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LA GRECE ANTIQUE Ou la civilisation hellénistique

LA GRECE ANTIQUE - adream.e-monsite.comadream.e-monsite.com/medias/files/la-grece-antique-1.pdf · Socrate, Platon et Aristote furent les premiers et plus grands philosophes de l’Antiquité

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LA GRECE ANTIQUE Ou la civilisation hellénistique

LES 3 TEMPS DE LA GRECE ANTIQUE

Introduction : 1) Colorie les trois périodes de la légende ci-dessous et reporte

les sur la bande chronologique :

-900 -800 -700 -600 -500 -400 -300 -200 -100

Légende :

Période des poèmes homériques (VIIIème siècle av JC)

Apogée d’Athènes (Vème siècle av JC).

Epopée d’Alexandre le Grand (2ème moitié du IVème siècle av JC)

-1000 JC

Echelle :

100 ans

Le philosophe grec Platon disait que « les Grecs sont comme des grenouilles au bord d’une mare ». Il expliquait par cette phrase que les grecs comme les grenouilles vivent sur les littoraux. Cela est dû au relief difficile. En effet, seules les quelques plaines littorales sont cultivables. Mais, elles restent pauvres, incapables de nourrir tous les grecs (produisants vignes et oliviers surtout). Ils ont donc été obligés de coloniser tous le bassin méditerranéen, afin de se procurer le nécessaire pour vivre et se développer.

Les trois Grèce

RAPPEL définition d’une civilisation : Une civilisation correspond souvent à un état c'est-à-dire une organisation

politique guidée par un chef souvent un roi ou monarque appelé pharaon en Egypte.

La société est très hiérarchisée, au sommet un chef, un roi, un monarque absolu souvent de droit divin et les prêtres qui organisent le culte des dieux (donc religion polythéiste) et les scribes qui sont les seuls à utiliser l’Ecriture (la première est née en Mésopotamie, dans le Croissant fertile dans la seconde moitié du IVème millénaire avant notre ère), elle se nomme pictogramme). A la base, les esclaves (Personnes non libres et sans droit) et les paysans représentant 90 % de la population.

Ce peuple a développé des techniques (comme l’embaumement permettant de conserver intact le corps des morts) et nous a laissé des monuments comme les pyramides de Guizèh en Egypte, demeures d’éternité des pharaons.

Les premières civilisations sont nées en Mésopotamie, dans le Croissant Fertile, au bord des trois fleuves : Nil, Tigre et Euphrate au IIIème millénaire avant notre ère. Elles ont vu naître l’agriculture, l’élevage, l’écriture, les cités, la métallurgie (le travail des métaux), l’orfèvrerie (travail de l’or), le commerce…

INTRODUCTION : La Grèce se situe au Sud-est de l’Europe au bord de la Méditerranée. Les paysages sont composés de montagnes à l’intérieur des terres et de plaines littorales. Ces reliefs difficiles ne permettent de produire que de la vigne et des oliviers, obligeant les grecs à commercer et à fonder des colonies (de nouvelles citées) pour survivre. A l'époque antique, la Grèce n'est pas un Etat unifié, elle est composée de plusieurs centaines de petits Etats indépendants et rivaux : les cités. Chaque cité est composée d'une ville fortifiée et de la campagne alentour. Ainsi, le territoire de la cité d'Athènes s'étend sur toute l’ATTIQUE (voir carte ci-dessous à droite ) Malgré les rivalités entre les cités, les Grecs se sentent unis par leur culture qui les différencie des autres peuples : les barbares. Les Grecs parlent la même langue, ont la même histoire, celle d'Homère, la même écriture, les mêmes écriture, les mêmes dieux, les mêmes fêtes, les mêmes adversaires, les Perses. Il existe donc une vraie civilisation grecque (langue, religion, art) qui se développe. Pour les Grecs, l’origine de leur civilisation remonte à plusieurs grands événements fondateurs comme la guerre de Troie vers – 1 200 et la création des Jeux olympiques en – 776.

De -1900 à -1300 c’est la période mycénienne En -1500 c’est l’apogée de cette civilisation qui a dominé la Grèce. Vers -1200 : se serait déroulée la GUERRE DE TROIE Cette civilisation s’effondre en -1100

PERIODE ARCHAIQUE Au VIIIème siècle av notre ère : Poèmes homériques. Alphabet grec Naissance des cités grecques -776 : 1er jeux olympiques Colonisation grecque du bassin méditerranéen. (ex vers -600 fondation de Massalia)

PERIODE CLASSIQUE de -499 à -336 Guerres Médiques contre les Perses (-498 à -478) Apogée d’Athènes de -478 à -431. Guerre du Péloponnèse (-431 à -404) Lutte entre Athènes, Sparte et Thèbes (-431 à -404) Ces conflits marquent le déclin, la chute d’Athènes)

Arrivée des Achéens en Grèce

PERIODE HELLENISTIQUE -336à -216 Alexandre le Grande de -336 à -324 : conquête d’un immense empire de la Macédoine à l’Indus et fondation de nombreuses cités portant son nom dont Alexandrie d’Egypte.

Vème siècle est l’époque de Périclès et du

Parthénon

Invasion des Doriens

Arrivée des Achéens en Grèce

LA GRECE EST DOMINEE PAR

ROME

-1900

-1500 -1100 -900 -500

FRISE CHRONOLOGIQUE de la GRECE ANTIQUE

-100 An 0

LEXIQUE SUR LA GRECE ANTIQUE Acropole : Colline sacrée d’Athènes. On y trouve le Parthénon.

