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14 décembre 2015 / IREV / Lille Initiation au développement économique urbain

Initiation au développement économique urbain - irev.fr · Cambrai – Caudry - Pays DIRECCTE CCI CMA URMA Ville Formation Emploi / Insertion Dev éco Entreprises Cohésion sociale

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14 décembre 2015 / IREV / Lille

Initiation au développement économique urbain

Hazebrouck

PLIE

Mission locale

Pôle Emploi

DIRECCTE

CCI CMA

Chambre d’agriculture

AFPA

Caisse des dépôts

BGEADIE

Flandre intérieure développement

Plateforme pour l’emploi des jeunes

Rotary club

Promoteurs privés(Hôtel d’entp et zones

commerciales)

Service économique(pépinière)

Pays cœur de Flandre

Formation

Emploi

Dev éco

Entreprises

Cohésion sociale

Dev éco : financement

Aménagement

Hazebrouck

Volet développement économique du Contrat de ville :

• Faciliter l’insertion sociale et professionnelle• Développer les liens avec les entreprises• Développer l’entrepreneuriat

Enjeux identifiés :

1. Offrir / développer la mobilité sur le quartier, aller vers l’emploi- Transports en commun- Accès au permis de conduire- Signalétique- Aménagement de pistes cyclables- Accès à des vélos

2. Développer les connaissances sur l’accès à l’emploi et l’entrepreneuriat- Forum des professionnels- Accès à des parcours personnalisés- Ateliers CV / Lettre de motivation / présentation

3. Renouvellement urbain- Création de cellules commerciales (et prospection)- Création de bureaux (co-working)

Sud Avesnois - Fourmies

Réussir en Sambre -Avesnois

DIRECCTE

CCI CMA

Ville : FISAC

BGEFACE

Département(association d’insertion)

Club d’entreprises

Intercommunalité :Service économique

Ruche

PIJ (CLAP)

Politique de la ville

Union Commerciale

Thiérache initiative

Cigales

Région

Caisse des dépôts

Formation

Emploi/Insertion

Dev éco

Entreprises

Cohésion sociale

Dev éco : financement

PLDE

SCOT

Aménagement

Sud Avesnois - Fourmies

Volet développement économique du Contrat de ville :

• Valoriser les parcours- Mise en valeur des parcours de réussite- Actions sur la mobilité- Développement de l’entrepreneuriat

• Valoriser le territoire- Mise ne place d’évènements structurants- Contrat de rayonnement touristique- Structuration d’équipements et de services

• Développer le lien avec les entreprises- RSE- GTEC- Favoriser la reprise d’entreprise

Enjeux identifiés :

•Enjeux d’animation et de gouvernance-Coordination-Lien Politique de la ville - CODEV

•Opportunités à saisir-Veille GPEC et prospection d’offres (industries notamment)-Préparation des publics-Fonds européens-3ème Révolution industrielle

Action intéressante :

•Créer un salon de l’entreprise et de l’emploi local (en lien avec CODEV + RESA + Commune + PIDE)-Vitrine de l’entreprise-Décliner des compétences / entreprises-Définir les besoins de recrutement-Créer un pôle d’innovation technologique

Cambrai – Caudry - Pays

DIRECCTE

CCI CMA

URMA

Ville

Formation

Emploi / Insertion

Dev éco

Entreprises

Cohésion sociale

Dev éco : financement

Aménagement

PLDE

Pays

Région

EPCI

Ville

SIAE

Club d’entreprises

Unions Commerciales

Entreprises

Agence de développement

économique

Caisse des dépôts

EPCI

Cambrai – Caudry - Pays

Enjeux :

• Saisir les opportunités locales d’emplois et de formations

• Favoriser la mobilité

• Promouvoir le développement économique de Centre-ville

• Accompagner les personnes les plus fragiles vers l’emploi

Projets :

• Idée sur les locaux commerciaux : rez-de-chaussée commercial au sein de l’éco-quartier

• Restructurer le secteur de l’insertion

RÉSILIENCE : REGÉNÉRATION DES TERRITOIRES :

LES STRATÉGIES POSSIBLES

L’approche présentée est formalisée par Mairie Conseil, filiale de la CDC.

Elle s’appuie sur un travail d’accompagnement capitalisé d’une douzaine de communautés de communes entre 2009 et 2012.

Elle se décline en 6 principes d’action.

