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www.ha17.org
numéro 25 - janvier 2013
La Lettredes@cheteurs de Charente-Maritime
.
hA17 & Cap’hA. CGS ouvre son porte-feuille
Achats aux isaapiens
LES ACTUS DE L’ISAAP. La nouvelle promo
. Ils recherchent un stage
. Les nouveaux diplômés
. Major de promo
. HA17 et l’ISAAP
. Danièle Proust directrice
zOOM DIRIgEAnT. Daniel Léoni SAMELEC Saintes
SOIRéES ThéMATIqUESConférence :Responsabilité sociétale,quelle implication pourla fonction Achat ?
Visite d’entreprise :SEMAT à La Rochelle
COUP DE POUCE . CO2 Berneuil. Servé Fontcouverte
AnnOnCES & ACTUS. Si vous avez une info...
VIE DE L’ASSOCIATIOn. Mini-Portrait Stéphane Guyer
On LE nOTE !. Vos prochains rendez-vous
0L’éditode
Jérôme Lombardprésident HA17
Chers Hamis,
Les entreprises françaises sont confron-
tées au défi majeur de la montée en
puissance des géants du commerce,
ce qui les oblige à faire évoluer leur mo-
dèle économique à toute allure.
Une mutation à laquelle plus aucun d'entre nous
n'échappe. Le poids stratégique que représentent
les achats, la logistique..., bref toute la Supply Chain
des entreprises, n’est plus seulement une question de
profits, mais aussi une question de survie.
Les principaux acteurs de la filière achat du 17 et des
départements limitrophes l’ont compris : le principal
objectif est de trouver de nouvelles stratégies d’achats
qui permettront d’atteindre les niveaux de prix et de
marges équivalents à leurs concurrents les plus agressifs.
C’est pourquoi je vous invite à rejoindre notre réseau :
l’association HA17, qui valorise les métiers de la Supply
Chain, notamment à travers de multiples actions
comme les soirées thématiques ciblées sur l’actualité
achats ou les visites d’entreprises...
Merci aux nombreux adhérents HA17 qui nous
soutiennent déjà. Et bienvenue à tous ceux qui
vont nous rejoindre cette année.
Nous vous souhaitons, pour 2013, une année
pleine de promesses et de succès, ainsi que nos vœux
les meilleurs pour vous et vos familles !
nLa Lettre d’HA17reste disponible
sur le site internet :
www.HA17.org
l’achat responsable
NOTRE DOSSIER :SO
MM
AIRE
n Cliquez sur les titres pour aller DireCteMeNt a la page...
MISSION
Cap’HA 2013n Par Jérôme Sens
(acheteur - SIMAIR),
Président de la
Commission Cap’HA
Comme chaque année, la promotionde l'ISAAP doit réaliser une étudeconcrète d'achats, intitulée « Cap'HA ».
Cette année c'est la société CGS (Chaudron-nerie Générale Surgérienne) qui confie l'étudede son portefeuille Achats aux étudiants de la16ème promotion. Ceux-ci vont « plancher » surle dossier, dans le cadre de leur mission achats,jusqu'à leur départ en stage - mai 2013 -.
Cette année, le projet Cap'Ha est suivi parl'ENSEMBLE des futurs acheteurs (temps pleins et alternants) :
« Ce cas pratique et réel nous permet d’appréhender
les enjeux du poste de l’acheteur, tout en prenant en
compte les contraintes inhérentes à l’entreprise (son
marché, sa taille...). Il nous permet également de
mettre en application nos connaissances et de
mener à bien un projet dans sa globalité. Pour l’en-
treprise volontaire, cela se traduit par l’apport :
d’une vision synthétique, d’outils d’achats et au final
de propositions d’optimisation achat sur le porte-
feuille sélectionné. »
Cap’HA : des résultats !L'année prochaine, deux entreprises pourrontêtre accompagnées, aussi n'hésitez pas à nousfaire part de vos suggestions... n
Faire confiance à de futurs acheteurs
En réseau avec l'ESAL de Périgueux et l’ISAAPd’Evreux, l’Institut Supérieur des Achats et desAPprovisionnements de Rochefort a été crééen 1997 par la Chambre de Commerce et d’In-dustrie Rochefort et Saintonge.
L’ISAAP délivre un Bachelor Bac + 4 Acheteur Indus-triel, diplôme reconnu par l'Etat et inscrit au réper-toire national des certifications professionnelles auniveau II, accessible après un bac+2.
« Le 1er pôle de compétences Achats en Poitou-Charentes. »
Parce que les achats sont devenus une fonction cléde l’entreprise, l’ISAAP est aussi devenu l’interlocu-teur privilégié des PME-PMI pour accompagner lesdirigeants dans la gestion de leurs achats et de leursapprovisionnements et réactualiser les compé-tences de leurs collaborateurs.
Le partenariat avec HA17
Regroupant l’ensemble des responsables Achats desplus grandes entreprises de Charente-Maritime,mais aussi de plus en plus de dirigeants de PME-PMI, HA17 entretient des relations très privilégiéesavec l’ISAAP depuis sa création.
L’association HA17 est étroitement associée à l’en-seignement, grâce : à son rôle prépondérant au seindu Conseil pédagogique (présidé par Catherine TER-RIER, responsable achats - SAINTRONIC), aux nom-breuses interventions de ses membres sous formede témoignages professionnels et à toutes les visitesd’entreprises organisées pour les étudiants.
Par ailleurs, chaque année, en intégrant l’ISAAP, lesétudiants deviennent membres de l’association HA17.
CSG : équipementier pour l’industrietraditionnelle, le nautisme et l'aéronautique
C.G.S. à Surgères intervient dans tous les travauxde chaudronnerie (débit, pliage, soudure), mécano-soudure, entretien et réparation sur tout métal
(inox, fer, alu) dans ses ateliers ou sur site extérieur..
nwww.cgschaudronnerie.fr
3La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013
Au coeur
des achats
hA
17
&C
AP
’hA
nFranchir le Cap’HAHA !Vous êtes une PME picto-charentaise,vous avez une PROBLéMATIQUE ACHATmais ni le TEMPS, ni l’ORGANISATIONinterne pour relever efficacement ledéfi… Cap’HA, animé par de futursacheteurs et encadré par des profes-sionnels reconnus, vient en mission(3 mois) dans votre entreprise étudieret négocier pour vous les meilleuresconditions du marché.
Contact : 05 46 84 11 83 Cécile Couhet
éRetour SOMMAIRE
FORMATION
ISAAP 16 PROMOTION 16 - 2012/2013
Les présentationsn Par Danièle Proust , responsable pédagogique ISAAP
& Cécile Couhet, secrétaire Formation/HA17
10 temps plein + 7 alternants
Les promotions se suivent … mais ne se res-semblent pas ! En effet cette année, il fau-drait parler de deux promotions qui ont faitleur rentrée le 24 septembre dernier :
• Une promotion en temps plein sur 1 an- sept 2012 à oct 2013 -
identique aux années précédentes ;
• Une promotion en alternance sur 2 ans- sept 2012 à sept 2014 -
Ces étudiants rejoignent le groupe temps plein
1 semaine sur 3, et suivront exactement le même
programme « étalé » sur 2 ans, tout en remplissant
les missions achat/appro confiées par leur entreprise.
Ces promotions inaugurent le nouveau di-plôme « acheteur industriel », en partena-riat avec l’ESAAL de Périgueux (ÉcoleSupérieure d'Achats, Approvisionnements etLogistique) et l’ISAAP d’Evreux.
Nous avons donc le plaisir d’accueillircette année :
• 10 apprenants en temps pleinqui bénéficient déjà pour la grande majorité d’une expérience professionnelle.
• 7 alternants dont les entreprises d’accueil sont soit dans le milieu industriel, soit dans le négoce. Leur répartition géographique est la suivante :
- 3 en Charente-Maritime- 2 en Charente- 1 dans la Vienne
- 1 en Vendée
Comme d’habitude, les diplômes de départet les parcours sont très variés et permet-tent des échanges riches et fructueux, dansun climat de bonne entente.
La recherche de stage
Les 10 apprenants en temps plein démar-rent leur recherche de stage (qui cetteannée se déroulera à partir du 21 mai 2013pour une durée de 16 semaines). n
« Proposez-leur un stage achat/appro… »
Un stage d’une durée de 4 mois à
partir du 21 mai 2013.
Contact : Danièle Proust
au 05 46 84 11 60
AVeNIr
performance
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4La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
FORMATION
ISAAP 16 2012/2013
Les présentations10 étudiants à temps plein.
Thomas BATAILLON06 16 60 07 36
[email protected]« Deux ans d’expérience comme
commercial dans le bâtiment, j’aifait le choix de suivre la formationde l’ISAAP pour me spécialiser aux
techniques d’achats. »
Fabrice BODY06 50 70 81 59
[email protected]« L’ISAAP me permet d’ajouter les compétences d’acheteur et négociateur à mon expérience en logistique industrielle. Vous avez unprojet global en achats et supply-chain ? Parlons-en ensemble ! »
Lucie BOISBOURDIN06 49 52 94 01
[email protected]« Trois ans d’expérience en tant quechargée de clientèle. Polyvalente, je
peux m’adapter tant à un travaild’équipe qu’individuel. L’ISAAP mepermet d’acquérir de solides com-pétences en achat que je souhaite
mettre au profit d’une entreprise. »
Sophie DUNAIS SIX06 64 52 95 83
[email protected]« Titulaire d'un Master en ressourceshumaines, j'ai exercé cette profession pendant plusieurs an-nées. C'est après une expérience
dans les achats publics que j'ai souhaité faire une reconversion professionnelle. L'ISAAP me permetd'appréhender toute la rigueur et la diversité du métier d'acheteur. Je désire intégrer ce secteur avec le plus grand professionnalisme. »
Elodie GHYSELEN06 19 54 53 95
[email protected]« Dix années d'expérience comme
assistante achats. Proactive, impliquée, forte de propositions,
je crois résolument au pouvoir stratégique de la fonction achats et à la force des
entreprises qui l'ont compris. N'hésitez pas à me contacter ! »
Denis GIRAUD06 18 12 37 62
[email protected]« Titulaire d’un BTS Négociation Relation Clientèle. 4 ans d’expé-rience en négociation BtoB et BtoC.Polyvalent, rigoureux, l’ISAAP m’a
permis d’étoffer et de renforcer mes compétencesque je désire mettre à profit d’une entreprise. »
Cendrine HAURIEZ06 64 50 71 82
[email protected]« Dix ans d’expérience comme
administrateur des ventes et desachats dans le secteur industriel.