Aède : poète ambulant (se déplaçant) chantant les poèmes homériques. Agora : La grande place de la ville d’Athènes, où les habitants se retrouvent pour discuter, faire des achats au marché,… Autel : Table en pierre située devant le temple d’un dieu et où on fait des offrandes et des sacrifices pour le dieu Barbare : un non grec (ex. : pour les Grecs, les Perses sont des barbares) Cité : Etat indépendant constitué d’une ville fortifiée et de sa campagne alentour Citoyen : Habitant d’une cité possédant des droits politiques (le plus souvent : le droit de voter, rendre la justice) Civilisation : vaste groupe d’hommes qui ont en commun les mêmes croyances, les mêmes goûts artistiques, les mêmes techniques, la même façon de vivre. Civilisation hellénistique : Civilisation des Grecs enrichie par les civilisations des pays conquis par Alexandre le Grand et ses successeurs (du IVe au IIème avant JC) Colonie : Cité fondée par un groupe de Grecs hors de Grèce autour du bassin méditerranéen (ex. : Massalia ou Marseille) Comédie : Pièce de théâtre destinée à faire rire. Premier auteur de comédie serait Aristophane avec « les mouches… » Culte : ensemble des cérémonies religieuses en l’honneur des dieux. Démocratie : (du grec demos = " peuple " et kratos = " pouvoir ") : Régime politique dans lequel les citoyens possèdent le pouvoir Esclave : Personne qui n’est plus ou pas libre, qui appartient à un maître, et qui est considérée comme un objet, sans droit. Guerres médiques : guerres opposant les Grecs aux Perses, en –490 (1ère guerre médique) et en –480 (2ème guerre médique). Autre nom des perses : mèdes d’où les guerres médiques. Gymnase : école publique d’exercices physiques et intellectuels. Héros : Personnage qui réalise des exploits surhumains, fait des voyages fabuleux, manipulé par les dieux (ex. : Hercule, Persée, Achille, Ulysse sont des héros grecs). Après leur mort, certains sont l’objet de culte et deviennent des demi-dieux. Holocauste : sacrifice d’animaux en l’honneur d’un dieu, totalement brûlé. Hoplite : Soldat grec combattant à pied (fantassin) et lourdement armé Jeux Olympiques : Concours sportifs opposant les champions des cités grecques tous les quatre ans dans le sanctuaire panhellénique d’Olympie, en l’honneur de Zeus. Les premiers eurent lieu en -776.

Ligue de Délos : Entente militaire qui regroupe certaines cités grecques autour d’Athènes après la victoire des Grecs contre les Perses en –479. Au départ, chacune des cités verse un tribut (une somme) dans le trésor de Délos pour soutenir l’effort de guerre contre les perses. Puis après la victoire, c’est Athènes qui récupère les tributs du trésor en échange de sa protection. Métèque : Un étranger qui vit à Athènes, souvent artisan ou commerçant : il est libre mais n’a pas de droits politiques Mythologie : ensemble des légendes sur les dieux et les héros. Ostracisme : Renvoi, à la suite d’un vote de l’Héliée, d’un citoyen, qui met en péril la démocratie, en-dehors de sa cité pour une durée temporaire ou définitive Panathénées : grandes fêtes en l’honneur d’Athéna. Parthénon : à Athènes, le principal temple de l’Acropole, dédié à la déesse Athéna Phalange : Troupe des soldats d’Alexandre le Grand, armés de longues lances appelées sarisses Philosophie : (du grec : philos : amour et sophia : sagesse) c’est une recherche de la connaissance, une réflexion sur les êtres et les choses. Socrate, Platon et Aristote furent les premiers et plus grands philosophes de l’Antiquité. Pnyx : Colline où se réunissaient les citoyens d’Athènes pour voter les lois dans l’Assemblée ou Ecclésia (Assemblée des citoyens) Polythéisme (du grec : poly plusieurs et theos : dieu): croyance en plusieurs dieux Procession : défilé en l’honneur d’un dieu ou d’une déesse Sacrifice : Offrande d’aliments faite à un dieu ou à une déesse (souvent des animaux égorgés sur l’autel puis brûlés : holocauste). Sanctuaire panhellénique : Lieu consacré au culte d’un dieu et entretenu par l’ensemble des cités grecques (ex. : Olympie, Delphes). Stratège : un citoyen élu (ils sont 10) pour un an qui commande l’armée de la cité et la gère. Théâtre : Bâtiment en forme de demi-cercle où les Grecs assistaient à des pièces jouées par des acteurs (toujours des hommes) portant des masques (des tragédies ou des comédies) Tragédie : Pièce de théâtre racontant l’histoire dramatique d’un ou de plusieurs personnages. L’un des premiers tragédiens fut Euripide. Trière : Navire de guerre grec possédant trois rangs de rameurs superposés. Tyran : homme qui prend le pouvoir par la force et l’exerce par la terreur

Pourquoi les grecs, mais aussi, les égyptiens, les babyloniens…sont polythéistes?

Chaque dieu avait un rôle, une ou plusieurs fonctions permettant de rassurer, de conseiller, de guider. Les sciences de l’antiquité sont incapables d’expliquer les phénomènes naturels : tonnerre, séismes, mort…Les dieux et les récits mythologiques (ensemble des mythes, des récits imaginaires, des légendes d’une civilisation) sont là pour donner une explication à ce que l’Homme et sa raison ne peuvent comprendre.

C’est pourquoi, il existe des oracles, des personnes faisant le lien entre les hommes et les dieux. Exemple à Delphes, l’oracle d’Apollon, la pythie, répondait aux questions des Hommes .

Ainsi, il existe une INTERDEPENDANCE entre les Hommes et les dieux. Ces derniers ont besoin des Offrandes des Hommes pour exister. Les fidèles ont besoin de la protection, des conseils…des dieux pour vivre.

QUELQUES EXEMPLES DE DIEUX GRECS : les grecs sont donc polythéistes : Zeus et ses deux frères Poséidon et Hadès se partagèrent l'univers et la répartition se fit par un tirage au

sort. Le domaine de la mer fut pour Poséidon et l'empire des morts à Hadès. Zeus devint le dieu souverain, le

Seigneur du Ciel, le dieu de la pluie, celui qui rassemblait les nuages et maniait à son gré la foudre terrifiante.

Son pouvoir éclipsait celui de toutes les autres divinités réunies.

Poséidon régnait sur la mer. Sur les deux rives de la mer Egée, les Grecs étaient marins; il était donc naturel

qu'ils aient pour le dieu de la mer un culte particulier. Poséidon épousa Amphitrite, petite fille d'Océan, le

Titan. Souverain de la mer, ce fut pourtant lui qui fit don du premier cheval à l'homme.

Hadès était parmi les Olympiens, le troisième frère, auquel le sort attribua le monde souterrain et le royaume

des morts. On le nommait aussi Pluton, le dieu des richesses et des métaux précieux enfouis dans la terre. Il

quittait rarement son sombre empire pour l'Olympe ou la terre et personne ne l'encourageait à le faire; sans

pitié mais juste. Sa femme était Perséphone qu'il enleva de la terre pour en faire la Reine des Enfers. Il était

le Souverain des Morts mais non la Mort elle-même que les Grecs nommaient Thanatos.

