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CHF 5.– / EURO 4.– 2/2010 La protection animale a de nombreuses facettes La protezione animali ha molte sfaccettature Soutenez le fonds de catastrophes PSA. Sostene il fondo catastrofi della PSA.

L'Ami des Animaux 2/2010

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L'Ami des Animaux - Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA / Edition 2/2010

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Page 1: L'Ami des Animaux 2/2010

CHF 5.– / EURO 4.– 2/2010

La protection animale a de nombreuses facettes

La protezione animali ha molte sfaccettature

Soutenez le fo

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SA.

Sostene il

fondo catastr

ofi della PSA.

Page 2: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/20102

4-5 Elevage Le rêve inavoué des lapins.

6 Catastrophe Destructions, désespoir et chaos en Haïti.

7 Comportement Chats et chiens peuvent aussi être gauchers.

8-9 Politique Maintenant Doris Leuthard doit réagir.

10 Aide d’urgence Tragédie animale en Mongolie. Merci de votre soutien.

11 Service La page des sections - La pagina delle sezioni.

12 CH News Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière helvétique.

13 Le monde en bref Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière mondiale.

14 Alimentation De la viande suisse pour nos tigres de salon.

15 Cirques De grandes disparités dans la maintenance des animaux.

16-18 Australie La faim menace la vie des koalas.

19 Rapporto sul circo Enormi differenze tra custodia e dimestichezza.

20-21 Allevamento Ai conigli piace la compagnia.

22-23 Politica Ora Doris Leuthard deve reagire.

24 Terremoto Haiti: Distruzione, disperazione e caos.

25 Comportamento Gatti e cani: destri e mancini.

26-28 Australia La morte per mancanza di cibo minaccia i koala.

29 Aiuto immediato Tragedia per gli animali in Mongolia.

30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.

L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)XOrgane officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA137e année, No 2, juin 2010, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. tél. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudOnt collaboré à ce numéro: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti,Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Eva WaiblingerLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com

Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: Aargau · Appenzell · Basel-Stadt· Basel-Land · Bern Kanton ·Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-Léman · Heiden · Horgen · Interla-ken · Jura/AJPAPP · Jura/Soubey · Kreuzlingen · La Chaux-de-Fonds · Liechtenstein · Linth · Locarno · Lugano · Luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · Oberaargau · Obersimmental · Oberwallis · Obwalden · Olten · Rheintal · Romanshorn · Rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werden-berg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · Thun · Toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation NeuchâteloiseTTd’Accueil pour Animaux · Refuge de Darwyn Bernex · Gerenau-Stiftung für Tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+Tier, Basel-Stadt · AKUT Aktion Kirche und Tier · APS Auf-fffangstation für Sittiche und Papageien · Club der Rattenfreunde · Schweizer Wildstation Landshut · PRT Protection et Récupération des Tortues · VTT AVV Z Verein Aquarium Zürich

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 L’AMICO DEGLI ANIMALI

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E L’AMICO DEGLI ANIMALI (ex-organo dell’URTSPA)Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA137o anno, No 2, giugno 2010, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101,4008 Basilea. tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard,Catherine Reber, Stefan Tschopp, Eva WaiblingerProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com

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L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 3

EDITORIALE

... une bataille perdue

... una bataglia persa

EDITORIAL

Chère lectrice, cher lecteur,

Le 7 mars dernier a été une journée noire pour la protection des animaux. Bien sûr, chacun sait qu’il est très difficile de faire gagner une initiative dans les urnes. Mais je dois admettre que je ne m’atten-dais pas à un refus aussi net de notre idée d’avocatspour les animaux. Comme beaucoup d’autres protec-trices et protecteurs de la cause animale, je me suis demandé en ce triste dimanche après-midi s’il valait vraiment la peine de consacrer autant d’efforts à la solution des problèmes animaliers. Ma frustrationétait si énorme.

Mais le lendemain déjà, il m’est clairement apparu qu’abandonner serait une hérésie. Beaucoup de nosbuts ont été atteints au cours des dernières années, et bien d’autres objectifs sont en cours de réalisation.Si nous cédions à la tentation de jeter le bon grain avec l’ivraie, on pourrait nous qualifier de mauvais perdants. Et nous aurions ainsi donné raison à ceuxqui s’opposent systématiquement à nos demandes de protection animale et qui s’efforcent à chaque fois de les ridiculiser.

Mais les plus grands perdants auraient alors étéceux qui dépendent de nous: les animaux. Cette seule pensée a suffi pour nous stimuler dans nos luttes fu-tures. Il y a encore beaucoup à faire, et nous obtien-drons bien d’autres succès. Le 7 mars, nous avons perdu une bataille. Mais pas la guerre!

Cordialement, votre

Président de la Protection Suisse des Animaux PSA

Care lettrici e cari lettori,

il 7 marzo è stato un giorno nero per la protezione animali in Svizzera. È oramai un fatto noto che ci vuole molto per vincere un’iniziativa portata alle urne. Devo però ammettere che non mi aspettavo un tale verdetto contro l’avvocato degli animali. Come altri protettori degli animali mi sono chiesto per un mo-mento in quella domenica pomeriggio, a cosa servisse impegnarsi ancora per la soluzione dei problemi della protezione animali. La frustrazione era davvero enorme.

Il giorno dopo però mi era già chiaro che rinun-ciare sarebbe stata una stupidaggine. Abbiamo rag-giunto molto negli ultimi anni ed anche nuovi obiet-tivi si stanno realizzando. Se avessimo rinunciato a causa delle nostre frustrazioni, saremmo stati dei pes-simi perdenti, dando ragione a coloro che combattono sempre le nostre richieste a loro profitto e per di più, tentano di far cadere nel ridicolo la protezione ani-mali.

I maggiori perdenti sono però coloro che devono fare affidamento su di noi: gli animali.

Già solo questo pensiero dovrebbe essere uno sti-molo per proseguire imperturbabili il cammino intra-preso, senza dubitare un solo momento. C’è ancora molto da fare e conseguiremo ulteriori successi: il 7 marzo abbiamo perso una battaglia, ma non la guerra!

Cordialmente, il vostro

Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA

Heinz Lienhard

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TIERREPORT 2/2008L’AMI DES ANIMAUX 2/20104

Les lapereaux seront alors placés dans

une autre enceinte, sorte de jardin d’en-

fants commun, où ils pourront apprendre

à vivre ensemble selon le comportement

social naturel de l’espèce. Car les lapins

ne sont fondamentalement heureux qu’en

groupe.

L’activité de pionnier peut payerL’agriculteur argovien Felix Naef passe

pour être l’un des pionniers de l’élevage

de lapins en groupes. Quand dans les an-

nées 1990 il a commencé à construire ses

enceintes communes, il n’a guère suscité

que des sourires narquois chez ses collè-

gues de la profession.

Mais aujourd’hui, avec quelque 7000

lapins dans son élevage, Felix Naef est de-

venu le plus grand producteur de viande

de lapin helvétique. Avec les cinquante

autres producteurs du groupe Kani-Swiss,

il fournit plus de 100’000 lapins par année

à la chaîne alimentaire, où Coop figure à

la fois comme client principal et comme

promoteur.

Outre les conseils éthologiques de

l’Office vétérinaire fédéral, ces éleveurs

bénéficient de paiements directs supplé-

mentaires de la Confédération dans le ca-

dre des SST (Systèmes de stabulation par-

ticulièrement respectueux des animaux).

Depuis que KAGfreiland (Groupe de

travail des consommateurs pour un éle-

vage respectant l’animal et l’environne-

ment) a fait connaître les conditions ab-

jectes découvertes dans les détentions en

batteries étrangères, où ces sympathi-

ques rongeurs sont entassés sans aucun

égard, la demande en viande de lapin in-

digène élevé naturellement a fait un vé-

ritable bond. Ce rapport de KAGfreiland

Les oreilles dressées, un jeune lapin s’ap-

proche du treillis de l’enclos. De sa truffe

toujours en mouvement, il flaire le visi-

teur étranger puis d’un bond puissant, il

rejoint ses camarades de jeu. Les lapins

de l’agriculteur Stefan Senn, à Gansingen,

ont de la chance. Ils vivent dans de vastes

enclos et peuvent se dépenser ensemble.

Vingt-cinq enclos distinctsDans une vaste grange, l’éleveur a

construit 25 enclos où se répartissent

190 lapines et 15 bouquins reproduc-

teurs. Pendant dix jours, les mâles peu-

vent faire honneur aux femelles et pour-

voir à leur fécondation naturelle. Après

leur fertilisation, les lapines sont transfé-

rées dans des enceintes séparées où elles

mettront bas et vivront avec leurs lape-

reaux jusqu’à ce qu’ils puissent être sevrés

de lait maternel.

Le rêve inavoué des lapinsCe n’est qu’au sein d’un groupe que les lapins sont heureux. Pourtant, la plupart d’entre eux continuent de tristement végéter dans des clapiers individuels et exigus. En effet, ce n’est que très lentement que progresse l’idée de cette libéralisation cunicole. Kani-Swiss, une associa-tion argovienne qui réunit quelque cinquante éleveurs et producteurs de lapins, a misé sur l’éle-vage en groupe. La PSA tire un bilan intermédiaire positif de cette orientation.

KAG

FREI

LAN

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L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 5

est également à la base d’une ordonnance

réglant la déclaration obligatoire de l’im-

portation de chair de lapin produite en

batteries à l’étranger, laquelle entrera en

vigueur cette année encore.

Un élevage exigeantCependant, ce type d’élevage n’est pas

un nouveau créneau pour producteurs

misant sur le profit rapide. La détention

en groupe est exigeante et nécessite des

connaissances techniques particulières.

«Nous donnons clairement la préférence

aux éleveurs vraiment bienveillants avec

leurs animaux» précise Felix Naef au nom

de l’association Kani-Swiss.

Ainsi, des essais menés conjointement

par la PSA et KAGfreiland dans les années

1990 ont-ils permis de se rendre compte

que la détention de lapins en plein air et

sans protection particulière était souvent

peu propice à un élevage lucratif. Beau-

coup de jeunes lapereaux ne survivaient

pas en raison du climat et des conditions

météorologiques, ce qui était probléma-

tique en matière de protection animale.

Une solution efficace a été trouvée du côté

des enclos structurés permettant une saine

répartition des groupes. Les lapins, mi-

gnonnes petites boules de fourrure, peu-

vent en effet se montrer vindicatifs entre

eux en certaines circonstances.

Ces élevages groupés nécessitent donc

des connaissances précises pour maintenir

le cheptel en bonne santé. A cela s’ajou-

tent les tâches quotidiennes telles que le

nettoyage des enclos, l’alimentation et le

contrôle des animaux.

L’élevage groupé demeure encore l’exceptionIl n’est donc pas étonnant que la majo-

rité des lapins soient encore élevés dans

des clapiers exigus et peu conformes aux

exigences de la protection animale. Selon

une statistique émanant de l’Office fédé-

ral de l’agriculture, seules 153 entreprises

et 136 fermes pratiquent l’élevage groupé.

Mais la PSA poursuit le but ambitieux que

ce type d’élevage soit rendu obligatoire

d’ici quelques années dans toutes les fer-

mes de Suisse.

Contrôles et conseils simultanésUn signal positif vient d’être donné par la

Coop. Le grand distributeur a en effet re-

noncé à l’importation de viande de lapins

élevés en batterie et se concentre désor-

mais sur la viande de lapin suisse issue

d’élevages groupés.

A la demande de Coop, les contrôleurs

de la PSA effectuent des contrôles inopi-

nés dans les entreprises rattachées à l’as-

sociation Kani-Swiss. Si des problèmes

sont constatés, ils peuvent les examiner

directement sur place avec les éleveurs.

