PORTFOLIOPORT

FOLI

OEkin Cagdas

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« Henri Focillon, in LA VIE DES FORMES, asserts that man’s practical experience is limited to approach from the oustide. [...] Man is always on the outside, and in order to penetrate beyond surfaces, he must break them open.Therefore, he believes that architecture accomplishes an « inversion of space » [...] constructing an interior world. »

Rudolf Arnheim « Inside and Outside in Architecture : A Symposium »

in The Journal of Aesthetics and Art Criticism

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5Né en 1989 à Genève (Suisse) de parents d’origines turques, j’ai été bercé par l’art dès mon tout jeune âge au sein de ma famille.

En effet, ma mère étant autrefois chanteuse, et mon oncle l’accompagnant au saz (instrument traditionnel des poètes de la Turquie), l’art a toujours été fondamental dans mon éducation.

Très tôt, j’ai moi aussi voulu créer, composer, inspiré par ma mère, et c’est ce qui m’a orienté vers le dessin, l’écriture, la musique, et enfin l’architecture.

L’architecture n’est pour moi ni un rêve d’enfant verslequel je voulais me diriger, ni une passion présente dès le début, mais le résultat d’une longue recherche personnelle sur une nouvelle manière de penser et de créer qui me devint très rapidement essentiel, conscient de ce que ce qu’un crayon dans une main pouvait faire.

Me redirigeant à l’aide d’une classe passerelle, j’aifinalement pu intégrer et compléter ma formation au sein de l’hepia (la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture).

Born in 1989 in Geneva (Switzerland) from turkish parents, I was connected to art since my early childhood.

Indeed, my mother once being a singer, and my uncle accompanying her on the saz (a traditional instrument of poets in Turkey), art has always been fundamental in my education.

Early on, I was also willing to create, compose, inspired by my mother, and that’s what led me to drawing, writing, music, and finally architecture.

The architecture is neither a childhood dream I wanted to achieve, nor a passion present from the beginning, but the result of a long personal research on a new way of thinking and creating that quickly became essential to me, aware of what a pencil could do in one hand.

I was finally able to join and complete my studies at the hepia (University of landscaping, engineering andarchitecture).

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7INDEX

hepia AR 3 - 2014-2016

Demi-groupe scolaire à la Jonction p. 8 Etude de cas : « Eieiei» / wb Architeckten p. 18 Atelier interdisciplinaire : Aménagement de la Place Sturm p. 22

hepia AR 2 - 2013-2014 Habitation au Parc Trembley p. 24 Habitat individuel contingu de moyenne densité p. 30

hepia AR 1 - 2012-2013

Académie d’été : pavillon hepia p. 32 Habitat minimal fixe p. 34

8Demi-groupe scolaire à la Jonction

Cours : Méthodologie et projet d’architectureEnseignant : Stefano Moor

Cours : ConstructionEnseignante : Aude Bornet Fournier

Surface brute - Programme : 3’000 m2

Tout en créant un complexe scolaire liant école (classes, ateliers, salle de gym) et restaurant, le but était de s’implanter dans le quartier de la Jonction tout en prenant en considération l’hypothétique futur projet d’un grand parc à la pointe de celui-ci.

C’est pourquoi la forme des 4 bâtiments,structurellement indépendants mais liés entre eux, induit un « point de chute » sous forme de préau marquant la fin de l’urbain, et l’ouverture, via un couvert, sur la partie végétalisée de la Jonction.

Au niveau structurel, l’intérêt s’est porté sur le passé industriel de cette pointe, abritant encore aujourd’hui des ateliers, un hangar des TPGs, mais surtout l’Usine Kugler.

Cette inspiration s’est traduite sous la forme d’une structure poteaux-poutres en bétonpréfabriqué apparent, d’une trame régulière de 4.30 m.

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18Etude de cas «Eieiei» / wb Architeckten

Cours : ConstructionEnseignant : Stéphane De Bortoli

L’étude de cas s’est portée sur un projet, ici du bureau wb Architeckten, ayant fait l’objet d’un cours.

Tout en imaginant une structure à ossaturemétallique, il fallait trouver un systèmecohérent pour montrer les différents jeux en façade, comme visible sur l’image.

Pour ce faire, le choix d’une façade rideau a été faite, telle une peau se greffant sur l’ossature métallique.

Cette direction offrait ainsi une façademalléable qui pouvait être dessinée à l’aide d’une sous-structure métallique au niveau des fenêtres, parfois plus hautes parfois plus basses, et ce afin que le revêtement extérieur puisse offrir le jeu souhaité par les architectes. Le crépi a été choisi dans le but d’obtenir une façade homogène au possible. © Image de wb Architeckten

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22Atelier interdisciplinaire Aménagement de la Place Sturm

Cours : Ateliers CEN Comprendre l’espace pour le transformerEnseignant : Giordano Tironi

Issu d’une collaboration avec une élève en architecture du paysage, le souhait était de relier la Place Sturm à un réseau de promenades existant au sein de la ville de Genève.

