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Kita Nago, bwa a

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Kita Nago, bwa a

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2 16 janvier 2013No 780

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DÉCEMBREJunior Plésius LOUISPéguy Flore PIERRERaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

14 350FANS

Souffrant d’une pneumonie chronique, le chanteur Black Alex, de son vrai nom James Alex Pierre, qui avait été hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital de la com-munauté haïtienne, est désormais chez lui. Selon Hans Rock, un ami du chanteur, son état est maintenant stable. « Cependant, il est impératif qu’il fasse de son mieux pour suivre les prescriptions et les conseils de son médecin », déclare-t-il, tout en deman-dant à ses amis de l’aider à préserver son état de santé qui est déjà très fragile. Sans cigarette et sans alcool, le chanteur vedette de l’ex-King Posse, proche de la quaran-taine, doit désormais mener une autre vie. Sinon…

Black Alex reprend peu à peu la vie normale. Sur sa motocyclette, on le voit dans les rues de Pétion-Ville. Selon ses dires, il est déjà prêt pour le carnaval 2013 ! Une nouvelle qui fera grand plaisir à plus d’un de ses fans.

Lord Edwin [email protected]

Black Alexse porte mieux

Depuis le début de cette semaine, des sites en ligne de la diaspora confirment presque le retour de Gazzman au sein de Nu-Look. C’est faux, archi-faux, réagit le chanteur de Disip.

C’est un Gazzman mécontent qui a démenti le mardi 15 janvier 2013 ces rumeurs. « Je connais le site qui a fait ça ; d’ailleurs, j’ai appelé son responsable pour lui signaler que je n’ai pas été du tout content de cette fausse publication, car j’ai mon groupe Disip, qui fait son chemin. Nous avions réalisé une belle tournée en Haïti. Je ne vois pas pourquoi ils racontent ce mensonge. Je n’ai dit à quiconque que je retour-nerais à Nu-Look », a expliqué Gazzman Couleur. Cependant, l’artiste, comme nous l’avions déjà écrit dans nos colonnes, confirme qu’il était seulement d’accord pour réaliser de soi-rée souvenir avec Nu-Look. « Cette réunion (Gazzman/Arly) de Nu-Look est purement et simplement business », a fait savoir Gazzman.

Victoire pour DisipTrois ans après la sortie de son premier album intitulé «

Mission », Disip annonce son deuxième opus, qui paraîtra après les festivités carnavalesques.

Cet album presque terminé, d’après Gazzman, sera titré « Viktwa ». Selon le chan-teur, des artistes comme Ti Djo Zenny, Jean Jean Roosevelt et Ti Pay de Rèv pourraient bien participer sur ce disque.

Interrogé sur la raison qui l’a poussé à titrer cet album « Viktwa », Gazzman Couleur répond : « Victoire, c’est ce que m’a dit l’Eternel. Après notre mission, c’est la victoire.»

Gazzman sans pitié pour GraciaComme il l’a toujours fait, Gazzman Couleur réalisera avec son groupe Disip sa

meringue carnavalesque 2013. Titrée « TMS », c’est une meringue à travers laquelle le chanteur s’attaquera à son compétiteur farouche, le député Gracia Delva.

Gazzman démentson retour à Nu-Look

Interrogé sur la signification de ce sigle, Gazzman n’a pas voulu donner plus de détails. « Soyez patient, vous le saurez dans les prochains jours », a lâché le chanteur.

Gilles Freslet ([email protected])

Agenda de l’Institut Français d’Haïti du 14 au 20 Janvier 2013

LITTERATURE RencontreAvec Laurent Gaudé, romancier et dramaturge - Prix Gongourt 2004

Né à Paris en 1972, Laurent Gaudé fait des études de lettres avant de se lancer dans l’écriture dramatique. Sa première pièce, Combat de possédés, paraît en 1999 et est jouée en Allemagne et lue au Royal National Theatre de Londres. Il est l’auteur de nombreuses pièces, comme Le Tigre bleu de l’Euphrate ou Pluie de cendres. En 2002, son deuxième roman, La mort du roi Tsongor, lui vaut d’être cité pour le prix Goncourt et est récompensé par le Prix Goncourt des Lycéens et le Prix des Libraires. Deux ans plus tard, Le Soleil des Scorta, véritable saga familiale dans l’Italie du Sud à la fin du XIXe siècle, remporte le Prix Goncourt et sera traduit dans trente quatre pays.

Son dernier roman s’intitule Pour seul cortège. (Actes Sud - 2012)

Lundi 14 janvier - 7h pm - IFH - Entrée libre

PHOTOGRAPHIE Cycle Haïti à l’image

Rencontre avec Benjamin Struelens Suvi d’une animation musicale par Abijazz

Benjamin Strulens est un photogra-phe-voyageur belge. En 2011, suite au projet d’échange artistique Haïti : entre images et mots où de jeunes artistes belges et haïtiens ont pu s’exprimer à travers plusieurs médias mis en commun et à la parution de son livre de photogra-phie Haïti Kenbe, il présentera son travail à l’IFH du mardi 8 au vendredi 25 janvier. Il sera accompagné de l’artiste Abijazz.