De cette façon, de nombreuses améliora-

tions ont pu être réalisées.

«Ces contrôles effectués au cours des

derniers mois chez les éleveurs de Kani-

Swiss fournisseurs du groupe Coop ont

donné une image réjouissante des éle-

vages groupés…» a déclaré Cesare Sciarra,

responsable du service de contrôle de la

PSA. Matthias Brunner

Elevage cunicole: Les lapines mères demeurent avec les lapereaux jusqu’au sevrage.

Elevage structuré: Des enclos séparés où sont répartis les groupes de lapins.

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MIC

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Page 6: L'Ami des Animaux 2/2010

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SPA

L’AMI DES ANIMAUX 2/20106

Haïti: Destructions, désespoir et chaos

Au lendemain du terrible séisme qui s’est abattu sur Haïti, lasituation était dramatique sur l’île. Afin de venir en aide aux animaux eux aussi victimes du tremblement de terre, l’allianceen cas de catastrophe ARCH est intervenue aussi vite que pos-sible, avec l’assistance active de la PSA.

Un séisme d’une magnitude de 7.0 en

zone urbaine ne peut qu’engendrer de

nombreuses victimes dans la popula-

tion. Mais les animaux eux aussi paient

un lourd tribut. Beaucoup sont morts ou

sérieusement blessés, et les survivants

ont eu à affronter les épidémies. Parmi

eux beaucoup ont perdu la trace de leur

ancien propriétaire et se sont retrou-

vés esseulés. Notre organisation faîtière

la WSPA a immédiatement coordonné,

conjointement avec l’International Fund

for Animal Welfare (IFAW), une action

d’aide internationale placée sous l’égide

d’une coalition baptisée ARCH.

Quand l’équipe de sauveteurs de

l’ARCH est arrivée dans la capitale Port-

au-Prince, elle s’est trouvée confrontée à

un incroyable chaos. Mais elle a été sur-

prise de constater que même au cœur de

ces terribles destructions, la population

haïtienne s’est occupée des animaux tou-

chés au mieux de ses moyens.

Action d’aide communeARCH est une coalition de dix-neuf orga-

nisations de protection animale mise sur

pied spécialement pour intervenir à Haïti

afin de secourir et d’alimenter les ani-

maux blessés, malades ou abandonnés.

Dans une clinique mobile, plusieurs

équipes vétérinaires assurent une rota-

tion pour soigner les animaux blessés et

leur fournir de l’eau potable ainsi que de

la nourriture adaptée. Elles ont aussi pris

en charge des séries de vaccinations. Où

cela était possible, ARCH s’est en outre

efforcée de réunir animaux domestiques

perdus et leurs propriétaires.

Reconstruction à long termeA long terme, il va falloir reconstituer une

infrastructure pour l’approvisionnement

des animaux. ARCH va s’y employer de

plusieurs manières:

-

vaux, les ânes et les animaux domes-

tiques.

vétérinaires locaux et les collaborateurs

des services médicaux publics.

solaires et de cliniques mobiles, four-

niture des thermos, de congélateurs,

de réfrigérateurs pour le transport et

le stockage des médicaments, de même

que soutien aux programmes de vacci-

nation et de traitements.

-

cifiques et de vaccins, surveillance de

leur répartition dans la population.

Mark Rissi

Page 7: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010

les humains mâles existe aussi une ten-

dance plus marquée au gauchisme.

Etudes de comportementLa comportementaliste britannique Debo-

rah Wells a également examiné des chats

afin de déterminer s’ils présentaient aussi

de telles différences. Pour ce faire, elle a

placé des croquettes dans un pot de confi-

ture vide et une souris factice au bout

d’une ficelle. L’étude du comportement des

félidés s’est avérée plus difficile: la moitié

des chats ont utilisé leur patte droite dans

le pot de confiture, contre 47,5% la gauche

et seulement 2,5% se sont servis indiffé-

remment de leurs deux pattes. Pas de

doute, chez les chats aussi il y a des droi-

tiers et des gauchers.

Un autre comportementaliste, l’Italien

Antonio Quaranta, a quant à lui examiné

si les chiens avaient une préférence de côté

lorsqu’ils battent de la queue. A l’aide de

séquences vidéos, il a mesuré les batte-

ments en des circonstances diverses

comme la présence d’un autre chien, d’un

chat, d’un homme inconnu ou de son maî-

tre. Dans ce dernier cas, la queue du chien

oscille des deux côtés, symétriquement.

Face à un autre chien, les battements sont

beaucoup plus marqués vers la gauche.

Selon Antonio Quaranta, on devrait pou-

voir déterminer au travers de ces batte-

ments de queue la charge émotionnelle de

l’animal en présence d’un tiers. En d’autres

termes: homme connu, battement vers la

droite = bienvenue, ou alors chien in-

connu, battement vers la gauche = pru-

dence! Eva Waiblinger

7

Le corps des hommes, des chats et des

chiens étant constitué de deux parties sy-

métriques, l’on peut se demander pour-

quoi les humains affichent une préférence

marquée pour l’un des côtés. Environ 90%

d’entre eux sont ainsi des droitiers, une

caractéristique que l’on peut déjà consta-

ter chez les fœtus et qui reste constante

par-delà les cultures et les siècles. Beau-

coup d’espèces animales présentent égale-

ment un tel comportement: 57,1% des

chiens utilisent leur patte droite pour ar-

racher un autocollant placé sur leur truffe,

17,9 utilisent la gauche et 25% ont recours

simultanément à leurs deux pattes. Les fe-

melles se servent plus volontiers de leur

patte droite, et les mâles de la gauche, le

sexe établissant une répartition claire en-

tre droitiers et gauchers. D’ailleurs, chez

Chiens et chats peuvent aussi être gauchers

ISTO

CKPH

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Page 8: L'Ami des Animaux 2/2010

TIERREPORT 2/2008L‘AMI DES ANIMAUX 2/2010TIERREPORT 2/2008TIERREPORT 2/20088

sanne du Sittlialp ayant coupé les parties

génitales du chien appartenant à un voi-

sin: «L’animal était pleinement conscient

lorsque la paysanne accusée lui a tranché

scrotum et testicules. Puis elle a chassé le

chien sans plus s’occuper de sa blessure.

Elle n’a avisé ni son propriétaire ni le vé-

térinaire et a laissé l’animal se vider de

son sang.

Le comportement de l’accusée démon-

tre une grande brutalité et une totale in-

diff

fligé des blessures mortelles en section-

nant brutalement des organes très sensi-

bles et ne s’en est ensuite plus occupée.

Elle a ainsi, par son action, causé la mort

brutale de l’animal.»

Une peine de prison serait appropriéeLa responsable de cette atrocité a été

condamnée à une amende de 300 francs.

A cela s’ajoute une peine de 15 jours/

amendes de 40 francs avec sursis durant

deux ans. Selon Lukas Berger, juriste de

la PSA, une telle action aurait mérité au

moins une peine d’emprisonnement de

huit mois assortie de 250 jours/amendes.

Comme les exemples suivants le prouvent,

la maltraitance animale demeure une pec-

cadille pour la justice, même après le large

débat suscité par la votation sur les avo-

cats de protection des animaux.

Extrait du procès-verbal* d’un tribunal

uranais, appelé à juger le cas d’une pay-

Maintenant Doris Leuthard doit réagirTrois nouveaux cas de cruauté envers les animaux viennent de prouver que la loi sur la protection des animaux n’est pas appli-quée avec la rigueur nécessaire. La PSA exige de la conseillère fédérale Doris Leuthard qu’elle prenne des mesures contre de tels agissements.

* La PSA est en possession d’une copie du PV.

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Page 9: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 9

En 2007, un agriculteur de l’arrière-pays

thurgovien a voulu ferrer les sabots d’un

jeune poulain. L’animal s’est débattu, sur

quoi l’accusé s’est montré extrêmement

brutal, aidé en cela par le maréchal-fer-

rant et son fils. Le poulain a été victime

d’un collapsus qui lui a été fatal. Le tor-

tionnaire n’a fait montre d’aucun regret et

d’aucun repentir devant le tribunal.

Il s’agit d’un récidiviste qui au cours

de ces dernières années s’est retrouvé plu-

sieurs fois devant la justice pour des actes

contraires à la loi sur la protection des ani-

maux. «Au vu de ses nombreux actes délic-

tueux et de son comportement à la barre, le

Tribunal ne peut s’attendre à aucune amé-

lioration positive…» a précisé le président

du tribunal d’Arbon lors du prononcé du

jugement.

L’individu a été condamné pour me-

nace, cruauté et infractions multiples à la

loi sur la protection des animaux. Le Tri-

bunal cantonal thurgovien puis le Tribu-

nal fédéral ont largement confirmé ce juge-

ment. Les juges lausannois ont retenu que

le condamné était complètement incohé-

rent et qu’il manquait totalement de respect

face à l’homme et à l’animal. «Une punition

distinctement plus sévère serait justi-

fiée…» stipule le Tribunal fédéral dans

son jugement.

Toujours pas d’interdiction de détention!Vétérinaire cantonal thurgovien, Paul

Witzig avait prétendu au cours de la

procédure qu’il ne pouvait prononcer

une interdiction de détention d’ani-

maux tant qu’aucun jugement ayant

force de loi n’était disponible. Ce juge-

ment a été prononcé et confirmé, mais le

maquignon peut toujours sévir. «J’ai re-

oncé à une interdiction de détention…»

déclaré Witzig. Dès lors, on peut se de-

ander quelle monstruosité un tortion-

aire doit commettre pour qu’enfin nos

torités cantonales réagissent par des

ines adéquates aux infractions graves à

loi sur la protection des animaux.

Dans les alpages valaisans de Derborence,

non loin de Sion, deux propriétaires d’ani-

maux ont laissé un troupeau de quinze

moutons dépérir sans soins. Tous les ani-

maux sont morts de faim après une lente

agonie. Il a fallu cinq ans avant qu’un tri-

bunal soit appelé à juger le cas. En janvier

2010, le juge d’instruction valaisan a re-

noncé à poursuivre les tortionnaires pour

cause de prescription.

Dans quelle mesure ces éleveurs de

moutons indélicats ont-ils bénéficié de

paiements directs et autres subventions

de la Confédération pour leur élevage? On

n’en sait rien.

Doris Leuthard se doitd’intervenirLes protecteurs des animaux, les politiques

et les vétérinaires cantonaux mettent dé-

sormais la pression sur la présidente de la

Confédération Doris Leuthard. En tant que

cheffe du Département fédéral de l’écono-

mie, elle a lutté avec véhémence contre les

avocats pour animaux, n’hésitant pas à uti-

liser des formulations très ambiguës.

Ainsi a-t-elle expliqué qu’elle était op-

posée aux avocats animaliers parce que

rien ne peut venir en aide aux animaux

morts ou torturés. Dans une interview ac-

cordée à «20 Minuten», elle a déclaré en

substance qu’elle se verrait très bien en ani-

mal libre, comme par exemple un dauphin.

Son explication? «Parce que je serais plus

rapide qu’un bateau de pêche, que je pour-

rais moi-même m’occuper de ma sécurité et

que par conséquent je pourrais me passer

d’un avocat pour animaux.»

Plus aucun paiement directpour les tortionnairesAujourd’hui, Doris Leuthard est invitée de

mettre les gaz en matière de protection ani-

male. La PSA exige que le système des paie-

ments directs agricoles soit utilisé avec da-

vantage de rigueur et de logique, tant pour

la prévention que pour la punition des tor-

tionnaires.

