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Pâques page 2 Mensuel de l’Armée du Salut - 122 e année - N° 4 - 2012 Notre espérance est détruite ! page 3 Étiez-vous là ? page 4-5 Bureau de dépôt : 1000 Bruxelles 1 — P401061 — 0.70 Avril 2012 l faut bien reconnaître que même les croyants ne sont pas insensi- bles à ces traditions qui remontent bien loin dans le temps. D’où viennent les œufs Il semble que la tradition des œufs de Pâques nous vient du IV ème siècle. A cette époque, la consommation des œufs est interdite par l’Eglise pendant toute la période du Carême, si bien qu’au jour de Pâques, il s’en trouve une grande provision dans les ménages. Ils constituent ainsi un cadeau idéal à dis- tribuer aux enfants. Plus tard, on relève qu’au XII ème siècle, alors que les gens du peuple ont l’habitude de s’échanger des œufs simplement bénis à l’église, les nobles adoptent cette coutume en la transformant. Ils font alors appel à des peintres, orfèvres et graveurs pour confectionner de véritables joyaux garnis d’émaux ou de pierres précieu- Le lapin n’a pas fini de cavaler Une tradition chrétienne voudrait que le lapin soit un modèle car il ouvrirait toutes grandes ses oreilles pour écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique. Pâques, une belle occasion d’avoir quelques jours de congés supplémentaires ? La plus importante des dates du calendrier chrétien, en est-elle réduite à cela, avec en plus les œufs, lapins en chocolat et autres gourmandises ? I Pierre-André Combremont

Espoir 04/2012 - Le lapin n’a pas fini de cavaler

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Pâques, une belle occasion d’avoir quelques jours de congés supplémentaires ? La plus importante des dates du calendrier chrétien, en est-elle réduite à cela, avec en plus les oeufs, lapins en chocolat et autres gourmandises ?

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Pâques

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Mensuel de l’Armée du Salut - 122e année - N° 4 - 2012

Notre espérance est détruite ! page 3

Étiez-vous là ? page 4-5

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l faut bien reconnaître que même les croyants ne sont pas insensi-bles à ces traditions qui remontent bien loin dans le temps.

D’où viennent les œufs Il semble que la tradition des œufs

de Pâques nous vient du IVème siècle. A cette époque, la consommation des œufs est interdite par l’Eglise pendant toute la période du Carême, si bien qu’au jour de Pâques, il s’en trouve une grande provision dans les ménages. Ils constituent ainsi un cadeau idéal à dis-tribuer aux enfants. Plus tard, on relève qu’au XIIème siècle, alors que les gens du peuple ont l’habitude de s’échanger des œufs simplement bénis à l’église, les nobles adoptent cette coutume en la transformant. Ils font alors appel à des peintres, orfèvres et graveurs pour confectionner de véritables joyaux garnis d’émaux ou de pierres précieu-

Le lapin n’a pas fini de cavaler

Une tradition chrétienne voudrait que le lapin soit un modèle car il ouvrirait toutes grandes ses oreilles pour écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique.

Pâques, une belle occasion d’avoir quelques jours de congés supplémentaires ? La plus importante des dates du calendrier chrétien, en est-elle réduite à cela, avec en plus les œufs, lapins en chocolat et autres gourmandises ?

I

 Pierre-André Combremont

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Pâques

Un œuf d’Ukraine.

  

Point de vue

Pâques est réellement la plus belle des fêtes, car elle nous rappelle combien Dieu nous aime ! « Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. » (1 Jean 3 : 16). Envoyé par le Père, Christ a choisi de donner sa vie pour que nous soyons sauvés. Pour que nous puissions, à nouveau,

La plus belle des fêtes !

vivre cette relation directe avec notre Créateur.

Jésus est mort volontairement sur la Croix, endossant ainsi toute notre culpabilité. Il a offert sa vie, pour sauver la nôtre. N’est-ce pas la plus merveilleuse preuve d’amour qui soit ? Heureusement, l’histoire ne s’arrête pas là. « Il n‘est point ici ; il est ressuscité, comme il l’avait dit. » (Matthieu 28 : 6). Le troisième jour après sa

crucifixion, Jésus est revenu à la vie, nous donnant ainsi l’espérance d’une résurrection pour la vie éter-nelle.