Artémis, sœur jumelle d'Apollon, fille de Zeus et de Léto, elle était une des trois déesses vierges de

l'Olympe. Elle était la déesse de la faune et de la flore, on l'honorait partout comme la protectrice de la

jeunesse. Comme Apollon était le Soleil, Artémis était la Lune.

Aphrodite, déesse de l'Amour et de la Beauté, elle séduisait et trompait chacun, tant homme que dieu; déesse

du rire, se moquant doucement de ceux que ses ruses avaient conquis. Elle est l'épouse d'Héphaïstos, le dieu

laid et difforme de la forge.

Hermès Zeus était son père et Maïa, fille d'Atlas, sa mère. Il était le message de Zeus. Il était le dieu des

voleurs. Il était encore le guide des morts, menant les âmes à leur dernière demeure.

Arès, dieu de la Guerre, fils de Zeus et d'Héra.

Héphaïstos, dieu du Feu, parfois dit fils de Zeus et d'Héra, parfois d'Héra seule, qui l'aurait ainsi mis au

monde en représailles de la naissance de la fille de Zeus, Athéna. Seul parmi les immortels, tous d'une beauté

parfaite, il était laid et difforme. L'Odyssée lui donne Aphrodite pour épouse. C'était un dieu aimable,

amoureux de la paix, populaire tant dans l’Olympe que sur la terre.

Déméter, déesse du Blé, des saisons, des récoltes, fille de Cronos et de Rhéa. Mère de Perséphone, lors de son enlèvement par Hadès, Déméter décida que pendant les 6 mois que sa fille passerait aux enfers, ce serait l’automne puis l’hiver et pendant les 6 mois qu’elle passera auprès d’elle : le printemps et l’été. Selon cette légende, les 4 saisons seraient apparues ainsi. Apollon : Frère jumeau d’Artémis. Il est le dieu de la beauté, des arts, du soleil. Dionysos : dieu de la fête, du théâtre, de la vigne Athéna Athéna (souvent surnommée Pallas), est la déesse de la sagesse, de la guerre, de la justice, des arts et de la littérature. Athéna est sans aucun doute l'une des plus célèbres divinités de la Mythologie grecque. La naissance d' Athéna, est assez originale : elle sortit de la tête de Zeus ! C'est de la tête du maitre des dieux et des hommes que nait la sagesse ! Zeus, amoureux de la déesse Métis, maitre en toutes sagesses et en tout savoirs, décide de lui faire un enfant. Gaïa, la Terre, qui avait le pouvoir de lire le destin annonça à Zeus qu'il faisait une terrible erreur : Ton fils va te renverser du trône comme c'est arrivé à ton père, Cronos, et à ton grand père Ouranos. Zeus alors, sans perdre un instant décida d'avaler Métis. Quelque temps plus tard, il commença à souffrir de terribles maux de tête. Afin de s'en délivrer, Zeus ordonna à son fils Héphaïstos de lui ouvrir le crâne à coups de hache. De sa tête, surgit soudainement Athéna, la déesse de la sagesse, qui apparut en guerrière portant un casque, un bouclier et une longue lance. Athéna salua tous les dieux dans un cri de victoire. Par sa venue au monde si originale et si triomphale, Athéna devint l'enfant favori de Zeus. Il lui permit d'utiliser toutes ses armes et notamment sa foudre.

QUELQUES INFOS SUR LES MYTHOLOGIES GRECQUES Aux origines de tous les temps, pour les Grecs, régnait le Chaos, un effrayant mélange de terre, de boue,

d'eau, parcouru de tourbillons de vents et dévasté d'explosions et de tornades de feu.

Puis quelques temps après, naquirent du Chaos, la Nuit, la Lumière, le Tartare (situé dans les très profondes entrailles de la terre, très vaste et profondément noire) et Gaïa (la Terre Mère). Gaïa créa Ouranos (le Ciel) exactement de la même taille qu'elle et l'épousa.

De l'union de Gaïa et Ouranos naquirent de nombreux dieux : les 12 Titans, trois Cyclopes et trois Géants.

Cronos, un des Douze Titans, prit le pouvoir, en enfermant les Cyclopes et les Géants dans le Tartare, et il régna seul sur les dieux, à condition de ne pas avoir d'enfants.

Pour tenir sa promesse, Cronos décida d'avaler ses enfants dès leur naissance. Cette pratique ne plaisait absolument pas à sa femme Rhéa !

A la sixième naissance, elle mit au monde des jumeaux. Cette fois, elle décida de remplacer un des bébés par une grosse pierre enveloppée de lange. Cronos ne s'aperçut de rien et avala la pierre et l'autre bébé. Le bébé sauvé par Rhéa s’appelait Zeus. Il fut élevé sur l’île de Crète, sans que son père Cronos connaisse son existence.

Quelques années plus tard, Zeus était devenu grand et fort et il pensait de plus en plus à se venger de son père Cronos, qui avait voulu le dévorer à sa naissance !

Pour cela, il entra à son service. Un jour, alors qu'il lui servait à boire, il lui donna une bonne rasade de vomitif au lieu de vin. Cronos commença à vomir la fameuse pierre, puis ses autres enfants. Délivrés, ils se révoltèrent aussitôt contre leur père : la guerre éclata.

Cronos appela à son aide les autres Titans. Zeus, de son côté, délivra du Tartare les Géants, les Cyclopes et tous les autres prisonniers de Cronos et s'en fit des alliés.

Les Cyclopes qui étaient de bons forgerons, se montrèrent reconnaissants et fabriquèrent pour les dieux des armes terribles : la foudre pour Zeus, un trident pour Poséidon et un casque qui rend invisible pour Hadès.

La guerre faisait rage, Zeus blessa Cronos qui s'enfuit et les trois frères (Zeus, Poséidon et Hadès) se partagèrent le monde : Zeus obtint le ciel et le pouvoir absolu sur les dieux, Hadès le monde souterrain et le royaume des morts ; quant à Poséidon, il régnerait sur la mer et les eaux.

Zeus s'occupa alors d'organiser la demeure des dieux. Il choisit la plus haute montagne du monde (connue à l'époque) : l’Olympe.

