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L'Ami des Animaux - Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA / Edition 3/2010
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CHF 5.– / EURO 4.– 3/2010
Zoos: le ra
pport de la
PSA fait e
ffet.
Efficace rapporto
della PSA su
gli zoo.
La protection animale n’a pas de frontières
La protezione animali non ha confini
L’AMI DES ANIMAUX 3/20102
4-6 Accueil Les refuges de nos SPA explosent.
7 Le monde en bref Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière mondiale.
8-9 Détention Zoos et parcs animaliers suisses: les critiques font effet.
10-12 Mafia canine De la chance pour le chiot Max - La poisse pour des centaines d’autres!
13 CH News Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière helvétique.
14-15 Expérimentation Les firmes pharmaceutiques promulguent une charte de protection animale.
16-18 Ethologie Des cochons très divers.
19 CH News Un panorama di notizie sul mondo animale della Svizzera.
20-22 Accoglienza I rifugi sono stracolmi.
23 Il mondo in breve Un panorama di notizie sul mondo animale.
24-25 La mafia dei cani Il cucciolo Max è stato fortunato - ma non centinaia di suoi compagni sofferenti!
26-27 Etologia Le sfaccettature dei maiali.
28-29 Sperimentazione Le industrie farmaceutiche annunciano uno statuto per la protezione animali.
30-31 Custodia Efficace rapporto sugli zoo.
L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)XOrgane officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA137e année, No 3, septembre 2010, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudOnt collaboré à ce numéro: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Julika Fitzi,Fausto Guscetti, Catherine Reber, Stefan TschoppLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: Aargau · Appenzell · Basel-Stadt · Baselland · Bern KantonBern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-Léman · Heiden · HorgenInterlaken-Oberhasli · Jura/AJPAPP , · Jura/Soubey · Kreuzlingen · La Chaux-de-Fonds · Liechtenstein · Linth · Locarno · Lugano · Luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Nie-dersimmental · Nyon · Oberaargau · Obersimmental · Oberwallis · Obwalden · Olten · Rheintal · Romanshorn · Rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · SaanenlandSargans-Werdenberg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · Thun · Toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation NeuchâTT -teloise d’Accueil pour Animaux · Gerenau-Stiftung für Tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+Tier, Basel-Stadt · AKUT Aktion Kirche und Tier · APS Auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der Rattenfreunde · Le Refuge de Darwyn · Schweizer Wildstation Landshut · PRT Protection et Récupération des Tortues · VTT AVV Z Verein Aquarium Zürich
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ES L’AMICO DEGLI ANIMALI (ex-organo dell’URTSPA)
Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA137o anno, No 3, settembre 2010, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101,4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Julika Fitzi, Fausto Guscetti,Catherine Reber, Stefan TschoppProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010 L’AMICO DEGLI ANIMALI
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010 3
EDITORIALE
A petits pas A piccoli passi
EDITORIAL
Sans doute n’y a-t-il sur terre aucun homme qui ne soit pas in-disposé à la pensée de l’expérimentation animale. Et cette pen-sée devient encore plus accablante lorsqu’on connaît plus endétails la vie de souffrance et les conditions de mise à mort desanimaux de laboratoire. Il est dès lors compréhensible que de-puis des décennies les milieux de la protection animale aspirentà une abolition totale ou au moins à une réduction massive deces expériences. Mais l’idée d’un monde moderne sans expéri-mentation animale demeure encore une chimère, personne n’en-tendant renoncer aux nouveaux acquis de la recherche médicalelorsque survient une maladie. Dès lors une grande majorité dela population suisse n’est pas encore prête à exiger des mesuresradicales contre les expérimentations animales.
En 1983 une initiative populaire fédérale lancée par la PSA,demandant une réduction modérée des expériences sur les ani-maux, avait été rejetée dans les urnes. Et depuis lors, toutes lesinterventions et propositions sur ce sujet ont été rejetées par leParlement. Même lors des révisions de la loi sur la protectionanimale, toutes les demandes en la matière ont été repoussées.Les animaux de laboratoire restent encore une fois les perdants,mais cela ne saurait le rester indéfiniment. Pour cela, il nousreste en effet la voie des petits pas.
Pour l’instant, nous nous sommes fixés trois objectifs. Par lebiais d’interventions parlementaires, nous exigerons que le FondsNational Suisse, qui bénéficie de la manne fiscale, soutiennemieux le développement des méthodes alternatives (soit sans expérimentation animale). Deuxième objectif, la suppression desrecherches sur les animaux du degré 3 dans les universités. Etenfin, nous exigerons des conditions de détention massivementaméliorées dans les laboratoires des grandes firmes recourantaux expérimentations animales. Ces trois objectifs ne seront passimples à obtenir, mais nous avons de très bonnes chances deles atteindre dans un avenir proche. Ensuite, nous nous attelle-rons à de nouveaux objectifs. A petits pas!
Cordialement, votre
Président de la Protection Suisse des Animaux PSA
Non esiste quasi essere umano con normali sentimenti, che non si senta male al pensiero della sperimentazione animale. La riflessione sulle condizioni di vita degli animali da labora-torio, sulla loro sofferenza e la loro morte affligge sempre di più. È dunque comprensibile che i circoli di protezione animali richiedono da decenni la totale soppressione o almeno una forte riduzione di questa pratica; l’idea però di un mondo mo-derno senza sperimentazione animale è un sogno irrealizzabile nella nostra era. Il motivo più importante dipende forse dal fatto che non vogliamo rinunciare alle nuove conquiste nel campo della ricerca medica quando siamo malati; è proprio per questo che la grande maggioranza della popolazione sviz-zera non approva una soppressione radicale della sperimenta-zione animale.
La PSA, nel 1983, ha portato alle urne, senza successo, un’iniziativa popolare per una riduzione massiva delle speri-mentazioni. Da allora le iniziative portate in Parlamento, con lo stesso scopo, sono state vane e anche respinte nelle revi-sioni legislative tutte le sostanziali richieste della protezione animali. Gli animali da laboratorio sono sempre stati i per-denti, ma questo non deve sempre essere così; noi continuiamo sulla nostra strada, a piccoli passi.
Al momento abbiamo prefissato 3 obiettivi: con ulteriori iniziative parlamentari, vogliamo indurre che il fondo nazionale sostenga con le nostre imposte lo sviluppo di metodi alternativi, che gli esperimenti di grado 3 per la ricerca di base nelle università vengano aboliti e che l’economia crei condizioni di custodia decisamente migliori per gli animali da laboratorio. Non sarà una strada facile, ma abbiamo ottime possibilità di raggiungere i nostri tre obiettivi in un prossimo futuro, per poi proseguire con ulteriori piccoli passi!
Cordialmente, il vostro
Heinz Lienhard
L’AMI DES ANIMAUX 3/20104
Il en va ainsi chaque année: à l’approche
des vacances d’été, les refuges des diffé-
rentes SPA se remplissent jusqu’à la der-
nière place disponible. Et à la fin de ces
vacances, nombreux sont les propriétaires
d’animaux à oublier de venir rechercher
leur protégé… s’il n’avaient décidé de les
abandonner lors de leur placement déjà.
Dans la seule année dernière, quelque
24’000 animaux placés, abandonnés ou
trouvés ont été recueillis dans les refu-
ges de 57 sociétés de protection animale.
Cette statistique établie par la PSA prend
en compte les indications de ses 69 sec-
tions régionales et cantonales ainsi que
celles des sociétés externes comme la SPA
de Genève ou le Tierschutz de Zurich. Dans
le détail, il s’agit de 4040 chiens (17%),
de 11’400 chats (48%), de 3000 rongeurs
(12%) et de 5410 animaux divers (23%)
tels que oiseaux, poissons, animaux sau-
vages ou de petit élevage, hérissons, etc.
De plus en plus d’animaux domestiquesLe nombre des animaux recueillis aug-
mente constamment. Si leur nombre était
encore de 18’800 en 2007, la PSA en a
dénombré 21’040 en 2008. De nombreux
refuges touchent ainsi à leurs limites de
capacité, tout en se trouvant face à un
manque de personnel et de ressources fi-
nancières.
Coûts énormesEn dépit du bénévolat et de l’appui de
nombreux volontaires, le coût d’une jour-
née de refuge est en moyenne de l’ordre
de 20 francs par animal. Les différentes
SPA dépensent ainsi chaque année quel-
que huit millions de francs, issus de dons
privés, pour couvrir les besoins de leurs
protégés.
Bien que la protection des animaux
soit une obligation juridique et légale,
cantons et communes se refusent toujours
et encore, dans la plupart des cas, à assu-
rer un soutien financier.
Tragiques destins d’animauxGrâce à l’engagement constant des sociétés
protectrices des animaux helvétiques, quel-
Rien qu’au cours de l’année dernière, les sociétés protec-trices des animaux helvétiques ont accueilli et soigné dans leurs refuges près de 24’000 animaux de toutes sortes, al-lant du canari à l’âne en passant bien sûr par les chiens et les chats. Ce nombre impressionnant découle de la nou-velle statistique réalisée par la PSA, dont les sections ef-fectuent quotidiennement un très gros travail pour venir en aide aux animaux nécessiteux.
Les refuges explosent
ISTO
CKPH
OTO
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010 5
que 18’000 animaux trouvent chaque an-
née un nouveau foyer. Mais pour certains
chiens, chats et autres animaux malchan-
ceux, ce passage en refuge se transforme en
terminus de leur vie. En outre, derrière les
chiffres nus se cachent aussi de nombreux
destins tragiques.
Les tristes exemples ne manquent pas.
Ainsi la section de Biel-Seeland rapporte-
t-elle le cas de ces deux chiens laissés seuls
dix jours durant par leur propriétaire. L’un
d’entre eux avait une patte cassée et a
dû être opéré d’urgence au Tier-spital de
Berne. La section a assumé les frais d’in-
tervention (1400 francs) et simultanément
a déposé plainte contre le maître indélicat.
Le commerce illégal de chiens continue
de sévir. Tandis que la police valaisanne
laissait s’envoler un trafiquant notoire, ses
agents découvraient un lot de vingt-cinq
chiens de contrebande et une chatte sus-
pendue à un crochet. Les vingt-cinq chiens,
d’origine belge, ont été transportés au re-
fuge de la SPA du Valais.
De telles expériences sont à même
d’ébranler les protecteurs des animaux les
plus expérimentés. Seule leur compassion
parvient à leur redonner la force de conti-
nuer à assister les animaux et à intervenir
encore et toujours en leur faveur.
Désespérants collectionneursAutre problème en augmentation: il y a
toujours davantage de personnes qui col-
lectionnent les animaux et les cantonnent
dans des endroits exigus et insalubres.
«Lorsqu’il faut prendre en charge tout une
troupe d’animaux d’un seul coup, constate
la SPA argovienne, cela entraîne de gros
problèmes pour le refuge concerné.» Cela
a par exemple été le cas dans le canton
de Fribourg quand la SPA a dû s’occuper
globalement d’une centaine de poules, la-
pins, moutons et chèvres suite à une ex-
pulsion.
Les chiens listés restent longtemps en refugeLes listes de chiens potentiellement dan-
gereux établies par certains cantons sont
à l’origine d’un problème nouveau. Les
quadrupèdes considérés comme «chiens
de combat» ne sont pratiquement plus
réinsérables lorsqu’ils atterrissent dans
un refuge. Souvent, ils sont issus de croi-
sements douteux et n’ont servi jusqu’ici
qu’au standing équivoque de leur proprié-
taire. De tels animaux sont en général per-
turbés et peu aptes au placement tant ils
sont agressifs et mal socialisés.
Les refuges eux-mêmes sont fragilisés
par le cumul de tels chiens. Lors de l’en-
quête de la PSA, vingt-trois sections ont
fait savoir qu’elles ne pouvaient plus ac-
cepter d’autres chiens de races potentiel-
lement dangereuses.
Miroir du comportementLes sociétés protectrices des animaux ne
peuvent à elles seules résoudre les pro-
blèmes du comportement social actuel.
De plus en plus de personnes veulent des
animaux domestiques, mais nombre d’en-
tre elles sont rapidement dépassées par
ce qu’implique l’adoption d’un nouveau
pensionnaire, notamment parce qu’elles
ont sous-estimé le temps à lui consacrer,
le coût de son entretien ou pour d’autres
raisons encore. La solution la plus simple
pour elles est d’aller abandonner leur ani-
mal dans le refuge le plus proche.
