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5 4 LE SQUELETTE frontal premiĂšre cĂŽte septiĂšme cĂŽte sternum cĂŽtes flottantes os iliaque vertĂšbre lombaire L1 sacrum ischion fĂ©mur rotule tibia pĂ©ronĂ© tarse phalanges phalangines phalangettes mĂ©tatarse temporal orbite os malaire maxillaire supĂ©rieur maxillaire infĂ©rieur clavicule humĂ©rus radius trochlĂ©e humĂ©rale cubitus carpe scaphoĂŻde mĂ©tacarpe phalanges phalangines phalangettes acromion omoplate Les os sont les organes passifs du mouvement. Il y a environ 206 os qui forment le squelette d’un individu adulte. Les os sont Ă  la fois solides pour supporter le poids du corps et lĂ©gers pour faciliter le mouvement. La fracture : elle peut ĂȘtre superficielle (fĂȘlure) ou complĂšte. La fracture est simple lorsqu’elle ne dĂ©chire pas la peau, elle est ouverte si l’os est apparent. Pied, vu de dessus phalanges mĂ©tatarsiens cunĂ©iformes 1 er 2 e 3 e 1 er 2 e 3 e 4 e 5 e calcanĂ©um astragale scaphoĂŻde radius scaphoĂŻde carpes mĂ©tacarpes phalanges cubitus Main, vue de dessus LA CAGE THORACIQUE La nature fait bien les choses puisque notre cƓur et nos poumons – des organes particuliĂšrement fragiles – sont Ă  l’abri derriĂšre une sorte de cage protectrice constituĂ©e de 12 paires de cĂŽtes. Celles-ci sont attachĂ©es Ă  l’arriĂšre sur les vertĂšbres dorsales et Ă  l’avant sur le sternum, sauf les11 e et 12 e paires, plus courtes etqui ne sont pas fixĂ©es Ă  l’avant, d’oĂč leur nom de cĂŽtes flottantes. LA COLONNE VERTÉBRALE Notre dos peut se maintenir droit grĂące Ă  l’empile- ment de petits os en forme d’anneaux : les vertĂšbres. Si on excepte les 5 vertĂšbres du bas qui sont soudĂ©es et qui forment le sacrum, toutes les autres sont mobiles et sĂ©parĂ©es par des disques de cartilage qui les empĂȘchent de se toucher, permettant ainsi Ă  la colonne vertĂ©brale de se courber, surtout vers l’avant. Les deux premiĂšres vertĂšbres cervicales (atlas et axis) autorisent les mouvements de la tĂȘte. Chez de nombreux mammifĂšres, le bas de la colonne vertĂ©brale se poursuit par une queue extĂ©rieure au corps, mais pas chez l’humain. 12 vertĂšbres dorsales 7 vertĂšbres cervicales atlas axis 5 vertĂšbres lombaires 5 vertĂšbres soudĂ©es (sacrum) coccyx Le canal rachidien est un trou dans la vertĂšbre qui permet le passage de la moelle Ă©piniĂšre. La boĂźte crĂąnienne est composĂ©e de 8 os, le visage de 14, dont seule la mĂąchoire est articulĂ©e. Les articulations Au niveau des articulations, les os sont reliĂ©s entre eux par des faisceaux de fibres : les ligaments. Les mĂ©nisques sont des petites “piĂšces” en cartilage qui Ă©vitent que les parties osseuses ne frottent directement les unes sur les autres.

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LE SQUELETTEfrontal

premiĂšre cĂŽte

septiĂšme cĂŽte

sternum

cĂŽtes flottantes

os iliaque

vertĂšbre lombaire L1

sacrum

ischion

fémur

rotule

tibia

péroné

tarsephalanges

phalanginesphalangettes

métatarse

temporal

orbiteos malaire

maxillaire supérieur

maxillaire inférieur

clavicule

humérus

radius

trochlée humérale

cubitus

carpe

scaphoĂŻde

métacarpe

phalangesphalanginesphalangettes

acromion

omoplate

Les os sont les organes passifs dumouvement. Il y a environ 206 os quiforment le squelette d’un individuadulte. Les os sont Ă  la fois solides poursupporter le poids du corps et lĂ©gerspour faciliter le mouvement.

La fracture : elle peut ĂȘtre superficielle(fĂȘlure) ou complĂšte. La fracture est simplelorsqu’elle ne dĂ©chire pas la peau, elle estouverte si l’os est apparent.

