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Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex Cent cinquante-sixième session 156 EX/35 PARIS, le 29 avril 1999 Original anglais/français Point 9.1 de l'ordre du jour provisoire DECISIONS ET ACTIVITES RECENTES DES ORGANISATIONS DU SYSTEME DES NATIONS UNIES INTERESSANT L'UNESCO RESUME Conformément aux dispositions du paragraphe 3 de la décision 103 EX/6.1- 6.2 et de la décision 124 EX/6.1, le Directeur général informe le Conseil exécutif des décisions et activités des organisations du système des Nations Unies intéressant l'UNESCO postérieures à la 154e session du Conseil. Conformément aux dispositions de l'alinéa (b) du paragraphe 4 de la décision 103 EX/6.1-6.2, le Directeur général a décidé d'inscrire à l'ordre du jour du Conseil les sous-points mentionnés dans l'introduction du présent document et dont le contenu est exposé dans la partie I du document. Le Conseil est invité à prendre note de la partie II, qui traite des autres décisions et activités intéressant l'UNESCO mais n'appelant pas de décision de la part du Conseil.

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Organisation des Nations Uniespour l'éducation, la science et la cultureConseil exécutif ex

Cent cinquante-sixième session

156 EX/35PARIS, le 29 avril 1999Original anglais/français

Point 9.1 de l'ordre du jour provisoire

DECISIONS ET ACTIVITES RECENTES DES ORGANISATIONS DUSYSTEME DES NATIONS UNIES INTERESSANT L'UNESCO

RESUME

Conformément aux dispositions du paragraphe 3 de la décision 103 EX/6.1-6.2 et de la décision 124 EX/6.1, le Directeur général informe le Conseilexécutif des décisions et activités des organisations du système des NationsUnies intéressant l'UNESCO postérieures à la 154e session du Conseil.

Conformément aux dispositions de l'alinéa (b) du paragraphe 4 de ladécision 103 EX/6.1-6.2, le Directeur général a décidé d'inscrire à l'ordredu jour du Conseil les sous-points mentionnés dans l'introduction duprésent document et dont le contenu est exposé dans la partie I dudocument. Le Conseil est invité à prendre note de la partie II, qui traite desautres décisions et activités intéressant l'UNESCO mais n'appelant pas dedécision de la part du Conseil.

(i)

TABLE DES MATIERES

Page

INTRODUCTION

PARTIE I - RESOLUTIONS ET ACTIVITES APPELANT UNE DECISIONDU CONSEIL............................................................................................ 1

A. LES CAUSES DES CONFLITS ET LA PROMOTION D'UNE PAIXET D'UN DEVELOPPEMENT DURABLES EN AFRIQUE.............................. 1

B. SUIVI DES CONFERENCES DES NATIONS UNIES....................................... 4

1. Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement(CNUED) : mise en oeuvre d'Action 21 et résolutions connexes ................ 4

2. Conférence sur les petits Etats insulaires en développement....................... 123. Conférence mondiale sur les droits de l'homme : Déclaration

et Programme d'action de Vienne ................................................................ 124. Programme d'action de la Conférence internationale

sur la population et le développement.......................................................... 135. Sommet mondial pour le développement social .......................................... 146. Quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing) ......................... 157. Conférence des Nations Unies sur les établissements humains

(Habitat II).................................................................................................... 16

C. L'ASSEMBLEE DU MILLENAIRE .................................................................... 17

D. REFORME DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES............................ 20

PARTIE II - AUTRES RESOLUTIONS, DECISIONS ET ACTIVITESCOMMUNIQUEES AU CONSEIL POUR INFORMATION ................. 23

A. RESOLUTIONS ET DECISIONS DE CARACTERE GENERAL ..................... 23

1. Composition des organes de l'ONU........................................................... 232. Elections et nominations à des postes au sein

du système des Nations Unies ................................................................... 233. Années, décennies et journées internationales........................................... 244. Principales conférences prévues pour 1990, 2000 et 2001........................ 255. Coopération avec d'autres organisations.................................................... 26

(a) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset la Ligue des Etats arabes .............................................................. 26

(b) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Organisation des Etats américains (OEA).................................. 28

(c) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Union interparlementaire............................................................ 30

(d) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Organisation de coopération économique (OCE)....................... 31

(ii)

Page

(e) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) ........................ 33

(f) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset la Communauté des Caraïbes (CARICOM)................................. 34

(g) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Organisation pour la sécurité et la coopérationen Europe (OSCE)............................................................................ 35

(h) Coopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Organisation de l'unité africaine (OUA)..................................... 36

(i) Université des Nations Unies (UNU)............................................... 37

6. Question de Palestine................................................................................. 37

(a) Assistance au peuple palestinien ...................................................... 38

(b) Assistance aux réfugiés palestiniens ................................................ 38

(c) Projet Bethléem 2000....................................................................... 39

7. Utilisations pacifiques de l'espace ............................................................. 398. Incidences mondiales du problème informatique posé

par le passage à l'an 2000........................................................................... 40

B. DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPERATION ECONOMIQUEINTERNATIONALE ............................................................................................ 41

1. Elimination de la pauvreté ......................................................................... 412. L'information au service de l'humanité...................................................... 443. Programme d'action pour les années 90 en faveur

des pays les moins avancés........................................................................ 444. Activités opérationnelles de développement du système

des Nations Unies ...................................................................................... 455. Coopération pour le développement industriel.......................................... 466. Pays en transition....................................................................................... 467. Proclamation de 2002 Année internationale de l'écotourisme................... 47

C. RENFORCEMENT DE LA COORDINATION DE L'AIDE HUMANITAIREET DES SECOURS EN CAS DE CATASTROPHE FOURNIS PARL'ORGANISATION DES NATIONS UNIES, Y COMPRISL'ASSISTANCE ECONOMIQUE SPECIALE .................................................... 48

1. Renforcement de la coordination de l'aide humanitaire d'urgencefournie par l'Organisation des Nations Unies ............................................ 48

2. Nouvel ordre humanitaire international..................................................... 483. Programmes d'assistance d'urgence et de relèvement

économique spécial.................................................................................... 49

(iii)

Page

D. DROITS DE L'HOMME ET QUESTIONS SOCIALES ET CULTURELLES... 60

1. Questions relatives aux droits de l'homme ................................................ 60

(a) Droits de l'homme ............................................................................ 60

(b) Discrimination raciale ...................................................................... 66

(c) Situation en matière de droits de l'homme ....................................... 67

2. Prévention de la criminalité ....................................................................... 683. Problème mondial de la drogue ................................................................. 694. Questions relatives aux femmes et aux filles............................................. 705. Décennie internationale des populations autochtones ............................... 766. Développement culturel............................................................................. 77

E. QUESTIONS JURIDIQUES................................................................................. 78

1. Décennie des Nations Unies pour le droit international ............................ 782. Création d'une Cour pénale internationale................................................. 783. Etat de droit................................................................................................ 78

ANNEXE LISTE DES JOURNEES, ANNEES ET DECENNIES INTERNATIONALES

156 EX/35

INTRODUCTION

1. L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté à sa cinquante-troisième session(première partie) (New York, 9 septembre – 18 décembre 1998) 215 résolutions, dontplusieurs présentent un intérêt particulier pour l'UNESCO. Le présent document contient doncdes informations sur les résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies àcette session qui intéressent l'action de l'UNESCO. Il contient également des informations surles modifications intervenues au sein des organes du système des Nations Unies, y comprisleur composition, et les principales nominations à des postes clés.

2. Conformément aux dispositions de l'alinéa (b) du paragraphe 4 de la décision103 EX/6.1-6.2, le Directeur général a décidé d'inscrire à l'ordre du jour les sous-pointssuivants relatifs à des questions ayant fait l'objet d'une résolution de l'Assemblée générale qui,à son avis, devraient être examinés par le Conseil de façon que celui-ci puisse, s'il y a lieu,adopter une décision de nature à le guider sur la contribution que l'UNESCO peut apporter àleur mise en oeuvre :

A. Afrique :

Rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les causes des conflits et la promotiond'une paix et d'un développement durables en Afrique

B. Suivi des conférences des Nations Unies

C. Assemblée du millénaire

D. Réforme des Nations Unies

3. Ces quatre sous-points font l'objet de la partie I du présent document, alors que lapartie II rend compte des résolutions et des décisions qu'il convient, de l'avis du Directeurgénéral, de porter à l'attention du Conseil pour information. Conformément à ladécision 116 EX/5.1.4 relative à la réduction du volume de la documentation, le Directeurgénéral ne présente d'observations sur l'action de l'UNESCO que dans les cas où uneévolution réelle est intervenue depuis la soumission du précédent rapport.

4. Le sous-point sur la culture de la paix, qui devait être soumis au Conseil à la session encours (déc. 155 EX/9.6), a dû être renvoyé à la 157e session étant donné que l'examen parl'Assemblée générale du projet de déclaration et de programme d'action sur la culture de lapaix n'est pas terminé. Les résultats de ces délibérations, ainsi que les résolutionscorrespondantes (la Décennie internationale de promotion d'une culture de la non-violence etde la paix au profit des enfants du monde, l'Année internationale de la culture de la paix et laproclamation de l'Année des Nations Unies pour le dialogue entre les civilisations), serontportés à l'attention du Conseil (au titre d'un point distinct) à sa 157e session.

156 EX/35Partie I

PARTIE I

RESOLUTIONS ET ACTIVITES APPELANT UNE DECISION DU CONSEIL

A. LES CAUSES DES CONFLITS ET LA PROMOTION D'UNE PAIX ET D'UNDEVELOPPEMENT DURABLES EN AFRIQUE

5. Face à la multiplication et à l’intensité des conflits armés en Afrique qui constituent unfrein au développement de nombre de pays africains, le Conseil de sécurité des Nations Uniesavait convenu d’examiner au niveau des ministres des Affaires étrangères, le 25 septembre1997, "la nécessité d’une action internationale concertée en vue de promouvoir la paix et lasécurité sur le continent".

6. A cet égard, il avait demandé au Secrétaire général de lui présenter un rapport sur "lessources des conflits en Afrique, les moyens de prévenir ces conflits et d’y mettre fin, et lamanière de poser par la suite les fondements d’une paix et d’une croissance économiquedurable".

7. Compte tenu de l’ampleur de la question, le Conseil de sécurité a aussi invité leSecrétaire général à soumettre ce rapport à l’Assemblée générale et aux autres organes dusystème des Nations Unies dont les responsabilités s’étendent à l’Afrique, y compris lesinstitutions de Bretton Woods.

8. Ce rapport, paru le 16 avril 1998 (A/52/871-S/1998/318) et intitulé "Les causes desconflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique", vise àpromouvoir une approche globale et cohérente destinée à appuyer les efforts déployés par lesgouvernements dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement.

9. Il analyse les sources des conflits sur le continent, met au jour leur complexité et leurdiversité et en dégage les facteurs historiques, économiques et politiques déterminants qui,internes ou externes, peuvent découler d’une dynamique sous-régionale propre ou êtrefonction des relations internationales.

10. Dans ce rapport, le Secrétaire général indique les mesures à prendre et les axes d’actionprioritaires à privilégier tout comme les écueils à éviter dans le cadre de la prévention desconflits, dans le domaine du rétablissement et du maintien de la paix ainsi que dans celui de saconsolidation après les conflits.

11. Ces mesures font aussi bien référence au renforcement du système d’alerte rapide desNations Unies en matière de prévention que, en cas de conflits déclarés, à la promotion dudialogue, de la négociation et de la médiation, tout en veillant à éviter la multiplication desinitiatives antagonistes ou concurrentes.

12. Elles font également appel au renforcement des liens de coopération avec l’Organisationde l’unité africaine (OUA) ainsi qu’avec les organisations sous-régionales intervenant enfaveur de la paix et de la sécurité dans leur sous-région, telles la Communauté économiquedes Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté de développement de l’Afriqueaustrale (SADC) et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ; de lamême manière, elles préconisent l’appui aux initiatives prises aux niveaux régional et sous-régional et la mobilisation de la communauté internationale aux efforts de paix.

156 EX/35 - page 2Partie I

13. Le rapport du Secrétaire général recommande également de promouvoir les conditionsde construction d’une paix durable et d’un environnement propice à la croissance économiquetelles la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme, la démocratie, la réduction dufardeau de la dette, l’accès aux marchés internationaux, la coopération et l’intégrationrégionales.

14. Il souligne surtout que ces mesures ne sauraient être réalisées sans une actioninternationale coordonnée et sans la volonté politique à la fois des Africains et de lacommunauté internationale tout entière.

15. Le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations Unies ont accueillifavorablement ce rapport et ont exprimé leur appréciation quant à l’approche holistiquerelative à la paix et au développement présentée par le Secrétaire général. Par sa résolutionA/RES/53/92 du 16 décembre 1998 adoptée à sa cinquante-troisième session, l’Assembléegénérale a appelé l’ensemble du système des Nations Unies, toutes les institutionsinternationales ainsi que les institutions régionales et sous-régionales africaines à agir pour lamise en oeuvre des recommandations très concrètes proposées par le Secrétaire général et àdéployer une action concertée à l’échelle mondiale. Elle a aussi demandé au Secrétairegénéral de lui soumettre, à sa cinquante-quatrième session, un rapport sur la mise en oeuvredesdites recommandations.

16. Depuis, les recommandations du Secrétaire général sont examinées dans les différentsmécanismes existants de consultations interagences en vue de leur suivi et d’une réponsecoordonnée du système des Nations Unies.

17. Le rapport du Secrétaire général sera distribué aux membres du Conseil exécutif.

Action de l’UNESCO

18. L’UNESCO, en vertu de son mandat constitutionnel de contribuer à la construction dela paix et conformément à la priorité accordée à l’Afrique, apporte déjà sa contribution à lapromotion de la paix et du développement durables sur le continent africain.

19. Le Directeur général a rappelé cet engagement de l’Organisation pour l’Afrique lors dela deuxième session ordinaire de 1998 du Comité administratif de coordination (CAC) (New-York, 30-31 octobre 1998) ainsi que les actions menées par l’Organisation pour être à l’écoutede l’Afrique et pour appuyer les efforts des gouvernements, de la société civile, desorganisations sous-régionales et régionales dans leurs efforts de développement et deconstruction d’une paix durable. Parmi ces actions figurent, à titre d’exemple :

- le suivi des recommandations des Assises de l’Afrique et la mise en place du Comitéinternational de suivi qui tiendra sa troisième réunion en mai 1999 ;

- le programme Culture de la paix et les activités menées, dans ce cadre, en Afriqueainsi que le renforcement du Programme d'éducation d'urgence et de reconstructionmis en oeuvre en Afrique centrale, dans les pays de la Corne de l’Afrique et dans larégion des Grands Lacs ;

- l’appui de l’Organisation au développement des capacités humaines dont le rôle estcentral pour toute oeuvre de développement : établissement de l’Institut internationalpour le renforcement des capacités en Afrique (Ethiopie), du Réseau panafricain des

156 EX/35 - page 3Partie I

ressources humaines en éducation (Afrique du Sud), de l’Institut pour l’éducation desjeunes filles et des femmes (Burkina Faso), du Centre international pour la jeunesse(Malawi) et du Centre de la culture de maintenance de l’Université de Dar es-Salaam(République-Unie deTanzanie) ;

- la contribution à la réflexion sur les implications du processus de la mondialisationen Afrique et les solutions proposées par les Africains eux-mêmes sur lagouvernance démocratique dans le cadre du projet Demos-Afrique (Mozambique,juillet 1998) ;

- le renforcement de la coopération UNESCO/OUA et l’appui de l’Organisation auprocessus de coopération et d’intégration régionales.

20. Le Directeur général envisage de présenter au Conseil exécutif à sa 157e session undocument portant sur les actions déjà menées par l’UNESCO pour traduire dans ses propresprogrammes et activités la priorité accordée à l’Afrique et contenant des propositionspermettant d’atteindre les objectifs identifiés par le Secrétaire général dans son rapport, dansles domaines relevant des compétences de l’Organisation.

21. Ce rapport, ainsi que les propositions d’action présentées par le Secrétariat etexaminées par le Conseil exécutif à sa 157e session, pourraient par la suite être soumis à laConférence générale.

22. Compte tenu des propositions qui précèdent, le Conseil voudra peut-être adopter ladécision suivante :

Le Conseil exécutif,

1. Confirmant à nouveau la haute priorité donnée à l'Afrique dans les programmes etactivités de l'UNESCO,

2. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général de l'ONU intitulé "Les causes desconflits et la promotion d'une paix et d'un développement durables en Afrique"(doc. A/52/871-S/1998/318),

3. Prenant note de la résolution 53/92 de l'Assemblée générale dans laquelle celle-cia, entre autres, invité les institutions spécialisées à examiner les recommandationsdu rapport,

4. Prend note du rapport du Secrétaire général de l'ONU ;

5. Décide d'examiner en profondeur à sa 157e session le rapport du Secrétairegénéral ainsi que les propositions retenues et les mesures prises par le Directeurgénéral pour donner suite aux recommandations du rapport du Secrétaire général,en vue de présenter les recommandations du Conseil sur ce sujet à la Conférencegénérale à sa 30e session ;

6. Décide d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de la 30e session de la Conférencegénérale un point intitulé "Rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les causesdes conflits et la promotion d'une paix et d'un développement durables enAfrique".

156 EX/35 - page 4Partie I

B. SUIVI DES CONFERENCES DES NATIONS UNIES

23. Depuis 1997, le système des Nations Unies est engagé dans un processus d'examen etd'évaluation d'ensemble de l'application des résultats des conférences et sommets organiséspar les Nations Unies depuis 1990. La session extraordinaire consacrée à la mise en oeuvred'Action 21 (Rio + 5) a ouvert la voie en 1997, suivie en 1998 par l'examen cinq ans après dela Conférence mondiale sur les droits de l'homme.

24. Désormais, et ce jusqu'en 2001, l'Assemblée générale tiendra des sessionsextraordinaires pour faire le point de l'application des programmes d'action des conférencesmentionnées ci-dessous ; les organes, fonds et programmes compétents ainsi que lesinstitutions spécialisées du système des Nations Unies sont invités à contribuer à cet effort età participer activement à la préparation et à la tenue des sessions en question : Conférenceinternationale sur la population et le développement (30 juin - 2 juillet 1999) ; Conférencemondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires en développement(septembre 1999) ; Sommet mondial pour le développement social (24-30 juin 2000) ;quatrième Conférence mondiale sur les femmes (5-9 juin 2000) ; Habitat II (juin 2001) ;Sommet mondial pour les enfants (2001).

25. Il convient également de mentionner ici l'évaluation, dix ans après, de la Conférencemondiale sur l'éducation pour tous, tenue en 1990 à Jomtien. Bien qu'il ne s'agisse pas d'uneConférence des Nations Unies à strictement parler, cette conférence a été organisée àl'initiative de quatre institutions : UNESCO, UNICEF, PNUD et Banque mondiale rejointsensuite par le FNUAP. Le Cadre d'action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux,adopté à l'issue de la Conférence, prévoyait la nécessité d'évaluer les progrès accomplis aubout de dix ans et de procéder à partir de là à un examen d'ensemble des politiques concernantl'éducation de base. Le processus d'évaluation est en cours et la tenue, en avril 2000, duForum mondial sur l'éducation en marquera l'aboutissement.

26. La troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA),prévue pour 2001, entre aussi dans cette catégorie. Dans la résolution 53/182 relative à la miseen oeuvre du Programme d'action pour les années 90 en faveur des pays les moins avancés,l'Assemblée générale a demandé au Secrétaire général de convoquer une réunioninterinstitutions en vue d'assurer la mobilisation du système des Nations Unies aux fins despréparatifs et du suivi de la Conférence (la partie II du présent document contient davantagede précisions sur le rôle de l'UNESCO à cet égard).

27. Le Directeur général souhaite donc informer le Conseil non seulement des progrèsaccomplis par l'UNESCO dans la mise en oeuvre des programmes d'action des conférencessusmentionnées, mais aussi de sa participation active et de sa contribution aux préparatifs dessessions extraordinaires de l'Assemblée générale prévues d'ici à l'an 2001 pour faire le pointde la réalisation des objectifs de ces conférences.

1. Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement(CNUED) : mise en oeuvre d'Action 21 et résolutions connexes

28. Dans la résolution 53/188 intituléeMise en oeuvre et suivi des textes issus de laConférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement et des résultatsde la dix-neuvième session extraordinaire de l'Assemblée générale, tenue à New York du23 au 27 juin 1997, l'Assemblée générale souligne qu'il faut accélérer la mise en oeuvrecomplète d'Action 21 et qu'il importe que tous les organismes compétents des Nations Unies

156 EX/35 - page 5Partie I

continuent d'être activement associés à la mise en oeuvre d'Action 21 et du Programme relatifà la poursuite de la mise en oeuvre d'Action 21. Elle demande à la Commission dudéveloppement durable de continuer à exécuter ces tâches afin de compléter et de relier entreeux les travaux des autres organes, organisations et organismes des Nations Unies dans ledomaine du développement durable. L'Assemblée générale prie en outre le Secrétaire général,agissant en étroite collaboration avec tous les organismes compétents des Nations Unies, delui présenter lors de sessions futures, par l'intermédiaire du Conseil économique et social enraison de ses fonctions de coordination, un rapport analytique sur les mesures qui auront étéprises au sein du système des Nations Unies pour accélérer la mise en oeuvre d'Action 21 etdu Programme relatif à la poursuite de la mise en oeuvre d'Action 21.

Action de l'UNESCO

29. L'UNESCO continue de contribuer à diffuser les résultats de l'examen d'ensemble de lamise en oeuvre d'Action 21 effectué en 1997. L'environnement de la planète s'est encoredégradé depuis le premier Sommet Planète Terre organisé à Rio de Janeiro en 1992. Le fosséentre riches et pauvres s'est creusé à la fois au sein de nombreux pays et tout particulièremententre eux. Alors que l'UNESCO et le système des Nations Unies dans son ensemble sont engénéral tout à fait prêts à mettre en oeuvre Action 21 et les plans d'action et conventionsconnexes, les ressources allouées sont sans rapport avec les tâches à exécuter. Les progrès dela mise en oeuvre au niveau mondial demeurent donc tristement insuffisants.

30. Les programmes scientifiques intergouvernementaux de l'UNESCO (PICG, PHI, COI,MAB et MOST) ainsi que le Programme solaire mondial, le Projet relatif à l'environnement etau développement dans les régions côtières et les petites îles, le Projet sur les villes : gestiondes transformations sociales et de l'environnement et le projet transdisciplinaire Eduquer pourun avenir viable (EPD) visent tous à apporter une contribution essentielle à la mise en oeuvred'Action 21 et des Conventions de Rio (on trouvera plus loin des informations plus détailléesau sujet des résolutions consacrées au progrès de la mise en oeuvre des différentesConventions de Rio). A cet effet, l'UNESCO a renforcé la coopération transdisciplinaire entreces activités, et elle a poursuivi la coopération avec les autres organisations du système desNations Unies et les ONG compétentes concernées par le suivi de la CNUED afin, entreautres, d'améliorer la complémentarité de l'action et d'établir les synergies nécessaires (parexemple dans les domaines de la biodiversité et de la conservation des écosystèmes, de l'eaudouce et de l'océan). En ce qui concerne la Commission du développement durable (CDD),l'UNESCO et la COI ont beaucoup contribué aux préparatifs de sa septième session (NewYork, 19-28 avril 1999) et de la réunion de son Groupe de travail intersessionsad hocqui l'aprécédée. La COI, en tant que chargée d'assurer le secrétariat du Sous-Comité du CAC sur lesocéans et les zones côtières, a joué un rôle important dans l'établissement du projet de rapportdu Secrétaire général sur l'océan et les mers, thème principal examiné par la CDD à sa sessionde cette année et par son Groupe de travailad hoc. En outre, l'UNESCO a contribué, dans sesdomaines de compétence, à un autre grand point de l'ordre du jour de la septième session de laCDD, qui concerne l'état d'avancement du Programme d'action de la Barbade pour ledéveloppement durable des petits Etats insulaires en développement. L'UNESCO (EPD)continue aussi à faire fonction de maître d'oeuvre pour la mise en oeuvre du programme de laCDD sur l'éducation pour un développement durable. A ce titre, EPD a élaboré pour laCDD-7 le rapport du Secrétaire général sur l'état d'avancement de ce programme de travail dela CDD. En tant que maître d'oeuvre, l'UNESCO s'est aussi attachée à préciser et à faireconnaître la notion d'éducation pour le développement durable et les messages essentielsqu'elle vise à transmettre. L'Organisation a ainsi publié à la fin de 1998, à la fois sous forme

156 EX/35 - page 6Partie I

imprimée et sur CD-ROM, les actes de la Conférence internationale sur l'environnement et lasociété : éducation et sensibilisation du public à la viabilité, tenue en décembre 1997 àThessalonique. D'autres activités dans le domaine du développement durable ont égalementété menées en coopération avec certains pays en vue de promouvoir l'éducation pour undéveloppement durable ; de recenser et de faire connaître des pratiques novatrices ; et depromouvoir des modes de consommation et de production durables afin de modifier lesvaleurs et les styles de vie.

31. Ainsi que la CDD l'a recommandé à sa sixième session en 1997, la Conférencemondiale sur la science, organisée conjointement par l'UNESCO et le CIUS, réservera unelarge place à la science au service du développement durable. Cet effort s'inscrit dans le cadredes activités menées par l'UNESCO en tant que maître d'oeuvre interinstitutions pour lascience au service du développement durable.

32. La coordination générale interinstitutions du suivi de la CNUED et de la contribution del'ensemble du système des Nations Unies aux travaux de la Commission du développementdurable est assurée par le biais du Comité interorganisations du CAC sur le développementdurable (CIDD). Le Bureau UNESCO de coordination des programmes d'environnement(COR/ENV) continue de jouer un rôle essentiel dans les travaux de ce Comité qui a tenu satreizième session à New York (8- 9 mars 1999). Le CIDD a recommandé d'étendre le systèmede désignation d'un maître d'oeuvre aux résultats thématiques pertinents (incluant ce quitouche à l'éducation et à la science) des autres conférences mondiales afin d'éviter l'existenceau niveau mondial de plusieurs mécanismes de coordination des politiques dans ce domaine.Soulignant que les prochains débats sur l'énergie au sein de la CDD offriront auxorganisations du système des Nations Unies une occasion exceptionnelle pour élaborer despolitiques et des stratégies embrassant tous les aspects de l'énergie dans le contexte dudéveloppement durable, le CIDD a approuvé la création d'une Equipe spécialeinterinstitutionsad hocsur l'énergie. Cette Equipe constituera en outre pour l'UNESCO unnouveau mécanisme permettant de promouvoir les partenariats interinstitutions pour la miseen oeuvre du Programme solaire mondial.

Résolutions de l'Assemblée générale concernant les points précis relatifsau suivi de la CNUED

Programme solaire mondial

33. Dans la résolution 53/7, l'Assemblée générale approuve leProgramme solaire mondial1996-2005en tant que contribution au processus général de développement durable et invitetous les Etats membres à contribuer au succès de sa mise en oeuvre. Elle soutient en outrevigoureusement l'initiative prise par l'UNESCO de lancer le Programme solaire mondial1996-2005 et invite le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, agissant enconsultation avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture eten étroite coopération avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement et d'autresorganisations compétentes : (a) à mener des actions concrètes pour faire en sorte que leProgramme solaire mondial 1996-2005 soit pleinement intégré dans les efforts déployés parles organismes des Nations Unies pour réaliser l'objectif du développement durable ; (b) àappeler sur le Programme solaire mondial 1996-2005 l'attention des sources de financement etd'assistance technique pertinentes et à les encourager à envisager de contribuer à le mettre enoeuvre ; (c) à continuer de sensibiliser tous les Etats membres et les institutionsinternationales, régionales et nationales, tant privées que publiques, à l'importance stratégique

156 EX/35 - page 7Partie I

du Programme solaire mondial 1996-2005 pour assurer le développement durable, et de laleur faire mieux comprendre ; (d) à lui présenter à sa cinquante-quatrième session, au titre dupoint intitulé "Environnement et développement durable", un rapport intitulé "Programmesolaire mondial 1996-2005" relatif aux mesures qu'auront prises les différentes entités dusystème des Nations Unies, conformément aux dispositions de la présente résolution.

Action de l'UNESCO

34. Tout en continuant à développer le concept de Programme solaire mondial 1996-2005(PSM), l'UNESCO renforce sa coopération avec les programmes et institutions spécialiséesdes Nations Unies. Elle ne ménage aucun effort pour aider les gouvernements à définir desprojets nationaux hautement prioritaires dans le cadre de ce programme. Elle continue,notamment en collaboration avec l'ONU, le PNUE et le PNUD, à aider à mieux comprendrele rôle que les sources d'énergie renouvelables pourraient jouer dans la préservation del'environnement, la fourniture de services énergétiques - en particulier dans les zonesécologiquement fragiles - et la contribution à la résolution du problème du chômage.

35. En tant que chef de file du Programme mondial d'éducation et de formation relativesaux énergies renouvelables du Programme solaire mondial 1996-2005, l'UNESCO s'estemployée tout particulièrement à fournir une assistance intellectuelle et financière pouraméliorer la formation des ingénieurs dans le domaine des sources d'énergie propres etrenouvelables. Neuf titres sur les douze que doit comporter une mallette éducative multimédiasur les sources d'énergie propres et renouvelables ont été établis et largement diffusés. Uneassistance a été fournie aux Etats membres désireux de formuler une stratégie concernantl'infrastructure nécessaire pour promouvoir l'utilisation de technologies propres et durables.

Le phénomène El Niño

36. Dans sa résolution 53/185 sur laCoopération internationale pour l'atténuation deseffets du phénomène El Niño, l'Assemblée générale invite les organismes du système desNations Unies, et en particulier la Commission océanographique intergouvernementale del'UNESCO, l'OMM, l'OMS, la FAO, le PNUE, l'ONUDI, le CIUS et le Programme mondialde recherche sur le climat (PMRC) (dans le cadre de l'IDNDR) à continuer de contribuer àl'étude, selon une démarche globale, du phénomène El Niño et d'intensifier leur coopérationavec les régions affectées par ce phénomène, en particulier avec les pays en développement.

Action de l'UNESCO

37. Les années 1997-1998 ont été marquées par l'une des manifestations les plus violentesdu phénomène El Niño enregistrées dans l'histoire moderne. L'impact de ce dernier sur leclimat mondial et les phénomènes climatiques extrêmes qu'il a provoqués ont entraîné deterribles catastrophes naturelles, avec leur lot de pertes humaines, matérielles, économiques etenvironnementales. Les dommages enregistrés dans le monde ont été estimés à environ14 milliards de dollars, à savoir 6 milliards de dollars pour l'Asie, 4,3 milliards pourl'Amérique centrale et l'Amérique du Sud et 3,5 milliards de dollars pour les Etats-Unisd'Amérique et le Canada.

38. A la suite de la résolution 53/185, la COI de l'UNESCO a pris les initiatives suivantes :

• Elle a participé, en tant que membre de l'Equipe spéciale interinstitutions sur lephénomène El Niño, aux réunions préparatoires en vue de l'organisation de la

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première Réunion intergouvernementale d'experts sur le phénomène El Niño, tenue àGuayaquil (Equateur), du 9 au 13 novembre 1998.