Dynamique, curieuse et motivée, je souhaite par le biais de mon stage acquérir de solides compétences en achats. »
Sophie MONNET06 81 58 70 60
[email protected]« Bilingue allemand. Anglais
évalué Bulats avant le stage. Dotéed'un cursus professionnel diversifiéen Allemagne & France (commerce
& communication). Riche d'une expérience de quatre ans de
négoce dans le commerce de gros. Actuellement en formation ISAAP afin d'être
acheteur/approvisionneur opérationnel. »
Joël ROTURIER06 43 83 77 45
[email protected]« Vingt ans d’expérience en milieu industriel dont dix ans en approvisionnement matières premières et consommables. La formation achat à l’ISAAP me permet d’acquérir les compétences et connaissances que je souhaite mettre au profit d’une entreprise. »
Olivia ZOUMENOU06 72 35 94 82
[email protected]« Quatre ans d’expérience dans
l’agroalimentaire en tant qu’ache-teur. Négociation à l’international.L’ISAAP me permet de consolider
mes compétences en achat. »
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ProJeT
de carrière
5La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
nwww.isaap-rochefort.com
FORMATION
ISAAP 15 2011/2012
Le bilan18 étudiants, dont 10 alternants
La promotion 2011/2012 a terminé soncursus le 12 octobre dernier par la tradi-tionnelle épreuve de la soutenance desmissions en entreprises.
Après délibération du conseil pédagogique, les résultats sont les suivants :
• 1 personne ne s’est pas présentée à la soutenance, donc n’est pas diplômée ;
• 2 personnes ont vu l’attribution du diplôme ajournée pour cause de niveau insuffisant en anglais(pour rappel : ils ont 1 an pour progresser, passer avec suc-cès un test reconnu et transmettre ce résultat à l’ISAAP) ;
• 15 personnes ont validé leur année et obtiennent le diplôme de « responsable des achats et des approvisionnements ».
En progression
Ces résultats sont en progression par rapport àl’année précédente, en particulier sur les ni-veaux d’anglais à la sortie, notamment grâce àla forte implication du CEL (Centre d’études desLangues) de Cognac.
La note
Comme chaque année, les apprenants ont étéinterrogés sur leur degré de satisfaction concer-nant leur année de formation. Ils ont attribué
en moyenne la note de 7,5/10 à la formation,et ont exprimé leur satisfaction sur la qualitédes intervenants et les mises en situation.
Et après ?
On peut également noter que plusieurs diplô-més ont d’ores et déjà un contrat de travail pé-renne, tandis que quatre autres ont décidé depoursuivre leurs études un an supplémentairepour obtenir un Master 2.
Futur acheteur bilingue
Quant à Clément DUMORTIER(l’un de nos deux ajournés), il adécidé de « partir aux Statesquelques mois » pour « corrigerson point faible ».
Nous lui souhaitons bonne chance et pensons
bien le voir revenir « parfaitement » bilingue,
pour lui remettre son diplôme l’année pro-
chaine. OK ? n
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dIPLome
en poche
6La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
Ci-contre : Ingrid Gabard,
qui a obtenu le diplôme d’acheteur de l’ISAAP
grâce à la VAE - Validation des Acquis de l’Expérience.
Ce dispositif permet l'obtention de tout ou partie d'une certification sur la base d'une expérience professionnelle. Celle-ci, en lien avec le diplôme visé, est validée par un jury.
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FORMATION
ISAAP 15 2011/2012
Major de promon Catherine Cambus
HA17 : Bravo, vous êtes major de la promotion Isaap 15 !
Qu'est-ce qui a fait la différence selon vous ?
- Je ne parlerais pas vraiment de « différence » car l’en-semble de la promo avait à mon sens un très bon niveau.Sur le plan personnel mes points forts ont été : l’anglais(je suis bilingue), les travaux de groupe (qui se sont dé-roulés dans un véritable état d’esprit d’équipe et de soli-darité), et mon stage de fin d’année, qui était passionnantet au cours duquel j’ai bénéficié d’un tutorat exceptionnel(M. Baubrand de la Chambre des Métiers et de l’Artisanatde La Rochelle et M. Greff mon référent ISAAP).
Il faut savoir que l’année à l’ISAAP est très intense et j’aigéré la charge de travail comme on gère une course d’en-durance (passion, pugnacité et régularité).
Un mot sur votre parcours professionnel...
- Suite à l’obtention de mon DUT Tech de Co (techniquesde commercialisation) en 1994, je suis partie travailler unpeu plus de 2 ans en Angleterre et le fait d’être bilinguem’a ensuite permis d’évoluer dans des secteurs aussi va-riés que les services, la distribution en BtoB (secteur del’électronique) ou encore la grande distribution.
Le fil conducteur de ma vie professionnelle est marquépar les relations humaines et le souci de la performanceglobale de l’entreprise ainsi, au cours de ma carrière j’aiprincipalement occupé les postes d’assistante commer-ciale, de commerciale export et dernièrement, responsa-ble de rayon.
Pourquoi ensuite avoir choisi l'Isaap ?
- Je souhaitais donner un nouvel élan à ma vie profession-nelle et me suis naturellement tournée vers les achats quisont un des leviers de performance et de compétitivitédes entreprises. En effet, vente et achat sont les deuxfaces d’une même médaille et l’entreprise a besoin desdeux pour fonctionner. Mon choix s’est porté sur l’ISAAPcar la formation, très complète, est également axée « ter-rain » avec de nombreux cas pratiques et mises en situa-tion issus de problématiques réelles. La proximitégéographique avec mon domicile était également impor-tante, maman d’un petit garçon de 2 ans, il m’était difficilede partir loin. Souhaitant rester dans la région, j’ai égale-ment apprécié le fait que la formation d’Acheteur propo-sée par l’ISAAP soit reconnue par les entreprises du tissuéconomique local.
Qu'avez-vous pensé de cette formation ?
- Comme je le disais précédemment, la formation est trèscomplète au regard du processus Achats/Approvisionne-ments et de ce fait très dense.
J’ai apprécié les échanges avec les intervenants qui sonttous des professionnels reconnus du domaine des achats.L’école est à taille humaine, elle offre un cadre d’étudesprivilégié et j’ai beaucoup bénéficié de la mixité du publicapprenant et enseignant (âges et parcours de chacun trèsvariés). Les études de cas et projets de groupes sont éga-lement très « pratico-pratiques » et nous permettentd’être immédiatement opérationnels en entreprise.
Vos projets ?
- Je suis actuellement en recherche de poste sur la zoneNiort-La Rochelle-Rochefort. Motivée par la valeur ajoutéeque les achats peuvent apporter à une entreprise quelleque soit sa taille, j’ai envie de contribuer à cette dyna-mique avec tout l’enthousiasme et le sens pratique qui mecaractérisent. n
[email protected] - Port. : 06 28 26 50 67
Nous avons besoin de vous !Afin d’améliorer sans cesse le niveau de la formation
de l’ISAAP, de nouveaux investissements pédago-
giques doivent être réalisés chaque année.
En nous versant tout ou partie de la taxed’apprentissage dont votre entreprise devras’acquitter avant le 28 février 2013, vouscontribuerez au dévelop-pement de l’école et à laformation de vos futurs collaborateurs.
Pour vous guiderdans ces formalités :
contactez Patrick Géré
au 05 46 84 77 07
nTéléchargez la plaquette ici
reSTer
performant
39 ans
Originaire de : Toulouse
Réside à : Marans (17)
7La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
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PARTENARIAT
HA17 & ISAAP
Fidèle collaboration
n Par René Lamy, secrétaire général HA17
HA17 reste trèsimpliquée dans
la formation des futurs acheteurs,
...nos futurs collaborateurs !
Le 24 septembre 2012 était le jour de ren-
trée pour la nouvelle promotion de l'ISAAP,
déjà la 16ème ! Fidèles à nos habitudes et
compte tenu des liens très étroits entre la
CCI-RS, HA17 et l'ISAAP, Catherine Terrier
(présidente du Conseil pédagogique) et
moi-même, présentions l'association HA17.
Catherine Terriern’a pas manqué de
rappeler le rôle du Conseil
pédagogique, à savoir :
• Responsabilité pé-dagogique de la forma-tion de l’ISAAP. Contrôle,validation et suivi de la
mise en œuvre de la pédagogie, du déroulement desétudes et de la pertinence des missions et stages...
• Validation des acquis, participation aux commis-sions de présélection, d'admission, de discipline etd'attribution des diplômes. Evaluation en continu dela formation et des formateurs.
A mon tour, j’ai pu présenter à nos futursacheteurs le fonctionnement,
les membres, et surtout les objectifs et missions
de notre belle association :
• Renforcer la compétence de nosmembres par : l’échange d'informations,des soirées thématiques, des visites d'en-treprises, La Lettre HA17, notre site inter-net nwww.HA17.org, notre réseau...
• Contribuer au maintien et soutenir lesprojets d'implantations nouvelles dansnotre département.