La plupart des contrôles animaliers

dans l’agriculture sont annoncés à l’avance,

permettant ainsi aux éleveurs indélicats de

tout mettre en ordre avant la visite. Pour la

PSA, cette situation est inadmissible puis-

que les paiements directs sont selon la lé-

gislation agricole liés à une détention res-

pectueuse du bien-être animal. Il s’agit ici

de beaucoup d’argent puisque pour une

ferme de grandeur moyenne, ces paiements

directs peuvent atteindre 30 000 ou 40 000

francs par an.

Au niveau fédéral, la pression monte

également. Le conseiller national socialiste

zurichois Mario Fehr vient en effet d’in-

tervenir par le biais d’une question à Doris

Leuthard, lui demandant de quelle manière

elle prévoit aborder les problèmes d’appli-

cation de la loi sur la protection des ani-

maux. Mark Rissi

Page 10: L'Ami des Animaux 2/2010

10

Merci!Soutenez vous aussi

notre programme d’aide d’urgence

Si vous aussi souhaitez soutenir la PSA dans ses programmes d’aide

Merci!d’urgence, faites-le à l’aide du bulletin de versement encarté dans

Merci!ce numéro. Les bénéficiaires du Fonds PSA en cas de catastrophes Merci!vous en seront reconnaissants. La PSA garantit une utilisation ciblée Merci!et apMer

Il a fait extrêmement froid cet hiver en

Mongolie, où la température a longue-

ment flirté avec les moins 46 degrés. Ces

conditions climatiques extrêmes, que les

Mongols appellent «dzud», de même que

la neige abondante, sont à la source d’une

détresse catastrophique dans ce pays d’éle-

vage et de nomades. A mi-février, on dé-

nombrait près de 2,3 millions d’animaux

morts de froid et de faim, principalement

des moutons et des chèvres, mais aussi des

bovins, des chevaux et des chameaux.

Dépendants de l’élevageEnviron 40% de la population mongole vit

de l’élevage et dépend en cela de ses trou-

peaux. Par conséquent, cette hécatombe

animalière a généré une catastrophe hu-

manitaire dans ce pays du bout du monde.

Durant les années passées, la PSA a déjà

à plusieurs reprises soutenu des actions

d’aide aux nomades mongols confrontés

à des situations critiques, notamment en

fournissant du foin et des bottes de paille

aux familles de bergers démunis, en col-

Une nouvelle fois la Mongolie vient de vivre un hiver extrême-ment rigoureux. Des milliers d’animaux y ont laissé la vie, no-tamment parmi les troupeaux d’animaux de rente qui accom-pagnent les nomades mongols. La PSA lance, en collaboration avec la WSPA, un programme d’aide d’urgence.

«Je reviens directement de la province de

Dundgobi, où la steppe mongole est littérale-

ment constellée de cadavres d’animaux: va-

ches, moutons, chèvres, yaks, chevaux et cha-

meaux. La vision est insoutenable. Les yourtes

– tentes circulaires semi-permanentes – des

bergers côtoient des amoncellements d’ani-

maux en décomposition. Et ceux qui ont sur-

vécu sont dans un tel état de faiblesse qu’ils

bougent à peine lorsqu’on les approche. Tous

sont d’une extrême maigreur.

J’ai rencontré une famille complètement

traumatisée à la vue de son cheptel décimé et

affaibli. L’avenir est très incertain pour ces

bergers ayant perdu 50 à 60% de leurs bêtes,

parfois même davantage, et donc l’essentiel de

leur subsistance. C’est une catastrophe huma-

nitaire qui est actuellement en cours.

Natsugdorj, l’un des bergers que j’ai vi-

sité, m’a montré fièrement un trophée reçu en

2007 en tant que meilleur éleveur de bétail du

secteur. Seuls 12 de ses 150 animaux ont sur-

vécu, alors que la fin du dzud n’est pas encore

en vue. Il se bat tous les jours pour garder en

vie ses douze rescapés.

Cependant, même s’il y parvient, il sera

bien en peine de subvenir aux besoins de sa

famille avec si peu de bétail. Peut-être que lui

aussi ira gonfler les bidonvilles de la capitale

Oulan Bator, là où les possibilités d’emploi

avoisinent le zéro absolu.»

laboration avec les organisations d’aide

locales.

La WSPA Disaster Alliance, union in-

ternationale de protection des animaux

dont la PSA fait partie, vient de mettre une

aide d’urgence de 40 000 dollars US à la

disposition de trois districts de la province

de Dundgobi, somme destinée à four-

nir 130 tonnes de fourrage et d’aliments

concentrés à quelque 200 000 animaux

survivants. La PSA et d’autres partenaires

ont augmenté ce montant afin d’élargir ce

soutien jusqu’à 600 000 animaux, notam-

ment en fournissant 13 quintaux de lait

en poudre pour nourrir des cabris et des

agneaux orphelins. Mark Rissi

REUT

ERS

Rapport d‘un témoin oculaire

Mongolie Tragédie animale

Damien Woodberry, l’un des vétérinairesdélégués par la WSPA Disaster Alliance, vient

WSP

A

Page 11: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010

Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA,Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch

+ S E C T I O N S + N E W S + S E Z I O N I +

Billet du présidentNotre assemblée générale s’est tenue le

9 avril dernier. Si le nombre de chats re-

cueillis au refuge reste assez stable d’an-

née en année, nous nous réjouissons du

succès croissant de nos aides à la castra-

tion/stérilisation dans les domaines agri-

coles de la région. A noter également que

les pensions se font plus nombreuses.

L’année 2010 verra la fin des travaux

de réfection du toit, notre charpente ayant

bien souffert des hivers précédents.

D’autre part, nous envisagerons

d’agrandir quelque peu nos locaux afin

d’y accueillir plus de pensionnaires. Tout

cela est rendu possible grâce à nos mem-

bres et nos généreux donateurs que je re-

mercie chaleureusement. J.-J. Evard

Breve analisiNessuno si aspettava una simile bato-

sta nella votazione federale sull’avvo-

cato degli animali: solo il 29,5% di con-

sensi! Sbalorditivo inceve il secondo po-

sto del Ticino con il 38,3%, dopo Basi-

lea città 44,30% e prima di Zurigo 36,5%.

Altrettanto fantastico il risultato di Gior-

nico con il 77% al secondo posto a livello

cantonale tra Mosogno 81,0% e Caviano

67,8%. Bravo Giornico!

Nel Cantone è il Luganese che ha

registrato la miglior votazione con un

ottimo 42,1% di media, mentre che la

Riviera 32,1%, la Leventina 28,8% e Ble-

nio 26,1% sono finiti ultimi. Da notare

che Iragna con 43,6%, Calpiogna 40,7%

e Pollegio 39,0 % hanno superato la me-

dia cantonale.

Votazione del 7 marzoCari sostenitori, come sicuramente avrete

constatato, la votazione del 7 marzo 2010

non ha portato i frutti che tanto spera-

vamo: solamente il 29,5% della popola-

zione ci ha sostenuti nella nostra batta-

glia.

Siamo però molto soddisfatti del risul-

tato ottenuto nel nostro Cantone, ovvero

il 38,3% di consensi, raggiungendo il se-

condo posto a livello svizzero.

Teniamo però a farvi notare che alcuni

comuni hanno raggiunto una percentuale

di voti a favore davvero sbalorditivi: Al

primo posto Mosogno con l’81%, al se-

condo Giornico con il 77% ed al terzo Ca-

viano con il 67,8%.

Ringraziamo comunque tutti co-

loro che si sono impegnati e ci hanno

aiutati e sostenuti in questa campagna.

Confidiamo in voi affinché la protezione

animali continui ad essere presente nei

vostri cuori.

Nicole Dehelean

SPA LA CHAUX-DE-FONDS

Rue de l‘Est 8

2300 La Chaux-de-Fonds

Tél. 032 968 64 24

Oui, je m’abonne

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activités nationales et internationales deprotection animale.

l’envers du décor et appelle les choses par leur nom.

conseils sur les soins à donner aux animaux.

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La protection animale a de nombreuses facettes La protezione animali ha molte sfaccettature

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nds de catastrophes PSA.

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fi della PSA.

SolidaritéAbandonné au refuge au mois de juin

2009, Rocky, croisé labrador âgé de 7

mois, souffrait d’une déformation de la

patte antérieure gauche, invalidante.

C’est grâce à un magnifique élan de

solidarité et de générosité de la part de

nombreuses personnes que nous avons pu

faire opérer Rocky au Tierspital de Berne.

L’opération a été un succès et la réédu-

cation s’est magnifiquement bien pas-

sée, Rocky espère retrouver rapidement

un foyer!

Rocky et toute l’équipe du refuge re-

mercie chaleureusement tout le team du

Tierspital pour leur gentillesse et compé-

tence ainsi que tous les amis de Rocky qui

lui permettent de vivre pleinement sa vie

de chien. Martine Viquerat

Page 12: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/201012

+ + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S +

T R I B U N A L F É D É R A L

Interdiction de races admissible

T O R T I O N N A I R E S S A N C T I O N N É S

Interdiction de détention pour les «frères égorgeurs»

ISTO

CKPH

OTO

L’interdiction de quatre races de chiens

par le canton de Zurich est compatible

avec la législation suisse, vient de décider

le Tribunal fédéral. Trois clubs canins et

trois personnes privées qui s’étaient oppo-

sés à cette décision cantonale ont en ef-

fet été déboutés par les juges lausannois,

en dépit de leur argumentation stipulant

que cette interdiction était disproportion-

née et contraire aux principes de la liberté

d’établissement.

Ledit Tribunal fédéral est arrivé à la

conclusion qu’une interdiction de certai-

nes races est certes discutable, mais pas

arbitraire. Car par leur anatomie, les races

de chiens concernées sont potentiellement

plus dangereuses que d’autres. Quant à la

liberté d’établissement, elle ne serait re-

mise en question que si cette interdiction

touchait seulement les nouveaux-venus

mais pas les résidants en place.

Un holà a enfin été mis aux tristes acti-

vités des frères Markus et Guido Schmi-

dig. Les deux «frères égorgeurs» de Sat-

tel ne pourront plus détenir d’animaux à

l’avenir en raison d’infractions graves à

la loi sur la protection des animaux en

vigueur.

Pris en flagrant délit le 27 novem-

bre dernier alors qu’ils égorgeaient des

moutons, les deux tortionnaires savent

maintenant que de tels actes ne sauraient

rester sans conséquences. L’Office vétéri-

naire du canton d’Uri a en effet prononcé

une interdiction de détention d’animaux

valable dans toute la Suisse. Les frères

Schmidig ne pourront pas se soustraire

à cette sanction en changeant de canton.

De plus, un transfert de leur raison so-

ciale sur des parents ou des connaissan-

ces pour la contourner est impossible.

Markus et Guido Schmidig se sont

déjà souvent mis en évidence par le passé

en raison de leurs actes de cruauté en-

vers les animaux. Il leur a ainsi été repro-

ché d’avoir égorgé quatre chiens, d’avoir

détenu des chiens durant plusieurs se-

maines dans une jeep et d’avoir main-

tenu des chèvres et des veaux sur un sol

dépourvu de litière.

Ce n’est que lorsqu’ils ont été pris sur

le fait pour mise à mort illégale de mou-

tons que l’Office vétérinaire unanais s’est

enfin résolu à promulguer une interdic-

tion de détention à leur égard.

SIM

ON

TEM

PLAR

M A N G E R A V E C L E C O E U R

Cuisine et respect animalierDans le cadre d’un jeu-concours mis sur

pied à la télévision alémanique auprès

d’apprentis cuisiniers, c’est la Thurgo-

vienne Monika Steiner qui s’est montrée

la plus brillante. Pour cette jeune fille

d’agriculteur, la protection animale com-

mence déjà en cuisine avec des achats

corrects et elle tient à préférer les pro-

duits régionaux. Avec ce jeu télévisé, la

PSA entend sensibiliser les futurs imita-

teurs de Girardet au respect des animaux

d’élevage (www.essenmitherz.ch).

