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19o Communicationsprovisoires - Comunicazioni provvisorie [ExPERIENTIA VOL. II/5] Les manifestations $1ectrlques consensuelles de l'activtt~ r~tinienne chez l'homme (ElectrorStinographie binoculaire) I1 existe chez l'homme, comme chez tousles Vertebras, une diff6rence de potentiel entre la surface ant~rieure ~lectropositive et la surface postSrieure ~lectronSgative de la r~tine. Ce ,~potentiel de repos~ peut ~tre d~riv$, m~me dans l'obscurit6, de la corn6e d'une part et de la tempe d'autre part, voisine de la surface postSrieure de l'ceil. L'~clairement de la r6tine produit des variations polyphasiques bien d~finies de ce potentiel de repos. On appelle aujourd'hui dlectrordtinogramme (ERG) la succession de ces ~potentiels d'action ou d'~clairement~,, d~riv~s h l'aide d'61ectrodes impolarisables, puis ampli- fi6s et enregistr~s au moyen de galvanom~tres ~ corde ou mieux encore, d'oscillographes 61ectroniques (cf. BOEHM, SIGG et MONNIER 1, 1944; MONNIER et BOEHM ~, 1945; MONNIER et AMSLER ~, 1945). L'ERG est enregistr~ de telle fa~on que route aug- mentation de positivit$ de la corn6e ou de la surface ant6rieure de la r~tine produise une d~flection du trac6 vers le haut: d~flection positive. II se caract6rise dans ces conditions par les phases suivantes: a = variation initiale n~gative, b = SMvation primaire positive, assez rapide, suivie d'un abaissement plus lent, qui se prolonge parfois au-dessous de la ligne de base (b); c = ~l~vation secondaire lente et peu ample. Apr~s la cessation du stimulus le trac6 retombe assez brusque- ment et rejoint la ligne de base (fig. 1A). Au tours de nos examens 61ectrorStinographiques chez l'homme, nous avons eu la curiosit6 d'explorer simultan~ment avec F. BOEHM le comport ement bio- ~lectrique des deux yeux pendant l'~clairement d'une seule r~tine (~lectror6tinographie binoculaire). La tech- nique utilis~e h cette fin ne diff6rait pas en principe de celle que nous avons mise au point pour le contrble ob- jectifdu champ visuel (MONNIER ~, 1946). Elle n~cessitait toutefois un double dispositif de d~rivation, d'amplifi- cation et d'enregistrement: Mdthode: Le sujet est assis devant un p~rim~tre de FOE~STER, dont la mire de l'arc gradu$ est remplacSe par une petite source lumineuse, permettant l'6clairement focalis$ des divers champs de la r~tine. Un ~cran s~pare les deux yeux, de sorte que l'ceil gauche ne pergoit aucune lumi~re quand, dans l'obscurit$, on ~claire ~lectivement l'ceil droit. Les manifestations bio~lec- triques de chaque ceil sont explorSes ~ l'aide de deux paires d'~lectrodes. Une $1ectrode impolarisable du type d'ARsoNVAL est mise en contact avec la corn~e ou la conjonctive. Une autre ~lectrode impolarisable (type MONNIER et BOEHM) est appliqu6e sur la peau de chaque tempe. Les potentiels d~riv~s de la sorte de chaque ceil sont amplifies b. l'aide d'amplificateurs push-pull, ~t trois Stages et couplement galvanique direct. Ils sont appliqu6s ensuite aux plaques de d~flection de deux tubes k rayons cathodiques et enregistr~s photogra- phiquement. Nous avons explor6 simultan6ment les manifestations ~lectriques des deux yeux lors de l'~clairement de la r~tine droite (lumi~re blanche, bleue, verte et rouge), par un faisceau focalis6 ~ 60 °, 40 o et 200 de la ligne de F. BOEHM, 1~. SIGG et MARCEL MONNIER, Helv. Physiol. Acta 2, 481 (1944). 2 MARCEL MONNIER et F. BOEHM, Helv. Physiol. Acta 3, C 25---27 et C 39--41 (1945). a MARCEL MONNIER et M. AMSLER, Ophthalmologica 110, f2f~5 (1945). 4 MARCEL MONNIER, C. R. Soc. Biol., 13 avril 1946. fixation. Nous avons r6p6tfi la mgme exp6rience apr~3 avoir paralys6 l'iris droit en instillant dans le sac con- jonctival quelques gouttes d'une solution d'atropine (homatropine, syntropan Roche). L'exp6rience s'est termin6e pat un enregistrement simultan6 des r6ponses 6lectriques des deux yeux h l'6clairement de l'ceil gauche, non atropinis6. Rdsultats: L'~clairement du champ nasal de la r~tine droite, par un faisceau de lumi~re blanche, produit un D Fig. I. Electror6tinographie binoeulaire chez l'homme. R6ponses ~t l'6clairement de l'oeil droit, par un faisceau lumineux formant un angle de 600 avec la ligne du point fix6. (A = lumi~re blanche, B = lumi~re bleue, C = lumi~re verte, D = lumi~re rouge.) Temps en secondes et amplitude en microvolts, b = 616vation primaire, c = 616vation secondaire. ERG normal ~t l'ceil droit, 6claire, et un effet bio~lec- trique consensuel h l'ceil gauche, non 6claire. L'effet consensuel correspond ~ l'$Mvation secondaire (poten- tiel c) de I'ERG ipsilat6ral. I1 d~bute en m~me temps ou quelques millisecondes apr~s elle et atteint son apogee ~galement quelques millisecondes plus tard (fig. lA). Son amplitude est un peu plus faible. Dans la phase d'61~vation, la pente des deux courbes est assez abrupte et rigoureusement parall~le. Le retour h la ligne de base s'effectue par contre en pente plus douce, souvent plus rapidement h l'ceil contralatSral qu'~ l'ceil ~clair6. L'excitation de l'ceil droit avec des faisceaux de lu- mitre color~e (bleu, vert, rouge) produit les m~mes mani- festations binoculaires (fig. 1, B, C, D). La d~flection con- sensuelle apparatt 6galement 300 millisecondes environ apr~s le d~but de la stimulation et chemine parall~lement b. celle du potentiel c de I'ERG ipsilat6ral. L'6clairement par un faisceau de lumi~re rouge peut ne produire, ~t l'ceil ipsilattral, qu'un potentiel c et, ~ l'ceil contralat~- ral, une d~flection consensuelle positive absolument parall~le, quoique plus tardive (fig. 1 D).