Sensibilité accrueParallèlement, la population réagit de
plus en plus souvent face à des infrac-
tions touchant les animaux. Au cours de
l’année dernière, ce sont 5726 interven-
tions qu’ont eu à gérer les SPA. Souvent,
ce sont les professionnels que comptent
les sections qui se chargent eux-mêmes
des clarifications, déchargeant ainsi les
administrations cantonales. Cependant,
ces dernières ne se montrent pas partout
aussi coopératives qu’à Zurich, Saint-
Gall ou Aarau. Trop souvent, les sections
n’ont pas accès aux dossiers et ne reçoi-
vent aucune information en retour. Dès
lors, trop de cas de maltraitance animale
s’enlisent et restent sans conséquences
pour leurs auteurs.
Problématique élevage ovinCe sont principalement les chiens et les
chats qui sont victimes de maltraitance.
Mais les plaintes contre des éleveurs d’ani-
Négligence: Dix jours sans soins! Le chiot de gauche avait même une patte cassée.
Collectionneurs d’animaux: Toujours plus nombreux, mais sans solution.
ZVG
ZVG
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010
maux de rente ne sont pas rares. «Les éle-
veurs de moutons non professionnels ont
été particulièrement concernés en 2009…»
précise la SPA cantonale bernoise. La
SPA des deux Bâle (TBB) souligne dans
un rapport un cas marquant: «Un éleveur
de moutons a refusé des soins vétéri-
naires à un ovin gravement malade. L’ani-
mal en est mort misérablement. De nom-
breux moutons amaigris ayant été obser-
vés dans cet élevage, la TBB a effectué
une inspection qui a conduit à une plainte
contre l’éleveur indélicat.»
La prévention toujoursplus importanteLes détenteurs ne sont pas toujours
conscients des souffrances subies par
leurs animaux. Souvent, il leur manque
tout simplement des connaissances et
une formation correctes. Par conséquent,
l’information et la prévention prennent
de plus en plus d’importance. Depuis que
la nouvelle loi sur la protection animale
est entrée en vigueur (2008), les sociétés
de protection animale ont vu augmen-
ter les demandes de renseignements. Au
siège central de la PSA, de même que sur
son site www.protection-animaux.com,
l’on peut obtenir des brochures et des
fiches informatives sur de nombreuses
espèces animales. En outre, des spécia-
listes sont prêts à répondre aux questions
de tout un chacun, comme ils conseillent
également les sections et les autorités.
Succès de l’actionde castration des chatsAfin d’éviter une nouvelle surpopulation
la PSA, ses sections et des vétérinaires
engagés s’attellent depuis dix ans à une
vaste action de stérilisation de chats.
Chaque année, environ dix mille chats
– la plupart provenant des exploitations
agricoles – sont ainsi castrés afin d’em-
pêcher un accroissement indésirable de
leur population et d’éviter les risques
épidémiques.
Bien que prévue dans un accord
européen de protection animale signé
par la Suisse, cette action n’est toujours
pas soutenue par nos autorités. Respon-
sable PSA des animaux de rente, Hansuli
Huber se fait critique: «Il est gênant que
des paysans qui reçoivent chaque année
dix mille francs de paiements directs ne
soient pas contraints de prendre des me-
sures contre la prolifération exagérée
des chats sur leur domaine, faisant ainsi
prendre des risques sanitaires à l’ensem-
ble de la population féline.»
Cette statistique montre à quel point
l’engagement de la PSA est indispensa-
ble à l’ensemble de la protection animale
dans ce pays.
Matthias Brunner
Castration des chats: Moins de progéniture veut aussi dire moins d‘animaux délaissés.
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Zoos: le ra
pport de la PSA fa
it effe
t.
Effi cace ra
pporto della PSA sugli z
oo.
La protection animale n’a pas de frontières La protezione animali non ha confi ni
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L’AMI DES ANIMAUX 3/2010 7
U S A I
Expérimentation scandaleuse
Les comas éthyliques réguliers tels que
le pratiquent certains jeunes pourraient
être néfastes à l’hippocampe, une par-
tie importante du cerveau humain. Selon
la revue scientifique de la PNAS (Pro-
ceedings of the National Academy of
Science), une expérience a été réalisée
sur des singes pour en savoir davantage.
Des chercheurs américains ont en effet
examiné le cerveau de primates ayant dû
absorber régulièrement de grandes quan-
tités de boissons alcoolisées. Les scienti-
fiques auteurs de cette expérimentation
scandaleuse ont noté plusieurs modifica-
tions de la structure de l’hippocampe. La
formation des cellules neuronales et ner-
veuses a été distinctement réduite chez
les animaux en question. Ces change-
ments étonnants demeurent reconnais-
sables chez ces singes même après une
interruption de l’absorption d’alcool de
deux mois, ont souligné les chercheurs.
U S A I I
Obligation dedéclarer les arti-cles de fourrure
La Chambre des représentants américaine
a adopté un projet de loi visant à obli-
ger les firmes vestimentaires à établir une
déclaration détaillée pour tout produit
de fourrure ou de fausse fourrure d’une
valeur supérieure à 150 dollars. Ce pro-
jet doit encore être accepté par le Sénat
avant qu’il puisse être signé par le prési-
dent Obama.
Les chaînes de mode Blueberry, Cucci,
Macy et Bloomingdale voudraient faire
un pas de plus dans cette direction élar-
gissant l’obligation de déclaration à tous
les produits de fourrure, véritables ou pas,
y compris les peaux dites d’art.
F R A N C E I
Lagerfeld présente unecollection de fourrure d’art
Pour une fois, la rédaction du
grand magazine de mode fran-
çais ELLE applaudit une collec-
tion de fourrure d’art. Chanel
Mode et son directeur artis-
tique Karl Lagerfeld ont fait
montre d’imagination pour
leur dernière présentation de
mode dans le cadre du Grand
Palais de Paris. Après avoir fait venir de
Suède un imposant iceberg constituant
le décor de la soirée, la célèbre firme de
haute couture a dû prier le ciel pour qu’il
ne fonde pas trop vite et n’arrose pas
la première vague des éminents invités
du défilé. Non, non, n’allez pas croire
que les couturiers sont des lou-
foques! Cependant ce n’est pas
ce décor qui a retenu l’atten-
tion du magazine, mais la col-
lection présentée, entièrement
basée sur la fourrure.
Fourrures pour dames,
fourrures pour hommes, man-
teaux de fourrure, bordures de
fourrure, bottes en fourrure. De la four-
rure partout, oui, mais de la fausse four-
rure exclusivement. «Bravo pour cette
prise de position politique» jubilent les
rédacteurs de ELLE, qui ajoutent: «Elle
démontre que la fausse fourrure peut
être tout aussi classe que la vraie…»
Environ 270 tonnes de viande de brousse
illégale arrivent chaque année dans les
grands aéroports européens. Récemment
encore, un contrôle effectué à Paris Char-
les-de-Gaulle Airport a permis la mise
sous séquestre de 190 kg de viande in-
terdite provenant de différents pays afri-
cains.
Outre le danger sanitaire qu’elle re-
présente pour les hommes comme pour
les animaux, l’importation de gibier pro-
venant des forêts vierges et des savanes
est interdite pour des motifs de protection
des espèces. Les pièces de viande saisies
à Paris provenaient de onze espèces ani-
males différentes, dont quatre protégées.
Elles émanaient de deux sortes de pri-
mates, de deux types de crocodiles et de
trois espèces de rongeurs différentes.
F R A N C E I I
La vente deviande de
brousse illégales’amplifieen Europe
L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010
Le sol de l’enceinte est bétonné et une
minuscule piscine pour enfants leur sert
de bassin. Dans ce zoo, les tigres tuent le
temps dans cet environnement stérile sans
pouvoir un seul instant échapper aux re-
gards des visiteurs. Triste vie!
Il en va tout autrement au parc ani-
malier saint-gallois de Peter & Paul. Dans
leur vaste enclos arborisé doté d’un sous-
bois généreux et même d’un ruisseau, les
lynx peuvent presque se croire en liberté.
D’autant que pour se reposer, ces gros
félins peureux disposent de plusieurs
tanières discrètes.
Lors de ses visites effectuées dans
vingt-quatre zoos et parcs animaliers de
Suisse, la PSA a été confrontée à des dif-ff
férences énormes.
Moins d’animaux –davantage de placeSpécialiste PSA des animaux sauvages,
Peter Schlup a examiné les conditions de
détention des pensionnaires des zoos avec
l’œil critique d’un visiteur éclairé. Pour ce
faire, il a analysé dans le détail 147 enclos
de 24 zoos et parcs animaliers. Il a ainsi
pu constater que depuis la publication de
son dernier rapport, en 2008, plusieurs
établissements ont réalisé des améliora-
tions, d’autres en ayant annoncé à brève
échéance.
«Davantage de place pour moins d’ani-
maux», slogan du parc animalier bernois
du Daehlhölzli, peut être généralement
considéré comme la devise à suivre. En
effet, la tendance générale va en direction
’accueil plus généreu-
ses et mieux adap-
tées aux besoins des animaux. Le nouveau
parc des ours en est un exemple signifi-
catif, lequel remplace avec bonheur une
fosse aux ours complètement dépassée.
Critiquée lors du rapport précédent, la
détention des ours au parc animalier de
Goldau a été revue en profondeur. Une
surface supplémentaire de deux hectares a
été attribuée aux ours et aux loups, taillée
de manière intelligente dans la zone jadis
dévastée par un énorme éboulement ro-
cheux. Désormais ces deux espèces dispo-
sent d’enclos leur assurant des conditions
de vie adaptées.
Donner une chanceDes exemples comme celui du Toni’s Zoo
de Rothenburg sont d’autant plus regret-
tables. Si de nouveaux enclos ont été réa-
lisés pour les félidés et les ratons-laveurs,
ils ont été conçus trop petits et mal adap-
tés à une détention correcte.
«Sans doute ces constructions ont-
elles été effectuées sans demander l’avis
de spécialistes…» commente Peter Schlup,
qui rappelle que la PSA est prête, sur de-
PHO
TOS:
PET
ER S
CHLU
P
Une nouvelle fois, la PSA a examiné vingt-quatre zoos et parcs animaliers de Suisse. Depuis la dernière analyse, plusieurs d’entre eux se sont améliorés. Mais la détention des grands animaux sauvages reste problématique.
Zoos suisses: Les critiques font effet!
Le rapport complet sur les zoos est disponible, en langue allemande, sur www.tierschutz.com/zoobericht
Zoo Bad Ragaz: Enclos des tigres au sol bétonné et sans possibilitéde se soustraire aux regards.Agrandi, le gîte ne sert en fait qu‘àl‘entreposage de matériel.
Parc aux ours de Berne: Des instal-lations généreuses sur les rives del‘Aar sont dévolues aux ours bruns.Le temps de l‘indigne fosse aux oursest définitivement effacé.
Wildpark Peter & Paul à Saint-Gall:Prudents et discrets, les lynx peuvent se retirer dans un bois, s‘y promener et éventuellement y trouver des proies.
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010 9
mande, à offrir conseils et compétence
professionnelle.
Grands animaux sauvagesincompatibles avec les zoosCependant, la détention des grands félins,
des singes anthropomorphes et des élé-
phants reste en règle générale probléma-
tique. Ces espèces ont en effet des exi-
gences vitales auxquelles il est illusoire
de vouloir répondre en captivité, notam-
ment en regard de leur énorme besoin
d’espace.
Au zoo de Bâle, où les installations
réservées aux singes ne correspondaient
plus depuis longtemps à leurs besoins,
une vaste enceinte extérieure a été réa-
lisée pour les anthropoïdes. Dommage
que les responsables bâlois n’en aient pas
profité pour résoudre l’ensemble du pro-
blème, les autres singes ne disposant tou-
jours pas de conditions d’existence vrai-
ment acceptables. Le zoo de Zurich lui
aussi a des projets: la surface du parc des
éléphants devrait à brève échéance être
portée à 10’000 mètres carrés.
Réduire le nombre d’espècesMais la réalisation de tels projets de pres-
tige est onéreuse et coûte des millions de
francs. Et les moyens financiers man-
quent généralement pour de tels inves-
tissements dans les zoos plus modestes.
