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d’introduction identiques, critères sémiologiques non spécifiques,critères d’imputabilité extrinsèques peu nombreux, tests allergo-logiques cutanés non réalisables avec les cytostatiques, tests deréintroduction à discuter selon la balance bénéfices/risques.Observations.— Une femme de 41 ans consultait pour des lésionscutanées chroniques sensibles au niveau des cuisses et desfesses, évoluant par poussées sur les zones déjà atteintes et surdes zones précédemment indemnes, rythmées par les cures decyclophosphamide pour une sclérose en plaques. Les lésions réap-paraissaient 12 heures après chaque traitement par ondansétron,méthylprednisolone, mesna et cyclophosphamide, sans autre prisemédicamenteuse et régressaient en sept jours avec une pigmen-tation brunâtre séquellaire. À l’examen, elles étaient arrondies,érythémateuses à centre violacé, groupées sur les faces latéralesdes cuisses, les fesses, sans atteinte muqueuse. L’aspect cliniqueévoquait un érythème pigmenté fixe (EPF), malgré un examen his-topathologique non spécifique. Les tests épicutanés en peau saineet lésée avec le mesna, le sétron et le corticoïde purs étaient néga-tifs à 48 et 72 heures, comme les prick tests lus à 24 heures avecces produits purs, dilués à 1 et 10 %. Les tests par injection intra-dermique des produits aux mêmes dilutions étaient positifs pour lemesna pur à 24 heures. Un test de réintroduction réalisé avec unehyperhydratation remplacant le mesna n’entraînait pas de rechute.Le diagnostic d’EPF au mesna étant retenu, les cures suivantesfurent administrées avec une hyperhydratation majorant la duréed’hospitalisation.Discussion.— L’EPF est défini par la survenue brutale de plaquesovalaires centimétriques érythématoviolacées, sensibles, évoluantpar poussées rythmées et réactivées aux même localisationspar les prises médicamenteuses, avec pigmentation séquellaire.L’histopathologie montre une vacuolisation des cellules basales etune nécrose kératinocytaire. Barbituriques, sulfamides, cyclines etcarbamazépine sont le plus souvent responsables. Le mesna pré-vient les cystites hémorragiques du cyclophosphamide. Peu d’effetssecondaires cutanés lui ont été rapportés : dans deux cas, le mesnainduisait un EPF avant l’administration du cyclophosphamide, maisdans un cas, les tests épicutanés et la réintroduction du cyclophos-phamide étaient nécessaires. Aucun EPF n’a été rapporté avec lecyclophosphamide, deux avec un sétron administré seul.Conclusion.— Dans notre cas, l’imputabilité du mesna dans lasurvenue de l’EPF a été établie d’après le test par injection intra-dermique, la littérature et le test de non-réintroduction.Déclaration d’intérêts.— Aucun.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.532
P380Efficacité du zinc pour la prévention des éruptionspapulo-pustuleuse secondaires aux inhibiteurs del’EGFR : notre expérienceA. Tuneu ∗, A. Jaka , H.-A. Borja , E. Del Alcazar , B. Aseginolatza ,M. ArreguiService de dermatologie, Hospital Donostia, San Sebastián,Espagne∗ Auteur correspondant.
Mots clés : Anticorps monoclonaux ; Cancer colorectal ;Inhibiteurs de l’EGFRIntroduction.— Les inhibiteurs des récepteurs du facteur de crois-sance épidermique (EGFR) sont utilisés de plus en plus pour letraitement des tumeurs solides à un stade avancé. Il existe deuxtypes d’inhibiteurs : les anticorps monoclonaux et les inhibiteurs detyrosine kinase. Dans les deux types, l’effet secondaire principal
est la toxicité cutanée, surtout l’éruption papulo-pustuleuse, quise produit chez plus de 80 % des patients. Cette éruption cause unealtération significative de la qualité de vie, qui peut même conduireà l’arrêt du traitement du cancer.ls
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atériel et méthodes.— Le zinc par voie orale a été utiliséans le traitement de l’acné par leur activité anti-inflammatoire,vec peu d’effets secondaires. Nous avons proposé son utilisa-ion comme traitement préventif de l’éruption papulo-pustuleusehez les patients atteints d’un cancer colorectal métastatique quievaient commencer le traitement avec des anticorps monoclonauxirigés contre l’EGFR.l s’agissait d’une étude quasi-expérimentale, non randomisée, avec3 patients atteints d’un cancer colorectal métastatique traitésvec anticorps monoclonal anti-EGFR. Les patients étaient divisésn deux groupes : le groupe qui avait été traité avec du zinc paroie orale (groupe 1) et le groupe qui n’a recu aucun traitementgroupe 2, le contrôle).bservations.— À notre connaissance, c’est la première étude réa-
isée avec du zinc par voie orale dans ces conditions.ésultats.— La fréquence de l’éruption était de 83,8 % dans leroupe 1 et 90,9 % dans le groupe 2 (p = 0,5). En ce qui concerne laravité de l’éruption la différence n’était pas statistiquement signi-cative. Presque la moitié des patients dans chaque groupe avaitne éruption cutanée légère (grade I et II), 48 % dans le groupe 1 et3 % dans le groupe 2 (p = 0,14).iscussion.— Les thérapeutiques ciblées anticancéreuses reposentur des mécanismes d’action très différents de ceux des chimiothé-apies conventionnelles. Ces médicaments entraînent de nouvellesoxicités, notamment cutanées. La principale complication cuta-ée des agents anti-EGFR est une réaction papulo-pustuleuse.ujourd’hui il n’existe aucun traitement pour prévenir cette érup-ion.onclusion.— Selon notre étude, le traitement avec du zinc par voierale n’a pas empêché l’apparition de l’éruption papulo-pustuleuseecondaire à un traitement par anticorps antiEGFR.éclaration d’intérêts.— Aucun.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.533
381ustules non folliculaires induites par lesnti-EGFR�
. Fichel a,∗, P. Moguelet b, T. Andre c, S. Aractingi d
Service de dermatologie, CHU de Reims, Reims, FranceService d’anatomie pathologique, hôpital Tenon, AP—HP, Paris,ranceService d’oncologie, hôpital Saint-Antoine, AP—HP, Paris, FranceService de dermatologie, hôpital Cochin, AP—HP, Paris, FranceAuteur correspondant.
ots clés : Anti-EGFR ; Pustules amicrobiennes ; Toxicité cutanéentroduction.— La toxicité cutanée des thérapies ciblées anti-ancéreuses et en particulier des anti-epidermal growth factoreceptor (EGFR) a une importance particulière dans la prise enharge des patients car sa présence et sa sévérité sont corréléesla réponse au traitement. Les pustules sont un signe majeur de
ette toxicité. Elles correspondent à une folliculite neutrophiliqueseptique. Nous rapportons le cas singulier de pustules palmairesnduites par ce traitement.bservations.— Un homme de 61 ans était adressé pour des lésionses mains évoluant depuis octobre 2011. Il était suivi depuis007 pour un adénocarcinome du côlon avec métastases hépatiques.près échec de plusieurs lignes de chimiothérapie, le panitumumabt l’irinotécan avaient été introduits en juillet 2011. En décembre011, l’examen montrait des pustules des paumes et des doigts maisucune sur la face latérale des doigts et paumes. L’ombilication cen-rale des pustules était suivie par la formation de croûtes. Il avaitne alopécie, une hypertrichose des cils et sourcils et une follicu-
ite modérée du tronc partiellement contrôlée par la doxycycline,econdaires à la toxicité du panitumumab.