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JOIGNEZ-VOUS AU MONDE! Le dernier ÉVÉNEMENT avant l'an Nº8/99

Le dernier ÉVÉNEMENT avant l'an · Vitrine des tØlØcommunications depuis ses dØbuts en 1971, TELECOM constitue, tous les quatre ans, la mesure du chemin parcouru et la rampe

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JOIGNEZ-VOUS AU MONDE!

Le dernier ÉVÉNEMENTavant l'an

Nº8/99

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3 TELECOM99: Le XXIe siècle, c�est déjà aujourd�hui(p. 3) • Message du président de l�UIT�TELECOM (p. 4)• Les expositions TELECOM en photos de 1971 à 1995 (p. 6)• Palexpo s�agrandit pour accueillir TELECOM 99 + INTERACTIVE 99(p. 8)

14 A L'UIT: Ecoulement du trafic � Commerce de minutesde télécommunication (p. 14) • L�UIT et le PNUD parlent deresserrer leur coopération (p. 21) • De source officielle (p. 22)• Publications (p. 23)

25 AN2000: Le 1er janvier 2000 approche� êtes-vous prêt?

31 INFORADIO: Tour d�horizon des séminaires régionauxsur les radiocommunications (p. 31) • La commissionspéciale se prépare pour la CMR-2000 (p. 34)

35 INFODEVELOPPEMENT: Rapport sur le développe-ment des télécommunications dans le monde 1999 �Communications cellulaires mobiles (p. 35) • Tendances desréformes dans les télécommunications � Convergenceet réglementation en 1999 (p. 39)

44 PERSPECTIVES: GMPCS: tenir les promesses, NaderModanlo (p. 44) • Présentation d�une initiative deWorldSpace à TELECOM 99: des télékiosques pour les zonesrurales et isolées d�Afrique (p. 46)

47 NOUVELLES

49 AGENDA

Nouvelles de l�UIT:ISSN 1020-415610 numéros par an

Rédacteur en chef par intérim:Patricia LuswetiResponsable de l�édition anglaise:David GrayResponsable de l�édition française:Christiane BeudetResponsable de l�édition espagnole:Alfredo PonceGraphiste:Dominique de FerronSecrétariat:Caroline Marchetti

Copyright: © UIT 1999La reproduction d�extraits de la présentepublication est autorisée pour autantqu�elle s�accompagne de la mention:Nouvelles de l�UIT.

Rédaction:Tél.: +41 22 730 52 34Fax: +41 22 730 53 21Télex: 421 000 uit chX.400 : S=itunews, P=itu,A=400net, C=chInternet: [email protected]

Abonnements:Tél.: +41 22 730 52 34Fax: +41 22 730 53 21Internet: [email protected]

Déni de responsabilité: les opinionsexprimées sont celles des auteursdes articles et n�engagent pas l�UIT.

N°8 SOMMAIRE 1999

Couverture: Conception:Nicolas Stäuble (UIT)

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Nouvelles de l�UIT 8/992

TELECOM 99

Ne manquez pasle dernier événement du siècle!

L�équipe de direction de l�UIT. Au premier plan (de gauche à droite), Yoshio Utsumi, secrétaire général, et Roberto Blois, vice-secrétairegénéral. Au second plan (de gauche à droite), Hamadoun Touré, directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT),Houlin Zhao, directeur du Bureau de la normalisation des télécommunications (TSB), et Robert Jones, directeur du Bureau desradiocommunications (BR)

Photo: A. de Ferron (UIT 990050)

TELECOM 99 + INTERACTIVE 99

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3Nouvelles de l�UIT 8/99

Dans quelques jours, TELECOM 99 + INTERACTIVE 99 ouvriront leurs portes à Genève. A l�occasion de cettetrès importante manifestation, la dernière avant le changement de siècle, l�Union internationale destélécommunications se réjouit d�accueillir des exposants et des visiteurs du monde entier pour

célébrer le passé, le présent et le futur des télécommunications.Vitrine des télécommunications depuis ses débuts en 1971, TELECOM constitue, tous les quatre ans, la

mesure du chemin parcouru et la rampe de lancement des équipements de demain. A cet égard, l�exposi-tion qui va bientôt se tenir présentera le dernier cri de la technique et sera ainsi incomparable.

La qualité des réseaux et des services d�aujourd�hui a connu une amélioration spectaculaire grâce auxnouvelles techniques de gestion et aux composantes intelligentes disséminées dans différentes parties dece qui en est venu à constituer un réseau mondial. Les normes continueront, comme hier, à jouer un rôleessentiel en ce qui concerne la rapide mise en oeuvre de technologies nouvelles dans le cadre de ce réseaumondial.

Instance chargée de l�élaboration et de l�adoption de ces normes techniques, de la réglementation del�utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et de la promotion du développement des télécom-munications, l�Union prend des mesures spécifiques et souvent novatrices pour répondre à l�évolutionincessante du paysage des télécommunications.

L�UIT peut, à juste titre, s�enorgueillir d�avoir consacré ces cent trente-quatre dernières années à cons-truire l�infrastructure mondiale de l�information, infrastructure qui répond dans une grande mesure au rêveet aux aspirations d�Alexander Graham Bell qui, en 1878, déclarait: «Dans l�avenir� quelqu�un se trouvantdans telle région du pays pourra communiquer avec quelqu�un d�autre se trouvant dans une autre région.»

Il est vrai que la possibilité qui nous est donnée d�appeler n�importe quel pays depuis n�importe quelautre pays est particulièrement digne de louanges, et elle le sera encore plus lorsque tous les citoyens dumonde auront accès aux télécommunications et aux technologies de l�information: c�est là le défi le plusimportant auquel se trouve confrontée l�industrie de l�infocommunication à la veille du nouveau siècle.

A TELECOM 95, certains des plus éminents spécialistes mondiaux et représentants des industries convergen-tes des télécommunications, de la radiodiffusion et de l�informatique se sont associés à l�UIT pour ouvrir lavoie menant à la société mondiale de l�information. TELECOM 99 + INTERACTIVE 99 devraient être à leur tour lethéâtre d�un autre échange d�idées dynamique sur les communications du futur, l�essentiel étant de définirconstamment un cadre pour permettre aux télécommunications de réduire les distances et de relier partoutles hommes aux hommes.

TELECOM n�est donc pas simplement une vitrine technologique, mais contribue au développement destélécommunications, à telle enseigne que les excédents de recettes que les expositions permettent dedégager sont utilisés pour préfinancer des projets précis, principalement dans les pays en développement.

Etant donné les perspectives ouvertes par la technologie d�aujourd�hui et, plus encore, par les possibilitésillimitées dont elle disposera demain, le XXIe siècle devrait être synonyme de vie meilleure pour tous, sansexception, et non pas seulement pour les plus riches.

Yoshio UtsumiSecrétaire général

Union internationale des télécommunications

Le XXIe siècle, c�est déjà aujourd�hui

TELECOM 99

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TELECOM 99

Message du présidentde l�UIT�TELECOM

TELECOM 99 + INTERACTIVE 99, manifestation organiséepar l�UIT à Palexpo (Genève) à la veille du nouveaumillénaire, réunira un nombre sans précédent d�émi-nents professionnels des télécommunications. Cetévénement, qui se déroulera du 10 au 17 octobre,sera la huitième édition de l�Exposition mondiale destélécommunications organisée par l�UIT à Genève.

Sur une surface nette d�exposition au sol de plusde 66 000 m2 (63 000 à l�intérieur et 3300 à l�exté-rieur), 1123 exposants venus de 48 pays offrirontaux 200 000 visiteurs attendus la vitrine la plusprestigieuse des produits et des services de télécom-munication les plus récents. Ellepermettra de faire connaître desproduits réellement innovantsqui influeront sur nos modes devie dans les années à venir.

D�après des projections éta-blies à partir de la participationà TELECOM 95, une centaine deministres, 150 directeurs géné-raux et 3000 représentants desmédias, ainsi que des centainesde chefs d�entreprise et d�émi-nentes personnalités du mondedes télécommunications de-vraient se rendre à TELECOM 99+ INTERACTIVE 99.

L�édition de cette année seraplus particulièrement axée surles mutations que la mobilité etl�Internet ont entraînées � etcontinueront de le faire � pourla société. Il y a quatre ans, l�Internet n�était pasencore au centre des débats de TELECOM, ni d�ailleursau centre des préoccupations de l�industrie des télé-communications. Aujourd�hui, en revanche,l�Internet et le World Wide Web se sont imposés

aussi bien auprès des entreprises et des marchés quedes particuliers.

De même, ces quatre dernières années, la télépho-nie mobile a connu un essor prodigieux dans le mondeentier. Lors de TELECOM 95, on ne comptait que 18 mil-lions d�abonnés au téléphone numérique cellulaire; en1999, on en recense plus de 300 millions.

L�enthousiasme que suscite cette croissance que rienne semble devoir freiner ne doit pas cependant nousfaire oublier que la grande majorité de la populationmondiale n�a toujours pas accès à des services de télé-communication de base, et encore moins au World

Wide Web. Le Forum de TELECOM

99 + INTERACTIVE 99 traitera de cettequestion et nous avons élaboré àcette occasion un programmeambitieux et de vaste portée. L�édi-tion 99 du Forum comprendraquatre sommets et huit sessionscombinées portant sur des ques-tions intéressant tous les sommets. Enfin, le week-end des 16 et17 octobre, les Journées mondia-les Internet de TELECOM mettrontun point final à TELECOM 99 +INTERACTIVE 99 et ouvriront la voiequi mène au nouveau millénaire.Ces journées marqueront la tran-sition entre l�ère industriel et l�èrede l�information et seront ouver-tes au public ainsi qu�aux visiteurshabituels de TELECOM (exposants,délégués du Forum, représentants

des médias et professionnels).TELECOM 99 + INTERACTIVE 99 sera à n�en pas douter

un événement réellement exceptionnel. Je me réjouis àla perspective de vous y rencontrer.

Jean-Patrick Baré

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TELECOM 83

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TELECOM 99

Les expositions TELECOMen photos de 1971 à 1995

TELECOM 71 TELECOM 75

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TELECOM 99

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TELECOM 99

Palexpo s�agrandit pour accueillirTELECOM 99 + INTERACTIVE 99

L�attribution des emplacements pour la huitièmeédition de l�Exposition mondiale des télécom-munications qui se déroulera à Genève du

10 au 17 octobre 1999 n�a pas été chose facile comptetenu du grand nombre d�exposants qui, dès 1995,avaient indiqué clairement qu�ils voulaient présenterau monde leurs dernières innovations à la veille dutroisième millénaire. Le nombre des demandes adres-sées par les exposants a très vite dépassé la surfacedisponible, mais l�UIT�TELECOM a pu, en 1998, avecl�aide des autorités suisses, élaborer un projet permet-tant d�utiliser une nouvelle surface dans les jardinsen face du Centre de conférences et d�expositionsde Palexpo.

Le projet d�extension, qui prévoit des passerellescouvertes, fera partie intégrante de Palexpo pourTELECOM 99 + INTERACTIVE 99. Cet espace, où serontinstallés un centre de presse, quatre salles de con-férences de presse, un studio de télévision, un res-taurant et une halle d�exposition ne manquera pasd�attirer de nombreux visiteurs et bien entendu lesmédias du monde entier.

Entièrement équipée (raccordement au réseau,climatisation, etc.), la nouvelle surface d�exposition

offrira aux exposants et aux visiteurs de cette mani-festation mondiale toutes les commodités auxquel-les ils sont habitués. Quant à l�exposition propre-ment dite, cette extension de 2500 m2 permettra àTELECOM de satisfaire une partie des exposants ins-crits sur sa longue liste d�attente.

A la fin de 1998, on savait déjà que la surfaced�exposition nette serait de 65 000 m2, sans compterles étages des stands à plusieurs niveaux.

C�est aussi en 1998 que l�appel aux orateurs pourle Forum de TELECOM 99 + INTERACTIVE 99 a été publié;plus de 1100 résumés ont été soumis au Comité pourle programme du Forum, qui s�est réuni en février1999 afin d�organiser et d�établir le cadre du Forum.Depuis octobre 1998, cette manifestation mondiale abénéficié d�une campagne publicitaire dynamiquedans la presse économique et commerciale.

Les excédents de TELECOM au servicedu développement

Les expositions TELECOM s�adressent avant tout auxEtats Membres et aux Membres des Secteurs del�Union, mais ces activités internes bien spécifiques,en quelque sorte semi-commerciales, sont aussi

génératrices de recettes. LesConférences de plénipoten-tiaires de Kyoto (1994) et deMinneapolis (1998) ont décidéque les excédents découlantdes activités des expositionsTELECOM serait affectés à desprojets de développementdes télécommunicationsintéressant essentiellementles pays les moins avancés.

Quelques-uns de cesprojets sont décrits ci-après.Ils s�inscrivent dans le cadredu programme spécial dedéveloppement de l�UIT�TELECOM, qui complète lesactivités du Secteur du déve-loppement des télécommu-nications (UIT�D) et celles

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TELECOM 99

entreprises par l�UIT au titre de son budget ordinaire.Les projets en question, qui doivent être exécutés pen-dant la période 1997�2002, relèvent des catégoriessuivantes: développement des ressources humaines,développement des infrastructures, assistance aux paysayant des besoins spécifiques et application des tech-nologies nouvelles.n La composante développement des ressources

humaines de ce programme s�articule autour de la créa-tion de quatre Centres d�excellence. L�UIT a affecté àchacun de ces centres, à titre de capital d�amorçage,un montant de 2 millions CHF constituant en quelquesorte un noyau de polarisation d�autres contributionsimportantes attendues, en espèces et en nature.

Deux de ces centres seront créés en Afrique (à Dakaret à Nairobi) où des institutions de formation régio-nales existantes � l�Ecole supérieure multinationaledes télécommunications (ESMT) et l�Institut régionalafricain de formation supérieure en télécommunica-tions (AFRALTI) � sont actuellement transformées enCentres d�excellence. Les deux autres centres (un dans larégion Amériques et un dans la région Asie-Pacifique)sont quelque peu différents de ceux créés en Afrique,en ce sens qu�un certain nombre d�instituts derecherche et de formation existants sont reliés à unréseau virtuel de Centres d�excellence.

Ces Centres d�excellence auront pour mission prin-cipale de former des responsables de l�administrationcentrale aux problèmes de politique générale et de ré-glementation. Ils constitueront par ailleurs une ressourcepour les présidents-directeurs généraux des compagniesd�exploitation existantes et nouvelles; en effet, ceux-cipourront y trouver les informations dont ils ont besoinet nouer des relations professionnelles avec leurshomologues.

Les centres assumeront par ailleurs un certain nom-bre d�autres fonctions importantes, dont la fourniturede conseils en matière de formation et d�informationsur la gestion du spectre des fréquences radioélectri-ques. Les ministres pourront les utiliser pour obtenirdes renseignements et des conseils, s�agissant en par-ticulier de grands projets nationaux ou continentaux.

Les centres permettront également d�évaluer enpermanence l�incidence des accords multilatéraux rela-tifs aux télécommunications, d�une part sur la régiondans son ensemble et d�autre part sur certains paysd�une région donnée. On y trouvera des spécialistes aufait des problèmes qui se posent et capables de donnerdes conseils sur les meilleures méthodes de finance-ment du développement des télécommunications engénéral ou dans des cas particuliers.

Enfin, les centres seront des pôles régionaux, quipermettront d�élaborer des projets pilotes et de formu-ler, d�amorcer, puis de discuter divers programmes dedémonstration. Pour résumer, à l�instar de l�UIT elle-même, il s�agira d�instances permettant aux représen-tants du secteur des télécommunications en particulieret du secteur public des pays considérés en général deconstituer à l�échelle régionale des alliances durables.n La composante développement des infrastruc-

tures, pour laquelle 4 millions CHF ont été dégagés,misera sur l�engagement et la coopération des auto-rités nationales, des organisations régionales ouinternationales et du secteur privé pour moderniser leréseau Panaftel et améliorer les capacités manufactu-rières locales et régionales en Afrique.

La modernisation du réseau Panaftel a pour objet derenforcer les capacités des opérateurs nationaux de té-lécommunication et de leur donner ainsi les moyensde développer, de gérer, d�exploiter et d�entretenir lesréseaux de télécommunication africains dans de meilleu-res conditions. Ce projet doit attirer un grand nombrede spécialistes internationaux de différents domaines:planification intégrée des télécommunications, flux detrafic, numérisation progressive des réseaux, mainte-nance et rénovation des installations et tarification.n Un montant de 1,5 million CHF a été attribué au

titre de l�assistance aux pays ayant des besoins spécifi-ques, conformément aux résolutions adoptées parles Conférences de plénipotentiaires de Kyoto et deMinneapolis.

Le dernier projet actuellement mis en oeuvre dans lecadre de ce programme vise à fournir une assistance àl�organisme de réglementation des télécommunicationsde la Bosnie-Herzégovine. Le projet, exécuté en parte-nariat avec la Banque européenne pour la reconstruc-tion et le développement (BERD), a pour but d�établirun plan directeur de développement des télécommu-nications à court terme pour la Bosnie-Herzégovine.Des rapports complets sur ce projet ont été publiésdans des numéros précédents des Nouvelles de l�UIT.

Les projets entrepris dans le cadre de ce typed�assistance permettront également de traiter lesbesoins des pays des régions des Caraïbes et duPacifique Sud en matière de services de télécommuni-cation d�urgence, qui sont souvent d�une importancevitale en cas de catastrophe naturelle (orages tropi-caux, ouragans, etc.). L�UIT est bien résolue à faire ensorte que de tels services soient disponibles partoutoù cela est possible.n Dans le domaine de l�application des nouvelles

technologies, 4 millions CHF ont été attribués au titre

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TELECOM 99

Géorgie

Malte

Maroc

Venezuela

Sénégal

Inde

Ethiopie

Kenya

Tanzanie

Mozambique

Mali

Bénin

Cameroun

Ouganda

Projets réalisés dans le cadre du programme 1997�2002

Bhoutan

Myanmar

Viet Nam

de financement initial de projets pilotes destinés àillustrer les avantages des techniques modernes decommunication et à les étendre au grand public.

Divers projets sont en cours: téléenseignement enInde et au Maroc et commerce électronique auMaroc et au Venezuela. Des télécentres communau-taires polyvalents sont en cours d�installation (Mali,Ouganda, Mozambique, Bénin, Tanzanie et Viet Nam).Cinq projets de télémédecine ont été exécutés(Mozambique, Myanmar, Géorgie, Malte et Ukraine).D�autres sont en cours (Cameroun, Ethiopie, Kenya,Sénégal, Venezuela et Bhoutan).

Diverses autres propositions dans des domaines telsque les transports, l�environnement, le tourisme, l�agri-culture, l�administration publique et la gestion engénéral sont à l�étude, aux fins d�application dans lespays en développement.

Formation d�instituteurs au MarocLes travaux préparatoires nécessaires à la mise en

oeuvre d�un projet pilote interactif de formationd�instituteurs au Maroc se sont achevés en 1998.Ce projet est financé à concurrence de 3,5 millionsUSD par l�Etat marocain, la Banque mondiale, unepart des excédents de l�UIT�TELECOM, ainsi que pard�autres partenaires. Sa réalisation est menée à bienpar le Bureau de développement des télécommuni-cations (BDT) qui, au titre d�un arrangement de sous-

traitance, se charge de l�infrastructure et des ques-tions techniques et par l�Organisation des NationsUnies pour l�éducation, la science et la culture(UNESCO) qui est responsable des aspects relatifsaux programmes et au contenu.

