IMMENSITY OF THE TERRITORY - studioenhaut.netstudioenhaut.net/wp-content/uploads/2014/03/IMMENSITY-final.pdf · Ar Jazz (Brest), la Factory ... Conservatoire pour étudier la guitare

STUDIO D’EN HAUT • Ateliers Cassin 70bis Avenue du Bout des Landes

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QuelQues références scéniQues : les Instants Chavirés (Montreuil),

festival Nuit Blanche (Paris), Festival Nuit d’hiver (Marseille), festival

Résonances (St-Nazaire), Festival [sonor] (Nantes), Pannonica

(Nantes), festival Musiques de rue (Besançon), festival Tribu

(Dijon), festival Muzzix (Lille), festival Farniente (Pornichet), Penn

Ar Jazz (Brest), la Factory (Pau), Festival Sonore (Brest), Festival

Revox (Marseille), Festival Electricity (Reims), Le Quai (Angers)


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IMMENSITY OF THE TERRITORY

DATE DE CREATION : 2008 - 2013

Depuis une dizaine d’années, le duo abs(.)hum (Christophe Havard, Charles-Henry Beneteau) joue à quatre mains sur une seule et même guitare électrique agrémentée de divers disposi-tifs motorisés qu’ils contrôlent à distance. Pour Immensity of the Territory, rejoints par Anthony Taillard, ils ont parcouru deux fois les USA afin de collecter les sons et images qui nourrissent le spectacle. Sur scène, les sons enregistrés sont jouées en direct comme les guitares acous-tiques et électriques, pour constituer la bande originale sur la projection de leur propre film. Alliant des références au western, au road movie, comme à la nouvelle vague, Immensity of the Territory invite le spectateur à un voyage intérieur en résonance avec ses propres représenta-tions de l’Amérique. En complément des concerts, Immensity Of The Territory est décliné en installation vidéo-sonore qui marie images inédites, phonographies, et guitares programmées à la manière d’automates.

les road-trips:En 2008 : une traversée du nord au sud de l’Est Américain, de New York à la Nouvelle Orléans. Sur cette route imprégnée de l’histoire du blues, les trois musiciens ont collecté les sons et les images pour donner naissance au spectacle Immensity Of The Territory : un road-movie où s’entremêlent la projection d’images captées sur la route et la guitare comme caisse de résonance de l’immensité du pays, des photos inquiétantes en noir et blanc, une bande son cinématographique. À l’arrivée, un rêve à la Jim Jarmusch.

En 2010, c’est tout naturellement sur les traces de la conquête de l’Ouest que nos trois héros sont répartis : les déserts, le Mexique, les canyons, les Indiens, le soleil, John Ford, la Route 66. Encore une fois, ce qui a stimulé les trois routards pour ce projet, c’est la rencontre et le partage de cette rencontre. La rencontre avec les paysages, les hommes et leurs histoires. Les territoires explorés qui font l’objet de la collecte d’images et de sons sont : l’Arizona, l’Utah, le Nevada et la Californie. Les déserts, les canyons, les villes fantômes, les grands fleuves…les villes asséchées par le soleil, Tucson, Palm Spring...

PRESENTATION :

LE PROJET IMMENSITY OF THE TERRITORY SE DECLINE SOUS PLUSIEURS FORMES :


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en concert :La guitare d’abs(.)hum au centre de la scène, les trois musiciens sur les côtés, la projection d’images et de films en fond de scène. Les sets modulables sont construits sous forme d’en-chaînement de « séquences » d’une dizaine de minutes. L’univers sonore, musical et radiopho-nique, composé et improvisé, est coloré par la musique rock, répétitive, concrète, expérimen-tale et traditionnelle. Sur scène, les sons enregistrés sont jouées en direct comme les guitares acoustiques et électriques, pour constituer la bande originale sur la projection de leur propre film.

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en installation vidéo-musiQue :Avec la complicité de la vidéaste Isabelle Dehay, les images ont pris une dimension encore plus spectaculaire avec une projection en multi-écrans, l’utilisation de splitscreen et de compositions d’images dynamiques. La guitare d’abs(.)hum reste au centre, accompagnée d’une 12 cordes folk. Toutes deux pilotées par informatique, elles rejouent en boucle (1/2 heure) l’accompagne-ment musical de la bande son spatialisée en quadriphonie. Cette forme a déjà été exposée au Quai (scène nationale d’Angers), où elle a été créée, dans une version pour trois vidéo projec-teurs et écran de 14x4m. Dans un soucis d’adaptation aux lieux proposés, le positionnement des écrans est modulable selon l’espace de présentation. Pour cela, merci de nous consulter.

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en exposition :En résonance des concerts, nous proposons aux différents lieux de diffusion, une exposition de photos tirées en grand format. Cet accrochage peut avoir lieu dans le lieu du concert, une médiathèque...