• Elle a participé aux rencontres suivantes et contribué à les organiser et à les financer :

- la 13e session du Comité scientifique pour l'ERFEN, tenue à Guayaquil du 2 au4 novembre 1998 (étude régionale sur le phénomène El Niño : Colombie,Equateur, Pérou et Chili) ;

- la 9e session du Groupe de travail COI-OMM-CPPS pour l'étude du phénomèneEl Niño, tenue à Guayaquil du 5 au 7 novembre 1998 (étude et observationcentrées sur le Pacifique du Sud-Est, avec la participation des pays riverains, desEtats-Unis d'Amérique, du Canada et de l'Europe) ;

- la première Réunion intergouvernementale d'experts sur le phénomène El Niño,tenue à Guayaquil du 9 au 13 novembre 1998. Le Président du Groupe de travailCOI-OMM-CPPS a présidé la séance sur "El Niño : description générale" et unmembre du secrétariat de la COI a participé, en qualité de rapporteur, à la séance"Prévisibilité de la variabilité climatique".

• Elle prend une part active à des actions de suivi, telles que : l'organisation de ladeuxième Réunion intergouvernementale d'experts, prévue à Lima (Pérou) enseptembre 1999, ainsi qu'à la préparation, en cours actuellement, d'une proposition deprojet sur les effets du phénomène El Niño à soumettre à la Banque mondiale.

39. La COI apporte en outre (par l'intermédiaire du PMRC) un constant soutien à lasurveillance des variations climatiques extrêmes grâce au Système mondial d'observation del'océan (GOOS), mis en place sous son impulsion en qualité de chef de file. On envisagel'inclusion, entre autres initiatives régionales, de la composante en projet du GOOS pour lePacifique oriental (PACO-GOOS) dans la proposition à soumettre à la Banque mondiale. Desgroupes/réseaux sous-régionaux ont également été établis pour le Pacifique oriental,l'Atlantique du Sud-Ouest et la région élargie des Caraïbes dans le cadre du projet pilote surl'Amérique latine et les Caraïbes mis en place au titre de l'Accord UNESCO (COI)/Unioneuropéenne (FER).

40. L'étude des effets du phénomène El Niño et la production de savoir et de compétencesvisant à mieux se prémunir contre les catastrophes naturelles liées au phénomène El Niño fontégalement partie d'un projet intersectoriel coordonné par l'Unité de la prévention descatastrophes (SC/ENV/DR). Afin de renforcer l'aide de l'UNESCO aux Etats membres dansce domaine, le Directeur général envisage d'inclure dans le projet de 30 C/5 ce projetintersectoriel, qui intéresse plusieurs divisions des sciences de l'environnement de l'UNESCO,en particulier la Division des sciences de la terre, la Division des sciences hydrologiques, laDivision des sciences écologiques, l'Unité pour les régions côtières et les petites îles, ainsi quela Commission océanographique intergouvernementale. Les programmes de formation etd'enseignement concernant la prévention des catastrophes et l'atténuation de leurs effets serontpris en charge par le Secteur de l'éducation. Le Secteur de la culture aura pour tâche lerenforcement de la protection des sites culturels en cas de manifestation du phénomèneEl Niño et autres catastrophes naturelles.

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Convention sur la diversité biologique

41. Par sa résolution 53/190 concernant l'application de laConvention sur la diversitébiologique, l'Assemblée générale se félicite des résultats obtenus lors de la quatrième réunionde la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique ainsi que del'adoption du programme de travail et de la démarche thématique retenue.

Action de l'UNESCO

42. L'UNESCO a étroitement collaboré à la rédaction de la Convention sur la diversitébiologique (CDB) et à sa mise en oeuvre depuis son entrée en vigueur. A sa 29e session, laConférence générale a reconnu que "les programmes scientifiques de l'UNESCO jouent unrôle clé en appuyant sur les plans intellectuel et scientifique la mise en oeuvre de laConvention sur la diversité biologique". Le Conseil exécutif, à sa 154e session, a approuvé leprojet de Mémorandum de coopération entre l'UNESCO et la Convention sur la diversitébiologique et autorisé le Directeur général à le signer. La signature a eu lieu en mai 1998 lorsde la quatrième Conférence des Parties à la CDB, à Bratislava, en Slovaquie.

43. Afin de renforcer la coopération entre l'UNESCO et la CDB, un membre du personnelde la Division des sciences écologiques a été détaché auprès du secrétariat de la CDB (ledirecteur de cette division faisant fonction de point focal pour la biodiversité à l'UNESCO).

44. Parmi les contributions de l'UNESCO à l'application de la CDB, il convient de citerl'utilisation du Réseau mondial de réserves de biosphère comme outil au service de laconservation et de l'utilisation durable de la diversité biologique dans de nombreux habitats,parmi lesquels les forêts, les zones humides et les zones côtières (par. 10 de la résolutionsusmentionnée de l'Assemblée générale), ainsi que cela a été souligné au cours d'un atelierorganisé par les autorités slovaques immédiatement avant la quatrième Conférence desParties. Les réserves de biosphère sont en outre tout à fait qualifiées pour promouvoirl'approche des écosystèmes consacrée par la Convention et les décisions de la Conférence desParties. L'UNESCO continuera d'élaborer cette approche en collaboration avec l'UICN et lesecrétariat de la CDB.

45. L'utilisation de méthodes scientifiques recommandée au paragraphe 3 de la résolutionde l'Assemblée générale se trouve facilitée par la contribution que le programme scientifiqueinternational DIVERSITAS apporte à l'application de la Convention, en particulier auxtravaux du SBSTTA (Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniqueset technologiques). Le secrétariat du programme DIVERSITAS a son siège à l'UNESCO etentretient une étroite collaboration avec les programmes scientifiques de l'Organisation, enparticulier le programme MAB.

46. Le développement des réseaux d'information sur la biodiversité préconisé auparagraphe 12 de la résolution de l'Assemblée générale bénéficiera largement du lancement del'Année internationale de l'observation de la biodiversité (IBOY) par DIVERSITAS, ainsi quedes progrès du Programme intégré de surveillance des réserves de biosphère (BRIM).

47. Outre ces importantes contributions de l'UNESCO à la CDB, la Conférence des Partiesa adopté à sa quatrième réunion une décision par laquelle elle "invite l'UNESCO à envisagerde lancer une initiative mondiale concernant l'éducation, la formation et la sensibilisation dupublic à la diversité biologique". L'Organisation travaille actuellement à l'élaboration d'uncadre pour une telle initiative.

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Convention sur la lutte contre la désertification

48. Par sa résolution 53/191 relative à l'Application de la Convention des Nations Uniessur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresseet/ou la désertification, en particulier en Afrique, l'Assemblée générale engage lacommunauté internationale, en particulier les pays développés et les organismes des NationsUnies, et invite les institutions financières multilatérales et tous les autres acteurs intéressés, àappuyer les efforts faits par les pays en développement touchés afin d'élaborer et d'appliquerdes programmes d'action pour lutter contre la désertification, notamment, selon qu'il convient,des programmes interrégionaux de coopération, en leur procurant des ressources financières etd'autres formes d'assistance.

Action de l'UNESCO

49. L'UNESCO a participé aux travaux de tous les comités intergouvernementaux denégociation en vue de l'élaboration de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre ladésertification (UNCCD) ainsi qu'aux deux premières conférences des Parties qui ont eu lieurespectivement à Rome (Italie, 1997) et à Dakar (Sénégal, 1998). La troisième Conférence desParties devrait se tenir à Recife (Brésil) du 29 novembre au 10 décembre 1999.

50. Compte tenu de sa longue tradition de recherche sur les zones arides, l'UNESCO a étéinvitée par le secrétariat de la CCD à concourir à la mise en oeuvre de la Convention, eu égarden particulier à son mandat dans les domaines des sciences de l'environnement et del'éducation. L'Organisation a en conséquence pris les dispositions suivantes :

• Ses programmes scientifiques intergouvernementaux (MAB, PHI et Programmeinternational de corrélation géologique - PICG) continuent de promouvoir larecherche et la formation concernant la désertification et les problèmes queconnaissent les terres arides.

• Le Projet spécial sur la gestion des terres arides et semi-arides en Afrique, lancé dansle cadre du MAB, est entré dans sa quatrième année en renforçant ses activités derecherche et de formation et en encourageant les échanges d'information dans cedomaine.

• Dans le cadre du programme MAB, les réseaux régionaux ArabMAB et AfriMABont inscrit parmi leurs priorités les études sur les zones arides et les réserves debiosphère des régions sèches.

• Une conférence internationale mixte PHI-PICG sur les systèmes aquifères régionauxdans les zones arides – gestion d'une ressource non renouvelable aura lieu à Tripoli(Libye) en novembre 1999.

• Un projet de Mémorandum d'accord entre le secrétariat de la Convention sur la luttecontre la désertification et l'UNESCO a été préparé et sera présenté au Conseilexécutif à la présente session pour examen et éventuelle approbation (156 EX/39).

• La collaboration avec l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) s'est poursuivie, ence qui concerne plus particulièrement la mise en place d'un réseau d'observation et desurveillance écologiques à long terme (programme ROSELT) en collaboration avecla Division des sciences écologiques (programme MAB) et la réalisation d'un projet

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sur la gestion de l'eau en zone aride et semi-aride en collaboration avec la Divisiondes sciences de l'eau (PHI). Sous les auspices de l'UNESCO, l'OSS sera transféré àTunis (Tunisie) dans le courant de 1999, à l'invitation du gouvernement tunisien.

Année internationale de la montagne, 2002

51. Par sa résolution 53/24 sur l'Année internationale de la montagne, l'Assembléegénérale proclame l'an 2002 Année internationale de la montagne et invite l'Organisation desNations Unies pour l'alimentation et l'agriculture à faire office de chef de file pour cette annéeen collaboration avec les gouvernements, le Programme des Nations Unies pourl'environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Organisation desNations Unies pour l'éducation, la science et la culture, les autres organismes compétents desNations Unies et les organisations non gouvernementales concernées ; elle encourage en outretous les gouvernements, les organismes des Nations Unies et toutes les autres partiesintéressées à profiter de l'Année internationale de la montagne pour faire mieux percevoirl'importance de la mise en valeur durable des montagnes.

Action de l'UNESCO

52. Vu sa longue tradition de recherche sur les montagnes dans le cadre du programme surL'homme et la biosphère (MAB) et des multiples études effectuées dans ce domaine au titredu Programme hydrologique international (PHI) et du Programme international de corrélationgéologique (PICG), l'UNESCO a été invitée à collaborer à la préparation de l'Annéeinternationale de la montagne. Elle a en outre participé à toutes les réunions spécialesinterinstitutions consacrées au suivi du programme Action 21 de la CNUED et de sonchapitre 13 – Gestion des écosystèmes fragiles : mise en valeur durable des montagnes, pourlequel la FAO fait office de maître d'oeuvre. Ces réunions ont eu lieu à Rome (Italie, 1994),Lima (Pérou, 1995), Aviemore (Royaume-Uni, 1996) et Rome (Italie, 1996). Dans cecontexte, l'UNESCO a mené l'action suivante :

• Ses programmes scientifiques et intergouvernementaux MAB, PHI et PICGcontinuent de promouvoir la recherche et la formation sur les environnements demontagne.

• Grâce à l'appui du programme MAB, le troisième Colloque international sur la miseen valeur durable des montagnes a eu lieu à Quito (Equateur) en décembre 1998 ; il aréuni 170 spécialistes venus de 18 pays, et plus particulièrement de la région andine.

• Dans le cadre du programme MAB, le réseau régional AfriMAB a retenu commeprioritaire l'étude des écosystèmes de montagne.

• Dans le cadre du groupe régional EuroMAB, une conférence organisée en Autricheen septembre 1999 sera consacrée aux ressources naturelles des pâturages demontagne.

• Un point focal UNESCO a été désigné pour l'Année internationale de la montagne etle suivi des actions engagées au titre du chapitre 13 du programme Action 21 de laCNUED (Gestion des écosystèmes fragiles : mise en valeur durable des montagnes),afin de veiller aux apports de l'UNESCO à l'Année internationale de la montagne, encollaboration également avec d'autres organismes des Nations Unies.

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2. Conférence sur les petits Etats insulaires en développement

53. Dans sa résolution 53/189 relative à l'Application des décisions de la Conférencemondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires en développement,l'Assemblée générale engage les petits Etats insulaires en développement à poursuivre lespréparatifs de la septième session de la Commission du développement durable et de lasession extraordinaire que l'Assemblée générale doit tenir en septembre 1999 pour procéder àl'examen et à l'évaluation de l'application du Programme d'action pour le développementdurable des petits Etats insulaires en développement, et engage la communauté internationale,les organismes des Nations Unies et les organes intergouvernementaux à continuer de fournirune aide à cet égard.

Action de l'UNESCO

54. L'UNESCO a participé à la réunion des donateurs potentiels et des représentants despetits Etats insulaires en développement organisée à New York du 24 au 26 février 1999 afind'examiner les activités entreprises au cours des cinq dernières années pour donner suite à laConférence mondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires endéveloppement (Barbade, 1994) en ce qui concerne la mobilisation des ressources ; et dedébattre d'un large éventail de projets groupés qui avait été proposé pour examen auxdonateurs. Cette réunion a préparé la tenue, en septembre 1999, de la session extraordinaire del'Assemblée générale des Nations Unies à laquelle l'UNESCO participera. Les activités desuivi du Plan d'action de la Barbade entreprises par l'UNESCO s'inscrivent dans le cadre de lapolitique générale de l'Organisation et de son engagement en faveur des petits Etats insulairesen développement. A cet égard, l'UNESCO a organisé, respectivement en 1997, 1998 et 1999,trois consultations intéressant les petits Etats, les "Assises du Pacifique", les "Assises desCaraïbes" et le "Forum sur l'océan Indien", en vue d'aider les petits Etats insulaires endéveloppement à élaborer leur propre programme pour la paix et le développement et àidentifier leurs besoins prioritaires dans ses domaines de compétence.

3. Conférence mondiale sur les droits de l'homme : Déclarationet Programme d'action de Vienne

55. Dans sa résolution 53/166, intituléeApplication et suivi méthodiques de laDéclaration et du Programme d'action de Vienne, l'Assemblée générale affirmesolennellement sa détermination d'appliquer la Déclaration et le Programme d'action deVienne adoptés par la Conférence mondiale sur les droits de l'homme et réaffirme que laDéclaration et le Programme d'action de Vienne restent une base solide pour de nouvellesmesures et initiatives prises par les Etats, l'Organisation des Nations Unies et d'autres organeset organismes intergouvernementaux compétents.

Action de l'UNESCO

56. L'UNESCO a établi un rapport sur le suivi de la Déclaration et du Programme d'actionde Vienne adoptés par la Conférence mondiale sur les droits de l'homme (Vienne, Autriche,14-25 juin 1993) pour distribution à la session de fond du Conseil économique et social (NewYork, 6-31 juillet 1998). Ce rapport contenait des informations sur les activités mises enoeuvre par l'UNESCO de juin 1993 à mai 1998 dans le domaine des droits de l'homme. Lesactivités de l'UNESCO étaient également mentionnées dans le rapport présenté par leSecrétaire général de l'ONU à l'Assemblée générale à sa cinquante-troisième session.

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57. L'action de l'UNESCO continuera d'être guidée par les principes énoncés dans laDéclaration et le Programme d'action de Vienne. L'objectif premier est d'assurer latransmission des connaissances relatives aux normes internationales en matière de droits del'homme et de promouvoir les valeurs, attitudes et comportements appropriés. Une attentionspéciale sera portée à la promotion et à la mise en oeuvre des droits relevant plusparticulièrement du mandat de l'UNESCO : droit à l'éducation, à la liberté d'expression, droitde participer à la vie culturelle, etc. L'Organisation resserrera ses liens de coopération avec sesEtats membres et ses partenaires traditionnels – commissions nationales, clubs UNESCO,écoles associées, chaires UNESCO, ONG, communautés éducative, scientifique et culturelleet médias. La coordination des activités et l'interaction avec les organes, organisations etinstitutions du système des Nations Unies seront encore renforcées. On accordera uneattention particulière à l'application des principes affirmant l'universalité, l'indivisibilité etl'interdépendance de tous les droits de l'homme – droits civils, culturels, économiques,politiques et sociaux. Le plein respect des droits de la femme et la protection des droits despersonnes appartenant à des groupes vulnérables demeureront une priorité.

4. Programme d'action de la Conférence internationalesur la population et le développement

58. Dans sa résolution 53/183 sur l'Application du Programme d'action de la Conférenceinternationale sur la population et le développement, l'Assemblée générale, ayant examinéle rapport du Secrétaire général sur les préparatifs de la session extraordinaire quel'Assemblée générale consacrera à l'examen et à l'évaluation d'ensemble de l'application duProgramme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement,invite les organisations et organismes compétents des Nations Unies à contribuer, selon qu'ilconviendra, à la session extraordinaire ainsi qu'à ses préparatifs.

Action de l'UNESCO

59. En vue de préparer l'examen de l'application du Programme d'action adopté par laConférence, le FNUAP a organisé une série de tables rondes auxquelles ont participé desinstitutions des Nations Unies : hygiène sexuelle et santé génésique chez l'adolescent, NewYork, 6-9 avril 1998 ; droit à la procréation et mise en oeuvre des programmes en matière desanté génésique, y compris autonomisation des femmes, participation des hommes et droits dela personne humaine, Kampala, 22-25 juin 1998 ; participation de la société civile à la mise enoeuvre du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et ledéveloppement, Dhaka, 27 juin - 30 juillet 1998 ; population et relations macro-économiques,Bellagio, novembre 1998. Des réunions techniques se sont également tenues : (i) sur lesmigrations internationales et le développement, La Haye, 29 juin - 3 juillet 1998 ; (ii) sur lesservices de santé génésique dans les situations de crise, septembre 1998 ; (iii) sur levieillissement de la population, octobre 1998.

60. L'UNESCO a participé au Forum de La Haye sur la mise en oeuvre de la Conférenceinternationale sur la population et le développement qui s'est tenu du 8 au 12 février 1999.Cette manifestation s'inscrivait dans le cadre des préparatifs de la session extraordinaire quel'Assemblée générale consacrera à l'examen et à l'évaluation d'ensemble de l'application duProgramme d'action de la Conférence du 30 juin au 2 juillet 1999 à New York.

156 EX/35 - page 14Partie I

61. L'UNESCO a également entrepris d'élaborer deux documents :

(i) une étude sur cinq ansdes principales réalisations de l'UNESCO dans lesdomaines en rapport avec la population et le développement mis en relief dans leProgramme d'action de la Conférence. Centré sur sept thèmes retenus en raison deleur importance cruciale, ce document fournit des informations d'un caractèreanalytique ;

(ii) une monographiequi, en accord avec la mission première de l'UNESCO, c'est-à-dire l'éducation, traite des relations réciproques entre l'éducation et la dynamiquedémographique. Cette publication spéciale conçue selon une perspective globaleprend en compte les récentes avancées dans le domaine de la population et del'éducation.

62. Ces deux documents seront présentés à l'Assemblée générale lors de la sessionextraordinaire que celle-ci consacrera à l'examen et à l'évaluation d'ensemble de l'applicationdu Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement.

5. Sommet mondial pour le développement social

63. Dans sa résolution 53/28 sur laSuite donnée au Sommet mondial pour ledéveloppement social, l'Assemblée générale invite notamment les institutions spécialisées dusystème des Nations Unies - dont l'UNESCO - à contribuer et à participer activement auxpréparatifs et à la session extraordinaire en présentant des communications en vue del'évaluation d'ensemble de la réalisation des objectifs fixés à Copenhague et, notamment, enprésentant des propositions en vue de nouvelles interventions et initiatives. Elle souligne aussil'importance de la participation et de l'appui continus de l'UNESCO à la promotion et à laréalisation de l'engagement pris lors du Sommet - promouvoir l'accès de tous, sur un piedd'égalité, à une éducation de qualité, des normes optimales de santé physique et mentale etl'accès de tous aux soins de santé primaires.

Action de l'UNESCO

64. L'UNESCO sera représentée à toutes les grandes réunions de préparation de la sessionextraordinaire. Une Réunion interinstitutionsad hoc sur l'éducation de base et ledéveloppement social, tenue au Siège de l'Organisation en décembre 1998, a été pourl'UNESCO, le FNUAP, la Banque mondiale, l'OCDE, le PNUD et le Département des affaireséconomiques et sociales (DAES) de l'ONU l'occasion de débattre de la nécessité depoursuivre la mise en oeuvre des objectifs du Sommet, sur le plan des ressources comme desaspects liés à la qualité.

65. Le Directeur général a assisté le 9 février 1999 aux travaux de la 37e session de laCommission du développement social et s'est adressé, de même que Mme Bellamy, directeurexécutif de l'UNICEF, à un groupe spécial surL'éducation de base pour tous, dont laréflexion s'inscrivait dans le cadre du thème de cette session : "Des services sociaux pourtous". L'UNESCO a également participé au cours de cette même session de la Commission àun Groupe sur la jeunesse réuni dans le cadre du suivi de la Conférence de Lisbonne.L'Organisation a élaboré un compendium de ses activités destinées à donner suite au Sommetmondial pour le développement social en vue de le soumettre aux Nations Unies. Elleproposera aussi de nouvelles actions conformes aux dix engagements pris à Vienne.

156 EX/35 - page 15Partie I

6. Quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing)

67. Dans sa résolution 53/120 intituléeSuite donnée à la quatrième Conférence mondialesur les femmes et application intégrale de la Déclaration de Beijing et du Programmed'action, l'Assemblée générale rappelle que la Commission de la condition de la femme faitfonction de comité préparatoire de la session extraordinaire de l'Assemblée générale(juin 2000) où seront examinés les progrès réalisés dans l'application du Programme d'action,et réaffirme que la session devra mettre l'accent sur des exemples de bonne pratique, mesurespositives et enseignements tirés de l'expérience, ainsi que sur les obstacles et problèmesmajeurs restant à surmonter, et définir de nouvelles mesures et initiatives. L'Assembléegénérale invite de nouveau les Etats, les organismes des Nations Unies et toutes les autresparties à appliquer le Programme d'action, notamment en faisant une politique activement etvisiblement soucieuse de l'égalité des sexes à tous les niveaux, y compris aux niveaux del'élaboration, du suivi et de l'évaluation de toutes les politiques et de tous les programmesdestinés à assurer l'application effective du Programme d'action dans tous les domainescritiques.

Action de l'UNESCO

67. L'UNESCO coopère activement avec la Conseillère spéciale du Secrétaire général pourla parité entre les sexes, avec la Division de la promotion de la femme (DAW) de l'ONU etavec divers autres organes des Nations Unies aux préparatifs de cette session extraordinaire.Outre sa participation aux réunions du Comité interorganisations du CAC sur les femmes etl'égalité entre les sexes, l'Organisation prend part : (i) à la préparation de l'Etude mondiale de1999 sur le rôle des femmes dans le développement et (ii) à l'examen (entrepris par DAW) dela mise en oeuvre, dans les activités de planification et de programmation du système desNations Unies, d'une approche de l'autonomisation et de la promotion de la femme fondée surles droits. L'UNESCO s'emploie à élaborer un document de synthèse présentant les efforts del'Organisation pour appliquer le Programme d'action de Beijing et assurer l'intégration dessexospécificités.

68. L'UNESCO est sur le point d'achever un bilan de tous les projets et activités qu'elle aentrepris, depuis Beijing, en Afrique en faveur des femmes et des filles et pour l'égalité entreles sexes. Elle sera alors en mesure d'élaborer un document présentant, comme il est demandédans la résolution 52/231 et la résolution 53/128, "les meilleures pratiques, les obstaclesrencontrés et les objectifs d'avenir". Les activités menées dans d'autres parties du monde fontl'objet d'un examen similaire.

69. En outre, un effort majeur vise à renforcer les possibilités d'éducation offertes aux filleset aux femmes dans les régions rurales démunies en allouant des fonds à des programmes debourses et à des activités génératrices de revenus, principalement en Afrique, mais aussi dansd'autres parties du monde, notamment dans les régions Asie et Pacifique, et Amérique latineet Caraïbes.

70. Une grande attention est également portée à l'autonomisation des femmes, par le biaisd'une formation à une utilisation et à une gestion plus efficaces des rares ressources en eau, enparticulier dans les zones arides. Un autre enjeu qui retient particulièrement l'attention est lamaîtrise de l'énergie solaire au bénéfice des ménagères et des petites entreprises.

156 EX/35 - page 16Partie I

7. Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II)

71. Dans sa résolution 53/180 sur laSession extraordinaire de l'Assemblée généraleconsacrée à un examen et à une évaluation d'ensemble de l'application du Programmepour l'habitat, l'Assemblée générale décide que la session extraordinaire consacrée à unexamen et à une évaluation d'ensemble de l'application des décisions de la Conférence desNations Unies sur les établissements humains (Habitat II) se tiendra en juin 2001 pendanttrois jours ouvrables et prie les institutions, organismes, et fonds et programmes compétentsdes Nations Unies, compte tenu de leurs mandats respectifs, de contribuer selon qu'ilconviendra à l'examen et à l'évaluation de l'application du Programme pour l'habitat auxniveaux national, régional et mondial.

Action de l'UNESCO

72. Pour faire suite à Habitat II, il a été mis en route des projets ayant trait aux villes, à leurgestion, aux ressources en eau et à l'environnement. A cet égard, l'UNESCO a adopté uneapproche de l'humanisation des villes qui repose sur le partenariat et associe des acteurspublics et privés aux niveaux local, national et international.

73. Compte tenu des informations qui précèdent concernant le suivi des conférences desNations Unies, le Conseil exécutif souhaitera peut-être adopter une décision libellée dans lesens suivant :

Le Conseil exécutif,

1. Ayant examiné la partie I.B du document 156 EX/35 relative au suivi desconférences des Nations Unies,

2. Prenant note des résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations Uniesà sa cinquante-troisième session et des informations fournies par le Directeurgénéral sur la contribution de l'UNESCO aux conférences suivantes :

(a) Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement(rés. 53/188),

(b) Conférence mondiale sur le développement durable des petits Etatsinsulaires en développement (rés. 53/189),

(c) Conférence mondiale sur les droits de l'homme (rés. 53/166),

(d) Conférence internationale sur la population et le développement(rés. 53/183),

(e) Sommet mondial pour le développement social (rés. 53/28),

(f) Quatrième Conférence mondiale sur les femmes (rés. 53/120),

(g) Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II)(rés. 53/180),

3. Rappelant ses décisions 140 EX/7.2.2, 144 EX/5.1.4 et 149 EX/7.1.3 (I) et (II),

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4. Réaffirmant son adhésion aux buts des programmes d'action adoptés par cesconférences et soulignant l'importance d'une action de suivi coordonnée pour leurapplication par le système des Nations Unies, en particulier au niveau du terrain,

5. Reconnaissant l'importance des sessions extraordinaires de l'Assemblée généraledes Nations Unies ayant pour objet l'examen de l'application des décisions de cesconférences internationales,

6. Invite le Directeur général :

(a) à faire en sorte que l'UNESCO contribue efficacement et participeactivement à la préparation des sessions extraordinaires et à ces sessionselles-mêmes ;

(b) à continuer de veiller à ce que les programmes pertinents de l'UNESCOcontribuent pleinement à l'action coordonnée menée à l'échelle du systèmedes Nations Unies pour assurer l'application des programmes d'action de cesconférences ainsi que celle des nouvelles orientations qui seront adoptéeslors de ces sessions extraordinaires ;

(c) à continuer d'informer périodiquement le Conseil des faits nouveauxintervenus dans le suivi des conférences du système des Nations Unies.

C. L'ASSEMBLEE DU MILLENAIRE

74. Dans le programme de réforme qu'il a présenté à l'Assemblée générale en 1996, leSecrétaire général de l'ONU a proposé de donner à l'Assemblée générale de l'an 2000 uncaractère spécial en la désignant "Assemblée du millénaire" et en organisant dans ce cadre unsommet au cours duquel les chefs d'Etat et de gouvernement indiqueraient comment ils voientl'avenir d'un processus d'examen approfondi du rôle de l'Organisation des Nations Unies. LeSecrétaire général a également proposé la tenue, en parallèle, d'une réunion distincte desreprésentants de la société civile qui s'intitulerait "Assemblée des peuples".

75. Dans des rapports et déclarations ultérieurs, en 1997 et 1998, le Secrétaire général adéveloppé sa proposition. Il a suggéré que le sommet du millénaire fasse partie intégrante del'Assemblée du millénaire, qui pourrait être une occasion unique pour les leaders mondiauxd'aller au-delà de leurs préoccupations quotidiennes urgentes et de se demander quelle sorted'organisation des Nations Unies ils pourraient concevoir et soutenir pour le siècle prochain.Le sommet serait invité à donner à l'Organisation des orientations sur les mesures à mettre enoeuvre pour relever les défis du siècle à venir. A cette fin, le Secrétaire général établirait unrapport sur le thème proposé pour l'Assemblée "Les Nations Unies au XXIe siècle", rapportqui serait présenté au milieu de l'été de l'an 2000. Pour établir son rapport, le Secrétairegénéral s'appuierait sur les résultats d'une vaste consultation auprès des Etats membres,d'observateurs de l'ONU et de ses institutions spécialisées et des organisationsgouvernementales, ainsi qu'au sein du CAC.

76. Le 17 décembre 1998, l'Assemblée générale, sur la base du rapport du Secrétairegénéral et à la suite de consultations informelles, a adopté la résolution 53/202 intitulée"L'Assemblée du millénaire". Par cette résolution, l'Assemblée a décidé de désigner lacinquante-cinquième session (an 2000) de l'Assemblée générale "Assemblée du millénaire" et

156 EX/35 - page 18Partie I

de convoquer un sommet du millénaire qui fera partie intégrante de l'Assemblée dumillénaire. Les dates et la durée du sommet seront fixées par l'Assemblée générale à la reprisede sa cinquante-troisième session en 1999. L'Assemblée a prié le Secrétaire général desolliciter les vues des Etats membres, des membres des institutions spécialisées et desobservateurs et de lui soumettre, à l'issue de consultations intergouvernementales, "plusieursquestions prospectives, d'une portée aussi large que possible, qui permettraient d'articuler lesommet du millénaire autour d'un thème global". Elle a également prié le Secrétaire généralde consulter les organisations non gouvernementales, selon qu'il conviendra, avant deprésenter ses propositions. L'Assemblée est convenue de se prononcer pendant la reprise de sacinquante-troisième session (1999) sur le processus préparatoire intergouvernemental, enparticulier pour ce qui est de son format et de son mandat "assurant la participation pleine etentière de tous les Etats membres, des membres des institutions spécialisées et desobservateurs à la préparation de l'Assemblée du millénaire".

77. Il va sans dire que pas plus le contenu thématique que l'orientation et les objectifs précisde l'Assemblée du millénaire ne sont encore arrêtés. Toute une série d'idées préliminaires ontcependant d'ores et déjà été émises au cours des consultations informelles qui ont conduit àl'adoption de la résolution 53/202. Certaines délégations ont indiqué qu'elles préféreraient quel'Assemblée porte sur un seul thème tandis que d'autres proposaient d'aborder, sous un grandthème général, des thèmes secondaires concernant le rôle de l'Organisation des Nations Uniesau XXIe siècle. Un accord semble acquis cependant sur le fait que le ou les thèmes à retenirdoivent affirmer une vision dynamique de l'ONU dans la période qui s'annonce et offrir lapossibilité d'un renforcement de son rôle dans l'action face aux défis du XXIe siècle. Desconsultations informelles ouvertes sont actuellement en cours au sein de l'Assembléegénérale.

