesserte Editionen geworden. Die Einfiihrung und die ~ber- setzung sind hier und da umgearbeitet; es gibt nun in beiden Arbeiten eine surnmarische Bibliographic, aber noch keine erkl~trenden und kritischen Bemer- kungen. Im erstgenannten Buche ist das lateinische Original ohne apparatus criticus, abet mit Ungenauigkeiten von Mignes Ausgabe (cf. 1, 13: corum statt eorum ; 6,6: contraire start contrarie ; 7,8: angetur statt augetur ; 7,8: infidel tas statt infidelitas) synoptiseh beigefiigt worden. Die Edition von Isidors Ge- schichte der Goten, Vandalen und Sueven ware praktischer und wertvoller ge- wesen, wenn sic neben der Ubersetzung auch den lateinischen Text enthalten h~ttte, d.h. entweder eine neue kritische Textausgabe oder den Text von Momm- sens Ausgabe (Mon. Germ. Hist., A.A., XI, S. 241-303), der ja wenig zug~tng- lich ist.

Ober die grammatikalische Interpretation der Texte bleibt immer Meinungs- verschiedenheit mSglich. So wfirden wir z.B. in The Letters o f St. Isidore o f Seville den Ausdruck Ecclesiae in 4,7 vielmehr als Erkl~irung von angelo auffassen (cf. 4,6: angelo Ephesi Ecclesiae), eumdem im Satz et eis -potestatem (7,4) als sp~ttlateinisehen Gebrauch statt des Ace. sing. neutr, idem betrachten (cf. J. B. Hofmann - A. Szantyr, Lateinische Syntax und Stilistik. Vol. lI, S. 1891; M. Bonnet, Le latin de Grdgoire de Tours, S. 385). Weiter glauben wit stellenweise einige Diskrepanz zwischen dem lateinischen Texte und der Lrber- setzung feststeUen zu kfinnen: psalmum-psalms (1,13L per nuntiurn... Vere- cundum-through a venerable messenger (8,1), mereamur-I deserve (12,14). Auf dem Gebiete der Semantik wtirde es der Verst~tndlichkeit und der Genau- heit der fObersetzung zugute kommen, wenn man, dem Kontext entsprechend, praelatus "a prelate" (1,17) als Part. perf. pass. (eL eben vorher: illum praeferri oportet), secunda . . . eonsolatio "a fine consolation" (2,1) mit ,,zweiter, d.h. indirekter Trost", ignominiam depositionis "the shame of his position" (4,6) mit ,,der Schimpf seiner Amtsentsetzung", individuam.. , essentiam unius Dei "the individual . . , essence of one God" (6,10) mit ,,das unteilbare Wesen des einen Gottes" und honorern pontifieatus "the honor of the priesthood" (8,2)

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mit ,,das (Ehren)amt des Papsttums" wiedergiibe. Zum Schluss ist in 12,4 perfecto, der Gegensatz von insipiens, und in 4,6 der ganze Satzteil secundum prophetam - quiddam acribit in der Ubersetzung wegg~fallen.

Die (3bersetzung der Historia Gothorum Wandalorum Sueborum ist von Donini und Ford iiberhaupt sehr buchst/iblich (cf. " . . . the present translation, which is meant to be quite litteral", S. VIII), ptinktlich und adiiquat geschehen. Subactus abet ist im Satzteil aubactus aerviat illis Romanus miles "the Roman soldier is the servant of those" (70) und Caesare in a Constantio Caesare "by Constantius" (71) uniibersetzt geblieben. Schliesslich w~e die Wiedergabe des Ausdrucks per eoa in Virga enim furoris Dei aunt, et quoties indignatio eius adveraus fideles procedit, per eoa flagellantur (29) mit "through/by mzans of them" statt "by them" vielleicht klarer und eindeutiger gewesen.

Utrecht A.v. ORB,~N

The Cancionero ,,Manuel de Faria". A critical edition with introduction and notes, ed. by Edward Glaser. Portugiesisehe Forschungen der GSrresgesell- schaft, Reihe 2, Bd. 3, Verlag Aschendorff, Mtinster, 1968, 283 S., Leinen.

Under this title Edward Glaser, Professor of Portuguese at Michigan State University, has published a collection of 16th and 17th century Spanish and Portuguese poetry in a manuscript dated 1666 which is now in the Biblioteca Nacional at Madrid. In his long and detailed introduction he first tackles the problem of identifying the compiler. Rejecting the incorrect view of the 19th century Spanish bibliographer Bartolom6 Jos6 Gallardo, he concludes that this Manuel de Faria cannot possibly have been the famous poet and historian Manuel de Faria e Sousa. Then follows a full discussion of ten authors whose work is represented in the collection. Among these are Diego de Silva y Men- doza, Marquess of Alenquer (pp. 16-29), Juan de Silva, Count of Portalegre (pp. 29-35), Juan de Tarsis y Peralta, Count of ViUamediana (pp. 35-39), Lope de Vega (pp. 39--45), and the Portuguese writers Agostinho Bernardes Pimenta, alias Frei Agostinho da Cruz (pp. 45-57), Martim do Crasto do Rio (pp, 57-63), Baltasar Estaqo (pp. 63-66), Estevao Rodrigues de Castro (pp. 66--80), and Fernao Correia de Lacerda (pp. 80-85). On all these writers we are given biographical information, as well as an analysis of the form and con- tent of their work. On page 85 Professor Glaser has written the following im- portant statement: " I hope that, for all its limitations, the introduction will bring into clear view the thoughts and feelings as well as the techniques of composition and the modes of expression represented in the Cancionero Manuel de Faria. I have deliberately addressed myself to pieces which came to merit the favor of contempor~try anthologists; consequently, the preceding pages will also cast light on the kind of poem that appealed to the restricted circle of intellectuals and wealthy aficionados who often had access to novelties long before they were available in print."

