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Les connaissances sur la jeunesse et
sur les politiques jeunesse
Christophe MOREAU, SociologueEurl JEUDEVI
Chercheur au LARES / Université Rennes 2
Plan de l’intervention
• Analyse anthropologique de l’adolescence et de la jeunesse
• Les relations avec « les jeunes qui vont bien » : espaces publics, place des jeunes dans la cité, animation, information (exemples locaux autour de politiques municipales et associatives, de l’action du CRIJ…)
• Les jeunes les plus vulnérables et les comportements à risque : articulations entre le politique, la famille, l’animation, la prévention et la sécurité publique (exemples locaux autour d’expériences d’animation de rue, de prévention spécialisée…)
• Les perspectives pour l’action publique locale
JEUDEVI - LARES / Université Rennes 2 / 2007
• Des recherches (MILDT, IREB, PREDIT, PUCA) (35 %) : conduites à risque, problématiques urbaines
• Des publications (La fête et les jeunes : espaces publics incertains, Apogée, décembre 2006)
• De la formation (15 %) (IRTS, Universités)
• Des études (50 %) : – Avec des départements, pays, agglomérations, villes,
intercommunalité, CAF, fédérations éducation populaire…
– Pour des évaluations, accompagnement de projets, prospective urbaine, recherche-action par l’analyse des pratiques
L’activité du LARES sur les questions de jeunesse
Données de cadrage sur les adolescents
• Les ados sont bien portants pour la grande majorité, plein de vitalité
• Des risques spécifiques à cet âge, avec des différences fortes entre les genres
• 5 à 10 % de mal être selon les études• 15-20 % de « très vulnérables »• Entre 1 et 7,5 % d’absentéisme scolaire selon les études, mais une
préoccupation accrue depuis 1979• Une progression des consommations de psychotropes• Une progression sans précédent de la délinquance• Progression de la monoparentalité (18 % dans le Départ 35, 20 % en ville)
• Augmentation des prises en charge psychiatriques, notamment pour les filles
• Progression des grossesses (4,3/1000) et de l’IVG (9/1000)
• Recours au psychiatrique : de 16 à 28 /1000 entre 1991 et 2000
• Les adultes : qu’ils apportent des réponses à mes questions 88 %, qu’ils m’aiment et me rassurent 88 %, qu’ils m’aident à réussir ma vie 85%, qu’ils aient de l’autorité 57 %, qu’ils soient des copains 43 %.
Données de cadrage sur les jeunes adultes
• Population étudiante : • Entre 52 et 72 % de la population en Bretagne• Mobilité, autonomie dans les villes (45 % ont des ressources propres) surtout
après 22 ans• Logement, accès à l’emploi• Souffrance, isolement
• Population active :• Autonomie financière et installation dans un projet de vie• Couples, enfants• Accès au logement, politiques familiales• Activités socioculturelles
• Population précaire : • Banalisation de l’urgence, problèmes sanitaires, de logement• Soutien générationnel• Affectivité forte dans les relations, nombreuses ruptures familiales• Conduites à risques moins structurantes
Enjeu démographique• Selon le scénario central dans les prospectives de l’INSEE, la part des habitants âgés de 60 ans et
plus passerait en 20 ans de 23,9% de la population à 30,2%, soit une hausse de plus de 63 800 personnes. Dans le même temps, le nombre des moins de 20 ans baisserait de 13 300 ( soit 22 % de la population contre 24,5% aujourd’hui).
• L’évolution est encore plus spectaculaire lorsque l’on analyse les plus de 80 ans, dont la population devrait doubler en 30 ans, selon le scénario central.