+

SF1

SCHW

EIZ

AKTU

ELL/

BOTE

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URS

CHW

EIZ

Page 13: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 13

La France a enfin aboli les cruels tests sur

des souris pour vérifier la comestibilité

des huîtres. Désormais, ce sont des tests

chimiques qui détermineront si ces mol-

lusques sont aptes ou non à la vente.

La réglementation européenne exi-

geait depuis 2005 qu’un extrait d’huîtres

soit injecté à trois souris de laboratoire

lors de chaque test. Si deux d’entre elles

succombaient dans les 24 heures, la com-

mercialisation des huîtres testées était of-

ficiellement interdite.

Ce test de la souris était jusqu’ici le

seul reconnu officiellement dans l’UE.

Au grand dam des ostréiculteurs et des

protecteurs des animaux qui le jugeaient

comme étant non scientifique.

Selon le ministère français de la

pêche, le principe de l’abandon de ce type

de test a déjà été admis en septembre der-

nier par l’Union européenne, qui désor-

mais préconise des contrôles chimiques.

La France voudrait maintenant faire ac-

célérer les choses.

ISTO

CKPH

OTO

Quand les abeilles regagnent leur nid ou

leur ruche au terme de leur recherche de

pollen, elles sont capables de calculer

l’énergie dépensée au cours de leur pé-

riple. Cette analyse découle de l’observa-

tion du langage corporel qu’adoptent les

abeilles entre elles.

Cette aptitude étonnante a été dé-

cryptée lors d’une expérience réalisée par

l’université Macquarie de Sydney. Les

chercheurs australiens ont construit deux

tunnels, l’un de dix mètres de longueur

et l’autre de vingt et ont placé au bout de

chacun d’entre eux un appât appelé à at-

tirer les abeilles. Grâce à un artifice opti-

que, l’appât le plus proche donnait l’im-

pression d’être le plus éloigné. Au travers

de cette expérience, il a été possible de

constater que les insectes utilisaient à leur

retour une sorte de danse informant leurs

congénères de la situation et de la qualité

de la source de nectar en question.

Mais contrairement à ce que l’on sup-

posait, les abeilles ne sont pas tombées

dans le piège optique et ont recommandé

le tunnel le plus court, la consommation

d’énergie due au transport du pollen étant

pour elles plus importante que l’impres-

sion visuelle que les chercheurs avaient

tenté de leur imposer. «Au cours de leur

recherche de nectar, les abeilles consom-

ment d’autant plus d’énergie que les fleurs

sont éloignées. Pour que leur butinage soit

efficient, il leur faut savoir si la dépense

d’énergie justifie la recherche…» com-

mente Andrew Barron, le chef des cher-

cheurs.

Pour effectuer ce calcul, les abeilles

ne se fient donc pas aux informations

visuelles captées durant le voyage. «Les

abeilles calculent distance de vol et effi-

cience de manière séparée et sont à même

de transmettre ces données au travers de

leur danse de retour. On dirait que leur

cerveau dispose d’un chronomètre ou

d’un compteur de calories!» renchérit An-

drew Barron.

Comment le cerveau de l’abeille, mal-

gré sa conception simple, parvient à réali-

ser ces contrôles complexes, nous échappe

encore complètement.

ISTO

CKPH

OTO

A U S T R A L I E

Les abeilles possèdent un compteur de calories

F R A N C E

Tests sur les souris abolis dans l’ostréiculture

+ + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D

Page 14: L'Ami des Animaux 2/2010

ISTO

CKPH

OTO

TIERREPORT 2/2008L’AMI DES ANIMAUX 2/201014

De la viande suisse pour tigres de salonA défaut de souris, la Migros propose depuis peu de la nourri-ture pour chats à base de viande suisse. La PSA voit dans ce choix une alternative aux importations provenant des usines à viande étrangères.

S’ils avaient le choix, les chats montre-

raient leur préférence pour les souris. Pour

eux, l’alimentation sortant d’une boîte ou

d’un sachet n’est sans doute pas l’idéal.

Pourtant, si pour la plupart d’entre eux le

tendre souriceau n’est qu’un rêve inacces-

sible, ils savent se satisfaire de la nourri-

ture préparée industriellement à leur in-

tention.

Les amis des chats, et tout spéciale-

ment ceux qui tiennent à n’utiliser que

des aliments issus d’une production res-

pectueuse des animaux, hésitent en effet

à nourrir leurs tigres de salon avec des

déchets de viande bon marché provenant

d’usines à viande étrangères. Désormais

une alternative existe.

L’AMI DES ANIMAUX: Qu’est-ce qui vous a incité à vous lancer dans cette voie?

Adrian Basler: Beaucoup de clientes et de clients suisses sont sensibles à l’ori-gine des produits alimentaires destinés à leurs animaux. Et ils montrent de plus en plus souvent une préférence pour les viandes issues d’élevages respectueux. Migros a décidé de répondre à cette ten-dance en proposant ces produits entiè-rement suisses. Nous sommes ainsi les premiers à le faire.

TR: Xirah, ça ne fait pas très suisse. D’où vient ce nom?

AB: Migros utilise cette appellation de-puis plusieurs années, mais je ne sau-rais vous dire d’où elle provient. En l’oc-currence, nous avons préféré utiliser un nom connu plutôt que d’en inventer un nouveau pour cette gamme de produits entièrement basée sur de la viande bien de chez nous.

TR: La traçabilité et l’origine de cette viande sont-elles garanties?

AB: Une grosse partie de la matière pre-mière provient directement des chaînes de boucheries de Migros, le reste nous est livré par des producteurs suisses. Leur origine est surveillée par des contrô-les officiels.

TR: Vous utilisez de la viande produite de manière traditionnelle. Envisagez-vous comme prochain pas la création d’un label de production?

AB: C’est déjà un grand défi que de pou-voir trouver assez de viande suisse de qualité correcte pour assurer la produc-tion de notre gamme Xirah. Un tel label entraînerait sans nul doute une raréfac-tion de la matière première et par consé-quent une telle création n’entre momen-tanément pas en ligne de compte.

Interview: Mark Rissi

Avec Adrian Basler, responsable

du secteur animalier de Migros

Depuis peu, Migros offre une issue à

ce dilemme en proposant, sous la mar-

que «Xirah Swiss Premium», des aliments

pour chats réalisés exclusivement avec

de la viande d’origine helvétique. Une

suissitude pour minets à base de poulet,

d’agneau, de bœuf ou de veau.

Tout cela ne vaut peut-être pas une

bonne souris bien croquante, mais ces gâ-

teries paraissent tout à fait à leur goût.

A la question «est-ce que les chats achè-

teraient Xirah», nous n’avons cependant

pas obtenu de réponse. Mais nous avons

par contre la possibilité de nourrir nos

chats sans mauvaise conscience en ce qui

concerne l’origine de ce qui est censé rem-

placer les souris.

Page 15: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 15

SIM

ON

TEM

PLAR

STS

STS

STS

Le point sur les cirques

De grandes disparités dans la maintenance des animauxPour la troisième fois, la PSA a examiné les conditions de vie des animaux dans nos cirques. A la triste excep-tion du Circus Royal, toutes les autres entreprises ont réalisé d’incontestables progrès.

Les efforts de la PSA portent leurs fruits.

Par rapport à l’année dernière, le Cirque

Nock a heureusement tenu compte de nos

critiques et a amélioré la situation. Les

animaux sauvages et les caprins disposent

ainsi de davantage de matériel à ronger.

En outre, les oies peuvent s’ébattre dans

un bassin suffisamment grand et les che-

vaux ont accès en permanence à des pad-

docks extérieurs.

Au Cirque Knie, les boxes des che-

vaux ont une nouvelle fois été agrandis et

les singes capucins disposent d’un enclos

plus vaste. Comme auparavant, ce cirque

est exemplaire en matière de maintenance

des chevaux, lesquels disposent chaque

jour d’une pâture dans laquelle ils peuvent

s’ébattre. Car si le lieu de résidence n’of-

fre pas de terrain adéquat, les quadrupèdes

sont chaque jour transportés à grands frais

vers la pâture la plus proche, louée pour

l’occasion.

Le Circus Royal s’entêteAucune possibilité d’amélioration de la

situation des animaux ne semble conve-

nir aux responsables du Circus Royal.

Aucun progrès n’y est donc visible et plu-

sieurs enclos ne répondent toujours pas

aux prescriptions légales minimales.

Bien que la PSA ait pour la troisième

fois signalé ces maltraitances au canton

concerné et à l’OVF, les autorités compé-

tentes n’ont apparemment pas jugé utile

d’intervenir. De plus, la direction du cir-

que refuse tout dialogue et a même in-

terdit son accès aux examinateurs de la

PSA.

Cirque Nock: Caprins et volatiles disposent désormais d’un enclos commun doté de possibilités d’occupation.

Cirque Knie: Des pâtures de proximité pour les chevaux.

Circus Royal: Il manque une véritable pâture aux chèvres et aux moutons.

Circus Royal: Une maintenance animale en dilettante et aucune amélioration en vue.

Les numéros sous la loupe pour la première foisPour la première fois, les délégués de la

PSA ont assisté à l’exécution des numéros

dans lesquels apparaissent des animaux.

Ils ont ainsi pu constater le savoir-faire et

l’attitude positive et attentionnée des res-

ponsables envers leurs animaux tant du

côté du Knie que du Cirque Nock et du

Cirque GO. Leur attitude est amicale, leurs

connaissances animalières sont bonnes et

des récompenses appropriées sont attri-

buées aux animaux prenant part aux nu-

méros de dressage, lesquels ne sont pas

malmenés, ni physiquement ni psychi-

quement.

Ici aussi le Circus Royal joue au mau-

vais élève. Les dressages d’animaux ayant

pu être visionnés sont décevants. Exi-

gences inutiles, punitions incompréhen-

sibles, manque de convergence avec les

habitudes naturelles des animaux ont été

observés dans l’ensemble des numéros.

Le Cirque GO a cette année intro-

duit des animaux domestiques dans son

programme. Deux numéros de dressage

avec des chats, des chiens, un âne et un

poney prouvent que ces animaux peu-

vent aussi réaliser des prestations pleines

de saveurs. Matthias Brunner

Page 16: L'Ami des Animaux 2/2010

Une petite boule de fourrure argentée se

love paresseusement au creux d’une four-

che, tout en haut de l’arbre. Seules deux

grandes oreilles hirsutes laissent entrevoir

qu’il s’agit d’un koala. A première vue, la vie

de ces sympathiques marsupiaux ne paraît

pas être vraiment captivante: ils dorment de

dix-huit à vingt heures par jour, et ne sont

actifs que la nuit durant un court laps de

temps. Et encore, ce besoin de mouvement

se limite-t-il strictement à la recherche de

la nourriture dont ils ont besoin.

Nourriture très indigesteC’est qu’en matière d’alimentation, les

koalas sont extrêmement exigeants. Et

leur carte des menus n’est pas affriolante

puisqu’elle ne comporte qu’une seule et

même ligne: feuilles d’eucalyptus. Et en-

PHO

TOS:

ISTO

CKPH

OTO

L’AMI DES ANIMAUX 2/201016

La faim menace la vie des koalasCes sympathiques nounours sont devenus un véritable symbole de la faune australienne. Mais ces mignons koalas pourraient bien devenir celui, ô combien tragique, du change-ment climatique. Car leur habitat naturel est à ce point menacé qu’on en vient à craindre pour la survie de l’espèce.

Page 17: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 17

core, pas n’importe lesquelles. Sur les

quelque 600 sortes d’eucalyptus recen-

sées, un dixième d’entre elles seulement

répondent à leurs exigences. Pire, selon

les régions, les koalas ne mangent que

deux à trois sortes différentes.