L�objectif du projet était de créer 15 centres d�en-seignement au Maroc qui devaient être opérationnelsau début de 1999. Dès la fin de 1998, une démons-tration des microstations construites par Gilat (Israël)était effectuée au Maroc où avait été recruté du per-sonnel local. Il était également prévu de solliciterl�autorité marocaine des télécommunications pourqu�elle fournisse gratuitement des secteurs satellites.

Le projet pilote tire parti de la technologie desmicrostations qui non seulement permet, dans lesens aller, une radiodiffusion de qualité pour l�image,les données et le son, mais encore offre un canalretour pour le son et le texte. Application simplifiéede la technologie des satellites, les microstationsne reposent sur aucune infrastructure existante et,qui plus est, ont l�avantage d�être relativement bonmarché, notamment en ce qui concerne le signalde retour. Des études consacrées au téléenseigne-ment ont permis de constater que les communica-tions émanant des étudiants étaient un élémentessentiel, d�où l�insuffisance de la simple radiodif-fusion qui, à l�heure actuelle, ne permet pas dedisposer d�un canal retour.

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TELECOM 99

TELECOM 71

TELECOM 75

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TELECOM 83

TELECOM 87

TELECOM 91

TELECOM 95

250

360

600

659

803

850

1 066

Croissance des expositions mondiales Telecomdepuis la première édition en 1971

manifes-tation

mondialeexposants

14 000

16 600

35 000

41 000

53 600

87 260

99 000

28 000

40 000

41 000

77 000

105 000

132 250

154 671

surface netted�exposition

(m2)visiteurs

Par conséquent, outre l�ordinateur collectif dontseront équipées toutes les salles de classe distantes,chaque participant disposera d�un terminal pourcommuniquer en retour d�un simple terminal indi-viduel, semblable à une unité de télécommande àconversion.

Pour que ceux qui en ont le plus besoin aientdirectement accès au savoir et à l�enseignement, ceprojet, qui fait partie intégrante du programme del�UNESCO «L�éducation pour tous», est fondé surl�intégration, grâce aux nouvelles technologies del�information, de l�utilisation éventuelle de la télévi-sion, des télécommunications et de l�informatique.Le projet a pour but:

� d�améliorer les méthodes des instituteurs lesmoins qualifiés;

� d�approfondir les connaissances des instituteursdes matières qu�ils enseignent;

� de valoriser l�image qu�ils ont de leur travail etd�accroître leur motivation;

� d�évaluer l�emploi de la télévision éducativeinteractive dans les pays en développement;

� d�encourager l�utilisation d�Internet dans lescentres d�enseignement;

� de promouvoir au sein de la communauté lareconnaissance de l�enseignement commefacteur de développement.

Un projet analogue est en cours de réalisation enInde dans les Etats du Gujarat et du Madhya Pradesh.D�autres pays ont manifesté de l�intérêt pour cetteentreprise novatrice.

Commerce électronique pour les paysen développement (EC-DC)

L�objectif du projet UIT de commerce électroniquepour les pays en développement est de faire en sorteque ceux-ci et les pays les moins avancés utilisentleurs infrastructures et leurs services de télécommu-nication actuels pour faire du commerce électroni-que et de fournir ainsi aux commerçants et aux petitesentreprises un accès peu onéreux au marché mon-dial. Pour ce faire, il est possible de recourir à unearchitecture répartie permettant à un grand nombrede commerçants de partager le coût de l�infrastruc-ture du commerce électronique dans leur région, cequi, par là même, renforcera la viabilité du projet.

Outre des avantages économiques directs, leprojet EC-DC stimulera la demande d�infrastructurede raccordement à l�Internet et, de ce fait, complé-tera d�autres projets du BDT tels que la télémédecineet le téléenseignement. Le projet porte sur des

objectifs précis et sur la promotion de la participa-tion de l�industrie et du secteur privé. Il fournit encela une illustration concrète de la thèse défenduede longue date par l�UIT, selon laquelle le dévelop-pement des télécommunications contribue au déve-loppement économique.

De nombreux partenaires, tant du secteur publicque du secteur privé, ont exprimé leur souhait departiciper financièrement à la mise en oeuvre du projetEC-DC dans leur région. La mise en place d�au moinsquatre centres EC-DC (les deux premiers se situerontau Maroc et au Venezuela) est programmée au coursdes deux années à venir.

Le projet EC-DC démontre aux entreprises des paysen développement et des pays les moins avancésl�intérêt que présente l�infrastructure mondiale destélécommunications, à savoir un élargissementdes marchés grâce à un accès à une clientèle inter-nationale.

Pour de plus amples renseignements sur ce pro-jet, prière de consulter le site Web http://www.itu.int/ECDC.

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Nouvelles de l�UIT 8/9912

Le Comité de l�UIT�TELECOM

Ce comité a été créé à la suite des recommandations de la Commission de Haut Niveau (1990�1991) quia conseillé l�UIT sur la manière de simplifier et d�intégrer ses activités dans l�environnnement compétitif

actuel. Le comité a pour mission essentielle de soumettre au secrétaire général de l�UIT des propositionsrelatives aux tendances et aux progrès technologiques dans le domaine des télécommunications et des domai-nes connexes, tant au niveau mondial que régional.

Jean-Patrick Baré travaille depuis plus de vingt-trois ans à l�UIT où il a occupédiverses fonctions dans le domaine de la gestion des ressources humaines. De 1990 à1998, M. Baré a été chef du Département du personnel et de la protection sociale. Il aété nommé en mars 1998 président de TELECOM et du Comité de TELECOM. Depuis sanomination, il a présidé la manifestation AFRICA TELECOM 98 organisée à Johannesburg.Cette exposition TELECOM, qui était la vingtième organisée par l�UIT et la quatrième à setenir sur le continent africain, a remporté un grand succès.

Osamu Hayama est professeur de politique économique à la Graduate School ofIntegrated Science and Art, University of East Asia (Japon). Auparavant, il était directeurgénéral chargé du Laboratoire de recherche de technologie de l�information et de laDivision recherche et services-conseils à l�Institut Nomura, premier institut de recherchedu Japon. En 1994, il était membre de la délégation japonaise à la Conférence deplénipotentiaires de l�UIT qui s�est tenue à Kyoto. Depuis quelques années, il participeactivement aux activités de développement des télécommunications de la région Asie-Pacifique, entre autres en qualité de coordonnateur du Forum des télécommunicationsdu Pacific Economic Cooperation Council (PECC) ainsi que celle de membre de la Commis-

sion de planification stratégique du Conseil des télécommunications du Pacifique (PTC).

Andile Ngcaba est directeur général du Département des communications de laRépublique sudafricaine. Il est titulaire d�une maîtrise en sciences commerciales de l�Uni-versité de Witwatersrand et de diplômes de gestion de la Graduate School of Businessde l�Université de Stanford et de l�Université nationale de Singapour. Il est égalementchargé de recherche à l�Institut universitaire des sciences sociales de Londres. M. Ngcabaa fondé le Centre for the Development of Information Technology Programmes (CDITP);il est membre du Conseil de l�Institut de haute technologie du Cap (Eastern CapeTechnikon) et conseiller technique auprès d�InfoDev (Banque mondiale). Il a acquis uneréputation internationale en qualité de membre du Colloque international sur la régle-

mentation et du Groupe consultatif pour le développement des télécommunications (GCDT) de l�UIT.M. Ngcaba a publié divers articles sur les télécommunications et les techniques de l�information.

Nils Ingvar Lundin est directeur général des communications et du marketing chezInvestor AB (Suède). Avant d�entrer en 1995 dans cette société, il était chargé desrelations d�entreprise et était premier vice-président d�Ericsson. Il était entré à Ericsson en1985 après avoir travaillé seize ans à la télévision suédoise. M. Lundin a été président del�Association des relations publiques suédoises de 1994 à 1996. Il est titulaire d�unemaîtrise de droit de l�Université de Lund.

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Grégoire Sentilhes qui travaille à New York, est vice-président de MarketingWorldwide de Bertelsmann BOL, la branche commerce électronique international. Leservice BOL existe depuis février 1999 en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et auxPays-Bas. Il est également opérationnel aux Etats-Unis. Avant d�entrer chez Bertelsmann,M. Sentilhes était de 1993 à 1996 président-directeur général de Matra Hachette Mul-timedia Online, Division en ligne du groupe Lagardère. Il siège au conseil d�administra-tion de plusieurs entreprises nouvellement créées sur Internet, aussi bien aux Etats-Unisqu�en Europe et est depuis 1986 un des pionniers des activités en ligne (commerceélectronique, questions de contenu et communautés Internet). Il est coauteur d�unouvrage, La stratégie du Minitel, publié en 1988.

Janice Obuchowski est présidente de Freedom Technologies Inc., cabinet de con-sultants et de recherche en matière de télécommunications. Jusqu�en 1992, elle étaitsecrétaire adjointe aux communications et à l�information au Department of Commercedes Etats-Unis et a travaillé en tant qu�administratrice à la National Telecommunicationsand Information Administration (NTIA). Auparavant, elle était directrice exécutive desaffaires internationales de NYNEX et conseillère supérieure auprès du président de laFederal Communications Commission (FCC).

De gauche à droite:Lili Rison,vice-présidente del�UIT�TELECOM et chefde la Division desexpositions,Jean-Patrick Baré,président del�UIT�TELECOM,Fernando Lagraña,vice-président del�UIT�TELECOM et chefde la Division du Forum,et Tom Dahl-Hansen,Premier vice-présidentde l�UIT�TELECOM et chefde la Division dudéveloppementcommercial et dumarketing

Bruce Willey a été vice-président du Département des recettes internationales de MCIInternational depuis 1985. Il est chargé du secteur PTT, ventes et commercialisation deMCI International pour l�Europe, l�Asie-Pacifique et le Canada. Au cours de ses trenteannées d�expérience dans le domaine des télécommunications internationales, il a oc-cupé des postes à haute responsabilité chez TRT et Western Union International. Il estmembre du Groupe spécial sur les télécommunications du Pacific Economic CooperationCouncil (PECC) et membre du conseil d�administration du Conseil des télécommunica-tions du Pacifique (PTC). Il est membre du comité consultatif de la McLaren School del�Université de San Francisco.

TELECOM 99

La direction de l�UIT�TELECOM

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Nouvelles de l�UIT 8/9914

AL'UIT

Tel est le titre d�un nouveau rapport importantque l�Union internationale des télécommuni-cations et TeleGeography, Inc. publieront en

octobre à l�occasion de la manifestation mondialeTELECOM 99 + INTERACTIVE 99. Ce rapport de 330 pages(édition de 1999) étudie le marché de gros du traficde minutes de télécommunication. Il examine enprofondeur le passage des mécanismes classiques departage des recettes du système des taxes de réparti-tion à de nouveaux mécanismes orientés vers les coûts,utilisant principalement des systèmes d�interconnexionnationale ou l�Internet. Des tableaux relatifs aux paysprésentent les 20 premières artères du trafic entrantet sortant des principaux pays communiquant des don-nées sur leur trafic, pour la période 1993�1997, ainsique les tendances observées dans le domaine des prixde détail et des prix de gros.

L�expression «commerce de minutes de télécom-munication» revêt au moins deux significations dansle contexte du rapport.

Tout d�abord, cette expression se réfère au déve-loppement d�un marché relatif au trafic de minutesde télécommunication, en termes de capacité, d�opé-rations à terme et d�options. Cette interprétation tra-duit l�évolution des règles du jeu dans les télécom-munications internationales, suite à l�accord concluen 1997 par l�Organisation mondiale du commerce(OMC) sur les télécommunications de base et à l�émer-gence d�un régime commercial.

Le deuxième sens de cette expression est beaucoupplus ancien et se réfère à un échange de services enmatière de terminaison d�appel. C�est ce principed�échange loyal qui est au coeur de la coopérationinternationale en matière de télécommunication.Les administrations des services télégraphiques del�Europe du XIXe siècle se sont rapidement renducompte qu�il était mutuellement avantageux deprendre en charge réciproquement les terminaisonsd�appel car, ce faisant, elles bénéficiaient de ce serviceà titre gratuit.

Les mesures visant à réformer le système des taxesde répartition, de par le fait qu�elles ont permis d�éta-blir des principes directeurs ayant fait l�objet d�un agré-ment mutuel sur la forme que devraient prendre les

Ecoulement du traficCommerce de minutes de télécommunication

taxes de règlement orientées vers les coûts, ont da-vantage fait avancer la situation au cours des douzemois écoulés qu�au cours des douze dernières an-nées. Selon le rapport, si les normes de la FederalCommunications Commission (FCC) des Etats-Unisn�ont pas réussi à obtenir un consensus international,l�action de la FCC a néanmoins incité à nouveau lacommunauté internationale à réexaminer le problèmedes taxes de répartition. Les travaux entrepris par leGroupe spécialisé sur la réforme des taxes de réparti-tion (voir les Nouvelles de l�UIT, no 7/99, page 17)ont abouti à la mise en place d�un accord multilatéralportant sur un ensemble d�objectifs ambitieux qui,s�ils sont mis en oeuvre, nous rapprocheront sensi-blement d�une situation où les taxes de règlementseront orientées vers les coûts.

Il est dit en conclusion dans le rapport qu�aucunedes deux interprétations de l�expression «commercede minutes de télécommunication» ne semble pou-voir décrire avec exactitude les changements quiinterviennent dans l�environnement internationalparce que tôt ou tard on ne commercialisera plus desminutes, mais des mégaoctets, ou toute autre unitémesurant le débit.

Les extraits du rapport présentés ci-après visentà donner un aperçu de la dimension géopolitiquedes communications et des facteurs ayant une inci-dence sur l�écoulement et les structures du trafic inter-national.

Tendances du traficEn 1997, le volume de trafic téléphonique interna-

tional se situait juste sous la barre des 82 milliards deminutes dans le monde. Sur la base des tendancesactuelles et compte tenu de l�accélération de la crois-sance du nombre de lignes principales ainsi que del�expansion rapide et continue du réseau mobile, onpeut vraisemblablement s�attendre que le trafic inter-national dépassera 100 milliards de minutes dans lecourant de 1999 et atteindra 143 milliards de minu-tes d�ici à l�an 2001 (voir la figure 1).

A l�heure actuelle, 23 pays développés génèrent àeux seuls presque trois quarts du trafic internationalsortant*, le quart restant étant généré par les autres

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15Nouvelles de l�UIT 8/99

AL'UIT

pays de la planète. Toutefois, pour le trafic entrant, lasituation est quelque peu différente. Les pays déve-loppés susmentionnés ne représentent que 57% dutrafic international entrant. C�est cet écart entre larépartition du trafic sortant et entrant qui expliquequ�il soit nécessaire de mettre en place un systèmeinternational de règlements et qui constitue le princi-pal thème de fond de ce rapport.

Au début de 1998, l�idée, longuement débattue,de concevoir les télécommunications internationalescomme un service commercial concurrentiel est fina-lement devenue réalité, plusieurs marchés importantss�ouvrant pour la première fois à la concurrence. Lespremiers pays à se lancer ont été la France, l�Allema-gne, l�Italie et la Suisse. Ils ont été suivis par Hongkong-Chine, l�Espagne et l�Irlande à la fin de 1998. De nom-breux autres pays se sont engagés à libéraliser leurmarché au début de la prochaine décennie et Singa-pour prévoit de le faire en 2000.

Une part croissante du trafic international, attei-gnant peut-être 30%, ne s�inscrit plus aujourd�hui dansle cadre du système classique des taxes de répartition,l�interconnexion nationale devenant maintenant lemode de fonctionnement dominant, tout au moinsen Europe. En outre, la libéralisation du marché segénéralisant (voir le tableau 1), une part croissante dutrafic est revendue dans le cadre d�opérations interna-tionales de simple revente. Un marché dynamiques�est mis en place pour le commerce de minutes detrafic de télécommunication et d�options d�achemi-nement du trafic.

Le commerce de minutes de télécommunication àprix réduit montre que le principe de la différencia-tion des prix commence de plus en plus à être appli-qué dans le secteur des télécommunications tant auniveau du prix des minutes au détail qu�au niveau desprix de gros du trafic. Dans d�autres secteurs d�acti-vité, tels que celui des compagnies aériennes, la ventede la capacité excédentaire à des tarifs réduits se pra-tique depuis longtemps et régulièrement. On cons-tate souvent que rares sont les passagers d�un avionqui voyagent au même tarif. Le prix d�un billet dé-pend de restrictions liées à la réservation, de la qualitédes sièges et du service et de l�éventuelle combinai-son du vol avec d�autres prestations, comme le casd�un voyage organisé. Et pourtant, tous les passagersd�un vol partent et arrivent à la même heure.

1 200

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001

3038

4448

5462

72

82

94

108

124

143

1 000

800

600

400

200

0 0

20

40

60

80

100

120

140

160

* Aux fins de l�analyse développée ici, on peutdéfinir grosso modo les pays développés commeétant les 15 Etats Membres de l�Union euro-péenne, auxquels on ajoutera l�Islande, la Norvège,la Suisse, le Canada, les Etats-Unis, l�Australie, leJapon et la Nouvelle-Zélande.

Source: UIT, TeleGeography, Inc.

Figure 1 � Trafic international, lignes principales fixes et abonnés au service mobile pour la période 1990�2001

lignes principales fixes

abonnés au service mobile

trafic international total

abon

nés

au s

ervi

ce f

ixe

etau

ser

vice

mob

ile d

ans

le m

onde

(mill

ions

)

traf

ic té

léph

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ue in

tern

atio

nal (

mill

iard

s de

min

utes

)

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Nouvelles de l�UIT 8/9916

AL'UIT

Dans le secteur des télécommunications, la diffé-renciation des prix a mis plus de temps à se dévelop-per. Après tout, les opérateurs de télécommunicationspubliques se sont longtemps vantés d�offrir un ser-vice de qualité uniforme pour la connexion et la trans-mission d�appels à des prix non discriminatoires.

Aujourd�hui, les opérateurs de télécommunicationspubliques sont confrontés à un dilemme. De l�avisgénéral, les réseaux utilisant le protocole Internet (IP)devraient prochainement constituer le réseau public.Le trafic acheminé via le réseau téléphonique publiccommuté (RTPC) continue de croître entre 5 et 15%par an sur la plupart des artères.

S�il est difficile d�établir des données très précises,on peut approximativement estimer que le volumedu trafic sur le Web double tous les cent jours envi-ron. Cela signifie que si vous entreprenez d�offrir uneprestation portant sur 100 unités de trafic, au boutd�un an ces unités seront au nombre de 1250 et, aubout de cinq ans, il y en aura plus de 30 millions.La difficulté, par conséquent, consiste à savoirajuster la croissance des réseaux à la demande dumarché.

A quel moment le volume du trafic IP l�emportera-t-il sur celui du trafic voix

Quelques pays communiquent aujourd�hui des statistiques sur l�utilisation de l�Internet dans la mesureoù la connexion Internet se fait via le RTPC. Ainsi, KPN aux Pays-Bas rapporte qu�en 1998 environ 21%

de leur trafic local était imputable à l�Internet contre 13% en 1997.Les statistiques les plus impressionnantes sont celles qui ont été publiées par l�OFTA, autorité chargée de

la réglementation à Hongkong-Chine. Au début de 1998, les connexions Internet via le réseau commutéétaient plus ou moins égales en volume aux appels internationaux émanant du territoire (appels entrants etsortants regroupés). Au printemps 1999, leur volume était comparativement le double. En effet, le fait quele volume des appels internationaux de Hongkong, qui avait augmenté chaque année de 16% entre 1991 et1997, ait en réalité diminué en 1998 laisse à penser qu�au moins une partie de la croissance enregistrée parle trafic Internet est à mettre au compte de la téléphonie IP qui remplace les appels acheminés par réseau fixe.