The Introduction presents lucid and succinct information on various philo- sophical, poetic and social phenomena in Iberian Baroque, including, of course, the prevailing ideas on life, love, death and the afterlife. Professor Glaser has taken much pains to identify the authors of the anonymous pieces in this

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collection, and to correct erroneous ascriptions. For this purpose he has in- vestigated some 150 manuscript collections of a similar character in Spanish, Portuguese and North-American libraries; and the Annotations (pp. 178-262) testify to the precision he has brought to his scrutiny of the texts in the present collection. The vast work done here commands our respect and gratitude. The main part of the book, the text of the Cancionero Manuel de Faria, covers pp. 87 to 177. It contains 143 poems by 24 named authors, and a large number of anonymous pieces. Among the authors who are best represented are the Mar- quess of Alenquer (36 poems), Martim do Crasto do Rio (24) and Estev~o lZodrigues de Castro (10). Many of the poems in this collection are the work of second-rate or even third-rate poets, who in their day had evidently won some degree of popularity. The collection, which contains chiefly sonnets (119) and eanciones (7), is very uneven in quality: many pieces no longer appeal to the modem reader. As a period document, however, it is of the greatest importance for a study of the genres and ideas that were popular at the time. Even though the text here edited is relatively unimportant, the excellent editorial apparatus makes the appearance of this book a welcome event in Iberian studies. The book is not entirely free of misprints, but these do not mar its excellence.

Groningen B. N. TEENSMA

Lancelot. Nach der K61ner Papierhandschrift W. f~ 46* Blankenheim und der Heidelberger Pergamenthandschrift Pal. Germ. 147. II, herausgegeben yon Reinhold Kluge (Deutsche Texte des Mittelalters, herausgegeben yon der Deutschen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, Band XLVII), Akademie- Verlag, Berlin 1963. 849 S. und 7 Tafeln.

Der zweite Band der auf drei B/inde berechneten Monumentalausgabe des ,,Prosa-Lancelot" enthiilt zun/ichst die aus dem Mittelniederl/indischen ins Deutsche iibersetzte ,,Karren-Suite" aus einer K61ner Hs. Der deutsche Uber- setzer sagt in einem gereimten Kolophon, er h/itte das buchelin.., innflemische geschriebenfonden. Man nimmt daher an, dab die Sprache der Vorlage fl/imisch im engeren Sinn war. Das ist aber nicht sicher, denn die Bezeichnung ,,fl/imisch" k6nnte for jeden siidmittelniederlandischen Dialekt gegolten haben, wie sie iiberhaupt heute noch auch for das Brabantische in Belgien gilt. Von der an- schliel3enden Episode ,,Das Schwarze Kreuz" ist nut ein Rotterdamer Frag- ment in brabantischer Sprache erhalten. Das andere Rotterdamer Fragment f/illt in die Geschichte yon Lancelot auf Schlol3 Corbenic (S. 252, Z. 8-S. 255, Z. 19), die in der groBen Heidelberger Hs. vollst/indig tiberliefert ist. In einem synoptischen Anhang stellt Kluge den Text des Rotterdamer Fragments neben die gesamte franz6sische und deutsche Oberlieferung. Es zeigt sich, dab das brabantische Fragment nicht re_it der Heidelberger (3berlieferung zusammen- h/ingt. Wenn die Heidelberger Liberlieferung auf einer mittelniederlandischen Vorlage beruht, wie Pennti Tilvis (,,Prosa-Lancelot-Studien I-IF', Helsinki 1957) in eindrucksvoller Weise zu beweisen versucht hat, so k~tmen wir zu zwei yon einander unabh/ingigen mittelniederl/indischen Elbersetzungen aus dem Franz6sischen auf dem kleinen fl/imisch-brabantischen Sprachgebiet. Und wenn weiter die ,,Karren-Suite" nicht zu der brabantischen l~lberlieferung,

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welche die Rotterdamer Fragmente vertreten, geh6ren wtirde, so batten wit schon drei von einander unabh~ingige t2bersetzungen des Riesenwerkes im kleinen fl~imisch-brabantischen Sprachgebiet. Man k6nnte aus der Bezeichnung buchelin im Kolophon der K~Jlner Hs. schliel3en, dab die mittelniededandische Vorlage nut die 112 Druckseiten bei Kluge umfassende ,,Karren-Suite" enthielt. Abet das ist wohl nicht der Fall gewesen, denn die ,,Karren-Suite" beginnt mit dem Satz: Uns hatt die abenture vorbracht und woil erezalt des ersten buchs des fromen stolczen ritters herrn Lantzelotz yon Lach. Aus dieser, in der franz6si- schen Oberlieferung fehlenden Einleitung kfnnte man schlieBen, dab die mittel- niederl~tndische Vorlage des deutschen Obersetzers das ganze Werk enthielt, so dab mit einem Zusammenhang der brabantischen (3berlieferung der Rotter- damer Fragmente und der K61ner l]berlieferung zu rechnen ist. Es gibt auch einige W6rter in der K61ner Hs., die nach Auskunft des Mndl. Wb.s von Flan- dern wegweisen. Ftir deutsche Benutzer der Ausgabe w~e es wohl wtinschens- wert gewesen, wenn Kluge einige genau und auch wohl manchmal versttimmelt tiberlieferte mittelniederlandische RestwSrter erkl~irt h[itte, Und wo er eine Erkl~trung gibt, ergibt sie einige Male gar keinen Sinn, s. dazu meine Bemer- kungen in den ,,Amsterdamer Beitr~igen zur [ilteren Germanistik", 1. Bd. 1972, S. 198-200.

