Gaq arthrite f v2

Les arthrites inflammatoiresPolyarthrite rhumatoïde Arthrite psoriasique Spondylarthrite ankylosante Arthrite juvénile Autres maladies rhumatismales

Les guidesvivre au quotidien

Apprivoiser les Aides techniques

Apprendre les bons gestes

Les arthrites inflammatoires

«Merci à tous ceux et celles qui ont participé à la réalisation de ce guide par leur contribution directe ou indirecte, leurs témoignages ou leurs conseils.

Merci encore aux généreux donateurs membres de l’Association qui ont permis que se concrétise ce projet.

un clin d’oeil enfin à eve lokker, pour ses précieuses remarques».

Sylviane Duthoit,

présidente de l’Association polyarthrite

Les arthrites inflammatoiresPolyarthrite rhumatoïde Arthrite psoriasique Spondylarthrite ankylosante Arthrite juvénile Autres maladies rhumatismales

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07 Préface

08 ViVre aVec une arthrite infLammatoire

une maladie chronique 09l’inflammation 09 la douleur physique 09la fatigue 10l’activité physique 10l’acceptation de la maladie 10les relations avec l’entourage 11le regard des autres 11

12 conquérir Son autonomie les aides techniques 13

Qu’est-ce qu’une aide technique? Choisir une aide technique Les principes de base Le financement

les bons gestes 16l’ergothérapie 18

20 La maison de pièce en pièce L’entrée 22

Les portes Les clés

La cuisine 24 Les rangements Les plans de travail L’électroménager La table Bocaux, boîtes et bouteilles Couteaux et ciseaux Autres ustensiles Les courses La vaisselle La lessive et le repassage Le nettoyage

Le salon 38 Les sièges La table d’appoint

08 12 20 22 24 38

les arthrites inflammatoires 5

la salle de bain 40 La robinetterie La douche La baignoire Les accessoires Les toilettes

la chambre 48 Dormir Les médicaments S’habiller

le bureau 54 Le siège de bureau Bics et crayons Le plan de travail L’ordinateur et le téléphone

d’une pièce à l’autre 58 Les portes Les escaliers

en voiture 60

40 48 54 58 60 62

62 en Pratique

services régionaux pour personnes avec un handicap 62services de conseils en aides techniques 63

Apprendre les bons gestes Apprivoiser les aides techniques { {

PréfaceNé du désir de l’Association Polyarthrite, des associations amies et des autres partenaires d’apporter une réponse concrète aux nombreuses questions que se posent les personnes atteintes d’arthrites inflamma-toires, cet ouvrage se veut avant tout un outil pratique.

Il vous guidera dans la maison de pièce en pièce en vous proposant une foule de trucs et astuces pour vivre mieux. Du petit-déjeuner jusqu’au coucher, il vous présentera aussi les différents aménagements et aides techniques possibles. Car la maladie, qui se rappelle souvent à vous au quotidien, ne doit en aucun cas supprimer le vœu de mener à bien vos activités… et le plaisir qu’elles vous apportent.

Pour cela, il est nécessaire de s’accorder plus de sécurité, de confort et de diversité dans les moyens d’action. Et comme la maladie varie d’un patient à l’autre et au cours du temps, nous avons choisi de vous donner un maximum d’in-dications pratiques tout en sachant que certains conseils vous parleront et d’autres non.

L’essentiel? Sélectionner ce qui facilite votre vie actuelle, en respectant vos besoins… et en suivant vos envies.


ViVre aVec une arthrite infLammatoire

une maladie chroniqueLes maladies rhumatismales sont, hélas, nombreuses puisqu’on en compte près de 200... Parmi elles, il convient de distinguer les rhumatismes dégénératifs – comme l’arthrose – et les rhumatismes inflammatoires chroniques ou arthrites inflammatoires. Contrairement aux rhumatismes dégénératifs qui apparaissent souvent avec l’âge, les arthrites inflamma-toires atteignent principalement des personnes jeunes, entre 30 et 40 ans, mais aussi des enfants.

Les arthrites inflammatoires se caractérisent par leur aspect auto- immunitaire: pour des raisons multiples, le corps s’attaque à ses propres composants – en l’occurrence, les articulations – occasionnant des destructions localisées et/ou généralisées. D’autres organes que les articulations peuvent aussi être touchés (atteintes extra-articulaires).

Comme dans toute maladie chronique, les médecins et les paramé-dicaux constituent des interlocuteurs privilégiés. Ce sont eux qui vous fourniront une information personnalisée sur la maladie, son évolution et ses traitements. N’hésitez pas à faire part au personnel médical des ques-tions que vous vous posez: la collaboration entre les différents acteurs de soins et le patient est un facteur essentiel dans la gestion de la maladie.

L’inflammation L’inflammation est la réponse de l’organisme à une agression. Dans le cas des maladies rhumatismales, l’inflammation n’est pas liée à un agresseur connu. Elle se traduit par un état fébrile et des poussées inflammatoires localisées. Les articulations sont gonflées, douloureuses: la peau est souvent rouge et toujours chaude.

À terme, l’inflammation produit une destruction du tissu conjonctif et une limitation progressive des mouvements. Aujourd’hui, les nouveaux

traitements et les progrès de la recherche laissent espérer une moindre évolution de la maladie et le retour à une vie «normale».

Dans la gestion de l’inflammation, les traitements de fond sont essentiels. Par ailleurs, certains cher-cheurs ont mis en avant le rôle de l’alimentation dans l’inflammation. Si rien n’est définitivement établi, cela vaut la peine d’investiguer au cas par cas. Consulter un nutritionniste peut révéler de mauvaises habitudes alimentaires et permettre de rétablir un bon équilibre. Sans compter qu’une perte de poids est toujours favorable aux articula-tions douloureuses.

La douleur physiqueSouvent très présente, au repos comme dans les mouvements, la douleur perturbe aussi bien les activités sociales et professionnelles que les relations avec l’entourage. Mobile, elle se déplace d’une articulation à l’autre. Même les gestes les plus simples peuvent ainsi se révéler extrêmement douloureux. Cette douleur invisible et variable peut être lancinante, énervante, angoissante, brûlante, oppressante… Présente de jour comme de nuit, elle peut être sourde ou explosive et empêcher parfois tout mouvement.

Certains facteurs comme la fatigue, la tristesse, la dépression, l’anxiété, la révolte, l’isolement peuvent aussi accentuer la douleur physique. En revanche, l’alternance d’activités et de repos, l’éducation et la


rééducation physique, les médicaments, la relaxa-tion, le plaisir, la distraction, les contacts humains la diminuent.

La fatigue Les maladies inflammatoires entraînent des manifes-tations pénibles, liées aux modifications induites par la dérégulation du système immunitaire. La fatigue, constante ou subite, est l’une de ces manifestations.

Ce sentiment d’épuisement peut aussi être renforcé par les effets secondaires de certains traitements mais aussi par le stress, la dépression, l’anxiété… Ces facteurs psychologiques doivent être pris en compte: n’ hésitez pas à en parler à votre médecin. Pour lutter contre la fatigue, apprenez aussi à vous connaître, à gérer vos activités en prévoyant des périodes de repos et de relaxation… et à vous faire plaisir.

L’activité physiqueVivre avec une maladie rhumatismale demande la mise en place de stratégies spécifiques. Dans ce cadre, le maintien d’une bonne condition physique générale est essentiel, même si cela exige beaucoup de courage et de volonté. En effet, l’inactivité physique et l’immobilisation réduisent la force musculaire, et diminuent de ce fait l’équi-libre et la mobilité, entraînant un véritable cercle vicieux.

Idéalement, l’activité physique doit être douce, régulière et contrôlée. Son intensité et sa durée peuvent varier selon l’importance de l’inflamma-tion: la mobilisation des articulations doit être réduite en cas de poussée inflammatoire, mais peut être intensifiée lors des périodes de rémission.

