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0grnME ÂNNEf. N. BO6 IDMINfSTRATION & REDÀCT1ÛR - t :38) 1:(U3 floU1bT TOULOUSE pUB LI CI T An°°" RORt iJ3 aux du joJ EsS at CMX tJ218 floS 's NJn)êro DX Ct3 (LtPMJN!:O63 QUOTEDEN SOCALSTE RGOJAL Ljkr Opinlou$ Effort Fsca pefldaflt la Guerre ftvMt9 triomPli I'rnpria1isme '- Neu mnrtafltC Eeste t accom. w une IP; dovO donner la d6moeratie VII1. O et des finances dignes do l'effort ua udgC' admirables poilus. Comment tir ? La cmPrais0n de L'effort finan- ;i1e1 fran1 et anglais s'impqe UeycnS tirer un nseigncrncflt et abeutr !j1e conclUSiOn. - : vecettes d'imp6t pr6vues par la loi flianeeS 1u 15 juillet 19I (derni&r bud-. t Lu temps de paix) devaient s'leve II4 &!1l1fMd5 t9 millions do francs. Les cecettes cPimpit prévues au budget le courant, par la li e finances du juin 1t18 a'qvet rni1t:ardS 7. mii. icm2 4e francs. P*dant. que tes impots anglais quintu- pa;iett les irnpt franç se sont seule- nent dans cette guerres h une fois ef leur montant du temps de paix. . Yo'ioi d'aiileurs leur tendement depus le dbUt des hostiLités ; :ereice : &2 millions ; 1H1 nillonS ; tI : 4.778 million ; ii7: millions. - Ainsi, pa la seule faute de notre sy- èm fiscal anacltonique, que !a boi.wgeoi- sie Crfl41aiSe 1fendu avec tant de vh& lle1ce oonto l& dmoeratie, nos reoettes budgitcire se sont effondrées depuis le irIier jour tic la guerre, au moment m- ioe &' leur stabîtit et leur lastiot ktaieflt plus rucessaircs que jamais, et !t'olt pu retrouver leur niveau de 19t- qn'a cours d flannée dernière, et gr&ce 5euIment à un accroissement oonsidr&bIe t pe près exclusif des impôts de cnn- omaaUon. ausi quo nous allons le voir., Is opposons tout de suite ta progres- so1i magnificue des recettes budgétaires - iss pendant la même période rcieø 1L3-iO1 (budget 1 - paix-) : 4.3t utillons ; 1fld-dtP15 : 5.O& millions i'.iftl : 8.U2 nillions; 1Of-1t7 : 14.325 ùillioas ; 1917-4ft : millions ; 9i8 i'N : 214JO millions. T cratristique la plus remarquable recettes budgétaifles anglases est cor- teanent. luc rendtmcnt constammeat pi'ovessif. n ;gré l'lévVioa toujours int- povtat et rpét.e tlu taux des impôts lainsi qu'on peut s'en rendre compte par le dennes ci-aprés, le rendentent effectif tltpasse toujours. et dans une fts large inesn'e, les prévisions du ehanceler de 'Ecquier, malgré l'état de gunrre . RECET'FE UDaETA!EtES ) :xereics tH-{'15 : escomptées tUhioti ; ohtenuea : 3.64 mil1ion. Exei'oi iii-ii6 : escomptées, G.800 mii- jons ; obtouue,s, .4t2 millions. oice 1iL6-W-L1 : comptées, llions ; obtç,aues. 1t325 rnjl[jons. &e'oco 1917-4tl6 : fljlIio1 ; oitenue, 15.U30 niil1ins. w-ic W4t*-WiV econitées, Dhiilioll$. Oit ne sera c&tainernent pas surpris 'appren que l'uque raison de ces Pks-vlues soutenues et importantes resi- r1e beueoup noin dans les fcultis con- trbutives eeeptionneIle de a nation an iai que dans la vaicur de linstrument fisei qu'elle a su se donnee deius plus' dc '7 ans, et 1u'e4i Lont peu près exciusi- %'Crnent dus t l'iiïorn taL leur impôt sur Je revenu, et b la eotbuto sur les b- tufiees dc guerre, plioat nouvelle d S'impt ur le revenu. Le l&g!latetr aigl&s'n sct ecndant a fait raiïtod'abuser. dirait-ou en Fran- ce, de ces impMs sue la iiohesse au ma- I'ent znme où il renenQaLt obtenir un ppoint séreu des irnpts de consomma- 4icn. L'?astieité tbsotumenL rernarqnablê des emenreebudgéta:res anglaises et l'insuf- Ît5ane manifeste do nos propres recettes, 'Dnt p d'autre risou que l'importance il-u rôle Jou. par l'impôt sut. le revenu dftfl r6imo fiscal despay s intéressés 4 est répoudén a AnglcterL-e PTspte l'impôt sur la richesse atteint 8i. 100 j recettes totalea; il est acces- SO:re en Frange Puisque les taxes drec- LOS no dépassent pa 3 p. Jo des recot- tes tt05 d'impôt. Résultat : nOUS Soif!- LÎtOS nCaables de bouele notre budget de8 c!penses du 'temps de paix alors que 1e all russjssent h couvrir ne 1m- Port5 fraotjon clos épen8es mme de err ; ont déI amorti, depuis le d- bt c hostiiités,'20 p. 100 dc liiirs d- Pe55 totales avec leurs seules recettes tI!np Eclouard R'HE, Dputt de glitpi Da Uiae' flans mes deux rcMents rticIes, mon- fr6 les mesures prsc en Aogleterre pour paF- ser la priod transitoire des fabricaton de guerre ccl.1c de paix. Ccs rnesure peuven paraître eu de eho- ses. 'Elles ont l'avantgo do 'fixer tes ouvrLt3rS et ouvrières sur leur situatjn. ElleS leur prou- vent contrtijircment ce qui se fait en Frn'e, qu'on n'a pas l'intention de les écarter brut1e- ment des usflos, et do Cc fait, cnIÔv6nt bute iiquitude ur l'avenir- poUr CS intéressés. En FXaIIC qu'a-t.orl fait ou prvu ? RjCfl, ou à psu près, Le 15 novembre, sous Le titre : (1 Que vont faire les usnes do guera ? le journal l'Usic &rjvait- : . cl C'est une question qui nous est poc tout instant - k laquelle nous voudrions b'ei pouveir répondre uWement - . ' ) Le ministre de l'armement a exposé .0 OflSCjl do . ministres ses vues ersanneIles ur cc sujet si important. ' n tJaus son cntourge on travalUc. Oh pré- pare les déC1aratons que M. Loucheur va faira fleessamment devant les cOinrnssiOns parle- mentjrcs eOmpétaites. On assure quc des nte- sures seront priscs. pour qu'il n'y 2it (1 chû- mage dans aucune usine. On prétcnt no pas savoir Si M Louehaur rcsldra &u fahrtea- tjofls d'après-guerre, ou bi si c3mrno le de- mande ?1. Albert Phornas, sort 4paetement sera transformé rninistre cis la ticcOastruollon ndustrieiio - )) QUOi quil n Ojt le 3rind hall du .eaz-d- chausaée do l'hôtel de t'ayeniie drs C.iamps- lelystles est entièrement occupé par les buiau du service do la transformation des usjocs- serIiic drigé par le lieutc'nant Eltuia, nous assiire-t..on -On y trouvera des renseignements e l'on y traitera tic toutes 10 qusVions de inères cl- de man-deuvre. .. Le corembre, M. Louclieur minislr de a'armemeat, est allé devant a COmrr!'ss4n do l'arui5e. Le Lendemain tin conmun(iaé nous apprenait quo : ( Le minisfte a jcc'qué qu'ue sCrv4e a ét cr&qui est SpCia16ment clargé de ré-su.c1re rajsdement toutes les questions posées eb rets- ti'ie t cette réorganisation; que, d'autre at do mesures sont d5s nqine&dnt prj.ss çour (F-1 y ait le moins de ohûmage ossibJe et pour quolcs ouvrjres et les oivriers franas saent toi,is tssur1s davojr du tavsl vaflt Ie- ou'rjers étrangers et les prisonjiicrs. ' Le reste n t-raki aux matières j}reaijees, t- bricatjons, etc. Dopuis on a, dans certaines USflCs, nppos les aff1.cfle w-sont te ouvrjrs qu'en r&-soa de la estjun des 'merc'nés la Ujrect,OEn 50 t-rouvait dans l'obligaUa de liceEIoir progees- sivement sou pLsonuel et 'l'ovjt-ant recher. c)her des nuuvcw enp.lois. Dans dautres masons, on a offert 1cs prmia SjOflS de 15 6t 30 jours aux ses' sont celles rui ont 1)rusquement débaucl les ouvrjiwes. Ms je le rpète, toats ces nte- surs -se font sans coordinat--jan' sans ep1ic-a.. tous et provocudnt d'autant. Ius da niéeot- tentement-. F e Dc ne- eon-s2)o1ldaat psrisie : .) virn3 de raaevar des nouvelles dc M. cluiiiaume (IC iiolienzun. Je dois & la courtoisie duce personoalit neutre ai-riv&u de Iloittocie, que je ne peux sutremenL déi- gne-r, en raison (lb S stutïon. Ci-les nte iaiscat auSSi inLrcssantes que péisss. - - L SITUATION .IUiUNQUE Tout d'abord, re.x-ep-crcur egt fort saiis- fait de se sentir n séourité il pense, flan sans resoa, que as gouvOrntmeût hollandais na le, livrera ses ennemis qu'a son corps défen- dant : soit pour des raisons, comne on dit, « impondérath-s soit parce que Les diri- g'aats actuOls de Berlin n'oimeraiefl pas que L'on fit trop (3 tcu ancien souverain. D'ttgietrs, le conttc flentinet avait d ie dCbut r1r ls conUitOns du séjour de 0u4- laume dans une cOnsorvatIon avec le premier mïnis1ro hollandaIs. c 'tinpereiir sera mon lÔte, avlt-iI 4it, i. s roop.oé l ses prrogs- tives de ctf de armée. ; vous ne pouvez dono songer l'taterner. C'est un souverain que des évèae.rnetfls allieurcnx forcent der t l Ho.tkncte un asile temporaire c sur. SE itOMENAD SES INTRIGUES -- t"e-kc s usé et abn6 , de la -liberté verorIt en pr5srnee. La v&CWiC sera ù. nous ordinaiÇ 11 no pcut tOitiC' en PILkOC. Il se pvomène en auto du matin au soir ; IL dôpassc la zone qui lui a tté assignée ; i s5 1t iuer sur e passage pr les habitants et les Ln terns ; Il mot au uésespoir 15 bgion do po- halera qua la 11o.lande s ctiargés le pro- ft5r f4ut quo do 10 survei4er et qui par- taaent 1w bosogne.écrasante avec ses ommes de confiance & lui. ,'En outre, il intrigue, ou tout au moins fait mine d'iutriguv. l)t's -l'aube, lé- pa s5 se- cré{alrcR. 11 dépouille un vofuntinouz: courrier. D'où }u.i parvient et cômment une si abon- dante correspondance -? On ne sait. Mais it st çert&ia que cornmunie&tions aeo Ber- liii et Potsdam n'ont as été suspen4uc na tMU jour. Certains infor!natcurs ont prGtcntu qu'une station iacUoL'41graphique étal inst&Llée au chl- tcau l3entinck. D'autres penscnt que 4es aé- roplanes de nationalité douteuse survoleat ta hollande et lancent de pais sur des points dt- tcrntirlé& Cc quI est ocrtaiii, oest que le Kaiser revoit iJOC fou1 ija vslteurs arrivant on ne sait d'où. repartant pour on ne &t o, e't (J1t on ac auveM.ie pas asses les tei e venues. PI lZt. A Ç A I S S ô Guerre Enan, .lc 24 'novembre, io Ten!ps annorust que 1n Vue du licenOienlcut des « .uvrieres » (les arsanau, (4 Le ministre te la marine Veni de décider que2 juqu'a nouvel ordres il n sera plus Lait daarnss4on d'ouvitres dans es arssnaux, Le persOnnel dont on pourrait avoir besoin pour des emplQjs déterminés devra etre pnMevé sur les effectrfs mplo-és aux muntions de uerre en fa,isaat de5 mutations de serviec tt service apzls entente entre eS directeurs jnkressés. Votel Comment on lwoûèderaji par la suite : il sera versé, titre d'indemnité de dé,part le montant de trente jours de salajres toute 'ou- yière qui Sera appelée i cesser son travail ; i cette r'ndsmnité .jendront s'ajouter ceLtes qui Sont normalement acordées en 'cas de cessa.. tlon de travail SOit UflO journée de Salaire pour quatre mois de présence arsenal. Enfin; ie voyage 'sera gratuit PO,j leS ouvrières et les enfants \tvsnt avec eZs ,jusqu'au lOcalité3 où elles se readroat De pateilles déclarations ou mesures ne peu- vent donier stisfaeVion au euvrires flj-aU Ouvriers. Le r'sonnement de ces 4enIefa et surtout ouvrières est d'une logique simpla mais jn4branlabie et irrutabjc dans leur esprit. Avec passiOn elles dist : iuraxit qua'tre fls on nous prapour le travail des usines 4 guerre. Nous y avons Uonn3 tout ce quo nous aViOflS de force et de santé, On n'a p le droit, sur- tout en plein cceur de l'hiver s nous jtc la rue sans trava1. Elles ajoutent : C'st du travail que nous voulons ; il nous en faut. C-c serait une grave erreur d méconnaître cette volonté. Ce que des milliers d'ouvriéres murmurent. seulement auJourd'huii elles le (-lameront bientôt partout. A'vant que c-es clameurs ne rendent frnposs-i- bIcs les Solutions encore actuellement OSSibiCS, indusrcis et 3ouverflant-s sauront-ils faire t-a-- be rase des iat.