Die Ausgabe der ,,Karren-Suite" aus der K61ner Hs., die sonderbarerweise genaus die Lticke in der Heidelberger ~]berlieferung iiberbrtickt, kann selbst- verst/indlich nur eine diplomatische sein. Im kritischen Apparat werden die Varianten der franzfsischen Hss. und der Pariser Hs., die eine nicht mit der mittelniederl~indischen und Heidelberger Oberlieferung zusammenh~tngende, spAtere deutsche Obersetzung enth~tlt, sorgf~iltig verzeichnet. Das alles zeigt, wie bertihmt der ,,Prosa-Lancelot" im Mittelalter war. Es ist das groBe Verdienst yon Kluge, dieses Riesenwerk mit samtlichen franzSsischen, deutschen und niederl~indischen Varianten und Fragmenten zug~tnglich gemacht zu haben. Es geh/Srt Mut und Ausdauer dazu, nach dem groBen ersten Band, der 1948 erschien, die Ausgabe des zweiten Buches des ,,Prosa-Lancelot", das aUein schon, was die Heidelberger ~3berlieferung betrifft, 695 Druckseiten in GroB- format z~thlt, in einer solchen, alles umfassenden Weise zu bew~iltigen. Wenn mit dem dritten Band das Werk geschlossen vorliegt, hat Kluge f'tir die Ger- manistik eine grol3e Tat geleistet. Man m6chte sich nur noch wiinschen, dab die eine oder die andere Episode ftir Seminarzwecke separat herausgegeben wiirde.

In der Einleitung berichtet Kluge fiber den Forschungsstand. Er referiert meistens nur und mfchte seine Ausgabe nicht mit Spekulationen tiber eine mittelniederlAndische Vorlage der Heidelberger 1]berlieferung belasten, ob- schon er es allerdings nicht unterlassen kann, gelegenflich gegen die Annahme einer solchen Vorlage zu polemisieren.

Ftir eine eingehendere Besprechung, bes. der ,,Karren-Suite" im II. Band, s.C. Minis in ,,Amsterdamer Beitrage zur [ilteren Germanistik", I. Bd. (1972), S. 193-201.

Amsterdam c. MINIS

Gabriele Schieb und Theodor Frings, (Hrsg.), Henrie van Veldeken: Eneide I, lI.

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Deutsche Texte des Mittelalters, Academie Verlag, Berlin, 1964/1965. Band LVIII, 949 S., Band LIX, 610 S.

Die ,,Eneide"-Ausgabe yon Gabriele Schieb und Theodor Frings steht am Ende intensivster Bemtihungen, zu dem ursprtinglichen maasl~tndisch-lim- burgischen Text vorzudringen. Sie kann nur im Lichte dieses Forschungsgangs verstanden werden. Es sind zwei Standpunkte auseinanderzuhalten, wenn man aus der gesamten hochdeutschen 1Slberlieferung der ,,Eneide" zu der Frage Stellung nimmt, ob der diplomatische Abdruck einer einzigen Hs. vertretbar ist, erstens der Standpunkt vonder franz6sischen Quelle, zweitens yon der Sprache her.

Behaghel verftigte 1882 nicht tiber den ganzen Text des franz. ,,Roman d'Eneas" und Salverda de Grave, der Herausgeber des ,,Roman d'Eneas", lehnte Veldekes ,,Eneide" 1894 zu Unrecht als Sttitze einer kritischen Ausgabe des franz. Romans ab. Gleichzeitig und unabhangig von Frings und Schieb kam der Rez. vonder Quelle her zu dem Ergebnis, dab die Hss. G und h dem franz. Texte am nachsten stehen. Zu gleicher Zeit kamen Frings und Schieb in ihren sprachlichen Vorstudien zu dem tibereinstimmenden Ergebnis, dab G und h die zuverlaBlichsten Hss. sind. Deshalb kann ich nicht verstehen, wie Schieb sagen kann: ,,Wit hatten statt der Gothaer Papierhandschrift auch die Heidel- berger Pergament-, die Eibacher oder Heidelberger Papierhandschrift zum voll- standigen Abdruck wahlen k6nnen. Wir bevorzugten G nur, weil er die einzige Handschrift ist, die in Thtiringen entstand und in Thtiringen blieb" (XI). Schieb hat doch selbst die Quellenvergleichung bis ins einzelne noch einmal durchgef'tihrt und die Konzequenzen fiir die Textkritik gezogen, die G neben h den Vorrang geben muB. DaB der Text von Schieb und Frings neben der Rekonstruktion der ,,Eneide" linksseitig eine beinahe buchstabengetreue Wiedergabe der Gothaer Hs. (G) bietet und Erganzungen aus der Heidelberger Papierhs. (h) enthalt, wo die franz. Quelle es unabdingbar nahelegt, kann vom Standpunkt des Rez. also nur als das einzig richtige Verfahren betrachtet wet- den. Im kritischen Apparat werden die Varianten der anderen Hss. verzeichnet. Der rekonstruierte maaslandisch-limburgische Text wird in dem Untersu- chungenband fast Vers um Vers eingehend verantwortet. Dieser Band enthalt eine Fiille von sprachlichen und textkritischen Ausftihrungen, die durch ein Gesamtregister vorbildlich aufgeschtisselt werden. In einem Kernpunkt kann der Rez. nicht mit dem Standpunkt yon Frings einverstanden sein. In den Vorarbeiten hat Frings wiederholt Verwandtschaft yon Veldekes Sprache mit dem Rheinischen angenommen. Im Vorwort des 1. Bandes formuliert er seine Meinung noch einmal ganz scharf: ,,Eine tiefe Scheide liegt zwischen Flandem- Brabant im Westen und Limburg-K61n im Osten" und welter: ,,Die vom Hochdeutschen abweichenden Lautungen im Reim decken sich auf Grund alter Verwandtschaft in allem Wesentlichen mit den Reimlautungen der Rhein- lander". Das kann sogar nicht zu der eigenen Lautverschiebungstheorie yon Frings stimmen, der zufolge die 2. Lautverschiebung um 1200 ihre heutigen Grenzen erreicht hatte. Bei dem wohl als richtig angenommenen Anfangstermin der ,,Eneide" um 1175 mtigte die Lautverschiebung die letzten Strecken in Eilmarschen zurtickgelegt haben. Auch hilft da m.E. nicht die Notl6sung, Veldeke habe ,,auf die andrangende Lautverschiebung der Rheinlande Rtick- sicht" genommen (VIII). Wohl aber k6nnte Veldekes Heimatsprache, vor allem

