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C002ISBN 978-2-203-02272-0
Code prix : CA42
GELUCK DEVIG
* Déjà parus *Alerte sur FangataufaMenace sur ApolloTerreur sur Saigon
* À paraître *L’énigme du petit Clamart
Le canari rougePanique sur ConcordeMystère en Indochine
L’inconnu de Berlin-EstTonnerre à Léopoldville
Seul contre l’O.A.S
Dessin : DevigScénario et dialogues : Philippe Geluck
Couleurs : Camille Paganotto
Les aventures de Scott Leblanc
À Bertrand...
www.casterman.com
ISBN 978-2-203-02272-0N° d’édition : L.10EBBN001019.C002
© Casterman 2009Tous droits réservés pour tous pays.
Il est strictement interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie ou numérisation) partiellement ou totalementle présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
Achevé d’imprimer en mai 2014 en Italie par Lego. Dépôt légal : septembre 2009 ; D.2009/0053/589
Paris, avril 1966, dans les bureaux de la rédaction du magazine Bien en vue...
Alors, boss, qu’en dites-vous de mon papier ? Avouez qu’il n’y en a pas beaucoup qui auraient réussi à faire parler Laurette Pujol ! Et je ne vous
raconte pas le meilleur : fi gurez-vous qu’au moment où elle me recevait chez elle...
... nous avons assisté, depuis sa terrasse, à l’arrivée des gangsters qui ont dévalisé
le Crédit Agricole, en bas de la rue !
Quoi ! Vous y étiez ?
Pour sûr que j’y étais ! Et aux premières loges, pardi ! Mais personne ne nous a vus, nous étions bien cachés.
Mais, bon sang, Leblanc, pourquoi ne pas m’en avoir parlé avant aujourd’hui ?Mais je ne me trouvais pas là pour ça, patron !
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Vous voulez dire que vous auriez pu nous rapporter le reportage complet du casse de l’année et que vous avez continué à interroger Laurette Pujol sur son chien ?
Pour moi, une mission est une mission ! Et une mission, c’est sacré !
Mais enfi n, Scott, vous êtes reporter et un reporter, ça saute sur l’actualité...
C’est vrai, patron, mais regardez le nombre de papiers qu’on a vus dans la presse sur ce hold-up. Tandis qu’il n’y a eu qu’une interview de Laurette Pujol.
Bon, je n’insiste pas, vous avez une conception du métier trop personnelle pour moi ! Allez, passons à la suite.
Alors, Leblanc, après la Pujol, quelle star mondiale nous as-tu dénichée ?
Venez, Scott, allons vers le bocal. Je voudrais vous
confi er une nouvelle mission.
Hé, Scott, il paraît que Gunther cherche des poux à B.B. ? Ça pourrait te valoir le Pulitzer, ça !
Ah ! Ah ! Ah !
Redevenons sérieux un instant. J’ai l’honneur de faire partie des amis personnels d’un savant qui risque de bientôt faire la une de l’actualité internationale. Vous connaissez sans doute le professeur Moleskine...
Comptez sur moi, patron, j’arriverai sûrement à le faire parler de son animal favori !
Nous avons appris que son nom avait été cité pour l’attribution du Nobel. Je crois qu’il a des choses passionnantes à raconter et comme notre spécialiste scientifi que est indisponible...
Euh...
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Deux jours plus tard, à une quarantaine de km de Paris... Regarde-moi ça, Tino ! Comme la campagne est belle
et comme tu t’y plairais…
Je suis sûr que si je te laissais ici, tu te ferais de nombreux amis en un clin d’œil...
Ou alors, comme tous les savants, il a passé la nuit sur ses calculs et il sommeille en ce moment devant un bol de café ?
C’est quoi ce tintamarre, crénom ?
Mais tu me manquerais très vite. Sans tes cui-cui, je serais cuit ! Ah ! Ah ! Ah !
D’après la description, nous voici arrivés, Tino !
La maison a l’air endormie. Peut-être le professeur est-il encore au lit ? Dans ce cas, un petit coup de klaxon
l’arrachera aux bras de Morphée !
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C’est quoi ces manières ? On n’a pas idée de faire un vacarme pareil !
Je plaisante ! Bienvenue, je suis le professeur Moleskine.
Je vous présente Tino, mon canari. Tino, dis bonjour au professeur !
Commençons sans plus attendre cet entretien car j’ai énormément de travail et je n’ai malheureusement pas
beaucoup de temps à vous consacrer...
Seigneur, quel désordre ! Mais comment le lui dire poliment ? Professeur, si nous nous
installions plutôt sur la terrasse ? Je pense que la lumière y sera
meilleure pour la photo.
Le mieux serait de nous installer dans mon bureau. je vous en prie...
Enchanté ! Scott Leblanc, reporter au magazine
Bien en vue.
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