Pied, vu de dessus

phalanges

métatarsiens

cunéiformes 1er2e

3e

1er2e

3e

4e5e

calcanéum

astragalescaphoĂŻderadius

scaphoĂŻde

carpes

métacarpes

phalanges

cubitus

Main, vue de dessus

LA CAGE THORACIQUELa nature fait bien les choses puisque notre cƓur et nospoumons – des organes particuliĂš rement fragiles – sont Ă l’abri derriĂšre une sorte de cage protectrice constituĂ©e de12 paires de cĂŽtes.Celles-ci sont attachĂ©es Ă  l’arriĂšre sur les vertĂšbres dorsaleset Ă  l’avant sur le sternum, sauf les11eet 12e paires, pluscourtes etqui ne sont pas fixĂ©es Ă  l’avant, d’oĂč leur nomde cĂŽtes flottantes.

LA COLONNE VERTÉBRALENotre dos peut se maintenir droit grĂące Ă  l’empi le -ment de petits os en forme d’anneaux : les vertĂšbres.Si on excepte les 5 vertĂšbres du bas qui sont soudĂ©eset qui forment le sacrum, toutes les autres sontmobiles et sĂ©parĂ©es par des disques de cartilage quiles empĂȘchent de se toucher, permettant ainsi Ă  lacolonne vertĂ©brale de se courber, surtout vers l’avant.Les deux premiĂšres vertĂšbres cervicales (atlas et axis)autorisent les mouvements de la tĂȘte.Chez de nombreux mammifĂšres, le bas de la colonnevertĂ©brale se poursuit par une queue extĂ©rieure aucorps, mais pas chez l’humain.

12vertĂšbresdorsales

7 vertĂšbrescervicales

atlasaxis

5 vertĂšbreslombaires

5 vertÚbres soudées(sacrum) coccyx

Le canal rachidienest un trou dans la vertĂšbre

qui permet le passagede la moelle Ă©piniĂšre.

La boßte crùnienne est composée de 8 os, levisage de 14, dont seule la mùchoire estarticulée.

Les articulationsAu niveau des articulations, les os sont reliĂ©s entre eux pardes faisceaux de fibres : les ligaments.Les mĂ©nisques sont des petites “piĂšces” en cartilage quiĂ©vitent que les parties osseuses ne frottent directement lesunes sur les autres.

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LES MUSCLESLA RADIOLOGIE

peaucier du cou

frontal

orbiculaire des paupiĂšrespetit zygomatiquegrand zygomatique

houppe du menton

sterno-hyoĂŻdien

deltoĂŻde

grand dentelé

grand oblique

aponĂ©vrose de l’abdomen

grand droit de l’abdomen

long supinateur

deuxiĂšme radial

tenseur du fascia lata

psoas-iliaquepectiné

cubital antérieur

petit palmairegrand palmairerond pronateur

brachial antérieur

biceps

couturier

vaste externevaste interne

bandelette de Maissiat

jumeau

moyen adducteur

droit antérieur

jambier antérieurextenseur commun des orteils

long péronier latéral

aponévrose palmaire

grand pectoral

sterno-cléido-mastoïdien

pyramidal

canin

orbiculaire des lÚvrescarré du menton

soléaire

Le muscle est l’organe actif du mouvement.On distingue chez l’homme des musclesstriĂ©s Ă  contraction rapide (ex. : biceps) etdes muscles lisses Ă  contraction lente (ex. :les muscles de la paroi de l’estomac).La forme et la force des muscles varientsuivant leur rĂŽle dans le corps.

Claquage : rupture douloureuse dequelques fibres musculaires provoquantun léger épanchement de sang qui setraduit par une ecchymose (un bleu).

DĂ©chirure : rupture trĂšs douloureuse d’unnombre important de fibres musculairesqui se traduit par un gonflement de lapartie atteinte et un Ă©panchement sanguinplus important.

La radiologie, spĂ©cialitĂ© mĂ©dicale exercĂ©e par le mĂ©decinradiologue, utilise les rayons X, dĂ©couverts par le physicienallemand Wilhelm Röntgen en 1895. Le premier clichĂ©radiographique est celui de la main de sa femme, Anna BerthaRöntgen, pris le 22 dĂ©cembre 1895 aprĂšs une pose de20 minutes.Rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique, les rayons X pĂ©nĂštrentfacilement la matiĂšre molle et sont alors absorbĂ©s par lamatiĂšre dure (les os).Le manipulateur est une personne qualifiĂ©e dont le rĂŽle estde pratiquer les actes radiologiques prescrits par le mĂ©decintraitant qu’il soumettra Ă  l’interprĂ©tation du radiologue.Attention ! L’exposition prolongĂ©e du corps aux rayons X estdangereuse.