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seine Reimsprache im Niederrheinischen als verwandt empfunden worden sein. Was die Rekonstruktion an sich betrifft, bin ich der Meinung, dab wir

iJberhaupt die philologische Pflicht haben, auf der Suche zu bleiben und nicht zu verzichten. In dem speziellen Fall der ,,Eneide" ist der Versuch einer Umschreibung ins Altlimburgische die logische Konsequenz vieler umfang- reichen Vorstudien yon Frings und Schieb. DaB Veldeke den GroBteil der ,,Eneide", der ibm in Kleve gestohlen wurde, in seiner heimischen Sprache geschrieben hat, ha r e ich ftir sicher. Diese Sprache muB dann dieselbe gewesen sein, wie sie in alten Fragmenten des ,,Servatius" erhalten geblieben ist. Die Basis dieser Fragmente ist zwar schrnal, aber der wissenschaftliche Gedanken- gang ist logisch. Dazu kommen die Limburgismen in den Liedern. Es w~ire nicht undenkbar, dab diese ,,Ureneide" in Thiiringen verstanden wurde. Eine v611ige Umschreibung ins Mitteldeutsche h/itte das Werk wohl so sehr yon der franz. Quelle entfernt, daB der Text mehr yon ihr abweichen miiBte, als das tats/ichlich der Fall ist. Wir wissen nicht, wo sich Veldeke zwischen seiner Maastrichter Zeit und der Hochzeit in Kleve aufgehalten hat. Er kann im Rheinland gewesen sein. Ihm k6nnten rheinische W6rter und Wendungen ver- traut gewesen sein. Auch bereitete er seinen Text zum Vorlesen vor, nicht zum Druck. Eine absolute G1/itte des Reimes w/ire dabei m.E. nicht einmal erforder- lich. Es ist aber die Frage, ob er sich auch in ThiJringen dieser Sprache bedient hat. Mit dem in Thiiringen geschriebenen SchluBteil weiB ich pers6nlieh keinen Rat. Es ist jedenfalls bemerkenswert, dab auch er sich in das Altlimburgische umschreiben 1/iBt.

Frings hat einmal den unvorsichtigen Satz geschrieben, Veldeke wiirde ihm zustimmen. Es ist nicht gerecht, mit diesem Satz das ganze Unternehmen der Textrekonstruktion aus den Angeln zu heben. Im Vorwort heiBt es vorsichtiger: ,,Wir sind gewiB, daB unsere Ausgabe den Wert einer guten maasl/indiseh- limburgischen Handschrift hat, so wie sie die Geschlechter an Maas und Niederrhein, in Loon und Kleve gelesen haben m6gen" (VIII). Hier formuliert Frings genau: Maas, Niederrhein, Loon, Kleve!

Es ist hier nicht der Ort, Bedenken gegen einige Entscheidungen vorzubringen, die sich vor allem auf die Stellen beziehen wi).rden, wo gegen die gesamte ~berlieferung ge/indert wird. Der Rez. kann den rekonstruierten Text auch nicht fOx identisch mit Veldekes Text halten. Das tun, was einige Kritiker iibersehen, Schieb und Frings selbst nicht einmal, was aus dem eben zitierten Satz her- vorgeht. Nach einer genauen Nachpriifung mehrerer Partien im Arbeitszimmer und in einem einsemestrigen Seminar in Bonn, bin ieh zu der Uberzeugung gekommen, dab der Versuch tier Rekonstruierung so welt durchgefiihrt worden ist, wie es nur irgendwie m6glich war. Der Rez. hat schon die Ausgabe yon Behaghel in jahrelanger Benutzung immer mehr bewundert, um wie viel mehr muB er nicht diese Ausgabe als eine Glanzleistung philologischen K6nnens dankend begr~iBen.

Es w/ire zu wiinschen, dab Gabriele Schieb einige Partien tier Ausgabe zu- sarnmen mit den Anmerkungen aus dem Untersuchenband zum Seminarge- brauch herausgeben wiirde. Die Auflage war so klein, dab die B/inde bald ver- griffen waren.