L’acceptation de la maladie L’annonce d’une maladie chronique est un événement très perturbateur. Soudain on ne se reconnaît plus, on oublie les qualités qui font de nous un être unique, on doute du présent et du futur. Les projets d’avenir doivent être réinventés, certaines croyances et valeurs modifiées. Il faut alors apprendre à envisager une autre vie avec cette compagne imprévi-sible et envahissante qu’est la maladie. L’acceptation est un processus lent et très personnel. Il comporte en général 5 étapes:

1 Le choc: «Pourquoi moi?»

2 Le déni: «Ce n’est pas vrai… les médecins se sont trompés!»3 La colère contre la maladie, la famille, le corps médical qui ne peut pas

guérir: «Ce n’est pas juste!»4 La dépression, le repli, la culpabilité: «Laissez-moi tranquille…»5 L’acceptation et la reconstruction: «Qu’est-ce que je fais mainte-

nant? Comment je fais?»

Même si la maladie reste d’un certain point de vue «inacceptable», il est alors possible d’apprendre à vivre autrement, pour le patient comme pour son entourage…

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Il n’y a de réponse à ces questions qu’au cas par cas, et grâce au dialogue. Partager ses doutes et ses interrogations demande un effort, mais qui libère. Intégrer un groupe d’entraide ou se faire suivre par un psychologue peut ainsi s’avérer très positif.

Le regard des autresVivre avec une maladie rhumatismale n’est jamais facile. Dans un premier temps, les effets de la maladie ne se voient pas. Pourtant, les gestes quotidiens peuvent devenir insurmontables. Serrer la main d’un collègue, tourner une poignée de porte, faire le plein d’essence, se pencher pour ramasser un objet… le moindre geste est parfois un calvaire.

On voudrait dire la douleur et pourtant on reste muet, pétrifié. Les remarques, les regards, les moments d’incompréhension ou d’impatience deviennent alors un véritable poids. Si les déforma-tions s’accroissent, la majorité des gestes quotidiens devient impossible à réaliser. La gêne face aux distorsions visibles de la maladie s’ajoute alors au sentiment d’impuissance.

Apprendre à demander sans honte peut être très sa-lutaire. Et pourquoi ne pas mettre en place un mode de communication créatif, qu’il soit oral ou autre. Par exemple, embrasser ou saluer de la tête plutôt que de serrer la main, mettre une broche élégante ou un foulard vert lorsque ça va, mais rouge quand ça ne va pas...


ViVre autrement

Pour les personnes atteintes de maladies rhumatismales Faire sienne cette nouvelle vie dans laquelle la maladie a une place… mais n’en occupe pas le centre.

relever le défi et tenter de donner un sens à la vie telle qu’elle est.

Pour l’entourage Comprendre qu’un élément nouveau est entré dans la vie commune, fondamental et durable, à gérer ensemble, solidairement.

apprendre à identifier les conséquences de la maladie et à les adoucir.

trouver un projet autour d’intérêts communs en tenant compte de l’élément nouveau, mais sans le laisser accaparer toute l’attention.

Les relations avec l’entourageLes maladies rhumatismales sont des maladies difficiles à gérer tant pour les personnes atteintes que pour leurs proches. La douleur, sans signes visibles, rend la communication très inconfortable et fait naître des sentiments négatifs (impuissance, révolte, tristesse…). Com-ment parler de la douleur sans attirer l’hostilité d’autrui? Comment expliquer qu’on ne peut réaliser certains gestes aujourd’hui, alors qu’ils étaient possibles hier? Comment accepter la différence et la dépen-dance? Pourquoi l’entourage ne comprend-il pas ce qui est tellement flagrant pour le patient?

conquérir Son autonomie


Une enquête réalisée en 2004 par les Mutualités chrétiennes et l’Association Polyarthrite auprès de 300 personnes atteintes de poly-arthrite rhumatoïde a démontré d’inévitables répercussions de la maladie sur la vie quotidienne. D’importantes restrictions ont été décrites. Elles concernent notamment la préparation des repas (l’ouverture d’un bocal est difficile pour 69,7% des personnes interrogées) et l’hygiène (60,3% éprouvent des difficultés pour se laver et se sécher entièrement). Appren-dre les bons gestes et apprivoiser les aides techniques peuvent vous aider à conserver un maximum d’autonomie, tout en respectant vos possibilités.

Les aides techniquesqu’eSt-ce qu’une aiDe technique?

Le quotidien est fait de gestes auxquels on ne pense même plus. Chaque geste est pourtant une microtechnique spécifique et complexe, utilisant un environnement et un matériel particuliers. Les aides techniques sont des adaptations liées à un geste. Car s’il est impensable de se priver de lunettes pour un myope, il est tout aussi inimaginable de vivre la frustration quotidienne d’être privé d’activités à cause de la maladie.

Les aides techniques ont pour objectif la prévention de la douleur et le plaisir des activités. Il faut donc les utiliser dès que l’occasion se pré-sente, y compris pendant les phases peu douloureuses car elles permettent de réaliser une épargne articulaire et de prévenir les réactions inflamma-toires liées aux activités.

Aucune raison donc de ne pas les utiliser en public: le recours à certaines aides techniques peut impressionner l’autre… mais pas nécessairement d’un point de vue négatif. Leur utilisation permet au contraire de donner une information («l’activité est difficile pour moi, je la fais autrement») et de favoriser la communication.

chaque geste quotidien est une

microtechnique.

Choisir une aide teChnique

Parmi les activités quotidiennes, certaines nous tiennent particulièrement à cœur. Pour les uns, ce sera la confection des repas, pour les autres la conduite automobile, pour d’autres encore le fait de se maquiller… Mieux vaut donc opérer une hiérar-chisation et une sélection des activités. Il ne restera dès lors plus qu’à choisir l’aide technique qui les rend possibles. A contrario, certaines tâches sont moins importantes pour nous: on peut dès lors les supprimer ou les déléguer…

Se lever, se laver, s’habiller, se préparer un petit- déjeuner, se rendre au travail… la liste des besoins est fort semblable d’un individu à l’autre. Ce qui dif-fère, c’est l’importance que prennent ces activités, les moyens que l’on a développés pour les réaliser et les difficultés éventuelles que l’on rencontre.

Les questions à se poser

Pour choisir une aide technique, il faut avant tout se poser les bonnes questions:

qu’est-ce qui est réellement important pour moi?

suis-je bien informé?

ai-je envisagé les différentes possibilités existantes?

est-ce que j’accepte facilement de me faire aider?

que me permettent mes ressources financières?

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n’hésitez pas à chercher des aides techniques dans le commerce ordinaire: grandes surfaces, magasins de meubles, de décoration, vaissellerie, mercerie… Détournez si besoin les objets de leur usage habituel!

Certaines aides techniques sont disponibles chez les bandagistes et les fournisseurs de matériel pour handicapés. assurez-vous qu’elles conviennent car certains objets ne peuvent être ni échangés ni remboursés.

La vente par catalogue ou par internet occupe également une place importante dans le domaine des aides techniques.

Les services de conseils en aides techniques (cf. p. 63) disposent souvent du matériel recherché. Des essais sont possibles sur rendez-vous.

il est également possible de discuter des aides techniques éventuelles et de tester celles-ci lors d’une consultation, individuelle ou en groupe, chez un ergothé-rapeuthe.

où se proCurer Les aiDes teChniques?


LeS PrinciPeS De baSe

Fixer, grossir, alléger et allonger les objets sont les 4 principes de base des aides techniques courantes.

{Fixer} Objectif > libérer les deux mains pour réaliser la manipulation.Moyen > utiliser des bords, des ventouses, des fixations, de l’antidéra-

pant, des pinces, des serre-joints…{Grossir}

Objectif > améliorer la préhension.Moyen > adapter la taille et la forme des objets aux capacités de

préhension.{Alléger}

Objectif > donner des ailes au mouvement lorsqu’il manque de force ou qu’il est douloureux.

