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HAL Id: jpa-00234650 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234650 Submitted on 1 Jan 1952 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. La détection des particules par scintillations. II. Scintillateurs Jean-François Detœuf, Daniel Blanc, Paul Maignan To cite this version: Jean-François Detœuf, Daniel Blanc, Paul Maignan. La détection des particules par scintil- lations. II. Scintillateurs. J. Phys. Radium, 1952, 13 (11), pp.573-578. <10.1051/jphys- rad:019520013011057300>. <jpa-00234650>

La détection des particules par scintillations. II ... · PDF fileZnS activé au cuivre ou à l argent fut l un des ... n est linéaire ni pour les a [22], [46], ... scintillation,

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HAL Id: jpa-00234650https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234650

Submitted on 1 Jan 1952

HAL is a multi-disciplinary open accessarchive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come fromteaching and research institutions in France orabroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documentsscientifiques de niveau recherche, publiés ou non,émanant des établissements d’enseignement et derecherche français ou étrangers, des laboratoirespublics ou privés.

La détection des particules par scintillations. II.Scintillateurs

Jean-François Detœuf, Daniel Blanc, Paul Maignan

To cite this version:Jean-François Detœuf, Daniel Blanc, Paul Maignan. La détection des particules par scintil-lations. II. Scintillateurs. J. Phys. Radium, 1952, 13 (11), pp.573-578. <10.1051/jphys-rad:019520013011057300>. <jpa-00234650>

LA DÉTECTION DES PARTICULES PAR SCINTILLATIONS

II. SCINTILLATEURS

Par JEAN-FRANÇOIS DET0152UF, DANIEL BLANC,Laboratoire de Physique atomique et moléculaire du Collège de France

et PAUL MAIGNAN,Laboratoire des Rayons X.

Sommaire. - On passe en revue les propriétés des principaux scintillateurs actuellement utilisés.On étudie ensuite l’application des compteurs à scintillations à la détection des divers rayonnementsen insistant sur les propriétés spectrométriques.

LE jOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. ~

TOME 13, NOVEMBRE 19~2, PAGE 573.

1. Généralités. - Les substances radiolumi-nescentes ou scintillateurs émettent de la lumièresous l’impact des particules a, ~, ;, .... Les par-ticules ionisantes («, protons, (3, ions, mésons chargés)perdent leur énergie en excitant tout le long de leurstrajectoires les molécules du scintillateur. Une frac-tion de cette énergie est réémise sous forme de lumièrepar un processus de fluorescence et de phosphorescence.Pour être utilisée comme scintillateur, la substance

radioluminescente doit répondre à certaines exi-

gences :io Elle doit transformer avec un bon rendement

l’énergie de la particule en énergie lumineuse utile.Pour détecter les particules peu pénétrantes (ex, pro-tons, ions), on peut utiliser une faible épaisseur descintillateur, mais la détection des rayons ~, y et desneutrons exige une épaisseur notable (quelques milli-mètres à quelques centimètres), de façon à absorberune grande partie de l’énergie de la particule. Lescintillateur doit alors être transparent à sa propreradiation de fluorescence. Pour détecter les -,,, quicèdent leur énergie au scintillateur par l’intermédiaired’électrons Compton, photoélectriques ou de matéria-lisation, on a intérêt à utiliser des corps de numéroatomique élevé. Le spectre d’émission doit corres-

pondre à la réponse du photomultiplicateur.2° La durée de l’émission lumineuse doit être aussi

faible que possible, afin d’améliorer le temps de réso-lution.

3° Le scintillateur doit être facile à préparer etne pas s’altérer au cours du temps.Les premiers scintillateurs utilisés furent des

poudres ou agglomérats polycristallins, puis, pouraméliorer la transparence, des monocristaux orga-niques ou inorganiques, des solutions et des matièresplastiques.La comparaison quantitative de l’efflcacité des

divers scintillateurs est difficile. Elle dépend de laméthode de préparation de la substance, de sa pureté,du photomultiplicateur et même, éventuellement, dela bande passante de l’amplificateur associé : lesdifférents auteurs sont souvent en désaccord sur lesmérites respectifs des divers scintillateurs.

On trouvera des tableaux comparatifs générauxdans les articles de Kallmann [1], Hofstadter [2], yJordan et Bell [3]. Pour les substances inorganiques,voir Moon [4]; pour les cristaux organiques, Irvine [5],Harding et al [6], Gittings et al. [7]; pour les solu-tions, Kallmann et Furst [8], [9], [10]; pour lesmatières plastiques, Pichat et Koechlin [11].