Labdias Chéry, alias, Abijazz, est un jeune auteur, compositeur et interprète qui a participé au projet « Haïti : entre images et mots » monté par le photogra-phe belge Benjamin Struelens, en juillet 2011, avec des artistes haïtiens et de la Communauté française de Belgique. Abijazz s’adonne à l’écriture de quelques chansons et prépare la sortie de son premier album.

Exposition photos de Benjamin Struelens

Du mardi 8 au vendredi 25 janvier - Entrée libre

Mardi 15 janvier - 5h pm - IFH - Entrée libre

CINEMA Cycle Haïti à l’image

Twa Timoun réalisé par Jonas d’Adesky Avec Jules Vitaleme, Sima Mickenson et Pierre Jean Mary. Fiction - Belgique, Haïti. 82 min. Créole Projection en présence du réalisateur

Vitaleme, Pierre et Mickenson, douze ans, vivent dans un internat, à Port-au-Prin-ce. Vitaleme, obsédé par ses souvenirs d’en-fant en domesticité, cherche à convaincre ses deux amis de quitter l’internat pour vivre libre. Suite au séisme, ils partent tous les trois dans les rues. Vivant de menus larcins, ils organisent peu à peu leur nouvelle vie. Mais un accident survient un jour, séparant Vitaleme de ses deux amis?

Jonas d’Adesky est diplômé en réalisa-tion cinéma à l’Institut des arts de diffusion (IAD) depuis 2010. Il est également sociolo-gue et scénariste. Il a écrit et réalisé plusieurs documentaires et courts-métrages dont Nuit Blanche, sélectionné au Festival inter-national du film indépendant de Bruxelles. En 2011, il reçoit le prix de la Fondation bel-ge de la vocation, dans la catégorie cinéma. Twa Timoun, son premier long métrage, a été sélectionné dans la compétition officiel du Festival du film de Toronto, édition 2012.

www.facebook.com/3timounSoutiens : du Tax Shelter du gouver-

nement belge et de FILMIK, du Centre du cinéma et de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de VOO

Mardi 15 janvier - 7h pm - IFH - Entrée libre

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316 janvier 2013No 780

Nous sommes au Champ de Mars, lundi, en fin d’après-midi. Kita Nago, après s’être fait choyer sur son parcours, en provenance de Les Irois, prend répit à Port-au-Prince. Après quatorze jours de marche, le tronc d’acajou accompagné de Mèt Fèy Vèt qui le soutient à bout de bras, campe ici, au pied du Marron Inconnu, pour se ressourcer. Nouvelles répandues, des milliers de Port-au-Prin-ciens s’empressent pour leur rendre visite.

Le bicolore haïtien, attaché à un porte-drapeau bien accroché à sa “tête”, nationalise ses valeurs. Remarquable par sa corpulence, Kita Nago suscite la curiosité. Il mesure 3,10 m de haut et 0,36 m de diamètre. Bien poli avec une légère couleur brique, le géant ne peut se déplacer qu’avec l’aide d’une dizaine de volontaires. Un pèlerinage captivant auquel se donne à cœur joie toute une population.

En un rien de temps, l’aire du Champ du Mars est occupée. Un nombre crois-sant de gens reviennent de partout pour satisfaire leur désir. Voir, toucher ou se faire prendre avec cet étonnant voya-geur qui fait frissonner. Chacun fraie son chemin comme bon lui semble dans la foule en liesse dressée devant la place

Kita Nago, Bwa aC’est le premier événement spectaculaire de l’année 2013. On ne s’y attendait pas. En tout cas, pas de si tôt. Kita Nago, initiative de Mèt Fèy Vèt dit Harry Nicolas, surprend tout le monde. Cette sculpture en bois, idolâtrée en moins d’une semaine, se veut un symbolisme de solidarité haïtienne. Tel un personnage vivant, en caravane, il entre dans l’histoire par la grande porte. Un phénomène social imprévisible qui gagne du terrain.

pour atteindre et rencontrer Kita Nago et Harry. Comme des brebis cherchant à se désaltérer, médias, passants, marchands ambulants et chauffeurs de taxi se font bousculer par les autorités policières assurant la sécurité de l’œuvre d’art de-venue célèbre en un temps record.

Le brouhaha s’installe et bat son plein. Les préparatifs et la logistique, malheu-reusement, empêchent à l’initiateur de « Manman Doudou » de s’exprimer publiquement. Privilégiés, les journalis-tes, comme en otage, retiennent Mèt Fèy Vèt avec des questions allant dans tous les sens. Mais, au bout du rouleau, Harry, regard affaibli, lâche : « Je suis fatigué ! »

Entre-temps la marée humaine encercle la place. Certains demeurent perplexes. D’autres lancent des mots hostiles. Ils ironisent à tout bout champ Kita Nago selon leur perception : « Se premye fwa m wè yon bwa di konsa » ; « gad jan yon bwa wòz ! » ; « se bwa pa m nan nou pa vle wè, banm rasis » ; « s’on bwa vre ki pou ta rasanble tout fanm sa yo la ! »

Côté évangélique, le secteur protes-tant n’est pas d’un seul point de vue. L’en-semble ne reconnaît pas ce symbolisme à l’image d’un crucifix. On le qualifie de « mistik », malgré que le pasteur Sylvain

Exantus, président de la fédération Pro-testante d’Haïti, supporte l’activité.

