RAPPORT_ECVMAS - Mars_2014DES MENAGES APRES LE SEISME
(ECVMAS - Phase 1)
HAITI
Mars 2014
STATISTIQUES DESCRIPTIVES
Données collectées du 11 août 2012 au 05 janvier 2013
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1/- PRESENTATION DE L’ENQUETE 1.1/- ORGANISATION DE L’ENQUETE
1.2/- ECHANTILLONNAGE
Détermination de la taille de l’échantillon Base de sondage
Procédure de tirage et d’allocation de l’échantillon
Cas des SDE
Cas des camps de PDI
Résultats des travaux sur le terrain : remplacement de SDE/ménages
Remplacement de SDE
Remplacement des ménages
Pondérations au niveau ménage pour les camps de PDI
Application d’un ajustement post-stratification
Pondérations au niveau individu/population
1.3/- TRAITEMENT DES DONNEES
Cas des données sur la pauvreté
2/- CARACTERISTIQUES DES LOGEMENTS 2.1/- TYPE DE BATIMENT OCCUPE
PAR LES MENAGES
2.2/- PRESENCE D’UNE ETIQUETTE MTPTC DANS LE LOGEMENT OCCUPE PAR
LES MENAGES
2.3/- PRINCIPAL MATERIAU DES MURS DU LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
2.4/- PRINCIPAL MATERIAU DU TOIT DU LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
2.5/- PRINCIPAL MATERIAU DU SOL DU LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
2.6/- NOMBRE DE PIECES CONTENUES DANS LE LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
2.7/- STATUT D’OCCUPATION DU LOGEMENT PAR LES MENAGES
2.8/- FREQUENCE DE PAIEMENT DU LOYER PAR LES MENAGES
2.9/- MONTANT ANNUEL & ESTIMATION DE LA VALEUR LOCATIVE
ANNUELLE DU LOGEMENT OCCUPE PAR LES MENAGES
2.10/- PRINCIPAL TYPE D’ECLAIRAGE DANS LE LOGEMENT
2.11/- PRINCIPAL TYPE D'ECLAIRAGE PUBLIC DANS LE QUARTIER 2.12/-
PRINCIPALE SOURCE D’ENERGIE POUR LA CUISSON
3
3/- EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT 3.1/- PRINCIPAL MODE
D’APPROVISIONNEMENT DES MENAGES EN EAU DE BOISSON
3.2/- PRINCIPAL MODE D’APPROVISIONNEMENT DES MENAGES EN EAU A USAGE
COURANT
3.3/- PRINCIPAL MODE D’EVACUATION DES EAUX USEES
3.4/- PRINCIPAL MODE D’EVACUATION DES DECHETS SOLIDES
3.5/- PRINCIPAL TYPE DE LIEU D’AISANCE
4/- IMPACT DU SEISME SUR LE LOGEMENT DES MENAGES 4.1/- STATUT
D’OCCUPATION DU LOGEMENT PAR LES MENAGES AU MOMENT DU SEISME
4.2/- DOMMAGES EVENTUELLEMENT SUBIS PAR LE LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES LORS DU SEISME
4.3/- CONSEQUENCES DU SEISME SUR L’EXERCICE D’UNE ACTIVITE
REMUNERATRICE A L’INTERIEUR DU LOGEMENT
ET L’HABITATION DES MENAGES
4.4/- TRAVAUX DE RECONSTRUCTION OU DE REMISE EN ETAT (PAR LES
MENAGES) DE LEUR LOGEMENT ENDOMMAGE
APRES LE SEISME
5/- INDICE DE BIEN-ETRE ECONOMIQUE DES MENAGES 5.1/- BIENS DURABLES
FONCTIONNELS POSSEDES PAR LES MENAGES
5.2/- INDICE DE BIEN-ETRE ECONOMIQUE DES MENAGES
6/- COMPOSITION ET CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES MENAGES
6.1/- STRUCTURE PAR SEXE ET AGE DE LA POPULATION
6.2/- STATUT MATRIMONIAL DES MEMBRES DU MENAGE
6.3/- NATIONALITE DES MEMBRES DU MENAGE
6.4/- POSSESSION D’UNE CARTE D'IDENTIFICATION NATIONALE (CIN) OU
D’UN NUMERO D'IDENTITE FISCALE (NIF)
PAR LES MEMBRES DU MENAGE
6.5/- RELIGION DES MEMBRES DU MENAGE
6.6/- ALPHABETISATION ET SCOLARISATION DES MEMBRES DU MENAGE
Scolarisation actuelle des membres du ménage âgés de 3 ans et plus
Raison de la non scolarisation actuelle des membres du ménage âgés
de 3 à 16 ans
6.7/- NIVEAU D’INSTRUCTION DES MEMBRES DU MENAGE
Taux nets & Taux bruts de fréquentation scolaire 6.8/- LIEU DE
NAISSANCE DES MEMBRES DU MENAGE
6.9/- IMPACT DU SEISME SUR LA COMPOSITION DEMOGRAPHIQUE DES
MENAGES
Handicap & Séisme 6.10/- CONSEQUENCES DU SEISME SUR LES MEMBRES
DES MENAGES
Passage dans un camp 6.11/- SEJOUR DE PLUS D’UN MOIS DES MEMBRES
DES MENAGES DANS UN PAYS ETRANGER AU COURS
DES TROIS DERNIERES ANNEES AYANT PRECEDE L’ENQUETE
4
7/- CARACTERISTIQUES DU MARCHE DU TRAVAIL 7.1/- IMPLICATION DES
MEMBRES DES MENAGES DANS DES ACTIVITES NON ECONOMIQUES
7.2/- IMPLICATION DES MEMBRES DES MENAGES DANS DES ACTIVITES
ECONOMIQUES
7.3/- POPULATION ACTIVE OCCUPEE (TAUX D’EMPLOI DES MEMBRES DES
MENAGES)
7.4/- CHOMAGE ET INACTIVITE DES MEMBRES DES MENAGES
7.5/- SYNTHESE DE LA SITUATION D’ACTIVITE DES MEMBRES DES
MENAGES
7.6/- CARACTERISTIQUES DE L’EMPLOI ET CONDITIONS DE TRAVAIL
Statut dans l’activité principale (catégories
socioprofessionnelles) Branche d’activité dans l’emploi principal
Type d’entreprise dirigée ou dans laquelle est exercé l'emploi
principal Enregistrement des entreprises à certains organismes
(DGI, MCI, Chambre de commerce, OFATMA, ONA, autres) Tenue d’une
comptabilité formelle Type d’établissement (secteur institutionnel)
et emploi informel Taille de l’entreprise Type de local où les
activités de l’entreprise sont exercées Ancienneté dans
l’entreprise ainsi qu’au sein de la fonction occupée dans
l’entreprise Mode/Moyen d’obtention de l’emploi Possession d’un
contrat de travail par les actifs occupés salariés Possession d’une
feuille de paie par les actifs occupés salariés Bénéfice d’une
protection sociale par les actifs occupés salariés Bénéfice de
certaines prestations sociales par les actifs occupés salariés
Existence d’au moins un syndicat dans l’entreprise où s’exerce
l’emploi principal et syndication des actifs occupés
salariés Type de travail exercé par les actifs occupés
Temps/Horaire de travail des actifs occupés Situation de
sous-emploi lié à la durée du travail Revenus du travail
(rémunérations/Indemnités/Gains) issus de l’emploi principal
Sous-emploi invisible & Sous-emploi global Pluriactivité des
actifs occupés Evolution des principaux indicateurs du marché du
travail entre 2007 et 2012. Rétrospectif emploi : Emploi antérieur
juste avant le séisme Revenus du travail & Nombre de personnes
salariées par ménage
8/- TRANSFERTS (RECUS/VERSES) PAR LES MENAGES 8.1/- TRANSFERTS
RECUS PAR LES MENAGES
Caractéristiques des transferts monétaires reçus par les ménages
Nombre d’expéditeurs
Montant des transferts reçus
Fréquence/Régularité des transferts reçus
Lien de parenté entre l’expéditeur et le chef de ménage
Lieu de résidence de l’expéditeur
Mode d’acheminement des transferts reçus
Destinataires des transferts reçus
Types de dépenses auxquelles sont principalement affectés les
transferts reçus
Transferts en nature reçus par les ménages Influence du séisme sur
les transferts reçus par les ménages
8.2/- TRANSFERTS VERSES PAR LES MENAGES
Caractéristiques des transferts monétaires envoyés par les ménages
Nombre de transferts envoyés au cours de la période de
référence
Montant des transferts envoyés
Fréquence/Régularité des transferts envoyés
Lien de parenté entre et le chef de ménage et le destinataire réel
des transferts envoyés
Lieu de résidence du destinataire réel des transferts envoyés
5
Destinataires des transferts envoyés
Types de dépenses auxquelles sont principalement affectés les
transferts envoyés
Transferts en nature envoyés par les ménages Influence du séisme
sur les transferts envoyés par les ménages
9/- REVENUS HORS EMPLOI/TRAVAIL ET TRANSFERTS
10/- INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR LES RESSOURCES DES
MENAGES
11/- CHOCS ET STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES
12/- EVALUATION DES PROGRAMMES D'ASSISTANCE ET PRIORITES
13/- PERCEPTION DES MENAGES Par rapport à leur niveau de vie Par
rapport à leur situation financière actuelle (au moment de
l’enquête) Par rapport à l’évolution de leur niveau de vie entre
2009 (juste avant le séisme) et 2012 (au moment de l’enquête)
Intégration des ménages dans leur communauté - via leur
appartenance à des associations/organisations
14/- CONSOMMATION & DEPENSES DES MENAGES En cours de
rédaction.
15/- SECURITE ALIMENTAIRE DES MENAGES En cours de rédaction.
16/- ANALYSE DE LA PAUVRETE DES MENAGES En cours de
rédaction.