LES INTERVENANTS :


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Charles-Henry Beneteau

Après avoir pratiqué pendant dix ans et en autodidacte le rock et le blues acoustique, il entre au Conservatoire pour étudier la guitare classique. Muni de plusieurs prix internationaux (lauréat de la Fondation Menuhin, 1er prix au concours international de guitare en duo de Montélimar, 2e prix au concours international de guitare de Berlin, Lauréat de la FNAPEC), il donne de nombreux concerts en France et à l¹étranger, en duo et en quatuor de guitares.

Depuis toujours passionné par la musique contemporaine, l’improvisation et les chemins de traverse, il consacre une partie de ses activités musicales à un domaine plus expérimental. Le projet abs(.)hum naît de sa rencontre avec Christophe Havard.

Références scéniques : Nombreux concerts en duo avec Brigitte Palisson (festivals et salles dans toute la France depuis 1985) Concerts et tournées avec l’ensemble « Les Quatre Guitares » : Brigitte Palisson, Josiane Rabemananjara, Philippe Spinosi.

Christophe Havard

Après plusieurs années comme saxophoniste dans des orchestres de jazz, il se dirige vers tout ce qui touche à l’expérimentation sonore et à l’écoute de l’environnement. Depuis, il réalise des installations sonores et des pièces électroacoustiques ou radiophoniques, il est invité à des résidences en lien avec l’environnement sonore, il joue dans des groupes qui mettent en jeu l’improvisation, l’expérimentation et la prise de son, il travaille pour le théâtre, le cinéma documentaire et la danse, il participe aux activités de différentes associations et met en place des ateliers pédagogiques.

Dans les formations telles que Poyepolomi, Phono3graphie ou Surface Libre, il met en jeu des phonographies souvent en lien avec le type et le lieu de l’événement pour former une alternance d’univers narratifs ou abstraits. Avec °SONE ou dans ses installations personnelles, il utilise les qualités vibratoires de divers matériaux pour la diffusion du son, cherchant ainsi d’autres manières de faire écouter la musique.

Sa pratique de composition sur support, mixe des sons hétérogènes : environnementaux, corps sonores, voix, instruments, extraits de films.

Références scéniques : Nuit blanche (Paris), Instants Chavirés (Montreuil), Athénor & le Grand Café (Saint-Nazaire), le Musée des Beaux-arts & le Pannonica (Nantes), le Musée d’Art contemporain (Strasbourg), le Quartz & Longueur d’Ondes (Brest), festival Muzzix (Lille), Nuits d’hiver (Marseille), Europa Jazz (Mans).

LES INTERVENANTS (suite):


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Anthony Taillard

Quelques années après une première approche académique de la musique (deux ans de conservatoire, initiation au saxophone), Anthony achète une guitare électrique et reprend la pratique musicale en autodidacte. Dès le départ, la découverte de l’instrument est empirique et assez éloignée des schémas classiques d’apprentissage. Peu désireux d’étudier les accords et arpèges, il développe très tôt la préparation de ses guitares : open tuning, manipulations d’effets électroniques, incorporation d’objets dans le jeu musical.

Cela l’a amené à participer à plusieurs groupes dans des registres allant d’un rock plutôt noise (Halfzouhair Schag), à une pop raffinée (Man), en passant par la musique expérimentale (Formanex). Parallèlement, la musique improvisée qu’il pratique depuis 1998 l’a amené à jouer avec de nombreux musiciens dont Keith Rowe, AMM, Taku Sugimoto, Noël Akchoté, Phil Durrant, Sylvain Chauveau.

Isabelle Dehay

Diplômée de l’école des Beaux Arts de Nantes en 1995 - DNSEP, artiste multimédia, Isabelle Dehay mène un travail sur l’image en mouvement. Son travail s’écrit depuis quinze ans à travers la réalisation de courts-métrages en cinéma 16mm, d’œuvres vidéo et d’art numérique. Elle réalise ses installations filmiques en développant ses propres programmes numériques, comme Multimédia Multimorceau, depuis 2007. Ce travail lui permet d’aborder la temporalité d’un film autrement que linéaire : montage aléatoire, écriture de scénarii multiples, intervention en direct sur le film en lien avec des évènements extérieurs, musicaux ou scénographiques, prenant en compte la réalité du spectateur face à l’installation de l’œuvre. Elle privilégie dans son travail le contexte de diffusion, l’implantation sur le territoire, l’échange. Ses réalisations peuvent alors être lues comme des œuvres sur mesure, ou des portraits résultant de l’énergie d’un lieu ou de rencontres.

De ses collaborations sont nés également des spectacles et des performances scéniques, utilisant l’image en mouvement, notamment avec des compositeurs issus du jazz et des musiques contemporaines.

Sensible à créer des passerelles entre le cinéma d’artiste à caractère expérimental et l’art numérique, elle transmets son propre regard en intervenant régulièrement sur des projets pédagogiques multimédias, notamment au sein de l’association nantaise de cinéma expérimental Mire, ainsi qu’au château d’Oiron (Centre d’art contemporain, 79).


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