8
Un concept unique en France La Maison des services du Kochersberg L’équipe d’élus et d’administratifs qui a piloté le chantier du Trèfle L’Ami hebdo supplément octobre 2011 ISSN 0003-1704 Portes ouvertes au Trèfle à Truchtersheim Samedi 1 er octobre 14h30-18h

La Maison des services du Kochersberg

Embed Size (px)

DESCRIPTION

La Maison des services du Kochersberg est inauguré samedi 1er octobre à Truchtersheim. Rencontre avec les acteurs de ce concept unqiue en France.

Citation preview

Un concept uniqueen France

La Maison des services du Kochersberg

L’équiped’élus etd’administratifsqui a piloté le chantierdu Trèfle

L’Am

i heb

do s

uppl

émen

t oc

tobr

e 20

11

ISSN

000

3-17

04

Portes ouvertes au Trèfle

à TruchtersheimSamedi 1er octobre

14h30-18h

une-ok.qxp:Mise en page 1 28/09/11 12:26 Page 1

2 - l’ami hebdo 2 octobre 2011

Une Maison du peuple née d’une certaine idée de la solidarité

Justin Vogel est maire de la commune de Truchtersheim, président de la Communauté de communes du Kochersberg et vice-présidentde la Région Alsace. Avec les élus de la Communauté de communes, il a porté sur les fonts baptismaux l’idée d’une Maison desservices publics ouverte à chacun, réunissant non seulement des services publics, mais aussi des associations et structures facilitant lequotidien des habitants de ce territoire. Par son ambition et la mobilisation déployée au plan local, la Maison du peuple du Kochersberga été retenue comme site pilote pour l’ensemble de la France. A l’heure de son inauguration, cette reconnaissance est une réelle récom-pense pour l’ensemble des partenaires impliqués.

� M. Vogel, ce samedi 1er octobre,vous allez inaugurer officiellementle Trèfle, la Maison des services duKochersberg, en présence du mi-nistre Philippe Richert, de repré-sentants de l’Etat, de collectivités lo-cales, d’élus et de partenaires, maisaussi d’un grand nombre d’habi-tants. Comment se présentera cetteinauguration?� La journée du 1er octobre est unmoment important dans la vie de no-tre Trèfle, la Maison des services du Ko-chersberg. Toute l’après-midi, aprèsl’inauguration officielle du matin,nous allons ouvrir nos portes au pu-blic pour qu’il puisse s’approprier leslieux. Le matin, pour l’inauguration of-ficielle, chacun des maires de la Com-munauté de communes du Kochers-berg sera accompagné d’un enfantportant en bandoulière le nom de sonvillage. C’est une présence symboliqueforte, car elle signifie de manière vi-sible que cette initiative commune aété portée par l’ensemble de nos 28villages.

� Comment ce chantier a-t-il étémené?� Lorsque la gendarmerie a démé-nagé de ses locaux en 2009, nousavons démarré le chantier sur ce bâ-timent qui date du début du XIXe siè-cle. Après un concours, nous avons re-tenu le projet des architectes Aubry-Lieutier. Ce choix était d’autant plusjudicieux que ces architectes ontconstamment et attentivement suivil’évolution des travaux, en lien avec lesartisans intervenant sur le chantier,dans une perspective d’efficacité etd’attention aux marchés signés. Par ail-leurs, le suivi des travaux a été confiéà une spécialiste en la matière, à sa-voir la vice-présidente Gabrielle Fiacreconnue pour sa rigueur et qui, avecFrancis Schoen, Directeur technique dela Communauté de communes du Ko-chersberg, a assuré près de 90 réu-nions de chantier. De fait, nous avonspu respecter les budgets prévisionnels.En totalité, le budget consacré à laMaison des services s’élève à 4,2millions d’e hors taxes, soit un prix derevient au mètre carré de 1465 e, cor-respondant habituellement à la réa-lisation d’un bâtiment industriel. Pourcouvrir ce budget, nous avons obtenudes subventions à hauteur de 55%des services de l’Etat, du Conseil gé-néral du Bas-Rhin et de la Région Al-sace. La mairie de Truchtersheim a prisen charge 1 million d’e et la Com-munauté de communes la sommerestante.

� Comment est née l’idée d’uneMaison des services pour tous?� Depuis quelque temps déjà, l’idéegermait de réunir les services de la

commune et de la Communauté decommunes, non pour les regrouperou les fusionner, mais pour une meil-leure coordination et aussi de meil-leures conditions d’accueil. Aprèsune étude de marché, en lien avec lesservices sociaux du Conseil général,des associations de seniors et d’au-tres partenaires présents de longuedate sur le territoire, nous avons jetéles bases d’une grande maison com-mune de services, ouverte à tous etoffrant les réponses aux besoins réelsdes habitants du Kochersberg. Cesconsultations nous ont permis de met-tre au jour des réalités que nousétions loin d’imaginer. Je ne citerai quel’exemple des nombreuses personnesen situation de précarité, alors que leKochersberg est souvent présentécomme un pays de cocagne.

� Quelle configuration avez-vousvoulu donner à cette Maison desservices publics?� L’originalité d’une Maison des ser-vices est de regrouper un certain nom-bre de services en un seul lieu: les ser-vices de la Communauté de com-munes du Kochersberg tout d’abord.Ceux de la commune de Truchters-heim aussi, de même qu’un relais duConseil général du Bas-Rhin et uneantenne décentralisée de la Chambred’agriculture. Par ailleurs, nous avonsvoulu identifier chaque service de ma-nière claire et utile, en attribuant descodes couleurs à chacun des pétalesde notre Trèfle, ce qui facilite le re-pérage pour les utilisateurs. Les ins-titutions, mais aussi les autres parte-naires que nous avons contactés,nous ont répondu positivement et en-couragé dans notre démarche.

