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Page de couverture : FEI / H. LEVITE - Douane française - FEI / P. DUJARDIN - FEI / P. COLUCCI
Page 4 : MAEDI / F. DE LA MURE
Page 5 : AEFE / C. BRUNEAU
Page 7 : MAEDI
Pages 9, 17 : FEI / P. DUJARDIN
Page 10 : FEI / Initiative 5% - MAEDI / J.FAURE
Page 11 : GIP ESTHER / N. LEGRET
Page 13 : Douane française
Page 18 : FEI / A. GIRAUD
Pages 19, 22 : The Global Fund / J. RAE
Page 20 : GIP ESTHER
Page 22 : FEI
Page 23 : FEI / B. HOLMAN
Page 24 : FEI / A. CŒUR-BIZOT
Page 25 : FEI / E. ORZALESI
Pages 26, 27 : FEI / E. GLOTIN
Page 28 : FEI / LCL P. CHAUSSINAND
Page 29 : FEI / P. MURATET - FEI / J. BES
Pages 30, 36, 39, 40, 41 : FEI
Page 32 : EUNIDA
Page 33 : MAEDI / A. ARRAOU
Dernière page : FEI / P. MURATET
Conception/impression : Elan Graphic (78)
Message du Ministre des Affaires étrangères et du développement international, Laurent FABIUS 4
Editorial de la Directrice générale de la mondialisation, du développement et des partenariats, Anne-Marie DESCÔTES 5
Avant-propos du Président du Conseil d’administration, Antoine POUILLIEUTE 6
L’essentiel en chiffres 7
Question au Directeur général, Philippe AUTIÉ 7
Sommaire
I. PANORAMA DE L’ANNEE 2013 9
• Les faits marquants 2013 10
• FEI : la promotion du savoir-faire français au service des besoins d’expertise dans le monde 12
II. LES ACTIVITÉS EN 2013 13
• Les thématiques d’intervention de FEI en 2013 14
• FEI et les financements et réseaux européens 31
III. ORGANISATION ET PILOTAGE INTERNE 35
• Organisation et gouvernance 36
• Responsabilité sociale interne 39
IV. ANNEXES 43
• Les comptes financiers 2013 44
• Sigles et acronymes 47
MESSAGE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRESET DU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL
Syrie, Mali, République Centrafricaine, Ukraine : l’année 2013 a été marquée
par la recrudescence de crises et de situations conflictuelles. Promouvoir la
démocratie et la paix, favoriser la stabilité et contribuer au développement
économique, voici des axes prioritaires pour la France. Fidèle à ses
engagements, notre pays représente un acteur de premier plan capable
de répondre à ces grands défis notamment grâce au déploiement d’une
expertise technique performante et reconnue.
C’est dans ce cadre international mouvant que la promotion de l’expertise technique française revêt toute son importance.
Economie, développement, santé, soutien aux institutions démocratiques, autant de savoir-faire déployés à l’étranger par un
vivier d’experts de haut niveau dont je salue la compétence et l’engagement.
Notre force repose sur la qualité de notre savoir-faire technique et de notre ingénierie. Ils permettent à France Expertise
Internationale, opérateur du Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International, d’intervenir. Par ses capacités
de réaction et d’innovation, FEI contribue à porter avec succès l’action de la France dans le monde.
En 2013, l’action de FEI s’est notamment portée vers le soutien à l’Etat de droit et à la stabilisation post-crise à travers différents
programmes tels que la formation d’unités de gendarmerie au Mali, l’aide à la rédaction de la Constitution du Yémen ou la lutte
contre la piraterie maritime dans le Golfe d’Aden. Avec 25 000 jours d’expertise délivrée en 2013, un positionnement thématique
diversifié et près de 170 contrats en gestion, FEI est un outil d’influence au service de la politique étrangère que je conduis,
tournée vers le développement et le rayonnement de la France.
Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères et du développement international
4
EDITORIAL DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DE LA MONDIALISATION, DU DÉVELOPPEMENTET DES PARTENARIATS
Engagé depuis sa création dans la politique de coopération et d’aide au
développement de la France, France Expertise Internationale a démontré
une fois encore en 2013 sa valeur ajoutée, remportant plus d’une
soixantaine de projets et contribuant au renforcement institutionnel de
nos partenaires.
Ayant rempli les objectifs du Contrat d’objectifs et de performance 2012-
2014, l’opérateur du MAEDI a vu son modèle de fonctionnement et de
financement conforté, avec un volume d’activités en croissance de plus
de 30%, en total autofinancement.
Son modèle de gouvernance, proche des normes du secteur privé, lui a
permis de monter des projets qui font référence. Je pense notamment
aux actions déployées pour la transparence des médias en République
démocratique du Congo depuis 2007, qui ont trouvé écho dans un
nouveau projet autour des médias en Guinée.
L’année 2014 offre quant à elle des perspectives de collaboration renforcée
avec les agences d’expertise membres d’EUNIDA (European Network of
Implementing Development Agencies) dont FEI a pris la présidence.
Par son intégration dans le paysage institutionnel de la coopération internationale et sa mobilisation opérationnelle sur les
thématiques-clés de notre politique de développement, FEI s’est affirmé en 2013 comme un acteur incontournable de l’expertise
technique internationale. Je tiens à saluer cette expérience réussie, sur laquelle l’Agence Française d’Expertise Technique
Internationale pourra prendre pleinement appui.
Anne-Marie DESCÔTES, Directrice générale de la mondialisation, du développement et des partenariats
5
AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
2013, année charnière, année réussie
L’année 2013 n’aura guère été médiocre pour France Expertise Internationale, tant
s’en faut !
Tout d’abord, notre établissement aura poursuivi la forte croissance de son volume
d’activité : +33% du chiffre d’affaire par rapport à 2012 ; mais aussi la diversification
son portefeuille de projets : 166 contrats en cours dont la moitié pluriannuels ; et
la mobilisation des financements hors de France : +60% des ressources issues de
bailleurs européens ou multilatéraux. Parallèlement, nous avons réalisé un gain de
productivité de 2%, confirmant ainsi la motivation et la qualité de nos équipes.
Ensuite, France Expertise Internationale a davantage encore inscrit son action dans
les priorités de notre diplomatie dans sa dimension géographique : 62% de l’expertise
destinée l’Afrique ; comme dans sa dimension thématique : situations post-crise,
atteinte des « Objectifs du Millénaire », efforts en faveur de la gouvernance, des
Droits de l’Homme, de l’information, de la santé, de l’éducation, etc. L’engagement
délibéré de France expertise internationale dans « l’Initiative 5% contre le Sida, la
tuberculose et le paludisme » (77 missions en cours) et dans le soutien à la Mission
des Nations unies au Mali (MINUSMA) a non seulement attesté de sa capacité à proposer promptement des solutions innovantes
face à des situations inédites, mais encore de son aptitude à décliner les priorités politiques et économiques de notre politique
étrangère.
Enfin, la promotion de l’expertise française n’a jamais tant incarné qu’aujourd’hui le volet « capital humain » de notre diplomatie
économique. L’effort de modernisation de l’action publique (MAP) est parvenu à surmonter l’immobilisme cher au conformisme en
proposant, sous la forme la plus éminente : celle de la loi, une réforme volontariste. Validant en tout point le modèle économique
promu par France Expertise Internationale, un nouvel établissement public industriel et commercial rassemblera au 1er janvier
2015 les principaux opérateurs publics d’expertise. Réussir le lancement de cette nouvelle agence française : voilà une belle
ambition que nous sommes résolus à porter haut et loin, dans notre rôle et à notre place.
Pour y réussir, nous bénéficierons désormais de l’expérience et du talent de l’ambassadeur Philippe Autié, nommé directeur
général de FEI par décret du 16 juin 2014. Nous renouvelons notre gratitude à Cyrille Pierre, qui a mené à bien l’année 2013 dont
nous présentons ici les résultats. Et nous assurons Philippe Autié qu’il a d’ores et déjà le plein soutien et la totale confiance du
conseil d’administration.
Antoine POUILLIEUTE, Conseiller d’Etat, Ambassadeur,Président du conseil d’administration
6
116 solicitations en 2013
66 projets remportés
46,6 Me montant agrégé des projets pour l’année
242 projets en portefeuille
25 423 hommes/jours d’expertise
680 experts ou missionnaires mobilisés dans une
soixantaine de pays
37,8 Me de chiffre d’affaires
4 projets en GCI pour un chiffre d’affaires de 7,2 M€
62 salariés au siège
L’ESSENTIEL EN CHIFFRES
Ce rapport d’activité retrace l’exercice 2013 de France Expertise Internationale, avant donc votre nomination par décret du 16 juin 2014. Comment concevez-vous vos fonctions, six mois avant que FEI ne passe le relais à la future Agence française de l’expertise technique internationale ?
La mission qui m’est confiée consiste naturellement à maintenir
et prolonger le cap suivi par FEI depuis sa création : le
développement à l’international de notre expertise technique, sur
financements multilatéraux tout particulièrement ; la consolidation
d’un modèle d’entreprise compétitif, capable en conséquence
de s’équilibrer sans recourir aux subventions publiques ;
l’affirmation d’une capacité publique d’ingénierie de projet et
d’ensemblier public-privé. FEI a considérablement progressé sur
cette voie ces trois dernières années, grâce à la compétence et
la motivation de ses équipes, à l’intelligence par conséquent de
sa politique de recrutement, et enfin à mon prédécesseur, Cyrille
Pierre, qui a montré la voie.
Mais vous avez raison, cette mission sera courte, puisque
le législateur a prescrit, par la Loi d’orientation et de
programmation relative à la politique de développement et de
solidarité internationale du 23 juin 2014, la création d’un nouvel
établissement public industriel et commercial fusionnant six des
principaux opérateurs publics français d’expertise internationale,
dont FEI. Mon rôle, avec le Président du conseil d’adminis-
tration Antoine Pouillieute, sera d’aider à faire émerger cette
nouvelle agence, aux côtés du futur délégué interministériel pour
l’expertise technique internationale chargé de sa préfiguration et
en bonne intelligence avec les autres opérateurs impliqués.
C’est une réforme importante et ambitieuse, qui promet d’établir
les conditions de nouveaux succès au bénéfice de l’influence
française. Le meilleur gage de réussite en sera la coopération de
tous et une détermination générale à aller de l’avant, notamment
parmi les équipes de France Expertise Internationale.
QUESTION AU DIRECTEUR GÉNÉRAL
Philippe AUTIÉ, Directeur général de FEI
7
Panorama de l’année 2013
Panorama de l’année 2013
2013 aura été une année de forte expansion de l’ensemble
des secteurs d’intervention de FEI.
I.
9FEI - Rapport d’activité 2013
Chapitre I.
4 février
RÉUNION DE LANCEMENT DE LA TROISIÈME VAGUE DE PROJETS DE L’INITIATIVE DES CENTRES D’EXCELLENCE NRBC À LA COMMISSION EUROPÉENNE À BRUXELLES
Etaient présents l’ensemble des opéra-teurs chargés de la mise en œuvre des nouveaux projets de la troisième vague de l’Initiative des Centres d’Excellence NRBC. FEI a la responsabilité de la ges-tion de quatre nouveaux projets qu’il a présentés dans ce cadre.
20-21 février
RÉUNION DE LANCEMENT DE LA DEUXIÈME VAGUE DE PROJETS DE L’INITIATIVE DES CENTRES D’EXCELLENCE NRBC AU SIÈGE DE L’UNICRI À TURIN
Mandaté par la Commission européenne pour assurer le monitoring de la seconde vague d’appels d’offres (projets lancés au début de l’année 2013), l’UNICRI (United Nations International Crime and Justice Research Institute) a convoqué les chefs de file des consortiums sélectionnés pour une réunion de coordination, à Turin les 20-21 février. FEI était présent, chargé du projet NRBC 7.
6 mars
SIGNATURE DU CONTRAT POUR LA GESTION DU PROJET DE « SOUTIEN IMMÉDIAT AUX SERVICES DE JUSTICE ET DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE » AU MALI
L’Union européenne a confié en gestion indirecte à FEI la gestion de ce projet de 9 M€ sous financement IFS visant à équiper les forces de sécurité maliennes.
5 avril
SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE AVEC L’ASSEMBLÉE DES DIRECTEURS D’IUT (ADIUT) DANS LE CADRE DU PROJET RÉGIONAL « COMPÉ-TENCES PROFESSIONNELLES SUPÉRIEURES »
L’ADIUT mobilise l’expertise des IUT (enseignants et cadres) sur les activi-tés du projet développées en Algérie et au Maroc en lien avec la formation professionnelle (appui à la création d’Instituts technologiques et à la mise en place de l’alternance).
23-24 avril
SÉMINAIRE ANNUEL 2013 DE L’INITIATIVE 5%, SIDA, TUBERCULOSE, PALUDISME
Premier bilan des missions d’expertise réalisées sur le Canal 1, échanges sur les enjeux et perspectives de l’Initiative 5% entre une centaine de participants de 25 pays.
24-26 avril
1ÈRE RENCONTRE ANNUELLE DU PROGRAMME EUROSOCIAL II À LIMA
Rencontre des acteurs des différentes thématiques du programme EUROsociAL II pour en tirer les premières leçons.
Juin
CLÔTURE DU PROJET RECOR (RENFORCEMENT DES CORPS DE CONTRÔLE EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE)
Ce projet (co-financement européen et français, budget de 1,2 M€) a permis la réorganisation et le renforcement des capacités des corps de contrôle guinéens (IGE, IGF, Cour des comptes) sur 21 mois.
10 juin
SIGNATURE DU PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS TECHNIQUES DES INSTITUTIONS ASSOCIÉES À LA DESTRUCTION DES PRODUITS CONTREFAITS EN SERBIE
Confié à FEI par la CE en gestion indi-recte sous financement IPA, ce projet de 1,5 M€ vise à équiper la Serbie en machines adaptées à la destruction des contrefaçons.