Dès lors la PSA leur conseille de limiter
le nombre des espèces présentées afin de
pouvoir offrir des surfaces plus grandes et
mieux adaptées.
Ainsi au zoo pour enfants du Cirque
Knie, à Rapperswil, a-t-on profité du décès
d’un vieux rhino-
céros pour agran-
dir la surface dévo-
lue aux éléphants.
La détention cri-
tiquée de lynx au zoo de La Garenne, à
Le Vaud, a entretemps été abandonnée.
Des animaux comme les dauphins ne de-
vraient pas être maintenus en captivité,
car quelque soit la surface leur étant ac-
cordée, jamais elle ne pourra répondre à
leur grand besoin de mouvement.
Prescriptions insuffisantesHélas, les responsables des zoos peuvent
visiblement s’abriter derrière la nouvelle
réglementation de protection des ani-
maux, laquelle a gardé les mêmes nor-
mes de surfaces minimales que l’ancienne
pour beaucoup d’espèces. Ainsi, seuls 110
mètres carrés sont attribués par animal à
un lion ou à un tigre. Et trois éléphants
peuvent être confinés sur une surface de
500 m2. Pour la PSA, ces grandeurs d’en-
clos complètement insuffisantes ne sau-
raient être considérées comme conformes
aux besoins des animaux.
Si de nouvelles installations sont
construites ou si des anciennes sont réor-
ganisées, elles doivent être adaptées aux
réels besoins des animaux. La PSA attend
de l’Office vétérinaire fédéral (OVF), lors
de la prochaine adaptation du règlement
officiel, des améliorations claires et pré-
cises pour les animaux de zoos.
A l’avenir, les visiteuses et les visi-
teurs des zoos devront regarder les ins-
tallations des animaux sauvages d’un
œil avisé et, au besoin, faire connaî-
tre leurs critiques. La PSA leur recom-
mande aussi d’éviter les parcs anima-
liers aux aménagements insuffisants.
Matthias Brunner
Avec cette recherche sur les zoos hel-vétiques, Peter Schlup prend congé de L‘AMI DES ANIMAUX, désireux qu‘il est de se lancer dans un nouveau défi pro-fessionnel. Douze ans durant, ce zoo-logue diplômé a dirigé le département des animaux sauvages de la PSA, où ses grandes compétences ont apporté une importante contribution aux positions de la PSA sur des projets de lois. Ses re-cherches sur les cirques ont fait de lui uninterlocuteur écouté par les médias.
La rédaction souhaite bon vent à Pe-ter Schlup dans sa nouvelle orientation professionnelle et le remercie chaleureu-sement pour son engagement.
Merci Peter
Parc animalier de Goldau: Lesinstallations communes des ours et desloups sont exemplaires et correspon-dent bien aux besoins de ces animaux.
Toni’s Zoo Rothenburg: Les ratons-laveurs disposent certes de nouveaux enclos, mais ces installations ne ré-pondent pas vraiment à leurs besoins.
L‘AMI DES ANIMAUX 3/201010
Un commerce de chiots dou-teux vient à nouveau d’être découvert. Dans ce cas aussi les animaux sont d’origine hongroise. Mais la PSA ne peut que mettre en garde contre les achats de chiens effectués au travers d’annon-ces incontrô-lables sur inter-net. Car elles sont souvent l’oeuvre de trafiquants sans
Un soir à 21 h. 10. Le téléphone sonne
au service de piquet de la SPA de Sir-
nach (TG). A l’autre bout du fil, une dame
exige qu’on vienne immédiatement cher-
cher chez elle un chiot de onze semaines.
Sa mère souffre d’asthme et se montre ex-
trêmement allergique à l’animal nouvel-
lement acheté.
Plus tard, il s’est révélé que cette dame
avait un matin été séduite par la photo
d’un chiot nommé Max dans une publi-
cité parue sur internet. Quelques heures
plus tard, le vendeur était déjà là, four-
nissant «la marchandise» contre un paie-
ment comptant de 900 francs. Sans quit-
tance bien sûr!
Coup de coeur sur internetA la SPA de Sirnach, Elsbeth Tromp se-
coue aujourd’hui encore la tête face à
tant d’imprudence. «La dame a fondu en
voyant la photo du chiot sur internet et
De la chance pour le chiot Max– La poisse pour des
centaines d’autres!
ZVG
L‘AMI DES ANIMAUX 3/2010 11
elle a sauté sur le téléphone pour répon-
dre à son envie subite.» Elle n’a manifes-
tement pas réfléchi aux problèmes qu’un
jeune chien peut engendrer ni aux res-
ponsabilités qu’entraîne un tel achat. Et
elle a avalé sans broncher les affirmations
du vendeur assurant que le chiot était par-
faitement sain et propre.
La déception a suivi par retour du
courrier: Petit Max s’est lâché aux quatre
coins de l’appartement. Un coup de télé-
phone donné le lendemain est resté in-
fructueux, le vendeur refusant de rendre
l’argent et de reprendre le chiot.
Fausses informationsQue la transaction manquât de netteté, Els-
beth Tromp l’a remarqué immédiatement.
Selon le livret de vaccination fourni, Max
a été vacciné contre la rage. Validité un an.
L’inscription est accompagnée du timbre et
de la signature d’un vétérinaire hongrois.
Mais chez un jeune chiot de cet âge, une
telle durée d’effet n’est pas du tout pos-
sible.
Les autres pages du livret étant vides,
Max n’a à l’évidence pas subi les immu-
nisations de base. Un feuillet volant a été
glissé dans le livret stipulant une vaccina-
tion contre la parvovirose, mais sans in-
dication de nom ni du numéro de micro-
plaquette. Impossible dans ces conditions
d’identifier le bénéficiaire. Sans doute le
feuillet provient-il d’un lot signé en blanc
par le vétérinaire hongrois. Pour Elsbeth
Tromp, c’est évident: Max n’est pas vac-
ciné.
Toujours le même systèmeTout commence avec une annonce avec
numéro de téléphone suisse sur diffé-
rentes plates-formes internet: «Mignons
chiots cherchent un nouveau foyer, deux
petites femelles et deux petits mâles…». Le
tout accompagné par une photo attendris-
sante des frères et sœurs. Pour l’acheteuse
candide, le fait que le contact à établir soit
en Suisse parvient à la convaincre que le
chiot est vraiment d’origine helvétique.
La piste mène ainsi vers un intermé-
diaire établi en Suisse orientale et re-
présentant un éleveur hongrois. No-
tre confrère «Tierreport» l’a rencontré et,
confronté avec les absurdités du livret de
vaccination de Max, Chr. H. a persisté
dans sa version: les chiots ont été exa-
minés par un vétérinaire hongrois, qui les
a chipsé et vacciné. Ils proviennent d’un
élevage de plusieurs races différentes di-
rigé par son beau-père et son beau-frère.
Par ailleurs, Chr. S. affirme qu’il n’a
jusqu’ici importé et vendu en tout et pour
tout que six chiots en provenance de l’éle-
vage familial. Il affirme qu’aucun certifi-
cat d’exportation ni de fiche zoologique
n’est exigé. Et, bourru, il ajoute: «On n’a
pas besoin de papiers d’importation. Tout
est conforme!»
Le juteux et illégal commerce de la mafia canineErba, 13 mai 2010. Dans cette ville de la
province italienne de Come, près de la
frontière tessinoise, la police saisit un lot
de 104 chiots en provenance de Hongrie.
Il s’agit de jeunes de races diverses, la-
brador, golden retriever, pintscher, west
highland terrier et saint-bernard, la plu-
part sevrés beaucoup trop rapidement.
L’accompagnateur, un Marocain de
35 ans domicilié à Merone, a fourni des
déclarations erronées à de nombreux
clients établis en Italie du Nord et au
Tessin.
San Antonio, 15 décembre 2009. La
police tessinoise, accompagnée par le vé-
térinaire cantonal Tullio Vanzetti, inter-
cepte neuf chiots chihuahua et sept chats
persans d’origine tchèque et introduits il-
légalement en Suisse. Les animaux sont
enfermés dans deux chambres dans des
conditions sordides. Les neuf chiots fai-
saient partie d’un lot de seize, certains
n’ayant pas supporté le voyage ou ayant
déjà été vendus.
La police tessinoise inculpera deux
personnes domiciliées dans le can-
ton pour sévices et infractions à l’im-
portation. Les chiots chihuahuas saisis
n’avaient pas été vaccinés contre la rage
et présentaient de ce fait un réel danger
pour les chiens et pour l’homme.
Marché noir très lucratifLe commerce de chiots fleurit de toutes
parts. Suite à une interpellation parle-
mentaire, le gouvernement autrichien a
récemment réagi au sujet du transit, qua-
tre fois par semaine, de lots de 30 à 100
chiots en provenance de Slovaquie. De
l’aéroport de Vienne, les animaux étaient
transférés et vendus en Espagne et aux
Canaries.
En outre, ce sont 29 transports de
chiens illégaux, souvent des chiots en
provenance de Hongrie et de Roumanie
Chiots présentés dans un coffre de voiture: Les vendeurs peu scrupuleux n’hésitent pas à vendre des chiots souvent mal socialisés ou malades.
TIER
SCH
UTZ
BILD
ER.D
E
L’AMI DES ANIMAUX 3/201012
et en route pour l’Italie et l’Espagne, qui
ont été enregistrés en 2008 dans les diffé-
rentes régions autrichiennes. Les chiens
invendus dans les pays du Sud, le plus
souvent à des touristes, reviennent en-
suite en Allemagne, en Autriche et en
Suisse pour y être écoulés par l’intermé-
diaire de privés ou d’organisations.
Des recherches effectuées par internet
sur Google Suisse ont permis de charger,
sous les mots clés «chihuahua, welpen»
(chihuahua, chiots en français), 9590 pu-
blicités différentes en un jour et 17’600 en
un mois. Et sous les mots clés de «mops,
welpen» (carlin, chiots), elles ont été de
625 en un jour et de 10’600 en un mois.
Ces chiots sont proposés pour un prix
oscillant entre 350 et 550 euros (de 500
à 800 francs). Dans les pays producteurs,
ils ne valent que de 30 à 50 francs suisses,
frais vétérinaires compris. Pour la mafia
canine, l’affaire est plus que juteuse, un
seul chiot pouvant rapporter entre 400 et
700 francs!
Origines en Europe de l’EstGénéralement, les
chiots proviennent
d’élevages intensifs si-
tués en Europe orien-
tale, où ils naissent et
croissent dans de très
mauvaises conditions. Séparées de leur
mère beaucoup trop tôt, affolées et déjà
fortement affaiblies, ces petites choses
désarmées sont charriées à travers l’Eu-
rope sur des centaines de kilomètres dans
des conditions de promiscuité souvent
indescriptibles.
Il est donc normal que ces chiots,
âgés de six à huit semaines seulement,
soient mal socialisés. Dès lors, les ache-
teurs se voient confrontés à des troubles
du comportement comme peur ou agres-
sivité.
Les autorités réagissentavec des règlementsDepuis longtemps, la PSA exige une in-
terdiction de ce commerce de chiots en
gros. Ce printemps, elle a déposé à Berne
une pétition allant dans ce sens. L’Office
vétérinaire fédéral a enfin réagi positive-
ment à cette revendication par un com-
muniqué indiquant son désir d’éradiquer
de tels commerces de chiots.
Mais quelles conséquences aura cette
mesure sur le commerce légal de chiens?
Pour Heinz Lienhard, président de la PSA,
l’important est d’endiguer pour le moins
le commerce opaque et souterrain. Le
reste dépend maintenant des décrets et
réglementations adoptés.
La chance de MaxMais il y a tout de même une fin heureuse
à cette histoire. Max, le petit highland ter-
rier, a trouvé un nouveau foyer en trois
jours seulement.
C’est un véritable happy end, se réjouit
Elsbeth Tromp de la SPA de Sirnach. Une
seule petite annonce parue dans le quoti-
dien local et de nombreux intéressés se sont
manifestés, tous désireux d’adopter ce petit
Max. Le choix s’est porté sur un couple de
préretraités qui se réjouit de pouvoir agran-
dir sa famille au travers de ce mignon qua-
drupède.
Mark Rissi
Halte à la mafia canine: Au printemps dernier, une pétition de la PSA a été déposée,demandant une interdiction du commerce souterrain et illégal de chiots.