Amsterdam r MINIS

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B E R I C H T I G U N G

Bei der Besprechung der Edition von P. Rainer Rudolf SDS, Heinrieh yon Langenstein: Erchantnuzz der sund, Erich Schmidt Verlag 1969, in der April- nummer 1972 dieser Zeitsehrift, ist ein gravierender Fehler unterlaufen, indem sowohl in der Rezensionsiiberschrift wie im Rezensionstext Vor- und Naehname des Herausgebers vertauseht worden sind. Wir bitten den Herausgeber und den Verlag, dieses h6chst bedauernswerte Versehen entsehuldigen zu wollen, und wir drucken die Rezension in der richtigen Form noch einmal ab.

Die Schriftleitung

Rainer Rudolf, (Hrsg.) Heinrich yon Langenstein: Erchantnuzz der sund. Texte des sp~tten Mittelalters und der frtihen Neuzeit, Heft 22. Erich Schmidt Verlag, Berlin, 1969, 206 S., kart. DM 27,--.

Wenn man eine Arbeit yon Rudolf in die Hand bekommt, weiss man, dass viel Sorgfalt und Fleiss angewandt wurde, um etwas Gutes zustandezubringen, etwas womit der Wissenschaft tats/ichlich gedient ist.

Das ist auch nun wieder tier Fall mit der Ausgabe yon Langensteins pastoral- katechetischem Traktat ,,Erchantnuzz der sund", womit dieser Gelehrte und Priester im ausgehenden 14. Jahrhundert allem Anschein nach das katechetische Schrifttum der Wiener Schule begrtindete.

Es ist recht erfreulich, dass wir nun diese ,,Erchantnuzz", die sicherlich inhalt- lich dem Verlangen vieler Kreise entgegenkam- die vielen Hss., 71 !, und Drucke (3) bis zum Ende des 15. Jhs. beweisen das - in einer verl~isslichen Ausgabe besitzen, weil gerade ein solches Werk es uns erm6glichen kann, den Weg vom Mhd. zum Friihnhd, yon dem wir bislang nur wenige Marksteine kennen, einigermassen zu verfolgen.

Rudolf hat das Werk in lobenswerter Weise herausgegeben.An erster Stelle geht er kurz ein auf die literarische Einordnung des Werkes, dann behandelt er die Quellen, wobei er in einigen wenigen, jedoch belehrenden Andeutungen klar- macht, worin die eigene Leistung Langensteins besteht, betonend, dass er sich weder theologisch noch spraeblich an seine Vorlagen h~lt. In einem dritten Abschnitt behandelt und beschreibt der Autor 16 vollst/indige Hss. sehr ausfiihr- lich, im letzten Teil ganz kurz auf die Textgestaltung selber eingehend.

Die Wiedergabe des Textes selber erfolgt nach den Grunds~itzen der Pr. Akad. tier Wiss. und das ist das gute Recht des Herausgebers. Abet gerade, weil solche Werke wie die vorliegende Ausgabe f'tir die Erhellung des Dunkels, aus dem das Neuhochdeutsche hervorgegangen ist, iiberaus niitzlich sein k6nnen, ist jeder Eingriffin den Text zu bedauern. Auch die ursprtingliche Zeichensetzung, Gross- schreibung, Getrennt- und Zusammenschreibung, Abtrennung und nicht zu- letzt die Orthographie sind ftir eine genaue Untersuehung des Werdegangs tier deutschen Sprache yon grossem Belang.

Im Text fmdet sich auf der linken Seite ein kritischer Apparat, w~ihrend rechts tmten die jeweils korrespondierenden lateinisehen Passus stehen, die

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einen Vergleich zwischen Latein und Deutsch, das heisst eine Klarstellung der Eigenleistung Langensteins erm6giichen.

Ein kurzes Glossar beschliesst den sch/Snen Band.

Ankeveen A. V A N D E R LEE

Mollay, Karl (Hrsg.), Die Denkwiirdigkeiten der Helene Kottanerin (1439-1440). Wiener Neudrucke, Bd. 2, Osterreichischer Bundesverlag fiir Unterricht, Wissenschaft und Kunst, Wien, 1971, 96 S., Brosch. (}st.S. 78,--.

Diese sensationellen ,,Denkwiirdigkeiten" tiber den Raub der ungarischen K6nigskrone im Jahre 1440 sind ausserordentlich lesenswert, nicht nur als Histo- rie sondern auch als literarisch originelles Werk, das ~tlteste uns bekannte Frauenmemoire in deutscher Sprache. Der Herausgeber bietet sorgfgltige Textkritik, untersttitzt mit hilfreichem Glossar und mit z.T. sprachgeschichtlich und sachgeschichtlich wichtigen Erlauterungen, einem Register yon Namen und Sachen, mit reichhaltigen Anmerkungen und einem bedeutenden'NACHWORT, in denen die,,Denkwtirdigkeiten" der unerschrokkenen und findigen Kottanne- rin als ,,eine wichtige und wertvolle Quelle ftir Ungarns und 0sterreichs Ge- schichte im 15. Jahrhundert" gekennzeichnet werden. Uber die in einer Wiener HS (Hofbibliothek) erhaltenen Memoiren berichten in der ersten H~tlfte des 19. Jhdts der ungarische Historiker Johann Czech und Hoffmann yon Fallers- leben. Im Jahre 1846 erschien (wenn auch noch ungentigend) eine Erstausgabe der ,,Denkwiirdigkeiten". Der Herausgeber war ein gewisser Universit/its- professor Stefan Ladislaus Endlicher. Spater (1866) hat Gustav Freytag in den ,,Bildern aus der deutschen Vergangenheit" jene Memoiren einem breiteren Leserkreis erschlossen, unter dem Titel: ,,Eine deutsche Frau am Fiirstenhofe'.

