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Conjoncture : le commerce et son environnement
SEPTEMBRE 2016
Contact : Isabelle Senand - [email protected]
Quelle fin d’année 2016 pour le commerce ?
FCD – Septembre 2016 2
Ce qui va peser sur la croissance en France
Fin de la cagnotte pétrole
Fin de la cagnotte « taux »
Frilosité pré-électorale
Tassement de la croissance mondiale et ses conséquences
Les moteurs
Le moral des ménages se maintient et le climat des affaires
reste tendanciellement au-dessus de sa moyenne de LT
La valorisation et la « premiumisation » de la
consommation, particulièrement en alimentaire, se confirment
Il semble difficile de tabler sur une accélération de la croissance d’ici la fin de l’année. La prudence dans le comportement des entreprises devrait impacter l’investissement et les embauches, d’autant plus que la période pré-électorale rend les entreprises frileuses. Si la
consommation se maintient, les comportements d’arbitrage des consommateurs risquent de se durcir, tandis que les modes de consommation alternatifs continueront de se développer (occasion, location, DIY, troc…) portés par les offres des plateformes Internet.
La consommation, malgré une tendance au ralentissement,
continue de progresser, soutenue notamment par une faible inflation
La croissance des prix restera modérée au cours des prochains mois, contribuant à préserver le
pouvoir d’achat des ménages
Les points clés de la conjoncture
FCD – Septembre 2016 3
L’environnement macroéconomique :
- En France : le climat des affaires reste au-dessus de sa moyenne de longue période en septembre 2016 (101,5), industrie et services ont contribué au rebond mensuel ; l’emploi salarié global continue de se redresser en T2 2016 (dans le commerce, le nombre de salariés atteint un point haut à 1,733 million d’emplois) ; les conditions de financement restent favorables (taux d’intérêt négatifs) ; le nombre de créations d’entreprises hors micro-entreprises demeure élevé en août 2016. A noter cependant que le nombre de chômeurs a fortement augmenté en août (catégorie A : +50,2 milliers). Enfin, selon les chiffres de l’INSEE, la croissance en France a marqué le pas en T2 (léger recul du PIB).
- A l’international : les perspectives de croissance des économies mondiales sont un peu moins fortes qu’en 2015 (prévisions OMC sur le commerce, OCDE…), et surtout sont revues à la baisse. Les prévisions tablent sur des perspectives moins favorables en Italie, en Allemagne notamment. Enfin, les effets du Brexit devraient progressivement peser sur la croissance du Royaume-Uni (qui est restée solide en T2). Quant aux Etats-Unis, la tendance semble aller vers une accélération de la croissance fin 2016 et en 2017.
La demande en France :
- L’indicateur synthétique du moral des ménages est resté stable en septembre, après une légère hausse en août. L’opportunité de faire des achats importants, qui avait reculé en août, est reparti à la hausse. Et la crainte du chômage se replie en septembre, après deux mois de hausse (NB : l’enquête INSEE a été réalisée avant l’annonce des chiffres du chômage pour le mois d’août).
- La consommation des ménages en biens progresse moins rapidement. Le segment de l’équipement du logement échappe encore à la tendance au ralentissement (+13,7% en volume sur les 8 premiers mois 2016). Du côté des autres segments, c’est moins bon : les dépenses en automobiles progressent moins vite, les dépenses en textile-habillement se replient, et l’alimentaire reste marqué par une croissance molle (+0,6% sur les 8 premiers mois).
Le commerce et l’hôtellerie-restauration :
- Les tendances semblent se poursuivre dans le commerce alimentaire généraliste. Les données de l’INSEE (dont la méthodologie de construction des
indices d’activité a été modifiée en mars 2016) indiquent une résistance de la croissance pour les supermarchés (en glissement sur le 1er semestre 2016), et un repli de l’activité pour les hypermarchés sur la même période (mais une meilleure résistance sur le segment des produits alimentaires). Le panéliste Nielsen observait pour sa part une croissance de l’activité des hypers (à début août 2016), et plus de difficultés pour les supermarchés, soit une poursuite de la tendance observée depuis plusieurs mois sur le marché des PGC-FLS.
- Chez les spécialistes non alimentaires le deuxième trimestre a été un peu moins bon, en lien direct avec le tassement de la croissance de la consommation. Le commerce d’habillement a pâti d’une demande en berne, tandis que l’activité des spécialistes de biens culturels et de loisirs ralentissait. A noter toutefois l’excellente performance des spécialistes de l’aménagement de l’habitat et équipement du foyer (+5,4% en volume en S1 2016).
- Du côté de la restauration traditionnelle, les indices de chiffre d’affaires de l’INSEE indiquent un fort ralentissement en S1 2016. Le secteur, tout comme l’hôtellerie, a été pénalisé par plusieurs facteurs exogènes (météo, attentats, grèves). Le recul de la fréquentation touristique étrangère a notamment pesé sur les hôtels parisiens : selon le cabinet MKG, le RevPAR (revenue per available room) aurait chuté de 21% en moyenne à Paris au cours de la période 1er juillet – 20 août.
Sommaire
FCD – Septembre 2016 4
L’environnement macroéconomique du commerce P 6 Prix des matières premières, taux d’intérêt, taux de change, moral des ménages, climat des affaires en France et en Europe, emploi, marges, environnement international
La demande en France : consommation des ménages en biens
et activité dans l’hôtellerie-restauration, les loisirs P 34 Consommation des ménages, dépenses alimentaires (viandes, produits laitiers, produits de la mer), dépenses non alimentaires (EGP, habillement), focus sur le bio, activité dans l’hôtellerie-restauration et loisirs
Les prix à la consommation P 49 Prix alimentaires et non alimentaires, comparaisons européennes
L’activité dans le commerce de détail P 55 L’activité dans le commerce alimentaire non spécialisé et dans le commerce non alimentaire, l’e-commerce
L’environnement macroéconomique du commerce
FCD – Septembre 2016 5
L’environnement macroéconomique des commerçants : inquiétudes
L’environnement national : décevant
Le soufflé de la croissance serait-il déjà retombé ? Les mauvaises nouvelles prennent le pas sur les bonnes depuis plusieurs semaines :
- La croissance en France : coup d’arrêt à la croissance du PIB en T2, avec notamment le repli des dépenses de consommation (biens et services), le ralentissement de la croissance du pouvoir d’achat des ménages, et une baisse des investissements. A noter aussi le repli des marges des entreprises en T2.
- La consommation des ménages : certes pas de rupture majeure dans l’évolution de la consommation, mais les signes de ralentissement sont bien là : moins de dynamisme du côté de la demande automobile, sagesse dans les dépenses alimentaires, tour de vis dans les dépenses de restauration et d’hôtellerie…
- Le chômage : brusque remontée du nombre de chômeurs en août (+50 200 en France métropolitaine).
En parallèle, quelques signaux favorables persistent : le nombre de salariés a continué de progresser en T2 2016, pour le 5ème trimestre consécutif, les créations d’entreprises continuent d’augmenter en France tandis que le nombre de défaillances recule. Enfin, le moral des ménages et des chefs d’entreprises reste relativement bon : les dernières enquêtes d’opinion auprès des ménages ont indiqué une stabilité de l’indicateur de confiance en septembre, après une légère hausse en août. Le climat d’affaires s’est quant à lui légèrement redressé en septembre, porté par l’industrie et les services (légère baisse dans le commerce de détail).
L’environnement international
Les révisions des rythmes de croissance se suivent et se ressemblent : l’OCDE a revu à la baisse courant septembre ses prévisions de croissance dans le monde. Il les avait déjà abaissées en juin dernier. L’OMC annonçait également fin septembre une révision à la baisse de ses prévisions sur le commerce mondial (+1,7% en 2016, vs +2,8% prévus en avril).
FCD – Septembre 2016 6
Les matières premières : des cours quasi-stables en août
7
Après une baisse de 2,4% entre juin et juillet 2016, les cours internationaux des matières premières ont quasiment stagné en août (-0,1%), mais restent orientés à la baisse en glissement annuel. Derrière cette tendance globale, des évolutions divergentes sont à noter : les prix des produits alimentaires (yc boissons) ont progressé de 2,7% en glissement annuel (août), ceux des métaux augmentaient également (+2,1% en glissement annuel), tandis que ceux des produits pétroliers baissaient de 4,5% (mais légère remontée entre juillet et août : +1,7%).
Source : FMI – dernière donnée, août 2016
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Cours des matières premières (tous produits confondus)
% des variations en GA
Glissement annuel août 2016 / août 2015
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Cours des matières premières (tous produits confondus)
Indice base 100 en 2005
-2,5% entre juin et août 2016
FCD – Septembre 2016
Les matières premières agricoles : au plus haut depuis 15 mois
Source : FAO – dernière donnée, août 2016
NB. L’indice des prix alimentaires de la FAO est établi à partir de la moyenne des indices de prix des 5 catégories de produits (viandes, produits laitiers, sucre, céréales, huiles végétales). Les indices sont pondérés en fonction de la part moyenne à l’exportation de chacune des catégories.
L’indice FAO des prix alimentaires mondiaux s’est établi 165,6 points en août 2016, en hausse par rapport à son niveau de juillet (+1,9%). D’après la FAO, les prix des aliments sur les marchés internationaux en août 2016 étaient supérieurs de 11% à ceux observés en janvier 2016. Certes, les cours des céréales ont continué de se replier (-4,5% entre juillet et août 2016) : les prix du maïs ont fortement diminué (conditions météorologiques aux États‐Unis toujours favorables), les prix du blé ont aussi baissé. Mais en parallèle, les cours des huiles végétales se sont redressés significativement (+11,7%, après 3 mois consécutifs de baisse). Les prix des produits laitiers ont de nouveau augmenté (+8,6% entre juillet et août), conséquence d’une anticipation du recul de la production en UE et d’une campagne moins favorable en Océanie. Les cours du sucre ont également poursuivi à la hausse : +75% en glissement annuel en août et +2,5% entre juillet et août, en lien direct avec l’appréciation du real et un déficit de production. Les prix des viandes ont très légèrement progressé de 0,3%, les cours de la viande ovine, de la viande de porc et de la viande de volaille ont légèrement augmenté, tandis que les cours de la viande de bovin ont fléchi.
240, fév. 2011
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Indice FAO denrées alim. Indice base 100 en 2002-2004
8 FCD – Septembre 2016
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Indices FAO des prix des denrées alimentaires Indice base 100 en 2002-2004
Food Price Index Viandes Pdts laitiers
Céréales Huiles Sucre
Les matières premières : relative stabilité des cours pour le pétrole
22,48 20 janvier
2016
42,16 26 sept. 2016
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Les cours du pétrole : OPEP Basket Price (US $)
FCD – Septembre 2016
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Source : OPEP
Les cours du pétrole se sont redressés depuis le début de l’année : ils sont passés de 22,48 $ / baril le 20/01/2016 à 42,16 $ le 26 septembre 2016, soit une hausse de 87,5%. Malgré ce rebond, ils restent éloignés de leurs niveaux records (plus de 120 $ début février 2012 et 140 $ en juillet 2008). La tendance récente a été marquée par une légère baisse en juillet et une remontée en août. Le marché mondial resterait dans une situation d'excès d'offre, ce qui devrait contribuer à la relative stabilité des cours d’ici la fin de l’année.
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Les cours du pétrole : "Brent" (Londres) - Prix en $ et en € par baril
Pétrole brut "Brent" (Londres) -Prix en $ par baril
Pétrole brut "Brent" (Londres) - Prix en € par baril
Source : INSEE – dernière donnée août 2016
FCD – Septembre 2016
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Taux d’intérêt à 3 mois (entreprises) : toujours plus bas !