Il est vrai que ces nounours n’ont

guère à craindre une concurrence sur leur

garde-manger, les eucalyptus étant ex-

trêmement toxiques pour la plupart des

autres animaux en raison de l’huile mé-

dicinale et d’autres composants qu’ils

contiennent. La nature a doté les koalas

d’un estomac qui leur permet de digérer

ces feuilles d’eucalyptus aussi indiges-

tes que pauvres en substances nutritives.

De plus, elle les a équipé d’un intestin

aveugle interminable de près de deux mè-

tres. A titre de comparaison, cet intestin

aveugle (caecum intestinum) ne mesure

chez l’homme que six à huit centimètres.

Cependant, la légende qui veut que les

koalas s’enivrent avec les feuilles d’euca-

lyptus relève du conte pour enfants. Mais

il est vrai que leur digestion accapare une

grande partie de leur énergie, d’où la len-

teur de leur métabolisme. Même les be-

soins en élément liquide sont couverts par

ces feuilles d’eucalyptus; d’ailleurs, dans la

langue des aborigènes australiens, le terme

de koala signifie «ne boit pas d’eau».

Naguère gibier facileCes mêmes aborigènes ont depuis tou-

jours chassé les koalas pour se nourrir.

Mais c’est depuis la fin du XVIIIe siècle,

avec l’arrivée des Européens, qu’ils sont

devenus la cible de trafiquants pour qui la

facilité de leur capture et la qualité de leur

fourrure soyeuse étaient autant d’atouts.

Jusqu’au cœur des années 1930, plusieurs

millions de koalas ont ainsi été extermi-

nés, disparaissant presque intégralement

de certaines parties de l’Australie.

Première victime du changement climatique?Depuis lors fort heureusement, ces mar-

supiaux à l’aspect câlin sont devenus un

support publicitaire de premier plan pour

le tourisme australien. Une légende af-ff

firme même que le koala a servi de modèle

au fabricant des premiers ours en peluche.

Aujourd’hui hélas, il risque de devenir un

symbole de disparition animalière due au

changement climatique.

Ainsi l’UICN, l’organisation mondiale

de protection de la nature, vient-elle de

constater qu’en raison du réchauffement

climatique, de plus en plus d’eucalyptus

disparaissent et privent les koalas de leur

nourriture. De plus, des défrichements

disproportionnés et les incendies contri-

buent encore à raréfier les habitats na-

turels dont ont besoin ces sympathiques

marsupiaux.

Ainsi, le monde entier a-t-il pu suivre

il y a peu le sauvetage d’une femelle koala

par un pompier, survenu lors d’un gigan-

tesque incendie dans le bush australien.

Baptisée Sam par les télévisions, elle ne

survivra cependant pas, succombant lors

d’une opération ultérieure.

L’AKF (Australian Koala Foundation)

estime que la population des koalas, qui

comptait quelque 100’000 individus en

2003, a littéralement fondu au cours de ces

dernières années, atteignant aujourd’hui à

peine 43’000 individus. Cette spirale est

due essentiellement à la raréfaction de

leur habitat naturel et, dans trente ans,

Repos: Les koalas dorment ou se reposent de 18 à 20 heures par jour.

Alimentation: Les feuilles d‘eucalyptus sont très indigestes. Même pour les koalas.

l’espèce pourrait avoir complètement dis-

paru. C’est pourquoi l’AKF exige du gou-

vernement australien une protection d’ur-

gence du koala sur tout le continent.

Une vie dans les arbresLes koalas font partie d’un écosystème très

sensible. Toute leur existence se déroule au

sommet des grands eucalyptus qui consti-

tuent l’essentiel des forêts australiennes.

Chaque individu y dispose de son propre

territoire, qui inclut plusieurs arbres qui lui

servent de garde-manger et de lieu de vie.

Cependant, pour passer d’un arbre

à l’autre, les koalas doivent descendre

JOHN

SHA

W/N

HPA/

SUTT

ER

Page 18: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2/2010

jusqu’au sol. Ils sont alors très vulnérables

en raison de leur lenteur et, selon l’AFK,

près de 4000 d’entre eux sont chaque an-

née victimes des chiens errants et des voi-

tures.

Bien qu’ils vivent principalement en

solitaires, les koalas mâles acceptent que

leur territoire se chevauche avec celui de

femelles. Il faut bien consentir à quelque

effort pour prolonger l’espèce. D’ailleurs,

les mâles qui durant le temps de l’accou-

plement désirent la même femelle n’hési-

tent pas à se battre entre eux et, avec leurs

griffes acérées, peuvent parfois s’infliger

des blessures sérieuses.

La plupart du temps, ces disputes sont

plutôt verbales. Les mâles poussent des

cris puissants destinés à dissuader leurs

rivaux et à attirer les femelles. Les koalas

communiquent entre eux à l’aide d’une

gamme de sons qui va du hurlement à

l’aboiement. Matthias Brunner

Mère et enfant: C‘est au travers d‘une bouillie prédigérée par la mère que le petit commencera à s‘alimenter après la période de laitance.

Danger: La disparition des forêts d‘eucalyptus menace les koalas.

18

Le koala (phascolarctos cinereus) a parfois été appelé ours livide. Mais les koalas ne sont pas des ursidés, mais des marsupiaux origi-naires du continent austral.

Une femelle de koala met au monde au plus un petit par an. A la naissance, ce petit ne mesure que deux centimètres de long et ne pèse qu’à peine un gramme et sa seule chance de survie est de se mettre immédia-tement à la recherche de la poche ventrale de

sa mère, dans laquelle il va passer entre six et sept mois. Il se nourrira tout d’abord exclusi-vement de lait maternel puis entre la 22e et la 30e semaines, il commence à manger une bouillie prédigérée préparée dans le fameux intestin aveugle de la mère. Ce n’est que plus tard que le jeune koala pourra s’attaquer aux indigestes feuillages des eucalyptus.

En liberté, un koala dispose d’une espé-rance de vie variant entre dix et quinze ans.

Fiche zoologique

Page 19: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 19

sim

on

tem

plar

sts

sts

sts

Rapporto sul circo

Enormi differenze tra custodia e dimestichezza

Per la terza volta la PSA ha fatto una perizia sui circhi con ani-mali e per la prima volta sono stati presi in considerazione anche gli spettacoli. Eccetto il circo Royal, tutti gli altri hanno fatto progressi.

Gli sforzi della PSA mostrano risultati: a

confronto della scorsa stagione, il circo

Nock ha fortunatamente tenuto conto di

tutti i punti contestati dalla PSA sulla cu-

stodia degli animali. Gli animali selvatici

e le capre dispongono ora di abbonadante

materiale da rodere, le oche hanno otte-

nuto un bel bacino d’acqua ed i cavalli ap-

profittano del paddock permanentemente

accessibile.

Il circo Knie ha ingrandito ancora di

più i box per i cavalli ed i recinti per le

scimmie cappuccine. La custodia dei ca-

valli del circo Knie è davvero esemplare:

giornalmente gli animali bisognosi di mo-

vimento, possono approfittare di un pa-

scolo. Nel caso in cui il paese di sosta non

possa offrire ai cavalli un prato, malgrado

la spesa enorme che comporta, i cavalli

vengono portati in un pascolo delle vici-

nanze.

Il circo Royal continua ad ostinarsiIl circo Royal continua ad essere renitente

di fronte ad ogni possibilità di migliora-

mento per gli animali. La custodia è insuf-

ficiente come prima ed alcuni recinti non

corrispondono nemmeno alle minime di-

sposizioni legali.

Malgrado la PSA faccia notare que-

ste condizioni per la terza volta, le auto-

rità competenti non hanno dato finora al-

cun peso alle richieste basate sulle leggi.

La direzione del circo rifiuta ogni tipo di

dialogo ed ha perfino disposto un divieto

di accesso all’esperto in animali selvatici

della PSA.

Circo Nock: capre e volatili dispongono di un recinto comune con possibilità di svago.

Circo Knie: due pascoli per i cavalli nelle vicinanze.

Circo Royal: alle capre ed alle pecore manca un vero pascolo.

Circo Royal: una custodia degli animali non professionale e nessun miglioramento in vista.

Valutate per la prima volta anche le rappresentazioniNella sua ricerca, la PSA ha assistito per

la prima volta anche alle rappresentazioni

in cui compaiono gli animali. Nei circhi

Knie, Nock e GO abbiamo potuto consta-

tare una grande conoscenza delle specie

ed un rapporto amichevole e rispettoso

degli animali. Con maniere gentili, ricom-

pense positive e conoscenza delle specie,

gli animali partecipano attivamente in

molte esibizioni di destrezza ed ammae-

stramento, senza venir stressati a livello

fisico ed emotivo.

Il circo Royal, anche in quest’occa-

sione, brilla negativamente: gli addestra-

menti mostrati erano deludenti. Le molte

ed inutili punizioni inflitte che gli animali

non comprendevano, la poca capacità di

immedesimazione nella creatura e le sue

facoltà, si sono potute notare pratica-

mente in tutti i numeri con gli animali.

Il circo GO quest’anno propone due

numeri con animali addomesticati: gatti,

cani, un asino ed un pony mostreranno

che anche con questi animali sono possi-

bili degli show divertenti rispettosi della

loro specie. - Matthias Brunner

Page 20: L'Ami des Animaux 2/2010

TIERREPORT 2/2008L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201020

Solamente allora i piccoli vengono al-

lontanati dalla mamma e finiscono in un

recinto separato che funge da «asilo» co-

mune, dove apprendono e vivono il loro

naturale comportamento sociale. Infatti, i

conigli sono felici solamente se si trovano

in gruppo. Durante un periodo di 10 giorni

il maschio può andare dalle femmine a te-

ner alto il suo nome e provvedere alla fe-

condazione naturale.

L’attività pionieristica vale la penaIl contadino argoviese Felix Näf viene

considerato pioniere nell’allevamento di

conigli in gruppo. I suoi colleghi lo de-

risero quando nel 1990 iniziò a radunare

i suoi conigli in diversi gruppi, suddivi-

dendo la stalla.

Con i suoi 7000 animali da ingrasso,

oggi è il maggior produttore di carne di

coniglio a livello svizzero; assieme ad

altri 50 produttori, rifornisce con più

di 100 000 conigli l’anno la Kani-Swiss

Sagl, della quale Coop è il più grande ac-

quirente e richiedente.

Gli allevatori di conigli, oltre alla

consulenza dell’Ufficio federale di ve-

terinaria (UFV) approfittano di paga-

menti diretti supplementari nell’ambito

del programma SSRA (sistemi di stabu-

lazione rispettosi degli animali).

Da quando KAGfreiland ha scoperto

le terrificanti condizioni di allevamento

all’estero, dove i simpatici roditori sono

ammassati in gabbie a batteria, in Sviz-

zera è salita repentina la richiesta di carne

proveniente da allevamenti rispettosi de-

Con le orecchie appuntite, un giovane co-

niglio saltella curioso verso la grata: ma-

sticando, fiuta l’estraneo visitatore e poco

dopo sferra un potente colpo di calcagno

per poi correre a giocare con i suoi conge-

neri. I conigli del contadino Stefan Senn a

Gansinen sono fortunati: si possono sfo-

gare tutti assieme in un recinto di grandi

dimensioni.

Recinti con 25 conigliNel grande granaio, il signor Senn ha in-

stallato 25 box per conigli che si dividono

190 femmine, a volte anche gestanti, e

15 maschi. Trenta giorni dopo l’accoppia-

mento, mettono al mondo i loro piccoli in

un nido posto in rialzo e si occupano di

loro finché non avranno più bisogno del

latte materno.