N’achetez pas un chiot à l’aveuglette sur internet. On ne peut jamais savoir d’où proviennent ces animaux et un numéro de téléphone suisse ne signifie rien côté origine. Dans tous les cas, établissez un contact direct avec l’éle-veur pour vous convaincre de son sérieux et de sa compétence. Et n’achetezjamais un chiot sans contrat de vente et sans quittance.
Attention aux achats sur le Net
STS
Chihuahua chiots sains pour 150 EUR.
Les chihuahuas chiots sains pour 150 euros. Nos enfants sont à la maison, des vétéri-
naires entraînés vérifié, aime la compagnie d‘enfants et autres animaux domestiques à
la maison, et a une alimentation régulière, et il y a aussi l‘amour pour les jeux comme
le golf et football, donne aussi amour d‘une personne à l‘autre et il cherche nouvelle
patrie et nouveaux amis qui l‘aiment et montrent même amour et sollicitude. Si vous
savez ainsi, vous pouvez leur offrir beaucoup d‘amour. Contacter pour informations
plus vastes et quelques images.
Nos enfants sont
nfants et autr
l y a aussi l
e personne à l‘
montrent même am
eaucoup d‘amour. Con
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010 13
A L I M E N T A T I O N A N I M A L E
De la pâtée 100% Swissness
+ + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H
E X P E R I M E N T A T I O N
Peur de latransparence
B R A C O N N A G E
Un grand cerf élaphe tiré illégalement
Des braconniers ont sévi dans l’arrière-
pays argovien, tuant illégalement une
femelle de cerf élaphe. Selon les infor-
mations transmises par les autorités du
canton, des examens ont prouvé qu’une
biche allaitante avait été tirée avant
l’ouverture de la chasse. Pire, les bracon-
niers n’ont pas seulement abattu l’ani-
mal trop tôt, mais encore ils ont privé un
jeune faon de sa mère.
«Jusqu’ici nous n’avons aucune piste
pour les identifier…» regrette Peter Juesy,
l’inspecteur cantonal de la chasse. Ses
services ont cependant porté plainte
contre inconnu.
Les grands cerfs rouges sont toujours
plus nombreux dans cette partie du can-
ton d’Argovie, notamment dans la forêt
proche de Niederbipp où le canton en a
dénombré une trentaine. Cette concen-
tration découle de la présence de l’auto-
route A1, laquelle bloque le passage
des animaux. D’où la discussion autour
d’un corridor à créer pour le passage de
la faune.
Le canton avait autorisé le tir de cinq
cerfs élaphes. Ce quota a été épuisé en
quatre jours seulement, ce à quoi il faut
rajouter le faon de la biche tirée illéga-
lement, un jeune n’étant pas capable de
survivre sans sa mère.
ISTO
CKPH
OTO
ISTO
CKPH
OTO
Le label Swissness s’attaque aux chiens,
mais la chose est positive. En effet, avec
sa ligne de produits pour chiens Asco, Mi-
gros se penche sur la santé de nos compa-
gnons. Sa pâtée pour chiens «Asco Swiss
Premium» est en effet entièrement consti-
tuée de matières premières d’origine hel-
La nouvelle loi sur la protection des ani-
maux devrait apporter davantage de
transparence dans le domaine des expéri-
mentations animales. Mais cette perspec-
tive engendre des peurs du côté de Bâle,
comme on le sait capitale de la recher-
che pharmaceutique. Les autorités canto-
nales et les associations concernées doi-
vent en effet prendre position sur la ré-
vision de la loi afin que la Confédération
puisse disposer d’une vue d’ensemble sur
la question.
Il apparaît cependant que les réac-
tions sont plutôt négatives dans la région
bâloise. Selon un journal du cru, Inter-
pharma – la fédération des grandes en-
treprises pharmaceutiques – s’oppose à ce
que des informations plus précises soient
publiées sur les expérimentations anima-
les. Les gouvernements des deux demi-
cantons de Bâle semblent également du
même avis. Ils craignent que la transpa-
rence exigée par le projet de loi mette en
danger des secrets de fabrication.
vétique et ce contrairement aux autres
produits vendus en Suisse, tous basés sur
des produits carnés importés. Dès lors,
l’acheteur de cette pâtée peut partir du
principe qu’elle a été fabriquée à l’aide de
viande d’animaux élevés conformément à
nos principes de protection des animaux.
Les firmes pharmaceutiques promulguent une charte de protection animale
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L’AMI DES ANIMAUX 3/2010 15
Interpharma souligne qu’elle est
consciente que «l’utilisation d’animaux
dans la recherche oblige légalement et
éthiquement à appliquer les standards les
plus élevés». La fédération prend la res-
ponsabilité d’exiger que les dix points de
la charte soient pris au sérieux et qu’ils
soient mondialement respectés dans toute
sa sphère d’influence.
Législation suisse comme standardComme «standards les plus élevés» sont
prises en compte les normes juridiques
de la loi suisse sur la protection des ani-
maux, laquelle est cependant notoirement
insuffisante en matière de détention des
animaux de laboratoire. La PSA s’est déjà
élevée contre le fait que la nou-
velle loi sur la protection ani-
male n’impose pas dans la re-
cherche les protections dont
disposent les animaux domesti-
ques. Une souris ou un lapin a
pourtant partout les mêmes exi-
gences vitales.
Principe des 3 RCes «10 commandements» doi-
vent en premier lieu, au travers
du principe anglophone des 3 R
(Reduce, Refine, Replace), blo-
quer l’augmentation constante
du nombre d’animaux sacrifiés dans l’ex-
périmentation. Partout où il est possible
de le faire, leur utilisation doit être systé-
matiquement évitée, réduite ou optimisée.
Le recours à des animaux de laboratoire
doit également être limité dans le temps. Et
parallèlement, le développement de mé-
thodes alternatives destinées à remplacer
les animaux de laboratoire doit être acti-
vement favorisé.
Afin de pouvoir appliquer avec rigueur
les dix points de sa charte, Interpharma
mise sur la formation et le perfectionne-
ment du personnel, les firmes signataires
employant plus de 200’000 collaborateurs
dans le monde. Un système d’audits inter-
nes, appliqué également aux entreprises
partenaires, devrait permettre un contrôle
permanent du respect de la charte.
Mœurs disparatesTout cela paraît aller dans le bon sens, et
la PSA salue les tentatives d’Interpharma
d’améliorer le sort des animaux de labo-
ratoire sur le plan mondial. Mais la chose
sera difficile, tant il est vrai qu’il existe
d’énormes différences de mœurs et d’ha-
bitudes entre les différents pays et conti-
nents en ce qui concerne la détention et
l’utilisation des animaux de laboratoire.
Ainsi aux USA, les cages sont-elles
de plus petites dimensions, en particulier
pour les grands animaux comme les pri-
mates et les chiens. En outre, aucune pro-
tection n’est prévue pour les souris et les
rats, qui pourtant représentent 80% des
animaux de laboratoire. Outre-Atlantique
en effet, ils ne sont pas considérés comme
valant la peine d’être protégés et ne tom-
bent pas conséquent pas sous la législa-
tion de protection animalière des Etats-
Unis. Des études démontrent également
que l’utilisation des rongeurs dans les la-
boratoires américains laisse si fortement à
désirer qu’elle parvient à dégoûter le per-
sonnel sanitaire lui-même.
Le continent asiatique est très loin de
nos standards en matière de protection des
animaux et ses habitudes sont souvent
axées sur des traditions. Ainsi la consom-
mation de viande de chien y est-elle en-
core très répandue et la cervelle de singe,
qu’on sert chaude dans le crâne découpé,
y est toujours considérée comme une dé-
licatesse absolue. Quant aux souris et aux
rats, ils sont exterminés en masse en tant
que parasites nuisibles.
Dès lors, une utilisation conforme
aux besoins des animaux telle que nous
la connaissons et la comprenons ne peut
guère être appliquée en Asie. Sur les pe-
tits comme sur les grands animaux de la-
boratoire
Déplacer les labos?Il est évident que cet effort des grandes
firmes pharmaceutiques à promouvoir des
normes de recherche mieux structurées
dans le monde entier constitue un progrès.
Il devrait permettre l’ouverture de dialo-
gues entre chercheurs et représentants
des protecteurs des animaux, avec à la clé
des possibilités d’amélioration dans le do-
maine de l’expérimentation animale.
D’un autre côté, on peut craindre que
les grandes pharmas nous pré-
parent ainsi, en douceur, au dé-
placement des laboratoires de re-
cherche vers des sites externes,
notamment lorsqu’il s’agit d’ex-
périences sur les primates et les
chiens.
En effet, les grandes firmes
affiliées à Interpharma savent
très bien que depuis l’été 2009
leurs labos sont sous observa-
tion et que leurs activités de re-
cherche, notamment sur les
grands animaux de laboratoire,
sont examinées avec soin. Toute
anomalie constatée peut déclencher une
avalanche de critiques.
Serait-ce de la poudreaux yeux?La publication de cette charte en dix
points a été effectuée en juin par Inter-
pharma. Mais au même moment cette
fédération ouvrait en Malaisie un labora-
toire de recherche géant, chargé notam-
ment des missions d’expérimentation sur
les primates et les chiens.
Dès lors on peut se demander com-
ment Interpharma et les grandes firmes de
la branche vont composer avec le point
7, permettant des contrôles externes pour
vérifier le respect des dix points.
Julika Fitzi, spécialiste PSA
des expérimentations animales
Lapins bloqués: Une vaine attente sur le principe des 3 R?
Voilà des millénaires que les cochons accompagnent les hommes en tant qu’ani-maux domestiques. Ce qu’on sait moins, c’est que cet ani-mal a de nombreux cousins sauvages aux quatre coins de la planète, tous aussi futés qu’intelligents.
Les relations entre hommes et cochons
sont marquées par de nombreuses contra-
dictions. Ainsi cet animal est-il considéré
- à tort - comme étant sale et son nom est
souvent utilisé pour des injures blessantes.
A l’opposé, il est censé porter chance en de
nombreuses circonstances, notamment en
cas de mariage.
En fait, hommes et cochons se côtoient
depuis la nuit des temps. D’après des étu-
des récentes, des porcins étaient déjà élevés
en Chine il y a dix mille ans. Les porteurs
de groin sont extrêmement éclectiques et
se sont répandus sur presque toute la sur-
face du globe. Dans les îles Marschall, en
Micronésie, les cochons domestiques vont
chercher leur subsistance à même les eaux
de la lagune.
Le sanglier est l’ancêtre communToutes les espèces porcines domestiques
descendent du sanglier sauvage. Après
avoir pratiquement disparu de Suisse, cet
animal est revenu en force depuis quel-
ques années.
Grâce à un sens olfactif très déve-
loppé, les sangliers détectent leur nour-
riture à l’aide de leur groin et la déter-
rent avec leurs canines. Ils vivent en harde
d’une vingtaine d’individus sous le com-
mandement d’une femelle dominante.
Mais à part le sanglier commun que
nous connaissons chez nous, il existe bien
d’autres espèces très différentes.
Le potamochèreCette espèce résidant en Afrique de l’ouest
et centrale se divise en deux branches très
proches, la première vivant dans les fo-
rêts humides ou les rives des grands cours
d’eau, la seconde dans la savane. Le pota-
mochère se distingue des autres cochons
sauvages par sa robe brune orangée dotée
d’une bande dorsale blanche. Sa tête, gé-
néralement noire, est dotée de zones blan-
ches à proximité des yeux et de ses lon-
gues oreilles pointues. Blancs également
Des cochons très diversSangliers: La robe des jeunes marcassins arbore des bandes longitudinales typiques qui disparaissent vers l’âge de quatre mois.
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010
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17L’AMI DES ANIMAUX 3/2010
Phacochères: Ces animaux diurnes et omnivores savent se défendre efficacement. Les jeunes quittent leur mère vers l’âge de quinze mois.
Potamochère: Cet animal nocturne peut courir très vite et nager efficacement.
C-8/
GN
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La famille des cochons com-porte deux branches. La pre-mière comprend l’ensemble des cochons du vieux monde (suidaés), la seconde les pé-caris (tayasuidaés). Au total on compte une vingtaine d’espè-ces connues de cochons.
Les cochons sauvages qui vivent sur nos territoires font parties des cochons du vieux monde.