6
1/- PRESENTATION DE L’ENQUETE
L’Enquête sur les Conditions de Vie des Ménages Après le Séisme
(ECVMAS HAITI 2012) - Phase 1, réalisé par l’Institut Haïtien de
Statistique et d’Informatique (IHSI) - en partenariat avec la
Banque Mondiale (BM) et le laboratoire de recherche français «
Développement, Institutions et Mondialisation (DIAL) », a pour
objectifs de collecter des données fiables sur les conditions de
vie des ménages près de deux ans et demi après le séisme du 12
janvier 2010 – principalement celles portant sur les
caractéristiques sociodémographiques ; le logement ; la situation
d’emploi ; l’activité principale/secondaire, les revenus
d’activités agricoles et/ou non agricoles, le chômage ; la
consommation et les dépenses (inclus celles relatives à la santé) ;
les transferts reçus/versés ; les chocs et stratégies de survie ;
l’évaluation des programmes d’assistance et des priorités ; la
perception des ménages. Ce qui pourrait permettre de : mesurer
l’impact du séisme sur le marché du travail et les conditions de
vie des ménages y compris le niveau de
pauvreté ; mesurer les progrès réalisés dans la recherche de
l’atteinte de certains Objectifs du Millénaire pour le
Développement
(OMD) ; permettre la mise à jour des indicateurs sociaux utilisés
dans la formulation des politiques publiques visant à améliorer
les
conditions de vie des populations ; fournir des données relatives à
plusieurs domaines importants pour Haïti sans nécessairement mettre
en œuvre d’autres
enquêtes spécifiques.
1.1/- ORGANISATION DE L’ENQUETE L’ECVMAS HAITI 2012 a mobilisé, sur
le terrain, 17 équipes de 7 personnes chacune (1 superviseur, 4
enquêteurs, 1 sensibilisateur et 1 chauffeur). Ces équipes ont
reçu, tout au long des 5 mois qu’a duré la collecte, l’encadrement
de 6 contrôleurs (à raison de 3 équipes pour 1 contrôleur) et
solliciter le soutien logistique des antennes départementales de
l’IHSI (il y en a 5 en tout). Ces agents de terrain ont été
recrutés à la suite d’un rigoureux processus de sélection (appels à
candidature publics, passage d’un interview et de plusieurs tests
écrits et pratiques, formation d’une durée d’un mois et demi,
pré-test des outils et de l’organisation de l’enquête sur le
terrain). Afin de faciliter la communication au sein des équipes,
entre équipes et avec le niveau central, les numéros de téléphone
des agents (enquêteurs, superviseurs, contrôleurs et équipe de
Direction/Coordinnation) ont été interconnectés via la constitution
d’un réseau CUG
1 Digicel : ce qui leur permettait de
contacter les autres collègues et de pouvoir discuter sans frais
avec eux aussi longtemps que nécessaire. De même, les superviseurs
avaient un accès sécurisé à internet via des clés USB Modem Digicel
: ce qui leur permettait d’envoyer de manière régulière les données
(questionnaires/fichiers ménages) - tous les 3 ou 4 jours environ.
L’ECVMAS et son questionnaire ont été conçus pour être administrés
avec un outil d’enquête informatisé - la tablette : la technique
d’interview retenue étant le CAPI
2 (Computer Assisted Personal Interviewing). Ce choix a été adopté,
du fait de la
complexité du questionnaire, ainsi que dans un souci d’améliorer la
qualité des données et fournir à l’IHSI les capacités et les outils
pour pouvoir bénéficier de cette technologie dans l’avenir. Dans
quelques très rares cas, principalement lorsqu’ils n’ont pas été en
mesure d’utiliser la tablette, les enquêteurs ont utilisé la
version papier (traditionnelle) du questionnaire. Tenant compte des
caractéristiques du questionnaire, l'interview a été divisée en 2
visites structurées (sur une durée de deux - 2 - jours). Une telle
structure a été convenue sur la base des standards en termes
d’ordre des modules, de meilleures pratiques, de l'expérience de
terrain, ainsi que l'importance relative de certains modules pour
les organisations partenaires. Il s’agissait, en particulier, de
s’assurer que la qualité des données soit acceptable pour les
différents modules. La structure de l'interview est illustrée dans
le tableau 1 de la page suivante. Il est à souligner qu’un accent
particulier a été mis sur le contrôle, régulier et presqu’en temps
réel, de la qualité des données ; sur la supervision efficiente du
déroulement des activités sur le terrain ; sur la gestion de la non
réponse et des procédures de remplacement des ménages.
1 Closed User Group ou Groupe fermé d’utilisateurs : ce plan permet
aux utilisateurs de télephones mobiles faisant partie d’un groupe
prédéfini de passer gratuitement des appels à l’intérieur de ce
groupe moyennant un tarif préférentiel payable en fin de mois. 2
Interviews Ménages/Individuels Assistés par Ordinateur
(IMAO/IIAO)
7
1.2/- ECHANTILLONNAGE L’échantillon de l’ECVMAS HAITI 2012 (Phase
1) est un échantillon aléatoire, stratifié et tiré à 2 degrés.
L’unité primaire de sondage, appelée aussi grappe, est la Section
d’Enumération (SDE) telle que définie dans le cadre du Recensement
Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2003 ou le camp
de personnes déplacées internes (PDI) suite au séisme du 12 janvier
2010. Tandis que l’unité secondaire est le ménage.
Détermination de la taille de l’échantillon
Bien que l’ECVMAS ait été conçue comme une enquête ménage relative
à des thématiques multidimensionnelles et transversales, il était
nécessaire de limiter le nombre de variables d'intérêt pour
déterminer la taille minimale nécessaire et optimale de
l'échantillon. Pour ce faire, des variables telles les taux
d’activité, de chômage ou de pauvreté, sans oublier la consommation
des ménages, ont été prises en compte dans ces calculs : l’objectif
étant d’assurer la représentativité statistique des données
principalement au niveau (i) national, (ii) départemental, (iii) du
type d’aire d’énumération (SDE vs Camps), ainsi que (iv) du milieu
de résidence (Aire métropolitaine de Port-au-Prince, ensemble des
autres milieux urbains, ensemble du milieu urbain et milieu rural).
Ainsi, un minimum de 30 grappes par strate a été assuré pour
garantir cette représentativité (principalement au niveau
départemental) de même qu’un niveau minimum de précision. Les
paramètres retenus (niveau de confiance des résultats fixés à 95%,
marge d’erreur de l’ordre de ±5%) conduisent à une taille minimale
de 384 ménages par strate auquel un facteur d’ajustement (fixé à
1.2) a été appliqué pour compenser l’effet de grappe qui n’a pu
être déterminé à l’avance. Il en découle dont un minimum de 16
ménages à enquêter par grappe. Considérant :
i) la très grande homogénéité des variables d’intérêt pour cette
étude à l’intérieur des grappes du milieu rural et des provinces
(l’analyse des données antérieures mettant en exergue les niveaux
très élevés des coefficients de corrélation intraclusters) - de
même qu’une hétérogénéité de la situation plus importante en milieu
urbain ;
8
ii) le risque d’une charge de travail beaucoup plus importante en
milieu rural sans oublier les contraintes de calendrier et
d’exécution des activités sur le terrain ;
Il a été convenu de réduire le nombre de ménages à enquêter dans
ces zones d’autant plus que les calculs montraient que cela ne
conduisait pas à une perte substantielle de la puissance
statistiques des tests.
Concrètement, le nombre de ménages à interviewer au niveau des 90
SDE et 30 camps de l’Aire métropolitaine de Port-au- Prince a été
fixé à seize (16) versus huit (8) dans les autres SDE.
Base de sondage
La base de sondage a été élaborée par l’IHSI en partenariat avec la
BM et DIAL. Elle est constituée de la liste des : i) 470 sections
d’énumération (SDE) réparties à travers le pays ; ces SDE sont
issues de l’Echantillon-Maître de l’IHSI (de
Juillet 2011) et ne couvrent pas les camps de PDI ; ii) 30 camps de
PDI tous situés dans la zone de Port-au-Prince ; ces informations
sur les camps sont issues de la Matrice de
Suivi des Déplacements 3 de Juillet 2012 ; elles portent sur
l’ensemble de la population vivant encore dans les camps à
ladite période et non prise en compte dans l’Echantillon-Maître ;
ces données ont été fournies par l'Organisation Internationale pour
les Migrations (OIM) - chef de file du cluster CCCM
4 chargé de la coordination et de la gestion des
camps de PDI.
Procédure de tirage et d’allocation de l’échantillon
L’échantillon de l’ECVMAS est un sous-échantillon de
l’Echantillon-Maître d’Haïti utilisé par l’IHSI. Cet
Echantillon-Maître est une sélection de 1,500 SDE sur les près de
12,000 que compte le pays. Il peut être subdivisé en trois
réplications statistiquement identiques de 500 grappes : chacune
étant représentative au niveau national ; départemental ; de l’Aire
métropolitaine, des autres milieux urbains, du milieu rural ; des
zones touchées par le séisme versus celles non touchées. Le nombre
de SDE par département a été déterminé, à partir de
l’Echantillon-Maître, en utilisant une probabilité proportionnelle
à la taille de la population (le facteur de puissance étant de 35%
au niveau départemental). La distribution, au sein de chaque
département, selon le milieu (urbain vs rural), s’est elle faite
proportionnellement à la population. Cette procédure a été utilisée
pour garantir la taille minimale d’échantillonnage requis au niveau
de chacun des 10 départements que compte le pays.
Cas des SDE
Le processus de sous-échantillonnage de l’ECVMAS a consisté à
choisir de manière aléatoire l’une des trois réplications issues de
la subdivision de l’Echantillon-Maître. Comme la procédure
d'échantillonnage des SDE dans l’Echantillon- Maître conduit, pour
l’ECVMAS, à une surreprésentation des zones rurales (étant donné
que les départements peu peuplés - comme les Nippes, mais dont il
faut assurer la représentativité et donc les suréchantillonnés -
sont principalement ruraux) ; il a été décidé de maintenir tous les
SDE urbains initialement sélectionnés dans le cadre de ce processus
d’échantillonnage de l’ECVMAS. Par conséquent, seules les zones
rurales ont été sous-échantillonnés par la suite et des mesures ont
été prises pour s’assurer du maintien d’un minimum de 30 SDE par
département. Le résultat final reflète toujours le
suréchantillonnage des zones rurales dans l’Echantillon-Maître,
mais la distribution des pourcentages est maintenant plus proche de
la répartition de la population.
Les probabilités de sélection sont de 100% (1) pour les zones
urbaines, puisque toutes les SDE sélectionnées dans
l’Echantillon-Maître sont ensuite incluses dans l’échantillon de
l’ECVMAS. Les autres probabilités de sélection varient entre 0.83
pour le Sud rural et 0.96 pour les Nippes rural.