Moyen > opter pour des matériaux creux ou légers (aluminium, plastique, mousse…).

> recourir à un auxiliaire (desserte, caddy, sac à roulettes, livraison…).

{Allonger} Objectif > atteindre des objets hors de portée. Moyen > utiliser des prolongateurs souples (rubans, tiges flexibles…).

Attention toutefois: l’allongement peut augmenter la contrainte articu-laire et musculaire.Ces principes demandent parfois d’être couplés les uns aux autres. Par exemple, grossir un objet, oui… mais en l’allégeant.

grossir les objets pour améliorer la prise en main est un principe de base.

Les orthèsesLes orthèses (attelle, gouttière, ceinture lombaire…) sont des dispositifs fixés à l’extérieur du corps. on dis-tingue les orthèses de fonction et les orthèses de repos.

Les orthèses de fonction elles sont utilisées pendant les activités jour-nalières pour réduire les contraintes articulaires, améliorer les capacités fonctionnelles et prévenir ou corriger des déformations.

Les orthèses de repos elles ont pour but d’immobiliser certaines articulations afin de réduire l’inflammation, de diminuer la douleur et d’éviter les déformations. Les orthèses de repos sont particulièrement utilisées pendant les pous-sées et pendant la nuit. elles exigent des retouches plus fréquentes que les orthèses de fonction.

Fabricationen Belgique, il existe des études spécifiques pour les orthésistes. auparavant, les orthèses étaient fabri-quées par des médecins, des ergothérapeutes et des kinésithérapeutes.

Le financement

Les aménagements et les aides techniques ont un coût. Ce coût peut dans certains cas constituer un frein. Plutôt que d’hésiter, de vous priver d’un amé-nagement, d’une aide technique ou d’une activité, informez-vous toujours avant l’achat quant aux possibilités d’intervention auprès des services régionaux pour personnes handicapées (cf. p. 62). Respectez scrupuleusement les procédures et les délais… et ne vous laissez pas rattraper par le temps: pour pouvoir bénéficier d’une intervention, vous devez impérativement introduire votre première demande avant 65 ans.

Si vous ne répondez pas aux conditions d’inter-vention des services régionaux, vous pouvez vous adresser au Centre Public d’Action Sociale (CPAS) de votre commune. Une intervention totale ou par-tielle, un prêt avec ou sans intérêts y sont possibles, pourvu que la demande soit justifiée par des raisons médicales et de réelles difficultés financières.

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La main

À ne pas faire positionner ses mains dans un axe dévié par rapport à l’avant-bras (par ex. pour ouvrir une bouteille)

utiliser la «pince» pouce-index (par ex. pour écrire)

prendre appui sur le bout des doigts, en particulier sur le pouce (par ex. pour ouvrir un coffre de voiture)

mettre les doigts en crochets (par ex. pour porter un plateau ou une valise)

À faire Garder la main dans l’axe de l’avant-bras

Élargir la surface de préhension Grossir les objets répartir les contraintes sur tous les doigts

utiliser la paume, le poing ou les deux mains

utiliser la paume de la main, l’avant-bras ou un levier

Élargir les surfaces de préhension Grossir les objets

Diminuer la charge à porter se servir d’un support (le sol, la desserte…)

porter sur les avant-bras

Les bons gestesPour les personnes atteintes d’arthrite rhumatismale, certains gestes peu-vent s’avérer particulièrement nocifs, augmentant les risques d’accident, de déformations, favorisant la douleur et la fatigue… Apprendre les bons gestes est donc essentiel.

certaines aides techniques peuvent coûter cher. renseignez-vous sur les possibilités de financement.


Le Dos

À ne pas faire Fléchir le dos en avant, la torsion, la torsiflexion (par ex. pour ramasser quelque chose)

porter de lourdes charges

prolonger l’inactivité

À faire incliner le tronc à partir des hanches Déplacer ses jambes pour se rapprocher ou se mettre dans le sens de l’activité Fléchir les genoux pour se baisser et ramasser des choses lourdes

Diminuer la charge rapprocher la charge du corps

Éviter le maintien d’une même position de façon prolongée

aménager des plages de repos allongé entre les activités Faire des exercices pour maintenir la souplesse et la musculature

les mains sont constamment sollicitées dans la vie quotidienne: apprenez à les ménager.

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L’ergothérapieL’ergothérapie vise à utiliser l’activité comme moyen thérapeutique. Les ergothérapeutes sont des paramédicaux qui observent et corrigent les posi-tionnements du corps. Leur objectif est d’éliminer ou de diminuer la fréquence des mauvais gestes, d’automatiser les bons gestes, d’améliorer la qualité et le potentiel des activités et enfin de préserver les capacités du patient.

Les ergothérapeutes agissent aussi sur l’environnement afin de l’adapter aux besoins du patient (aménagement, utilisation d’aides techniques,

préserver sa souplesse et sa musculature par des exercices

appropriés est essentiel.

remBoursement Dans Les pathoLoGies LourDes

Lorsqu’elles entrent dans le cadre des «pathologies lourdes», les maladies rhumatismales peuvent bénéficier d’un traitement en kinésithérapie et physiothérapie mieux remboursé et donnant droit à davantage de séances. renseignez-vous auprès de votre rhumatologue.


Le sport

Bouger est bon pour votre forme… encore faut-il choisir la bonne façon de bouger.

Faites un bilan de vos possibilités avec votre médecin ou votre kinésithérapeute et dressez avec lui un plan d’entraînement.

optez pour un sport qui vous plaît.

préférez les sports non violents: gym douce, aquagym, natation, tai-chi, vélo, danse, marche…

entraînez-vous régulièrement.

Dosez vos efforts.

réduisez au maximum les contraintes articulaires.

adaptez votre matériel. par exemple, si vous aimez le vélo, optez pour de meilleures poignées, une selle fendue ou en gel, des pédales avec sangles, des roues d’appoint pour adultes, des reposes avant-bras, un vélo électrique… sachez qu’il existe aussi du matériel adapté pour les enfants.

Choisissez le plaisir et l’amitié plutôt que le rendement.

fabrication d’orthèses…). Ce sont donc des inter-venants privilégiés dans le domaine des aides techniques.

Actuellement, la prise en charge financière des prestations d’ergothérapeute varie. Certaines sont totalement assumées par l’organisme qui les dis-pense tandis que d’autres sont à charge du patient, notamment lorsqu’il y a recours individuellement, en dehors d’une structure (institution hospitalière, activité de rééducation). La question des honoraires doit être posée préalablement à toute prestation.

La maiSon De Pièce en Pièce

Les aides techniques disponibles sont nombreuses. Mais l’importance de l’offre ne doit pas effrayer: aucun patient n’a besoin de toutes ces aides. L’important est de déterminer ce qui est essentiel dans votre quotidien et d’adapter vos habitudes et votre environnement en conséquence. Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que la créativité et le bon sens valent souvent une nouvelle acquisi-tion… Soyez imaginatif, détournez les objets de leur usage habituel et faites partager vos trouvailles!


oBjeCtiFs Des aiDes teChniques

Diminuer les contraintes

prévenir ou ralentir les détériorations articulaires

Faire prendre conscience des gestes préjudiciables

Compenser les gestes devenus impossibles

Diminuer la douleur

Favoriser l’autonomie

La chambre Pages 48 > 53

Le bureau Pages 54 > 57

en Voiture Pages 60 > 61

L’entrée Pages 22 > 23

La SaLLe De bain Pages 40 > 47

Le SaLon Pages 38 > 39

La cuiSine Pages 24 > 37

L’entrée


deux clés peuvent être placées dans un porte-clés à poignée. Même s’il est

un peu encombrant, il vous évite de travailler avec le bout des doigts.

Les portes Optez pour des portes d’entrée battantes (qui se referment toutes seules).

Remplacez les boutons de porte à tourner par des poignées à abaisser, rondes et de grande taille.