Les manifestations électriques consensuelles de l'activité rétinienne chez l'homme (Electrorétinographie binoculaire)

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19o Communications provisoires - Comunicazioni provvisorie [ExPERIENTIA VOL. II/5]

Les manifestations $1ectrlques consensuelles de l'activtt~ r~tinienne chez l'homme

(ElectrorStinographie binoculaire)

I1 existe chez l 'homme, comme chez tousles Vertebras, une diff6rence de potentiel entre la surface ant~rieure ~lectropositive et la surface postSrieure ~lectronSgative de la r~tine. Ce ,~potentiel de repos~ peut ~tre d~riv$, m~me dans l 'obscurit6, de la corn6e d 'une par t et de la tempe d 'autre part, voisine de la surface postSrieure de l'ceil. L'~clairement de la r6tine produi t des variat ions polyphasiques bien d~finies de ce potentiel de repos. On appelle au jourd 'hu i dlectrordtinogramme (ERG) la succession de ces ~potentiels d 'act ion ou d'~clairement~,, d~riv~s h l 'aide d'61ectrodes impolarisables, puis ampli- fi6s et enregistr~s au moyen de galvanom~tres ~ corde ou mieux encore, d'oscillographes 61ectroniques (cf. BOEHM, SIGG et M O N N I E R 1, 1944; M O N N I E R et B O E H M ~, 1945; MONNIER et A M S L E R ~, 1945).