Oui, Pâques est bien la plus belle des fêtes. Elle commémore à la fois l’étendue de l’amour que Dieu a pour nous, et l’espoir que nous avons de vivre éternellement dans sa sainte présence, si nous croyons et acceptons le sacrifice de Jésus Christ.

de fécondité. Une tradition chré-tienne voudrait que le lapin soit un modèle car il ouvrirait toutes grandes ses oreilles pour écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique.

Comme il est difficile de voir le lapin apporter, de nuit, ses œufs, on s’est mis à pallier ce défaut en fabriquant de beaux lapins en cho-colat, par tonnes. En Suisse, COOP en vend chaque année 4 millions, tandis que Migros met 6 millions de lapins, qui vont de 18 grammes à 1,4 kg, sur ses rayons. Avec la société de consommation actuelle, on n’est donc pas près de voir dis-paraître œufs et lapins de Pâques de la fringale populaire ! Et si cela pouvait être tout simplement un rappel, dans l’esprit des gens, que Pâques n’est pas seulement l’occa-sion de jours fériés mais la plus belle des fêtes ?

 Sébastien Goetschmann

ses. La tradition des œufs artis-tiquement décorés demeure de nos jours, surtout dans les pays de religion orthodoxe. Dans nos contrées, on se contente généra-lement de teindre les œufs de cou-leurs vives avant de les offrir en particulier aux enfants.

Pour les gourmandsMais pour émerveiller les

enfants, il est bon que la tradition s’entoure de mystère, tout comme celle du Père Noël. Dans les régions à majorité catholique, les clo-ches restent muettes du Jeudi au Samedi saints. On dit qu’elles en profitent pour aller se faire bénir à Rome et qu’elles en rapportent des œufs de toutes sortes pour les enfants sages. Ailleurs, ce serait le lapin de Pâques qui apporte des œufs multicolores que les enfants vont chercher dans les jardins, prés et forêts au matin de Pâques. L’apparition du lapin remonte aux premières fêtes païennes du prin-temps dont ils sont un symbole

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évangile

Dans la Bible

La main de l’Eternel fut sur moi. Et l’Eternel me trans-porta par son Esprit, et me déposa dans le milieu d’une vallée remplie d’osse-

Notre espérance est détruite !

es crânes, des tibias, des bassins … à n’en plus finir. Avez-vous, comme moi, visité un jour des

catacombes ? Celles de Saint-Calixe ou Sainte-Domitille à Rome ? Celles de Paris ? A l’issue de la visite de l’un de ces cimetières souterrains on est « gavé » de ces dizaines de milliers d’ossements qui finissent par perdre toute trace d’humanité. Des os, rien de plus. Et pourtant chacun d’eux a appartenu à une personne bien vivante qui a ri, pleuré, aimé, jubilé, souffert et qui aurait mille choses passion-nantes à nous raconter. Mais rien n’est plus définitif que le « … car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. (1) » Catacom-bes … fin de la visite !

Définitivement poussière, vrai-ment ? C’est non, de manière caté-gorique ! De toute éternité Dieu sait qu’Il mettra en échec Satan, son monde de ténèbres et l’irrévo-cable trépas. L’Eternel lance à tout vent ces questions triomphan-tes : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » Et Il affirme haut et clair : « La mort a été engloutie dans la victoire. (2) » Victoire acquise de haute lutte à la croix par Jésus Christ, notre

Seigneur et Sauveur ; il se charge, si nous le lui demandons, de nos péchés et nous délivre ainsi de leur obligatoire conséquence … la mort. L’Eternité nous est ouverte ! Gloire à Dieu !

