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Memisa Info n° 97 avril - mai - juin 2013 Lamalaria frappe sans pitié

La malaria frappe sans pitié

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Memisa Info sur la malaria

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Page 1: La malaria frappe sans pitié

IBAN BE92 3100 9000 0023

BIC BBRUBEBBattestation fiscale à partir de 40 euros sur base annuelle

Memisa Info n° 97 avril - mai - juin 2013

Molobongo a ete sauve de justesse Molobongo, un enfant de quatre ans, ne va

pas bien. Il est brûlant et fait des accès de

fièvre de plus en plus forts. L’enfant, norma-

lement si enjoué, est apathique.

Au centre de santé local, l’infirmière

soupçonne une malaria cérébrale. Un test de

diagnostic rapide de malaria (TDR) confirme

le diagnostic.

La situation est dramatique. Sans les mé-

dicaments et le traitement appropriés, le

garçon est condamné. L’infirmière réfère les

parents immédiatement vers l’hôpital cen-

tral de Banga-Bola, à 20 km. Là, il y a tous

les médicaments nécessaires pour sauver

l’enfant.

Il faut du temps aux parents pour organiser

le transport vers l’hôpital. A leur arrivée, le

garçon est déjà dans un état subcomateux.

L’infirmière commence immédiatement un

traitement à la quinine.

Le Dr Josephine, médecin-chef à Banga-

Bola, nous a fait savoir que Molobongo est

complètement guéri, grâce à cette inter-

vention rapide avec les médicaments appro-

priés. Banga-Bola est l’une des six zones de

santé que Memisa prend en charge dans la

province de l’Equateur (RDC).

La malariafrappe s

ans pitié

Tout le monde

peut guerir de la

malaria

58 euros un mois d’ACT pour des enfants de moins de 5 ans dans un centre de santé

848 euros perfusion de 500 ml et quinine pour une zone de santé pour une demi-année

90 euros une année de tests de diagnostic rapide de la malaria (TDR) pour les enfants de moins d’ 1 an dans un centre de santé

361 euros une année de prévention (Fansidar) pour les femmes enceintes dans une zone de santé

Page 2: La malaria frappe sans pitié

chaque année, plus de 220 millions de personnes sont infectées par la malaria, ce qui

signifie 6 nouvelles infections... par seconde !

chaque jour, 1.800 personnes meurent de la malaria

80% de ces infections se produisent en Afrique et particulièrement en RD Congo

La malaria est une maladie infectieuse causée par un

parasite qui est transmis par la piqûre d’un moustique,

l’Anophèle. En quelques minutes, les parasites pénètrent

dans les cellules du foie où ils se multiplient, et détruisent

ensuite les globules rouges. à un stade avancé, cela en-

traîne une anémie.

Les moustiques Anophèles piquent presque exclusive-

ment après le coucher du soleil. Les gens peuvent se

protéger pendant leur sommeil grâce à l’utilisation d’une

moustiquaire imprégnée d’un insecticide (DEET).

La malaria (sans complication) est soignée par un trai-

tement appelé ACT (Artemisinine Combination Therapy).

Comme plusieurs médicaments sont réunis en une seule

pilule, la cure de trois jours est facile à suivre.

Les enfants sont les premières victimes • Cette année, probablement plus de 550.000 enfants mourront de la malaria.

• Beaucoup d’enfants de moins de cinq ans meurent dans les 2 jours après l’apparition des symptômes.Les femmes enceintes: deux vies en danger Les femmes enceintes sont quatre fois plus susceptibles d’être infectées par la malaria, et risquent deux fois plus d’en mourir. Autant la mère que l’enfant sont en danger.

Des familles perdent jusqu’à 60% de leur revenu• La malaria frappe plus durement pendant la saison des pluies, au moment où les récoltes doivent être ramenées des champs.

• Des études montrent que les familles touchées par la malaria récoltent à peine 40% de leur production nor-male. Pour ceux qui ont déjà des difficultés à joindre les deux bouts, cela devient encore plus difficile!L’Organisation mondiale de la santé indique que la malaria affecte surtout les personnes défavorisées: ceux qui doi-vent vivre avec moins d’un euro par jour.

La lutte contre la malaria cérébrale

• Chez les jeunes enfants et les fem-mes enceintes en particulier, la malaria devient rapidement une menace mortelle. Leur système immunitaire est plus faible et les globules rouges sont détruits plus rapidement.

• La forme la plus grave est la malaria cérébrale, où les vaisseaux sanguins du cerveau sont obstrués. Sans traite-ment approprié, le risque de décès est de 95%.