Quoi qu’on pense, quoi qu’on dise, l’arrivée de Kita Nago viole le silence et soulève des controverses. Dans le marasme qui règne, cette tournée tire la sonne l’alarme. Un cri de solidarité popu-laire que Mèt Fèy Vèt interprète comme moyen de développement pour Haïti.

« Il n’y a rien de mystique dans ce que je fais. Je prépare l’événement depuis trente ans. Donc, aujourd’hui je suis très fier et comblé de voir l’affluence et l’importance qu’on accorde à l’initiative. Si on tend souvent à nous faire croire “ke depi nan ginen ti nèg trayi nèg”, Kita Nago prouve le contraire. On peut s’unir et avoir une même idéologie », argumen-

te Harry François.Pareille à un exercice pré-carnava-

lesque, la caravane Kita Nago, épaulée par Smoye Noisy, apporte ambiance et divertissement sur son passage. Après avoir visité Léogâne, Carrefour, puis Port-au-Prince, le parcours devient pénible et long. Toutefois, Kita Nago ne sera à destination qu’après avoir foulé le sol de Ouanaminthe. Tiens bon, Harry, on y est presque !

Dimitry Nader Orisma

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4 16 janvier 2013No 780

PIOUPIOUT Boukman EksperyansChorus: sa sa ye la ato?

Lead:Se nan domi m’ te yeMwen tande: sa li ye la? Sa sa ye la?Boukman Duty ak Makandal kanpeYap mande: sa sa ye la?Dessaline li menm li moveli di: sa sa ye la ?

Chorus: Sa- l yeSa sa ye la?

2-Lead: ou pa gen anyen wap diOu pa gen anyen wap feYo di ou se Yon blofeWap fe komsi komsaYo di ou se yon djoleGade adwat agochGade anle anbaGade kijan wap

Chorus: pioupioutShut your mouthCallate la boca

Pi gran blofePi gran pedanPi gran djole

Chorus: pagen pase sa!2-Lead: mwen renmen peyi mwenMwen renmen Kilti mwen (ago ago! mesye/dam)Depi se pa vole map vole(non non non m’ pap fe sa)Mwen sevi BondieLi ban mwen ason mwen(mesi Bondie)Kite mele m’ avek yoPeyi yo se pou yoYa fe sa yo vleTechno rara!3e lead: ou pran nou pou moun sotHaïti tounen yon tototWap kalewesWap flote tankou Yon drapoSa ou ye? Repete:gran van tilapli sa ou ye?Chorus: djoleOu vole konfyans nouChorus: blofeOu renmen lobeyChorus: tapajeOu renmen gagotChorus: vole3-Martin Luther King paret li di m’:Sa sa ye la?Ti Jean Dantor bien serie li di m’Sa sa ye laOu pa gen anyen wap diOu pa gen anyen wap feTout moun pran ou Kom djoleGade kijan ou:

Chorus: pioupioutShut your mouthCallate la bocaDjoleBlofeTapaje

L’association de certains antidouleurs, de la catégorie des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène et l’aspirine ne font pas bon ménage chez les gens sous antihypertenseurs. Les précautions d’usage.

En effet, l’aspirine et l’ibuprofène, comme tous les médicaments de la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ont ten-dance à faire augmenter la pression artérielle tout en diminuant l’efficacité des traitements contre l’hypertension. Il peut s’ensuivre dès lors une augmentation du risque cardiovascu-laire ou d’insuffisance rénale potentiellement graves.

Selon une étude menée par une équipe de pharmacovigilance (notifications d’effets indésirables par les professionnels de santé), près de 11 442 notifications concernant des personnes sous antihypertenseur ont été relevées, dont 4,5 % prenaient également des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Les chercheurs ont estimé que 125 des effets indésirables notifiés étaient liés à l’association des deux types de médicaments. Il s’agissait à 90 % de cas graves, notamment des insuffi-sances rénales aiguës ou encore des aggrava-tions d’insuffisance cardiaque ou d’hyperten-sion conduisant à des hospitalisations.

S’il faut à tout prix prendre les deux types de médicaments en même temps, cela doit être fait sur une courte période. Pour les dou-leurs, mieux vaut envisager d’autres antalgi-ques.

Péguy F. C. Pierre [email protected]

Leonardo DiCaprio est peut-être une célébrité très en vue, mais il n’existe pas moins d’autres gens célèbres avec lesquels il aimerait bien se frotter les coudes. La vedette de « Django Unchained » a enchéri sur un rendez-vous avec l’ancien président Bill Clinton lors d’une vente aux enchères caritative samedi soir à Los Angeles pour le JP/HRO Haitian Relief Organization de l’acteur Sean Penn.