Il fallait rendre possible et facile l’accès à cette place de 200 m2 en envisageant despromeneurs venant de toutes parts,notamment depuis la Plaine de Plainpalais, mais surtout faire en sorte qu’ils puissent y trouver un lieu de détente si souhaité, ousimplement un passage permettant de continuer la promenade en direction d’un autre parc.

Cette envie s’est traduite sous la forme d’un pont métallique, qui puisse également porter des plantes montantes afin d’offrir un passage sur un pont qui se fond dans la masse verteenvironnante, avec deux zones de détente de part et d’autre.

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24Habitation au Parc Trembley

Cours : Méthodologie et projet d’architectureEnseignant : Didier Challand

Groupe de travail : David Barbera

Surface brute - Programme : 34’900 m2

L’implantation sur ces parcelles adjacentes au Parc Trembley a très vite mis en avant laproblématique liée à la pente et à la nécessité de pouvoir passer du point le plus bas au plus haut aisément, tout en maintenant des zones plates.

Les lieux pentus furent rapidement définis comme les espaces de transition (de bas en haut comme de la route jusqu’aux logements), tandis que les lieux plats ont servi de lien avec le parc voisin.

En effet, des parcs semi-privés séparés seulement par des murets incluant un banc permettent ainsi la continuation de la verdure entre le lieu d’implantation et le parc avoisinant.

Les appartements sont traversants afin depouvoir offrir à chacun des balcons donnant sur le parc mais également une vue sur la partie plus urbaine du projet.

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Gris = 4 pièces Rouge = 5 pièces Orange = 6 pièces

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30Habitat individuel contigude moyenne densité

Cours : Méthodologie et projet d’architectureEnseignant : Didier Challand

L’idée était de relier les habitats contigus entre eux structurellement (la toiture de l’un devenant dalle pour l’autre) mais aussi esthétiquement.

A l’image d’un reptile grimpant la pente étape par étape, le revêtement (sous forme d’écailles en fibrociment de 30x40x1 cm) se jumèle de haut en bas et sur leurs côtés afin d’unir le tout sans marquer les séparations entre habitats, de créer des façades continues.

Le but était également de créer de longscouloirs menant à chaque fois sur un lieupublic. Ainsi, les habitats contigus sont liés entre eux verticalement de par leur façade unifiée, mais également à plus grande échelle à travers des passages horizontaux simplifiés, mettant en place un quartier connecté où il est simple de se rendre n’importe où.

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32Académie d’été : pavillon hepia

Enseignants : Alain Burnier Matthias Bräm Michel Philippon Frédéric Wüest

Groupe de travail : Guillaume Bruttin Damian Cortés

Lorsqu’il nous a été proposé d’aménager la cour de l’hepia dans le cadre de l’Académie d’été, le concept qui s’est naturellement imposé fut de créer une charnière à la rencontre des différentslieux de passage de l’école (du premierbâtiment à la cour, et de la rue avoisinante à la cour).

Le pavillon a très vite pris la forme d’un lieu de détente s’ouvrant sur le préau de l’école, abritant une buvette qui pourrait être utilisée notamment par l’Association des Étudiants de l’hepia, mais également comme un lieu où se prendraient les collations suivant les conférences à l’Aula (qui se trouve au même niveau dans lebâtiment à gauche du pavillon).

Pour ne pas empiéter sur la cour, l’implantation du bâtiment s’est faite sur le vide à l’aide de profilés métalliques soutenant le pavillon entre l’escalier de secours (qui serait modifié pour mieux accueillir le projet et faciliter le passage) et le sol du préau.

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34Habitat minimal fixe

Cours : Méthodologie et projet d’architectureEnseignant : François Joss

L’intérêt dans ce projet résidait dans le fait de pouvoir choisir son lieu d’implantation etd’essayer de s’adapter au lieu, à son climat et sa topographie.

La Turquie a été choisie pour la présence delongues routes vides le long de la côte Ouest, et la difficulté de construire dans ce climatméditerranéen qui change des siteshabituellement choisis lors de nos études.

Tout en rendant les habitats compacts au possible, leur disposition permet de créer un lieu central où les divers occupants de passage pourraient se rencontrer, discuter, et profiter du lieu ensemble.

Des murs sous forme de gabions, remplis de pierres locales afin de minimiser les coûts,permettent de stocker la chaleur tout au long de la journée et de la restituer au cours de la nuit, où températures peuvent être très basses.

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