Fiche zoologique
EAN
-MIC
BEL
LABA
T/SU
TTER
sont ses longs favoris pileux tombant de
part et d’autre de la tête.
Le phacochèreLui aussi vit sur le continent africain. Son
appellation découle des trois paires de
grosses pustules cartilagineuses ornant sa
tête et qui peuvent atteindre jusqu’à douze
centimètres.
Avec ses puissantes canines érigées en
défenses, le phacochère défend son terri-
toire avec efficacité. Le léopard, la hyène
et même le lion s’en méfient. Lorsqu’il est
poursuivi par un prédateur et qu’il ne par-
vient pas à regagner sa tanière, cet ani-
mal agile et rapide fait brusquement volte-
face, frappe de ses défenses puis reprend
la fuite.
Contrairement à la plupart de ses cou-
sins, le phacochère est diurne. Il passe la
nuit en famille dans une tanière creusée
préalablement. Bien qu’il soit omnivore, il
se nourrit principalement de végétaux qu’il
broute en glissant sur les genoux.
L’ilochère géantDécouvert en 1904 seulement par le natu-
raliste anglais Richard Meinertzhagen dans
les forêts équatoriales humides du centre
de l’Afrique, cet ilochère mérite pleinement
sa qualification de géant puisqu’il peut at-
teindre le poids de 275 kilos. Contrairement
aux autres porcins, il ne recherche pas sa
nourriture en fouillant le sol de son groin,
mais préfère se gaver de fruits, d’herbe ten-
dre et de jeunes pousses d’arbres.
18
Babiroussa: Les canines supérieures du cochon-cerf peuvent ressortir de près de 30 cm.
Cochon à verrues: Le cochon des Visayas (Sus cebifrons) figure sur la liste rouge.
Pécari: Marcassin dans la forêt amazonienne.Ilochères géants: Ils vivent en hardes de plusieurs générations dans les forêts africaines.
OLD
RICH
RAJ
CHL/
ZGAP
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010
ISTO
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OTO
STEV
ERO
BIN
SON
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PA
ISTO
CKPH
OTO
Le cochon à verruesEgalement appelé cochon des Visayas,
cette espèce comporte cinq branches dis-
tinctes, toutes vivant dans les forêts tro-
picales du sud-est asiatique, Philippines et
Indonésie tout particulièrement. Comme le
phacochère, il est doté de trois paires de
pustules cartilagineuses de part et d’autre
de la tête. Le cochon des Visayas est me-
nacé d’extinction.
Le babiroussaCe nom est dérivé de la langue indoné-
sienne et veut dire cochon-cerf. Cette es-
pèce n’est présente que sur l’île indoné-
sienne de Sulawesi et quelques îlots alen-
tour.
Le babiroussa dispose d’une particula-
rité étonnante: ses longues et puissantes
canines recourbées qui, bien que traver-
sant la peau, ne l’enflamme pas.
Le pécariDans l’idiome des Tupis, tribu indienne
du Brésil, pécari signifie «animal qui par-
court la forêt». Il est aussi appelé cochon à
nombril dans certaines langues, en raison
d’une grosse glande située sous son abdo-
men, laquelle secrète un liquide musqué à
l’odeur très puissante.
Matthias Brunner
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010 19
+ + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C HST
S
B I L A N C I O
Pubblicato il primo rapporto sulla protezione
animaliL’ufficio federale di veterinaria (UFV) ha
pubblicato il primo rapporto sulla prote-
zione animali al fine di documentare i pro-
gressi nella trasposizione della legislazione
sulla protezione animali. Oltre agli impor-
tanti provvedimenti che vengono presi in
considerazione, viene citata la campagna
informativa disponibile sul portale web
«custodire gli animali in modo corretto» ed
anche numerosi corsi formativi per i pro-
prietari di animali.
Il rapporto descrive da vicino gli svi-
luppi di temi discussi intensivamente,
come la castrazione dei maialini, il tra-
sporto di animali, la sperimentazione ed
il nuovo concetto sulla dignità degli ani-
mali. Mostra inoltre il complesso lavoro
degli uffici veterinari cantonali nella tra-
sposizione delle nuove disposizioni.
Per poter valutare l’effetto delle nuove
norme è ancora presto, scrive l’UVF nel suo
comunicato stampa.
C A M P A G N A
Sostenere la protezione
animali nel sonno
L’azienda svizzera Billerbeck, per l’intro-
duzione della sua nuova linea di prodotti
«Kuschelschlaf» (dormire accoccolati
N.d.T), ha avuto una particolare idea: per
ogni piumino venduto fino al 31.12.2010,
verranno donati 2 franchi di sostegno alla
PSA. L’offerta di Billerbeck comprende
diverse coperte di piuma d’oca, cotone o
cashmere. Così, dormendo, i consumato-
ri potranno dare il proprio contributo alla
protezione animali.
Per 15 anni, l’avvocato zurighese Antoine
F. Goetschel, su richiesta del Cantone, si è
occupato dei diritti degli animali. L’anno
prossimo quest’istituzione unica al mondo
sarà smantellata.
Con la nuova procedura penale fede-
rale che entrerà in vigore nel 2011, ai can-
toni sarà proibita l’istituzione dell’avvo-
cato per gli animali. Questo era uno dei
D I R I T T I D E L L A P R O T E Z I O N E A N I M A L I
Fine dell’avvocato degli animali
I N I Z I A T I V A
Divieto di importazione per altri prodotti di pelliccia?
La Svizzera applica già il divieto di impor-
tazione di pelliccia proveniente da cani
e gatti. Con un’iniziativa parlamentare,
la consigliera nazionale Pascale Brude-
rer vuole estendere questo divieto a tutti i
tipi di pelliccia e pellame, provenienti da
animali che hanno subito maltrattamenti
o che sono stati catturati ed uccisi a que-
sto scopo.
Solo così si potrebbe impedire che la
Svizzera attraverso la sua richiesta in-
terna promuova le forme di produzione
estere, che non solo infrangono la no-
stra legislazione, ma che vengono anche
chiaramente respinte dalla maggioranza
della nostra popolazione per motivi
etici.
I membri della commissione del con-
siglio nazionale per la scienza, l’educa-
zione e la cultura, con 16 voti contro 6 e
un’ astensione, richiedono l’accettazione
dell’iniziativa; dal loro punto di vista non
si metterà un divieto generale all’impor-
tazione di prodotti di pelliccia, ma sola-
mente per i motivi già sopra elencati. La
maggioranza della commissione pensa
che la Svizzera possa assumere qui un
ruolo da pioniere.
motivi per cui la PSA ha portato alle urne
l’iniziativa: se fosse finita positivamente
tale argomento della procedura penale
sarebbe dovuto essere abrogato ed ogni
cantone avrebbe il proprio avvocato.
L’Ufficio di veterinaria zurighese, a
partire dal 2011, dovrà occuparsi da solo
dei diritti degli animali all’interno del
cantone.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/201020
Solamente nell’ultimo anno le società di protezione animali in Svizzera hanno accolto e assis-tito circa 24’000 creature – dal canarino, al gatto, al cane e perfino all’asino. Queste impressi-onanti cifre sono tratte dalle nuove statistiche elaborate dalla PSA. Le sezioni lavorano dura-mente giorno dopo giorno per gli animali bisognosi di aiuto.
I rifugi sono stracolmi
La situazione si ripete ogni anno: le va-
canze estive sono appena giunte al termine
e i rifugi per animali delle sezioni sono
praticamente pieni fino all’ultimo posto,
Dopo le ferie alcuni proprietari non pas-
sano più a riprendere il proprio cane o il
proprio gatto, oppure avevano già conse-
gnato la rinuncia prima di partire.
Solamente nello scorso anno, 57 so-
cietà di protezione animali ne hanno ac-
colti 24’000, che sono stati consegnati,
confiscati o trovati. Questi risultati emer-
gono dall’attuale valutazione della PSA
sulle 69 sezioni cantonali e regionali, e le
associazioni esterne come la SPA Ginevra
e la protezione animali di Zurigo, con 4040
cani (17%), 11’400 gatti (48%), 3000 rodi-
tori (12%) e 5410 altre specie (23%) come
animali selvatici, pesci, uccelli, ricci o pic-
coli animali da reddito.
Sempre più animali da compagniaIl numero degli animali presi in consegna
sale sempre di più: se nel 2007 si trat-
tava di 18’800 esemplari, nel 2008 la PSA
ne ha contati 21’040 nei rifugi; alcuni tra
questi hanno raggiunto la massima capa-
cità, senza contare il maggiorato impiego
giornaliero del personale e la grande dif-
ficoltà finanziaria.
Enormi problemi finanziari per i rifugiMalgrado molto lavoro prestato gratuita-
mente e il volontariato di molti aiutanti, il
costo della permanenza giornaliera di un
animale ammonta a circa 20 franchi. An-
nualmente, le associazioni di protezione
animali investono circa 8 milioni donati
da privati, solamente per i costi di siste-
mazione di questi animali.
La maggior parte dei cantoni e dei co-
muni non sono ancora pronti a dare un
sostegno finanziario, malgrado la prote-
zione animali sia un obbligo legislativo.
Tragici destiniGrazie al grande impegno delle associa-
zioni di protezione animali, annualmente,
18’000 tra loro trovano una nuova casa.
Per molti cani, gatti e altri animali, il ri-
fugio significa però la stazione termine
della loro vita. Dietro queste cifre si na-
ISTO
CKPH
OTO
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010 21
Trascurati: questi cani sono stati lasciati a loro stessi per 10 giorni. Il cucciolo a sinistra ha dovuto perfino essere operato per una frattura ad una gamba.
Collezionista di animali: un problema in aumento, senza soluzioni.
scondono innumerevoli destini di animali
che spesso hanno dovuto attraversare si-
tuazioni spaventose.
Ci sono tantissimi casi portati dalle
nostre sezioni; ad esempio quella di Biel-
Seeland, dove due cani sono stati lasciati a
loro stessi per 10 giorni. Uno di loro aveva
una gamba rotta ed ha dovuto essere tra-
sportato d’urgenza alla clinica veterinaria
di Berna per essere operato. I costi di 1400
franchi sono stati assunti dalla protezione
animali e allo stesso tempo è stata emessa
una denuncia contro il proprietario.
Dopo che la polizia vallesana ha la-
sciato scappare un simile criminale, i fun-
zionari hanno scoperto oltre a 25 pastori
belga – confiscati e portati in un rifugio
della regione – un gatto appeso ad un gan-
cio.
Anche per i protettori di animali più
esperti, questi avvenimenti sono molto
scioccanti; per fortuna però la compas-
sione dà loro la forza di sostenere gli ani-
mali ed ingaggiarsi a loro favore.
Disperata collezionista di animali«I casi di messy aumentano sempre di
più: esseri umani che collezionano ani-
mali oppure che vivono nell’immondi-
zia sono sempre in aumento. Gli animali
giungono così in una sola volta nei rifugi
e questo causa molti problemi», constata
la società di protezione animali argoviese.
In un caso estremo avvenuto nel canton
ZVG
ZVG
Friborgo, la Société Fribourgeoise pour la
Protection des Animaux ha dovuto occu-
parsi di centinaia di galline, conigli, pe-
core e capre, dopo uno sfratto forzato.
«I cani sulla lista» rimangono spesso in pensione duraturaUn relativo nuovo problema lo pongono i
cani che, da alcuni cantoni, vengono con-
siderati come «potenzialmente pericolosi».
Questi «cani da combattimento» malvisti,
finiscono nei rifugi e difficilmente sa-
ranno adottati. Spesso provengono da
proprietari dubbiosi che se ne servivano
per il loro status symbol. Questi animali
soffrono spesso di disturbi del comporta-
mento e quindi non è possibile affidarli,
poiché aggressivi e non socializzati. Con
questi cani i rifugi sono sovraccarichi e 23
associazioni hanno comunicato in un’in-
chiesta della PSA, di non accogliere più
altri «cani sulla lista».
Specchio dello sviluppo della societàLe associazioni di protezione animali non
possono alla fine risolvere sole i problemi
della società. Sempre più persone tengono
un animale da compagnia e spesso parec-
chi proprietari sono stressati dal nuovo
inquilino, avendo sottovalutato il tempo
ed i costi, o per altri motivi. La soluzione
più semplice sembra quindi cedere l’ani-
male al prossimo rifugio.