éréis psrttCuljer .pOu.r qia'enUn pr m 1'intrét nral 'Z - SaurontiiS rapdement, l'exemple de l'An- gieterre arréter les mesures fixant des règles généra-les de travail et d-e salaires ? Goniprendront-ils qu1s doivent dans une certaine mesure rétablir l'indeninté de eliô- mage qu'appeJla forc&nent 15 période trana- toire du passage ds fahreatioas de uorio aut Ïalriations de p&x ? Fnfla qu'ils baient surtout l-a reprise des fa- bricatians do p x pour onrier 4u travail i tous ceux et toutes celles qui igitiniement cil relament. Toutes es mesures quo l'on pourra prendre V conri i'ndemnié 4e chOmage ne seront que des palliatifs QUj- onrront. eu1sment retarder les évne.ments. La reprise nornalo du travail ave des dros et des .lierts p4usgrandes pour la classe ouvrière es-t le cul remède efflc-aee; que les responsables y songent et n'attendent pas qu'il soit trop tard pour s'y cléCjder avec un plan et ds icltles lont il n'y aura-t plus qU'à poursuivre l'appiicat-Oil. SES ESPOIRS ET SES ONNIONS Après lrs promcnades cii autenioliie, ce sont le-s di&oUrs qui-s GUiIaUme al'ett4onnc le plus. El aime réunir 'le scr ii famitiers ri i leur cxpoae'r ses po-int- de vue au sujet de la ituation eu générai et de la sienne cri par. ticu1er. Il montre très optimiste, il o bon enpoir. Ses T4eril115 pai'oicsau osete de Ben- tirwk fureI les suivates : o la bi-en, mon cher, que dites-vous de ce-la ? » Puis, sans attende de réwnre : u -L'hÀsteire s parle des Gent-.Tours de NapQ4Lon ; e4ie psx-lea de mes qimtre-rint oum icL ie Les diflic-ultés du gaverneo,% de l3crlin t-p reroptissrit d&i5e. Mais m1çi' tout 1 ré- or}minp. Tout cota, vayca-vou., dit-il, ne scrait. poiat airivé si '-arats suiVi mon [iu pUit0!1 et si j'avai TliiS Cil prison ou exilé toute l vefluirie partnieut-aio. i'enai eu bic des fisal'ide. ceperfdant. 3 u me pardonne -pas de g!'4tte laiSsé fléeiir Teue.z, le gou- vernameat 41'BbCii OSt condamné do par ses oriînas. li n'y a place dus le moi'idn que pour la force euocratC ou bO1l3tieViS[u. Vo14t es deux courants qu bit ou tai'd trou- veront eu pLaence. La victoire sers nous parce que I)iCu est de ntitcocet ci que nous auns lhetit-ude du gurernement et l'esprïL, d'orgauisatian. o Inutile de dira qos ces propos iiqujnt fort l'opinion hollandaise. Auasi, est-ce Veut- Ce pour rntUge' 1'iinression f&CtLCUSe qu'ils ont prOduite (lUS Ouilaaueno s fait venir dc Potsdam s& fnune et annonce qu'elle se pr6- la1,e faire en 1-toliande un }on séjour Le kaiser va se ten-ir eoi pendant quelques jours. 'uls il rccoininCmtra. , : T1380. - Â. La Dêmobilîon A LA Cl1MiBl1flii Paris, 1er décembre. Cf. Dalblez, d&put6 radica1-soalrta ts py- réees-Orie[itajes, dépOsera mentI, au début do la séance, une l)rOPosiLiOii de tésoluUon avec demande de discussion in!&rUiate in- vitalit Le gouvat'nernent démobiliser toutes classes ac.ueJjcrneat sous S drapeaux, 1 lxecptlen des classes de Vtcctive UN SOU3-SCtWL'AlUAT D'IiTAT On a annonc6 la oréetion pracicaine l'un colIimiasaire de 4ioOl)il!5tiOfl qui serait M. lJeseham.p, dépiit ,tl'llie.-ct--Vblaiae. 'IN'oua eteyoiis savoir qu'il s'agit en réalit6 de constituer, . la présidence du CO[!Sei't, uji nouveau sous-cc6t&riat dEtat dont le lits- taire sera M. Desebanapi. Ce sous-secrétariat aura dans sr lieus non seulcmciit lc question relatives ta démabtLsatla, mais aus le erviei des 4 gue&fla actLement r&ttacli&s Lu sous-srceétat4tt Ie utic LIitt5re. £,e,si (Jlg'apMpi. .. tktJour, onouS L'arre e1 s iri J Visites... cntr -if t F Lrs EISNER PARL1 DE TRAITER AU NOM DE L'ALLEMAGNE , ZiIFich, 1er décembro La e Gazette de Franefort » annonce que b comité exécutif réyo1-uonnaire bava- £o:s s'est réuni, hier, en comité secret. Le ministro président Kurt Eisner, ren- dtnt compte de son voyage l Berlin, n dé- elaré que les oriLioiens de la capitale pru- aeciue sont dans 1'impossihilit d'apporter la paix à lAllemagao et que,dansces con.. ttions, il allait prendre kuinv&ne les né- gociations cri mains si ses efforts n'abou- fissent pas l& rétablir la paix entre "Eriteu- te et l'AIlemtgne, il espère du n'içins ZÔUS- 4r a traiter pour la Bavière. Ces déclarations Qnt provoqué dans toute l'Allemagne une émotion considérable. CONTRE LE DOCTEUR SOLE . Amsterdam. 1cc décembre. Le « Briner Tagehtntt e dit qu'un com- Muni-qué offieiel du Conseil Exoutif de- mande aux mandata'ires du Conseil du Peu- pic clé provoquer le iUS vite posihle la dém'isqn du docteur Soif et de prendre des mesures imm&jmtes pour saisir et gar- der tous les documents relatifs ux affaires éttangres et nui pratiques l'ancien gouvernement. ____.__I - LFS DEUX COURANTS -- DE LA REVOLUTIO - flrne, 1er décembre: ra tension entre les soldats et les ou- vriers se inaiiat'ient. Devant cette menace cl scission, la ejtuation du comité exutif des conseils socialistes semble fort dffi- eue. Pris entre deux fauz, attaqut h la fois par :Ies soldats qui 1 j,igent -trpp radi- caletpar les ouvriers qui le trouvent trop tinde, le comité a fort faire pour se dégager do tendances aussi oontrares. 111 se confirme que l'offensive que les soicta-ts ont prononcée le, 28 novembre con- tre le comité a été due extrême violence. La séance, qui a été fort tumultueuse. s'est prolongée fort avant dans la soi-rée. tic n'est pas seulement la polit'ique du comité qui n été mise c-u çause; on lui a faiJ un grief dc perdre beaucoup cl temps e' dis- cours. - . - Ls &luSeils ouwiers s,e sont réunis à leur tour le 29; tes comptesreTidus sont- maires dont on dispose l'heure actuelle ne permettent pas de se fre une idée exacte de la physiononfic- de cette séance cl de l'allure (ifs la discussion. Il semble, d'après les premières infor- mations, que les débats, malgré 1eu vva- cité, aient gardé une certaine tenue. Las télégrammes observent qu'ils sont restés dans le cadre habituel des discours parle- mentaires et qu'on na pas été cette fois usqu se jeter récipriqueiTient la la tète les reproches de mauvaise adnnisttiGn et dc malhonnêteté. - - iAu cours de la séanoè, des. orateurs ont viyeiucnt au conseil des soldats de ne pas vouloir. écouter les représentants des -ouvriers et d'a-voir par li gravement compromis une des cenquètes essentielles de la révolution et l'union qui devrait ré- gner entre les çpi'zseils ouvriers et les cml- seils de soldat. . - ComrnémoraUon de Charnpigiy a municipalité de C4iampigny avait orga- HiS! IOUI' aujourcl'liul, ['ocraston de l'an-ni- versatre de ta bataifte de Ultsipiga, un-C cé- L'tumOIIiC patriatique. - Un-e procianiatlon du maire, l-c citoyen -si- ' bert 'ltuunas, Uéputé a invita tes liatiit-ants du pays unir dans u0 rnêuie Loinouige ta d ceux qui sor4 'tombés en ISlO dans un effort de réstatartec héroïque et de ceux qui- ont asw6 le triomphe dc iQ1 La municipalité Ct al-lé d6poser e-e malin é ournnn-es aux monuments def morts d , la O!lte-d'Or. Cet aprls-midi, elle s'est- rendue au monument élevé aux morts des baiaillC-s de IJ3IO. Le président de ta Itipublique y as- sistait ; il est arrivé ia une heure et d-ami-e & la mairie. Il a été reçu var Aibert Thomas, maire rb Oiiainpigny, entouré- des autQrités- du département. -- - Après la réec-piion. le- cortège s'est rendu, au nulieu d'un grand couaurs de tpopuialion. au monument &ievé en coamiénwi-aUçu des batailLes Cicainpigfly. IA, après plusieurs discours, Albert Thornas a pris la parole et eéiébré l'union sacrée. Le présidimt de la ltépub4iquc n parié suite. Il a d'abord retracé en quelques pwases les 6pide5 -prfuoipawc de la guerre dc ISTO, exulté i rio du gouveriienletit do ta Défense nat-onalC, L'énergie cnft'aiumée de Gambetia, tes sorties w,alhnureusrs de la garnison de Pa- ris assiégé, la capiitulaOi1. 1'eiTMi d'Pd- leanagn4) procktnié IL Versailtes et l'inuIt des AUeina-fld-s campant trois jours dans jes Clutmps-ElYS(ies. itt pUIS l-a i'ance se ree\'a, travailla et sa souvint. Let; C!jOS Ig!aiv Paris, 1er décembre. Il se cofir-inC - qu'il Qst ians les intentions dii gouvernement, ainsi que nous l'avons 1èj nnnoné, do donner ta priartt aiia 61eetiOni législatives. E4I(5 aWaiefit lii 'u £ la Bu de ni.L ou au pns tM!I d&n es pii mes jours de uiil au *ernliu d'aLtea!1ti5sCi5Cit. LUNDI 2 DECMBRE E*3 ÉDITIONS PYRINÉES ET LANGUED3J TARN ET AVEYRON rOULOLtSE ET ENVRO ABONNEMENTS .3 rni 6 mois t Prance. - 8 6 3 Ftranger O 20 4 FciuIi. L;:s EIiGIis ig1es Londres, fer dcen!brs. Uae. grande manifestation du parti traval- liste e u tien b. t'AlberL I'Latl. La salie éIait comble. M. 600rge Lansbury la prés%dait. Sar l'estrade Ou remarquait Llamsay Tillac Donai4 et l'a ctoyenne ShOwdcfl. M Mac Donald a di1 (me les travaLllsLe5 entendaient contr(es ncrt- seulement 105 at&Àers et les industrs aia encore la politique. L'essenib6O a voté un &rtain norbrc (I résolutions en faveur do ta m4se on ttert illes prisonniers politiques et de diverses autr revendloa-ILOOS travaihlistes. -,'.' Lonclres 1er décembmi. Un as offiee invite les prop-riétaire des maisons -situées sur l'itinéraire que suivra aujourd'hui le cortège de M Cle- menceau et du marééhal Fooli à pavoiser autant que possible, aux couleurs britanaL- ques. françaises, américanes et itaIenues, en raison de a présence dans cc cortège de des hauts personnages de ces différentes nations. - On avait escompté a présence de sir Douglas Haig, mais Le maréchal est retem en FralTicé auprès du roi Georges. C'est 'M, Bonai' L,aw- qui occupera le troisième 1au. dau, aux cotés des ministres italiens LES DLIBERATIONS INTERALLIEES - - -Paris, Ter décembre- -es delibérations, qui commenceront à Loudie-s aujourd'hui, auront pour objet, essentiel la fixation de la procédure à Sul-. vt-.e à la Conférence interalliée. D'après des informations reçues do Lon. dres, cette cnférenoe comporterait deux étapes : une conversatiori-priliminairc en- tee les missions des grandes pLdssaneea sodées, et uc conversation plus générale entre les délégués do toutes les puissances qui ont pareipé It la lutte c-entre les cm pire-s centraux. La première phase s'ouvrirait aussitt après \arrivée de M. Wilson. - L'AR}IIVEE A D-OUVRES Loudres, 1er décembres IIM. Cleme-noeau, le maréchal ]?oeh, Or- lando et Sonnino Qnt débarqué i Douvre uji peu avant midi. La traversée n été plutd- mauvaise; mer était grosse -- -, Des détachemenis de soldats et de ma- rins leur ont rendu les honneurs sur la jetée do l'Amirauté, ôft ls ont débarqué. ils sont partis pour Londies par le traie royal It midi 25. CEUX QUI VONT VENIR -, Paris, 1er - déoembri. .n:'ty s po.s môins de six visitôs officiel- le h Paris, prévues pour le m!is de dé- cembre. Les voici darm l'ordre où elles s produ.ront. mais- il n'y n jusqu'k- présent: quo ceLlo du roi des Belges, laquelle aura lieu jeudi prochain qui sot définitivement fiKée. - - Le roi desBeiges le président Wilson, hi roi U'italie. le pir'iace régent de - Serbi le roi de Orèce la- marine britannique. Aw -abtds ds Pays rhms VROIiLAMATION DU MARECiIÂL FOCU Paris. itrdeembrc. Le maréchal Foci adresse la proclaiva tion auiyante aux habitants des pays rli nau: - u L'autorité militaire alliée prend I commandemétii du paye. Elle eaigde tui ta plus strie-te Qiléissance. Lea ltis et £égtcments en vigueur au inc- meut de' l'ooeupaiou seront garantis en fia-ut qu'ils ne postent pas atteint ta droits et à notrc sécurité. Sous lft (brection et te contrêlo des au toritts ijiilitaires, le-s services publics sont apeIés l fonctionneZ. Les foicotioiinairei ont l& devoir et serott tenus' d'exerc-eal conscÀeneieuss-aflt e hoaaêt-emeflt lea- emplois dont- ils oui la cliargè. Les tribus - naux continueront IL rendre la justict, ' Les habitants doivent s'abstenir, eu pa- ro{cs et. en actions, de tout acte d'hoStiiiLé direct et indii'tet à l'égard dn auitrit(a slliées fis doivent éie a-u réquisitiiona; qui leu-r sont-- dre-ssée-s eonferméiue'itt (-av loi. , - - Tout, individu tOnvaiucu d'un crime ou, c16lit qu'il soit -auteur ou comphica, sera': immédiatement arrêté et traduWist con- seil de guerre Toute infraclim aux arr- tés portés la connaisseuco de pomla-. tiGns, comme tout refus dobé1; aux ordre. nnés seront sévérement -oh atiié. La présente pib1-amation consacre 1' cupatioi'i du pays par les armées allées. E-' le marque à chacun son dev:r, qui d'aider à la' reprise de la via locale dans le t'avait. o calme et la discipline. -Que tous' s'y- emploient actvement- - . - - LISEZ ET FAITES LIRE LE s ÉILD1 * Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Page 1: EsS CMX tJ218 floS NJn)êro DX Ljkr Opinlou$ Da Uiae' Visitesimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1918/B315556101... · 2010-03-05 · teanent. luc rendtmcnt constammeat pi'ovessif