� Quels sont les points forts decette Maison?� Avec nos partenaires, au sein du Re-lais multi-services, nous avons consti-tué quatre pôles : l’attention aux se-niors, à la santé et au handicap, unpôle juridique, social et habitat, un au-tre consacré à la famille, aux femmeset à la jeunesse et enfin un axe por-tant sur la création d’entreprises,l’emploi et la formation. A l’intérieurde chaque pôle se coordonnent desservices et des propositions afin de vé-ritablement prendre en compte lessouffrances, les besoins, les difficultésdes habitants de notre territoire.

� Et concrètement?� Outre les permanences assurées parles associations et les partenaires,nous mettons à la disposition du pu-blic un certain nombre d’outils inno-vants : des bornes interactives maisaussi un guichet visio-public offrant lapossibilité aux demandeurs d’emploid’entrer en contact avec leur conseil-ler, tout en restant à Truchtersheim:c’est une première dans le Bas-Rhin. Cesont de tels dispositifs qui ont été sa-lués et qui nous permettent une re-connaissance nationale dans le cadredu dispositif «+ de services au public».Outre les partenaires institutionnels,nous sommes en lien avec une tren-taine d’associations qui assureronttoutes des permanences au Trèfle.Tous ces prestataires sont regroupés ausein d’un Relais multi-services qui ou-vrira ses portes le 3 novembre prochain.Hélène Kessler, ambassadrice des ser-vices orientera les personnes dans unegrande discrétion, Bétty Lienhard, no-tre gestionnaire, aura en charge la viedu bâtiment, de l’Espace colloques etle développement de l’offre de services.

� A qui s’adresse cette Maison desservices?� Pour parler de notre Maison desservices, j’utilise volontiers l’appella-tion Maison du peuple, car cettestructure est vraiment destinée àl’ensemble de la population du Ko-chersberg. Elle doit permettre un ac-cès à un maximum de services, touten évitant un déplacement vers Stras-bourg et tout ce que cela génère dedifficultés en matière de coût etd’impact sur l’environnement. Parsa situation dans le bourg-centre, cetteMaison des services est aussi unesource d’attractivité pour Truchters-heim, mais cette structure est desti-née à l’ensemble des villages formantla Communauté de communes duKochersberg. Et comme je le souli-gnais, une telle maison permet deréunir des services jusqu’alors dis-persés. C’est donc aussi un pari surl’avenir, alors qu’il est clair que lesaides financières consenties par l’Etatvont se réduire en raison de laconjoncture actuelle. Cette mutuali-sation des services et des moyens estune manière d’anticiper et de jeter lesbases d’un financement responsableet durable pour nos collectivités.

� Qu’en est-il du label «+ de ser-vices au public?»� Lancé au plan national, ce dispo-sitif nous a tout de suite intéressés,car il coïncidait avec la réflexion quenous avions menée localement. Nousavons posé notre candidature et no-tre projet a été sélectionné parmi 400autres et retenu comme site pilote auplan national. Cette reconnaissanceest naturellement source d’unegrande fierté.

� A quelques jours de l’inaugura-tion, comment cette réalisation est-elle perçue?� Tous les élus et agents de la Com-munauté de communes, mais aussitous les partenaires et les personnesqui se sont engagés à nos côtés dansce projet sont fiers de le voir abouti.La fierté est d’autant plus grandeparce que cette Maison des services estbelle et fonctionnelle, que son coûtreste raisonnable, mais aussi car sonfonctionnement saura répondre à devéritables attentes de nos concitoyens.Enfin, et j’aimerais encore souligner cepoint, je suis d’autant plus heureuxd’avoir pu porter cette idée à son achè-vement que nous avons aussi eu àvaincre des hésitations et des oppo-sitions parfois. Nous espérons pouvoirpartager notre expérience et je saisqu’il existe déjà des projets dans lemême sens dans le Bas-Rhin. Nous ac-cueillons régulièrement et volontiersd’autres collectivités intéressées etcela aussi nous conforte dans noschoix et nos ambitions. La réussite dece projet n’a été possible que grâce àune dynamique commune mise auservice du bien-être de tous.

� Quel est le devenir des bâti-ments aujourd’hui libérés?� Nous avons déjà de nombreuxprojets. Pour accompagner le dyna-misme des Amis de la Maison du Ko-chersberg et offrir de nouveaux es-paces muséographiques, nous réflé-chissons à une extension du muséeactuel et à la création de nouvellessalles. Un espace consacré aux confé-rences, qui connaissent un succèsgrandissant, tout comme un lieu deconvivialité autour d’un art café pour-raient voir le jour. Par ailleurs, un vraioffice de tourisme, permettant une dif-fusion des informations et un accueildu public serait un véritable atout pournotre région. La réflexion est engagéeet un concours d’architectes seralancé dans les mois qui viennentpour donner forme à nos idées.