La mammographie correspond Ă  l’imagerie des seins.Cet examen se fait notamment dans le dĂ©pistage du cancerdu sein chez la femme.

L’échographie est une technique d’exploration utilisant lesultrasons.L’application d’un gel permet le contact entre la sonde del’écographie, la peau et les tissus sous-jacents. Les signauxsont convertis en image. Il existe plusieurs techniquesparticuliĂšres de l’échographie : vasculaire, cardiaque, endosco -pique, etc.L’échographie ne prĂ©sente aucune dangerositĂ© rĂ©pertoriĂ©e.

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L’écho-Doppler est une technique Ă©cographique qui permetd’étudier les vaisseaux (artĂšres et veines). Elle permet aussil’examen de la vascularisation des principaux organes (foie,reins, rate etc.) et des Ă©ventuelles formations pathologiques.

Le scanner (tomodensitomĂštre) permet la reconstruction desimages Ă  partir d’une Ă©mission sous un tube radiologĂšnemobile qui dĂ©crit un cercle autour du patient (tĂȘte, cou,membres, thorax, abdomen, pelvis). Des rĂ©cepteurs opposĂ©s au tube enregistrent le rayonnementX. GrĂące Ă  un calcul matriciel, l’image est reconstituĂ©e en noiret blanc avec de trĂšs nombreux niveaux de gris.

L’IRM (imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique) fonctionne sur lemĂȘme mode que le scanner. La technique est diffĂ©rente etn’utilise pas les rayons X mais un champ magnĂ©tique de hauteintensitĂ© permettant la reconstruction d’images grĂące auxpropriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques diverses et diffĂ©rentes des molĂ©culesdes tissus humains.Les images sont des coupes qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es dansles trois plans de l’espace (axial, sagittal, coronal). L’ordinateurpermet la reconstruction tridimensionnelle.L’IRM est particuliĂšrement efficace dans l’exploration dusystĂšme nerveux et du systĂšme articulaire.

Radiographie d’un genou.

Scanner.

veine cave supérieure

veine caveinférieure

oreillette droite

ventricule droit myocarde (fibres musculaires)

ventricule gauche

veines pulmonaires

artĂšre aorte

artĂšre pulmonaire

1110

LE CƒURL’APPAREIL CIRCULATOIRE

AFFECTIONSLes maladies coronariennes sont un troublecardiaque dans l’approvisionnement en sangdu cƓur. Les plus connues sont l’angine depoitrine et l’infarctus du myocarde.L’hypertension dĂ©signe une trop fortepression dans les artĂšres. L’hypotension, Ă l’inverse, indique une trop faible pression.

La circulation se fait Ă  partir du cƓur quipropulse le sang dans les artĂšres vers lesorganes. Les veines ramĂšnent le sang au cƓur.Le rĂ©seau sanguin du corps est d’environ150000 kilomĂštres !!!Les cinq litres de sang d’un adulte font le tourcomplet du corps en une minute environ.

veine cave supérieure

veine cave inférieure

veine fémorale

artÚre rénale

cƓur

artĂšre pulmonaire

aorte

veine jugulaire

carotide

artĂšre pulmonaire

artÚre humérale

artÚre fémorale

aorte abdominale

Coupe du cƓur

Le cƓur est un muscle puissant dont lescontractions pompent au moyen des oreillettes lesang des veines et propulsent au moyen desventricules le sang dans les artĂšres vers lespoumons.Le cƓur compte quatre cavitĂ©s :‱ deux oreillettes supĂ©rieures‱ deux ventricules infĂ©rieurs

Les quatre valvules ne laissent passer le sang quedans une direction. Le sang dĂ©soxygĂ©nisĂ© retourneau cƓur par les veines. Le sang propulsĂ© par le cƓurcircule d’abord dans les artĂšres, avant d’ĂȘtre diffusĂ©dans les vaisseaux appelĂ©s artĂ©rioles quicommuniquent avec le systĂšme veineux par lesvaisseaux capillaires.

Le sang est un liquide salĂ© et rouge.Il est constituĂ© de plasma (liquidejaunĂątre composĂ© de 90 % d’eau,plus glucose, acides aminĂ©s et selsminĂ©raux), de gaz O2 et CO2, d’hor-mones et de protĂ©ines, de globulesrouges (5 millions par ml de sangfabriquĂ©s dans la moelle osseuse), deglobules blancs (7000 par ml de sanget de plaquettes (petites cellules aunombre de 150000 Ă  300000 par mlde sang).