• Tout en répondant aux besoins des personnes âgées, il est essentiel pour nos communes de rester attractives pour les jeunes et pour les jeunes de pouvoir s’installer en Finistère
Prospectives pour les moins de 20 ans dans le département du Finistère
Territoire d’action sociale Moins de 20 ans
Population 2000 Population 2020 Variation 2020/2000
Landerneau-Crozon 16 513 16 714 +1,2 %
Morlaix-Landivisiau 28 868 25 830 -10,5 %
Pleyben-Carhaix 8 920 7 324 -17,9 %
Quimper-Châteaulin 32 736 33 541 +2,6 %
Lesneven-Abers-Iroise 26 713 26 919 +0,8 %
Brest-BMO 55 795 53 690 -3,8 %
Audierne-Douarnenez-Pont l’Abbé
18 161 13 781 -24,1 %
Concarneau-Quimperlé 21 696 18 275 -15,8 %
Vivre ensemblePartager des compétences et
une histoire
Partager du plaisir, du
projet, des valeurs, de la
règle
Partager des techniques, des
savoir-faire techniques
Partager une langue, une
conception du monde
Construire pour chacun une identité
et des responsabilités
sociales
4 modalités rationnelles qui structurent l’humain
Cf le site de la théorie de la médiation
Modèle de la théorie de la médiation
LANGAGE SAVOIR - FAIRE
PERSONNEAPPROPRIATION DE SOI
ETHIQUEMAITRISE DE SOI
Comprendre des informations
Organiser ses connaissances
Construire des relations de cause à effet
Construire du Son et du Sens
Comprendre un mode d’emploi
Réaliser des opérations
Elaborer une succession d’opérations
Elaborer un trajet
IdentitéAppartenance
Statut
Négociation avec l’altérité
Alterner des statuts
Alterner une singularité et une politisation
ResponsabilitéContribution
Rôle
S’engager
Se répartir les tâches
Déléguer
Négocier avec soi ses affects, ses désirs
Négocier avec soi ses émotions
S’autoriser des plaisirs
S’interdire des débordements
Maîtriser ses consommations
DYNAMIQUE DE LA PERSONNE
Déjà acquis
Bouleversements profonds
En cours d’installation
Les axes à analyser
• ADOLESCENCE - JEUNESSEADOLESCENCE - JEUNESSE :
• Décalage pubertaire et appropriation de son histoireDécalage pubertaire et appropriation de son histoire– 1 - Espaces publics– 2 - Identité, construction de soi singulière par le groupe de pairs– Identité, construction de « l’être pour autrui » par le regard de l’autre– Trois étapes dans le passage : séparation – marge - agrégation– 3 - Responsabilité, contribution/délégation, interdépendance– 4 - Maîtrise de soi, codification sociale des désirs = apprentissage
collectif, (vertige, ivresse, sexualité)
• Singularisation – politisationSingularisation – politisation (quête / choix) (quête / choix)• Processus Processus d’agrégationd’agrégation (rôle des adultes) (rôle des adultes)• Articulation corps physiologique/position socialeArticulation corps physiologique/position sociale
EnfanceMonde de l’autre,
Adhésion sans distance
Adolescence- singularité
Analyse critique,Excès de distance
Déconstruire les certitudes pour voir des possibles
Politisation, accès à la personne adulte =Présence publique,
capacité à négocier avec l’altérité
Analyse de la situation
Intervention dans la situation
Hypothèse de départ
Capacité sociale
Dialectique de la personneNi…Ni…Ni…
Non mais…
Rite de séparation
Rites de margeEspaces extérieurs
Enseignement Mort symbolique
Rites d’agrégationPassage officiel
Attributs d’adulteReconnaissance sociale
Regard de la cité
Les rites de passage à l’âge adulte en anthropologie
Déficit aujourd’hui…
Sans l’adulte aujourd’hui…
L’histoire et la maîtrise de soi
• L’identité et l’appartenance : parité– Mon groupe, ma place dans le groupe– Passer d’un statut à l’autre en restant soi-même– « Assumer un vide existentiel dans une illusion de plein »– Repli sur soi/ouverture à l’autre : jeu de la frontière– Construire une histoire commune
• La responsabilité : paternité– Assumer des rôles sociaux,prendre des responsabilités vis-à-vis d’autrui– Contribuer même hors du salariat, s’engager dans du contrat– Accéder à des services, une prise en charge, déléguer aux autres– Se fier aux autres, accéder à l’interdépendance