� Au moment de l’inauguration,quel message aimeriez-vous parta-ger?� J’aimerais tout d’abord m’adresseraux élus qui ont été les moteurs de cevaste et ambitieux projet. J’aimeraisqu’ils soient fiers de la naissance decette Maison des services qui n’a puse concrétiser que grâce à la solida-rité qui anime nos relations depuis lanaissance de notre Communauté decommunes du Kochersberg. Noussavons quel est le poids de l’entraidedans nos villages. Mais je voudrais éga-lement m’adresser à nos concitoyens,habitant notre territoire : sachez pro-fiter de cette opportunité, de cette Mai-son du peuple qui est ouverte à cha-cun, mise à la disposition de tous afinde répondre à tous les besoins !

2 octobre 2011 l’ami hebdo - 3

Une maison, des services...Si la Maison des services a pu prendre forme, c’est parce que des professionnels ont mis toutes leurs compétences et leur passion dansce chantier, parmi eux les concepteurs, l’agence d’architectes Aubry Lieutier de Strasbourg.

Unanimement salué pour sabeauté et sa fonctionnalité, lebâtiment du Trèfle est unmaillon incontournable duconcept Maison des servicespublics développé dans leKochersberg. Articulé en étoileautour d’un hall d’entrée com-mun, il abrite des services duConseil général, de la Chambred’agriculture, de la Mairie et dela Communauté de com-munes, sans oublier lesassociations et partenaires quiy tiendront des permanences.A partir du bâtiment de l’an-cienne Gendarmerie, uneréférence pour tous les habi-tants du Kochersberg, lesarchitectes Thierry Aubry etVincent Lieutier ont déposéune esquisse et une maquettequi remporteront le concoursd’architectes lancé par le maî-tre d’ouvrage, la Communautéde communes. «Pour ce faire,

nous avons travaillé sur leprogramme déposé quantaux fonctionnalités, auxespaces nécessaires à cettefuture maison des servicespublics» précise M. Aubry.«Programme particulier», carregroupant en un seul lieu dif-férentes entités de servicepublic, «ce projet n’est pasanodin, car il s’adresse à dupublic. Nous avons privilégiéla réflexion autour desenjeux futurs, du contextelocal» note encore l’architecte.«La volonté de la maîtrised’ouvrage de conserver lebâtiment ancien, au cœur duvillage est un signe fort. Nousavons voulu partir de ce quiexistait, pour nous un actesymbolique, efficace et éco-logique à la fois». Conçu surune parcelle « à la topogra-phie particulière, nous avonsimaginé un bâtiment uni-

taire, relativement bas, quiconstituerait le socle del’existant. Très vite, nousavons pris conscience qu’ilfallait faire entrer de la dou-ceur, de la rondeur pour créerun bâtiment qui se courbe aucontact du terrain, au creuxdes arbres». Et il est vrai queles courbes invitent à une dis-tinction des espaces et doncdes services. Simple en maté-riaux, il se compose de béton,de bois et de verre. Végétali-sée, la toiture du Trèfle est

homogène et «accessible parun escalier pour former unvéritable belvédère». En toutpoint, ce bâtiment marque sonancrage dans le paysage réel,«un bassin sépare les deuxbâtiments: l’ancien et le nou-veau, pour converger vers lehall d’entrée» se souvientThierry Aubry.Attachés à ce projet, les archi-tectes se sont beaucoupinvestis dans sa réalisationfinale, conduisant de nom-breuses réunions de chantier,

coordonnant les études et res-tant en lien constant avec lemaître d’ouvrage, d’autant plussatisfait que la réalisation finaleest conforme aux marchéssignés. «Habitués à réaliserdes bâtiments publics, noussommes convaincus qu’il estun certain nombre de poli-tesses à rendre aux maîtresd’ouvrage: lui rendre un bâti-ment qui fonctionne etmaîtriser autant que faire sepeut le budget». S’il reconnaîtavoir pu prendre le temps

d’étudier avec son associé leprogramme et le bâtiment,Thierry Aubry sait aussi que cesrésultats positifs découlentd’une implication forte de laCommunauté de communes«qui est aussi l‘utilisateur dubâtiment. Nos interlocuteursn’étaient pas seulementattentifs à l’évolution des tra-vaux, mais nous accueillaientavec une grande gentillesse.Notre expérience nous mon-tre qu’il n’y a pas de bonbâtiment sans bon maîtred’ouvrage!» concède-t-il.En lien avec Vincent Lieutier,son associé établi dans le Sudde la France «mais très sou-vent présent sur le site, et debon conseil par son regarddifférent et complémen-taire», Thierry Aubry tourneune page ce 1er octobre, alorsque l’on inaugure le bâtimentet ses services. « Il est clairqu’une synergie s’est crééeautour de ce projet parl’énergie que nous y avonsmise et par les liens qui sesont développés. Je le recon-nais, il m’arrive parfois deretourner dans des bâtimentsque nous avons réalisés etqui me sont chers», peut-êtrepour en apprécier «ces petitslieux magiques» que ThierryAubry évoquait avec poésie…