Tableau 2 : Distribution (en %) de la population estimée et de
l’échantillon
Département/Milieu Population estimée
Aire métropolitaine de Port-au-Prince
Artibonite 5.2 5.0 7.2 3.6 6.4 3.8 0.89 1.00
Centre 5.8 1.4 6.8 1.4 7.2 1.5 0.94 1.00
Grand’Anse 5.6 1.7 5.6 1.4 5.5 1.5 0.93 1.00
Nippes 3.9 0.5 5.6 0.6 5.7 0.6 0.96 1.00
Nord 5.6 3.5 5.6 3.6 5.5 3.8 0.93 1.00
Nord-Est 4.1 2.5 4.2 2.4 3.8 2.6 0.90 1.00
Nord-Ouest 5.7 2.3 6.0 1.8 5.3 1.9 0.90 1.00
Reste-Ouest 10.6 1.3 9.0 1.4 9.1 1.5 0.91 1.00
Sud 6.0 1.7 7.0 1.4 6.6 1.5 0.83 1.00
Sud-Est 5.7 0.7 6.4 1.0 5.7 1.1 0.88 1.00
Total 58.3 41.7 63.4 36.6 61.1 38.9
3 Displacement Tracking Matrix (DTM)
4 Camp Coordination and Camp Management (CCCM)
9
Cas des camps de PDI
Les procédures de sélection utilisées pour inclure des camps dans
l’échantillonnage de l’ECVMAS sont essentiellement les mêmes que
celles utilisées pour les SDE, quand bien même elles diffèrent dans
leur mise en œuvre. Une liste actualisée des camps et de leurs
populations est maintenue par l’OIM : celle-ci est mise à jour tous
les trois mois. Les camps inclus dans l’échantillonnage de l’ECVMAS
découle de la dernière liste des camps mise à jour par l’OIM en
Juillet 2012. Cette mise à jour porte sur 447 camps actifs avec une
population allant de 30 personnes à 36,000 personnes. La population
totale des camps y est estimé à environ 386,749 personnes, soit
environ 3.5% de la population totale d’Haïti. Il est à souligner
que la majorité de la population des camps vit dans de grands camps
(plus de 500 familles). Étant donné que la sélection, au premier
degré de l'échantillon, se fait avec une probabilité
proportionnelle à la taille, il a été nécessaire de segmenter les
grands camps en morceaux plus facilement dénombrables. Cela a été
fait eu égard aux coûts exhorbitants (en termes d’argent et de
soutien logistique) qu’auraient par exemple induit le dénombrement
d’un camp de 8,500 familles. D’où la nécessité de segmenter les
grands camps en morceaux de tailles égales d’environ 150-200
ménages : des segments ensuite choisis au hasard.
La sélection et l’éventuelle segmentation physique des camps a été
effectué en coordination avec l’OIM. Par exemple, si un camp avait
une population de 1,400 ménages, et a été sélectionné à deux
reprises avec une probabilité proportionnelle à la taille ; le camp
est alors divisé en sept segments de taille égale de 200 ménages.
Les limites de ces sept segments sont clairement définies et
géographiquement répérables sur une carte avant la sélection
aléatoire, pour l’enquête, de deux de ces sept segments.
Au total, sur les 447 actifs en juillet 2012, ce sont 40 camps de
PDI qui ont été sélectionnés : 30 camps à enquêter et 10 au titre
de la réserve pour les cas éventuels de remplacement.
Les grappes sélectionnées (SDE ou camps) et incluses dans
l’échantillon de l’ECVMAS ont été ensuite cartographiquement
actualisées puis dénombrées. A partir des listes ainsi établies,
les ménages à interviewer ont été aléatoirement choisis au deuxième
degré : pour les SDE de l’Aire métropolitaine, ce nombre a été de
seize (16) ménages : quatre (4) ménages supplémentaires
ont été tirés dans chacune de ces SDE pour constituer des ménages
de remplacement en cas de nécessité (déplacement des ménages ou
refus d’être enquêtés) ;
pour les camps de PDI, ce nombre a aussi été de seize (16) ménages
mais, par contre, le nombre de ménages supplémentaires pour les cas
de remplacements éventuels a été de cinq (5) ;
pour les autres SDE (hors Aire métropolitaine), ce nombre a été de
huit (8) ménages, le nombre de ménages remplaçant étant de trois
(3).
Tableau 2 : Distribution (en nombre de SDE/ménages) de
l’échantillonnnage de l’ECVMAS
Département/Milieu
Distribution initiale Distribution finale
SDE Ménages SDE Ménages
Rural Urbain Total Rural Urbain Total Rural Urbain Total Rural
Urbain Total
Aire métropolitaine de Port-au-Prince
0 90 90 0 1,440 1,440 0 90 90 0 1,437 1,437
Artibonite 32 18 50 256 144 400 32 18 50 256 144 400
Centre 32 7 39 256 56 312 32 7 39 256 56 312
Grand’Anse 26 7 33 208 56 264 26 7 33 208 56 264
Nippes 27 3 30 208 32 240 26 4 30 208 32 240
Nord 26 18 44 208 144 352 26 18 44 203 143 346
Nord-Est 19 12 31 152 96 248 19 12 31 152 96 248
Nord-Ouest 27 9 36 216 72 288 27 9 36 216 72 288
Reste-Ouest 41 7 48 328 56 384 41 7 48 328 56 384
Sud 29 7 36 232 56 288 29 7 36 232 56 288
Sud-Est 28 5 33 224 40 264 28 5 33 224 40 264
Camps 0 30 30 0 480 480 0 30 30 0 480 480
Total 287 213 500 2,288 2,672 4,960 286 214 500 2,283 2,668
4,951
Résultats des travaux sur le terrain : remplacement de
SDE/ménages
Remplacement de SDE
Durant le travail d’actualisation cartographique et de dénombrement
des SDEs de l’ECVMAS, de même que lors de la collecte des données
sur le terrain, il a été procédé au remplacement de cinq (5) SDE
rendues inaccessibles pour des raisons d’insécurité. Ces SDE de
remplacement ont été aléatoirement sélectionnés dans la même
section commununale ou, à défaut, dans la même commune.
Tableau 3 : Population vivant dans les camps (selon leur
taille)
Taille des camps
1,000+ 16 37,583 164,469
Total 447 96,931 386,749
10
Dans tous les SDE/camps de l’ECVMAS, le nombre de ménages attendus
(16 au niveau de l’Aire métropolitaine et des camps versus 8 dans
les autres SDE) ont été interrogés, à l’exception de SDE. En effet,
dans l’une d’entre elles, seuls 12 ménages ont été dénombrés et
interviewés ; dans la seconde SDE, des problèmes avec la
cartographie n’ont pas permis aux équipes de retrouver et
d’interroger tous les ménages de l’échantillon complet y afférent.
Les pondérations ont été ajustées pour compenser ces différentes
modifications dans les probabilités de sélection.
Remplacement des ménages
L’échantillon final de l’ECVMAS porte sur 4,951 ménages - soit 9 de
moins que le nombre initialement attendu : ce qui correspond à un
taux d’achèvement de 99.8%. Ce résultat a pu être atteint grâce au
recours aux ménages de réserve/remplacement préalablement tirés
comme mentionné plus haut. Au total, 312 grappes ont été concernées
par au moins un remplacement : soit 63.0% des SDE
échantillonnés.
La base brute (avant apurement à minima) de l’ECVMAS comportait
4,982 ménages - inclus les 570 ménages de remplacement (de même que
les ménages n’ayant pas complété leur interview et qui ont été
remplacés). Soit un taux brut de remplacement de l’ordre de 11.4%
pour l’ensemble de l’ECVMAS.
L’absence ou le déplacement (voyage) du ménage - notamment de son
chef et de son/sa conjoint(e) constitue la première cause du
remplacement des ménages de l’ECVMAS (44.5%). Vient ensuite la
difficulté à retrouver le logement sur le terrain du fait de
quelques problèmes cartographiques (23.7%), suivie du fait que le
logement sélectionné était vide (14.9%) et, dans une moindre
mesure, le refus de répondre de la part des ménages.
Tableau 3 : Distribution géographique du nombre de grappes selon le
nombre de remplacements de ménages
Département/Milieu
Nombre de grappes selon le nombre de remplacements de ménages
1 2 3 4 5 Total
(en nombre de SDE)
Artibonite 19 14 2 0 0 35 11.2
Centre 7 5 1 0 0 13 4.2
Grand’Anse 13 2 3 0 0 18 5.8
Nippes 9 8 2 0 0 19 6.1
Nord 9 9 3 0 0 21 6.7
Nord-Est 9 5 0 0 0 14 4.5
Nord-Ouest 17 3 2 0 0 22 7.0
Reste-Ouest 15 12 2 0 0 29 9.3
Sud 14 7 0 0 0 21 6.7
Sud-Est 11 2 0 0 3 13 4.2
Camps 6 9 5 7 3 30 9.6
Total (en nombre de SDE) 139 113 38 19 3 312 100.0
Total (en %) 44.5 36.2 12.2 6.1 1.0 100.0
Tableau 4 : Distribution géographique du nombre de ménages
remplacés selon la raison du remplacement
Département/Milieu
35 78 34 24 4 5 6 0 186 32.6
Artibonite 0 25 10 10 3 3 0 2 53 9.3
Centre 0 7 5 5 1 1 1 0 20 3.5
Grand’Anse 1 14 5 5 1 0 0 0 26 4.6
Nippes 2 18 3 8 0 0 0 0 31 5.5
Nord 5 17 7 2 3 0 1 1 36 6.3
Nord-Est 0 12 1 4 1 1 0 0 19 3.3
Nord-Ouest 0 18 3 6 0 1 0 1 29 5.1
Reste-Ouest 3 23 11 4 0 2 2 0 45 7.9
Sud 1 8 10 7 0 2 0 0 28 4.9
Sud-Est 3 6 1 4 0 0 0 1 15 2.6
Camps 1 30 45 6 0 0 0 0 82 14.4
Total (en nombre de ménages) 51 256 135 85 13 15 10 5 570
100.0
Total (en %) 8.9 44.9 23.7 14.9 2.3 2.6 1.8 0.9 100.0
11
Pondérations
Tenant compte du fait que l’échantillon de l’ECVMAS découle de
l’utilisation de deux bases de sondage distinctes mais
complémentaires, d’une part ; et que cela a induit certaines
différences dans la méthodologie d’échantillonnage appliquée à
chacun de ces cadres d’échantillonnage ; les pondérations y
afférentes ont été séparément calculés tenant compte des
spécificités de la base de sondage des ménages de l’ECVMAS (cadre
d’échantillonnage pour les SDE vs celui pour les camps de PDI). Les
pondérations ont été ensuite combinées et un ajustement
post-stratification des données de population a été appliquée afin
de lisser les éventuelles inconsistances résultant de la
discontinuité dans le temps de la construction de l’échantillon sur
la base de ces deux cadres.
