16
N° 58 AVRIL-JUIN 1997 100,00 F ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET TRAJECTOIRES ÉTUDIANTES

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET TRAJECTOIRES … · Pour ce qui est de la stabi- lité proprement dite, l’analyse a mis en relief deux façons de la concevoir, l’une liée aux caractéristiques

  • Upload
    vanphuc

  • View
    214

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

N° 58 AVRIL-JUIN 1997 100,00 F

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET TRAJECTOIRES ÉTUDIANTES

R E V U E T R I M E S T R I E L L E

Créée en 1983, la revue Formation Emploi est publiée à

l'initiative du Centre d'études et de recherches sur les

qualifications (Céreq). Elle étudie la relation entre le

système éducatif et le monde du travail.

Elle constitue un outil indispensable de réflexion et

d'échanges pour la communauté scientifique et les acteurs

de la relation formation-emploi.

RÉDACTIONCéreq

10, place de la Joliette - BP 176 - 13474 MARSEILLE CEDEX 02Tél. 04.91.13.28.28 - Télécopie : 04.91.13.28.80

E-mail : [email protected] / [email protected]

ÉDITIONLA DOCUMENTATION FRANÇAISE

29-31 quai Voltaire - 75344 PARIS CEDEX 07Tél. 01.40.15.70.00 - Télécopie : 01.40.15.72.30

SERVICE ABONNEMENTSLA DOCUMENTATION FRANÇAISE

124 rue Henri Barbusse - 93308 AUBERVILLIERS CEDEXTél. 01.48.39.56.00

1an, 4 numéros France : 305 F (TTC) Europe : 325 F (TTC)

Le numéro : 81 F - Le numéro spécial : 100 F

Rédacteur en chef

Christian Le Tiec Économiste Céreq

Comité de rédaction

Président : Philippe Méhaut Économiste CéreqMatéo Alaluf Sociologue Université libre de BruxellesDaniel Atlan Développement des

Ressources humaines Entreprise SollacCatherine Agulhon Sociologue Université de Paris VFrançois Jeger Économiste Ministère du Travail, de l'Emploi

et de la Formation professionnelle(Dares)

Annette Jobert Sociologue CNRS - Université de Paris X,Nanterre

Vincent Merle Directeur CéreqGilles Margirier Économiste Céreq - Institut de recherche

économique sur la production et ledéveloppement (Irepd)

Catherine Marry Sociologue CNRS - Laboratoire d'analysesecondaire et de méthodesappliquées en sociologie (Lasmas)

David Soskice Économiste Wissenschaftzentrum fürSozialforschung Berlin (WzB)

Jordi Planas Sociologue Université autonome de BarceloneRenan Samurçay Sociologue CNRS - Université de Paris VIIIPierre Simula Économiste CéreqFrançois Stankiewicz Économiste Centre lillois d'études et de

recherches sociologiques etéconomiques (Clerse)

Annie Vinokur Économiste Université de Paris X, NanterreSerge Volkoff Statisticien Centre de recherche et d'étude

sur l'âge et les populations autravail (Creapt)

Secrétariat de rédaction

Michel Stoësz

Directeur de publication

Vincent Merle

Sommaire

EDITORIAL

Philippe Méhaut

UniversitésCroissance et diversité de l’offre de formation

Pierre Dubois

Les politiques

UniversitésLes stratégies de l’offre de formation

Pierre Dubois

Les poursuites d’études dans les filières professionnellesde l’enseignement post-secondaire françaisL’exemple des STS, des IUT et des Ecoles

Eric Cahuzac et Jean-Michel Plassard

Filières de formation

La construction des projets à l'universitéLe cas de quatre filières de masse

Georges Felouzis et Nicolas Sembel

Les représentations de l’insertion professionnellechez les diplômés de l’université

Claude Trottier, Louise Laforce et Renée Cloutier

Insertion

Famille, petites annonces, ANPE... -L’accès à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur

Dominique Epiphane et Daniel Martinelli

Première expérience professionnelle avant le diplômeQuelle insertion pour les étudiants de second cycle universitaire ?