DiCaprio a initialement offert 100 000 dollars pour passer la journée avec l’ancien président. Après qu’un autre intéressé ait surenchéri, DiCaprio a suggéré que lui et les deux autres prétendants rivaux unissent leurs contributions du total de 400 000 dollars et d’en faire une fête pour quatre personnes, selon le site www.starpulse.com.

Le gala « Help Haiti Home » s’est tenu à Los Angeles à l’occasion des trois ans du tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010 et a recueilli 4 millions de dollars pour l’organisation de secours de Sean Penn selon les rapports de presse. De nombreuses personnalités telles que Eva Longoria, Pamela Anderson et Christopher Dodd, ancien sénateur du Connecticut, y ont assisté. Ander-son Cooper, consacré à la sensibilisation et à la collecte de fonds pour Haïti a présenté l’événement, rapporte Yahoo.

Leonardo DiCaprio et Bill Clinton pour Haïti

Votre Ticket Santé

Attention aux mélanges DANGEREUX !

Lyrics

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516 janvier 2013No 780

VENDREDI 18 SAMEDI 19 DIMANCHE 20 LUNDI 21 MARDI 22 MERCREDI 23 JEUDI 24 VENDREDI 25 SAMEDI 26

Jacmel6h pmWharf touristique

Hugues Leroy J.E.Timo Vollbrecht

Branford Marsalis

Scène Prestige6h pmParc Historique

Vanessa JacqueminMolly Johnson

Branford Marsalis

Mélanie CharlesLouis WinsbergRichard Bona

Scène Air France6h pmKaribe Hôtel

Timo VollbrechtMike Del Ferro

Agustín Carbonell

Jazz 6Mélanie Charles

Ilan Bar-Lavi y los Sonex

Scène Barbancourt6h pmFokal

Benjamin Struelens(4h30 pm salle intérieure)

---------------Agustín Carbonell

Molly JohnsonSandro Schneebeli

Timo Vollbrecht Vanessa Jacquemin

Mike Del Ferro

John Bern QuintetSagare trio

Sandro Schneebeli

Sagare trioBelO

Ilan Bar-Lavi y los Sonex

Institut Français7h pm

Louis Winsberg

After Hours8h pmQuartier Latin

Mike Del Ferro Tonik Jazz Michou

After Hours8h pmGarden Studio

Hans Peters Alfò Jazz

After HoursYanvalou 8h pm

Life Tamara Suffrin Jazz Pa Raz

La Fondation Haïti Jazz présentesous le haut patronage du Ministère de la Culture

7e éditiondu Festival Internationalde Jazz de Port-au-PrinceDu 19 au 26 janvier 2013

DES STARS INTERNATIONALES DU JAZZ :

13 PAYS À L’AFFICHE :

12 GROUPES ET ARTISTES DE JAZZ LAKAY ET DE LA DIASPORA :

BRANFORD MARSALIS, Timo Vollbrecht, MOLLY JOHNSON, Mike Del Ferro,Agustin Carbonell, Sandro Schneebelli, Sagare Trio, Ilan Bar-Lavi y los Sonex, Jazz 6,LOUIS WINSBERG & JALEO, RICHARD BONA & LE MANDEKAN CUBANO

ALLEMAGNE, BELGIQUE, BRÉSIL, CAMEROUN, CANADA, CHILI, ESPAGNE,ETATS-UNIS D’AMÉRIQUE, FRANCE, HAÏTI, PAYS-BAS, MEXIQUE, SUISSE

VANESSA JACQUEMIN, BUYU AMBROISE (EN ARTISTE INVITÉ) DE FOLLOW JAH, HANS PETERS, LIFE, TAMARA SUFFRIN, ALFÒ JAZZ, MÉLANIE CHARLES, JAZZ PA RAZ, BÉLO, TONIK JAZZ, MICHOU

18 CONCERTS DONT 14 GRATUITS

Pendant 8 jours, Port-au-Prince va vibrer au son du Jazz !

La Pléiade, Radio Métropole, Hôtel Karibe, Parc Historique, Kay Mizik laPoints de vente :

www.papjazzhaiti.org Pour infos : 3101-0003 / 2813-1143

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Mercredi 16 janvier 20136

joueur de l’équipe du président de la République, Roro Nelson.

Nono Jean-Baptiste avait pour rôle de relater à ces enfants les ex-ploits de Campos en 2002 au sein de la sélection mexicaine de football. Ces jeunes footballeurs (filles et garçons) ont reçu avec chaleur des poignées de main de Jorge Campos ainsi que des mots d’encouragement au fur et à mesure qu’il serrait les dizaines de mains qui attendaient leur tour d’être touchées.

« Jorge Campos est l’ambassadeur d’une organisation d’Haïtiens vivant au Mexique dénommé «Baloton ». Il est venu en Haïti dans le cadre d’un projet de distribution de ballons de football », raconte le président de la Fédération haïtienne de football, Yves Jean-Bart pour expliquer la pré-sence de l’ancienne idole mexicaine en Haïti.