Pondérations au niveau ménage pour les SDE
La sélection de l’échantillon de l’ECVMAS s’est effectué en trois
(3) étapes : la première étape a consisté en la sélection d’une des
trois (3) subdivisions de l’Echantillon-Maître en trois
réplications statistiquement identiques de 500 grappes ; la
probabilité de sélection « p1 » à ce stade étant de :
la deuxième étape a consisté en la sélection des 470 SDE, avec une
probabilité proportionnelle à la taille, et réparties selon la
distribution initiale présentée dans le tableau 2 ; la probabilité
de sélection « p2 » d’une SDE à ce stade étant de :
où « ch » est le nombre de ménages dans la strate h ; et, « CH »est
la population totale des ménages vivant dans la strate H.
la troisième étape a consisté en la sélection aléatoire des 8 ou 16
ménages à interviewer dans les SDE de l’ECVMAS, à partir des listes
issues du dénombrement ; la probabilité de sélection « p3 » d’un
ménage à ce stade étant de :
où « C’H » est le nombre de ménages enregistrés dans le cadre des
opérations de dénombrement et d’actualisation cartographique des
SDE ; et, « n » est le nombre de ménages effectivement enquêtés
dans la SDE.
Au final, le poids d’un ménage vivant dans une SDE de l'échantillon
de l’ECVMAS est donc l'inverse de sa probabilité de sélection ;
soit :
Pondérations au niveau ménage pour les camps de PDI
La sélection de l’échantillon des camps de PDI de l’ECVMAS s’est
aussi effectué en trois (3) étapes. De ce fait, les calculs des
pondérations à appliquer comprend trois paramètres : i) la
probabilité de sélection proportionnelle à la taille des camps et
tenant compte du sous-échantillonnage de 30
camps parmi les 40 sélectionnés au premier degré (les 10 camps
restants constituant une réserve pour les cas éventuels de
remplacement) ; la probabilité de sélection « p1 » d’un camp de
l’ECVMAS à ce stade est de :
où « ci » est le nombre de ménages dans le camp de i ; et, « C »
est la population totale des ménages vivant dans des camps, selon
les informations issues de la Matrice de Suivi des déplacements
(DTM) de juillet 2012 fournies par l’OIM.
ii) la probabilité de sélection aléatoire des segments, tenant
compte du fait que certains camps ont été divisés en segment de 150
à 200 ménages et que les segments ainsi choisis par le biais d’une
simple sélection aléatoire ont été ensuite dénombrés ; la
probabilité de sélection « p2 » d’un segment d’un camp de l’ECVMAS
à ce stade est de :
où « s » est le nombre total de segments sélectionnés (un dans tous
les cas, à l'exception des camps Canaan et Ancien Aéroport
Militaire, qui ont respectivement trois et deux segments chacun) ;
et, « Si » est le nombre total de segments dans le camp i.
12
iii) la probabilité de sélection aléatoire des (16) ménages dans un
camp de l’ECVMAS à partir de la liste de dénombrement établie ; la
probabilité de sélection « p3 » d’un ménage dans un camp de
l’ECVMAS à ce stade est de :
où « C’i » est le nombre de ménages enregistrés dans le cadre des
opérations de dénombrement ; et, « n »
(ici égale à 16) est le nombre de ménages effectivement enquêtés
dans le camps.
Au final, le poids d’un ménage vivant dans un camp de PDI de
l'échantillon de l’ECVMAS est donc l'inverse de sa probabilité de
sélection ; soit :
Application d’un ajustement post-stratification
Pour, d’une part, réduire d’éventuelles erreurs type de la moyenne
(« standard errors ») et appréhender avec une meilleure précision
l’estimation de la moyenne des variables d’intérêt pour cette étude
; et, d’autre part, s’assurer que les pondérations appliquées
conduisent à des extrapolations connues/officielles des données de
population (pour les ménages) ; une correction post-stratification
(Wps) a été appliquée.
Par ailleurs, cet ajustement post-stratification a aussi pris en
compte, via le principe de compensation, le fait que les camps
enquêtés se trouvaient essentiellement dans la zone de
Port-au-Prince et n’intégrait donc pas à proprement parler les
3,020 ménages des camps du Reste-Ouest ; d’où une extrapolation aux
93,911 ménages au lieu des 96,931 ménages indiqué dans le tableau
3.
Bien que cette correction n’élimine pas globalement toutes ces
erreurs type de la moyenne (voir Little et al, 1997) ; dans ce
contexte, il a été principalement utilisé pour ajuster les
estimations totales de la population issues des données de
l’enquête ECVMAS aux projections IHSI de janvier 2012, les
extrapolations de l’ECVMAS étant presque le plus souvent
uniformément inférieures, au niveau des différentes strates, aux
projections IHSI de 2012 : il n’est pas exclu que ce soit la
conséquence d’un problème avec la qualité des opérations de
dénombrement des ménages dans les grappes/SDE ou un problème avec
les projections démographiques.
La pondération finalement retenue et appliquée dans le cadre de
l’analyse des données de l’ECVMAS est :
Pondérations au niveau individu/population
Etant donné que l’ECVMAS a collecté un certain nombre
d’informations sociodémographiques (inclus les données sur la
situation d’emploi ou de chômage) sur tous les individus membres
des ménages enquêtés ; l’utilisation des pondérations ménages au
niveau individuel se révèlent inappropriée et ne conduisent pas aux
extrapolations connues/officielles des données de population (pour
les individus). D’où la nécessité d’utiliser un autre système de
pondérations similaires à celui des ménages mais basé sur les
données de population en termes de personnes (et non plus de
ménages).
1.3/- TRAITEMENT DES DONNEES
Le questionnaire Ménage de l’ECVMAS a été developpé en utilisant le
logiciel CsPRO (Census and Survey Processing System). Il en a été
de même pour le masque de saisie relatif aux questionnaires
marché.
Dans le cadre de la supervision rapprochée des activités de
terrain, des contrôles de qualité ont été régulièrement
opérés.
De même, la qualité globale des données collectées (jugée
satisfaisante) a été évalué par les techniciens de l’IHSI, les
experts de la BM et les chercheurs de DIAL. Un apurement des
données à minima a été décidé (par les 3 partenaires) et mis en
œuvre avant le partage des bases de données partiellement apurées
et anonymisées par l’IHSI sur son site internet
(http://www.ihsi.ht).
A souligner que les données CsPRO de l’ECVMAS ont été exportées
sous SPSS et STATA : deux logiciels d’analyses statistiques et
économétriques utilisés pour apurer/analyser les données de
l’ECVMAS.
1.4/- QUESTIONNAIRES
Deux questionnaires ont été administrés dans le cadre de l’ECVMAS :
un questionnaire Ménage et un questionnaire Marché.
Questionnaire Ménage
Le questionnaire Ménage de l’ECVMAS comporte 22 modules ou
sections, inclus ceux figurant sur la page de couverture notamment
la section A qui comporte quelques informations générales
(identification des agents et évaluation du questionnaire) et la
section B qui porte sur des informations détaillées relatives au
ménage (identification et renseignements généraux).
13
Module Page
Module Page
A. Identification des agents et évaluation du questionnaire 1 L.
Revenus d’activités des patrons des UPIs et des travailleurs
indépendants non agricoles
détaché (4 pages)
B. Identification et renseignements généraux sur le ménage 1 M.
Revenus de l’activité d’exploitation agricole et producteurs
agricoles indépendants
détaché (2 pages)
C. Logement 2 N. Chômage 21
D. logement et actifs 2 O. Revenus hors emploi et hors transferts
22
E. Statut et composition du ménage 3 P. Rétrospectif emploi
23
F. Evolution de la composition du ménage 5 Q. Consommation et
dépenses des ménages 25
G. Informations sur les ressources du ménage 5 R. Transferts reçus
34
H. Caractéristiques sociodémographiques des membres du ménage
6 S. Transferts versés 36
I. Emploi actuel 9 T. Chocs et stratégies de survie 38
J. Activité principale 10 U. Evaluation des programmes d’assistance
et priorités 40
K. Activité secondaire 16 V. Perception des ménages 41
Les sections C et D concernent les caractéristiques du logement du
ménage (statut d’occupation ; principal matériau des murs, du toit,
du sol ; nombre de pièces, etc.) - inclus les conséquences du
séisme (éventuels dommages subis et, le cas échéant, entreprise de
travaux de remise en état avec ou sans aide) ; des questions
relatives à l’eau, l’hygiène et l’assainissement y sont aussi
abordées.
Les sections E, F et H portent sur la composition du ménage, la
migration et les caractéristiques sociodémographiques des membres
du ménage (genre, âge, relation avec le chef de ménage, niveau
d’éducation, scolarisation, etc.).
La section G traite des questions sur les ressources du
ménage.
Les sections I, J, K, N et P traitent des caractéristiques du
marché du travail. Il s’agit de déterminer si la personne est
inactive (les retraités par exemple), est au chômage ou alors si
elle a un emploi ; et pour celles qui exercent un emploi les
caractéristiques de cet emploi actuel (catégorie
socioprofessionnelle, ancienneté, horaire de travail, revenus,
etc.) ou rétrospectif.
La section L est consacrée aux entreprises non agricoles
appartenant soit à un membre du ménage, soit au ménage. Les
entreprises concernées sont toutes les entreprises où un membre du
ménage est soit patron, soit associé, soit travailleur pour son
compte propre.
La section M porte sur les revenus agricoles du ménage.
La section O porte sur les revenus des membres du ménage qui ne
proviennent pas de l’exercice d’un emploi (pensions, bourses,
revenus locatifs, etc.).
La section Q traite de la consommation alimentaire (type de
produits, quantités, provenance, etc.), de la sécurité alimentaire
et des dépenses (courantes, occasionnelles, exceptionnelles,
scolaires/éducation, santé, eau, téléphone, électricité,
possession/acquisition de biens) du ménage.
Les sections R et S sont dédiées respectivement aux transferts
reçus par le ménage et aux transferts versés par le ménage à
d’autres ménages.