Les statistiques communiquées par Deutsche Telekom font état d�une évolution similaire en 1998, lesappels passés par Deutsche Telekom à T-Online, son fournisseur d�accès Internet, ont augmenté de 86%pour atteindre un total de 7,7 milliards de minutes, dépassant ainsi ses 4,7 milliards de minutes de traficinternational sortant. De fait, le trafic national longue distance ainsi que le trafic international sortant deDeutsche Telekom ont tous deux régressé cette année-là. Si l�on tient compte des appels passés auprèsd�autres fournisseurs allemands d�accès Internet ainsi que des connexions à l�Internet par le biais des circuitsloués, il ne fait alors pratiquement aucun doute que le volume du trafic Internet de l�Allemagne est supérieur,et de loin, à son volume de trafic international (entrant et sortant), comme c�est le cas pour Hongkong-Chine.

Le prochain palier sera franchi lorsque le volume du trafic IP l�emportera sur l�ensemble du trafic voix et dutrafic télécopie (international et national). On peut penser actuellement que cela se produira aux alentoursde 2003-2004, tout en sachant que dans certains pays cela adviendra plus tôt. Cette date est importante car,une fois ce palier franchi, le service téléphonique vocal deviendra progressivement un service additionnel,intégré à des données acheminées sur l�Internet.

1990Etats-UnisJaponNouvelle-ZélandeRoyaume-Uni

1995AustralieCanada (partiel)ChiliColombieCorée (Rép. de)DanemarkEtats-UnisFinlandeJaponMalaisieNouvelle-ZélandePhilippinesRoyaume-UniSuède

Tableau 1

1998AllemagneAustralieAutricheBelgiqueBrunéi DarussalamCanadaChiliColombieCorée (Rép. de)DanemarkDominicaine (Rép.)El SalvadorEspagneEtats-UnisFinlandeFranceGhanaGuatemalaHongkong-ChineIndonésie

IrlandeIsraëlItalieJaponMalaisieMexiqueNorvègeNouvelle-ZélandeOugandaPays-BasPérouPhilippinesRép. dém. duCongoRoyaume-UniRussieSomalieSuèdeSuisseUkraine

Structure du marché en évolutionPays ouverts à la concurrence en matière de

téléphonie internationale

Source: Base de données réglementaire de l�UIT en matière detélécommunication, base de données de l�UIT/TeleGeography,Inc. sur l�«Ecoulement du trafic» et l�OMC.

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17Nouvelles de l�UIT 8/99

AL'UIT

Incidence pour les paysen développement

De 1993 à 1998, un total d�environ 40 milliardsUSD est passé des pays développés aux pays en déve-loppement par le biais du système des taxes de répar-tition. Les Etats-Unis à eux seuls ont contribué pourplus de 25 milliards à ce transfert net. Il est donccompréhensible que les pays en développement soientpréoccupés du devenir de cette source de revenus,compte tenu des changements envisagés dans le do-maine de l�environnement des télécommunicationsinternationales qui sont décrits dans le rapport. Denombreux pays en développement sont à la merci debrusques changements, en particulier les petits Etatsinsulaires et autres qui tirent une part importante deleurs recettes totales en matière de télécommunica-tion du trafic international. Le rapport examine diffé-rents scénarios de réforme du système des taxes de

répartition, notamment les normes de la FCC, les «taxesindicatives cibles» proposées par le Groupe spécialisésur la réforme des taxes de répartition, les réductionséchelonnées et le principe SKA («l�exploitant d�originegarde la totalité des recettes»). Quel que soit le scéna-rio gagnant, le volume actuel des transferts financierstransfrontières, en particulier ceux en provenance despays développés vers les pays en développement, ris-que de diminuer en volume et en importance.

Les pays en développement sont confrontés à undilemme: faut-il continuer à pratiquer des prix de groset de détail élevés pour le trafic international et doncà appliquer une politique de subventions croisées ausein des réseaux d�accès ou faut-il réduire les prix afind�empêcher le trafic classique de se reporter surl�Internet? Les statistiques sur le trafic du début del�année 1998 font apparaître un net ralentissementde la croissance (qui est tombée sous la barre des10% pour la première fois depuis des dizaines

Tableau 2

1

23456789

1011121314151617181920

Hong Kong Telecom International(Hongkong-Chine)DGT (Chine)Telmex (Mexique)MOPTT (Arabie saoudite)SingTel (Singapour)Chungwa Telecom (Taiwan-Chine)Etisalat (Emirats arabes unis)KT (Corée (Rép. de))TM (Malaisie)Türk Telekom (Turquie)TP (Pologne)Utel (Ukraine)EMBRATEL (Brésil)VSNL (Inde)Telkom (République sudafricaine)SPT Telecom (République tchèque)Bezeq (Israël)Indosat (Indonésie)Rostelecom (Russie)HTC (Hongrie)

moyenne/total

1er avril

31 déc.31 déc.31 déc.1er avril30 juin31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.1er avril1er avril31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.

1 718,0

1 632,01 009,0

801,3753,0743,1738,0610,0589,0557,5529,4487,0477,0422,0368,8306,1300,0298,1288,5287,1

12 914,8

�1,2

13,9�5,837,121,614,525,217,3

3,217,821,1

461,124,6

9,64,55,7

�6,320,123,3

7,4

14,8

2 194,9

2 107,41 446,31 174,91 377,8

797,1472,9

1 227,6497,6460,9670,9172,3399,7

1 599,7652,9240,6428,8443,1279,4191,4

16 836,2

�2,5

26,3�23,611,7

2,6�14,3�9,1

8,6�3,5

8,16,43,59,39,10,6

�27,5�45,3�7,1

�64,580,7

3,7

48,5

12,318,950,346,715,742,014,419,512,825,2

�19,990,814,919,116,988,617,514,1

22,7

clas

sem

ent

opérateurde

télécommunications(pays)

exercicese

terminantle

trafic internationalde télécommunication,

exprimé en minutes,en 1997(milliers)

évolution1996�1997

(%)

recettes tiréesdes services

internationauxen 1997

(millions USD)

évolution1996�1997

(%)

recettes tiréesdu trafic

international desrecettes totales detélécommunication

(%)

Source: Base de données de l�UIT sur les opérateurs de télécommunications publiques.

Classement des 20 principaux opérateurs de télécommunications publiques des pays en développementen fonction du nombre de minutes de trafic international sortant en 1997

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19Nouvelles de l�UIT 8/99

d�années) ainsi qu�un réel recul du trafic sortant pourcertains pays, comme Hongkong-Chine (voir l�enca-dré). Si le ralentissement enregistré dans la région Asie-Pacifique peut en partie s�expliquer par la crise finan-cière asiatique, on peut presque à coup sûr l�attribueraussi à la perte du trafic soumis aux taxes de réparti-tion, notamment le trafic télécopie, au profit del�Internet. Le tableau 2 montre le classement des 20principaux opérateurs de télécommunications publi-ques des pays en développement.

La part de marché de l�Europe diminueIl est dit dans le rapport qu�il y a quinze ans la part

de l�Europe représentait plus des deux tiers du mar-ché mondial. Elle est aujourd�hui inférieure à 50%(voir la figure 2). En revanche, le marché nord-améri-cain, qui durant toute cette période a été ouvert à laconcurrence, s�est développé deux fois plus vite quedans le reste du monde et a donc vu sa part doublerpour atteindre presque un tiers du trafic internationaltotal sortant. D�autres régions en développement �Asie-Pacifique, Amérique latine et Caraïbes � ont éga-lement vu leur part du marché mondial s�accroître audétriment de l�Europe.

Dure époque pour les opérateursinternationaux

L�ouverture à la concurrence en Europe renversera-t-elle la tendance caractérisée par une régression desparts de marché? A première vue, il semblerait queoui, mais uniquement si les opérateurs historiques dela région y mettent le prix. Plusieurs opérateurs euro-péens, tels que Telefónica et Belgacom, ont réussi àaugmenter leur volume de trafic international plus ra-pidement que la moyenne des 20 principaux opéra-teurs (voir le tableau 3).

Cependant, ils n�y sont parvenus qu�en réduisantles prix, se préparant ainsi à l�ouverture du marché àla concurrence, de sorte que les recettes globales qu�ilsont tirées du service international ont diminué entre1996 et 1997.

Dans l�ensemble, le niveau des recettes tiré desservices internationaux en ce qui concerne les 20 prin-cipaux opérateurs des pays développés a baissé depresque 10% en termes de dollars des Etats-Unis aucours de la période 1996�1997. Les opérateurs despays en développement ont également enregistré unebaisse, quoique moindre.

AL'UIT

Note: LAC = Amérique latine et Caraïbes.Source: Base de données de l�UIT/TeleGeography, Inc. sur l�«Ecoulement du trafic».

Figure 2 � Evolution du trafic (parts régionales du trafic international dans le monde, selon l�origine en 1983 eten 1997)

Selon l�origine, total = 10,2 milliards de minutes

Afrique: 1,9%

Amériquedu Nord:16,8%

LAC: 3,6%

Europe: 68,0%

Asie-Pacifique:9,7%

Parts mondiales du trafic internationalde télécommunication en 1997

Afrique: 1,9%

Amériquedu Nord:

32,5%

LAC: 4,1%

Europe: 43,0%Asie-Pacifique:18,5%

Selon l�origine, total = 81,8 milliards de minutes

Parts mondiales du trafic internationalde télécommunication en 1983

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Nouvelles de l�UIT 8/9920

AL'UIT

L�Internet: le nouveau réseaude télécommunications publiques

Il ressort de l�analyse des tendances sur le traficprésentée dans le rapport que l�Internet sera non seu-lement l�élément déterminant de la croissance du tra-fic international en termes de demande au cours desdix prochaines années (voir l�encadré), mais qu�il exer-cera en outre une influence majeure sur l�avenir descourants de trafic plus classiques, principalement letrafic voix et le trafic télécopie. Compte tenu des éco-nomies d�échelle que le trafic Internet permettra deréaliser de par l�augmentation de son volume, ainsique des avantages inhérents que le trafic IP présente

Tableau 3

123456789

1011121314151617181920

AT&T (Etats-Unis)MCI WorldCom (Etats-Unis)Deutsche Telekom (Allemagne)France Télécom (France)Sprint (Etats-Unis)BT (Royaume-Uni)Telecom Italia (Italie)Swisscom (Suisse)Telefónica (Espagne)KPN (Pays-Bas)Belgacom (Belgique)Teleglobe (Canada)KDD (Japon)PTA (Autriche)C&W Comms (Royaume-Uni)Telia (Suède)Pacific Gateway (Etats-Unis)Telstra (Australie)Telecom Eireann (Irlande)OTE (Grèce)

moyenne/total

31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.1er avril31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.31 déc.1er avril31 déc.1er avril31 déc. �30 juin1er avril31 déc.

10 3317 3074 8133 1002 7592 7102 2091 9571 5661 5351 3401 1241 105

996971747720700635597

47 323

8,217,6

1,14,40,54,58,96,6

31,70,1

14,922,9

0,25,1

27,35,8

��0,3

9,515,2

8,6

5 7864 7433 8062 1651 4782 5421 520

965824

1 072565779

2 079492381259173996606548

31 779

0,221,1�7,6

�25,1�1,0�9,9�6,4�9,9

�15,2�17,4�19,1

2,4�14,5�11,814,8

�27,0 �

�4,98,3

�2,9

-5,1

11,317,9

9,88,19,99,98,7

14,25,1

13,513,354,268,913,210,2

4,3�

8,429,516,7

11,1

clas

sem

ent

opérateurde

télécommunications(pays)

exercicese

terminantle

trafic internationalde télécommunication,

exprimé en minutes,en 1997(milliers)

évolution1996�1997

(%)

recettes tiréesdes services

internationauxen 1997

(millions USD)

évolution1996�1997

(%)

recettes tiréesdu trafic

international desrecettes totales detélécommunication

(%)

Source: Base de données de l�UIT sur les opérateurs de télécommunications publiques.

par rapport au trafic RTPC, en termes de rentabilité, ily a tout lieu de penser que le trafic voix et le trafictélécopie dont les parts augmentent, qui sont actuel-lement acheminés via le réseau RTPC, le seront désor-mais via l�Internet. L�Internet pourrait en effet devenirle réseau de télécommunications publiques plutôtqu�une simple prestation complémentaire. La princi-pale différence technique tient au fait que le traficserait acheminé plutôt que commuté, ce qui est sansimportance pour l�utilisateur moyen dont le seul inté-rêt est de bénéficier de prix intéressants. En définitive,lorsqu�un marché est ouvert à la concurrence, le con-sommateur obtient ce qu�il demande. n

Classement des 20 principaux opérateurs de télécommunications publiques des pays développésen fonction du nombre de minutes de trafic international sortant en 1997

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21Nouvelles de l�UIT 8/99

AL'UIT

L�UIT et le PNUD parlent de resserrerleur coopération

L�Union internationale des télécommunicationset le Programme des Nations Unies pour le dé-veloppement mettent depuis longtemps leurs

efforts en commun pour assurer une coopérationtechnique aux pays en développement. Les deuxorganisations cherchent actuellement le moyen derenforcer leur partenariat pour faire face à des défisde plus en plus difficiles à relever.

La nécessité de ce renforcement a été évoquée le8 septembre 1999 lors de la visite de courtoisie quela directrice, Odile Sorgho-Moulinier, et le directeuradjoint, John Fabre, du Bureau du PNUD pourl�Europe, ont faite au secrétaire général de l�UIT,Yoshio Utsumi.

«Le moment est venu d�établir un nouveau cadre quipermette de resserrer davantage encore notre relation»,a déclaré M. Utsumi, en soulignant la qualité desrapports qui existent depuis des années. «Je suisconvaincu que le Bureau du PNUD pour l�Europe seraun agent de liaison efficace dans notre recherched�une entente plus formelle», a-t-il ajouté.

Mme Sorgho-Moulinier, dont le dernier lieu d�af-fectation était le Sénégal, a fait l�éloge de l�appui actifapporté par le Bureau extérieur de l�UIT au plan-cadredes Nations Unies pour l�aide au développement. Ceplan est un élément clef des réformes annoncées parle secrétaire général de l�Organisation des NationsUnies en 1997.

Odile Sorgho-Moulinier et Yoshio Utsumi

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Nouvelles de l�UIT 8/9922

NOUVEAUX MEMBRES

Secteur du développementLa National Telephone Cooperative Association

(NTCA) (Arlington, VA), Saudi Logistics andElectronics Company Ltd. (SALEC) (Djedda, Arabiesaoudite) et Vodafone AirTouch International Ltd.(Newbury, Royaume-Uni) ont été admis à partici-per aux travaux de ce Secteur.

Secteur de la normalisationFujitsu Europe Telecommunications Research and

Development Centre Ltd. (FTRC) (Uxbridge,Royaume-Uni) et Rostelecom (Moscou) ont étéadmis à participer aux travaux de ce Secteur.

Secteur des radiocommunicationsNew Skies Satellites N.V. (La Haye) et Vodafone

AirTouch plc (Newbury, Royaume-Uni) ont étéadmis à participer aux travaux de ce Secteur.

Nouvelles dénominationsCaribSpace Limited, qui participe aux travaux du

Secteur du développement, a changé de nom. Lanouvelle dénomination est: WorldSpaceCaribbean (Port of Spain).

GSM MoU Association, qui participe aux travauxdu Secteur des radiocommunications, a changé denom. La nouvelle dénomination est: GSM Asso-ciation (Dublin).

GTE Business Development and Integration, quiparticipe aux travaux des Secteurs du développement,de la normalisation et des radiocommunications, achangé de nom. La nouvelle dénomination est: GTEService Corporation (Irving, TX).

Hong Kong Telecom International Limited (HKTI),qui participe aux travaux des Secteurs de la normali-sation et des radiocommunications, a changé denom. La nouvelle dénomination est: Cable &Wireless HKT International Limited (HongKong).

Measat Global Telecommunications Sdn. Bhd.,qui participe aux travaux des Secteurs de la normali-sation et des radiocommunications, a changé de

De source officielle

nom. La nouvelle dénomination est: Maxis Inter-national Sdn. Bhd. (Kuala Lumpur).

o.tel.o communications GmbH & Co., qui parti-cipe aux travaux du Secteur de la normalisation, achangé de nom. La nouvelle dénomination est:Mannesmann o.tel.o GmbH (Cologne,Allemagne).

Sprint Communications, qui participe aux travauxdu Secteur de la normalisation, a changé de nom.La nouvelle dénomination est: Sprint Corpora-tion (Westwood, KS).

Telecomunicaciones Internacionales deArgentina, Telintar S.A., qui participe aux travauxdes Secteurs du développement, de la normalisationet des radiocommunications, a changé de nom.La nouvelle dénomination est: TelefónicaLarga Distancia de Argentina S.A. (TLDA)(Buenos Aires).

VACANCES D�EMPLOIDes lettres circulaires (via fac-similé) adressées

aux Etats Membres et aux Membres des Secteursde l�Union annoncent les mises au concourssuivantes:

l un emploi de chef de la Section espa-gnole de traduction, grade P.5, à pourvoirau Secrétariat général, Département des conféren-ces, dès que possible pour une durée déterminée dedeux ans avec possibilité de prolongation (lettrecirculaire no 025 du 4 août 1999; avis de vacanceno 18-1999 UIT; date limite pour la présentationdes candidatures: 4 novembre 1999);l un emploi d�ingénieur en radiocommu-

nication, grade P.4, à pourvoir au Bureau desradiocommunications, Département des servicesspatiaux (SSD), dès que possible pour une duréedéterminée de deux ans avec possibilité de prolon-gation (lettre circulaire no 027 du 25 août 1999;avis de vacance no 19-1999 UIT; date limite pour laprésentation des candidatures: 25 octobre 1999);

AL'UIT

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23Nouvelles de l�UIT 8/99

UIT�D Commissions d�étudesPremière période d�études(1995�1998)

Rapport sur la Question 2/2Elaboration de manuels à l�intention despays en développement: nouveauxdéveloppements dans les télécommuni-cations rurales(92-61-07262-3)Editions séparées en F, E, S (38 CHF)

Elaboration de manuels à l�intention despays en développement: aspectséconomiques, administratifs etréglementaires de la gestion nationaledu spectre(92-61-08132-0)Editions séparées en F, E, S (46 CHF)

Publications

Huitième colloque de l�UIT sur laréglementation (Genève, Suisse,14�16 décembre 1998)Réglementation des télécommunicationset commerce électronique (Rapportpréparatoire no 8, février 1999)(92-61-08052-9)Editions séparées en F, E, S (50 CHF)

Secteur du développementdes télécommunications

Guide consacré à l�introduction d�unsystème informatisé de gestiond�abonné (CSMS) (Genève, 1998)(92-61-07942-3)Editions séparées en F, E, S (32 CHF)

l un emploi de chargé(e) des technolo-gies de l�information/administrateur,grade P.3, à pourvoir au Secrétariat général, dèsque possible pour une durée déterminée de deuxans avec possibilité de prolongation (lettre circulaireno 026 du 17 août 1999; avis de vacance no 20-1999 UIT; date limite pour la présentation descandidatures: 18 octobre 1999);l un emploi de responsable administra-

tif, grade P.3, à pourvoir au Bureau de dévelop-pement des télécommunications, Département desactivités hors siège (FOP), dès que possible pourune durée déterminée de deux ans avec possibilitéde prolongation (lettre circulaire no 028 du 30 août1999; avis de vacance no 21-1999 UIT; date limitepour la présentation des candidatures: 30 novem-bre 1999);l un emploi de chef du Département des

services de Terre, grade D.1, à pourvoir auBureau des radiocommunications, Département desservices de Terre (TSD), dès que possible pour unedurée déterminée de deux ans avec possibilité de pro-longation (lettre circulaire no 029 du 30 août 1999;avis de vacance no 22-1999 UIT; date limite pour laprésentation des candidatures: 1er novembre 1999);

l un emploi d�ingénieur éditeur (langueanglaise), grade P.4, à pourvoir au Bureau desradiocommunications, Département des services deTerre (TSD), dès que possible pour une durée déter-minée de deux ans avec possibilité de prolongation(lettre circulaire no 030 du 1er septembre 1999;avis de vacance no 23-1999 UIT; date limite pourla présentation des candidatures: 1er novembre1999);l un emploi de chef de la Division du

budget, grade P.5, à pourvoir au Secrétariatgénéral, Département des finances (FI), dès quepossible pour une période de stage (lettre circulaireno 031 du 9 septembre 1999; avis de vacanceno 24-1999 UIT; date limite pour la présentationdes candidatures: 9 novembre 1999).