78. La liste non exhaustive ci-après témoigne de l'ampleur des suggestions présentées parles délégués quant aux thèmes généraux de l'Assemblée du millénaire :

� rôle et fonction de l'Organisation des Nations Unies au XXIe siècle ;

� vers une société mondiale : les tâches de l'Organisation des Nations Unies au XXIesiècle ;

� nouveaux enjeux du multilatéralisme à l'ère de la mondialisation ;

� culture de la paix ;

� renforcement de la capacité de la communauté internationale de faire face à unconflit par la prise de mesures, y compris des mesures préventives, mesures demaintien de la paix, activités humanitaires et activités de renforcement de la paix, etliens entre ces mesures ;

� forme d'un mécanisme de coopération entre les organisations du système desNations Unies, les organisations régionales et les organisations nongouvernementales (ONG) ;

� sécurité humaine dans le contexte de la mondialisation ;

� coopération pour le développement et élimination de la pauvreté ;

156 EX/35 - page 19Partie I

� financement du développement ;

� développement durable ;

� élimination de la pauvreté dans le contexte de la mondialisation ;

� désarmement (armes classiques et nucléaires) ;

� paix, sécurité internationale et règlement des différends.

Action de l'UNESCO

79. L'UNESCO, dans le cadre de ses compétences dans ces domaines essentiels que sontl'éducation, la science, la culture et la communication, de ses programmes transdisciplinaireset de ses stratégies prospectives et en tant que forum intellectuel pour le système des NationsUnies, est bien placée pour répondre de façon utile et pertinente à la demande de l'Assembléegénérale concernant la préparation de l'Assemblée et du Sommet du millénaire. L'opinion desEtats membres, des membres des institutions spécialisées et des observateurs étant sollicitée,le Conseil exécutif et la Conférence générale étudieront la question et élaboreront despropositions à adresser au Secrétaire général de l'ONU.

80. Il est à noter que le Directeur général, à l'occasion des consultations intersecrétariats ausujet de l'Assemblée du millénaire, a d'ores et déjà transmis à l'ONU un premier avis. Il aformulé une proposition globale pour l'Assemblée du millénaire en proposant comme thèmegénéral "Vers une culture de la paix". Le caractère éthique de la mission du système desNations Unies au XXIe siècle serait ainsi spectaculairement souligné. Le choix de ce thèmeconcorde avec le fait que l'Assemblée générale a déjà proclamé l'an 2000 Annéeinternationale pour la culture de la paix. Pour que l'Assemblée du millénaire se situe dans uneoptique prospective, elle doit tenter "d'inscrire l'avenir" dans l'esprit de la Charte. Pour yparvenir et répondre aux défis de la mondialisation, le Directeur général a proposé un schémad'organisation des débats de l'Assemblée du millénaire autour de quatre grands "contrats" (ouengagements) pour le XXIe siècle : un nouveau contrat social, un contrat "naturel" (unengagement à l'égard de l'environnement mondial), un contrat culturel et un contrat éthiquefondé sur la volonté de partage, de tolérance et de dialogue, de justice et de liberté, c'est-à-direen somme un engagement en faveur d'une culture de la paix. Des consultations entre chefs desecrétariat ont été engagées à la première session ordinaire de 1999 du Comité administratifde coordination (CAC) qui s'est tenue en avril.

81. Le Secrétariat suivra de près l'évolution des consultations que le Secrétaire général estprié de mener avec différents acteurs à différents niveaux et il fera rapport à ce sujet auConseil.

82. A la lumière des informations qui précèdent, le Conseil exécutif voudra peut-êtreadopter une décision rédigée en ce sens :

Le Conseil exécutif,

1. Ayant examiné le rapport du Directeur général sur l'Assemblée du millénaire(doc. 155 EX/35, partie I.C),

156 EX/35 - page 20Partie I

2. Prenant note de la résolution 53/202 de l'Assemblée générale intitulée"L'Assemblée du millénaire" par laquelle elle a décidé de tenir en l'an 2000 uneAssemblée du millénaire et sollicité les vues notamment des Etats membres, desmembres des institutions spécialisées et des observateurs sur la portée et lesobjectifs de l'Assemblée et du Sommet,

3. Prenant note avec satisfaction de la contribution apportée par le Directeur généralà l'Organisation des Nations Unies au sujet de l'Assemblée du millénaire,

4. Convaincu que l'UNESCO, dans ses domaines de compétence, a un rôle importantà jouer dans le processus intergouvernemental de consultation préalable à la tenuede l'Assemblée du millénaire et un concours important à lui apporter,

5. Prend note en particulier du paragraphe 5 de la résolution 53/202 de l'Assembléegénérale ;

6. Décide de poursuivre l'examen de ce point à sa prochaine session pour formulerdes propositions concrètes en réponse à la demande de l'Assemblée générale et lessoumettre à la Conférence générale à sa 30e session ;

7. Demande au Directeur général de faire rapport à sa 157e session sur les progrès etdéveloppements de la préparation de l'Assemblée du millénaire, qui sontintervenus aux niveaux intergouvernemental et interinstitutions et au sein de lasociété civile.

D. REFORME DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES

83. A sa cinquante-troisième session, l'Assemblée générale a poursuivi l'examen duprogramme de réforme proposé par le Secrétaire général et notamment du premier train demesures et propositions de réforme (c'est-à-dire celles qui sont de la compétence des Etatsmembres). Le Conseil a été régulièrement informé à ses précédentes sessions des autresmesures qui sont de la compétence du Secrétaire général, lesquelles concernentessentiellement la réorganisation du Secrétariat et sont toutes en cours d'application. Lesorganisations du système des Nations Unies sont tenues au courant, notamment par letruchement du CAC, des mesures de réforme et des "pratiques exemplaires" qui en résultent.

84. L'Assemblée générale s'est uniquement prononcée sur la proposition du Secrétairegénéral de tenir une Assemblée du millénaire en l'an 2000 (qui fait l'objet d'un point de l'ordredu jour distinct) et a laissé les autres propositions de réforme en suspens. Elle continuerad'examiner les propositions relatives à la budgétisation sur la base des résultats (une nouvelleprésentation du budget), au compte pour le développement (utilisation des économiesréalisées grâce aux réformes) et aux "clauses d'extinction automatique" (fixation d'une date àlaquelle tout nouveau mandat adopté par l'Assemblée doit prendre fin).

85. En ce qui concerne les deux propositions de réforme qui intéressent et touchentdirectement l'UNESCO, la situation n'a guère évolué depuis la 154e session du Conseil :

• L'Assemblée générale n'a ni examiné ni donné suite à la proposition du Secrétairegénéral d'établir une Commission ministérielle qui serait chargée d'examiner la"division du travail" et les mandats des organisations du système des Nations Unies.

156 EX/35 - page 21Partie I

On s'attend maintenant à ce que la question soit soumise à l'Assemblée du millénaireen l'an 2000, sur la base d'un rapport du Secrétaire général établi en consultation avecle CAC, dans le cadre de l'examen par l'Assemblée du rôle du système des NationsUnies au siècle prochain et de ses modalités de liaison avec des institutionsinternationales dont le nombre va croissant.

• En ce qui concerne la coordination et l'accroissement de l'efficacité des activitésopérationnelles menées par l'ONU hors Siège, on continue d'affiner le Plan-cadre desNations Unies pour l'aide au développement, nouvel outil d'orientation et definancement, mis en oeuvre à titre expérimental dans 18 pays en développement. Ilconvient de signaler une fois de plus que le Plan-cadre n'est contraignant que pourl'ONU et ses fonds et programmes (organismes relevant directement du Secrétairegénéral) mais que les institutions spécialisées et la Banque mondiale participent, entant que de besoin, à l'opération.

86. Au niveau régional, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU organise et préside lesréunions régionales annuelles de coordination prévues dans le cadre de la réforme de l'ONU,en application de la résolution 1998/46 du Conseil économique et social. L'objectif estd'intensifier la coordination des activités du système des Nations Unies au niveau régional.Des réunions sont organisées cette année dans les cinq régions couvertes par les commissionsrégionales de l'ONU : pour la CEE à Genève (9 février), la CESAO à Beyrouth (27 février), laCEA à Nairobi (8 mars) ; la CEPALC à Santiago (6 mai) et la CESAP à Bangkok (2 juin1999). L'UNESCO (conjointement avec d'autres organismes des Nations Unies) participe àtoutes ces réunions.

87. A la lumière de ce qui précède, le Conseil exécutif voudra peut-être adopter unedécision libellée en ce sens :

Le Conseil exécutif,

1. Prend note du rapport du Directeur général sur la réforme de l'Organisation desNations Unies (doc. 156 EX/35, partie I.D) ;

2. Invite le Directeur général à continuer d'informer le Conseil sur la question.

156 EX/35 - page 23Partie II

PARTIE II

AUTRES RESOLUTIONS, DECISIONS ET ACTIVITES COMMUNIQUEESAU CONSEIL POUR INFORMATION

A. RESOLUTIONS ET DECISIONS DE CARACTERE GENERAL

1. Composition des organes de l'ONU

1. Le Conseil de sécuritéest composé de quinze membres. Les cinq membres permanentssont la Chine, les Etats-Unis, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni.

2. En 1999, les dix membres non permanents du Conseil sont l'Argentine, Bahreïn, leBrésil, le Canada, le Gabon, la Gambie, la Malaisie, la Namibie, les Pays-Bas et la Slovénie.

3. Le Conseil économique et social (ECOSOC)compte 54 membres élus pour unmandat de trois ans par l'Assemblée générale. En 1999, les membres du Conseil sont les payssuivants : Algérie, Allemagne, Arabie saoudite, Bélarus, Belgique, Bolivie, Brésil, Bulgarie,Canada, Cap-Vert, Chili, Chine, Colombie, Comores, Cuba, Danemark, Djibouti, El Salvador,Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, France, Gambie, Guinée-Bissau, Honduras,Islande, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Lesotho, Lettonie, Maroc, Maurice, Mexique,Mozambique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Pakistan, Pologne, République de Corée,République démocratique du Congo, République tchèque, Royaume-Uni, Rwanda, Sainte-Lucie, Sierra Leone, Sri Lanka, Syrie, Turquie, Venezuela, Viet Nam et Zambie.

4. Le Président du Conseil économique et social pour 1999 estM. Francesco Paolo Fulci(Italie).

2. Elections et nominations à des postes au sein du système des Nations Unies

5. Le 29 septembre 1998, l'Assemblée générale des Nations Unies a rééluMme SadakoOgata (Japon) au poste de haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés pour unmandat de deux ans allant du 1er janvier 1999 au 31 décembre 2000. Quand ce nouveaumandat prendra fin, Mme Ogata aura exercé les fonctions de haut commissaire pendant dixans.

6. Le 18 février 1999, l'Assemblée générale, à la reprise de sa cinquante-troisième session,a approuvé la reconduction deM. Rubens Ricupero (Brésil)dans ses fonctions de secrétairegénéral de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)pour un nouveau mandat de quatre ans, qui commencera le 15 septembre 1999 et s'achèvera le14 septembre 2003.

7. Le 11 janvier 1999, le Secrétaire général a nomméM. Miles Stoby (Guyana), sous-secrétaire général, coordonnateur des préparatifs de l'Assemblée du millénaire qui se tiendraen 2000.

8. Le 27 janvier 1999, l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour ledéveloppement (PNUD) a annoncé la nomination deMme Elena Martinez (Cuba) au posted'administrateur assistant et directeur du Bureau régional pour l'Amérique latine et lesCaraïbes avec effet au 1er avril 1999.

156 EX/35 - page 24Partie II

9. Au sein du système des Nations Unies, le 23 mars 1998, le Conseil d'administration del'Organisation internationale du travail (OIT ) a élu M. Juan Somavia (Chili) directeurgénéral de l'OIT pour un mandat de cinq ans, qui a commencé le 4 mars 1999.

10. Le 13 mai 1998, l'Assemblée mondiale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) aélu Mme Gro Harlem Brundtland (Norvège) au poste de directeur général de l'Organisationà compter du 21 juillet 1998.

11. Le 20 octobre 1998, la Conférence de plénipotentiaires de l'Union internationale destélécommunications (UIT ) a éluM. Yoshio Utsumi (Japon)secrétaire général.

12. A l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le mandatdu Directeur général en exercice, M. Jacques Diouf, prendra fin le 31 décembre 1999. LeConseil de la FAO a fixé au 29 avril 1999 la date limite pour que le Secrétaire général de laConférence de la FAO communique à toutes les nations membres de la FAO la liste descandidatures, compte tenu du fait que la session d'été du Conseil aura lieu du 14 au 19 juin1999.

3. Années, décennies et journées internationales

13. Le 15 décembre 1998, l'Assemblée générale des Nations Unies a adoptéla résolution53/199, qui modifie sensiblement la procédure à suivre pour la proclamation d'annéesinternationales, puisque l'Assemblée a décidé ce qui suit :

"A compter de 1999, les propositions de proclamation d'années internationales devrontlui être directement soumises pour qu'elle les examine et se prononce à leur sujet, àmoins qu'elle ne décide de les porter à l'attention du Conseil économique et social."

14. Au 1er janvier 1999, la liste des années internationales proclamées par l'ONUs'établissait comme suit :

1999sera consacrée auCentenaire de la première Conférence internationale de la paix(A/RES/52/154) et sera également l'Année internationale des personnes âgées(A/RES/47/5),

2000 sera l'Année internationale pour la culture de la paix(A/RES/52/15) et l'Annéeinternationale d'action de grâce(A/RES/52/16),

2001 sera l'Année internationale du dialogue entre les civilisations(A/RES/53/22),l'Année internationale de la mobilisation contre le racisme, la discrimination raciale, laxénophobie et l'intolérance qui y est associée(A/RES/53/133) et l'Année internationaledes Volontaires(A/RES/52/17),

2002 sera l'Année internationale de l'écotourisme(A/RES/53/200) et l'Annéeinternationale de la montagne(A/RES/53/24),

2005sera l'Année internationale du microcrédit(A/RES/53/197).

15. Par sa résolution 53/25, l'Assemblée générale a proclamé2001-2010 Décennieinternationale de la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit desenfants du monde.

156 EX/35 - page 25Partie II

4. Principales conférences prévues pour 1990, 2000 et 2001

16. Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée à l'examende l'application du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et ledéveloppement(30 juin - 2 juillet 1999).

17. Troisième Conférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiquesde l'espace extra-atmosphérique (UNISPACE III)(Vienne, 19-30 juillet 1999).

18. Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée à l'examenet l'évaluation de l'application du Programme d'action pour le développement durable despetits Etats insulaires en développement(septembre 1999).

19. Réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies en séance plénière pendant unejournée lors de sa cinquante-quatrième session pour marquer le centenaire de la premièreConférence internationale de la paix(17 novembre 1999).

20. Dixième Congrès des Nations Unies sur la prévention du crime et le traitement desdélinquants(Vienne, 10-17 avril 2000).

21. Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée à l'examende haut niveau de l'application des Stratégies prospectives d'action de Nairobi pour lapromotion de la femme et du Programme d'action de Beijing(5-9 juin 2000).

22. Session extraordinaire de l'Assemblé générale des Nations Unies consacrée au suivi desconclusions du Sommet mondial pour le développement social et à l'examen de nouvellesinitiatives(Genève, 26-30 juin 2000).

23. Deuxième Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes naturelles(2000).

24. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement - dixième session(2000).

25. Assemblée du millénaire (New York, septembre-décembre 2000).

26. Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée à l'examende l'application des décisions de la deuxième Conférence des Nations Unies sur lesétablissements humains (Habitat II)(juin 2001).

27. Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies ayant pour objet demesurer le degré de réalisation des buts du Sommet mondial pour les enfants(2001).

28. Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés(2001).

29. Conférence mondiale sur le racisme et la discrimination raciale, la xénophobie etl'intolérance qui y est associée(2001).

156 EX/35 - page 26Partie II

5. Coopération avec d'autres organisations

(a) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Liguedes Etats arabes

30. Parsa résolution 53/8relative à laCoopération entre l'Organisation des NationsUnies et la Ligue des Etats arabes,l'Assemblée générale demande aux institutionsspécialisées et autres organismes et programmes des Nations Unies : (a) de continuer àcoopérer avec le Secrétaire général et entre eux ainsi qu'avec la Ligue des Etats arabes et sesorganisations spécialisées pour donner suite aux propositions multilatérales visant à renforceret à développer dans tous les domaines la coopération entre les organismes des Nations Unieset la Ligue des Etats arabes et ses organisations spécialisées ; (b) de maintenir et intensifier lescontacts et d'améliorer le mécanisme de consultation avec les programmes, organismes etinstitutions homologues intéressés en ce qui concerne les projets et programmes, en vue d'enfaciliter l'exécution ; (c) de s'associer, chaque fois que cela sera possible, avec lesorganisations et institutions de la Ligue des Etats arabes pour exécuter et mettre en oeuvre lesprojets de développement dans la région arabe ; (d) d'informer le Secrétaire général, le15 juillet 1999 au plus tard, des progrès de leur coopération avec la Ligue des Etats arabes etses organisations spécialisées, en particulier des mesures prises pour donner suite auxpropositions multilatérales et bilatérales adoptées lors des précédentes réunions des deuxorganisations. Par cette résolution, l'Assemblée générale demande également aux institutionsspécialisées et autres organismes et programmes des Nations Unies d'intensifier leurcoopération avec la Ligue des Etats arabes et ses organisations spécialisées dans les domainesprioritaires du développement rural, de la désertification et des ceintures vertes, de laformation et de la formation professionnelle, de la technologie, de l'environnement et del'information et de la documentation ; elle recommande que l'Organisation des Nations Unieset les autres organismes des Nations Unies utilisent, dans la mesure du possible, lesinstitutions et les connaissances techniques arabes dans les projets entrepris dans la régionarabe et, tout en se félicitant des résultats de la réunion sectorielle consacrée au commerce etau développement tenue entre l'Organisation des Nations Unies et la Ligue des Etats arabes auCaire en juin 1998, demande que d'autres réunions de ce type se tiennent entre les institutionsspécialisées des Nations Unies et la Ligue des Etats arabes.

Action de l'UNESCO

31. Le Bureau de l'UNESCO à Beyrouth entretient des relations de coopération et decoordination avec l'ALECSO, et il associe étroitement des institutions et des connaissancestechniques arabes aux projets entrepris dans la région arabe. Il a participé à la réuniond'experts organisée par l'ALECSO sur la rénovation des programmes de l'enseignementsecondaire et professionnel dans les Etats arabes (10-14 juin 1998).

32. Le Bureau de l'UNESCO au Caire entretient lui aussi des relations de coopération aveccertaines organisations spécialisées de la Ligue des Etats arabes, à savoir l'ALECSO etl'ACSAD.

33. Des consultations sont en cours entre le Bureau de l'UNESCO au Caire et l'ALECSOconcernant la coordination des activités que les deux organisations mènent pour la régionarabe dans le secteur des sciences. La coopération pour le parrainage d'activités tendant àl'élaboration des cours de chimie dans le cadre du Programme USEE de l'UNESCO(amélioration de l'enseignement des sciences et de la formation des ingénieurs) a commencé

156 EX/35 - page 27Partie II

en 1997. La planification des activités en écologie et en hydrologie se fait également enétroite coordination.

34. En 1998, le Bureau de l'UNESCO au Caire a invité l'ALECSO à devenir membre duComité directeur du programme STEMARN (Programme de formation à la gestion de larecherche scientifique et de la technologie) ; l'ALECSO est devenue membre à part entière dela deuxième phase du programme (1998-2000) et se propose de parrainer deux activitésSTEMARN en 1999 et 2000.

35. Un accord a été conclu avec l'ALECSO afin qu'elle coparraine, avec l'UNESCO et laCommission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (CESAO), uneréunion régionale arabe préparant la Conférence mondiale sur la science et qu'elle y participe.Une réunion de deux jours a eu lieu à Beyrouth en mars 1999.

36. L'ALECSO a coparrainé avec l'UNESCO l'Atelier régional sur les réserves de biosphèrepour une gestion durable des ressources naturelles et la mise en oeuvre de la Convention surla biodiversité dans la région arabe, tenu à Iles Kerkannah (Tunisie), du 26 au 29 octobre1998. Organisé par le Comité MAB tunisien, cet atelier a rassemblé des représentants desréserves de biosphère UNESCO en Tunisie, en Algérie, en Egypte, en Jordanie, au Soudan etau Maroc.

37. Une réunion d'experts sur la coopération arabe dans le domaine de la protection de labiodiversité (Tunis, 9-12 novembre 1998) a été organisée par l'ALECSO en collaborationavec de nombreux partenaires, dont l'UNESCO. Y ont participé une quarantaine dereprésentants de pays arabes et non arabes, ainsi que des représentants de l'UNESCO, del'ISESCO, de l'ACSAD et du PNUE.

38. Le Bureau de l'UNESCO au Caire participe au projet de l'ALECSO sur les applicationsde la télédétection à la protection et à la gestion de l'environnement pour lutter contre ladésertification, et un atelier conjoint doit avoir lieu en Syrie en septembre 1999. En outre,l'ALECSO est un partenaire à part entière de l'UNESCO dans la région arabe pour toutes lesactivités ayant trait aux applications de la télédétection à la protection de l'environnement.

39. L'ALECSO a assuré la traduction en arabe de trois publications UNESCO/PHI sur lesressources hydrologiques, qui seront diffusées dans la région.

40. En coopération avec l'ACSAD et l'ALECSO, le Bureau de l'UNESCO au Caire aparticipé à un atelier régional sur la gestion des ressources hydrologiques des oueds, tenu àDamas, Syrie, du 14 au 16 avril 1998. Vingt-deux experts de sept pays arabes et desreprésentants de quatre organisations (UNESCO, ACSAD, CESAO et Institut britanniqued'hydrologie) ont participé aux réunions techniques de l'Atelier ainsi qu'aux réunions duComité directeur qui a recommandé la constitution d'un réseau pour assurer une formation enmatière d'hydrologie des oueds et la mise en place de dix sites d'essai dans la région arabe. Leréseau sera coordonné par l'ACSAD, et l'ALECSO et l'UNESCO feront partie du secrétariat.

41. En coopération avec l'ACSAD, le Bureau de l'UNESCO au Caire a organisé un cours deformation aux applications des systèmes d'information géographique (SIG) et des banques dedonnées géographiques à l'étude des effets sociaux et environnementaux des projetshydrologiques intégrés (Damas, Syrie, 21-29 juin 1998). Ce cours a rassemblé 41 participantsde 18 Etats arabes, ainsi que deux participants de Gaza. Les principaux axes du cours étaient

156 EX/35 - page 28Partie II

notamment les suivants : introduction aux SIG, constitution de bases de données sur lesressources hydrologiques, SIG et eau, SIG et modèles de régimes d'écoulement, études de cas.

42. En 1998, le Bureau de l'UNESCO au Caire a été représenté à la réunion du Comitéexécutif commun de la Ligue des Etats arabes pour l'environnement et le développement, etson représentant assiste régulièrement aux réunions de sous-comités sur la désertification etl'environnement.

43. La Ligue des Etats arabes est invitée à participer à toutes les activités régionales misesen oeuvre par le Bureau de l'UNESCO au Caire dans le domaine de l'environnement(écologie, hydrologie et géologie), aux fins de consultation et d'échanges d'expérience.

44. Au nombre des activités menées par le Secteur des sciences sociales, les suivantesméritent de retenir spécialement l'attention :

(a) Le programme UNITWIN/chaires UNESCO concernant les études inter-disciplinaires et le développement durable comprend des activités menéesconjointement avec l'AUPELF (Agence francophone pour l'enseignementsupérieur et la recherche) afin de mettre en place en 1996 à Beyrouth (Liban) uncours menant à un diplôme d'études approfondies (DEA) sur l'agriculture durableen Méditerranée. Jusqu'à présent, les partenaires de ce projet sont les troisuniversités francophones du Liban et deux organismes français - l'Institut nationald'agronomie de Paris-Grignon (INA-PG) et l'Institut national de la rechercheagronomique (INRA). Les candidats arabes de la région Méditerranée étant trèsnombreux à souhaiter participer à ce cours, l'UNESCO vient de demander que soitétudiée la possibilité de l'étendre à trois ou quatre autres pays arabes de laMéditerranée, en créant un réseau interactif.

(b) Le réseau UNITWIN d'études sur les migrations forcées, qui est présidé parl'Université d'Oxford, comprend des partenaires très actifs dans plusieursuniversités palestiniennes en Jordanie et au Maroc. Le Centre sur les réfugiés, lespersonnes déplacées et les migrations forcées de l'Université de Yarmouk, enJordanie, coordonne le réseau pendant une année de plus et se charge duperfectionnement de son site Web et du bulletin électronique. Au cours de laréunion qu'il a tenue à Jérusalem les 11 et 12 décembre 1998, le Conseil del'UNITWIN a approuvé un projet présenté par l'Université de Casablanca-Ainchok, au Maroc, tendant à créer la première chaire UNESCO au sein duréseau. Les membres du réseau sont souvent appelés à mettre leur savoir-faire à ladisposition de leurs gouvernements respectifs. Outre leurs activités de formationet de recherche, ils organisent des cours spécifiques pour des responsablesgouvernementaux, les dirigeants des communautés qui accueillent des réfugiés etles réfugiés eux-mêmes.

(b) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisationdes Etats américains (OEA)

45. Par sa résolution 53/9 relative à la Coopération entre l'Organisation desNations Unies et l'Organisation des Etats américains, l'Assemblée générale recommandequ'ait lieu en 1999 une réunion générale entre des représentants du système des Nations Unieset de l'Organisation des Etats américains pour poursuivre l'examen et l'évaluation desprogrammes de coopération et d'autres questions dont il sera décidé d'un commun accord. Elle

156 EX/35 - page 29Partie II

prie en outre le Secrétaire général de lui présenter à sa cinquante-cinquième session unrapport sur l'application de cette résolution.

Action de l'UNESCO

46. L'UNESCO continue d'être représentée par un observateur aux réunions annuelles del'OEA. Elle entretient également des relations avec certains organes spécialisés de cetteorganisation comme l'Institut interaméricain de l'enfant, la Commission interaméricaine desfemmes, l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture, l'Instituto IndigenistaInteramericano et l'Institut panaméricain de géographie et d'histoire.

47. L'OEA a participé à la Conférence intergouvernementale sur les politiques culturellespour le développement qui a eu lieu à la fin de mars 1998 à Stockholm et participera à laprochaine réunion sur la culture et le développement organisée par l'UNESCO et la BID àParis en 1999.

48. L'UNESCO était représentée à l'Atelier sur les techniques de la mise en réseau enAmérique latine et dans les Caraïbes organisé par l'OEA à Rio de Janeiro du 13 au 18 juillet1998. Cette manifestation était coparrainée par les deux organisations.

49. L'OEA a accepté l'invitation de l'UNESCO de participer à la Conférence mondiale surla science (juin 1999), soit en la coparrainant, soit en en étant partenaire.

L'UNESCO et l'OEA collaborent aux projets ci-après :

- "L'éducation pour un avenir viable dans les Amériques". Ce projet représente lasuite que l'OEA et l'UNESCO donnent conjointement aux recommandations dudeuxième Sommet des Amériques dans le domaine de l'environnement et del'éducation, ainsi qu'une initiative de l'UNESCO, en sa qualité d'organisme decoordination du chapitre 36 d'Action 21 (adopté par la Conférence des Nations Uniessur l'environnement et le développement - CNUED - Rio de Janeiro, 1992). Il metessentiellement l'accent sur le soutien à l'éducation environnementale aux fins dudéveloppement durable, objectif que les ministres de l'éducation ont approuvé à leurréunion tenue à Brasilia en juillet 1998 lorsqu'ils ont adopté le Programmeinteraméricain d'éducation. Dans le prolongement des activités du projet, ceprogramme comprend le nouveau Projet multinational d'éducation pour lacitoyenneté et un avenir viable dans les sociétés multiculturelles. La contributionfinancière de l'UNESCO s'est élevée à 15.000 dollars des Etats-Unis.

- L'élément "Mobiliser la société civile pour le développement durable duProgramme de coopération UNESCO-SG/OEA pour le développement durable"fait partie intégrante de laStratégie interaméricaine de participationaux décisionsconcernant l'environnement et le développement durable dans les Amériques. Il estformulé sur la base de projets pilotes mis en oeuvre à la Jamaïque, au Pérou et dansle golfe du Honduras (Guatemala, Belize et Honduras), de l'analyse de cadres et demécanismes juridiques et institutionnels pertinents et de l'échange d'information et dedonnées d'expérience dans le cadre de séminaires et de réunions, tous ces élémentspermettant la conclusion d'alliances publiques/privées à long terme. Un inventairedes cadres juridiques et réglementaires favorables à la participation a été mené à biendans 12 pays d'Amérique latine. La contribution financière de l'UNESCO à ce projets'est élevé à 50.000 dollars des Etats-Unis.

156 EX/35 - page 30Partie II

- Le "Programme régional centro-américain sur l'éducation pour la démocratie"représente un effort multinational de la part des six pays d'Amérique centrale afind'intensifier et de renforcer l'enseignement de valeurs, de comportements etd'attitudes démocratiques dans le système scolaire de chaque Etat membreparticipant. Cette initiative fait directement suite au mandat concernant l'éducationpour la démocratie émanant du deuxième Sommet des Amériques et au plan detravail approuvé de l'Unité du Secrétariat pour la liberté d'expression et ladémocratie. La contribution de l'UNESCO à ce programme (20.000 dollars des Etats-Unis) a financé une grande partie des dépenses du deuxième Séminaire surl'éducation pour la démocratie qui s'est tenu à Managua du 21 au 23 septembre 1998.Les fonds ont été versés au Centro de Educación para la democracia à Managua.

(c) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Unioninterparlementaire

50. Par sa résolution 53/13 concernant laCoopération entre l'Organisation desNations Unies et l'Union interparlementaire, l'Assemblée générale attend avec intérêt lapoursuite de la coopération étroite entre l'Organisation des Nations Unies et l'Unioninterparlementaire, se félicite de l'initiative prise par l'Union d'organiser une conférence desprésidents des parlements nationaux au Siège de l'Organisation des Nations Unies, àl'occasion de l'Assemblée du millénaire en l'an 2000 proposée par le Secrétaire général, et priece dernier de lui présenter à sa cinquante-quatrième session un rapport sur les différentesactivités de coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Union interparlementaire,y compris les informations fournies par celle-ci sur les préparatifs de la Conférence desprésidents des parlements nationaux proposée pour l'an 2000.

Action de l'UNESCO

51. Dans le cadre de la coopération avec l’Union interparlementaire (UIP), l’UNESCO, enapplication de l’accord de coopération signé avec l’UIP en juin 1997, a mis en place denombreuses activités ou projets d’activités.

52. Lors de laConférence intergouvernementale sur les politiques culturelles pour ledéveloppementqui s’est tenue à Stockholm (Suède) du 30 mars au 2 avril 1998, M. MiguelAngel Martínez, président du Conseil interparlementaire, a lancé un appel aux Parlementsnationaux afin de ramener la culture au coeur de l’élaboration des textes législatifs.

53. Le Directeur général a prononcé une allocution sur laculture de la paix devant la99e Conférence interparlementaire qui s’est tenue à Windhoek en Namibie du 6 au 11 avril1998. Un document sur la prévention des conflits a été présenté aux parlementaires à cetteoccasion et une résolution sur ce sujet a été adoptée afin de soutenir le programme del’UNESCO sur la culture de la paix.

54. L’UNESCO, conjointement avec le Parlement de Thaïlande, organisera une conférenceintitulée parlementaires et médias pour la paix qui réunira des parlementaires et desreprésentants de la presse de la région Asie-Pacifique et qui se tiendra à Bangkok et àAyutthaya (Thaïlande) au printemps 1999.

55. En vue de la préparation de la mise en oeuvre du programme d’action de l’Annéeinternationale de la culture de la paix (Année 2000),le Directeur général fera une

156 EX/35 - page 31Partie II

intervention devant la 102e Conférence interparlementaire de l’UIP qui se tiendra à Berlin(Allemagne) en octobre 1999.