Utilisez votre avant-bras pour les abaisser et pousser la porte ouverte.

Si vous ne pouvez modifier les poignées rondes, utilisez un caoutchouc anti-dérapant.

Les clés Utilisez un porte-clés à poignée.

Utilisez plusieurs porte-clés distincts (maison, voiture, bureau…)

Utilisez des clés rectangulaires pour une meilleure prise.

Glissez un grand clou sans pointe à travers le trou de la clé afin de pouvoir utiliser vos deux mains.

Pour les clés plus grandes, servez-vous d’un crochet de cintre ou d’un piquet de tente de camping.

24

La cuisine

Les arthrites inflammatoires 25

Les rangements La hauteur à laquelle se trouvent vos étagères de rangement, et vos ustensiles de cuisine est très importante. Elle doit être adaptée à votre taille. Il faut toujours préférer un accès frontal (de face) à un accès latéral (de côté) et prévoir un espace pour les pieds lorsqu’on est en position debout, ainsi qu’un espace pour les jambes lorsqu’on est assis.

1 La hauteur maximale se calcule dans votre position de travail préférée. Simulez un geste de préhension, poing serré, le bras tendu vers le haut. Réduisez cette hauteur maximale d’une trentaine de centimètres et vous obtiendrez la limite supérieure de l’espace de rangement confortable.

2 La hauteur minimale se calcule de la même façon. Bras tendu vers le bas, ajoutez une trentaine de centimètres à la hauteur obtenue: vous avez la limite inférieure de l’espace de rangement confortable.

3 Les limites obtenues déterminent la zone de préhension aisée, dans laquelle doivent idéalement être rangés les objets d’usage quotidien.

La pince de préhension peut vous sembler l’outil idéal pour saisir les objets qui se situent hors de l’espace de rangement confortable. parfois utile pour les objets petits et légers, elle ne convient pas aux charges plus lourdes. sa longueur multiplie en effet le poids de l’objet… et peut être à l’origine d’assiettes cassées…


Les plans de travail Pour déterminer la hauteur des plans de travail, mesurez à quelle hauteur arrivent vos coudes, épaules relâchées, puis ajoutez ou retranchez quel-ques centimètres. Habituellement, la hauteur des plans de travail varie entre 70 et 90 centimètres.

Ayez de préférence deux plans de travail de hau-teurs différentes. Si vous êtes le seul utilisateur de la cuisine, choisissez-en un pour vos activités debout et un pour vos activités assises. Si vous devez utiliser un fauteuil roulant, pensez à un plan de travail pour les autres utilisateurs de la cuisine.

Créez des plans de travail provisoires ou escamotables grâce à des rallonges ou simplement en recouvrant de planches les tiroirs ouverts ou les éviers.

pensez aux plateaux tournants, colonnes tournantes, tiroirs et blocs-tiroirs sur roulettes…

Cherchez des idées dans les catalo-gues de cuisine mais aussi de bureau ou d’atelier.

si vous avez des armoires, transformez-les en tiroirs en y plaçant des paniers ou des mécanismes à glissière. si elles vous gênent, supprimez les portes.

Certains fours disposent de grilles auto-bloquantes qui permettent d’enfourner et de retirer facilement le plat du four, mais aussi de faire aisément le suivi de votre cuisson (remuer, épicer, arroser…).

Astuces déconseillé sécurité

98

pour tourner une commande de taque de cuisson ou une tête de robinet, utilisez la poignée universelle. ses

piquants, fixés sur un manche grossi, se rétractent pour prendre la forme du

bouton à tourner.

Les fours, frigos, lave-vaisselle peuvent être placés sur un socle ou intégrés dans une colonne dans la zone de préhension à hauteur confortable.

Le robinet idéal comprend un long levier, qui peut être manipulé avec l’avant-bras, et une douchette qui permet par exemple de remplir un récipient directement sur le plan de travail et réduit ainsi le port de charge.

26

L’électroménager Le petit électroménager (grille-pain, bouilloire, robot, batteur…) doit être choisi avec soin. Il doit être léger et assez puissant pour qu’il ne faille pas en augmenter le rendement par des pressions manuelles. Il doit aussi être faci-lement démontable, posséder une poignée large, arrondie et bien orientée. Les interrupteurs seront de préférence larges, facilement accessibles et autobloquants.

Disposez-le de telle sorte qu’il laisse le plan de travail principal libre, par exemple en le suspendant à des crochets ou en le rangeant dans des coins cassés (élargissement du plan de travail droit ou arrondi dans un angle de la cuisine).

L’électroménager intégré présente l’avantage de réduire les poignées, les boutons et autres com-mandes. Dans tous les cas, évitez les petits boutons, difficiles à manipuler ainsi que les tou-ches à presser qui mobilisent le bout des doigts. Remplacez-les par des boutons plus maniables.

La PLanche à Pain

Choisissez une plan-che à pain avec bords qui se fixe à la table.

soutenez votre tasse avec votre main libre.

LeS couVertS

Choisissez des cou-verts légers, grossis et antidérapants.

Ajoutez si besoin un tube en mousse (uti-lisé pour l’isolation de chauffage).

Vérifiez que l’angle des manches est adéquat.

LeS aSSietteS

Préférez les assiettes légères et profondes et/ou avec des bords.

LeS VerreS

Choisissez des verres légers mais solides, étroits ou avec un gros pied.

Remplissez-les modérément.

au restaurant ou chez des amis, le verre est trop lourd? portez-le à deux mains.

La table

LeS boLS et LeS taSSeS

Choisissez des bols et des tasses avec de larges anses.

Remplissez-les modérément.

Le Set De tabLe

Utilisez des sets de table en tissu antidérapant.

LeS PLatS De SerVice

Présentez les mets dans des plats plutôt petits, en matière légère.

Transportez-les à deux mains ou sur vos avant-bras.

les arthrites inflammatoires 27Astuces déconseillé sécurité

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LeS bocaux

Fixez le bocal dans une boîte de fixation ou sur un antidérapant.

Pour l’ouvrir, frappez un coup sec avec une cuillère à soupe sur le bord du couvercle pour faire entrer de l’air.

Utilisez éventuellement un ouvre-bocal à manche. Les meilleurs sont faciles à régler, épousent bien le couvercle et ont un manche grossi, agréable à manipuler.

Utilisez une plaquette métallique triangulaire.

plaquette métallique triangulaire.

ouvre-bocal à manche.

bocaux, boîtes et bouteilles

ouvre-boîte à crochet.


pour enlever le capuchon du grossisseur, remettez l’ensemble sur la bouteille et revissez-la.

LeS boîteS De conSerVe

Utilisez un ouvre-boîte électrique ou un ouvre-boîte à manivelle.

Pour les boîtes de conserve à anneau ou les canettes, utilisez un ouvre-boîte qui présente une face très plate pour redresser l’anneau et un gros crochet pour le soulever. Fixez la boîte avec la paume de la main pendant l’opération. recyclez votre

casse-noix en ouvre-bouteille.

LeS bouteiLLeS

Fixez la bouteille dans une boîte de fixation ou sur un antidérapant.

Utilisez un grossisseur de bouchon fabriqué en caoutchouc, un ouvre-bouteille à manche ou même un casse-noix.

Tenez le grossisseur dans la paume de la main.

Pour les bouteilles de vin, il existe de nombreux modèles de tire-bouchon. Testez-les.

ouvre-boîte à face plate pour faciliter l’ouverture des canettes.

l’ouvre-bouteille idéal pour les bouteilles de lait.

couteaux et ciseaux

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LeS ciSeaux

Tous les ciseaux font malheureusement mal aux mains... Utilisez si possible du matériel électrique (ciseaux électriques, hachoirs électriques, couteaux électriques…), des couteaux à roulette (couteaux à pizza ou à tissu) ou des ciseaux à ressort.

LeS couteaux De tabLe

Optez pour des couteaux légers, grossis et antidérapants dont on peut éventuellement orienter les manches.