16 juillet
ATELIER EXPERTISE À L’OCCASION DES JOURNÉES DU RÉSEAU
Atelier de sensibilisation aux enjeux de l’expertise technique française à l’interna-tional, publique et privée.
20 août
SIGNATURE DU PROGRAMME D’ASSISTANCE NON HUMANITAIRE À LA POPULATION SYRIENNE
Lancé en juillet 2013, le programme vise à permettre l’accès de la population sy-rienne des zones « libérées » à certains services santé et de sécurité alimentaire de base.
22 août
SIGNATURE DE LA CONVEN-TION DE FINANCEMENT DU PROJET DE RENFORCEMENT DE L’EFFICACITÉ DE LA PROTECTION CIVILE EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE
Ce projet (35 mois, 2,9 M€) a pour objectif d’assurer une meilleure couverture opérationnelle d’actions de secours au profit des populations (sapeurs-pompiers à Conakry et unités de protection civile en province).
Les faits marquants 2013
10 FEI - Rapport d’activité 2013
Panorama de l’année 2013
16-17 septembre
RÉUNION DE LANCEMENT DU PROJET ASEAN –UE GESTION DES URGENCES, MIS EN ŒUVRE PAR LERÉSEAU EUNIDA
En tant qu’agence leader désignée au sein du réseau EUNIDA, FEI a lancé ce projet visant à renforcer les capacités de gestion des crises du Secrétariat de l’ASEAN, du Centre de Coordination ASEAN pour l’Assistance Humanitaire et des Etats membres de l’ASEAN en présence des bénéficiaires principaux et du bailleur (Union européenne).
19 septembre
LANCEMENT DU PROJET ROUTES MARITIMES CRITIQUES DANS LE GOLFE DE GUINÉE (CRIMGO) À COTONOU AU BÉNIN
Dans une logique d’appropriation des activités du projet européen CRIMGO par les différents pays et organisations régionales partenaires de la région, FEI a organisé un événement de lancement conviant l’ensemble des parties prenantes au projet.
24 septembre
CONFÉRENCE FINALE DU PROJET EURO TRAFGUID À BRUXELLES
Ce projet a abouti au développement d’un guide commun d’identification des victimes de traite des êtres humains (TEH) dans la zone intra-communautaire.
27 septembre
SIGNATURE DE LA CONVENTION DE DÉLÉGATION RELATIVE AU PROGRAMME « PROMOTION DE LA PAIX ET DU DÉSENCLAVEMENT À TRAVERS L’ACCÈS À UNE INFORMATION OBJECTIVE EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE »
Ce programme (18 mois, 2,5 M€) est le premier projet médias à être mis en œuvre en gestion indirecte.
30 octobre-3 novembre
CONFÉRENCE MONDIALE DE L’UNION SUR LA SANTÉ RESPIRATOIRE
Dans le cadre de l’Initiative 5%, FEI a participé à la 44ème Conférence mondiale de l’Union sur la santé respiratoire, organisée à Paris par l’Union Internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, sur le thème « Shared air, safe air ? » France Expertise Internationale partageait pour la première fois un stand commun avec les coopérations américaine et allemande (USAID et la GIZ).
26-27 novembre
JOURNÉES EUROPÉENNES DU DÉVELOPPEMENT – BRUXELLES – ATELIER ORGANISÉ PAR LE RÉSEAU EUNIDA, DONT FEI EST LE MEMBRE REPRÉSENTANT LA FRANCE
Les Journées européennes du dévelop-pement, organisées par la Commission européenne, constituent le rassemble-ment majeur des praticiens européens du développement et de leurs partenaires mondiaux.
3-4 décembre
CONFÉRENCE DE HAUT NIVEAU SUR LA GESTION DE CRISES INTERNATIONALES COMPLEXES
FEI a organisé cet événement du SEAE regroupant les acteurs internationaux de la gestion de crise pour une conférence de deux jours à Bruxelles afin de contribuer au renforcement du partage d’information et de connaissances entre les centres de crise régionaux et sous régionaux, en Europe et au-delà.
6 décembre
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE FEI REÇOIT LE COMMISSAIRE ATOUGA DE LA CEDEAO, CHARGÉ DE L’AGRICULTURE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES RESSOURCES EN EAU (AERE)
FEI est chargé de la mise en œuvre de la mission de conseil technique en sécurité alimentaire auprès du Commissaire chargé de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eau de la CEDEAO. La rencontre a permis de faire le bilan de la mission, et d’échanger sur de futures opportunités de collaboration.
7-11 décembre
CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LE SIDA EN AFRIQUE, AU CAP, AFRIQUE DU SUD
Lors de la 17ème Conférence internationale sur le sida en Afrique (ICASA), FEI et le GIP Esther ont partagé un stand. FEI y présentait le projet OPP-ERA, mis en œuvre en consortium avec Esther, Solthis, Sidaction et l’ANRS sur financement d’UNITAID, ainsi que l’Initiative 5% sida, tuberculose, paludisme.
18 décembre
PREMIER SÉMINAIRE NUMÉRIQUE DU RÉSEAU RÉGIONAL D’EXPERTISE « AFRIQUE COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES SUPÉRIEURES »
Échanges en direct des membres du réseau basés dans 12 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale en liaison avec les campus numériques de l’Agence universitaire de la Francophonie.
11FEI - Rapport d’activité 2013
Chapitre I.
FEI, c’est : le seul acteur public dans le domaine de l’expertise
créé par la loi, disposant d’un champ d’intervention large. FEI est
un opérateur de service public, contribuant à l’action extérieure et
de coopération de la France. Intervenant selon les règles du droit
privé et aux conditions financières du marché, l’établissement a
pour mission de promouvoir l’expertise technique française à l’in-
ternational et d’assurer la maîtrise d’œuvre de projets complexes
de développement.
FEI propose : une prestation intégrée, centrée sur l’expertise
et articulant l’ensemble des dimensions techniques, financières,
juridiques, économiques et sociales de la mise en œuvre de
projets. En tant que maître d’œuvre, FEI offre à ses clients des
solutions pour alléger la charge de gestion liée à l’ingénierie de
projet tout en préservant le rôle de la maîtrise d’ouvrage. Faire
appel à FEI, c’est faire le choix d’un établissement capable
d’exécuter des projets d’envergure à intervenants multiples et
d’y faire collaborer des individus, des équipes et des institutions
de statuts, de nationalités et de cultures différents.
FEI s’appuie sur : un réseau de partenaires publics et
privés, nationaux et européens, de haut niveau. En tant que
représentant de la France au sein d’EUNIDA, réseau d’agences
publiques européennes de développement, FEI bénéficie de
plus de 40 ans d’expérience cumulée. Sur le terrain, le réseau
diplomatique du ministère des Affaires étrangères apporte son
soutien aux activités de FEI partout dans le monde.
FEI : LA PROMOTION DU SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS AU SERVICE DES BESOINS D’EXPERTISE DANS LE MONDE
FEI, AVANTAGES COMPARÉS :
• Proximité et réactivité : une réponse rapide au plus
près de la demande
• Souplesse et innovation : une réponse sur mesure à
des problématiques évolutives
• Professionnalisme et méthode : une conduite de
projet fiable et sécurisée
• Savoir-faire et positionnement : un adossement au
Ministère des Affaires étrangères et du développement
international et des références confirmées dans 4 secteurs :
gouvernance et Droits de l’Homme / développement
humain et développement durable / santé / stabilité,
sécurité, défense, post-crise
• Pluridisciplinarité et multi-culturalité : recrutement
d’experts de toutes nationalités, de tous statuts, pour
toutes durées
12 FEI - Rapport d’activité 2013
Les activités en 2013
13FEI - Rapport d’activité 2013
Les activités en 2013
En réponse aux besoins d’expertise des Etats face aux défis du développement,
du développement durable et de la mondialisation, France Expertise Internationale
propose une prestation intégrée d’appui à la réforme de la gouvernance et des
politiques publiques et à la gestion de sortie de crise : diagnostic, conseil, mise en œuvre
(réorganisation, conduite du changement, renforcement des capacités, formation,
appui logistique, investissement), ingénierie de projet. FEI est particulièrement
investie dans les enjeux des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), de
gouvernance démocratique, de stabilité et sécurité, de gestion de crise et de sortie
de crise, avec l’ambition de développer son rôle d’ensemblier public-privé.
II.
Chapitre 2.
14 FEI - Rapport d’activité 2013
INTERVENTION DE FEI EN 2013
CRIMGO• Sûreté/sécurité maritime• CE
PMDT/RDC• Médias• UKAID/ASDI/MAEDI
MALI ÉQUIPEMENTS SÉCURITÉ• Post-crise / Etats fragiles• CE
ASEAN-EU GESTION DES CRISES• Sûreté, sécurité, défense• CE
FORMATION PROFESSIONNELLE SUPÉRIEURE• Education, formation• MAEDI
EUROSOCIAL II• Gouvernance et Droits de l'Homme• CE
INITIATIVE 5% SIDA, TUBERCULOSE, PALUDISME• Santé• MAEDI
SYRIE ACCÈS AUX SERVICES DE BASE• Crise• CE/MAEDI/JICA
KAZAKHSTAN• Formation professionnelle• CE
MARSIC• Sûreté/sécurité maritime• CE
YÉMENGouvernance
MADAGASCARGouvernanceCollectivités territorialesSantéAgriculture/hydraulique/environnement
CAMBODGESanté
LAOSSanté
CONGOAgriculture/hydraulique/environnement
GABONGouvernance
BURKINA FASOAgriculture/hydraulique/environnement
CÔTE D’IVOIREGouvernance
Education
LIBERIAAgriculture/hydraulique/
environnement
TOGOEducation
Collectivités territoriales
GHANAMédias
BÉNINSanté
NIGERIAAgriculture/hydraulique/environnement
SAO TOMEAgriculture/hydraulique/environnement
GUINÉE CONAKRYSanté
Gouvernance Corps de contrôle (RECOR) – CE / MAEDI
Assemblée nationale – CE / MAEDIProtection civile – CE
Médias – CE
NIGERGouvernance
TCHADCollectivités territorialesSanté
RCAEducationSantéPost-crise
HAÏTIGouvernanceEducationCollectivités territoriales
MEXIQUERecherche et développement - CE
CAMEROUNCollectivités territoriales
Agriculture/hydraulique/environnementSanté
GouvernanceCo-développement
BELGIQUEAppui aux institutions européennes
FRANCESanté
ITALIESécurité
BOSNIEGouvernance
KOSOVOGouvernance
LIBANSécuritéCollectivités territoriales
TURQUIEGouvernance
ISRAELGouvernance
Education
CHILICollectivités territoriales
GÉORGIEGouvernance
COMORESGouvernance
ARMÉNIEGouvernance
MAROCCollectivités territoriales
LIBYEGouvernance
RDCMédiasAgriculture/hydraulique/environnement
Pays éligibles à l’Initiative 5%
OPP-ERA (santé) - UNITAID
Instruments de stabilité - projets Priorité I (NRBC)
Instruments de stabilité - projets Priorité II(menaces globales et transrégionales)
AFGHANISTANAgriculture/hydraulique/environnementGouvernance
CHINECollectivités territoriales
VIETNAMSantéAgriculture/hydraulique/environnementCollectivités territoriales
INDONÉSIEGouvernance
SÉNÉGALCollectivités territoriales
EducationAgriculture/hydraulique/environnement
Co-développementSanté
Gouvernance
MALIGouvernance
Les activités en 2013
15FEI - Rapport d’activité 2013
CRIMGO• Sûreté/sécurité maritime• CE
PMDT/RDC• Médias• UKAID/ASDI/MAEDI
MALI ÉQUIPEMENTS SÉCURITÉ• Post-crise / Etats fragiles• CE
ASEAN-EU GESTION DES CRISES• Sûreté, sécurité, défense• CE
FORMATION PROFESSIONNELLE SUPÉRIEURE• Education, formation• MAEDI
EUROSOCIAL II• Gouvernance et Droits de l'Homme• CE
INITIATIVE 5% SIDA, TUBERCULOSE, PALUDISME• Santé• MAEDI
SYRIE ACCÈS AUX SERVICES DE BASE• Crise• CE/MAEDI/JICA
KAZAKHSTAN• Formation professionnelle• CE
MARSIC• Sûreté/sécurité maritime• CE
YÉMENGouvernance
MADAGASCARGouvernanceCollectivités territorialesSantéAgriculture/hydraulique/environnement
CAMBODGESanté
LAOSSanté
CONGOAgriculture/hydraulique/environnement
GABONGouvernance
BURKINA FASOAgriculture/hydraulique/environnement
CÔTE D’IVOIREGouvernance
Education
LIBERIAAgriculture/hydraulique/
environnement
TOGOEducation
Collectivités territoriales
GHANAMédias
BÉNINSanté
NIGERIAAgriculture/hydraulique/environnement
SAO TOMEAgriculture/hydraulique/environnement
GUINÉE CONAKRYSanté
Gouvernance Corps de contrôle (RECOR) – CE / MAEDI
Assemblée nationale – CE / MAEDIProtection civile – CE
Médias – CE
NIGERGouvernance
TCHADCollectivités territorialesSanté
RCAEducationSantéPost-crise
HAÏTIGouvernanceEducationCollectivités territoriales
MEXIQUERecherche et développement - CE
CAMEROUNCollectivités territoriales
Agriculture/hydraulique/environnementSanté
GouvernanceCo-développement
BELGIQUEAppui aux institutions européennes
FRANCESanté
ITALIESécurité
BOSNIEGouvernance
KOSOVOGouvernance
LIBANSécuritéCollectivités territoriales
TURQUIEGouvernance
ISRAELGouvernance
Education
CHILICollectivités territoriales
GÉORGIEGouvernance
COMORESGouvernance
ARMÉNIEGouvernance
MAROCCollectivités territoriales
LIBYEGouvernance
RDCMédiasAgriculture/hydraulique/environnement
Pays éligibles à l’Initiative 5%
OPP-ERA (santé) - UNITAID
Instruments de stabilité - projets Priorité I (NRBC)
Instruments de stabilité - projets Priorité II(menaces globales et transrégionales)
AFGHANISTANAgriculture/hydraulique/environnementGouvernance
CHINECollectivités territoriales
VIETNAMSantéAgriculture/hydraulique/environnementCollectivités territoriales
INDONÉSIEGouvernance
SÉNÉGALCollectivités territoriales
EducationAgriculture/hydraulique/environnement
Co-développementSanté
Gouvernance
MALIGouvernance
Chapitre 2.