Les dieux vivaient sur l’Olympe dans des palais entièrement faits d'or, étincelants de lumière et de majesté. Un large ciel bleu se déployait toujours au-dessus des palais. Il n'y pleuvait jamais, ne ventait jamais, ne faisait ni chaud ni froid, l'été y étant éternel.

La puissance de Zeus fut dès lors à peu près sans limites, et tous les dieux et déesses durent jurer de lui obéir.

Zeus eut alors avec Héra de nombreux enfants : Athéna (qui serait sortie armée du crâne de Zeus, avec sa lance et son casque), dominait sur la raison, les arts et les sciences. Apollon, avec sa lyre et ses cheveux d'or, était le dieu du soleil, de la musique et des arts. Il y avait encore l'austère Artémis, avec son arc aux flèches infaillibles, la déesse des forêts et de la chasse, et la ravissante Aphrodite, la déesse de la beauté et de l'amour. On pouvait voir aussi l'habile Héphaïstos, le dieu du feu et des forges avec son bâton qui lui servait de canne et Déméter, coiffée d'épis dorés, la déesse de la fertilité. Nous n'oublierons pas non plus le vif Hermès aux sandales ailées, le dieu du commerce et le messager de Zeus, ni Arès le sanguinaire, cuirassé dans sa panoplie guerrière, le terrible dieu de la guerre… Enfin, bien que ne le voyant rarement sur l'Olympe, Hadès était le dieu des richesses souterraines et du royaume des morts.

Plus tard, Prométhée, fils du Titan Japet, créa le premier homme en le modelant dans de la terre (glaise) : ainsi les Grecs pensent qu’ils ont été créés à l’image de leurs dieux.

L’Iliade et l’Odyssée fondement de l’éducation des grecs 1) Homère : Consulte ce site fort intéressant :

http://expositions.bnf.fr/homere/expo/salle1/index.htm

Pour les anciens Grecs, l'Iliade et l'Odyssée retracent l'histoire de leurs ancêtres. Ces deux poèmes sont attribués à Homère (VIIIème siècle av JC), ils racontent l'histoire des héros, hommes ou demi-dieux, qui ont accompli des exploits extraordinaires. L'Iliade évoque la guerre de Troie, elle en raconte quelques journées de la dernière année. Cette guerre avait opposé pendant 10 ans, au XIIIème siècle av notre ère les Grecs contre la ville de Troie (Ilion), en Asie Mineure. Le prétexte est l’enlèvement « volontaire d’Hélène (femme du roi de Sparte Ménélas) par Paris, prince de Troie. L'Odyssée retrace le périple d'Ulysse (en grec : Odysseus) qui mettra 10 ans à retourner dans son île d'Ithaque après avoir vaincu les Troyens. Il doit affronter la colère de Poséidon, pour avoir « blesser » son fils le cyclope Polyphème.

L’Iliade comme l’Odyssée appartiennent à la civilisation grecque. En effet, tous les enfants apprenaient à lire à l’aide de ces poèmes, et / ou les apprenaient par cœur et les réciter.

Episode de l’Odyssée où Ulysse se fait attacher par

ses marins au mat du navire afin d’écouter les chants

des sirènes sans se jeter à la mer. Les marins avaient

Placé dans leurs oreilles de la cire pour ne pas les entendre et

Continuer de ramer,

REGNE DE CRONOS

REGNE

DE

ZEUS

TEMPS DE LA RACE d’OR = Hommes vivant comme des Dieux sans souci, dans la joie et dans la paix.

TEMPS DE LA RACE d’ARGENT = Crée par Zeus, une nouvelle race d’hommes qui restaient enfants pendant 100 ans, refusaient d’honorer les Dieux, puis mouraient.

TEMPS DE LA RACE de BRONZE = Crée par Zeus, la seule préoccupation de ces hommes était la guerre, tant et si bien qu’ils s’entretuèrent tous

TEMPS DE LA RACE des HEROS = Demi-dieux crées par Zeus, ils accomplissent de formidables exploits mais comme ils n’étaient pas immortels, leur temps s’acheva.

TEMPS DE LA RACE de FER = Crée par Zeus, cette cinquième race est celle à laquelle les anciens Grecs pensaient appartenir. Race qui malgré toutes les souffrances et les malheurs que lui infligeaient les Dieux, avait parfois droit à quelques bonheurs...

LES CINQ AGES DE L’HUMANITE SELON LES GRECS

Qu'est-ce qu'un Héros ? Les Héros ne sont pas vraiment des Dieux; au départ, ce

sont des hommes, mais le fait qu'ils aient accompli des exploits extraordinaires leur donne un respect immense, les Grecs les honorent comme des dieux après leur mort. Certains sont nés de l'union entre un dieu et une mortelle (demi-dieu), comme Héraclès ou Dionysos (ils peuvent être admis dans l'assemblée des dieux olympiens et deviennent quasiment de véritables dieux), d'autres sont des humains à part entière, comme Thésée et Oedipe. Il y a deux sortes de héros : - les héros d'origine poétique, communs à tous les Grecs : par exemple les vaillants chefs guerriers de l'Iliade et de l'Odyssée : Ulysse, Achille... - les héros des cités qui ont accompli de grandes choses pour leur ville : exemple

Thésée : c'est le fils du roi d'Athènes, Egée, il a tué le Minotaure dans son Labyrinthe et ainsi délivré sa ville d'un tribut sanglant (sept jeunes hommes et sept jeunes filles devaient être livrés au monstre tous les ans).

Héraclès est le fils de Zeus et d'Alcmène fille du roi de Thèbes (une mortelle), il accomplit 12 travaux au service de l'humanité pour se purifier du meurtre de sa femme et de ses enfants (sous un coup de folie provoquée par la haine d’Héra, jalouse des infidélités de son mari).

Oedipe : fils du roi Laïos et de la reine Jocaste de Thèbes, il triompha du sphinx qui terrorisait la cité de Thèbes, mais il épousa sa mère et tua son père comme l'avaient prédit les dieux et l'oracle de Delphes. Désespéré par ses actes, il se creva les yeux et erra en mendiant accompagné de sa fille Antigone.

Héraclès, héros grec

http://jeanclaudepothier.e-

monsite.com/rubrique,la-gwrac-h-deesse-

mere,532328.html

Ajax, héros de l’Iliade :

http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-mythologie-ajax-119265.html

OU ET COMMENT LES DIEUX SONT-ILS HONORES?