LE SANG

Coupe d’une veine

valvule

lame Ă©lastiqueinterne

lame Ă©lastiqueexterne

Prise de sang: l’analyse de sang est un examen simple. Elle permet, par la numĂ©ration des globules rouges et blancs et desplaquettes, d’apprĂ©cier un Ă©ventuel Ă©tat pathologique que l’examen clinique a pu soupçonner. Seul le mĂ©decin est en mesurede la prescrire et d’en faire l’interprĂ©tation. La prise de sang permet en outre de pratiquer une analyse prĂ©cise de quantitĂ©d’autres substances circulant dans le sang (hormones, vitamines, produits toxiques
).Il existe quatre groupes sanguins : A, B, AB et O. Les sangs de mĂȘme groupe peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©s. L’identitĂ© sanguine estdĂ©terminĂ©e par le groupe sanguin et le facteur rhĂ©sus positif ou nĂ©gatif (identification par les globules rouges).

Globules rouges et globules blancs

La fĂ©condationLors du rapport sexuel avec la femme, ce sont de 300 Ă  400 millions de spermatozoĂŻdes qui sont envoyĂ©s au fond duvagin,en direction de l’utĂ©rus, puis de la trompe de Fallope. Si l’ovule est prĂ©sent Ă  ce moment-lĂ , un spermatozoĂŻde – et unseul – fusionnera avec lui : c’est la fĂ©condation. L’Ɠuf fĂ©condĂ© rejoindra alors l’utĂ©rus.Il s’y dĂ©veloppera pendant neuf mois
 jusqu’à la naissance.

ovaire

trompede Fallope

vagin

vulve

utérus

artÚre rénale

veine rénale

uretĂšre

capsule fibreuse

papille rénale

artĂšre interlobulaire

veine interlobulaire

petit calice

2120

NAÎTRELES REINS ET LA VESSIE

Coupe d’un rein

Les deux reins rÚglent la teneur du sang en eau, en selsminéraux et en urée. En filtrant le sang, ils permettent

d’évacuer les dĂ©chets sous forme d’urine. Celle-cise dĂ©verse par les uretĂšres dans la vessie, oĂč elleest stockĂ©e jusqu’au moment oĂč, relĂąchant lesmuscles, on permet Ă  cette urine des’évacuer par un canal appelĂ© «urĂštre».Les reins sont logĂ©s Ă  l’arriĂšre de la cavitĂ©abdominale, de chaque cĂŽtĂ© du rachis.

sacrum

cĂŽlon

rectum

coccyx

anus

vagin

col de l’utĂ©rus

vessie

urĂštre

utérus

ovaire

clitoris

sacrum

cĂŽlon

rectum

anus

coccyx

gland

vessie

pénis

prostate

urĂštre

testicule

Coupe de l’appareilurinaire masculin

Coupe de l’appareilurinaire fĂ©minin

AFFECTIONSL’incontinence est la perte involontaired’urine.Les calculs rĂ©naux peuvent se formerdans les cavitĂ©s rĂ©nales, dans lesuretĂšres ou dans la vessie.L’insuffisance rĂ©nale : les reins nepeuvent plus Ă©liminer les dĂ©chets dusang. Il faut avoir recours soit Ă  lagreffe rĂ©nale soit Ă  la dialyse. La dialyseest la mĂ©thode utilisĂ©e pour filtrer lesang avec un appareil.

1re semaine 4e semaine 5e semaine

7e semaine 8e semaine 10e semaine

Le rapport sexuelLe pĂ©nis est un organe “cylindrique” creux qui augmente de volume et devient dur au moment du rapport sexuel, en se rem-plissant de sang. On dit qu’il y a Ă©rection. Il peut ainsi pĂ©nĂ©trer dans le vagin de la femme. Pour faciliter le dĂ©placement descellules mĂąles, deux glandes masculines – la prostate et la vĂ©sicule sĂ©minale – sĂ©crĂštent un liquide (le sperme) qui sera expulsĂ©en jets saccadĂ©s dans le vagin de la femme: c’est l’éjaculation qui envoie les spermatozoĂŻdes Ă  la rencontre de l’ovule.

Organes sexuels de la femme

vessie

canal déférent

pénis

urĂštregland

prostate

vésiculeséminale

Organes sexuels de l’homme

testicules

scrotum

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