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droit
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UPEC – LEA – Licence 1 semestre 1 – Année 2013-2014
DROIT
Cours de Jean-Pierre BROUILLAUD
Bibliographie
- « Introduction générale au droit », P. Courbe, Memento Dalloz.- « Introduction au droit », J-L Aubert, Sirey.- « Introduction générale au droit », F. Terré, Dalloz.- « Introduction au droit », H. Roland et L. Boyer, Litec.- « Introduction au droit », G. Cornu, Montchrestien.- « Introduction à l’étude du droit », Ph. Malinvaud, Litec.- « Introduction générale au droit », Ph. Malaurie et P. Morvan, Defrénois.
INTRODUCTION GÉNÉRALE : LES NOTIONS FONDAMENTALES
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1ère PARTIE : LA DÉFINITION DU DROIT
TITRE I : LES BRANCHES DU DROIT
Chapitre 1) La notion de branche du droit
Chapitre 2) Le contenu des branches du droit
Section 1/ La distinction droit public / droit privé
Paragraphe 1- Les fondements de la distinction
Paragraphe 2- Le contenu de la distinction
A/ Les branches du droit publicB/ Les branches du droit privé
1) Le droit civil2) Les autres branches du droit privé
Section 2/ La relativité de la distinction droit public / droit privé
TITRE II : LES RÈGLES DE DROIT
Chapitre 1) Les caractères de la règle de droit
Section 1- Les critères de la règle de droit
Paragraphe 1- Une règle sociale
Paragraphe 2- Une règle générale
Paragraphe 3- Une règle obligatoire
Section 2/ Règles juridiques et non juridiques
Paragraphe 1- Règles de droit et règles religieuses
A/ Le principe de laïcité1) Sources2) Applications
a/ Le voileb/ La burqa
b1 Les débats
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b2 La loi de 2010 et la circulaire de 2011
B/ Le principe du respect des croyances religieuses
Paragraphe 2- Règles de droit et règles morales
A/ Les différencesB/ Le passage de la morale au droit
Chapitre 2) L’application de la règle de droit
Section 1/ Le raisonnement juridique
Paragraphe 1- Le syllogisme
Paragraphe 2- La qualification
Section 2/ Le contentieux juridique
Sous-section 1 : Les conditions de l’application contentieuse
Paragraphe 1- La compétence d’attribution
Paragraphe 2- La compétence territoriale
Sous-section 2 : Les juridictions françaises
Paragraphe 1- Les juridictions de l’ordre judiciaire
A/ Les juridictions civiles1) Les juridictions de 1er degré
a/ Les juridictions de droit communb/ Les juridictions d’exception
b1 Les tribunaux d'instanceb2 La juridiction de proximitéb3 Les tribunaux de commerceb4 Les conseils de prud'hommesb5 Les tribunaux paritaires des baux rurauxb6 Les tribunaux des affaires de la sécurité sociale
2) Les juridictions de second degré3) La Cour de cassation
a/ Le rôle de la Cour de cassationb/ La composition de la Cour de cassationc/ La saisine de la Cour de cassation
c1 Le pourvoi en cassationc2 Les cas d’ouverture à cassationc3 Les arrêts de la Cour de cassationc4 Les avis de la Cour de cassation
B/ Les juridictions pénales1) L’unité des justice civile et pénale
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2) L’exception : la Cour d’Assises
Paragraphe 2- Les juridictions de l’ordre administratif
Paragraphe 3- Les modes alternatifs de règlement des litiges
A/ L’arbitrage1) Présentation générale de l’arbitrage2) Le recours à l’arbitrage
B/ La médiation
Sous-section 3 : Le déroulement d’un procès civil
Paragraphe 1- L’action
A/ L’intérêtB/ La qualité
Paragraphe 2- L’instance
A/ Le déroulement de l’instanceB/ Les principes directeurs de l’instance
1) Le principe du contradictoire2) Le principe dispositif3) La motivation des jugements
Paragraphe 3- Le jugement
A/ Les effets du jugementB/ Les différentes catégories de jugements
Paragraphe 4- Le personnel judiciaire
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2ème PARTIE : LES SOURCES DU DROIT
TITRE I : LES SOURCES ÉCRITES
Chapitre 1) La Constitution
Section 1/ Le contenu de la Constitution
Section 2/ Le gardien de la Constitution
Paragraphe 1- La conception classique du contrôle de constitutionnalité
Paragraphe 2- La conception élargie du contrôle de constitutionnalité
A/ L’extension de la saisine du Conseil constitutionnel
1) La saisine a priori2) La saisine a posteriori : la QPC
B/ L’extension du bloc de constitutionnalité
C/ L’extension des techniques de contrôle de constitutionnalité
Chapitre 2) Les sources internationales
Section 1/ Le principe de supériorité des traités internationaux sur la loi française
Section 2/ La place particulière du droit de l’Union européenne
Paragraphe 1- Le droit primaire
Paragraphe 2- Le droit dérivé
Paragraphe 3- La jurisprudence
Section 3/ La place particulière du droit international des droits de l’homme
Chapitre 3) La loi
Section 1/ La définition de la loi
Paragraphe 1- L’élaboration de la loi
Paragraphe 2- La force obligatoire de la loi
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A/ La durée de la force obligatoire de la loi1) L'entrée en vigueur de la loi2) L'abrogation de la loi
B/ La portée de la force obligatoire de la loi
Section 2/ La crise de la loi
Paragraphe 1- La remise en cause des caractères de la loi