In aumento la sensibilità verso la protezione animaliLa popolazione reagisce più sensibil-
mente alle infrazioni contro la legge sulla
protezione animali: le associazioni solo
nello scorso anno, hanno ricevuto 5726
segnalazioni. La maggior parte delle
volte, i professionisti evadono i casi da
soli, alleggerendo così il lavoro delle
autorità.
Purtroppo però non in tutti i cantoni
la collaborazione con l’ufficio del veteri-
nario cantonale funziona così bene come
a Zurigo, a San Gallo o in Argovia. Un
problema ricorrente è la mancanza della
visione degli atti e delle conferme da
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010
parte delle autorità, dopo una denuncia.
Così parecchi casi finiscono senza alcuna
conseguenza per il colpevole.
Custodie problematiche delle pecoreNon solo cani e gatti sono vittime di mal-
trattamenti, ma anche gli animali da red-
dito «I possessori di pecore per hobby si
sono distinti particolarmente nel 2009»
asserisce l’associazione mantello delle
protezioni animali bernesi.
Un caso estremo lo racconta la
protezione animali di Basilea Campagna e
Città (TBB): «Un altro proprietario di pe-
core si è rifiutato di portare uno dei suoi
animali molto malato dal veterinario. La
pecora finì per morire miseramente. In
questo allevamento sono state viste re-
golarmente delle pecore deperite; la TBB
ha inoltrato una denuncia contro l’alle-
vatore.»
Lavoro di prevenzione sempre più importanteNon tutti i proprietari sono coscienti che
i loro animali soffrano. Spesso manca
la relativa conoscenza e un’appropriata
formazione: informazioni e chiarimenti
sono quindi sempre più importanti. Da
quando la nuova legge sulla protezione
animali è entrata in vigore, nel 2008, le
associazioni ricevono sempre più do-
mande a proposito di una corretta cu-
stodia. Al segretariato della PSA e sulla
Castrazione dei gatti: meno prole uguale meno sofferenza.
I L M O N D O I N B R E V E
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B R E V E SI, mi abbono o offroL’AMICO DEGLI ANIMALI
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t.
Effi cace ra
pporto della PSA sugli z
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La protection animale n’a pas de frontières La protezione animali non ha confi ni
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ISTO
CKPH
OTO
homepage www.tierschutz.com sono di-
sponibili brochure e volantini inerenti
molte specie animali. Inoltre, gli uffici
specialistici rispondono a richieste ed
eseguono consulenze per le sezioni, le
autorità ed i privati.
La castrazione dei gattiè stata un successoAl fine di impedire che altri animali deb-
bano soffrire, la PSA e le sezioni, in col-
laborazione con dei veterinari, da 10
anni portano avanti un’azione di ca-
strazione dei gatti a livello svizzero.
Annualmente vengono castrati 10 000
esemplari, la cui maggioranza proviene
da fattorie, per impedire una crescita in-
desiderata della popolazione ed un’ulte-
riore sofferenza.
Anche in questo caso, la PSA non
viene sostenuta dallo Stato, malgrado un
accordo europeo di protezione animali
sottoscritto dalla Svizzera lo prescriva.
Il direttore Hansuli Huber sostiene criti-
camente: «Ci disturba che i contadini ri-
cevano annualmente decine di migliaia
di franchi in pagamenti diretti, ma non
siano tenuti a preoccuparsi dell’indesi-
derato incremento della popolazione dei
gatti e mantenerli sani, nelle loro fat-
torie.»
L’attuale statistica delle sezioni della
PSA mostra più che chiaramente, che il
loro impegno per la protezione animali
è indispensabile. Matthias Brunner
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010 23
G E R M A N I A
Ologrammi 3D degli animaliA Berlino si trova l’unico tomografo com-
puterizzato ad alta definizione, con il quale
vengono anche scannerizzati gli animali
selvatici. L’istituto Leibniz a Berlino, che
si occupa della ricerca di animali selvatici,
ha grandi progetti: nei prossimi 3 anni, il
responsabile del gruppo di lavoro Thomas
Hildebrandt vuole concepire un’esposi-
zione allestita dai Körperwelten di Gun-
ther von Hagen (mostra anatomica appro-
fondita, N.d.T)
Al posto di formare animali con la pla-
stilina e dare visuali delimitate nella loro
anatomia, Hildebrandt propone una mo-
stra con ologrammi tridimensionali ad alta
definizione. Gli animali selvatici dovreb-
bero diventare quindi accessibili a tutti; i
visitatori potranno guardare minuziosa-
mente pelle, muscoli, cartilagini e ossa di
facoceri, leopardi ed elefanti.
Questo genere di TC è unico al mondo
per zoo ed animali selvatici. Quando al
parco per animali di Monaco il baby ele-
fante Jamuna ha dovuto essere addormen-
tato per una patologia ossea, i suoi guar-
diani lo portarono a Berlino per poter ar-
rivare a una diagnosi precisa. Le immagini
sono attualmente in fase di studio.IS
TOCK
PHO
TO
U S A
Matt Damon: direttore dello zoodavanti alla cinepresa
La star di Hollywood Matt Damon po-
trebbe presto essere attorniato da animali
esotici. Come comunica il giornale degli
Stati Uniti «Hollywood Reporter», si tratta
del ruolo principale di direttore di zoo nel
film «We Bought a Zoo», sotto la regia di
Cameron Crowe. È la vera storia dell’in-
glese Benjamin Mee, che impegnò tutto il
suo denaro per l’acquisto di uno zoo peri-
colante, per salvare centinaia di animali.
O L A N D A
L’Australiadenuncia il Giap-pone per la cac-cccia alle balene
La lite per la caccia ai mammiferi ma-
rini si inasprisce: la corte internazionale
di giustizia di Den Haag deciderà ora se la
caccia praticata dal Giappone sia illecita
o meno. Quando l’Australia si è rivolta al
tribunale, il Giappone ha reagito incre-
dulo. L’ inoltro della denuncia è „estrema-
mente deplorevole“ ha esclamato un por-
tavoce del governo di Tokio. Il tribunale
dovrebbe accertare in modo strettamente
giudiziario, se la caccia ai mammiferi ma-
rini permessa dal Giappone sia illegale.
Ufficialmente, il governo giapponese
approva la caccia alle balene per «scopi
scientifici». La carne degli animali finisce
sempre però in ristoranti sofisticati dello
stato asiatico. Nella denuncia australiana,
i valori delle quote di cattura sono pre-
cise e studiate dall’inizio della moratoria
del 1980. In questo accordo c’è una clau-
sola d’eccezione che permette la caccia
alle balene per scopi scientifici. Facendo
riferimento a questa clausola, i cacciatori
giapponesi, secondo informazioni, hanno
abbattuto dal 1987 al 2005 solo nell’An-
tartide 6800 esemplari di balenottera mi-
nore. Nei 31 anni precedenti l’entrata in
vigore della moratoria ne vennero abbat-
tute solamente 840, argomentano gli au-
straliani.
Ci sarebbero comunque prove chiare
che «la carne degli animali finisca sui
banconi dei negozi».
I L M O N D O I N B R E V E + + + I L M O N D O I N B R E V E + + + I L M O N D O I N
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 3/201024
È stato scoperto un nuovo inaffidabile commercio di cuccioli. An-che in questo caso, gli animali provenivano dall’Ungheria. La PSA mette in guardia da dubbiosi annunci su internet per l’acquisto di cani: dietro si nascondono spesso commercianti senza scrupoli.
Alle 21.10 squilla il telefono di picchetto
della società di protezione animali di Sir-
nach: una signora pretende che vadano im-
mediatamente a prendere il suo cucciolo
di cane di 11 settimane. Sua madre sof-
fre di asma ed ha forti reazioni allergiche
al nuovo «quattro-zampe» appena acqui-
stato.
Più tardi scopriamo che la signora, una
mattina, ha trovato su internet un annun-
cio con la foto di un cucciolo chiamato
Max. Poche ore dopo, il venditore ha por-
tato «la merce» contro pagamento in con-
tanti di 900 franchi – senza ricevuta.
Elsbeth Tromp della SPA di Sirnach
scuote ancora oggi il capo davanti a tanta
imprudenza: «La signora si è innamorata
delle foto pubblicate su internet ed ha su-
bito preso la cornetta, proprio secondo il
principio oggi avrei voglia di un cane.» Non
ha riflettuto cosa significhi averne
uno giovane e quali responsabilità
comporti. Inoltre, il commerciante
aveva assicurato e spergiurato che
Max non sporcasse in casa.
La delusione fu immediata: il piccolo
Max faceva pipì e marcava il suo territorio
nel salotto. Fu inutile telefonare al com-
merciante il giorno dopo: si rifiutò di rim-
borsare la signora e di riprendersi Max.
Dati falsificatiElsbeth Tromp capì subito che c’era qual-
cosa di marcio con il commerciante. Se-
condo il libretto delle vaccinazioni, Max
sarebbe stato vaccinato contro la rabbia
con validità di un anno. L’iscrizione era
provvista di un timbro e della firma di un
veterinario ungherese: per un cucciolo così
giovane questa durata è impossibile.
Le altre pagine del libretto erano vuote.
Max non possedeva evidentemente alcuna
vaccinazione di base. Era accluso un fo-
glietto staccato con l’indicazione di vacci-
nazione contro la parvovirosi. Su quest’ul-
timo mancavano però nome e numero del
chip; non è possibile identificare quale ani-
male sia stato vaccinato o meno. Probabil-
mente si tratta di un certificato di vaccina-
zione firmato da un veterinario irresponsa-
bile. Per la signora Tromp il caso è chiaro:
Max non è stato vaccinato.
La rete è sempre la stessaQuesta storia ha avuto inizio con un annun-
cio su diversi siti internet, dove compariva
un numero di telefono svizzero. «Dolcissimi
cuccioli giocherelloni di west highland ter-
rier cercano casa, due femmine e due ma-
schi»; dietro quest’inserzione c’erano Max
ed i suoi fratelli. Uno sprovveduto suppone
che la cucciolata provenga dalla Svizzera
essendo il numero di contatto con prefisso
locale.
Il cucciolo Max è stato fortunato
ma non centinaia di suoicompagni sofferenti!
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010 25
Le tracce portano ad un intermediario
nella Svizzera orientale con contatti in Un-
gheria. L’Amico degli Animali ha chiesto
spiegazioni a riguardo del libretto unghe-
rese di vaccinazioni al commerciante Chr.
H, il quale persisteva nella sua versione, so-
stenendo che i cuccioli siano stati visitati,
vaccinati e muniti di chip da un veterinario
ungherese. Il suo suocero ed il suo genero
alleverebbero diverse razze in Ungheria.
Il commerciante sosteneva inoltre di
aver portato e venduto in Svizzera finora
solamente sei cuccioli commissionati da
suoi parenti: scocciato, fa notare che per
questo motivo non necessita alcun atte-
stato di esportazione e nessuna documen-
tazione d’importazione, perché tutto con-
forme alla legge.
Il commercio lucrativo e illegale della mafia dei caniErba, 13.5.2010: Vicino al confine, nei din-
torni di Como, il Corpo Forestale della Stato
confiscò durante una razzia 104 cuccioli
provenienti dall’Ungheria. Si trattava di la-
brador, golden retriver, pintscher, west hi-
gland terrier e san bernardo, tutti separati
troppo presto dalla madre. L’intermedia-
rio, un marocchino 35enne di Merone, a
suo dire, consegnava i cuccioli a clienti nel
nord Italia ed al sud della Svizzera.
San Antonio, 15.12.2009: Assieme
al veterinario cantonale Tullio Vanzetti,
la polizia ticinese confisca 9 cuccioli di
chihuahua e 7 gatti persiani. Gli interme-
diari avevano introdotto gli animali ille-
galmente dalla repubblica ceca, tenen-
doli rinchiusi in condizioni miserabili
in due camere. In totale, 16 cani sono stati
importati, ma una parte non è sopravvis-
suta al viaggio o era già stata venduta.
La polizia cantonale ha sporto denun-
cia contro due residenti in Ticino per mal-
trattamento di animali e infrazione alle
disposizioni d’importazione. Ai chihuhua
confiscati mancava il vaccino contro la
rabbia: questo rende i cani pericolosi an-
che per l’uomo.