16 FEI - Rapport d’activité 2013
Les objectifs du millénaire pour le développement et, de plus
en plus, les objectifs du développement durable post 2015,
constituent un domaine clé d’intervention de FEI. Outre les
interventions traditionnelles auprès de maîtrises d’ouvrage
africaines, l’année 2013 a été marquée par la poursuite de la
montée en puissance des enjeux d’éducation, de formation
professionnelle supérieure et de lutte contre les pandémies, en
accompagnement des contributions françaises aux mécanismes
multilatéraux (Fonds mondial sida, tuberculose et paludisme et
UNITAID).
FEI a également poursuivi ses efforts dans les domaines de la
gouvernance démocratique avec une attention particulière à
l’appui aux médias et aux droits de l’Homme.
2013 a enfin été marquée par l’investissement croissant de FEI
dans la promotion de la stabilité, principalement sur financements
européens : renforcement des capacités en matière de sûreté
et de sécurité maritime et de lutte contre les menaces NRBC
(risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques) ;
gestion de crise et appui à la sortie de crise en pays fragiles. Tout
en poursuivant son implication dans des zones difficiles comme
au Yémen, en Afghanistan, au Pakistan, au Moyen-Orient ou
en RDC, FEI a mené en 2013 des interventions d’envergure
dans deux pays touchés de plein fouet par de lourdes crises
sécuritaires et humanitaires : le Mali et la Syrie. Mettant à profit
son expérience acquise en situation post-crise, en gestion
de fonds multi-bailleurs et en gestion déléguée des fonds
communautaires, FEI a pu intervenir au plus près des besoins
des forces de sécurité maliennes d’une part, de la population
syrienne de l’autre.
A LA CROISÉE DU SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS ET DES FINANCEMENTS INTERNATIONAUX, AU SERVICE DES PROCESSUS DE SORTIE DE CRISE,DE LA GOUVERNANCE ET DES POLITIQUES PUBLIQUES
Commission Européenne46%
Ministère desAffaires Etrangères
et du Développement26%
AFD11%
Autres bailleursbilatéraux
11%
Autres bailleurs multilatéraux3%
Initiative 5% Fonds Mondial3%
Portefeuille 2013 par bailleurs
Afrique - Océan Indien62%
Amériques12%
Asie - Océanie7%
Toutes zones9%Europe
5%Afrique du Nord -
Moyen-Orient5%
Portefeuille 2013 par zones géographiques
Santé15%
Médias11%
Post-crise /Etats fragiles
20%
Sûreté, sécurité,Défense
17%
OMD - DéveloppementSanté - Education
19%
Gouvernance et Droits de l’Homme18%
Portefeuille 2013 par domaines d’intervention
Les activités en 2013
17FEI - Rapport d’activité 2013
DÉVELOPPEMENT HUMAIN ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Menant depuis 8 ans des actions liées aux OMD, FEI agit en appui
aux Etats et institutions régionales ou comme maître d’œuvre de
projets financés par les bailleurs internationaux. FEI est particu-
lièrement actif sur les thématiques relevant du développement
humain et du développement durable.
Education
Dans le secteur éducation, nos actions se concentrent sur le
soutien à la mise en œuvre des stratégies éducatives dans les
pays, mais aussi sur l’appui à la qualité des systèmes éducatifs,
sous forme d’assistance technique et d’assistance aux maîtrises
d’ouvrage :
• Togo : appui au projet Education pour Tous, notamment sur la
qualité de l’enseignement ;
• RCA : appui à la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de
l’éducation ;
• Burkina Faso : appui à l’élaboration d’outils de pilotage (CDMT,
plans d’action, rapports financiers) ;
• Haïti : AT dans le cadre du projet d’amélioration de la gestion
du personnel de l’éducation nationale ;
• Côte d’Ivoire : appui à la Task Force interministérielle pour le
secteur de l’éducation-formation dans le cadre du contrat de
désendettement-développement (C2D).
Formation professionnelle, emploi et cohésion sociale
Investi sur l’apprentissage et la formation professionnelle
supérieure, garants de l’insertion de la jeunesse et de cohésion
sociale, FEI intervient dans le cadre de projets financés par
l’Union européenne, le ministère des affaires étrangères ou
l’Agence française de développement.
Au Sénégal, FEI poursuit son assistance technique au programme
de qualification des ressources humaines sur financement AFD.
Projet de partenariat public sur la formation professionnelle au Kazakhstan
Au Kazakhstan, le « projet de partenariat public » sur la formation
professionnelle, financé par la Commission européenne
(900 000 €), a abouti en 2013 au terme de 18 mois d’activité.
FEI a mené ce projet dans le cadre du réseau européen EUNIDA,
dont il fait partie, et a expérimenté un nouvel outil inspiré du
jumelage européen, au bénéfice du RSMC (opérateur du
ministère de l’éducation kazakh) et de la réforme du système
national de formation professionnelle. Coordonné sur place par
un chef de projet FEI, le projet s’est appuyé sur un partenariat
franco-kazakh (RSMC / CIEP) pour un échange de bonnes
pratiques sur le moyen-long terme entre les deux pays, et sur
un accord de coopération entre le Kazakhstan et le partenaire
autrichien de FEI (AEI/WIFI) et d’autres pays comme la Bulgarie.
Le projet a permis d’appuyer la partie kazakhe et de réviser
nombre de procédures administratives héritées de l’époque
soviétique.
Chapitre 2.
18 FEI - Rapport d’activité 2013
PROJET COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES
SUPÉRIEURES (2011 – 2014, FINANCEMENT DU
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, 2,43 M€)
Le projet régional « Compétences
Professionnelles Supérieures » vise
à améliorer la qualité des formations
professionnelles de l’enseignement
supérieur (bac+2/3) et l’employabilité
des jeunes, en collaboration avec les partenaires institution-
nels, universitaires et économiques au Maghreb (Tunisie,
Maroc, Algérie) et en Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina
Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali,
Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo). Ce partenariat
repose sur 4 axes majeurs :
• Capitaliser et consolider les réformes engagées ;
• Mutualiser et échanger les expériences entre acteurs ;
• Favoriser l’insertion professionnelle des jeunes par une
meilleure employabilité ;
• Partager l’information, mutualiser les résultats entre pays
partenaires pour produire des connaissances.
En Afrique subsaharienne, le projet accompagne la création
d’un réseau d’expertise régionale de formations profession-
nelles supérieures conçu comme un espace de dialogue,
de formation et de production intellectuelle sur la formation
professionnelle aux niveaux politique, institutionnel,
économique et universitaire.
Au Maghreb, le projet renforce les formations professionnali-
santes de niveau bac+2/3 et favorise le dialogue social entre
les universités et les entreprises.
FEI assure la maîtrise d’œuvre du projet et la mobilisation et
la coordination de son réseau d’experts et de partenaires
techniques, dont le CIEP, l’Assemblée des directeurs d’IUT
(ADIUT), Pôle Emploi.
www.afrique-cps.fr
Développement durable et conservation des ressources naturelles
FEI intervient au Burkina Faso, au Cameroun, au Nigéria, au
Sénégal, au Libéria, à Madagascar, à Sao Tome et en Afghanistan,
en appui aux institutions régionales (CEDEAO, UEMOA,
Autorités de bassin) ou nationales (ministères) sur les politiques
de développement rural, de sécurité alimentaire, de conservation
des ressources naturelles et de gestion des ressources en eau,
en réponse aux menaces de désertification, de déforestation et
de réduction de la biodiversité. Ces interventions se traduisent
par un appui aux initiatives régionales et internationales sur la
sécurité alimentaire, au dialogue inter-organisation sur les enjeux
du développement rural, aux Etats en matière de stratégie, de
politique agricole et d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la
mise en œuvre de programmes de développement rural.
RISQUES CLIMATIQUES
ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
FEI intervient en appui à des organisations
régionales et nationales sur la définition
de politiques de lutte contre les risques
climatiques.
L’expert technique international de
FEI placé auprès du Département de
l’Agriculture, de l’Environnement et
des Ressources en Eau de la CEDEAO
accompagne cette organisation
régionale dans le cadre de l’Alliance
globale pour l’Initiative Résilience
(AGIR) Sahel. Un des facteurs clés de
la vulnérabilité alimentaire dans la zone
sahélienne identifié par l’Alliance reste
la fragilité écologique face aux chocs
climatiques et autres catastrophes
environnementales (sécheresses
répétées, inondations, péril acridien,
désertification, etc.) L’expert technique
de FEI conseille la CEDEAO dans sa
politique d’adaptation au changement
climatique et de réduction des risques
de catastrophe.
Au Burkina Faso, dans le cadre de
son assistance technique auprès du
ministère de l’agriculture et de la sécurité
alimentaire , FEI apportera son soutien
à la réalisation d’un état des lieux en
matière de risques agricoles, qui sera
mis en œuvre en 2014.Séminaire Sur la formation profeSSionnelle en afrique SubSaharienne -
réSeau « afrique CompétenCeS profeSSionnelleS SupérieureS »
Les activités en 2013
19FEI - Rapport d’activité 2013
Recherche
2013 a vu le lancement du projet EU-MEX-INNOVA financé dans
le cadre de l’appel INCO 2013 du 7ème PCRD (Programme cadre
de Recherche et de Développement) à hauteur de 749 581
euros. Ce projet, coordonné par le CONACYT (organisme
fédéral mexicain en charge du développement scientifique et
technologique), a pour objectif de développer des politiques
et mécanismes de soutien à la coopération UE-Mexique en
recherche / innovation associant secteur privé et public.
Les collectivités territoriales
Les collectivités territoriales sont un vecteur important de
la coopération pour l’accès aux services essentiels dans
l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement. FEI accompagne
la coopération décentralisée française, dans le cadre de
partenariats avec les régions Ile-de-France, Rhône Alpes,
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Aquitaine et le département
de l’Essonne. En 2013, 11 experts ont été placés en Asie, en
Afrique, au Moyen-Orient, et en Amérique du sud, en codirection
de structures issues de la coopération décentralisée (comme
l’Institut des Métiers de la Ville d’Hanoï), en appui technique
aux municipalités partenaires ou en appui multisectoriel pour le
suivi des accords de coopération. FEI poursuit pour la quatrième
année consécutive son partenariat avec la région Rhône-Alpes
autour du Centre de prospective et d’études urbaines (PADDI)
d’Ho Chi Minh Ville.
FEI fournit également un appui direct à des collectivités de
pays en développement : programmes d’appui à la mairie du
Cap-Haïtien (gestion intégrée des déchets solides et sauvegarde
du patrimoine) et à l’Unité de construction de logements et
bâtiments publics à Port-Au-Prince (Haïti) pour l’aménagement
des quartiers de Martissant et Baillergeau.
SANTÉ
Dans le secteur de la santé, FEI intervient principalement dans le
cadre de l’OMD 6 à travers des programmes de lutte contre le
VIH/sida, le paludisme et la tuberculose.
Ces programmes émargent à l’APD multilatérale française : d’une
part à travers l’Initiative 5%, dans le cadre de la contribution
française au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose
et le paludisme (la France en étant le deuxième donateur) et
d’autre part à travers le projet OPP-ERA, financé par UNITAID,
dont la France est le principal bailleur.
Forme innovante de complémentarité entre le financement
multilatéral et l’action bilatérale, l’Initiative 5% sida, tuberculose,
paludisme, vise à répondre aux demandes en expertise
technique des pays, pour la conception et la mise en œuvre
des subventions du Fonds mondial. En mobilisant l’expertise
technique francophone, ainsi que les organisations francophones
de lutte contre ces maladies (associations, instituts de recherche,
cabinets privés, etc.), elle permet de renforcer l’efficacité des
subventions en mettant l’accent sur les priorités géographiques
et sectorielles de l’APD française : renforcement des systèmes de
santé, appui à la société civile, prise en compte des populations
clés et des groupes vulnérables, etc.
Le projet OPP-ERA, sur financement d’UNITAID, vise quant à lui
à améliorer l’accès à la charge virale des personnes vivant avec
le VIH dans quatre pays francophones, en favorisant l’ouverture
du marché à de nouveaux fournisseurs, pour peser sur les
prix et stimuler l’innovation technologique. Ce projet innovant
associe FEI comme chef de file, ESTHER, Solthis et Sidaction
comme partenaires opérationnels, et l’ANRS pour son apport
scientifique.
Au-delà de l’OMD 6, FEI intervient également en assistance à
maîtrise d’ouvrage en santé au Cameroun et à Madagascar, pour
la mise en œuvre de stratégies nationales, de programmes et
projets en santé.
Chapitre 2.
20 FEI - Rapport d’activité 2013
OPP-ERA
Le projet OPP-ERA a pour objectif d’ouvrir le marché des technologies de mesure de la charge
virale VIH à de nouveaux fournisseurs au travers du modèle des Plateformes Polyvalentes Ouvertes
(en anglais OPP). Bien que la mesure de la charge virale des personnes vivant avec le VIH soit une
recommandation de l’OMS, sa pratique est aujourd’hui très limitée en Afrique.