Catherine Béduwé et Eric Cahuzac

Bibliographie

Note de lecture

Lectures

Résumés

Résumés

UniversitésCroissance et diversité de l’offre de formation

par Pierre Dubois

La situation des études universitaires en France se caractérise par une organisationdes études en trois cycles, par la variété des modes de reconnaissance des diplômespar l’Etat, par la diversité des diplômes offerts au niveau national (12 diplômesdifférents dans la filière professionnelle et technologique) et dans chaque univer-sité, par un accès sélectif à certaines des formations universitaires, par une fortedispersion du coût des formations, par la croissance du nombre de diplômes déli-vrés. Cet article a pour objet d’indiquer le cadre réglementaire de la croissance, ladiversification de l’offre de formation universitaire, et de fournir quelques donnéesstatistiques.

UniversitésLes stratégies de l’offre de formation

par Pierre Dubois

Au cours des dernières années, l’offre de formation universitaire a fortement aug-menté et s’est diversifiée grâce au développement des formations technologiques etprofessionnelles. Les universités s’approprient de multiples opportunités pour initierla demande de nouveaux diplômes, pour élargir leur « palette » de formations. Poury parvenir, elles négocient avec des partenaires de plus en plus nombreux, l’Etat, laRégion, les entreprises, les autres universités. Elles construisent des argumentairesdifférents selon qu’elles négocient en externe ou en interne, ces argumentairess’appuyant sur plusieurs orientations de l’action (référence à des valeurs, à des fins,à des passions, à la tradition). Dans la négociation externe, les universités présen-tent des arguments « lisses » ; en interne, la négociation est souvent conflictuelle ;des compromis doivent être construits entre composantes pédagogiques et entreenseignants. La conclusion pose la question des conséquences de la croissance etde la diversification des diplômes : pour ne pas laisser dériver les coûts, la seulesolution est-elle de faire des gains de productivité du travail ?

Pierre Dubois est professeur de sociologie (Paris X-Nanterre), chercheur à Travailet Mobilités (CNRS). Il a conduit en particulier des recherches sur la gestion, l’orga-nisation et l’évaluation des universités en France et en Europe. Il a édité avec J. Koltay,C. Mako, X. Richet, Innovation et emploi à l’Est et à l’Ouest : les entreprises hon-groises et françaises face à la modernisation, l’Harmattan, 1990, avec Gilbert deTerssac, Les nouvelles rationalisations de la production, Editions Cepadues, 1992.

Les politiques

Les poursuites d’études dans les filières professionnellesde l’enseignement post-secondaire françaisL’exemple des STS des IUT et des Ecoles

par Eric Cahuzac et Jean-Michel Plassard

L’analyse des mouvements de poursuite d’étude enregistrés dans certaines filières« professionnelles » de l’enseignement supérieur français (STS, IUT, écoles d’ingé-nieurs et de commerce) est abordé ici. Elle tente d’évaluer l’ampleur et l’évolutiondu phénomène à partir de trois enquêtes de cheminement du Céreq, 1987, 1991,1994. La poursuite d’études dans le cadre d’une formation générale existe bienmais a tendance à s’atténuer en dynamique. A l’aide de modèles analytiques (Logitsimple et polytomique), certains déterminants de la poursuite d’étude des diplômésde 1992 sont ensuite mis en avant. Les caractéristiques individuelles, de formationou les conditions du marché apparaissent alors déterminantes. L’estimation montreque certaines variables exercent une influence univoque sur la poursuite d’étudesindépendamment du diplôme alors que d’autres voient leur impact fortement arriméà un diplôme. L’âge, l’espace, le salaire, le taux de chômage figurent parmi lesvariables du premier ensemble. Il apparaît alors que des conditions d’insertion par-ticulièrement difficiles favorisent le phénomène de poursuite d’étude.

Eric Cahuzac, économiste spécialisé dans les modèles de transition, estactuellement ingénieur de recherche à l’INRA au département d’Economie et deSociologie rurale de Toulouse. Chargé d’études Céreq au LIRHE lors de la rédactionde cet article, il s’est intéressé aux problèmes de l’insertion des jeunes diplômés surle marché du travail. À paraître en 1997 dans la revue Travail et développement :« L’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur : quelqueséléments de cadrage ».

Jean-Michel Plassard est professeur d’économie à l’université de Toulouse I (LIRHE),directeur du CIA, et du DESS Droit et sciences du travail comparés / Master européenen Science du travail. Il a récemment publié « La mobilité géographique des diplômésde l’enseignement supérieur français : processus de double sélection et fonctions degain » (en collab. avec M. Kria), in Recherches économiques de Louvain, 1996,n° 1.