56. L’Organisation a été représentée, par le Directeur de l’Unité pour la liberté d’expressionet la démocratie, Secteur de lacommunication, à la deuxième réunion thématique, qui s’esttenue à Evora (Portugal) les 25 et 26 juin 1998, préparatoire de la IIIe Conférenceinterparlementaire sur la sécurité et la coopération en Méditerrannée.

57. Dans le domaine dessciences sociales,l’UNESCO a participé à la 100e Conférenceinterparlementaire qui a eu lieu à Moscou (Fédération de Russie) du 6 au 11 septembre 1998.A cette occasion, l’UNESCO a présenté un document sur son action dans le domaine desdroits de l’homme.

58. Le 8 décembre 1998, M. Miguel Angel Martínez, président du Conseil inter-parlementaire, a participé à la table ronde sur la réalité des droits politiques et économiquesdans le contexte de la mondialisation, dans le cadre de la Réunion de Paris sur lacommémoration de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

59. L’UNESCO a également participé à la 101e Conférence de l’Union interparlementaire(Bruxelles, avril 1999) et a présenté à cette occasion des documents de travail élaborés par leSecteur des sciences sociales et humaines, d’une part sur le thème duproblème des grandesvilles, qui s’inscrit dans le domaine de compétence du Programme de gestion destransformations sociales (MOST) et, d’autre part, sur les résultats de lacommémoration dela Déclaration universelle des droits de l’homme.

60. Quant à lacondition des femmes/égalité des sexes,l’UNESCO organisera, conjoin-tement avec l’ONU et l’Union interparlementaire, une conférence sur le thème : "Regard surla démocratie : quel est l'apport des femmes" (UNESCO, Paris, 2- 4 décembre 1999).

61. En janvier 1999, l’UNESCO a apporté son soutien à la mise en place d’une étude dessites Internet de parlements réalisée par l’UIP afin que soient identifiés et analysés leursstructures et contenus, cela dans le but d’établir un guide à l’usage de certains parlements quisouhaiteraient établir ou perfectionner leur site Internet.

62. Toutes ces activités peuvent conduire à une synergie réelle et efficace entre l'UNESCOet ses nouveaux partenaires, les parlementaires, et permettre l'élaboration d'un documentconstructif à l'appui de l'initiative prise par l'Union d'organiser une conférence des présidentsdes parlements nationaux au Siège de l'Organisation des Nations Unies, à l'occasion de lal'Assemblée du millénaire en l'an 2000, évoquée dans la résolution 53/13 de l'Assembléegénérale.

(d) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisationde coopération économique (OCE)

63. Par sarésolution 53/15sur laCoopération entre l'Organisation des Nations Unies etl'Organisation de coopération économique (OCE), l'Assemblée générale invite lesinstitutions spécialisées et les institutions financières internationales à examiner sérieusementl'aide qui pourrait être apportée aux projets prévus dans le Programme d'action de la Décenniedes transports et des communications (1998-2007) de l'OCE, adopté à Ashgabat en 1998 ;demande au Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues

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(PNUCID) et aux organismes compétents des Nations Unies de fournir, dans le cadre de lapoursuite des objectifs fixés à la vingtième session extraordinaire de l'Assemblée générale,toute l'aide possible à l'OCE en vue de la réalisation de ses programmes et projets relatifs auproblème mondial de la drogue ; et invite les organisations internationales compétentes àapporter une aide financière et technique aux programmes et projets d'assainissement danscertains secteurs de la région de l'OCE qui subissent des effets catastrophiques sur le planécologique, notamment la mer d'Aral, la mer Caspienne, etc.

Action de l'UNESCO

64. L'UNESCO a participé à la cinquième Réunion au sommet de l'OCE, tenue à Almatyles 10 et 11 mai 1998.

65. Le Bureau de l'UNESCO à Almaty est l'agent d'exécution de quatre projets (troisnationaux et un régional) financés par ONUSIDA en Asie centrale. Dans le cadre de cesprojets, le PNUCID participa activement à la formulation et à l'exécution d'activités de soutienaux campagnes de sensibilisation et de plaidoyer relatifs au VIH/sida et à ses rapports avec laconsommation et la production de drogue. Le PNUCID, l'ONUSIDA et l'UNESCO examinentactuellement la possibilité de poursuivre leur coopération en 1999 et au-delà, sous l'angle tantde la contribution technique (UNESCO) que du soutien financier (PNUCID). Dans le cadredu projet régional, le PNUCID était présent et a participé activement au deuxième d'une sériede cinq ateliers organisés du 3 au 5 mars 1999 à Tachkent à l'intention des représentants desmédias.

66. La stratégie du PNUCID en matière de lutte contre l'abus et la production de droguedans les pays de l'Asie centrale constitue un autre domaine de coopération, qui couvrenotamment les programmes axés sur d'autres solutions de développement. Le Bureau del'UNESCO à Almaty examine actuellement avec le PNUCID la conception et la mise enoeuvre de programmes appropriés d'éducation et de formation visant les communautés et lescollectivités de base. Ces programmes couvrent des domaines tels que la formation pour ledéveloppement du microcrédit dans les zones rurales, le plaidoyer et la sensibilisation, laprotection de l'environnement et la micro-enteprise. Le PNUCID pourrait ultérieurementincorporer ces modalités d'éducation et de formation à ses propres projets, l'UNESCO jouantun rôle d'organisme chef de file pour la prestation de services.

67. S'agissant des secteurs de la région de l'OCE qui subissent des effets catastrophiques surle plan écologique, l'UNESCO exécute le projet relatif à la mer d'Aral, qui est financé par leMinistère allemand de la recherche et de la technologie (BMBF) et mis en oeuvre avec laparticipation de près de 130 chercheurs et autres spécialistes.

68. L'UNESCO a participé à une mission des Nations Unies qui s'est rendue àSemipalatinsk en juin 1998 et a établi un rapport détaillé sur la situation écologique de cesecteur. Ce rapport, qui doit être examiné par le gouvernement kazakh, contient plusieurspropositions de projet portant en particulier sur l'écologie et d'autres questionsd'environnement : surveillance environnementale du territoire, évaluation de la dynamique dela biodiversité dans le secteur, problématique de préservation de l'eau potable et des courantsd'eau souterraine et élaboration d'une stratégie d'exploitation durable des terres sur le sited'essai de Semipalatinsk. Ce rapport a été accueilli avec satisfaction par le gouvernementkazakh et par le PNUD.

156 EX/35 - page 33Partie II

69. L'UNESCO a mené à bien en Iran un projet biennal (1996-1998) relatif à la zone côtièrede la mer Caspienne. Dans ce cadre, des chercheurs iraniens ont établi plusieurs propositionsde projet portant sur l'évolution de la situation écologique et économique de la riveméridionale de la mer Caspienne et les ont présentées au gouvernement iranien en vue d'unfinancement éventuel.

(e) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisationde la Conférence islamique (OCI)

70. Dans sarésolution 53/16sur laCoopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Organisation de la Conférence islamique(OCI), l'Assemblée générale encourage lesinstitutions spécialisées et autres organismes des Nations Unies à coopérer toujours plusétroitement avec les organes subsidiaires et les institutions spécialisées et apparentées del'OCI, notamment en négociant des accords de coopération, et les invite à multiplier lescontacts et les réunions entre responsables de la coordination dans les domaines d'intérêtprioritaires de l'ONU et de l'OCI. L'Assemblée demande en outre instamment à l'ONU et auxautres organismes des Nations Unies, en particulier aux institutions chefs de file, de fournir àl'OCI, à ses organes subsidiaires et à ses institutions spécialisées et apparentées une assistancetechnique et autre accrue en vue de renforcer la coopération.

Action de l'UNESCO

71. L'UNESCO a continué de coopérer avec l'OCI par l'entremise des institutionsspécialisées de cette dernière, notamment l'Organisation islamique pour l'éducation, lessciences et la culture (ISESCO) et le Centre de recherches sur l'histoire, l'art et la cultureislamiques (IRCICA).

72. L'UNESCO a pris part à la réunion générale sur la coopération entre le système desNations Unies et l'OCI, qui s'est tenue à Genève du 12 au 15 juillet 1998, et elle assure lacoordination pour les Nations Unies dans deux des domaines prioritaires définis d'un communaccord, à savoir l'éducation et l'élimination de l'analphabétisme, d'une part, et la mise envaleur des ressources humaines, de l'autre.

73. La Commission mixte UNESCO/ISESCO a tenu sa cinquième session à Paris, du 23 au26 mars 1998, et a élaboré unprogramme de coopérationcouvrant, pour 1998-1999, unlarge éventail d'activités dans les domaines qui intéressent les deux organisations. Signé le17 juillet 1998 par le Directeur général de l'UNESCO et le Directeur général de l'ISESCO, ceprogramme de coopération comprend environ 80 projets financés et exécutés conjointement.Outre les domaines prioritaires mentionnés plus haut, le programme couvre certains domainesde coopération spécifiques tels que les grands projets ou les conférences internationales. Oncitera notamment à cet égard le projet de l'UNESCO d'exposition internationale sur la scienceet la technologie islamiques - dont l'ISESCO a accepté d'être un partenaire principal - et lesarrangements permettant à l'ISESCO d'être associée au deuxième Congrès international surl'enseignement technique et professionnel (Séoul, 26-30 avril 1999). L'ISESCO a égalementaccepté de s'associer à l'organisation de la Conférence mondiale sur la science (Budapest,26 juin - 1er juillet 1999) et un accord de coopération concernant ce partenariat a été signé le11 décembre 1998 à Paris par le Sous-Directeur général aux sciences naturelles del'UNESCO, M. M. Iaccarino, et le Directeur des relations extérieures et de la coopération del'ISESCO, M. M. El-Ghemari, à l'occasion de la visite de ce dernier au Siège de l'UNESCO.Au cours de cette visite, des dispositions ont été prises pour que M. El-Ghemari puisserencontrer ses homologues dans les secteurs et unités du Programme afin d'évaluer les

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activités de 1998 et de planifier l'exécution de celles prévues pour 1999, comme stipulé dansle programme de coopération.

74. Le Directeur général était représenté à la deuxième Conférence islamique des ministresde la culture (Rabat, 12-14 novembre 1998), organisée conjointement par l'OCI, l'ISESCO etle gouvernement du Royaume du Maroc pour examiner et adopter le "mécanisme de mise enoeuvre" de la "Stratégie culturelle pour le monde islamique" que l'OCI, l'ISESCO et leursEtats membres ont adoptée lors du Sommet islamique de Téhéran, en 1997.

75. S'agissant de l'IRCICA, l'UNESCO a été invitée à participer au Congrès internationalsur l'apprentissage et l'éducation dans le monde ottoman (Istanbul, 12-15 avril 1999), organisédans le cadre de la commémoration du 700e anniversaire de la fondation de l'empire ottoman,ainsi qu'au premier Séminaire international sur les tapis et kilims traditionnels dans le mondemusulman : passé, présent et perspectives de développement de ce patrimoine compte tenu del'évolution continue des marchés, des modèles, de la qualité et des techniques appliquées(Tunisie, octobre 1999).

(f) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communautédes Caraïbes (CARICOM)

76. Dans sarésolution 53/17sur laCoopération entre l'Organisation des Nations Unieset la communauté des Caraïbes(CARICOM), l'Assemblée générale prie instamment lesinstitutions spécialisées et les autres organismes et programmes des Nations Unies decollaborer avec le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et le Secrétairegénéral de la Communauté des Caraïbes pour engager, en vue de la réalisation de leursobjectifs, des consultations et des programmes communs avec la Communauté et sesinstitutions spécialisées, ou pour les poursuivre et les intensifier, une attention particulièreétant accordée aux domaines et questions retenus lors de la réunion des 27 et 28 mai 1997,tels qu'ils figurent dans le rapport du Secrétaire général (A/53/275 et Add.1).

Action de l'UNESCO

77. Deux réunions préparatoires d'experts caribéens de haut niveau ont été organisées àSaint-Kitts-et-Nevis (6-8 avril et 31 août - 5 septembre 1998). Les priorités définies à cetteoccasion ont permis de formuler un projet intersectoriel - ditProjet spécial sur ledéveloppement humain pour des conditions d'existence viables dans les Caraïbes- qui aété présenté le 10 octobre 1998, à l'ouverture des "Assises des Caraïbes" organisées parl'UNESCO sous le thème "Le peuple des Caraïbes : trame du passé, tissu de l'avenir". Ceprojet porte sur les questions de la jeunesse, de la participation communautaire, dudéveloppement de la créativité, de la gestion de la diversité et de l'édification d'une zone depaix et de démocratie pour des conditions d'existence viables dans la région des Caraïbes. Leprojet contient des propositions concrètes regroupées en trois grands domaines correspondantà quatre préoccupations prioritaires communes à la sous-région : renforcement de laparticipation communautaire ; surveillance et préservation de l'environnement ; accès auxnouvelles technologies et utilisation de celles-ci ; et adoption de méthodes de collaborationtransdisciplinaires et intersectorielles pour la mise au point et l'exécution des projets.

78. A la fin des "Assises des Caraïbes", les participants ont adopté par acclamation unedéclaration qui, entre autres dispositions, demande instamment à l'UNESCO d'inscrire à sonProgramme et budget pour 2000-2001 la première phase duProjet spécial sur ledéveloppement humain pour des conditions d'existence viables dans les Caraïbeset de

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fournir en 1999 une assistance pour l'exécution de certaines activités concrètes dans lesdomaines de la préparation préalable aux catastrophes et de l'enseignement supérieur.

(g) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisationpour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)

79. Dans sarésolution 53/85sur laCoopération entre l'Organisation des Nations Unieset l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe(OSCE), l'Assembléegénérale encourage l'OSCE à s'efforcer encore de favoriser la sécurité et la stabilité dans larégion de son ressort grâce à des dispositifs d'alerte rapide, de prévention des conflits, degestion des crises et de relèvement après les conflits et grâce à un travail constant depromotion de la démocratie, de l'état de droit, des droits de l'homme et des libertésfondamentales. Dans la même résolution, l'Assemblée note avec satisfaction que lacoopération et la coordination entre l'ONU et ses institutions et l'OSCE se sont encoreaméliorées au cours de l'année précédente et elle prie le Secrétaire général de continuer àrechercher avec le Président en exercice et le Secrétaire général de l'OSCE les moyens derenforcer encore la coopération, les échanges d'information et la coordination. Elle accueilleavec intérêt l'invitation lancée à l'ONU et à ses institutions pour qu'elles participent à unéchange de vues sur une plate-forme de sécurité coopérative, dans le cadre de l'élaborationd'une charte de la sécurité européenne par les Etats participant à l'OSCE. Le Secrétairegénéral est prié de présenter à l'Assemblée générale, à sa cinquante-quatrième session, unrapport sur l'application de cette résolution.

Action de l'UNESCO

80. L'UNESCO et l'OSCE entretiennent des relations étroites. Bien qu'aucun accord enbonne et due forme n'ait été conclu entre les deux organisations, ces dernières ont pris denombreuses initiatives conjointes, essentiellement au niveau des pays. Cette coopération a étéparticulièrement utile dans les pays se trouvant en situation d'après-conflit, laBosnie-Herzégovine et l'Albanie par exemple.

81. Dernièrement, des contacts de travail ont été pris avec la mission de l'OSCE à Tallinn.Au cours de ces échanges, il a été décidé que l'UNESCO, en coopération avec l'OSCE, leMinistère de l'éducation et l'Institut Jaan Tonisson organiseraient à Tallinn, en mai 1999, uneréunion sur l'éducation civique et l'éducation multiculturelle.

82. L'exécution des programmes au niveau des pays a été complétée par une coordinationau niveau des responsables, notamment par des représentations réciproques aux conférenceset réunions importantes. L'UNESCO et l'OSCE procèdent à des échanges d'information sur lesquestions d'intérêt mutuel et la coopération. Depuis six ans déjà, un programme d'échange depublications et d'invitations aux réunions sur les questions relatives aux droits de l'homme et àla démocratie a été établi avec le Bureau des institutions démocratiques et des droits del'homme de l'OSCE et, plus récemment, avec l'Assemblée parlementaire de l'OSCE. L'annéedernière a été marquée par un approfondissement de cette interaction. Les représentants del'UNESCO, qui participent régulièrement aux réunions annuelles de mise en oeuvre desprogrammes axés sur les problématiques des droits de l'homme, ont participé aux dernièresréunions organisées par le Bureau susmentionné de l'OSCE, par exemple le Séminaire sur lesmédiateurs et les institutions nationales de protection des droits de l'homme (Varsovie,25-28 mai 1998). Le Directeur du Bureau a, quant à lui, participé à la Conférence ducinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme organisée auSiège de l'UNESCO les 7 et 8 décembre 1998.

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83. Avec d'autres organisations du système des Nations Unies, l'UNESCO a participé à uneréunion du Comité du modèle de sécurité de l'OSCE organisée à Vienne, le 29 octobre 1998,pour procéder à un échange de vues sur la plate-forme de sécurité coopérative, dans le cadrede l'effort continu visant à élaborer une charte de l'OSCE pour la sécurité européenne. Aucours de cette réunion, l'UNESCO a réaffirmé sa volonté de continuer d'améliorer lacollaboration avec l'OSCE dans les domaines de la protection et du respect des droits del'homme, de la formation et de la recherche pour la paix et la non-violence, de l'assistancedans les situations de consolidation après un conflit, de la libre circulation de l'information etdu soutien aux médias indépendants. Afin de renforcer cette coopération, le Secrétariats'emploie actuellement à dresser un bilan des activités de coopération en cours entrel'UNESCO et l'OSCE et de définir des perspectives pour la coopération future.

(h) Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Organisationde l'unité africaine (OUA)

84. Par sarésolution 53/91sur laCoopération entre l'Organisation des Nations Unies etl'Organisation de l'unité africaine (OUA), l'Assemblée générale constate avec satisfactionque l'OUA participe toujours davantage aux travaux de l'ONU et des institutions spécialisées,en y apportant une utile contribution ; prend note avec satisfaction du rapport du Secrétairegénéral sur les causes des conflits et la promotion d'une paix et d'un développement durablesen Afrique, du 13 avril 1998, et engage l'ONU, ses organes et les institutions spécialisées àappliquer sans délai, dans leurs domaines de compétence respectifs, les recommandations quiy sont formulées ; note avec satisfaction l'assistance que l'ONU et les organismes qui lui sontreliés apportent aux pays africains dans le cadre du processus de démocratisation ; prie lesorganismes des Nations Unies présents en Afrique d'inclure dans leurs programmes nationauxet régionaux des activités qui renforceront la coopération régionale dans leurs domainesrespectifs et de faciliter la réalisation des objectifs du Traité instituant la communautééconomique africaine ; et demande aux organismes des Nations Unies de renforcer lacoordination de leurs programmes régionaux en Afrique, afin de les relier entre eux etd'assurer leur harmonisation avec ceux des organisations économiques régionales et sous-régionales africaines.

Action de l'UNESCO

85. La coopération entre l’OUA et l’UNESCO s’est poursuivie, en particulier dans lesdomaines de l’éducation, la culture, la science et la technologie. Dans les recommandationsqu’elles ont faites lors de la 6e réunion de la Commission mixte UNESCO/OUA, tenue àParis le 15 mai 1998, les deux organisations ont mis l’accent sur :

- la mise en oeuvre de la Décennie de l’éducation en Afrique lancée par l'OUA àAddis-Abeba en novembre 1997 : l'UNESCO et l'OUA ont décidé de collaborerétroitement au programme d’action de cette Décennie. Lors de leur 34e sessionordinaire (Ouagadougou, 8-10 juin 1998), les chefs d’Etat et de gouvernement del’OUA ont adopté le Programme d’action de la Décennie de l’éducation en Afrique(1997-2006).

- la coopération afro-arabe : l’UNESCO participe activement à la préparation de la4e Foire commerciale afro-arabe (avril 1999), en étant présente à chacune desréunions du comité d’organisation. L’UNESCO a en outre participé à un forum tenuen marge de la deuxième semaine afro-arabe des affaires (Ouagadougou, 30 octobre -

156 EX/35 - page 37Partie II

8 novembre 1998) sur le thème "la place de l’investissement dans les industriesculturelles au sein de la coopération afro-arabe" et a apporté à cette manifestationune contribution financière de 15.000 dollars des Etats-Unis ;

- trois axes de coopération ont été retenus pour ce qui concerne les sciences sociales ethumaines : la lutte contre la pauvreté, les actions en faveur de la jeunesse et ledéveloppement des capacités endogènes.

86. L’OUA s’est en outre jointe à l’UNESCO pour l’organisation de laConférencepanafricaine des femmes pour une culture de la paix(Zanzibar, Tanzanie, du 17 au 20 mai1999). L’OUA avait adopté une décision sur la culture de la paix (Ouagadougou, 8-10 juin1998) invitant les Etats membres et toutes autres institutions concernées à coordonner leursefforts pour la mise en oeuvre de l’Année internationale pour la culture de la paix (2000).

87. Dans le cadre de l’Initiative spéciale des Nations Unies pour l’Afrique, l’UNESCOcontinue d’appuyer les efforts et les initiatives des Etats africains dans le domaine où elle estchef de file : l’éducation de base pour tous les enfants africains.

(i) Université des Nations Unies (UNU)

88. Par sarésolution 53/194 sur l'Université des Nations Unies (UNU), l'Assembléegénérale prie le Secrétaire général de poursuivre l'examen de mesures novatrices visant àaméliorer l'interaction et la communication entre l'Université et les autres organismescompétents des Nations Unies et de veiller à ce qu'il soit tenu compte des travaux del'Université dans toutes les activités pertinentes des Nations Unies, de manière à permettreaux organismes des Nations Unies de tirer davantage parti des travaux de l'Université.

Action de l'UNESCO

89. Cette résolution n'appelle aucune action concrète de la part de l'UNESCO. L'attentiondu Conseil est néanmoins appelée sur le point 9.6.3, à savoir le document 156 EX/42 intitulé"L'Université des Nations Unies : renforcer son rôle et son efficacité (JIU/REP/98/3)" parlequel le Directeur général transmet au Conseil exécutif, pour examen, le rapport du Corpscommun d'inspection JIU/REP/98/3, accompagné des observations du Secrétaire général ainsique de ses propres observations et commentaires. Le Secrétaire général indique que pourétablir ses observations, il a tenu compte des vues de l'administration de l'UNU et de celles duDirecteur général de l'UNESCO, avec lequel il s'est entretenu.

90. Le Directeur général souscrit pleinement aux observations du Secrétaire généralprésentées en annexe. Cela étant, compte tenu du mandat de l'UNESCO et de sa responsabilitéà l'égard de l'UNU, le Directeur général a tenu à mettre en relief dans le document 156 EX/42quelques points qui ont été dûment exposés par son représentant à la quarante-cinquièmesession du Conseil de l'UNU (Tokyo, 7-11 décembre 1998).

6. Question de Palestine

91. L'Assemblée générale a adopté un certain nombre de résolutions concernant la questionpalestinienne. Les suivantes intéressent plus particulièrement l'UNESCO.

156 EX/35 - page 38Partie II

(a) Assistance au peuple palestinien

92. Par sarésolution 53/89sur l'Assistance au peuple palestinien, l'Assemblée généraledemande aux organisations et institutions compétentes des Nations Unies d'intensifier leurassistance afin de répondre aux besoins urgents du peuple palestinien, conformément auxpriorités énoncées par l'Autorité palestinienne, en mettant l'accent sur l'exécution nationale etle renforcement des capacités.

Action de l'UNESCO

93. L'UNESCO a financé la participation d'une douzaine de représentants d'établissementspalestiniens d'enseignement supérieur et du "Ministère" de l'enseignement supérieur et de larecherche scientifique, à la Conférence mondiale sur l'enseignement supérieur, organisée auSiège de l'UNESCO, à Paris, du 5 au 9 octobre 1998. Un représentant de ce même "Ministère"palestinien a assisté à la deuxième réunion conjointe des six comités intergouvernementauxchargés de l'application des conventions régionales sur la reconnaissance des études, desdiplômes et des grades de l'enseignement supérieur, qui a eu lieu également au Siège del'UNESCO, à Paris, du 29 septembre au 2 octobre 1998.

94. L'UNESCO a participé à la réunion du Groupe consultatif pour la Cisjordanie et Gaza,tenue à Francfort (Allemagne) les 5 et 6 février 1999.

(b) Assistance aux réfugiés palestiniens

95. Par sarésolution 53/46 sur l'Aide aux réfugiés de Palestine,l'Assemblée généraleexprime ses remerciements aux institutions spécialisées et aux organismes privés pour l'aidequ'ils apportent aux réfugiés et se félicite du renforcement de la coopération entre l'Office desecours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orientet la Banque mondiale ainsi que d'autres institutions spécialisées.

Action de l'UNESCO

96. L'UNESCO a continué, comme pendant l'exercice précédent, de soutenir financièrementet techniquement, dans le cadre de son Programme ordinaire, le Département d'éducation del'UNRWA/UNESCO qui s'occupe des réfugiés et des jeunes Palestiniens dans les régions oùopère l'UNRWA (Territoires palestiniens, Jordanie, Liban, République arabe syrienne). Leprogramme couvre l'éducation des enfants, la formation des maîtres et l'enseignementtechnique et professionnel.

97. Par sarésolution 53/49sur lesOffres par les Etats membres de subventions et debourses d'études pour l'enseignement supérieur, y compris la formation professionnelle,destinées aux réfugiés de Palestine, l'Assemblée générale lance un appel à tous les Etats etaux institutions spécialisées et organisations non gouvernementales pour qu'ils augmentent lesallocations spéciales pour subventions et bourses d'études qu'ils accordent aux réfugiés dePalestine et les invite à continuer de fournir une assistance aux étudiants palestiniens réfugiéspour leur permettre de faire des études supérieures et à verser des contributions en vue de lacréation de centres de formation professionnelle à l'intention des réfugiés de Palestine.

156 EX/35 - page 39Partie II

Action de l'UNESCO

98. L'UNESCO continue d'accorder, à la demande de la Mission d'observation de laPalestine, des bourses à des étudiants palestiniens, dont certains sont des réfugiés.

99. Par sarésolution 53/50sur lesOpérations de l'Office de secours et de travaux desNations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, l'Assemblée générale,entre autres, invite l'Office, en étroite coopération avec le Coordonnateur spécial desNations Unies dans les territoires occupés, les institutions spécialisées et la Banque mondiale,à poursuivre son action en vue de faire régner une plus grande stabilité économique et socialedans le territoire occupé ; elle leur demande instamment de continuer à verser leurscontributions à l'Office et de les augmenter, afin d'atténuer les difficultés financières qu'ilconnaît actuellement et de lui permettre de continuer à fournir aux réfugiés de Palestinel'assistance fondamentale la plus efficace possible.

Action de l'UNESCO

100. D'ordre technique, la contribution de l'UNESCO consiste en fonds pour le financementde postes de personnel éducatif à l'UNRWA.

(c) Projet Bethléem 2000

101. Par sarésolution 53/27sur le projetBethléem 2000, l'Assemblée générale prend noteavec gratitude de la contribution, entre autres, de l'UNESCO à ce projet s'agissant d'accroîtrel'engagement et la participation de l'ensemble de la communauté internationale, et prie leSecrétaire général de mobiliser les organisations et institutions compétentes des NationsUnies pour qu'elles redoublent d'efforts afin d'assurer le succès de ce projet.

Action de l'UNESCO

102. L'UNESCO a participé à la Conférence internationale Bethléem 2000 organisée par leComité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, qui a eu lieu à Rome(Italie) les 18 et 19 février 1999.

103. On trouvera des informations supplémentaires et plus détaillées sur la mise en oeuvre detoute une série d'activités intéressant d'une manière ou d'une autre les résolutionssusmentionnées sur la question de Palestine dans le document 155 EX/46 relatif auxinstitutions éducatives et culturelles dans les Territoires arabes occupés, sujet qui seraégalement inscrit à l'ordre du jour de la 157e session du Conseil exécutif (octobre 1999).

7. Utilisations pacifiques de l'espace

104. Par sarésolution 53/45sur la Coopération internationale touchant les utilisationspacifiques de l'espace,l'Assemblée générale note avec satisfaction que la troisièmeConférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique (UNISPACE III) sera convoquée à l'Office des Nations Unies à Vienne du19 au 30 juillet 1999, en tant que session extraordinaire du Comité des utilisations pacifiquesde l'espace extra-atmosphérique, ouverte à la participation de tous les Etats membres del'Organisation des Nations Unies. L'Assemblée générale encourage tous les Etats membres,organismes des Nations Unies et autres organisations internationales qui mènent des activitésspatiales, ainsi que les industries et organisations nationales liées aux activités spatiales,

156 EX/35 - page 40Partie II

invitées par l'entremise de leur gouvernement, à contribuer activement à la réalisation desobjectifs d'UNISPACE III.

Action de l'UNESCO

105. UNISPACE III, qui portera sur les bienfaits de l'espace pour l'humanité au XXIe siècle,a essentiellement pour but de promouvoir des moyens efficaces d'utiliser les technologiesspatiales pour résoudre des problèmes de portée régionale ou mondiale et renforcer lesmoyens dont les Etats membres, et en particulier les pays en développement, disposent pourutiliser les applications de la recherche spatiale aux fins du développement économique,social et culturel.

106. La Conférence comportera des activités complémentaires telles qu'ateliers et séminaires,expositions d'affiches, conférences publiques organisées le soir ainsi qu'une exposition surl'espace. L'UNESCO entretient à ce sujet une étroite collaboration avec le Bureau de l'espaceextra-atmosphérique de l'ONU (UN-OOSA).

107. L'UNESCO apportera à UNISPACE III la contribution suivante :

1. Participation à l'Atelier spécial sur l'éducation, à l'Atelier sur la gestion descatastrophes, à l'Atelier sur l'intégration de l'observation de la terre dansl'enseignement secondaire et à l'Atelier sur les systèmes mondiaux d'observation.

2. Des expositions d'affiches sur les activités environnementales de l'UNESCO, ycompris le programme GARS (Applications géologiques de la télédétection) et leGOOS de la COI (Système mondial d'observation de l'océan).

3. Diffusion de la brochure sur le GARS et de la brochure sur le rôle de l'UNESCO.

108. Des activités concernant les applications spatiales dans le domaine de la communicationet de l'information sont en cours.

109. En octobre 1998, l'UNESCO a largement participé à la nouvelle édition de lapublication intituléeSpace Activities of the United Nations and International Organizations,préparée par le Bureau de l'espace extra-atmosphérique de l'ONU.

8. Incidences mondiales du problème informatique posé par le passageà l'an 2000

110. Par sarésolution 53/86sur lesIncidences mondiales du problème informatique posépar le passage à l'an 2000, l'Assemblée générale prie le Secrétaire général de prendre lesdispositions voulues pour que tous les organismes des Nations Unies s'assurent, bien avant lafin du siècle, que leurs ordinateurs et leurs équipements dotés de microprocesseurs intégréssont prêts pour le passage à l'an 2000, en établissant un plan d'action pour le système desNations Unies. L'Assemblée générale prie par ailleurs le Secrétaire général de faire en sorteque les organismes des Nations Unies suivent de près les sources de financement existantes etpotentielles afin d'appuyer les efforts des pays en développement et des pays à économie entransition visant à résoudre le problème informatique du passage à l'an 2000, et de faciliter ladiffusion auprès des Etats membres de l'information concernant ces possibilités definancement.

156 EX/35 - page 41Partie II

Action de l'UNESCO

111. S'agissant du problème de laconversion des dates lors du passage à l'an 2000dans lesordinateurs et les systèmes associés, l'UNESCO s'est mise à l'oeuvre en 1998. Tenu informé àce sujet (doc. 155 EX/27 et Add.), le Conseil exécutif a débattu de la question à sa155e session et adopté la décision 7.3, à la suite de quoi un rapport intérimaire a été adresséaux Présidents de la Conférence générale et du Conseil exécutif à la fin de janvier 1999. Unrapport actualisé est présenté dans le document 156 EX/31.