La mise en place de ce type de plateformes innovantes doit permettre, notamment par un
accroissement de la concurrence et une baisse des prix, d’améliorer le suivi des personnes vivant avec le VIH à travers un accès
aux tests de mesure de la charge virale VIH, et de réaliser le diagnostic VIH des nourrissons.
Mis en œuvre dans quatre pays d’Afrique francophone : le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée, OPP-ERA est
financé par UNITAID, et cofinancé par les partenaires du consortium mené par FEI - le GIP ESTHER, l’ANRS, Solthis et Sidaction
– pour un budget total de 2,8 M$. L’équipe OPP-ERA de FEI est composée d’une chargée de projet et de deux experts : un
coordinateur-virologue et une analyste de marché.
Les sites qui recevront les équipements ont été sélectionnés.
Un appel d’offres international a été publié en septembre
pour l’achat des équipements et réactifs constituant les
plateformes, en parallèle d’actions de communication auprès
des fournisseurs potentiels et d’analyses économiques du
marché (caractéristiques de l’offre, barrières à l’entrée sur le
marché, questions de propriété intellectuelle, etc.)
Le projet se poursuit en 2014, notamment avec la livraison
des équipements et intrants et le démarrage des tests de
charge virale dans les laboratoires, et la soumission de la
demande de financement de la 2ème Phase du projet, d’une
durée de 2 ans, à UNITAID.
lanCement offiCiel du projet opp-era en Côte d’ivoire en préSenCe de Cyrille pierre, direCteur général de fei,
et du dr raymonde goudou Coffie, miniStre ivoirienne de la Santé et de la lutte Contre le Sida
Les activités en 2013
21FEI - Rapport d’activité 2013
Le Canal 1 de l’Initiative 5%
MISSION EN ASIE DU SUD-EST DE L’INITIATIVE 5%, SIDA, TUBERCULOSE, PALUDISME : appui à la conception
d’un programme régional, éligible au financement du Fonds mondial, visant à lutter contre l’émergence des
résistances à l’artémisinine
Le Fonds mondial, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase pilote du Nouveau Modèle de Financement, a invité, au
premier semestre 2013, cinq pays d’Asie du sud-est (Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Vietnam) à lui soumettre une
demande régionale de financement d’un programme d’élimination du paludisme dans les zones de résistance à l’artémisinine et
de prévention de l’émergence ou la propagation de la résistance à d’autres pays et régions.
Plusieurs réunions ont été organisées avec l’appui du secrétariat du Fonds mondial, permettant de définir les principales
orientations de ce programme. Un mécanisme de coordination (Regional Steering Committee - RSC) a également été mis en
place en juillet 2013.
A la demande du RSC, deux experts, dont un médecin-chercheur épidémiologiste, spécialiste du paludisme, ont été mobilisés
par FEI via le Canal 1 de l’Initiative 5% pour la finalisation du volet inter-pays de ce programme régional.
Le financement du Fonds mondial, d’un montant de 100 M$ sur 3 ans, a été approuvé en décembre 2013, ouvrant la voie au
premier programme régional dans la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Financement. Cette subvention porte une
attention spécifique aux populations migrantes vivant et travaillant dans les régions transfrontalières.
MISSION AU MALI DE L’INITIATIVE 5% SIDA, TUBERCULOSE, PALUDISME : appui à la société civile
L’une des particularités de la lutte contre le sida au Mali est l’implication de la société civile, particulièrement en matière de prise
en charge, puisque les deux-tiers des patients sous traitement ARV sont pris en charge par le milieu associatif, structuré autour
de l’association Arcad-Sida.
Bénéficiaire de financements du Fonds mondial, Arcad-Sida souhaitait renforcer ses compétences sur trois volets complémen-
taires : la gestion financière (notamment le suivi des financements en cascade), le suivi-évaluation des activités de prise en charge
non médicale et la communication pour mieux valoriser ses résultats.
Outre l’installation d’un nouveau logiciel de gestion, la clarification des procédures de reporting financier avec le Fonds mondial
et la mise en place d’une nouvelle stratégie de communication, la mission d’experts mobilisée par FEI via le Canal 1 de l’Initiative
5% a permis de mettre en place un plan de suivi-évaluation plus adapté au contexte, prenant en compte la multiplicité des sites
(16 unités de prise en charge des patients séropositifs), des partenaires (13 associations impliquées dans la mise en œuvre des
activités) et des bailleurs de fonds (14 partenaires financiers, avec des outils et modalités de reporting différents).
La mission aura également permis de réorganiser la liste des indicateurs, de clarifier leur définition, et de mieux les inscrire dans
le système national de suivi-évaluation de la lutte contre le sida.
Chapitre 2.
22 FEI - Rapport d’activité 2013
Le Canal 2 de l’Initiative 5%
INITIATIVE 5% : les projets Canal 2 sélectionnés
en 2013
Le Canal 2 de l’Initiative 5% vise à financer des interventions
complémentaires des subventions du Fonds mondial de
lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, sur des
thématiques prioritaires. Les deux thématiques identifiées
pour 2013 étaient la gouvernance, pour répondre aux
défis posés par un pilotage multi-acteurs des programmes
financés par le Fonds mondial (gouvernements, société
civile, populations vivant avec les maladies, secteur de
la recherche, secteur privé et partenaires techniques
et financiers) ; et la gestion des approvisionnements et
des stocks, afin de renforcer les capacités des systèmes
nationaux dans l’approvisionnement régulier et de qualité en
médicaments et autres intrants médicaux.
Dans ce cadre, deux appels à projets ont été publiés par FEI
en janvier 2013.
En avril, sur 83 projets reçus, 42 ont été admis à l’évaluation.
Chaque projet a fait l’objet de trois évaluations distinctes :
par deux évaluateurs indépendants et par un membre de
l’équipe de FEI.
Sur cette base, le comité de présélection présidé par le
ministère des affaires étrangères et du développement
international, et composé d’organisations publiques et
associatives, s’est réuni le 17 juillet 2013 et a présélectionné
8 projets sur la thématique gouvernance et 7 projets sur
la gestion des approvisionnements et des stocks, pour un
budget de près de 11 M€.
Les projets, qui pour plus de la moitié sont régionaux, couvrent
19 pays dont 12 des pays prioritaires de l’aide publique au
développement française (Bénin, Burkina-Faso, Burundi,
Guinée, Madagascar, Mali, Niger, République Centrafricaine,
République Démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et
Togo) et 7 pays membres ou observateurs de l’Organisation
Internationale de la Francophonie (Cameroun, Cap Vert, Côte
d’Ivoire, Guinée-Bissau, Ile Maurice, Laos et Maroc). Les
premiers projets ont démarré en novembre.
GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE ET DROITS DE L’HOMME
FEI répond aux enjeux de gouvernance démocratique. Il agit
pour le compte ou par délégation de bailleurs multilatéraux
comme bilatéraux : Union européenne, France (ministère des
affaires étrangères), Royaume-Uni, Suède, Norvège, Pays-Bas,
FEI a poursuivi et développé en 2013 son action d’opérateur
central dans ce domaine de coopération.
Promotion et protection des Droits de l’Homme
Dans la ligne de la politique de la France dans ce domaine, FEI
s’est attaché à poursuivre son action en matière de lutte contre
les discriminations et pour l’égalité des genres.
L’année 2013 a ainsi été marquée par la continuation et le
développement des activités du Fonds international « Droits de
l’Homme, orientation sexuelle et identité de genre ». Rejoint par
les Etats-Unis et la Fondation Randstad, ce fonds (historiquement
soutenu par la France, les Pays-Bas et la Norvège) œuvre à la
promotion et la défense des droits fondamentaux des personnes
Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Transgenres et Intersexuées
(LGBTI) victimes de discriminations dans le monde. L’élargisse-
ment du cercle des bailleurs a permis de compléter les actions
déjà menées sur les continents américain, africain et asiatique
par le lancement d’un second appel à projets visant à financer
des actions de documentation des violations des droits, d’appui
aux réformes législatives et de renforcement des capacités
des organisations de protection et de défense des droits des
personnes LGBTI.
le Comité de SéleCtion lgbti
Les activités en 2013
23FEI - Rapport d’activité 2013
Dans le domaine de l’égalité des genres, FEI a participé à la
consultation lancée par le ministère des affaires étrangères dans
le cadre de la formulation d’une stratégie genre rénovée sur
la période 2013-2017. Plus généralement, FEI s’est attaché à
généraliser et approfondir une « approche genre » systématique
dans le cadre de ses actions, approche fondée sur la définition
d’indicateurs spécifiques et transversaux.
Enfin, l’année 2013 a vu la naissance d’un nouveau partenariat
avec la Commission Nationale Consultative des Droits de
l’Homme (CNCDH) dans le cadre d’un jumelage institutionnel au
Maroc visant à renforcer les capacités de la Délégation Inter-
ministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH). Le lancement de
ce jumelage, prévu en 2014, interviendra dans la continuité
des actions précédemment menées en appui à l’Institution du
Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie,
ainsi qu’à l’Ombudsman de l’ancienne République Yougoslave
de Macédoine.
Justice et sécurité citoyenne
Investi sur le secteur de la promotion de la justice, FEI, dans
le cadre du programme EUROsociAL II, soutient les politiques
publiques visant à garantir l’exercice de leurs droits aux citoyens
les plus vulnérables d’Amérique latine. Bénéficiant à 18 pays
du sous-continent et doté d’un budget de 40 millions d’euros,
ce programme a pour objectif le renforcement de la cohésion
sociale au travers de dix axes thématiques, dont ceux de la
justice et de la sécurité citoyenne dont FEI a la responsabilité
directe. En 2013, plus de 300 activités ont été mises en œuvre
par 7 opérateurs européens coordonnés par FEI, pour un budget
d’environ 3,8 Me.
En mai 2013, FEI a par ailleurs mis en œuvre une mission
conjointe composée d’un expert magistrat et d’un expert de la
police auprès du directeur du Département « Peace Building » de
l’Unité de coordination de l’aide (ACU) de la Coalition nationale
syrienne. L’objectif était de restaurer l’efficacité et la légitimité des
institutions judiciaires dans les territoires dits « libérés » et d’y
assurer le renforcement du maintien de l’ordre, afin de préparer
la stabilisation du pays.
LES RÉSULTATS DU PROGRAMME EUROSOCIAL II
Parmi les résultats concrets obtenus lors de cette première
année de plein exercice de la phase II du programme
Eurosocial II, on peut souligner l’ouverture, au Brésil, d’une
Maison du droit dans la favela carioca de « Cidade de
Deus ». Cette Maison vient compléter les Unités de police
pacificatrices (UPP) et les services sociaux qui desservent
la favela. Ce modèle de Maison du droit sera reproduit et
étendu à d’autres zones du pays au cours de l’année 2014,
notamment dans les Etats d’Alagoas, de Sergipe et de
Paraíba.
Parallèlement, un premier Centre d’attention et de
protection des Femmes victimes de violences a été ouvert
au Honduras et une maison de Justice au Costa Rica dans
la zone frontalière avec le Nicaragua, afin de prendre en
charge les femmes migrantes qui ont le plus grand mal à
exercer leurs droits.
A l’échelle régionale, un guide de bonnes pratiques
pour la prise en charge des détenus par les Defensorias
Publicas (institution en charge de l’aide juridictionnelle et
de la protection des droits) a été élaboré avec le soutien
de l’Association interaméricaine des Defensorias Publicas
(AIDEF) et approuvé par l’ensemble des pays membres de
l’Association. EUROsociAL II appuiera en 2014 sa mise en
œuvre dans les pays participants.
Par ailleurs, plusieurs pays de la région ont adopté une
Stratégie nationale de développement des mécanismes
alternatifs de résolution des conflits (MARC), médiation,
conciliation, arbitrage, qui permettent d’apporter une
réponse efficace et peu coûteuse aux contentieux
simples. Ce projet a également permis, avec le soutien de
l’Argentine, la création d’un site internet qui recense les
services proposant des MARC aux populations dans les
pays participants. Ce site a été officiellement lancé le 28
mai 2014.
Enfin, le programme EUROsociAL II appuie les efforts
des pays de la région en matière de développement
des politiques de réinsertion par le travail des personnes
détenues mais également en matière de prévention de la
violence par le biais d’un renforcement de la coordination
des acteurs concourant à cette politique.
Chapitre 2.
24 FEI - Rapport d’activité 2013
Appui aux institutions parlementaires
Incontournables dans l’affirmation de l’Etat de droit, les
institutions parlementaires sont essentielles pour la démocratie.
Le projet de renforcement des institutions parlementaires en
République de Guinée a démarré en avril 2013 avec l’appui
de l’Assemblée nationale française, au côté de laquelle FEI
intervient également dans le cadre du jumelage institutionnel
« Renforcement du rôle des Parlements de Bosnie-Herzégovine
dans le contexte de l’intégration européenne » (24 mois, 3,5 M€).
Ces deux projets ont pour objectif de fournir une assistance
technique aux députés comme au personnel parlementaire.
PROJET « RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS
PARLEMENTAIRES EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE »
(18 MOIS – 218 500 €)
Le 15 novembre 2013, les résultats définitifs des élections
législatives du 28 septembre sont proclamés par la Cour
suprême de la République de Guinée.
Dans ce contexte de transition démocratique, l’Union
européenne avait confié à FEI la mission de renforcer les
capacités des services de l’Assemblée nationale, de telle
sorte que celle-ci puisse immédiatement disposer d’une
administration fonctionnelle et que les députés soient
accueillis dans les meilleurs conditions.
En amont des élections, FEI a donc organisé en collaboration
avec la division de la coopération interparlementaire
de l’Assemblée nationale française plusieurs missions
d’expertise relatives aux procédures d’accueil des députés,
à la préparation de la session inaugurale et des premières
séances, et à l’organisation du travail des commissions.