LeS couteaux De SerVice

Fixez les denrées à couper.

Utilisez de grands couteaux bien aiguisés, adaptés à chaque usage (pain, viande…).

Préférez les manches angulaires qui permettent de conserver l’alignement entre votre main et votre poignet.

ces ciseaux à ressort permettent d’introduire tous les doigts.

couteau à manche angulaire.


LeS couteaux à éPLucher

La lame du couteau à éplucher peut être orientée différemment pour un usage de la main droite ou de la main gauche. Choisissez le vôtre.

Le couPe-Pomme

Pour évider les pommes et les couper en morceaux.

Il s’utilise des deux mains, de préférence avec un appui dans la paume.

La bouLe à meLon

Pour évider des légumes à farcir.

Ses bords sont coupants et son manche grossi rendent la mani-pulation aisée.

L’éPLuche-LégumeS

Pour ne pas désaxer la main par rapport au poignet.

Il s’utilise pour les pommes de terre, les carottes, les pommes…

Au besoin, glissez le manche dans un tube en mousse afin de faciliter la prise.

Pour bloquer les objets et travailler des deux mains et/ou économiser de la force, utilisez des tissus de fixation.

Vous aimez la pâtisserie? Le séparateur de blanc d’œuf vous épargnera les manipulations délicates de coquilles. Et pour couper facilement les œufs durs en tranches, pensez au coupe-œuf.

Remplacez les allumettes ou le briquet par un allume-gaz, plus facile à manipuler. Testez plusieurs modèles avant l’achat.

Pensez à la multiprise avec interrupteur, afin de pouvoir couper l’électricité sans devoir retirer la prise.

Parce qu’elle résiste à une température de 300°C et peut être utilisée comme dessous de plat, la manique souple de cuisine en silicone peut être un bon investissement.

Pour retirer les pommes de terre cuites de la casserole, essayez la cuillère à spaghetti.

Les poivrier et salière électriques constituent une bonne alterna-tive aux moulins manuels.

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autres ustensilesDe nombreux ustensiles peuvent vous aider dans la cuisine. N’hésitez pas à innover et à les détourner de leur usage premier!

Une simple pince peut vous permettre de manipuler plus facilement des objets petits et fuyants (aiguille, curseur de tirette, vis, clou…). Essayez-la par exemple pour ouvrir de petits pots de lait.

pince. coupe-œuf. Allume-gaz.

Si vous avez des boutons à presser, utilisez la paume de la main ou une aide technique (tournevis, bâton…) pour éviter de monopoliser le pouce et le bout des doigts.

Utilisez un panier de cuisson pour éviter de transporter des casseroles trop lourdes (mettre un plat en dessous afin d’éviter qu’il ne goutte).

Les coursesLes courses sont rarement de tout repos! N’hésitez pas à demander un coup de main et équipez-vous correctement.

Pour faire porter le poids par la charpente dorsale plutôt que par les mains, ajoutez une sangle d’épaule à vos sacs. Celle-ci doit être suf-fisamment large et longue. La poignée élargie, à accrocher au sac à commission facilite quant à elle la prise en main.

Pour avoir les mains libres et leur épargner les charges importantes, optez pour un sac à dos, que vous pourrez aussi porter sur le ventre, selon vos facilités.

Optez pour un caddie muni d’une armature solide et pliable ainsi que des grandes roues. Vous pouvez éventuellement augmenter le diamètre de la poignée avec un mousse antidérapant. Choisissez de préférence un système à 3 roues qui permet de monter les marches plus aisément.


Le scanning proposé par certains magasins peut être une bonne solution. il diminue le nombre de manipulations puisque les marchandises peuvent être directement rangées dans des paniers de transport sans devoir être sorties puis à nouveau rangées à la caisse.

Pour les déchets, choisissez de petits sacs poubelles et fermez-les avec un lien qui vous laisse une poignée solide et/ou utilisez un diable.

poignée élargie.


La vaisselle

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LeS eSSuieS et LeS chiffonS

Choisissez des essuies et des chiffons en microfibres, qui sèchent plus rapidement.

Essorez-les dans une essoreuse à salade.

La VaiSSeLLe

Si possible, utilisez un lave- vaisselle avec des commandes de fonctionnement et une porte facile à manipuler.

Faites tremper votre vaisselle avant de la laver… la moitié du travail sera fait.

Laissez-la sécher complètement sur un égouttoir.

LeS broSSeS et gouPiLLonS

Choisissez des brosses et goupillons avec des manches épais et courts.

Remplacez-les par des éponges, avec ou sans poignée.

La lessive et le repassage


Évitez de déposer du matériel par terre. optez pour un tabouret sur lequel vous pourrez poser votre panier à linge lors du tri ou du séchage.

La machine à LaVer et Le Sèche-Linge

Choisissez-les avec un système de commande et une ouverture du hublot faciles.

L’étenDoir

Choisissez-le d’une hauteur inférieure à la hauteur de vos épaules.

Assurez-vous qu’il soit stable.

La LeSSiVe

Utilisez des flacons de lessive et d’adoucissant avec poignée.

Tenez-les à deux mains pour verser le produit.

Le fer à rePaSSer

Utilisez un fer léger et performant.

Si nécessaire, adaptez la poignée.

La tabLe à rePaSSer

Travaillez sur une table large réglable en hauteur plutôt que sur une planche étroite.

Utilisez un siège ou un repose-fesses.

LeS PinceS à Linge

Choisissez des pinces à linge sans ressort ou avec une grosse tête.


Le nettoyage

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Le groSSiSSeur De manche

Pour améliorer la préhension, glissez le manche de votre brosse dans un tube en mousse.

L’aSPirateur

Choisissez-le léger et manipulable.

Grossissez le manche si besoin.

L’eScabeLLe

Pour les travaux en hauteur.

Placez-vous le plus près possible de votre objectif pour pouvoir utiliser des outils à manche court, qui demandent moins de force.

La broSSe et La ramaSSette à Long manche

Pour éviter la flexion des genoux ou de la colonne.

Attention, ils demandent plus de force et de précision manuelle.


L’aDaPtateur Poignée-PiStoLet

= Une poignée qui se place sur le manche et qui modifie l’angle de préhension.

Pour ne pas désaxer la main du poignet.

Fixez-en deux, proches l’un de l’autre mais avec un angle différent pour un travail à deux mains.

La PreSSe à torchon

Pour essorer vos torchons et lavettes au dessus du seau.

LeS PLumeaux jetabLeS

Pour se faufiler partout (stores, radiateurs, appareils Hi-Fi) grâce à leur manche flexible.

Ils permettent de capturer facilement la poussière grâce à une action électrostatique.

Pour déplacer les objets lourds, pensez à la desserte, au diable, ou même à la planche à roulettes…


Le salon

Les sièges Autour de la table, disposez des sièges avec accoudoirs. Vous pourrez ainsi prendre appui pour vous relever.

Un bon fauteuil est essentiel pour pouvoir se ménager des périodes de repos et participer à la vie familiale. Le fauteuil relax est particuliè-rement confortable car son inclinaison peut être modifiée grâce à une télécommande.

Pour se relever plus facilement et ne pas «s’enfoncer», il existe égale-ment des assises-catapulte (système de ressort) ou des redresseurs de siège (lattes rigides) qui se placent en dessous du coussin de l’assise. Certains combinent aussi assise et dossier afin d’améliorer la tenue d’un siège trop mou ou trop large. Ils permettent un meilleur soutien et cer-tains diffusent même de la chaleur, des vibrations…

La table d’appoint Choisissez une table d’appoint (éventuellement à roulettes) à placer à côté de votre fauteuil. Réglez-la en hauteur afin d’avoir à portée de main les objets dont vous avez besoin (livres, jeux…).

Vous aimez la lecture? Utilisez un lutrin, une écritoire ou un plan incliné pour poser votre livre. Un coussin placé sur vos genoux peut aussi faire l’affaire.