Filières de formation

La construction des projets à l’universitéLe cas de quatre filières de l’université de masse

par Georges Felouzis et Nicolas Sembel

Comment se construisent les projets des étudiants à l’université ? A partir d’uneenquête par questionnaire réalisée auprès d’étudiants de quatre filières de l’univer-sité de masse (Géographie, Lettres modernes, Physique et Droit) les auteurs exami-nent le poids du contexte universitaire dans la construction des projets scolaires,professionnels et personnels. Deux grands types de stratégies sont mises en œuvrepar les étudiants : d’une part des stratégies « d’accumulation » des diplômes, adop-tées, paradoxalement, par les étudiants de second cycle (essentiellement en Li-cence) ; et d’autre part des stratégies de « reconversion » soit vers un diplômeprofessionnalisé, soit vers la recherche d’un emploi. C’est le cas principalementd’étudiants de 1ère année. Dans l’espace dessiné par les projets et les stratégies desétudiants, se construisent des cheminements contrastés selon la filière. En défini-tive, ces résultats ouvrent sur une réflexion plus générale concernant la socialisa-tion des étudiants en université de masse.

Georges Felouzis, sociologue, est maître de conférences à l’université de Bor-deaux II-Victor Segalen. Il est l’auteur de nombreuses publications sur l’éducation,dont Le collège au quotidien (Paris, PUF, 1994).

Nicolas Sembel, allocataire-moniteur de recherche au département de sociologiede l’université de Bordeaux II-Victor Segalen, prépare une thèse sur le rapport desétudiants à leurs études.

Filières de formation

Les représentations de l’insertion professionnellechez les diplômés de l’université

par Claude Trottier, Louise Laforceet Renée Cloutier

Il existe plusieurs indicateurs « objectifs » de l’insertion professionnelle des diplô-més (durée d’accès au premier emploi, statut d’emploi lié à un contrat de duréedéterminée ou indéterminée, nombre d’emplois occupés, durée du chômage, sa-laire, etc.). Paradoxalement on ne s’entend pas sur une définition de l’insertionprofessionnelle. Si on reconnaît aisément que l’insertion est un processus caracté-risé par un enchevêtrement de périodes d’études, d’emploi, de recherche d’emploi,de chômage, il apparaît difficile de déterminer la fin de la période d’insertion et dela distinguer de la mobilité professionnelle, et surtout d’en proposer une interpréta-tion qui fasse consensus.L’objectif de l’article est d’aborder la question sous un angle nouveau en reconsti-tuant à partir d’une méthodologie qualitative les représentations que des sortants dusystème d’enseignement, notamment des diplômés universitaires, ont du processusd’insertion huit ans après avoir quitté l’université.Les auteurs se sont inspirés de la définition que donne Vincens de l’insertion. Celle-ci met l’accent sur la stabilisation en emploi, permet de cerner les contours duprocessus et d’en délimiter le début et la fin. L’analyse montre que si les représenta-tions que certains diplômés ont de l’insertion correspondent à leur problématiquede départ, et leur apparaît comme un processus de stabilisation sur le marché del’emploi, plusieurs se représentent autrement l’insertion. Pour ce qui est de la stabi-lité proprement dite, l’analyse a mis en relief deux façons de la concevoir, l’uneliée aux caractéristiques de l’emploi occupé, l’autre à l’employabilité de l’individu.Par ailleurs, la correspondance formation/emploi et la construction d’une identitéprofessionnelle (pour soi et pour autrui) sont apparues comme des éléments impor-tants de leurs représentations de l’insertion.

Claude Trottier, Ph. D. en sociologie, et Renée Cloutier, Ph. D. en sociologie, sontprofesseurs titulaires à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval(Québec).

Louise Laforce, sociologue, est chercheuse à la même faculté.Tous trois poursuivent des recherches en sociologie de l’éducation, notamment surles cheminements scolaires et l’insertion professionnelle. Ils ont publié récemment :Trottier, C., Cloutier R. et Laforce L. (1996), « Vocational Integration of UniversityGraduates: Typology and Multivariate Analysis », International Sociology 11 (1),p. 93-111. Et, Trottier, C., (1995), « Émergence et constitution du champ de recher-che sur l’insertion professionnelle » in Trottier C., Diambomba M. et Perron M.(Dir.), Les cheminements scolaires et l’insertion professionnelle des étudiants del’université. Perspectives théoriques et méthodologiques, Québec, Presses de l’Uni-versité Laval, p. 15-44.