Marion Turbat est graphiste in-dépendante à Strasbourg. C’estelle qui, en lien avec l’équipede la Communauté de com-munes, a mis en place la si-gnalétique et toute l’identité vi-suelle du Trèfle, un territoirequ’elle connaît pour y avoirréalisé le logo du réseau de bi-bliothèques et médiathèquesdu Kochersberg, Ko’libris.Partant du concept défini parles architectes, mais aussi dela finalité du bâtiment, MarionTurbat a proposé une identitévisuelle après avoir recensé les besoins futurs. «Je tenais àêtre en phase avec le bâtiment, c’est-à-dire tout en rondeurs,en sobriété et en convivialité avec un vocabulaire graphiquequi en découlait tout naturellement. Ce site m’a inspiré, etj’ai pu présenter mes propositions à l’équipe du Trèfle, trèsimpliquée dans les différentes phases de mon travail, ettrès motivante, je dois le reconnaître ! Cette collaborationa été fructueuse et a permis un échange d’idées riche etpassionnant» précise la jeune femme.Le visiteur pourra ainsi découvrir, et dès avant l’entrée dansle bâtiment lui-même, une signalétique qui rappelle ce trè-fle à quatre feuilles porte-bonheur. Très vite, grâce à des cou-leurs symboliques et des pictogrammes, il pourra se repéreret accéder sans difficultés à l’espace recherché. «Il me sem-blait important que l’usager trouve rapidement sa direc-tion, mais aussi qu’il fasse lui-même la distinction entreles services grâce à ces couleurs prédominantes et omni-présentes» explique encore la graphiste, présente, avec uneassociée au sein de Studio etc. dans la réflexion de la signa-létique dans l’Hôpital de Hautepierre.En lien avec le fabriquant de la signalétique, Inoval, elle vientd’achever ces jours-ci la mise en place des derniers élémentsgraphiques, heureuse d’avoir pu contribuer à habiller ce bâ-timent de couleurs… et de bonheur.

Dans le sens des couleurs… Aujourd’hui Trèfle, le bâtiment de la Maison des services a unelongue histoire à Truchtersheim. Construit en 1907 par MaîtreGurtner, notaire à Truchtersheim de 1900 à 1909, la maison estachetée par l’Etat après la Première Guerre mondiale pour y ins-taller une gendarmerie dès 1924. Outre les bureaux de la bri-gade, on y trouvera deux cellules de garde à vue, des écuries,un hangar et des logements pour les gendarmes. La Maison desservices actuelle s’est construite autour de cet élément du pa-trimoine local reconnaissable avec sa toiture surélevée et ses tuilesvernissées. Pour faire mémoire de près d’un siècle de gendar-merie, une cellule a été conservée, intacte…

Si les murs pouvaient parler...

un plan à votre service

Communauté de Communesdu Kochersberg

Mairie de Truchtersheim / BehlenheimPrincipales compétences : Passeports,cartes d’identité, attestations de sortiedu territoire, délivrance d’actes (nais-sance, mariage, décès), inscription surliste électorale, demande de dérogationscolaire…

Principales compétences : Les dé-chets ménagers, la petite enfance,l’école de musique, la Médiathèque

Intercommunale et le réseau Ko’Libris, le tourisme et ledéveloppement économique, la gestion des équipe-ments sportifs.

Premier étage

Secrétariat

Second étage

Le TrèfleMaison des services du Kochersberg32, rue des Romains67370 TruchtersheimTéléphone : 03.88.69.60.30. [email protected] http:// www.kochersberg.fr

Horaires d’ouvertureLundi de 14h-17hMardi de 9h-12h et de 14h-19hMercredi de 9h-12h et de 14h-17hJeudi de 9h-17hVendredi de 9h-12h et de 14h-16hSamedi de 8h30-11h30

DR

Conseil général 67

Relais Multi-services

EspaceColloques

Chambre d’Agriculturedu Bas-RhinUne équipe spécialisée dédiée et ancr ée dans le Kochersberg conseille et accompagne les agriculteurs surles aspects techniques, juridiques et économiques s’agis-sant notamment des cultures, de l’élevage et de la pr o-duction.

Accueil

Borne CAF

Conseil général 67Relais Multi-services

EspaceColloques

MairieChambre

d’agricultureEntrée

Communautéde communes (2nd étage)

PC enlibre-service

Guichetvisio-public

Secrétariat

Bassin

HémicycleLes semailles

Salle de réunionLa pépinière

� Pôle Seniors, Santé, HandicapL’ESPAS du CG67 : Information pour les seniors et leur entourage -ABRAPA : Services d’aide à la personne, portage de r epas - Route nouvelle Alsace : Accompagnement des personnes handicapées, aide àl’insertion - Association Pierr e Clément : Accompagnement des personnes en fin de vie et de leur entourage - CPAM du Bas-Rhin

� Pôle Famille, Femmes, JeunesseThémis : Accompagnement pluridisciplinair e des mineurs victimes - Planning familial : Lieu d’information, d’écoute et de consultations -EPSAN : Consultations psychologiques pour les enfants, les adolescentset leurs familles - Regain : Accueil, accompagnement et hébergementdes femmes victimes et de leurs enfants - Puéricultrices du CG67 : Suivides mères et nourrissons

� Pôle Création d’entreprises, Emploi, FormationADIE : Accompagnement des créateurs d’entreprise privés d’emplois,micro-crédit - Chambr e de métiers d’Alsace : Accompagnement etconseil aux artisans - Pôle Emploi : Accompagnement des personnes enrecherche d’emploi

� Pôle Juridique, Social, HabitatDeux cabinets d’avocats : Permanences juridiques gratuites - Concilia-teur de justice : Règlement à l’amiable de situations conflictuelles -IRPAS : Accompagnement des situations de surendettement - CAUE :Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’envir onnement - ARIM : Accompagnement technique et financier des pr opriétaires ayant un projet de rénovation de l’habitat - Caritas/Secours catholique : Actions caritatives, aide de première urgence, accompagnement des familles endifficulté - Assistante sociale du CG67: suivi social des familles - ES Energie Strasbourg - Conseillère en économie sociale et familiale duCG67 : Actions éducatives, budgétaires, insertion et logement - CAF deStrasbourg - CRAV d’Alsace Moselle