-0,301 au 20/09/2016
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L’Euribor à trois mois
Source : Banque de France / Unité : Euribor 3 mois, dernière donnée 20 septembre 2016 (NB : L'Euribor est un taux auquel les banques de la zone euro se prêtent de l'argent entre elles et qui sert de référence indirecte pour les crédits aux ménages et aux entreprises)
Des taux
négatifs
FCD – Septembre 2016
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Taux d’intérêt à 10 ans : le niveau reste faible
0,236 (19/09/2016)
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OAT 10 ans
Source : Banque de France / Unité : OAT à 10 ans, données quotidiennes, dernière donnée 19 sept. 2016 / OAT = obligations assimilables du Trésor français. Ce sont des emprunts d'État, émis pour une durée de 5 ans minimum et 50 ans maximum. Leur crédit est celui de l’État français. Il s'agit donc de titres de dette de l'État.
2015-2016
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OAT 10 ans
2000-2016
FCD – Septembre 2016
12
Sources : Banque Centrale Européenne / Unité : 1€ = xxx dollars, données mensuelles, parité fin de mois, (*) dernière donnée 19 sept. 2016
Taux de change € / $ : toujours faible
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sept-00 sept-01 sept-02 sept-03 sept-04 sept-05 sept-06 sept-07 sept-08 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-13 sept-14 sept-15 sept.-16 (*)
Taux de change € / $
Cours d’introduction
Le taux de change €/$ est resté relativement stable au cours des dernières semaines. Cette stabilité pourrait cependant remise en cause par les conséquences du Brexit et du ralentissement de la croissance en Europe qui devraient favoriser le $ comme valeur refuge. D’ici la fin de l’année 2016 il n’est pas improbable que le dollar s’apprécie par rapport à l’euro.
Le moral des ménages : stable
FCD – Septembre 2016 13
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Indice synthétique de confiance Indice synthétique Moyenne de long terme
Globalement stable depuis juin
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Opportunité de faire des achats importants
Opportunité de faire des achats importants (*)
Moyenne de long terme
Amélioration en septembre
(*) meubles, électroménager, matériels électroniques ou informatiques… / Source : INSEE, Enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages / moyenne long terme = 1980 - 2015
L’indicateur synthétique de la confiance des ménages est resté stable en septembre, légèrement inférieur à sa moyenne de longue période. L’opportunité de faire des achats importants s’est redressé en septembre et reste supérieure à sa moyenne de long terme. En parallèle, l’opportunité d’épargner reste à bas niveau en dépit d’un léger redressement en septembre. L'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future est stable depuis juin. Enfin, l’enquête révèle aussi que les craintes des ménages concernant le chômage sont en légère baisse (le solde est inférieur à sa moyenne de longue période). Il est à noter que les réponses à l’enquête INSEE ont été collectées du 30 août au 19 septembre, avant l’annonce des chiffre du chômage pour le mois d’août.
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Opportunité d’épargner
Opportunité d'épargner Moyenne de long terme
Stable
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Situation financière personnelle future
Situation fin. Personnelle Moyenne de long terme
Stable
Les Français et leur pouvoir d’achat : étude CSA-Cofidis et Panorabanques
FCD – Septembre 2016 14
28% (+1 pt)
29% (+5 pts)
34% (-7 pts)
51% (+6pts)
Alimentation
Habillement
Equipement de la maison
Loisirs
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Si les Français disposaient de 464 € de plus par mois, ils consacreraient cette somme à :
(crois. par rapport à 2015)
Source : CSA – Cofidis - 2016
Faute de bénéficier de cette somme, le recours au découvert est une pratique courante en France. Le découvert moyen en France est estimé à 360 euros, et près de la moitié des Français ont recours au découvert au moins une fois par mois. Un Français sur 5 se trouve à découvert tous les mois.
Les Français déclarent manquer en moyenne de 464€ chaque mois pour vivre confortablement (lors de l’enquête 2015, la somme déclarée était de 467 €). S’ils disposaient de cette somme, les Français investiraient en premier lieu dans les loisirs (51%, et c’est une part en forte hausse par rapport à 2015). L’alimentation arrive en 4ème position, avec une part dans les réponses quasiment stable.
46%
19%
46% 49%
Y ont recours aumoins 1 fois/an
Sont dans le"rouge" tous les
mois
Considèrent quec'est un outil
comme unautrepour gérer son
budget
Considèrent quec'est une
solution desecours
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Les Français et le découvert :
Source : CSA – Cofidis - 2016
28%
16%
25%
64%
52%
61%
Revenus < 1 500 €
Revenus > 3000€
Dépassent la lmite de découvert autoriséchaque mois
Revenus < 1 500 €
Revenus > 3000€
Dépassent la lmite de découvert autorisé aumoins 1 fois/an
0% 20% 40% 60% 80%
Les Français et le découvert (bis) :
Selon une autre enquête, 61% des Français dépassent la limite de découvert autorisé par leur banque au moins une fois par an. Cette part plus élevée pour les sondés dont les revenus sont inférieurs à 1500 €. Il sont 25% à dépasser cette limite tous les mois, et 28% parmi les consommateurs dont les revenus sont inférieurs à 1500 €.
A noter que 95% des banques facturent ces découverts au plafond légal, soit 8 € / opération. D’après Panorabanques, le dépassement du découvert couterait 60€ chaque année aux Français.
Source : Panorabanques.com
Le climat des affaires en France (1) : amélioration en septembre
FCD – Septembre 2016 15
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Climat des affaires en France tous secteurs
Indicateur du climat des affaires (moyenne de longue période = 100)
Légère hausse
Le climat des affaires en France a quasiment gagné un point en septembre, pour s’établir à 101,5.
L’indicateur s’est redressé dans l’industrie (+2,1), dans les services (+1,4), et est resté quasi stable dans le bâtiment (+0,1).
Il a reculé dans le commerce de détail (-0,7 point). Cette baisse est essentiellement liée à la contraction de l’indicateur dans le commerce automobile (-3 points entre août et septembre et -7 points entre juillet et septembre). Le climat des affaires dans le commerce de détail hors automobiles s’est également légèrement contracté en septembre.
102 99 107
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sept-08 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-13 sept-14 sept-15 sept-16
Climat des affaires en France dans le commerce de détail Indicateur du climat des affaires
(moyenne de longue période = 100)
Ensemble Commerce de détail (hors auto) Commerce auto
NB : à partir de juin, l'indicateur de climat des affaires dans le commerce de détail et le commerce et la réparation automobiles est calculé selon une nouvelle méthode, ce qui donne lieu à une légère révision des séries jusqu'en mai 2016. Par ailleurs, deux nouveaux indicateurs de climat des affaires sont désormais publiés : commerce de détail et commerce et réparation automobiles. Source : INSEE, Indicateurs de climat des affaires et de retournement conjoncturel – septembre 2016
16
Le climat des affaires en France (2) : le climat des affaires dans l’industrie atteint son niveau le plus haut
depuis septembre 2015
Source : INSEE / Unité : climat des affaires, (France métropolitaine), données mensuelles, dernière donnée septembre 2016, moyenne de long terme = 100
103,5 102,0 102,0 101,5 98,8
95,2
50
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70
80
90
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110
120
Industrie Commerce de détail Services France Commerce de gros Bâtiment
Climat des affaires en France par secteur en septembre 2016
FCD – Septembre 2016
Le climat des affaires en France (3) : intentions de commandes du commerce généraliste
alimentaire et évolution des ventes à 3 mois : au-dessus de la moyenne de longue période
FCD – Septembre 2016 17
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Intentions de commandes au cours des 3 prochains mois
(commerce généraliste alimentaire) (MM3)
Intentions de commandes pour les 3 prochains mois (MM3)
Intentions de commandes pour les 3 prochains mois (brut)
Moyenne de long terme = 1,2
Source : INSEE, Enquête mensuelle de conjoncture dans le commerce de détail et le commerce et la réparation automobiles – septembre 2016
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sept.-08 sept.-09 sept.-10 sept.-11 sept.-12 sept.-13 sept.-14 sept.-15 sept.-16
Evolution des ventes au cours des 3 prochains mois
(commerce généraliste alimentaire) (MM3)
Evol. du CA dans les 3 prochains mois (MM3)
Evol. du CA dans les 3 prochains mois (brut)
Moyenne de long terme = 5,1
Le climat des affaires en France (4) : intentions de commandes du commerce
spécialisé et évolution des ventes à 3 mois : hésitations
FCD – Septembre 2016 18
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20
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sept.-08 sept.-09 sept.-10 sept.-11 sept.-12 sept.-13 sept.-14 sept.-15 sept.-16
Evolution des ventes au cours des 3 prochains mois
(commerce spécialisé *) (MM3)
Evol. du CA dans les 3 prochains mois (MM3)
Evol. du CA dans les 3 prochains mois (brut)
Moyenne de long terme = -1,4
-50
-40
-30
-20
-10
0
10
sept.-08 sept.-09 sept.-10 sept.-11 sept.-12 sept.-13 sept.-14 sept.-15 sept.-16
Intentions de commandes au cours des 3 prochains mois
(commerce spécialisé *) (MM3)
Intentions de commandes pour les 3 prochains mois (MM3)
Intentions de commandes pour les 3 prochains mois (brut)
Moyenne de long terme = -14
(*) hors pharmacie, hors carburants Source : INSEE, Enquête mensuelle de conjoncture dans le commerce de détail et le commerce et la réparation automobiles – septembre 2016
90
95
100
105
110
115
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5
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-16
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-16
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6
Climat économique en Europe tous secteurs Indicateur du climat économique (moyenne de longue
période = 100) Allemagne Espagne
Italie Royaume-Uni
Zone euro (19 pays) France (*)
FCD – Septembre 2016 19
Le climat économique (ménages et entreprises) s’est redressé en septembre dans la zone euro. Dans le détail, le climat de confiance s’est sensiblement redressé en Allemagne (+1,6 point) et en France (-0,9). La tendance a été également favorable en Espagne, Italie. Hors zone euro, la confiance s’est également redressée au Royaume-Uni : +0,6 point par rapport à août et +2 points par rapport à juillet.
Le climat économique en Europe (1) : fléchissement en août et remontée en septembre
(*) l’indicateur Eurostat pour la France est très proche de l’indicateur INSEE du climat des affaires (les inflexions sont similaires), les ajustements sont minimes / Source : Eurostat
100
101
102
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déc
.-15
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6
Climat économique en zone euro tous secteurs
Indicateur du climat économique (moyenne de longue période = 100)
Le climat économique en Europe (2) : en hausse en septembre
FCD – Septembre 2016 20
-25
-20
-15
-10
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t.-1
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6
Indicateur de confiance dans le commerce (solde)
Zone euro (19 pays)
France
-35
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
5
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6
Indicateur de confiance dans les secteurs : Zone euro (solde)
Services Commerce
Construction Industrie
Source : Eurostat – dernière donnée septembre 2016 - Données désaisonnalisées
L’indicateur de confiance dans le commerce s’est redressé dans la zone euro en septembre, mais poursuivait à la baisse en France (ce qui correspond aux observations de l’INSEE). En termes de secteurs d’activité au sein de la zone euro, le solde relatif aux services reste structurellement plus élevé que les soldes relatifs au commerce et à l’industrie (en hausse en septembre)... A noter en parallèle l’amélioration du côté de la construction, qui remonte progressivement la pente.
Les crédits à la consommation : début de fléchissement ?
FCD – Septembre 2016 21
Les crédits nouveaux se contractent légèrement en juillet
Pour la première fois depuis janvier 2016, les crédits nouveaux à la consommation des particuliers (hors découverts) se sont contractés en juillet selon la Banque de France. Cette déconvenue est confirmée par l’Association Française des Sociétés Financières (AFS) : en juillet 2016, la production de nouveaux crédits à la consommation par les établissements spécialisés de l’ASF a reculé de -4,4% par rapport à juillet 2015.
Les opérations de crédits classiques ont été mal orientées en juillet : les crédits affectés ont baissé de 7% en glissement annuel (automobiles neuves et occasion et biens d’équipement du foyer). Le segment du crédit renouvelable a confirmé son déclin (-6,2%). Seules les opérations de location avec option d’achat se sont maintenues : +12,4%.
La tendance d’ensemble continue d’être bien orientée selon ASF : +3,5% en moyenne sur les trois derniers mois. Mais le niveau d’activité reste encore faible : à fin juillet 2016 la production cumulée des douze derniers mois était inférieure de -16% par rapport au point haut atteint en septembre 2008.