0grnME ÂNNEf. N. BO6

IDMINfSTRATION & REDÀCT1ÛR- t :38) 1:(U3 floU1bTTOULOUSE

pUB LI CI TAn°°" RORt iJ3 aux du joJ

EsS at CMX tJ218 floS

's NJn)êro DX Ct3 (LtPMJN!:O63 QUOTEDEN SOCALSTE RGOJAL

Ljkr Opinlou$

Effort Fscapefldaflt la Guerre

ftvMt9 triomPli I'rnpria1isme'- Neu mnrtafltC Eeste t accom.

w uneIP;dovO donner la d6moeratie

VII1. O

et des finances dignes do l'effortua udgC' admirables poilus. Comment

tir ? La cmPrais0n de L'effort finan-

;i1e1 fran1 et anglais s'impqeUeycnS tirer un nseigncrncflt et abeutr

!j1e conclUSiOn. -

: vecettes d'imp6t pr6vues par la loiflianeeS 1u 15 juillet 19I (derni&r bud-.

t Lu temps de paix) devaient s'leveII4

&!1l1fMd5 t9 millions do francs.Les cecettes cPimpit prévues au budget

le courant, par la li e finances dujuin 1t18 a'qvet rni1t:ardS 7. mii.

icm2 4e francs.P*dant. que tes impots anglais quintu-

pa;iett les irnpt franç se sont seule-nent dans cette guerres h une foisef leur montant du temps de paix.

. Yo'ioi d'aiileurs leur tendement depusle dbUt des hostiLités ;

:ereice : &2 millions ; 1H1nillonS ; tI : 4.778 million ; ii7:millions. -

Ainsi, pa la seule faute de notre sy-èm fiscal anacltonique, que !a boi.wgeoi-

sie Crfl41aiSe 1fendu avec tant de vh&lle1ce oonto l& dmoeratie, nos reoettesbudgitcire se sont effondrées depuis leirIier jour tic la guerre, au moment m-ioe &' leur stabîtit et leur lastiotktaieflt plus rucessaircs que jamais, et!t'olt pu retrouver leur niveau de 19t-qn'a cours d flannée dernière, et gr&ce5euIment à un accroissement oonsidr&bIe

t pe près exclusif des impôts de cnn-omaaUon. ausi quo nous allons le voir.,

Is opposons tout de suite ta progres-so1i magnificue des recettes budgétaires

- iss pendant la même période

rcieø 1L3-iO1 (budget 1 - paix-) :4.3t utillons ; 1fld-dtP15 : 5.O& millions

i'.iftl : 8.U2 nillions; 1Of-1t7 : 14.325ùillioas ; 1917-4ft : millions ; 9i8i'N : 214JO millions.