6 - l’ami hebdo 2 octobre 2011

En septembre 2010, le gouvernement lançait l’opération na-tionale «+ de services au public». Il s’agissait, en lien avec neufpartenaires nationaux, d’offrir dans les territoires ruraux uneplus-value de services publics aux populations. 400 projets ontété déposés et au final, l’opération a été conduite dans 23 dé-partements. Parmi les clés du dispositif, la mutualisation desmoyens en un seul lieu et l’accès aux nouvelles technologiessont des points déterminants. Au total, pour toute la France,60 points d’accueil ont été créés dans le cadre de cette mo-bilisation. Dans chaque département, le préfet a réuni et animéun comité de pilotage pour décliner, au plan local et selon lesbesoins des territoires, ce dispositif national.Une évaluation du dispositif permettra, dans les mois qui vien-nent, d’envisager une généralisation de cette expérience à da-vantage de territoires ruraux français. En avril 2011, la Maisondes services du Kochersberg a été retenue pour devenir sitepilote au plan national et reconnue par la Caisse des dépôtset Consignations comme l’un des dix meilleurs projets fran-çais par son ampleur, son approche et son ambition. Le 1er octobre, jour de l’inauguration du Trèfle, le Contrat dé-partemental liant les partenaires locaux et les collectivités ter-ritoriales partenaires à l’Etat dans le cadre du dispositif «+ deservices au public» sera signé à Truchtersheim.

«+ de services au public»

Chargée d’accueil, Hélène Kess-ler fait bien plus au sein du Trè-fle. Avec beaucoup d’attention,de professionnalisme et de sou-rires, elle oriente le public «tanttéléphoniquement que physi-quement sur le site» note-t-elled’entrée de jeu. Présentant unordinateur en libre-service, elleexplique que «différents ser-vices sont accessibles depuisce PC, comme la CAF, la CPAM,la CRAV ou encore l’ES Energie.A partir de cet outil, il est pos-sible pour les usagers, d’entrersur leur espace personnel, denaviguer sur les sites en ques-tion pour obtenir des infor-mations sur les démarches àsuivre ou même pour payerdes factures en ligne» précisela jeune femme.Pour les demandeurs d’emploi,l’accès est également facilitédepuis cet ordinateur, «et laMaison des services leur pro-posera un autre outil trèsutile pour leur éviter tout dé-placement vers l’agence dePôle Emploi dont ils dépen-dent : un guichet visio-pu-blic». Installé depuis peu, «ilpermet aux demandeurs d’em-ploi d’être en lien avec leurconseiller en toute confiden-

tialité. Les personnes sontconvoquées par les services dePôle Emploi et nous n’inter-venons pas dans l’organisationdes rendez-vous» précise en-core Mme Kessler. Son impli-cation est néanmoins précieuse,puisqu’elle permet aux usagersde se familiariser avec les borneset les outils informatiques.La borne des Allocations fami-liales permet quant à elle «d’im-primer des attestations, deconsulter les derniers paie-ments et bien d’autres fonc-

tionnalités encore, le tout gra-tuitement. Il faut simplementse présenter pendant lesheures d’ouverture du Trèfleavec son numéro d’alloca-taire et son code confidentieltransmis par la CAF». Si une trentaine d’associationset d’institutions sont hébergéesdans cette Maison des services,il importait aux responsables decette structure innovante quel’ambassadrice puisse «connaî-tre leur fonctionnement, leursactivités et leurs missions».

Ainsi, Hélène Kessler a pu dé-couvrir les structures de l’inté-rieur, passant en moyenne unejournée auprès des partenaires,plongée dans la réalité et le quo-tidien des associations. «Cettedécouverte était pour moi en-richissante et parfois bouscu-lante, je le reconnais, commelorsque j’ai visité l’associa-tion Regain qui s’attache à ve-nir en aide aux femmes vic-times de violences conjugalesou encore l’EPSAN de Bru-math, qui proposera desconsultations psychiatriquesaux enfants, adolescents et àleurs familles au Trèfle».Ouverte à la nouveauté et pas-sionnée par les défis qui s’offrentà elle dans les jours qui vien-nent, Hélène Kessler reconnaîtque «c’est une mission très va-riée dans laquelle j’entre. J’ap-précie de pouvoir rendre ser-vice, de guider les personnesdans leurs démarches» noteencore la jeune femme. «Je saisd’expérience que souvent, entant qu’usager, on est parfoisperdu, déboussolé et cettenouvelle activité me permetd’orienter au mieux les per-sonnes, leur facilitant ainsi lesdémarches»… et la vie aussi !