Où les dieux sont-ils honorés? - dans le foyer, dans chaque demeure : culte domestique - dans la cité : culte poliade - dans les grands sanctuaires panhelléniques (communs à tous les grecs) : Delphes, Olympie, Epidaure...

Comment sont-ils honorés? - par la prière - par les fêtes ex : les Panathénées. - par les libations (offrandes sous la forme de liquide) et les sacrifices (holocaustes) - par les concours sportifs : Jeux olympiques, pythiques... et artistiques : théâtre, poésie, musique... dans les sanctuaires.

Temple de Segeste en

Sicile http://www.paris-photo.net/sicile-

segeste.php

ATHENES et son apogée au Vème siècle avant notre ère :

D'où vient le nom d'Athènes ? Selon la légende, deux grands dieux se disputaient la protection d'une petite ville. Cécrops, le roi de cette

ville, cherchait en effet à lui donner un nom. Il décida que ce serait la divinité qui ferait le présent le plus utile aux autochtones qui remporterait le "concours". Poséidon, le dieu des océans, fit jaillir des roches de l'acropole une fontaine d'eau salée, il promit aux athéniens de leur donner la maîtrise des mers. Athéna, quant à elle, offrit un olivier, et promit de donner aux habitants la sagesse, la science. Le roi, pour départager les deux concurrents, fit appel à son peuple pour qu'il votât. Les hommes choisirent Poséidon, et les femmes Athéna ; mais il y avait dans l'assemblé plus de femmes que d'hommes. Ainsi, la déesse victorieuse donna son nom à la cité. Cette légende sert « de prétexte » : les Anciens s'en sont servi afin d'expliquer pourquoi les femmes furent, par la suite, interdites de vote, bien sûr, mais aussi, par exemple, celui de donner leur nom à leurs enfants. La suite du récit raconte donc que Poséidon, furieux après sa défaite, menaçait de ravager le pays, les hommes intervinrent pour l'apaiser, en interdisant aux femmes ces privilèges.

Poséidon : http://missiontice.ac-

besancon.fr/ecole_fontaine_ecu/Present/Activites/odyssee/Textes/dieux/poseidon.htm

Athéna : http://religion.mrugala.net/Grece/Minerve.htm

La cité au centre du monde grec La Grèce des cités et des héros

Au VIIIème siècle avant JC, la Grèce est divisée en cités (Petits états formés d'une ville et de sa campagne alentour, sous une même autorité) indépendantes, séparées par des montagnes et la mer. Elles comportent toutes : une agora, centre politique et économique et une acropole, centre religieux.

RAPPEL : Opposés entre eux, les Grecs sont unis par la culture: ils parlent la même langue, ils connaissent tous les poèmes d'Homère, l'Iliade et l'Odyssée. Ils commercent

Ils croient aux mêmes dieux et aux mêmes héros. Les dieux comme Zeus, ou les héros, comme Héraclès, sont identiques aux hommes (même apparence, mêmes qualités et défauts). Ils interviennent tout le temps dans leur vie.

Les Grecs se retrouvent dans des grands sanctuaires panhelléniques (Espaces consacrés à un dieu, commun à tous les grecs), comme Delphes ou Olympie, pour honorer leurs dieux.

Au Vème siècle av n-è, Le centre de la ville est l'agora, la place publique, entourée de bâtiments officiels politiques : les sièges de la Boulé (conseil qui prépare les lois), de l'Héliée (tribunal de justice), des stratèges. L'agora a aussi une fonction économique, le marché s'y installe, c'est également un lieu de rencontres pour les promeneurs. L'Acropole : la colline où se trouvent les temples La Pnyx : la colline où se réunit l'Ecclésia, l'assemblée des citoyens. (Le mot "Pnyx" signifie "l'endroit où l'on est serré", Périclès, Démosthène, Thémistocle... y prononcèrent de grands discours). L'Aréopage : la colline d'Arès où l'on juge les criminels. (lieu consacré à Arès, le dieu meurtrier)

Cité et gouvernement : Les grecs inventent nos régimes politiques. « La plupart des cités ont à l’origine soit à l’origine une forme de gouvernement appelée

oligarchie où seule quelques familles peuvent gouverner, soit une monarchie où le pouvoir appartient à une dynastie (suite des rois d’une même famille), dont un des membres, le roi exerce le pouvoir. Mais il arrive qu’un homme s’empare du pouvoir par la force (et l’exerce par la terreur) et gouverne seul. C’est un tyran qui crée une tyrannie. Aux alentours de -500, le tyran est souvent chassé du pouvoir et la direction de la cité revient alors à l’ensemble des citoyens : la démocratie s’impose ». Aristote, « La politique »

NOM : MONARCHIE Etymologie : Du grec monos (seul) et arkhos (guide) Définition : Régime politique où un monarque ou roi appartenant à une dynastie (lignée de

souverain, appartenant à la même famille et se succedant de père en fils en général) possède tous les pouvoirs.

NOM : OLIGARCHIE Etymologie : Du grec oligos (quelques-uns) et arkhos (guide). Définition : Régime politique où quelques privilégiés, quelques familles (élites, aristocratie)

possèdent tous les pouvoirs. NOM : TYRANIE Etymologie : Du grec turannos (usurpateur) Définition : Un homme s’empare du pouvoir par la force et s’y maintient par la terreur. NOM : DEMOCRATIE Etymologie : Du grec demos (peuple) et kratos (force) Définition : Régime politique où le peuple possède le pouvoir qu’il exerce directement comme

en Grèce antique ou par le biais de représentants élus lors des élections.

La Méditerranée : un espace grec.