2. Propriétés des scintillateurs. - Cristaux

lnorganiques. - Leur préparation en gros mono-cristaux est, en général, délicate [12], [13], [14].L’introduction de corps de numéro atomique élevéleur donne une bonne efficacité aux y. Leur constantede temps d’émission lumineuse est, en général, beau-coup plus longue que celle des cristaux organiques.ZnS activé au cuivre ou à l’argent fut l’un des

premiers scintillateurs utilisés [1], [15], [16]. Il est

opaque et ne peut être utilisé qu’en couchesminces (C o, mm). Son usage se limite à la détec-tion des a et des protons pour lesquels son efficacitéest de ioo pour 100. Sa constante de temps est

longue (&#x3E; s) [3].CdS, également peu transparent, utilisé en petits

monocristaux, donne une relation linéaire entre

l’énergie de la particule oc et l’intensité de la scin-tillation [17].NaI activé au thallium, préconisé par Hof-

tadter [18], [19] est l’un des corps les plus utilisés.Il est transparent et s’obtient en gros monocristaux.Il contient de l’iode (numéro atomique 53) et cons-titue ainsi un bon détecteur de rayons y. Pour les

rayons P, la hauteur d’impulsion est une fonctionlinéaire de l’énergie [20], [21], [22]. D’où son utili-sation pour la spectrographie ; [23], [24], [25]. Sa

réponse aux a n’est pas linéaire [22], [26], elle l’estsensiblement pour les protons [22], [27], [28].

Sa constante de temps est relativement longue(2, 5 . r o-’ s) [19], elle décroît légèrement quand la

température s’élève [12]. Il présente une phospho-rescence faible, mais de longue durée qui fait quel’efficacité dépend de la bande passante de l’ampli-ficateur utilisé [29].

Il est hygroscopique et doit être utilisé à l’abride l’air dans une enveloppe scellée ou dans l’huile [30].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019520013011057300

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KI (Tl) n’est pas hygroscopique, mais il est radio-actif [18], ce qui limite son emploi. Sa réponse enfonction de l’énergie a été étudiée pour les a. et les

protons [28].LiF [31], LiI activés au thallium [32] ou à

l’étain [33], [34] sont efficaces pour détecter les neu-trons, lents ou thermiques.

Cals (Tl) donne des résultats équivalents à ceuxde NaI (Tl) [35].CaW04 et CdWo4 peuvent facilement être obtenus

en petits cristaux [14]; ils ont pour les ~ une efficacitééquivalente à celle de l’anthracène [36], [37]; pourles oc, leur réponse est linéaire.

CaFz. Voir [39].’

Cristaux organiques. - Ils sont transparents, leurrendement est, en général, assez élevé pour les

rayons ~, mais, en général, faible pour les rayons oc.

Leur constante de temps est plus faible que pour lescristaux inorganiques.Le naphtalène, facile à obtenir en gros cristaux,

est l’un des premiers corps organiques étudiés [1],[40], [41]. Il a souvent été utilisé comme corps deréférence [4], [5] dans la comparaison des cristaux.

L’incorporation de stilbène améliore son efficacité [42].Constante de temps de l’ordre de 5,8. io-8 s [43], [44].

L’anthracène est assez difficile à préparer en groscristaux [4], [5], [45], [46]. Il a une efhcacité environ

quatre fois supérieure à celle du naphtalène pourles [3. Réponse liné,aire aux ~, sauf aux basses

énergies [21], [22], [46], [47]. Pour les oc et les protons,sa réponse n’est pas linéaire [22], [27], [28], [46].

Sa constante de temps est de l’ordre de

[44], [48] et décroît avec la tempéra-ture [49], [50].Le tolane (diphényTlacétylène), plus facile à pré-

parer que l’anthracène [51], a une efficacité voisinede celle de l’anthracène [52], [53]. Constante del’ordre de 0,4.10-8 s [53], [54].

Le stilbène se prépare en monocristaux [5], [51],il peut être utilisé sous forme polycristalline [55].Certains auteurs le considèrent comme plus efficace

que l’anthracène [56], mais cela semble inexact [57].Sa constante de temps, de l’ordre de 6. io-s s [44], [58], 9est l’une des plus courtes, elle décroît avec la tempé-rature [58]. Sa réponse est linéaire pour les ~ [21], [22].De nombreux autres cristaux organiques ont été

étudiés dont, parmi les plus efficaces, le quater-phényl [26], le chrysène [59], le therphényl [60],le dibensyl [60].