• Concevoir et participer à des presta-tions de formation ou de conseil à traversdes "ateliers", maintenir un échange per-
manent avec l'ISAAP, participer aux différents jurysnécessitant l'expertise d'acheteurs professionnels ...
• Encadrer des missions Achats concrètes avecl’outil Cap'HA (dans le cadre de la formation ISAAP),sachant que la présidence de cette commission et lesuivi de l'activité Cap’HA sont assurés par d'anciensISAAP'iens.
Objectif Cap’HA : optimiser les achats non straté-
giques de nos PME-PMI et leur permettre, par ce sup-
port, d'améliorer leur compétitivité... et leurs gains !
Enfin, nous avons précisé aux étudiants"entrants" qu'ils devenaient membres dedroit de notre association pour la durée deleurs études.
Le Bureau d'HA17 a en effet pour traditiond’accueillir chaque année 4 de leurs mem-bres (2 membres titulaires et 2 membressuppléants) afin de participer à nos travaux,et pouvoir ainsi en rendre compte à l'en-semble de leur Promo. n
8La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
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COMPETENCE
Madame ladirectrice...Achat & Qualité
n Patrick Belin, directeur général des deux CCI de
Cognac et Rochefort-Saintonge et directeur formation :
« Je vous informe que sur ma proposition, le Président Jean-Claude DELAUNE a nommé Danièle PROUST-BERNARD : Directrice Déléguée de l’IEQT (institut européen de la qualité totale) et de l’ISAAP. Danièle conserve la coordination pédago-gique de la formation professionnelle continue ». n
n Danièle Proust
Profil ingénieur
Ingénieur ENSAM (Arts & Métiers), Danièle a
exercé pendant douze ans dans ledéveloppement delogiciels temps réel
(contrôle de process,
téléphonie..),
pour différentes sociétés en région parisienne :CAP GEMINI, THOMSON, ALCATEL. Elle a ensuitepoursuivi sa carrière à La Rochelle dans le secteurde l’industrie automobile, comme responsable in-formatique et qualité - durant 6 ans - pour PEU-GEOT (devenue Triaxe).
Pourquoi la CCI ?
« A l’occasion d’un licenciement (fermeture del’entreprise Triaxe à La Rochelle), j’ai cherché uneréorientation. L’IEQT était tout jeune à l’époqueet la directrice était également responsable duMFQ (mouvement Français pour la Qualité) Poi-tou-Charentes et cherchait quelqu’un pour la se-conder. C’était l’occasion pour moi de mereconvertir dans un domaine qui m’était inconnumais qui me semblait porteur, d’autant plus queles postes industriels étaient rares et que noussouhaitions rester sur la région. »
Danièle est ainsi arrivée à la CCI RS en 1996, entant que coordinatrice pédagogique.
Aujourd’hui ses missions consistent à :
- Préparer et suivre les dossiers d’habilitation des nouvelles formations.
- Assurer la préparation pédagogique des formations diplômantes (programmes et progressions pédagogiques, mise en place des modalités d’évaluation).
- Constituer et animer les équipes pédagogiques (choix et suivi des intervenants).
- Assurer le suivi des formations diplômantes en coordonnant l’activité du service (aspects pédagogiques, administratifs et logistiques).
- Assurer la coordination pédagogique des formations continues : conception du catalogue, éla-boration des contenus intra entreprise…
- Etre l’interlocuteur des partenaires et des entreprises (suivi des stages et des missions en entreprise, conseil pédagogique, réseaux d’écoles..)
Ce qui lui plaît le plus dans son poste ?
« La variété des tâches, les contacts avec les pro-motions (qui se suivent mais ne se ressemblentpas !), les échanges avec le monde économiquelocal. Et puis l’univers de la formation qui est enconstante évolution... »
Les projets du département formation ?
« Cette année nous avons fait évoluer nos deuxformations (IEQT et ISAAP), donc la priorité estde les STABILISER et de faire un premier BILANde ces changements. En ce qui concerne la for-mation continue, une réflexion sera menée dèscette année pour proposer un CATALOGUE RÉ-GIONAL en 2014. » n [email protected]
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PL’IEQT
L’Institut Européen de laQualité Totale de Roche-fort Poitou-Charentes aété créé en 1992 par laCCI Rochefort-Saintonge.Fort des compétences techniques et pédago-giques de ses formateurs, de sa certification Iso9001, l’IEQT est reconnu comme le principal ac-teur régional de la formation sur les théma-tiques : qualité, sécurité et environnement.L’IEQT de Rochefort fait ainsi partie du 1er réseaunational de formation à la qualité, avec plus de2 600 diplômés depuis 1989.
A noter que cette rentrée 2012, l'IEQT a mis enplace un nouveau diplôme en alternance (à la place
de la Licence Pro Animateur Qualité option « Manage-
ment intégré Qualité Sécurité Environnement ») : unBac+4 de Responsable Qualité Sécurité Environne-ment (qui se prépare en 2 ans).
Qui peut postuler ?- bac+2 technique ou tertiaire, toute spécialité.
- bac+3 en qualité (en intégrant directement la 2nde année).
nwww.ieqt-rochefort.com
56 ans
Originaire de : Poitiers
Réside à : La Rochelle
ENTREPRISE
TémoignageAu cours d’une visite d’entreprise où HA17l’avait convié, les acheteurs ont pu faire laconnaissance d’un homme discret et attentif. Al’époque, il venait de reprendre les rênes d’uneentreprise saintaise. Nous voulions savoir où ilen était aujourd’hui. Rencontre avec DanielLéoni, un dirigeant qui aime relever le défi...
n Daniel Léoni
56 ans.
Habite :
Bordeaux.
Né au Laos.
Bac électro-
technique.
BTS
Assistance
technique
d'ingénieur.
La visite de Wärtsilä a-t-elle répondu à vos attentes ?
- Oui, cela faisait partie des clients que je voulais prospec-ter. ça m’a permis d’avoir des contacts, notamment avecl’acheteuse qui s’occupe de la partie électrique...
Qui gère la partie Achats dans votre entreprise ?
- Nous avons une personne qui centralise les achats, maispas à temps plein. Elle gère aussi quelques dossiers, commeAIRWELL, SEMAT ou SAINTRONIC, et la qualité. Cette res-ponsable était à la production et compte 16 années d’an-cienneté chez SAMELEC. Elle connaît très bien notreentreprise, et c’est une pièce maîtresse. Je rencontre avecelle les principaux fournisseurs pour négocier les prix à l’an-née ou des BFA (boni de fin d'année) quand c’est possible.
Un mot sur votre parcours ?
- Après mes études réalisées en région parisienne, j’ai sou-haité démarrer ma vie professionnelle en Poitou-Charentesoù j’ai trouvé un travail chez Leroy-Somer, comme com-mercial sédentaire au départ (pour finir responsabled’agence à La Rochelle). Ensuite, comme je voulais resterdans la région, j’ai rejoint la structure familiale Lhériteau,puis un groupe indépendant (SEFI, dont le siège est à Poi-tiers), toujours en tant que responsable d’agence. Par lasuite j’ai été contacté par le groupe Descours & Cabaud(nwww.descours-cabaud.com) pour être Directeur Géné-ral de filiale. A Rouen dans un premier temps, avant depoursuivre sur Bordeaux où j’ai travaillé pendant dix ans.Après je me suis donné le challenge d’entreprendre... et j’aieu une opportunité : SAMELEC, une entreprise que jeconnaissais bien. Le dirigeant, Michel Dagnaud, partait à laretraite...
Avez-vous repris seul la barre de Samelec ?
- Nous avons racheté l’entreprise à trois par la créationd’une holding. SAMELEC étant passée de SARL à SAS (so-
ciété par actions simplifiées), j’assume le poste de président(officiellement depuis janvier 2012). Dans quel contexte avez-vous fait vos armes en
tant que dirigeant ?
- La situation n’était pas bonne. Après trois années défici-taires pour SAMELEC, il fallait remettre en place de la ges-tion, une politique de prix, de l’organisation et une maîtrisede nos charges. Le premier semestre 2012 a été très diffi-cile au niveau de la trésorerie, car toutes les banques lo-cales nous ont laissés tomber !
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TSAMELEC la fiche
L'entreprise S.A.M.ELEC (SSociété d'AAutoma-tisme et de MMaintenance EE LL EECCtrique) aété créée en 1982 par Michel DAGNAUD(après 17 ans d'expérience en tant que responsabledu service électrique de la société Cefam Atlas).
Spécialiste reconnu dans le secteur de l'équipe-ment industriel, SAMELEC organise son activitéautour de 4 grands pôles :
- Etude, réalisation et validation de projets - Programmation - Câblage, faisceaux- Mise en service et maintenance
des installations électriques.
Certification ISO 9001 version 2008. Effectif : 47 salariés.CA 2012 : près de 5 millions d’euros.
Principales références : SEMAT, AIRWELL,MARTELL, RELEC FROID, SAUR, CER, AMAS,VEOLIA, CHARENTES ALLIANCE, SAINTRONIC
ZI des Charriers 17100 SAINTES
Tél. : 05 46 93 59 65
10La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
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Vous vouliez du « challenge », vous avez été servi !
- L’avantage, c’est que SAMELEC a un savoir-faire et unecompétence reconnue au travers des femmes et deshommes (47 salariés).
Quels objectifs vous étiez-vous fixés en priorité ?
- Garder le même effectif et retrouver de la rentabilité. Ob-jectif CA de 5 millions atteint, avec un résultat net qui de-vrait être plus important que l’objectif, le bilan nous leconfirmera… Une année 2012 très bonne au final.
Du coup les banques reviennent... ?
- Peut-être, mais nous ferons notre développement avecles deux nouvelles banques qui nous ont fait confiance.Grâce au factoring, nous avons progressivement remonténotre trésorerie, mais cela a un coût !