Fauteuil relax.

lutrin.

Pour vous relever, mettez toujours les pieds sous la chaise, penchez-vous vers l’avant en appui sur la table ou les accoudoirs et poussez sur vos pieds et/ou vos avant-bras.

Les Coussins en miCroBiLLes

Les coussins en microbilles épousent parfaitement toutes les morphologies. antistress, ils apportent confort et bien-être au niveau du dos, de la nuque, du ventre, des pieds, des jambes…


La salle de bain


Pour améliorer l’adhérence d’un robinet, vous pouvez le recouvrir d’un petit bout d’antidérapant ou d’un gros élastique.

Il existe des aides techniques pour les robinets, qui grossissent ou allongent le bras de levier, ce qui permet une meilleure prise digitale et demande moins de force. très souvent, ces modifications ne permettent pourtant pas une épargne articulaire optimale. Dans la mesure du possible, mieux vaut donc adapter la robinetterie.

La robinetterie Le mitigeur avec température définie permet de choisir la tempéra-ture souhaitée, sans devoir mélanger eau froide et eau chaude.

Grâce à sa longue tige plate, le miti-geur à bec est facile à manipuler, par exemple avec l’avant-bras.

Les robinets à poussoir sont acceptables, à condition que le poussoir soit suffisamment gros.

Les robinets automatiques à infrarouge ou à ondes radio per-mettent un déclenchement automatique de l’eau. Pas toujours pratique cependant lorsqu’on désire simplement nettoyer l’évier ou y déposer quelque chose…


La douche

La barre De Soutien

Pour entrer et sortir de la douche mais aussi s’y asseoir.

Choisissez-la de préférence de couleur contrastée.

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LeS SiègeS De Douche

Pour vous asseoir pendant la douche.

Optez pour une chaise, un tabouret ou un siège mural spécialement adapté.

Le taPiS De Douche antiDéraPant

De préférence épais, avec de véritables ventouses et de couleur contrastée.

Vérifiez la fixation avant chaque douche.

après la douche, rincez-le et faites-le sécher.

si vous en avez la possibilité, une douche de plain-pied avec un carrelage antidérapant est souvent l’idéal.

Le Porte-SaVon

Placez un porte-savon à hauteur d’épaule ou de hanche pour poser le nécessaire de toilette.

La baignoire


PLanche De baignoire

= Planche posée par-dessus la baignoire.

Pour entrer dans la baignoire en passant par la position assise et/ou transformer la baignoire en douche assise.

Choisissez une planche perfo-rée avec de bonnes fixations.

Siège De baignoire

= Siège à suspendre entre les deux bords de la baignoire ou à poser

Pour être assis plus haut dans la baignoire et se relever plus facilement.

Choisissez un siège bien stable, perforé et avec une échancrure pour la toilette intime.

Le couSSin De baignoire

Pour amortir les contours et rendre les surfaces plus confor-tables.

Il se fixe avec des ventouses.

Vous pouvez le réaliser vous-même en tissu nylon compartimenté, rempli de petites billes de frigolite.

Il existe par ailleurs une foule d’aménagements spécifiques (baignoire avec porte, lifter de bain…) mais généralement coûteux. renseignez-vous sur les possibilités existantes ainsi que sur les aides financières possibles.

Prenez les mesures exactes en hauteur, longueur et largeur de votre baignoire avant l’achat de matériel.

Pour les jeunes mamans, il existe des hamacs et sièges de bain pour bébé qui soulagent le dos et les articulations.

assurez-vous toujours de la qualité des ventouses.


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Les accessoires

Le matérieL De maquiLLage

Grossissez la préhension des crayons, peignes et pinceaux de maquillage à l’aide d’accessoires pour bics et crayons.

Utilisez des produits en pots plutôt qu’en tubes ou, à défaut, transférez-les dans des pots.

Le Dentifrice

Choisissez-le en distributeur.

Ou utilisez un «presse-tube» fixé au mur. Il s’agit d’un petit dispositif en plastique que vous placez autour du tube de dentifrice. En étranglant le tube, il libère du produit.

La broSSe à DentS

Choisissez-la avec un manche grossi et antidérapant

Optez éventuellement pour une brosse à dents électri-que: elle possède un manche relativement gros et permet une épargne articulaire au niveau des membres supérieurs.


Le raSoir

Le rasoir manuel, même grossi, est difficile à manipuler. Préférez un rasoir électrique.

Le Sèche-cheVeux

Choisissez-le léger et muni d’un interrupteur autobloquant.

Les casques à sécher portables ou fixés au mur sont une bonne solution.

SaVonS et geL Douche

Choisissez vos flacons de gel douche en fonction de leur souplesse et de leur caractère ergonomique ou versez votre produit dans un flacon «pousse-mousse» à l’aide d’un entonnoir.

Le distributeur de gel douche muni d’un long bec et à fixer au mur est aussi une bonne solution.

Si besoin, fixez vos savons avec des ventouses.


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Le Peigne ou La broSSe à cheVeux

Choisissez du matériel allongé et/ou grossi.

La broSSe à LaVer Longue

Choisissez des brosses à laver longues pour vous laver aux endroits malaisés.

Elles possèdent souvent un manche grossi, anti-dérapant, et une tige flexible mais épaisse.

plus facile d’atteindre son pied, en le posant sur un tabouret…

Manucure, coiffure, rasage: pensez aussi à vous faire chouchouter par un professionnel! sachez que certaines mutuelles peuvent partiellement intervenir dans le remboursement d’une pédicure.

Au lavabo Choisissez un tabouret réglable en hauteur avec des accoudoirs ou une barre de relèvement à proximité. Assis, vous ne vous voyez plus dans le miroir? remplacez-le par un miroir long, descendant jusqu’au bord du lavabo.


Le gant De toiLette

Faites-vous coudre des gants de toilette plus larges et plus longs.

Pensez aussi aux éponges.

LeS eSSuieS

Choisissez des essuies en microfibres: ils sont plus souples et légers.

Faites coudre ensemble deux ou trois essuies en microfibre, de façon à former un long essuie léger et enveloppant pour vous essuyer le dos.

Le couPe-ongLeS

Utilisez un coupe-ongles sur plaquette: il permet d’employer la paume de la main ou le côté du pouce plutôt que les doigts.

Les toilettes

La cuVette

Relevez si possible la hauteur de la cuvette grâce à une dalle ou remplacez-la par un dispositif adapté.

Le PaPier

Fixez-le sur des aides à la toilette intime qui permettre d’atteindre la région anale par l’avant.

LeS barreS De reLèVement

Recouvrez-les si besoin d’antidérapant.

Le rehauSSeur

En cas de difficultés pour vous relever, utilisez un rehausseur. Celui-ci se place sur la cuvette et peut constituer une solution temporaire.


La chambre


Dormir

La hauteur Du Lit

Déterminez la hauteur du lit qui vous convient puis fixez-le à cette hauteur en changeant les pieds ou en déposant ceux-ci sur des blocs rehausseurs.

Le Sommier

Si vous en avez la possibilité, utilisez un sommier articulé et motorisé.

L’oreiLLer

Dormez avec un petit oreiller en duvet qui embrasse bien les courbes du dos.

Les oreillers ergonomiques sont à tester car les avis sont partagés.

La couette

Pour sa légèreté et son côté pratique.

Pour mettre en place une housse de couette, disposez les deux coins supérieurs de la couette dans les deux coins de la housse. Fixez 6 pinces à linge pour maintenir le tout (4 aux coins et 2 sur les côtés) et faites descendre la housse petit à petit jusqu’aux coins inférieurs. La houSSe De couette

Il existe des housses de couette à fermeture zippée, à boutons ou attaches velcro particulièrement pratiques. Il suffit en effet de les ouvrir, de poser la couette et de les refermer, ce qui limite les manipulations difficiles.