Dans la section T, il est question des chocs négatifs dont le
ménage a été victime au cours des 12 mois précédant l’interview et
des stratégies de survie déployées pour y faire face.
La section U est consacrée à l’évaluation des programmes
d’assistance et des priorités du ménage.
La section V concerne les perceptions des ménages.
Les sections H, I, J, K, L, M, N et P du questionnaire portent sur
des renseignements individuels. Pour cette raison, les individus
concernés ayant un âge raisonnable (10 ans ou plus) ont été
prioritairement ciblé pour répondre eux-mêmes aux questions de
cette section, même s’ils pouvaient être aidés par une autre
personne comme le chef de ménage par exemple. D’autres sections du
questionnaire ménage étaient renseignées par les individus et par
le chef de ménage conjointement comme dans le cas des sections
précédentes ; quant aux autres sections, elles étaient renseignées
principalement par le chef de ménage et d’autres personnes ayant
les informations appropriées. S’agissant des questions portant sur
la consommation et les dépenses (section Q), à priori, le répondant
principal pour ce module étaient prioritairement la personne la
mieux informée sur la consommation alimentaire et les dépenses du
ménage : les autres membres du ménage pouvant, eux aussi, y
participer/contribuer en fournissant des précisions et/ou
compléments d’informations.
14
Questionnaire Marché
Le questionnaire Marché a servi à collecter des données sur les
prix des produits ainsi que les quantités correspondantes dans les
marchés associés aux différentes grappes (SDE/Camps) de l’ECVMAS.
Ce qui a contribué à une meilleure valorisation de la consommation
des ménages. Par ailleurs, ces données marché ont permis d’établir
une équivalence entre les différentes unités de mesures locales et
des unités standards telles le kilogramme ou le litre.
Au total, ce sont 181 marchés susceptibles d’être rattachés à 317
grappes (SDE/camps) qui ont été enquêtés.
1.5/- LIMITES METHODOLOGIQUES L’ECVMAS HAITI 2012 (Phase 1) a été
préparée et conduite avec le maximum de rigueur. Cependant, comme
toute étude, elle comporte un certain nombre de limites parmi
lesquelles celles inhérentes :
Au contexte
L’ECVMAS a été réalisé près de deux ans et demi après le séisme du
12 janvier 2010 qui a provoqué d’innombrables victimes (plus de 200
000 selon des estimations gouvernementales) ainsi que le
déplacement de centaines de milliers d’habitants. D’ailleurs, au
moment de la collecte des données, le nombre de personnes vivant
encore dans des camps de PDI était estimé à près de 400,000 par
l’OIM.
Par ailleurs, bien que cette étude soit destinée à servir d’étude
de référence, il est nécessaire de tenir compte du fait que
certains résultats peuvent être influencés par des facteurs
saisonniers liés à la période ainsi qu’à la stratégie de collecte
des données.
Au degré de précision
Du fait de la méthodologie d’échantillonnage utilisée dans le cadre
de cette enquête, les résultats des données collectées auprès des
ménages sont assez précis pour donner des estimations au niveau
national, départemental, selon le milieu de résidence (Aire
métropolitaine, urbain, rural) et selon le type d’aire
d’énumération (SDE vs Camps) ; mais ils ne le sont pas au niveau
des communes ou sections communales par exemple.
A la comparabilité de certaines données
Cas des données sur la pauvreté
Un éventuel recours à l’approche « Consommation » pour évaluer le
taux de pauvreté monétaire à partir des données de l’ECVMAS HAITI
2012 (Phase 1) pourrait conduire à des problèmes de comparabilité
des résultats avec ceux découlant de l’approche « Revenus » qui ont
permis d’évaluer le taux de pauvreté monétaire à partir des données
de l’Enquête sur les Conditions de Vie en Haïti (ECVH) de 2001 ;
des problèmes de comparabilité accentués par la différence
d’instruments (questionnaires), de technique (CAPI vs
interview-papier) voire de méthodologie (approche « Revenus » vs
approche « Consommation ») utilisés. En outre, du fait de la
stratégie d'enquête adoptée, l'hypothèse selon laquelle les données
aient été biaisées par la saisonnalité, à la fois pour les prix et
les habitudes/profils de consommation alimentaire n’est pas à
exclure. Il sera toutefois possible de contrôler la saisonnalité
des prix grâce aux informations détaillées sur les prix collectées,
au niveau national et départemental, par l’IHSI et issues du
régulier exercice de calcul/publication de l’indice des prix à la
consommation (IPC). Il n’en demeure pas moins que le risque d'une
possible influence de la saisonnalité sur les habitudes/profils de
consommation alimentaire demeure.
C’est d’ailleurs pourquoi, à la lumière de ces 2 principales
préoccupations susmentionnées, qu’il a été décidé de mener une
expérience méthodologique (ECVMAS HAITI 2013 - Phase 2) qui entend,
entre autres : 1) vérifier l'hypothèse non nulle de l’influence de
la saisonnalité sur les données issues du ré-interview
(uniquement
le module « Consommation & Dépenses des ménages ») d'un
sous-échantillon de ménages de l’ECVMAS HAITI 2012 ;
2) administrer le module sur le revenu de l’Enquête sur les
Conditions de Vie en Haïti (ECVH 2001) à un groupe de ménages en
vue compléter les analyses de données effectuées en utilisant
toutes les enquêtes disponibles pour estimer les indicateurs de
pauvreté non monétaires et monétaires cohérentes dans le
temps.
15
2.1/- TYPE DE BATIMENT OCCUPE PAR LES MENAGES
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages par type de bâtiment
occupé selon le
département et le milieu de résidence, ECVMAS HAITI 2012
Kay atè
Département
Artibonite 0.0 0.6 4.7 91.6 2.2 0.9 0.0 0.0 0.0 100.0
Centre 0.9 1.8 23.0 73.0 0.7 0.6 0.0 0.0 0.0 100.0
Grand'Anse 0.5 0.4 17.5 79.7 1.5 0.0 0.4 0.0 0.0 100.0
Nippes 0.3 1.5 18.3 75.7 3.0 1.2 0.0 0.0 0.0 100.0
Nord 2.1 2.3 14.3 67.6 11.1 2.4 0.2 0.0 0.0 100.0
Nord-Est 1.9 0.5 8.8 87.2 1.1 0.5 0.0 0.0 0.0 100.0
Nord-Ouest 0.0 0.3 13.3 78.5 5.5 0.4 1.0 1.0 0.0 100.0
Ouest
Hors camps 0.1 2.6 2.3 72.6 12.1 3.8 2.7 3.5 0.3 100.0
Camps 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 72.0 28.0 0.0 100.0
Ensemble - Ouest 0.1 2.3 2.1 64.5 10.7 3.4 10.4 6.2 0.3 100.0
Sud 1.0 1.3 16.2 77.4 2.6 1.0 0.5 0.0 0.0 100.0
Sud-Est 0.1 2.1 11.4 83.4 1.5 0.6 0.9 0.0 0.0 100.0
Milieu de résidence
Aire métropolitaine
Hors camps 0.0 3.3 1.1 67.3 18.3 5.0 2.4 2.1 0.5 100.0
Camp 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 75.5 24.5 0.0 100.0
Ensemble - Aire métropolitaine 0.0 2.8 0.9 57.4 15.6 4.3 13.1 5.4
0.5 100.0
Autre urbain
Hors camps 0.2 1.5 2.5 81.1 8.9 2.5 1.4 1.9 0.0 100.0
Camp 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 55.1 44.9 0.0 100.0
Ensemble - Autre urbain 0.2 1.4 2.5 78.8 8.7 2.4 2.9 3.1 0.0
100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 0.1 2.3 1.9 74.9 13.1 3.6 1.9 2.0 0.2 100.0
Camp 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 72.0 28.0 0.0 100.0
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain) 0.1 2.1 1.7 68.6 12.0
3.3 7.8 4.2 0.2 100.0
Rural 0.8 1.2 15.4 80.4 0.6 0.5 0.5 0.6 0.0 100.0
Ensemble - National 0.4 1.6 8.7 74.6 6.2 1.9 4.1 2.4 0.1
100.0
16
Le tableau xxx présente la distribution (en %) des ménages par type
de bâtiment occupé selon le département et le milieu de
résidence.
Environ trois quarts (74.6%) des ménages haïtiens vivent dans des
maisons basses simples.
Les ajoupas et les kay atè sont des types de logements que l’on
rencontre surtout en milieu rural (16.2% vs 1.8% en milieu urbain)
tandis que les maisons à étage ou à appartements sont surtout
l’apanage du milieu urbain (principalement celui de l’Aire
métropolitaine qui englobe la capitale Port-au-Prince) - 15.3% vs
1.1%.
Les tentes et abris provisoires sont les types de logements occupés
par les ménages vivant toujours dans les camps : la plupart des
camps encore ouverts au moment de l’enquête étaient concentrés dans
la zone de l’Aire métropolitaine de Port-au-Prince.
2.2/- PRESENCE D’UNE ETIQUETTE MTPTC DANS LE LOGEMENT OCCUPE PAR
LES MENAGES
A la suite du tremblement de terre, le Ministère des Travaux
Publics, Transports et Communications (MTPTC) a réalisé une
évaluation rapide de la sécurité des bâtiments. Au cours de cette
évaluation, une étiquette de couleur a été attribuée à chaque
bâtiment inspecté afin d’indiquer le niveau de risque qu’il
présente pour ses occupants et son environnement direct. Ainsi
:
• les structures étiquetées VERT correspondent aux bâtiments jugés
sûrs pour l’occupation tenant compte des éventuels dommages mineurs
constatés pour lesquels des réparations structurelles ne sont pas
requises ;
• les structures étiquetées JAUNE correspondent aux bâtiments dont
l’utilisation devrait être limitée du fait des dommages modérés
constatés pour lesquels des réparations structurelles sont
nécessaires ;
• les structures étiquetées ROUGE correspondent aux bâtiments jugés
dangereux pour l’occupation car présentant un risque pour ses
occupants et leur environnement du fait des dommages graves
constatés et pour lesquels d’importantes réparations structurelles
sont nécessaires ou une démolition totale est exigible.
Le tableau xxx présente la distribution des ménages relativement à
la présence d’une étiquette MTPTC sur leur logement (inscription
peinte sur le mur de la maison) selon le département et le milieu
de résidence.