• Le plaisir et le projet : régulation des désirs– Prendre de la distance avec mes émotions (joie tristesse surprise dégoût colère)– Vouloir pré rationnel / contrôle de l’action– Développer des valeurs et du projet– Intégrer des codes, du règlement : « entendre » la loi
4 Hypothèses pour comprendre l’adolescence
• Hypothèse 1 : Le décalage entre le processus cognitif et les processus social et comportemental
• Hypothèse 2 : L’adolescent se singularise en rupture avec son état d’enfant
• Hypothèse 3 : Le passage par l’adolescence provoque des bouleversements émotionnels qui impliquent de se réapproprier le registre des connaissances
• Hypothèse 4 : Le déficit de reconnaissance sociale durant la jeunesse génère un investissement important sur le vécu corporel (vertige, ivresse, risques), qui contribuerait à expliquer les différences comportementales entre garçons et filles
Impact de l’émergence à la personne sur les autres modalités rationnelles
LANGUE STYLES SOCIAL CODES
Informations théoriques sur la sécurité routière
Capacité à calculer la prise de risque
Réaliser des opérations de conduite
Elaborer un trajet
IdentitéAppartenanceStatut
Négociation avec l’altéritéAlterner des statutsAlterner une singularité et une politisation
ResponsabilitéContribution
RôleS’engager
Se répartir les tâchesDéléguer
Négocier avec soi ses affects, ses désirsS’autoriser des plaisirsS’interdire des débordementsMaîtriser ses consommations
1 - Accès à la singularité
2 - Remise en cause des connaissances acquises
3 - Bouleversements profonds
En cours d’acquisition
4 – Déficit de reconnaissance sociale = sur investissement émotionnel
La singularité juvénile : crise, « pathologie normale temporaire », mourir à l ’enfance par la distance critique, ouverture des possibles
• Enjeu d’estime de soi, de reconnaissance sociale ; valoriser l’être et non l’avoir
La politisation : capacité à négocier et quels acteurs en face pour négocier ?• Enjeu de présence adulte, de dialogue intergénérationnel
L’agrégation par le monde adulte : absence de formalisation, naturalisation des relations sociales
• Enjeux sociaux, et non matériels et physiologiques ; enjeux économiques et idéologiques
La codification sociale des désirs • Enjeux d’apprentissage de la régulation des désirs, par la maîtrise de soi et le
regard de l’autre ; problème d’interdit-autorisé ; distinguer les actes et les représentations
L’articulation corps / social : hypothèse d’un sur investissement du corps par déficit d’agrégation sociale
Cinq concepts clefs
EnfanceMonde de l’autre,
Adhésion sans distance
VoyageursExcès de singularité
Déplacement, présence-absence
Recherche identitaire, Pb sédimentation des
expériences
Pas de responsabilités individuelles durables
Attrait pour le risque et l’ivresse
, transgression « absurde »
VillageoisVillageoisPolitisation
Présence publique, appropriation durable des territoires
Appropriation d’éléments identitaires en continuum
Capacité à négocier avec l’altérité (parité)Souhait de contribution sociale
Attrait pour le risque et l’ivresse dans une transgression structurante
Analyse de la situation
Intervention dans la situation
Trajectoires idéaltypiquesL’enfant bulle
Enfant objet – enfant tyran
L’absentSilence-fugue
EnfanceMonde de
l’autre,Adhésion
sans distance
VoyageursNI… NI…
Reconnaître les singularitésAvoir un tiers dans la rupture (pour le jeune, pour
l’animateur)Valoriser l’image de soi du jeune
Bouillonnement émotionnel à accompagner (sexe, ivresse, vertige)
Travailler sur les transgressions dans le non jugement
Stimuler pour les « sans envie », dépression, trouver la passion
VillageoisVillageoisOui mais…Oui mais…
Valorisation publiqueValorisation publiqueValoriser les passages, Valoriser les passages,
l’agrégationl’agrégationDévelopper les liens avec le Développer les liens avec le
politiquepolitiqueTravailler sur le plaisir, les Travailler sur le plaisir, les