Plus globalement, selon les données de la BdF, les encours de crédits à la consommation sont restés orientés à la hausse en glissement annuel : ils progressent sur un rythme toujours très dynamique (+5,3% en juillet en glissement annuel après +5,6%). La croissance dépasse 4% pour le 6ème mois consécutif.
Source : BdF – dernière donnée juillet 2016
-4
-2
0
2
4
6
8
10
Les crédits aux ménages : variation des encours de crédits à la consommation
Unité : %, glissement annuel (MM3)
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
5,0
5,5
Crédits nouveaux à la consommation des particuliers – hors découverts, flux CVS Unité : Md€
Source : ASF et BdF
Comptes nationaux trimestriels : T2 2016, déception
FCD – Septembre 2016 22
La croissance du PIB a connu un coup d'arrêt plus marqué qu’anticipé au deuxième trimestre 2016 : -0,1%. Les dépenses de consommation des ménages se sont repliées à -0,1% après le fort rebond du premier trimestre (+1,1%). L’acquis de croissance du PIB est de 1,1% et Bercy table toujours sur une croissance de 1,5% pour l’ensemble de l’année 2016.
La croissance du pouvoir d’achat des ménages a par ailleurs ralenti (+0,2% entre T1 et T2 2016, vs +0,6% entre T4 2015 et T1 2016).
La prévision de croissance 2016 de Bercy est identique de celle de la Banque de France, mais plus élevée que celle des organisations internationales : le FMI table sur +1,2% et l’OCDE a abaissé la sienne à 1,3% (vs +1,4% prévus en juin dernier).
(*) FBCF : formation brute de capital fixe, ici FBCF totale , (**) ENF : entreprises non financières / Source : INSEE
2014 2015 2016 2014 2015 2016
acquis
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2
PIB 0,0 0,1 0,3 0,2 0,6 -0,1 0,4 0,4 0,7 -0,1 0,7 1,2 1,1
Importations 0,9 0,6 2,1 1,7 2,2 0,3 1,7 2,2 0,2 -1,8 4,8 6,4 1,5
Conso ménages
-0,6 0,5 0,5 0,4 0,5 0,1 0,5 0,0 1,1 -0,1 0,7 1,5 1,3
FBCF (*) -0,5 -0,3 0,0 -0,1 0,5 0,2 0,7 1,2 1,3 -0,2 -0,4 0,9 2,3
Dont ENF (**) -0,3 0,2 0,5 0,0 1,2 0,6 0,4 1,6 2,1 -0,4 1,4 2,7 3,4
Exportations 0,8 0,2 1,3 2,9 1,8 1,5 -0,2 0,6 -0,4 0,2 3,4 6,0 0,5
L’emploi (1) : le redressement se poursuit en T2 2016
FCD – Septembre 2016 23
L'emploi salarié s’est redressé de 0,8% en glissement annuel entre T2 2015 et T2 2016, poursuivant une hausse amorcée en T3 2015. Il a également augmenté entre T1 2016 et T2 2016 (+0,2%, soit + 29 500 emplois). La hausse est exclusivement liée au secteur tertiaire (+42 000 emplois entre T2 2016 et T2 2016), la baisse se poursuit en effet dans l’industrie (-9 500 postes). L’emploi intérimaire a stagné en T2, pour le deuxième trimestre consécutif (il avait augmenté de l’ordre de 3,3% au cours des T2, T3 et T4 2015).
(**) Emplois salariés trimestriels - Secteurs principalement marchands (hors administration, agriculture, santé, enseignement) / Source : INSEE
16 438
15 930 15 906
16 014
15 700
15 800
15 900
16 000
16 100
16 200
16 300
16 400
16 500
T12008
T12013
T22013
T32013
T42013
T12014
T22014
T32014
T42014
T12015
T22015
T32015
T42015
T12016
T22016
Les effectifs salariés (**) (milliers)
Niveau historique en T1 2008
T2 2016 / T1 2016
(%)
T2 2016/ T1 2016 millier
T2 2016 / T2
2015 (%)
T2 2016 /T2 2016
millier
Industries extractives, énergie, eau
-0,4% -1,3 -0,9% -3,4
Industrie alimentaire 0,2% 1,1 0,8% 4,4
Fab équip, élec… -0,8% -3,4 -2,8% -12,1
Fab matériel transport
-0,4% -1,5 -1,3% -4,4
Autres produits industriels
-0,3% -4,2 -1,2% -17,3
Construction -0,2% -2,8 -1,3% -17,3
Com (détail, gros, auto)
0,3% 9,0 1,0% 28,7
Transport, entrep 0,6% 8,0 0,7% 9,2
Héberg, restaura. 0,5% 4,6 2,4% 24,1
Info, communication 0,6% 4,3 1,1% 7,5
Assurances 0,1% 0,5 0,0% 0,2
Immobilier 0,2% 0,5 1,4% 3,3
Activités scient, techn, services adm.
0,5% 16,3 3,2% 97,5
L’emploi (2) : l’emploi dans le commerce de détail (hors autos et motos)
reste dynamique
FCD – Septembre 2016 24
L'emploi salarié dans le commerce a atteint un point haut en T2 2016, à 1,733 million de salariés. L’emploi a progressé de 0,6% entre T1 2016 et T2 2016 (+ 9 500 emplois). En glissement (T2 2016 / T2 2015), il a augmenté de 1,7% (+ 28 300 salariés).
(*) Emplois salariés trimestriels - Source : INSEE
1 659
1 675
1 681
1 692 1 690
1 699
1 712
1 723
1 733
1 600
1 650
1 700
1 750
T1 2008 T1 2013 T1 2014 T1 2015 T2 2016
Les effectifs salariés (*) milliers
Point haut historique en T2 2016
-0,8%
-0,5%
0,6% 0,5%
1,1%
0,5%
0,0%
0,4%
0,7%
1,3%
1,5% 1,5%
1,7%
-1,0%
-0,5%
0,0%
0,5%
1,0%
1,5%
2,0%
T22013
T22014
T22015
T22016
Croissance des effectifs salariés dans le commerce de détail (*) %, glissement annuel sur données trimestrielles
L’emploi (4) : les offres d’emplois cadres restent bien orientées selon l’Apec
25
70
90
110
130
150
170
août-11 août-12 août-13 août-14 août-15 août-16
Indice APEC de diffusion des offres cadres sur Internet
Unité : indice 100 en janvier 2011
25,0%
-20%
-10%
0%
10%
20%
30%
40%
août-12 août-13 août-14 août-15 août-16
Variations annuelles en glissement de l’indice de diffusion d’emplois cadres
(n/n-1)
Source : APEC / dernières données août 2016
Redressement des offres d’emplois : +25% en glissement annuel en août 2016
Selon le baromètre mensuel diffusé par l’APEC, l'indice de diffusion des offres cadres sur internet a atteint le niveau de 110 en août 2016 (base 100 en janvier 2011), en hausse en glissement annuel. Toutes les fonctions sont concernées par cette croissance, et notamment les ressources humaines, les services techniques, la communication, création.
Le nombre d’annonces concernant le commercial-marketing a atteint 211 084 en cumul annuel sur 12 mois, en hausse de 4% sur 2015.
FCD – Septembre 2016
82 352
211 084 (27% des
offres Apec)
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
août-10 août-11 août-12 août-13 août-14 août-15 août-16
Offres APEC “commercial, marketing”, cumul sur 12 mois glissants
Nombre d’offres
L’emploi (5) : forte hausse du nombre de chômeurs en août
3 255
3 557
2 800
3 000
3 200
3 400
3 600
mai
-13
aoû
t-1
3
no
v.-1
3
févr
.-1
4
mai
-14
aoû
t-1
4
no
v.-1
4
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.-1
5
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-15
aoû
t-1
5
no
v.-1
5
févr
.-1
6
mai
-16
aoû
t-1
6
Nombre de chômeurs catégorie A (*) (millier)
FCD – Septembre 2016 26
(*) catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ; catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ; catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois) / Source : DARES – France métropolitaine
Le nombre de chômeurs en catégorie A a fortement augmenté en août 2016 (+50 200 inscrits), et ce après la baisse de juillet (-19 100). Le nombre de chômeurs de moins de 25 ans dans la catégorie A s’est redressé en mai, à 518 milliers, après une baisse en juillet. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C est de 5 518 000, il a augmenté pour le 4ème mois consécutif en août. La part des chômeurs inscrits depuis plus d’un an est quant à elle orientée à la baisse (43,9% en août 2016).
4 788
5 518
4 000
4 500
5 000
5 500
mai
-13
aoû
t-1
3
no
v.-1
3
févr
.-14
mai
-14
aoû
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4
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v.-1
4
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.-15
mai
-15
aoû
t-1
5
no
v.-1
5
févr
.-16
mai
-16
aoû
t-1
6
Nombre de chômeurs catégorie A,B,C (*) (millier)
Hausse de 76 milliers entre juillet et août
Hausse de 50,2 milliers entre juillet et août 2016
553
518
500
520
540
560
mai
-13
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t-1
3
no
v.-1
3
févr
.-1
4
mai
-14
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4
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v.-1
4
févr
.-1
5
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-15
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no
v.-1
5
févr
.-1
6
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-16
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6
Nombre de chômeurs de moins de 25 ans
catégorie A (*) (millier)
Forte remontée en août 2016 (+11,6 milliers)
40,3
43,9
37
39
41
43
45
47
mai
-13
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3
no
v.-1
3
févr
.-1
4
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-14
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4
no
v.-1
4
févr
.-1
5
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-15
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t-1
5
no
v.-1
5
févr
.-1
6
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-16
aoû
t-1
6
% des demandeurs d’emploi A,B,C inscrits depuis plus
d’un an (*) (part en %)
La part des chômeurs inscrits depuis plus d’un an est tombée sous les 44% en août 2016
Les créations d’entreprises : rebond global en août, stabilité dans le commerce
FCD – Septembre 2016 27
46 295
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
aoû
t-0
1
aoû
t-0
2
aoû
t-0
3
aoû
t-0
4
aoû
t-0
5
aoû
t-0
6
aoû
t-0
7
aoû
t-0
8
aoû
t-0
9
aoû
t-1
0
aoû
t-1
1
aoû
t-1
2
aoû
t-1
3
aoû
t-1
4
aoû
t-1
5
aoû
t-1
6
Création d’entreprises en France (nombre / mois)
29 647 (déc. 2007)
21 375 sept. 2014)
28 245 (août 2016)
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
aoû
t-0
1
aoû
t-0
2
aoû
t-0
3
aoû
t-0
4
aoû
t-0
5
aoû
t-0
6
aoû
t-0
7
aoû
t-0
8
aoû
t-0
9
aoû
t-1
0
aoû
t-1
1
aoû
t-1
2
aoû
t-1
3
aoû
t-1
4
aoû
t-1
5
aoû
t-1
6
Création d’entreprises en France hors micro-entrepreneurs (nombre / mois)
8 021
0
5 000
10 000
15 000
aoû
t-0
1
aoû
t-0
2
aoû
t-0
3
aoû
t-0
4
aoû
t-0
5
aoû
t-0
6
aoû
t-0
7
aoû
t-0
8
aoû
t-0
9
aoû
t-1
0
aoû
t-1
1
aoû
t-1
2
aoû
t-1
3
aoû
t-1
4
aoû
t-1
5
aoû
t-1
6
Création d’entreprises dans le commerce
en France (nombre / mois)
6 886 (déc. 2007)
3 989
(sept. 2014)
5 992 (août 2016)
2000
4000
6000
8000
aoû
t-0
1
aoû
t-0
2
aoû
t-0
3
aoû
t-0
4
aoû
t-0
5
aoû
t-0
6
aoû
t-0
7
aoû
t-0
8
aoû
t-0
9
aoû
t-1
0
aoû
t-1
1
aoû
t-1
2
aoû
t-1
3
aoû
t-1
4
aoû
t-1
5
aoû
t-1
6
Création d’entreprises dans le commerce en France hors micro-entrepreneurs
(nombre / mois)
Commerce = commerce de gros et de détail , yc commerce automobile/ Source : INSEE, dernières données août 2016 – données CVS
Les défaillances d’entreprises : en baisse !