Sur un dépliant offert aux journa-listes, on peut lire, en outre : Baloton est un projet qui vise à donner 10 000 ballons de football aux enfants d’Haïti dont 1 200 en janvier 2013. Le projet inaugure une campagne dénommée « Le monde vers Haïti » organisée par une association d’Haïtiens vivant au Mexique. Cette association travaille surtout pour la promotion de la culture haïtienne et de la solidarité envers Haïti. Plus de 10 000 Haïtiens appartiennent à cette association et participent donc à cette campagne ayant pour slogan « Haïti, une terre sans frontières ». La cam-pagne «Le monde vers Haïti » vise à trouver de l’aide pour Haïti à travers de nombreux projets ayant rapport avec le développement personnel, la culture, le sport, l’éducation, la santé,

la science et l’enfance » lit-on sur ce petit prospectus.

La campagne « Le monde vers Haïti » est réalisée dans l’objectif, entre autres : de présenter une autre image d’Haïti, d’intéresser les étran-gers à connaître l’histoire d’Haïti, à découvrir la culture haïtienne, à visiter le pays, à investir en Haïti et surtout à supporter Haïti.

Mais encore à sensibiliser les Haïtiens vivant en Haïti à prendre conscience du fait qu’ils sont res-ponsables du développement de leur pays et qu’ils peuvent non seulement contribuer à son développement, mais aussi à offrir une autre image de ce pays ».

Jorge Campos qui visite Haïti dans le cadre l’inauguration du « projet Baloton », le fer de lance de la campagne « le monde vers Haïti », ne sera pas le seul à visiter Haïti dans ce contexte. L’ancien interna-tional, quant à lui, tout heureux de retrouver des jeunes footballeurs si enthousiastes de le voir, devrait, au moment où nous mettons sous

Sport et développement

10 000 ballons pour une autre image d’HaïtiLe petit portier mexicain aux tenues fluorescentes, Jorge Campos, a été accueilli lundi soir au stade Sylvio Cator, par plus d’une centaine de jeunes footballeurs (filles et garçons), venus uniquement recevoir un petit « papache » de leur illustre aîné. Campos est venu inaugurer en Haïti le projet BALOTON, organisé par une association d’Haïtiens vivant au Mexique.

presse, jouer d’abord en compagnie des jeunes footballeurs en formation à l’Ecole nationale des talents sportifs (ENTS) à Croix-des-Bouquets, puis en compagnie des jeunes footballeurs et footballeuses en formation au Cen-tre de formation « Camp Nou » du Centre Goal Sepp Blatter toujours à Croix-des-Bouquets.

Enock Néré/[email protected] twitter :@nenock

Jorge Campos (à gauche) conversant avec le président de la FHF dr Yves Jean Bart et le directeur technique Wilner etienne. (photo : Yonel louis)

Dernier test de préparationavant le Chili

Le Kita Nago est une initiative citoyenne consistant à transporter, à tour de bras et en marchant, un tronc d’arbre depuis les Irois jusqu’à Ouanaminthe en passant par les Cayes, Aquin, Fond-des-Nègres, Miragoâne, Petit-Goâve, Grand-Goâve, Léogâne, Port-au-prince pour ne citer que ces villes. Ayant entamé le parcours à partir des Irois le 1er janvier 2013, Kita Nago est aussi une initiative visant à conscientiser les Haïtiens sur l’importance de l’unité et la néces-sité d’oeuvrer et de participer au reboisement d’Haïti.

La sélection nationale haïtienne de football croise le fer avec son ho-mologue des moins de 20 ans en

match de préparation avant de défier le Chili samedi en match international amical.

La sélection nationale haitienne de football rencontrera la sélection nationale du Chili samedi en match

international amical. Depuis sa 3e place à la Coupe Caribéenne des na-tions 2012, ce sera la première sortie de la sélection nationale haïtienne en match international.

Avant de quitter Haïti, mercredi, les hommes de Blake Can-tero effectueront un petit test match devant servir de match

Ils étaient plus d’une centaine à attendre l’arrivée de Campos au stade. Au moment où beaucoup d’autres partaient rencontrer le «

bwa » de Kita Nago, eux attendaient un illustre aîné qui, bien qu’il soit mexicain, est venu lancer un projet grandiose: distribuer des ballons pou-vant permettre à plus de jeunes d’ap-prendre le football et la construire via ce sport une autre image du pays.

Arrivé en Haïti dans l’après-midi du dimanche 13 janvier, l’ancien in-ternational mexicain est venu lancer officiellement la campagne « Le monde vers Haïti », organisée par une association qui regroupe 10 000 par-ticipants. Ce projet baptisé « Baloton » vise à distribuer 10 000 ballons de football aux différentes instances du pays qui travaillent au niveau de la formation des jeunes.

L’agenda de l’ancien joueur l’a conduit en plusieurs endroits. Il devait en effet visiter la Fédération Haïtienne de Football, mais également le Mi-nistère à la Communication où il a dû donner une petite conférence de presse avant de partir rencontrer une pléiade d’enfants footballeurs venus uniquement pour voir celui qui a long-temps brillé dans les buts du Mexique. Ce n’est qu’après 6 h du soir que les enfants qui l’attendaient au stade ont eu la possibilité de le voir.