Insertion

Famille, petites annonces, ANPE...L’accès à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur

par Dominique Epiphane et Daniel Martinelli

Les derniers travaux de l’Observatoire national des entrées dans la vie active surles diplômés de l’enseignement supérieur montrent une dégradation notable de leursconditions d’insertion professionnelle. Même s’il est de plus en plus la conditionsine qua non pour trouver un emploi, le diplôme de protège plus complètement duchômage et son rôle de « signal » ne suffit plus à garantir aux plus diplômés l’accèsimmédiat à l’emploi.

Dans ce contexte, la formation initiale qui détermine toujours fortement les modali-tés d’insertion sur le marché du travail ne saurait être considérée comme le seulfacteur explicatif de celles-ci et l’analyse de l’entrée dans la vie active doit, plusque jamais, intégrer des dimensions explicatives supplémentaires pour comprendrela variabilité des trajectoires.

C’est en ce sens que cet article tente de dépasser le centrage quasi-exclusif surla formation initiale qui conduit traditionnellement à réduire les caractéristi-ques des jeunes à leurs caractéristiques scolaires.

Cet article porte sur l’usage des différents modes d’accès à l’emploi par lesdiplômés de l’enseignement supérieur et sur les relations entre ces modes et letype d’emploi obtenu. La nature de leur diplôme – et donc le type d’emploiauquel ils peuvent prétendre – explique, en partie, leurs pratiques de recherched’emploi et la qualité de leur insertion. Mais leur origine sociale, à formationégale, est aussi un facteur explicatif des moyens mobilisés pour trouver un em-ploi et de la qualité des emplois occupés. Par ailleurs, les modes d’accès àl’emploi sont nettement corrélés avec le type d’emploi occupé. En l’occurrence,le recours à la famille et aux amis est moins « rentable » pour obtenir un « bon »emploi que les autres moyens.

Dominique Epiphane est chargée d’études au département des Entrées dans la vieactive du Céreq. Ses travaux portent notamment sur l’insertion professionnelle desjeunes femmes. Elle a contribué au dossier Femmes sur le marché du travail : l’autrerelation formation-emploi (à paraître prochainement dans la Collection des Etudesdu Céreq).

Daniel Martinelli travaille au département des Entrées dans la vie active duCéreq. Ses thèmes d’études portent sur l’insertion des diplômés de l’enseignementsupérieur, l’évolution des emplois de cadres et des professions intermédiaires.

Insertion

Première expérience professionnelle avant le diplômeQuelle insertion pour les étudiants de second cycle universitaire ?par Catherine Béduwé et Eric CahuzacLe manque d’expérience professionnelle est la raison généralement évoquée pour expli-quer le chômage des jeunes. Les étudiants ayant commencé à travailler avant la fin de leursétudes sont-ils pour autant avantagés ? Cette première activité est-elle vue comme uneacquisition d’expérience professionnelle ?Répondre à cette question demande au préalable de dégager les différentes formesd’activité professionnelle qu’exercent les étudiants au cours de leurs études, con-trat de travail rémunéré et/ou stage en entreprise dans le cadre de la formation.La présence et la nature du contrat de travail nous ont amenés à définir quatre types depublics étudiants : les étudiants classiques, les étudiants salariés, les salariés étudiantset enfin les étudiants qui abandonnent leurs études en cours d’année pour travailler.L’étude montre que les modes d’accès à l’emploi varient fortement suivant les pu-blics, puisque le travail en cours d’études se prolonge quelques temps après la« sortie » de l’université, rendant ainsi la cohorte très hétérogène vis-à-vis des con-ditions d’insertion professionnelle. Avoir travaillé avant conduit à travailler plus viteau moment de la sortie, mais dans des conditions équivalentes : le petit boulotmène au petit boulot, le CDI au CDI. Mais les cheminements professionnels serontdifférents et avoir exercé une activité au préalable préserve des trajectoires de« galères ». Parallèlement à cette activité rémunérée, coexistent les stages en en-treprise, peu rémunérés mais en liaison forte avec la formation et dont on montre lerôle positif sur l’insertion de tous les publics étudiants.L‘activité professionnelle semble donc procurer une première expérience qui consti-tue un signal fort pour les employeurs. L’institutionnalisation de cette activité sembledonc aller dans le bon sens. Mais elle ne réglera pas la question des ressourcesfinancières procurées par les petits jobs et risque, comme chaque fois que l’on cher-che à généraliser, de faire perdre au stage son pouvoir de signalement. Reste enfinque les « bons » étudiants, qui sont aussi souvent les plus favorisés socialement, ris-quent d’avoir le temps et les réseaux nécessaires pour trouver de « bons » stages.