Die neueren Nachforschungen, wobei der Klosterneuburg Kodex der Au- gustinerbibliothek eine Wesensrolle spielte, best~ttigen die Annahme, dass die Verfasserinjener Denkschrift Helene Kottaner ist, Gattin des Wiener Btirgers Kottanner. Besondere Anhaltspunkte zur Weiterforschung und zu della Endergebnis lieferten Briefstellen, offizielle Eintragungen, Steuerregister u.a.

Die ,,Denkwtirdigkeiten" setzen mit Ostern und Pfingsten 1439 ein. Am 1 Juli 1439 reiste der Habsburger Albrecht, frtiher Herzog von Osterreich und nun K6nig von Ungarn und R6misch-Deutscher Kaiser, wie uns der Zeit- genosse Aeneas Sylvius Piccolomini berichtet, mit seiner schwangeren Frau, K6nigin Elisabeth, nach Gran, um die dort aufbewahrten K6nigskronen und die Insignien (Schwert, Apfel, Szepter, Alba, I-Iumerale, Schuhe, Handschuhe) in Sicherheit zu bringen. In der NNae yon Gran lag die ungarische Plintenburg, dessen Turm im Erdgeschoss die Schatzkammer barg. Im Februar 1440 wurde Elisabeths Sohn Ladislaus Postumus (,,Kung Lasla") geboren. Aber Albrecht, der an der Ruhr erkrankt war, starb bereits im vorigen Oktober 1439. Elisabeth war nun als 31-j~thrige Frau verwitwet und ohne den Schutz ihres Gatten. Sie musste ftirchten, dass der erst 16-j/ihrige Wladislaus in Polen zum Gegenk6nig ausgerufen wtirde, wenn sie nicht in eine vorgeschlagene Verm~ihlung mit Wladislaus einstimmte. Sie schien nicht abzulehnen, zog aber die Verhandlun- gen geschickt in die Breite und L/inge, bis ihr Sohn (,,Lasla") geboren wurde. Mit I-Iilfe Helenes u.a. gelang es der machtgierigen KSnigin die Kronhtiter zu

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hintergehen und den kiihnen Staatsstreich durchzufiihren. Sie liess darauf durch den Erzbischof yon Gran ihren erst zw61fWochen alten S/iugling mit der Ste- fanskrone zum K6nig yon Ungarn ausrufen. Die hier folgende Berichterstattung des historischen Ereignisses durch die Kottannerinn gibt zugleich einen Einblick in die lebendige Schilderung in ansprechendem leicht-6sterreichisch gef/irbtem Ton, der auf den Leser einen besonderen Reiz ausiibt:

,,Da nam ich elena Kottannerinn den Kung an meinen a r m b . . . Da nam der Hoch wierdig prelat, der Erczbischoue von Gran das heylig 61 und salbat das edel Kungs kind zu Kung. Da legt man Im an das gulden gewant, daz ainem Kung zu gehort. Da nam der ErczBischoue die heilig Kron, und saczt die auf das haubt des edelsten Kungs . . . Da nu der edel kung Lassla gekr6net ward an sand Steffans altar an meinem armm, do trug ich den edlen Kung an einem klainen stieglein auf, ain H6ch, als da gewonhait i s t " . . .

Die Ausgabe dieser ,,Denkwiirdigkeiten" ist zweifeUos ein wichtiger wissen- schaftlicher Beitrag zur Quellenforschung der Geschichte des 15. Jhdts und bietet dem Volkskundler, Historiker und Germanisten vielgestaltige An- regungen. Es scheint dabei fOx den Volkskundler und Historiker die gr6ssere Ausbeute gesichert, w/ihrend dem Germanisten doch eine eingehendere Dar- stellung sprachlicher Eigenheiten, dialektischer Abweichungen und metapho- rischer Sinngestaltung u.a. wiinschenswert gewesen ware. Doch bleibt die linguistische Seite und literarkritische Deutung gerade nicht ganz vernach- l~issigt, wie folgende Hinweise bezeugen: im Glossar werden z.B. Erkl/irungen angemerkt wenn auch ohne historisch-grammatisch verankerte Beweisftihrung; leicht erkennbare Formen stehen neben Formen dunkler Herkunft: z.B. hefam (Hebamme), arbais schaid (Erbsenschoten) neben n6rib (Ttirriegel) u.a. Auch fehlt eine durchgreifende Analyse des 6sterreichischen Ausdrucks: z.B. pfeit, pfoat; got. paida (Rock); vgl. 6sterr. Pfeidler (Hemdenmacher).

Die ,,Erbsenschoten" erscheinen wieder im Namen- und Sachregister unter dem Stichwort ,,Aberglaube". Erbsen werden als Heilzauber gebraucht ~hnlich wie phait (Herod). Diese und andere Hinweise bieten aufschlussreiche volks- kundliche Beitr/ige: z.B. die Entbindung auf dem Stuhl (nicht im Bett), oder die Aussegnung der W6chnerin, das Brennen der Kerzen als Schutz gegen Hexen und Teufel in der Nacht. All diese Einzelheiten wiegen gewissermassen den Mangel an einer ausftihrlichen Darstellung yon charakteristischen Dialekt- formen und syntaktischen Besonderheiten reichlich auf.

Bristol University A U G U S T CLOSS

Schmidt, Leopold, Historische Volkslieder aus Osterreich vom 15. bis zum 19. Jahrhundert. Wiener Neudrucke, Bd. 1, Osterreichischer Bundesverlag fiat Unterricht, Wissenschaft und Kunst, Wien, 1971, 216 S., Brosch. 0st.S. 98,--.