L ' E R G est enregistr~ de telle fa~on que route aug- menta t ion de positivit$ de la corn6e ou de la surface ant6rieure de la r~tine produise une d~flection du trac6 vers le hau t : d~flection positive. II se caract6rise dans ces conditions par les phases suivantes: a = variat ion initiale n~gative, b = SMvation primaire positive, assez rapide, suivie d 'un abaissement plus lent, qui se prolonge parfois au-dessous de la ligne de base (b); c = ~l~vation secondaire lente et peu ample. Apr~s la cessation du st imulus le trac6 retombe assez brusque- ment et rejoint la ligne de base (fig. 1A).

Au tours de nos examens 61ectrorStinographiques chez l 'homme, nous avons eu la curiosit6 d'explorer s imultan~ment avec F. BOEHM le comport ement bio- ~lectrique des deux yeux pendan t l '~clairement d 'une seule r~tine (~lectror6tinographie binoculaire). La tech- nique utilis~e h cette fin ne diff6rait pas en principe de celle que nous avons mise au point pour le contrble ob- jec t i fdu champ visuel (MONNIER ~, 1946). Elle n~cessitait toutefois un double dispositif de d~rivation, d'amplifi- cation et d 'enregistrement:

Mdthode: Le sujet est assis devant un p~rim~tre de FOE~STER, dont la mire de l 'arc gradu$ est remplacSe par une petite source lumineuse, permet tan t l '6clairement focalis$ des divers champs de la r~tine. Un ~cran s~pare les deux yeux, de sorte que l'ceil gauche ne pergoit aucune lumi~re quand, dans l 'obscurit$, on ~claire ~lectivement l'ceil droit. Les manifestations bio~lec- triques de chaque ceil sont explorSes ~ l 'aide de deux paires d'~lectrodes. Une $1ectrode impolarisable du type d'ARsoNVAL est mise en contact avec la corn~e ou la conjonctive. Une autre ~lectrode impolarisable (type MONNIER et BOEHM) est appliqu6e sur la peau de chaque tempe. Les potentiels d~riv~s de la sorte de chaque ceil sont amplifies b. l 'aide d 'amplificateurs push-pull, ~t trois Stages et couplement galvanique direct. Ils sont appliqu6s ensuite aux plaques de d~flection de deux tubes k rayons cathodiques et enregistr~s photogra- phiquement.

Nous avons explor6 s imul tan6ment les manifestations ~lectriques des deux yeux lors de l '~clairement de la r~tine droite (lumi~re blanche, bleue, verte et rouge), par un faisceau focalis6 ~ 60 °, 40 o et 200 de la ligne de

F. BOEHM, 1~. SIGG et MARCEL MONNIER, Helv. Physiol . Ac ta 2, 481 (1944).

2 MARCEL MONNIER et F. BOEHM, Helv. Physiol. Acta 3, C 25---27 et C 39--41 (1945).

a MARCEL MONNIER et M. AMSLER, Oph tha lmolog ica 110, f2f~5 (1945).

4 MARCEL MONNIER, C. R. Soc. Biol., 13 avr i l 1946.

fixation. Nous avons r6p6tfi la mgme exp6rience apr~3 avoir paralys6 l 'iris droit en inst i l lant dans le sac con- jonct ival quelques gouttes d 'une solution d 'a tropine (homatropine, synt ropan Roche). L'exp6rience s 'est termin6e pa t un enregistrement simultan6 des r6ponses 6lectriques des deux yeux h l '6clairement de l'ceil gauche, non atropinis6.

Rdsultats: L'~clairement du champ nasal de la r~tine droite, par un faisceau de lumi~re blanche, produit un

D

Fig. I. E lec t ror6 t inographie binoeulaire chez l 'homme. R6ponses ~t l '6c la i rement de l'oeil droi t , pa r un faisceau l u m i n e u x fo rmant un angle de 600 avec la l igne du po in t fix6. (A = lumi~re blanche, B = lumi~re bleue, C = lumi~re ver te , D = lumi~re rouge.) Temps en secondes e t ampl i tude en microvol ts , b = 616vation pr imaire ,

c = 616vation secondaire.