Mercato nero redditizioIl commercio con i cuccioli fiorisce: a se-
guito di un’interrogazione parlamentare, il
governo austriaco ha affermato recente-
mente che in media quattro volte per setti-
mana arrivano all’aeroporto di Vienna dai
30 ai 100 cuccioli da allevatori slovacchi,
diretti dapprima in Spagna e infine sulle
isole Canarie.
Inoltre in Austria, nel 2008, sono stati
registrati 29 trasporti illegali di cani, so-
prattutto di cuccioli provenienti dall’Un-
gheria e dalla Romania verso l’Italia e dalla
Slovacchia verso Italia e Spagna. Ciò che
non viene venduto ai turisti in Spagna o nei
paesi del sud ritorna in Austria, Germania
e Svizzera quale «merce di seconda mano»
attraverso persone private o organizzazioni
di soccorso animali.
Durante un controllo a campione di
tag su Google, in siti svizzeri, attraverso
la parola chiave «cuccioli di chihuahua»,
sono apparsi 9590 annunci, 17600 in un
mese. La stessa cosa succede per i car-
lini: inserendo «cuccioli di carlino» su
Google, appaiono in una settimana 625 an-
nunci, sempre su siti svizzeri, 10600 in un
mese.
I cuccioli vengono offerti ad un prezzo
che varia dai 350 ai 550 euro (da 500 a 800
franchi). Nei paesi di provenienza invece,
questi animali costano dai 30 ai 50 fran-
chi, incluse le spese veterinarie: per la ma-
fia dei cani si tratta di un commercio frut-
tuoso: per ogni cucciolo un guadagno dai
400 ai 700 franchi!
Tracce provenienti dell’est EuropaNormalmente i cuccioli pro-
vengono da allevamenti di
massa dell’Europa dell’est,
dove crescono nelle condizioni
più terribili e vengono separati
dalla mamma troppo presto.
Pieni di vermi e già totalmente
indeboliti, le piccole creature
indifese vengono trasportate
una sopra l’altra per centinaia
di chilometri attraverso l’intera
Europa.
I cuccioli di 6-8 settimane
sono generalmente mal socia-
lizzati; gli acquirenti saranno
confrontati con problemi com-
portamentali come morsicare per paura e
un’elevata aggressività.
Le autorità reagiscono con prescrizioniDa molto tempo la PSA promuove un di-
vieto del commercio di transito. Questa pri-
mavera, a Berna, la PSA ha inoltrato una
petizione a riguardo. L’ufficio federale di
veterinaria ha ora accolto questa plurien-
nale richiesta della PSA e inviato in con-
sultazione una nuova ordinanza, che vuole
proibire la vendita ambulante di cuccioli.
Il commercio di transito verrà quindi
abrogato? Il presidente della PSA Heinz
Lienhard spera che per lo meno il commer-
cio poco pulito dei cani si possa arginare:
tutto dipende da come le autorità conver-
tiranno l’ordinanza.
Il cagnolino Max ha avuto fortunaLa storia di Max è finita bene: in soli 3
giorni il west highland terrier ha trovato
una nuova casa. «Un successo», dice feli-
cemente Elsbeth Tromp della società pro-
tezione animali di Sirnach. In seguito ad
un piccolo annuncio nella Thurgauer Zei-
tung (il giornale locale) si sono annunciate
numerose persone interessate ad adottare
il piccolo Max: è stato aggiudicato a una
coppia di pensionati, felici dell’allarga-
mento della famiglia e che già portano nel
cuore il grazioso quattro zampe.
Mark Rissi
Stop alla mafia dei cani: la primavera scorsa è stata de-positata una petizione della PSA richiedente un divieto del commercio illegale di cuccioli.
I maiali accompagnano l’uomo, in qualità di animale do-mestico, oramai da secoli. Meno noto è invece che sulla terra vivono molte specie selvatiche di questo essere intel-ligente con grandi capacità di adattamento.
Il rapporto maiale-uomo è caratterizzato
da molti controsensi: da una parte, viene
ingiustamente considerato come sporco e
soggetto di imprecazioni, dall’altra, do-
vrebbe portare fortuna ad una coppia di
sposi.
Fatto resta che uomo e maiale sono le-
gati da secoli; secondo le più recenti ricer-
che, in Cina venivano già allevati da 10’000
anni. Questi onnivori hanno grandissime
capacità di adattamento e per questo mo-
tivo li troviamo in tutto il globo.
è rosso-marrone e lungo schiena si deli-
nea una striscia bianca. Questa specie ha il
muso nero, mentre il contorno degli occhi
ed il grugno sono bianchi. Molto partico-
lari i ciuffi sulle orecchie a forma di foglia
e una lunga barba sulle ganasce. I pota-
mocheri vivono nell’Africa centrale e occi-
dentale. I loro parenti più prossimi sono i
cinghiali rossi.
Il facoceroAnche il facocero vive nel continente afri-
cano. Il suo muso è composto da protube-
ranze di tessuto connettivo cartilaginoso
che possono raggiungere 12 cm.
Le sue possenti zanne non servono so-
lamente per incutere paura, ma anche quale
pericolosa arma di difesa e nei combatti-
menti territoriali. Anche i leopardi, le iene
e perfino i leoni ne hanno rispetto.
Quando un facocero viene inseguito
da un predatore, si serve di un’astuta tat-
tica: prima di rifugiarsi nella sua tana, si
gira velocissimo all’ultimo momento e si ri-
tira a marcia indietro. Contrariamente alla
maggior parte dei suoi simili, il facocero è
un animale diurno; trascorre la notte con
gli altri membri della famiglia in tane sca-
vate dagli oritteropi. Malgrado siano una
specie onnivora, si nutrono principal-
mente di erbe di tutti i tipi; per pascolare
«si inginocchiano» sull’articolazione della
zampa anteriore, muovendosi lentamente
in avanti.
L’ilochero giganteÈ stato scoperto solo nel 1904 dall’ uffi-
ciale e ricercatore naturalista britannico
Le sfaccettature dei maiali
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010
Facoceri: questi animali diurni e onnivori si sanno difendere in modo efficace. I giovani lasce-ranno la madre verso i 15 mesi.
I suini raggruppano due famiglie: ad
una appartengono le specie anti-
che del vecchio mondo, i veri maiali
(suidae) ed alcuni del nuovo mondo
come i pecari (tayassuidae), chia-
mati anche maiali dall’ombelico.
I cinghiali (Sus scrofa), presenti
sul nostro territorio, fanno parte dei
maiali del vecchio mondo.
Scheda zoologica
26
Sulle isole Marshall della Micro-Indo-
nesia i maiali domestici cercano il cibo nel
mare poco profondo della laguna.
Il cinghiale: l’antenato di tuttii maiali domesticiLe diverse specie addomesticate proven-
gono anticamente dal cinghiale. In Sviz-
zera, dopo esser stati sterminati, da qual-
che anno hanno ricominciato a ripopo-
larsi. Grazie al loro sensibile olfatto rin-
tracciano il cibo grufolando nel terreno. I
cinghiali vivono in gruppi di massimo 20
esemplari, in un cosiddetto branco, con a
capo una femmina.
Accanto alle specie da noi conosciute,
esistono ancora altre forme selvatiche di
maiali.
Il potamocheroTra tutte le specie si distingue maggior-
mente il potamochero, chiamato anche
maiale di fiume. Il suo particolare dise-
gno colpisce molto: il colore base del pelo
JEAN
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UTTE
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LIA
27L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010
Potamochero: questo animale notturno può correre e nuotare molto velocemente.
C-8/
GN
U
Richard Meinertzhagen nelle inaccessibili
foreste tropicali dell’Africa equatoriale. La
definizione di «gigante» è appropriata: un
esemplare adulto può arrivare a pesare fino
a 275 kg. Questi colossi non scavano con il
loro grugno per cercare cibo, come le altre
specie, poiché si nutrono in prevalenza di
tenera erba dolce, erbe aromatiche e gio-
vani virgulti di cespugli scelti.
Il cinghiale dalle verrucheNelle foreste tropicali vivono anche i cin-
ghiali dalle verruche, di cui si conoscono
cinque specie, tutte provenienti dal sud est
asiatico – particolarmente in Indonesia e
sulle Filippine. Come i facoceri, dispon-
gono di 3 paia di verruche, o escrescenze
cutanee simili a pustole, a livello facciale.
Il cinghiale dalle verruche di Visaya è for-
temente minacciato di estinzione.
Il babirussaLa parola babirussa deriva dall’indone-
siano: è composta da cervo e maiale e in-
dica una specie di suino presente sola-
mente sull’isola indonesiana di Sulawsi e
quelle antistanti.
I babirussa dispongono di una stra-
ordinaria caratteristica; infatti i loro po-
Pecari: giovane esemplare nella foresta amazzonica.
Babirussa: i canini superiori del maiale-cervo possono raggiungere i 30 cm all’esterno.
ISTO
CKPH
OTO
tenti canini crescono attraverso il grugno
e sorprendentemente la pelle trapassata
non si infiamma.
Il pecariNella lingua brasiliana degli indiani tupi,
pecari significa all’incirca «l’animale che
crea molte vie nel bosco». In lingua te-
desca viene denominato anche «maiale
dall’ombelico», a causa della grande
ghiandola presente a livello addominale,
attraverso la quale emettono un secreto
molto intenso simile al muschio.
Matthias Brunner
OLD
RICH
RAJC
HL/
ZGAP
Il cinghiale dalle verruche: la specie di Visaya (Sus cebifrons) risulta sulla lista rossa.
ISTO
CKPH
OTO
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/201028
L’associazione del ramo Interpharma, con lo statuto per la protezione animali, vuole ridare lustro all’immagine dell’industria farmaceutica del nostro paese Il valore effettivoridare lustro all’immagine dell’industria farmaceutica del nostro paese. Il valore effettivodi questo statuto molto promettente per le migliaia di animali da esperimento deve dap-prima essere dimostrato.
Le industrie farmaceutiche annunciano uno statuto per
la protezione animali
L’ industria farmaceutica ha forse scoperto
tutto d’un tratto di avere un cuore per gli
animali? Lo si potrebbe pensare se lo «sta-
tuto per la protezione animali», pubblicato
a fine giugno dall’associazione mantello
Interpharma delle ditte farmaceutiche,
fosse credibile.
Tra i membri troviamo i giganti del
settore come Novartis, Roche, Actelion,
Bayer Schering, Merck Serono, Cilag e Vi-
for. Con lo statuto, i giganti della farma-
ceutica si vedranno obbligati, assieme ad
altre organizzazioni partner e ditte incari-
cate, a migliorare con persistenza e impe-
gno, a livello mondiale, le condizioni della
sperimentazione e la tutela degli animali
da laboratorio.
Interpharma è consapevole che «l’im-
piego di animali nella ricerca li obblighi
legalmente e eticamente all’uso del mas-
simo standard». Inoltre vede quale parte
ISTO
CKPH
OTO
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010 29
della propria responsabilità la messa in
pratica dei 10 principi fissati, e la pre-
occupazione della «validità nella nostra
sfera di influenza a livello mondiale».
Legge sulla protezione animali svizzera quale standardQuale «standard massimo» dovrebbero vi-
gere le direttive della legge sulla prote-
zione animali svizzera, che però nel ramo
della custodia degli animali da laborato-
rio è completamente insufficiente.
La PSA ha già messo in discussione
il procedimento di consultazione della
nuova legge di protezione animali, per-
ché per gli esemplari da labo-
ratorio non valgono gli stessi
criteri che per gli animali do-
mestici. Un topo o un coni-
glio hanno però le stesse esi-
genze.
L’industria farmaceutica
pretende dalle proprie ditte
partner estere e da quelle che
conducono per loro conto
esperimenti sugli animali di
attenersi strettamente a que-
sto «standard massimo».
Principio delle 3RI «10 comandamenti» dovreb-
bero implementare in primo
luogo i principi della prote-
zione animali, secondo le 3R (reduce, re-
fine, replace) e quindi contenere l’uso cre-
scente di animali nella sperimentazione. I
test saranno quindi dove possibile evitati,
ridotti o ottimizzati.
L’intensità dell’esperimento sulle ca-
vie deve essere limitato ad un minimo,
prima e dopo l’impiego. Lo sviluppo e la
messa in pratica di metodi e tecniche so-
stitutivi dovrebbero essere attivamente in-
centivati.