Les candidatures doivent être accompagnéesd�une notice personnelle de l�UIT et envoyées auSecrétariat général de l�UIT, Place des Nations,CH�1211 Genève 20 (Suisse), au plus tard auxdates limites indiquées ci-dessus.

Les avis de vacance d�emploi ainsi que la noticepersonnelle sont disponibles sur le site Web de l�UIT:http://www.itu.int/ sous la section «ITU GeneralSecretariat».

De source officielle (suite)

Les lettres ci-après indiquent leslangues dans lesquelles les documentssont publiés:

F pour le françaisE pour l�anglaisS pour l�espagnolR pour le russeC pour le chinoisA pour l�arabe

Les prix s�entendent en francs suisses(CHF) et sont donnés à titre indicatif.

Une liste complète de toutes lespublications de l�Union sera fournie,gratuitement, sur demande adresséeà l�UIT, Service des ventes et dumarketing, Place des Nations, CH-1211Genève 20 (Suisse). Fax: +41 22 7305194.

AL'UIT

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Nouvelles de l�UIT 8/9924

Secteur de la normalisationdes télécommunications

Recommandation UIT�T G.703 (10/98)Caractéristiques physiques et électriquesdes jonctions numériques hiérarchiquesEditions séparées en F, E, S (22 CHF)

Recommandation UIT�T G.852.3(03/99)Point de vue entreprise pour la gestionde topologieEditions séparées en F, E, S (12 CHF)

Recommandation UIT�T G.852.8(03/99)Point de vue entreprise pour la gestion del�adaptation avec préapprovisionnementEditions séparées en F, E, S (9 CHF)

Recommandation UIT�T I.432.1(02/99)Interface utilisateur-réseau du RNIS-LB� Spécification de la couche Physique:caractéristiques généralesEditions séparées en F, E, S (17 CHF)

Recommandation UIT�T de la série JSupplément 1 (11/98)Exemple de choix de correspondancesentre les annexes de la RecommandationUIT�T J.112 et celles de la Recomman-dation UIT�T J.83Editions séparées en F, E, S (9 CHF)

Recommandation UIT�T M.1530(03/99)Informations relatives à la maintenancede réseauEditions séparées en F, E, S (9 CHF)

Recommandation UIT�T X.46 (09/98)Accès aux services de transmission dedonnées à relais de trames via le RNIS-LBEditions séparées en F, E, S (17 CHF)

Recommandation UIT�T X.146 (09/98)Objectifs de performance et classes dequalité de service applicables aux servicesen mode relais de tramesEditions séparées en F, E, S (12 CHF)

Recommandation UIT�T X.930 (09/98)Technologies de l�information �Traitement réparti ouvert � Référencesd�interface et rattachementsEditions séparées en F, E, S (22 CHF)

Secteur desradiocommunications

Manuel à l�usage des servicesmobile maritime et mobile maritimepar satellite(Edition 1999)(92-61-08032-4)Editions séparées en F, E, S (55 CHF)

Manuel sur la spécification techni-que des systèmes de télétexte del�UIT�R (1999)(92-61-06642-9)Editions séparées en F, E, S (60 CHF)

Rapports UIT�R, 1999Série BO (Service de radiodiffusionpar satellite (radiodiffusion sonoreet télévision))BO.2016 � Systèmes du servicede radiodiffusion par satellitefonctionnant dans la bande40,5�42,5 GHz

(92-61-07702-1)Editions séparées en F, E, S (8 CHF)

Publications (suite)

CONDITIONS DE VENTEL�UIT vend ses publications dans un but non lucratif. Les prix indiqués compren-nent les frais d�emballage et les frais de port par voie de surface. Toutes lespublications commandées auprès de l�UIT doivent être payées à l�avance.

Modes de paiement:Les paiements sont à effectuer en CHF:

� par carte de crédit: American Express, Eurocard/Mastercard, Visa;� par virement bancaire sur le compte no 240 � C8765565.0 de l�UBS SA à Genève;� par chèque;� par mandat postal international;� par virement sur le compte chèque postal 12�50�3 de l�UIT à Genève;� par bons de livres UNESCO.

Le règlement dans d�autres monnaies librement convertibles en CHF est accepté,à condition qu�au moment de la transaction bancaire le montant de la conversioncouvre le prix du service en CHF.L�UIT n�accepte pas les lettres de crédit.Les commandes doivent être envoyées à l�adresse ci-après:

Union internationale des télécommunicationsSecrétariat généralService des ventes et du marketingPlace des Nations, CH�1211 Genève 20 (Suisse)

Tél.: +41 22 730 6142. Fax: +41 22 730 5194. Télex: 421 000 uit ch.Tg: Burinterna Genève. X.400: S=sales; P=itu; A=400net; C=ch.Internet: [email protected]

Un point de vente est ouvert au siège de l�UIT à Genève de 08h30 à 12h00et de 13h30 à 17h00.

Série M (Service mobile maritimeet service mobile aéronautique)M.2010�1 � Amélioration del�efficacité d�utilisation de la bande156�174 MHz par les stations duservice mobile maritime(92-61-07902-6)Editions séparées en F, E, S (14 CHF)

Recommandations UIT�R, 1997Série FPartie 1 � Supplément 1 (12.02.99�25.05.99): Service fixe �Faisceaux hertziens(92-61-08062-6)Editions séparées en F, E, S (27 CHF)

Partie 2 � Supplément 1 (25 mai1999): Service fixe � Aspectsrelatifs au partage des fréquences(92-61-08072-3)Editions séparées en F, E, S (10 CHF)

Partie 3 � Supplément 1 (25 mai1999): Service fixe � Systèmes enondes décamétriques(92-61-08082-0)Editions séparées en F, E, S (11 CHF)

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25Nouvelles de l�UIT 8/99

AN 2000

Le 1er janvier 2000 approche� êtes-vous prêt?Gill Govier

Directrice des programmes entreprise/ingénierie à Inmarsat Ltd et présidentedu Sous-groupe sur la gestion de l�information, Groupe d�étude de l�UIT sur l�an 2000

Le Groupe d�étude sur l�an 2000

Le très prestigieux Groupe d�étude de l�UIT surl�an 2000 a obtenu des résultats remarqua-bles depuis sa création, lors d�une réunion de

la Commission d�études 2 du Secteur de la normali-sation des télécommunications de l�UIT (UIT�T) enmars 1998. L�équipe internationale de volontaires di-rigée par Ron Balls (BT) a fait en sorte que l�industriedes télécommunications soit certaine de ne pas avoirà affronter de graves perturbations lors du passage àl�an 2000.

Ainsi que l�explique M. Balls: «Il s�agit certaine-ment de l�une des réussites les plus éclatantes de lacoopération internationale dans le domaine des télé-communications. Nous n�aurions pu atteindre nos ob-jectifs sans l�excellent esprit d�équipe dont nous avonsfait preuve en reconnaissant que nous avions tout in-térêt à mettre en commun nos ressources, nos com-pétences et nos informations.» Ceux qui connaissentl�histoire de l�UIT ne seront donc pas surpris d�ap-prendre que le Groupe d�étude sur l�an 2000 est par-venu à obtenir une étroite collaboration tant entre lespays qu�entre les opérateurs concurrents d�un mêmepays, fait sans précédent hors du secteur des télé-communications.

Et M. Balls d�ajouter: «Le groupe d�étude devaitcollaborer étroitement et activement avec la Commis-sion d�études 2 de l�UIT�T et nous avons eu la chancede bénéficier du soutien de John Tar, conseiller auBureau de la normalisation des télécommunications(TSB), qui nous a guidés tout du long.»

Le groupe d�étude s�est efforcé de faire participer àses travaux un nombre aussi grand que possible dereprésentants du secteur: au cours des dix-huit der-niers mois, les réunions de ce groupe ont rassemblé,à intervalles réguliers, opérateurs de télécommunica-tion, fournisseurs de services par satellite et vendeurs.«Chacun a apporté une contribution non négligea-ble», se félicite Tomas Nylund de Telia (Suède), vice-président du groupe d�étude. «Il nous fallait diffuserdes informations cruciales sur la nature du problèmedu passage à l�an 2000 et son incidence sur les télé-

communications. Nous avons donc compté sur nosmembres, sur leur dévouement et sur leur ardeur à latâche pour leur confier les multiples travaux nécessai-res à la réalisation de nos objectifs. Nous avons main-tenant bon espoir que notre industrie continuera àassurer à nos abonnés un service sans coutures, mêmeà l�approche imminente du 1er janvier 2000.»

Le groupe d�étude a travaillé de pair avec plusieursgroupes traitant du même problème et représentantdivers secteurs. Il a ainsi pu leur prouver que le sec-teur des télécommunications était déterminé à com-battre le «bogue du millénaire» et les a assurés queles services de télécommunication seront prêts au jour«J». En outre, M. Balls a représenté le groupe d�étudedevant le Sénat des Etats-Unis et au sein de l�Organi-sation des Nations Unies.

Essais interexploitantsAvant même la création officielle du groupe d�étude,

la communauté des télécommunications se préparaitdéjà à affronter le nouveau millénaire en étudiant lapossibilité de réaliser des essais interexploitants. Ceprojet a été entrepris à la demande des abonnés etdes instances de réglementation qui voulaient êtrecertains que les fournisseurs de services de télécom-munication traitaient le problème du «bogue» avec ladiligence requise. Mick Heduan (BT) préside le Sous-groupe sur les essais interexploitants, créé en février1998, dont le vice-président est Colin Williams (Cable& Wireless). Ce sous-groupe a pour tâche de cher-cher comment évaluer au mieux les risques associésaux activités de télécommunication, d�assurer la con-tinuité des services et de tester les divers équipementsmis au point par les fabricants dans différents fuseauxhoraires sans interrompre l�exploitation.

«Au début de son existence, le Sous-groupe sur lesessais interexploitants se composait d�une douzainede personnes très dynamiques représentant plusieursfournisseurs européens de services de télécommuni-cation et de services par satellite», précise M. Heduan.«Puis il s�est considérablement renforcé et ses

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Nouvelles de l�UIT 8/9928

AN 2000

membres ont très vite développé des relations donts�est inspiré le groupe d�étude. Tous les membres dusous-groupe ont coopéré en totale confiance et ontcontribué à nos travaux, comme jamais auparavant.Des douzaines d�exploitants et d�opérateurs du mondeentier ont uni leurs efforts pour résoudre le problèmedu passage à l�an 2000.»

Les essais effectués sur les centres têtes de ligneinternationaux s�inscrivent dans le cadre d�une mé-thode en plusieurs étapes utilisée par la plupart desgrands opérateurs de télécommunication pour prépa-rer le réseau à affronter le passage au prochain millé-naire. Pour beaucoup d�entre eux, les essais effectuéssur les commutateurs internationaux sont le derniergrand élément de leur programme d�essais en vue dupassage à l�an 2000 et couronnent les milliers d�es-sais approfondis déjà réalisés par les opérateurs et parleurs vendeurs sur les réseaux des différents pays.

Les essais effectués sur les commutateurs de cen-tres têtes de ligne internationaux ayant été menés àbien avec succès, les opérateurs de télécommunica-tion qui y ont pris part ne doutent pas que leurs abon-nés pourront téléphoner à l�étranger avant, pendantet après le passage à l�an 2000.

Au début de l�année 1999, l�enthousiasme à prou-ver que deux exploitants ou plus pouvaient continuerleurs activités pendant le passage au nouveau millé-naire avait atteint de telles proportions que le sous-groupe a dû se scinder en plusieurs groupes régionaux.

Ainsi que le fait observer M. Williams: «J�ai étéextrêmement impressionné par la façon dont nousavons pu progresser dans nos travaux sans être soumisaux pressions concurrentielles qui, d�habitude, influen-cent les relations actuelles sur le marché mondial descommunications. Un très grand nombre d�exploitantsinternationaux se sont montrés coopératifs et prêts àpartager leurs expériences.» Plus de cent essaisinterexploitants ont déjà été menés à bien sans quel�on ait relevé d�anomalies liées au passage à l�an 2000.

Le premier de ces essais, effectué en commun parTelia et Deutsche Telekom, a été le point de départd�une série d�essais interexploitants réalisés depuis août1998. Les deux compagnies européennes s�étaient pré-parées à se propulser dans le XXIe siècle en décidantde connecter leurs commutateurs et leurs centres tê-tes de ligne internationaux avec des environnementsd�essais «captifs» et des circuits spécialisés pour ache-miner du trafic téléphonique pendant la transition entre1999 et 2000. A la dernière minute, Hong Kong Tele-com a demandé à se joindre aux deux autres opéra-teurs et c�est ainsi qu�ont été réalisés les premiersessais interexploitants en vue du passage à l�an 2000.

La tension montait alors que l�heure du passage aunouveau millénaire avançait à Hongkong et que desappels étaient établis à destination de la Suède et del�Allemagne, mais elle s�est rapidement dissipée unefois ce passage effectué sans interruption des circuitstéléphoniques établis. Le succès de la méthode a étéconfirmé lorsque les sites européens ont pu effectuerla transition sans encombre, et les exploitants dumonde entier ont continué sur la lancée en testantdes services de données et des services téléphoniques.

DéveloppementVishnu Calindi, du Bureau de développement des

télécommunications de l�UIT (BDT), anime le Sous-groupe sur le développement mis en place par legroupe d�étude et chargé de fournir des informationsde première main ainsi qu�un appui, par le biais d�ate-liers régionaux, de missions d�experts et de documentsdans la langue voulue.

«Nous devons aux organismes régionaux qui nousinvitent la possibilité d�atteindre un public cible aussilarge. Sans leur aide et leur générosité, notre tâcheaurait été beaucoup plus difficile», explique-t-il.

Les participants aux sept ateliers régionaux déjàorganisés représentaient des administrations et desexploitants, de grands équipementiers ainsi que desorganisations internationales et régionales de télécom-munication par satellite et la Banque mondiale. Ilsont abordé toute une série de problèmes à résoudreabsolument pour assurer la réussite du programmede mise en conformité en vue du passage à l�an 2000:essais, assurance de qualité, gestion des relations avecles fournisseurs et planification d�urgence. Dans lecadre de tables rondes, les équipementiers ont pré-senté des exposés sur la mise en conformité de leursproduits, leur capacité à répondre aux attentes desopérateurs et leurs propres plans d�urgence.

M. Calindi, reconnaît: «Ces ateliers nous ont étéd�une aide précieuse car ils nous ont permis d�identi-fier les pays qui ont besoin d�une assistance complé-mentaire et de déterminer les besoins futurs en infor-mation des pays en développement. Nous nous féli-citons également de la bonne volonté des participants,qui ont décidé de constituer des groupes de travailrégionaux du Groupe d�étude de l�UIT sur l�an 2000afin de tenir à jour les informations.» Cette structure,qui élargit le champ de la participation aux travaux dugroupe d�étude, facilite en même temps la poursuitede la mise en commun des expériences et permetla création d�une tribune propice aux débats sur desquestions et des problèmes d�intérêt mutuel à l�éla-boration de solutions communes.

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29Nouvelles de l�UIT 8/99

AN 2000

D�importantes contributions en nature d�un grandintérêt ont été reçues des sources suivantes: Gouverne-ment australien, BT, Bell South International, Cable& Wireless, Deutsche Telekom, Inmarsat Ltd, l�Organi-sation internationale de télécommunications par satel-lites (INTELSAT), Telkom (République sudafricaine) etTelia. Les administrations de la République sudafricaine,du Maroc, de l�Egypte, de l�Australie, du Brésil, de laRussie, de la Pologne et de la Jordanie ont fourni unsoutien et ont facilité l�organisation d�ateliers.

Les ateliers régionaux ont remporté un tel succèsque plusieurs administrations ont demandé à bénéfi-cier du concours d�experts pour mettre en place etgérer des projets de passage à l�an 2000. M. Calindi adéclaré: «Je suis extrêmement reconnaissant aux nom-breux experts de compagnies qui sont plus avancéesdans leurs travaux et je les remercie d�avoir généreu-sement donné de leur temps et fait part de leur expé-rience en apportant à chaque pays un appui précis.»A l�heure où nous mettons sous presse, le grouped�étude se prépare à envoyer une mission d�expertsen visite en Chine, en Inde et au Pakistan pour desconsultations et des discussions avec les opérateurset les administrations concernant les essais de conti-nuité en vue du passage à l�an 2000.

Planification d�urgenceLes plans les mieux préparés�

Après la première étape (création d�ateliers de sen-sibilisation), le groupe d�étude a axé ses travaux surl�assistance technique dans le domaine de la planifi-cation de la continuité pour les entreprises. Le Sous-groupe sur la continuité pour les entreprises, qui estégalement présidé par M. Nylund, s�est beaucoupétoffé après sa création qui en a fait la quatrièmeinstance dépendant du Groupe d�étude sur l�an 2000.

Le rôle du sous-groupe est de fournir aux opéra-teurs des informations et des méthodes permettantd�élaborer des plans d�urgence et des projets decontinuité pour les entreprises et de les mettre enapplication pratique par le biais d�ateliers spécifique-ment conçus à cet effet. Le sous-groupe a égalementrédigé un guide très utile de la planification d�urgencedans le domaine des télécommunications ainsi qu�unplan pour la continuité des entreprises au niveauinternational.

Avertissement rapideLe sous-groupe le plus récemment constitué par le

groupe d�étude vise à faire en sorte que les informa-tions soient partagées et rapidement diffusées pen-dant le passage au nouveau millénaire.

Gene Talley (GTE) dirige une petite équipe de spé-cialistes chargés de définir les meilleures méthodespour atteindre ces objectifs.

Gestion de l�informationNotre rôle est de sensibiliser l�opinion et de nous

assurer que l�industrie comprend le problème, sait yremédier et où s�adresser pour obtenir une assistance.

L�une des premières activités coordonnées par leSous-groupe sur la gestion de l�information a été lapublication d�un questionnaire d�auto-évaluationenvoyé à tous les Membres de l�UIT afin de donnerdes renseignements sur l�état de préparation et lesprojets de la communauté des télécommunicationsface au passage au nouveau millénaire.

Nous avons été très impressionnés par la rapiditéavec laquelle les professionnels des télécommunica-tions ont répondu au questionnaire ainsi que par lenombre des réponses reçues (plus de 500 de 150pays). Nous remercions tous les Membres qui ontrépondu de manière franche et honnête à cette trèsimportante enquête.

Les réponses au questionnaire ont été utilisées dediverses façons. Elles ont surtout servi à informer lepublic par l�intermédiaire du site Web nouvellementcréé par l�UIT sur le passage à l�an 2000. Ainsi quel�explique George Ganakas (Telstra), vice-président dusous-groupe: «Nous étions et sommes toujours inon-dés de demandes de renseignements sur la façon dontl�industrie s�apprête à relever ce défi. Les réponses auquestionnaire donnent des informations très suc-cinctes et l�Internet est un moyen qui nous permetd�atteindre le monde entier par l�envoi d�un seul etunique message.»