Espérance fondamentale, soli-dement ancrée … qui n’empêche malheureusement pas d’autres « petites » morts de nous atteindre de plein fouet dans notre parcours terrestre : maladie, échec, solitude, séparation, décès, chômage, préca-rité, addictions, blessures …de ces « petites morts » qui nous lais-sent pantois et lessivés au bord du chemin, enfermés parfois dans des sépulcres personnels qui nous empêchent de profiter de la lumière de la vie. Le Christ refuse que nous en restions à nos enfermements morbides qui font la part belle au royaume des ténèbres. Il nous rejoint au cœur de nos meurtrissu-res et plongeant son regard dans le nôtre il nous assure : « Je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. (3) »

Finalement la visite des catacom-bes n’était pas terminée ; j’entends le prophète qui dit : « Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu’ils revivent ! Je pro-

D

Le Christ ressuscité de Rio.

phétisai, selon l’ordre qu’il m’avait donné. Et l’esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds : c’était une armée nom-breuse, très nombreuse. (4) »

Christ est ressuscité, vraiment ressuscité. Joyeuses Pâques !

(1) Genèse 3 : 19(2) 1Corinthiens 15 : 55-54(3) Jean 10 : 10(4) Ezéchiel 37 : 9-10

ments. Il me fit passer auprès d’eux, tout autour ; et voici, ils étaient fort nombreux, à la surface de la vallée, et ils étaient complètement secs. Il

me dit : Fils de l’homme, ces os pourront-ils revivre ? Je répondis : Seigneur Eternel, tu le sais.

Ezéchiel 37 : 1-3

 Marianne Hefhaf

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le bon message

Étiez-vous là ?C’était mon premier dimanche dans mon nouveau poste. A la fin de la réunion, on me dit qu’une des familles présentes avait une fille de 1� ans qui allait mourir. Elle était avec ses parents ce matin-là.

ette famille était évidem-ment prioritaire pour mes visites pastorales. Et ainsi commença un voyage de

quelques semaines, avec des visites quotidiennes et le privilège de che-miner aux côtés d’une famille dans ses heures les plus sombres.

Un dimanche après-midi moite et très chaud du mois d’août, je rendis visite à Sherry pour la der-nière fois. Elle gisait agonisante sur son lit dans la chaleur, l’in-confort, la soif et la souffrance. Sa mère ne pouvait que la regar-der désespérément. Son père était assis à côté d’elle, la soulevant dans ses bras régulièrement pour lui donner plus de glace à croquer, la seule chose qui la soulageait de la soif qui la tourmentait. Elle était en train de mourir. Nous savions que nous partagions ses dernières heures. La fenêtre de la chambre était ouverte dans l’espoir de faire entrer un peu d’air. Mais ce qui entrait par la fenêtre était le bruit d’enfants en train de jouer. Les cris joyeux et les rires faisaient un contraste saisissant avec les gémissements de l’enfant en train de mourir. La tristesse semblait tout dévorer et toute autre chose que le chagrin paraissait tellement déplacé. Mais au-delà des murs de cette chambre la vie suivait son cours habituel.

Je suis frappée de ce que nous soyons si souvent inconscients des souffrances des autres. Nous

entendons parler d’un procès, et les bulletins d’information nous don-nent la date de la disparition d’un enfant. Nous entendons parler de l’angoisse des parents, des détails de l’horrible crime, des mois qui ont passé avant que le criminel ne soit capturé. Entendre la date à laquelle le crime a été commis peut amener à cette question : « où étais-je ce jour-là ? » Si souvent cela rappelle un bon souvenir. Et alors nous réa-lisons que tandis que la vie conti-nuait pour nous, le même jour elle avait pris fin tragiquement pour d’autres.

Et c’est ce qui s’est passé il y a si longtemps quand Jésus a ago-nisé sur la croix. Un chant fami-lier pose la question « Etiez-vous là quand ils ont crucifié mon Sei-gneur ? » Plus de 2000 ans plus tard nous devons répondre non si nous pensons en termes de temps. Mais allons-y par la pensée. Dans sa prière dans le jardin de Gethsé-mané, Jésus confesse : « mon âme est triste jusqu’à la mort » (Marc 14 : 34). Il sue des gouttes de sang. Il est tourmenté, mais la vie conti-nue. Les disciples s’endorment. Durant son arrestation, son procès, sa flagellation, la souffrance va au-delà du physique. La souffrance de la solitude est réelle. Où sont ses compagnons ? Sont-ils là ? Oui, ils sont là, au moins ils sont dans les parages. Mais Judas a manigancé une trahison, Pierre nie le connaître et les autres amis se sont évanouis dans la nature.