T cratristique la plus remarquablerecettes budgétaifles anglases est cor-

teanent. luc rendtmcnt constammeatpi'ovessif. n ;gré l'lévVioa toujours int-povtat et rpét.e tlu taux des impôtslainsi qu'on peut s'en rendre compte parle dennes ci-aprés, le rendentent effectiftltpasse toujours. et dans une fts largeinesn'e, les prévisions du ehanceler de'Ecquier, malgré l'état de gunrre

. RECET'FE UDaETA!EtES

) :xereics tH-{'15 : escomptéestUhioti ; ohtenuea : 3.64 mil1ion.Exei'oi iii-ii6 : escomptées, G.800 mii-jons ; obtouue,s, .4t2 millions.

oice 1iL6-W-L1 : comptées,llions ; obtç,aues. 1t325 rnjl[jons.

&e'oco 1917-4tl6 :fljlIio1 ; oitenue, 15.U30 niil1ins.

w-ic W4t*-WiV econitées,Dhiilioll$.

Oit ne sera c&tainernent pas surpris'appren que l'uque raison de ces

Pks-vlues soutenues et importantes resi-r1e beueoup noin dans les fcultis con-trbutives eeeptionneIle de a nation an

iai que dans la vaicur de linstrumentfisei qu'elle a su se donnee deius plus' dc'7 ans, et 1u'e4i Lont peu près exciusi-%'Crnent dus t l'iiïorn taL leur impôt surJe revenu, et b la eotbuto sur les b-tufiees dc guerre, plioat nouvelle dS'impt ur le revenu.

Le l&g!latetr aigl&s'n sct ecndanta fait raiïtod'abuser. dirait-ou en Fran-

ce, de ces impMs sue la iiohesse au ma-I'ent znme où il renenQaLt obtenir unppoint séreu des irnpts de consomma-

4icn.

L'?astieité tbsotumenL rernarqnablê desemenreebudgéta:res anglaises et l'insuf-

Ît5ane manifeste do nos propres recettes,'Dnt p d'autre risou que l'importance

il-u rôle Jou. par l'impôt sut. le revenudftfl r6imo fiscal despay s intéressés4 est répoudén a AnglcterL-ePTspte l'impôt sur la richesse atteint8i. 100 j recettes totalea; il est acces-SO:re en Frange Puisque les taxes drec-LOS no dépassent pa 3 p. Jo des recot-tes tt05 d'impôt. Résultat : nOUS Soif!-LÎtOS nCaables de bouele notre budgetde8 c!penses du 'temps de paix alors que1e all russjssent h couvrir ne 1m-Port5 fraotjon clos épen8es mme deerr ; ont déI amorti, depuis le d-bt c hostiiités,'20 p. 100 dc liiirs d-Pe55 totales avec leurs seules recettestI!np

Eclouard R'HE,Dputt de glitpi

Da Uiae'flans mes deux rcMents rticIes, mon-

fr6 les mesures prsc en Aogleterre pour paF-ser la priod transitoire des fabricaton deguerre ccl.1c de paix.

Ccs rnesure peuven paraître eu de eho-ses. 'Elles ont l'avantgo do 'fixer tes ouvrLt3rSet ouvrières sur leur situatjn. ElleS leur prou-vent contrtijircment ce qui se fait en Frn'e,qu'on n'a pas l'intention de les écarter brut1e-ment des usflos, et do Cc fait, cnIÔv6nt buteiiquitude ur l'avenir- poUr CS intéressés.

En FXaIIC qu'a-t.orl fait ou prvu ? RjCfl,ou à psu près, Le 15 novembre, sous Le titre :(1 Que vont faire les usnes do guera ? lejournal l'Usic &rjvait- : .

cl C'est une question qui nous est poctout instant - k laquelle nous voudrions b'eipouveir répondre uWement - . '

) Le ministre de l'armement a exposé .0OflSCjl do . ministres ses vues ersanneIles urcc sujet si important. '

n tJaus son cntourge on travalUc. Oh pré-pare les déC1aratons que M. Loucheur va fairafleessamment devant les cOinrnssiOns parle-

mentjrcs eOmpétaites. On assure quc des nte-sures seront priscs. pour qu'il n'y 2it (1 chû-mage dans aucune usine. On prétcnt no passavoir Si M Louehaur rcsldra &u fahrtea-tjofls d'après-guerre, ou bi si c3mrno le de-mande ?1. Albert Phornas, sort 4paetement seratransformé rninistre cis la ticcOastruollonndustrieiio -

)) QUOi quil n Ojt le 3rind hall du .eaz-d-chausaée do l'hôtel de t'ayeniie drs C.iamps-lelystles est entièrement occupé par les buiaudu service do la transformation des usjocs-serIiic drigé par le lieutc'nant Eltuia, nousassiire-t..on -On y trouvera des renseignementse l'on y traitera tic toutes 10 qusVions deinères cl- de man-deuvre. ..

Le corembre, M. Louclieur minislr dea'armemeat, est allé devant a COmrr!'ss4n dol'arui5e. Le Lendemain tin conmun(iaé nousapprenait quo :

( Le minisfte a jcc'qué qu'ue sCrv4e a étcr&qui est SpCia16ment clargé de ré-su.c1rerajsdement toutes les questions posées eb rets-ti'ie t cette réorganisation; que, d'autre atdo mesures sont d5s nqine&dnt prj.ss çour(F-1 y ait le moins de ohûmage ossibJe et pourquolcs ouvrjres et les oivriers franassaent toi,is tssur1s davojr du tavsl vaflt Ie-ou'rjers étrangers et les prisonjiicrs. '

Le reste n t-raki aux matières j}reaijees, t-bricatjons, etc.

Dopuis on a, dans certaines USflCs, npposles aff1.cfle w-sont te ouvrjrs qu'en r&-soade la estjun des 'merc'nés la Ujrect,OEn 50t-rouvait dans l'obligaUa de liceEIoir progees-sivement sou pLsonuel et 'l'ovjt-ant recher.c)her des nuuvcw enp.lois.

Dans dautres masons, on a offert 1cs prmiaSjOflS de 15 6t 30 jours auxses' sont celles rui ont 1)rusquement débauclles ouvrjiwes. Ms je le rpète, toats ces nte-surs -se font sans coordinat--jan' sans ep1ic-a..tous et provocudnt d'autant. Ius da niéeot-tentement-.

F e

Dc ne- eon-s2)o1ldaat psrisie :

.) virn3 de raaevar des nouvelles dc M.cluiiiaume (IC iiolienzun. Je dois & lacourtoisie duce personoalit neutre ai-riv&ude Iloittocie, que je ne peux sutremenL déi-gne-r, en raison (lb S stutïon. Ci-les nteiaiscat auSSi inLrcssantes que péisss.

- -

L SITUATION .IUiUNQUE

Tout d'abord, re.x-ep-crcur egt fort saiis-fait de se sentir n séourité il pense, flan sansresoa, que as gouvOrntmeût hollandais na le,livrera ses ennemis qu'a son corps défen-dant : soit pour des raisons, comne on dit,« impondérath-s soit parce que Les diri-g'aats actuOls de Berlin n'oimeraiefl pas queL'on fit trop (3 tcu ancien souverain.

D'ttgietrs, le conttc flentinet avait d iedCbut r1r ls conUitOns du séjour de 0u4-laume dans une cOnsorvatIon avec le premiermïnis1ro hollandaIs. c 'tinpereiir sera monlÔte, avlt-iI 4it, i. s roop.oé l ses prrogs-tives de ctf de armée. ; vous ne pouvez donosonger l'taterner. C'est un souverain quedes évèae.rnetfls allieurcnx forcentder t l Ho.tkncte un asile temporaire csur.

SE itOMENAD SES INTRIGUES

-- t"e-kc s usé et abn6 , de la -libertéverorIt en pr5srnee. La v&CWiC sera ù. nousordinaiÇ 11 no pcut tOitiC' en PILkOC. Il sepvomène en auto du matin au soir ; IL dôpasscla zone qui lui a tté assignée ; i s5 1t iuersur e passage pr les habitants et les Lnterns ; Il mot au uésespoir 15 bgion do po-halera qua la 11o.lande s ctiargés le pro-ft5r f4ut quo do 10 survei4er et qui par-taaent 1w bosogne.écrasante avec ses ommesde confiance & lui.

,'En outre, il intrigue, ou tout au moins faitmine d'iutriguv. l)t's -l'aube, lé- pa s5 se-cré{alrcR. 11 dépouille un vofuntinouz: courrier.D'où }u.i parvient et cômment une si abon-dante correspondance -? On ne sait. Mais itst çert&ia que cornmunie&tions aeo Ber-

liii et Potsdam n'ont as été suspen4uc natMU jour.

Certains infor!natcurs ont prGtcntu qu'unestation iacUoL'41graphique étal inst&Llée au chl-tcau l3entinck. D'autres penscnt que 4es aé-roplanes de nationalité douteuse survoleat tahollande et lancent de pais sur des points dt-tcrntirlé& Cc quI est ocrtaiii, oest que le Kaiserrevoit iJOC fou1 ija vslteurs arrivant on ne saitd'où. repartant pour on ne &t o, e't (J1ton ac auveM.ie pas asses les tei e venues.

PI lZt. A Ç A I S Sô Guerre

Enan, .lc 24 'novembre, io Ten!ps annorustque 1n Vue du licenOienlcut des « .uvrieres »(les arsanau,

(4 Le ministre te la marine Veni de déciderque2 juqu'a nouvel ordres il n sera plus Laitdaarnss4on d'ouvitres dans es arssnaux, LepersOnnel dont on pourrait avoir besoin pourdes emplQjs déterminés devra etre pnMevé surles effectrfs mplo-és aux muntions de uerreen fa,isaat de5 mutations de serviec tt serviceapzls entente entre eS directeurs jnkressés.Votel Comment on lwoûèderaji par la suite : ilsera versé, titre d'indemnité de dé,part lemontant de trente jours de salajres toute 'ou-yière qui Sera appelée i cesser son travail ; icette r'ndsmnité .jendront s'ajouter ceLtes quiSont normalement acordées en 'cas de cessa..tlon de travail SOit UflO journée de Salaire pourquatre mois de présence arsenal. Enfin; ievoyage 'sera gratuit PO,j leS ouvrières et lesenfants \tvsnt avec eZs ,jusqu'au lOcalité3où elles se readroat

De pateilles déclarations ou mesures ne peu-vent donier stisfaeVion au euvrires flj-aUOuvriers.

Le r'sonnement de ces 4enIefa et surtoutouvrières est d'une logique simpla mais

jn4branlabie et irrutabjc dans leur esprit. AvecpassiOn elles dist : iuraxit qua'tre fls onnous prapour le travail des usines 4 guerre.Nous y avons Uonn3 tout ce quo nous aViOflSde force et de santé, On n'a p le droit, sur-tout en plein cceur de l'hiver s nous jtc larue sans trava1.