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Les pots contenant vos médicaments sont difficiles à ouvrir? Demandez à votre pharmacien des petites boîtes en carton et transvasez-y le contenu. prenez bien soin de noter le nom du médicament sur la boîte.coupe-pilule.

Les médicamentsLe PiLuLier

Pour éviter d’oublier ou de prendre deux fois un médicament.

Choisissez un pilulier de type semainier.

Le tiroir permet de préparer vos médica-ments de la semaine et la languette d’accéder à la dose voulue en retournant le pilulier.

Le PiLL-out

= Petite pince dans laquelle on glisse la plaquette de médicaments afin de faciliter l’extraction des comprimés sous blister.

Extrayez votre comprimé de l’emballage au-dessus d’une assiette de cou-leur ou d’un plateau.

Appuyez avec la main ou le bras sur la partie supérieure de la pince pour libérer le comprimé. Il tombe dans le récipient.

Vous pouvez ajouter un support antidérapant pour empêcher le pill-out de glisser.

Le couPe-PiLuLe

Une pression de la paume écrase le couvercle à lame et coupe la pilule.

pilulier.


S’habillerLe choix DeS VêtementS

Constituez-vous une garde-robe en tenant compte de vos capacités.

Préférez les vêtements à l’enfilage aisé.

Oui aux tissus légers et souples.

Oui aux vêtements en matière polaire, chaude, souple et infroissable.

Non aux obstacles (boutons fins, curseurs de tirettes, agrafes de sou-tiens-gorge…). Supprimez-les ou remplacez-les par des éléments plus faciles comme les velcros.

Profitez de ces transformations pour en faire des éléments de style!

Lorsque vous vous habillez, commencez par le côté le plus douloureux ou qui vous laisse le moins de liberté de mouvement. pour vous déshabiller, terminez au contraire par le côté le plus difficile.


LeS chauSSureS

Les compressions liées à l’étroitesse, aux frottements des coutures et des brides peuvent faire mal et accélérer les déformations. Le choix des chaussures est donc très important. Joli et confortable, c’est possible… il faut chercher.

Plus le talon est haut, moins il est stable et plus la pression est importante sur les métatarses et les orteils. Un talon de 2,5 à 5 centimètres est idéal.

Une bonne isolation, grâce à une semelle extérieure ou intérieure, apporte un confort considérable.

Attention au système de fermeture que vous devez pouvoir aisément manipuler (lacets, élastiques ou velcros).

Renseignez-vous auprès d’un orthopédiste: des semelles orthopédiques ou des chaussures sur mesure peuvent nettement améliorer votre confort. Parlez-en à votre rhumatologue.

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LeS boutonS

L’enfile-boutons permet d’éviter les gestes fins du bout des doigts. Il est surtout utile pour les petits boutons.

Placez sous les vrais boutons de petits velcros discrets.

SLiPS, juPeS et PantaLonS

Trouvez des appuis (assis, couché ou en appui sur le mur).

Lors du désha-billage, évitez de vous pencher grâce à des dispositifs qui permettent d’abaisser les vête-ments (crochets d’habillage, rubans, bretelles…).

LeS tiretteS

Utilisez un crochet pour les monter et les descendre.

Ajoutez un anneau ou un tire-tirette.

Le chauSSe-PieD

Pour enfiler vos chaussures sans vous baisser.

Choisissez-le bien long, solide mais souple, avec de pré-férence une poignée arrondie.

Le Soutien-gorge

Attachez les agrafes par devant, puis faites tourner le soutien-gorge avant d’enfiler les bretelles.

Choisissez des soutiens-gorge avec attache à l’avant.

Remplacez éventuellement les attaches par du velcro qui améliore le confort de l’habillage.

Pour remonter les bretelles, utilisez un crochet d’habillage.


LeS baS et LeS chauSSetteS

Choisissez des chaussettes en fibres chaudes (fibres thermo, soie, laine…), fines et longues.

Si vous avez des problèmes circulatoires, utilisez des collants de support. Ils peuvent être de jolis éléments de votre look et diminuent les troubles veineux.

Si vous utilisez des bas de contention, prenez votre taille exacte et enfilez-les le plus rapidement possible, juste après votre toilette.

Facilitez l’enfilage de vos bas, collants et chaussettes grâce à l’enfile-bas. Talquez vos jambes avant l’enfilage. Ces aides techniques évitent de se baisser et diminuent les contraintes au niveau des doigts.

Évitez les mi-bas ou chaussettes à élastique qui compriment et bloquent la circulation.

enfile-boutons.

enfile-bas.


Le bureau

Le siège de bureau Choisissez un siège de bureau adapté à votre poids et à votre taille. L’as-sise doit être réglable en hauteur, ainsi que le dossier. Idéalement, l’assise doit aussi être réglable en profondeur afin d’éviter les compres-sions derrière les genoux (appuyé contre le dossier, vous devez pouvoir placer un poing fermé entre le bord du siège et l’arrière des genoux).

L’écartement et la hauteur des accoudoirs sont également importants. Ils doivent vous permettre de détendre vos épaules et d’être suffisam-ment proches du plan de travail.

bics et crayons Essayez autant de bics et de crayons possibles car l’écriture varie très fort d’une personne à l’autre.

Choisissez des bics qui glissent facilement sur le papier (gel ou encre).

Les bics et crayons qui s’élargissent à certains endroits permettent une prise en main plus facile.

Les bics et les crayons classiques peuvent aussi être glissés dans des gros-sisseurs ou des petits dispositifs qui fixent les bics ou les crayons au doigt ou à la main.


Lorsqu’utiliser la pince pouce-index devient impossible en raison de la douleur, des risques de déformation ou de son inefficacité, tentez de modifier votre façon de tenir votre bic. Vous pouvez le prendre dans la paume, utiliser d’autres doigts, déposer votre avant-bras sur le plan de travail ou adopter l’ordinateur….

L’écritoire ou le plan de travail incliné peut vous donner un meilleur positionnement et un appui plus confortable.

il existe également des sièges hauts avec repose-pied, des sièges assis-debout (repose-fesses) ou des sièges suédois. Ces sièges doivent permettre de se rapprocher ou de s’éloigner facilement du plan de travail.

Lorsque vous travaillez à votre bureau, changez régulièrement de position. Levez-vous, détendez-vous, étirez les bras, bougez les épaules...

grossisseur de bic.


Le plan de travail Le plan de travail doit se situer à hauteur des coudes.

Les pieds doivent reposer sur le sol ou, à défaut, sur un repose-pied (une caisse en bois par exemple).

Les plans de travail ou les tables de bureau avec un creux permettent de s’approcher du maté-riel et d’être facilement en contact avec les accessoires.

Des supports avant-bras peuvent aussi être inté-grés au plan de travail ou y être fixés par après. Renseignez-vous auprès des fournisseurs de matériel de bureau.

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Le téLéPhone fixe et Le PortabLe

Exploitez les fonctions de mémoire, d’appel et de rappel qui évitent les manipulations superflues.

Pour les longues conversations, utilisez la fonction «mains libres» ou une oreillette.

La SouriS

Il existe de nombreux modèles de souris ergo-nomiques: testez-les.

L’ordinateur et le téléphone

LeS PriSeS éLectriqueS

Ôter une fiche électrique d’une prise de courant n’est pas une mince affaire…

testez les fiches à anneau mais bannissez les prises tournantes.

pour éviter les manipulations fréquentes, pensez aux multiprises avec interrupteur!

L’orDinateur portaBLe

Branchez-le à un écran plus grand, à un clavier, à une souris grâce à la centrale usB.

utilisez un réhausseur pour portable afin d’être à bonne hauteur de l’écran.

attention, l’ordinateur portable est lourd à trans-porter: transférez vos données sur une clef usB ou adoptez une petite mallette à roulettes.

clavier ergonomique.


Le cLaVier

Il existe de nombreux types de clavier, dont des claviers ergonomiques.