Catherine Béduwé est chargée d’études au LIRHE (Toulouse). Ses travaux portentsur les trajectoires d’insertion professionnelle et, plus généralement, sur la macroéco-nomie de la relation formation/emploi. Sa dernière publication porte sur ce thème eta été publiée dans Formation Emploi (n° 55) sous le titre « Concurrences entre géné-rations et accès à l’emploi des jeunes » en collaboration avec Jean-Michel Espinasse.

Eric Cahuzac, économiste spécialisé dans les modèles de transition, estactuellement ingénieur de recherche à l’INRA au département d’Economie et deSociologie rurale de Toulouse. Chargé d’études Céreq au LIRHE lors de la rédactionde cet article, il s’est intéressé aux problèmes de l’insertion des jeunes diplômés surle marché du travail. À paraître en 1997 dans la revue Travail et développement :« L’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur : quelqueséléments de cadrage ».

Insertion

FORMATION-EMPLOI N° 57JANVIER-MARS 1997

359 L'expérience de la précarité juvénile dansles espaces intermédiairesLaurence Roulleau-Berger

DOSSIERL'enseignement agricole▼

360 La construction de l'articulation école-entreprise dans l'enseignement agricole (1820-1960)Michel Boulet361 Du néant à l'êtreL'action des centres de formation professionnelleet de promotion agricole (1966-1996)Jean-François Chosson362 Alternance et mondes professionnels enagricultureMarie-Laure Chaix

FORMATION-EMPLOI N° 56OCTOBRE-DÉCEMBRE 1996

352 Les techniciens d’emboutissageDynamiques d’apprentissage et changementsorganisationnelsRégine Bercot, Fréderic de Conincket Antoine Valeyre353 La diversification du recrutement des écolesd’ingénieurs. L’exemple des écoles du Nord-Pas-de-CalaisFrançoise Chamozzi354 Jeunes ingénieurs diplomés en FranceInsertion, déqualification, professionnalisation :retour sur trois problèmes classiques de la sociolo-gie du travailJean-Marie Duprez

DOSSIERAutonomie des Établissements▼

Le rôle des établissements dans la construction del’offre de formation professionnelle et technique

initialeMaïten Bel355 Réputation et offre de formationLes lycées techniques et professionnelsMaïten Bel et Philippe Mouy356 Territoires et offre de formation« L’espace de formation », un lieu de régulation ?Jean-Louis Hermen357 Formations en comptabilité. Une construc-tion locale sous contraintesMaïten Bel, Marie de Besseset Sylvie-Anne Mériot358 Formations en plasturgie. Une constructionlocale négociéeJean-Paul Cadet

FORMATION-EMPLOI N° 55JUILLET-SEPTEMBRE 1996

346 Femmes et sciences : une équation improba-ble ? L’exemple des normaliennes scientifiques etdes polytechniciennesMichèle Ferrand, Françoise Imbert et CatherineMarry347 Concurrences entre générations et accès àl’emploi des jeunesCatherine Béduwé et Jean-Michel Espinasse

DOSSIERProfession Ingénieur▼

348 Ingénieurs en puissance. Formation promo-tionnelle des techniciens et ordre négocié de lasélectionCharles Gadéa, Patrick Loubet et Pascal Roquet349 Les ingénieurs du CNAM : quel devenir ?François Pottier350 Les ingénieurs des sociétés de services etd'ingéniérie informatique. Espace productif etprofessionnalitéCaroline Lanciano-Morandat351 Trajectoire d’entreprise et trajets biographi-ques. Des ingénieurs face à une rationalisation deleur travailPaul Bouffartigue