L’approche de la regénération

En changeant de regard sur le territoire, on peut voir de nouvelles ressources

Principe 1 : Changer de regard sur le territoire

• Tous les territoires ont des caractéristiques positives (un leader économique, un savoir faire, une notoriété) ou négatives (vieillissement, problème de mobilité, friches urbaines…), qui peuvent faire souche de croissance et d’innovation. nécessité de changement de regard.

• En (re)connectant les acteurs à ces souches, des opportunités économiques sont susceptibles d’émerger.

• Le territoire n’est pas un réceptacle, c’est d’abord un milieu.

Principe 2 : Toute caractéristique locale est potentiellement source de développement

L’économie regénérative répond à une seule et même question (double) :

• De la part des territoires : Que peut on faire ici, à partir de ce qu’on a (y compris RH), pour augmenter la richesse locale?

• De la part des entrepreneurs : pourquoi créer, se développer ou s’implanter ici plutôt qu’ailleurs ?

Principe 3 : La dynamique endogène peut attirer l’attractivité exogène

• La regénération ne repose pas sur une action structurante mais sur un bouquet d’actions en synergie.

• Valorisation résidentielle, productive, culturelle et touristique sont articulées et mises en dynamique successivement ou simultanément.

• Pas de développement sans prise de risque… à mesurer, accompagner, partage, tout en se dotant d’un cadre méthodologique (pilotage de projet).

Principe 4 : Affirmer des vocations permet de construire autour d’elles des dynamiques

transversales

• Une avant garde : une tête chercheuse qui va au devant des idées nouvelles et les fait entrer sur le territoire.

• Un espace de captation: Un espace d’accueil positif des idées, de test, de synthèse créative (living lab, fab lab, Citéslab, couveuses, pépinières, incubateurs…)

• Un amplificateur : Une offre de service, d’appui aux créateurs et entrepreneurs.

• Une locomotive : Un projet phare, un événementiel marqueur de positionnement.

• Un bouillonnement : entretenu par les politiques sociales et culturelles via des démarches participatives autour des projets.

• Une mise en récit, (si possible) susceptible de générer un rayonnement (territoire pionnier, tourisme).

Principe 6 : Produire un écosystème local créatif .

Pour la Politique de la ville • Un rôle à jouer :

– Pour contribuer à l’attractivité du territoire,

– Pour constituer des terrains d’expérimentation (dans le cadre de la rénovation urbaine).

– Pour contribuer pour partie aux actions menées.

– Pour s’assurer que les habitants des quartiers participent aux dynamiques engagées

• De faire connaître les atouts des

Schéma de synthèse

Pour conclure

• Regards sur les stratégies et actions économiques locales, AdCF, p8 et suivantes et p104 (annexes).

• Territoire en dynamique : vers une économie regénérative? Mairie Conseils, Caisse des dépôts, Juin 2012 (avec des exemples de démarches territoriales).

Références

Un contexte assez différent de la situation de vos territoires :

• Ville déclarée en faillite en 2012 et mise sous un tutelle qui a laminée les services publics (EX : un bus par heure, des routes défoncées, des feux tricolores non réparés…)

• Une perte de population importante au niveau de la ville et une croissance faible au niveau de la métropole. Un taux de vacance de 22% sur le territoire

• Un taux de chômage qui avoisine les 29% en 2009 et une pauvreté forte 1/3 des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

• Une culture du bottom up plutôt développée.

La résilience vue de Détroit

• Une société civile (associations de quartier, sociétés de développement communautaire…)qui se substitue à l’Etat, aux entreprises et met en place des pratiques économiques alternatives « non pas tant à cause d’une soudaine conversion idéologique, mais en raison de l’impossibilité de vivre selon les règles du marché ».

• 3 formes d’économies se développent alors à côté de l’économie classique qui continue d’exister.

1. Une économie de l’auto-suffisance, quelques exemples : Agriculture urbaine, La réparation de maisons délabrées, des ateliers de réparation de vélos, le recyclage ou la récupération d’objets usagers.

La résilience vue de Détroit

2. Une économie de l’altruisme « accomplissement d’actes et de services pour autrui, qui ont une valeur sur le marché, sans recevoir de compensation financière » : banques alimentaires et soupes populaires (en lien avec les fermes urbaines).