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages relativement à la
présence d’une étiquette
MTPTC sur le bâtiment (inscription peinte sur le mur de la maison)
selon le département et
le milieu de résidence, ECVMAS HAITI 2012
Oui,
verte
Oui,
jaune
Oui,
Ouest
Camps 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 100.0 100.0
Ensemble - Ouest 19.4 8.6 3.7 56.3 0.9 11.1 100.0
Sud 0.0 0.0 0.3 99.2 0.5 0.0 100.0
Sud-Est 2.3 1.3 0.0 96.4 0.0 0.0 100.0
Milieu de résidence
Camp 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 100.0 100.0
Ensemble - Aire métropolitaine 25.8 10.3 4.0 43.8 1.4 14.7
100.0
Autre urbain
Camp 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 100.0 100.0
Ensemble - Autre urbain 2.6 2.2 1.1 91.1 0.2 2.8 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 14.9 6.7 2.7 74.9 0.8 0.0 100.0
Camp 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 100.0 100.0
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain) 13.7 6.1 2.5 68.6 0.7
8.4 100.0
Rural 1.5 0.6 0.4 97.4 0.1 0.0 100.0
Ensemble - National 7.5 3.3 1.4 83.2 0.4 4.2 100.0
17
La présence d’une étiquette MTPTC ne concerne, au niveau national,
que 12.2% des habitats occupés par les ménages : la couleur
attribuée étant la verte pour 7.5% des logements. Cette proportion
est de 47.1% dans l’Aire métropolitaine de Port-au- Prince qui a
été prioritairement ciblée par cette évaluation rapide par le MTPTC
de la sécurité des bâtiments après le tremblement de terre : la
couleur attribuée étant la verte pour 30.3% des logements. Il est à
noter que, dans l’ensemble, la présence d’une étiquette MTPTC a été
directement observé par les agents enquêteurs dans 42.8% des cas et
déclaré par les ménages dans le reste des cas (51.2%).
2.3/- PRINCIPAL MATERIAU DES MURS DU LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
Le tableau xxx présente la distribution des ménages relativement au
principal matériau composant les murs de leur logement selon le
département et le milieu de résidence.
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages
relativement au principal matériau composant les murs
de leur logement selon le département et le milieu de
résidence, ECVMAS HAITI 2012
Artibonite 3.4 20.5 54.4 0.2 0.2 14.5 4.2 2.6 100.0
Centre 51.4 10.0 21.2 0.9 0.0 6.1 5.8 4.6 100.0
Grand'Anse 11.6 18.3 28.2 0.7 0.0 16.3 19.9 5.0 100.0
Nippes 10.3 12.0 42.7 0.6 0.0 17.1 15.0 2.3 100.0
Nord 5.9 16.3 57.0 1.6 0.0 3.3 13.0 2.9 100.0
Nord-Est 19.6 18.2 44.4 0.0 0.0 2.1 13.7 2.0 100.0
Nord-Ouest 3.3 10.8 48.3 2.2 0.5 12.7 20.1 2.1 100.0
Ouest (hors camps) 7.8 1.5 77.5 3.5 0.8 3.8 2.8 2.3 100.0
Sud 2.3 12.6 53.2 0.6 0.0 16.5 10.1 4.7 100.0
Sud-Est 23.0 3.8 42.1 1.9 0.4 17.2 7.7 3.9 100.0
Milieu de résidence
Aire métropolitaine (hors camps) 5.4 0.5 87.9 4.7 0.6 0.1 0.0 0.8
100.0
Autre urbain (hors camps) 7.3 3.1 77.2 0.6 0.0 6.8 2.6 2.4
100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain - hors camps) 6.5 1.9
81.9 2.4 0.3 3.9 1.4 1.7 100.0
Rural 14.8 17.4 35.1 1.3 0.5 13.7 13.2 4.0 100.0
Ensemble - National 10.9 10.2 57.0 1.8 0.4 9.1 7.7 2.9 100.0
NB : le principal matériau composant les murs des tentes et abris
provisoires dans les camps n’a pas été pris en compte.
Près de six ménages sur dix (57.0%) vivent dans un logement dont le
principal matériau des murs est le ciment/bloc. Il est à souligner
que le ciment/bloc, au titre de principal matériau des murs du
logement des ménages, est surtout l’apanage du milieu urbain (81.9%
vs 35.1%) - contrairement aux autres matériaux tels la terre (1.9%
vs 17.4%) ; le bois/planche (14.8% vs 6.5%) ; les briques/roches
(3.9% vs 13.7%) ou les clisses (1.4% vs 13.2%).
2.4/- PRINCIPAL MATERIAU DU TOIT DU LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
Le tableau xxx présente la distribution des ménages relativement au
principal matériau composant le toit de leur logement selon le
département et le milieu de résidence. Un peu plus de sept ménages
sur dix (72.4%) vivent dans un logement dont le principal matériau
du toit est la tôle. En milieu urbain, le ciment/béton (dalle) est
le deuxième principal matériau composant le toit du logement occupé
par les ménages (37.0%). Tandis qu’il s’agit de la chaume/paille en
milieu rural (11.5%). De ce fait, la proportion de ménages vivant
dans un logement dont le principal matériau du toit est la tôle est
plus élevée en milieu rural comparativement au milieu urbain (81.8%
vs 61.5%).
18
relativement au principal matériau composant le toit de
leur logement selon le département et le milieu de
résidence, ECVMAS HAITI 2012
Ouest (hors camps) 0.6 38.0 60.5 0.4 0.2 0.3 100.0
Sud 15.9 9.2 73.7 0.0 0.0 1.2 100.0
Sud-Est 7.8 5.4 86.5 0.0 0.0 0.3 100.0
Milieu de résidence
Aire métropolitaine (hors camps) 0.1 46.5 52.3 0.3 0.4 0.4
100.0
Autre urbain (hors camps) 1.8 29.4 68.8 0.0 0.0 0.0 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain - hors camps) 1.0 37.0
61.5 0.1 0.2 0.2 100.0
Rural 11.5 5.6 81.8 0.3 0.0 0.8 100.0
Ensemble - National 6.6 20.2 72.4 0.2 0.1 0.5 100.0
NB : le principal matériau composant le toit des tentes et abris
provisoires dans les camps n’a pas été pris en compte.
2.5/- PRINCIPAL MATERIAU DU SOL DU LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages
relativement au principal matériau composant le sol de
leur logement selon le département et le milieu de
résidence, ECVMAS HAITI 2012
Ouest (hors camps) 0.4 10.5 78.8 4.7 5.4 0.2 100.0
Sud 0.4 31.9 66.5 0.5 0.4 0.3 100.0
Sud-Est 0.0 30.4 66.8 1.7 0.6 0.5 100.0
Milieu de résidence
Aire métropolitaine (hors camps) 0.4 4.2 82.0 5.6 7.8 0.0
100.0
Autre urbain (hors camps) 0.0 11.1 84.1 2.9 1.9 0.0 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain - hors camps) 0.2 8.0
83.2 4.1 4.5 0.0 100.0
Rural 0.2 53.3 44.3 1.0 0.7 0.5 100.0
Ensemble - National 0.2 32.2 62.3 2.5 2.5 0.3 100.0
NB : le principal matériau composant le sol des tentes et abris
provisoires dans les camps n’a pas été pris en compte.
19
Le tableau xxx présente la distribution des ménages relativement au
principal matériau composant le sol de leur logement selon le
département et le milieu de résidence. Un peu plus de six ménages
sur dix (62.3%) vivent dans un logement dont le principal matériau
du sol est le ciment. Le ciment, les mosaïques et la
céramique/terrazo/marbre sont surtout l’apanage du sol des
logements en milieu urbain (respectivement 83.2% vs 44.3%, 4.1% vs
1.0% et 4.5% vs 0.7%). Par contre, il s’agit de la terre en milieu
rural (53.3% vs 8.0%).
2.6/- NOMBRE DE PIECES CONTENUES DANS LE LOGEMENT OCCUPE PAR LES
MENAGES
Le tableau xxx présente le nombre (médian et moyen) de pièces que
comporte en général le logement occupé par les ménages selon le
département et le milieu de résidence.
Tableau xxx : Nombre (médian et moyen) de pièces que
comporte en général le logement occupé par les
ménages selon le département et le milieu de résidence,
ECVMAS HAITI 2012
Ouest (hors camps) 1 1.7 1 0.7 2 2.4
Sud 2 2.0 1 1.0 3 3.0
Sud-Est 2 1.7 1 0.8 2 2.5
Milieu de résidence
Aire métropolitaine (hors camps) 1 1.7 1 0.7 2 2.4
Autre urbain (hors camps) 1 1.8 1 0.7 2 2.5
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain - hors camps) 1 1.7 1
0.7 2 2.4
Rural 2 1.9 1 0.8 2 2.7
Ensemble - National 2 1.8 1 0.8 2 2.6
NB : le nombre de pièces (habituellement une) dans les tentes et
abris provisoires des camps n’a pas été pris en compte.
Le logement occupé par les ménages haïtiens comporte habituellement
environ 2 pièces : une chambre à coucher et un salon (salle à
manger). Le tableau xxx présente la distribution (en %) des ménages
relativement au nombre de types de pièces contenues dans le
logement occupé - selon le département et le milieu de résidence.
Un cinquième (20.6%) des ménages haïtiens vivent dans un logement
ne comportant qu’une seule pièce. Cette proportion est de 37.3%
pour ceux dont le logement comporte deux pièces. La proportion de
ménages vivant dans une seule pièce est environ deux fois plus
importante en milieu urbain qu’en milieu rural (29.4% vs 13.0%). Au
niveau national ; le taux d’occupation médian est de 2 personnes
par pièce (la moyenne étant de 2.3). Il est à souligner que ce taux
d’occupation par pièce est supérieur à trois personnes pour un
cinquième (20.3%) des ménages : ce chiffre est de 23.0% en milieu
urbain (24.3% pour les ménages de l’Aire métropolitaine de
Port-au-Prince) vs 18.0% en milieu rural et 0% dans les
camps.