FCD – Septembre 2016 28
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
juin
-01
juin
-02
juin
-03
juin
-04
juin
-05
juin
-06
juin
-07
juin
-08
juin
-09
juin
-10
juin
-11
juin
-12
juin
-13
juin
-14
juin
-15
juin
-16
Défaillances d’entreprises en France (nombre / mois)
Ensemble PME
63 395 (nov. 2009)
63 766 mars 2015
60 086 (juillet 2016)
40 000
45 000
50 000
55 000
60 000
65 000
juil.
-01
juil.
-02
juil.
-03
juil.
-04
juil.
-05
juil.
-06
juil.
-07
juil.
-08
juil.
-09
juil.
-10
juil.
-11
juil.
-12
juil.
-13
juil.
-14
juil.
-15
juil.
-16
Défaillances d’entreprises : nombre cumulé sur 12 mois
400
600
800
1 000
1 200
1 400
juin
-01
juin
-02
juin
-03
juin
-04
juin
-05
juin
-06
juin
-07
juin
-08
juin
-09
juin
-10
juin
-11
juin
-12
juin
-13
juin
-14
juin
-15
juin
-16
Défaillances d’entreprises dans le commerce
en France (nombre / mois)
14 011 (sept. 2009)
14 265 (fév. 2014)
13 289 (juin 2016)
10 000
11 000
12 000
13 000
14 000
15 000
juin
-01
juin
-02
juin
-03
juin
-04
juin
-05
juin
-06
juin
-07
juin
-08
juin
-09
juin
-10
juin
-11
juin
-12
juin
-13
juin
-14
juin
-15
juin
-16
Défaillances d’entreprises dans le commerce nombre cumulé sur 12 mois
Commerce = commerce de gros et de détail, yc commerce automobile / Source : BdF, dernières données juin et juillet 2016 – données CVS
Le taux de marge des branches (EBE / VA) : repli en T2
FCD – Septembre 2016 29
Le taux de marge (rapport EBE / VA en %) dans l’ensemble des branches (yc services financiers, agriculture…) s’est replié en T2 2016 : il représente 38,8% de la valeur ajoutée (-0,3 point). Dans la branche commerce, a perdu 1,3 point entre T2 2015 et T2 2016. Dans la branche des IAA, il a également reculé : il est repassé sous la barre des 43% pour la 1ère fois depuis le T4 2013.
38,8%
31,7%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
55%
60%
Le rapport EBE / VA dans l’ensemble des branches Unité : %
EBE / VA Ensemble des branches
EBE / VA Sociétés non financières
42,8%
29,7%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
55%
60%
Le rapport EBE / VA dans les IAA et dans le commerce
(compte d’exploitation des branches) Unité : %
EBE / VA IAA
EBE / VA Commerce
Source : INSEE, Compte d'exploitation, valeurs aux prix courants (données CVS-CJO)
L’environnement international : Europe
FCD – Septembre 2016 30
Selon la Bundesbank, l'économie allemande devrait croître plus lentement au T3 2016. Cet accès de faiblesse est en grande partie lié à la faiblesse de la demande manufacturière étrangère. La banque estime cependant que la tendance de fond devrait rester forte grâce à des fondamentaux favorables. D’ailleurs, le climat des affaires a connu une amélioration plus marquée que prévu en Allemagne en septembre : l'indice Ifo est ressorti à 109,5, un plus haut depuis mai 2014.
Le PIB espagnol a progressé de 0,8% au deuxième trimestre, ce qui fait de l’Espagne la grande économie la plus dynamique de la zone euro. Le ministre espagnol de l’économie table sur une croissance de plus de 3% du PIB pour 2016, vs 2,9% prévus en juillet. Cependant, l'absence de gouvernement stable aurait un impact défavorable sur l'économie.
Matteo Renzi, le président du conseil italien, a annoncé fin septembre une révision à baisse des prévisions de croissance pour l’Italie en 2016 et 2017. Le PIB devrait progresser de 0,8% en 2016 (vs 1,2% prévu), et de 1% en 2017, au lieu de 1,4%. Selon l'Istat, en T2 2016, la consommation des ménages, qui, depuis un an, était l’un des rares moteurs de la croissance n'a progressé que de 0,1%. Parmi les bonnes nouvelles, selon l’Istat, le taux de chômage a reculé à 11,4% en T2 2016, contre 11,6% au trimestre précédent.
Si les effets du Brexit sont encore difficilement mesurables, les impacts se feront nécessairement ressentir, en dépit des mesures prises par le gouvernement. La Chambre de Commerce Britannique (BCC) a publié mi-septembre ses premières estimations : d'une croissance attendue à 2,2 %, la BCC ne s'attend plus qu'à 1,8% en 2016, et à 1% en 2017 (vs 2,3% prévus). Ces prévisions sont en ligne avec celles retenues par l’OCDE. A noter : les ventes au détail au Royaume-Uni ont légèrement baissé en août (données BRC).
Sou
rces
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stat
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S, B
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Cré
dit
Agr
ico
le,
pre
sse…
Crois. PIB 2015 2016 2017 Crois. PIB 2015 2016 2017
Zone Euro 1,9% 1,5% 1,4% Espagne (*) 3,2% 2,8% 2,3%
France 1,2% 1,3% 1,3% Italie 0,6% 0,8% 0,8%
Allemagne 1,5% 1,8% 1,5% Royaume-Uni 2,2% 1,8% 1,0%
(*) prévisions de juin pour l’Espagne / Sources : Prévisions OCDE, 21 septembre 2016
FCD – Septembre 2016 31
L’environnement international : focus Royaume-Uni post-Brexit
3,1
2,2 2,0
0,8
3,1
2,2 1,8
1,0
-0,50,00,51,01,52,02,53,03,5
2014 2015 2016 2017
PIB au Royaume-Uni
BOE OCDE
0,7 0,4
0,6
-3-2-1012
20
08
Q2
20
08
Q4
20
09
Q2
20
09
Q4
20
10
Q2
20
10
Q4
20
11
Q2
20
11
Q4
20
12
Q2
20
12
Q4
20
13
Q2
20
13
Q4
20
14
Q2
20
14
Q4
20
15
Q2
20
15
Q4
20
16
Q2
Croissance trimestrielle du PIB au RU
Sources : BoE (prévisions début septembre 2016), OCDE
Le programme de la BoE pour contrer le ralentissement post-Brexit
Baisse des taux directeur à 0,25%, avec possibilité de les baisser
de nouveau d’ici fin 2016 Système de soutien aux prêts des banques
Relèvement du plafond du « quantitative easing »
80
90
100
110
120
2010M08 2011M08 2012M08 2013M08 2014M08 2015M08 2016M08
Indicateur du climat économique au RU (ménages + business) moyenne = 100 en 2000
La victoire du Brexit aura un impact négatif sur l’économie britannique : il faut s’attendre à un recul des investissements et de la consommation. Le coup de frein aura certes un effet limité sur la croissance annuelle de 2016, compte tenu de la très bonne performance du PIB en T2 2016 (+0,6%). En revanche, en 2017, le pays devra composer avec un ralentissement marqué de la croissance. Le décrochage de la £, en renchérissant les importations, affectera notamment le pouvoir d’achat des ménages, tandis que son effet positif sur les exportations sera plus tardif. La consommation des ménages subira par ailleurs un effet de richesse négatif lié à la baisse des prix immobiliers.
L’environnement international : monde (hors UE)
FCD – Septembre 2016 32
La Fed a abaissé sa prévision pour 2016 : le PIB devrait progresser de 1,8% sur un an au dernier trimestre 2016, soit 0,2 point de moins que ce qui était prévu trois mois auparavant. Pour 2017, la Fed maintient inchangées ses prévisions (+2,0%). A noter aussi : l’indice PMI composite (Markit) s’est légèrement redressé en septembre, témoignant d’une expansion modeste de la production du secteur privé.
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Co
mm
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pre
sse…
Crois. PIB 2015 2016 2017
Zone Euro 1,9% 1,5% 1,4%
USA 2,6% 1,4% 2,1%
Japon 0,5% 0,6% 0,7%
Canada 1,1% 1,2% 2,1%
Chine 6,9% 6,5% 6,2%
Inde 7,6% 7,4% 7,5%
Brésil -3,9% -3,3% -0,3%
Monde 3,1% 2,9% 3,2%
Source : Prévisions de l’OCDE , 21 septembre 2016
L’OCDE a revu ses prévisions de croissance à la baisse pour la 3ème fois de l'année, en raison du Brexit et
de la faiblesse du commerce mondial. La croissance mondiale s’établirait à 2,9% en 2016, soit 0,1 point de moins qu'attendu en juin et 0,4 point de moins qu'en début d'année. Pour 2017, la croissance serait de 3,2% (-0,1 point par rapport à juin). L’OCDE a notamment fortement abaissé la croissance aux Etats-Unis (+1,4% prévu en 2016, vs 1,8% prévu en juin). Les prévisions pour la zone euro sont aussi abaissées : +1,5% en 2016, vs +1,6% prévu en juin dernier).
L'objectif de croissance en Chine est de 6,5% à 7% pour 2016. Selon les statistiques officielles, le PIB chinois a progressé de 6,7% au deuxième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015. Malgré le ralentissement, le pays reste une locomotive sur le plan mondial : selon le FMI, la Chine devrait contribuer à près de 39% de la croissance mondiale.
La demande en France : consommation des ménages en biens et activité dans
l’hôtellerie-restauration
FCD – Septembre 2016 33
La consommation des ménages sur les 8 premiers mois de 2016
La consommation des ménages en biens : baisse de tension
Certes, la consommation des ménages en biens s’est redressée en août (par rapport à juillet), en hausse de 0,7%, après 4 mois consécutifs de baisse. Mais dans l’ensemble, c’est bien une tendance au ralentissement qui domine. Lorsque l’on compare les 8 premiers mois 2016 par rapport à la même période en 2015, le rythme de croissance est en baisse, à l’exception notable cependant de l’équipement du logement. La consommation en automobiles qui s’était montrée résistante, commence à fléchir, tandis que le textile-habillement reste mal orienté. Du côté des dépenses alimentaires, la tendance est à la stabilité des dépenses sur les derniers mois (+0,6% sur les 8 premiers 2016).
Cette fragilité de la croissance est constatée par les autres observateurs des marchés : la croissance des ventes en GMS est de +0,9% sur les 7 premiers mois de l’année selon Nielsen (P8), avec notamment un effet volume négatif et un effet valorisation qui permet de maintenir la croissance.
L’hôtellerie-restauration : moins bon en T2
Le chiffre d’affaires de la restauration commerciale s’est replié entre le T1 et le T2 2016 et a fortement décéléré en glissement annuel. Le secteur a été impacté par les conséquences indirectes des attentats, le climat et enfin, par les grèves au cours du printemps. Ces mêmes conditions ont également affecté l’hôtellerie. Le rythme de croissance de l’activité s’est sensiblement tassé entre le premier semestre 2015 et le premier semestre 2016. L’impact de la baisse de la fréquentation touristique a été directement ressenti par les professionnels (recul de 3,5% des nuitées dans les hôtels entre T2 2015 et T2 2016).
Parcs de loisirs, cinémas : en forme
Les ménages ont toutefois continué de fréquenter les parcs de loisirs et les cinémas au cours des derniers mois. Les grands parcs de loisirs semblent même afficher des niveaux particulièrement élevés de fréquentation pour l’été 2016 : c’est le cas du Puy du Fou, du Parc Astérix ou encore du Zooparc de Beauval. Seule exception : les parcs Disneyland ont vu leur fréquentation reculer (baisse du nombre de touristes étrangers).