freins, l’émotionnelfreins, l’émotionnelPolarisation de l’action actuelle
Enjeu pour le PARENT d’enfants (PHASE 1)
Très peu d’actionAbsence de projet et d’outilsEnjeu pour le PARENT d’ados (PHASE 2)Et nécessité d’une VIGILANCE COLLECTIVE et d’accompagnement éducatif
Une partie de l’action actuelle : espaces publics, convivialitéEnjeu pour les citoyens et nécessité d’un processus d’agrégation
Les problèmes de fond dans nos politiques publiques
• Compétence jeunesse : articulation nécessaire entre la commune, l’intercommunalité,
le conseil général, la région, les services de l’état
• Co-éducation : rôle des parents, des autres éducateurs ; excès de professionnalisation ;
• Éducation : Sur-valorisation du cognitif au détriment des compétences techniques et
sociales (estime de soi) ; Réification des missions de l’école (pas de distance) et difficulté à
intégrer l’innovation pédagogique
• Éducation : Dilution de la loi (cannabis, règles de vie)
• Technicisation : dispositifs techniques (barrières, ritaline…) et déficit relationnel
• Communication : Enjeux autour des représentations (hyper réalité), des médias
• Agrégation : Allongement de la jeunesse et précarisation
• Sociabilité : Repli sur la sphère privée, déresponsabilisation professionnalisation de la
relation sociale (médiateurs, CDN…)
• Sociabilité : Absence de projet partagé sur les quartiers, diminution des projets sociaux,
sur-valorisation du bâti dans la politique de la ville
Les perspectives logiques• Tension entre gestion et projet (instrumentalisation ? Expertise ? prise de parole
politique ? )
• Développement de projets sociaux : estime de soi, compétences techniques Projet
• Valorisation de la sphère publique : projets collectifs, espaces publics, estime de soi, compétences techniques, fête dans la ville : enjeux de contribution sociale, de relation interethnique Evenement partage / FRONTIERE
• Agrégation des jeunes : projets, mais aussi militantisme, renouvellement dans les associations ENGAGEMENT
• Co-éducation : structurer une cohérence dans le monde adulte (dialogue, reconnaissance, participation, loi) reciprocite
• Responsabilisation des différents acteurs adultes : les parents, et les habitants en général CONFLIT STRUCTURANT
• Mobilisation sociale autour des projets urbains, de projets autres entrée culturelle ? Entrée parla mobilité
• Communication (médias, place des jeunes, des pers. d’origine étrangère) rEPRESENTATIONS
Quelques thématiques actuelles
Prospectives du groupe des Trouveurs
Mission Jeunesse Conseil Général 29
L’évolution des pratiques festives
Cérémonie
Liesse
Conformisme poli
Rester soi, sédimenter des expériences
Se contenir et consommer
Restriction
Obligation
Attente
Vécu émotionnel canalisé
Sortir de soi, ECM
Fusionner avec les autres
Bouger, danser
Licence
Transgression
Présentéisme
Autonomie émotionnelle
Hypothèse sur l ’évolution actuelle
Cérémonie
Liesse
Disparition partielle
Moins d’attente ou
D’obligation
Injonction à la licence
Perte de sens
Fuite en avant
Transgression massive
Régulation sécuritaire inadéquate
La complexité de « la jeune personne »
• Les enjeux sont sociaux sanitairesLes enjeux sont sociaux sanitaires
• Massification et rajeunissement des rassemblements festifs, avec des spécificités régionales
• Poly-consommations innovantes et problématiques• Prendre en compte l’allongement de la jeunesse et renforcer le dialogue ;
déficit d’accompagnement après le collège, et à partir du lycée• Codifier les pratiques des jeunes = regard de l’autre, dialogue,
réglementation• Former les intervenants institutionnels (santé et sécurité)• La prise en charge doit évoluer : sanitaire et sociale, quels lieux ?
• Coordonner les actions institutionnelles : réparation du mal être (20 %), structuration du bien être (80 %)
Enjeux institutionnels et politiques
• Entre politique de l’autruche et politique répressive, quel équilibre ? Quelles responsabilités publiques ? Renforcer les projets des collectivités.