Vous avez revu le catalogue des produits ?
- Nous n’avons pas de produits catalogue à vendre, maisnous travaillons à partir du cahier des charges clients. Nousavons une activité « série » qui nous permet de travailleravec des constructeurs comme la SEMAT à La Rochelle(notre 1er client). Nous lui fournissons tous les faisceauxélectriques ainsi que les boîtiers de commande...
Nous avons aussi une autre activité « platine » où nous tra-vaillons pour des constructeurs comme AIRWELL (climati-sation). Une platine est une plaque de tôle (fournie par leclient) sur laquelle nous montons les composants et nousles câblons suivant les spécificités données par le clientavec des sorties de câble identifiées et dimensionnées.
Après nous avons l’activité « armoire électrique », que l’onfabrique à la demande, toujours en fonction d’un cahierdes charges avec ou sans programmation, et avec ou sansmise en service, dans le domaine de l’eau ou de l’industriel(pas le tertiaire).
Quels sont vos projets ?
- Stabiliser la clientèle (un porte-feuille de 120 clients actifs au-jourd’hui) et commencer àdévelopper d’autres clients dans ledomaine du vinicole, concentrésautour de Cognac, où nous maîtri-sons totalement la distillation et leprocessus de fabrication (chez desclients comme MARTELL ouGRAND MARNIER). Nous recher-chons aussi des clients construc-teurs pour réaliser des coffrets oufaisceaux électriques ou des pla-tines de régulation.
Et le projet de développer lepôle Achats ?!
- Pas encore. Nous avons commencé à rationaliser nos four-nisseurs pour mieux négocier nos prix et nos conditions.N’ayant pas de produits catalogue, chaque dossier est né-gocié et renégocié. Nous avons pu ainsi baisser nos achatspour un même volume de vente.
Mes priorités ?
« Valoriser nos offres par nos compétences
au travers de notre bureau d’études
et de notre expérience.
Bien définir le besoin de nos clients.
Respecter nos engagements.»
Les raisons, selon vous, de votre progression ?
- La maîtrise de nos charges avec un tableau bord mensuel.L’implication de tous les salariés à l’objectif de l’entreprise,tout en offrant les moyens rationnels de l’atteindre. Unecommunication permanente. L’augmentation de notreréactivité en donnant de la polyvalence au personnel pourmieux adapter les ressources par rapport aux charges defabrication. La valorisation du travail.
Quel genre de manager êtes-vous ?
- Je donne de l’autonomie aux responsables pour qu’ilspuissent piloter et motiver leurs équipes afin d’atteindre
l’objectif de l’entreprise. Cette autonomie est nécessaireau développement de notre activité avec la meilleure pro-ductivité possible. Je valorise le travail de chaque salariépour les impliquer dans l’amélioration continue de la pro-ductivité. Je suis à l’écoute et j’utilise au mieux les compé-tences de chacun pour lui permettre d’évoluer dansl’entreprise.
Un patron content malgré la crise ?
- Oui, même si 2013 s’annonce difficile, nous devons en-core améliorer notre organisation pour satisfaire tous nosclients et atteindre la même rentabilité qu’en 2012. n
Daniel LEONI, président SAMELEC :[email protected]
Site Internet (en cours de réactualisation) :
nwww.samelec.fr
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Responsabilité sociétale : quelle implication
pour la fonction Achat ?
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L’achat responsable
12La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
L’association HA17 met en place chaqueannée des rencontres à thème où se retrou-vent les professionnels de l’achat et les futursacheteurs issus de l’ISAAP, mais aussi leurs in-terlocuteurs (vendeurs, fournisseurs, etc.). Toujours appréciées des adhérents, ces soiréesthématiques permettent d’appréhender demanière concrète et exclusive le service ACHATd’une entreprise. Ou encore de présenter uneACTUALITé, une TECHNIQUE ou un CONCEPT.
12 Octobre 2012 :à la CCI de Rochefort & Saintonge
ROChEFORt-SuR-MER
n Médiateur : Stéphane Guyer nMembre hA17 - En charge des Achats
pour PROPRESO à Médis (17)
Contact : [email protected]
32ème soirée thématique organisée par hA17
(avec le partenariat de l’AFNOR, Association française de normalisation ),
sous le thème :
Responsabilité sociétale :
quelle implication pour lafonction Achat ?
Qu'est-ce que l'achat responsable ?
Quelle impulsion une Direction doit-elle donner ? Quellessont les étapes clés d'un appel d'offres en achats respon-sables ? Comment manager le risque fournisseur et ins-taurer un dialogue constructif ? Pourquoi et commentmesurer la performance d'un achat responsable ?...
Définition & contexte
Selon la définition de l’ObsAR, un achat responsable :
« intègre dans un esprit d’équilibre entre parties
prenantes, des exigences, spécifications et critères
en faveur de la protection et de la mise en valeur
de l’environnement, du progrès social et du déve-
loppement économique. L'acheteur recherche l’effi-
cacité, l’amélioration de la qualité des prestations
et l’optimisation des coûts globaux (immédiats et
différés) au sein d’une chaîne de valeur et en mesure
l'impact. »
L’achat « responsable » concilie
DURABLEMENTles performances économiques,
environnementales et sociétales.
A chaque étape du processus, il est nécessaire de définir
le juste besoin et de limiter les sources de
coûts inutiles. Cette façon d’acheter né-
cessite une plus grande analyse des
phases amont (préparation des consulta-
tions) et aval du processus achats (suivi
de contrat), ainsi que de l’ensemble dela chaîne logistique. Cette démarche
s’inscrivant dans la politique de dé-
ploiement de la RSE (responsabi-
lité sociétale de l’entreprise).
Les achats responsables cor-
respondent par ailleurs à la
déclinaison métier de la
norme ISO 26000, applicable
à toutes les organisations.
13La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
n Intervenants :
Patrick RenaudDélégué régional du groupe AFNOR
Limousin Poitou-Charentes
Auditeur ICA Qualité - Expert ISO9001
Contact : [email protected]
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Cathy PauliatIngénieur développement régional AFNOR
Limousin Poitou-Charentes
Responsable QSE - Auditeur ICA Qualité
Contact : [email protected]
La norme iso 26000« La norme ISO 26000 est la 1ère norme internationale traitantdu développement durable, issue de la demande des consom-mateurs (associations) ».
« Cette norme n’est pas une norme comme les autres : c’est unenorme de recommandation (PAS CERTIFIABLE). Elle s’appliqueà tous types d’organisation et à tous les secteurs d’activité. »
La responsabilité sociétale : de quoi parle-t-on ?« C’est la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des im-pacts de ses décisions et de ses activités sur la société et surl’environnement. On parle de sphère d’influence : sous-trai-tants, banques, actionnaires, clients, médias, citoyens,consommateurs, etc. »
HA RESPONSABLE
Une arme stratégique
« Beaucoup d’entreprises font entrer le développe-
ment durable par la porte des achats, car c’est une di-
mension très concrète et aussi à risques (atteinte à la
réputation de l’entreprise). Car
on est responsable de ses four-
nisseurs. Les Achats Responsa-
bles deviennent alors une clé
d'entrée efficace et structu-
rante pour la mise en place des
politiques de développement
durable dans l’organisation.
Une traduction pratique et ra-
pidement opérationnelle du
DD dans l’organisation. Un le-
vier puissant de diffusion des
bonnes pratiques RSE (respon-
sabilité sociétale de l’entreprise).
Sans être expert, vous pouvez
déjà identifier à votre niveau
certains éléments... »
« L’achat responsable
est une arme
stratégique
qui va au-delà de la
réduction de coûts.
Un levier de création
de valeur. »
Directeurs des Achats Etude de l’observatoire des Achats
1 - Redevabilité2 - Transparence3 - Comportement éthique4 - Reconnaissance des intérêts
des Parties Prenantes
5 - Principe de légalité6 - Normes internationales
de comportement7 - Droits de l’Homme S
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14La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
7 conditions à respecter = les « questions centrales » de la norme ISO 26000 :
36 domaines d’action à explorer !
questions centrales
HA RESPONSABLE
Un argument de communication
On a tout intérêt à communiquer sa responsabilité
sociétale : avec les fournisseurs (exigences en ma-
tière d’approvisionnement), avec le public (sensibilisa-
tion, transparence pendant la crise, pub), à travers le
produit (étiquetage, informations), et en interne(activités en équipe, sensibilisation, dialogue…).
Comment intégrer la RSE dans le processus Achat ?
Les missions & responsabilités
• Identifier les offres plus vertueuses
• Impulser et accompagnerle changement chez le fournisseur
• Favoriser l’éco-conception
• Veiller au « fair » business(équité des échanges, transparence)
• Prendre en compte le coût global*
• Contribuer à la structuration de filières
*Le coût du cycle de vie ou coût global =Prise en compte de la totalité de la durée de vie du produit dansl’évaluation de son coût. Le coût global comprend les frais liés à : la pré-acquisition, l’acquisition, l’utilisation et l’exploitation, la maintenance, la modification et la fin de vie du produit.
Construire une relation durableet responsable
avec ses fournisseursRenforcer le dialogue avec vos fournisseurspour :
- Mieux en maîtriser les risques inhérents
- Mieux connaître les impacts propres à chaque métier, à chaque famille d’achats
- Mieux anticiper la dépendance financière de vos fournisseurs vis-à-vis de votre entreprise
- Mesurer leur motivation au regard de la RSE
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de l’acheteur :
HA RESPONSABLE
Vecteur d’innovation
« Ce sont finalement les acheteurs, les sachants, qui
ont permis de mettre au point la norme ISO 26 000.