Liquides. - En Ageno, Chizzotto et Quer-zoli [611, [62] utilisèrent des solutions de naphtalènedans , le toluène; Kallmann [9], [10], [63], [64] etd’autres auteurs [65], [66] étudièrent de nombreusessolutions. Le rendement des solutions à faible concen-tration ne peut, s’expliquer que par le transfert

d’énergie des molécules excitées du soluté sur lesmolécules du solvant. La théorie [10], [41], [64], [67]rend compte de l’optimum de concentration (del’ordre de i pour 100). Pour que le transfert soit

possible, il faut que les bandes de fluorescence dusolvant soient de plus courtes longueurs d’ondes quecelles du soluté. D’après Kallmann, les meilleurssolvants sont le phénylcyclohexane, le diphényloxyde

(phényléther), le xylène, le toluène, le benzène; lesmeilleurs solutés sont l’acide anthranilique, le diphé-nylhexatriène, l’03B1-naphtylamine, le phényl-a-naphtyl-amine, le terphényl. Pour chaque solution, il y a,en général, un optimum de concentration [62], [63].

Les meilleures solutions ont une efficacité analogueà celle des cristaux d’anthracène. Les constantes de

temps sont, en général, inférieures à 10-7 s et souventtrès courtes (0,2. 10-9 s) pour le terphényl dans letoluène.

Matières plastiques. - On utilise des solutions dansle polystyrolène ou le plexiglas (métacrylate de

méthyle) [56], [681, [69], [70], [71]. Le polystyrolène,qui a des bandes de fluorescence plus élevées que leplexiglas, donne de meilleurs résultats. On peututiliser comme soluté le terphényl [68], l’anthra-cène [70], le stilbène [56]. La solution proposée parPichat et Koechlin [41] a le meilleur rendement :

tétraphénylbutadiène dans le polystyrolène, d’eh’1-cacité équivalente à celle d’une solution de terphényldans le xylène. La constante de temps du terphényldans le polystyrène est inférieure à 5. io-,s s [56].

3. Détection des divers rayonnements. -Rayons oc et particules lourdes chargées. - ZnS permet

Fig. i. - Réponse relative de l’anthracèneà différentes particules ionisantes (valeurs appropriées),

d’après Birks.

de détecter les a et les protons (d’énergie &#x3E; 80 keV) [86]avec une efficacité voisine de l’unité. La réponse d’unmonocristal de CdS est linéaire pour les oc [17]. Laréponse de NaI (Tl) pour les OE n’est pas linéaire [26],mais elle l’est sensiblement pour les protons [22],[27], [28]. Avec ZnS associé à un multiplicateur àcathode en bout, il faut une dizaine de kiloélectronvoltspour produire un photoélectron sur la cathode.

Les cristaux organiques ont un mauvais rendement.Le tolane est le plus satisfaisant [52]; l’anthracènen’est linéaire ni pour les a [22], [46], ni pour les

protons [22], [27], [28], [46], [71].D’après Birks [46], en dehors des molécules excitées

par la particule a, un certain nombre de moléculessont altérées et présentent une probabilité de désexci-

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tation sans émission plus grande que les moléculesintactes.

Si l’on désigne par S l’intensité relative de la

scintillation, par x l’abscisse de la particule sur satrajectoire, la fluorescence spécifique est

E, énergie perdue par la particule; A et kB, constantesdépendant de la substance et des unités utilisées.Cette relation est bien vérifiée par l’expérience( fig. I ). Un bombardement prolongé par les x peutendommager le cristal [72].

Rayons ~3. - Pour de nombreux cristaux, la hau-teur d’impulsion est proportionnelle à l’énergie desélectrons dans un intervalle très large. Pour l’anthra-cène [21], [46], [73], [74], la réponse n’est plus linéaireau-dessous de 1 25 kev, d’après Hopkins [73]; au-des-sous de 6 keV, d’après Jentschke et al. [21], mais cettemesure a été faite avec un faisceau d’électrons pulsés.Dans l’anthracène associé à un photomultiplicateurR. C. A. 5819, il faut environ 3,3 keV pour produireun photoélectron sur la cathode [47]. Le stilbène estlinéaire [21]. INa (Tl) est linéaire de 20 keV à 2,5 MeV[20], [21]. Pour les électrons de très grandes énergies,on peut utiliser l’effet Tcherenkov dans le plexiglasou la lucite [75].

Rayons ’y. - Dans le cas de rayons y, on détecteles électrons rapides engendrés dans le cristal. Si l’onadmet que la plupart de ces électrons sont détectés,

l i

l’efficacité doit être égale e l , I désignant l’épais-seur de scintillateur traversée et l le libre parcours

moyen du ; . Avec un cristal organiques, est de l’ordrede 20 cm pour des énergies de I MeV; en faisant1 = 5 cm, on trouve une efficacité de 22 pour 100

conforme à l’expérience. Cette efficacité croît si l’on

diminue I (scintillateur de poids atomique élevé oude faible énergie). Avec un cristal de NaI (Tl), ondétecte les rayons X de 5 à 80 keV avec une efficacitévoisine de l’unité [32], [76].