Dans le cadre de ce projet co-financé par la France,
l’Assemblée nationale française a également accueilli des
visites d’études portant sur les thèmes de la gestion des
ressources humaines et de la communication institutionnelle.
L’appui se poursuivra en 2014 au bénéfice des services
administratifs et législatifs de l’Assemblée, notamment
la direction de la communication où sera mise en place,
avec le concours
de RFI, une unité
de production
audiovisuelle (grille
de programmes,
dotation en
équipements).
Modernisation et réforme de l’Etat
FEI a renforcé ses interventions dans ce secteur. Le projet de
renforcement des corps de contrôle en République de Guinée
(financement UE, 1,2 M€, 21 mois), clôturé en juin, a conduit à
l’adoption par le Conseil national de transition (CNT) d’une loi
organique portant création de la Cour des comptes. Au Gabon,
sollicité par la délégation de l’Union européenne, FEI a apporté
son appui à la direction générale du budget dans le cadre de la
réforme de la gestion des finances publiques.
FEI a par ailleurs fourni une assistance technique en appui à
la création d’une caisse de retraite de la fonction publique en
République Démocratique du Congo. Au Niger, une mission de
préfiguration d’un projet de renforcement des capacités des
ressources humaines du ministère des finances a été menée.
Enfin, aux Comores, FEI intervient en appui de la banque centrale
dans le cadre d’un programme de renforcement du secteur
bancaire et financier.
FEI est en contact étroit avec les administrations d’origine
des experts mobilisés, telles que la mission de la coopération
internationale de la direction générale des finances publiques,
la division des affaires communautaires et internationales de la
direction de la sécurité sociale, ou la direction des relations inter-
nationales de la Cour des comptes.
Fort de son expérience auprès des collectivités territoriales
françaises et étrangères, FEI intervient aussi sur les questions
de gouvernance locale comme au Togo, auprès de la mairie de
Lomé (finances et fiscalité locales, organisation des services) et
dans le cadre de programmes d’urbanisme local. Les enjeux
sur l’aménagement du territoire sous-tendent également notre
intervention au Tchad auprès du ministère de l’urbanisme de
l’habitat, des affaires foncières et des Domaines. FEI poursuit
également ses coopérations avec les régions Aquitaine,
Ile-de-France et Rhône-Alpes et a conclu en novembre 2013 un
nouveau partenariat avec le Conseil général de l’Essonne pour
mobiliser un expert auprès de la province de Wuhan (Chine).
atelier Sur le travail légiSlatif : aSSemblée nationale de guinée
projet reCor (république de guinée). avril 2013, viSite d’étude au Sénégal, auprèS de l’inSpeCtion générale d’etat. auditeurS guinéenS
(ige, igf, Cadre permanent de ConCertation, Cour deS CompteS).
Les activités en 2013
25FEI - Rapport d’activité 2013
Appui aux médias
Investi dans le domaine de l’appui aux médias depuis 7 ans,
l’année 2013 a été celle de la consolidation des activités de FEI
dans ce secteur.
Le lancement, en octobre 2013, du premier projet d’appui aux
médias en gestion indirecte pour le compte de la Commission
européenne (Guinée, 2,5 M€, 18 mois) a été une étape importante.
Programme phare de FEI, le Programme interbailleurs Médias
pour la démocratie et la transparence en RDC (22 M€,
2007-2014, financement français, britannique et suédois) a
connu de nouveaux succès en 2013. Deux appels à propositions
internationaux et un nouveau cycle de subventions du Fonds
d’appui aux organisations locales ont permis d’engager des
actions de renforcement des processus d’autorégulation
des médias et des capacités d’appui technique des réseaux
provinciaux de radios communautaires, ainsi qu’une action de
renforcement pérenne de la production d’informations dans
les radios communautaires. Depuis le démarrage des activités,
un total de 101 subventions ont pu être octroyées à FEI à des
opérateurs spécialisés.
Enfin, FEI a continué à se mobiliser en appui à la Commission
nationale des Médias (NMC) ghanéenne à travers le projet
d’assistance technique mis en œuvre sur fonds européen depuis
2012. Fort de la réussite de son action, FEI devrait être amené à
prolonger ses activités auprès de la NMC jusqu’à la fin de l’année
2015.
PROGRAMME « PROMOTION DE LA PAIX ET DU
DÉSENCLAVEMENT À TRAVERS L’ACCÈS À UNE
INFORMATION OBJECTIVE EN RÉPUBLIQUE DE
GUINÉE » (2,5 ME - 18 MOIS)
Poursuite directe du FSP d’appui aux médias mis en œuvre
par l’Ambassade de France à Conakry, ce programme,
financé en gestion indirecte par l’Union européenne, a
été lancé dans un contexte de heurts intercommunau-
taires en Guinée Forestière, révélateurs d’une polarisation
communautaire de plus en plus forte.
Les activités ont pour objectif de contribuer à la stabilité du
pays et à la consolidation de l’Etat de droit en favorisant le
dialogue politique et citoyen ainsi que la prévention et le suivi
des conflits. Plus spécifiquement, le programme permet
d’appuyer les médias sur le plan matériel et technique
par le biais d’un renforcement de capacités en matière de
production-diffusion, notamment à travers la conduite de
formations et la mise en place d’un studio-école.
Dans ce cadre FEI a conclu 6 marchés de service remportés
par des opérateurs spécialisés (CFI, FH, ESJ, IPAO, SFCG,
Internews Europe) et s’apprête à appuyer le fonctionnement
de la Maison de la Presse de Guinée, opérateur central du
paysage médiatique guinéen, ainsi que la production locale
à travers la mise en place d’un Fonds spécifique qui devrait
voir le jour dans le courant du second semestre 2014.
STABILITÉ
Lancée en mai 2010, cette initiative de l’Union européenne vise
à développer une approche commune de prévention des risques
nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, qu’ils soient
d’origine criminelle (prolifération, vol, trafic etc.), accidentelle
(catastrophe industrielle, traitement et transport des déchets) ou
naturelle (pandémies). Structurée autour d’un réseau mondial de
huit secrétariats régionaux, elle vise à favoriser la coopération à
tous les niveaux entre des partenaires nationaux, régionaux et
internationaux, afin d’élaborer une réponse appropriée aux crises
de nature NRBC. Fortement impliqué dans la phase exploratoire
de la mise en place des Centres d’excellence (via l’Expert Support
Facility), FEI a été désigné comme ensemblier de l’expertise
Chapitre 2.
26 FEI - Rapport d’activité 2013
française (administrations et communautés de recherche) pour
cette initiative et prend donc en charge l’aspect opérationnel
(montage des projets, gestion financière et contractuelle), dans le
cadre du pilotage stratégique assuré par le ministère des affaires
étrangères et du développement international.
FEI a ainsi lancé la mise en œuvre des projets suivants pour une
durée de 2 ans à compter de janvier 2013 :
• Projet d’évaluation des cadres légaux et réglementaires en
termes de sûreté et sécurité biologique en Asie du sud-est et
dans les Balkans – 1,2 M€ ;
• Projet de renforcement des capacités en matière de gestion du
risque biologique (Asie du sud-est) – 480 000 € ;
• Projet d’évaluation et de production de recommandations en
vue du renforcement des cadres législatifs tunisien et libanais
en termes de prévention des risques NRBC – 300 000 € ;
• Projet de développement d’une approche système en matière
de détection de matériaux RN au Maroc, en Mauritanie
et au Sénégal, incluant un exercice de simulation sur une
infrastructure critique – 600 000 € ;
• Projet de formation des primo-intervenants (police, pompier,
services médicaux) en cas d’accidents ou d’actes malveillants
impliquant des agents pathogènes NRBC (façade atlantique
africaine, Afrique du nord et Asie du sud-est) – 700 000 € ;
• Coordinateur régional pour l’Afrique du nord et la façade
atlantique africaine pour un projet de renforcement des
capacités en matière de sûreté et sécurité biologique –
700 000 €.
En parallèle, FEI a remporté lors de la troisième vague d’appels
d’offres lancée en 2013 un nouveau projet visant au renforcement
du cadre légal en matière de prévention des risques de nature
NRBC et au renforcement des capacités opérationnelles des
pays partenaires en termes de prévention et de réponse à un
incident NRBC. Doté d’un budget de 2,7 M€ ce projet qui a
débuté en septembre 2013 pour une durée initiale de 3 ans, cible
les pays de la façade atlantique africaine et de l’Afrique centrale
et orientale.
FEI a également organisé des missions exploratoires au
Moyen-Orient et a poursuivi, via l’Expert Support Facility, ses
activités de monitoring et de cadrage de projets de sécurité et
de sûreté biologique en Asie centrale.
Coopération maritime
En Europe, 2013 a été
marquée par la conduite
du « Coop Project » qui
visait à mettre en place un
outil intégrant systèmes
et réseaux de surveillance
existants, pour permettre
aux autorités d’accéder
aux informations dont
elles ont besoin pour
effectuer leurs missions
en mer. Ce projet a réuni,
derrière les garde-côtes
finlandais et sous la
coordination de FEI, 45 administrations de dix Etats membres
de l’Union européenne ainsi que la Norvège, ce qui en a fait le
deuxième projet comptant le plus grand nombre de partenaires
jamais financé par la Commission européenne. La réussite de
ce projet et a été saluée comme un grand succès, aboutissant
à une convergence entre les besoins utilisateurs des 4 bassins
maritimes européens.
Hors Union européenne, dans le domaine de la lutte contre
la piraterie et du renforcement des capacités maritimes, FEI a
poursuivi plusieurs actions sous financements communautaires.
A travers l’Instrument de Stabilité (IFS), FEI a poursuivi son action
sur le programme « routes maritimes critiques ». Lancé en 2010 et
doté d’un budget de 6 M€, le projet MARSIC contribuera jusqu’en
2015 au renforcement des
capacités maritimes des
Etats du Code de conduite
de Djibouti (Corne de
l’Afrique, Afrique de l’est,
péninsule arabique et Océan
Indien). Ce projet est mis en
œuvre par un consortium
conduit par FEI et composé
des garde-côtes italiens et
suédois, de l’IMSSEA, et
des universités de Ljubljana
et de Szczecin.
Dans le prolongement de
cette action, la Commission européenne a demandé à FEI de
conduire une mission d’identification pour la mise en place
d’une stratégie élargie de coopération maritime sur l’ensemble
de l’Océan Indien. Débutée en 2012, cette mission s’est clôturée
en 2013 par la présentation des conclusions de l’étude lors d’un
séminaire régional à Singapour. Nombre de pays participants ont
Crt lagoS 2014 - phaSe maritime geStion de CriSe
Les activités en 2013
27FEI - Rapport d’activité 2013
confirmé leur volonté d’avancer vers un projet de plus grande
ampleur intitulé CRIMARIO pour lequel une nouvelle étude de
formulation a été demandée à FEI.
Toujours au sein du programme « routes maritimes critiques » de
l’IFS, 2013 aura aussi vu FEI lancer un nouveau projet visant au
renforcement des capacités maritimes dans le Golfe de Guinée.
En cohérence avec les agendas nationaux (projet Asecmar)
et européens, en lien avec les administrations françaises,
britanniques, espagnoles, portugaises, polonaises, finlandaises
et italiennes, le projet CRIMGO a débuté en janvier 2013
pour un montant de 4,5 M€. Il vise à améliorer la coopération
et les capacités maritimes en complétant ou renforçant les
initiatives régionales ou internationales dans quatre domaines :
la formation maritime (notamment via l’organisation d’entraî-
nements à la gestion civile de crises maritimes insistant sur la
coopération inter-agences), l’échange d’informations maritimes,
le renforcement de l’Action de l’Etat en Mer et la coopération
opérationnelle régionale. Les pays concernés sont le Bénin,
le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Nigéria, Sao
Tomé-et-Principe et le Togo.
Enfin dans le domaine de la transmission de l’acquis
communautaire et du renforcement institutionnel, FEI a poursuivi
avec l’Ecole nationale supérieure maritime, en consortium avec
les garde-côtes italiens, l’IMSSEA et l’académie maritime de
Lituanie, la mise en œuvre d’un jumelage portant sur la réforme
de la formation des gens de mer en Turquie. Ce jumelage, d’un
montant de 1,3 M€, s’est clôturé avec succès en juillet 2013.
Lutte et prévention des risques et menaces mondiales et transrégionales
Dans le cadre de l’Instrument de Stabilité (IFS), FEI a poursuivi
en 2013 son implication sur l’Expert Support Facility (ESF).
Réservé d’accès aux agences publiques des Etats membres,
ce contrat-cadre permet à la Commission européenne de faire
appel à leur expertise pour identifier et formuler des projets
qu’elle financera à travers l’IFS, dans des secteurs principalement
régaliens. Hors projets maritimes et NRBC précédemment
évoqués, FEI a mobilisé en 2013 l’expertise française sur deux
nouveaux enjeux :
• Le renforcement des infrastructures et des capacités en
matière de cyber-sécurité dans le sud-est de l’Europe, l’ouest
des Balkans et le sud du Caucase ;
• La lutte contre la production et le trafic de médicaments falsifiés
en Afrique et au Moyen-Orient (Jordanie, Maroc, Sénégal,
Ghana et Cameroun).
Sur la lancée de l’expérience ainsi acquise sur les financements
de l’ESF depuis 2008, FEI s’est positionné et a été sélectionné
pour la seconde phase de l’ESF (2014-2017) sur les deux lots
suivants :
• Infrastructures critiques et contre-terrorisme (lutte contre les
menaces visant les systèmes de transport, de distribution
d’énergie ; problématiques découlant des changements
climatiques). Sur ce lot, FEI est leader d’un consortium
regroupant 13 institutions partenaires (agences de coopération,
administrations et autorités de contrôle, centres de recherche)
issues de 9 pays européens ;
• Crime organisé (lutte contre les trafics de drogues, d’armes et
d’êtres humains, le blanchiment, appui au contrôle intégré des
frontières, etc.). Sur ce lot, FEI est partenaire d’un consortium
mené par la FIIAPP.