L’intérêt de la démarche ? C’est une démarche vo-
lontaire, tout est parti de l’opérationnel, du métier,
on est donc dans le concret. Etant donné que c’est
la Direction qui porte ces valeurs, tout le monde est
sensibilisé dans l’entreprise. La norme ISO 26000 est
aussi un vecteur d’innovation et de dialogue avec le
fournisseur. L’idée c’est de partager les risques avec
ses partenaires, pour établir un niveau de confiance
et éviter le contentieux. Il est important de
construire une relation durable et responsable avec
son fournisseur. Comment ? Grâce à un savant mé-
lange entre audit terrain et demande de preuves.
Cela vous permettra au passage de mesurer la ma-
turité du fournissseur par rapport à la RSE et d’ac-
compagner les fournisseurs les moins avancés dans
un processus d’amélioration continue... » n
Pour en savoir plus : nConsultez le guide sectoriel ISO 26000
concernant les « Achats responsables » (NFX50 135), décliné sous 2 documents (NFX50-135 1 et 2),
- le 1er pour expliquer la norme, et servant de base pour aller négocier vers ses parties prenantes.
- le 2nd pour limiter les risques potentiels au travers de la chaîne de valeur achat, en lien avec les 7 questions
centrales, à chaque étape du processus achats.
Au niveau national, publication de la norme en juillet 2012 :
nAchats responsables et durables - NF X50-135-1 et -2, NF ISO 26000
La question des 5 « RR » RRéduire la consommation
(conception, énergie, matière première)
RRéduire les déchets (fabrication, consommation, fin de vie)
RRecycler au maximum (fabrication, consommation et seconde vie)
RRéparer(augmenter la durée de vie)
RRéutiliser(recyclage, emballage)
Concernant le processus achats... Cela se décline dans chaque étape de la chaîne de valeurachat : évaluation fournisseurs, élaboration des RFI (Re-
quest For Information = informations fournisseurs), RFQ (Request
For Quotation = chiffrage) jusqu’au suivi de contrat, sans ou-blier le paiement des factures.
Avantages pour l’entreprise
aAugmentation de la valeur de la marque,
aPerformance économique et financière,
a Amélioration de la réputation et de la fidélisationdes consommateurs (via les réseaux sociaux),
aCollaboration de recherche et développement avecle fournisseur pour élaborer de nouveaux produits ouaméliorer les produits existants. Cette collaboration meten lumière le coeur de métier de chaque acteur en étantfondée sur un partage de l’information, des infrastruc-tures et des compétences,
aSécurisation de la chaîne d’approvisionnement.
Source : L’Observatoire des achats responsables
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16La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
Le groupe AFNORL'association AFNOR et ses filiales consti-tuent un groupe international au service del'intérêt général et du développement écono-mique. Il conçoit et déploie des solutions fon-dées sur les normes,sources de progrèset de confiance.
4 grands domaines de compétences : normalisation, certification, formation et édi-tion de solutions et de services d’informationtechnique et professionnelle.
1 200 collaborateurs, en France et dans lemonde. Plus de 75 000 clients dans 90 pays.
Cathy Pauliat et Patrick Renaud sont deux re-présentants régionaux (deux ingénieurs) decette structure.
Achats Concept EcoEn 2005, Création d’ACHATS CONCEPT ECO,PME spécialisée en conseil et formationachats responsables. En 2011, elle devientune filiale du Groupe AFNOR, puis « AFNORSOLUTIONS ACHATS » en 2012.
Parmi les outils proposés par Afnor SolutionsAchats : UN SITE WEB GRATUIT, public et in-teractif qui permet à l’acheteur d’accéder àune offre de produits socioéco responsablessur plus de 300 familles d’achats.
Et pour le fabricant : possibilité de faire éva-luer ses produits les plus vertueux afin de lesréférencer gratuitement.
nwww.achetonsdurable.com
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n Témoignage : Hélène Bourgeois Responsable produit - centrale Système u Ouest
Contact : [email protected]
Hélène Bourgeois exerce en tant qu’acheteurauprès de la Centrale Nationale Bazar SystèmeU, au milieu d’une équipe de 15 chefs de pro-duits, répartis dans les services supports :Qualité - Marketing - Merchandising et Pro-duits U. Avec ses collaborateurs, Hélène gère :les assortiments permanents & promotion-nels, marques nationale, premiers prix et pro-duits U, pour les 1 423 magasins du groupe.Soit un total achats s’élevant chaque année à :1 milliard d'euros !
« La question que nous nous posons au quotidien (en
tant qu’acheteurs), c’est : quels sont les produits que
nous voulons pour les consommateurs ? Nous sommes
notre propre donneur d’ordre à destination des maga-
sins U. Système U se positionne comme un acteur actif
et majeur du développement durable (et des subs-
tances controversées) et le fait savoir. »
Extrait d’une note interne signée duPDG U Serge Papin sur la mise en ligned’un questionnaire stratégique DDconcernant les produits à Marque U :
Beaucoup de chantiers ont déjà été en-
tamés sur les produits U : développement des pro-
duits bio et écologiques, utilisation de papiers
recyclés, diminution des emballages, remplacement
de l’huile de palme, diminution des taux de sel,... (...)
Aussi nous vous demandons de nous renseigner des
éléments sur les substances et compositions de nos
produits et leurs emballages : identification des subs-
tances controversées (phtalates, nanoparticules, BPA
- Bisphénol A, PFOA - acide perfluoroctanoïque = Té-
flon), identification des origines géographiques des
matières premières et produits finis, etc.
Certaines actions ont ainsi été mises en place par le service QSSE
(Qualité Santé Sécurité Environnement) :
- Prise en compte de critères dans les cahiers descharges Produits U (produits et emballages)
- Mise en place d'audits de contrôle
- Etablissement d'une base de données (plate-forme d’échange sur Internet D'CLICQ), pour identifier lessubstances "polémiques" contenues dans les pro-duits et les emballages & cerner les origines géogra-phiques des matières pour les produits marque U.
« Ce site internet a été mis en place à partir du moisd’août dernier. Les fournisseurs n’ont pas tous ré-pondu, c’est toujours difficile de récolter l’info... »
Quelles sont les implications dans le processus Achat ?
- Intégration de nouveaux critères de sourcing :Présélection des fournisseurs potentiels en intégrant les cri-tères (certificats disponibles sur des produits fabriqués, po-litique des ressources humaines, gestion des déchets….).
« A partir de la 1ère grille remplie par le fournisseur, onle sélectionne ou non avant même d’avoir échangéavec le service QSSE. ça allonge le délai de mise enoeuvre, c’est une contrainte, ça nous bouscule aussic’est sûr, mais cette démarche est plus facile pour unacheteur quand elle vient d’en haut, de la direction. »
« Dès l’appel d’offre, il est écrit noir sur blanc : voicice qu’on attend de vous Monsieur le Fournisseur... »
- Rallongement du délai de mise en oeuvre : 1°) Les informations demandées ne sont
pas souvent disponibles immédiatement. 2°) Une première visite de contrôle
par le Chef de Produit est nécessaire. 3°) Travail en mode projet avec les services supports.4°) Intégration du délai de mise en œuvre processus qualité.
- Augmentation des prix d'achats : bois FSC (Forest
Stewardship Council), coût salarial plus élevé, coût qualité.
« Est-ce que le consommateur va accepter de payerin fine ? Est-ce qu’il va voir l’effort environnemental ?Il FAUT lui communiquer. Un plat céramique : 7 %plus cher que les autres, oui mais son fabricant est
français et pratique le retrait de ses eaux... Nous es-sayons en tant qu’acheteur d’avoir un maximumd’informations sur les matières premières de nosproduits. Si on achète en Chine : au revoir le plancarbone ! Du côté duconsommateur, le modèlechange aussi : auparavanten Bazar, une palette deverres de couleur partaiten une journée. Aujour-d’hui, si elle part en sixmois, c’est bien. Le con-sommateur garde pluslongtemps, au-delà du cri-tère prix. Nous initions ceschangements... » n
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17La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
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n Témoignage : Laurence RoulleauResponsable Qualité Développement Durable
CAMIF Collectivités
Contact : laurence.roulleau@camif-collectivités.fr
« Avec la prise de conscienceet les changements des habi-tudes de consommation, laconcurrence et nos fournis-seurs qui avancent (certifica-tion, éco-conception…), ledéveloppement durable estune démarche incontourna-ble pour l’avenir de CAMIFCollectivités. »
Le cadre réglementaire évolue
L’Europe s’oriente de plus en plusvers des préoccupations environne-mentales & sociétales : réchauffe-ment climatique, Sommet deCopenhague, Grenelle de l’environ-nement, dernières élections euro-péennes...
2006 : réforme du code des marchés publics, les critères environnementaux et sociaux sont intégrés.
2007 : Plan National d’Action pour des achats publics durables. Objectif 2009 : la France leader pour desachats publics durables. Le cadre réglementaire évolue avec REACH, DEEE, DEA, COV,…
Fin 2008 : circulaire ministérielle sur l’achat de bois géré durablement.
« Chez nos clients, le critère Développement Durable peut peser jusqu’à 30 % dans leur choix de fournisseur. »
Notre démarche Achat
« Nous choisissons des produits selon des critères desélection par marché, en retenant ceux présentant desavantages environnementaux et sociaux. Cela se tra-duit pour les fournisseurs par des questionnaires. Nousavons des petits fournisseurs : même s’ils ne sont pasreconnus Grenelle, ils ne sont pas disqualifiés pour au-tant. On réalise également des audits chez le fournis-
seur. Nous formons nos acheteurs etchefs produits aux enjeux de l’achatdurable, pour qu’ils ne se focalisentpas sur le prix facial mais sur un coûtglobal. Et puis, il nous faut des pro-duits qui soient en adéquation avecle besoin du marché... »
Notre logo agissons durablement
« Nous avons mûri ! Désormais,nous affichons la démarche. L’iden-tification et le repérage instantanésde l’offre durable sont primordiauxdans nos supports commerciaux(point réglementation, explicationlabels, guide d’achat, etc.) ».