Elles ajoutent : C'st du travail que nousvoulons ; il nous en faut.

C-c serait une grave erreur d méconnaîtrecette volonté. Ce que des milliers d'ouvriéresmurmurent. seulement auJourd'huii elles le(-lameront bientôt partout.

A'vant que c-es clameurs ne rendent frnposs-i-bIcs les Solutions encore actuellement OSSibiCS,indusrcis et 3ouverflant-s sauront-ils faire t-a--be rase des iat.éréis psrttCuljer .pOu.r qia'enUnpr m 1'intrét nral 'Z -

SaurontiiS rapdement, l'exemple de l'An-gieterre arréter les mesures fixant des règlesgénéra-les de travail et d-e salaires ?

Goniprendront-ils qu1s doivent dans unecertaine mesure rétablir l'indeninté de eliô-mage qu'appeJla forc&nent 15 période trana-toire du passage ds fahreatioas de uorioaut Ïalriations de p&x ?

Fnfla qu'ils baient surtout l-a reprise des fa-bricatians do p x pour onrier 4u travail itous ceux et toutes celles qui igitiniement cilrelament.

Toutes es mesures quo l'on pourra prendreV conri i'ndemnié 4e chOmage ne seront quedes palliatifs QUj- onrront. eu1sment retarderles évne.ments. La reprise nornalo du travailave des dros et des .lierts p4usgrandes pourla classe ouvrière es-t le cul remède efflc-aee;que les responsables y songent et n'attendentpas qu'il soit trop tard pour s'y cléCjder avecun plan et ds icltles lont il n'y aura-t plus qU'àpoursuivre l'appiicat-Oil.

SES ESPOIRS ET SES ONNIONSAprès lrs promcnades cii autenioliie, ce sont

le-s di&oUrs qui-s GUiIaUme al'ett4onnc le plus.El aime réunir 'le scr ii famitiers ri i leurcxpoae'r ses po-int- de vue au sujet de laituation eu générai et de la sienne cri par.

ticu1er. Il montre très optimiste, il o bonenpoir. Ses T4eril115 pai'oicsau osete de Ben-tirwk fureI les suivates : o la bi-en, moncher, que dites-vous de ce-la ? » Puis, sansattende de réwnre : u -L'hÀsteire s parle desGent-.Tours de NapQ4Lon ; e4ie psx-lea de mesqimtre-rint oum icL ie

Les diflic-ultés du gaverneo,% de l3crlint-p reroptissrit d&i5e. Mais m1çi' tout 1 ré-or}minp. Tout cota, vayca-vou., dit-il, nescrait. poiat airivé si '-arats suiVi mon [iupUit0!1 et si j'avai TliiS Cil prison ou exilétoute l vefluirie partnieut-aio. i'enai eu bicdes fisal'ide. ceperfdant. 3 u me pardonne-pas de g!'4tte laiSsé fléeiir Teue.z, le gou-vernameat 41'BbCii OSt condamné do par sesoriînas. li n'y a place dus le moi'idn quepour la force euocratC ou bO1l3tieViS[u. Vo14tes deux courants qu bit ou tai'd trou-

veront eu pLaence. La victoire sers nousparce que I)iCu est de ntitcocet ci que nousauns lhetit-ude du gurernement et l'esprïL,d'orgauisatian. o

Inutile de dira qos ces propos iiqujntfort l'opinion hollandaise. Auasi, est-ce Veut-Ce pour rntUge' 1'iinression f&CtLCUSe qu'ilsont prOduite (lUS Ouilaaueno s fait venir dcPotsdam s& fnune et annonce qu'elle se pr6-la1,e faire en 1-toliande un }on séjour Lekaiser va se ten-ir eoi pendant quelques jours.'uls il rccoininCmtra.

,

: T1380.

-Â.

La DêmobilîonA LA Cl1MiBl1flii

Paris, 1er décembre.Cf. Dalblez, d&put6 radica1-soalrta ts py-

réees-Orie[itajes, dépOsera mentI, au débutdo la séance, une l)rOPosiLiOii de tésoluUonavec demande de discussion in!&rUiate in-vitalit Le gouvat'nernent démobiliser toutes

classes ac.ueJjcrneat sous S drapeaux, 1

lxecptlen des classes de Vtcctive

UN SOU3-SCtWL'AlUAT D'IiTAT

On a annonc6 la oréetion pracicaine l'uncolIimiasaire de 4ioOl)il!5tiOfl qui serait M.lJeseham.p, dépiit ,tl'llie.-ct--Vblaiae.

'IN'oua eteyoiis savoir qu'il s'agit en réalit6de constituer, . la présidence du CO[!Sei't, ujinouveau sous-cc6t&riat dEtat dont le lits-taire sera M. Desebanapi.

Ce sous-secrétariat aura dans srlieus non seulcmciit lc question relativesta démabtLsatla, mais aus le erviei des

4 gue&fla actLement r&ttacli&sLu sous-srceétat4tt Ie utic LIitt5re.

£,e,si (Jlg'apMpi. ..tktJour, onouS

L'arre e1 s iri J Visites...

cntr -if t F

LrsEISNER PARL1 DE TRAITER AU NOMDE L'ALLEMAGNE

, ZiIFich, 1er décembroLa e Gazette de Franefort » annonce que

b comité exécutif réyo1-uonnaire bava-£o:s s'est réuni, hier, en comité secret.

Le ministro président Kurt Eisner, ren-dtnt compte de son voyage l Berlin, n dé-elaré que les oriLioiens de la capitale pru-aeciue sont dans 1'impossihilit d'apporterla paix à lAllemagao et que,dansces con..ttions, il allait prendre kuinv&ne les né-gociations cri mains si ses efforts n'abou-fissent pas l& rétablir la paix entre "Eriteu-te et l'AIlemtgne, il espère du n'içins ZÔUS-4r a traiter pour la Bavière.

Ces déclarations Qnt provoqué dans toutel'Allemagne une émotion considérable.

CONTRE LE DOCTEUR SOLE. Amsterdam. 1cc décembre.

Le « Briner Tagehtntt e dit qu'un com-Muni-qué offieiel du Conseil Exoutif de-mande aux mandata'ires du Conseil du Peu-pic clé provoquer le iUS vite posihle ladém'isqn du docteur Soif et de prendredes mesures imm&jmtes pour saisir et gar-der tous les documents relatifs ux affaireséttangres et nui pratiques l'anciengouvernement. ____.__I -

LFS DEUX COURANTS-- DE LA REVOLUTIO- flrne, 1er décembre:

ra tension entre les soldats et les ou-vriers se inaiiat'ient. Devant cette menacecl scission, la ejtuation du comité exutifdes conseils socialistes semble fort dffi-eue. Pris entre deux fauz, attaqut h lafois par :Ies soldats qui 1 j,igent -trpp radi-caletpar les ouvriers qui le trouventtrop tinde, le comité a fort faire pourse dégager do tendances aussi oontrares.

111 se confirme que l'offensive que lessoicta-ts ont prononcée le, 28 novembre con-tre le comité a été due extrême violence.La séance, qui a été fort tumultueuse. s'estprolongée fort avant dans la soi-rée. ticn'est pas seulement la polit'ique du comitéqui n été mise c-u çause; on lui a faiJ ungrief dc perdre beaucoup cl temps e' dis-cours. - . -

Ls &luSeils ouwiers s,e sont réunis àleur tour le 29; tes comptesreTidus sont-maires dont on dispose l'heure actuellene permettent pas de se fre une idéeexacte de la physiononfic- de cette séancecl de l'allure (ifs la discussion.

Il semble, d'après les premières infor-mations, que les débats, malgré 1eu vva-cité, aient gardé une certaine tenue. Lastélégrammes observent qu'ils sont restésdans le cadre habituel des discours parle-mentaires et qu'on na pas été cette foisusqu se jeter récipriqueiTient la la tèteles reproches de mauvaise adnnisttiGnet dc malhonnêteté. - -

iAu cours de la séanoè, des. orateurs ontviyeiucnt au conseil des soldats

de ne pas vouloir. écouter les représentantsdes -ouvriers et d'a-voir par li gravementcompromis une des cenquètes essentiellesde la révolution et l'union qui devrait ré-gner entre les çpi'zseils ouvriers et les cml-seils de soldat. .

-

ComrnémoraUonde Charnpigiy

a municipalité de C4iampigny avait orga-HiS! IOUI' aujourcl'liul, ['ocraston de l'an-ni-versatre de ta bataifte de Ultsipiga, un-C cé-L'tumOIIiC patriatique. - -

Un-e procianiatlon du maire, l-c citoyen -si-

'bert 'ltuunas, Uéputé a invita tes liatiit-ants dupays unir dans u0 rnêuie Loinouige tad ceux qui sor4 'tombés en ISlO dans uneffort de réstatartec héroïque et de ceux qui-ont asw6 le triomphe dc iQ1

La municipalité Ct al-lé d6poser e-e maliné ournnn-es aux monuments def morts d

, la O!lte-d'Or. Cet aprls-midi, elle s'est- rendueau monument élevé aux morts des baiaillC-sde IJ3IO. Le président de ta Itipublique y as-sistait ; il est arrivé ia une heure et d-ami-e& la mairie. Il a été reçu var Aibert Thomas,maire rb Oiiainpigny, entouré- des autQrités- dudépartement. -- -

Après la réec-piion. le- cortège s'est rendu,au nulieu d'un grand couaurs de tpopuialion.au monument &ievé en coamiénwi-aUçu desbatailLes Cicainpigfly. IA, après plusieursdiscours, Albert Thornas a pris la parole eteéiébré l'union sacrée.

Le présidimt de la ltépub4iquc n pariésuite. Il a d'abord retracé en quelques pwasesles 6pide5 -prfuoipawc de la guerre dc ISTO,exulté i rio du gouveriienletit do ta Défense

nat-onalC, L'énergie cnft'aiumée de Gambetia,tes sorties w,alhnureusrs de la garnison de Pa-ris assiégé, la capiitulaOi1. 1'eiTMi d'Pd-

leanagn4) procktnié IL Versailtes et l'inuIt des

AUeina-fld-s campant trois jours dans jesClutmps-ElYS(ies. itt pUIS l-a i'ance se ree\'a,travailla et sa souvint.

Let; C!jOS Ig!aivParis, 1er décembre.

Il se cofir-inC - qu'il Qst ians les intentionsdii gouvernement, ainsi que nous l'avons 1èjnnnoné, do donner ta priartt aiia 61eetiOnilégislatives. E4I(5 aWaiefit lii 'u £ la Bu deni.L ou au pns tM!I d&n es pii mes joursde uiil au *ernliu d'aLtea!1ti5sCi5Cit.