INDEX DES NUMÉROS DÉ JÀ PARUS

FORMATION EMPLOI N° 54AVRIL-JUIN 1996

342 La sélection des qualités dans l’embauche.Une mise en scène de la valeur socialeAnne-Chantal Dubernet343 Modes d’accès à l’emploi des jeunes etsalairesJean-François Giret, Adel Karaa et Jean-MichelPlassard344 Modernisation et logiques de formationindustriellesChristian Maroy345 France-Allemagne. La gestion des ressour-ces humaines dans le secteur bancaireSwen Hildebrandt et Sigrid Quack

FORMATION-EMPLOI N° 53JANVIER-MARS 1996

DOSSIERLes nouvelles formations d'ingénieurs▼

333 Ingénieur. Le modèle de l’élite en questionPaul Bouffartigue et Catherine Marry334 Un héritage à l’épreuve. Bref panoramades évolutions dans la formation et l’emploi desingénieurs en FrancePaul Bouffartigue et Charles Gadéa335 Devenir ingénieur ou cadre supérieur. Lerôle des formations promotionnellesPaul Kalck et Françoise Gautier336 Essor des emplois d’ingénieur mais déclindes fonctions de fabricationDaniel Martinelli337 Pouvait-on prévoir l’évolution du marchéde l’emploi des ingénieurs ?Claude Maury338 Entretien avec Bernard DecompsAndré Grelon et Catherine Marry339 Les diplômés de l’université représentent unepart croissante des recrutements de jeunes ingénieursDaniel Martinelli340 Du modèle des grandes écoles aux forma-tions en partenariat. Logique d’une modernisationNelly Bousquet et Colette Grandgérard341 Apprentissage. Une autre formation pourd’autres ingénieursGérard Malglaive

FORMATION-EMPLOI N° 52OCTOBRE-DÉCEMBRE 1995

NUMÉRO SPÉCIALConstruction et négociation des diplômes▼

324 Dessinateur industriel - Quelle formationpour quel emploi ?C. Agulhon

325 Quelque part... une relation formation -emploi. Spécialité de formation - emploi occupé :le cas du BEPJean-Louis Kirsch et Patrick Werquin326 Négociation et construction des formationscomplémentaires d’initiative locale de niveau IIIBénédicte Gendron327 Étude d’opportunité et recours à l’expertisedans le processus de création des diplômesMaurice Ourtau328 La création du baccalauréat professionnelMichel Pillet329 De l’évaluation à la prospective - Compterendu d’une table rondeChristian Le Tiec330 La reconnaissance de la qualification.Contrats de qualification et évolution des règlesAnne-Marie Charraud331 Diplômes et certifications de branchedans les conventions collectivesAnnette Jobert et Michèle Tallard332 Réflexions sur l’économie politique dudiplômeAnnie Vinokur

FORMATION-EMPLOI N° 51JUILLET-SEPTEMBRE 1995

319 Unité allemande et marché du travail.Vers un chômage d’exclusionHolle Grünert et Burkart Lutz320 «Femmes isolées en formation» - Logiquesbiographiques et effets d’un dispositifNicole Gadrey321 Formation et emploi des Ingénieurs dansquatre régions d’EuropeMarie de Besses322 Financement des programmes de formationpar le gouvernement britannique. Les résultatsd’une politique de contratsAlan Felstead

FORMATION-EMPLOI N °50AVRIL-JUIN 1995

314 Enseignement général, formation profes-sionnelle et économieChristoph F. Buechtemann et Dana J. Soloff315 Politiques de formation des jeunes et mar-ché du travail - La France des années quatre-vingtEric Verdier316 Éducation et formation professionnelle auRoyaume-Uni - Changements institutionnelsPaul Ryan317 Les systèmes d’emploi du tertiaire -Esquisse d’une typologieDamien Broussolle318 Le système dual passe à l’EstOlivier Giraud