A/ Le caractère abstrait et généralB/ Le caractère permanentC/ Le caractère normatif
Paragraphe 2- Les imperfections dans la rédaction des lois
Paragraphe 3- L'inflation des lois
A/ Le constat de l’inflation législativeB/ Les remèdes à l’inflation législative
Section 3/ Les conflits de lois dans le temps
Paragraphe 1- Présentation du problème des conflits de lois dans le temps
A/ ExemplesB/ L’article 2 du Code civil
Paragraphe 2- Résolution du problème des conflits de lois dans le temps
A/ La non rétroactivité de la loi nouvelle1) Le principe2) Les exceptions
B/ L’application immédiate de la loi nouvelle1) Le principe2) L’exception
3) L’exception à l’exceptionC/ Les dispositions transitoires
Chapitre 4) Le règlement
Section 1/ La notion de règlement
Paragraphe 1- Définition du règlement
Paragraphe 2- Les différents types de règlements
Section 2/ Les conflits entre la loi et le règlement
Chapitre 5) Le cas particulier de l’ordonnance
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TITRE II : LES SOURCES NON ÉCRITES
Chapitre 1) La jurisprudence
Section 1/ L’interprétation de la loi par la jurisprudence
Paragraphe 1- La nécessité de l’interprétation
Paragraphe 2- Le contenu de l’interprétation
A/ Les méthodes d’interprétationB/ Les techniques d’interprétation
Section 2/ La jurisprudence est-elle une source du droit ?
Paragraphe 1- Première thèse : la jurisprudence n’est pas une source du droit
A/ Les raisons qui font que la jurisprudence n’est pas une source du droitB/ Les éléments qui montrent que la jurisprudence n’est pas une source du droit
Paragraphe 2- Seconde thèse : la jurisprudence est une source du droit
A/ Les raisons qui font que la jurisprudence est une source du droitB/ Les éléments qui montrent que la jurisprudence est une source du droit
Paragraphe 3- Tentative de synthèse
A/ La jurisprudence est bien une source du droit …1) L’importance de la jurisprudence2) Les principes généraux du droit
B/ … Mais une source du droit différente de la loi
Section 3/ La rétroactivité de la jurisprudence
Chapitre 2) La coutume
Section 1/ Les éléments constitutifs de la coutume
Section 2/ Le rôle de la coutume
Paragraphe 1- Le rôle de la coutume par rapport à la loi
Paragraphe 2- La place de la coutume dans le droit français
TITRE III : LES SIMPLES AUTORITÉS
Chapitre 1) Les textes non normatifs
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Chapitre 2) La doctrine
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3ème PARTIE : LA PREUVE
TITRE I : GENÉRALITÉS SUR LE DROIT DE LA PREUVE
Chapitre 1) La preuve et le procès
Section 1/ La nécessité de la preuve
Section 2/ Le procès civil et le procès pénal
Section 3/ L’évolution du droit de la preuve
Chapitre 2) Les concepts du droit de la preuve
S ection 1 / La distinction du fond et de la preuve
Section 2/ La distinction du fait juridique et de l’acte juridique
TITRE II : LA CHARGE ET L’OBJET DE LA PREUVE
Chapitre 1) La charge de la preuve
Section 1/ Le principe
Section 2/ Les atténuations
Paragraphe 1- Définition des présomptions
Paragraphe 2- Types de présomptions
Chapitre 2) L’objet de la preuve
Section 1/ La preuve du droit
Section 2/ La preuve du fait
Paragraphe 1- Le principe
Paragraphe 2- Les critères
TITRE III : LES MODES DE PREUVE
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Chapitre 1) La variété des modes de preuve
Section 1/ Les modes de preuve parfaits
Sous-section 1 : La preuve littérale
Paragraphe 1- Définition de la preuve littérale
A/ Un écritB/ Un écrit sur support papier ou sur support électronique
Paragraphe 2- Les différents types de preuve littérale
A/ Leur forme : actes authentiques et actes sous seing privéB/ Leur support : papier ou électronique
Sous-section 2 : Les autres modes de preuve parfaits
Section 2/ Les modes de preuve imparfaits
Paragraphe 1- Définitions
A/ Le témoignageB/ Les présomptions
Paragraphe 2- Force probante
Chapitre 2) L’admissibilité des modes de preuve
Section 1/ La preuve des faits
Paragraphe 1- La liberté
Paragraphe 2- Les limites
Section 2/ La preuve des actes
Paragraphe 1- L’exigence d’une preuve littérale
Paragraphe 2- Les limites
A/ Les conventions relatives à la preuveB/ Les dérogations en considération du negotiumC/ Les dérogations en considération de l’instrumentum
1) Le commencement de preuve par écrit2) L’impossibilité de produire un écrit3) Les copies
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CAS PRATIQUES
1/ Une loi du 19 juillet 1977 interdit la publication de sondages lors de la semaine précédant une élection. En 2007, trois jours avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, le journal « Expertise » a publié un sondage, et le directeur du journal est aujourd’hui poursuivi en justice pour cette raison. Il invoque deux arguments devant le juge :- La loi de 1977 est contraire au principe de liberté d’expression, qui figure dans la Constitution de 1958. Le directeur du journal demande donc l’annulation de cette loi.- Elle est également contraire à la Convention européenne des droits de l’homme, qui prévoit la liberté de recevoir et de communiquer des informations. Autre motif, selon lui, d’annulation de la loi.