LUNDI 2 DECMBRE E*3

ÉDITIONSPYRINÉES ET LANGUED3J

TARN ET AVEYRONrOULOLtSE ET ENVRO

ABONNEMENTS.3 rni 6 mois t

Prance. - 8 6 3Ftranger O 20 4

FciuIi.

L;:s EIiGIis ig1esLondres, fer dcen!brs.

Uae. grande manifestation du parti traval-liste e u tien b. t'AlberL I'Latl. La salie éIaitcomble. M. 600rge Lansbury la prés%dait. Sar

l'estrade Ou remarquait Llamsay Tillac Donai4et l'a ctoyenne ShOwdcfl. M Mac Donald a di1(me les travaLllsLe5 entendaient contr(es ncrt-seulement 105 at&Àers et les industrs aiaencore la politique.

L'essenib6O a voté un &rtain norbrc (I

résolutions en faveur do ta m4se on ttertilles prisonniers politiques et de diverses autrrevendloa-ILOOS travaihlistes.

-,'.' Lonclres 1er décembmi.Un as offiee invite les prop-riétaire

des maisons -situées sur l'itinéraire quesuivra aujourd'hui le cortège de M Cle-menceau et du marééhal Fooli à pavoiserautant que possible, aux couleurs britanaL-ques. françaises, américanes et itaIenues,en raison de a présence dans cc cortège dedes hauts personnages de ces différentesnations. -

-

On avait escompté a présence de sirDouglas Haig, mais Le maréchal est retemen FralTicé auprès du roi Georges. C'est 'M,Bonai' L,aw- qui occupera le troisième 1au.dau, aux cotés des ministres italiens

LES DLIBERATIONS INTERALLIEES- - -Paris, Ter décembre-

-es delibérations, qui commenceront àLoudie-s aujourd'hui, auront pour objet,essentiel la fixation de la procédure à Sul-.vt-.e à la Conférence interalliée.

D'après des informations reçues do Lon.dres, cette cnférenoe comporterait deuxétapes : une conversatiori-priliminairc en-tee les missions des grandes pLdssaneeasodées, et uc conversation plus généraleentre les délégués do toutes les puissancesqui ont pareipé It la lutte c-entre les cmpire-s centraux.

La première phase s'ouvrirait aussittaprès \arrivée de M. Wilson. - -

L'AR}IIVEE A D-OUVRES

Loudres, 1er décembresIIM. Cleme-noeau, le maréchal ]?oeh, Or-

lando et Sonnino Qnt débarqué i Douvreuji peu avant midi.

La traversée n été plutd- mauvaise;mer était grosse -- -,

Des détachemenis de soldats et de ma-rins leur ont rendu les honneurs sur lajetée do l'Amirauté, ôft ls ont débarqué.

ils sont partis pour Londies par le traieroyal It midi 25.

CEUX QUI VONT VENIR-, Paris, 1er - déoembri..n:'ty s po.s môins de six visitôs officiel-

le h Paris, prévues pour le m!is de dé-cembre. Les voici darm l'ordre où elles sprodu.ront. mais- il n'y n jusqu'k- présent:quo ceLlo du roi des Belges, laquelle auralieu jeudi prochain qui sot définitivementfiKée. - -

Le roi desBeiges le président Wilson, hiroi U'italie. le pir'iace régent de - Serbile roi de Orèce la- marine britannique.

Aw -abtdsds Pays rhmsVROIiLAMATION DU MARECiIÂL FOCU

Paris. itrdeembrc.Le maréchal Foci adresse la proclaiva

tion auiyante aux habitants des pays rlinau: -

u L'autorité militaire alliée prend Icommandemétii du paye. Elle eaigde tuita plus strie-te Qiléissance.

Lea ltis et £égtcments en vigueur au inc-meut de' l'ooeupaiou seront garantis enfia-ut qu'ils ne postent pas atteint ta

droits et à notrc sécurité.Sous lft (brection et te contrêlo des au

toritts ijiilitaires, le-s services publics sontapeIés l fonctionneZ. Les foicotioiinaireiont l& devoir et serott tenus' d'exerc-ealconscÀeneieuss-aflt e hoaaêt-emeflt lea-emplois dont- ils oui la cliargè. Les tribus -naux continueront IL rendre la justict, '

Les habitants doivent s'abstenir, eu pa-ro{cs et. en actions, de tout acte d'hoStiiiLédirect et indii'tet à l'égard dn auitrit(aslliées fis doivent éie a-u réquisitiiona;qui leu-r sont-- dre-ssée-s eonferméiue'itt (-avloi. , - -

Tout, individu tOnvaiucu d'un crime ou,c16lit qu'il soit -auteur ou comphica, sera':immédiatement arrêté et traduWist con-seil de guerre Toute infraclim aux arr-tés portés la connaisseuco de pomla-.tiGns, comme tout refus dobé1; aux ordre.

nnés seront sévérement -oh atiié.La présente pib1-amation consacre 1'

cupatioi'i du pays par les armées allées. E-'le marque à chacun son dev:r, quid'aider à la' reprise de la via locale dans let'avait. o calme et la discipline. -Que tous's'y- emploient actvement- - . - -

LISEZ ET FAITES LIRE LE s ÉILD1 *

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: EsS CMX tJ218 floS NJn)êro DX Ljkr Opinlou$ Da Uiae' Visitesimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1918/B315556101... · 2010-03-05 · teanent. luc rendtmcnt constammeat pi'ovessif

Les troues alliées Pr &d3 raaI. - . I lrJ1)(3aflI avDc1& .b former la omniliofl

en Prusse rhanePari, &r dernbre.

C'et aUJOUIU'hUt, iei' denbre, que lesirooipes ftatiçahos, am2riaines et britanniques,dans leurs seLc urs respecU fs, ïanehiSsCn ta frøntir et pnètrent eu territoire ana-

iand.Les positionS d'où eI,es s'avancer et

p&i1trer en ANernagne s'tengit to longdo la frontière aLlemande, do la hollande aulihIn. .

Pour lea Françal, l'objectif final est Ma-,enoo. Parmi les villes de la zone françaiseØOOUpte S trouveront Birkcnfeld, chef-lieu dola princLpaut du rnme nom, No1hc1den, Neu-kirchen, Zw'brukcn, Kaiserlautern, Spoyer, Ludwigshafeu-Wbrrna et Kreuznach. Mayence esta ville principale du granddue1u de lIesse et

"Une des plus grancics places fortes aile-znandes E1io se t'ouve sur la rive gauche, enfaoe du confluent du RNri ét du Mcm.

La zone.de 3) kilorntres ail-delà, qui com-)refld Wiesbaden, a ville d'eaux céir&, etI)armsta(lt, rentre dns le rayon dc 35 kilo-rnètres des Français. Franefort-sur-Mein estjuste la i&mite exrieure (le la tt6 dc pont,niais se trouvera dans les 10 kiorntres de

- zone neutre où ne sesont dmises ni troujP:sliemarde, ni trçupes a1les.L'arme britannique marehera vers Cologue,

iar ueren. :

'Cologne est a vitiJa la plus. irnportait deVAllemagpc aprt's Beriin. li compte prde 600.000 abitants. C'est ineplice forte deipremier rang La de pont qui sera. êta-bile ù est de Cologne, sur la rivq droite duBliin, comprend dans les 3. kiornètres doiaon rpresovits, Solingen, tulhein, Kaik etDeutz. . Bonn, sur la rive gauche, la grandevIlo unIversitaire, fait lgalcment partie dottte occupation.

C'est aux trouipes e1ges que oviendraahonnetar d'occuper Aix-laChapelie, vi113 tic

Ii64.00O habitants. C'est une des stations prin-Qipales du réseau belgo-rIf-nan, reliant An-vers et Ostend Gologne.

Aprs l'000upation d'Aix-la4Ch'apcMe l'arrne%ige se portera vers io riiin, le long de la

hontière ornta1e du Lirnbourg hollandais.-

Enfin, les AinCricains occuperont Coblentz.

Ls ropoaillte IaBIle, 1er dtcembro.

1;n te1igramrne de Naucu. du 3O n.overnrcannonce que le gouvernement allCmand pro-ose ai ouv,err1cmeI3t de l'Entente qu'uneOmmission neutre soit insLitue afin .d'exa-

fliUer la quostion des responsaiiiités de laguerre.

Aw EtaUnisLE IES11DENP WILSON EP LE

WL'higton, 1er dcentire.'est emaiu après-midi que le . prsident

Vilson prendra la parole au cours de iilouvoile .sesion du Congrès, au .15u dè pro-oncer son message le deuximo jour do la

session, comme c'est l'usage.On conIpie toujours que le prsidcnt .parLir

jour la Franco le 3 dCcçrr

. En EspgneL.1Y3 BEVEINDWATION& Dl LA CATALOGNE

t\ladrid, ÏerLes deIC.gus . catalans, charges d remettre

au p.rsident du conseil des .miiistres la pCti-:tion reknsant l'autonomie pobiLque et econo-nique do la Catalogue, sont nrrivs Is ontté reçuS par i rsident, qui rservC sa

réponse; . ..Dans les milieux poliicpics, la demand les

Catalans. .e$ tavorabiement . accueiliieD'autre part, la Gl)anbre dc commerce ma-

&i'lfle a ddeick de rompre toutes reiatonscommerciales avt ,1es fairnts caLa.ans ettie prene dçs mesures Cvres conire leursomn1.vOEyageUrS. .

.

Marché ai viis. Careassouno, 30 noembre

Cours des viis dela rCcoitc de IJ1, de 100T 1415 fr.l'heet&litre, nu, pris la roriét,selon degrC, quaiiC et conditions.

.5t FEUILLETON DU « jJTJI »

MtGrand Roman CinCmatographiquo

'_1Aa 1LNL MOB.OT

. - Ouï, sans ioute, niais ilst en fuitdvenez-vous me dire que vous avez ctrouVésa trice ?

Mieux ue cela, sa er5onh1C même,..- n est iarté, ?

Mrêt et pour t&uiours, rpartit gra.-iy.ernen M. Oaffin. La ïFi'anco. .eom'pte Ufl

erfkIe ennemi de moins. Le baron Korgd-rvitci est nQt.

-.- Alors, avant dejirsourir, il a prl6, re-eit le capitaine Brédois ?