FCD – Septembre 2016 34
La consommation des ménages en biens (1) : La dynamique de croissance de la consommation semble s’épuiser
FCD – Septembre 2016 35
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
août-02 août-03 août-04 août-05 août-06 août-07 août-08 août-09 août-10 août-11 août-12 août-13 août-14 août-15 août-16
La consommation des ménages en biens (*) % des variations annuelles, produits manufacturés, prix chainés 2005, (GA sur MM3)
-4%
-2%
0%
2%
4%
août-02 août-04 août-06 août-08 août-10 août-12 août-14 août-16
La consommation des ménages en produits alimentaires
% des variations annuelles, prix chainés 2005, (GA sur MM3)
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
août-02 août-04 août-06 août-08 août-10 août-12 août-14 août-16
La consommation des ménages en textile-cuir
% des variations annuelles, prix chainés 2005, (GA sur MM3)
(*) NB : la dépense de consommation des ménages en biens représente en 2010 la moitié de la dépense de consommation des ménages en biens et services Source : INSEE – Traitement FCD
La consommation des ménages en biens (2) : La dynamique de croissance de la consommation semble s’épuiser
FCD – Septembre 2016 36
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
août-02 août-04 août-06 août-08 août-10 août-12 août-14 août-16
La consommation des ménages en énergie
% des variations annuelles, prix chainés 2005, (GA sur MM3)
Source : INSEE – traitement FCD
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
août-02 août-04 août-06 août-08 août-10 août-12 août-14 août-16
La consommation des ménages en automobiles
% des variations annuelles, prix chainés 2005, (GA sur MM3)
0%
5%
10%
15%
20%
août-02 août-04 août-06 août-08 août-10 août-12 août-14 août-16
La consommation des ménages en équipement du logement
% des variations annuelles, prix chainés 2005, (GA sur MM3)
2014-2013 (volume)
2015-2014 (volume)
8 mois 15 / 8 mois 16
Conso en biens -0,4% 1,9% 1,6%
Alimentaire 0,0% 1,2% 0,6%
Textile-cuir 2,5% 0,8% -1,1%
Automobiles 0,2% 4,0% 1,9%
Energie -5,7% 1,4% 0,5%
Equip logement 6,7% 4,6% 13,7%
La consommation alimentaire des ménages : la consommation en viandes au cours des 8 premiers mois de 2016
37
(*) viandes rouges, viandes blanches, yc charcuteries / Source : Kantar Worldpanel via FranceAgrimer (Les achats de consommation observés par Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer reposent sur les relevés d’un panel de consommateurs et concernent uniquement les achats effectués pour leur consommation à domicile. La consommation hors foyer n’est pas couverte. Les résultats sont extrapolés à l’ensemble de la population)
5,5% 3,5% 3,0%
-1,1%
10,0%
-5%
0%
5%
10%
15%
Viandeboucherie
fraîche
Volailles,lapins frais
Ensemble Charcuterie Surgelés
Achats des ménages en viandes en août 2016 (4 semaines au 04/09/2016) : crois entre juillet et août
(% des variations annuelles en vol)
Les données de Kantar Worldpanel (pour FranceAgrimer) indiquent un redressement des ventes en volume entre juillet et août (période se terminant au 5 septembre) : +3%. En glissement annuel, la tendance reste toutefois baissière : -4,1% entre août 2015 et août 2016.
Le cumul annuel sur 52 semaines se terminant au 4 septembre 2016 reste ainsi défavorable : -2,4% en volume au global. Les segments affichant les plus fortes baisses sont les viandes de boucherie fraîches (-4,5%), et les viandes surgelées (-4%). La baisse est de -1,2% pour les volailles et lapins et de -0,6% pour la charcuterie.
A noter : la viande hachée fraîche progresse de +1,5% en volume en CAM, mais le segment bœuf haché surgelé baisse de 3,1%.
-4,7% -5,9%
-4,1%
-0,4%
-14,0% -18%
-13%
-8%
-3%
2%
Viandeboucherie
fraîche
Volailles,lapins frais
Ensemble Charcuterie Surgelés
Achats des ménages en viandes en août 2016 (4 semaines au 07/08/2016) : crois entre août 2015 et août 2016
(% des variations annuelles en vol)
FCD – Septembre 2016
-0,1%
-0,7%
-1,5%
-2,4% -3%
-2%
-1%
0%
2013 2014 2015 2016 (CAM 52semaines, 5
sept.)
Achats des ménages en viandes (*) (% des variations annuelles en vol)
La consommation alimentaire des ménages : la consommation en produits laitiers au cours des 8 premiers mois de 2016
38
Source : Kantar Worldpanel via FranceAgrimer (Les achats de consommation observés par Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer reposent sur les relevés d’un panel de consommateurs et concernent uniquement les achats effectués pour leur consommation à domicile. La consommation hors foyer n’est pas couverte. Les résultats sont extrapolés à l’ensemble de la population)
-2,9%
-1,4% -1,9%
-1,0%
1,7%
-4%
-3%
-2%
-1%
0%
1%
2%
Lait consoliquide
Ultra-frais Matièresgrassessolides
Crème Fromages
Achats des ménages en produits laitiers : cumul 8 premiers mois 2016 par rapport à la même
période 2015 (% en vol)
La consommation des ménages en produits laitiers a globalement reculé sur les 8 premiers mois de 2016 par rapport à la même période en 2015, à l’exception du segment des fromages (+1,7%). Le cumul annuel sur 52 semaines fait état des mêmes tendances. A noter cependant le rebond de la consommation entre juillet et août : +20,3% pour le lait (ce rebond avait également été observé en 2015 et 2014, mais sur un rythme moins élevé).
Kantar suit en parallèle la consommation de produits laitiers biologiques : la demande en lait liquide bio a progressé de 6,6% sur les 8 premiers mois de 2016 (vs -3,6% pour le lait conventionnel). La consommation de yaourts bio a bondi de 18% (elle représente 3,3% des volumes), de même que le beurre, la crème et le fromage (taux de croissance à deux chiffres).
20,3%
5,2% 3,0%
0,4% 1,7%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Lait consoliquide
Ultra-frais Matièresgrassessolides
Crème Fromages
Achats des ménages en produits laitiers en août 2016 (4 semaines au 05/09/2016) : crois entre juillet et août
(% des variations annuelles en vol)
0,1%
-2,5%
-7,4% -6,7%
-0,7%
-10%-8%-6%-4%-2%0%2%4%6%
Lait consoliquide
Ultra-frais Matièresgrassessolides
Crème Fromages
Achats des ménages produits laitiers en août 2016 (4 semaines au 05/09/2016) : crois entre août 2015 et août 2016
(% des variations annuelles en vol)
FCD – Septembre 2016
La consommation alimentaire des ménages : la consommation en produits aquatiques sur les 8 premiers mois de 2016
39
(*) données fin juin 2016 / Source : Kantar Worldpanel via FranceAgrimer (Les achats de consommation observés par Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer reposent sur les relevés d’un panel de consommateurs et concernent uniquement les achats effectués pour leur consommation à domicile. La consommation hors foyer n’est pas couverte. Les résultats sont extrapolés à l’ensemble de la population)
-6,3% -3,6%
0,2%
-2,0% -0,7%
11,1%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%Achats des ménages en produits de la mer :
cumul annuel mobile (fin août 2016) % des variations annuelles en vol
La consommation des ménages en produits de la mer frais en cumul annuel mobile (52 semaines à fin août 2016) n’a pas véritablement redémarré. Seule la demande de plats préparés a sensiblement progressé (+11,1% en cumul annuel mobile). La consommation de poissons frais est restée globalement stable sur les 12 derniers mois.
Les produits surgelés et les conserves ont également décroché sur les 6 premiers mois (en 2015, la consommation avait baissé de 4,8% pour les surgelés et de 1,3% pour les conserves).
-2,9%
10,8%
-7,2% -4,1%
-10%
0%
10%
20%
Poissons frais Coquillagesfrais
Produitstraiteur
Plats préparés àbase depoissons
Achats des ménages en produits de la mer frais en août 2016 (4 semaines à fin août 2016) : crois. entre juillet
et août 2016 (% des variations annuelles en vol)
1,2%
-1,9%
2,0%
14,9%
-5%
0%
5%
10%
15%
Poissons frais Coquillagesfrais
Produitstraiteur
Plats préparés àbase depoissons
Achats des ménages en produits de la mer frais en août 2016 (4 semaines à fin août 2016) : crois. entre août
2015 et août 2016 (% des variations annuelles en vol)
FCD – Septembre 2016
La consommation alimentaire des ménages : la consommation en fruits et légumes
40
NB : La P8 s’arrête au 07 août 2016 / Source : Kantar Worldpanel via FranceAgrimer (Les achats de consommation observés par Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer reposent sur les relevés d’un panel de consommateurs et concernent uniquement les achats effectués pour leur consommation à domicile. La consommation hors foyer n’est pas couverte. Les résultats sont extrapolés à l’ensemble de la population)
738 734 723
676
615 612 601 586
720 717 715
674
640 614
587 600
500
550
600
650
700
750
800
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
Achats des ménages en fruits (quantités achetées en kg pour 100 ménages)
2014 2015 2016
Selon les données de Kantar, entre le 28 décembre 2015 et le 7 août 2016, les achats de fruits par les ménages français pour leur consommation à domicile ont reculé de -0,5 % par rapport à 2015, mais ont progressé de +0,9% par rapport à la moyenne 2011/15.
Les volumes d’achats de légumes sont aussi en retrait par rapport à 2015 (-1,4 % et -0,6 % par rapport à la moyenne 2011/15).
Enfin, les achats de pommes de terre par les ménages s’inscrivent eux aussi en baisse : -2,7 % par rapport à l’année précédente et -2,6 % par rapport à la moyenne quinquennale.
544 545 570 585
642
764
853 824
572 570 570 577
655
718 755
834
500
600
700
800
900
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
Achats des ménages en légumes (quantités achetées en kg pour 100 ménages)
2014 2015 2016
236 250
222
207 205 198
150 154
232 232 222 211 206
194
156 138
100
150
200
250
300
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
Achats des ménages en pommes de terre (quantités achetées en kg pour 100 ménages)
2014 2015 2016
FCD – Septembre 2016
La consommation alimentaire des ménages : le bio (1er semestre 2016)
41 FCD – Septembre 2016
1 844 1 910 2 035 2 224 2 469
6 900
1 327 1 425 1 551
1 725
2 019
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
2011 2012 2013 2014 2015 2016 P
Le marché bio Million d’€
Restau collective
Vente directe
Artisans
Bio spécialisés
GSA
5 759
3 922 4 189
4 555
5 021
+20% de hausse pour le marché bio au cours du 1er semestre 2016
Selon les données de de l’Agence Bio, le marché a poursuivi sa croissance sur un rythme très élevé, estimé à 20% au cours du 1er semestre (le marché avait progressé de 15% en 2015). L’Agence Bio prévoit que les ventes de produits en France atteignent 6,9 milliards d’euros fin 2016.
Cette dynamique est portée à la fois par la grande distribution (les ventes de produits bio à poids fixe ont progressé de 18% sur les 8 premiers mois de 2016 par rapport à la même période en 2015 selon IRI), et par les réseaux spécialisés : depuis le début de l’année 2016, la croissance des ventes en magasins spécialisés a atteint 25%.
A noter : hors restauration collective, la consommation des ménages en produits bio a représenté 5,5 milliards d’euros en 2015, vs 175,6 milliards d’euros pour l’ensemble des dépenses des ménages en produits alimentaires et boissons alcoolisées. Le bio ne représente que 3,1% des dépenses alimentaires en France.
Source : Agence Bio
La consommation non alimentaire des ménages : l’habillement
42 FCD – Septembre 2016
Le textile-habillement toujours à la traîne Selon les chiffres provisoires du Distribilan de l’Institut Français de la Mode (IFM), les ventes françaises de textile-habillement ont connu au mois d’août une chute de 7,7 % en valeur. Résultat loin de la hausse de 1,1 % constatée en août 2015. Le retrait constaté depuis le début de l’année s’établit à- 1,7% (météo, climat social perturbant, baisse de l’activité touristique, fermeture de magasins par certains réseaux).