112. Les systèmes de l'ordinateur central (Applications financières et Budget, Paie) ont étécorrigés dès la mi-février 1999 et les essais sont en cours. La plupart des grands systèmesspécialisés (publications, périodiques, etc.) ont également été corrigés ; certains sont déjà enservice, d'autres en sont à la phase des essais. Tout ce travail devrait être terminé d'ici à l'été.

113. Les micro-ordinateurs et les réseaux font l'objet d'essais et les corrections voulues sontapportées en cas de besoin. Ce travail concerne les ordinateurs et les réseaux du Secrétariat,au Siège et dans les bureaux hors Siège, ainsi que dans les délégations permanentes et lesONG rattachées aux réseaux.

114. D'autres systèmes comprenant éventuellement des microprocesseurs intégrés quirisquent d'être touchés par "le problème de l'an 2000" ont été identifiés : contact a été prisavec les fournisseurs correspondants, afin qu'ils donnent à l'Organisation l'assurance que cessystèmes sont bien adaptés au passage à l'an 2000 ou qu'ils y apportent les correctionsnécessaires.

115. Le Directeur général a conféré un haut degré de priorité aux préparatifs indispensablespour que les installations et systèmes de l'UNESCO fonctionnent correctement quant auxdates après le 31 décembre 1999.

B. DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPERATION ECONOMIQUEINTERNATIONALE

1. Elimination de la pauvreté

116. Par sa résolution 53/197 sur l'Année internationale du microcrédit (2005),l'Assemblée générale, notant que la communauté internationale a proclamé la période1997-2006 première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté, proclamel'année 2005 Année internationale du microcrédit et invite notamment les gouvernements etles organismes des Nations Unies à mettre en lumière et à faire mieux reconnaître le rôle quejoue le microcrédit dans l'élimination de la pauvreté, la contribution qu'il apporte audéveloppement social et les effets bénéfiques qu'il exerce sur les conditions de vie despersonnes vivant dans la pauvreté. Elle les invite en outre à prendre de nouvelles mesures,notamment en renforçant les institutions de microcrédit existantes ou naissantes et leurscapacités, afin d'ouvrir à un nombre croissant de personnes vivant dans la pauvreté desservices de crédit et des services connexes leur permettant d'exercer une activité indépendanteet des activités rémunératrices, et à continuer de mettre au point, selon qu'il conviendra, denouveaux instruments de microfinancement.

156 EX/35 - page 42Partie II

Action de l'UNESCO

117. L'UNESCO, comme les autres organismes des Nations Unies, s'est engagée à contribuerà l'élimination de la pauvreté comme en témoignent les déclarations et les programmesadoptés par les principales conférences et les principaux sommets des Nations Uniesorganisés dans les années 90, en particulier le Sommet mondial pour le développement social.Par ailleurs, le Sommet sur le microcrédit (1997) a mis l'accent sur le microcrédit considérécomme un instrument très efficace pour combattre la pauvreté et la dépendance économique.

118. Etant donné le caractère multidimensionnel des situations de pauvreté, qui résultent d'unensemble complexe de facteurs - accès insuffisant à l'éducation, état de santé et de nutritionmédiocre ; analphabétisme, pollution de l'environnement, sous-développement desinfrastructures, etc. - on s'accorde désormais à reconnaître que l'élimination de la pauvretépasse par la prise en compte des aspects sociaux et culturels du développement. Dans cecontexte, la stratégie de l'UNESCO est de coopérer avec les organismes de microfinancementet d'autres partenaires en vue de concevoir et de mettre en oeuvre des programmescomplémentaires qui améliorent la qualité de vie, renforcent la mobilisation des collectivitéslocales et aident les pauvres, en particulier les femmes, à tirer profit de services financiers etsociaux. Les grandes lignes d'action de l'UNESCO concernant le microcrédit sont lessuivantes :

(1) soutenir la campagne visant à accroître l'accès à des services de microfinancementéconomiquement viables de façon à en faire bénéficier le maximum de pauvres,en particulier de femmes, en communiquant aux Etats membres des informationssur les programmes de microfinancement qui se sont révélés concluants et enfacilitant les contacts avec les organismes de microfinancement ;

(2) élaborer des mécanismes efficaces en vue de fournir les services complémentairesappropriés dans les domaines de l'éducation, de la science et de la technologie, dela culture et de la communication aux personnes, en particulier aux femmes,bénéficiaires de programmes de microfinancement ;

(3) forger des partenariats avec les organismes de microfinancement couronnés desuccès pour identifier et organiser les groupes de population les plus pauvres, enparticulier les femmes, et travailler avec eux ;

(4) montrer aux décideurs le potentiel que représente le microfinancement dans lesprogrammes d'élimination de la pauvreté et sensibiliser les agents de l'Etat et lesresponsables du secteur bancaire au fait que le microfinancement nécessite desformules de prêt, des procédures administratives et des structures institutionnellesparticulières radicalement différentes de celles qui sont utilisées pour lefinancement du développement traditionnel ;

(5) promouvoir la création de micro-entreprises en adoptant des approches novatrices,comme le projet "la mode pour le développement" qui a été élaboré encoopération avec la Grameen Bank (Bangladesh), en 1996, et a été étendu àbeaucoup d'autres pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'Europe. Les projets de cegenre visent à mettre en relief des modèles de développement locaux novateurs(programmes de microcrédit), à promouvoir le travail des artisans traditionnels, àencourager l'établissement de liens entre les artisans, les modélistes et les maisonsde couture et à assurer des débouchés aux produits conçus et fabriqués sur place.

156 EX/35 - page 43Partie II

L'idée est non seulement de réunir les principaux éléments (savoir-faire, capitaux,assistance technique, commercialisation, culture et créativité) indispensables pouraider les artisans traditionnels à mettre sur pied des micro-entreprises viables maisaussi de préserver le patrimoine culturel des groupes de population intéressés. Acet égard, une semaine spéciale "Tisseuses indigènes, microfinance etdéveloppement des micro-entreprises en Amérique latine" a été organisée auSiège de l'UNESCO du 16 au 24 mars 1999 au bénéfice des tisserandes indigèneset rurales des pays suivants : Bolivie, Equateur, Guatemala, Panama, Paraguay etPérou.

119. Par sarésolution 53/198relative auxActivités au titre de la première Décennie desNations Unies pour l'élimination de la pauvreté, l'Assemblée générale invite les fonds,programmes et organismes compétents des Nations Unies à appuyer les efforts que les paysen développement, en particulier les pays africains et les pays les moins avancés, déploientpour atteindre l'objectif général consistant à éliminer la pauvreté absolue, faire reculersensiblement la pauvreté en général dans le monde et assurer des services sociaux de base, enappuyant l'action menée à l'échelon national pour formuler, coordonner et mettre en oeuvredes stratégies intégrées concernant la pauvreté, y compris le renforcement des capacités, etpour en assurer le suivi et l'évaluation, et en soutenant les efforts visant à démarginaliser lespersonnes qui vivent dans la pauvreté. Elle décide aussi que les thèmes de la Journéeinternationale pour l'élimination de la pauvreté en 1999 et en 2000 seront, respectivement, "lerôle des femmes dans l'élimination de la pauvreté" et "la mondialisation et l'élimination de lapauvreté".

Action de l'UNESCO

120. Le Directeur général a constitué dernièrement un comité intersectoriel sur ledéveloppement et l'élimination de la pauvreté chargé d'examiner de façon suivie les stratégiesde l'UNESCO dans ce domaine et de formuler des propositions pour un remaniement et uneréorientation des programmes et des activités de l'Organisation qui permettent d'accroîtrel'utilité et l'efficacité de ces programmes et activités dans l'action menée par le système desNations Unies en faveur de l'élimination de la pauvreté. En effet, conformément à sonmandat, l'UNESCO a axé sa stratégie pour l'élimination de la pauvreté sur l'élément humain etcherche à autonomiser certains groupes défavorisés et vulnérables, en particulier les femmes,les jeunes, les personnes marginalisées et les chômeurs. Son attention est donc concentrée surla mise en valeur des ressources humaines et le renforcement des capacités. Des activités denature théorique et pratique sont entreprises et mises en oeuvre aux niveaux local,communautaire et national. Elles sont financées par le budget ordinaire et au moyen deressources extrabudgétaires fournies par des partenaires tels que l'UNICEF, le PNUD, l'OIT,l'ONUDI, la FAO, les banques régionales, les organismes de développement nationaux et lesONG. Un certain nombre d'initiatives, surtout au niveau communautaire, sont en outreappuyées par la mobilisation des pauvres et reposent sur une stratégie de développementintégrée visant à promouvoir une sensibilisation effective ainsi que l'acquisition et l'exercicedes droits conférés par la citoyenneté, y compris le droit au travail, le droit d'avoir desactivités lucratives, le droit à l'éducation, le droit au logement, le droit à la sécurité pour safamille.

156 EX/35 - page 44Partie II

2. L'information au service de l'humanité

121. Par sarésolution 53/59A et B sur les Questions relatives à l'information,l'Assemblée générale, soulignant le travail important qu'effectue l'Organisation des NationsUnies pour l'éducation, la science et la culture et sa collaboration avec des agences de presseet des organismes de radiodiffusion et de télévision des pays en développement, de façon àdiffuser l'information sur des questions prioritaires, demande instamment que tous les pays, lesystème des Nations Unies dans son ensemble et toutes les parties intéressées appuient sansréserve le Programme international pour le développement de la communication institué parl'UNESCO, qui devrait soutenir les médias publics aussi bien que privés.

Action de l'UNESCO

122. L'UNESCO a entrepris d'établir leRapport mondial sur la communication etl'information qui sera publié en 1999. Ce rapport donnera un aperçu de la situation de lacommunication et de l'information dans le monde et des principales questions que posel'apparition des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Destiné auxresponsables de l'élaboration des politiques et de la prise de décision dans les Etats membresde l'UNESCO, le rapport est une contribution importante à la réalisation des objectifs de larésolution 53/59.

3. Programme d'action pour les années 90 en faveur des pays les moins avancés

123. Par sarésolution 53/182sur la Mise en oeuvre du Programme d'action pour lesannées 90 en faveur des pays les moins avancés, l'Assemblée générale accueille avecsatisfaction et accepte l'offre généreuse de l'Union européenne d'accueillir la troisièmeConférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés pendant le premier semestre de2001 et décide de convoquer la conférence pendant le premier semestre de 2001, pour unedurée de sept jours, en un lieu et à une date à déterminer par le Secrétaire général de laconférence en consultation avec l'Union européenne. Elle prie donc le Secrétaire général del'Organisation des Nations Unies de convoquer, en consultation avec le Secrétaire général dela conférence, une réunion interinstitutions en vue de garantir la mobilisation et lacoordination totales de tous les organes, organisations et organismes compétents des NationsUnies, ainsi que d'autres institutions intéressées, aux fins des préparatifs et du suivi de laconférence.

Action de l'UNESCO

124. Dans le cadre de cette résolution, les principales activités qui ont été mises en oeuvredepuis la 154e session du Conseil exécutif sont les suivantes.

125. Des possibilités de nouveaux partenariats en faveur des PMA ont été explorés, enparticulier dans les domaines de l’enseignement et de la formation technique etprofessionnelle, de la lutte contre la pauvreté, de l’environnement et de la culture. Dans cecontexte, unRapport d’étude a été établi sur la coopération internationale décentraliséeet les possibilités de partenariats entre, d’une part, les collectivités territoriales et, d’autre part,les PMA et les organisations internationales. Sur la base des conclusions de ce rapport, deuxprojets d’accord de coopération ont été préparés et soumis à l’agrément de nouveauxpartenaires de développement des PMA, à savoir : la région de Bruxelles-capitale et le Forumfrancophone des affaires (FFA).

156 EX/35 - page 45Partie II

126. Faisant suite à la demande exprimée par le gouvernement du Mali de tenir à Bamako, en1999, uneConférence des ministres de l’éducation des PMA sur les innovations réaliséesen matière d’éducation de base et de formation pour l’emploi, une mission sur place a étéprogrammée pour arrêter avec les autorités nationales les modalités pratiques d’organisationde cette conférence. Celle-ci aura pour but d’explorer toutes les expériences novatricesfondées sur l’engagement, la créativité, l’esprit d’invention et de savoir-faire local ainsi quesur l’analyse et l’échange d’expérience et si elle a lieu, cette conférence constituera lacontribution de l’UNESCO aussi bien à la conférence d’évaluation globale du programmed’action pour les pays les moins avancés pour les années 1990 qu’à la troisième conférencedes pays les moins avancés en l’an 2001.

127. Enfin, pour répondre aux besoins des exclus de l’école, de nombreux PMA oeuvrantpour la renaissance de l’éducation et des stratégies alternatives ont bénéficié de l’assistance del’Organisation pour poursuivre l’expérimentation de plusieurs projets ou programmesnovateurs tendant à favoriser l’insertion socio-économique des différents groupesdéfavorisés : enfants et adolescents déscolarisés ou non scolarisés, jeunes chômeurs ouinactifs de bas niveau d’instruction en milieu urbain, jeunes analphabètes en zone rurale. A cesujet, dans le cadre de son programme de recherches et d’études "Stratégies d’éducation et deformation pour les groupes défavorisés", l’Institut international de planification del’éducation (IIPE) a réalisé en octobre et décembre 1998 deux publications, à savoir :Stratégies pour les jeunes défavorisés. Etat des lieux en Afrique francophone subsaharienne ;Répondre aux besoins des jeunes défavorisés : quelques expériences en Afrique de l’Ouest.

4. Activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies

128. Par sarésolution 53/192relative à l'Examen triennal des activités opérationnelles dedéveloppement du système des Nations Unies, l'Assemblée générale souligne que tous lesorganismes du système des Nations Unies pour le développement doivent axer les effortsqu'ils mènent sur le terrain sur les secteurs prioritaires afin d'éviter les chevauchementsd'activités et d'accroître la complémentarité et l'impact de leurs travaux. Elle se déclare enoutre gravement préoccupée par l'insuffisance persistante des ressources destinées auxactivités opérationnelles de développement des Nations Unies, en particulier par la baisse descontributions aux ressources de base. Par ailleurs, l'Assemblée générale demande instammentau Groupe des Nations Unies pour le développement de s'employer de manière totalementtransparente et responsable à renforcer la cohérence dans l'action des Nations Unies enmatière de développement, tout en respectant le mandat spécifique et l'identité de chacun desmembres. L'Assemblée générale décide de plus que, avec l'accord du pays hôte, lesorganismes des Nations Unies qui s'occupent du développement devraient aider lesgouvernements à créer un climat favorable au renforcement des liens entre les gouvernementseux-mêmes, le système des Nations Unies pour le développement, la société civile, lesorganisations non gouvernementales nationales et les entreprises du secteur privé en vue detrouver des solutions nouvelles et novatrices aux problèmes de développement. Elle demandeque les organismes des Nations Unies qui s'occupent du développement simplifient,harmonisent et rationalisent encore les procédures qu'ils appliquent dans le cadre de leursactivités opérationnelles sur le terrain, lorsque c'est possible, et élaborent des bases dedonnées communes, en consultation avec les gouvernements.

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Action de l'UNESCO

129. Comme cela a été le cas pour la résolution 50/120 du 20 décembre 1995 qui porte sur lemême thème et qui a fait l’objet d’un compte rendu précis dans le document 150 EX/26 du21 août 1996, la résolution 53/192 sur l'Examen triennal des activités opérationnelles dedéveloppement du système des Nations Uniesfera également l’objet d’une présentationdétaillée lors de la session d’automne 1999 du Conseil exécutif dans le cadre du rapportannuel du Directeur général sur lesPolitiques et activités de coopération pour ledéveloppement mises en oeuvre à l’aide de financements extrabudgétaires.

5. Coopération pour le développement industriel

130. Par sarésolution 53/177 sur la Coopération pour le développement industriel,l'Assemblée générale réaffirme que l'industrialisation est un élément clé pour ledéveloppement durable, qu'il crée des emplois productifs et qu'il réduit la pauvreté. Ellesouligne l'importance de la coopération et des échanges technologiques et scientifiques et del'adaptation et de l'innovation technologiques. L'Assemblée générale exhorte la communautéinternationale et les organisations et organismes compétents des Nations Unies, en particulierl'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, à appuyer les efforts despays en développement visant à intensifier et à étendre leur coopération mutuelle dans lesecteur industriel, notamment en ce qui concerne le commerce des produits manufacturés, lesinvestissements industriels et les partenariats commerciaux, ainsi que la technologieindustrielle et les échanges scientifiques.

Action de l'UNESCO

131. L'action de l'UNESCO dans ce domaine a trait à l'organisation en amont et laplanification relatives au transfert de la science et de la technologie et à leur application audéveloppement industriel qui revêtent une importance vitale en tant que principal moteur dudéveloppement industriel, économique et social et élément de base pour une éliminationdurable de la pauvreté. Elle relève particulièrement du Programme de partenariat entrel'université, l'industrie et les sciences de l'UNESCO (UNISPAR) et de la compétence de laDivision de l'analyse des politiques et des opérations qui englobe la politique scientifique ettechnologique. La promotion de la coopération entre ceux qui génèrent les connaissancesscientifiques et technologiques dans les universités et les organismes de R-D et ceux qui lesutilisent dans l'industrie et le secteur privé joue un rôle primordial dans le processusd'innovation et la commercialisation de la R-D. Parmi les priorités du programme UNISPARfigurent l'offre d'informations, la fourniture de matériels didactiques pour la mise en valeurdes ressources humaines, le renforcement des capacités et l'encouragement par les institutionsde l'innovation pour le développement à une époque caractérisée par la mondialisation et latransformation de l'organisation du travail en ingénierie, en science et en technologie.

6. Pays en transition

132. Par sarésolution 53/179relative à l'Intégration de l'économie des pays en transitionà l'économie mondiale, l'Assemblée générale demande aux organismes des Nations Unies, ycompris aux institutions de Bretton Woods, agissant en collaboration avec les institutionsmultilatérales et régionales extérieures au système des Nations Unies compétentes, decontinuer à mener des activités analytiques et à fournir aux gouvernements des pays entransition des conseils théoriques et une assistance technique pour les aider à renforcer lecadre social et politique mis en place pour les réformes de l'économie et du marché, ce qui

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permettrait d'instaurer, en particulier, les conditions nécessaires pour attirer lesinvestissements étrangers, ainsi qu'à dépister les crises naissantes, afin d'assurer leur stabilitééconomique et financière. Le Secrétaire général est prié de lui présenter un rapport à ce sujet àsa cinquante-quatrième session.

Action de l'UNESCO

133. L'apport de l'UNESCO aux pays en transition vise à redéfinir les objectifs et les rouagesde sociétés désireuses de se doter d'un cadre législatif, administratif et culturel nouveau auxfins d'une organisation démocratique. Les activités de l'UNESCO dans les pays en transitioncorrespondent à l'évolution du partenariat pour le développement en Europe centrale etorientale et respectent les principes fondamentaux qui régissent l'instauration d'une culture dela démocratie au sein de la société civile, processus de longue haleine indispensable pour undéveloppement durable.

134. Certaines de ces activités, réalisées dernièrement, ont eu une incidence directe surl'évolution économique de ces pays et leur intégration à l'économie mondiale. Elles ontprivilégié le renforcement des capacités nationales en matière de planification des politiques,la gestion et l'évaluation de l'éducation, la réforme de l'enseignement technique etprofessionnel en fonction des besoins d'une économie de marché, la prise de décisions et lagestion en matière scientifique, les solutions nouvelles permettant d'adapter l'enseignementuniversitaire des sciences de l'ingénieur aux exigences de l'industrie, l'exploitation de sourcesd'énergie de remplacement, une politique et des moyens nouveaux pour financer la culture etl'octroi d'une aide aux institutions culturelles pour adopter des formules nouvelles en matièrede gestion, de commercialisation, de relations publiques et de collecte de fonds. Au cours de1998, l'UNESCO s'est attachée spécialement à faire face à la situation nouvelle créée par lacrise financière mondiale qui a touché certains des pays de la région.

135. La coordination régionale est capitale pour définir des programmes communs en faveurde groupes prioritaires comme les pays en transition et pour accroître la cohérence et lacomplémentarité stratégiques entre les différents programmes nationaux. A la suite de larésolution 1998/46 adoptée par le Conseil économique et social, l'UNESCO a participé à laréunion régionale annuelle organisée le 9 février 1999 par la Commission économique pourl'Europe, qui a réuni des représentants des divers organismes des Nations Unies pour faire lepoint des résultats déjà obtenus et arrêter une ligne de conduite pour l'avenir.

136. L'ampleur des tâches à réaliser a imposé des approches strictement coordonnées, ycompris à l'extérieur du système des Nations Unies, avec les autres grandes organisationsintergouvernementales comme l'Union européenne, le Conseil de l'Europe, l'OSCE etcertaines organisations non gouvernementales ainsi que les bailleurs de fonds du secteurprivé.

7. Proclamation de 2002 Année internationale de l'écotourisme

137. Par sarésolution 53/200, l'Assemblée générale a proclamé 2002 Année internationalede l'écotourisme.

Action de l'UNESCO

138. L'UNESCO sera heureuse de s'associer aux activités prévues dans le cadre de cetteannée internationale. L'écotourisme revêt une importance croissante dans la mesure où il est

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déterminant pour la gestion des espaces naturels et où il constitue une source de revenus pourles populations locales. Un écotourisme bien conçu peut être un facteur essentiel deconservation de l'écosystème. De nombreuses activités sont entreprises par l'UNESCO surcette question (études pilotes, échange de données d'expérience, projets opérationnels),notamment dans le cadre du programme MAB et de son Réseau mondial de réserves debiosphère ainsi que dans celui des sites du patrimoine mondial naturel.

C. RENFORCEMENT DE LA COORDINATION DE L'AIDE HUMANITAIREET DES SECOURS EN CAS DE CATASTROPHE FOURNIS PARL'ORGANISATION DES NATIONS UNIES, Y COMPRIS L'ASSISTANCEECONOMIQUE SPECIALE

1. Renforcement de la coordination de l'aide humanitaire d'urgence fourniepar l'Organisation des Nations Unies

139. Dans sarésolution 53/88 relative auRenforcement de la coordination de l'aidehumanitaire d'urgence fournie par l'Organisation des Nations Unies, l'Assembléegénérale, tout en se félicitant que le Conseil économique et social se soit, pour la premièrefois, penché sur les affaires humanitaires à sa session de fond de 1998 et ait adopté à cetteoccasion les conclusions concertées 1998/1 sur cette question, lance un appel auxorganisations compétentes des Nations Unies, aux gouvernements et aux organisations nongouvernementales pour qu'ils collaborent avec le Secrétaire général et le Coordonnateur dessecours d'urgence afin d'assurer en temps opportun la mise en application et le suivi desconclusions concertées 1998/1, et prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport parl'intermédiaire du Conseil économique et social à sa session de 1999.

Action de l'UNESCO

140. L'UNESCO se félicite du renforcement de la coordination de l'aide humanitaired'urgence et reconnaît la nécessité de moins de formalisme dans la conduite des affaireshumanitaires et l'utilité d'une participation large et géographiquement équilibrée ainsi qued'une délégation suffisante de pouvoirs sur le terrain pour assurer plus de cohésion et unemeilleure coordination des initiatives.

2. Nouvel ordre humanitaire international

141. Dans sarésolution 53/124sur leNouvel ordre humanitaire international , l'Assembléegénérale invite les gouvernements et autres parties intéressées à veiller à ce que les normes etprincipes humanitaires reconnus soient strictement respectés et à promouvoir l'adoption, auxéchelons national et international, de lois et règlements capables de répondre aux problèmesqui se posent actuellement sur le plan humanitaire et à ceux susceptibles de se poser.

Action de l'UNESCO

142. L'intérêt porté par l'UNESCO aux activités d'aide humanitaire s'explique parl'importance que l'Organisation attache au bien-être des populations le plus gravementtouchées par des situations d'urgence complexes et par des catastrophes naturelles etécologiques. Cette préoccupation s'exprime sous des formes adaptées au mandat et auxcompétences de l'Organisation.

156 EX/35 - page 49Partie II

143. L'UNESCO a pris part à un débat sur les règles humanitaires minima organisé àl'initiative du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. L'Organisation aapprouvé le principe d'une Déclaration de règles humanitaires minima. Toutefois, il importequ'un nouvel ensemble de règles vienne compléter et renforcer les dispositions existantes enmatière de droit humanitaire international.

144. Une telle déclaration serait incomplète si elle ne faisait pas expressément référence à laprotection de l'environnement en cas de conflit armé (Convention de 1976 et premierProtocole additionnel de 1977 relatifs aux armes chimiques et bactériologiques) et à laprotection des biens culturels en cas de conflit armé ou de situations de violence, y comprisles conflits et troubles internes ainsi que les conflits ethniques (Conférence de La Haye de1954 ; Acte constitutif de l'UNESCO du 16 novembre 1945).

145. L'UNESCO recommande qu'on envisage de proclamer un droit minimum à l'éducationet à la protection des bâtiments scolaires en cas de conflit armé.

146. En effet, des activités spécifiques dans ce domaine sont en cours avec le Comitéinternational de la Croix-Rouge, notamment dans le domaine de la diffusion du droithumanitaire et ses principes. Il y a lieu de noter à cet égard qu'une réunion entre l'UNESCO etle CICR s'est tenue au Siège de l'UNESCO le 18 février 1998 afin d'identifier les activités àentreprendre conjointement au cours de l'année budgétaire 1998-1999. L'ouvrage intituléLesdimensions internationales du droit humanitairepublié en 1998 a été largement diffusé.

3. Programmes d'assistance d'urgence et de relèvement économique spécial

147. Lesrésolutions 53/1 A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O et 53/203 A-Brelatives auxProgrammes d'assistance d'urgence et de relèvement économique spécial,visent les pays et groupes de pays ou régions ci-après : Bangladesh ; Antigua-et-Barbuda,Cuba, Haïti, République dominicaine et Saint-Kitts-et-Nevis ; Belize, Costa Rica,El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Panama ; Nicaragua ; Niger ; Comores ;Mozambique ; région de Semipalatinsk au Kazakhstan ; Libéria ; Djibouti ; Tadjikistan ;République démocratique du Congo ; Somalie ; pays d'Afrique centrale et orientaleaccueillant des réfugiés ; Soudan ; Afghanistan. L'Assemblée générale demande au Secrétairegénéral et aux institutions spécialisées ainsi qu'aux autres organes et organismes desNations Unies d'agir sans attendre et d'apporter une assistance généreuse aux pays et régionssusmentionnés à l'appui des opérations et programmes de reconstruction et de relèvementqu'ils ont entrepris au lendemain des catastrophes naturelles, en particulier des inondations,qui ont entraîné dans certains de ces pays des pertes en vies humaines et des dommagesmatériels considérables, et après le passage des cyclones Georges et Mitch, notamment dansla région des Caraïbes et de l'Amérique centrale. L'Assemblée générale a également adopté lesrésolutions 53/4sur la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financierappliqué à Cuba, 53/35sur la situation en Bosnie-Herzégovine, 53/94sur la situation enAmérique centrale et 53/107sur l'assistance aux Etats touchés par l'application desanctions dans lesquelles elle prie notamment le Secrétaire général et les organismes desNations Unies de continuer à fournir à ces pays l'assistance nécessaire au processus deconsolidation de la paix et de la démocratie.

156 EX/35 - page 50Partie II

Action de l'UNESCO

Assistance au Bangladesh (53/1 A)

148. L'Organisation a versé une somme de 40.000 dollars en juin 1998 au titre d'uneassistance d'urgence aux victimes du cyclone et des inondations dévastatrices.

Assistance à Antigua-et-Barbuda, Cuba, Haïti, République dominicaineet Saint-Kitts-et-Nevis (53/1 B)

149. Le cyclone Georges, l'un des plus destructeurs pour la région des Caraïbes ces dernièresannées, avec des vents atteignant environ 180 km à l'heure, a frappé la Guadeloupe, Anguilla,la Dominique et Montserrat le 21 septembre 1998. Ce sont Antigua-et-Barbuda, la Républiquedominicaine, Haïti et Porto Rico qui ont été le plus durement touchés. Devant la gravité de lasituation causée par ce cyclone, le Directeur général a décidé, en octobre 1998, d'accorder uneassistance d'urgence d'un montant de 25.000 dollars à la République dominicaine et à Haïti.En décembre 1998, il a également décidé de contribuer à hauteur de 10.000 dollars àl'assistance d'urgence à Antigua-et-Barbuda et Saint-Kitts-et-Nevis.

Assistance au Guatemala, au Honduras, au Nicaragua et à El Salvador (53/1 C)

150. En novembre 1998, au titre de l'assistance d'urgence aux victimes du cyclone Mitch, desaides financières ont été apportées aux pays suivants : 35.000 dollars au Guatemala,60.000 dollars au Honduras, 60.000 dollars au Nicaragua et 30.000 dollars à El Salvador.

Assistance au Niger (53/1 E)

151. A l’occasion de la visite officielle effectuée par le Directeur général au Niger du 18 au20 novembre 1998, au cours de laquelle les axes de coopération entre ce pays et l’UNESCOont été passés en revue, l’Organisation s’est engagée à apporter une assistance au Niger dansles domaines suivants :

- attribution au gouvernement nigérien d’un montant de 40.000 dollars des Etats-Uniscomme contribution à la réparation des infrastructures endommagées par les fortespluies du dernier hivernage ;

- appui à l’action du gouvernement dans la mise en oeuvre de la politique del’éducation, notamment par : (i) l’affectation d’un administrateur national (NPO) enéducation au Bureau du PNUD à Niamey ; (ii) la conversion de la dette due àl’UNESCO par le Niger, et qui représente ses arriérés de cotisations, en uneassistance pour la réhabilitation et la construction d’écoles et d’infrastructureséducatives au Niger ; (iii) une aide pour la construction d’un centre secondaire deformation technique mixte au village de lépreux de Koirategui-Fulanguara, ainsiqu’un don à l’Ecole primaire Sambougari (Niamey), qui mène des activités liées àl’éducation à la tolérance et à la paix (6.000 dollars des Etats-Unis) ;

- dans le domaine des sciences : (i) mise en place, au sein de la Fondation AbdouMoumouni, d’une chaire UNESCO ayant trait aux énergies renouvelables, enreconnaissance des travaux de renommée mondiale menés par cet éminentscientifique nigérien ; (ii) à la demande du Haut Commissariat à la restauration de lapaix, appuis technique et financier, et assistance dans la mobilisation de fonds

156 EX/35 - page 51Partie II

extrabudgétaires, pour la mise en oeuvre d’un projet d’électrification par attributiond’une bourse de perfectionnement dans le domaine de la biochimie ;

- attribution d’équipement bureautique à la Commission électorale nationaleindépendante (CENI), en appui à ses activités de préparation des élections ;

- assistance de 45.000 dollars des Etats-Unis à la Fédération des clubs UNESCO duNiger pour l’organisation à Niamey de la Conférence régionale des clubs UNESCOen mars 1999.

Assistance aux Comores (53/1 F)

152. L’UNESCO intervient essentiellement aux Comores dans les domaines de l’éducation,de la communication et des sciences écologiques.

153. La situation politique menaçant l’intégrité territoriale des Comores depuis 1997 afortement réduit le volume de l’assistance internationale et celle de l’UNESCO dans ce paysoù pourtant, afin de répondre aux besoins nationaux de reconstruction et de développementdurable et afin d’optimiser la conception et l’exécution des programmes de coopération, lemécanisme de coordination des Nations Unies a été renforcé.