«Des réponses ayant mis en lumière différentsbesoins que le groupe d�étude doit s�efforcer de satis-faire, nous avons également pu appuyer les effortsentrepris par les différents sous-groupes sur les essais,sur la planification d�urgence et sur le développement»,explique-t-il.

Un des principaux éléments des travaux du sous-groupe a été la création du site Web de l�UIT, oeuvred�Al Dayao de l�UIT�T. «La possibilité d�adresser unmessage unique au monde entier est ce qui fait l�avan-tage du Web. Nous avons pu mettre en commun lesinformations dont nous disposons au sein du grouped�étude et nous avons pu les partager avec l�ensem-ble des professionnels des télécommunications ainsiqu�avec tous les autres secteurs», explique M. Dayao.

Le site Web de l�UIT (dont l�adresse est http://www.itu.int/y2k) est alimenté par tous les sous-groupes etcontient différents renseignements: événements à venir,

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Nouvelles de l�UIT 8/9930

AN 2000

rapports, outils et directives. Plusieurs experts duGroupe d�étude de l�UIT sur l�an 2000 et du BDT ontactivement collaboré à l�élaboration d�un Guide dupassage à l�an 2000, rédigé sous la responsabilité dusecrétaire général de l�UIT, et qui a été largementdiffusé auprès de tous les Etats Membres et Membresdes Secteurs de l�UIT ainsi qu�auprès des autres orga-nisations internationales et régionales et des organis-mes de normalisation.

«Ce guide donne aux opérateurs de télécommuni-cation une vue d�ensemble des procédures à suivrepour régler le problème de la conformité à l�an 2000»,précise Vicki MacLeod, son principal auteur et mem-bre du Sous-groupe sur la gestion de l�information.«Il complète les autres activités du Groupe d�étudesur l�an 2000 ainsi que les projets d�assistance techni-que menés à bien par le BDT. Il donne à tous les pays,et en particulier aux pays en développement, des

conseils pratiques sur les moyens de préparer leurinfrastructure de télécommunication au changementde millénaire.»

Le Sous-groupe sur la gestion de l�information nes�est pas contenté de répondre au flot constant demessages électroniques et de demandes par téléphone,il a également publié à intervalles réguliers des arti-cles et des communiqués et a pris la parole lors deconférences.

La collaboration avec mes collègues du grouped�étude m�a apporté beaucoup de satisfaction et cettetâche m�a passionnée. Je suis très fière d�avoir contri-bué à la réussite de nos travaux et je suis convaincueque le secteur des télécommunications ne peut quese féliciter de son succès: la collaboration sans failledont nous avons fait preuve pour résoudre un pro-blème qui se pose à nous tous � celui du bogue dumillénaire � nous a beaucoup apporté. n

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31Nouvelles de l�UIT 8/99

Le premier semestre de 1999 a été marqué parune série de séminaires régionaux organisés par

le Bureau des radiocommunications (BR).n Cuba

La Havane a accueilli le premier des ces séminaires(19�23 avril), tenu sous les auspices du BR et duministère des Communications cubain pour les paysde la Région 2.

Ce séminaire a permis de faire le point sur le Règle-ment des radiocommunications adopté par la Confé-rence mondiale des radiocommunications en 1997(CMR-97) et de montrer aux participants commentremplir les nouvelles fiches de notification mises aupoint conformément aux nouvelles procédures pré-vues dans le Règlement des radiocommunications etla manière d�utiliser les outils informatiques mis aupoint par le BR.

Huit pays de la région ont participé à cette rencon-tre qui a été présidé par Carlos Martínez Albuerne,directeur du contrôle du spectre au ministère des Com-munications. Hugo Fernán-dez MacBeath (Cuba) a faitun exposé sur la gestion duspectre au plan national ensoulignant les diverses fonc-tions et responsabilités desresponsables de cette ges-tion. Mario Maniewicz duBureau régional de l�UITà Brasília a mis en exergueles principales caractéristi-ques du Plan d�action deLa Valette et a expliqué com-ment elles étaient mises enoeuvre dans la Région 2.

Michel Giroux, JacquesFonteyne, Alberto Méndez,Nelson Malaguti de Sousaet Ronald Quintero du BRont fait des exposés sur leservice de Terre et le servicespatial. Une journée entièrea été consacrée aux dé-monstrations de logiciels:

Tour d�horizon des séminaires régionauxsur les radiocommunications

les équipements techniques, les nouveaux formatspapier et électronique actuellement utilisés pourcommuniquer les données concernant les radio-communications et les nouveaux CD-ROM préparéspar le BR.

Plus de 450 pages de documentation ont été diffu-sées en anglais et en espagnol. Chaque séminairepermet au BR d�améliorer cette documentationqui devient rapidement un ouvrage de référence,notamment en ce qui concerne les diverses procédu-res prévues dans le Règlement des radiocom-munications.

Les participants ont posé de nombreuses questionstout au long du séminaire, lui donnant ainsi un carac-tère extrêmement interactif. On a entre autres concluque les documents présentés étaient trop volumineuxpour une rencontre de cinq jours. Le BR envisagede choisir, après consultation et avant les séminaires,les sujets qui revêtent le plus d�importance pour lesparticipants afin d�en limiter le contenu.

Les participants au séminaire

INFORADIO

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Nouvelles de l�UIT 8/9932

INFORADIO

Les participants au séminaire devant le Palais des congrès de Bamako

A l�occasion du débat général qui a eu lieu justeavant la cérémonie de clôture, les participants ont puformuler des observations et des suggestions en vue desséminaires à venir. Chaque participant a reçu un certificat.n Mali

Du 3 au 6 mai, 64 participants de 29 pays ontparticipé au Séminaire régional sur la radiodiffusion àBamako, organisé à la demande de l�Union des radio-diffusions et télévisions nationales d�Afrique (URTNA),avec le soutien de la Société des télécommunicationsdu Mali (SOTELMA) et de l�Office de radio-télévisiondu Mali (ORTM).

La cérémonie d�ouverture fut présidée par Mme

Tamboura O. Ascofare, ministre de la Communica-tion, en présence d�Abdel Hamid Bouksani, secrétairegénéral de l�URTNA. Michel Giroux du BR représen-tait l�Union internationale des télécommunications.

Ce séminaire régional, qui fut le premier à avoirété organisé uniquement pour les questions de radio-diffusion, a été présidé par Nouhoum Traoré del�ORTM. La majorité des participants était des repré-sentants de la radiodiffusion ou de l�autorité de régle-mentation.

Les participants ont fait preuve d�un grand intérêtpour les présentations de l�UIT relatives aux Plans ré-gionaux de radiodiffusion et de télévision (Genève1975, 1984 et 1989). Ils ont largement participé aux

séances de travail où étaient présentés des logicielspermettant d�étudier l�impact de projets de modifica-tions aux plans. De nombreuses questions ont étéposées sur des sujets d�actualité dans de nombreuxpays d�Afrique, en particulier l�octroi d�autorisationsà des radiodiffuseurs privés, la réorganisation des plansde fréquences nationaux et l�établissement d�unorgane national de réglementation.

Une journée a été consacrée à la nouvelle procé-dure de l�article S12 du Règlement des radiocommu-nications concernant la radiodiffusion à ondesdécamétriques entre 5900 et 26 100 kHz. Les partici-pants ont pu se familiariser avec cette procédure ainsiqu�avec le logiciel permettant la saisie des besoins,l�envoi sous forme de fichier électronique au BR et lescalculs de propagation et de compatibilité. Les parti-cipants décidèrent de créer un groupe régional de coor-dination pour les questions de radiodiffusion en on-des décamétriques, groupe qui remplace les groupestemporaires créés à Libreville en avril et à Windhoeken juin 1998.

Enfin, des exposés sur le projet RASCOM et sur leGroupe représentatif interconférence ont été présen-tés respectivement par Mody Keita et Idrissa Samake.n Ukraine

Kyiv, une des villes les plus anciennes et les plusbelles d�Europe orientale, dont l�histoire remonte

à plus de mille cinq centsans a accueilli (du 7 au11 juin) le séminaire con-cernant les pays de laRégion 1. Ce séminaire aété organisé par le BR, laCommunauté régionaledes communications (l�or-ganisation qui coordonneles activités de télécom-munication de la Com-munauté des Etats indé-pendants � CEI) et leComité d�Etat des com-munications et de l�infor-matisation de l�Ukraine. Ils�est agit de la réunion dece type la plus impor-tante jamais organiséedans la région, avec plusde 200 participants ve-nant de 17 pays, et repré-sentant entre autres 16sociétés privées.

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33Nouvelles de l�UIT 8/99

INFORADIO

Les participants au séminaire

Des exposés ont été prononcés sur les procéduresréglementaires applicables au service de Terre etau service spatial, sur les plans mondiaux et régio-naux, sur les activités du Secteur des radiocommu-nications de l�UIT (UIT�R) et sur les résultats de laCMR-97 et de la dernière Conférence de plénipoten-tiaires (Minneapolis, 1998). Un effort particulier aété fait pour procéder à la démonstration des nou-veaux logiciels mis au point par le BR. Par exemple,les stations spatiales de radiocommunication et lesystème de radiocommunication de Terre (TerRaSys),la nouvelle génération de logiciels pour le traitementdes données concernant les stations de Terre. Le BRespère que ces systèmes faciliteront notablement lasoumission, la notification et l�enregistrement desassignations de fréquences par toutes les adminis-trations.

L�équipe du BR (Michel Giroux, Gueorgui Korolev,Alexandre Vassiliev et Nikolai Vassiliev) a animé des

ateliers sur l�utilisation de TIES, le logiciel sur lesservices spatiaux et la radiodiffusion à ondesdécamétriques ainsi que sur la manière de remplirles fiches de notification.

Les participants ont formulé diverses observationset suggestions d�un grand intérêt sur les différentsaspects de la gestion internationale des fréquences.L�équipe du BR a eu le plaisir de faire savoir que laCirculaire hebdomadaire, comme il avait été proposépendant le dernier séminaire BR/CEI au Kirghizistan(1997), est dorénavant sur TIES.

Ce séminaire a eu, lui aussi, un caractère forte-ment interactif et a aidé à établir et à renforcer lescontacts entre le BR et les spécialistes directementconcernés par la gestion du spectre au plan nationalet international. Le BR préparera et tiendra le prochainséminaire sur les radiocommunications dans la région,par l�intermédiaire soit d�une administration, soit d�uneorganisation régionale. n

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Nouvelles de l�UIT 8/9934

INFORADIO

La commission spéciale se préparepour la CMR-2000

La Commission spéciale chargée d�examinerles questions réglementaires et de procédureest amenée à jouer désormais un rôle impor-

tant dans la préparation des conférences mondialesdes radiocommunications (CMR). Peu après la CMR-97, elle a été chargée par la Réunion de préparationà la conférence (RPC) d�effectuer toutes les étudesnécessaires sur les questions de réglementation etde procédure visées aux différents points de l�ordredu jour de la CMR-2000.

Quatre groupes de rapporteur, qui ont travaillépar correspondance, ont été créés pour examiner lesquestions suivantes:l Groupe 1 � Appendices S30 et S30A

Rapporteur: François Rancy (France)l Groupe 2 � Service fixe par satellite

Rapporteur: Ronald Davidson (Etats-Unis)l Groupe 3 � Applications haute densité dans

les services fixe, mobile, fixe par satellite etmobile par satelliteRapporteur: Alan Ashman (Australie)

l Groupe 4 � Incorporation par référence etquestions relatives aux bandes d�ondes déca-métriques et hectométriques.Rapporteur: Frank Williams (Etats-Unis).

A sa réunion du 12 au 16 juillet 1999 à Genève,la commission spéciale a examiné les rapports desgroupes de rapporteur ainsi que d�autres contribu-tions soumises par des administrations. Elle a égale-ment étudié les questions réglementaires et deprocédure soulevées par la Conférence de plénipoten-tiaires (Minneapolis, 1998) et devant être traitéespar la CMR-2000.

Au nombre de ces questions figurent l�évaluationde la procédure administrative du principe de dili-gence due applicable aux réseaux à satellite adoptéepar la CMR-97, les procédures de coordination et denotification des réseaux à satellite, le rôle de l�admi-nistration notificatrice dans le cas où une adminis-tration notificatrice agit au nom d�un groupe d�ad-ministrations nommément désignées et la mise enoeuvre des droits à acquitter pour le traitement des

fiches de notification des réseaux à satellites et desprocédures administratives connexes (voir respecti-vement les Résolutions 85, 86, 87 et 88 de Minnea-polis).

La commission spéciale a adopté plusieurs typesde textes réglementaires (parfois avec des options)que les administrations pourront utiliser lorsqu�ellesparticiperont à la prochaine RPC (Genève, 15�26 no-vembre 1999) ainsi qu�à la CMR-2000.

Le plus souvent, la commission spéciale est par-venue à un accord sur la façon possible de traiter lespoints pertinents de l�ordre du jour de la CMR-2000.Cependant, il ressort de certains débats de sa ré-union que l�on peut s�attendre à des négociationsardues à la CMR-2000 sur des sujets comme les nou-veaux principes de coordination fondés sur l�espace-ment orbital, la dissociation des données relativesaux liaisons montantes et aux liaisons descendantespour déterminer la nécessité d�une coordination, lasimplification des dispositions relatives à la coordi-nation entre stations terriennes et stations de Terre,l�utilisation de stations placées sur des plates-formesà haute altitude (HAPS) dans des bandes de fréquen-ces additionnelles, la fourniture des services IMT-2000 par des HAPS, les méthodes de mise à jour del�appendice S7 au Règlement des radiocommu-nications, le regroupement des dispositions relativesà la coordination et à la notification dans les bandesrégies par les appendices S30 et S30A au Règlementdes radiocommunications, la portée du concept d�in-corporation par référence, la nécessité d�inclure dansle Règlement des radiocommunications des limitesde la p.i.r.e. hors axe pour le service fixe par satel-lite.

Le rapport de la commission spéciale a été com-muniqué aux Membres du Secteur desradiocommunications de l�UIT (UIT�R) début sep-tembre 1999 et peut être consulté à l�adressesuivante: http://www.itu.int/itudoc/itu-r/cpm/docs/1998-99/cpm99-2/002e.html.

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35Nouvelles de l�UIT 8/99

INFODEVELOPPEMENT

Rapport sur le développement destélécommunications dans le monde 1999

Communications cellulaires mobiles

1990

11

91

16

92

23

93

34

94

55

95

91

96

144

97

215

98 19900%

20%

40%

60%

80%

100%

91 92 93 94 95 96 97 98

307

3%2%4%

6%9%

13%

20%

27%

37%

Note: Dans le diagramme de droite, les «pays développés d�Asie-Pacifique» désignent l�Australie, la République de Corée, la régionadministrative spéciale de Hongkong, le Japon, la Nouvelle-Zélande et Taiwan-Chine.

Source: Base de données de l�UIT «Indicateurs des télécommunications mondiales».

Figure 1 � L�essor du cellulaire mobile (nombre d�abonnés au cellulaire mobile dans le monde et répartition parrégion (1990�1998))

en % dunombre totald�abonnés au

téléphone

Nombre d�abonnés au cellulaire mobiledans le monde (millions)

Répartition, par région, des abonnésau cellulaire mobile dans le monde

pays en développement

Amérique du Nord

pays développés d�Asie-Pacifique

Europe de l�Ouest

Ce nouveau rapport, qui sortira au moment deTELECOM 99, présente une analyse des tendan-ces et des développements dans le secteur

mondial des télécommunications, appuyée par desstatistiques officielles provenant de la première sourced�informations sur les télécommunications dansle monde (principaux indicateurs des télécommu-nications et statistiques concernant le multimédia:ordinateurs personnels, serveurs Internet, postes detélévision, etc.) et concernant plus de 200 pays.

La révolution mondiale du cellulairemobile

L�essor mondial des communications cellulaires mo-biles a vraiment été prodigieux: fin 1998, le nombred�abonnés dans le monde dépassait les 300 millions,contre 11 millions seulement en 1990, et il aura passéle cap du demi-milliard d�ici à la fin de cette décen-nie. Il représente déjà plus d�un tiers de l�ensembledes abonnés au téléphone et devrait, selon toute vrai-

semblance, dépasser le nombre des abonnés au télé-phone fixe classique au cours de la première décenniedu siècle prochain. Cette révolution concerne aussibien les pays développés que les pays en développe-ment: dans les premiers, le cellulaire mobile vers le-quel les utilisateurs se précipitent sert de complémentaux lignes fixes existantes; dans les seconds, l�adop-tion du cellulaire mobile permet de combler la pénu-rie de lignes fixes (voir la figure 1 et l�encadré 1).

L�essor du cellulaire mobile a révolutionné le con-cept de la téléphonie à bien des égards. Tout d�abord,avec le mobile, les utilisateurs n�appellent plus unendroit mais une personne. Grâce aux petits combinésportatifs, les utilisateurs ont été libérés du cordon quireliait les téléphones à un emplacement géographiquedonné et peuvent donc être joints à tout moment eten tout lieu. Plus encore, le cellulaire mobile offregénéralement une plus grande diversité d�options, entermes de fonctionnalités et de tarifs, que la télépho-nie fixe.

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Nouvelles de l�UIT 8/9936

INFODEVELOPPEMENT

Encadré 1: histoire de deux pays

Avec une population de 10,3 millions d�habitants, le Cambodge est un pays pauvre de l�Asie du Sud-Est (PNB par habitant en1996: 300 USD) dont l�économie est essentiellement fondée sur l�agriculture. La Finlande est un pays nordique industrialisé

riche (PNB par habitant en 1996: 23 240 USD) peuplé de 5,1 millions d�habitants. On pourrait difficilement trouver pays plusdifférents aux plans culturel, économique et géographique, pourtant ces deux pays ont un point commun: leur nombre d�abonnésau cellulaire mobile est supérieur à celui des abonnés au téléphone fixe.

Le cellulaire mobile a été introduit au Cambodge à la fin de 1992. En un an, le nombre d�abonnés y avait déjà dépassé celui desabonnés au téléphone fixe, et ce, principalement parce que le réseau fixe avait été très endommagé par des années de guerre civile.Il était donc logique de tirer parti des avantages du cellulaire mobile (par exemple l�absence de fils à poser est particulièrementintéressante dans un pays comme le Cambodge où les mines terrestres sont nombreuses) afin de fournir rapidement un accès auxtélécommunications. Pas moins de cinq entreprises exploitent des services cellulaires mobiles, toutes soutenues par des investisseursétrangers stratégiques, ce qui mérite d�être relevé dans un pays pauvre comme le Cambodge. Un système de boucle locale hertzienneest également utilisé pour le service fixe. La mise en place de systèmes de communications mobiles a été si rapide que la question dela viabilité d�une extension du réseau fixe se pose sérieusement, même si la télédensité au Cambodge est l�une des plus faibles dumonde. Grâce à la croissance du mobile, le Cambodge a dépassé 31 autres pays en ce qui concerne la pénétration totale du téléphoneau cours des six dernières années. La situation dans ce pays montre que passer directement au mobile est une solution viable pourélargir rapidement l�accès aux télécommunications dans les pays en développement où l�infrastructure fixe est peu développée.