-0,8%
-2,9%
-6,1%
-2,6%
2,5%
-4,1%
-7,7%
-10%
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
Croissance des ventes de textile-habillement (% en valeur en glissement annuel)
Source : Distribilan - IFM
Des ventes online dynamiques Les achats en ligne de textile-habillement ont progressé de 6,8% en S1 2016 par rapport au 1er semestre 2015 (données IFM), mais enregistrent un ralentissement par rapport aux progressions antérieures. Les ventes sur Internet représentent 16,7% de l’ensemble des dépenses d’habillement des Français, soit 1,3 point de plus qu’au premier semestre 2015, vs une part inférieure à 2% début 2006. Le poids relatif des ventes en ligne a le plus progressé sur les marchés du prêt-à-porter féminin et de l’enfant. A noter : au cours des 12 derniers mois, la part des articles vendus sur la Toile à prix barré a marqué un recul après le décollage observé entre juillet 2014 et juin 2015 (58,3% vs 60,2% au cours des 12 mois précédents).
La consommation non alimentaire des ménages : l’équipement de la maison, les données GFK
FCD – Septembre 2016 43
T3 2015 M€
T4 2015 M€
T1 2016 M€
T2 2016 M€
T2 2016 / T2 2015
S1 2016 M€
S1 2016 / S1 2015
Electro Gd public 925 1 293 1 373 1243 49,6% 2 616 36,6%
Photo 179 226 151 170 -7,6% 321 -13,0%
Gros électro 1 411 1 325 1 349 1 252 7,9% 2 601 6,4%
Petit électrom. 560 798 768 679 10,4% 1 447 5,6%
Microinformatique 1 645 2 080 1 826 1 622 8,7% 3 448 6,0%
Télécoms 1 703 2 506 1 717 1 652 9,0% 3 369 8,2%
Bureautique, consommables
555 636 678 628 2,0% 1 306 4,0%
Ensemble 6 978 8 864 7 863 7 246 13,0% 15 109 10,1%
Source : GFK – GFK Temax France, 2ème trimestre 2016
Un T2 dynamique Les ventes d ’équipement du foyer (EGP, photo, électroménager, microinformatique…) ont progressé de 13% en valeur en glissement annuel sur données trimestrielles (T2 2016 / T2 2015) selon GFK. La croissance s’établit à 10% sur le premier semestre de l’année. Le boom observé sur l’électronique grand public est lié à la forte hausse des ventes de téléviseurs (cf. passage à la TNT en avril, et Coupe d’Europe de football).Le gros et le petit électroménager restent également bien orientés (parmi les segments dynamiques : fours micro-ondes, réfrigérateurs).
La restauration : un deuxième trimestre moins bon
Le chiffre d’affaires de la restauration traditionnelle (restauration assise) a marqué le pas au cours du deuxième trimestre : son rythme de croissance est passé dans le rouge entre le 1er et le deuxième trimestre, et il reste faible en glissement annuel sur l’ensemble du premier semestre. Les données INSEE sont confirmées par le baromètre CHD Expert : la note donnée par les restaurateurs sur leur état de santé est de 5,4/10 (contre 5,5 à fin 2015) et 53% des restaurateurs déclarent que leurs recettes ont baissé par rapport au deuxième trimestre 2015. Les effets des attentats, des intempéries et des grèves ont eu des impacts directs sur l’activité des restaurateurs. La restauration rapide a toutefois mieux résisté. L’hôtellerie : pénalisée par une fréquentation touristique en recul en T2
Au deuxième trimestre 2016 en France métropolitaine, la fréquentation touristique dans les hébergements collectifs touristiques, exprimée en nuitées, se replie fortement : -4,8% par rapport à T2 2015, après un rebond au premier trimestre (+1,1 %). Les nuitées dans l'hôtellerie repartent à la baisse au deuxième trimestre (-3,5% en glissement annuel), après l'embellie du premier trimestre (+1,9%). La baisse est plus marquée pour la clientèle étrangère (-7,3%). La fréquentation des hôtels de l'agglomération parisienne est la plus touchée, alors que les hôtels situés dans les villes de province accroissent leurs nuitées (Cf. effet Euro de football). En définitive, le chiffre d’affaires des hôtels se replie de 0,8%en volume selon l’INSEE au S1 2016 par rapport au S1 2015.
FCD – Septembre 2016 44
Les services aux ménages : hôtellerie – restauration (1)
Focus sur les services aux ménages : hôtellerie – restauration (2)
FCD – Septembre 2016 45
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires terrains de camping Unité : %, GA MM3
Valeur
Volume
Croiss. en glissement S1 2016/S1 2015
+8,0% valeur +5,0% volume
Croissance sur 3 mois (*) -0,2% valeur
-0,5% en volume -10%
-5%
0%
5%
10%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires hôtels et hébergements similaires Unité : %, GA MM3
Valeur
Volume
Croissance sur 3 mois (*) +0,9% valeur
-1,8% en volume
Croissance en glissement S1 2016/S1 2015
+0,9% valeur -0,8% volume
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires de la restauration traditionnelle Unité : %, GA MM3
Valeur
Volume
Croiss. sur 3 mois (*) -2,0% valeur
-2,6% en volume
Croissance en glissement S1 2016/S1 2015
+1,9% valeur +0,6% volume
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires de la restauration rapide Unité : %, GA MM3
Valeur
Volume
Croissance en glissement S1 2016/S1 2015
+6,8% valeur +5,6% volume
Croiss. sur 3 mois (*) +0,7% valeur
+0,3% en volume
(*) croissance entre les périodes T1 2016 et T2 2016 / Source : INSEE – traitement FCD / données CVS-CJO
Focus sur les services aux ménages : hôtellerie – restauration (3): un premier semestre décevant
FCD – Septembre 2016 46
Hôtellerie Indice valeur Indice volume Camping Indice valeur Indice volume
2010 100,0 nd 100,0 nd 2010 100,0 nd 100,0 nd
2011 105,2 5,2% 102,6 2,6% 2011 110,0 10,0% 106,4 6,4%
2012 108,1 2,8% 102,1 -0,5% 2012 116,3 5,7% 109,8 3,2%
2013 109,1 0,9% 102,4 0,3% 2013 119,8 3,0% 109,8 0,0%
2014 109,8 0,6% 102,3 -0,1% 2014 123,4 3,0% 111,3 1,4%
2015 112,4 2,4% 103,4 1,1% 2015 132,6 7,5% 117,2 5,3%
S1 2016 / S1 2015 - 0,9% - -0,8% S1 2016 / S1 2015 - 8,0% - 5,0%
Restau trad Indice valeur Indice volume Restau rapide Indice valeur Indice volume
2010 100,0 nd 100,0 nd 2010 100,0 nd 100,0 nd
2011 107,9 7,9% 106,1 6,1% 2011 108,2 8,2% 107,0 7,0%
2012 110,2 2,1% 106,1 0,0% 2012 113,6 5,0% 108,8 1,7%
2013 112,8 2,4% 106,4 0,3% 2013 118,4 4,2% 110,5 1,6%
2014 114,9 1,9% 107,3 0,8% 2014 122,4 3,4% 112,3 1,6%
2015 118,9 3,5% 109,6 2,1% 2015 128,9 5,3% 116,9 4,1%
S1 2016 /S1 2015 - 1,9% - 0,6% S1 2016 / S1 2015 - 6,8% - 5,6%
Source : INSEE – traitement FCD / données CVS-CJO
A partir de mars 2016, les séries d'indices de chiffres d'affaires de l’INSEE sont produites selon une nouvelle méthodologie qui en améliore la qualité. Les séries ont été recalculées sur la période 1999-2015. la nouvelle méthodologie de l’INSEE lui permet d’intégrer au mieux l’effet démographique des entreprises (créations / cessations), via l’exhaustivité des déclarations mensuelles de TVA.
FCD – Septembre 2016 47
Focus sur les services aux ménages : parcs de loisirs, cinéma : un été globalement favorable
15,8
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14
16
18
20
22
24
26
28
Fréquentation des salles de cinéma Million d’entrées
2014
2015
2016
Fréquentation sur 8 mois :
140,38 millions d’entrées (+4,1%)
Fréquentation
sur 12 mois glissants :
210,92 (+4,4%)
Source : CNC
Fréquentation des salles de cinéma : en hausse en août et sur les 8 premiers mois de l’année
Sur le mois d’août, la fréquentation cinématographique a progressé de 3,8 % par rapport à 2015, et a par ailleurs progressé de 4,1% sur les 8 premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2015.
Les parcs d’attraction : dynamiques Pratiquement tous les parcs annoncent une hausse de leurs visiteurs au cours de l’été 2016, certains battent des records de fréquentation. - Le Puy-du-Fou annonce une hausse de 6,5% en juillet et en août. - Le Futuroscope anticipe une croissance de 8% de sa fréquentation par
rapport à la saison 2015. - Le parc Astérix annonce une fréquentation en hausse de 5% durant l’été. - Zooparc de Beauval a enregistré une hausse de sa fréquentation de +30%
à +50% lors des week-end des mois de juillet et d’août, Vulcania (+7 %), Nigloland dans l’Aube (+7 %), le Parc du Petit Prince dans le Haut-Rhin (+27%) ou encore le parc animalier le Pal dans l’Allier (+11 % en juillet et +5 % en août).
- Les parcs Disneyland sont les seuls à enregistrer un recul de leur fréquentation en raison de la forte part de touristes étrangers dans leur clientèle.
-10%
-5%
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5%
10%
15%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires des parcs d’attraction et parcs à thème Unité : %, GA MM3
Valeur
Volume
Croissance en glissement S1 2016/S1 2015
+2,5% valeur +2,4% volume
Source : INSEE
Les prix à la consommation : bilan sur 8 mois 2016
FCD – Septembre 2016 48
Les prix à la consommation : les 8 premiers mois 2016
Prix à la consommation : 0%
Pas d’évolution majeure dans les prix à la consommation au cours des 8 derniers mois. La tendance reste à la stabilité pour les tarifs à la consommation calculés par l’INSEE. A noter toutefois une légère accélération de la croissance au cours des 4 derniers mois (mai-août 2016 : +0,9% par rapport aux 4 mois précédents). Parmi les prix en hausse, les tarifs des carburants ont augmenté de 6,6% au cours de cette période.
La hausse (modérée) se poursuit dans l’alimentaire
Les prix à la consommation des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont progressé de 1% au cours des 4 derniers mois (mai-aout) par rapport aux 4 mois précédents. Une hausse saisonnière reflétant avant tout celle des produits frais : les prix des fruits frais ont augmenté de 13% au cours de cette période (en 2015, la hausse était de 9,5% à la même période). Les prix de la viande de bœuf ont aussi progressé sur la période (+0,5%), de même que ceux du porc (+1%).
Les données des panélistes
Les panélistes observent une baisse des prix des produits de grande consommation et frais libre-service (PGC-FLS) : dans la dernière note d’IRI sur la P8 2016, l’institut constate une baisse des prix de 1,09% sur le mois d’août 2016 par rapport au mois d’août 2015 (prix des références constantes par rapport à la même période de l’année précédente). Mais l’effet valorisation continue de jouer, ce qui entraîne une hausse du prix d’achat calculé par IRI de +0,9% en août (+1,1% en cumul annuel mobile à fin août 2016).
FCD – Septembre 2016 49
Les prix à la consommation : léger redressement des prix alimentaires
FCD – Septembre 2016 50
0,5%
1,3%
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2%
4%
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sept.-01 sept.-02 sept.-03 sept.-04 sept.-05 sept.-06 sept.-07 sept.-08 sept.-09 sept.-10 sept.-11 sept.-12 sept.-13 sept.-14 sept.-15 sept.-16
Les prix à la consommation (*) % des variations annuelles, GA sur MM3
Prix à la conso. Alimentation (hors boissons alcoolisées)
2014-2013 2015–2014 2016
Indice des prix à la consommation 0,6% 0,1% 8 mois 2016 / 8 mois 2015 : 0,0%
Indice des prix alimentaires à la consommation (hors boissons alcoolisées)
-0,9% 0,3% 8 mois 2016 / 8 mois 2015 : +0,7%
Les prix à la consommation sont globalement stables sur un an à fin août 2016. Les prix de l'alimentation se sont quant à eux inscrits en hausse en août (en glissement annuel et aussi sur un mois). Cette accélération provient principalement de la hausse saisonnière des prix des produits frais (fruits en particulier). Les prix des produits transformés restent stables. Les premiers éléments sur septembre indiquent une poursuite de l’augmentation des prix à la consommation (produits et services confondus).