FORMATION-EMPLOI N° 49JANVIER-MARS 1995

NUMÉRO SPÉCIALBaccalauréat professionnel▼

309 Baccalauréat professionnel : une innova-tion ?Myriam Campinos-Dubernet310 Le baccalauréat professionnel et soncurriculumGeorges Solaux311 Alternances et jeux des acteurs. L’exempledu baccalauréat professionnelPatrick Lechaux312 L’accès à l’emploi des bacheliers profes-sionnels. Croissance des effectifs et conjoncturede l’emploiHenri Eckert313 Des objectifs à la réalité. Les baccalau-réats professionnels industrielsPatrick Veneau et Philippe Mouy

FORMATION-EMPLOI N° 48OCTOBRE-DÉCEMBRE 1994

304 La mobilité géographique des étudiantsdiplômés. Probabilités individuelles et effetsstructurelsCatherine Béduwé305 Les aides à la formation du Fonds nationalpour l’emploi. Plasticité et ambiguïtés d’uneintervention publique négociéeJean-Paul Cadet et Edith Kirsch306 Du baccalauréat professionnel au contrat àdurée indéterminée. Conjoncture économique etvariables individuellesHenri Eckert et Jean-Marie Le Goff307 Assurance-qualité et autonomie au travail.Une étude de cas dans l’industrie chimiqueCéline Blain308 La formation continue en Grande BretagneHelen Rainbird

FORMATION-EMPLOI N° 47JUILLET-SEPTEMBRE 1994

298 Productivité, qualité et compétencesGeoff Mason, Bart van Ark et Karin Wagner299 Séminaire Formation-EmploiChristian Le Tiec300 Le projet d’entreprise : effet de mode ouinstrument de changementEmile-Michel Hernandez301 Le travail du fluxSylvie Célérier302 CAP-BEP : association ou concurrence ?Fabienne Maillard303 L’apprentissage en AustralieHoward F. Gospel

FORMATION-EMPLOI N° 46AVRIL-JUIN 1994

292 L’évolution des systèmes d’apprentissage :une comparaison anglo-saxonneHoward F. Gospel293 Réforme de la formation professionnelledes jeunes britanniques : une première évaluationHilary Steedman294 Commentaires de l’article d’Hilary SteedmanVincent Merle295 Débat autour des national vocationalqualification : compte-rendu du séminaire deFormation-EmploiChristian Le Tiec296 Analyse salariale des dispositifs d’aide àl’insertion des jeunesDidier Balsan, Saïd Hanchane et Patrick Werquin297 Le perfectionnement ouvrier dans lesanciennes communautés de métiersBernard Hillau

FORMATION-EMPLOI N° 45JANVIER-MARS 1994

288 La socialisation professionnelle de jeunesBTS-DUT entre diplôme et statut, des identitésincertainesPaul Bouffartigue289 Attention projet !Claude Coquelle290 L’emploi scientifique à l’horizon 2000 :essai de prospectiveJean-Paul Beltramo, Jean Bourdon et Jean-JacquesPaul291 Formation par apprentissage : Défis pourl’Allemagne et perspectives pour les Etats-UnisChristoph Buechtemann, Jurgen Schupp et DanaSoloff

FORMATION-EMPLOI N° 44OCTOBRE-DÉCEMBRE 1993

280 Le segment intermédiaire des systèmes deformation en France et en R.R.A. : vers un rappro-chement ?Ingrid Drexel281 Peut-on parler autrement du «modèleallemand» et du «modèle français» de formation ?Catherine Marry282 Parler non (seulement) des «modèlesallemands et français de formation» mais des«modèles d’évolution» de ces systèmesIngrid Drexel283 Le premier séminaire international deFormation EmploiChristian Le Tiec284 De l’école au travail. Une comparaisonentre l’Allemagne et les Etats-Unis

Christoph Buechtemann, Jurgen Schupp et DanaSoloff285 Le génie du système allemand et la ré-forme du système américainDavid Marsden286 L’innovation de formation dans le com-merce de détailChristophe Baret et Olivier Bertrand287 Ecole et formation professionnelle en ItalieVittorio Capecchi

FORMATION-EMPLOI N° 43JUILLET-SEPTEMBRE 1993

NUMÉRO SPÉCIALEurope▼

274 Existera-t-il un grand marché européen ?David Marsden275 La déréglementation et les marchés dutravail européensSimon Deakin et Ulrich Mückenberger276 Gestion des sur-effectifs et politiques deformation de reconversion en EuropeMarie-Claire Villeval277 Comparabilité et reconnaissance desqualifications en Europe. Instruments et enjeuxVincent Merle et Olivier Bertrand278 Systèmes productifs, intégration internatio-nale et marché unique européenJill Rubéry279 Europe de l’Est. La formation profession-nelle en transitionPeter Grootings