154. Dans ce cadre, l’UNESCO, en coopération avec le PNUD et les autorités nationales, acontribué à l’élaboration d’un plan directeur de l’éducation, à présenter aux pays etinstitutions donateurs. Toutefois, la table ronde des donateurs sur l’éducation, prévue en 1997et reportée en 1998, n’a pas pu se tenir ; de la même manière, les projets en matière dedéveloppement des moyens de communication, sur financement du PIDC, n’ont pas pu êtreréalisés.

155. Le forum sur les îles de l’océan indien, prévu à Maurice fin mars 1999 et auquel lesComores participeront, permettra entre autres d’examiner les voies et moyens derenforcement de l’assistance de l’Organisation aux Comores.

Assistance au Mozambique (53/1 G)

156. L'action de l'UNESCO dans ce pays est axée sur des activités de reconstructionnationale et sur le renforcement des politiques de développement dans les domaines decompétence de l'Organisation.

157. A la suite d'une visite officielle au Mozambique en août-septembre 1997, la dernièrevisite du Directeur général dans ce pays ayant été prévue les 2 et 3 juillet 1998, le Directeurgénéral et le ministre de l'éducation ont signé un mémorandum d'accord relatif à lacoopération entre ce pays et l'Organisation.

158. Dans ledomaine de l'éducation, l'UNESCO a fourni une aide technique et financièreau Ministère de l'éducation pour l'élaboration d'un plan directeur sur cinq ans. Ce document,mis au point conjointement avec les autorités nationales mozambicaines et les partenairesinternationaux, a été soumis à l'examen des donateurs lors d'une réunion tenue à Maputo enmai 1998. En application de ce plan directeur, l'UNESCO fournit une assistance aux diversesinstitutions mozambicaines mentionnées ci-dessous :

156 EX/35 - page 52Partie II

• l'INDE (Instituto Nacional de Desenvolvimento da Educação), pour la mise enoeuvre d'un projet relatif à la réforme des programmes, financé par le gouvernementnéerlandais (3.210.527 dollars) ;

• le Ministère de l'éducation, pour la construction de bâtiments scolaires peu coûteux ;

• l'IAP (Instituto de Aperfeiçoamento de professores), pour la mise en oeuvre d'unprogramme de formation pédagogique à distance visant à renforcer les capacités decet institut dans le domaine de la formation des maîtres (MOZ/98/002) ;

• l'INDE et le Ministère de l'éducation, pour l'élaboration d'un programme deformation sur la planification et la gestion des programmes d'alphabétisation.

159. Dans le domaine de l'éducation non formelle, un projet est en cours d'exécution dans lecadre de l'initiative "Apprendre sans frontières" à l'intention des apprenants exclus auMozambique (519/MOZ/10 - 88.244 dollars). Dans le domaine de l'enseignement supérieur,l'UNESCO soutient le réseau des universités lusitanophones en Afrique. L'IIPE, en étroitecollaboration avec l'Université pédagogique, organise des cours de formation sur laplanification et l'administration de l'éducation. Quatre chaires UNESCO ont été créées auMozambique dans les domaines suivants : environnement, cardiologie, science de la mer àl'Université Eduardo Mondlane (UEM), et sciences de l'éducation à l'Université pédagogique.

160. Le Groupe de travail sur l'analyse du secteur de l'éducation, au sein duquel l'UNESCOjoue le rôle de chef de file dans le cadre de sa collaboration avec l'Association pour ledéveloppement de l'éducation en Afrique, fournit une aide technique au Ministère del'éducation du Mozambique, à des organismes néerlandais et à d'autres organismes de paysnordiques pour la réalisation d'une étude sur l'analyse du secteur de l'éducation auMozambique qui sera entreprise en 1999. Cette étude permettra de suivre la mise en oeuvredu plan stratégique pour le secteur de l'éducation au Mozambique.

161. Dans ledomaine des sciences, l'UNESCO fournit une assistance technique augouvernement mozambicain dans le domaine de la gestion des zones côtières. Un expertassocié a été recruté et l'UNESCO a organisé, conjointement avec le gouvernementmozambicain, la Conférence panafricaine sur la gestion intégrée des zones côtières dans uneperspective durable (PACSICOM) qui s'est tenue à Maputo du 18 au 24 juillet 1998. Lesactivités qui font suite à cette importante manifestation sont en cours.

162. Dans ledomaine de la culture, l'action de l'UNESCO au Mozambique a traitprincipalement à l'appel international lancé par le Directeur général en faveur de larestauration et de la mise en valeur de l'Ile du Mozambique inscrite sur la Liste du patrimoinemondial. Une contribution de 100.000 dollars a été versée et un expert associé(803/MOZ/70 - 80.000 dollars) basé sur l'Ile du Mozambique est chargé de mettre en oeuvreun programme de restauration du patrimoine et de formation. En application du Plan directeurpour la restauration et la mise en valeur de l'Ile du Mozambique élaboré avec l'assistancetechnique de l'UNESCO (MOZ/S7/019 - 317.250 dollars), une réunion de donateurs est encours de préparation ; elle a pour objet d'aider le Mozambique à assurer la mise en oeuvre dece plan. Une assistance technique a été fournie au Ministère de la culture, des sports et de lajeunesse pour tout ce qui touche à la législation relative au patrimoine culturel, élémentimportant de la politique culturelle de ce pays.

156 EX/35 - page 53Partie II

163. En ce qui concerne l'intégration sociale des jeunes et des réfugiés, deux centresd'artisanat assurant une formation à des jeunes marginalisés (Empresa Jovem (280.155dollars)) ont été créés à Maputo. D'autres initiatives en matière de formation professionnellede base pour jeunes non scolarisés (EXB 507/RAF/13) sont en cours dans les régions deMaputo, du Zambèze et de Sofala. Un expert associé coordonne ces projets au Bureau deMaputo et fournit également une assistance aux autorités nationales pour tout ce qui touche àla jeunesse.

164. Un projet relatif à la réintégration durable des réfugiés par l'éducation communautaire(15.100 dollars) est en cours dans la région de Tete.

165. Dans ledomaine de la communication, la coopération avec le Mozambique porteprincipalement sur la mise en oeuvre du projet interorganisations en cours sur le renforcementde la démocratie et de la gouvernance par le développement des médias. Un groupe de travailcomposé de donateurs et constitué par le PNUD suit les activités menées dans le cadre de ceprojet financé par le PNUD (MOZ/96/016 - 5.746.160 dollars) et mis en oeuvre parl'UNESCO. Dans le cadre de ce projet, une attention particulière est portée aux radios localeset à la presse publique et indépendante. L'UNESCO a également contribué financièrement àl'informatisation de l'agence de presse nationale (352/MOZ/81 - 56.000 dollars).

166. S'agissant de laculture de la paix et de la démocratie, un vaste programme sur laculture de la paix est en cours de réalisation au Mozambique depuis qu'a été signé l'accord depaix de Rome (1992). La première phase de ce programme national est une contribution auprocessus de consolidation de la paix, de réconciliation et de reconstruction à l'intérieur dupays. Plusieurs activités ont été menées à bien par des ONG, des organisationsconfessionnelles et des organisations gouvernementales dans le cadre de ce programme, afinde développer l'éducation pour la paix, la tolérance et le respect des droits de l'homme.

167. Au cours de la deuxième phase, plusieurs activités de formation sur la résolution desconflits ont été entreprises à l'intention de la société civile et des parlementaires. L'UNESCOparticipe à un projet de recherche sur les sociétés déchirées par la guerre. Dans leprolongement de la Déclaration de Maputo adoptée par la Conférence internationale sur laculture de la paix et la bonne gouvernance (septembre 1997), l'UNESCO a entrepris un projetrégional (DEMOS-Afrique) visant à promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance sur lecontinent. Le Bureau de l'UNECO à Maputo entreprend des activités d'éducation préventiveafin de protéger la population contre les mines antipersonnel. Dans le cadre du projet surl'éducation pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique australe (510/RAF/12UNESCO), l'UNESCO aide le Ministère de l'éducation à intégrer l'éducation pour les droitsde l'homme, la démocratie et la paix dans les programmes d'études et les manuels deformation pédagogique.

Assistance de l'UNESCO à Djibouti (53/1 J)

168. Dans le cadre du Programme PEER (Programme d'éducation d'urgence et dereconstruction), l’UNESCO met en oeuvre un projet financé par le HCR portant sur lascolarisation des enfants dans les camps de réfugiés à Djibouti. La contribution de l’UNESCOà ce programme en 1998-1999 est de 44.267 dollars des Etats-Unis.

156 EX/35 - page 54Partie II

Assistance pour le relèvement et la reconstruction du Libéria (53/1 I)

169. Il convient de noter que l'assistance fournie par l'UNESCO à ce pays n'a pas étémentionnée dans le dernier rapport de l'Organisation des Nations Unies sur le relèvement et lareconstruction du Libéria paru en septembre 1998, bien que les activités ci-après aient étémenées à bien.

170. Dans ledomaine de l'éducation, l'UNESCO participe à la formulation et à la mise enoeuvre d'un plan de développement de l'éducation : la première phase du projet du PNUD"Soutien à la remise en état du secteur de éducatif" (LIR/97/001 pour 1997-1998 - 736.000dollars) est coordonnée depuis le début par un expert résident de l'UNESCO, M. JohnNwankwo, avec l'appui du Bureau de l'UNESCO à Dakar. Le PNUD vient d'approuver ladeuxième phase pour 1999.

171. Assistance à l'Université du Libéria: dans le prolongement d'une mission entrepriseen 1997 par le Bureau de l'UNESCO à Dakar pour aider les autorités nationales à évaluer lesbesoins de reconstruction du système universitaire du Libéria, un montant total de100.000 dollars a été spécialement affecté au Bureau de Dakar. L'UNESCO a financé desétudes préliminaires et l'organisation d'une consultation nationale sur l'enseignement supérieurqui s'est tenue à Monrovia en janvier 1999.

172. Assistance pour la réinsertion des enfants non scolarisés: une somme de120.000 dollars a été attribuée sur des fonds du Royaume-Uni au Libéria en 1998 pour lacréation de trois centres pilotes d'éducation tout au long de la vie dans le cadre du projet"Jeunes filles en difficulté" dont la mise en oeuvre a été confiée au Bureau de l'UNESCO àDakar, après consultation des autorités nationales.

173. Une aide spéciale d'urgence d'un montant de 66.250 dollars pour l'acquisition defournitures scolairesa été attribuée au Libéria en 1997.

174. Dans le domaine de lacommunication, l'UNESCO coordonne le programme sur lacommunication pour la consolidation de la paix dans le cadre l'Initiative spéciale dusystème des Nations Unies pour l'Afrique (UNSIA). Deux activités ont déjà été entreprises :la préparation d'ateliers sur l'utilisation de la communication pour la consolidation de la paix,et l'élaboration de propositions concernant un projet devant être présenté au PIDC en 1999.

175. S'agissant de la culture de la paix, un projet du PNUD (LIR/97/008 - 150.000 dollars)relatif à la promotion de la bonne gouvernance est en cours d'exécution avec l'assistancetechnique de l'UNESCO dans le cadre du projet sur la culture de la paix.

Assistance à la République démocratique du Congo (53/1 L)

176. La situation en République démocratique du Congo a quelque peu ralenti la mise enoeuvre des activités sur le terrain. En vue de relancer celles-ci, une mission conduite par leDirecteur du Programme PEER (Programme d'éducation d'urgence et de reconstruction) aséjourné à Kinshasa du 26 au 31 janvier 1999, et une mission technique en matièred’éducation chargée d’aider la République démocratique du Congo à identifier les besoinsprioritaires en matière de réhabilitation du système éducatif et d’élaborer un plan d’actiond’urgence a eu lieu du 15 au 24 février 1999.

156 EX/35 - page 55Partie II

177. Dans le domaine de l’éducation, l’UNESCO, qui avait apporté son appui à la tenuedes états généraux de l’éducation en 1996, contribue, en coopération avec le PNUD, au projetd’"appui à la formulation d’un programme d’investissement pour le secteur éducatif". Uneréunion technique tripartite, réunissant le gouvernement, le PNUD et l’UNESCO, s’est tenueau Bureau de l’UNESCO à Dakar du 10 au 14 août 1998 pour dresser l’état d’exécution desactivités de ce projet et préparer le Plan-Cadre national de reconstruction du système éducatif.Dans le domaine de l’enseignement supérieur, une chaire UNESCO d’"éducation sanitaire, depromotion de la prévention et de la communication sociale" a été signée entre l’UNESCO etla République démocratique du Congo - Université de Lubumbashi - en mai 1998.

178. En matière de sciences, l’UNESCO participe avec le PNUD au projet d’"écolerégionale postuniversitaire d’aménagement des forêts tropicales - ERAIFT". Ce projet, àvocation régionale, a été reconduit par le PNUD pour 1999-2001 et bénéficie d’unfinancement de 994.867 dollars. L’UNESCO, dont la contribution financière s’élève à ce jourà 200.000 dollars, apporte aussi son expertise à ce projet auquel elle continue par ailleurs demobiliser l’adhésion effective des pays africains et d’autres partenaires. Elle a organisé latroisième session du Comité international de supervision - CIS de l’ERAIFT à Antananarivo(Madagascar) du 24 au 26 février 1999.

179. Patrimoine mondial : l’UNESCO a dépêché une mission d’évaluation de la situationdes médias en République démocratique du Congo en janvier 1998. Il est envisagé que lesactivités identifiées par la mission soient mises en oeuvre dès que la situation le permettra.

180. Dans le cadre de la coopération interagences, l’UNESCO participe aux travaux del'équipe spéciale chargée des activités de secours, de reconstruction et de développement dansla région des Grands Lacs, qui a été mis en place à New York par les Nations Unies et aidentifié les domaines prioritaires d’action en matière d’assistance pour ce pays.

Assistance au Soudan (53/1 O)

181. L'UNESCO poursuit son initiative visant à harmoniser le système éducatif au nord et ausud du Soudan dans le cadre du processus de Barcelone, et appuie également certainesactivités éducatives dans le Soudan méridional. L'Organisation a assisté à l'atelier organisérécemment par le PNUD à Varsovie sur le thème "Développement et gouvernance au Soudanméridional".

182. Dans le cadre du Programme ordinaire de l'UNESCO, des participants du Soudan ontassisté aux réunions et stages de formation régionaux organisés en 1998 par les Bureaux del'UNESCO du Caire et de Beyrouth, respectivement. Une aide financière et technique a étéfournie en 1998 à la réserve de biosphère de Dinder au Soudan et pour étudier l'hydrologiedes oueds dans la région d'Abou Hall. Enfin, deux missions de consultants devraient êtreeffectuées dans ce pays en 1999 par des experts du Royaume-Uni. La première a trait à lamise en place d'un nouveau système actif au Ministère des affaires étrangères, et la seconde àl'élaboration du descriptif d'un projet visant à connecter toutes les universités publiques etprivées du Soudan à l'Internet. Le conseiller régional pour la communication a égalementeffectué une mission au Soudan en février 1999 afin de définir et d'élaborer des projets dedéveloppement de la communication.

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Assistance à la Somalie (53/1 M)

183. En l'absence d'un gouvernement national et ayant été désignée organisation chef de filepour l'éducation en Somalie par l'Organisation des Nations Unies, l'UNESCO a continué defournir certains des services éducatifs essentiels habituellement assurés par un ministère del'éducation. L'Organisation a coordonné les activités de l'organe chargé de la coordination del'aide à la Somalie, du Comité sectoriel sur l'éducation et de ses différents groupes de travail.Les Bureaux de l'UNESCO en Somalie portent le nom de centres pour le développement del'éducation. Outre les deux centres qui existent déjà à Mogadishu et Hargeisa, un troisièmecentre entièrement financé par la Commission européenne en Somalie s'est ouvert en 1997.Les activités de l'UNESCO en Somalie ont été les suivantes : production de matérielspédagogiques, y compris de manuels et de guides pour les enseignants ; stages de formationpédagogique dans toutes les régions de Somalie et dans les camps de réfugiés somaliens auKenya, en Ethiopie, en Erythrée et au Yémen ; développement de l'éducation pour la paix, del'éducation en matière d'environnement, de l'éducation sanitaire et élaboration de matérielsd'enseignement technique.

Assistance à l'Afghanistan (53/203 A et B)

184. Avec le soutien de l'Organisation, le Comité international du Bouclier Bleu a organiséune réunion d'experts à l'UNESCO le 30 septembre 1998 et élaboré une recommandation àl'intention du Directeur général, de la communauté internationale et des autorités afghanes ausujet de la protection du patrimoine culturel de l'Afghanistan. Cette recommandation portenotamment sur Bamyan, le Musée de Kaboul et d'autres sites et objets de valeur universellefaisant partie du patrimoine culturel.

185. Le gouvernement italien a donné suite à cette recommandation le jour même enapprouvant le projet commun UNESCO/Italie financé par un fonds-en-dépôt et intitulé"Préservation du patrimoine culturel afghan" (budget total du projet : 113.000 dollars desEtats-Unis pour 1998-2000, y compris les coûts de soutien du programme). La réalisation duprojet a ensuite été lancée, en collaboration étroite avec la Société pour la préservation dupatrimoine culturel afghan (SPACE). Sont prévus parmi les activités du projet des travauxurgents de consolidation du Musée de Kaboul et des structures historiques en péril, comme leminaret de Jam et les statues de Bouddha de Bamyan ; l'évaluation de leur état de dégradationet la planification des travaux de restauration, ainsi que la formation de spécialistes et debénévoles nationaux.

186. Le Comité du patrimoine mondial qui s'est réuni à Kyoto (Japon) du 30 novembre au5 décembre 1998 a examiné les moyens permettant d'étendre l'application de la Convention enAsie et dans d'autres régions. Ce point correspond à la recommandation évoquée ci-dessus etles autorités nationales afghanes se pencheront dès que possible sur le problème, en tenantcompte du fait que l'Afghanistan a ratifié la Convention de 1979, mais qu'aucun site n'a étéinscrit sur la Liste du patrimoine mondial.

187. Une réunion a été organisée par le représentant de l'UNESCO à Islamabad (M. P.K.Kasju) entre M. Mawlawi Mohammad Naim Safi, responsable afghan des relations étrangèresau Ministère de l'information et de la culture et M. M.N. Dindar de l'Ambassaded'Afghanistan à Islamabad le 16 décembre 1998. Le représentant de l'UNESCO a fait part aureprésentant afghan de la profonde préoccupation de la communauté internationale devant lanécessité d'assurer la sauvegarde du patrimoine culturel afghan. Le représentant afghan afourni de brèves indications sur l'état du minaret de Jam et les travaux actuels de rénovation

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du Musée de Kaboul, demandant une nouvelle aide de l'UNESCO. Un montant de5.000 dollars des Etats-Unis sera fourni au titre du Programme ordinaire pour 1999 pourfinancer les activités de formation par l'intermédiaire de la société SPACE.

188. L'Ambassade de l'Emirat islamique d'Afghanistan a adressé, le 9 décembre 1998, auBureau de l'UNESCO à Islamabad une lettre, qui précisait : "La sauvegarde et la préservationdu patrimoine historique de l'Afghanistan font partie intégrante de la politique culturelle del'Emirat islamique d'Afghanistan" ; "l'Emirat islamique d'Afghanistan s'efforce de rassemblerl'ensemble des pièces qui appartenaient auparavant au Musée de Kaboul (lesquelles ont étévolées), en collaboration étroite avec les institutions nationales et internationales".

189. The News(Islamabad) du 5 décembre 1998 a indiqué que le ministre afghan del'information et de la culture a annoncé qu'un consortium avait été formé récemment par cinqpays donateurs (Bhoutan, Grèce, Italie, Japon et Norvège) dans le but d'aider à la récupérationdes biens culturels endommagés appartenant à l'Afghanistan.

190. L'UNESCO a reçu récemment des demandes d'information plus nombreuses, ainsi quedes offres émanant de détenteurs d'objets désireux de les remettre à l'UNESCO afin qu'ilssoient restitués au pays (au Musée de Kaboul et à d'autres lieux d'origine), où la situation auniveau local est meilleure. A cette fin, les modalités les plus appropriées sont actuellementdéfinies, en collaboration étroite avec le Conseil international des musées (ICOM) et desmusées, laboratoires de conservation et autres institutions publiques susceptibles decollaborer.

191. Le gouvernement japonais a récemment invité l'UNESCO à formuler une proposition deprojet pour la sauvegarde des statues de Bouddha de Bamyan, où la situation au niveau localest bonne.

Blocus appliqué à Cuba (52/4)

192. L’UNESCO s’est engagée dans une série de projets à caractère sectoriel et intersectorielqui cherchent à adoucir les effets du blocus dans les domaines de compétence del’Organisation. L’action prioritaire du Bureau de La Havane a été d’encourager les échangesrégionaux et interrégionaux de la communauté éducative, culturelle et scientifique, soit pouraccroître la présence de Cuba à l’extérieur, soit pour assurer la participation d’expertsétrangers dans des réunions ayant lieu à Cuba. D’importantes ressources du budget ordinaireet extrabudgétaire reflètent en partie seulement l’effort de coopération qui comprendl’assistance à des projets d’ordre intellectuel, technique et financier.

(i) Assistance technique et financière (25.000 dollars des Etats-Unis) pourl’organisation du Congrès de "Pedagogía 99" à La Havane du 1er au 5 février1999, et qui a réuni 5.000 professeurs cubains, latino-américains et européens.

(ii) Avec le fonds du Royaume-Uni (95.000 dollars des Etats-Unis), le Ministère del’éducation cubain a pu éditer des livres scolaires destinés à l’enseignementprimaire et secondaire.

(iii) Le Ministère de l’éducation a aussi bénéficié d’une contribution du budgetordinaire de l’UNESCO pour l’achat de matériels didactiques et pédagogiquesdestinés à l’enseignement primaire, aux écoles spéciales et aux centres deformateurs.

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(iv) Soutien pour la circulation de livres : la Librairie culturelle de l’UNESCO àLa Havane commercialise des éditions en espagnol, anglais et français. A cepropos, un plan d’appui à l’édition est en cours ayant pour but d’aider ladiffusion des auteurs cubains.

(v) Contribution à l’aide de ressources extrabudgétaires à la formation d’artisanscubains. Un atelier organisé par l’UNESCO et des institutions italiennes a eulieu à Faenza (Italie), en juin 1998.

(vi) Grâce à l’appui intellectuel, technique et financier de l’UNESCO, une réunionpour la création du réseau des villes latino-américaines et des Caraïbes avec descentres historiques en voie de récupération a eu lieu à La Havane, en octobre1998. Ce réseau rassemble entre autres, des villes comme Lima, Quito, BuenosAires, Mexico, La Havane et Trinidad.

(vii) Le Bureau régional de l’UNESCO (ORCALC), en collaboration avec le Bureaude l’historien de la ville, a promu la représentation d’une pièce de théâtrepopulaire, dans le but de sensibiliser la communauté pour la préservation dupatrimoine de la Vieille Havane.

(viii) L’assistance financière de l’UNESCO a rendu possible la participation despécialistes cubains en éducation physique et sportive à la table rondeSport pourla paix, qui a eu lieu à El Salvador du 29 janvier au 10 février 1998, ainsi qu’unemission technique en Bolivie.

(ix) L’UNESCO a contribué intellectuellement et financièrement au congrèsBiotecnología 98tenu à La Havane, qui a réuni plus de 1.400 participants venusde 40 pays.

(x) Dans le cadre de la coopération interagences, l’UNESCO a collaboré àl’élaboration du documentSituación de emergencia en la República de Cuba,Ilamado consolidado de las Naciones Unidas, pour aider le pays à faire face à lasécheresse et aux effets de l’ouragan Georges. En outre, l’UNESCO a participéactivement dans le groupe de travail interagences du projet ONUSIDA. Dans cecadre, l’UNESCO organise l’atelier sous-régionalEnfoque cultural para laprevención del SIDAà La Havane, au mois de mars 1999.

Bosnie-Herzégovine (53/35)

193. Les premières activités de l'Organisation avaient essentiellement pour objectif larénovation du système éducatif dans l'ensemble de la Bosnie-Herzégovine, la reconstructiondes écoles, l'évaluation du système éducatif et l'amélioration de l'enseignement dispensé auxenfants réfugiés. Lors de la troisième Conférence sur le suivi de la mise en oeuvre de l'Accordde paix de Dayton, à Bonn (9-10 décembre 1997), les participants ont proposé aux autoritésl'aide de l'UNESCO et celle d'autres organisations internationales pour réformer lesprogrammes scolaires. Cette initiative a été suscitée par la décision d'instituer desprogrammes scolaires différents dans la Fédération, ce qui pourrait à terme aboutir à unesélection des élèves en fonction de leurs origines ethniques. Cette décision a provoqué desprotestations de la part de plusieurs organismes travaillant dans ce domaine, notammentl'UNESCO. Par conséquent, l'UNESCO a dépêché en avril 1998 une mission sur le terrain

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pour discuter du réexamen des programmes scolaires avec les autorités et a envoyé deuxconsultants auprès de chaque entité pour évaluer la situation et établir un plan d'action avecles responsables locaux.

194. En décembre 1993, conformément à sa mission qui est d'encourager la libre circulationdes idées par le mot et par l'image, l'UNESCO a lancé un projet pilote pour aider les médiasindépendants dans les zones de conflit ou de guerre. A la fin des hostilités, le renforcement duprofessionnalisme des médias est devenu une priorité pour l'UNESCO. Celle-ci continue àfournir un soutien aux médias indépendants par le biais de divers projets, notamment celuid'une banque de données contenant des programmes de télévision, qui est alimentée par14 chaînes de télévision européennes. Sa création remonte à septembre 1996 et elle proposeplus de 300 heures de programmes télévisés de haute qualité doublés ou sous-titrés et portantsur les droits de l'homme, la citoyenneté et la compréhension interculturelle et interethnique.L'Organisation a également fourni tout le matériel de base nécessaire pour créer et exploiter lachaîne de télévision indépendante de Sarajevo, NTV 99, et renforcer son professionnalisme etses capacités.

195. Pour favoriser l'égalité entre les sexes, l'Organisation a créé, avec l'aide d'une ONGlocale, un centre chargé de créer des activités pour les femmes et les enfants à Gorazde. Cecentre propose surtout une formation à l'informatique, des cours de langues étrangères et desconseils sur le droit et la santé aux femmes. Huit personnes ont déjà reçu une formation etelles dispensent aujourd'hui à leur tour des cours à plus de 70 femmes. Le centre a égalementlancé dans la région de Bijeljina un projet de formation s'adressant à des femmes, lesquellesétaient pourvues d'un emploi à la fin de leur formation.

196. Conformément aux dispositions de l'annexe 8 de l'Accord de paix de Dayton,l'UNESCO s'est vu confier la tâche de créer une commission indépendante pour la sauvegardedes monuments nationaux, qui a pour tâche de dresser la liste des biens ayant une valeurculturelle, historique ou religieuse, reconnus comme monuments nationaux, ainsi qu'une listeprovisoire où figurent 300 autres monuments. La commission a déjà tenu dix sessions en 1998(Mostar, Sarajevo, Banja Luka, Paris). L'UNESCO mène également diverses activités dans ledomaine du patrimoine culturel, préparation de projets de restauration, surveillance demonuments et de sites, activités de coordination de la protection, par exemple. A Mostar,l'UNESCO a mené à bien un projet technique pour restaurer le pont de Kriva Cuprija et, àpartir d'un plan de préservation du centre historique de la ville, l'Organisation met en route unprojet de reconstruction du pont de Stari Most. On a créé une commission internationaled'experts, nécessaire pour garantir l'intégrité scientifique des travaux, qui a tenu sa premièreréunion en novembre 1998 à Mostar. Cette réunion a rassemblé des experts de renomméeinternationale qui ont adopté une série de recommandations et de propositions.

Situation en Amérique centrale (53/94)

197. En novembre 1998, l'UNESCO a mis à disposition la somme de 150.000 dollarsdestinés à des interventions d’urgence après les dévastations causées par le cyclone Mitch enAmérique centrale et a décidé la mobilisation des fonds nécessaires pour la reconstruction,notamment pour les écoles détruites ou endommagées.

198. Le Directeur général a approuvé un plan d’action immédiat pour coopérer avec les paysfrappés par le cyclone Mitch, en particulier le Guatemala, le Nicaragua, le Honduras,El Salvador et le Costa Rica. Dans le cadre de ce plan d’action, une mission UNESCO s’est

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rendue sur place du 11 au 26 février 1999, afin d’identifier les besoins dans les domaines decompétence de l’Organisation et mettre en place des stratégies de coopération. La mission aprévu dans chaque pays des réunions avec le coordonnateur du système de Nations Unies, lesministres des relations extérieures, de l’éducation, de la culture, avec l’autorité chargée duPlan national de reconstruction et de transformation des zones affectées, les commissionsnationales de coopération avec l’UNESCO ainsi que d’autres responsables au seind’organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.

D. DROITS DE L'HOMME ET QUESTIONS SOCIALES ET CULTURELLES

1. Questions relatives aux droits de l'homme

(a) Droits de l'homme

199. Par sarésolution 53/153concernant laDécennie des Nations Unies pour l'éducationdans le domaine des droits de l'homme, 1995-2004, et information dans le domaine desdroits de l'homme, l'Assemblée générale invite les institutions spécialisées à contribuer, dansleurs domaines de compétence respectifs, à la mise en oeuvre du Plan d'action en vue de laDécennie et de la Campagne mondiale d'information sur les droits de l'homme, à coopérerétroitement avec le Haut Commissariat à cet égard et à harmoniser leurs activités, entre autresavec le projet de l'UNESCO intitulé "Vers une culture de la paix" pour la diffusion del'information sur le droit international humanitaire. En particulier, l'UNESCO est priéed'entreprendre, en application du Plan d'action, des activités spécifiques d'éducation, dans lescadres scolaire et non scolaire, y compris à l'occasion de manifestations culturelles.

Action de l'UNESCO

200. En tant qu'organisation chef de file pour la mise en oeuvre du Plan d'action en vue de laDécennie, l'UNESCO mène parallèlement de multiples activités afin d'atteindre les objectifsde celui-ci. Une lettre signée du Directeur général et du Haut Commissaire a été adressée auxchefs de gouvernement, en septembre 1998, pour les inviter à adopter et exécuter des plansnationaux portant sur l'éducation dans le domaine des droits de l'homme. Après lesconférences régionales tenues en Europe (Turku, Finlande, septembre 1997) et en Afrique(Dakar, Sénégal, décembre 1998), des conférences régionales consacrées au même sujet ontété organisées en Asie et dans le Pacifique et aussi dans les Etats arabes en février 1999.

201. La Conférence régionale sur l'éducation aux droits de l'homme en Asie et dans lePacifique a été organisée en coopération avec la chaire UNESCO sur la paix, les droits del'homme et la démocratie au World Peace Center, la Commission nationale indienne pourl'UNESCO et la Commission nationale indienne sur les droits de l'homme à Pune (Inde), du3 au 6 février 1999. Les objectifs de cette conférence étaient d'encourager l'adoption et la miseen oeuvre de plans nationaux en faveur de l'éducation aux droits de l'homme et de favoriser lerespect des instruments existants relatifs aux droits de l'homme en utilisant l'éducation, ainsique d'élaborer et de diffuser largement des matériels d'éducation aux droits de l'homme et demettre au point des méthodologies dans ce domaine.

202. La contribution des chaires UNESCO, qui a été largement stimulée par laPremièreréunion internationale des représentants des chaires UNESCO sur les droits de l'homme, ladémocratie, la paix et la tolérance, tenue du 22 au 25 avril 1998 à Stadtschlaining (Autriche),sera renforcée. Les représentants des 35 chaires situées dans 30 pays poursuivront l'examen

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des questions ayant trait à la contribution des différentes chaires à la promotion de l'éducationaux droits de l'homme, par le biais de leur propre Forum sur l'Internet (sur un site en cours deconstruction). La création de nouvelles chaires sur les droits de l'homme, la paix, ladémocratie et la tolérance et le soutien apporté aux activités des chaires existantescontribueront notablement à la mise en oeuvre du Plan d'action.