Mieux encore, il a crit refle 1rla-ration avan dc se suieder, et on ra re-trouvde sur le eorp. Peemetter-'i &vtusla lire1 1'critu,re n'est aS très nette...VOCl

Monsieur le Pr¼fe Je la PoliCe,tS EO mc suicide, la vie n'est plus .possi-

bio pour moi. je '- veut pas to'niber vi-ant dans les mains d& la olica française

Qt sulbir ijne agonie de plusieurs semaines,dans un eaciot .avnt dtr fusil1

4, Çopright by Bn&1 Morot J1S ; tous droitsde reproduction, de traduction, d'adaptationIscrvts, pour tous pays. *

.LES OLAUSIS SOClALID U BLtAITE DEI PAIX

ta Uommis.scn du Travail rjunie. sous laprCaidenee du ejtoycn Ùrorkssier a adoptC lerap.poii de M. Justin SUart ur is ciause5 ùinstjrer dans le tra.t8 de paix relativ:eS l la 1&-

jslaton. inlernationale d travail. .

cs conclusions adoptes nvitcnt le onver-eineflt . proposer i 't Conrence dc la paix

l'insertion dans le trajtô de pal des clausesuvantes f - .

A. - Proclamation de 1. voloiit5 des puls..sances. Signataires d rCaliser par une igisia_ton ifltérnatto»ale du travail, les conditions1imajnes du travail en sauvegardanL l'instruo..tion gntiraie et professionnetle (le l'enfant, lamatirnitj la vLe de famll.le la Vie sociale insant6 physique et morale la. dôveloppernent dela popujaLion. .

En consqucnoe le traitC tIti paix promul-guera :

rformcs adeptes la Conf.rcnceBerne en 1D13, a savoir : l'interdiction du Ira-Vali .de nut cLc jeunes ouvriers ernploys dansl'industtie ; la flxaton i dlx iieures de la jour11O de travail pour les femmes et les uoesOuvriers employs dans l'fldustiie,

Renvcrra i la ConfCrence interntdionaledu traaii prCvue au paragraphe D, l'examendes rformes suivantes :

Fixation ; j! ans de l'âge d'admisson autrav.I, limitation de la jOurnêc de travail desadaltes et, dès prisent Ctabljss.ement dojournée de huit heures dans les nsines 1lic continue et leS mines; tablienient du re-.pos d'ue jourile et deme par semaue; orgauisalion et dcipro.cite d. iassurance..malacli, dcl'assurnce.nva1jdit et viei11csse .de I'assu-rance-.cllêmago et de la législation £fl matircd'acedents du travail; gaU.tdu sa1aireet dseonctujon de travail entre les lravai.ileirs.itraagers t ka travailleurs natonaux.

UNE O\II'5RENCE PFRI0IiQU. . ,

DU TRAVMIJ

13. -. nsitution d'une cOnf1rence pCriodiqueiflteJnatonaIe du travl entre les puissneesSignataires, confCrence laquelle les ntats non

. signataires pourront adiCrer et. qidevra eom-. prendre d,es déhgus des organisations itio.hales ouvrières et patronalei. .., .

Cette confCrence aura pour but e faire-pro-gresser par des Conventions siliccessives la IC-

i.slatjon nterna-tionale du travit }ILlle seraI maîtresse oson ordredu jour ej pourra être

.ajste de propositions p&r une c1 iiatuns si-natare. Eii nommera dans son

,.. commission O.flCour d'arbitrage devant laquelle-seront envoyes toutes 1e eontestatioii qui s'Cleeront entre les natio- siguta res snr I p-plication drs COUVOfltjofls. La date dc la réu-fierS de la premird eonfCrcnce internationaleiu travail sera fixCe par le tratC te paix dan-sin diai naximum de si mois, à paPira

signature . -

Chron!pia 110 .ToIdll

. -Cartes d'alimentation

Le mare de rJ'OUIOUSO t ltionnli? defaire comaî.tre à la population qu Icsnouvelles ea.rtes 'nl.imntation, qui feue-tk..nneront à partir du 1er janvier serontdTvrs à dater cl ..'aujourd'.bui1 2 dcem-bre. .

A cet effet, Tu conviendra de ne pr5senterau fo.yer de l'ancien thaltre du Capitoe,muni des formules de doIaration prala-blement remplies et des cartes d'aliain-tation actuellement en usage . c[as la fa-nlle. .,

Le public sera nppei par lettr alpha-tque ; il est prié de se confomnr . cetOrdre d'appel afin dviter le dôsordre etFenicombrernent. - . .

Demain, lundi 2 dc.embre, ces cartes se-cnL ddiivrdes aux personnes .ctont. le nom

du chef de -famille cqmrnenc pa la Ict-tro A. .. . .. .

Le- servioe- es.t organisé de façon i 'cequo nhaque personne Loit ende la nouvelle carte avant le e.r in'M-date de sa mise en . appiiçtian.

Les Expéditions à la Gare MatabianLa gare Matabiau P. V acceptera au-ourd'1iui 2 dCembre, les- -expditieus . de

petit détail et de machiue. agricoles d&..signées ci-après : .

fr'rchandises admises iax condition's. del'affiche G. V. et Ije eatdgorie. .- Midi,-S2ulaOO.I1 O n221tu330

2 Machins ngrieoIes Petet dttaI,iI,do -iGi-I4S ;. gros détail,

' j) Que . capItaine Lais'né et .M. Darsonu.me pardonnent de les- avoir entraî.n avecmoi dair I'îme, mais rien ne pouvaitan'arrêter dans mes efforts pour le triom-phe dç la grande.Alleniagne. ».... .

.,- 'Baron Korgevitcff.

"e J'espère que l.cs Français sont assez!hevaleresques pou-r respecter le dernier

,_csIl cl un ennemi tombc e demande1

que' mien eorp oit in.enr-é. » -

a lecture terrrsine,le eoinmissaire-sp-. £.li.aI. tendait ia lettre au capitaine qui larelisait silencieusement. .

i\f.'le capiaine .rapipQrteur.semlblait in-ress.* au plus.iiaut point. Cc fait nouveaule troulllaït profondment.

U relpti.t aprs. un moment de silenceAlors, ii semble 'certain, absolurnene

certain, d'après les constatations u mé-.decin légiste, pris.a I.e capitaine Brédoisque 1e.n'iort s'est suioid5 ?...

Le conunissaire sur,sauta- En clouteriez-vous, quand le uic{de

si .expJjcai)le est formellement aumincélans la lettre de Kerg,cvite'h. '

Au surplus, pour procéder l'indntif i-. cation du cadavre avec une crtitude a1-solue, j'-ai fait venir l.a norgue le lon-

.

cierge d l'apl)artemellt de la rue Geai-iid epi'occupjat, l: buron KorevitcI jrj-

si que la niaîtedi3tel du cercle de's Artsiéunis, où le baron passait plusieurs heu-res- par jour. Tous eux ont frncrllement,reconnu et nans hésitation la corpulence,la barbe, les cheveux, le costume de Kor-gevitcti. . . - . . -

Le tailleur 'de son Côté avêtements qu'il lui avait livrés trois mois

-au4naraVant ; oefin, j'ai »rscné mci-rnê-

arhLlrwlc petW' a icn dont 'les tra'auxcommenceront lø 16 dceinh're it8 :

Asses,curs ti tiila3res : Manness1er Frnest,propr'iCtaire, iii bis, rue des Pyréncs, TeR-}ous ; ,D-e FuI)ei 1itlenno, preprletatre, rueJfolosane., 5, ToulouSe ; .Calmettcs Piei're, m-p}o'C des clicmrn.s dc fer, ailde a1nt-An'eCarrel Bertrand, menuisier, 10, rue Phai'sonToulouso,

Assesseurs siipplùints : Mercier Aubine,proprFtaire, Chemin d Limy'ac, IL B. TOu-

. 10115e ; Isord .Tcan, propriGaire, arrire duPrôfet, Toulouse ; Baient Jac4ucs, eantonier,. Pch-David, Saint-Ane, Toulonse ; Cadars.Toseph, era1nsite, 52, CoLo 'Patie, ToulouseDarbefeuijilo Paul, tailleur, quaI de Touni,122, '1ouTous- Association des riutièsîLe Conseil d'Administration informe Tes ca-

marades qu'il se charge de fliire le nce.sslre'pour obtenir le ma1at de payement Semestrielde la Miidai'lle Mili,tairr . ._ -

Fn e cas, 1s ctimarades dstoux de npas se dpiAciourront porter leur titre auSigo de j'AsoeiabIon.

Ceux qui travaillant au Polygone pourronlle remettre au camarade. Due ceux quisont t l'Arsenal ai camarade Goy tburcaudes Ebuis.

Les i'ntresss devront joiflcli'o' leur titrde MdailIe un certificat de vie daer dufer cteccmbre.

- . . . . Vo:I - '

fur plainto'lc -iÏ. 'io1s 1au}, bijôuti, rueAisaee, 54,}le lmmissaire de police du, 1erarrondissement o dresd procès verbal contreinconnu pour vol d'unebauc commis dans lemagasia .et au prjudice du plaguant.

-Les ExpiDits 'ø Ces DamesaÇi. io Commssairo de police du 41e arron-

dissement, de service de permanence hier. soir,- n mis -L la disposition 4e .i'I Proetireur del RlpubIique, les nammCs Duquesnoy An-

. tirCe, 25 ans, et Vermoere ,Lonie, 2& ans,1111es soumises, demeurant rue du . Canai. 3'0,

pour coups .eL lrssures ù l'a-de d'une, donneet d'un çou.teau, sur la perSonne du zoiravoAli-ben-Afir, eu lraithiénl . l'h(ipit1 1 bIs,qui a.til biesu au. cou. ..

.......La Yoir1 a Ct coniiiift ce jour sur IC champ .tie

feirc dcc ai'lé CLrles-deFi1te : 3'i hcvauxm 1fleS et flL vaches. ,

Chanilre Syndicale des Tailleurs d'Habits1-unon I lundi 2 ddecuTb; it S heures 30

dii soir, pjpC: Saiflt-Srn-in, rue Msrly.Ordre - du joiw t 1ntrCts gnCrai la

corporati.o '

-,,.'.- ." _,__'-.,'

Tla de ijRa?J*Sdune FL'ïES EQ51D5E'de la inSison31, rucAinaco, Toiloiise.