FORMATION-EMPLOI N° 42AVRIL-JUIN 1993

Le temps de la critique - Hommage à Pierre NavilleMatéo Alaluf270 Évolution des structures d’emploi - Uneanalyse des comportements d’entrepriseGilles Margirier271 De la professionnalisation à la remédiationscolaire - Les multiples fonctions d’un diplômeFabienne Maillard272 Regards croisés sur l’apprentissage et lescontrats de qualificationHervé Lhotel et Antonio Monaco273 Les ateliers du louvre - Émergence d’unequalification collectiveYann Darré

FORMATION-EMPLOI N° 41JANVIER-MARS 1993

264 Les personnes handicapés sur le marché dutravail : analyse d’une politique catégorielle del’emploiPatrick Lechaux265 L’efficacité des stages de formation - Lecas des demandeurs d’emploi de bas niveau de

qualificationFrançois Stankiewicz, Rachid Foudi, et Marie-Hélène Trelcat266 Faut-il former les chômeurs ou favoriser leurinsertion directe dans l’emploi ? Une lecture del’article de F.Stankiewicz, Rachid Foudi, M.-H. TrelcatGérard Podevin267 Réponse au commentaire de Gérard PodevinFrançois Stankiewicz, Rachid Foudi et Marie-Hélène Trelcat268 Apprendre... est-ce une aptitude réservéeaux jeunes ?Dominique Paumes, Claire Pellegrin269 Autour du lien savant - Savoirs et savoir se direJacques Broda, Pierre Roche

FORMATION-EMPLOI N° 40OCTOBRE-DÉCEMBRE 1992

NUMÉRO SPÉCIALRégions, formations, emplois▼

258 Décentralisation et formations profession-nelles continues : un système mal équilibréBruno Rémond259 Dispositif national et applications territo-riales : le crédit formation individualisé en Pays dela LoirePierre Cam et Anne-Chantal Dubernet260 La formation, aide au développementlocal : quelles conditions d’efficacité ?Maïten Bel261 Les règles industrielles et sociales d’unecohésion territoriale en CatalogneClaudine Romani262 Approches locales du marché du travail etgrandes agglomérations : l’exemple de l’Ile-de-FranceFrançois Beaumert263 ARGOS : une démarche régionale d’aide àla décision en matière de formation professionnelleBernard Fourcade, Guy Ourliac et Maurice Ourtau

FORMATION-EMPLOI N° 39JUILLET-SEPTEMBRE 1992

253 La fonction logistique dans l’entrepriseY. Darré254 Un système de réglementation profession-nelle en crise : la carte d’identité professionnellede la cinématographieJ. Rannou255 Les méthodes d’évaluation des emplois : duclassement des emplois à la mesure des compétencesP. Hunout256 La négociation des diplômes technologiques :les commissions professionnelles consultativesB. Fourcade, G. Ourliac et M. Ourtau257 Le congé individuel de formation dans lestrajectoires professionnellesJ.-J. Paul

FORMATION-EMPLOI N° 38AVRIL-JUIN 1992

249 Peut-on distinguer les classements tech-niques des classements sociaux de la qualifica-tion ?M. Alaluf

250 Apprentis et élèves des lycéesprofessionnels : où sont les emplois stables ?J. Affichard, M.-C. Combes et Y. Grelet

251 La formation continue des ingénieurs pourde nouvelles organisations du travailA. Rosanvallon

252 Traditions et innovations de formation dansle secteur financier au QuébecC. Bernier

FORMATION EMPLOI N° 37JANVIER-MARS 1992

244 Espoirs et désillusions de la formation auPortugalM. Lacomblez et I. Freitas245 La formation professionnelle des adultesinvalides après la Première Guerre mondialeJ.-F. Montes246 Les CAP par unités capitalisablesInterview de P. Humbertjean247  Une réduction d’effectif basée sur le volon-tariat : le cas d’une banqueA. Chérain et D. Demazière248 Le contrôle aérien : qualification, forma-tion et statutL. Lavorel

L'index des numéros précédents est consultable à la fin de chaque numéro de la revue Formation Emploi