(*) IPCH : indice des prix à la consommation harmonisé (métropole + DOM) / Source : INSEE - dernière donnée août 2016
Les prix à la consommation : les prix alimentaires en GMS vs prix tous circuits confondus
51
-3%
-2%
-1%
0%
1%
2%
3%
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5%
Les prix à la consommation des produits alimentaires % des variations en GA sur MM3
Prix conso prdts alimentaires
Prix alimentaires en GMS (*)
8 mois 2016 (jan-août )/ 8 mois 2015 (jan-août) 2015
Prix conso : +0,7% Prix conso alimentaires en GMS : -0,2%
FCD – Septembre 2016
Prix des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées (*) l’indice des prix dans la grande distribution (= hypermarchés + supermarchés) n’intègre pas les produits frais / Source : INSEE
Les prix alimentaires à la consommation en GMS ont reculé de 0,2% au cours des 8 premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015 (ils ont baissé de 0,1% entre les 4 premiers mois de 2016 et les 4 mois suivants), poursuivant la tendance baissière amorcée en 2014. Tous circuits de distribution confondus, les prix ont augmenté de 0,7% en sur les 8 premiers mois de 2016 (glissement annuel). Attention cependant, les deux indices sont difficilement comparables : l’indice des prix en grandes surfaces n’intègre pas les produits frais, or, ces derniers ont eu tendance à augmenter sur certaines catégories de produits (ex. prix des fruits frais : +7,7% en sur 8 mois en glissement annuel, +6,2% pour les poissons frais, +10% pour les pommes de terre).
Prix conso alim.
Croiss. Prix conso alim.
GMS (*) Croiss.
2005 100,0 nd 100,0 nd
2006 101,7 1,7% 100,8 0,8%
2007 103,1 1,4% 101,8 1,0%
2008 108,3 5,0% 107,3 5,4%
2009 108,4 0,1% 108,0 0,7%
2010 109,2 0,7% 107,8 -0,2%
2011 111,4 2,0% 110,4 2,4%
2012 114,6 2,9% 113,1 2,4%
2013 115,9 1,1% 113,6 0,4%
2014 114,9 -0,9% 113,3 -0,3%
2015 115,3 0,3% 112,7 -0,5%
Mai-août 16- Janv-avril 16 - 1,0% - -0,1%
8 mois 2016- 8 mois 2015 - 0,7% -0,2%
Les prix à la consommation : les comparaisons européennes (1), l’IPCH
FCD – Septembre 2016 52
IPCH : indices harmonisés des prix à la consommation / Source : Eurostat – dernière donnée août 2016
Les prix à la consommation sont globalement stables en Europe sur les 8 premiers mois de l’année (par rapport à la même période en 2015). A noter une remontée plus marqué en France au cours des derniers mois par rapport à la moyenne de la zone Euro. La croissance reste cependant mesurée : de l’ordre de 0,4% en glissement annuel.
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6
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6
Prix à la conso : France vs UE % des variations en GA sur MM3
France
Zone euro
Crois prix conso
2014/2013
Crois prix conso
2015/ 2014
8 mois 2016 / 8 mois 2015
RU 1,5% 0,0% 0,4%
Allemagne 0,8% 0,1% 0,1%
France 0,6% 0,1% 0,1%
Danemark 0,4% 0,2% 0,0%
Pays-Bas 0,3% 0,2% 0,0%
Zone Euro UE à 28
0,4% 0,5%
0,0% 0,0%
0,0% 0,0%
Irlande 0,3% 0,0% -0,2%
Italie 0,2% 0,1% -0,2%
Pologne 0,1% -0,7% -0,4%
Espagne -0,2% -0,6% -0,8%
Les prix à la consommation : les comparaisons européennes (2), les prix alimentaires
FCD – Septembre 2016 53
Source : Eurostat – dernière donnée août 2016
Après un coup d’arrêt en début d’année, les prix à la consommation des produits alimentaires sont repartis à la hausse au cours des derniers mois. L’accélération constatée en France est dans la moyenne de la zone Euro. Les prix ont en revanche progressé plus vite en Espagne : +1,8% et ont continué de reculer fortement au Royaume-Uni.
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6
Prix alimentaires à la conso : France vs UE % des variations en GA sur MM3
France
Zone euro
Crois prix conso alim 2014/2013
Crois prix conso alim 2015/2014
8 mois 2016 / 8 mois 2015
Espagne -0,4% 1,2% 1,8%
Pays-Bas 0,0% 0,6% 1,1%
Pologne -0,9% -1,6% 1,0%
Allemagne 0,9% 0,6% 0,8%
Zone Euro UE à 28
-0,1% -0,2%
0,7% 0,0%
0,7% 0,2%
France -0,8% 0,4% 0,7%
Italie -0,1% 1,1% 0,2%
Danemark -0,9% 1,0% 0,0%
Irlande -2,2% -2,1% -0,9%
RU -0,2% -2,6% -2,6%
L’activité dans le commerce de détail
FCD – Septembre 2016 54
Le chiffre d’affaires du commerce de détail
Le commerce de détail : ralentissement
Le premier semestre a été marqué par un léger tassement de la croissance du commerce de détail (tous secteurs confondus, hors automobile). Le chiffre d’affaires du commerce de détail a progressé de 0,3% en valeur entre le T1 2016 et le T2 2016. L’acquis de croissance à la fin du semestre indique une quasi-stabilisation de la croissance en valeur, mais un sensible tassement en volume.
Commerce alimentaire : décevant sur le premier semestre… Alors que le premier trimestre avait globalement bien démarré, les données relatives au deuxième trimestre apparaissent moins favorables. Du côté des hypermarchés, l’INSEE note un recul global du chiffre d’affaires par rapport à S1 2015, quand les panélistes observent une bonne résistance (cf. données Nielsen à P8). Ce décalage pourrait provenir de la partie non couverte par les panels, à l’image du non alimentaire (textile, EGP…) et d’une partie du frais en alimentaire (boucherie, marée, fromage à la coupe…). Un décalage similaire est observé du côté des supermarchés : une bonne tenue de l’activité selon l’INSEE vs une baisse des ventes dans les panels.
Enfin, sur le terrain de la proximité, l’INSEE comme les panélistes observent une poursuite de la dynamique de croissance. Un léger tassement du rythme est toutefois observé via les données INSEE (commerces d’alimentation générale en particulier).
Commerce spécialisé : la hausse se poursuit du côté de l’équipement du logement Les commerces d’équipement du logement et aménagement de l’habitat ont continué de bénéficier de la bonne tenue de la consommation des ménages, entrainant une hausse de leur activité tout au long du 1er semestre. Cette tendance devrait se confirmer dans les mois à venir compte tenu du redémarrage de l'investissement logement (les mises en chantier de logements se sont redressées de 5,6% au premier semestre par rapport à la même période en 2015), dans un contexte de conditions de financement toujours favorables. En revanche, le chiffre d’affaires des spécialistes de l’habillement s’est replié de 2,7% au cours du premier semestre, conséquence d’une demande en recul structurel.
E-commerce : toujours à part
Selon les chiffres de la FEVAD, la croissance des ventes e-commerce BtoC est restée solide en T2 2016. Le nombre de transactions a progressé de 21% à 230 millions. Au final, les Français auraient dépensé 17,4 milliards d’euros sur Internet au cours du trimestre.
FCD – Septembre 2016 55
Le commerce de détail : tassement de la croissance au cours du 1er semestre
FCD – Septembre 2016 56
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juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires du commerce de détail Unité : %, GA MM3
Valeur Volume
Croissance sur 3 mois (*) Valeur : +0,3% valeur
Volume : +0,2%
(*) croissance entre les périodes T1 2016 et T2 2016 / Source : INSEE – traitement FCD / données CVS-CJO
Indice de CA en valeur
Crois. du CA en valeur
Indice de CA en volume
Crois. du CA en volume
2010 100,0 nd 100,0 nd
2011 105,0 5,0% 103,4 3,4%
2012 108,3 3,1% 105,4 1,9%
2013 109,1 0,7% 107,3 1,8%
2014 109,1 0,0% 109,7 2,2%
2015 110,4 1,2% 113,9 3,8%
2016 S1 GA
- 1,2% - 3,1%
Le chiffre d’affaires du commerce de détail a progressé de 0,3% en valeur entre le T1 2016 et le T2 2016. En glissement annuel (T2 2016 / T2 2015), la croissance est de +0,7% en valeur et +2,5% en volume. La tendance est au ralentissement de la croissance. L’acquis de croissance à la fin du 1er semestre est de 1,1% en valeur et de 2,4% en volume.
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4%
6%
2011 2012 2013 2014 2015
CA commerce de détail (hors commerce automobile) (% en valeur)
Nouvelle méthodo Anciens indices
(*) A partir de mars 2016, les séries d'indices de chiffres d'affaires de l’INSEE sont produites selon une nouvelle méthodologie qui en améliore la qualité. Les séries ont été recalculées sur la période 1999-2015. la nouvelle méthodologie de l’INSEE lui permet d’intégrer au mieux l’effet démographique des entreprises (créations / cessations), via l’exhaustivité des déclarations mensuelles de TVA.
Hypers et supermarchés : un S1 2016 compliqué pour les hypermarchés selon l’INSEE
FCD – Septembre 2016 57
(*) croissance entre les périodes T1 2016 et T2 2016; (**) croissance entre T2 2015 et T2 2016
NB : la catégorie supermarchés intègre les enseignes à dominante marques propres (NAF : 47.11D) / Source : INSEE – traitement FCD – données CVS-CJO
3,3%
3,6%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires des supermarchés : INSEE Unité : %, glissement annuel MM3
Valeur
Volume
Croissance sur 3 mois (*) : +0,9% valeur +1% volume
Crois. GA sur 3 mois (**) +2,8% valeur
+3,2% volume
-1,9%
-1,6%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires des hypermarchés : INSEE Unité : %, glissement annuel MM3
Valeur
Volume
Croissance sur 3 mois (*) : -0,9% valeur
-0,7% volume
Crois. GA sur 3 mois (**) -2,0% valeur
-0,7% volume
La croissance de l’activité des supermarchés observée par l’INSEE (yc carburants) est restée relativement soutenue sur le second trimestre 2016 par rapport à la même période en 2015 (+2,8% en valeur), avec toutefois une décélération progressive de la croissance. Du côté des hypermarchés, les chiffres de l’INSEE indiquent un repli de l’activité : -2% en glissement annuel sur T2 2016, et également un recul entre le 1er et le deuxième trimestres.
La base EMAGSA de l’INSEE (Enquête mensuelle sur l'activité des grandes surfaces alimentaires) indique quant à elle un repli des ventes en valeur dans les supermarchés sur les 7 derniers mois (-1,7% entre les 7 premiers mois de 2016 et la même période en 2015), et également une baisse du côté des hypermarchés (-0,6%).
A partir de mars 2016, les séries d'indices de chiffres d'affaires de l’INSEE sont produites selon une nouvelle méthodologie qui en améliore la qualité. Les séries ont été recalculées sur la période 1999-2015. la nouvelle méthodologie de l’INSEE lui permet d’intégrer au mieux l’effet démographique des entreprises (créations / cessations), via l’exhaustivité des déclarations mensuelles de TVA.
Hypers et supermarchés : tendance au ralentissement confirmé par la base EMAGSA de l’INSEE
FCD – Septembre 2016 58
(*) croissance entre les 7 premiers mois 2015 et les 7 premiers mois 2016 NB : la catégorie supermarchés intègre les hard-discounters (NAF : 47.11D) / Source : INSEE – traitement FCD / données CVS-CJO
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
juil.-11 juil.-12 juil.-13 juil.-14 juil.-15 juil.-16
Chiffre d’affaires alim. & non alim des hypers Unité : %, GA MM3 (base EMAGSA, valeur)
Alim.
Non alim.