Ai conigli piace la compagniaI conigli sono felici solamente in compagnia di loro simili. Purtroppo, la maggior parte di loro vive ancora in stretti e monotoni box singoli e solo adesso si pensa ad un cambiamento. I circa 50 allevatori ed ingrassatori di Kani-Swiss si orientano verso l’allevamento in gruppo. Il servizio di controllo della PSA stende un bilancio intermedio positivo a proposito di questo progetto.

KAG

FREI

LAN

D

Page 21: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 21

gli animali. Inoltre, entro breve, la carne

di coniglio proveniente da allevamenti in

gabbie dovrà venir dichiarata tale.

Allevamento esigenteL’ingrasso dei conigli non è un nuovo pro-

dotto di nicchia per i contadini che fa sa-

lire velocemente il profitto. L’allevamento

in gruppo è molto esigente e richiede an-

che buona conoscenza in materia. «Cer-

chiamo un custode che ci sappia fare con

gli animali» rileva Felix Näf, portavoce

dell’organizzazione Kani-Swiss.

Dopo i primi tentativi, anche la PSA

e KAGfreiland hanno dovuto constatare

che l’allevamento permanente in libertà

dei conigli non è praticamente possibile

per gli allevatori ed ingrassatori profes-

sionisti. Troppi piccoli sono morti a causa

degli influssi climatici, cosa che, anche

dal punto di vista della protezione ani-

mali, risulta essere un problema.

La suddivisione delle stalle per gruppi

si è rivelata una soluzione praticabile,

mettendo a disposizione dei conigli di-

versi livelli e luoghi dove potersi ritirare.

Malgrado questi animali appaiano tanto

dolci ai nostri occhi, quando si tratta

della ripartizione territoriale, le femmine

possono diventare molto sgarbate tra di

loro.

Sono necessarie quindi certe cono-

scenze scientifiche per allevare gli ani-

mali in questa forma. Bisogna tener

conto anche del considerevole lavoro

quotidiano per la pulizia delle stalle, per

il controllo degli animali e la loro ali-

mentazione.

L’allevamento in gruppo è ancora un‘eccezioneNon c’è dunque da stupirsi se la maggior

parte dei conigli viene ancora allevata

in box singoli troppo stretti e monotoni,

malgrado non siano in alcun modo con-

formi alla specie. Secondo una statistica

dell’Ufficio federale dell’agricoltura, sola-

mente 153 aziende allevano i loro conigli

in libertà e 136 invece in gruppi.

La PSA segue però il suo ambizioso

scopo: entro pochi anni, nel nostro paese,

verrà praticato l’allevamento di gruppo in

tutte le fattorie.

Controlli e consulenzein contemporaneaCoop pone comunque un segnale posi-

tivo: rinuncia infatti alla carne di coni-

glio proveniente da allevamenti esteri in

gabbie a batteria e sostiene completa-

mente quello di gruppo degli allevatori

ed ingrassatori svizzeri.

Su richiesta di Coop, i collaboratori

del servizio di controllo della PSA visi-

tano, e spesso senza preavviso, le aziende

annesse a Kani-Swiss. Quando vengono

constatati dei problemi, vengono su-

bito discussi sul posto con l’allevatore:

in questo modo si sono potuti apportare

molti miglioramenti. «Dai controlli ef-

fettuati negli ultimi mesi presso gli alle-

vamenti del gruppo Kani-Swiss, riforni-

tori di Coop per la linea SSRA-conigli, è

emersa una bella immagine di contadini

impegnati nelle loro stalle», sostiene Ce-

sare Sciarra, responsabile del servizio di

controllo della PSA.

Matthias Brunner

Allevamento di conigli: Calcune femmine restano con i loro piccoli.

Allevamento strutturato: recinti separati contengono ciascuno 25 esemplari.

MIC

HAEL

TZ

MIC

HAEL

TZ

Page 22: L'Ami des Animaux 2/2010

TIERREPORT 2/2008L‘AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010TIERREPORT 2/2008TIERREPORT 2/200822

dina sull’alpe Sittli, ha brutalmente tagli-

ato i testicoli ad un cane di un vicino. «Il

cane era totalmente cosciente quando la

contadina gli ha tagliato lo scroto togli-

endogli i testicoli e lo ha lasciato andare

via senza medicarlo. Non ha informato il

proprietario, né il veterinario, lasciando

il cane al proprio destino: che inseguito

morì dissanguato.

Il modo di procedere ed il comporta-

mento testimoniano la grande crudeltà e

la totale indifferenza verso l’animale. La

contadina ha apportato in modo brutale

ferite mortali ad un organo molto sensi-

bile, senza nemmeno preoccuparsi in se-

guito del cane. Con il suo agire ha causato

una morte straziante all’animale.»

A questo punto il carceresarebbe giustificatoLa colpevole ha ricevuto una multa di 300

franchi. La pena pecuniaria di 15 rate gior-

naliere da 40 franchi venne pronunciata

con la condizionale, in prova per due anni.

«In questo caso», come sostiene il giurista

della PSA Lukas Berger, «una pena deten-

tiva di 8 mesi o una pena pecuniaria di al-

meno 250 rate giornaliere sarebbero stati

più che giustificati».

Come mostrano i seguenti esempi, il mal-

trattamento sugli animali viene conside-

rato quale bagattella – anche dopo l’am-

pia discussione avvenuta a proposito

dell’avvocato degli animali.

Estratto dal verbale* di un caso giudizi-

ario successo nel Canton Uri: una conta-

Ora Doris Leuthard deve reagireTre nuovi casi estremi di maltrattamento dimostrano che la leggesulla protezione animali non viene ancora applicata in giusto modo. La PSA pretende ora dalla consigliera federale Doris Leuthard che siano presi provvedimenti contro questi misfatti.

* La PSA è in possesso di una copia del verbale.

PHO

TOS:

ISTO

CKPH

OTO

, KEY

STO

NE

Page 23: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 23

Un contadino commerciante di cavalli

dell’alta Turgovia, nell’estate del 2007,

volle per la prima volta ferrare un giovane

cavallo. Quest’ultimo si ribellò e l’imputato,

assieme ad un maniscalco e suo padre, agi

in modo molto brutale. Il puledro morì in

seguito a causa di un collasso del sistema

circolatorio; in tribunale non mostrò né

dispiacere né pentimento.

Si tratta di un recidivo: negli ultimi

anni ha dovuto presentarsi più volte in tri-

bunale dopo essere entrato in conflitto con

la legge sulla protezione animali. Il tribu-

nale non potrebbe formulare una prognosi

positiva in futuro, data la sua pluriennale

nquenza e il suo comportamento

anti ai giudici, disse il presidente

tribunale distrettuale di Arbon alla

bblicazione della sentenza.

È stato condannato per minaccia,

altrattamento di animali e molteplici

nfrazioni della legge sulla protezione

nimali. Il tribunale cantonale turgo-

viese ed il tribunale federale hanno

ampiamente confermato questa

condanna ed i giudici di Losanna

poterono constatare che il pregiu-

dicato fosse totalmente irragione-

vole. A lui manca il rispetto verso

l’uomo e gli animali. Il tribunale

federale, nel suo giudizio, scrisse

che una ben maggiore pena sarebbe stata

senza alcun dubbio giustificata.

Nessun divieto di custodia dianimali malgrado tutto!Il veterinario cantonale Paul Witzig ha

spiegato a più riprese durante il procedi-

mento, di non poter pronunciare un divieto

di custodia all’imputato, fino a quando non

ci fosse una sentenza con forza di giudi-

cato. Adesso sarebbe infine giunta l’ora! Il

commerciante di cavalli viene risparmiato:

rinuncerà alla custodia di animali, ha rife-

rito il signor Witzig.

Quale crimine deve ancora commettere

un tale mostro, affinché le nostre autorità

infliggano infine una multa adeguata in si-

mili casi di drastica violazione della legge

otezione animali?

Sull‘alpe Derborence, non molto lontano

dalla capitale vallesana di Sion, due pro-

prietari lasciarono le proprie 15 pecore sole,

senza preoccuparsi del loro approvvigiona-

mento. Tutti gli animali morirono atroce-

mente di fame. Ci vollero 5 anni prima che

il caso venisse giudicato da un tribunale.

Nel gennaio del 2010, il giudice istruttore

vallesano assolse i proprietari delle pecore

poiché il caso era oramai caduto in pres-

crizione.

Non siamo a conoscenza se i proprie-

tari delle pecore ricevano pagamenti diretti

o altre sovvenzioni statali per la custodia

dei loro animali.

La presidente Doris Leuthard deve intervenireProtezione animali, politici e veterinari

cantonali aumentano ora la pressione sulla

consigliera federale Doris Leuthard. In qua-

lità di capo del dipartimento, ha più volte

lottato con veemenza contro gli avvocati

per gli animali e provveduto a fare tenden-

ziose formulazioni a discapito degli ani-

malisti.

Si oppose contro gli avvocati per gli

animali: a suo dire, non aiutano le bes-

tie morte o maltrattate. In un’intervista

con «20 Minuten» ad una determinata do-

manda, persino messa a protocollo, rispose

che vorrebbe volentieri essere un animale

in libertà, come ad esempio un delfino. La

Leuthard si spiegò dicendo «sarei più veloce

di una barca da pesca, potrei mettermi da

sola in salvo e non avrei bisogno dell’avvo-

cato per gli animali.»

Nessun pagamento diretto peri maltrattamenti sugli animaliLa signora Leuthard viene ora invitata ad

accelerare la pratica nell’ambito dell’ese-

cuzione. La PSA esige che il sistema di

controllo e di sanzione nei pagamenti di-

retti in agricoltura sia conseguentemente

utilizzato per la prevenzione e la puni-

zione dei maltrattatori. La maggior parte

dei controlli degli allevamenti agricoli

avviene con un preavviso, così che i colpe-

voli hanno tempo a sufficienza per riordi-

nare il loro allevamento prima dell’arrivo

dell’ispettore. Questo è pertanto preoccu-

pante dal punto di vista della PSA: in-

fatti, i pagamenti diretti, secondo la legge

dell’’agricoltura, sono legati ad un alleva-

mento rispettoso degli animali. Si tratta di

molto denaro, poiché ogni azienda di me-

dia grandezza e numero di animali riceve

tra trenta e quaranta mila franchi di paga-

menti diretti l’anno.

Anche il consigliere nazionale PS zu-

righese Mario Fehr esercita pressione a li-

vello federale; ha fatto un’interpellanza e

pretende dalla signora Leuthard delucida-

zioni sul procedere nei problemi d’applica-

zione della legge nell’ambito della prote-

zione animali.

Mark Rissi

Page 24: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201024

Nel territorio colpito dal terremoto regnano condizioni drammati-che. Dopo le devastanti scosse telluriche, l’organizzazione in caso di catastrofi ARCH, con l’aiuto attivo della PSA, hanno cercato di aiutare il più velocemente possibile anche gli animali colpiti.

Accanto alla popolazione, anche molt

animali sono stati vittime del terremoto

con forza 7 sulla scala Richter: erano

sconvolti, gravemente feriti o minacciati

da malattie acute. Molti hanno perso il

proprio padrone ed erano quindi abban-

donati a loro stessi. La nostra organizza-

zione mantello, assieme all’associazione

mondiale per la protezione animali WSPA

e Fund for Animal Welfare (IFAW), ha

fondato l’«International Relief Coalition»

(ARCH) ed ha coordinato l’aiuto interna-

zionale per gli animali di Haiti.

Quando il team di ARCH arrivò nella

capitale Port-au-Prince trovò un caos ed

una distruzione incredibili. Fu però inco-

raggiante vedere come, malgrado questa

spaventosa catastrofe, la popolazione hai-

tiana si occupava dei propri animali.