Lutte contre la traite des êtres humains
FEI a poursuivi son implication dans ce domaine à travers
le projet « Lutte contre la traite des êtres humains et le crime
organisé en Azerbaïdjan, Bosnie Herzégovine, Moldavie et
Turquie », remporté par le consortium mené par ICMPD et dont
FEI est partenaire clé (1,5 M€ sur 2013-2014).
Par ailleurs, la conférence finale du projet « Développement d’un
guide de procédures communes en matière d’identification des
victimes de traite des êtres humains » (EuroTrafGuid) s’est tenue
le 24 septembre 2013 à Bruxelles. Elle a réuni 24 Etats membres
de l’Union européenne dont les six pays participants à ce projet
(France, Espagne, Pays-Bas, Grèce, Roumanie et Bulgarie),
Crt lagoS 2014 - Cellule de CriSe
formationS Crimgo arStm 2013 - travaux pratiqueS Sur CarteS
Chapitre 2.
28 FEI - Rapport d’activité 2013
en présence de la Commission européenne et du Conseil de
l’Europe. Ce projet, d’un montant de 550 000 € sur 24 mois,
cofinancé à hauteur de 80 % par la Commission européenne
et de 20 % par les Etats participants, visait à développer des
principes directeurs communs pour l’identification des victimes
de la traite. Il a concrètement abouti à la publication d’un recueil
de bonnes pratiques des six pays partenaires du projet, d’un
guide pratique et de trois livrets de poche à usage quotidien pour
l’identification des victimes de traite (disponible sur : http://www.
fei.gouv.fr/en/our-projects/focus-on-/euro-trafguid.html).
Réforme des systèmes de sécurité
FEI a été mandaté dès août 2012 en gré à gré par la délégation
de l’Union européenne au Yémen pour la mise en œuvre d’un
projet d’assistance technique à la restructuration du secteur de
la sécurité civile. Ce choix est à mettre au crédit du maintien
de FEI dans ce pays tout au long du printemps arabe. L’équipe
d’experts européens (France, Royaume-Uni, Pays-Bas,
Danemark, Allemagne) a poursuivi en 2013 sa mission de conseil
pour la préparation d’un plan stratégique et opérationnel de
réformes du secteur. Capitalisant sur ce premier volet, FEI a été
approché par la délégation de l’Union dans la perspective de la
poursuite de ces travaux au-delà de 2014.
Au Liban, FEI a poursuivi sa participation au projet SAROL
(Security and Rule of Law), mis en œuvre par le réseau EUNIDA,
à travers l’organisation de visites d’études et missions d’experts
aux fins de formation de la «cellule pédagogique» de l’Institut des
Forces de sécurité intérieure.
La protection civile
La protection civile touche directement
les populations en répondant aux
effets des catastrophes naturelles
(sécheresse, inondation, incendie, etc.),
industrielles et aux risques courants.
Elle couvre la sécurité économique,
sanitaire, alimentaire, civile, industrielle, etc. FEI intervient depuis
plusieurs années dans ce domaine, dans des pays fragilisés.
FEI s’est vu confier par la direction de la coopération de sécurité
et de défense (DCSD) du ministère des affaires étrangères et du
développement international la gestion de deux projets dans ce
domaine : le premier en Tunisie, pour un montant de 800 000 €,
et le second dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest, pour un montant
de 1,5 M€, dans les deux cas sur 3 ans.
Ces deux projets visent à améliorer la protection des populations,
des biens et de l’environnement en renforçant les capacités des
services de la protection civile et des sapeurs-pompiers.
En Guinée, FEI assure également la mise en œuvre, sous
financement européen, d’un projet d’une durée de 35 mois
visant au renforcement de la brigade des sapeurs-pompiers de
Conakry (domaine du risque courant) et à la création d’unités
de protection civile dans les principales grandes villes du pays.
Ce financement permettra d’accroître l’équipement nécessaire à
la protection civile, de créer des centres de secours au sein du
pays et de mettre en place de nombreuses formations au profit
de sapeurs-pompiers et agents de la protection civile.
Ces références dans le secteur de la protection civile complètent
l’expertise acquise par FEI dans le domaine de la prévention des
risques (formation et soutien législatif en matière de protection
civile, planification de l’urgence, systèmes d’alerte), dans le
cadre de l’initiative européenne pour la prévention des risques
NRBC évoquée plus haut.
Gestion des crises alimentaires
En réponse aux besoins en expertise francophone du Programme
Alimentaire Mondial, FEI a mis en place 6 missions entre 2010
à 2013 :
• Niger : appui en passation de marchés et suivi des achats ;
• République démocratique du Congo : appui à l’amélioration
de la gestion de la flotte automobile et de camions du PAM ;
• Pakistan : appui au transport aérien dans un contexte de crise
(inondations) ;
• Tchad : appui à l’amélioration de la gestion de la flotte
automobile et de camions du PAM ;
evaluation Sur l’organiSation et leS CapaCitéS de réponSe deS ServiCeS de SeCourS au bénin
Les activités en 2013
29FEI - Rapport d’activité 2013
• RCA : appui à l’amélioration de la gestion de la flotte automobile
et de camions du PAM ;
• Tchad : mission de révision de l’organisation et des process
du PAM.
Cet accord a pris fin en 2013 et le PAM s’est dit pleinement
satisfait des actions menées par FEI.
Transition civilo-militaire
En 2013, FEI a poursuivi son implication aux côtés du Pôle de
développement en Afghanistan, mis en place par la France.
Depuis 2009, FEI accompagne le Pôle par la fourniture
d’expertise technique dans le domaine de la coordination des
programmes en santé publique et dans les secteurs de la justice,
de l’éducation, du développement agricole et rural et de l’élec-
trification en Kapisa.
FEI est également intervenu en 2013 sur un projet d’envergure au
Mali pour aider ce pays à sortir de la crise sécuritaire et humanitaire
à laquelle il venait d’être confronté. L’Union européenne a confié
en « gestion indirecte » à FEI la gestion d’un projet de « soutien
immédiat aux services de Justice et de Sécurité intérieure » (9 M€
sous financement IFS) avec pour objectifs de :
• faciliter la mobilité des forces civiles de sécurité et de la justice
(véhicules et moyens de communication) dans la perspective
de leur déploiement vers le nord du pays ;
• renforcer les capacités en termes de maintien de l’ordre public
et la lutte anti-terrorisme sur Bamako à destination de la
gendarmerie nationale, de la Garde nationale et du ministère
de la Justice ;
• renforcer la sécurisation aéroportuaire par des moyens
optroniques et de détection ;
• renforcer les capacités des bénéficiaires par la mise en œuvre
de formations en matière de sécurité et de formations relatives
aux équipements fournis.
Débuté en mars 2013 pour une période de 12 mois, les principales
activités réalisées en 2013 ont ciblé la gestion des achats de
matériels et d’équipements à destination des bénéficiaires
(matériel de sécurité personnelle, de communication, d’aviation/
optronique, de contrôle documentaire, de véhicules ou encore
de dromadaires pour les compagnies méharistes), ainsi que le
conseil et l’assistance technique (61 hommes/jours d’expertise
court terme ont ainsi été mis à disposition par le ministère français
de l’intérieur en 2013 sur le maintien de l’ordre).
Chapitre 2.
30 FEI - Rapport d’activité 2013
LE PROGRAMME D’ASSISTANCE DIRECTE
NON-HUMANITAIRE À LA POPULATION SYRIENNE
(POST-CRISE)
Lancé en juillet 2013, le programme d’assistance non
humanitaire destiné à permettre l’accès de la population
syrienne des zones « libérées » à certains services de base
comprend trois projets dans les secteurs de la santé et de
la sécurité alimentaire.
Ce programme, développé par FEI sur demande du
ministère des affaires étrangères et du développement
international, a permis à l’établissement de se positionner
sur des financements européens ouverts aux opérateurs
publics dans le cadre de l’Instrument de Stabilité (IFS).
Des fonds de la JICA, agence de coopération japonaise,
ont complété ce dispositif partenarial inédit. Le budget total
s’élève à 4,3 M€ sur 18 mois.
L’objectif principal du premier projet consiste en la création
de centres de soins de santé primaire dans des zones
éloignées des combats. Le second projet vise à permettre la
livraison à l’intérieur de la Syrie de matériel pour la réfection
ou la construction de boulangeries industrielles et de moulins
à farine, en partenariat avec les Conseils civils locaux, afin
d’assurer l’approvisionnement en pain de plusieurs dizaines
de milliers de personnes. L’objectif est que les revenus
des ventes soient réinvestis afin d’assurer la poursuite de
l’activité, voire son développement. Le dernier projet a pour
objectif de renforcer les capacités de 20 points de déconta-
mination chimique pour répondre aux urgences médicales
liées à des attaques chimiques.
Le réseau EUNIDA, qui sera présidé par FEI en 2014, a démarré
ses actions de renforcement des capacités de gestion de crises
auprès de l’ASEAN, au niveau de son Secrétariat, de son centre
de crise (AHA Centre) et des centres de crises de ses Etats
membres.
FEI a ainsi soutenu la création du Centre national de gestion de
crise du Myanmar par la provision d’assistance technique et
l’organisation de formations des futurs officiers du centre. FEI a
également été chargé de l’organisation de l’événement du Service
européen d’action extérieure « Conférence de haut niveau sur
la gestion de crises internationales complexes » regroupant les
acteurs internationaux de la gestion de crise pour une conférence
de deux jours à Bruxelles afin de contribuer au renforcement du
partage d’information et de connaissances entre les centres de
crise régionaux et sous régionaux, en Europe et au-delà.
Fort de ces expériences, le réseau EUNIDA a également
développé avec l’appui de la GIZ et le concours de FEI un projet
parallèle de renforcement de la gestion de crise en appui aux
organisations régionales de la zone Amérique Latine et Caraïbes,
qui débutera en 2014.
FEI et le soutien au déploiement de la MINUSMA au Mali (post-crise)
Suivant son objectif de diversification notamment par l’obtention
de contrats auprès de bailleurs internationaux, FEI s’est investi
au Mali dans le développement d’un projet de soutien logistique
au déploiement de la force des Nations Unies, la MINUSMA. En
2013, FEI a ainsi élaboré un partenariat public-privé capable
de fournir les prestations nécessaires au déploiement effectif
des troupes de maintien de la paix dans le nord du Mali. Après
plusieurs mois de négociation, les Nations Unies ont transmis
à FEI un cahier des charges concernant la construction de 3
camps et l‘extension de 2 pistes d’atterrissages à Gao, Kidal et
Tessalit.
ConStruCtion d’un puitS pour la rénovation d’une boulangerie induStrielle
Les activités en 2013
31FEI - Rapport d’activité 2013
FEI ET LE RÉSEAU EUNIDA
Le réseau EUNIDA, European Network of Implementing
Development Agencies, a été créé en 2000 comme un
groupement européen d’opérateurs techniques de mise en
œuvre de l’aide publique au développement, à mandat public,
issus des Etats membres de l’Union européenne.
Le réseau vise, en premier lieu, à offrir aux institutions de l’UE,
un outil de mise en œuvre directe s’appuyant sur le savoir-faire
regroupé de ces opérateurs.
EUNIDA, travaillant uniquement en gré à gré avec le Service
européen d’action extérieure et les directions générales de
la Commission européenne, s’inscrit dans une logique de
partenariat tangible et effectif avec l’UE, garantissant dans
la mise en œuvre des actions confiées au réseau une forte
appropriation et une visibilité européenne.
Structuré autour d’un secrétariat permanent à Bruxelles, et
constitué en GEIE, EUNIDA regroupe des agences de 13 États
membres travaillant conjointement sur les actions confiées au
réseau :
• AEI – Agency for European Integration and Economic
Development (Autriche) ;
• CTB – Coopération Technique Belge (Belgique) ;
• Crown Agents Ltd (Royaume Uni) ;
• CPVA - Central Project Management Agency (Lituanie) ;
FEI ET LES FINANCEMENTS ET RÉSEAUX EUROPÉENS
Divers bailleursbilatéraux
10%
MAEDI23%
Autres bailleursmultilatéraux
7%
AFD29%
Fonds communautaire
44%
Collectivités territoriales3%
Soumission et réponses 2013 par bailleurs
Sécurité23%
Développement53%
Gouvernance32%
Post-crise7%
Médias1%
Soumission et réponses 2013 par secteurs
Europe11%
Afrique66%
Asie/Pacifique12%
Amériques8%
Multi-zone9%
ANMO10%
Soumission et réponses 2013 par zones géographiques
Chapitre 2.
32 FEI - Rapport d’activité 2013
• EPLC - European Public Law Centre (Grèce) ;
• FEI - France Expertise Internationale (France) ;
• FIIAPP - Fundación Internacional y para Ibero América de
Administración y Políticas Publicas (Espagne) ;
• GIZ - Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit
GmbH (Allemagne) ;
• LuxDev - Luxembourg Agency for Development Cooperation
(Luxembourg) ;
• SNV Netherlands Development Organisation (Pays-Bas).
Observateurs :
• Agence de Développement autrichienne ;
• Agence internationale de Coopération pour le Développement
espagnole – ministère de la coopération (AECID) ;
• Direction générale de la coopération pour le développement –
ministère des affaires étrangères italien ;
• Agence de Coopération portugaise (COMOES) ;
• VNG international (Pays-Pas) ;
• Agence de Développement tchèque.