Première ambassadrice des services publics

Hélène Kessler est la première ambassadrice des services publics alsacienne. Avecpassion, attention et beaucoup de gentillesse, elle guide efficacement les personnes dansune démarche, un conseil ou encore une explication technique…

C’est le 1er janvier 2002 que naît of-ficiellement la Communauté decommunes du Kochersberg (Co-coKo). Regroupant 28 villages, elle estconstituée de 19 communes pourune population totale d’environ20 000 habitants.Située aux portes Ouest de Stras-bourg, elle se caractérise par unfort enracinement rural et paysan et,ces dernières décennies, un accueilimportant de « rurbains», des popu-lations travaillant dans la Commu-nauté urbaine de Strasbourg et vivantdans des pavillons créés dans les lo-tissements ou des corps de ferme ré-novés. Dans les localités de la CocoKo, les tensions sur le marché foncier sont réelles, et les communesont toutes voulu adapter leurs documents d’urbanisme à cette nouvelle donne pour éviter qu’uneurbanisation abusive ne dénature le caractère villageois des centres, que toutes veulent préserver.Forte d’une présence associative importante dans tous les domaines, la Communauté de com-munes du Kochersberg s’est dotée ces dernières années d’outils communautaires offrant unevéritable valeur ajoutée au quotidien des habitants. La naissance de la Médiathèque intercommunaledu Kochersberg et la mise en réseau de toutes les bibliothèques existantes sur le territoire, lacréation de nombreux centres périscolaires et de crèches ou encore de déchetteries commu-nautaires, la sortie de terre d’un Parc d’activités ou la mise en valeur d’éléments du petit patri-moine ne représentent que quelques-unes des initiatives prises durant cette décennie. A noter qu’un chantier d’envergure se déploie actuellement sur l’ensemble des villages et trou-vera son aboutissement le 1er janvier prochain avec la mise en place de la redevance incitativeen matière de gestion de déchets ménagers. Ainsi, inscrite dans les défis du développement du-rable soulignés par le Grenelle de l’environnement au plan national, la Communauté de com-munes du Kochersberg témoigne de son attachement à l’environnement et à la nature, sourcede revenus et de développement pour la quasi totalité des familles de ce secteur il y a un demi-siècle encore. La Communauté de communes du Kocherberg est présidée depuis son origine par Justin Vo-gel, maire de la commune de Truchtersheim et vice-président de la Région Alsace. Sept vice-présidents sont chargés d’animer des commissions, en lien avec les maires et maires déléguésdes autres villages. Au total, le conseil communautaire se compose de 45 membres représen-tant les conseils municipaux avec une ouverture aux non-élus reconnus pour leurs compétences.

La Communauté de communes du Kochersberg

Le trèfle est une plante qui exprime la rura-lité à elle seule. Mêlé à de l’herbe, il a consti-

tué durant des siècles l’alimentation de base pour les ani-maux de la ferme, notamment à cause de sa richesse en pro-téines. Mais à Truchtersheim, on n’oublie pas non plus quele trèfle est une plante symbolique, porte-bonheur. Qui n’ajamais cherché durant de longues heures le précieux et rarebrin à quatre folioles pour l’offrir à un être cher ou le fairesécher entre deux livres pour le placer précieusement dansson portefeuille ?Dans la même optique, entre attachement au monde ruralet espoir de lendemains meilleurs, le Trèfle constitue un pôlede services résolument tourné vers l’avenir et implanté dansun territoire définitivement attaché à ses racines paysannes.

Une plante symbolique

S’il est quelqu’un qui connaîtbien le Trèfle, c’est bien YannickWinter. Directeur des services dela Communauté de communesdu Kochersberg, il a accompa-gné toutes les phases du projet,de la naissance de ce pari unpeu fou au déménagementprogressif des différents bu-reaux il y a quelques semaines.De son propre aveu, YannickWinter a consacré «des milliersd’heures » à ce Trèfle au-jourd’hui achevé. Et s’il connaîtbien évidemment le dossier surle bout des doigts dans sa di-mension administrative, le DGSa également participé active-ment à la réflexion sur leconcept, «partant du constatque nos locaux, tant ceux dela Commune que ceux de laCommunauté de communes,n’étaient plus adaptés à l’ac-tivité réelle de nos services»précise-t-il. Consultations, défi-nition du projet, concours d’ar-chitecte, études sur l’ancien bâ-timent encore habité alors parla Brigade de Gendarmerie, ren-contres, dossiers, appels d’offreset remise des marchés consti-tuent durant de longs mois lequotidien de travail du jeuneresponsable, en lien avec sonéquipe de la Communauté decommunes.Après le déménagement desgendarmes vers de nouveaux lo-caux fin 2009, les travaux ont puvéritablement démarrer. Ga-

brielle Fiacre, maire de Durnin-gen et vice-présidente de laCocoKo et Francis Schoen, res-ponsable des services tech-niques ont été plus particuliè-rement attentifs au suivi concretdu chantier, «ce qui leur a de-mandé une présenceconstante et minutieuse» pré-cise M. Winter. Entre l’accom-pagnement des équipes sur lechantier et le suivi des dossiers,«le va-et-vient a été constantet efficace, sachant que JustinVogel et Brigitte Luck, secré-taire générale de la Com-mune, étaient eux aussi pré-sents à chacune des étapes.René Hepp, maire de Schners-heim, par son expertise pro-fessionnelle nous a égale-ment été d’un précieux sou-tien. Je me réjouis deséchanges que nous avons puengager pour sans cesse affi-ner ce projet. C’est un vérita-ble travail d’équipe que nousavons mené». Rapidement etdans une réelle coordination, lechantier du Trèfle avance sansproblèmes majeurs et «trèsvite il fallait penser à desquestions concrètes de si-gnalétique ou de mobilier». Làencore, Yannick Winter procèdeen coordination avec des pro-fessionnels, «une graphiste etun agenceur de mobilier pourconserver une cohérence danstout l’établissement».