Leopold Schmidt, Professor und Direktor im 6sterreichischen Museum ftir Volkskunde in Wien, legt uns hier eine Auswahl yon ftinfzig historischen Volks- liedern aus/)sterreich vor, die heute beinahe vergessen bzw. verschollen und seltsamer~veise auch von der Forschung vernachl/issigt worden sind. Wenn schon diese Lieder als ~isthetische Gebilde oder lyrische Bekenntnisse kaum einen Anspruch auf literar-kritische Anerkennung erheben dtirfen, so liegt deren

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Bedeutung doch in hohem Masse auf volkskundlichem bzw. literarhistorischem Gebiete innerhalb der Sozialgeschichte des betreffenden Landes. Historische Lieder wie z.B. das ANDILEAS-HOFER-Lied, das mancher 0sterreicher noch als Knabe bzw. Student singen hfrte und sang, oder der PRINZ-EUGEN waren zweifellos nicht in Vergessenheit versunken, aber in obiger Auswahl sind, wie erwLlant, fiinfzig unbekannte Lieder wieder ans Licht gertickt worden.

Ein ausfiihrlicher kritischer Apparat begleitet das herausgehobene Liedgut; unter dem kundigen Verzeichnis der einschl~igigen Literatur sind unersetzliche Forschungswerke herangezogen" z.B.W. B/iumkers ,,Das katholische deutsche Kirchenlied in seinen Singweisen", Hoffmann von Fallerslebens und K. H. Prahls ,,Unsere volkstiimlichen Lieder", Rochus Frh. von Liliencrons ,,Deut- sches Leben im Volkslied urn 1530" und ,,Die historischen Volkslieder der Deutschen vom 13, bis 16. Jhdt", ferner John Meiers ,,Balladen", R. Wolkans ,,Wiener Volkslieder aus ftinf Jhdtn" u.a. Die Texte sind im allgm nach Ur- schrift und Quelle wiedergegeben.

Der Abschnitt ,,Erliiuterungen" erschliesst uns wertvolle Kenntnisse, nicht nor wegen der in Betracht gezogenen Flugbl~itter etc. sondern auch mit Hin- sicht auf die verl/isslichen Darbietungen inhaltlicher und thematischer Beziige, siehe z.B. das im Rhythrnus des popul~en Prinz-Eugen-Liedes gesungene ,,Radetzky-Lied" (1849) auf den siegreichen Feldherrn im Sardinischen Feld- zug:

,,Graf Radetzky, edler Degen, Schwor's, des Kaisers Feind zu fegen

aus der falschen Lombardei , " . . .

oder die ,,Neue Zeitung", die uns fiber ein schweres Unwetter mit Himmels- erscheinungen und Erdbeben in Tirol (1624) berichtet; der Herausgeber nennt als Vorlage (mit Hinweis auf B~tumker) ein Lied, das wohl noch VOR Johannes Rists Kirchenlied ,,Hilt', o Herr, lass es gelingen" anzusetzen sei.

Des Herausgebers NACHWORT ist ein grossangelegter Versuch, in knapp- sten Umrissen die Entwicklung des historischen Volksliedes in 0sterreich vom 13. bis zum Ende des 19. Jhdts zu schildern. Bezeichnenderweise beginnt diese fesselnde Darstellung mit einer 5sterreichischen Geschichtsparallele: der Griin- dung der Habsburgermacht dutch Rudolf yon Habsburg. ZweifeUos liegt im Historisch-Volkskundlichen das Hauptgewicht der ausgew~ihlten Lieder, die sich gelegentlich dutch eine sanfte Ironie ein Eigenleben schaffen abet in der Sprache kaum einen Eigenton hervorbringen.

Bristol University A U G U S T C L O S S

Philip Hobsbaum, A Theory of Communication, MacMillan & Co., London' 1970, xv + 272 pp., Cloth 80s. net.

In an age in which almost every area of human activity has been defined in such a way that it can only present to an investigator problems capable of solution, one recalls Dorothy Sayers' remarks about "'puzzles, problems and mysteries" in this connection, it is tempting to many to subject literary criticism to a similar kind of reduction and to redefine the traditional evaluative problems

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characteristic of the criticism of the past so that they are either tautological, quantitative or classificatory. It is the particular virtue, then, of Mr Hobsbaum's A Theory of Communication that he refuses to be tempted by such false dreams of formal precision and is prepared to face the problem of the diversity of critical evaluations squarely and honestly. More specifically, the author attempts to show, using the conclusions of literary critics as his data, that although the critical enterprize manifestly does not lead to unanimity, neither does it end in complete solipsism, but does in fact reveal a broad area of agree- ment in the interpretation of the major works in the English tradition.

It is characteristic of the book that the argument proceeds in direct, non- technical language, for although the ground covered is considerable and numer- ous critics are cited, the main thrust of the reasoning is quite simple. Without doing violence to the author's intention or to his argument it is possible to summarize the discussion briefly as follows: a great work of literature forces a concensus of interpretation upon its readers, and in fact great works are defined by virtue of their power to do so. Thus, a theory of communication naturally flows from the critical conclusion because the existence of such a concensus proves that a successful act of communication has taken place. Furthermore, according to Hobsbaum, it also follows that the distinction between literary and non-literary language is no longer necessary and is, quite clearly, a systemati- cally misleading one because the meanings of individual words are, in the last analysis, defined by the context in which they are found and, hence, "it is the whole that is defined, not the individual word." (p. 219) Therefore, the most successful act of verbal communication, one that possesses "coherence, density, concreteness" (p. 218) to a unique degree, is by virtue of our literary experience the greatest work of art.