• Nous combattons la malaria cérébrale avec de la quinine, la plupart du temps administrée par perfusion.

• Dans de nombreux cas, une transfusion sanguine est nécessaire.

La malaria

touche les pluspauvres

Adresse incorrecte - DéménagementMerci de nous signaler toute erreur ou modification d’adresse, par courrier, téléphone (02 454 15 40) ou email ([email protected])

Memisa Info Revue périodique éditée par Memisa asbl, Kerkstraat 63, 1701 Itterbeek (Dilbeek), T 02 454 15 40, F 02 569 03 45, E [email protected], W www.memisa.be

Memisa adhère au Code éthique de l’AERF. Vous avez un droit à l’information. Ceci implique que les donateurs, collaborateurs et employés sont informés au moins annuellement de l’utilisation des fonds récoltés.V.U.: Joseph Burgraff, Kerkstraat 63, 1701 Itterbeek

régions endémiques de la malaria

Memisa est membre du CNCD-11.11.11, la coupole de près de 80

ONG de développement, de syndicats et d’as-sociations d’éducation permanente engagés dans la solidarité internationale en communauté française et germanophone de Belgique.

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Memisa fête son 25ième anniversaire

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Memisa Info n° 97 avril - mai - juin 2013

Molobongo a ete sauve de justesse Molobongo, un enfant de quatre ans, ne va

pas bien. Il est brûlant et fait des accès de

fièvre de plus en plus forts. L’enfant, norma-

lement si enjoué, est apathique.

Au centre de santé local, l’infirmière

soupçonne une malaria cérébrale. Un test de

diagnostic rapide de malaria (TDR) confirme

le diagnostic.

La situation est dramatique. Sans les mé-

dicaments et le traitement appropriés, le

garçon est condamné. L’infirmière réfère les

parents immédiatement vers l’hôpital cen-

tral de Banga-Bola, à 20 km. Là, il y a tous

les médicaments nécessaires pour sauver

l’enfant.

Il faut du temps aux parents pour organiser

le transport vers l’hôpital. A leur arrivée, le

garçon est déjà dans un état subcomateux.

L’infirmière commence immédiatement un

traitement à la quinine.

Le Dr Josephine, médecin-chef à Banga-

Bola, nous a fait savoir que Molobongo est

complètement guéri, grâce à cette inter-

vention rapide avec les médicaments appro-

priés. Banga-Bola est l’une des six zones de

santé que Memisa prend en charge dans la

province de l’Equateur (RDC).

La malariafrappe s

ans pitié

Tout le monde

peut guerir de la

malaria

58 euros un mois d’ACT pour des enfants de moins de 5 ans dans un centre de santé

848 euros perfusion de 500 ml et quinine pour une zone de santé pour une demi-année

90 euros une année de tests de diagnostic rapide de la malaria (TDR) pour les enfants de moins d’ 1 an dans un centre de santé

361 euros une année de prévention (Fansidar) pour les femmes enceintes dans une zone de santé

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Molobongo a ete sauve de justesse Molobongo, un enfant de quatre ans, ne va

pas bien. Il est brûlant et fait des accès de

fièvre de plus en plus forts. L’enfant, norma-

lement si enjoué, est apathique.

Au centre de santé local, l’infirmière

soupçonne une malaria cérébrale. Un test de

diagnostic rapide de malaria (TDR) confirme

le diagnostic.

La situation est dramatique. Sans les mé-

dicaments et le traitement appropriés, le

garçon est condamné. L’infirmière réfère les

parents immédiatement vers l’hôpital cen-

tral de Banga-Bola, à 20 km. Là, il y a tous

les médicaments nécessaires pour sauver

l’enfant.

Il faut du temps aux parents pour organiser

le transport vers l’hôpital. A leur arrivée, le

garçon est déjà dans un état subcomateux.

L’infirmière commence immédiatement un

traitement à la quinine.

Le Dr Josephine, médecin-chef à Banga-

Bola, nous a fait savoir que Molobongo est

complètement guéri, grâce à cette inter-

vention rapide avec les médicaments appro-

priés. Banga-Bola est l’une des six zones de

santé que Memisa prend en charge dans la

province de l’Equateur (RDC).

La malariafrappe sans pitié

Tout le monde

peut guerir de la

malaria

58 euros un mois d’ACT pour des enfants de moins de 5 ans dans un centre de santé

848 euros perfusion de 500 ml et quinine pour une zone de santé pour une demi-année

90 euros une année de tests de diagnostic rapide de la malaria (TDR) pour les enfants de moins d’ 1 an dans un centre de santé

361 euros une année de prévention (Fansidar) pour les femmes enceintes dans une zone de santé