Chantier d’une grande ampleurpour une communauté de com-munes rurale, la Maison des ser-vices du Kochersberg offre au-jourd’hui de belles fonctionna-lités dans un ensemble archi-tectural contemporain et ouvertà son environnement direct.« Le 1er octobre est sansconteste une journée particu-lière pour tous les acteurs dece projet. Il se finalise au-jourd’hui, mais en mêmetemps, une nouvelle aventureprend son départ, dans denouveaux espaces et, au-delà,dans une nouvelle collabora-tion facilitée par ces locauxeux-mêmes. Et pour nous, cenouveau départ offre ausside belles perspectives, et lesidées ne manquent pas…»

A l’ombre du Trèfle...

2 octobre 2011 l’ami hebdo - 7

Être «coordinatrice et facilitatrice…» Bétty Lienhard accompagne depuis 2008 le projet de la Maison des services publics. Responsable de la gestion et de l’animation duTrèfle, elle a suivi chaque étape, réalisé des études et se réjouit de l’aboutissement de ce projet véritablement visionnaire. Dans le futur,outre la coordination des services, elle veillera à développer l’Espace colloques, une nouvelle donne pour le territoire, et au-delà…

� Comment est née l’idée decréer un Espace colloques?� Au départ, lorsque nousavons défini l’agencement del’espace de ce bâtiment, il nousimportait de mettre l’accent surdes espaces de réunion qui fai-saient défaut par le passé. Lesréunions des conseils ou descommissions se déroulaientjusqu’alors dans des locauxinappropriés, il faut bien le re-connaître. Très vite, et dans lamême perspective d’ouverturequi prévaut dans la conceptionde cette Maison des services, ilnous semblait intéressant etutile de mettre nos espaces deréunion à la disposition d’autresréalités comme les associationslocales, les entreprises et pluslargement toutes les structuresqui en exprimaient la demande.De là est née l’idée d’un Espacecolloques accessible très large-ment.

� Quelles réalités tangiblesvous ont motivé à poursuivrecette réflexion?� Très simplement, à partird’un double constat, nous avonsévalué le marché potentiel.Truchtersheim se trouve en ef-fet à la croisée des chemins, en-tre Strasbourg, Saverne, Ha-guenau et Molsheim. Non loinde l’aéroport de Strasbourg-Entzheim, nous sommes éga-lement bien desservis par leslignes de bus de la CTBR, et jene parle pas des facilités de sta-tionnement offertes autour dusite lui-même. Par ailleurs, char-gée par le passé d’organiser desformations en entreprise, je sa-vais la difficulté pour les for-mateurs et organisateurs desessions de travail de trouverdes lieux adaptés et combien lecoût important des locaux pou-

vait peser sur les budgets. C’estaussi pour cette raison que nostarifs restent raisonnables, etque nous avons voulu menerune politique de tarificationpréférentielle pour nos parte-naires, notamment associatifs.

� Quel est le concept quevous avez voulu développer?� Nous mettons à la dispositionde toutes les structures – asso-ciations, entreprises, organismes

de formation…- trois salles deréunion de taille variable, dontun hémicycle. Les salles sontéquipées de matériels indis-pensables à l’organisation deréunions : accès Wifi, vidéo-projecteur, tableau blanc inter-actif, sonorisation, paperboard,et autres fonctionnalités. Parailleurs, le mobilier installé dansles salles est modulable, facile-ment transportable et nousavons mis l’accent sur le confort

et la fonctionnalité des élé-ments de mobilier. Cette atten-tion vaut aussi pour l’installationdes postes de travail des agentsprésents en continu sur le site.

� Mais votre concept dépassela mise à disposition desalles?� En effet, et dans cette pers-pective, je travaille en synergieavec Marie-Line Battaglia, res-ponsable du tourisme et dudéveloppement local sur la Co-coko. Au-delà de la locationdes espaces, nous avons mis enœuvre une politique d’offresplurielles que nous proposeronsaux organisateurs de rencontres:collations, déjeuners, cocktails,nuitées, découvertes touris-tiques et gastronomiques consti-tuent les possibilités diverses denos packages. Parallèlement,nous organiserons des évène-ments grand public, par exem-ple nous allons accueillir le 6 no-vembre prochain « l’Orienta-Truch», le premier forum del’orientation fait par des jeunesdu Kochersberg pour les jeunesdu Kochersberg. Belle initiatives’il en est, initiée et portée partrois jeunes habitants de Truch-tersheim.

� Comment avez-vous puconcrétiser cette diversité depropositions?� C’est l’idée d’ouverture quiconstitue le fil rouge de toutenotre activité : en lien avec lesprofessionnels du Kochersberg,nous pouvons déployer unevéritable recherche de qualitédes services et des prestations.Les traiteurs, restaurateurs, bou-langers et autres producteurs lo-caux sont mis à l’honneur etgrâce au développement dutourisme dans le Kochersberg,

les offres d’hébergement sesont également développées.C’est cette synergie au service denotre territoire que nous valo-risons dans une optique de dé-veloppement local. Par contre,nous n’avons pas vocation à ac-cueillir une forme d’événe-mentiel festif, type réceptions demariage ou fêtes de famille, carnous ne disposons pas de l’équi-pement adéquat.