D’où la mise en place d’un logounique auto déclaratif Made in Manutan pour : - Identifier les produits ayant des
bénéfices pour l’environnement et la société,
- Construire des repères pour nos clients,
- Forger un véritable élan fédérateur en interne et en externe.
Notre réflexion lors de la sélectionproduit durable
Exemples de questions :Le produit est-il recyclable, recyclé ? Les composantssont-ils facilement démentelables ? Composition duproduit ? D’où vient ce produit ? Le distributeur privi-légie des modes transport plus respectueux de l’envi-
ronnement ? L’impact environnemental de la fabrica-tion du produit ? Dans quelles conditions sociales est-il produit ? Les emballages sont-ils recyclables ?... n
Pour aller plus loin : nLire l’article de La Nouvelle République : « Camif Collectivités : ça passe par l'espace » 15/11/2012
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18La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
CAMIF Collectivités1er distributeur indépendant à destinationdes acheturs publics, Camif Collectivités sé-lectionne, distribue et installe des équipe-ments collectifs auprès des établissementsscolaires, collectivités locales, administra-tions, associations et établissements desanté.
N°1 sur le marché de l’éducation, notamment grâce à une offre de produits étendueet un savoir-faire reconnu.
Son activité de vente à distance se complètepar un réseau de : 8 agences commercialesrégionales, 1 agence export + 1 cellule grandscomptes.
Racheté en 2009 par le groupe Manutan.
Certification ISO 9001 et ISO14001.
300 collaborateurs : 130 en agences, 170 au siège social à Niort.
Site Internet marchand : 1 million de visiteurschaque année (offres actualisées en temps réel, 10000 devis en lignes , 12 000 nouvelles références par an).
120 prestataires. 130 millions de CA (2010-2011). 40 000 références. Catalogue général,10 catalogues thématiques.
nwww.camif-collectivites.fr
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19La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
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n Témoignage :
Catherine CambusISAAP 15 en mission (stage de 4 mois)
Aurélien BaubrandResponsable Achat
Chambre des Métiers et de l'Artisanat de la Charente-Maritime
Contact : [email protected]
« Le service ACHAT de La Chambre des Mé-tiers 17 évolue selon trois principes : égalité,transparence et liberté. Au-delà du code pu-blic imposé, une impulsion est donnée versl’achat durable. Cette prise de conscience a étérenforcée par trois éléments : le fait que le dé-veloppement durable soit présent dans la for-mation des jeunes, la délocalisation duCampus des Métiers (CFA) de La Rochelle, etaussi l’arrivée de Catherine Cambus, en mis-sion de 4 mois parmi nous. »
Revoir la prestation de collecte des déchets
Le contexte : collecte non sélective et site ancien. « Le même collecteur
depuis vingt ans... »
Les enjeux : tremplin pour le nouveau site et sensi-bilisation des usagers.
Les objectifs : éthiques et économiques. « Réduire les déchets à la source. »
Les résultats : 40 % d’économies, respect de la législation environnementale.
Démarche responsable des achatsExemples : matériel informatique, matériel alimentaire,
parc de photocopieurs, alimentaire...
En amont : définition du besoin (Art 5 du CMP) et sourcing.
En Aval : rédaction de l’appel d’offres, sélection descandidatures. « Exemple de critère : un pourcentage de
composants recyclables dans les fournitures. »
À chaque étape du processus : nwww.ecolabel.fr - nwww.achetonsdurable.com
Comment procéder ?
Du bon sens : établir les familles prioritaires avec lesoutils habituels et utiliser les guides dédiés.
Des faits : grille d’état des lieux, calcul du coût du cyclede vie et critères issus des écolabels référents.
Du suivi : intégrer la dimension responsable au tableaude bord, pilotage actif et évolutif. n
CMA 1713 000 artisans2 campus des métiers2 300 apprentis (CFA)250 employés liés à la formationQualifier - Accompagner - Former
Le service Achats = 1,3 M€
Restructuré en 2010. 5 personnes. Marchéssoumis aux procédures d’Achat publiques.Achats de travaux, fournitures et prestations.Principaux clients internes = les Campus.
Campus des Métiers = nouvelle appela-tion de CFA (centre de formation des apprentis)
nwww.cm-larochelle.fr
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20La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
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Pour aller plus loinnLire l’article des Echos datant du 9 mai 2012 :
« La chasse aux substances risquées se durcit »
nAdeme & Vous stratégie & études 20 déc 2012 :
« Les Français et l’environnement : bilan et perspectives »
nLSA 28 octobre 2010 :
« Haro sur les composants à risques ! »
nL’Observatoire des Achats responsables :
« Comprendre les achats responsables TPE-PME : votre guide pratique »
nwww.achatsresponsables.com
n« Les surprises du 2ème baromètre des Achats Responsables ! » 19 janvier 2011
Premier constat, en totale contradiction avec les plus récentes étudesparues en début d’année, la mise en place d’une politique d’achatsresponsables dans les entreprises et organisations semble une prioritéabsolue (67 % des répondants) devant la sacro-sainte réduction descoûts (61 %) et les risques de la chaîne logistique (43 %) !Selon le panel interrogé, la mise en place d’une telle démarche res-ponsable date déjà de trois ans en moyenne pour 80 % du panel. Elle n’est toujours pas d’actualité, ou encore en projet, dans une en-treprise sur cinq.
Source : Décision-Achats.fr - Le site des acheteurs privé/public
n L’APPEL est un réseau qui regroupe les éco-entreprises de la région Rhône-Alpes.
nGuide à consulter.
14 Novembre 2012 :335 avenue Jean Guiton
LA ROChELLE
Semat*
groupe Zoeller* Société d’équipement MAnutention et Transports
n Contacts :
Philippe CarpentierDirecteur Général, Commercial & Marketing
(en photo ci-dessus à gauche)
Patrick TonneauDirecteur des Achats (ci-dessus à droite)
Installée à La Rochelle, SEMAT est une en-treprise intégrée au groupe industrielZOELLER KIPPER depuis 2007. Elle déve-loppe, fabrique et entretient pour lecompte de collectivités et de prestataires,des « solutions modernes et fiabilisées »de COLLECTE des déchets et de NETTOIE-MENT des voiries. SEMAT reste fortementengagée dans une politique environne-mentale responsable.
Les membres d’HA17et leurs invités ont particuliè-rement apprécié la « belle visite » que l’équipe de laSEMAT leur avait réservée : « Les adhérents ont eu
du mal à partir, ce qui est la preuve du plaisir qu’ils
avaient à participer à cette soirée. Nous avons beau-
coup appris et découvert de votre métier et contexte
achat, surtout sur des sujets que nous avions déjà
débattus dans nos soirées techniques. Philippe Car-
pentier nous a transmis sa PASSION pour son métier
d’industriel, et ouvert les yeux sur l’ExIGENCE qua-
litative, d’innovation technologique et de rigueur
commerciale qu’exige ce secteur industriel pour res-
ter performant. »
Bennes à ordures et véhicules de nettoyage urbain
Constructeur depuis 1945, SEMAT s’est spécialiséedans la conception et la fabrication des bennes àchargement arrière pour ordures ménagères. Elle aété reprise en 2007 par le groupe industriel alle-mand Zöller-Kipper. « Très expérimenté dans le dé-
veloppement et la fabrication de basculeurs de
conteneurs, ce groupe a permis à SEMAT de bénéfi-
cier de technologies modernes et fiabilisées ».
SEMAT accompagne les collectivités territoriales oudes prestataires (collecte et/ou nettoiement). Lenettoiement urbain concernant des matérielscomme : les balayeuses-aspiratrices ou laveuses ar-roseuses. L’industriel propose ainsi « des solutions
diversifiées de fourniture de matériels » mais aussi« des prestations de maintenance personnalisées ».
Réduire les déchets !
La politique environnementale de la SEMAT se traduit :
- En interne : par le contrôle et l’optimisation de laconsommation d’énergie, l’optimisation du transport defret et du déplacement des personnels, la réduction de laconsommation d’emballages, la réduction de la produc-tion de déchets directs et tri, etc.
- Dans ses produits par des systèmes qui visent : à amé-liorer le taux de recyclage de ses équipements (95 % à cejour), à réduire les nuisances sonores produites par l’uti-lisation de ses matériels, et à diminuer les émissions degaz à effet de serre. n
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21La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
Visite d’Entreprise
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22La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
Visite d’Entreprise
50 millions d’euros de CA
« ...dont 38 millions dans la formation etla vente de matériels, 12 millions pour l’ac-tivité pièces détachées et les servicesmaintenance. »
« Nous concevons (bureau d’étude)
et nous produisons. »
« 3 bennes à ordures fabriquées par jour. »
= 3000 morceaux
= 200 heures de travail par machine
180 millions d’euros de CA pour le groupe
Morceaux choisis« Nous réinvestissons industriellement, enachetant par exemple des robots de sou-dage. Après des années difficiles (2000-2008), notre activité est aujourd’huistabilisée et rentable, mais contrainte à delourdes évolutions (technicité, environne-ment, sécurité...) »
« Un réel fondement industriel. »
« Notre activité représente de 40 à 45 % dumarché. C’est un marché très organisé(deux gros concurrents). Un marché stableou déclinant, car les volumes de déchetsbaissent. Chaque Français produit 10 kilosde déchets de moins chaque année. On ar-rive aujourd’hui à réduire de 25 % les ton-nages de déchets ménagers collectés. »
« Nos machines
sur roulettes sontrelativement so-phistiquées : élec-tronique, infor-matique embar-quée... »
« Notre avenir ?Il se situe dansl’entretien dumatériel et dansle développe-ment : répara-tion, fourniturede pièces... »
L’usine de La Rochelle a été construite en1969, puis « réorganisée » (automatisation
des transferts de flux dans l’usine) en 2003.