E R G normal ~t l'ceil droit, 6claire, et un effet bio~lec- t r ique consensuel h l'ceil gauche, non 6claire. L'effet consensuel correspond ~ l '$Mvation secondaire (poten- tiel c) de I 'ERG ipsilat6ral. I1 d~bute en m~me temps ou quelques millisecondes apr~s elle et a t te in t son apogee ~galement quelques millisecondes plus tard (fig. lA). Son ampli tude est un peu plus faible. Dans la phase d'61~vation, la pente des deux courbes est assez abrupte et r igoureusement parall~le. Le retour h la ligne de base s'effectue par contre en pente plus douce, souvent plus rapidement h l'ceil contralatSral qu '~ l'ceil ~clair6. L 'exci tat ion de l'ceil droit avec des faisceaux de lu- mitre color~e (bleu, vert, rouge) produit les m~mes mani- festations binoculaires (fig. 1, B, C, D). La d~flection con- sensuelle apparatt 6galement 300 millisecondes environ apr~s le d~but de la s t imulat ion et chemine parall~lement b. celle du potentiel c de I 'ER G ipsilat6ral. L'6clairement par un faisceau de lumi~re rouge peut ne produire, ~t l'ceil ipsilattral, q u ' u n potentiel c et, ~ l'ceil contralat~- ral, une d~flection consensuelle positive absolument parall~le, quoique plus tardive (fig. 1 D).

:I5. V. 1946] Vorl/iufige Mitteihmgcn - Preliminary reports I9I

Nous nous sommes demandSs si la r~ponse consen- suelle ~tait bien de nature r6tinienne ou s'il y avait lieu d 'envisager une autre cause. Une origine ir ienne est exclue cependant par le fair que les temps de latence de l 'effet consensuel sont diff~rents de ceux d 'une rSaction irienne. La constriction pupillaire d~bute 60 msec apr~s le d~but du stimulus, tandis que le potentiel ¢ et la d~flection consensuelle correspondante n 'apparaissent que 300 msec environ plus tard.

Fig.2. R6ponses binoculaircs h l'6clairemcnt intermittent de l'oeil droit (flicker; phase claire = a/t o see; phase obscure :: t see). A Faiseeau de lumi~re blanche, sons une incidence de 20"; B idem apr6s instillation d'homatropine A droite; C Faiseeau de luufi6re verte, 200; D idem apr6s homatropine h droite. Temps et amplitude

eomme sur fig. 1.

Nous avons pratiqu~ unc contre-6preuve et paralys~ l 'iris droit, par insti l lat ion d 'homatropine. Darts ces conditions, l '6clairement de l'ceil droit produit un E R G ipsilatSral moins ample que normalement et une d6flec- tion consensueUe inalt6r6e, marne lorsquc le potentiel c ipsilat6ral est affaibli par l 'a t ropine (fig. 2). L'~claire- ment de l'ceil gauche, non atropinis6, ne produit pas de manifestat ions ¢onsensuelles nettes /t l'ceil droit, atro- pinis6, h moins que le potentiel c de I ' E R G gauche soit bien d~velopp$. Pr6cisons enfin que ta r6action con- sensuelle n ' a pas les caract~res des dSflections engen- dries par une occlusion des paupi~res ou par des mouve- ments oculogyres ($1ectro-oculogramme).

MARCEL MONNIER

Ins t i tu t de Physiologie de l 'Universit~ de Zurich, le l 8 avril 1946.

S u m m a r y

Binocular Electroretinography in man shows that the elective l ight-s t imulat ion of one ret ina produces a nor- mal Electroret inogramm at the stimulated, ipsilateral

eye, furthermore a bioelectrie consensual response a t the contralateral eye. This lat ter response consists in a positive deflection, corresponding to increased electro- posit ivi ty under the corneal electrode. A close syn- chronism exists between the consensual response and the secondary rise (c-potential) of the ipsilateral Electro- retinogramm. The consensual response does not appear to be of pupil lary or oeulomotor origin, bu t can probably be identified with the c-potential, the significance of which will have to bee reexamined, as well as the prob- lem of the efferent innervat ion of the retina.