Les enfants ont pourtant attendu patiemment celui qu’ils ne connais-saient que de nom pour la plupart, mais dont ils avaient tant entendu par-ler en Haïti. C’est donc avec chaleur qu’ils ont applaudi l’arrivée de l’ancien joueur accompagné du président de la Fédération Haïtienne de Football , Dr Yves Jean-Bart, du secrétaire général de la Fédération, Carlo Marcelin, du directeur technique National, Wilner Etienne, de l’ancien international haïtien, Nono Jean-Baptiste, et d’un

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Mercredi 16 janvier 2013 7

de réglage contre la sélection nationale des moins de vingt ans en préparation pour la dernière

phase des éliminatoires de la Coupe du Monde U20 en février prochain à Puebla au Mexique.

Les moins de vingt ans profite-ront eux de ce petit test match pour s’évaluer avant de quitter Haïti le 21 janvier à destination de Mexico où ils subiront un stage d’acclimatation avec l’altitude, un mois avant leur entrée en lice en éliminatoires de la Coupe du Monde U20 au niveau de la Concacaf.

Si le sélectionneur national, Israël Blake Cantero a besoin de la rencontre du mardi soir pour effectuer ses der-niers réglages avant de rencontrer le Chili, la sélection nationale U20 a dis-puté ce 15 janvier son dernier match au niveau de la mer avant son départ pour le Mexique. Pendant son mois de stage d’acclimatation en altitude, elle devrait disputer 3 matches ami-caux, estime le Directeur Technique National, Wilner Etienne.

Enock Néré/[email protected] twitter :@nenock

Dernier test de préparationavant le Chili

Jorge Campos : “Je ne pensais pas que j’ai été aussi populaire en Haïti”

Du salon diplomatique de l’Aé-roport de Port-au-Prince où il a été reçu par Yves Jean-Bart, président de la Fédération

Haïtienne de Football, Ronald Nelson et Ernst Jean-Baptiste respectivement représentants de la Présidence et du Ministère de la Jeunesse, aux Sports et à l’Action Civique, Marie Carmélita Cadet, Coordonatrice principale du groupe « Le monde vers Haïti » et la presse sportive, en passant par le Mi-nistère de la Culture et de la Commu-nication, accueilli par les membres de ce ministère en absence d’Addy Jean Gardy, le stade Sylvio Cator, acclamé par un total de 12 équipes de jeunes âgés entre 12 à 17 ans, le Palais natio-nal pour rencontrer le président de la République, Joseph Michel Martelly, avant de se reposer à l’Hôtel Caribe, l’ancien gardien international du Mexique, Jorge Campos Navarrete a passé une longue journée de lundi 14 janvier 2013 en Haïti avant de repartir ce mardi.

Ses premiers mots ont été : « Je suis content d’être avec vous en Haïti et j’en profite pour le saluer le courage de Carmélita qui a pu transformer ce rêve en réalité », suivent quelques prises de vues pour immortaliser cet évènement.

Au terme de la conférence de

presse organisée au Ministère de la Culture suivie d’un petit cocktail, ceux qui ont pris la parole étaient unanimes à reconnaître que Campos fait partie de plus grands gardiens du monde et a révolutionné ce poste, et ce malgré sa petite taille. « A côté de Hugo Sanchez, vous êtes le joueur de foot mexicain le plus connu en Haïti », a affirmé Yves Jean-Bart avant de faire éloge de l’immense talent de Campos, l’une des grandes stars de la coupe du monde de la FIFA, USA 1994.

Abonder dans le même sens, Ronald Nelson a ajouté: « Votre présence parmi nous est une preuve tangible que Haïti est un pays ouvert aux touristes étrangers ».

Faisant allusion aux propos élo-gieux prononcés à son égard, Cam-pos a déclaré : « Je ne pensais pas si j’ai été aussi populaire en Haïti. Ma présence ici traduit mes sympathies à l’endroit envers vous, symbole d’un peuple très courageux et s’il fallait que les jeunes me prennent comme exemple, j’en serais ravi », dixit Cam-pos sur un air discret car il a été du côté de Los Angeles (Californie/USA) avant de fouler le sol haïtien.

Se présentant à la presse, Marie

Carmélita Cadet « Mami Wata », lead vocal à côté de Samba Okan du groupe « Lambi Ginen », une for-mation musicale d’Haïti évoluant au Mexique, en a profité pour expliquer le bien fondé du projet « Le monde vers Haïti » et le groupe « Baloton International ».

Ce dernier se propose de distri-buer 10.000 ballons de football aux pratiquants du sport roi du pays, et ce pendant l’année 2013. « C’est une façon pour nous d’encourager les jeunes dans la pratique du foot. La distribution se fera graduellement à travers tout le pays via la FHF et le Ministère à la Jeunesse, aux Sports et à l’Action Civique », a expliqué Mami Wata avant d’ajouter : « Le monde vers Haïti se propose de vendre une autre image d’Haïti à l’extérieur, intéresse les étrangers à venir visiter notre pays et encourage les compa-triotes vivant dans diaspora qu’ils sont concernés par le développement de notre Haïti chérie », a expliqué Marie Carmélita Cadet.