Croissance GA sur 7 mois (*) Alim : +1,2% valeur Non alim. : -1,5%
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
juil.-11 juil.-12 juil.-13 juil.-14 juil.-15 juil.-16
Chiffre d’affaires carburants des supers Unité : %, GA MM3 (base EMAGSA, valeur)
Croissance sur 7 mois (*) : -8,2% valeur
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
juil.-11 juil.-12 juil.-13 juil.-14 juil.-15 juil.-16
Chiffre d’affaires carburants des hypers Unité : %, GA MM3 (base EMAGSA, valeur)
Croissance sur 7 mois (*) : -8,1% valeur
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
juil.-11 juil.-12 juil.-13 juil.-14 juil.-15 juil.-16
Chiffre d’affaires alim et non alim des supers Unité : %, GA MM3 (base EMAGSA, valeur)
Alimen.
Non alim.
Crois. GA sur 7 mois (*) Alim : -0,6% valeur
Non alim. : 0,1%
Hypers et supermarchés : données INSEE (yc carburants)
FCD – Septembre 2016 59
HYPERMARCHES Indice valeur
(yc carburants) Indice volume (yc carburants)
Non alim valeur (base EMAGSA)
Alim valeur (base EMAGSA)
2010 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd
2011 104,1 4,1% 101,9 1,9% 95,9 -4,1% 101,1 1,1%
2012 106,2 2,0% 101,7 -0,2% 92,7 -3,3% 104,4 3,3%
2013 106,2 0,0% 101,3 -0,4% 92,2 -0,5% 109,1 4,5%
2014 103,8 -2,3% 99,9 -1,4% 90,5 -1,8% 108,5 -0,5%
2015 104,0 0,2% 100,8 0,9% 89,8 -0,8% 111,9 3,1%
S1 2016 / S1 2015 - -1,0% - -1,7% - -1,5% - 1,2%
SUPERMARCHES Indice valeur
(yc carburants) Indice volume (yc carburants)
Non alim valeur (base EMAGSA)
Alim valeur (base EMAGSA)
2010 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd
2011 106,8 6,8% 104,6 4,6% 98,4 -1,6% 100,5 0,5%
2012 111,3 4,2% 106,6 1,9% 97,8 -0,6% 100,8 0,3%
2013 115,1 3,4% 109,8 3,0% 95,7 -2,1% 101,6 0,8%
2014 116,3 1,0% 111,9 1,9% 94,0 -1,8% 100,2 -1,4%
2015 120,0 3,2% 116,3 3,9% 94,0 0,0% 100,5 0,3%
S1 2016 / S1 2015 - 3,2% - 3,5% - 0,1% (*) - -0,6% (*)
NB Méthodologie : L’indice de CA des hypers et supermarchés de l’INSEE intègre l’ensemble des ventes réalisées par les opérateurs (alimentaire, non alimentaire, carburants). Les indices de chiffre d’affaires sont construits à partir d’une source fiscale, le formulaire CA3, que remplissent les entreprises pour le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Ils comprennent le chiffre d’affaires hors TVA des entreprises déclarantes, toutes activités confondues, classées selon leur activité principale. L’enquête Emagsa de l’INSEE : environ 6 500 entreprises entrent dans le champ de l'enquête (hypermarchés, supermarchés et magasins multi-commerces). Un échantillon d'environ 350 entreprises est tiré avec un renouvellement par cinquième chaque année.
(*) 7 premiers mois 2016 / 7 premiers mois 2015 / Source : INSEE – traitement FCD / données CVS-CJO
Commerce alimentaire de proximité : léger tassement de la croissance en T2 2016
FCD – Septembre 2016 60
(*) croissance entre les périodes T1 2016 et T2 2016 / Source : INSEE – traitement FCD – données CVS-CJO
La croissance de l’activité des commerces d’alimentation générale a légèrement marqué le pas en T2 2016 par rapport à T1 2016, mais le rythme reste élevé en glissement annuel. Au final, l’acquis de croissance est de 5,3% en valeur à la fin du premier semestre 2016. Du côté des supérettes, la tendance reste à la hausse, même si le rythme de croissance est faible entre T1 et T2 2016. L’acquis de croissance indique cependant un léger ralentissement de la progression du chiffre d’affaires en valeur.
A partir de mars 2016, les séries d'indices de chiffres d'affaires de l’INSEE sont produites selon une nouvelle méthodologie qui en améliore la qualité. Les séries ont été recalculées sur la période 1999-2015. la nouvelle méthodologie de l’INSEE lui permet d’intégrer au mieux l’effet démographique des entreprises (créations / cessations), via l’exhaustivité des déclarations mensuelles de TVA.
1,9%
1,2%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires des supérettes : INSEE Unité : %, glissement annuel MM3
Valeur Volume Croissance sur 3 mois (*) : +0,6% valeur
+0,4% volume
Crois. en glissement T2 2016/T2 2015
+1,0% valeur +0,2% volume
5,4%
4,7%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires des commerces d’alimentation générale : INSEE
Unité : %, glissement annuel MM3
Valeur Volume
Croissance sur 3 mois (*) : +0,4% valeur
+0,2% volume
Crois. en glissement T2 2016/T2 2015
+5,9% valeur +5,1% volume
GMS : les chiffres des panélistes
FCD – Septembre 2016 61
2,3%
-3,0%
6,8%
-2,2%
11,5%
0,9%
-5% 0% 5% 10% 15%
HM
SM
Proxi
SDMP
Drive
Ensemble
La croissance des ventes de PGC-FLS en cumul civil à date au 7 août 2016
51%
25% 8% 12%
5%
54%
0
23%
0
23%
0%
100%
HM SM Proxi SDMP Drive
Poids dans les ventes et contribution à la croissance
Poids CA % contribution crois.
Source : Nielsen – Nielsen Trends P8 au 7 août 2016
Selon les données de Nielsen, les ventes de PGC-FLS en hypermarchés sont en croissance sur les 7 premiers mois de l’année (+2,3% en valeur). A l’inverse, supermarchés et supermarchés à dominante marque propre sont en retrait sur la même période. Il est à noter que les données de l’INSEE sur les 6 premiers mois indiquent une tendance inverse. Ces divergences proviennent en grande partie de la méthodologie : Nielsen couvre le champ des PGC-FLS, soit environ 100 milliards d’euros de CA, l’INSEE de son côté couvre l’ensemble des ventes : soit environ 200 milliards d’euros.
Selon les données de Kantar, le 1er semestre a été marqué par une baisse des dépenses, alors que la fréquence d’achat restait orientée à la hausse.
CA l’instar des autres panélistes, Kantar indique que l’effet « valorisation » a continué de jouer au cours du premier semestre. Cet effet est évalué à +1,4%, dans un contexte de baisse des prix estimé par Kantar à -1,1%.
Source : Nielsen – Nielsen Trends P8 au 7 août 2016
1 435
1 444
1 432
2014 2015 2016
Budget moyen S1 €
653 657
648
2014 2015 2016
Niveau moyen d’achat S1 (UC)
49,0
49,2 49,3
2014 2015 2016
Fréquence d’achat S1
Source : Kantar Worldpanel - Perspectives 1er Semestre 2016
Le commerce spécialisé : 4 sous-secteurs (habillement, aménagement
de l’habitat, équipement du foyer, alim. spé.) (1)
FCD – Septembre 2016 62
(*) croissance entre les périodes T1 2016 et T2 2016 / Source : INSEE – traitement FCD
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires spécialistes de biens culturels et loisirs (livres, articles de sport, jeux et jouets…)
Unité : %, GA MM3
Valeur Volume
Croissance sur 3 mois (*) +0,7% valeur
+0,7% volume
Croissance en glissement T2 2016/T2 2015
+1,6% valeur +0,8% volume
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires spécialistes équip du foyer + amén habitat (électroménager, meubles, bricolage…)
Unité : %, GA MM3
Valeur Volume
Croissance en glissement T2 2016/T2 2015
+5,6% valeur +5,5% volume
Croissance sur 3 mois (*) +0,4% valeur
+0,3% en volume
0%
2%
4%
6%
8%
10%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires des spécialistes alimentaires Unité : %, GA MM3
Valeur Volume
Croissance en glissement T2 2016/T2 2015
+6,6% valeur +6,0% volume
Croissance sur 3 mois (*) +0,7% valeur
+0,4% en volume
-8%
-4%
0%
4%
8%
12%
juin-11 juin-12 juin-13 juin-14 juin-15 juin-16
Chiffre d’affaires des spécialistes habillement Unité : %, GA MM3
Valeur Volume
Croissance sur 3 mois (*) +0,7% valeur -3,1% volume
Croissance en glissement T2 2016/T2 2015
-3,7% valeur -3,9% volume
Le commerce spécialisé : 4 sous-secteurs (textile-habillement, aménagement de l’habitat, équipement du foyer, alim. spé.) (2)
FCD – Septembre 2016 63
Indice valeur / Com spé habillement
Indice volume/ Com spé habillement
Indice valeur / Com spé biens culturels et loisirs
Indice volume/ Com spé biens culturels et loisirs
2010 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd
2011 102,3 2,3% 102,5 2,5% 102,8 2,8% 101,7 1,7%
2012 105,1 2,7% 102,9 0,4% 104,1 1,3% 101,6 -0,1%
2013 105,9 0,8% 103,0 0,1% 102,6 -1,4% 100,0 -1,6%
2014 106,3 0,4% 104,0 1,0% 104,4 1,8% 102,2 2,2%
2015 105,7 -0,6% 104,7 0,7% 107,1 2,6% 105,1 2,8%
S1 2016 / S1 2015 - -2,7% - -3,1% - 1,1% - 1,2%
Indice valeur / Com spé équipement du foyer
Indice volume/ Com spé équipement du foyer
Indice valeur / Com alimentaires spécialisés
Indice volume / Com alimentaires spécialisés
2010 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd
2011 101,7 1,7% 100,9 0,9% 107,1 7,1% 105,0 5,0%
2012 102,2 0,5% 100,0 -0,9% 114,2 6,6% 107,9 2,8%
2013 102,0 -0,2% 99,3 -0,7% 120,5 5,5% 111,5 3,3%
2014 102,3 0,3% 100,0 0,7% 125,5 4,1% 116,6 4,6%
2015 103,9 1,6% 101,8 1,8% 133,3 6,2% 123,1 5,6%
S1 2016 / S1 2015 - 5,6% - 5,4% - 7,6% - 7,2%
Le commerce spécialisé en équipement du foyer (électroménager, meubles, bricolage…) a confirmé son rebond sur l’ensemble du premier semestre, tout comme le commerce alimentaire spécialisé. En revanche, la situation est devenue un peu plus difficile du côté des spécialistes des biens culturels, tandis que le commerce spécialisé en habillement faisait les frais d’une baisse de la consommation et d’une forte concurrence sur les sites marchands.
Source : INSEE – traitement FCD / données CVS-CJO
Le commerce en ligne : croissance à deux chiffres en T2 2016 (données FEVAD)
64
3,6 5,5 8,4 11,6
15,6 20,0
25,0 31,0
37,7 45,0
51,1 56,8
64,9
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
0
10
20
30
40
50
60
70
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Le CA du e-commerce Unité : CA en milliard d’€ et % des variations annuelles
CA Croissance
Source : FEVAD
14 500 35 500
64 100
100 400
138 000
189 240
0
50 000
100 000
150 000
200 000
2005 2007 2009 2011 2013 2015 S12016
Nombre de sites marchands actifs en France Unité : nombre de sites
Le nombre de transactions a, selon la FEVAD, augmenté de 21% par rapport au second trimestre 2015 pour atteindre 230 millions. Avec une croissance de 15% en T2 2016 (par rapport à T1 2015), les achats sur internet ont représenté 17,4 Md€.
Cette croissance est liée à la poursuite de la progression du nombre de cyberacheteurs : +1,3 millions en un an et d’une offre qui continue de se développer.
FCD – Septembre 2016
230
50
100
150
200
250
T2 2011 T2 2012 T2 2013 T2 2014 T2 2015 T2 2016
Nombre de transactions en France Unité : million
FCD – Septembre 2016