Et pour d’autres à Jérusalem, la vie continuait, ils faisaient leurs affaires comme d’habitude. Per-sonne ne se doutait qu’au-delà de leur secteur, hors de la ville, le Fils de Dieu allait être crucifié. C’était le jour le plus important de l’histoire, mais ils n’étaient pas « là ». Même Simon de Cyrène avait d’autres pro-jets. Il passait par là en revenant de la campagne quand il fut arrêté et obligé à porter la Croix et « être là » (Marc 15 : 21-22).

Pour être honnêtes, même si le temps et la géographie n’entraient pas en ligne de compte, peu d’en-tre nous désirent se plonger dans les souffrances des autres. Nous reculons certainement nous-mêmes devant la souffrance. Cependant une fois que nous en avons fait l’expé-rience, nous ne sommes plus jamais les mêmes. De certaines façons, nous communions à ses souffrances (Philippiens 3 : 10) et nous commen-çons à connaître le Christ comme nous ne l’avons jamais fait avant. Pour les Chrétiens, la souffrance de Jésus sur tous les plans (spirituel, émotionnel, social et physique) nous parle plus profondément. Elle nous dit qu’il comprend. Il n’est pas distant, lointain et insensible. Il est « là avec nous ». Il connaît la souf-france. Il connaît le rejet. Il connait l’humiliation. Il connaît le chagrin.

Cependant, le temps de Pâques nous amène à réfléchir plus pro-fondément sur sa souffrance. Nous devons comprendre quel en

C

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le bon message

est le but. Cela veut dire que nous devons faire plus que considérer les souffrances qu’il a endurées. Nous devons nous voir nous-mêmes, voir notre part dans ses souffrances. Pas étonnant que l’auteur du cantique ait écrit : « Quelquefois cela me fait trem-bler, trembler, trembler ». Que nous en ayons conscience ou non, nous étions là quand ils ont cruci-fié notre Seigneur. Avec tous nos péchés, avec tous nos manque-ments, avec notre rébellion, nous étions là. Et il a pris notre péché sur lui. Il en a payé le prix affreux. Il nous a ouvert le chemin pour aller au Père, réconciliés, rachetés et renouvelés. Maintenant nous partageons sa vie d’une façon

nouvelle. A cause de son sacrifice expiatoire, nous ne serons vérita-blement jamais les mêmes.

Il ne s’agit pas de mauvaises nou-velles. C’est une bonne nouvelle, la meilleure des nouvelles ! C’est une histoire d’amour ! C’est la démons-tration de l’amour de Dieu, dit l’apô-tre Paul, « en ce que lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8). La croix n’est pas la fin. C’est le début et la résurrection de Jésus l’annonce de la manière la plus dramatique. Jésus est vivant ! C’est l’histoire de Dieu avec nous et de Dieu pour nous.

La conséquence incroyable en est

notre salut. Mais cela nous appelle

aussi à chercher le salut du monde. Nous sommes un peuple qui partage son cœur pour les autres, leur souf-france et même leur apathie, et très certainement leur besoin d’un Sau-veur. Nous servons. Nous intercé-dons. Nous recherchons la justice. Nous annonçons la Bonne Nouvelle. Nous croyons à la transformation car nous sommes aussi un peuple de résurrection. Nous partageons son espérance pour le monde.

Linda BondGénérale

(Note de la traductrice : en français le chant est : « Ils ont mis mon mai-tre sur la croix »)

La Générale Linda Bond, lors de sa

visite à Berne.

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témoignage

Sans tambourni trompette

La plus belle

C’était un des plus beaux mariages de l’année. La cathé-drale était noire de monde. Ce jour-là, tous les yeux reposaient sur la jolie mariée et sa splendide robe. Tous les yeux ?