La Finlande occupe le premier rang mondial en ce qui concerne la pénétration de la téléphonie mobile, ce qui peut paraître curieuxétant donné que ce n�est pas le pays le plus riche (par exemple le Japon et la Suisse ont un PNB par habitant deux fois plus élevé ettous ses voisins nordiques ont un PNB par habitant supérieur). En outre, la Finlande ne se détache pas particulièrement des autrespays lorsqu�on examine les facteurs généralement considérés comme susceptibles de favoriser une croissance rapide de la téléphoniemobile. Par exemple, bien que la concurrence soit présente, la situation jusqu�en 1998 était essentiellement celle d�un duopole. Aucontraire, le marché est ouvert à la concurrence depuis quelque temps en Suède, avec trois opérateurs de systèmes mobiles, et auRoyaume-Uni, avec quatre opérateurs; or, la pénétration de la téléphonie mobile y est moins élevée qu�en Finlande. En revanche, troisautres facteurs semblent être à l�origine de l�engouement des Finlandais pour le mobile.l La Finlande a adopté tôt la technique cellulaire, ce qui lui a permis d�acquérir une grande expérience du mobile: elle a mis en place le

système analogique Nordic mobile telephone (NMT) en 1982 et a été le premier pays à introduire la norme GSM numérique dix ans plus tard.l Historiquement, de nombreuses coopératives offraient un service téléphonique local à des prix relativement bas et avec une forte

pénétration. Autrement dit, pour permettre au cellulaire mobile de s�implanter, les tarifs devaient être concurrentiels avec ceux de latéléphonie fixe. En outre, à la différence de la plupart des autres pays européens, le plus grand opérateur � Sonera (anciennement TelecomFinland) � ne bénéficiait pas du monopole du service téléphonique local, ce qui l�a obligé à trouver d�autres moyens d�accroître ses recettes.l Il semble que les Finlandais soient enclins à l�adoption de nouvelles techniques. Outre la plus forte pénétration de la téléphonie

mobile dans le monde, la Finlande a également la plus forte pénétration de serveurs Internet. Les Finlandais ont aussi été les premiersà utiliser la technique mobile pour d�autres applications (services de messages courts de texte et de données, bavardoirs, etc.) etmême pour le raccordement à des distributeurs automatiques.

La situation en Finlande montre que la pénétration du cellulaire mobile peut dépasser celle de la téléphonie fixe même dans des pays quiont déjà atteint un niveau élevé de développement des télécommunications. Par le passé, une famille disposait d�une seule connexiontéléphonique fixe. Aujourd�hui, il n�est pas inconcevable que chaque membre d�une famille dispose de son propre téléphone mobile.

Le cellulaire mobile a été le premier segment dumarché des télécommunications à s�ouvrir au secteurprivé et à la concurrence dans de nombreux pays. Lesjeunes entreprises de téléphonie cellulaire mobile sontpresque toujours soutenues par des investisseurs étran-gers stratégiques. Cette combinaison de marchés con-currentiels, d�entreprises privées et d�investisseurs étran-gers a créé un environnement propre à favoriser unecroissance rapide. Mais celle-ci a résulté avant tout d�uneforte demande. Lorsque les téléphones mobiles ontcommencé à être proposés, au début des années 80,ils étaient surtout réservés aux véhicules, du fait de

contraintes de poids et d�énergie. Mais à mesure qu�ilsse sont allégés, sont devenus meilleur marché et plusattrayants, ils ont quitté la voiture pour entrer dans lesporte-documents, les sacs à main ou les poches. Lesportables actuels se caractérisent généralement par unpoids de quelques centaines de grammes, des cou-leurs vives, un petit écran et des fonctionnalités plusnombreuses que celles qu�un utilisateur moyen est sus-ceptible d�utiliser en une vie. Les téléphones mobilescomptent autant d�accessoires à la mode que les télé-phones classiques. Le succès du mobile a été un triom-phe de la technologie associée au marketing.

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Nouvelles de l�UIT 8/9938

INFODEVELOPPEMENT

Note: Types de systèmes analogiques: AMPS (advanced mobile phone system, téléphone mobile avancé), NMT (Nordic mobiletelephone, téléphone mobile nordique), TACS (total access communications system, système de communication à accès total). Typesde systèmes numériques: AMRC (accès multiple par répartition par codes), GSM (global system for mobile, système mondial decommunications mobiles), PDC (personal digital cellular, système cellulaire numérique personnel), PHS (personal handyphone system,système de téléphone portable personnel), AMRT (accès multiple par répartition dans le temps).

Source: UIT adapté de Dataquest, Ericsson, GSM-MoU, CDMA Development Group.

Figure 2 � Mélange de sigles (répartition des abonnés au cellulaire mobile par technique (1998) et ventes decombinés par fournisseur (1998))

GSM

44%

Répartition des abonnés au cellulaire dans le mondepar technique en 1998

Ventes de combinés mobiles en 1998total = 163 millions

AMPS 23%

numérique70%

Nokia23%

TACS 5%NMT 2%

analogique30%

PHS2%PDC

11%AMRC

7%

AMRT/D-AMPS

6%

Motorola20%

autres30%

Alcatel4%

Ericsson15%

Panasonic8%

Réglementation des services mobilesLes services cellulaires mobiles ont tendance à être

peu réglementés. Par exemple, moins de la moitiédes pays ayant répondu à un questionnaire de l�UITen 1999 ont déclaré que leurs opérateurs de systèmesmobiles étaient assujettis à des obligations de serviceou d�accès universel ou que leurs tarifs relatifs auxmobiles étaient réglementés. L�absence relative decontrôle du cellulaire tient en partie à la croyance queles réseaux fixes ont été trop réglementés, mettantainsi un frein à l�innovation et à la croissance desréseaux. Le mobile s�étant développé à un momentoù cette croyance était largement partagée, la régle-mentation a été quasiment inexistante. Cette situa-tion s�explique aussi par le fait que le cellulaire mobilea généralement été défini comme un service à valeurajoutée, ne rentrant pas dans le cadre réglementairede la téléphonie de base. Dans les pays en développe-ment, du fait d�un manque de compétences en ma-tière de réglementation et, dans certains cas, de l�ab-sence de régulateur indépendant, les opérateurs desystèmes mobiles ont eu peu de latitude pour élargirl�accès global aux télécommunications. Cela amèneà se demander si la croissance très rapide du cellu-laire mobile est due à la quasi-absence de contrôleou si, plus réglementée, elle serait encore plus rapide.Une certaine réglementation est nécessaire dans le

domaine du mobile, ne serait-ce que pour garantirque les services peuvent être assurés sans brouillagedes fréquences. Cette garantie était auparavant don-née par la limitation du nombre d�opérateurs. Lescontraintes en matière de fréquences, associées à lanécessité d�un investissement initial important (dû àdes redevances de licence onéreuses, à des dépensesélevées de construction des réseaux ou aux deux) té-moignent de l�existence d�obstacles d�entrée difficilesà franchir et du fait que l�industrie des systèmes cellu-laires mobiles ne pourra jamais servir d�exemple di-dactique de marché parfaitement concurrentiel. Il estdonc possible que, dans certaines zones, la concur-rence ne fonctionne pas comme prévu. Il peut parexemple se produire des distorsions, notamment ence qui concerne la fixation des prix, sauf s�il existe unecertaine forme de contrôle réglementaire.

Un avenir fait de mobilesLe mobile est devenu un mini-secteur à part entière:

le montant des recettes générées par le service mobiles�est élevé à 154 milliards USD en 1998 et, si les ten-dances actuelles se poursuivent, il devrait dépasser lemontant total des recettes générées par le service télé-phonique fixe dans le monde (international et national)à l�horizon 2004. De fait, les recettes provenant duservice téléphonique fixe sont en baisse à l�échelle

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39Nouvelles de l�UIT 8/99

INFODEVELOPPEMENT

La fin des monopoles dans le domaine du cellulaire en Europe de l�Ouest

Décembre 1998 a été une étape marquante dans l�évolution de l�industrie des systèmes cellulaires mobiles en Europe de l�Ouest.En effet, c�est le 24 décembre 1998 que le premier nouveau venu sur le marché suisse, diAx, a lancé un service commercial, fais ant

ainsi de la Suisse le dernier pays de la région à ouvrir à la concurrence le marché du cellulaire mobile. L�absence de concurre nce s�étaitsurtout manifestée par des tarifs élevés, parmi les plus élevés au monde. Les options tarifaires étaient limitées, sans regroupement deminutes gratuites ni subventions aux prix des combinés. diAx a introduit le concept d�inclusion de minutes gratuites dans ses tarifs. Avecune promotion spéciale (qui se poursuit), diAx a effectivement doublé le nombre de minutes pouvant être achetées au même prix. Il enrésulte que le tarif de diAx pour 100 minutes d�utilisation est la moitié de celui de Swisscom et parmi les plus bas d�Europe. Un troisièmeconcurrent, Orange, est entré sur le marché en juin 1999, ce qui a eu pour effet que Swisscom et diAx ont baissé leurs prix. Swisscom, quin�avait changé qu�une seule fois ses prix pour le mobile entre 1995 et juillet 1998, a procédé à trois réductions en moins d�un an(y compris l�introduction de tarifs plus bas pour les appels de mobile à mobile).

Malgré des tarifs autrefois élevés, la Suisse a maintenant un taux de pénétration du mobile relativement fort (environ un quart de lapopulation à la fin de 1998, ce qui la place au dix-neuvième rang mondial) même si ce taux reste faible compte tenu de sa relative richesse.La concurrence entraînant une baisse des tarifs, la demande va augmenter (diAx a enregistré 300 000 abonnés de plus en l�espace detout juste six mois) et le taux de pénétration en Suisse pourrait même atteindre celui des pays nordiques.

Tendances des réformesdans les télécommunications

Convergence et réglementation en 1999

mondiale depuis 1996. Sans les recettes provenant dumobile, le secteur des télécommunications serait enrégression et non en progression.

Comme indiqué plus haut, la question n�est pas desavoir si le nombre d�abonnés au cellulaire mobile dé-passera celui des abonnés au téléphone fixe, mais quand.Dans les pays pauvres, le mobile est utilisé pour instal-ler rapidement une infrastructure de télécommunica-tion qui fait cruellement défaut. Dans les pays riches,la fonctionnalité du mobile attire les utilisateurs atta-chés depuis longtemps à leurs téléphones fixes. C�estpourquoi le nombre de nouveaux abonnés au téléphonemobile a dépassé celui des nouveaux abonnés au télé-phone fixe chaque année depuis 1996 et, en 1998, il a

été presque le double. Vers la fin de la prochaine dé-cennie, le nombre des abonnés au téléphone mobilesera supérieur à celui des abonnés au téléphone fixe.Le point d�intersection pourrait se produire beaucoupplus tôt en cas de baisse des prix du mobile � qui sontactuellement nettement supérieurs aux coûts � et encas d�essor de l�industrie des nouveaux systèmes mo-biles mondiaux IMT-2000 � qui devraient entrer sur lemarché dans quelques années déjà dans certains pays.Le succès du mobile est à méditer: l�industrie des sys-tèmes mobiles aura mis à peine plus de vingt ans pouratteindre un milliard d�abonnés alors que les réseauxfixes auront mis plus de cent vingt ans pour atteindrele même nombre. n

Depuis le début des années 1990, plus de 150pays ont mis en place une nouvelle législa-tion en matière de télécommunications ou

bien modifié la réglementation en vigueur comme ilressort d�un nouveau rapport qui doit être diffusé lorsde TELECOM 99.

Cette deuxième édition de Tendances des réfor-mes dans les télécommunications, publiée par le

Bureau de développement des télécommunications(BDT) de l�UIT, se penche sur les questions de laconvergence et de la réglementation. Plus particu-lièrement, le rapport étudie de près l�incidence de laconvergence numérique sur la réforme du secteurdes télécommunications, notamment sur les cadresréglementaires nationaux. Un extrait du résumé dece rapport est donné ci-après.

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Nouvelles de l�UIT 8/9940

INFODEVELOPPEMENT

0

20

40

60

80

100

1990 1992 1994 1996 1999

Source: Base de données réglementaire de l�UIT sur les télécommunications dans le monde.

Figure 1 � Multiplication en flèche des organismes de réglementation 1990�1999

total: 84

Création d�organismes séparés Organismes séparés par régionpays

Etats arabes

6%

Afrique24%

Amériques

26%

Europe31%

Asie-Pacifique

13%

Nouvelles lois, nouvelles instancesde réglementation

L�apparition d�une nouvelle législation a donnénaissance dans le monde entier à de nouveauxorganismes séparés chargés de réglementer les télé-communications.

En août 1999, on dénombrait 84 instances indé-pendantes contre dix seulement au début des années90. Neuf de ces organismes avaient été créés après lami-1998.

C�est l�Europe qui dispose actuellement du plusgrand nombre d�instances séparées de réglementa-tion, suivie par les Amériques et l�Afrique. Quinzeautres organismes devraient être créés d�ici à la finde 2000.

Le type de direction retenu pour ces nouveauxorganismes autonomes semblent, malgré une diver-sité notable aux plans national et régional, annoncerun nouveau modèle d�organisme de réglementationdes télécommunications. Sur les neuf instances crééesentre juillet 1998 et août 1999, six l�ont été sous formed�organes collégiaux (par exemple sous forme de com-mission) composées de cinq à 11 membres. Cettenouvelle tendance s�oppose clairement à la tendancegénérale d�avant juillet 1998 où la grande majoritédes nouvelles instances séparées de réglementation(70%) était dirigée par une seule personne (par exem-ple un directeur général).

La convergence des services et des marchés ap-pelle une convergence des législations et peut éga-lement appeler la convergence d�institutions ou toutau moins une coordination de leurs mandats. EnAsie, les organismes malaysien et singapourien deréglementation ont été les plus audacieux: ils ontrassemblé sous l�égide d�une seule entité toutes lesfonctions liées aux techniques de la communicationet de l�information. La loi malaysienne sur les com-munications et les multimédias n�a sans doute pasd�équivalent à l�heure actuelle, mais il peut aussis�agir d�un précurseur du type de réforme législativeque connaîtront d�autres pays au début du prochainmillénaire. Cette loi malaysienne regroupe les télé-communications, la radiodiffusion et l�informatiqueen un seul secteur soumis à une seule instance deréglementation. Quelques pays tels que la Namibieet la Chine créent des ministères uniques qui se char-gent de la convergence en attendant qu�une nou-velle instance de réglementation soit éventuellementcréée ultérieurement.

La multiplication des organismes de réglementa-tion et la réforme législative sont certainement en-courageantes, mais les nouvelles techniques et lesnouveaux services évoluent plus vite que les orga-nismes chargés de les réglementer. La convergencen�est pas une simple question de réglementation destélécommunications. La difficulté tient au besoin detrouver le moyen de réglementer des techniques en

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Nouvelles de l�UIT 8/9942

INFODEVELOPPEMENT

évolution permanente et, plus important encore, dedéfinir le rôle de l�instance chargée de réglementerun secteur issu d�une convergence. Le défi auquelse heurtent les responsables de la réglementation,au seuil du nouveau millénaire, est de mettre au pointdes réglementations cohérentes et pertinentes quine gênent pas la croissance du secteur, mais bienplutôt encouragent l�innovation technique.

Régimes de propriétés: tendancesDepuis 1997, le pourcentage de pays asiatiques

qui ont privatisé leurs opérateurs est passé à près de55%. En Europe, sur les 53 Etats Membres euro-péens de l�UIT, près de 50% ont en partie privatiséleurs opérateurs au milieu de 1999.

Les Amériques, avec plus de 20 pays ayant priva-tisé leurs exploitants historiques, constituent larégion où il y a le plus grand nombre d�opérateurstotalement privatisés. Les pays africains n�ont pastardé à alléger les contraintes imposées à la prise departicipation par des investisseurs privés locaux etétrangers.

C�est ainsi que sur les 42 Etats Membres africains,14 ont privatisé leurs opérateurs et huit autresont prévu de le faire prochainement. En revanche,dans les Etats arabes, il n�existe pas à l�heure ac-tuelle d�exploitants de liaisons fixes dont les capitauxsoient à 100% privés.

De nombreux pays ont renforcé la participationprivée au secteur des télécommunications en per-mettant aux nouveaux venus sur le marché d�appor-ter des capitaux privés. En général, même les paysqui hésitent à privatiser leurs opérateurs ont acceptéd�autoriser et même d�encourager la participationdu secteur privé aux services cellulaires et à d�autresservices à valeur ajoutée. C�est ce qui explique quela plupart des réseaux cellulaires dans le monde soientau moins en partie la propriété d�investisseurs étran-gers. Selon des estimations récentes, il existe dans lemonde plus d�une centaine de réseaux cellulaires bé-néficiant d�investissements en provenance de sour-ces étrangères.

L�octroi des licences à de nouveaux opérateurs aégalement servi à renforcer dans la plupart des paysdu monde les investissements privés sur le marchédes fournisseurs de services Internet.

Octroi de licencesLa principale caractéristique des nouveaux régi-

mes d�octroi de licences est peut être leur grandediversité. Les différences qui les séparent traduisent

selon les pays un large éventail de vues quant aurôle de l�octroi de licences et aux objectifs recher-chés. Il va de soi qu�il n�existe pas de méthode par-faite. Cela est en partie dû au fait que chaque paysdoit bâtir son programme de libéralisation sur la basede la structure étatique et industrielle particulière déjàen place.

D�autres facteurs entrent également en jeu, no-tamment les objectifs généraux de la délivrance delicences: maîtriser le taux d�entrée concurrentiel surle marché, assurer un minimum ou un maximumd�investissements étrangers, promouvoir des inves-tissements dans l�infrastructure, produire le maximumde recettes, attirer des services de pointe à l�inten-tion des entreprises multinationales ou réduire auminimum l�effet économique dommageable pourl�opérateur national.

La diversité des régimes d�octroi de licences sou-lève un problème majeur de réglementation en cetteère de mondialisation. Des régimes asymétriques peu-vent empêcher la croissance et la mise en place deservices mondiaux et retarder le passage à des ca-dres réglementaires de la nouvelle génération quiseront nécessaires à l�âge des cyberréseaux. La de-mande de simplification et d�harmonisation se ferade plus en plus forte.

Malgré cette diversité à l�échelle mondiale, la plu-part des licences accordées aujourd�hui le sont surla base d�une idée centrale de défense de l�intérêtpublic. Les régimes d�octroi des licences reposentsur trois critères: assurer un service public, favoriserl�expansion de l�infrastructure des télécommunica-tions et contrôler l�entrée concurrentielle et/ou laconduite anticoncurrentielle. Ces critères ne s�excluentpas mutuellement. Ils sont d�ordinaire appliqués toustrois dans le cadre du programme d�octroi de licen-ces adopté au plan national.

Le rapport traite également des questions d�accèsuniversel, d�interconnexion, de tarification des servi-ces assurés sur les réseaux numériques et de numé-rotation dans un monde numérique.

Pour passer commande, veuillez contacter:«Unioninternationale des télécommunications, Service desventes et du marketing, Place des Nations, CH-1211Genève 20 (Suisse). Fax: +41 22 730 5194. E-mail:[email protected]».

Vous pouvez également vous rendre sur le siteWeb consacré à la réglementation des télécommu-nications: http://www.itu.int/treg. n

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PERSPECTIVES

n Qu�est-ce qu�une compagnie aérospa-tiale comme Final Analysis peut offrir dansle domaine de la technologie des données?

Final Analysis déploie actuellement une constella-tion mondiale de satellites sur orbite terrestre basse(LEO) permettant d�offrir des services de données nu-mériques à des utilisateurs très divers. Notre systèmemondial à satellites FAISAT offrira aux particuliers, auxpouvoirs publics et aux industries (transport, environ-nement, services publics de distribution, pétrole etgaz, agro-industries, industrie de l�automobile, etc.)des services d�information et de données à faible coût,notamment messagerie personnelle (radiomessageriebidirectionnelle et courrier électronique) et message-rie vocale, transferts de fichiers, gestion et suivi mo-biles des actifs, télésurveillance et télécommande etacquisition de données.