Au stade Sylvio Cator, Jorge Campo a été accueilli par un total de 12 équipes de jeunes âgées entre 12 à 17 ans et s’est fait photographier

avec eux. Au Palais national, le portier mexicain a rencontré les joueurs de l’équipe de foot de la Présidence, tels : Johnny Descolines ou encore Rose-mond Pierre et a du attendre quelques bonnes minutes avant de rencontrer le président de la République, Michel Joseph Martelly.

Pour boucler sa visite de 24 heu-res en Haïti, Jorge Campos né le 15 octobre 1966 à Acapulco et qui avait disputé les deux phases finales de la coupe du monde de la FIFA, USA 94 et France 98 avant de s’adonner aux commentaires à la TV Azteca, se rendait au Centre Projet Goal de la FIFA pour saluer et encourager les trois sélections nationales du pays engagées dans des compétitions à l’échelle internationale.

Si l’initiative en soi a été extraor-dinaire, une nouvelle fois , le « black out » s’était mêlé de la partie, et ce pour une vingtaine de minutes en plein cœur de la conférence de presse au sein du Ministère de la Culture. On déplore également que la visite de la star mexicaine n’a pas eu lieu dans un cadre protocolaire.

Légupeterson Alexandre

Campos (les mains dans les poches) s’adresse aux jeunes joueurs haïtiens (photo : Yonel louis)

l’ex international mexicain pose pour une photo souvenir (photo : Yonel louis)

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8 16 janvier 2013No 780

Invité à un dîner où vous ne connaissez personne : A- Vous préférez rester chez vous pour regarder la télévision.B- Vous restez seul près du buffet et repartez à 22 heures.C- Vos histoires drôles font de vous l’attraction de la soirée.

A l’école, vous étiez : A- Celui dont l’instituteur oubliait toujours le nom.B- Le tombeur de la cour de récré.C- Le délégué de classe, animateur du ciné-club et responsa-ble de la cafet’.

Si vous deviez choisir un sport : A- Le footing pour aller courir seul dans les bois.B- Le rugby pour vous cacher dans la mêlée.C- Le body-building pour vous faire remarquer à la piscine.

Si vous étiez un animal, vous seriez : A- Un loup solitaire.B- Le chef de bande de chats de gouttière.C- Un paon entouré d’admirateurs.

A la sortie d’un concert de T-Vice, vous vous retrouvez face à Roberto Cardozo la star de vos rêves : A- Vous arrivez à lui bredouiller : « Je connais toutes vos musi-ques par coeur ».B- Vous parvenez à lui faire signer un autographe.C- Vous terminez la soirée dans un restaurant que vous lui faites découvrir.

A une soirée costumée, vous vous déguisez en : A- Homme invisible.B- Batman.C- Catwoman.

Une majorité de AGrand TimideChez vous, la peur des autres est qua-

siment maladive. Impossible de parler en public sans avoir les jambes qui flageolent et sentir le rouge vous monter aux joues. Reprenez confiance en vous ! Exercez-vous à affronter les situations qui vous embar-rassent, si possible en vous faisant aider par des amis proches. Si vous devez passer un entretien, essayez d’imaginer que votre interlocuteur est complètement nu (sans éclater de rire ou rougir aussitôt). Enfin, si vraiment vous ne parvenez pas à surmon-ter vos difficultés, n’hésitez pas à entamer une thérapie : vous ne pourrez pas vivre éternellement caché !

Une majorité de BRaisonnablement réservéBravo, vous savez vous comporter

en société ! Ni trop exubérant, ni trop renfermé, vous savez affronter la plupart des situations que vous rencontrez. Certes, vous pouvez éprouver de l’appréhension face à des inconnus ou un environnement nouveau, mais votre réserve reste rai-sonnable. Dès que vous êtes entouré de connaissances ou que vous êtes à l’aise, vous n’êtes pas le dernier à prendre des initiatives et à donner votre avis. Toutefois, n’hésitez pas à vous montrer plus démons-tratif ou à vous affirmer plus souvent, pour ne pas être écrasé par des personnalités plus extraverties.

Une majorité de CLa vedetteTout le monde vous connaît dans le

quartier. Au sein de votre société, même la filiale d’Amérique du Sud à entendu parler de vous. Vous êtes quelqu’un qu’on peut qualifier d’incontournable. Où que vous alliez il faut que vous soyez la star. Mais au fond, cette nécessité d’attirer le regard de l’autre ne dévoile-t-elle pas un besoin maladif de reconnaissance ? Vous êtes peut-être un grand timide, qui se cache derrière son exubérance ! Dans tous les cas, attention à ne pas en faire trop. S’il est clair qu’un peu de fantaisie agrémente le quotidien, il ne faut pas que vous en fassiez une règle de vie. Vous risquez de lasser votre entourage, voire de ne plus être pris au sérieux. Essayez d’apprendre la modération !