« Quand les chantiers navals ont fermé, ona récupéré les équipes de mécaniciens...Notre chaudronnerie tourne en 2/8. Lesproductifs directs (soudeurs, peintres, mon-
teurs...) représentent 100 personnes, sur les242 au total. »
Visite d’Entreprise
« Sur 600 bennes fabriquées chaqueannée : 480 restent en France, 120 partentà l’export. Nous n’investissons pas dans lechâssis, le porteur (le matériel roulant) estacheté par le client (la ville...). Nous caros-sons ainsi 80 % de Renault. Un technicienterritorial ne change pas facilement defournisseur ou de marque ! »
« Depuis 1962, les maires ont l’obligationd’assurer la collecte organisée. »
« Le marché du nettoiement est moins or-ganisé que celui de la benne à ordures : ona encore une quarantaine de fabricants quiévoluent dans ce secteur. »
« En 2014, avec la nouvelle réglementationsur les châssis et les moteurs (nouvellescontraintes), le marché va s’écrémer ! »
« A l’époque des sacs, les rippers char-geaient jusqu’à 9 tonnes de déchets ména-gers à la main, à deux ! Aujourd’hui, ilsfont rouler le container grâce aux poi-gnées... Ce métier reste tout de même leplus accidentogène de France. »
« Nous ne fabriquons pas deux bennesidentiques : on peut qualifier nos produitsd’artisanaux ! »
« Une benne s’achète entre 55 000 et 75000 euros (ça monte à 130 000/150 000euros HT avec le châssis). Auxquels onajoute 4 000 euros de maintenance etd’entretien par an. Concernant les coûtsdans la collecte : le 1er poste reste le per-sonnel, 2°) le gasoil - de 80 à 100l de
l’heure -, 3°) les pneus... » n
« Nous avons
chez SEMAT
un beau site
de produc-
tion. Nous
sommes très
passionnés
par notre
métier ! »
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23La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
Visite Entreprise
Patrick Tonneau : Directeur des Achats
« 39 ans de boîte, dont 38 aux achats ! Jesuis entré chez SEMAT à l’entretien. »
« L’équipe Achats se compose de deuxacheteurs plus un stagiaire. Nous avons327 fournisseurs et 10 000 références àgérer (2011). »
« Les achats représentent 55 % du CA dela société, un chiffre qui augmente d’an-née en année, du fait que nous importionsdu matériel... »
« Dans le futur, nous devrons systémati-quement travailler avec des fournisseurscertifiés UTAC (Union Technique de l’Auto-mobile du motocycle et du Cycle). »
« Il existe plus de 90 références bennes(structures mécano-soudées) différentes :dimensionnements, volumes... Une bennevarie entre 3 hauteurs et 13 largeurs. »
« Ce que nous appelons le full service
concerne la maintenance, c’est de l’entre-tien préventif : on peut interroger à dis-tance le véhicule, le filtre, etc. »
« Notre difficulté, actuellement, concernela santé financière des fournisseurs... »
« Notre force réside dans notre cultured’entreprise. Par ailleurs, nous connais-sons bien les fournisseurs, les directeurscommerciaux..., nous pouvons nous épau-ler mutuellement.»
« Nous bénéficions également d’un panelde fournisseurs réactifs. C’est importantquand on sait par exemple que pour unverrin téléscopique, il existe chez nous 13longueurs diffé-rentes ! »
« On ne parleplus de prixd’article maisdu coût de la
fonction. » n
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24La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
RESEAU SOLIDAIRE
CO2
Communication & création visuelles.
Aude a travaillé 10 ans dans une agence de communica-tion, « ce qui lui a permis d'acquérir des connaissances etcompétences supplémentaires, des responsabilités et uneréelle confiance en elle ».
Après la naissance de ses deux enfants, elle décide de« réaliser son rêve en choisissant de voler de ses propresailes. Un pari fou en cette période de crise ! » Un pari quidure depuis 2011, avec l'acquisition d'un porte-feuilleclients qui s'agrandit grâce aux retours positifs et aubouche à oreille des clients satisfaits.
CO2 réalise ainsi tous supports de communication, selonvos idées, vos envies, tout en apportant une touche per-sonnelle et créative.
Interlocuteur unique de votre communication visuelle,CO2 travaille en partenariat avec des sous-traitants qua-lifiés et innovants pour la fabrication de vos supports decommunication (imprimeurs, peintre en lettre,…)
La devise de cette professionnelle ? « Rapidité, efficacité et qualité ».
Compétences :- Création de logotype.- Réalisation de documents commerciaux (carte de visite,flyer, tête de lettre, carte de correspondance), tous typesd’affiches, dépliant, plaquette, catalogue, étiquettes di-verses (vins, Cognac, spiritueux ...), objets publicitaires(stylo, casquette, tee-shirt, briquet ...), packaging (condi-tionnement, emballage, emboîtage), décors adhésifs devitrines et de véhicules, panneaux et enseignes publici-taires, etc. n
« Votre communication publicitaire
est le début de votre réussite ! »
Aude Maçon9, rue de la Pouyade 17460 BERNEUIL
06 62 28 86 [email protected]
SERVE SARLZ.A La Sauzaie 6 Route des Vignes17100 FONTCOUVERTE
05 46 91 50 78nwww.serve.fr
ServéTraitement de surface.
Spécialiste des traitements desurfaces électrolytiques et chi-miques, la société Servé dis-pose d’une gamme complètede procédés de traitement desurface, répondant aux spécifi-cations des secteurs industrielsles plus exigeants :
• Nickelage brillant (lg 1200 mm x larg 800 mm)
• Etamage (lg 1400 mm x 500 mm)
• Dérochage sur aluminium (lg 1600-larg 800)
• Passivation sur aluminium chrome 3 ROHS (lg1600 X 800)
• Zingage irisé (chrome 3 ROHS), etc.
Cette entreprise prend en charge les traitements électro-lytiques et chimiques de pièces métalliques pour diffé-rents types de secteurs industriels : mécanique de précision,ferroviaire, connectique et électronique.
Servé respecte la directive ROHS (Restriction of Hazardous
Substances) qui prévoit l’élimination de substances dange-reuses dans certains équipements. En matière environ-nementale, ce spécialiste dispose, de plus, de sa proprestation de traitement des effluents physico-chimiques(conformes à l’Arrêté du 30/06/06 relatif aux installations de trai-tements de surfaces soumises à autorisation).
Servé a entrepris une démarche qualité selon le référen-tiel ISO 9001 version 2000 et dispose d’un laboratoired’analyse qui lui permet mesurer les niveaux de concen-tration en réactifs des différents bains de traitements desurface des métaux et de procéder aux analyses photo-métriques. n
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à suivre...
25La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
FORMATIONcontinue...continue
n Par Laurent Bernazeau, conseiller en formation
Se former en entreprises aux
achats et à la logistique par
la formation continue :
L’ISAAP propose à nouveauen 2013 une offre de for-mation catalogue de stagesinter entreprise qui permetà tout salarié de se formeret se perfectionner aux tech-niques des acheteurs - ap-provisionneurs etlogisticiens. Pendant 1 à 3
jours, les sessions sont animées par des consultantsformateurs affiliés à l’Isaap. Ces stages permettentaux participants de venir découvrir les techniqueset outils achat qu’ils peuvent utiliser dans leur quo-tidien pour renouveler et faire progresser leurs pra-tiques professionnelles. Au travers d’échanges avecles autres participants, ils peuvent aussi s’enrichird’une ouverture sur d’autres contextes profession-nels et leurs bonnes pratiques !
Les cycles métiers « Acheteur »
et « organisateur logistique » :
Ces parcours de formation permettent d’acquérirdes compétences « métier » professionnalisantes
pour piloter les achats/approvisionnements ou lalogistique au sein d’une structure. Organisés autourde 5 à 6 modules de formation (de 2 à 3 jours ré-partis sur 6 mois), ces deux parcours de formationpermettent de maîtriser l’ensemble des enjeux etoutils pour occuper les fonctions d’acheteur et or-ganisateur logistique de manière opérationnelle.
Innovation en formation continue :
Acheteurs & Vendeurs dans un même stage !A travers le réseau d’anciens de l’ISAAP et celui del’association HA17, l’école des Affaires et du Com-merce de la CCI Poitiers souhaite faire découvrir auxvendeurs et acheteurs, un parcours de formationconvergent. Soit 8 jours partagés et étalés sur 4 à 6mois. Objectif : développer ses compétences tech-niques et comportementales autour du thème dela négociation. En fin de formation, des séancesmatch « négociation » sont organisées entre lesparticipants, pour mettre en application les tech-niques de savoir-être et métier autour d’une négo
acheteur/vendeur. n
Rester performant :
« Dans un environnement toujours plus compétitifet dans un contexte économique tendu, l’améliora-tion de la PERFORMANCE est plus que jamais unenjeu majeur. C’est pourquoi cette année encore,la CCI de Cognac et la CCI de Rochefort-Saintongese mobilisent pour vous proposer une gamme com-plète de formations courtes et concrètes. »
Patrick Belin, directeur de la Formation CCIRS
Près de 100 formations, dans 7 domaines :
• Management - RH -Communication
• Qualité - Sécurité - Environnement -
Développement durable • Achats - Approvision-
nements - Logistique• Vente
• Compta - Gestion• Bureautique -
Informatique• Langues étrangères
nFeuilletez le catalogue 2013
en ligne.
Au 1er trimestre 2013 :
Les CCI de Cognac et de Ro-chefort-Saintonge vous pro-posent 27 séminairesinter-entreprises pour déve-lopper votre performance.
nRetrouvez ici le détail des prochaines sessionsdes formations continues.
nwww.formationcontinue-saintonge.frnwww.lesautodiagnostics.fr
SITE INTERNEThelp !HA17.org : site à moderniser !