203. La nouvelle édition de l'ouvrage intituléDroits de l'homme : questions et réponses(quis'est révélé un utile auxiliaire pédagogique et a déjà été traduit dans plus de 30 langues)continuera à être traduite dans d'autres langues.

204. Les deuxième et troisième volumes deHuman Rights: New Dimensions andChallenges. A Manual on Human Rightsseront copubliés par l'UNESCO et Dartmouth(Royaume-Uni), en 1999-2001 et traduits dans d'autres langues.

205. Une version anglaise mise à jour deDroits des femmes. Recueil de textes normatifsinternationauxsera publiée en 1999 afin de mieux faire connaître les normes en matière dedroits de l'homme s'appliquant aux droits des femmes.

206. Dans ses efforts pour promouvoir l'éducation aux droits de l'homme, la Division de lapaix, des droits de l'homme, de la démocratie et de la tolérance coopère étroitement avec lesmilitants des droits de l'homme, les institutions de formation et de recherche dans ce domaine,les établissements d'enseignement, la communauté universitaire et les ONG. Les commissionsnationales pour l'UNESCO, les clubs et associations UNESCO sont au nombre de leurspartenaires privilégiés, de même que le réseau des écoles associées et les chaires UNESCO.Ceux-ci mènent diverses activités pour faire largement connaître le contenu des instrumentsinternationaux fondamentaux concernant les droits de l'homme, en particulier la Déclarationuniverselle des droits de l'homme, ainsi que les procédures et mécanismes destinés à lesprotéger, notamment en faisant figurer l'éducation aux droits de l'homme dans lesprogrammes scolaires, les manuels, la formation des enseignants, les pratiques et méthodespédagogiques.

207. Par sarésolution 53/154sur leRenforcement de la coopération internationale dansle domaine des droits de l'homme, l'Assemblée générale invite tous les organismesspécialisés à poursuivre un dialogue constructif et leurs consultations en vue d'améliorer lacompréhension, la défense et la protection de l'ensemble des droits de l'homme et des libertésfondamentales.

Action de l'UNESCO

208. La coopération étroite avec le Bureau du Haut Commissaire aux droits de l'homme,d'autres organes des Nations Unies, les rapporteurs spéciaux de la Commission des droits del'homme, d'autres organismes spécialisés et organes de suivi des traités (Commission desdroits de l'homme, Comité des droits économiques, sociaux et culturels, etc.), avec desorganisations intergouvernementales régionales ainsi qu'avec des ONG sera encore renforcéeet des accords de coopération seront conclus. Au moment opportun et si nécessaire, uneattention particulière sera accordée aux actions menées conjointement dans les domainesd'intérêt commun.

209. Par sarésolution 53/155sur leDroit au développement, l'Assemblée générale incitetoutes les entités compétentes des Nations Unies à promouvoir le droit au développement et às'employer à sa réalisation, en particulier au niveau international.

156 EX/35 - page 62Partie II

Action de l'UNESCO

210. Par le biais de l'éducation, l'UNESCO contribuera à la reconnaissance universelle del'importance de ce droit.

211. Dans sarésolution 53/168 concernant le Cinquantième anniversaire de laDéclaration universelle des droits de l'homme, l'Assemblée générale déclaresolennellement qu'elle est résolue à faire appliquer la Déclaration universelle des droits del'homme, qui constitue un idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nationset une source d'inspiration pour les efforts de promotion et de défense de tous les droits del'homme et de toutes les libertés fondamentales - politiques, économiques, sociaux, civils etculturels - y compris le droit au développement.

Action de l'UNESCO

212. L'UNESCO a organisé un grand nombre d'activités concernant les droits de l'hommeafin de commémorer le cinquantenaire de la Déclaration et a mobilisé ses partenaires afinqu'ils prennent une part active à ces activités commémoratives. Elle part du postulat que cettecommémoration est un nouveau point de départ dans la lutte pour le respect des droits del'homme pour tous.

213. L'UNESCO poursuit par conséquent ses efforts afin d'assurer le suivi de lacommémoration du cinquantenaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme grâce àun certain nombre d'activités : réunions, séminaires, concerts, concours, expositions,publications, affiches et autres matériels promotionnels et en publiant le texte de laDéclaration universelle dans diverses langues, etc.

214. Un rapport détaillé sur toutes les activités qui ont eu lieu en liaison avec la célébrationdu cinquantenaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme et sur le suivi de cettemanifestation sera présenté au Conseil exécutif à sa 156e session.

215. Par sarésolution 53/152 sur Le génome humain et les droits de l'homme,l'Assemblée générale fait sienne la Déclaration universelle sur le génome humain et les droitsde l'homme adoptée le 11 novembre 1997 par l'Organisation des Nations Unies pourl'éducation, la science et la culture.

Action de l'UNESCO

216. L’UNESCO se félicite que l’Assemblée générale des Nations Unies ait fait sienne laDéclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme,adoptée, àl’unanimité et par acclamation, le 11 novembre 1997 par la Conférence générale à sa29e session. Cette Déclaration, qui constitue le premier instrument universel dans le domainede la biologie, est une contribution significative de l’UNESCO au cinquantième anniversairede la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948). Conformément aux Statuts duComité international de bioéthique de l’UNESCO (CIB), adoptés par le Conseil exécutif à sa154e session, des tâches concernant le suivi de la Déclaration sont confiées respectivement auCIB et au Comité intergouvernemental.

217. Dans sarésolution 53/144relative à laDéclaration sur le droit et la responsabilitédes individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits del'homme et les libertés fondamentales universellement reconnus, l'Assemblée générale

156 EX/35 - page 63Partie II

invite les gouvernements, les organes et organismes des Nations Unies et les organisationsintergouvernementales et non gouvernementales à intensifier leurs efforts en vue de diffuserla Déclaration et d'en promouvoir le respect et la compréhension sur une base universelle.

Action de l'UNESCO

218. L'UNESCO déploie déjà des efforts pour assurer la compréhension et le respectuniversels de la Déclaration. Un appel en ce sens figure dans le document final de laConférence régionale sur l'enseignement des droits de l'homme en Asie et dans le Pacifique(Pune, Inde, février 1999). Les chaires UNESCO et les milieux enseignants et de la rechercheseront encouragés à appuyer ces efforts. En outre, la traduction de la Déclaration dansdiverses langues et sa large diffusion seront également encouragées.

219. Par sa résolution 53/138 concernant l'Application effective des instrumentsinternationaux relatifs aux droits de l'homme, y compris l'obligation de présenter desrapports à ce titre, l'Assemblée générale a demandé que des efforts énergiques soient faitsdans ce domaine et a invité les institutions spécialisées à déterminer les mesures propres àassurer plus efficacement l'application des instruments des Nations Unies relatifs aux droits del'homme et à continuer de renforcer leur coopération.

Action de l'UNESCO

220. L'UNESCO poursuivra sa coopération avec le Haut Commissariat aux droits del'homme et ses consultations avec d'autres institutions spécialisées, afin de veiller àl'application des instruments relatifs aux droits de l'homme.

221. La brochure bilingue, anglais/français, intituléeDroits de l'homme : les principauxinstruments internationaux, qui contient notamment des informations sur l'état de ratificationdes instruments, universels et régionaux, relatifs aux droits de l'homme, continuera d'êtrepubliée chaque année et largement diffusée. Elle sera également mise à disposition surl'Internet.

222. Les partenaires de l'UNESCO et les chaires UNESCO seront encouragés à contribuerdavantage à l'acceptation et à l'application universelles des instruments relatifs aux droits del'homme.

223. Par sarésolution 53/128 sur les Droits de l'enfant, l'Assemblée générale prieinstamment les gouvernements, agissant en coopération avec les organes et organismes desNations Unies, notamment l'UNESCO, d'adopter toutes les mesures nécessaires pour assurerla réalisation des droits des enfants qui vivent dans un monde où sévit l'infection à VIH/sida.

Action de l'UNESCO

224. Pour donner suite à cette résolution et en particulier aux paragraphes du dispositif de laPartie III intitulée "Prévention et élimination de la vente d'enfants, de l'exploitation sexuelledes enfants et des sévices sexuels qui leur sont infligés, y compris la prostitution des enfantset la pornographie impliquant des enfants, l'UNESCO a convoqué les 18 et 19 janvier 1999une Réunion d'experts sur l'exploitation sexuelle des enfants, la pornographieimpliquant des enfants et la pédophilie sur l'Internet : un défi international. Plus de 400spécialistes de l'enfance, représentants d'ONG, des services de police, chercheurs, consultantsjuridiques et professionnels des médias ont participé à cette consultation de deux jours et

156 EX/35 - page 64Partie II

publié une Déclaration et un Plan d'action. La déclaration priait instamment l'UNESCO dejouer le rôle de catalyseur afin de réunir les compétences et les ressources nécessaires pourcombattre ces maux.

225. L'élargissement et le renforcement du réseau d'universités au service des droits del'enfant et le réseau de chaires UNESCO sur les droits de l'homme, la démocratie et la paixfavoriseront la coordination de l'élaboration et de la diffusion de matériels pédagogiquesnovateurs dans ce domaine dans le plus grand nombre de langues possible. Des études sur lesproblèmes les plus aigus (travail des enfants, prostitution des enfants, pornographieimpliquant des enfants, les enfants de la rue, etc.) seront entreprises afin de sensibiliserl'opinion publique aux violations des droits de l'enfant.

226. Par sarésolution 53/137concernant laConvention internationale sur la protectiondes droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, l'Assembléegénérale se félicite du lancement de la campagne mondiale en faveur de l'entrée en vigueur dela Convention et invite les organismes et institutions des Nations Unies ainsi que lesorganisations intergouvernementales et non gouvernementales concernées à redoublerd'efforts afin d'assurer la diffusion d'informations sur la Convention et de faire en sorte qu'ellesoit mieux comprise.

Action de l'UNESCO

227. L'Organisation continuera de diffuser des informations sur la Conventionsusmentionnée (qui n'est pas encore entrée en vigueur et qui au 31 mai 1998 n'avait étératifiée que par neuf Etats) et à encourager les Etats membres à la signer, la ratifier ou yadhérer. Les données relatives à l'état de ratification de cette Convention figurent dans labrochure de l'UNESCO intituléeDroits de l'homme : les principaux instrumentsinternationaux,qui est publiée chaque année.

228. Par sarésolution 53/140concernant l'Elimination de toutes les formes d'intolérancereligieuse, l'Assemblée générale se déclare vivement préoccupée par tout attentat contre deslieux saints, lieux de culte ou sanctuaires, et considère que, pour que les objectifs de laDéclaration sur l'élimination de toutes les formes d'intolérance et de discrimination fondéessur la religion ou la conviction puissent être pleinement atteints, il est indispensablequ'individus et groupes pratiquent la tolérance et évitent toute discrimination.

Action de l'UNESCO

229. L'UNESCO a participé à la préparation et à l'organisation de deux conférences sur lerôle de la religion dans la promotion d'une culture de la paix qui ont eu lieu à Rabat, Maroc(16 février 1998) et à Grenade, Espagne (5-11 mai 1998). La coopération active avec deschefs religieux sera poursuivie afin de promouvoir la tolérance et le respect mutuel.

230. Dans sarésolution 53/146 sur Les droits de l'homme et l'extrême pauvreté,l'Assemblée générale souligne que l'extrême pauvreté est un problème fondamental auqueldoivent s'attaquer les gouvernements, la société civile et le système des Nations Unies,notamment les institutions financières internationales ; et invite les Etats et les organismes desNations Unies à tenir dûment compte des liens entre les droits de l'homme et l'extrêmepauvreté.

156 EX/35 - page 65Partie II

Action de l'UNESCO

231. L'Organisation accorde de plus en plus d'attention à la lutte contre l'extrême pauvreté,qui est considérée comme l'un des grands objectifs de la mise en oeuvre des droits del'homme. Des efforts intersectoriels seront entrepris afin de trouver des méthodes efficacespour ce faire. Des informations sur les effets néfastes de l'extrême pauvreté sur les droits del'homme seront diffusées grâce à la mobilisation des chaires UNESCO, des instituts des droitsde l'homme et autres partenaires. Une réflexion sur ce déplorable phénomène sera menée danscertaines publications de l'UNESCO, en particulier dans les deuxième et troisième volumes deHuman Rights: New Dimensions and Challenges. A Manual on Human Rights(qui sera publiéen 1999-2000) comportera des chapitres sur la question des droits de l'homme eu égard àl'extrême pauvreté. La coopération avec d'autres organisations internationales et institutionsscientifiques sera poursuivie.

232. Par sarésolution 53/149 sur le Renforcement de l'action de l'Organisation desNations Unies dans le domaine des droits de l'homme par la promotion de la coopérationinternationale, et l'importance de la non-sélectivité, de l'impartialité et de l'objectivité,l'Assemblée générale réaffirme que la protection, la défense et la pleine réalisation de tous lesdroits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales, préoccupations légitimes de lacommunauté mondiale, devraient obéir aux principes de la non-sélectivité, de l'impartialité etde l'objectivité et ne pas être utilisées à des fins politiques. Elle prie également le Secrétairegénéral de consulter les organisations intergouvernementales sur les moyens de renforcerl'action de l'Organisation des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme.

Action de l'UNESCO

233. L'UNESCO poursuivra le dialogue et ses consultations avec les Etats membres et lesorganisations internationales compétentes, qu'elles soient gouvernementales ou nongouvernementales et, en particulier, avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux droitsde l'homme, afin de veiller à ce que les droits de l'homme soient mieux protégés et appliqués.

234. Par sarésolution 53/71 relative au Maintien de la sécurité internationale -prévention de la désintégration des Etats par la violence, l'Assemblée générale demande àtous les Etats, aux organisations internationales concernées et aux organes compétents desNations Unies de continuer à prendre, selon qu'il conviendra, conformément à la Charte desNations Unies, des mesures en vue d'éliminer les menaces à la paix et à la sécuritéinternationales et de contribuer à prévenir la désintégration des Etats par la violence.

Action de l'UNESCO

235. Il est généralement admis que les racines des conflits ne résident pas uniquement dans lesous-développement, mais également dans le sentiment qu'ont d'importants segments de lapopulation d'être exclus du processus de développement et de ne pas en bénéficier. Par le biaisde son programme Culture de la paix, l'UNESCO oeuvre donc à la prévention de ce type deconflits - et du danger d'éventuelle désintégration des Etats - en veillant à ce que toutes lesparties aux conflits participent à la planification et à la mise en oeuvre du développementhumain et soient, par conséquent, en mesure d'en profiter.

236. Dans sarésolution 53/31 concernant l'Appui du système des Nations Unies auxefforts déployés par les gouvernements pour promouvoir et consolider les démocratiesnouvelles ou rétablies, l'Assemblée générale invite le Secrétaire général, les Etats membres,

156 EX/35 - page 66Partie II

les institutions spécialisées et organismes compétents des Nations Unies ainsi que les autresorganisations intergouvernementales et non gouvernementales à continuer de collaborer ausuivi de la Troisième Conférence internationale des démocraties nouvelles ou rétablies, tenuesur le thème "Démocratie et développement".

Action de l'UNESCO

237. Pour donner suite à cette résolution, l'UNESCO organise une Conférence internationaleintitulée "Gouvernance démocratique et culture de la paix pour les pays d'Europe orientale,centrale et du Sud-Est (24-26 mars 1999, Kiev, Ukraine), qui réunira les présidents desCommissions nationales pour l'UNESCO de 27 pays d'Europe centrale et orientale, lesdirecteurs d'institutions de formation et de recherche scientifique qui oeuvrent à la promotiond'une culture de la démocratie et de la paix, ainsi que les titulaires de chaires UNESCO surune culture de la paix, la démocratie, les droits de l'homme, la tolérance et les relationsinternationales et des représentants des ONG qui contribuent à promouvoir le processus detransformation démocratique.

238. Elle a pour principaux objectifs de promouvoir une meilleure compréhension de lanotion de culture de la paix, d'en imprégner les esprits, en particulier ceux des jeunes ; dechercher des moyens de donner une expression concrète à cette notion de culture de la paix ;de promouvoir la reconnaissance des principes et la création des conditions propices à laréconciliation, la compréhension, la tolérance et l'édification de la paix en favorisant un climatd'entente et de s'efforcer de passer de l'hostilité et la violence à une nouvelle mentalités'inspirant de la culture de la paix.

(b) Discrimination raciale

239. Par sarésolution 53/131concernant laConvention internationale sur l'éliminationde toutes les formes de discrimination raciale, l'Assemblée générale réaffirme la nécessitéd'intensifier la lutte pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale dans lemonde entier, en particulier de ses formes les plus brutales et note avec satisfaction etencourage la coopération et l'échange d'informations entre le Comité et les instances etmécanismes compétents des Nations Unies, en particulier le Haut Commissariat des NationsUnies aux droits de l'homme, ainsi que l'Assemblée générale et les Etats parties à laConvention.

Action de l'UNESCO

240. L'UNESCO participe depuis de nombreuses années à la lutte contre la discriminationraciale. Elle continuera d'encourager la participation à l'élaboration de mécanismesinternationaux d'alerte visant à faire mieux connaître les diverses formes et manifestations dediscrimination et à sensibiliser l'opinion publique afin de les éliminer.

241. Par sarésolution A/53/132sur laTroisième Décennie de la lutte contre le racisme etla discrimination raciale et convocation de la Conférence mondiale contre le racisme, ladiscrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, l'Assembléegénérale souligne avec insistance le rôle important de l'éducation comme moyen de préveniret éliminer le racisme et la discrimination raciale et de sensibiliser les populations, notammentles jeunes, aux principes relatifs aux droits de l'homme et, à cet égard, invite de nouveaul'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture à hâter lapréparation de matériels et auxiliaires pédagogiques afin de promouvoir l'enseignement, la

156 EX/35 - page 67Partie II

formation et l'éducation pour les droits de l'homme et contre le racisme et la discriminationraciale, en mettant l'accent en particulier sur l'enseignement primaire et secondaire ; prie tousles gouvernements, les organes des Nations Unies et les institutions spécialisées de participeractivement au processus préparatoire de la Conférence mondiale contre le racisme, ladiscrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, qui se tiendra enl'an 2001 et d'entreprendre des analyses et études et de soumettre des recommandationsconcernant la Conférence mondiale. L'organisation de réunions préparatoires régionales estenvisagée. Cette résolution proclame l'année 2001Année internationale de la mobilisationcontre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée.

Action de l'UNESCO

242. Le recueil d'instruments internationaux intituléThe Struggle Against Discriminationcontinue d'être largement diffusé. Des consultations seront entreprises avec les Etats membreset avec des organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales afind'établir un rapport sur l'application de la Déclaration sur la race et les préjugés raciaux,adoptée par la Conférence générale le 27 novembre 1978. L'UNESCO participera à lapréparation de la Conférence mondiale et au programme de l'Année internationale de lamobilisation contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui yest associée (2001).

243. Dans sarésolution 53/133relative auxMesures à prendre pour lutter contre lesformes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et del'intolérance qui y est associée, l'Assemblée générale souligne qu'il importe de créer desconditions propres à favoriser une harmonie et une tolérance plus grande dans les sociétés. Acet égard, elle prie les institutions spécialisées de favoriser la coopération mutuelle, depoursuivre leurs échanges de vues avec le Rapporteur spécial et de fournir à celui-ci desinformations pertinentes pour lui permettre de s'acquitter de son mandat.

Action de l'UNESCO

244. L'Organisation contribue aux préparatifs de la Conférence mondiale des Nations Uniescontre le racisme et la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée(qui, conformément à la résolution 52/111 de l'Assemblée générale de l'ONU, sera organiséeau plus tard en l'an 2001), a l'intention de développer davantage sa coopération avec leRapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme et avec le Comité pourl'élimination de la discrimination raciale, d'autres organismes et organisations régionalesintéressées et avec la communauté scientifique, afin de lutter plus efficacement contre lesformes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et del'intolérance qui y est associée. La réalisation d'études, la diffusion d'informations et uneparticipation plus active des chaires UNESCO sur le terrain permettront à l'Organisation decontribuer davantage à cette fin.

(c) Situation en matière de droits de l'homme

245. Comme les années précédentes, l'Assemblée générale a adopté plusieurs résolutionsconcernant la situation des droits de l'homme dans certains pays (Haïti, Cambodge,République démocratique du Congo, Nigéria, Myanmar, Bosnie-Herzégovine, République deCroatie et République fédérale de Yougoslavie - Serbie et Monténégro, Kosovo etAfghanistan). Les informations données à leur sujet dans le présent document visent àsouligner les mesures prises par l'UNESCO pour contribuer, par le biais de l'assistance

156 EX/35 - page 68Partie II

technique, à restaurer la paix, la démocratie et l'exercice des droits de l'homme dans les paysétudiés ci-après.

246. Pour donner suite à larésolution 53/159sur la Situation des droits de l'homme enHaïti , des activités spécifiques, y compris des réunions d'information et la publication dedocuments, ont été menées à bien en coopération avec des organismes gouvernementaux etnon gouvernementaux, nationaux et internationaux qui oeuvrent dans le domaine des droits del'homme, de la consolidation de la démocratie et de la gouvernance en Haïti. Le Bureau del'UNESCO à Port-au-Prince participe à un certain nombre d'activités visant à consolider leprocessus de démocratisation et à améliorer la situation en matière de droits de l'homme.

247. Pour donner suite à larésolution 53/160sur laSituation des droits de l'homme dansla République démocratique du Congo qui, entre autres, engage la communautéinternationale à prêter son concours dans le domaine des droits de l'homme, à soutenir lesefforts que déploie le gouvernement de la République démocratique du Congo en vue derenforcer l'état de droit et l'administration de la justice, et à fournir à ce pays l'assistance dontil a besoin pour se doter de moyens d'action, un soutien sera accordé à des activités del'UNESCO à la demande de partenaires qui se trouvent dans ce pays.

248. Pour donner suite à larésolution 53/161sur la Situation des droits de l'homme auNigéria, le Directeur général de l'UNESCO a, sous la présidence du général Sani Abacha,lancé un appel en faveur de la liberté de la presse au Nigéria, et l'Organisation a entre autresdécerné en mai 1998 le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo Cano à lajournaliste Christina Anyanwu, encore emprisonnée à l'époque, et qui a été libérée le 15 juin1998.

249. Pour donner suite à larésolution 53/163relative à laSituation des droits de l'hommeen Bosnie-Herzégovine, en République de Croatie et en République fédérale deYougoslavie (Serbie et Monténégro),l'Organisation coopère étroitement avec le Tribunalpénal international pour l'ex-Yougoslavie ainsi qu'avec la Commission d'experts des NationsUnies qui est responsable de l'examen des informations relatives aux violations graves de laConvention de Genève et d'autres instruments internationaux visant à la protection des droitsde l'homme dans l'ex-Yougoslavie. L'Organisation a également fourni toutes les informationsqu'elle avait recueillies sur la destruction du patrimoine culturel et a en particulier permis àl'un des membres de son personnel de témoigner devant le Bureau du Procureur du Tribunal.

250. Ces efforts pour établir une responsabilité individuelle et collective se traduisent dansles arrêtés du Tribunal pénal international qui a désormais compétence pour statuer sur lesatteintes au patrimoine culturel protégé par la Convention de La Haye et la Conventioninternationale concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adoptée en1972.

2. Prévention de la criminalité

Terrorisme

251. Dans sarésolution A/53/108 sur les Mesures visant à éliminer le terrorismeinternational, l'Assemblée générale réaffirme que la coopération internationale ainsi que lesmesures prises par les Etats pour lutter contre le terrorisme devraient être mises en oeuvredans le respect des principes consacrés par la Charte des Nations Unies, le droit internationalet les conventions internationales pertinentes ; en particulier, la Déclaration sur les mesures

156 EX/35 - page 69Partie II

visant à éliminer le terrorisme international annexée à sa résolution 51/210, et demande à tousles Etats de les appliquer.

Action de l'UNESCO

252. Les activités et matériels de l'UNESCO relatifs à l'éducation aux droits de l'homme, à latolérance et à la démocratie constituent des mesures préventives qui contribuent à la luttecontre le terrorisme.

253. Par le biais de son projet transdisciplinaireVers une culture de la paix,l'UNESCOréalise une série de programmes nationaux tendant à éradiquer la culture de la violence et àpromouvoir la réconciliation. Dans ce cadre, toute une gamme d'activités et de cours deformation traitent, surtout par le biais de l'éducation et la communication, de questionssusceptibles de limiter les motivations du terrorisme.

254. Dans le contexte du projet relatif à la culture de la paix, d'autres activités - éducationpour la paix, les droits de l'homme, la démocratie et la compréhension internationale, ainsique le suivi du programme de l'Année des Nations Unies pour la tolérance (1995) - visent àcontribuer à l'élimination progressive des causes du terrorisme international.

255. Le Directeur général publie des déclarations dans lesquelles il condamnevigoureusement les actes de terrorisme chaque fois qu'il s'en produit, surtout lorsqu'ilsfrappent des éducateurs et des étudiants, des intellectuels, des représentants de médias et desparlementaires.

3. Problème mondial de la drogue

256. Dans sarésolution 53/115sur la Coopération internationale permettant de faireface au problème mondial de la drogue, l'Assemblée générale, rappelant sa résolution 52/92du 12 décembre 1997, engage les organes compétents des Nations Unies, les institutionsspécialisées, les institutions financières internationales et autres organisations intergouverne-mentales et internationales intéressées, dans le cadre de leurs mandats respectifs, ainsi quetous les acteurs de la société civile, à coopérer plus étroitement avec les gouvernements dansles efforts qu'ils déploient en vue de promouvoir et appliquer des mesures visant à mettre enoeuvre le Programme d'action mondial et les conclusions de la session extraordinaire ; les pried'aider et d'appuyer, sur demande, les Etats en vue de renforcer leurs capacités en matière delutte contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, et les exhorte àinclure des mesures de lutte contre le problème mondial de la drogue dans leurs processus deprogrammation et de planification, afin de faire en sorte que la stratégie intégrale et équilibréeélaborée lors de la session extraordinaire consacrée à la lutte commune contre le problèmemondial de la drogue soit prise en considération ; et demande au Programme des NationsUnies pour le contrôle international des drogues de renforcer sa coopération avec les Etatsmembres ainsi qu'avec les programmes, fonds et organismes compétents des Nations Unies etles organisations non gouvernementales.

Action de l'UNESCO

257. Conformément à la résolution ci-dessus, l'UNESCO renforce son action dans ledomaine de l'éducation préventive contre l'abus des drogues, en particulier auprès des jeunes.

156 EX/35 - page 70Partie II

258. Dans le cadre de la Campagne internationale des jeunes pour un XXIe siècle libéré desdrogues, coordonnée par l'UNESCO, des jeunes du monde entier participent à des activités desensibilisation et d'information ainsi qu'à des programmes portant sur ce thème.

259. Les réseaux de l'UNESCO, tels que le Système des écoles associées et d'autres réseauxinternationaux et régionaux oeuvrent de concert pour donner à cette campagne un large écho ;ils utilisent la "Charte des jeunes pour un XXIe siècle libéré des drogues", déjà signée par plusde 800.000 jeunes, comme instrument de sensibilisation et d'information.

260. En étroite collaboration avec d'autres organismes des Nations Unies - plus spécialementle Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues et l'ONUSIDA - etdans le cadre de l'application de la Déclaration sur les principes fondamentaux de la réductionde la demande de drogues, l'UNESCO mobilise les responsables des ministères de l'éducationpour que l'éducation préventive soit intégrée dans les programmes scolaires. Des prototypesde matériels à l'intention des enseignants et des élèves sont actuellement mis à l'essai en vued'une diffusion dans le monde entier.

4. Questions relatives aux femmes et aux filles

261. Dans sarésolution 53/116sur laTraite des femmes et des filles, l'Assemblée généralefélicite les organes et organismes des Nations Unies ainsi que les organisations intergouverne-mentales et non gouvernementales de leurs initiatives et activités au service de la lutte contrela traite des femmes et des filles et les invite à intensifier leurs efforts dans ce domaine.

Action de l'UNESCO

262. En coopération avec les Etats membres, les institutions nationales, les ONG et lesorganismes des Nations Unies, l'UNESCO continue de renforcer l'action préventive pourlutter contre la violence et la discrimination à l'égard des femmes et les phénomènes deprostitution féminine dans le contexte des migrations en effectuant un travail d'éducation à lafaveur des activités et projets menés avec des ONG locales.

263. EnEurope orientale et centrale et en Asie centrale, la collaboration se poursuit avecl'Open Society Institute (OSI) et la Fondation Soros, toujours très dynamique dans la luttecontre la violence à l'égard des femmes et qui ont créé un réseau appeléstop trafficking,particulièrement actif et efficace[stop-traffic(A)solar.cini.utk.edu]. L'UNESCO metégalement en place avec l'OSI/Fondation Soros, des partenaires internationaux et des ONGlocales uncentre sous-régional pour les femmesà Budapest. Ce centre proposera uneformation aux femmes mais se penchera également sur leurs problèmes quotidiens : violencefamiliale et autres formes de violence, prostitution, etc. Il ouvrira officiellement ses portes auprintemps 1999.

264. Dans le cadre de la lutte contre la traite des femmes, le Bureau de l'UNESCO àIslamabad a participé à des activités qui ont abordé le problème de la prostitution. LaConstitution pakistanaise mentionne expressément la prostitution et fait obligation à l'Etat del'empêcher. Rejoignant cette préoccupation, l'UNESCO a organisé une conférence régionalesur la traite des femmes et des enfants en collaboration avec les partenaires locaux : ONG,gouvernement et autres organismes des Nations Unies (Karachi, Pakistan, 18-20 décembre1997).

156 EX/35 - page 71Partie II

265. Dans sarésolution 53/117sur lesPratiques traditionnelles ou coutumières affectantla santé des femmes et des filles, l'Assemblée générale invite les institutions spécialisées, lesorganismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales compétents àéchanger des informations sur le sujet de ladite résolution, et encourage l'échange de tellesinformations entre les organisations non gouvernementales actives dans ce domaine et lesorganes assurant le suivi de l'application des traités pertinents relatifs aux droits de l'homme.

Action de l'UNESCO

266. Les femmes et les jeunes filles sont plus vulnérables à l'infection par le VIH pour desraisons tant biologiques que sociales et économiques. Indirectement, la pandémie de sida aaussi pour conséquence de pénaliser davantage les filles que les garçons dans leurscolarisation puisqu'elles sont contraintes de rester à la maison pour s'occuper des parentsmalades ou des enfants orphelins et pour assumer les tâches ménagères.L'éducationpréventive est l'une des méthodes les plus efficaces pour endiguer la pandémie.La Sectionde l'éducation préventive de l'UNESCO s'est fixé pour mission de donner aux filles et auxfemmes les moyens de mener des vies saines et productives grâce à une éducation dispenséedans les établissements scolaires et axée sur la prévention du VIH/sida et de l'abus desdrogues.

267. La démarche de l'UNESCO consiste essentiellement à renforcer les capacités desministères de l'éducation de façon qu'ils puissent formuler des plans d'action nationaux pourl'intégration de l'éducation préventive dans les programmes scolaires. Dans cette optique, unesérie de séminaires régionaux ont été organisés à l'intention des responsables de l'éducation.La Colombie, le Kirghizistan et la Thaïlandeont participé à ces séminaires.

268. Les enseignants, en particulier à travers leurs organisations, sont des partenairesindispensables de l'UNESCO dans son travail d'éducation préventive. LaColombie aparticipé à la conférence internationalesur l'éducation pour la santé et la prévention duVIH/sida organisée par l'Internationale de l'éducation, l'OMS et l'UNESCO à l'intention desreprésentants d'organisations d'enseignants(Harare, juillet 1995).