20
relativement au nombre de types de pièces contenues
dans le logement occupé - selon le département et le
milieu de résidence, ECVMAS HAITI 2012
Nombre de pièces
Département
Artibonite
Chambre(s) à coucher 0.0 55.6 32.2 9.7 1.6 0.9 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 37.1 57.6 4.8 0.4 0.0 0.0 100.0
Total 0.0 22.5 43.8 20.6 10.7 2.4 100.0
Centre
Chambre(s) à coucher 0.0 43.4 35.2 15.1 5.1 1.2 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 31.1 61.4 6.8 0.4 0.0 0.3 100.0
Total 0.0 11.2 44.5 22.1 16.3 5.9 100.0
Grand'Anse
Chambre(s) à coucher 0.0 30.5 39.6 18.1 10.9 0.9 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 23.4 66.5 8.9 1.2 0.0 0.0 100.0
Total 0.0 10.0 26.0 33.3 19.6 11.1 100.0
Nippes
Chambre(s) à coucher 0.0 49.5 30.5 16.1 3.4 0.5 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 30.4 60.7 8.9 0.0 0.0 0.0 100.0
Total 0.0 14.5 44.4 23.4 10.0 7.7 100.0
Nord
Chambre(s) à coucher 0.0 41.4 26.1 20.9 9.2 2.4 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 26.7 63.2 9.0 0.8 0.3 0.0 100.0
Total 0.0 15.5 30.1 19.3 23.5 11.6 100.0
Nord-Est
Chambre(s) à coucher 0.0 39.8 30.4 20.7 8.2 0.9 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 23.0 59.0 17.1 0.5 0.4 0.0 100.0
Total 0.0 14.0 29.8 16.9 27.6 11.7 100.0
Nord-Ouest
Chambre(s) à coucher 0.0 41.3 34.6 17.8 3.9 2.4 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 24.6 62.7 12.7 0.0 0.0 0.0 100.0
Total 0.0 10.5 39.4 22.7 18.0 9.4 100.0
Ouest (hors camps)
Chambre(s) à coucher 0.0 55.4 28.2 11.4 3.3 1.7 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 44.5 42.8 11.4 1.0 0.2 0.1 100.0
Total 0.0 29.9 35.4 14.9 12.2 7.6 100.0
Sud
Chambre(s) à coucher 0.0 39.3 35.3 17.2 5.0 3.2 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 21.2 60.2 16.8 1.5 0.3 0.0 100.0
Total 0.0 13.4 29.6 23.5 20.4 13.1 100.0
Sud-Est
Chambre(s) à coucher 0.0 49.5 31.2 15.4 3.5 0.4 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 35.6 54.1 9.0 1.3 0.0 0.0 100.0
Total 0.0 16.5 46.6 14.4 17.0 5.5 100.0
Milieu de résidence
Chambre(s) à coucher 0.0 58.2 26.1 10.2 3.7 1.8 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 43.4 42.1 12.9 1.3 0.2 0.1 100.0
Total 0.0 33.7 30.6 15.1 11.7 8.9 100.0
Autre urbain (hors camps)
Chambre(s) à coucher 0.0 51.1 29.8 13.6 3.6 1.9 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 39.4 47.9 11.9 0.6 0.1 0.1 100.0
Total 0.0 25.9 34.7 14.9 17.0 7.5 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain - hors camps)
Chambre(s) à coucher 0.0 54.3 28.2 12.1 3.6 1.8 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 41.1 45.4 12.4 0.8 0.2 0.1 100.0
Total 0.0 29.4 32.9 14.9 14.7 8.1 100.0
Rural
Chambre(s) à coucher 0.0 44.3 33.5 15.8 5.1 1.3 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 29.3 61.9 8.0 0.7 0.1 0.0 100.0
Total 0.0 13.0 41.1 22.7 16.0 7.2 100.0
Ensemble - National
Chambre(s) à coucher 0.0 49.0 31.0 14.1 4.4 1.5 100.0
Salon(s) / Salle(s) à manger 34.9 54.2 10.0 0.8 0.1 0.0 100.0
Total 0.0 20.6 37.3 19.1 15.4 7.6 100.0
NB : le nombre de pièces (habituellement une) dans les tentes et
abris provisoires des camps n’a pas été pris en compte.
21
2.7/- STATUT D’OCCUPATION DU LOGEMENT PAR LES MENAGES
Tableau xxx présente la distribution (en %) des ménages
relativement à leur statut d’occupation de leur logement selon le
département et le milieu de résidence.
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages relativement à leur
statut d’occupation de
leur logement selon le département et le milieu de résidence,
ECVMAS HAITI 2012
P ro
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Lo ca
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Ouest
Camps 76.8 0.9 0.3 14.1 7.9 100.0
Ensemble - Ouest 59.7 20.0 6.2 12.7 1.4 100.0
Sud 73.3 7.6 8.4 9.8 0.9 100.0
Sud-Est 87.5 6.5 0.6 4.5 0.9 100.0
Milieu de résidence
Camp 77.6 1.1 0.3 14.1 6.9 100.0
Ensemble - Aire métropolitaine 55.5 26.2 5.6 11.1 1.6 100.0
Autre urbain
Camp 73.1 0.0 0.0 14.0 12.9 100.0
Ensemble - Autre urbain 53.4 26.4 9.8 9.3 1.1 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 52.3 28.6 8.5 9.9 0.7 100.0
Camp 76.8 0.9 0.3 14.1 7.9 100.0
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain) 54.4 26.3 7.8 10.2
1.3 100.0
Rural 84.2 4.2 2.2 8.9 0.5 100.0
Ensemble - National 69.5 15.1 4.9 9.5 1.0 100.0
En Haïti, près de sept ménages sur dix (69.5%) sont propriétaires
du logement qu’ils occupent tandis qu’un cinquième (20.0%) sont des
locataires ou des fermiers. La proportion de ménages occupant à
titre gratuit leur logement est d’environ un dixième (9.5%). Le
milieu urbain se distingue du milieu rural par une proportion plus
faible de ménages propriétaires (54.4% vs 84.2%) ainsi qu’une
proportion plus élevée de ménages locataires ou fermiers (34.1% vs
6.4%). Dans les camps (de Port-au-Prince), les ménages sont soit
propriétaire de leur tente/abri provisoire (76.8%), soit occupant à
titre gratuit (14.1%) ou de fait (7.9%). Il est à souligner que
seul 1.2% ont affirmé louer/affermer le logement occupé.
2.8/- FREQUENCE DE PAIEMENT DU LOYER PAR LES MENAGES Le tableau xxx
présente la distribution (en %) des ménages relativement à leur
fréquence de paiement de leur loyer selon le département et le
milieu de résidence. La fréquence de paiement du loyer est surtout
annuelle et concerne près de trois quarts (73.6%) des ménages
haïtiens locataires ou fermiers. Cette fréquence est semestrielle
pour 23% des ménages haïtiens locataires ou fermiers.
22
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages relativement à leur
fréquence de paiement
de leur loyer selon le département et le milieu de résidence,
ECVMAS HAITI 2012
U n
e f
o is
p a
r m
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T o
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3 m
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T o
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6 m
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U n
e f
o is
p a
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Ouest
Camps 0.0 0.0 22.2 77.8 100.0
Ensemble - Ouest 3.4 0.0 31.9 64.7 100.0
Sud 0.0 0.0 20.8 79.2 100.0
Sud-Est 0.0 1.7 15.6 82.7 100.0
Milieu de résidence
Camp 0.0 0.0 22.2 77.8 100.0
Ensemble - Aire métropolitaine 3.9 0.0 30.5 65.6 100.0
Autre urbain
Camp 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Ensemble - Autre urbain 2.8 0.1 17.6 79.5 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 3.3 0.1 23.3 73.3 100.0
Camp 0.0 0.0 22.2 77.8 100.0
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain) 3.3 0.1 23.3 73.3
100.0
Rural 2.6 0.8 21.3 75.3 100.0
Ensemble - National 3.2 0.2 23.0 73.6 100.0
2.9/- MONTANT ANNUEL & ESTIMATION DE LA VALEUR LOCATIVE
ANNUELLE DU LOGEMENT
OCCUPE PAR LES MENAGES Le tableau xxx présente, selon le
département et le milieu de résidence, d’une part, le montant
annuel du loyer (médiane et moyenne - en gourdes) versé par les
ménages locataires ou fermiers ; et, d’autre part, la valeur
locative annuelle (médiane et moyenne - en gourdes) de leur
logement estimée par les ménages propriétaires, occupants à titre
gratuit ou de fait. La moitié des (20% de) ménages haïtiens
locataires ou fermiers paient un loyer dont le montant annuel est
inférieur ou égal à 8,500 gourdes : le montant moyen de leur loyer
annuel étant de 26,488 gourdes. S’agissant des (80% de) ménages
haïtiens propriétaires, occupant à titre gratuit ou de fait ; la
moitié d’entre eux ont estimé la valeur locative annuelle du loyer
du logement qu’ils occupent à un montant inférieur ou égal à 9,960
gourdes : le montant moyen de cette valeur étant de 37,587 gourdes.
Il existe d’importantes disparités dans le montant du loyer annuel
et l’estimation de la valeur locative annuel des logements occupés
tenant compte du type de logement concerné et de son emplacement
(milieu de résidence par exemple). Ces disparités sont beaucoup
plus marquées au niveau de l’Aire métropolitaine de Port-au-Prince
(hors camps).
23
Tableau xxx : Montant annuel du loyer et estimation de la valeur
locative
annuelle (médiane et moyenne en gourdes) du logement occupé par
les
ménages selon le département et le milieu de résidence, ECVMAS
HAITI
2012
Ouest
Camps 300 746 4,800 8,511
Ensemble - Ouest 12,000 43,433 12,000 62,534
Sud 7,500 8,762 10,008 30,889
Sud-Est 10,000 14,590 9,600 22,305
Milieu de résidence
Camp 300 746 4,200 7,612
Ensemble - Aire métropolitaine 12,500 52,320 16,008 86,116
Autre urbain
Camp - - 6,000 13,198
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 10,000 29,967 18,000 71,540
Camp 300 746 4,800 8,511
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain)
10,000 29,881 15,000 64,919
Ensemble - National 8,500 26,488 9,960 37,587
2.10/- PRINCIPAL TYPE D’ECLAIRAGE DANS LE LOGEMENT Le tableau xxx
présente la distribution (en %) des ménages relativement au
principal type d’éclairage dans leur logement selon le département
et le milieu de résidence. La lampe à gaz (alimentée au kérosène)
est le principal type d’éclairage dans leur logement cité par un
peu plus d’un ménage haïtien sur deux (53.5%). Les branchements
illégaux au système d’approvisionnement électrique de la compagnie
national Electricité d’Haïti (ED’H) - autrement dit,
l’électricité/prise sans compteur - constituent le deuxième
principal type d’éclairage dans leur logement cité par près d’un
quart (23.0%) des ménages haïtiens. Les branchements légaux au
réseau électrique de l’EDH (Electricité - compteur individuel ou
collectif ED’H) sont cités par un dixième (10.5%) des ménages
tandis que les bougies sont cités par 8% des ménages haïtiens. Il
existe une grande disparité entre le milieu urbain - principalement
celui de l’Aire métropolitaine (incluant la capitale Port-au-
Prince) - et le milieu rural. Par exemple, les branchements
illégaux au réseau d’EDH concernent un peu plus de la moitié
(54.1%) des ménages de l’Aire métropolitaine hors camps (vs 39.4%
pour l’ensemble du milieu urbain et 7.2% pour le milieu rural).