� Quelles seront vos missionsfutures?� En lien avec notre conciergeLaurent Kessler, l’ambassadricedes services Hélène Kessler etChristiane Hourseau, agent d’ac-cueil standardiste, je veillerai àla bonne marche de cette Mai-son des services, notamment duRelais multi-services qui ouvrirases portes le 3 novembre pro-chain. Il m’incombe que les dif-férents partenaires qui s’y cô-toient puissent travailler enbonne intelligence et dans un vé-ritable esprit de collaboration, auservice des habitants et de leursbesoins. Il est évident que ces at-tentes vont évoluer dans letemps et il nous faudra fairepreuve d’un véritable sens del’adaptation. Aussi, il me faudraévaluer très régulièrement nospartenariats pour coller au mieuxà la réalité de notre territoire. Mapriorité actuelle est de faire vivrele partenariat constructif et am-bitieux que nous avons crééavec l’agence Pôle Emploi deHautepierre et Ivane Squelbut,directrice territoriale, afin de fa-ciliter le quotidien des deman-deurs d’emploi du territoire. Lamise en place d’un guichet visio-public est le premier jalon visi-ble, d’autres actions seront me-nées conjointement dans lesmois à venir.

� Comment avez-vous pu cer-ner les besoins et vous tour-ner vers des partenaires plu-tôt que d’autres?� Très rapidement, lorsque j’aipris connaissance du projet, j’aivoulu conduire des études deterrain. Auprès des secrétairesde mairie et des élus locaux, j’aipu prendre la mesure des de-mandes réelles des popula-tions. Il est clair que j’ai pu m’ap-puyer sur des études démo-graphiques pour mettre enplace des prospectives qui ontune pertinence aujourd’hui,mais aussi demain. Mais rienn’est définitif et il faudra sanscesse faire le point avec les pres-tataires pour nous adapter ensouplesse.

� L’ouverture est l’axe centralde la philosophie de cet éta-blissement : comment seconcrétise-t-elle?� Il s’agit tout d’abord d’offrirdes heures d’ouverture au pu-blic et une présence très larges,une ouverture en nocturne, uneà l’heure du déjeuner et le sa-medi matin. Mais si nous vou-lons être la Maison du peuplecomme aime à le souligner lePrésident Justin Vogel, il nousfaut aussi tenir compte de la réa-lité en offrant une accessibilitéà tous les publics. Ainsi, l’hé-micycle possède plusieurs placesdestinées à l’accueil de per-sonnes en fauteuil, il est équipéde boucles à induction per-mettant aux déficients auditifsde participer pleinement aux dé-bats. Le guichet visio-public et laborne CAF offrent une excellentequalité audio et vidéo, la borneCAF étant équipée de surcroîtd’un clavier braille. Enfin, tous lesespaces sont accessibles deplain-pied, par ascenseur oupar rampe d’accès.

L’art tient une place importante au sein de la Communautéde communes si bien que chaque année, de nouvelles œu-vres d’art font leur apparition çà et là au cœur du Kochersberg.Elles ont été préalablement sélectionnées par un jury créé àcet effet et dont l’objectif est de mettre l’art à la portée de tous.Ce jury doit également veiller à mettre en harmonie l’œuvreet son environnement pour qu’un dialogue s’établisse entreles deux, qu’ils se mettent mutuellement en valeur commes’ils avaient toujours été associés. Ainsi des sculptures ont prisplace à la Médiathèque intercommunale du Kochersberg etdans le « Parc des arts» qui l’entoure. Une contrebasse géante,création de Daniel Schwarz, artiste suisse, annonce l’Ecole demusique sur le rond-point à l’entrée de Truchtersheim. À Stutz-heim-Offenheim, c’est un pont, sorti tout droit de l’imagina-

tion de Marc Linder, qui longe le ruisseau. Le Trèfle, quant à lui, abrite égalementplusieurs œuvres. Créée par DanièleAkrich, «La petite idole», sculpture enbronze, accueille les visiteurs à bras ouverts, à l’entrée du parc de la Mai-son des services. Dans le hall du Trèfle, deux «danseuses» de Tosello, l’uneà la robe de dentelle de métal finement ciselé, l’autre, cheveux au vent,mènent la danse sous l’« Outre ciel » de Sylvie Lander, artiste strasbour-geoise, prochainement récompensée par un «Bretzel d’or». Et tout cecigrâce à de généreux mécènes et un fonds de solidarité privé qui nous per-mettent d’acquérir ces œuvres d’art quasiment sans bourse délier.

Marie-Line Battaglia

L’art à la portée de tous

édité par l’ami du peuple s.a.Siège social Grand-Est30, rue Thomann67082 Strasbourg Cedex Tél : 03.88.22.77.22.Fax : 03.88.22.51.66.

Photocomposition/maquette : l’Ami compoImprimé par Roto-offset68170 Rixheim

Numéro préparé parChristine NonnenmacherPhotos Frédéric Maigrot /L’A.M.I.Infographie: Matthieu HilbertCéline SchieberDirecteur de la Publication :Bernard Deck

Nom ____________________________________________________

Prénom _________________________________________________

Adresse _________________________________________________

CP ______________________________________________________

Commune ______________________________________________

souhaite recevoir sans engagement de sa part les 4 prochainsnuméros de l’ami hebdo.À retourner à l’Ami hebdo - 30 rue Thomann 67082 Strasbourg Cedex

Pour recevoir gratuitement les 4 prochains numérosde l’Ami hebdo

Retrouvez le Trèfle en images surwww.ami-hebdo.com

8 - l’ami hebdo 2 octobre 2011

Le Trèfle associe ses annonceurs à la fête...