Optez éventuellement pour une commande vocale. Vous pourrez dicter vos commandes et vos textes à l’ordinateur.

pour votre travail à l’ordinateur, il existe des supports poignets sous forme de coussin de mousse ou de gel.

L’écran

Pour le confort articulaire et musculaire, l’inclinaison conseillée de l’écran est de 15° vers le haut.

Lorsque vous devez travailler sur base de documents papier, posez-les à la verticale sur un porte-documents qui vous évite de baisser et de lever continuellement la tête.


D’une pièce à l’autre

Les portes Choisissez des portes larges et légères et siliconez les bords pour faciliter le mouvement.

Les escaliers À chaque palier, placez une table d’appoint avec deux paniers pour y déposer les objets qui doivent monter ou descendre et inciter vos partenaires à vous donner un coup de main.

Sécurisez votre escalier en fixant une rampe de chaque côté à hauteur du coude. Choisissez-la de couleur contrastée, ronde, de diamètre suffi-sant et en matière antidérapante.

Pour monter plus facilement l’escalier en cas de limitation articulaire ou de faiblesse musculaire, ajoutez un bloc solide de la hauteur d’une demi-marche sur chaque marche ou utilisez une demi-marche en bois léger que vous pouvez déplacer au fil de votre progression.

Le monte-escaliers peut être une aide précieuse lorsque monter les escaliers devient trop difficile. De nombreux modèles (intérieurs ou extérieurs) sont disponibles: choisissez-le selon vos besoins et les caractéristiques de votre habitation.


demi-marche.

Fixez un antidérapant sur la face inférieure du bloc.

Monte-escaliers.


en voiture

Si vous achetez une nouvelle voiture, optez, en fonction de vos besoins, pour la direction assistée, l’embrayage automati-que, l’aide au stationnement, le régulateur de vitesse, l’ouverture centralisée des portes ou encore le siège réglable.

La hauteur Du SocLe De La Voiture

Un socle haut demande moins d’effort pour s’asseoir ou se lever mais peut provoquer des douleurs plus importantes en cas de problèmes dans le bas du dos et dans les hanches.

La hauteur Du Siège

Réglez le siège de façon à conduire épaules détendues.

Si vous n’êtes pas assez haut, placez un coussin sur le siège.

LeS PorteS

Vérifiez qu’elles ne soient pas trop lourdes.

LeS fenêtreS

Vérifiez que l’ouverture et la fermeture des fenêtres ne soient pas trop difficiles.

Ou optez pour une voiture avec ouverture électrique des fenêtres.

Le coffre

Évitez les rebords à l’entrée du coffre qui rendent l’accès difficile.

Ouverte, la porte du coffre doit rester à une hauteur accessible afin que vous puissiez la refermer sans trop de difficultés.

LeS cLéS

Pensez à grossir les clés difficiles à manipuler.

Ou utilisez une voiture avec commande des portes à distance.

couSSin ou Siège tournant

Ils facilitent l’entrée dans la voiture et la sortie.

Le VoLant

Si vous n’avez pas de direction assistée, gonflez légèrement les pneus en surpression.

Ou placez une boule de volant qui permet de manipuler plus facilement celui-ci lors de manœuvres serrées.

Si vous êtes sensible au froid ou qu’un volant plus large améliore votre conduite, optez pour une housse de volant.

Le changement De ViteSSe

Optez pour un embrayage automatique qui évite les manipulations douloureuses.

Le PLein D’eSSence

Choisissez une pompe à essence avec service.

L’aiDe au Stationnement

Elle permet de manœuvrer sans torsion du dos.

Le réguLateur De ViteSSe

Il permet aux jambes de se reposer.


boule de volant.


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en pratique{Des questions, des contacts ?}

Association PolyarthriteAvenue Hippocrate 10 - 1200 BruxellesTél.: 02 764 35 08 ou 0477 31 76 81 ou 0800 90 356 (gratuit)Fax: 069 35 25 27E-mail: [email protected]: www.arthrites.be

{Adaptation du véhicule}

CARA (Centre d’Aptitude à la Conduite et d’Adaptation des Véhicules)Chaussée de Haecht 1405 - 1130 BruxellesTél.: 02 244 15 11 Fax: 02 216 43 42E-mail: [email protected]: www.ibsr.be

{Fixation du taux de handicap, carte de stationnement, revenus de remplacement, allocation d’autonomie ou allocation pour la personne âgée}

SPF Sécurité sociale - Direction générale Personnes handicapéesCentre administratif Botanique / Finance Tower Boulevard du Jardin Botanique 50 boîte 150 - 1000 BruxellesCentre de contactTél.: 0800 987 99 Fax: 02 509 81 85E-mail: [email protected]: www.handicap.fgov.be

SerViceS régionaux Pour PerSonneS aVec un hanDicaPAWIPH (Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées)Rue de la Rivelaine 21 - 6061 CharleroiTél.: 071 205 711 ou 0800 160 61 (gratuit)Fax: 071 205 102Internet: www.awiph.be

Dienststelle für Personen mit BehinderungVennbahnstrasse 4/4 - 4780 Saint-VithTél.: 080 22 91 11Fax: 080 22 90 98E-mail: [email protected]: www.dpb.be

Phare (Personne Handicapée Autonomie Recherchée)Rue des Palais 42 - 1030 BruxellesTél.: 02 800 82 03E-mail: [email protected]: www.phare.irisnet.be

VAPH (Vlaams Agentschap voor personen met een handicap)Sterrenkundelaan 30 - 1210 BrusselTél.: 02 225 84 11Fax: 02 225 84 05E-mail: [email protected]: www.vaph.be

SerViceS De conSeiLS en aiDeS techniqueSPhare (Section des Aides Techniques) Rue du Meiboom 14 - 1000 BruxellesTél.: 02 800 82 03

CIAS Wallonie -Bruxelles(Centre indépendant d’Aide Sociale des mutualités libres Wallonie-Bruxelles)Boulevard Tirou 130 - 6000 CharleroiTél.: 071 20 48 30E-mail: [email protected]

CICAT (Coordination des Informations et des Conseils en Aides Techniques)Rue de la Rivelaine 21 - 6061 CharleroiTél.: 071 20 57 11 ou 071 20 57 48Fax: 071 20 51 02 ou 071 20 51 16E-mail: [email protected]

HandyinfoaménagementRue de France 35 - 5600 PhilippevilleTél.: 081 777 100Fax: 081 777 829E-mail: [email protected]: www.handyinfo.be

Soins chez soiAvenue A. Wansart 12 boîte 10 - 1180 BruxellesTél.: 02 420 54 57Fax: 02 428 90 44E-mail: [email protected]: www.soinschezsoi.be

Solival Wallonie-Bruxelles asblChaussée de Haecht 579 boîte 40 - 1031 BruxellesTél: 070 221 220E-mail: [email protected]: www.solivalwb.be


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Rédaction: Sylviane DuthoitCoordination de la rédaction: Julie LuongPhotos: Laetizia Bazzoni, Fotolia, iStockPhoto, Photoalto, Visual NewsMaquette, mise en pages et illustrations: Marie Bourgois, Catherine HarmigniesÉdition revue, 2012ISBN: 978-2-87512-132-5N° de dépôt: D/2012/9601/...

Avec le soutien de

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1200 Bruxelleswww.arthrites.be

Les arthrites inflammatoiresComment vivre au jour le jour avec une arthrite inflammatoire? Comment apprendre les bons gestes? Comment choisir et se servir des aides techniques?Parce que le confort d’action et le contrôle de la douleur sont fondamentaux dans la gestion de

la maladie, ce guide pratique a pour but de vous informer et vous conseiller sur les différents moyens qui sont à votre disposition. Vous y trouverez une foule d’idées pour faciliter votre quotidien, de la cuisine au salon, en passant par la chambre, la salle de bain ou le bureau.

9 782875 121325 >

ISBN 978287512132-5

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r12

F001

4004

d/2012/9601/...

Documents

Gaq arthrite f v2