3. Une économie de l’échange et de de la coopération sans utiliser l’argent comme moyen d’échange : échange de miel (ferme urbaine contre des services de bricolage ou d’informatique, installation de réseaux internet locaux et ouverts…)

La résilience vue de Détroit

Un système d’action qui ne permet pas de régler toutes les difficultés de la commune cependant, un impact positif :

• Sur le plan économique en donnant l’accès à des biens ou services auxquels les habitants n’avaient plus accès (ou difficilement)

• Sur le plan urbain en évitant les friches, les squats, les zones d’insécurité…

• Sur le plan de la participation des habitants et de leur capacité à agir sur leur situation.

Il ne s’agit pas de décliner ce mode d’action tel quel, il peut toutefois s’articuler avec une intervention urbaine sociale et économique sur les QPV.

La résilience vue de Détroit

Faire face à la crise économique à Détroit : les pratiques alternatives au service d’une résilience urbaine, ARMAND COLIN/DUNOD.

Références

14 décembre 2015 / Séance 2 / IREV / Lille

Des exemples d’actions innovantes

La Goutte d’Or à Paris

Source : développer la filière mode et design à la Goutte d’Or, fiche expérience DPVI, juillet 2013

La Goutte d’Or à Paris

Diagnostic initial à la Goutte d’Or:

- Secteur textile très présent dans le quartier- mais dispersé et essentiellement de l’économie informelle- Manque d’équipements, activités cloisonnées, qualifications insuffisantes, absence de visibilité

Le projet repose donc sur la structuration d’une filière- Mise en lien- Professionnalisation des acteurs- Inscription économique plus large

L’objectif est bien de s’appuyer sur un potentiel local pour en faire un levier de développement.

Programme d’action de la collectivité décliné en 3 volets : -Organiser-Former-Communiquer

Articulation du développement économique, le renouvellement urbain et l’intégration des populations immigrées.

Source : développer la filière mode et design à la Goutte d’Or, fiche expérience DPVI, juillet 2013

Les coopératives jeunesse de services (CJS)

Le modèle vient du Québec et existe depuis 25 ans.

Entre 12 et 15 jeunes d’un territoire donné, en âge de travailler (16 ans en France) se réunissent et « mettent sur pied leur propre coopérative de travail » pendant la période des vacances scolaires (estivales).

Différents services peuvent être proposés aux entreprises du territoire, aux particuliers, aux collectivités, aux bailleurs…

Ce sont les services vendus qui déterminent la rémunération des membres de la coopérative (pas de subventions).

Au delà de la rémunération, c’est surtout l’expérimentation d’une forme d’entrepreneuriat qui est intéressante pour les jeunes.

Les coopératives jeunesse de services (CJS)

En 2015 deux CJS dans le Nord Pas-de-Calais: 1 à Boulogne-sur-Mer et 1 à Lille

Exemple St Brieuc https://www.youtube.com/watch?v=a3_OMpQyS9c

•Une volonté locale qui se concrétise par la mise en place d’un comité local (collectivités, associations, entreprises…)

•Une animation/formation en duo (animateur social/animateur économique).

•Un portage juridique des CJS par une CAE.

•Une information/sélection des jeunes qui s’appuie sur les associations locales.

•Un dispositif soutenu par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Ville.

Les coopératives jeunesse de services (CJS)

Passerelles/relais possibles :

•en amont, les dispositifs proposés par Entreprendre pour Apprendre NPDC : mini entreprises, Camp de l’innovation en lien avec l’EN…

•en aval, les juniors entreprises (Enseignement supérieur) ou des dispositifs à inventer…

14 décembre 2015 / Séance 2 / IREV / Lille

Des exemples d’actions innovantes :

Les livings labs

Les livings-labs

•Méthode de recherche en innovation ouverte qui vise le développement de nouveaux produits et services « portée par l’usager ».

Tester des innovations dans le milieu de vie des usagers

Plusieurs acteurs à relier : les décideurs publics, les investisseurs potentiels, les innovateurs-praticiens, les usagers-citoyens, les porteurs du projet.

Pour les décideurs publics : effets structurants de la méthodologie à l’échelle d’un territoire.

Applications multiples dans les domaines de la santé, de l’urbanisme, de la mobilité… Pourquoi pas de l’action sociale?

Source : Livre blanc « qu’est-ce qu’un Living-Lab », UMVELT, Montréal, mars 2014

Les livings-labs

Source : Livre blanc « qu’est-ce qu’un Living-Lab », UMVELT, Montréal, mars 2014

Les livings-labs

Source : Livre blanc « qu’est-ce qu’un Living-Lab », UMVELT, Montréal, mars 2014

Les livings-labs

Source : Livre blanc « qu’est-ce qu’un Living-Lab », UMVELT, Montréal, mars 2014