Les grecs vivent, commercent et s’étendent autour du BASSIN MEDITERRANEEN. Ils échangent avec les autres peuples de cet espace, les ibères, les étrusques, les numidiens… Le commerce sert à importer ce que l'on ne trouve pas en Grèce. Alors que la cité est basée sur l'agriculture, la terre grecque n'est pas très fertile (plaines étroites, reliefs accidentés à l’intérieur). C’est pourquoi, ils ont fondé des colonies. (D’autres raisons existaient en dehors de fuir la misère. La recherche de l’aventure ou la fuir une tyrannie sont d’autres causes). De nombreuses colonies ont été crées dans la période du VIIIe au VIe siècles avant JC. Elles étaient fondées sur les rivages de la Méditerranée à la mer Noire (Platon comparait le peuple grec à "des grenouilles autour d'un étang"). Bien que la cité nouvelle fut indépendante, elle gardait des relations privilégiées avec la cité-mère. C’est le cas de Massalia avec Phocée La création de nouvelles cités permettait une expansion territoriale, économique et culturelle. En effet cela contribuait à la diffusion de la culture grecque. La nouvelle colonie conservait les mêmes dieux, le même régime politique (oligarchie pour Massalia et Phocée), les mêmes loisirs (stade, théâtre…) Les cités de Grèce continentale (Grèce et Grèce d’Asie Mineure) importaient de leurs colonies des marchandises essentielles: céréales, huile d'olive, vin poisson. Le commerce secondaire concernait les bijoux, les vases... mais aussi le bois, le minerai, le marbre, le verre, les fourrures et les esclaves.

Un exemple de fondation Massalia la phocéenne : En -600, des phocéens menaient par Protis quittent leur cité pour fuir l’oligarchie, la misère

(surpopulation et terres pauvres) et rechercher l’aventure.

Selon la légende, Ils vont accoster à l’embouchure du Rhône. Là, ils rencontrent le roi des Ségobridges, Nannus. Ce jour, il doit marier sa fille Gyptis. Selon la coutume, elle doit donner un verre d’eau à l’homme de son choix, se sera Protis. En cadeau de mariage, il reçoit une terre, aujourd’hui, le quartier St Jean à Marseille, entre Vieux Port et Panier.

Cette nouvelle cité indépendante, colonie de Phocée, se nomme Massalia. Elle va se construire sur le modèle des autres cités grecques avec une agora, une acropole, un stade, un théâtre...Ils vont honorer les dieux grecs. Ils vont reprendre l’oligarchie phocéenne avec à la base 600 aristocrates.

Ils vont se développer grâce au commerce d’où la création de monnaie.

ATHENES au Vème siècle av n-è:

La cité d’Athènes se situe en ATTIQUE

L’unité de la cité d’Athènes et de ses habitants : La cité d’Athènes en fête : les Panathénées : voir diapos 31 et 32

30 000 personnes (sur les 300 000 de l'Attique) vivent dans la ville d'Athènes. Les artisans sont nombreux, ce sont pour la plupart des métèques (des étrangers), ils se regroupent par quartier selon leur métier : les forgerons près du port du Pirée, les potiers au Céramique, les tanneurs sur les bords de la rivière Illisos... Il y a aussi 110 000 esclaves (1/3 de la population de l’Attique), ils appartiennent soit à l'Etat, soit à un maître

Les origines de la puissance athénienne Introduction : Au VIème siècle, les cités grecques d’Asie Mineure sont attaquées par les PERSES Ces guerres se nomme les guerres médiques car les perses s’appellent aussi les MEDES. Les guerres Médiques : Au VIème siècle av JC, les Perses, encore appelés Mèdes, soumettent les cités grecques d'Asie

Mineure, En 499 av JC, les cités grecques d'Ionie (littoral d'Asie Mineure) se soulèvent contre le roi Perse Darius. La ville grecque de Milet est prise et rasée en -494 par les Mèdes, les Grecs de « GRECE et de GRANDES GRECE » accordent leur soutien aux cités grecques d'Asie Mineure. La 1ère guerre médique : En -490, Darius débarque en Attique, dans la plaine de Marathon, avec 50000 hommes. Athènes, seule (Sparte hésitait à intervenir), réussit à refouler les Perses avec ses 10000 hoplites (fantassins ou soldats à pieds, armés de lance, de bouclier…), c'est la victoire de Marathon. La 2ème guerre médique : En -480, Xerxès, le fils de Darius, veut venger son père, il débarque en Grèce et se heurte aux 300 Spartiates de Léonidas au défilé des Thermopyles (Film « 300 »). La résistance héroïque des 300 Spartiates (qui se font tous tuer au combat) ne fait que retarder la prise d'Athènes qui est incendiée (notamment l’Acropole, Alexandre le Grand au milieu du IVème siècle av n-è vengera Athènes en brûlant Persépolis) par les Perses. Mais Thémistocle, par un stratagème ingénieux et grâce à ses trières, détruit la flotte perse à Salamine, Athènes a sauvé une deuxième fois les Grecs du péril barbare. Quelles sont les conséquences des guerres médiques? Pour les Grecs, la victoire remportée sur l'immense empire perse est un signe de la supériorité de leurs dieux, de leurs institutions, de leur... civilisation sur les barbares. Athènes, devenue une puissance maritime (grâce à sa flotte de trières), regroupe autour d'elle les cités qui craignent une nouvelle attaque perse. Ainsi naît la ligue (l'alliance) de Délos. Chaque cité de la ligue doit payer un tribut (un impôt) à Athènes pour équiper une flotte de guerre et utiliser sa monnaie. Mais le trésor gardé dans l'île de Délos, puis à Athènes, sert surtout à construire de beaux monuments sur l'acropole d'Athènes en reconstruction après les désastres commis par les Perses. Cette volonté de domination athénienne (impérialisme) provoque des résistances et des jalousies; entre Sparte et Athènes, s'ouvre une période de rivalité qui affaiblit la Grèce et débouche sur une guerre entre Athènes et Sparte : LA GUERE DU PELOPONNESE . C’est la fin de l’APOGEE d’ATHENES.

La démocratie athénienne :

Au Vème siècle avant J.C, Athènes est une démocratie, ce sont donc les citoyens qui gouvernent la cité. Il y avait environ 250 000 à 300 000 habitants:

CITOYENS : 40 000 : LIBRES CITOYENS (habitant admis à participer aux affaires de la cité). Pour être citoyen au Vème siècle av JC, il faut être né légitime (officiellement) de père et mère athéniens, à 18 ans avoir effectué son service militaire de 2 ans (éphébie). Le citoyen a des DROITS : - celui de participer à la vie politique (droit de voter et d'être élu magistrat). - celui de posséder de la terre. Mais il a aussi des DEVOIRS : - il doit défendre la cité. - il doit prendre part aux fêtes religieuses. - il doit participer aux dépenses de la cité s'il est riche (les liturgies). - il peut être désigné (par tirage au sort) comme juge au tribunal de l'héliée. Si le citoyen manque à ses devoirs ou met la démocratie en danger, il peut être exilé, c'est l'ostracisme.