S’affirmant tant dans les contextes de sortie de crise que dans
le domaine du développement, EUNIDA revendique une forte
image de pan-européanisme et de qualité technique, au plus
proche des savoir-faire publics et parapublics. FEI, en tant que
représentant français au sein du groupement, travaille ainsi
activement à la promotion de l’expertise nationale dans les
activités du réseau.
En 2013, EUNIDA a ainsi été chargé de la mise en œuvre de
nombreuses actions de développement :
• Appuis à la société civile en Libye (ICD – 3 M€) ;
• Formation professionnelle et continue au Kazakhstan (ICD –
899 950 €) ;
• Appuis au renforcement des capacités du ministère de la santé
au Kazakhstan (ICD – 900 000 €) ;
• Renforcement du système de santé en Libye (IEVP – 8,5 M€) ;
• Sécurité et État de droit au Liban (MEDA – 2,2 M€ - cf. projet
SAROL précédemment cité) ;
• Assistance technique aux autorités maliennes (IdS - 1 M€) ;
• Appuis au gouvernement fédéral somalien (742 000 €) ;
• Appuis au projet Centre de crises de l’ASEAN (2,7 M€).
Particulièrement réactif opérationnellement face aux situations
de crises en 2013 (Mali, Libye, Somalie), EUNIDA a parallèlement
entrepris une réflexion sur son modèle organisationnel. Convaincu
des atouts techniques de ce réseau au côté des réponses
apportées par les agences nationales et le secteur privé pour la
bonne mise en œuvre de l’aide européenne, FEI a fait le choix de
postuler à sa présidence dès 2014.
Sous la présidence de FEI, le groupement poursuivra ainsi le
renforcement de son secrétariat permanent et la mise en œuvre
de projets pilotes. FEI détachera en 2014 un représentant, au
sein de la représentation permanente française auprès de l’Union
européenne, afin d’accompagner au mieux le développement du
réseau, tout en s’assurant de sa bonne complémentarité avec
l’activité autonome de chacune de ses agences.
http://www.eunida.eu/
Les activités en 2013
33FEI - Rapport d’activité 2013
FEI ET LE PRACTIONNERS’ NETWORK FOR EUROPEAN COOPERATION DEVELOPMENT (PN)
En parallèle à la préparation de sa présidence du réseau
EUNIDA, France Expertise Internationale a souhaité préparer son
adhésion au Practionners’ Network for European Cooperation
Development (réseau des praticiens pour la coopération
européenne au développement).
A la différence d’EUNIDA, réseau à vocation opérationnelle,
le Practionners’ Network est une plate-forme essentielle-
ment stratégique, pour l’échange, la coordination et l’harmo-
nisation des pratiques entre professionnels de la coopération
européenne au développement. Son but ultime est l’harmonisa-
tion entre tous les acteurs européens de l’action de coopération
au développement.
Le réseau représente ainsi les bailleurs de fonds européens et
les administrations et organismes publics directement impliqués
dans la mise en œuvre de l’aide au développement. Il constitue
une plate-forme d’échange d’expériences, de bonnes pratiques
et d’outils, afin d’apporter une réponse européenne à l’impératif
d’amélioration des résultats en matière d’efficacité de l’aide et de
la lutte contre la pauvreté.
Ainsi, l’Union européenne, qui est déjà le premier donateur
mondial, agit collectivement, grâce au Practionners’ Network,
comme un acteur plus efficace et innovant.
FEI vise deux objectifs par sa participation au réseau :
• le renforcement de son savoir-faire en matière de gestion
déléguée de fonds (Initiative 5%, fonds LGBTI, gestion
déléguée européenne, etc.) ;
• une meilleure capacité d’anticipation des stratégies et attentes
des bailleurs de fonds.
Le Practitionners’ Network regroupe des membres tels que la
Commission européenne (EuropeAid), l’Agence française de
développement, l’Agence autrichienne de développement,
l’Adetef, l’Agence internationale de coopération pour le
développement espagnole (AECID), la Coopération technique
Belge (CTB), l’Agence de développement tchèque, le
Département du développement international britannique (DFID),
la GIZ - Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit
GmbH, la KfW Entwicklungsbank (banque de développement
allemande), LuxDev - Luxembourg Agency for Development
Cooperation, Slovakaid.
L’adhésion de FEI au Practionners’ Network en 2014 permettra
une étroite collaboration entre les présidences d’EUNIDA (FEI) et
du PN (Agence française de développement), et en conséquence
une coordination améliorée entre le réseau opérationnel et le
réseau stratégique européens.
http://www.dev-practitioners.eu/
LA GCI AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT
Qu’est-ce que la GCI ?
La « Gestion centralisée indirecte (GCI) » ou « Gestion indirecte »
est une modalité de mise en œuvre de l’aide européenne. Elle
permet à l’Union européenne de confier une partie de ses fonds
de développement en délégation de gestion à une agence
accréditée. Une accréditation obtenue dès 2011 par FEI,
après un audit approfondi qui a conclu à la conformité de ses
procédures avec les standards européens.
L’objectif de la gestion indirecte est de contribuer à l’efficacité
de l’aide en évitant la duplication d’actions et de mobiliser des
financements conjoints pour des programmes de plus grande
Chapitre 2.
34 FEI - Rapport d’activité 2013
ampleur. Pour l’Union européenne, c’est aussi l’occasion de
déléguer la gestion de projets complexes à une structure dont les
procédures de mise en œuvre sont plus flexibles que les siennes
propres, tout en s’assurant de l’application de règles de bonne
gestion financière.
La gestion indirecte intervient quand plusieurs donateurs, dont
l’UE, sont présents sur un projet, et que l’un d’eux est en position
de leader.
FEI a été sollicité en 2013, afin de se positionner sur des projets
en gestion indirecte, à la demande des autorités françaises ou
des délégations de l’Union européenne. Un cofinancement est
alors généralement apporté par la France.
Premiers projets et perspectives
Conformément à son contrat d’objectifs, FEI a géré en 2013
quatre projets en gestion indirecte, pour un total de 17 M€ de
produits cumulés :
• « Projet de soutien immédiat aux services de justice et de
sécurité intérieure au Mali » 2013-2014 / 9 M€ ;
• « Promotion de la paix et du désenclavement à travers
l’amélioration de l’accès à une information objective en
République de Guinée » 2013-2015 / 2.5 M€ ;
• « Fournir à la population syrienne une aide directe non-huma-
nitaire » 2013-2015 / 4.3 M€ ;
• « Mise à niveau et renforcement des capacités techniques des
institutions associées à la destruction des produits contrefaits »
en Serbie ; 2013-2015 / 1.5 M€.
En discussion en 2013 (pour une signature en 2014) : projet
d’appui au Partenariat pour la Mobilité au Maroc (5 M€ pour l’UE
avec des cofinancements attendus de plusieurs Etats membres,
dont la France et les Pays-Bas).
Pour mener à bien ces projets complexes, dans des secteurs
aussi différents que la sécurité et le post-crise, la gouvernance
démocratique, ou le développement humain, FEI a dû mobiliser
ses compétences en gestion du cycle du projet, mais aussi
juridiques, administratives, financières, de gestion de ressources
humaines et logistiques. Elles lui permettent de couvrir l’ensemble
du spectre d’activités potentielles de la gestion indirecte :
• marchés publics à haute valeur ajoutée et technicité (services,
équipement, travaux) ;
• assistance technique et gestion d’expertise ;
• appels à propositions et octroi de subventions à des tiers ;
• sous-délégation ;
• procédures d’urgence.
Organisation et pilotage interne
35FEI - Rapport d’activité 2013
Organisation et pilotage interne
Seul acteur public français dans le champ de l’expertise
internationale créé par la loi, FEI est un opérateur de service
public régi selon les règles du droit privé aux conditions
financières du marché. Ce modèle de fonctionnement
unique se reflète dans l’organisation et la gouvernance de
l’établissement, ainsi que dans la constante évolution de
ses outils de pilotage interne. En 2013, FEI a renforcé ceux-
ci, fidèle à ses engagements et à ses responsabilités.
III.
Chapitre 3.
36 FEI - Rapport d’activité 2013
LA TUTELLE : LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL
La direction générale de la mondialisation (DGM), assure la tutelle
de FEI au nom du ministère. Suite à la réorganisation des services
de la DGM, la direction référente est désormais la direction du
développement et des biens publics mondiaux (sous-direction
des politiques du développement), appuyée par la direction des
programmes et du réseau.
CONTRAT D’OBJECTIFS ET DE PERFORMANCE
2012-2014
Signé le 10 décembre 2012, ce contrat entre FEI et l’État fixe
les orientations stratégiques à trois ans et les objectifs de FEI
en réponse aux besoins du marché mondial de l’expertise.
Ce contrat réaffirme l’importance des missions de FEI en
matière de promotion de l’expertise française et renforce sa
position d’opérateur contribuant à l’action extérieure et de
coopération de la France. Il conforte l’établissement dans son
rôle d’ensemblier garant de la cohérence de l’offre française
d’expertise sur les marchés internationaux de coopération.
Ce contrat définit également une feuille de route ambitieuse
visant à doubler en trois ans le chiffre d’affaires de l’éta-
blissement et à faire de FEI le premier opérateur public
d’expertise. Afin de conduire ces actions, le contrat prévoit
6 indicateurs de performances et 5 indicateurs d’activités
destinés à renforcer le pilotage et l’évaluation de l’établis-
sement.
Conformément à cet objectif, FEI a atteint en 2013 le niveau
de chiffre d’affaires le plus élevé depuis sa création, avec
une augmentation de 32% par rapport au chiffre d’affaires
2012 (37,5 M€ en 2013 contre 28,2 M€ en 2012).
LE CONTRÔLE ÉCONOMIQUE ET FINANCIER
Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC),
FEI est soumis, en matière de gestion financière et comptable,
aux règles applicables aux sociétés industrielles et commerciales.
L’établissement présente ses comptes annuels selon les normes
de la comptabilité privée. Ses comptes sont certifiés par un
commissaire aux comptes.
Un contrôle économique et financier est assuré par les services
du contrôle budgétaire et comptable ministériel du ministère
des affaires étrangères, sous forme d’avis préalables et de
comptes-rendus selon des modalités définies par un protocole
signé le 31 mai 2012.
Enfin, le commissaire du gouvernement, fonction attribuée
au directeur compétent en matière d’expertise technique
internationale au ministère, peut à tout moment demander
communication de tous documents, pièces ou archives et
procéder, ou faire procéder, à toutes vérifications.
ORGANISATION ET GOUVERNANCE
Ca de fei
Organisation et pilotage interne
37FEI - Rapport d’activité 2013
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le Conseil d’administration de FEI se compose de 18 membres. Il s’est réuni 4 fois en 2013.
LE CONSEIL D’ORIENTATION
Un conseil d’orientation relatif au développement de l’expertise technique publique et privée a été créé en 2011 auprès de FEI. Il émet
des avis sur les priorités géographiques et thématiques de l’offre française d’expertise internationale. Il évalue l’adéquation de cette
offre à la demande internationale et formule, le cas échéant, des propositions d’amélioration. Il se prononce sur toute question qui lui
est soumise par le président du conseil d’administration ou le directeur général de FEI.
Président du Conseil d’administration : M. Antoine Pouillieute
Assemblée Nationale
• M. Jean-Paul Bacquet, Député du Puy-de-Dôme
• M. Alain Marsaud, Député des Français établis hors de France
Sénat
• M. Christophe-André Frassa, Sénateur
• M. Jacques Berthou, Sénateur
Ministère des Affaires étrangères
• Mme Anne-Marie Descotes, Directrice générale de la
mondialisation, du développement et des partenariats
• M. Frédéric Bontems, Directeur du développement et des
biens publics mondiaux
• M. Bruno Perdu, Directeur des affaires financières
Ministère de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation
et de la Fonction publique
• M. Nacer-Eddine DJIDER, Chef du bureau de l’expertise
internationale, de la prospective et de l’analyse comparative
des politiques Ressources Humaines
Ministère de la Justice
• M. André Gariazzo, Secrétaire général
Ministère de l’Economie et des Finances
• M. Raphaël Bello, Chef du service des affaires bilatérales
et de l’internationalisation des entreprises
Ministère de l’Intérieur
• M. Luc Derepas, Secrétaire général à l’immigration
et à l’intégration
Ministère des Affaires sociales et de la Santé – Ministère
du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et
du Dialogue social
• M. Cyril Cosme, Chef de service, Délégué aux affaires
européennes et internationales
Personnalités qualifiées
• M. Benoît d’Aboville, Ambassadeur – Membre du Comité
d’Audit du MAE, Vice Président de la Fondation d’Etudes
Stratégiques
Représentants des collectivités territoriales
• M. Patrick Allemand, 1er Vice-président de la région Provence-
Alpes-Côte d’Azur, représentant de l’ARF
• Mme Michèle Sabban, Vice-présidente chargée du personnel,
de l’administration générale et des marchés publics du
Conseil régional d’Ile-de-France
Représentants du personnel de l’établissement
• Mme Dominique Vassel, Déléguée du collège non cadres à FEI
• M. Etienne Liberty, Délégué du collège cadres à FEI
Chapitre 3.
38 FEI - Rapport d’activité 2013
ORGANIGRAMME DÉTAILLÉ DE FEI (JUIN 2014)
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Organisation et pilotage interne
39FEI - Rapport d’activité 2013
BILAN SOCIAL
Les chantiers
2013 fut une année dense en matière de gestion des ressources
humaines et de dialogue social. Elle a vu aboutir les chantiers
suivants, initiés en 2012 :
• valorisation des compétences professionnelles avec l’attribution
d’une prime de performance comprenant une part individuelle
liée à la réalisation des objectifs individuels, appréciés au cours
des entretiens annuels d’évaluation, et une part collective
égalitaire liée aux résultats de l’établissement ;
• redéfinition de la politique de rémunération avec l’ouverture
des premières négociations annuelles obligatoires (cf. dialogue
social) ;
• suivi du plan de formation et atteinte d’un taux de réalisation
des actions supérieur aux années précédentes (cf. formation) ;
• amélioration du dispositif de congés des personnels du siège
par la création d’un compte épargne temps (CET).