2/ Le 8 décembre 2002, Monsieur Leblanc a créé une société commerciale sous la forme de SARL (société à responsabilité limitée). La société était composée de 67 associés. L’un des associés agit aujourd’hui en justice pour demander la nullité de la société. Selon lui en effet, la société est contraire aux dispositions de la loi du 24 juillet 1966, selon laquelle une SARL ne peut comprendre au maximum que 50 associés. Monsieur Leblanc se défend en invoquant la loi du 1er août 2003, qui a modifié la loi de 1966 et autorise les SARL à comprendre jusqu’à 100 associés. Qu’en pensez-vous ?
3/ Aurore est locataire d’un appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble. Louis est également locataire dans cet immeuble d’un local commercial situé au premier étage, et dans lequel il exerce son activité de bijoutier. Louis prétend qu’il a réparé le collier de perles que Aurore lui avait confié. Il estime qu’il a procédé à un important travail, qu’il évalue à la somme de 1 700 euros, qu’il réclame à Aurore. Il précise qu’il n’est pas d’usage dans la profession de bijoutier de passer un écrit. Qu’en pensez-vous ?
4/ L’agence matrimoniale « Amour Toujours » a signé avec un de ses clients, monsieur Ronchon, un contrat, qui comporte une clause aux termes de laquelle « en cas de conflit quant à l’exécution du contrat, les parties auront recours à un tribunal arbitral », cette clause précisant également les modalités de désignation des arbitres. Monsieur Ronchon est mécontent des prestations de l’agence, qui n’a pas respecté selon lui ses obligations contractuelles, notamment quant au nombre de femmes devant lui être présentées. Il souhaite intenter une action en justice contre l’agence. Quel est le tribunal compétent ?
5/ En 1998, un contrat de travail est signé entre monsieur Lampion (employeur) et monsieur Ledru (salarié). Le contrat comporte à la charge du salarié une clause de non-concurrence. Aucune contrepartie financière n’est prévue pour monsieur Ledru, la jurisprudence de l’époque admettant la validité d’une telle clause sans contrepartie financière. En 2008, la Cour de cassation modifie sa jurisprudence et affirme que la clause de non-concurrence dans les contrats de travail n’est valable qu’à condition qu’une contrepartie financière soit prévue au profit du salarié. Monsieur Ledru agit aujourd’hui en justice pour faire reconnaître la nullité de la clause contenue dans son contrat. Qu’en pensez-vous ?
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6/ Depuis le décès de son mari en juillet 2008, madame Lebuis touche chaque mois une pension de réversion de 800 euros. Une loi de novembre 2011 dispose qu’à compter du 1er janvier 2012, le montant des pensions de réversion sera plafonné à 700 euros. Madame Lebuis s’interroge sur les conséquences qu’aura pour elle cette loi.
7/ Monsieur Lambert, dirigeant de société, est poursuivi devant la justice pénale pour ne pas avoir communiqué aux associés certains documents de la société, ce qui constituait une infraction. Mais une loi vient de supprimer cette infraction pénale. Monsieur Lambert sera jugé dans les jours qui viennent. Sera t-il condamné ?
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LE PROCÈS
1) rejet (fin) 1) suit la C. Cass (fin) 1) rejet (fin) C. Cass 2) cassation CA de renvoi 2) contredit la C. Cass AP 2) cassation
2ème CA de renvoi (fin)
Pourvoi
CA
Appel
Tb
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