Lorsque vous parlez en public, les gens remarquent plutôt votre voix de stentor ou votre couleur rouge pivoine ? En soirée, vous êtes celui qui danse torse nu au milieu de la piste ou celui qui est accoudé au bar, derrière le poteau ? En bref, êtes-vous un extraverti qui passe inaperçu ou un grand timide que tout le monde remarque ? Pour le savoir, répondez à toutes ces questions sans fausse pudeur…

Vous regardez l’album photo de votre mariage : A- Ce ne serait pas votre oreille qui dépasse derrière la tête de Maurice ?B- Pas de risque de vous y voir, c’est vous qui teniez l’appareil photo et le caméscope.C- Mais qui sont toutes ces belles filles (beaux garçons) que vous tenez dans vos bras ?

Vos amis vous entraînent sans vous le dire sur une plage naturiste: A- Vous vous rappelez que vous n’avez pas terminé de lire « L’histoire du petit grille-pain courageux » et décidez de rentrer aussitôt à l’hôtel pour l’achever.B- Vous restez en pantalon et T-shirt sous prétexte de coup de soleil.C- Génial ! Vous n’osiez pas les y emmener !

En soirée, une belle jeune fille (un beau jeune homme) vous drague ouvertement : A- Vous vous sauvez en prétextant un mal de tête et vous le regrettez pendant 6 mois.B- A court d’inspiration, vous lui expliquez vos problèmes de transit. Il ou elle disparaît au moment ou vous abordez la mé-thode de calcul de vos points de retraite.C- Avant qu’il n’ait eu le temps de dire ouf !, il (elle) se retrouve chez vous pour un dernier verre.

Au pot de départ de votre supérieur hiérarchique : A- Vous êtes celui qui organise la quête mais qui a un empêche-ment.B- Vous distribuez les petits fours, en discutant à droite et à gauche.C- Vous faites le discours et tout le monde trouve vos réparties très amusantes.

Etes-vous timide ou extraverti(e) ?

“Pa ka pa la”, T-MickyCe ne sera pas la meilleure mérin-

gue carnavalesque de l’année, mais elle n’en reste pas moins la meilleure que le groupe ait réalisée jusqu’à date. Assez entraînante, « Pa ka pa la » renferme entre autres des solos de guitare relati-vement agréables et on y détecte déjà des parties qui pourraient être bien accueillies sur le parcours carnavalesque.

“Bay lari a”, K-ZinoPour sa première participation au

carnaval, K-Zino a choisi de s’attaquer au groupe Kon’Beat, et de façon encore

plus directe au chanteur Michael Ben-jamin. Démarche plutôt audacieuse qui semble avoir pourtant réussi à la bande à Gérald Chery qui s’est auto-proclamée « La relèv la »… alors jusqu’à la sortie de la désormais très attendue de la méringue de Mika.

“Dwadelòm”, VwadèzilCe n’est pas le Vwadèzil des grands

jours. Contrairement aux méringues précédentes du groupe, « Dwadelòm » ne soulève pas les foules. Le style est tou-jours le même, mais il y manque un peu de ces métaphores qui ont toujours plu.

Les méringues arrivent

Le carnaval c’est dans moins d’un mois. Tandis que les chars, bandes à pied et autres investissent les rues chaque dimanche depuis le 13 janvier, les méringues carnavalesques se font la guerre sur la bande FM. Bien sûr, les ténors se font attendre. N’empêche, la liste des méringues ne fait que s’allonger. Des bien bonnes aux pas particulièrement bonnes, sans oublier les nettement pas bonnes… Ticket a testé pour vous !

“Pran liy”, ZatrapZatrap poursuit avec ce qui pourrait

devenir une tradition. Encore une fois, le jeune groupe à tendance rap offre au public une agréable méringue carnava-lesque. Titrée « Pran liy », cette méringue au texte quelque peu engagé est l’une des plus belles que l’on ait encore enten-dues cette année. On espère toutefois que le clip de « Pran liy » sera à la hauteur des attentes, créées par les précédentes vidéos de Zatrap.

“Piout piout”, Boukman EksperyansDepuis un certain temps, Boukman

Eksperyans expérimente des choses nouvelles. Dernièrement, le groupe nous a apporté le « Rapsin », un mélange de rap kreyòl et de racine. Pour le carnaval de cette année, Manzè et Lòlò s’essayent au « techno-rara », un mélange rythmi-que basé sur une guitare électrique et le tambour. Côté texte, ça reste dans la catégorie engagée du « racine », mais le techno-rara ne fait pas vraiment danser. Il vous faudra quatre minutes et cinquan-te-deux secondes pour confirmer que ces expériences ont beaucoup changé Boukman.

“Nou pa ka Matel”, KanpèchKanpèch tient la mèche au point de

vue rythmique, le groupe a aussi ciblé directement le pouvoir en place. Le titre de sa meringue est « Nou pa ka Matel ». Il fait un super jeu de mots en utilisant le vocable de l’armée, « Mate », qui a pour synonymes : “calmer”, “dompter”, “stop-per”, “surmonter”, et le nom du président « Martelly ». Reste à voir si le Champ de Mars pourra « Mate li »

Préparé parDaphney Valsaint Malandre et

Plésius Junior LOUIS