Der Einflul3 v o n D e s o x y c o r t i c o s t e r o n auf die A z e t y l c h o l i n w i r k u n g a m i s o l i e r t e n F r o s c h h e r z

Das Fehlen einer wasserl6siichen Ster inverbindung aus der Reihe der synthetisch dargesteltten Wirkstoffe der Nebennierenrinde hat der Pri ifung dieser Substan- zen am isolierten Froschherz bisher hindernd im Wege gest.anden. Mit der Einfi ihrung eines wasserl6slichen Glukosids des Desoxycorticosterons in Form des ,,Percorten wasserl6slich~, das eine unbeschr[inkte Ver- d i innung in Ringer- oder physiologischer Kochsalz- 16sung gestattet, war jedoch die M6glichkeit gegeben, direkt am Froschherz die Wirkung des synthetischen Nebennierenrindenhormons zu beobachten.

Am naeh SrRAtrB isolierten Froschherz wurden zunitchst L6sungen yon reinem Desoxycortieosteron- glukosid und yon ~Percorten wasserl6slich~ 1 in Ringer untersucht , deren PH 7,15 his 7,3 betrug. Dabei findet sich ftir Konzentra t ionen yon 10 -6 his 10 -4 meist eine geringe negativ inotrope Wirkung, die am hypody- namen Herz mi tun te r etwas deutl icher ist. Verein- zelt kommt es bei Konzentra t ionen yon 10 -4 zu einer anfttnglichen geringen Abnahme der Hubh6he und nach etwa 10 Sekunden zu einem treppenf6rmigen Anstieg his etwa zur Ausgangsh6he, die dann beim nachfolgen- den Auswasehen mit Ringer-L6sung teilweise leicht tiber- schrit ten werden kann. In einer Reihe yon Fttllen t r i t t eine schwache positiv chronotrope Wirkung auf; nie- mals jedoch konnte ein positiv inotroper Effekt be- obachtet werden.

Im Gegensatz zu den geringen Erscheinungen, die Desoxycorticosteron allein am Froschherz h e r v o r - ruft, steht die Beeinflussung der Wirkung yon gleich- zeitig gegebenem Azetylcholin (Fig. 1). In Konzen- t ra t ionen yon 10 -4 und 10-8 vermag Desoxycortico- steron regelmaBig die negativ inotrope Wirkung yon Azetylcholin und die damit h~tufig einhergehende He- bung der FuI3punkte zu vermindern, vereinzelt sogar nahezu aufzuheben. Ebenso wird der negativ chrono- trope Effekt des Azetylcholins abgeschwacht, teilweise kommt es auch zu einer Zunahme der Ausgangsfrequenz. Konzentrat ionen yon 10 -e k6nnen ebenfalls noch einen allerdings nur geringen hemmenden EinfluB auf die Azetylcholinwirkung ausiiben. Die Hemmung der Azetylcholinwirkung t r i t t sofort auf bei Konzentra- t ionen yon 10-4; seltener auch bei 10 -6 kommt es mit- unter zu einem treppenl6rmigen Ansteigen der Hub- h6hen nach einigen Sekunden (siehe Fig. 2). Eserin- zusatz 1:10 ~ ist fiJr die hemmende Wirkung ohne Be- deutung. Wichtig ist dagegen, dab Azetylchotin und Desoxycorticosteron stets gleichzeitig zur Einwirkung gelangen. LaBt man das Herz ~/2 oder 1 Stunde mit einer Desoxycorticosteron enthal tenden Ringer-L6sung schla-

I Fiir die l~berlassung der Versuehsmengen bin ich der Ciba Aktiengesellschaft zu Dank verpfliehtet.