FEMMES ET ENFANTS : 110 000 : LIBRES NON CITOYENS Elles n'ont aucun droit civique, elles sont soumises à l'autorité de leur mari, sortent peu et s'occupent des travaux ménagers, le gynécée, une pièce spéciale, leur est réservé dans la maison. Leur seul privilège est de transmettre la citoyenneté. Xénophon parle "La divinité, selon moi, a adapté la nature de la femme aux travaux et aux soins de l'intérieur et celle de l'homme aux travaux du dehors".

METEQUES : 40 000 : LIBRES NON CITOYENS

Ce sont des hommes libres, des étrangers grecs ou barbares, installés à Athènes. Ils paient une taxe spéciale mais peuvent s'enrichir dans l'artisanat ou le commerce. Ils n'ont aucun droit politique, ne peuvent posséder de la terre mais ils sont soumis aux mêmes impôts et militaires que les citoyens

ESCLAVES : 110 000 : NON LIBRES Ils ne sont pas libres, ce sont des prisonniers de guerre ou ils ont été enlevés (hommes, femmes ou enfants) par des pirates. Ils ont été achetés par leur maître (citoyen, métèque, ou l'Etat), ils travaillent à la maison, aux champs, dans les ateliers, ou pour la ville (agents de police, cantonniers...). Les travaux les plus pénibles leur sont réservés, dans les mines du Laurion par exemple (on les considère alors comme des "outils animés"). Les esclaves n'ont aucun droit mais ils peuvent être affranchis par leur maître. Ils peuvent aussi gagner leur liberté et devenir métèques dans des circonstances exceptionnelles, par exemple quand ils sont mobilisés pour faire la guerre, comme à Marathon. Les esclaves sont très nombreux car le travail manuel est mal considéré et chaque famille essaie d'en posséder. Certains sont instruit, le pédagogue, (ancêtre du prof !!!!!!) par exemple, conduit les garçons à l'école, il assiste aux cours et sert de répétiteur. L'esclavage apparaît comme normal et n'est nullement remis en cause. Selon Aristote : "parmi les instruments, les uns sont inanimés et les autres animés... l'esclave est un objet de propriété animé« .

La base de la démocratie : l’Ecclesia

L’assemblée des citoyens, l’ECCLESIA, se réunit sur la colline de la PNYX, au moins quatre fois par mois. Là, chaque orateur (personne prononçant un discours devant une assemblée) a le même temps de parole grâce à la clepsydre (horloge à eau) et s’adresse à l’ensemble des citoyens. Un gardien de l’ordre est là pour que chacun respecte les règles de la démocratie. Chaque citoyen peut participer au débat pour donner son avis.

Les citoyens à l’Ecclesia votent les lois, les déclarations de paix et de guerre à main levée, à la majorité des voix. Ils tirent au sort, tous les ans, les magistrats (citoyen choisi pour exercer une fonction publique…). Exemple : les stratèges (10 dirigeants élus par l’Ecclesia et chargés de l’armée, de la flotte, des relations avec les autres cités, des fêtes religieuses). Périclès : a vécu au Vème siècle av n-è et fut l’un des plus grands orateurs athéniens. Il fut élu 14 fois stratège et forma la flotte militaire formée de trières, base de la puissance de la cité.

Les origines de la démocratie à Athènes :

Avant le VIIe siècle avant JC, le régime politique d’Athènes était oligarchique, c'est-à-dire que quelques familles gouvernent : les meilleurs, les élites, les aristocrates) gouvernaient la cité car ils possédaient la terre et dominaient ainsi les citoyens pauvres.

Mais dès le VIe siècle, et notamment pendant les guerres médiques du Vème siècle, les athéniens du peuple, les plus pauvres, (rameurs des trières, paysans, artisans…) gagnent progressivement le droit de participer aux assemblées, aux décisions politiques athéniennes, à égalité avec les citoyens riches : c’est le régime politique appelé : la démocratie.

Elle est garantit par l’ostracisme qui permet d’exiler, à la suite d’un vote des membres de l’ecclesia, les personnes mettant en péril la démocratie (en voulant par exemple la renverser pour imposer une tyrannie). Il existe aussi la clepsydre donnant le même temps de parole par exemple à l’accusé et à l’accusation. Enfin, afin que le vote soit secret (sans aucune pression), le vote se fait à l’aide de jeton (troué ou non selon ce que l’on vote).

Athènes a inventé la démocratie. Mais celle-ci est incomplète, limitée puisqu’elle concerne seulement 40 000 citoyens sur 300 000 habitants. Elle exclut les femmes athéniennes, les métèques, les esclaves, largement majoritaires dans la cité

Il adopte les coutumes perses, porte le diadème et demande qu’on le vénère comme un dieu. - Avançant vers les limites du monde connu en Orient, il franchit l’Indus et bat le roi indien Pôros (326), mais doit

regagner Suse car son armée refuse de le suivre plus loin. - Dans les territoires conquis il veut mélanger la culture grecque et la culture orientale. Il épouse d’ailleurs deux

orientales. Il fonde de nombreuses villes portant son nom, il ne reste plus qu’Alexandrie d’Egypte. Mais l’on peut voir à travers les textes, les plans de ces villes, le souci d’Alexandre, de mélanger les cultures, le cosmopolitisme.

- Alexandre meurt à Babylone en – 323. Après sa mort, son vaste empire est divisé entre ses généraux qui deviennent les rois (successeurs) à la tête des royaumes hellénistiques (de culture grecque).

Résumé sur Alexandre le Grand - Alexandre le Grand (Pella, - 356-Babylone, - 323) devient roi de Macédoine en – 336, en succédant à son père Philippe II. Sa mère est Olympias. - Ambitieux, cultivé (élève d’Aristote), il est d’abord maître de la Grèce puis décide de lancer une expédition contre les Perses. Il est un grand admirateur d’Achille et de l’histoire de son peuple : les grecs. - Après avoir franchi le détroit du Bosphore, il est vainqueur des perses sur les bords du Granique (334), puis à Issos (333), entre en Syrie, soumet la Phénicie (prise de Tyr) et conquiert l’Égypte, où il fonde Alexandrie. - Lors d’une nouvelle campagne il écrase de nouveau l’armée perse près d’Arbèles (331) et poursuit sa conquête en prenant Babylone, Suse et Persépolis (où il brûle le palais du roi des perses comme il a brûlé l’acropole d’Athènes).