Laissez-moi vous dire quelques mots sur certainsde ces services. Nos terminaux au sol seront équipésde récepteurs GPS permettant de fournir rapidementet à faible coût des informations de localisation préci-ses pour toutes sortes de marchandises, conteneursde navires, wagons porte-rails, barges et camions. Lesterminaux seront aussi équipés de microprocesseurspour la surveillance et le contrôle des données. Ilspermettront de surveiller l�état des cultures et les stocksfourragers dans les grandes exploitations agricoles, lesconditions climatiques aux postes météorologiques,la qualité de l�eau, les fournitures renouvelables dansles distributeurs automatiques et les photocopieuses,les rapports des points de vente et toute une série dedonnées sur la gestion des stocks.

Notre système à satellites relève, d�après le classe-ment de l�UIT, de la catégorie des systèmes non géo-stationnaires non téléphoniques fonctionnant au-des-sous de 1 GHz. Ces systèmes sont également appelés«mini LEO» en raison de la petite taille des satellites et

GMPCS: tenir les promessesEntretien avec Nader Modanlo, président de Final Analysis

de la relative modicité du coût de leur mise en oeuvre.Le terme de mini LEO permet aussi de distinguer cessystèmes qui fonctionnent au-dessous de 1 GHz etqui sont optimisés pour les données des «super LEO»qui eux fonctionnent au-dessus de 1 GHz et sontoptimisés pour la voix.

Nous envisageons d�offrir ces nouveaux servicesde messagerie, d�information et de données numéri-ques au début de l�année 2001. D�après un certainnombre d�études faites sur notre type d�applicationset selon des analystes financiers, nos recettes com-merciales passeraient de 2 à 5 milliards USD en quel-ques années.n Final Analysis vient d�élargir son parte-nariat avec General Dynamics. Quel en estl�intérêt?

Nous estimons que pour mettre en place avec suc-cès une constellation de satellites, nous devons cons-tituer une équipe de partenaires stratégiques non pasparce que Final Analysis est une petite compagnie,mais parce que, à notre sens, une compagnie, quelleque soit sa taille, ne peut pas faire cavalier seul. Notrepartenariat avec General Dynamics est donc de la plushaute importance.

En janvier de cette année, Final Analysis et GeneralDynamics ont annoncé un partenariat d�un montantde 20 millions USD. En août, nous avons choisiGeneral Dynamics comme partenaire pour l�ingénie-rie et l�intégration globales des systèmes et commemaître d�oeuvre pour le secteur terrien de notre sys-tème mondial à satellites FAISAT. General Dynamicsest responsable au premier chef de la qualité de fonc-tionnement de bout en bout du système FAISAT, sec-teur spatial, secteur terrien et réseau d�utilisateur com-pris. Nous comptons sur cette compagnie mondialepour assurer le bon fonctionnement de toutes les par-ties du système, à la satisfaction de l�utilisateur final.Ce partenariat stratégique élargi d�un montant de75 millions comprend un contrat conclu entre FinalAnalysis et General Dynamics et une prise de partici-pation supplémentaire de General Dynamics dansFinal Analysis.

Ce qu�il faut souligner dans ce partenariat, c�estqu�il est essentiel de gagner la confiance de l�autre,dans un environnement où de nouveaux ou futurs

Fondée en 1992, Final Analysis, compagnieaérospatiale et de télécommunication s�est

engagée à commercialiser les télécommunica-tions spatiales en fournissant un accès à faiblecoût. La compagnie offre des services de lance-ment et d�exploitation d�engins spatiaux clés enmain et de bout en bout.

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PERSPECTIVES

systèmes à satellites posent certains problèmes. Nospartenaires ont ainsi tout aussi confiance en notre ap-proche du marché qu�en notre système et c�est unmessage important adressé aux financiers et aux utili-sateurs ainsi qu�à l�industrie au sens le plus large: tousles systèmes ne doivent pas être traités de la mêmefaçon. Nous espérons ainsi que d�autres compagnies,dans le monde, quelle que soit leur taille, participe-ront avec nous à la mise en oeuvre des nouveauxservices de données numériques.

Dans un monde où la majorité des pays sont endéveloppement et quelques-uns seulement sontindustrialisés, les pays en développement ont géné-ralement le sentiment que tout ce qui a trait aux télé-communications spatiales est l�apanage des nationsindustrialisées. Je suis ici pour témoigner quel�industrie spatiale n�est pas réservée aux seuls«géants» multimilliardaires. N�importe quelle compa-gnie, n�importe quel pays, quelle que soit sa taille,peut jouer un rôle dans cette industrie. Là aussi,comme dans d�autres aspects de la vie, la réussitepasse par l�engagement. Vous pouvez réussir si vousfaites preuve d�innovation, de détermination et d�en-gagement sur le long terme.n Que feront les mini LEO pour les com-munautés rurales?

Nous ciblerons avant tout les zones rurales etisolées qui manquent cruellement de moyens decommunication. Beaucoup s�informent sur les paysen développement et essaient de comprendre leursituation. Je suis moi-même né dans un pays endéveloppement (Iran) et je suis très sensible aux be-soins de ces pays. En tant qu�acteur de cette industrienaissante, je vais promouvoir la fourniture d�un accèsà faible coût à ces technologies nouvelles. Je suis dé-terminé à commercialiser les télécommunications spa-tiales et à créer de nouvelles opportunités pour lespays en développement afin qu�ils puissent bénéficierdes communications personnelles mobiles mondialespar satellite (GMPCS).

Prenons un exemple. La messagerie personnelle bi-directionnelle et la messagerie vocale, via le systèmeà satellites FAISAT, de Final Analysis, permettent d�of-frir, pour ainsi dire instantanément, des communica-tions de données numériques aux zones rurales. Grâceau système FAISAT, les centres de santé et d�enseigne-ment et les sites agricoles de petits villages n�ayantpeut-être pas l�électricité ou le téléphone pourront alorsbénéficier de nouveaux services.

En d�autres termes, on pourra collecter, analyser etdiffuser relativement rapidement des informations es-

sentielles concernant la santé, facilitant ainsi les dia-gnostics de cas complexes soumis par différents cen-tres médicaux. Des personnes vivant dans des zonesnon desservies par d�autres moyens de télécommuni-cation pourront ainsi être très vite alertées de catas-trophes naturelles � ouragans, tremblements de terre,éruptions volcaniques et autres catastrophes.Par ailleurs, le service de messagerie vocale de notresystème à satellites FAISATpourrait être une solution pourdes personnes qui ne saventpas toujours lire ou écrire caril retransmettrait des signauxvocaux enregistrés après avoirété numérisés en une transmis-sion de données.

Manifestement, les pays endéveloppement ont des be-soins importants dans le do-maine des communications debase et nous espérons, grâceà ces services, réduire les dis-parités dans le domaine destélécommunications et tenirles promesses des GMPCS.n Comment le proces-sus GMPCS lancé parl�UIT a-t-il aidé FinalAnalysis?

Nous avons toujours été defervents supporters du proces-sus GMPCS depuis son toutdébut lorsque l�UIT a tenu son premier Forum mon-dial des politiques de télécommunication sur ce sujeten octobre 1996. Le fait que le Mémorandum d�ac-cord sur les GMPCS soit aujourd�hui signé par un cer-tain nombre d�administrations et de représentants dusecteur privé est un message important indiquant quele monde attend ces nouveaux services. Selon moi,pour que nos nouveaux services d�information et dedonnées soient bien accueillis, il est essentiel que leprix des terminaux et du service fourni aux utilisateurssoit abordable et je suis déterminé à commercialiser àgrande échelle des services à faible coût.

Grâce au Mémorandum d�accord sur les GMPCS,nous pourrons travailler avec les fournisseurs de servi-ces de différents pays afin d�offrir des services de don-nées numériques qui viendront compléter et élargir lacouverture, augmenter et intégrer (et non remplacer!)les réseaux de Terre et les réseaux hertziens dans lemonde. n

Nader ModanloPhoto: Jud McCrehin/Space News

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Plus d�une année s�est écoulée depuis AFRICA

TELECOM, exposition tenue à Johannesburg surle thème «Renaissance africaine», et un pro-

jet annoncé à cette occasion est d�ores et déjàdevenu réalité.

Lors de la cérémonie d�ouverture, le président deWorldSpace, Noah Samara, avait en effet annoncéque sa société allait procéder à un investissementmajeur en Afrique, en vue de créer un nouveausupport électronique numérique accessible à tous lesAfricains.

Un premier satellite, AfriStar, a déjà été lancé. Lesrécepteurs sont disponibles sur certains marchés etles programmes d�information et autres programmesdiffusés via ce satellite ont avant tout été conçuspar des chefs d�entreprise africains pour le marchéafricain.

A TELECOM 99, WorldSpace, au lieu d�investir dansl�organisation de réceptions ou dans un stand presti-gieux, a choisi de lancer un nouveau projet: «Destélékiosques pour les zones rurales et isolées d�Afri-que». WorldSpace, qui peut déjà compter sur l�appuidu Bureau de développement des télécommunications(BDT) de l�UIT, invite d�autres partenaires à s�associerà cette initiative.

Si vous ignorez ce qu�est un télékiosque, rendez-vous à la halle 7 de Palexpo!

Un «télékiosque» est une unité fixe ou mobile des-tinée à assurer des services de télécommunication debase et des services WorldSpace aux populations deszones rurales et isolées du continent africain. Le pro-jet de télékiosque de WorldSpace, qui repose sur un

Présentation d�une initiativede WorldSpace à Telecom 99: des télékiosques

pour les zones rurales et isolées d�Afrique

plan commercial viable, vise à fournir des services decontenu et de télécommunication adaptés aux besoinsdes communautés locales.

Les «télékiosques mobiles» sont utilisés à des finsaussi diverses que l�étude et l�analyse des marchés, laformation et l�offre de services adaptés aux besoinslocaux.

Les «télékiosques fixes» sont des unités types dupoint de vue de la conception et du fonctionnement,mais sont enrichis de fonctions et de services «à lacarte». Ils seront mis en place sur certains sites etseront la propriété de la communauté. Les télékiosquesfixes pourront servir de centre de développement com-munautaire pour des activités socioculturelles et con-tribuer, s�ils sont gérés par des femmes, à renforcer lerôle de ces dernières dans la société rurale.

Un prototype de télékiosque mobile, construit parThomson Broadcast, sera exposé à TELECOM 99.

Ce prototype comprend les éléments suivants:n Equipement multimédia: quatre postes de travaildotés de récepteurs WorldSpace, d�ordinateurs per-sonnels, d�imprimantes et de moyens Internet, avecun contenu audio et multimédia.n Studio radio: conçu pour des émissions radiopho-niques, des enregistrements et des programmes derediffusion locaux, le studio comporte un espaceextérieur pour les activités de développement àcaractère social et communautaire.n Téléphonie publique: deux publiphonesSchlumberger et un «Publisat» Inmarsat.n Equipement général: groupe électrogène, climati-sation, alarmes de sécurité et incendie et différentesantennes.

Le projet pilote sera lancé au Mali en novembre1999 conjointement avec la Société des télécommu-nications du Mali (SOTELMA) qui sera le partenairede WorldSpace pour les télécommunications. Destélékiosques mobiles seront mis en place ultérieure-ment dans d�autres pays africains.

Pour plus de renseignements sur le projet, veuillezcontacter: Roxana Dunnette, Senior Business Advisor,WorldSpace, 25, rue Plantamour, CH-1201 Genève(Suisse). Tél.: +41 22 738 2545. Fax: +41 22 7382113. E-mail: [email protected]».

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q Marconi crée une nouvelle filiale pourles pays membres de l�ANASE. Marconi Com-munications a créé un nouveau centre régional baséà Singapour, afin d�offrir une assistance et un ser-vice après-vente mieux ciblés aux pays membres del�Association des Nations de l�Asie du Sud-Est (BrunéiDarussalam, Cambodge, Indonésie, R.d.p. Lao,Myanmar, Singapour, Thaïlande et Viet Nam). Lanouvelle filiale, baptisée Marconi CommunicationsSingapore Private Limited, sera spécialisée dans troisactivités phares de Marconi � produits de télécom-munication, intégration de systèmes et services detélécommunication � activités qui viendront com-pléter celles de The General Electric Company ofSingapore Pte. Ltd. � Marconi.q Alliance stratégique entre SingTel etCisco. Singapore Telecom et Cisco Systems, Inc.ont noué une alliance stratégique en vue d�offrirdes solutions de télécommunicationinnovantes à des clients de Singapour etde la région Asie-Pacifique. Les deux par-tenaires envisagent dans un premiertemps de mettre en place une infrastruc-ture intelligente fondée sur le protocoleInternet (IP), des services de réseaux vir-tuels privés, un réseau local relais detrame, des techniques de lignes d�abonnénumériques et des réseaux multiservicesde la prochaine génération intégrant don-nées, voix et vidéo. Les clients des deuxsociétés devraient tirer parti des avanta-ges économiques et des services évoluésqu�offrent les réseaux multiservices ainsique de l�efficacité et de la fiabilité deréseaux de bout en bout. � SingTel/Cisco.q Italie: la Toscane opte pour lesystème TETRA de Marconi àl�aube du nouveau millénaire. Mar-coni Communications, en collaborationavec l�autorité de la Toscane, va mettreen oeuvre en Toscane, à titre expé-rimental, des applications de donnéesmobiles innovantes d�un montant de3 millions GBP. Ces applications serontdestinées dans un premier temps à desservices publics (services d�urgence, ser-vices sanitaires et transports).

A l�occasion des célébrations qui au-ront lieu en l�an 2000, la région attend

une foule de pèlerins et de touristes, ce qui offriraune occasion unique d�expérimenter de nouvellesapplications de données pour le tourisme. Le sys-tème pilote utilise la technique ELETTRA, systèmeradioélectrique de Terre à ressources partagées(TETRA) de Marconi, et constituera le premierréseau du genre en Italie. TETRA est un système decommunication hertzienne de conception nouvelleadapté aux groupes d�usagers ayant besoin de com-munications hertziennes à hautes performances.Marconi utilise déjà des systèmes de communi-cation TETRA pour le métro de Saint-Pétersbourg(Russie) et pour la compagnie d�électricité natio-nale de la Croatie.

Le système pilote de Marconi sera installé à Flo-rence et devrait être mis en service au deuxièmesemestre de 1999. Le projet est cofinancé par leGouvernement italien. � Marconi.

NOUVELLES

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NOUVELLES

q Avec le système Ribbonet d�Ericsson, la«maison intelligente» devient réalité. Avecla nouvelle technologie Ribbonet (pistolet pour fibresoptiques), Ericsson Cables peut installer des câbles à fi-bres optiques à l�intérieur des appartements et des mai-sons en injectant des fibres rubans prêtes à l�emploi dansle système de conduits existant autour des résidences,ce qui réduit les frais d�installation. Avec cette méthode,les communications de données par fibres optiquesdevraient se généraliser dans les foyers.

Le système Ribbonet va multiplier les possibilités of-fertes aux particuliers: accès en temps réel à tous lesprogrammes de radiodiffusion et de télévision du mondeentier, connexion rapide à Internet, capacité de contrôlerla consommation journalière d�électricité, accès à desjeux et à des programmes de divertissement interactifs.Il s�agira d�un véritable réseau domestique auquel onpourra raccorder une télévision, une machine à laver, unréfrigérateur, un lecteur de CD, un ordinateur et d�autresappareils, ce qui constituera une nouvelle étape sur lavoie de la maison intelligente. Ce réseau domestiquelocal pourra également être utilisé par des personnesâgées ou handicapées qui résident chez elles puisqu�ildéclenchera une alarme en cas d�incident. � Ericsson.q Alcatel remporte un contrat en Afrique.Alcatel a été sélectionnée pour développer un réseau decâbles sous-marins qui dotera plusieurs pays d�Afriquede communications internationales de pointe. Cette so-ciété a conclu un contrat d�un montant de 265 millionsUSD pour ce nouveau réseau atlantique, baptisé SAT-3/WASC. D�une longueur de 14 000 km, ce réseau com-prendra un itinéraire direct entre la Républiquesudafricaine, le Ghana, la Côte d�Ivoire, le Sénégal et lePortugal, ainsi que des accès haut débit vers le Bénin, leNigéria, le Cameroun, le Gabon et l�Angola. Ce contrata été signé par les dix pays concernés et plusieurs opéra-teurs tels que BT, Cable and Wireless, Teleglobe (USA)et AT&T.

SAT-3/WASC utilisera la technologie de multiplexagepar répartition en longueur d�onde (WDM). Dans unpremier temps, l�itinéraire direct fonctionnera à un débitde 20 Gbit/s avec possibilité d�évolution à au moins40 Gbit/s. Ce réseau devrait être achevé début 2001.

Alcatel a également été sélectionnée pour fournirune solution complète de gestion de réseau intégréeentre les réseaux SAT-3/WASC et SAFE, projet actuelle-ment en cours de réalisation entre la Républiquesudafricaine, la Réunion, Maurice et la Malaisie. Unefois ces projets menés à bien, ces itinéraires pourraientêtre utilisés comme secours pour une partie du réseauSEA-ME-WE 3 qui relie l�Asie et l�Afrique. � Alcatel.

q France Télécom lance «Kit mobicarte K2»,un téléphone mobile pour enfants. Depuisjuin dernier, France Télécom propose le nouveau Kitmobicarte K2, spécialement conçu pour permettre auxenfants à partir de sept ans de garder un contact perma-nent avec leurs parents et de communiquer avec leursamis. Le Kit K2 est composé d�un téléphone Philips Savvyavec ses accessoires (batterie, chargeur, clip ceinture) etd�une pochette mobicarte (carte SIM avec un crédit initialde 144 FRF de communications). Ce téléphone légerest disponible en trois couleurs (jaune, vert et noir) avecune autonomie de 250 heures en veille et de quatreheures en communication. Le Kit K2 est commercialiséau prix de 890 FRF toutes taxes comprises.

Le téléphone Philips Savvy dispose de multiples fonc-tions qui en font un outil à la fois indispensable et ludi-que: jeux, réveil, calculatrice, chronomètre, biorythmes,convertisseur euro et choix de 20 mélodies. Il est possi-ble de verrouiller les appels émis. Ainsi, les parents peu-vent définir les numéros (maximum de dix) qui serontaccessibles depuis ce téléphone mobile. Le télécharge-ment de la liste des numéros autorisés s�effectue à l�aided�un code confidentiel soit par Minitel ou tout simple-ment en renvoyant au service client le coupon com-plété se trouvant dans le coffret. � France Télécom.q Changement structurelau Kenya: La Communications Commission ofKenya (CCK) a octroyé des licences à la Postal Corpora-tion of Kenya et à Telkom Kenya Ltd. Cela a permis àces deux entités nouvellement créées de débuterofficiellement leurs activités en tant qu�entités distinc-tes, à partir du 1er juillet 1999. Telkom Kenya continueraà participer activement aux activités de l�UIT avec lesmêmes prérogatives et le même statut que l�ancienneKenya Posts and Telecommunications Corporation(KPTC), aux côtés de la CCK, jusqu�à ce que cette entitésoit entièrement privatisée.q Mutationsen Israël: M. Benjamin (Fuad) Ben-Eliezer a éténommé vice-Premier ministre et ministre des Com-munications.au Kenya: M. Augustine Cheserem et Mme Alice Koechont été nommés respectivement directeur général etdirectrice, Relations internationales et publiques, TelkomKenya Ltd.au Nigéria: M. Alhaji Mohammed Arzika a éténommé ministre des Communications.au Sri Lanka: M. K. C. Logeswaran a été nomméprésident, directeur général des télécommunications,administrateur général, Telecommunications RegulatoryCommission of Sri Lanka. � Notification de l�UIT no 1381.