Azioni d’aiuto comuniLa coalizione ARCH è un’unione di ol-

tre 19 organizzazioni di protezione ani-

mali, riunite ad Haiti per curare gli ani-

mali feriti, i malati e gli orfani. Con una

clinica mobile possono entrare in azione

più team: si occupano degli animali, cu-

rano le ferite e danno loro acqua pulita

e cibo nutriente. Quando possibile, riuni-

scono gli amati animali domestici perduti

con i loro proprietari.

Con la clinica, i membri del team pre-

stano aiuti veterinari, effettuano vaccina-

zioni e mettono a disposizione cibo per

animali domestici e da reddito. I veterinari

dell’ARCH lavorano con un sistema setti-

manale a rotazione al fine di garantire un

sostegno continuo.

Ricostruzione a ungo termine

nostro più importante compito a

lungo termine consiste nella ricostru-

zione di un’infrastruttura per la cura de-

gli animali. ARCH prende alcuni provve-

dimenti, come ad esempio:

ed animali domestici.

dei collaboratori di organizzazioni sa-

nitarie ufficiali.

-

bili ad energia solare, acquisto di ther-

mos, frigoriferi, congelatori ecc. (per

il trasporto e lo stoccaggio dei medi-

camenti), in sostegno ai programmi di

cura e di trattamenti.

-

cini, ecc. per la distribuzione alla popo-

lazione per gli animali. Mark Rissi

Haiti: Distruzione, disperazione e caos

Page 25: L'Ami des Animaux 2/2010

25L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010

L’etologa inglese Deborah Wells, ha

esaminato se anche presso i gatti ci sia una

predilizione per una zampa o l’altra. I gatti

dovevano pescare con la zampa una pic-

cola ricompensa da un bicchiere di mar-

mellata vuoto, oppure prendere un topo di

stoffa a una cordicina. Più complicato era

il compito, più di frequente i gatti usavano

la loro zampa „buona“: per l’esercizio con

il bicchiere di marmellata, il 50% ha usato

la destra, il 47,5% la sinistra e solamente

il 2.4% prima una zampa e poi l’altra. An-

che i gatti hanno quindi la preferenza per

la destra o la sinistra.

L’etologo italiano Antonio Quaranta

ha esaminato se i cani nello scodinzolare

hanno anche una preferenza di lato. Ha

ripreso dall’alto questo movimento: lo stu-

dio si basava sulla misurazione dell’am-

piezza dello scodinzolio quando il cane in-

contrava un suo simile, conosciuto o sco-

nosciuto, un gatto, una persona ignota o

il padrone stesso. Quando i cani vedevano

il proprietario, scodinzolavano molto più

forte verso la parte destra piuttosto che

verso la sinistra. Quando incontravano un

cane sconosciuto, scodinzolavano invece

più fortemente a sinistra.

A parere di Antonio Quaranta la

direzione dello scodinzolio dei cani sa-

rebbe in relazione alle loro emozioni

nell’incontro con persone o con altri cani

secondo la breve formula: persona cono-

sciuta: «scodinzolare a destra – che bello!»

oppure di fronte ad un cane sconosciuto

«scodinzolare a sinistra – meglio essere

prudenti».

Eva Waiblinger

Il corpo dell’uomo, dei gatti e dei cani è

costruito in modo bilatero-simmetrico e

sorge spontanea la domanda, come mai

proprio nell’uomo ci sia una chiara predi-

sposizione per una parte. Circa il 90% de-

gli umani è destro, un’unilateralità che si

può constatare già nei feti e che rimane

costante attraverso le culture e la storia.

Molte specie animali dispongono di una

predilezione per una parte: 57,1% dei cani

usa la zampa destra per togliere un cerotto

incollato sul naso, 17,9% la sinistra ed il

25% usa in ugual misura entrambe le

zampe; le femmine usano maggiormente

la zampa destra, i maschi invece la sini-

stra: siamo quindi di fronte ad una chiara

distinzione sessuale tra i due comporta-

menti. Anche presso gli uomini c’è una

tendenza ad usare la mano sinistra.

Destri e mancini

ISTO

CKPH

OTO

Page 26: L'Ami des Animaux 2/2010

Una palla di pelo color grigio-argento

se ne sta appollaiata su un ramo della

chioma di un albero. Le grandi orecchie

morbide ci lasciano intendere che si tratta

di un koala.

Ammettiamolo: di primo acchito la

vita dei koala sembra tutt’altro che emo-

zionante; sonnecchiano o dormono infatti

18-20 ore al giorno e sono attivi sola-

mente di notte per un breve periodo. An-

che la loro necessità di movimento è li-

mitata poiché l’occupazione principale è

l’assunzione di cibo.

Cibo particolarmente indigestoQuando si tratta di cibo, i koala sono molto

selettivi; la loro lista della spesa è noio-

sissima e neppure appetitosa giacché tutti

i giorni mangiano sempre la stessa cosa:

foglie di eucalipto. Ma assolutamente non

di uno qualunque! Delle oltre 600 specie,

solamente il 10% soddisfa le loro grandi

pretese. A dipendenza della regione, i ko-

ala mangiano solo le foglie di 2-3 diverse

specie di eucalipto.

A dire il vero non devono temere una

PHO

TOS:

ISTO

CKPH

OTO

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201026

La morte per mancanza di cibo minaccia i koalaI koala sono il simbolo australiano della simpatia e purtroppo anche quasi il simbolo del dram-matico cambiamento climatico: infatti, il loro habitat è fortemente minacciato e di conseguenza anche la loro sopravvivenza.

2626

Page 27: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 27

grande concorrenza poiché, per la mag-

gior parte degli altri animali, l’eucalipto

è una pianta particolarmente velenosa

a causa dei suoi oli eterici e di altre so-

stanze in esso contenute. I koala hanno

la naturale facoltà invece di poter dige-

rire cibi indigesti e poveri di sostanze nu-

tritive. Per questo processo digestivo di-

spongono di un intestino cieco particolar-

mente lungo che può arrivare a misurare 2

metri. Quello di un umano misura appena

da 6 a 8 centimetri.

Non è però assolutamente vero che

i koala siano sotto l’effetto di ebbrezza

delle foglie di eucalipto. Il consumo di

questo vegetale impegna talmente tanto

il sistema digestivo che la maggior parte

della loro energia deve essere impiegata

per il lento metabolismo.

I koala, nutrendosi delle foglie di eu-

calipto, coprono perfino anche il loro fab-

bisogno giornaliero di liquidi. In una delle

lingue australiane usate dagli aborigeni,

la parola koala significa «non beve ac-

qua».

Prede faciliGli aborigeni cacciavano i koala da sem-

pre; la fine del XVIII secolo fu una ca-

tastrofe per questi animali, quando gli

europei conquistarono il quinto conti-

nente. Essi scoprirono infatti molto pre-

sto che i koala si lasciavano cogliere facil-

mente come le mele dagli alberi. A causa

della loro morbida e fitta pelliccia erano

prede molto ambite e fino agli anni ‚30

ne sono stati cacciati parecchi milioni da

farli quasi scomparire da alcune regioni

dell’Australia.

Prima vittima del cambiamento climatico?I morbidi animali sono di gran lunga

veicolo pubblicitario preferito del turi-

smo australiano. Una conseguente leg-

genda narra che i koala servirono per-

sino quale esempio per la produzione del

primo orsetto Teddy. Oggi invece il ko-

ala sta diventando il simbolo di un in-

quietante evoluzione: il cambiamento

climatico.

Riposo: i koala dormono o si riposano da 18 a 20 ore al giorno.

Alimentazione: le foglie di eucalipto sonomolto indigeste, anche per i koala.

L’organizzazione scientifica inter-

nazionale per la protezione della natura

IUCN ha comunicato che, attraverso il ri-

scaldamento climatico, muoiono sempre

più boschi di eucalipto e di conseguenza

la sopravvivenza dei koala è in pericolo.

Grandi disboscamenti creati dall’uomo e

incendi di foreste sono altri motivi per cui

l’ambiente naturale dei koala è oramai ir-

recuperabile.

La femmina „Sam“ è diventata famosa

a livello internazionale dopo essere stata

salvata da un pompiere durante l’ incendio

Page 28: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010

di una boscaglia. Purtroppo l’animale morì

in seguito a un’operazione indispensabile.

L’associazione australiana per i ko-

ala «Australian Koala Foundation» (AKF)

suppone che l’effettivo stimato di circa

100 000 esemplari nel 2003 sia diminu-

ito nel frattempo a solamente 43 000 e

la causa principale è la perdita dell’habi-

tat naturale. L’AKF teme che tra 30 anni

i koala potrebbero essere completamente

estinti. L’organizzazione di protezione

animali esige quindi dal governo austra-

liano un’unitaria protezione in tutto il

continente.

Una vita sugli alberiI koala sono parte del sensibile ecosi-

stema. Tutta la loro esistenza gira in con-

creto solo attorno alle chioma degli alberi

dei boschi di eucalipto, dove però si pos-

sono trovare anche altre specie di alberi.

Ogni koala dispone del proprio territorio

che comprende più piante, che servono per

cibarsi o per dormire.

I Koala sono in grande pericolo quando

si trovano a terra per passare da un albero

all‘altro. Siccome si muovono molto len-

tamente, secondo le indicazioni dell’AKF

muoiono annualmente 4000 esemplari solo

perché investiti dalle auto o aggrediti dai

cani.

Malgrado siano animali propriamente

solitari, i loro territori possono sovrap-

porsi; infatti, non amano poi così tanto

vivere da soli. Durante il periodo dell’ac-

28

In passato, il koala (Phascolarctos cinereus) era chiamato anche orso marsupiale grigio.Non appartengono però alla famiglia degli orsi poiché si tratta di mammiferi marsupiali evivono esclusivamente in Australia.

Una femmina partorisce di regola al massimo un cucciolo l’anno. Il minuscolo esem-plare che alla nascita pesa a malapena 1 grammo e misura 2 centimetri, cerca istintiva-mente il marsupio della mamma, dove passerà i suoi primi 6-7 mesi. Dapprima si nutriràsolo di latte materno e dopo circa 22-30 settimane, riceverà dalla madre una particolareforma di escrementi, secreta dall’intestino cieco. Il piccolo si può quindi abituare lenta-mente al cibo che mangerà in futuro, ovvero le foglie di eucalipto. La speranza di vita deikoala in libertà raggiunge i 10-15 anni.

Scheda zoologica

Pelliccia richiesta: i koala erano prede molto facili – e sono stati quasi sterminati.

coppiamento, i maschi possono diventare

molto aggressivi se desiderano contempo-

raneamente la stessa femmina: con i loro

artigli affilati infliggono gravi ferite al ri-

vale.

La maggior parte delle volte la con-tesa

si ferma però ad una lite verbale: i maschi

emettono urla per scacciare i rivali da un

lato ed attirare le femmine dall’altro.

Matthias Brunner

Page 29: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 29

Scena degli orrori: molti pastori hanno perso fino al 60% del loro bestiame.

Aiuto in arrivo: le consegne del foraggio non assicurano solo la sopravvivenza del bestiame.

Grazie!Sostenete anche voi il nostro

programma di aiuto immediato

Se

G azie!!diaGGGrazie!allGrazie!deGrazzzie!!saGra

All’inizio dell’anno, la Mongolia è stata

investita da un’ondata di gelo e neve, con

temperature che hanno raggiunto i -46°C;

condizioni metrologiche che i mongoli

chiamano «Dzud». Questo inverno estremo

ha causato una condizione d’emergenza

catastrofica nel paese, soprattutto per gli

allevatori ed i loro greggi. A metà feb-

braio si contavano già 2,3 milioni di ani-

mali morti, tra i quali pecore e capre sono

stati soprattutto i più colpiti, ma anche

manzi, cavalli e cammelli.