• Quelle place pour les collectivités, les services de l’état : n’y a-t-il que des associations à intervenir ? Quels déséquilibres entre les territoires ?
• Comment articuler éducatif – animation – culturel – sécurité ?• Diffuser les messages santé à travers toutes les politiques
jeunesse• Dédramatiser l’ivresse, la socialiser plutôt que déplacer les
problèmes• Articulation public / privé (chartes)• Enjeu des espaces et de la sphère publics• Enjeu des professionnels jeunesse : renforcer l’animation• Transports• Accompagner sans déresponsabiliser
Des fiches techniques à destination des élus
• Suite à des rencontres, des auditions, un questionnement partagé
• Pas des réponses techniques, mais un questionnement sur le sens, et des pistes de réflexion
o Espaces publics et aménagements urbainso Comment communiquer avec et vers les jeunes ? o La cite face aux Nouveaux médias et à l’informatiqueo Hip hop, cultures urbaines, nouvelles pratiques sportives ?:
kesako ?o Santé et conduites à risque : quelle responsabilité adulte ?o Quelle position face aux free parties?
Aménagements urbains
• Penser le projet urbain• Partager l’espace public• Créer de la centralité, de la rencontre• Anticiper des usages polyvalents, des
appropriations d’espaces, et non figer les pratiques
• Adapter les matériaux, penser au bruit
• Volet jeunesse dans les PLH• Volet intergénérationnel, et jeunesse, dans les
PLU
Les NTIC• Les NTIC font partie de la vie quotidienne des adolescents et des jeunes• 96 % des adolescents français déclarent utiliser Internet (le plus souvent à la
maison)• 70% l’utilisent à la maison quotidiennement ou plusieurs fois par semaine
• Des usages pour chaque contexte : • Communiquer, visiter des sites, jouer…se pratiquent à la maison, alors qu’à
l’école, Internet est utilisé massivement surtout pour les travaux scolaires (à 69%) :
• 60 % des jeunes estiment important d’être tout le temps connecté avec ses amis• 60 % utilisent MSN (messagerie instantanée pour bavarder avec ses amis)• 50 % téléchargent des fichiers• 25 % jouent à des jeux en réseau en ligne• 25 % ont un blog ou un site personnel
• Enjeux d’accessibilité, de dialogue éducatif (présence humaine), d’échanges intergénérationnels par la reconnaissance des pratiques et des compétences, de relation pour l’information (réseau IJ)
Les free parties• Grosses raves parties ou petites free parties : il est préférable de privilégier (donc de rendre
possible) les petites soirées, qui posent largement moins de problèmes en termes de circulation, de conduites à risques, d’environnement…
• Ne pas trop communiquer pour ne pas avoir à gérer un public trop nombreux pour pouvoir être accueilli convenablement, et non initié de surcroît.
• Concernant le choix des lieux : • Pour de petits évènements, les espaces périurbains sont plus satisfaisants pour plusieurs raisons
(accès, transports, logistique, nuisances…). Les soirées dans des friches industrielles, des espaces inhabités (terrains militaires, zones d’activités, abords des voies de communication…) seraient à privilégier près des villes. A l’échelle communale, il existe un certain nombre de petits lieux adaptés pour accueillir un public de 200 à 1000 personnes. Un inventaire des terrains pourrait utilement être réalisé à l’échelle de chaque Pays.
• Concernant l’accueil d’une rave ou free partie sur sa commune : • La concertation entre organisateurs, collectivités et services de l’Etat, intervenants sanitaires et
population est le meilleur moyen d’arriver à une solution acceptable pour tous. L’initiative en revient souvent à la collectivité.
• Les organisateurs de free parties sont d’ailleurs « fédérés » et demandeurs de concertation.• La mobilisation de différents secteurs de l’action publique (sécurité, santé, et services
culturels) permet de ne traiter la question uniquement sous l’angle de la sécurité.• Le recours à des intervenants spécialisés dans la prévention des conduites à risques est
également recommandé.
Un sujet inépuisable
Et qui doit faire débat entre nous…