Un homme était plutôt occupé par ses enfants que par les mariés. Dans l’aile de l’église, ses deux fillettes faisaient des pirouettes sur le carrelage. Pour l’occasion, elles avaient reçu des robes roses très raffinées et elles n’arrêtaient pas de regarder leur jupe tourner et voler autour de leurs petites jambes. Elles jetaient les bras en l’air telles des danseuses. On les entendait chuchoter « Papa, regarde-moi ! »

Je m’attendais à ce qu’il leur dise de s’asseoir. Bien au contraire : il n’arrêtait pas d’ap-plaudir. Il disait à sa fille: « Tu es la plus belle ! » et à la sœur : « Et toi aussi, tu es la plus belle ! »

Soudain j’ai compris que Dieu me regarde comme ce père fou amoureux. Même si personne ne me voit : pour lui, je serai toujours la plus belle, son enfant chérie. Et vous, vous l’êtes aussi.

 Florina German

l a fait très froid cet hiver. A tel point que, le paysage s’est parfois figé, à l’image de cette cascade, captive

d’un épais carquois de glace. J’ai l’impression qu’il en va de même pour ma relation avec Dieu. Il arrive qu’un vent glacial souffle

dans ma vie jusqu’à ce que je me sente comme paralysé, empêtré dans des circonstances diffici-les. Désemparé, je me retrouve dans l’impossibilité d’avancer, engourdi par les températures négatives qui gèlent tout mon allant spirituel, me privant ainsi

de l’énergie nécessaire pour progresser.

Mais en regardant cette cascade de plus près, un filet d’eau coule encore sous la couche de glace, se frayant discrètement un chemin à travers ces parois qui tentent de l’emprison-ner. Bien que je me sente parfois bloqué, je sais que Dieu continue d’agir, que le léger « filet d’eau » de son Esprit continue de couler en moi. Et même s’ils peu-vent être pénibles à vivre, ces temps d’arrêt me per-mettent de me recentrer sur Dieu, de lui demander son aide pour dégeler la situation afin que je puisse à nouveau ruisseler avec entrain.

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu‘il vous élève au temps convenable; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5 : 6-7).

Pris dans la glace Sébastien Goetschmann

I

Cascade gelée sur les hauts de La Neuveville.

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infos

Une bénévole distribue des couvertures aux personnes

touchées par les inondations.

es inondations de début février dans le Queens-land et la Nouvelle-Galles du Sud ont dévasté de

vastes zones. L’Armée du Salut a fourni, pendant plusieurs jours, repas et couvertures aux per-sonnes résidant dans les abris provisoires. Pendant ce temps, l’ampleur des inondations a dimi-nuée et les gens ont pu retrouver leur foyer. « Notre soutien sera tout de même encore nécessaire. Quand les gens voient les ravages et les dégâts causés à leurs mai-sons, ils ont souvent besoin de soutien émotionnel. Nous reste-rons aussi longtemps qu’on aura besoin de nous » affirment les officiers de l’Armée du Salut de la ville de Moree.

INR

Inondations en Australie« Nous aiderons aussi longtemps que nous serons utiles ! »

L

Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

Mensuel de l’Armée du Salut | Editeur responsable : Major Jacques Rouffet, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains 34 | BE-1000 Bruxelles | Tél. 02 513 39 04 - Fax: 02 513 81 49 | Courriel : [email protected] | Inter-net : www.armeedusalut.be , www.legerdesheils.be | Abonnement 1 an : 15 , (21 étranger)| Fondateur : William Booth | Général : Shaw Clifton | Chef pour la Belgique : Major Jacques Rouffet | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : André Sterckx, Berne / Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Mes-serli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5 000 ex. BE : 4 000 ex. | Crédit photo : P 1, 3 : wikimé-dia ; P 2 : Pierre-André Combremont ; P 5 : Patrick Lüthi ; P 6 : Sébastien Goetschmann ; P 7 : AdS_Shairon Paterson; P 8 : Gabrielle Keller | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Sudoku

Solution du Sudoku

détente

Règle du jeuIl faut placer dans la grille, par ligne horizon-tale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel or-dre. Vous devez retrouver la totalité des chif-fres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

« Bien des hommes pourraient voir, s‘ils enlevaient leurs lunettes. »   

Friedrich Hebbel