269. La Chine et la Thaïlande ont participé à l'atelier régional sur la prévention duVIH/sida et de l'abus des drogues grâce à une amélioration de la qualité des programmes etdes matériels d'enseignement et d'apprentissage dans l'Asie et le Pacifique, organisé parl'UNESCO et le Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues(Beijing, 25-29 août 1997).

270. Un atelier régional sur l'éducation préventive VIH/sida à l'intention des organisationsféminines africaines de base s'est tenu du 7 au 11 septembre 1998 à Abidjan (Côte d'Ivoire).Lors de cet atelier, organisé conjointement par les Bureaux de l'UNESCO de Dakar, Harare etAbidjan et en collaboration avec ONUSIDA et le Projet régional VIH et développement menépar le PNUD à Dakar, deux thèmes ont été abordés : Les femmes et le VIH/sida, et lapromotion de la femme. L'atelier réunissait des participants de 17 pays (Bénin, Botswana,Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Malawi, Mali,Namibie, Nigéria, Ouganda, Sénégal, Togo, Zambie et Zimbabwe).

271. L'atelier s'adressait aux organisations féminines de base parce que les femmes sontmaintenant les principales victimes de l'épidémie du VIH/sida alors qu'il y a dix ans ellessemblaient n'être que marginalement touchées. D'après l'OMS, près de la moitié de tous lesnouveaux cas d'infection enregistrés chez les adultes concernent des femmes. En 1994, plus

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d'un million de femmes dans le monde ont été infectées par le VIH. Selon les projections,14 millions de femmes au total auront été infectées d'ici à 2000 ; 4 millions d'entre elles serontmortes du sida.

272. Les objectifs de l'atelier étaient les suivants : aider les facilitateurs sur le terrain à fairemieux prendre conscience aux organisations féminines de base de l'importance de l'éducationpréventive pour lutter contre le VIH/sida ; recenser les exemples de pratiques optimales pourl'éducation préventive visant les femmes et les hommes et faisant appel à des méthodesappropriées et accessibles ; proposer d'établir une compilation des stratégies recensées etdésigner des interlocuteurs chargés de centraliser les recherches sur le transfert des messageséducatifs s'adressant aux femmes africaines, en particulier les femmes analphabètes.

273. Un financement a été approuvé récemment pour lancer un projet interinstitutions(FNUAP, OMS, PNUD, UNESCO, UNICEF, UNIFEM) sur "l'élimination des mutilationsgénitales féminines parmi la communauté Gusii auKenya", qui sera réalisé sur deux ans en1999-2000. Les objectifs qui devraient être atteints au terme de cette période sont notammentles suivants : faire en sorte que le nombre de femmes ou de filles subissant des mutilationsgénitales rituelles diminue d'au moins 5 % ; susciter parmi la communauté Gusii et lesdécideurs à tous les niveaux une prise de conscience accrue des conséquences dommageablesqu'entraînent les mutilations génitales féminines ; avoir une idée précise des activitésantérieures et en cours dans ce domaine et favoriser ainsi une collaboration plus étroite entreles différentes parties prenantes.

274. Lors de la 5e session duComité international de bioéthique de l'UNESCO,qui s'esttenue à Noordwijk (Pays-Bas) du 2 au 4 décembre 1998, un rapport intitulé "Santé desfemmes, bioéthique et droits de la personne" a été présenté, dénonçant la discrimination dontsont victimes les femmes dans le domaine de la santé, en particulier du fait de l'inégalitéd'accès aux soins. Ce rapport met l'accent sur plusieurs aspects - la santé des femmes auxdifférentes étapes de leur vie, la santé et la reproduction, la violence contre les femmes et lesfilles en Amérique latine, la santé des femmes âgées - et présente cinq études de cas(sélection des foetus en fonction du sexe enInde, excision, etc.).

275. Ce rapport met en évidence la gravité de la discrimination lorsqu'il s'agit de lareproduction. Quand le diagnostic prénatal aboutit à un avortement motivé uniquement par lesexe - en pareil cas généralement féminin - du fœtus, la bioéthique doit s'interroger sur lesrisques d'une utilisation de la technologie moderne discriminatoire pour le fœtus féminin. Lerapport rappelle également que les complications liées à la grossesse tuent plus d'un demi-million de femmes chaque année. Dans la plupart des cas, ces morts seraient facilementévitables si les femmes avaient accès à des soins de santé adéquats. La violence à l'encontredes femmes, la dépression qui les frappe, leur condition au sein de la famille et dans le milieude travail, leur espérance de vie sont autant d'éléments qui attestent la discrimination. Lerapport conclut à la nécessité d'une approche interdisciplinaire et intersectorielle du problème,et souligne que la bioéthique pourrait jouer un rôle essentiel dans son élaboration. L'UNESCOpubliera ce document en anglais et en français dans le cadre de sa série d'ouvrages surl'éthique.

276. Dans sarésolution 53/118relative à laConvention sur l'élimination de toutes lesformes de discrimination à l'égard des femmes, l'Assemblée générale se félicite que lesinstitutions spécialisées aient présenté, à l'invitation du Comité, des rapports sur l'application

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de la Convention dans les domaines relevant de leurs compétences et que les organisationsnon gouvernementales aient contribué aux travaux du Comité.

Action de l'UNESCO

277. Dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de la Déclarationuniverselle des droits de l'homme et de la célébration par l'UNESCO de la Journéeinternationale des femmes, l'Unité pour la promotion de la condition de la femme et l'égalitédes sexes a produit et diffusé une version format passeport de la Convention sur l'éliminationde toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (en anglais, espagnol et français),intituléePasseport pour l'égalité. Tout en contribuant à faire mieux connaître la Convention,cette initiative vise plus particulièrement à favoriser la scolarisation des filles et des femmes,qui constitue l'une des principales préoccupations de l'UNESCO et de la Convention.

278. Vu le succès obtenu par ce projet, lePasseportest actuellement en cours de traductionet sera imprimé ou réimprimé dans dix langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français,hindi, portugais, ourdou, russe, swahili). La nouvelle version duPasseportcomportera uneprésentation des questions en rapport avec le Protocole à la Convention, dont le projet est encours d'élaboration à l'ONU. La diffusion de cette dernière version duPasseportpourrait êtrel'un des moyens de célébrer le vingtième anniversaire de l'adoption de la Convention.

279. L'UNESCO encourage les autres institutions des Nations Unies à participer activementà cette initiative en diffusant lePasseportvia leurs propres réseaux en vue de promouvoir lesdroits des femmes et leur accès à l'éducation dans des conditions d'égalité. De nombreuxpartenaires de l'UNESCO et organisations ont d'ailleurs d'ores et déjà utilisé lePasseportpourlancer leurs propres activités en faveur des femmes et de l'égalité des sexes. LePasseportsertégalement de modèle ou de prototype pour d'autres initiatives très diverses.

280. Avec le soutien de l'UNESCO, la Fédération internationale des femmes des carrièresjuridiques (FIFCJ) a lancé une étude sur la mise en oeuvre des dispositions de la Conventionaux plans social et juridique. Un questionnaire (en anglais, espagnol et français) portant surl'application ou la non-application de la Convention a été réalisé. Il est actuellement diffuséauprès des associations juridiques internationales et des centres d'action féminine avec lePasseport. Les réponses au questionnaire seront analysées et, sur cette base, un document desynthèse sera établi en prévision de l'élaboration du rapport Beijing + 5 et à l'intention duComité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes. Ce travail contribuerautilement au bilan de l'application de la Convention à l'occasion du vingtième anniversaire deson adoption.

281. Dans le cadre de la Réunion consultative UNESCO-ONG sur la condition de la femmeet l'égalité des sexes, on a mis en place un groupe de travail dont la réflexion est centrée sur laConvention, sa diffusion et son étude sur les plans juridique et éducatif. Ce groupe envisageactuellement différentes actions pour célébrer le vingtième anniversaire de l'adoption de laConvention.

282. Dans sarésolution 53/119 sur l'Amélioration de la situation des femmes auSecrétariat, l'Assemblée générale engage vivement les Etats membres à soutenir les effortsque font l'Organisation des Nations Unies et les institutions spécialisées pour atteindrel'objectif de la parité entre les sexes, particulièrement à la classe D-1 et aux classessupérieures, en présentant régulièrement la candidature d'un plus grand nombre de femmes àdes postes dans les organes intergouvernementaux, judiciaires et spécialisés et en

156 EX/35 - page 74Partie II

encourageant davantage de femmes à se porter candidates à ces postes au Secrétariat, dans lesinstitutions spécialisées, les fonds et programmes, ainsi que dans les commissions régionales,y compris dans des domaines où les femmes sont sous-représentées, tels que le maintien de lapaix, le renforcement de la paix et autres secteurs non traditionnels.

Action de l'UNESCO

283. La tendance à l'augmentation du nombre de femmes parmi le personnel du cadreorganique au Secrétariat de l'UNESCO, évolution dont il a été rendu compte au Conseilexécutif à sa 154e session, s'est poursuivie. Si l'on prend en compte l'ensemble du personneldu cadre organique au Siège, y compris les fonctionnaires qui occupent des postesextrabudgétaires, le pourcentage de femmes dans le cadre organique est passé à 41,43 % au1er janvier 1999. Si l'on considère l'ensemble de l'Organisation, y compris le personnel horsSiège, la représentation des femmes dans le cadre organique est passée à 39,04 %.

284. Cette tendance est également mise en évidence dans les statistiques du recrutement :pour les postes du cadre organique et de rang supérieur à pourvoir en 1997, les candidaturesont été féminines à 40 %. Au terme des procédures de recrutement et de sélection, desfemmes ont été nommées dans 50 % des cas.

285. L'UNESCO est en pointe dans ce domaine ; sur la base des chiffres fournis par laCommission de la fonction publique internationale (CFPI), il ressort en effet que lareprésentation des femmes dans le cadre organique à l'UNESCO est supérieure à la moyenneenregistrée dans l'ensemble des institutions des Nations Unies appliquant le régime commun.

286. L'UNESCO approuve sans réserve les recommandations formulées par l'Assembléegénérale à sa cinquante-troisième session, qui sont d'ailleurs extrêmement proches de cellesdu Comité consultatif sur l'égalité des chances (ACEO). Il faudra en particulier consentir desefforts spéciaux pour améliorer la représentation des femmes aux postes du cadre organiquede rang élevé. D'autre part, le Comité consultatif sur l'égalité des chances met actuellement aupoint un document qui contient des directives détaillées sur les moyens de lutter contre leharcèlement sexuel.

287. Dans sarésolution 53/127surLes petites filles, l'Assemblée générale prie le Secrétairegénéral, en sa qualité de président du Comité administratif de coordination, de veiller à ce quetous les organes et organismes des Nations Unies, individuellement et collectivement, enparticulier le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, l'Organisation des Nations Unies pourl'éducation, la science et la culture, le Programme alimentaire mondial, le Fonds des NationsUnies pour la population, le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme,l'Organisation mondiale de la santé et le Haut Commissariat des Nations Unies pour lesréfugiés, tiennent compte des droits et besoins particuliers des petites filles, notamment enmatière d'éducation, de santé et de nutrition, et s'emploient à lutter contre les préjugés etpratiques culturelles qui s'exercent à leur détriment, dans la mise en oeuvre des textes adoptéspar toutes les conférences mondiales tenues récemment, en particulier du Programme d'actionde la quatrième Conférence mondiale sur les femmes ainsi que du Plan à moyen terme àl'échelle du système en ce qui concerne la promotion de la femme pour la période 1996-2001.

Action de l'UNESCO

288. Vu le succès rencontré par les deux premières versions de la brochurePour l'égalité dessexes dans le langage,une troisième édition augmentée et actualisée sera disponible (en

156 EX/35 - page 75Partie II

anglais et en français) en janvier 1999. Cette brochure bénéficiera d'une large diffusion parl'intermédiaire des bureaux hors Siège de l'UNESCO, des commissions nationales et desONG. Un projet de brochure analogue, en arabe, centrée sur la terminologie non sexiste, estmis en oeuvre par le Bureau de l'UNESCO à Amman ; il s'agit d'élaborer un glossairesimplifié de termes explicitant les concepts et le raisonnement qui sous-tendent laproblématique du genre. Ce glossaire comportera deux parties : concepts sectorielsintervenant dans les questions de genre et terminologie de la parité. En collaboration avecl'Unité pour la promotion de la condition de la femme et l'égalité des sexes de l'UNESCO etl'UNIFEM, le Bureau de l'UNESCO à Amman mène également une étude sur la conceptionstéréotypée des rôles masculins et féminins dans les écoles primaires.

289. En outre, un manuel et une vidéo destinés aux établissements secondaires auChili etintitulés "Cambio de Piel" (Changement de peau) ont été réalisés par l'ONG chilienneLa Morada, en collaboration avec le Bureau de l'UNESCO au Chili et l'Institut hispaniquepour les femmes. Ce matériel a été réalisé avec le concours actif de filles et de garçonsd'établissements secondaires qui ont eu la possibilité de dire, dans leurs propres mots, ce quesignifie pour eux le terme "genre".

290. LeManuel de formation sur les sexospécificités,réalisé par la Division de l'éducation debase de l'UNESCO, qui représente l'aboutissement de sept années d'expérience de laformation en Afrique, dans les Etats arabes et dans l'Asie et le Pacifique et avait été publiéinitialement en anglais et en français, est désormais disponible en arabe également.

291. Un Manuel sur les droits des filles et des femmes à été élaboré par le Secteur del'éducation de l'UNESCO dans trois régions :Afrique (Tunisie), Etats arabes (Koweït),Asie (Sri Lanka). Ce manuel met l'accent en particulier sur la Convention sur l'élimination detoutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, la Déclaration et le Programmed'action de Beijing et la Convention relative aux droits de l'enfant ; il vise les filles et lesgarçons des écoles primaires, en particulier les filles, car un grand nombre d'entre ellesquittent l'école prématurément pour aller travailler, s'occuper des tâches domestiques, veillersur leurs jeunes frères et soeurs, se marier, ou pour d'autres raisons.

292. Le Secteur de l'éducation de l'UNESCO a également mis en place un centre dedocumentation polyvalent pour la famille et la communauté au Koweït (1996-1998), l'objectifétant de favoriser la création d'un environnement propice au bon développement de l'enfant.Le projet adopte une démarche globale pour aider à répondre aux besoins d'apprentissagefondamentaux des enfants et à leur fournir les services indispensables en dispensant uneformation à ceux qui s'occupent d'eux (parents, formateurs, puériculteurs, personnes âgées etjeunes). Le projet s'efforce également d'améliorer la qualité et les conditions de vie desfamilles (en particulier des femmes) grâce à l'apprentissage tout au long de la vie et à desactivités génératrices de revenus.

293. Le Bureau de l'UNESCO àNew Delhi collabore à un projet portant sur l'évaluation desmesures d'incitation visant à améliorer l'éducation de base des filles et des femmes. Ce projeta été mis sur pied par le National Council for Education Research and Training (NCERT) etl'UNESCO en vue de procéder à une évaluation et à un examen au niveau national desmesures d'incitation en faveur des filles dans l'enseignement primaire : repas de midi,uniforme gratuit, manuels scolaires gratuits, bourses d'études, etc.

294. Des efforts allant dans le même sens sont déployés par le Bureau de l'UNESCO à Rabat.Un contrat a récemment été passé avec la Commission algérienne nationale pour l'UNESCO

156 EX/35 - page 76Partie II

et l'Association algérienne d'alphabétisation (IQRAA) pour organiser un programme deformation à l'intention de 80 personnes dans la région occidentale de l'Algérie. L'IQRAAmène des campagnes visant à sensibiliser l'opinion publique en faveur de l'éducation des filleset des femmes et a créé plus de 150 centres d'éducation en Algérie.

5. Décennie internationale des populations autochtones

295. Par sarésolution 53/129 relative à la Décennie internationale des populationsautochtones, l'Assemblée générale invite les institutions spécialisées des Nations Unies àattribuer un rang de priorité plus élevé et à consacrer davantage de ressources à l'améliorationde la situation des populations autochtones, eu égard en particulier aux besoins de cespopulations dans les pays en développement, notamment en élaborant, dans leurs domaines decompétence respectifs, des programmes d'action concrets pour la réalisation des objectifs dela Décennie.

Action de l'UNESCO

296. L'étude des droits culturels des populations autochtones occupe une place importantedans les activités de l'UNESCO depuis 1994. Un projet de déclaration sur les droits culturels aété élaboré en coopération avec l'Université de Fribourg (Suisse) et publié en décembre 1998.La recherche se poursuit sur la mise en oeuvre des droits culturels dans différentes régions, euégard en particulier aux droits culturels des populations autochtones. On s'efforcera d'établirdes indicateurs et des critères permettant d'évaluer la réalisation de ces droits. Une attentionparticulière sera accordée aux effets de la mondialisation et du progrès technologique sur lamise en oeuvre des droits culturels en général et les conditions de vie des populationsautochtones en particulier.

297. La Division du pluralisme culturel, par l'intermédiaire de son unité de la Décennieinternationale des populations autochtones, encourage la littérature autochtone et favorise ledialogue interculturel entre populations indigènes et allogènes, en apportant un soutienfinancier à laMaison des écrivains autochtones(Mexique).

298. Elle a contribué à la modernisation du Centre d'information et de documentation del'Institut autochtone interaméricain, créé il y a 50 ans pour s'occuper des questionsautochtones et qui fait maintenant partie de l'OEA.

299. La création duCentre international de formation des populations autochtones(Danemark) a été parrainée par l'UNESCO.

300. Un certain nombre deprojets, comme ceux qui concernentL'influence des artsautochtones d'Asie du Sud sur l'art musulman, passé et présent(Pakistan), la valorisation desjeunes autochtones dans les pays des Caraïbes de langue anglaise et la formationprofessionnelle et technique des femmes et des jeunes dans la région des Mayas ont bénéficiéd'un soutien financier de l'UNESCO.

301. En outre, uneCarte de la répartition des populations autochtones dans le mondeaété publiée dans leRapport mondial sur la culturede 1998, et une chaire UNESCO sur lespopulations autochtones est sur le point d'être créée à l'Université Simón Bolívar (Equateur).

156 EX/35 - page 77Partie II

6. Développement culturel

302. Par sarésolution 53/184relative auDéveloppement culturel, adoptée après examend'un rapport présenté par le Directeur général sur les résultats de la Conférenceintergouvernementale de Stockholm sur les politiques culturelles pour le développement,l'Assemblée générale prend note de la tenue de la conférence. Elle relève également quel'opinion publique dans le monde entier ainsi que les gouvernements et les organisations nongouvernementales sont devenus plus sensibles aux besoins d'une meilleure intégration desaspects culturels à l'ensemble du processus de développement, à la suite de la Décenniemondiale du développement culturel et des travaux de la Commission mondiale sur la cultureet le développement. Elle constate avec satisfaction la participation active des Etats membres,des organes des Nations Unies, des organisations intergouvernementales et non gouverne-mentales et des particuliers à l'exécution des projets de portées nationale, régionale et inter-régionale cherchant à promouvoir les objectifs de cette Décennie.

Action de l'UNESCO

303. Le Directeur général a déjà entrepris des activités pour donner suite à la résolutionsusmentionnée, comme il en a été prié par la Conférence de Stockholm elle-même. Le pland'action adopté à cette occasion a confirmé la nécessité d'accorder une importance centrale àla culture dans l'élaboration des politiques internationales de développement. Les initiativesimportantes dans le domaine de la culture et du développement prises par la suite par desgouvernements et des organisations internationales, dont la Banque mondiale et la Banqueinteraméricaine de développement, soulignent combien il est essentiel que l'UNESCOintensifie ses efforts dans le domaine des politiques culturelles pour le développement.

304. A cette fin, le Directeur général a créé un Comité intersectoriel sur les politiquesculturelles pour le développement, qui est présidé en son nom par M. Javier Pérez de Cuéllar.Ce Comité est chargé de donner des conseils sur les moyens de promouvoir une vaste gammed'activités propres à faire progresser la coopération et la recherche internationales sur laculture et le développement. Les recommandations du Comité traiteront des questionssuivantes : (1) Comment remanier le programme de l'UNESCO à la lumière du Plan d'actionde Stockholm ; (2) Comment veiller à ce qu'il soit dûment donné suite aux conférences,séminaires et ateliers sur la culture et le développement ; et (3) Comment promouvoirl'intégration d'une perspective culturelle dans les programmes de développement du systèmedes Nations Unies.

305. Une Equipe spéciale intersectorielle sur les politiques culturelles pour le développementa également été mise en place et sera dirigée par le Sous-Directeur général par intérim à laculture. Elle veillera à ce que les ressources intellectuelles et humaines de l'UNESCOelle-même soient dûment mobilisées en faveur des objectifs susmentionnés. Le secrétariat duComité intersectoriel et de l'Equipe spéciale sera assuré par une Unité des politiquesculturelles pour le développement créée au sein du Secteur de la culture.

306. Pendant la Conférence Habitat II à Istanbul, le Directeur général de l'UNESCO a lancé,à titre expérimental, le prix UNESCO Maires pour la paix. A la lumière des résultats trèspositifs de cette initiative, le Conseil exécutif, par sa décision 152 EX/3.7.3 (octobre 1997), arecommandé à la Conférence générale à sa 29e session (novembre 1997) de créer ce prix,appelé désormais prix UNESCO Villes pour la paix.

156 EX/35 - page 78Partie II

E. QUESTIONS JURIDIQUES

1. Décennie des Nations Unies pour le droit international

307. Par sa résolutionA/53/100 relative à laDécennie des Nations Unies pour le droitinternational , l'Assemblée générale invite tous les Etats, ainsi que toutes les institutions etorganisations internationales visées dans le programme de la dernière partie (1997-1999) de laDécennie à fournir au Secrétaire général des informations mises à jour ou supplémentaires,selon qu'il conviendra, sur les activités qu'ils auront entreprises dans le cadre du programme,aux fins de l'établissement du rapport demandé au paragraphe 8 de sa résolution 51/157,rapport qui devra aussi contenir une liste des grandes conventions internationales adoptéespendant la Décennie sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies dans le domaine du droitinternational.

Action de l'UNESCO

308. L'UNESCO poursuivra ses activités visant à promouvoir la connaissance du droitinternational et à renforcer sa coopération avec les institutions concernées, en particulier aumoyen de publications telles que les suivantes :

- une version anglaise mise à jour deDroits des femmes. Recueil de textes normatifsinternationaux(à paraître en 1999) ; les deuxième et troisième volumes deHumanRights: New Dimensions and Challenges. A Manual on Human Rights(à paraître en1999-2000).

2. Création d'une Cour pénale internationale

309. Parsa résolution 53/105relative à laCréation d'une Cour pénale internationale,l'Assemblée générale demande à tous les Etats d'envisager de signer et de ratifier le Statut deRome adopté par la Conférence diplomatique de plénipotentiaires des Nations Unies à Romele 17 juillet 1998, et encourage les efforts visant à faire connaître les résultats de laConférence et les dispositions du Statut de Rome ; elle prie le Secrétaire général de convoquerla Commission préparatoire du 16 au 26 février, du 26 juillet au 13 août et du 29 novembre au17 décembre 1999 afin qu'elle recherche des moyens propres à assurer le fonctionnementefficace de la Cour et à faire en sorte que celle-ci soit largement acceptée, et d'inviter auxréunions de la Commission préparatoire, en qualité d'observateurs, des représentants desorganisations et autres entités auxquelles elle a adressé une invitation permanente.

Action de l'UNESCO

310. L'UNESCO a participé et participera aux réunions de la Commission traitant dequestions qui revêtent pour elle un intérêt particulier.

3. Etat de droit

311. Parsa résolution 53/142sur leRenforcement de l'état de droit, l'Assemblée généralese félicite de l'approfondissement de la coopération entre le Haut Commissariat des NationsUnies aux droits de l'homme et les autres organes et programmes compétents des NationsUnies en vue de renforcer, à l'échelle du système, la coordination des activités d'assistance enfaveur des droits de l'homme, de la démocratie et de l'état de droit.

156 EX/35 - page 79Partie II

Action de l'UNESCO

312. L'état de droit étant le fondement de la démocratie et un élément essentiel pour laprotection des droits de l'homme, l'UNESCO accorde de l'importance à la mise en oeuvre decette résolution et renforcera sa coopération avec le Haut Commissariat en la matière.

156 EX/35Annexe

ANNEX/ANNEXE

List of International Days, Years and Decades/Liste des journées, années et décennies internationales

INTERNATIONAL DAYS

(observed by the United Nations system)

8 March International Women’s Day21 March International Day for the Elimination of Racial Discrimination22 March World Day for Water23 March World Meteorological Day (WMO)24 March World Tuberculosis Day (WHO)7 April World Health Day (WHO)23 April World Book and Copyright Day (UNESCO)3 May Sun Day (UNEP)3 May World Press Freedom Day (UNESCO)15 May International Day of Families17 May World Telecommunication Day (ITU)21 May World Day for Cultural Development (UNESCO)25 May Africa Day31 May World No-Tobacco Day (WHO)4 June International Day of Innocent Children Victims of Aggression5 June World Environment Day (UNEP)17 June World Day to Combat Desertification and Drought26 June International Day against Drug Abuse and Illicit Trafficking26 June United Nations International Day in Support of Victims of Torture11 July World Population Day (UNFPA)1st Sat July International Day of Cooperatives9 August International Day of Indigenous People23 August International Day for the Remembrance of the Slave Trade and Its

Abolition (UNESCO)8 September International Literacy Day (UNESCO)16 September International Day for the Preservation of the Ozone LayerLast Week Sep World Maritime Day (IMO)1st Tue Sep International Day of Peace (opening of UNGA)1 October International Day of Older Persons5 October International Teachers’ Day (UNESCO)9 October World Post Day (UPU)16 October World Food Day (FAO)17 October International Day for the Eradication of Poverty24 October United Nations Day24 October World Development Information Day1st Mon Oct World Habitat Day2nd Wed Oct International Day for Natural Disaster Reduction16 November International Day for Tolerance (UNESCO)20 November Africa Industrialization Day20 November Universal Children’s Day (UNICEF)21 November World Television Day

156 EX/35Annexe - page 2

29 November International Day of Solidarity with the Palestine People1 December World AIDS Day (WHO)2 December International Day for the Abolition of Slavery3 December International Day of Disabled Persons5 December International Volunteer Day for Economic and Social Development7 December International Civil Aviation Day (ICAO)10 December Human Rights Day29 December International Day for Biological Diversity

JOURNEES INTERNATIONALES

(célébrées par le système des Nations Unies)

8 mars Journée internationale de la femme21 mars Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale22 mars Journée mondiale de l’eau23 mars Journée mondiale de la météorologie (OMM)24 mars Journée mondiale de la tuberculose (OMS)7 avril Journée mondiale de la santé (OMS)23 avril Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (UNESCO)3 mai Journée du soleil (PNUE)3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse (UNESCO)15 mai Journée internationale des familles17 mai Journée mondiale des télécommunications (UIT)21 mai Journée mondiale du développement culturel (UNESCO)25 mai Journée de l’Afrique31 mai Journée mondiale sans tabac (OMS)4 juin Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression5 juin Journée mondiale de l’environnement (PNUE)17 juin Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse26 juin Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues26 juin Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes

de la torture11 juillet Journée mondiale de la population (FNUAP)ler sam juil. Journée internationale des coopératives9 août Journée internationale des populations autochtones23 août Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son

abolition (UNESCO)8 septembre Journée internationale de l’alphabétisation (UNESCO)16 septembre Journée internationale de la protection de la couche d’ozoneder sem sep. Journée mondiale de la mer (OMI)ler mar sep. Journée internationale de la paix (début Assemblée générale)1er octobre Journée internationale des personnes âgées5 octobre Journée internationale des enseignants (UNESCO)9 octobre Journée mondiale de la poste (UPU)16 octobre Journée mondiale de l’alimentation (FAO)17 octobre Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté24 octobre Journée des Nations Unies24 octobre Journée mondiale d’information sur le développement

156 EX/35Annexe - page 3

ler lun oct. Journée mondiale de l’habitat2e mer oct. Journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles16 novembre Journée internationale de la tolérance (UNESCO)20 novembre Journée de l’industrialisation de l’Afrique20 novembre Journée mondiale de l’enfance (UNICEF)21 novembre Journée mondiale de la télévision29 novembre Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien1er décembre Journée mondiale du sida (OMS)2 décembre Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage3 décembre Journée internationale des personnes handicapées5 décembre Journée internationale des volontaires pour le développement

économique et social7 décembre Journée internationale de l’aviation civile (OACI)10 décembre Journée des droits de l’homme29 décembre Journée internationale de la diversité biologique

INTERNATIONAL YEARS

(proclaimed by the United Nations General Assembly)

1998 International Year of the Ocean1999 Centennial of the First International Peace Conference1999 International Year of Older Persons2000 International Year for the Culture of Peace2000 International Year of Thanksgiving2001 International Year of Mobilization against Racism, Racial

Discrimination, Xenophobia and Related Intolerance2001 International Year of Volunteers2001 United Nations Year of Dialogue among Civilizations2002 International Year of Ecotourism2002 International Year of Mountains2005 International Year of Microcredit

ANNEES INTERNATIONALES

(proclamées par l’Assemblée des Nations Unies)

1998 Année internationale de l’océan1999 Année internationale des personnes âgées1999 Centenaire de la première Conférence internationale de la paix2000 Année internationale d’action de grâce2000 Année internationale de la culture de la paix2001 Année des Nations Unies pour le dialogue entre les civilisations2001 Année internationale de la mobilisation contre le racisme, la

discrimination raciale, la xénophobie et 1’intolérance qui y estassociée

156 EX/35Annexe - page 4

2001 Année internationale des volontaires2002 Année internationale de l’écotourisme2002 Année internationale de la montagne2005 Année internationale du microcrédit

INTERNATIONAL DECADES

(proclaimed by the United Nations General Assembly)

1990-1999 International Decade for Natural Disaster Reduction1990-1999 Third Disarmament Decade1990-1999 United Nations Decade of International Law1990-2000 Decade for the Eradication of Colonialism1991-2000 Fourth United Nations Development Decade1991-2000 Second Transport and Communications Decade in Africa1991-2000 United Nations Decade Against Drug Abuse1993-2002 Asian and Pacific Decade of Disabled Persons1993-2002 Second Industrial Development Decade for Africa1993-2003 Third Decade to Combat Racism and Racial Discrimination1994-2004 International Decade of the World’s Indigenous People1995-2004 United Nations Decade for Human Rights Education1997-2006 First United Nations Decade for the Eradication of Poverty2001-2010 International Decade for a Culture of Peace and Non-Violence for

the Children of the World

DECENNIES INTERNATIONALES

(proclamées par l’Assemblée des Nations Unies)

1990-1999 Décennie des Nations Unies pour le droit international1990-1999 Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles1990-1999 Troisième Décennie du désarmement1990-2000 Décennie internationale de l’élimination du colonialisme1991-2000 Deuxième Décennie des transports et des communications en

Afrique1991-2000 Décennie des Nations Unies contre l’abus des drogues1991-2000 Quatrième Décennie des Nations Unies pour le développement1993-2002 Deuxième Décennie du développement industriel de Afrique1993-2002 Décennie Asie-Pacifique pour les handicapés1993-2003 Troisième Décennie de la lutte contre le racisme et la discrimination

raciale1994-2004 Décennie internationale des populations autochtones1995-2004 Décennie des Nations Unies pour 1’éducation dans le domaine

des droits de l’homme1997-2006 Première Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la

pauvreté2001-2010 Décennie internationale de promotion d’une culture de la non-violence

et de la paix au profit des enfants du monde