Dipendenti dall’allevamentoCirca il 40% della popolazione mongola

vive di allevamento e di conseguenza di-

pendo dai loro animali; per questo motivo

in Mongolia è necessar

aiuto umanitario.

Negli anni scorsi la

PSA si è ingaggiata

più volte in azioni

di sostegno a favore

dei nomadi mon-

goli in situazioni di

emergenza, usando

La Mongolia è stata nuovamente vittima di un inverno estremoe migliaia di animali sono morti di freddo. Gli animali da reddito rappresentano il principale nutrimento per i nomadi mongoli.La PSA, in collaborazione con la WSPA, ha lanciato un pro-gramma di sostegno immediato.

Tragedia per gli animali in Mongolia Quando ritornò dalla Mongolia, uno dei veteri-

nari del nostro team «Disaster Response Teams»,

Damien Woodberry, raccontò:

«Sono appena tornato dalla provincia di Dundgobi

in Mongolia, dove il numero degli animali morti è

impressionante: mucche, pecore, capre, yak, ca-

valli e cammelli. È terrificante. Accanto alle Gers

o Jurten, - le tende rotonde semi permanenti dei

pastori,- ci sono grandi cumuli di animali morti.

Quelli sopravvissuti sono malati o talmente deboli

che riescono a malapena a muoversi quando ci si

avvicina a loro e tutti sono estremamente magri.

Ho visto una famiglia dopo l’altra in lacrime

davanti agli animali morti o indeboliti, nell’insi-

curezza del futuro. Molti allevatori hanno perso il

50-60% del loro gregge ed alcuni anche tutti gli

animali e di conseguenza il loro sostentamento.

Si tratta di una catastrofe umanitaria.

Natsugdorj, uno dei pastori che ho visitato, mi ha

mostrato con fierezza un trofeo vinto nel 2007 in

qualità di miglior allevatore della ragione. Ora,

solamente 12 dei suoi 150 animali sono soprav-

vissuti. La fine dello Dzud non si vede arrivare e

Natsugdorj lotta disperato per assicurarsi la so-

pravvivenza dei suoi rimanenti 12 animali. Ma

anche se ci riuscisse, con così po-

hi capi, sarebbe difficilmente in

rado di ricavare il necessario

per vivere come pastore.

C’è da temere che andrà a finire

negli slum della capitale Ulan

Bator poiché le possibilità di

impiego nella regione sono pra-

ticamente nulle.»

i contatti già esistenti con le organizza-

zioni del posto, al fine di distribuire fieno

e mangime in pellets per gli animali in

difficoltà.

La WSPA Disaster Alliance, un’or-

ganizzazione formata da associazioni di

protezione animali, di cui anche la PSA

fa parte, mise a disposizione quale aiuto

immediato 40’000 dollari per l’acquisto di

130 tonnellate di mangime per 200’000

animali in tre regioni della provincia di

Dungboi. La PSA ed altri partner aumenta-

rono questo importo e si poterono salvare

quasi 600’000 animali; vennero comprate

inoltre 1,3 tonnellate di latte in polvere

per poter nutrire capretti e agnelli rimasti

orfani. Mark Rissi

WSP

A/ZV

G

Racconto di un testimone oculare

Page 30: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201030

C A R N E D I C O N I G L I O A L L E V A T O I N G A B B I A

Obbligo di dichiarazione per l’importazione a partire dal 2012

L’11 luglio 2009 è arrivato il sì definitivo

da Palazzo federale: dopo che il Consig-

lio federale e il Nazionale, anche quello

agli Stati ha acconsentito ad un nuovo

obbligo di dichiarazione per la carne di

coniglio allevato in gabbia. Il 12 maggio

2010, il Consiglio federale ha trasformato

questa modifica dell’ordinanza agricola

sulla dichiarazione. A partire dal 1°gen-

naio 2012, la carne di coniglio, proveni-

ente da brutali allevamenti in gabbia, do-

vrà essere contrassegnata sugli imballaggi

e sui menu con «proveniente da modelli

di allevamento non permessi in Svizzera».

Quest’obbligo di dichiarazione varrà per

ristoranti, negozi e macellerie, ma deve fi-

gurare anche sulla carta dei menu nelle

mense, ospedali e ospizi.

Il lungo periodo di entrata in vigore

resta totalmente incomprensibile. In aggi-

unta, il Consiglio federale ha sostituito il

concetto di allevamento in gabbia con alle-

vamento di animali - cosa assai deludente.

I protettori degli animali si erano ingag-

giati affinché il periodo dell’introduzione

dell’obbligo di dichiarazione sia più breve.

Ciononostante KAGfreiland ha raggiunto

uno dei suoi scopi della campagna carne

di allevamenti in gabbia.

La richiesta è stata portata a Palazzo

federale dalla giovane consigliera nazio-

nale Tiana Angelina Moser (GLP/ZH): la

sua mozione «obbligo di dichiarazione per

carne di coniglio proveniente da alleva-

menti in gabbia» è stata un grande suc-

cesso attraverso ogni istanza.

O R D I N A N Z A S U L L A

S P E R I M E N T A Z I O N E

A N I M A L E

Organizzazioni di protezione

animali deluseSebbene un anno fa 13 diverse organizza-

zioni di protezione e di diritti per gli ani-

mali abbiano partecipato in modo com-

petente e dettagliato al procedimento di

consultazione per una nuova ordinanza

sulla protezione animali, l’Ufficio federale

di veterinaria (UFV) non ha di nuovo vo-

luto scendere ad alcun compromesso per

migliorare la condizione degli animali da

laboratorio.

La speranza di un’ esistenza discreta-

mente degna dell’animale è ormai svanita

come una bolla di sapone. La nuova ordi-

nanza – passata inosservata dalla popo-

lazione – è entrata in vigore a metà aprile

2010: davanti ad un essere vivente «ca-

via» non si può rinunciare alla sensibilità

ed al rispetto.

A questo gruppo sofferente non ap-

partengono solo piccoli roditori come

topi, ratti, criceti o porcellini d’india, ma

anche conigli, cani, gatti, scimmie, ca-

valli, asini, maiali, pecore, bovini, pesci,

uccelli e rettili. In Svizzera, il numero

degli animali da laboratorio sale di con-

tinuo, con una somma totale di più di

731 000 esseri viventi usati per la speri-

mentazione.

La delusione è grande ed è palese:

l’impegno dei protettori degli animali non

è stato preso in considerazione dall’UFV.

Le università e le industrie farmaceutiche

possono trionfare nuovamente e, senza ri-

cevere sanzioni, continueranno ad ampu-

tare dita e coda agli animali senza aver

dato loro anestetici, a tatuarli, a bucare e

incidere loro le orecchie, esporli in ogni

momento sotto lo sguardo dei loro conge-

neri a misure coercitive e interventi, gett-

arli in qualità di esseri sociali in celle in-

dividuali o in isolazione per tempi inde-

terminati e ucciderli senza autorizzazione

per scopi anatomici o patologici.

COMPLIMENTI

+ + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + +

Page 31: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 31

In Nuova Zelanda, i proprietari di bovine

da latte, si sono imposti volontariamente

un codice di protezione animali: reagi-

scono così a irregolarità, che minacciano

di danneggiare la reputazione all’estero del

settore orientato all’esportazione. Il codice

di comportamento presentato dal ministro

neo-zelandese dell’agricoltura David Car-

ter, stabilisce gli standard minimi per l’al-

levamento, il foraggiamento e il tratta-

mento delle mucche da latte.

L’allevamento delle bovine da latte

neo-zelandese era caduto in cattiva luce

alla fine del 2009, quando sono state rese

note gravi infrazioni alla legge sulla pro-

tezione animali da parte della più grande

azienda a conduzione famigliare, con

20 000 mucche in 22 posti. Un video ha

documentato tra l’altro dozzine di vitelli

trascurati e morti di fame.

Lo scandalo è stato un incentivo per

Carter a presentare al parlamento della

Nuova Zelanda un progetto di legge per

l’inasprimento della pena nel caso di tra-

sgressioni alla protezione animali. Con

l’ordinanza, non solo viene inasprita la

misura della pena per trasgressioni in-

tenzionali al diritto della protezione ani-

mali, ma soprattutto nelle infrazione alla

protezione animali per trascuratezza. de-

vono essere introdotte drastiche pene

pecuniarie e detentive fino a tre anni.

A U S T R I A

Galline stressate depongono uova più leggere

Uno studio condotto dall’università di

Vienna mostra che le galline stressate de-

pongono uova più leggere e i pulcini sono

più piccoli. I ricercatori per il loro studio

hanno impiantato

line una minusco

rone, ormone pro

stato di stress. Un

ha invece ricevut

ficace a livello or

creare le medes

fra le galline.

Risultato: il p

e il peso del tuorl

di più grammi

animali stressat

a confronto del

gruppo di con-

ISTO

CKPH

OTO

trollo e precisamente solo il tuorlo di pa-

recchi grammi. Anche i pulcini appena

schiusi erano un po’ più leggeri della prole

delle galline non stressate. La

era misurabile

n mese.

scienziati riten-

he la riduzione de-

nata dallo stress,

bbe essere un

vedimento della

re, per adattare i

piccoli a even-

i condizioni am-

ali negative. I pul-

ù piccoli hanno in-

gno di meno nutri-

+ + + I L M O N D O I N B R E V E + I L M O N D O I N

31

I L M O N D O I N B R E V E

+ + I L

M O N D O I N

B R E V E + +

I L M O N D O

I N B R E V E + + + I L

M O N D O I N B R E V E

+ + I L M O N D O I N

B R E V E

SI, mi abbono o offro L’AMICO DEGLI ANIMALI

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Offro un’abbonamento all’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno. Mandatemi la fattura.

Desidero sostenere il lavoro della Protezione Svizzera degli Animali PSA e effetuo un versamento di

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Codice della protezione animali

Page 32: L'Ami des Animaux 2/2010

L’AMI DES ANIMAUX 2 /2010

I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

ASTOR - Jeune chat mâle de 2 ans, sympa et sociable. Avec les autres chats, c’est un vrai chef qui sait se faire respecter.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

OLYMPE - Berger allemand mâle, né le 31.3.2001. Recherche un nou-veau maître, le précédent étant décédé.Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (de 14h à 18h)

Nous cherchons un foyer

Cerchiamo una casa

Trouvé

GAWA - Superbe chienne kuwatz âgée de 5 ans. En pleine forme, gentille et câline, elle a besoin de beaucoup d’espace et de longues balades.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

Abandonnée

GAWA - Jeune berger allemand en pleine forme. Très expansif et sportif, il a besoin d’éducation. Joueur, il fréquente facilement d’autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

Abandonné

MORGAN - Gentille chatte de 8 ans, calme, sympa, sociable. Elle aime bien sortir au jardin et bien qu’un peu timide, elle adore les câlins.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

Délaissée

Orphelin

Délaissé

MIKADO - Mignon chaton né en 2009. Un peu craintif mais très affectueux, il recherche un foyer calme. Castré, s’entend bien avec les autres chats.Section PSA La Chaux-de-FondsTél. 032 968 64 24

AbandonnéBILLY - Chat mâle castré né en 2006. A besoin d’un jar-din. Petits enfants à éviter.Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

Rinunciata

DEXA - Femmina, incrocio beauceron, nata nel 2002. Abituata con bambini e con altri cani, carattere buono, cerca una nuova casa dove essere accudita con tanto amore.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69, Fax 091 859 38 45

Lolita Morena vous présente :

La nouvelle émission

pour le placement des

animaux sans foyer.

www.toudou.ch

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CHEYENNE - Femmina, malinois nata il 11.7.2009, cerca una nuova casa con persone esperte.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Rinunciata