Alexandrie d’Égypte, capitale du monde hellénistique

Alexandrie d’Égypte, fondée par Alexandre le Grand, devient le plus grand port de Méditerranée et la capitale du monde hellénistique. Elle était célèbre pour son phare et sa grande bibliothèque.

- Alexandrie se situe au Nord-Ouest de l’Égypte, dans le delta du Nil. Plusieurs éléments relevés sur son plan montrent que c’était une ville grecque : par exemple le temple de Poséidon, le gymnase, le théâtre.

- D’autres éléments étaient égyptiens, comme les temples dédiés à Isis et à Sérapis.

- Alexandrie était célèbre pour ses édifices somptueux, ses maisons et son phare (l’une des « sept merveilles du monde »).

- La ville était considérée comme la capitale intellectuelle du monde car elle accueillait les savants de toutes origines.

- La bibliothèque d’Alexandrie contenait des livres « des quatre coins de la terre » (parchemins).

Les styles architecturaux

Trois styles architecturaux

Chapiteau de type dorique : Comme le PARTHENON Il est d'apparence assez simple. Les colonnes des temples doriques n'avaient pas de bases ; elles possédaient de seize à vingt cannelures ("traits" verticaux de la colonne) : leurs arêtes étaient vives. Elles avaient 16 rayons (divisions horizontales). On peut facilement reconnaître ce style grâce au chapiteau.

Le style ionique Ce style, peu utilisé pendant l'antiquité, a toutefois été repris pour des monuments modernes. Les colonnes possédaient 24 cannelures, 18 rayons et avaient des bases.

Le style corinthien Souvent utilisé par la civilisation romaine, ce style se remarque surtout par la forme de son chapiteau. Une colonne a 24 cannelures et 18 rayons, mais pas de base.

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Les temples représentaient les maisons des dieux : c'est là qu'on faisait des offrandes pour attirer la protection des dieux ou les remercier (nourriture, objets précieux...). Il y avait généralement un autel devant chacun des ces édifices : ils servaient aux sacrifices d’animaux plus ou moins gros selon les moyens des fidèles. On en tuait parfois jusqu'à cent : cela s'appelait une hécatombe ("hecaton" signifiant en grec "cent"). Ils brûlaient les chairs (cela s’appelle un holocauste) pour que la fumée monte jusqu’au dieu et le nourrisse.

Les Panathénées sont les fêtes en l'honneur de la déesse de la cité : Athéna. Il en existait deux. Les petites Panathénées se passaient toutes les années. Les grandes Panathénées se déroulaient tous les quatre ans. Ces fêtes prennent un éclat particulier. Pendant les trois premiers jours, les Athéniens organisent des concours sportifs et musicaux. Le quatrième jour, un long cortège emprunte la voie sacrée, il part du quartier des Céramiques, traverse l'agora et gravit les pentes de l'Acropole ; des jeunes filles apportent, pour revêtir la statue en bois d’olivier d'Athéna, le péplos, une tunique sacrée tissée par les arrhéphores (fillettes choisies dans la bonne société athénienne). Cette fête a été représentée sur la frise des Panathénées que l’on trouve autour du Parthénon. Elle a été sculptée sous la direction de Phidias. Ces sculptures sont considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de tous les temps. Malheureusement, il ne reste plus sur le Parthénon que quelques plaques sur le côté ouest, les autres ont été dispersées : une vingtaine se trouvent au musée de l'Acropole, une au Louvre, à Paris, et le reste (la plus grande partie) au British Museum, à Londres.

LE PARTHENON

Les Panathénées sont les fêtes en l'honneur de la déesse de la cité : Athéna. Il en existait deux. Les petites Panathénées se passaient toutes les années. Les grandes Panathénées se déroulaient tous les quatre ans. Ces fêtes prennent un éclat particulier. Pendant les trois premiers jours, les Athéniens organisent des concours sportifs et musicaux. Le quatrième jour, un long cortège emprunte la voie sacrée, il part du quartier des Céramiques, traverse l'agora et gravit les pentes de l'Acropole ; des jeunes filles apportent, pour revêtir la statue en bois d’olivier d'Athéna, le péplos, une tunique sacrée tissée par les arrhéphores (fillettes choisies dans la bonne société athénienne). Cette fête a été représentée sur la frise des Panathénées que l’on trouve autour du Parthénon. Elle a été sculptée sous la direction de Phidias. Ces sculptures sont considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de tous les temps. Malheureusement, il ne reste plus sur le Parthénon que quelques plaques sur le côté ouest, les autres ont été dispersées : une vingtaine se trouvent au musée de l'Acropole, une au Louvre, à Paris, et le reste (la plus grande partie) au British Museum, à Londres.

La fête des Panathénées prend donc deux grandes dimensions : - religieuse, avec les concours poétiques, gymniques et surtout avec les offrandes et les sacrifices à Athéna. - politique, avec le rappel des devoirs du citoyen : militaires, politiques, religieux. Mais cette fête ne s'adresse pas seulement aux citoyens, elle a pour but aussi de rassembler toute la cité, de montrer son unité. Ainsi, tous les habitants de la cité, métèques compris, et leurs alliés sont présents, les esclaves y sont admis. La fête est donc une forme d'intégration, d’unité. Le Parthénon est un monument exceptionnel, tout d'abord par la qualité de son architecture (l'ordre dorique) et de ses décorations. Ensuite, la frise des Panathénées est riche d'enseignement sur la vie des Athéniens au Vème siècle av JC. Le Parthénon a une fonction religieuse et politique affirmée, il symbolise la puissance d'Athènes et glorifie la démocratie.

La science est née de l'observation de la nature. Elle est apparue pour la première fois en Mésopotamie, au cœur des civilisations sumériennes et babyloniennes, à la même époque que l'invention de l'écriture au milieu du IVème millénaire avant notre ère soit vers -3500. Mais souvent, les historiens disent que la science est née avec les philosophes (Philos amour, Sophia sagesse : recherche de la connaissance) grecs du VIème siècle avant notre ère. Elle commence en Grèce, en Ionie, à Milet.