Ont été ouverts en 2013 les chantiers suivants :
• création d’une base de données pour la production mensuelle
d’indicateurs liés aux ressources humaines ;
• mise au point du rapport unique des données sociales ;
• mise au point du document unique d’évaluation des risques en
collaboration avec le CHSCT ;
• mise en place de module de formations internes, dans la
perspective d’un parcours de formation pour les nouveaux
chargés de projets ;
• diffusion du mensuel L’Actu RH.
Les évolutions
A fin 2013, FEI comprenait 63 salariés affectés notamment à des
fonctions support transverses (ressources humaines, moyens
généraux et logistiques, comptabilité, secrétariat) ou à la direction
des opérations et du développement (DOD).
Dans un contexte de croissance significative de l’activité de FEI et
aux fins de remplacement des salariés partants, le département
des ressources humaines a procédé au recrutement de 28
collaborateurs pour le siège en 2013 (dont 2 pour la direction
générale, 9 pour la direction administrative et financière et 17
pour la direction des opérations et du développement) auxquels
s’ajoutent 8 stagiaires (stage d’une durée de 6 mois).
De 2012 à 2013, les effectifs au siège ont crû de 56 salariés
à 63 (dont le directeur général, mandataire social de l’établis-
sement), soit une augmentation nette des effectifs du siège
de 7 emplois au profit de la direction des opérations et du
développement. Recrutés sur contrat à durée déterminée (6) et
à durée indéterminée (1), ces salariés occupent des postes de
chargés de projets ou d’assistants de projets liés directement à
la gestion de contrats nouvellement gagnés.
Pour autant, l’ensemble des personnels siège pour l’année 2013
représente seulement 54,7 équivalents temps plein travaillé hors
stagiaires contre 53,7 ETPT en 2012.
On observe une stabilité des caractéristiques des effectifs
du siège avec une ancienneté moyenne de 2,7 années, une
moyenne d’âge de 37 ans et un personnel en majorité féminin
représentant 68% des effectifs.
Depuis 2011, le volume d’ETI reste stable : en 2013, on dénombre
ainsi 106 ETI contre 107 en 2012 et 106 en 2011.
RESPONSABILITÉ SOCIALE INTERNE
Chapitre 3.
40 FEI - Rapport d’activité 2013
PériodeMandataire
socialCDI CDD
Mise à disposition
Effectif total
Dont femmes
Dont hommes
Au 31/12/2008 1 36 0 7 44 25 19
Au 31/12/2009 1 37 6 4 48 28 20
Au 31/12/2010 1 36 7 2 46 27 19
Au 31/12/2011 1 36 13 1 51 31 20
Au 31/12/2012 1 38 16 1 56 38 18
Au 31/12/2013Mandataire
socialCDI CDD
Mise à disposition
Effectif total
Dont femmes
Dont hommes
Direction générale 1 4 1 1 7 3 4
Direction des opérations 0 22 15 0 37 19 13
Pôle ressources et services 0 11 1 0 12 9 3
TOTAL EFFECTIFS 1 38 16 1 56 38 18
FORMATION ET ACCOMPAGNEMENT AU CHANGEMENT
Le dispositif de prime de performance
La valorisation et le développement des compétences des
collaborateurs constituent le fondement de leur performance et
de celle de l’établissement.
En 2013, FEI a donc fait évoluer sa politique de rémunération en
mettant en place une prime de performance composée d’une
part individuelle objectivée et d’une part collective égalitaire
fonction des résultats de l’établissement.
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Au31/12/2013
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2,53
3,5
Année
Ancienneté moyenne depuis 2008 par an (jusqu’au 31/12/2013)
L’entretien annuel d’évaluation
L’entretien annuel d’évaluation, moment privilégié de dialogue,
permet de dresser le bilan de l’année écoulée, de reconnaître
les performances sur la base des objectifs conjointement
définis, de définir les priorités de formation professionnelle et les
perspectives d’évolutions professionnelles.
FEI ayant fait évoluer sa politique de rémunération en créant une
prime de performance objectivée, le support d’accompagnement
aux entretiens annuels d’évaluation a été repensé, afin de mieux
répondre aux exigences de l’exercice et d’intégrer l’évaluation
des compétences managériales des managers.
En 2013, les entretiens annuels d’évaluation se sont tenus au
cours du dernier trimestre.
La formation professionnelle
FEI accompagne l’ensemble de ses collaborateurs en mettant
en œuvre une politique de formation professionnelle visant l’ap-
prentissage ou le renforcement des compétences linguistiques,
le maintien au poste de travail, le développement et l’acquisition
de compétences métiers spécifiques, et le développement de
compétences managériales.
En 2013, FEI a consacré un budget de 45 000 euros pour le
financement de 44 actions de formations, dont :
Organisation et pilotage interne
41FEI - Rapport d’activité 2013
• 16 consacrées à la gestion du cycle de projet ;
• 15 dédiées à la bureautique / outils / méthodes ;
• 5 concernant le management ;
• 8 linguistiques.
En 2013, 3 actions de formation ont été réalisées au titre du Droit
individuel à la formation (DIF) pour un montant total de 3 160
euros :
• 1 bilan de compétences ;
• 1 formation linguistique ;
• 1 formation en gestion / comptabilité.
EQUITÉ ET DIVERSITÉ
Depuis 2012, dans le cadre d’une politique d’accès à l’emploi
transparente, FEI publie l’ensemble des postes à pourvoir via sa
messagerie interne, sur son site internet, auprès de Pôle Emploi
ou de l’APEC, de la bourse Interministérielle de l’Emploi Public
(BIEP). L’ensemble de la procédure de recrutement s’inscrit dans
une logique de transparence.
L’égalité professionnelle hommes/femmes reste un marqueur
important de la politique RH de FEI. Lors des dernières
négociations annuelles obligatoires avec les partenaires sociaux,
il a été réaffirmé qu’aucune discrimination ne doit être liée au sexe
et à la maternité dans les recrutements, formations, promotions,
évolutions de salaire, et qu’il importe de ne pas réserver un projet
ou un dossier, par sa nature à un public féminin ou masculin.
Par ailleurs, FEI s’engage à déployer les meilleurs efforts pour
l’accès et le maintien dans l’emploi des salariés handicapés en
diffusant en 2014 ses offres d’emploi sur des sites spécialisés
pour le personnel siège et à étudier les offres pour les achats de
fournitures et/ou prestations de service auprès d’entreprises du
secteur protégé et adapté.
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Au31/12/2008
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Au31/12/2013
Année
Répartition hommes/femmes depuis 2008 (jusqu’au 31/12/2013)
DIALOGUE SOCIAL
Les représentants du personnel au conseil d’administration de FEI
Depuis leur élection le 15 mars 2012, deux représentants du
personnel de l’établissement siègent au conseil d’administration.
Les institutions représentatives du personnel (IRP)
L’établissement est doté :
• d’un délégué syndical ;
• d’une délégation unique du personnel composée de 4 membres
titulaires, dont le délégué syndical, et 3 membres suppléants ;
• d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail
(CHSCT).
Au cours du dernier trimestre l’année 2013, le siège de
représentant du personnel employés, techniciens et agents de
maîtrise (ETAM) s’est trouvé vacant. Des élections partielles ont
été organisées, aucun candidat ne s’est présenté au premier
tour sous étiquette syndicale ni au second tour en candidat libre.
Si le collège ETAM n’est plus représenté dans les institutions
représentatives du personnel, il n’en demeure pas moins que les
représentants du collège Ingénieurs-Cadres restent à l’écoute et
portent les demandes de leurs collègues.
La délégation unique du personnel se réunit à un rythme mensuel.
Les membres du CHSCT ont été élus en juin. En l’absence de
candidatures internes ce sont les délégués du personnel qui ont
été appelés à assurer le rôle de membres du CHSCT. Le CHSCT
se réunit à un rythme trimestriel.
Chapitre 3.
42 FEI - Rapport d’activité 2013
Le nouveau règlement intérieur est entré en vigueur au 1er janvier
2014 après avoir été approuvé par les membres du CHSCT le
19 septembre 2013 et avoir reçu un avis favorable des membres
du Comité d’entreprise le 21 novembre 2013. Les formalités
de dépôt et d’affichage ont été faites conformément à la
règlementation en vigueur.
La négociation obligatoire en entreprise (NAO)
La négociation obligatoire en entreprise est encadrée par les
articles L.2242-1 et suivants du code du travail.
Conformément à l’accord de méthode signé le 31 octobre
2013 et à son avenant signé le 14 février 2014, les premières
négociations annuelles obligatoires au sein de FEI ont été
engagées conjointement avec la délégation syndicale CFDT –
Bétor Pub composée du délégué syndical et d’un délégué du
personnel.
Elles se sont ouvertes le 31 octobre 2013 et se sont clôturées le
19 février 2014. Les thèmes obligatoires et prévus par l’accord
de méthode ont été abordés :
• l’accès et le maintien dans l’emploi des salariés handicapés ;
• l’égalité professionnelle homme / femme ;
• le régime de prévoyance maladie ;
• la politique salariale ;
• l’organisation et le temps de travail.
44 FEI - Rapport d’activité 2013
Chapitre 4.
LES COMPTES FINANCIERS 2013
CHARGES Execution 2013 PRODUITS Execution 2013
Personnel 11 171 880 Subventions d’exploitation -
y compris personnel mis à disposition
- y compris valorisation des apports en nature
-
Fonctionnement autre que les charges de personnel
27 019 298 Autres ressources 37 804 678
TOTAL DES DÉPENSES (1) 38 191 178 TOTAL DES RECETTES (2) 37 804 678
Résultat prévisionnel : bénéfice (3) = (2) - (1)
- Résultat prévisionnel :
perte (4) = (1) - (2) 386 500
TOTAL ÉQUILIBRE du compte de résultat prévisionnel
(1) + (3) = (2) + (4) 38 191 178
TOTAL ÉQUILIBRE du compte de résultat prévisionnel
(1) + (3) = (2) + (4) 38 191 178
+29%
2011 2012 2013 2014
Initiative 5%
Projets remportés sur l’exercice en cours
Récurrences
10 000 000
20 000 000
30 000 000
40 000 000
50 000 000
60 000 000
70 000 000
80 000 000
+35%
+93%
+235%
FCI-FEI : évolution du chiffre d’affaires
Tableau récapitulatif des charges et produits 2013
Annexes
45FEI - Rapport d’activité 2013
Produits d’exploitation Charges de structures
Opérations 201227,9 M€
15,5%du CA suropérations
13,3%du CA suropérations
Opérations 201337,7 M€
+34%
+16%en volume
- 2,3 pointsen % du CA
Domaine Zone Bailleur Produits Part CA
Soutien immédiat aux services de Justice et de Sécurité Intérieure au Mali
Post-crise / Etats fragiles
Afrique - Océan Indien
CE 6 916 461 18%
Initiative 5% Santé Multi-zone MAEDI 5 843 746,67 15%
Programme interbailleurs « Médias pour la Démocratie et la Transparence en RDC »
MédiasAfrique -
Océan IndienUKAID/
ASDI/MAEDI3 641 477,78 10%
EUROsociAL IIGouvernance et
Droits de l’HommeAmeriques CE 3 480 875,2 9%
MARSIC - lutte contre la piraterie dans le Golfe d’Aden
Sûreté/sécurité maritime
Afrique - Océan Indien
CE 1 203 729,34 3%
CRIMGO - lutte contre la piraterie maritimeSûreté/sécurité
maritimeAfrique -
Océan IndienCE 1 068 646,55 3%
Compétences professionnelles supérieuresEducation, formation
Afrique MAEDI 564 546,52 1,5 %
Les principaux projets en portefeuille
Des charges de structure maîtrisées
46 FEI - Rapport d’activité 2013
Chapitre 4.
Bilan 2013
PAS
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CIC
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013
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CIC
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012
CA
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Annexes
47FEI - Rapport d’activité 2013
Sigles et acronymes
AFD Agence française de Développement
ANMO Afrique du Nord et du Moyen-Orient
APD Aide publique au développement
AT Assistance technique
BLUEMASSMED Projet pilote européen de coopération dans le domaine de la surveillance maritime
BMENA Broader middle east and north africa
CA Conseil d’administration
CE Commission européenne
CIEP Centre international d’études pédagogiques
COCAC Conseiller de coopération et d’action culturelle
COS Conseil d’orientation stratégique
DFID Ministère britannique du Développement international
DGM Direction générale de la Mondialisation, du Développement et des partenariats
DUE Délégation de l’Union européenne
EPIC Établissement public à caractère industriel et commercial
ESF Expert support facility
ETI Expert technique international
EUNIDA European Network of Implementing Development Agencies
EUROsociAL Programme régional pour la cohésion sociale en Amérique Latine
FED Fonds européen de Développement
FIIAPP Agence espagnole de coopération
FM Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
FSP Fonds de solidarité prioritaire
GCI Gestion centralisée indirecte
GEIE Groupement européen d’intérêt économique
GIP Groupement d’intérêt public
IFS Instrument for stability
MAE Ministère des Affaires étrangères
MARSIC Projet européen pour la sécurisation des routes maritimes dans le golfe d’Aden et l’Océan indien occidental
MO Maîtrise d’ouvrage
NRBC Risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques
OIF Organisation internationale de la Francophonie
PAM Programme alimentaire mondial
SCAC Service de coopération et d’action culturelle
UE Union européenne
FRANCE EXPERTISE INTERNATIONALE1, Quai de Grenelle - 75015 ParisTél. : + 33 (0)1 43 17 70 71Courriel : [email protected] : www.fei.gouv.fr