Per poter mettere in pratica e mante-
nere gli obblighi dei 10 punti dello statuto,
Interpharma punta sulla formazione con-
tinua e sull’ istruzione di tutti i propri col-
laboratori (mondialmente lavorano nelle
ditte sopraccitate più di 200.000 persone)
ed i propri partner, tramite un sistema di
auditing interno, il quale dovrebbe garan-
tire l’adempimento degli standard concor-
dati sulla protezione animali.
Mentalità diverseConsiderando superficialmente il tema, la
PSA approva gli sforzi dell’Interpharma
per voler migliorare la tutela delle cavie a
livello mondiale. Esiste infatti un’enorme
differenza tra i diversi stati e continenti,
soprattutto per quanto riguarda la condi-
zione di custodia ed il trattamento degli
animali da laboratorio.
Gli USA hanno generalmente gabbie e
recinti più piccoli, soprattutto per animali
grandi, come primati e scimmie. Inoltre
mancano le relative norme di protezione
animali per topi e ratti, la cui percentuale
raggiunge l’80% di tutti gli animali da la-
boratorio.
Oltremare non sono considerati quali
animali da proteggere e non sono com-
presi nella legislazione americana di pro-
tezione degli animali.
Degli studi dimostrano che negli Stati
Uniti, il trattamento dei roditori nei la-
boratori è pessimo ed il personale spesso
prova disgusto per gli animali.
Gli standard di protezione animali dell’Asia
sono molto bassi. Questo è spesso dovuto
alla cultura del popolo – il cane è un ali-
mento quotidiano e il cervello caldo di
scimmia, fresco dal cranio, è considerato
un’assoluta delicatezza. Topi e ratti ven-
gono annientati perchè considerati paras-
siti.
In Asia non possiamo parlare di un
«rapporto adeguato con gli animali»,
come noi lo percepiamo e intendiamo,
tanto per gli animali piccoli quanto per
quelli grandi.
La sperimentazione vienemessa al sicuroÈ già un passo molto avanti che le ditte
farmaceutiche di successo si impegnino
ad inserire standard più elevati a livello
mondiale per la ricerca su comanda. In-
fatti solo attraverso il dialogo con la so-
cietà ed i protettori degli animali si pos-
sono trovare miglioramenti
nel campo della sperimenta-
zione.
Dall’altro canto però que-
ste ditte ci preparano «delica-
tamente» a assottigliare l’ubi-
cazione svizzera della ricerca
e equipaggiare meglio i la-
boratori esterni nella ricerca
con animali, specialmente
con primati e cani.
Le ditte associate a Inter-
pharma, dall’estate del 2009,
sanno benissimo di essere
sotto osservazione e le loro
attività di ricerca, soprattutto
sui grandi primati, vengono
esaminati minuziosamente:
nel caso di malcontenti dovranno sentire
le critiche pubbliche.
Solo un’abile mossa?Lo statuto ed i suoi principi sono stati
pubblicati quest’anno da parte di Inter-
pharma nel mese di giugno; allo stesso
tempo in Malesia è stato aperto un gigan-
tesco laboratorio di ricerca, il quale pren-
derà in consegna tutte le richieste di spe-
rimentazione su primati e cani.
Dovremo aspettare ancora per sco-
prire se Interpharma metterà in pratica
anche il punto 7: far esaminare da esterni
che i 10 principi vengano rispettati.
Julika Fitzi, specialista della PSA
in sperimentazione animale
Conigli bloccati: una vana attesa del principio delle 3R?
ZVG
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/201030
Il recinto esterno è pavimentato in calce-
struzzo e un minuscolo catino serve da pi-
scina. In questo ambiente sterile passano
la maggior parte del tempo le tigri dello
zoo di Bad Ragaz, senza potersi nemmeno
nascondere un attimo dagli sguardi cu-
riosi dei visitatori – una vita triste. To-
talmente in contrapposizione troviamo il
parco per animali selvatici Peter e Paul di
San Gallo: le linci hanno a disposizione
un recinto molto spazioso nel bosco, con
legno a sufficienza ed anche un fiumiciat-
tolo: quasi come in libertà. Per dormire,
i timidi felini, si possono ritirare in una
delle tante tane presenti.
Differenze tanto enormi che la PSA
ha constatato durante le visite nei 24 zoo
e parchi della svizzera tedesca e occiden-
tale.
Meno animali ma più spazioPeter Schlup, esperto di animali selvatici
della PSA, ha esaminato la custodia de-
gli animali selvatici da un punto di vista
critico ma con le necessarie conoscenze
scientifiche. Ha controllato minuziosa-
mente a campione 147 recinti di zoo e
parchi.
La pubblicazione dell’ultimo rapporto
sugli zoo, nel 2007, è stato efficace: da al-
lora diversi zoo e parchi hanno migliorato
la condizione della custodia.
«Più posto e meno animali» è lo slogan
del parco Dählhölzli di Berna che tutti do-
vrebbero mettere in pra-
tica. Effettivamente la
tendenza va nella di-
rezione di installazioni generose e con-
formi.
Un importante esempio lo porta il
parco degli orsi di Berna, che finalmente
ha rimosso le spiacevoli condizioni della
fossa degli orsi totalmente sorpassata.
Il parco di Goldau, il quale nello scorso
rapporto ha ricevuto ancora diverse criti-
che, ha ora migliorato la custodia degli
orsi tramite un’ installazione comune di
due ettari con i lupi. In modo intelligente
i gestori hanno usato una parte di questo
paesaggio naturale unico nell’area dello
scoscendimento.
Così è nato un recinto che permette
ad entrambe le specie di vivere una vita
più conforme.
Opportunità persaGli esempi dello zoo Toni di Rothenburg
sono invece tristi: sono stati costruiti
nuovi recinti per i felini e gli orsetti la-
vatori, ma sono troppo piccoli e manca
una struttura per una custodia a malapena
adatta alla specie.
FOTO
S: P
ETER
SCH
LUP
Efficace rapporto sugli zoo!
Il rapporto completo sugli zoo è disponibile su internet alla pagina www.tierschutz.com/zoobericht
Zoo di Bad Ragaz: recinto inbeton senza possibilità di ritirata.Il giaciglio rialzato fungeerroneamente da mangiatoia.
Parco degli orsi di Berna:i simpatici animali hanno ora hadisposizione uno spazioso recintovicino all’Aare. I tempi dellacustodia indegna nella fossa sonodefinitivamente passati.
Parco per animali selvatici Peter ePaul di S.Gallo: Le timide linci pos-sono usufruire di un recinto nel boscoche si presta ottimamente per cercareil cibo e fare delle belle scampagnate.
La PSA ha nuovamente esaminato 24 parchi per animali e zoo svizzeri. Dall’ultimo rapporto ci sono stati alcuni miglio-ramenti, ma la custodia di grandi animali selvatici resta pro-blematica.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2010 31
A quanto sembra, non è stato chie-
sto il parere di un esperto di animali sel-
vatici, suppone Schlup. La PSA sarebbe
stata a disposizione per consigliare con
competenza.
Grandi animali selvaticiinadatti per gli zooLa custodia di grandi felini, scimmie an-
tropomorfe ed elefanti, resta problema-
tica. In cattività si riesce difficilmente a
creare condizioni corrette di custodia. Il
problema principale è l’enorme spazio di
cui questi animali necessitano.
Allo zoo di Basilea è previsto un mas-
siccio ingrandimento del recinto esterno
delle scimmie. L’attuale struttura non cor-
rispondeva più di gran lunga alle nuove
conoscenze di questi animali. È peccato
che i responsabili non vogliono imporsi la
custodia di una sola specie di primati – le
rimanenti scimmie avrebbero potuto ap-
profittare ancora di più di una maggiore
offerta di spazio. Anche nello zoo di Zu-
rigo ci sono novità: nei prossimi anni sarà
progettata la realizzazione di un grande
parco per elefanti di 10’000 metri qua-
drati.
Ridurre l’effettivo di animaliSimili progetti di prestigio sono però molto
dispendiosi e costano milioni di franchi.
Ai parchi più piccoli manca sovente il de-
naro per grossi investimenti. La PSA con-
siglia a questi di limitarsi alle specie di
animali semplici da accudire e offrire loro
per contro recinti più spaziosi e conformi.
Così, lo zoo dei bambini del circo Knie
a Rapperswil, alla morte del rinoceronte
maschio, ha in-
grandito la strut-
tura degli elefanti.
Nel frattempo,
lo zoo La Garenne
nel canton Vaud, ha abbandonato la cri-
ticata custodia della lince. Animali come
delfini non dovrebbero assolutamente
essere tenuti in cattività, perché il loro
grande bisogno di movimento non può
mai essere corrisposto, anche solo in mi-
nima parte.
Punto debole: le prescrizioni sulla custodia degli animaliEvidentemente i difensori degli interessi
degli zoo hanno potuto farsi valere anche
nella nuova ordinanza di protezione ani-
mali; per molti animali da zoo valgono
sempre le medesime norme minime per
i recinti, come nella vecchia ordinanza.
Così per esempio per i leoni e le tigri sono
previsti solo 110 metri quadrati per ani-
male. Su una superficie di soli 500 me-
tri quadrati possono essere tenuti persino
tre elefanti. Queste, secondo la PSA, sono
delle grandezze di recinzione assoluta-
mente insufficienti, che possono essere
denominate non conformi agli animali.
Ora, se vengono costruiti dei nuovi
impianti o gli esistenti ristrutturati, de-
vono essere adeguati alle nuove cono-
scenze. La PSA si aspetta dalla prossima
ordinanza d’ufficio degli animali selvatici
dall’Ufficio federale di veterinaria (UFV)
un chiaro miglioramento per le specie da
zoo.
I visitatori dovrebbero osservare in
modo critico la custodia degli animali
selvatici e denunciare eventuali inconve-
nienti. La PSA raccomanda di evitare gli
zoo dove prevale la custodia inadeguata.
Matthias Brunner
Con questa ricerca sugli zoo, Peter Schlup si congeda dall’AMICO DEGLIANIMALI, per affrontare una nuova sfida lavorativa. Lo zoologo diplomato ha con-dotto durante 12 anni l’ufficio specialis-tico per animali selvatici della PSA. Conle sue profonde conoscenze di questespecie, ha contribuito a prendere po-sizione per la PSA nei progetti di legge.Le sue indagini come ad esempio il rap-porto sui circhi, lo hanno reso un partner molto ricercato anche dai media.
La redazione augura a Peter Schlupogni bene per il suo futuro e lo ringraziaper l’impegno dimostratoci.
Merci Peter
Parco degli animali di Goldau: laconvivenza di orsi e lupi è unacustodia da prendere quale esempio,dove le esigenze degli animali sono alcentro dell’attenzione.
Lo zoo di Toni a Rothenburg: gli orsettilavatori hanno a disposizione un nuovorecinto che però dà a questi animalicuriosi solo poco svago.
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
SIMBA - Joli chat de 4 ans, un peu timide au début, mais il adore les câlins. Suite à un accident, il n’a plus de queue, ce qui n’enlève rien à son charme. Il a besoin d’un jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
SHARPEI - Cane corso di un anno circa, maschio, vaccinato e con microchip. Abituato con altri cani e molto dolce.Sezione PSA Biasca e ValliTel. 091 862 22 30
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
Délaissé
BIDULE et TUC - Jolis cochons d’inde mâles de 2 mois. Ils sont frères et s’entendent bien entre eux.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Abandonnés
PANPAN - Magnifique lapin nain d’une année. Mâle castré, il est très affectueux.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Abandonné
PILOU - Joli minou, vrai-ment très affectueux et bavard. Trouvé, il est âgé d’environ 3 ans. Il doit pouvoir sortir.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Trouvé
Rinunciato
Trouvé
TIBERE - Trouvé en pleine nature, Tibère revient de loin. Calme, affectueux et propre, ce persan mâle né en 2008 est castré.Section PSA La Chaux-de-FondsTél. 032 968 64 24
RinunciatoLACKY - Incrocio, pelo corto, maschio nato 1.3.2005. Nero, petto bianco.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Rinunciata
SUSI - Femmina, incrocio volpino, nata nel 2005. Bianco con chiazze grige.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Lolita Morena vous présente :
La nouvelle émission
pour le placement des
animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CHEYENNE - Femmina, malinois nata il 11.7.2009.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Rinunciata
L’AMI DES ANIMAUX 3/2010