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AGENDA

Conférences de l�UIT

Le calendrier de toutes les con-férences et réunions de l�UITpeut être consulté sur le Webà http://www7.itu.int/events-public.

1999

l 10�17 octobre (Genève)TELECOM 99 + Interactive 99

2000

l 10�15 avril (Rio de Janeiro)Americas TELECOM 2000l 1�5 mai (Istanbul, Turquie)Assemblée des radio-communications (AR-2000)l 8 mai�2 juin (Istanbul)Conférence mondiale des radio-communications (CMR-2000)

1999

Secteur du développementdes télécommunications

l 25�27 octobre (Bahreïn)Atelier sous-régional sur l�établissementdes coûts et la tarification dans les paysdu Golfel 26�29 octobre (Sofia)Plans de développement à orientationcommerciale � Séminaire sous-régionall 1�3 novembre (Istanbul)Atelier régional sur les GMPCS: «octroi delicences et questions commerciales» pourles pays d�Europe orientale, les paysbaltes et les pays de la CEIl 1�5 novembre (Nairobi)Atelier sur la commercialisationdes services de télécommunication pourles pays anglophones d�Afriquel 3�5 novembre (Kampala)Plate-forme pour le partenariat:partenariat et développement destélécommunications ruralesl 7�11 novembre (Damas)Séminaire régional sur l�incidence desnouvelles technologies et la planificationdu télétrafic à l�UIT

l 9�12 novembre (Maroc)Séminaire régional sur la réformeet la réglementation (Etats arabes)l 10�12 novembre(Saint-Péterbourg, Russie)Séminaire régional pour la CEI:accès universel et développementrurall 22�25 novembre (Tunis)Séminaire de clôture sur la détermi-nation des coûts et la tarificationpour les Etats arabesl 22�26 novembre (Hanoi)Réunion sous-régionale pourle Cambodge, la R.d.p. Lao et leViet Naml 22�26 novembre (Chisinau)Atelier sur la transformation desentreprises et la gestion de la qualitépour la CEIl 22�26 novembre (San José)Atelier de gestion stratégiqueet élaboration d�études de casl 28�30 novembre (Doubaï)Atelier régional sur les GMPCS: «octroide licences et questions commerciales»pour les Etats arabes

Secteur de la normalisationdes télécommunications

l 11�12 octobre (Turin, Italie)Groupe de travail 3/13 (Couche 1, accès/transport et architectures, couche ATMet OAM)l 25�29 octobre (Genève)GCNT (Groupe consultatif de lanormalisation des télécommunications)l 29 octobre (Boulder, CO)Groupe de travail 4/13 (Qualité defonctionnement)l 3�5 novembre (Rio de Janeiro)Groupe de tarification pour l�Amériquelatinel 11�19 novembre (Genève)Commission d�études 10 (Langages etaspects logiciels généraux pour lessystèmes de télécommunication)l 22 novembre�10 décembre (Genève)Commission d�études 11 (Spécificationet protocoles de signalisation) et sesgroupes de travaill 13�17 décembre (Genève)Commission d�études 3 (Principesde tarification et de comptabilitéainsi que des questions connexes depolitique générale et d�économie destélécommunications) et ses groupes detravail

2000

l 24 janvier�4 février (Genève)Commission d�études 4 (RGT etmaintenance des réseaux) et sesgroupes de travaill 2�10 février (Genève)Commission d�études 8(Caractéristiques des systèmestélématiques)l 7�18 février (Genève)Commission d�études 16 (Serviceset systèmes multimédias) et sesgroupes de travaill 21�25 février (Genève)Commission d�études 5(Protection contre les effetdus à l�environnement électro-magnétique) et ses groupes detravaill 28 février�10 mars (Kyoto, Japon)Commission d�études 13 (Aspectsgénéraux des réseaux) et sesgroupes de travaill 7�17 mars (Genève)Commission d�études 2(Exploitation des serviceset des réseaux) et ses groupesde travaill 20�31 mars (Genève)Commission d�études 7 (Réseauxpour données et communicationsentre systèmes ouverts) et sesgroupes de travaill 3�14 avril (Genève)Commission d�études 15(Réseaux, systèmes et équipementsde transport) et ses groupes detravaill 5�14 avril (Genève)Commission d�études 3(Principes de tarification et decomptabilité ainsi que desquestions connexes de politiquegénérale et d�économie destélécommunications) et ses groupesde travaill 8�12 mai (Genève)Commission d�études 6 (Installa-tions extérieures) et ses groupes detravaill 9�19 mai (Genève)Commission d�études 12 (Qualitéde transmission de bout en boutdes réseaux et terminaux) et sesgroupes de travaill 15�19 mai (Genève)Commission d�études 9 (Transmis-sion télévisuelle et sonore) et sesgroupes de travaill 6�14 juin (Genève)GCNT (Groupe consultatif de lanormalisation des télécommunica-tions)

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Nouvelles de l�UIT 8/9950

Conférences de l�UIT (suite)

AGENDA

1999

Secteur desradiocommunications

l 18�27 octobre (Genève)Groupe conjoint de travail 10�11S(Radiodiffusion par satellite)l 25 octobre�5 novembre (Helsinki)Groupe d�action 8/1 (Télécommunica-tions mobiles internationales-2000(IMT-2000))l 1�5 novembre (Genève)Groupe d�action 1/6 (Elaborationd�une ou de plusieurs méthodespermettant de déterminer la zonede coordination des stationsterriennes)l 8�10 novembre (Genève)Groupe de travail 9C (Systèmes à ondesdécamétriques)l 8�12 novembre (Genève)RRB (Comité du Règlement desradiocommunications)l 9 novembre (Genève)Groupe de travail 8D (Tous les servicesmobiles par satellite et le service deradiorepérage par satellite)l 10�12 novembre (Genève)Commission d�études 8 (Servicesmobile, de radiorepérage etd�amateur, y compris les servicespar satellite associés)l 15�26 novembre (Genève)RPC (Réunion de préparation à laconférence)l 26 novembre (Genève)CVC (Réunion des présidents et vice-présidents des commissions d�étudesdes radiocommunications)l 29 novembre�3 décembre (Genève)Groupe représentatif interconférence(cinquième réunion)l 6�8 décembre (Genève)Groupe d�action 10/6 (Radiodiffusionsonore numérique aux fréquencesinférieures à 30 MHz)l 15�17 décembre (Genève)Réunion conjointe des Commissionsd�études 10 et 11

2000l 6�14 janvier (Genève)Groupe d�action 1/5 (Rayonnementsnon désirés et modification de laRecommandation UIT�R SM.328�8concernant les émissions hors bande)

l 17�21 janvier (Genève)GCR (Groupe consultatif desradiocommunications)l 17�21 janvier (Genève)Groupe de travail 7B (Systèmes deradiocommunication spatiale etradioastronomie)l 17�21 janvier (Genève)Groupe de travail 7C (Systèmesd�exploration de la Terre par satellite etsystèmes de météorologie)l 17�21 janvier (Genève)Groupe de travail 7D (Radioastronomie)l 2�8 février (Munich, Allemagne)Groupe de travail 3K (Propagation point-zone)l 7�9 février (Genève)Groupe de travail 11A (Systèmesde télévision et radiodiffusion dedonnées)l 7�9 février (Genève)Groupe d�action 11/5 (Système deradiodiffusion télévisuelle interactive)l 7�9 février (Genève)Groupe d�action mixte 10�11(Evolution de la radiodiffusion multi-média et le format de contenucommun)l 10�11 février (Genève)Commission d�études 10 (Service deradiodiffusion sonore)l 10�11 février (Genève)Commission d�études 11 (Service deradiodiffusion télévisuelle)l 21�29 février (Genève)Groupe de travail 4A (Utilisation efficacede l�orbite/spectre)l 28 février�10 mars (Genève)Groupe de travail 8A (Service mobileterrestre à l�exclusion des IMT-2000;service d�amateur et service d�amateurpar satellite)l 5�9 juin (Istanbul)RPC (Réunion de préparation à laconférence)l 5�9 juin (Istanbul)CVC (Réunion des présidents et vice-présidents des commissions d�études desradiocommunications)l 28 juin�11 juillet (Genève)Groupe de travail 3J (Principes fonda-mentaux de la propagation)l 28 juin�11 juillet (Genève)Groupe de travail 3K (Propagation point-zone)l 28 juin�11 juillet (Genève)Groupe de travail 3L (Propagation enondes décamétriques)l 28 juin�11 juillet (Genève)Groupe de travail 3M (Propagation pointà point et Terre-espace)

l 12�13 juillet (Genève)Commission d�études 3 (Propagation desondes radioélectriques)l 12�18 juillet (Genève)Groupe de travail 1A (Principes ettechniques d�ingénierie, y comprisl�analyse informatique, pour une gestionefficace du spectre)l 12�18 juillet (Genève)Groupe de travail 1B (Principes ettechniques pour la planification et lepartage des fréquences)l 12�18 juillet (Genève)Groupe de travail 1C (Techniques pour lecontrôle des émissions)l 12�18 juillet (Genève)Groupe d�action 1/5 (Rayonnementsnon désirés et modification de laRecommandation UIT�R SM.328�8concernant les émissions hors bande)l 19�20 juillet (Genève)Commission d�études 1 (Gestion duspectre)l 4�6 septembre (Genève)Groupe de travail 10C (Caractéristiquesd�audiofréquence des signaux deradiodiffusion sonore)l 4�8 septembre (Genève)Groupe de travail 10A (Radiodiffusionsonore aux fréquences inférieuresà 30 MHz et antennes pour la radio-diffusion sonore)l 4�8 septembre (Genève)Groupe de travail 10B (Radiodiffusionsonore terrestre aux fréquencessupérieures à 30 MHz)l 4�8 septembre (Genève)Groupe d�action mixte 10�11(Evolution de la radiodiffusionmultimédia et le format decontenu commun)l 4�8 septembre (Genève)Groupe de travail mixte10�11Q(Evaluation de la qualité audioet vidéo)l 4�8 septembre (Genève)Groupe de travail 11C (Télévision deTerre (caractéristiques d�émission et deplanification))l 4�8 septembre (Genève)Groupe d�action 11/5 (Système deradiodiffusion télévisuelle interactive)l 7�15 septembre (Genève)Groupe conjoint de travail 10�11S(Radiodiffusion par satellite)l 11�15 septembre (Genève)Groupe de travail 11A (Systèmes detélévision et radiodiffusion de données)l 11�15 septembre (Genève)Groupe de travail 11B (Télévisionnumérique (codage de source))

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51Nouvelles de l�UIT 8/99

AGENDA

Conférences de l�UIT (suite)

Conférences extérieures à l�UIT

l 11�15 septembre (Genève)Groupe conjoint de travail 10�11R(Enregistrement pour la radiodiffusion)l 18�20 septembre (Genève)Commission d�études 10 (Service deradiodiffusion sonore)l 18�20 septembre (Genève)Commission d�études 11 (Service deradiodiffusion télévisuelle)l 18�26 septembre (Genève)Groupe de travail 9D (Partage avec lesautres services (à l�exception du servicefixe par satellite))l 19�26 septembre (Genève)Groupe de travail 9A (Objectifs dequalité de fonctionnement et dedisponibilité, objectifs en matière debrouillage, effets de la propagation etterminologie)l 19�27 septembre (Genève)Groupe de travail 9B (Dispositions descanaux radioélectriques, caractéristiquesdes systèmes radioélectriques, intercon-nexion, maintenance et applicationsdiverses)l 27�29 septembre (Genève)Groupe de travail 4SNG (Reportagesd�actualités par satellite et production enextérieur par satellite)

l 27�29 septembre (Genève)Groupe de travail 9C (Systèmes à ondesdécamétriques)l 27 septembre�5 octobre (Genève)Groupe de travail 4A (Utilisation efficacede l�orbite/spectre)l 27 septembre�5 octobre (Genève)Groupe de travail 4�9S (Partage desfréquences entre le service fixe parsatellite et le service fixe)l 29 septembre�5 octobre (Genève)Groupe de travail 4B (Systèmes, qualitéde fonctionnement, disponibilité etmaintenance)l 6 octobre (Genève)Commission d�études 4 (Service fixe parsatellite)l 9�17 octobre (Genève)Groupe de travail 7A (Emissionsde fréquences étalon et de signauxhoraires)l 9�17 octobre (Genève)Groupe de travail 7B (Systèmes deradiocommunication spatiale etradioastronomie)l 9�17 octobre (Genève)Groupe de travail 7C (Systèmesd�exploration de la Terre parsatellite et systèmes de météorologie)

l 9�17 octobre (Genève)Groupe de travail 7D (Radioastronomie)l 9�20 octobre (Genève)Groupe de travail 8A (Service mobileterrestre à l�exclusion des IMT-2000;service d�amateur et service d�amateurpar satellite)l 16�27 octobre (Genève)Groupe de travail 8D (Tous les servicesmobiles par satellite et le service deradiorepérage par satellite)l 17�27 octobre (Genève)Groupe de travail 8B (Service mobilemaritime, y compris le système mondialde détresse et de sécurité en mer(SMDSM); service mobile aéronautiqueet service de radiorepérage)l 18�19 octobre (Genève)Commission d�études 7 (Servicesscientifiques)l 30�31 octobre (Genève)Commission d�études 8 (Servicesmobiles, de radiorepérage etd�amateur, y compris les servicespar satellite associés)

1999

Secteur du développementdes télécommunications

l 13�15 octobre (Nis, Yougoslavie)TELSIKS �99 � 4e Conférence internatio-nale sur les télécommunications (servicesmodernes par satellite, par câble etservices de radiodiffusion)Tél.: +381 18 529 302Fax: +381 18 46180E-mail: [email protected]@telsiks.org.yuhttp://www.telsiks.org.yul 18�19 octobre (Londres)ECC �99 � Communications par câble àl�échelle de l�EuropeTél.: +44 122 578 3466Fax: +44 122 578 3206E-mail: [email protected]

l 18�20 octobre (Newport, RI)22e Conférence annuelle deNewport sur les marchés des fibresoptiquesTél.: +1 401 849 6771Fax: +1 401 847 5866E-mail: [email protected]://www.kmicorp.coml 25�26 octobre (Londres)Prochaine génération de compagnies detéléphoneTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 26 octobre (Paris)14e Forum de France Télécom sur larecherche � Bases de données etsystèmes d�informationTél.: +33 1 4529 4949Fax: +33 1 4529 6678E-mail:[email protected]://www.cnet.fr

l 27�29 octobre (Cartagena de Indias,Colombie)XIVe Congrès national, Ve Congrèsandin de télécommunication etANDICOM 99Tél.: +57 1 620 8307Fax: +57 1 214 4121E-mail: [email protected]://www.cintel.org.co/congreso.html 9�10 novembre (Londres)Portabilité des numéros mobilesTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 9�12 novembre (Vienne)EuroCarriers �99 � Sociétés detélécommunication européennesTél.: +44 171 242 2324Fax: +44 171 242 2320http://www.aic-uk.coml 9�12 novembre (Malaga, Espagne)CWM, hiver 99 � Le marché de grosdes entreprises de télécommunication

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Nouvelles de l�UIT 8/9952

AGENDA

Conférences extérieures à l�UIT (suite)

Tél.: +44 143 874 2424Fax: +44 143 836 5713E-mail: [email protected]://www.cwmexpo.coml 10�11 novembre (Londres)Communications par satelliteTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 11�12 novembre (Martlesham Heath,Royaume-Uni)Facteurs humains dans les télé-communications � Conséquencespour les personnes âgées et leshandicapésTél.: +46 46 222 8772Fax: +46 46 222 4223E-mail:[email protected]://www.ppsw.rug.nl/cov/hfesec/hfesec.html 15�16 novembre (Orlando, FL)imtex �99 � 4e Congrès international surles radiocommunications commerciales àressources partagéesTél.: +1 202 331 7773Fax: +1 202 331 9062E-mail: [email protected]://www.imta.orgl 16�17 novembre (Londres)Services de radiolocalisation mobileTél.: +44 171 453 5495Fax: +44 171 636 1976E-mail: [email protected]://www.ibctelecoms.com/locationl 17�19 novembre (Miami Beach, FL)TelecomLatina 99 � Mondialisation,innovation, convergenceTél.: +1 303 741 2901Fax: +1 720 489 3165http://www.telecomlatina.coml 22�24 novembre (Londres)Worldwide approvals �99 (Homologationà l�échelle mondiale 99)Tél.: +44 171 453 5495Fax: +44 171 636 1976E-mail: [email protected]://www.ibctelecoms.com/approvalsl 23�24 novembre (Londres)Gestion des services dans lesréseaux IPTél.: +44 171 839 8391Fax: +44 171 839 3777E-mail: [email protected] 23�24 novembre (New Delhi)TASKnet: vers un réseau du savoir enAsie du SudTél.: +91 11 371 1401Fax: +91 11 371 0717E-mail: [email protected]://www.tasknet.nic.in

l 23�24 novembre (Amsterdam)Interconnexion 99Tél.: +44 171 453 5495Fax: +44 171 636 1976E-mail: [email protected]://www.ibctelecoms.com/interconnection99l 24�26 novembre (Berlin)Online Educa Berlin � 5e Conférenceinternationale sur les technologies auservice de l�éducationTél.: +49 30 327 6140Fax: +49 30 324 9833E-mail: [email protected]://www.online-educa.coml 8�9 décembre (Londres)Marché des fibres non utiliséesen EuropeTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 8�10 décembre (New Delhi)BCS India �99/CommsIndia �99 �Convergence India �99Tél.: +91 11 463 8680Fax: +91 11 462 3320E-mail: [email protected]://www.exhibitionsindia.coml 14�17 décembre (Bangalore, Inde)IRSI-99 � Symposium international surles radarsTél.: +91 80 524 1959Fax: +91 80 524 2860E-mail: [email protected]://www.radarsymp-99-india.com

2000

l 10�11 janvier (Londres)Protocole IP: système mobileTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 10�21 janvier (Gainesville, FL)Septième Programme de formationinternational sur la réglementationet la stratégie en matière de servicepublicTél.: +1 352 392 6148Fax: +1 352 392 7796E-mail: [email protected]://www.cba.ufl.edu/eco/purcl 18�20 janvier (Bordeaux, France)ICIN 2000 � 6e Colloque inter-national sur l�intelligence dans lesréseauxTél.: +33 5 5615 1158Fax: +33 5 5615 1160E-mail: [email protected]://www.adera.fr/icin2000

l 19�20 janvier (Londres)Sommet 2000 sur les câbles sous-marinsà fibres optiquesTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 26�27 janvier (Londres)Services à valeur ajoutée via des réseauxintelligentsTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 2�3 février (Londres)Téléphonie Internet 2000Tél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 21�22 février (Londres)Interconnexion: facturationTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 23�24 février (Londres)MNS � Services de réseau géréTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l28�29 février (Londres)RPV fondés sur le protocole IPTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 13�14 mars (Londres)Transmission des données sur systèmemobileTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 20�21 mars (Londres)Evaluation et prévision en matière detélécommunicationsTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 25�28 mars (Beyrouth)ARABCOM 2000 � Congrès etexposition sur le développement destélécommunications pour les EtatsarabesTél.: +961 5 450 212Fax: +961 5 455 477E-mail: [email protected]://www.arabcom.coml 27�28 mars (Londres)Reconnaissance vocale pour les systèmesmobilesTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 29�30 mars (Londres)Téléphonie par câbleTél.: +44 171 252 2222Fax: +44 171 252 2272l 10�13 juillet (Guildford, Royaume-Uni)Huitième Conférence internationalesur les systèmes et les techniquesradioélectriques en ondes déca-métriquesTél.: +44 171 344 5471Fax: +44 171 240 8830E-mail: [email protected]