Hofstadter et Mc Intyre [23], [24] ont développéla spectrométrie "{ à l’aide des compteurs à scintil-lations.

Pour des 1 monoénergétiques, la courbe des hau-teurs d’impulsion présente deux pics étroits (pic

. photoélectrique et pic de paires) séparés par un piclarge (Compton). L’amplitude relative des picsdépend de la nature du scintillateur [on utilise en

général INa (Tl)] et de l’énergie des y. La précisiondu pointé est de l’ordre de i pour 100 sur des raiesde i MeV. On supprime les pics photoélectriques etle pic de paires et l’on améliore la précision du pointédu pic Compton, en fixant la direction du ; diffuséque l’on reçoit sur un second compteur monté encoïncidence [50] 2). L’énergie de l’électron

Compton est sensiblement constante si l’angle dediffusion est supérieur à 1350. Pour des "; d’énergie

supérieure à 2 MeV, on peut, au contraire, ne con-server que le pic des paires en détectant, dans deuxcompteurs montés en coïncidence avec le compteurprincipal (fig. 3), les 2 y de dématérialisation du

positon qui sont émis dans des directions opposées [77].Ces deux méthodes permettent d’étudier des spectrescomplexes.

Fig. 2. - Spectrométrie y avec deux compteurspour la détermination des raies Compton.

Fig. 3. - Spectrométrie y avec trois compteurspour la détermination des raies de paires.

Neutrons. - Leur détection n’est pas encore résolueparfaitement : dans la plupart des cas, les impul-sions - gênent beaucoup..

Neutrons lents, épithermiques, thermiques. - a. Réac-tion avec Li’ : Pour LiF [53], l’efficacité est de

9,5 pour Ioo, mais il est nécessaire de refroidir laphotocathode et le cristal. LiI à i pour Ioo de Tldonne de meilleurs résultats [32]. Depuis peu, on

utilise LiI activé à l’étain. o,o5 pour 100 de SNCI.,2H,0 donne une résolution de 13,7 à 16,5 pour 100pour une épaisseur de cm [34]. Voir la figure 4.Les y ne gênent pas. o,1 mole pour 100 de Snl, donneune résolution de 1 pour i oo pour o,5 cm [33].

b. Réaction avec loB: Hofstadter [78] utilisadirectement B, mais obtint des résultats médiocres.Le méthylborate enrichi en lOB en solution dans unscintillateur liquide (terphénylxylène) donnerait demeilleurs résultats [79].

Neufrons rapides. - Détection des protons de reculproduits dans des corps organiques.

Anthracène [48] : Efficacité de o pour 100 pourune épaisseur de i cm. Il est facile de faire des

comptages absolus [80], mais la discrimination des

impulsions ’1 est très difficile.Solutions : surtout le terphényl dans le xylène

(o,5 pour 100) [81], efficacité de 5 à 1 o pour 100

pour 2,5 cm avec des neutrons de 14 MeV. Une solu-

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tion de terphényl dans 1 e toluène à 0,25 mg/ioo cm3convient aussi [82]. Les impulsions y sont très

gênantes.L’union d’un produit hydrogéné dans lequel se

font les reculs à un scintillateur général permetd’éliminer les y [83]. On utilise IK (Tl) en poudre,l’épaisseur de chaque cristal (10:.1) étant égal au

parcours de protons de 2 MeV; les interstices de lapoudre sont remplis d’x-bromonaphtalène, ayant lemême indice de réfraction pour les longueurs d’ondede fluorescence du cristal. Les neutrons donnent,à flux égaux, dix fois plus de coups que les ; pour uneefficacité de 5 pour ioo (2 cm)..

Neutrons très rapides. - On a utilisé la réac-tion C,2 (n, 2n)Cll dans un cristal d’anthracène [84].Seuil de 20,fi MeV; Cn (vie moyenne de 20,35 m)émet un positon d’énergie maximum de 0,97 MeV.Sensibilité de I5 neutrons/em2/s pour une irradiationde 3o m, suivie d’un comptage de 3o m. Les ; negênent pas.Wouters [85] a signalé que les neutrons très rapides

peuvent se détecter sans scintillateur : un noyau derecul venant de la cathode du multiplicateur produitun échauffement local suffisant pour permettre l’éva-poration de plusieurs centaines d’électrons en quelquesmillisecondes (efficacité de o,01 pour ioo pour neutronsde 3oo MeV).

Manuscrit reçu le 21 I mai t g5 2. Fig. I~. - Réponse d’un cristal LiI (Sn) 2,5 X + 0,94 cm.

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