La rénovation de notre site Internet marque lepas... Il est clair que ce support souffre d’efficacitéet d’esthétique. Manque de temps pour bien s'en oc-cuper ? Manque de personnel qualifié, de compé-tences ? Le fait est là.
Notre Association HA17 profite donc de la diffusionde sa Lettre N°25 pour lancer cet appel :
En un clic, contactez René Lamy :
Cher lecteur (adhérent, sympathisant, volontaire,
étudiant, geek...), merci de venir nous épau-ler dans ce dossier. Vous pourrez vousjoindre aux membres du Bureau (et à labonne ambiance) réunis en groupe de tra-vail autour de ce dossier... pas très Net !
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& A
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26La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
ENQUETEachats
L’Observatoire des Achats Responsables (OBSAR),dont CCI France est partenaire, invite les acheteurspublics et privés à répondre au questionnaire de la4ème édition de son baromètre (2013) sur les achatsresponsables. Les résultats de ce dernier seront pré-sentés le 26 février prochain, dans le cadre duForum des Achats Responsables.
Vous êtes invité à apporter votre contribution àcette enquête.
Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant pour répondre au questionnaire en ligne*:
nwww.barometre-obsar.fr
*Vos réponses restent anonymes et confidentielles. Les résultats sont traités de manière globale, par OpinionWay,institut d’études certifié ISO 20 252. La restitution sera présentée lors du colloque de l’ObsAR, couplé cette année avec le Forum des Achats Responsables.
nIci un échantillon du baromètre 2012.
ANNUAIREdu petit éco
Nos amis du magazine Web Le Petit économiste ontlancé un annuaire des entreprises en Poitou-Charentes sur leur site : une fiche individuelle avecphotos, logo, liens sur site web... pour 75 € HT par an.
nOn s’inscrit ici.
nwww.lepetiteconomiste.info
Journal de l'économie en Poitou-CharentesTel : 05 49 63 00 08
NOUVEAUXmembres
HA17 souhaite la bienvenue aux ISAAP'iens qui
deviennent membres du Bureau, à savoir : Olivia
Zoumenou et Cendrine Hauriez (toutes deux en
temps plein à l'ISAAP), ainsi qu’à Antoine Barthé-
lémy et Sajitha Selvaratnam (alternants).
Olivia et Antoine, désormais membres HA17
HA17 salue également
la venue de Jean Cailleau(parrainé par Rémy Granier).
DOUCEURlocale
Merci à Patricia Robert d’être venue nous fairegoûter ses dernières créations, au terme de notresoirée thématique du 12 octobre dernier. Ses confi-tures artisanales sont très originales. En mariant lesfruits, mais aussi les fleurs, les plantes, les légumeset l’alcool..., cette créatrice ose tous les mélanges :« en fonction des saisons et de mes envies ! ».
Allez la rencontrer dans sa boutique, située au 3 ruedes Cerisiers dans la zone artisanale des Gonds (prèsde Saintes, derrière Atlas) : Le Clos des Cerisiers.
Courgettes au pastis,confit de pétales derose, confiture d’abri-cot à l’infusion de Ro-marin, framboise auchocolat noir et auxépices, gelée à lavodka… « Pour agré-menter une viande ouaccompagner un plat(en aide culinaire),créer un cocktail, co-lorer un champagne,accompagner uneglace, des crêpes,…ou simplement dégus-ter sur une tartine ! »
Contact : 05 46 98 72 12
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CTU
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27La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
VOTRE annonce !Une annonce, une info, un commentaire... à faire passer ?
Envoyez-nous votre message, il sera lu par plus de 2 000 contacts :
[email protected] diffusion : début juillet 2013
13 février 2013Visite de l'entreprise VillégerFabriquant de cuisine aménagées sur mesure, à Villeneuve-la-Comtesse (17330).
27 mars 2013 Soirée thématique : "les outils de l’acheteur et ses astuces".Coût, prix et gains : analyse - décomposition - identification...
12 juin 2013 Soirée thématique-conférence :"Achats : les ficelles de la négociation"
On le note !Stéphane s’est orienté vers un BTS Indus-trie agro-alimentaire et biotechnologiesà Surgères. « Une formation où l’on estamené à faire à la fois de l’achat, de l’ap-
provisionnement et de la compta. ça va de la surveillance duproduit jusqu’à son analyse, en passant par la microbiologieindustrielle et la création de plats cuisinés ! Un domaine(l’agro-alimentaire) qui finalement ne me plaisait pas plus quecela (car trop proche de la grande distribution). »
Entré chez PROPRESO à Médis (produits béton) en septem-bre 1998 comme assistant directeur usine (secrétariat, ap-provisionnement matières premières et gestion dupersonnel), Stéphane a évolué vers le poste de responsableAchats en 2006, puis technicien responsable QSE/Achat en2008. « En tant que salarié, j’ai fait pas mal de formations parle biais de la CCI et de l’Afnor : autodiagnostic HA, maîtrise de la négociation, gestion & animationISO 9001, audit interne... J’ai rencontré Jérôme Greff (en tant que formateur) qui m’a fait connaî-tre l’association des acheteurs HA17. J’y suis membre depuis 4 ans environ, et dans le bureaudepuis janvier 2012, ça fait un an. On m’a propulsé très rapidement à la commission soirées thé-matiques (merci Laurent Bernazeau !). ça consiste à : animer des tables rondes, proposer dessujets de réflexion, mettre à disposition des boîtes à outils, et organiser des visites d’entreprise.La prochaine a lieu chez les Cuisines Villéger : je connais le responsable des achats pour avoirété avec lui en formation. »
« HA17 m’a apporté un réseau, du relationnel et surtout des outils en ce qui me concerne car jen’avais pas de formation de base en Achat. ça m’a notamment permis de sortir le serviceachat/qualité de PROPRESO du sud du département (Royan n’étant pas un pôle industriel maisplutôt touristique). »........................................................................ Contact : [email protected]
28La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
Stéphane GuyerPrésident de la commission
Soirées ThématiquesHA17
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L’AS
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Rendez-vous début juillet 2013 pour La Lettre HA17 n°26 !
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Stéphane Guyer : prononcez Guyère
(nom d’origine suisse allemande). 41 ans : né le 15 mars 1971.Habite : Semussac. Marié : 2 garçons.Loisirs : le surf et les arts martiaux (karaté contact).Qualité : pugnace. Défaut : pugnace.
Résolutions pour 2013 : « Faire plaisir aux membres d’HA17 en leur pré-sentant des visites et soirées thématiques à lahauteur de leurs attentes. Faire mon possiblepour diffuser un peu de bonne humeur, car le rireest un merveilleux médicament ! »
JANVIER
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
DECEMBRE
Le bureau d’HA17
Venez nous rejoindre ! Contactez Cécile Couhetau 05 46 84 11 83 - [email protected] HA17 au 1er janvier 2013
29La Lettre d’HA17 - n°25 - JANVIER 2013éRetour SOMMAIRE
LE
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Jérôme LOMBARDPrésident HA17
GBSConseil pédagogique
Patrick BELINMembre
Directeur Formation CCI Conseil pédagogique Commission CAP’HA
Christophe RICHARDvice-président HA17
SIMAIRCommission CAP’HA
Michèle BARGETrésorière
Acheteur en recherche de posteCommission Communication
René LAMYSecrétaire général HA17
Retraité
Président Commission Communication
Christelle CHAPELLETrésorière adjointe
CONSERvATOIRE DU LITTORAL
Com.CAP’HA & Communication
Cécile COUHETSecrétaire permanente HA17
CCI-RSCommission Internet & Communication
Catherine TERRIERMembre
SAINTRONIC
Présidente Conseil pédagogique
Laurent BERNAZEAUMembre
CCI-RSCommissions Soirées à Thèmes
Adhésions- Recrutement
Magalie BRAULT Membre
RIDORET Commission Soirées à thèmes
Jérôme SENSMembre
SIMAIRPrésident Commission CAP’HA
Jean CAILLEAUMembre
BRUNET
Jérôme GREFFMembre
PLANET 20SUR20 Commissions Soirées à thèmes,
Internet & CAP'HA
Carlos FERREIRAMembre
ALSTOM TRANSPORT Conseil pédagogique
Stéphane GUYERMembre
PROPRESO Président commission
Soirées à thèmes
Danièle PROUSTMembre
Formation CCI-RSCommission CAP'HA Conseil pédagogique
Pierre-Yves LAVAUDMembre
ALSTOM TRANSPORT
Et vous ?ISAAP XVI
2012/2013
Olivia Zoumenou, membre
Cendrine Hauriez, suppléante
Antoine Barthélémy, membre
Sajitha Selvaratnam, suppléante
Hélène BOURGEOISMembre
SYSTEME U Commission Soirées à thèmes
nwww.ha17.org
La Lettredes@cheteurs de Charente-Maritime
Maq
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& r
édac
tion
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Dac
tions
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54 2
2 44
Directeur de la publication :
Jérôme LOMBARD
Rédacteur en chef : René LAMy
Rédaction & Mise en page :
Valérie DAVIET
Crédit photo : RL CC VD SAMELEC
Contact HA17 : 05 46 84 11 83
CCIRS - BP 20129
17306 Rochefort cedex
nwww.ha17.org
nLien Viadeo HA17
De gauche à droite, une partie du bureau : Cécile Couhet, Magalie Brault, René Lamy, Carlos Ferreira (qui se cache), Danièle
Proust, Jérôme Lombard, Christelle Chapelle, Laurent Bernazeau, Jérôme Greff, Michèle Barge, Christophe Richard et Jérôme Sens.
éRetour SOMMAIRE