Upload
j-p
View
212
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
rEMmvdIsl1peLàOllrrRrloAse3r4lDvMletCcdlD
�
d
CTcNPa
b
∗
MIeOccMeC
Communications orales
C128Traitement des radiodermites par le laser àcolorant pulsé long pulse�
J.M. Mazer a,∗, V. Fayard b, V. Arigon a, S. Koenig-Bancel a,N. Davous a
a Centre laser international de la peau, Paris, Franceb Centre Trévise, Paris, France∗ Auteur correspondant.
Mots clés : Laser à colorant pulsé ; Radiodermite ; RadiothérapieIntroduction.— Les radiodermites chroniques post-radiothérapie, enparticulier pour cancer du sein constituent une indication du laserà colorant pulsé. Depuis 2001, nous utilisons des durées d’impulsionplus longues, comparées à celles proposées par les premiers laserspulsés à colorant. Elles devraient permettre une meilleure efficacitésur les télangiectasies, mais provoquent un peu plus d’effet ther-mique. Leur tolérance pouvait donc s’avérer différente de celle despremiers modèles.Matériel et méthodes.— Quarante-deux patientes, présentant untotal de 79 lésions de radiodermites, d’ancienneté comprises entre2 et 12 ans, 68 étant situées sur la région thoracique antérieure, ontété traitées, par laser à colorant pulsé Bea Perfecta Candela.Parametres : impacts de 7 mm, durée d’impulsion de 1,5 à6 millisecondes, fluence comprise entre 10 et 12,5 Joules/cm2, lon-gueur d’onde de 595 nm. Un premier traitement était réalisé. Enfonction du résultat, un deuxième, voire un troisième était alorseffectué tous les 3 mois en moyenne.Le résultat est classé « excellent » si les lésions vasculaires ontrégressé de plus de 80 % en un à trois traitements, « moyen » si 4 ou5 traitements ont été nécessaires.Une recherche systématique d’effets indésirables a été réalisée.Résultats.— Sur 79 lésions, les résultats ont été « excellents » dans58 cas, « moyens » dans 21 cas. Aucune patiente n’a nécessité plusde 5 séances.Dans tous les cas, la tolérance a été excellente, sans complications,en dehors du purpura initial, obligatoire avec ce laser. Treizepatientes ont présenté des coutèles transitoires ; aucune compli-cation cicatricielle n’a été observée.Discussion.— Le rapport bénéfice risque du traitement des radio-dermites chroniques par laser à colorant pulsé semble excellent,sans complications observées malgré la grande fragilité théoriquedes zones traitées, et l’augmentation de la durée d’impulsion.Conclusion.— Du fait de sa bonne tolérance, le traitement par laserà colorant pulsé long pulse est utilisable en cas de radiodermite, enparticulier sur le décolleté.Cela ne saurait occulter la nécessaire surveillance ultérieure deslésions, dont la patiente doit être prévenue.Déclaration d’intérêt.— Aucun.
� Iconographie disponible sur CD et Internet.
doi:10.1016/j.annder.2011.09.162
C129Intérêt de la dermabrasion par laser Erbium dans letraitement du vitiligo�
W. Bayoumi ∗, T. Passeron , J.-P. Lacour , F. Le Duff , L. Sillard ,J.-P. Ortonne , l’Association francaise du vitiligoDermatologie, CHU Nice, Nice, France∗ Auteur correspondant.
Mots clés : Dermocorticoïde ; Erbium laser dermabrasion ; UVB ;Vitiligo resistantChoix du type de présentation.— Communication orale.
Introduction.— Le traitement du vitiligo reste difficile notammentdans certaines localisations telles que les extrémités et les sailliesosseuses. L’objectif de cette étude était d’évaluer chez des patientsayant un vitiligo non segmentaire dans des zones habituellement——Le
A115
ésistantes aux traitements, l’intérêt de la dermabrasion par laserrbium en association aux dermocorticoïdes et UVB.atériel et méthodes.— Étude monocentrique prospective rando-isée avec comparaison intra-individuelle. Critères d’inclusion :
itiligo non segmentaire, au moins 2 lésions symétriques de pluse 4cm2, localisation sur les extrémités ou les saillies osseuses.nterventions : dermabrasion par laser Erbium sur un côté (tiré auort), après 48 h du 17 butyrates d’hydrocortisone était appliqué sures plaques (des 2 côtés) quotidiennement 3 semaines sur 4 pendant2 semaines et était associé à des séances bihebdomadaires d’UVBendant également 12 semaines. Une évaluation en aveugle étaitnsuite réalisée par 2 évaluateurs sur photographies standardisées.e critère principal de succès était une repigmentation supérieure50 %, 1 mois après la fin du traitement.bservations.— Dix-huit patients ont été inclus, 2 sont sortis de
’étude pour des raisons professionnelles. Vingt-quatre paires deésions ont été traitées. Une repigmentation significativement supé-ieure a été observée du côté dermabrasé par rapport au côtéecevant les dermocorticoïdes et les UVB seulement (p < 10−4).ésultats.— Environ la moitié des lésions sont parvenues à uneepigmentation supérieure à 50 % avec la dermabrasion dans cesocalisations difficiles alors que seulement 4,2 % des lésions ontbtenu ce taux de repigmentation du côté sans la dermabrasion.ucune repigmentation supérieure à 50 % n’a pu être obtenueur les extrémités des doigts avec aucun des 2 protocoles. Lesffets secondaires ont été importants avec une cicatrisation de 2 àsemaines, des douleurs et 2 cicatrices hypertrophiques. La tolé-
ance et la satisfaction des patients étaient respectivement de,2 et de 4/10 du côté dermabrasé et de 8,4 et 3/10 du côté aveces UVB + dermocorticoïdes seuls.iscussion.— La dermabrasion par laser Erbium améliore significati-ement le taux de repigmentation dans le vitiligo non segmentaire.algré un taux élevé de repigmentation dans des zones difficiles,
e taux global de satisfaction a été modéré à faible en raison desffets secondaires qui limitent grandement l’utilisation de cetteechnique en pratique courante.onclusion.— Toutefois, l’étude des mécanismes ayant conduit àette augmentation du taux de repigmentation sous dermabrasionevrait fournir des pistes intéressantes pour le traitement du viti-igo.éclaration d’intérêt.— Aucun.
Iconographie disponible sur CD et Internet.
oi:10.1016/j.annder.2011.09.163
130raitement des cicatrices chéloïdes des oreilles parhirurgie et cryochirurgie. Litrowski a,∗, M.-C. Boullié a, D. Dehesdin b, A. De Barros b,. Joly a
Dermatologie, CHU de Rouen, Rouen, FranceORL, CHU, Rouen, FranceAuteur correspondant.
ots clés : Cicatrices chéloïdes ; Cryochirurgie ; Oreillesntroduction.— Le traitement des cicatrices chéloïdes est difficilet de nombreux traitements ont été proposés.bjectif.— Évaluer les résultats à moyen terme du traitement desicatrices chéloïdes des oreilles par un nouveau traitement asso-iant exérèse chirurgicale et cryochirurgie.atériel et méthodes.— Étude rétrospective monocentrique menéentre 2001 et 2008.ritères d’inclusion.— Cicatrice chéloïde de l’oreille.
Traitement par exérèse puis cryochirurgie ;Suivi minimum de 2 ans après traitement.e traitement, réalisé sous anesthésie locale ou générale, consistaitn une exérèse de la chéloïde suivie d’une congélation immédiate