Tandis que la lampe à gaz (alimentée au kérosène) est citée par
près de huit ménages sur dix (79.8%) en milieu rural (vs 26.3% pour
l’ensemble du milieu urbain et 8.1% pour l’Aire métropolitaine hors
camps).
24
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages relativement au
principal type
d’éclairage dans leur logement selon le département et le milieu de
résidence,
ECVMAS HAITI 2012
Total
Département
Artibonite 5.4 2.8 14.2 0.5 0.2 67.9 7.0 0.2 1.8 100.0
Centre 5.9 1.0 5.4 0.3 1.1 77.7 5.2 0.4 3.0 100.0
Grand'Anse 2.4 0.0 4.5 0.3 0.2 87.8 1.7 0.8 2.3 100.0
Nippes 6.1 0.3 6.3 0.4 1.2 80.6 4.8 0.0 0.3 100.0
Nord 3.5 1.8 20.5 0.9 0.9 70.0 1.5 0.0 0.9 100.0
Nord-Est 2.3 1.2 12.3 0.0 2.5 67.8 9.3 1.2 3.4 100.0
Nord-Ouest 1.8 0.4 3.2 0.8 5.7 84.6 2.9 0.0 0.6 100.0
Ouest
Hors camps 13.9 7.3 45.3 0.5 0.7 21.6 8.4 0.4 1.9 100.0
Camps 0.6 4.1 26.1 0.0 1.0 11.6 51.2 0.9 4.5 100.0
Ensemble - Ouest 12.5 7.0 43.1 0.4 0.7 20.5 13.1 0.5 2.2
100.0
Sud 8.1 3.8 15.2 0.2 2.6 65.4 3.1 0.2 1.4 100.0
Sud-Est 9.3 0.0 3.8 0.2 2.6 74.4 7.6 0.0 2.1 100.0
Milieu de résidence
Aire métropolitaine
Hors camps 19.5 9.0 54.1 0.4 0.4 8.1 7.1 0.6 0.8 100.0
Camp 0.8 4.9 30.6 0.0 0.6 10.2 47.7 1.0 4.2 100.0
Ensemble - Aire métropolitaine 16.7 8.4 50.7 0.3 0.4 8.4 13.1 0.7
1.3 100.0
Autre urbain
Hors camps 10.9 6.0 29.9 0.6 0.9 43.3 6.2 0.2 2.0 100.0
Camp 0.0 0.2 4.8 0.0 2.6 18.6 67.6 0.2 6.0 100.0
Ensemble - Autre urbain 10.6 5.9 29.2 0.6 0.9 42.6 7.9 0.2 2.1
100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 14.7 7.3 40.7 0.5 0.7 27.7 6.6 0.4 1.4 100.0
Camp 0.6 4.1 26.1 0.0 1.0 11.6 51.2 0.9 4.5 100.0
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain) 13.5 7.1 39.4 0.5 0.7
26.3 10.4 0.4 1.7 100.0
Rural 2.4 0.3 7.2 0.4 1.9 79.8 5.7 0.2 2.1 100.0
Ensemble - National 7.9 3.6 23.0 0.5 1.3 53.5 8.0 0.3 1.9
100.0
2.11/- PRINCIPAL TYPE D'ECLAIRAGE PUBLIC DANS LE QUARTIER Le
tableau xxx présente la distribution (en %) des ménages
relativement au principal type d’éclairage dans leur quartier selon
le département et le milieu de résidence. Un peu plus d’un ménage
haïtien sur deux (52.2%) vit dans un quartier où il n’y a pas
d’éclairage public tandis que 43.8% vivent dans un quartier où le
principal type d’éclairage public est l’électricité. L’absence
d’éclairage public caractérise surtout le milieu rural (83.4% des
ménages vs 20.0% en milieu urbain). Tandis que près des trois
quarts (74.7%) des ménages urbains (87.7% si l’on ne considère que
l’Aire métropolitaine hors camps) jouissent dans leur quartier de
l’électricité comme principal type d’éclairage public.
L’électricité (54.5%) et les panneaux solaires (20.5%) sont les
deux principaux types d’éclairage public à disposition des ménages
vivant dans les camps de personnes déplacées de
Port-au-Prince.
25
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages relativement au
principal type
d’éclairage dans leur quartier selon le département et le milieu de
résidence,
ECVMAS HAITI 2012
Ouest
Camps 54.5 20.5 0.5 22.8 1.7 100.0
Ensemble - Ouest 71.4 3.8 0.1 24.2 0.5 100.0
Sud 34.4 4.0 0.4 61.2 0.0 100.0
Sud-Est 18.4 3.1 1.1 77.4 0.0 100.0
Milieu de résidence
Camp 61.1 18.5 0.6 17.8 2.0 100.0
Ensemble - Aire métropolitaine 83.8 4.6 0.1 10.9 0.6 100.0
Autre urbain
Camp 23.3 30.0 0.0 46.7 0.0 100.0
Ensemble - Autre urbain 66.4 4.2 0.8 28.3 0.3 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 76.5 2.9 0.5 19.8 0.3 100.0
Camp 54.5 20.5 0.5 22.8 1.7 100.0
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain) 74.7 4.4 0.5 20.0 0.4
100.0
Rural 13.9 2.3 0.2 83.4 0.2 100.0
Ensemble - National 43.8 3.3 0.3 52.2 0.4 100.0
2.12/- PRINCIPALE SOURCE D’ENERGIE POUR LA CUISSON
Le tableau xxx présente la distribution (en %) des ménages
relativement à la principale source d’énergie utilisée pour la
cuisson selon le département et le milieu de résidence. Le charbon
de bois est la principale source d’énergie utilisée par un ménage
haïtien sur deux (50.1%). Il est cité par plus de quatre ménages
sur cinq (83.7%) en milieu urbain vs moins d’un ménage sur cinq
(17.5%) en milieu rural. Vient ensuite le bois ou la paille
utilisés par un peu moins d’un ménage sur deux (46.4%). Il est cité
par plus de huit ménages sur dix (81.6%) en milieu rural vs un
dixième de ménages (10.0%) en milieu urbain. Le gaz propane est
essentiellement utilisé par les ménages de l’Aire métropolitaine
(hors camps).
26
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages relativement à leur
principal source
d’énergie utilisée pour la cuisson selon le département et le
milieu de résidence,
ECVMAS HAITI 2012
Ouest
Hors camps 16.6 7.3 0.1 74.5 1.2 0.0 0.3 100.0
Camps 4.2 0.2 0.2 93.5 0.7 0.0 1.2 100.0
Ensemble - Ouest 15.3 6.5 0.1 76.6 1.1 0.0 0.4 100.0
Sud 68.5 1.2 0.0 30.3 0.0 0.0 0.0 100.0
Sud-Est 84.3 0.0 0.0 15.7 0.0 0.0 0.0 100.0
Milieu de résidence
Hors camps 3.2 10.5 0.1 83.9 1.8 0.1 0.4 100.0
Camp 4.4 0.3 0.3 92.8 0.7 0.0 1.5 100.0
Ensemble - Aire métropolitaine 3.4 9.0 0.1 85.2 1.6 0.1 0.6
100.0
Autre urbain
Hors camps 16.3 1.0 0.0 82.0 0.6 0.0 0.1 100.0
Camp 2.9 0.0 0.0 96.6 0.5 0.0 0.0 100.0
Ensemble - Autre urbain 16.0 0.9 0.0 82.4 0.6 0.0 0.1 100.0
Urbain (Aire métropolitaine + Autre urbain)
Hors camps 10.5 5.2 0.1 82.8 1.1 0.0 0.3 100.0
Camp 4.2 0.2 0.2 93.5 0.7 0.0 1.2 100.0
Ensemble (Aire métropolitaine + Autre urbain) 10.0 4.8 0.1 83.7 1.1
0.0 0.3 100.0
Rural 81.6 0.6 0.1 17.5 0.1 0.0 0.1 100.0
Ensemble - National 46.4 2.6 0.1 50.1 0.6 0.0 0.2 100.0
3/- EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT
3.1/- PRINCIPAL MODE D’APPROVISIONNEMENT DES MENAGES EN EAU DE
BOISSON
Le tableau xxx présente la distribution (en %) des ménages
relativement à leur principal mode d’approvisionnement en eau de
boisson selon le département et le milieu de résidence.
Au niveau national, avec une proportion de 21.9%, l’eau traitée
(livrée par des camions, en bouteille, en sachet, des bassins ou
achetée en gallon) constitue la première source principale
d’approvisionnement des ménages haïtiens en eau de boisson.
Viennent ensuite les fontaines publiques (18.4%), les sources d’eau
non protégée (17.8%) et l’eau des robinets privés affiliés à la
Direction Nationale de l'Eau Potable et de l'Assainissement
(DINEPA).
Dans l’ensemble du pays, près de trois quarts des ménages (73.8%)
s’approvisionnent en eau de boisson au niveau d’une source d’eau
améliorée.
Il existe une importante disparité au niveau du milieu de
résidence. En effet, seuls57.0% des ménages ruraux
s’approvisionnent en eau de boisson au niveau d’une source d’eau
améliorée alors que cette proportion est de 91.1% pour les ménages
urbains (camps inclus).
Il est à noter que c’est surtout dans les départements du Centre
(52.8%), de la Grand’Anse (51.9%), du Sud-Est (46.4%) et des Nippes
(44.7%) qui présentent les taux les plus élevés de ménages
s’approvisionnant en eau de boisson au niveau d’une source d’eau
non améliorée.
27
Tableau xxx : Distribution (en %) des ménages relativement à leur
principal mode
d’approvisionnement en eau de boisson selon le département et le
milieu de
résidence, ECVMAS HAITI 2012
e
Total
Département
Artibonite 10.9 16.9 7.8 3.3 5.9 0.