It is unfortunate that the author has chosen to overlook the recent linguistic approaches to literature, for although that work has no real contribution to make to the central work of criticism, its absence here gives Hobsbaum's argument a certain one-sidedness it need not have had. And even though one agrees in general with the critical theory presented here, it is necessary to point out a few of the very serious questions raised by that theory. In spite of the attempt at group criticism of contemporary works found in chapter nine, it is quite obvious that for the author criticism remains enlightened hindsight, and it is surely significant that the method advanced here works best with lyric poems at least one hundred and fifty years old. Critical tradition must play some formative role in the creation of Hobsbaum's concensus, and although that tradition may have a negative influence when a critic is confronted by a new work, it also serves to single out important works of the past and establishes in no small way our approach to them. It is also interesting to note that among the examples of what the author calls "misreading" and "minor art" American poetry and prose of considerable distinction play a disproportionately large part in the choice of examples, so much so that one is tempted to conclude that the cultural differences between the two countries are still so great that the consequences may be felt in the results of critical evaluation.

But in spite of these not insignificant flaws this is an important contribution to the theory of criticism, and if one cannot be completely satisfied with the theory of communication suggested in the dosing chapters, the manifest success of the critical argument might well cause linguists to consider Hobsbaum's data

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from their more specialized point of view. Amsterdam A. J. F R Y

Philologia Frisica Anno 1969. L~zingen en Neipetearen fan it 5te Fryske Filologekongres, Septimber 1969. Fryske Akademy Nr. 380, Wolters-Noord- hoff, Grins, 1970, 125 pp., Paper f 12,90.

Foar de fyfte kear, fan 3 oant 5 septimber 1969, hat de Fryske Akademy to Ljouwert (Leeuwarden) in Frysk filologekongres organisearre. It waerd h~lden tinder lieding fan prof. dr. W. J. Buma 6t Grins (Groningen). Nei ~lderwenst binne de sawn l~zingen mei de neipetearen fan de Fryske Akademy as fitjefte nr. 380 yn 1970 fitjown. It kongres wie net oan ien sintrael fmderwerp wijd; fmderskate gebieten fan 'e Frisistyk kamen oan 'e oarder.

De rige sprekkers waerd iepene fan prof. dr. K. Heeroma (Haren, Gr.), dy't spriek oer Her voortbestaan van her Fries. Wylst it Frysk yn Grinsl~n en yn it Dfitske East-Frysl~n yn 'e tin fan 'e ieuwen bilies jaen moast, is it yn Frysl~n sels bistean bleaun. Hwerom? Dat wie de fraech, d6r't prof. Heeroma in antwurd op bisocht to jaen. Dat antwurd wie oars slim kontroversieel sa't by it neipetear bliken die.

Yn syn l~zing Nije runefynsten brocht prof. dr. W. J. Buma (Grins) in mannich Fryske rune-ynskriften to praet. Dy op in stik bonke, brOkt as mesheft en foun by de terp fan Rasquert yn Grinsl~n, bisocht er to forklearjen as: ,,Ik, Ume, rits dy yn". De wichtichste tekst wie dy op twa byinoar hearrende dekplaten fan in kaem, 6fkomstich fit Oostum, gemeente Ezinge yn Grinsl~n. Neffens spr. bitsjutte de runetekens hjirre: ,,Aib makke de kaem foar Habuku."

Dr. M. Gysseling (Sint-Amandsberg) swile yn syn foardracht De oudste Friese toponymie al it materiael oan plak- en wetternaxnmen gear, dat in ljocht skine litte kin op de ~ldste skiednis fan it Frysk yn de ieuwen tusken de Romeins- ke tiiden de iere midsieuwen. It is dat materiael, dat de frage bihearsket fan de datearring fan it fmtstean fan it Frysk as selsstannige tael.

Om't it yn 1969 hfindert jier lyn wie, dat dr. J. H. Halbertsma forstoar, kaem it kongres de twadde deis yn Grou gear, it berteplak fan de Halbertsma's. Yn it gritenijhtis d~rre waerd fan ds. J. J. Kalma (Ljouwer0 sprutsen oer Dr. J. 1-1. Halbertsma, de man en syn wurk, wylst ien fit it Halbertsma-laech, drs. H. Halbertsma (Amersfoort) in tige wiidweidich oersjoch joech fan de Friesische KOnigssagen.

De tredde deis kaem ds. B. Smilde (Ljouwert) op 'e tekst oer Taelgebr~k by Bibel-oersetten. As ien fan 'e oersetters dy't dwaende birme in nije Fryske Bibel r6 to meitsjen, koe spr. eat sjen litte fan 'e wize d~r't de kommisje de problemen op oanpakt. By it neipetear die wol bhken, dat net eltsenien der sa ger~st op wie, dat de kommisje mei de oanpak fan semitismen, archaismen en neologismen en hwat oangiet de forh~lding folkstael en kultuertael op de goede wei wie.

Prof. dr. Dietrich Hofmann (doetiids Miinster/Westf.; nou Kiel) bisleat de rige sprekkers mei Die Erschliessung des altfriesischen Wortschatzes. Spr. fordfitste, dat er dwaende wie mei de tarieding fan in nij h~nwurdboek fan it ~ldfrysk, dat fmgefear twaris sa tsjok wurde sil as dat fan Holthausen. It opnimmen fan de wurdskat fit de oarkonden, dy't stint it fitkommen yn 1925 fan it wurk fan Holthausen fitjown binne, is ien fan de oarsaken fan dat for- dflbele bistek.

Hilversum E . G . A . G A L A M A