ô(Courrier th éâtiai

T2aéâtre, des Variêé3LI FILLE DU TA,IIBOtTR-MAJOfl

T es CLr,,u'eb o touchent .' tAcetraiementpariant, rien ne CCCSCffi plus au-x premiers-mois ' la -guerre que les r'emers- mois d lapaix 1 Il y -eut en Pi4. une vii'ttaNe Crupti-onde -reprCsental-ions soi-disiwt .atrotiques. Puis1'.enthôusasme balIsa, 1a recette aussi : oncessa (,lc faire la guerre- sur -las plançli-es. ai-a'voici que ie vnements ont bifl tou-rnd, l'or-gueil COiCC est iepu le patr ot sine a dubon I Et en av-ont Fanfan la -Tulipe ! La Fille(lu Rigirnent a Îab salle comble le t! ovem-bre; avafi-t.hier et hier La Ft(l du Tarnbow'n'est pas reutre meins gaillardement dais la-corriro. '

-llo dtait p5rsOflnEi(3 par Vle Ma,n'y vIal-bos, quiai,ait sa- rentrée sur i-a scènedes 'Va-ri' elle fut ddjù très applau-cEei'anne dernière QostumCe et parCe aeue unerare. aleganec; Jagracieue arti.te o - su faireatl-inlrer ù nouveau te erstat de - son- timbre,arli-eulièreiTiCflt sonore dans -l'aigu. d1le Ra-1iel Garpentier fut une eantifl èreti des

plus ccc-tias ; Ri-. Eancipj m'a paru un- peufroid t sévèvu-portr un lieutenant doprette.Par contre M.. Du-bressy, i tailleur du' dgi--meut; -rein'pi.t. avec u* gaietil e nue 'bout-fonjierie piesquc e"messlyCs 5011 relu d mou-aieux.,.pêslieUrÇUX. , - -

iLe ep-ecie s'est termind i- 1 lïeure moinsvtn.gt, - et .i;l n est ansi trop &iuviit. Il fan-ti at eoinnneneer plu lot cornp imer les cri-

11)0 '. Trunelle' le ehmisier, le -ea-leç0I-, l-egilet de flanelle et la cihemise, qui tousle trôis pOrtaient -d'ailleurs les- initiales.NK. ave-o le turtil de baroa. Aivant d'av.oir-vu c-e-s niarqûes Trumel du premier eonj,s'est d-cri-é : a t''35fj l'éIingee -corps du tia-ron Korgevitel.

Voyez les initiales -d-ti eUe bagtt' quej'ai retirie,. non sans peine du petit doigt.

--:- Oui, où effet, irpliquait le capitaineBrédois en examinant la ehevalière en 01'que- lui avait tendue iM. f-fin iN. K. avecle tortil. Toutes ces preuves paraissentconcluantes, il est h-ers de -cleute que Kor-eviteh s'est suiidé, et enalibeureuserncnt

ses aveux saut une charge nouvelle, ac-ca-.'bIant0 et presque irréfutable, iuIas ! jesuis olAige 1e"n melmei de\ ant 1vi-den-ce3 '-'' ---

f - £l1l'SAPITR'E Vii

- Le capitaine al)p'OrteUr Brdois lepuistrois quarts cPheure de tête à tête avec lelieutenant de vaisseau Laisné3 interrogeaitcc dernier. - I

- Trs froid sur l-e terrain, trèsmaitre deses nerfs, le cerveau bien lucide, en dé-pit de l'effreya1hle accuation qui se dres-suit contre lui, si menaçante ipou-r son ftion-neur (le soldat s-ans tfielh-e, pour sa vie qu'ilentrevoyait naguère si 1e1-le, si heureuse,l'officier de marine ne s'était pas laissnUmer. . -

t M. le rapporteur Brédois s'chaut-faut peu peur v-ajt he-u T presser, pré--arer savamrnentIes eintes; hiii-ltipljer lescqups -droits il « ne passait pas n.

- ;4 t4vre

vend 1e meilleursA1iii'xen.tati01 -

Appro-vjsjonemontTC U L O U

Comna-ULnic{ué britarzniquoLondres, 2cr décembre, -1:j h. soir.

Aujofïct'hui, les troupes avancs de la2e armée britannique, commandées par , legénéral sr H. Plummc-r, ont traversl lafrontière entre Beho et Eupen et se sontdiigées vers le Rhin.

Dans la s(rée, nos troupes avaient ai.-teint la ligne génôra. Burj-Boiilaud-Bul-iFgen-montjoie. -,

Cona muriicjuéarnricainParis, 1er décembre, 11 h. soir. -

la 3e armée américaine a franchi la fi'onhère allemande cil atteint la lIgne générloAlfe'rsto0z-Wintersclieid-/nrtiioTÏu1backGordol-Tréves-lfonzSaarJiurg-Tabe.i.

- )o(M.CLEENCEAU ET LE MARECHAL rocii

A LONDRES

- / Londre-s 1er dcembr.Clemenceau, le maréchal Foch, or-

larido çt Sonnino, sont arrivés par trainspécial à la gare -dc Charng-Ceoss. peuaprs.2heu-res. .

Le roi était reprsenté le duc Con-naugh. - - -

Le -guai était recouvert d'un grand tn-p-is écarlate.. Toute a gare ebait décoréede drapeaux alliés et surtout fiançais '-itaiens. Une compagnie ci-a grnaIiers dela garde -rendait-es honne'irs.

1ne foule immense do pIuseurs nuilersde personnes sè pressait dans la gare der-rière les b-arriéres. Aussitôt que 1e lettré-ChaI F.och. fut deseondu ur le quai, uneformidable ovation éclata. La musique desgrçnaders de la garde joua k Marseil-ais,e 6. Le maréchal, aceompagm3 du duc

de-- Connaught, passa en revue in coinpagnie, qui rendait les ho'iucuvs ; juis lesprésentiitionsenrellt liu. - - -

LA REIEPTION -

_nU MATERI.L DE CHE'iNS DE FEFI-

Paris, -1er .déeemh'.Une commission interailide siège atucl-.

lement à Bruxelles; elle a pour mission de-recense-r et 'répartfr le premier mat4riellivré par l'Allemagne, sur les 5.(lO loce-motives et les iIO.t1OO vagons que I enne-

tractes. A Paris t0u2-s 1CS - reprèsentations fi-nissent entre 1 Jeures 30 -et iii -heures ; onnie leur laisse pas ie temp d'endormir lesspecti,urs. G. A

TEATEET llEF1ASTIIEA-TRE -flE VARIETES. - i.ieniain mardi

et jeudi en soirée, 8 h. 30. p-rmlèr reprèsen-talion de le Ctc? & l'exquis opéa co-mii:pio- de £JcCOC-q, aVeC la graGieuse dR'ettr'alary 1a1bos, de la Gaieté-Lenique-; le tlnorDubressy; M. Maths; ; Mriie- Patoi'et et -le bar--ton Tarquini d'Or. - '

Location ouvte pour ces reprdsentahians.THEÀTFW 13ES NOUV-EAtJTES. soir,

i( la triompIaIe revue C'esf 'ait cr, retenez vosplaces ana - d'éviter 1'eiconbroment ux gutch-ets (lii nombreuX publie. qui 'porto enfoule. . ' -

GRÎEMA PATHE. Ce soir. l S h.- 4"COSM&GIRAPIL - - S h. l5.Enhrde .des Français à Muihousel IIara-1{ir.

La Mert des Sous-Marins. -

OINENA NiEAIlflELATAYFfI1. 'IPro-.gran1me..u1 iuiardi 3 au jeudi décembre.

Cj'vi-Ifsa1on, draine cil 6 :parlie ; MasCan'lOr,Ge épisodes -

Matinde Z h. 30- sol-nie h. i&. '

011'ÔllllS 1tllif. Lthîbi, r. o R-II11Sa1,

HA --UTES-PYRÉNÉES - -.

- - TARBE -

À

L'ATELIER DE CONSTRUCTION-. - Nous j

apprenons qu'un dèlègué officiel du ministre

ni doit reihettre aux termDans cette COmmlssi(n (lerésentants de toutes les te1

deLe colonel BeltUrel)aireestgation franaiso. t de

1aLa comrnis&on - désigné e.8OUS-COrnmisslons, 'co5 gttechnic ens appartenatit '. rec5des chemins de fer et Char min111 elétat du matériel livrè Paabandonné par lui;

dan5 ubac0' tflneitieommssions se trouventtrej de

repxéentant l'Allemagne C

1ai un premier examen j.mmédiatement cassé en tro5 u111matériel acepté, matériel diIç.at5Or.refusé. Le matérje différé doj1 'ttat4r.een état par les Allemand5En ce qui Concerne

les IOCO 'représehtants des nafions iiI'vee,p051Ç, comme Conditifornieii55 Onrecevraient que de maehjn5 111ls

11epussance. tett 0bligatjo ei5ba,' gr55cnnem'is qui déclarent ne po'S5- le chiffre demandé. toi .

Jusqu'à présent, le nombre itives livrées est min'me. la r'chaque machine ou vagon estide avec un numéro, 'inditie lIiCflsélle, et l marque de laLa renarlifion a, i .,

-

- - '..'.- ueujnotgens sera effectuée sur isSur trois unités, une sers aflecte?rance, une à PAngIeter, un- a 'agique. Le matériel attribué à latL l'Angleterre sera dirigé su '1lrik5p

elau fur et t mesure e la réceptjo,suréuau du Nord, oû il sera 'ivré

la C1FOUlateon. --.LPoila LA RENAISSANCE

INDU3TR1lLL

Par's, 2cr décentr5Précédent M. Clemenceau 'tic duheure,M. Loaiclieur; ministre de la reconstjtut101nationale, ppenait, le train la gar5 dvNord, ae rendant dans le

départeneat dilordLe ministre comple, avec les princ:pa,

industriels, prendre à Lille, ahir jToureon et ensuite it'Cambrai, ttions .inn'édjates pour mettre sans Feren fl'ltjuvement nos établissements1ndustriei du Nord.

M. Louchu'r sera de retour a Parjma rd,i.

dc ja guerre, chargé d'ezpose oij persns ifGnnn. de 'cet éfalylissenien -tesOd est -arrivé ii l'arsenal de

Co ciéléguê a 1ifl'UVelè aux Ouvrières letproecsses faite-s k eefl-e denire elles qui ac-ceptfnt leur licenciement sont maintellues. De_p1_-us, les veuves de- guerre, 1e retins eveenfants, ie femmes -de mobiliss ire- touiaMp55 (8i salare, le femmes de réfugils eur-

-vont demeurer û -l'-atelier de construction tseonWt-idns suivantes : .

(, Di heures par jour. ou salaire quotidiende 6 te, 50 ; libentd du samedi avec salaire dprdnee, sO4t 50 heures de traai1 par se.maine-,. g francs. » --

iGcs ouvrières seront dans les M-

eaux de 4'arsenal, k des traYau de. rMectiore

de transformation et de renSe en II-et duniformts -m-i14.taires. - - - -

-Enfin les ouvrières quI appartiennent *51

Catégories ci-dessus -t.n-tiiqncs Pi Ul ont dO

inondé iuF licen-ci-ement, pourront, si ellet 15

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i iier, des articles jristiqUCS d&La Toit.

ehardière et. R. Bringer. -

Rédaction et administration 0 ruo

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LE MIDI compOSe su linotype

par ouvriers syndiquS- liriP de 1

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