Acqurir de lautonomie en lecture

Les notions dauteur et dillustrateurLauteur-illustrateurCas extrmement frquent dans la littrature de jeunesse, cest la notion la plus simple pour permettre aux lves cette premire approche du qui a fait le livre ?.

Cest la permanence plastique qui permet aux lves de lier la rgularit des images celle du nom.Commenter et mettre des hypothses partir d'une illustration inconnue d'un album dont l'auteur-illustrateur est connu ( partir de 3 albums lus). Aboutir une exposition sur un thme donn. Ex.: les collines de Sally Hobson

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Les loupsde Philippe Corentinde Geoffroy de PennartLes lves vont aller chercher les livres dans lesquels ils croient pouvoir trouver limage.

Ils ne la trouvent pas car limage prsente est tire dun album inconnu et non disponible dans la classe.

Cependant, ils ont sorti tous les albums de lauteur-illustrateur : on en lit les titres et le nom de lauteur (on constate quils sont tous de).

On dvoile lalbum inconnu en demandant aux enfants pourquoi ce loup ressemble aux autres ?.

Les lves formulent lhypothse quil sagit encore dun livre de cet auteur: on lit alors le nom de lauteur du livre cach (validation).2

Les maisons de Grgoire SolotareffLes collines de Sally Hobson3Les notions dauteur et dillustrateurQuelques auteurs-illustrateurs incontournables :

Geoffroy de Pennart et ses personnagesGrgoire Solotareff et ses maisonsChristian Voltz et ses assemblagesAnthony Browne et ses gorillesPhilippe Corentin et ses loupsSally Hobson et ses collinesClaude Ponti et ses dliresOlga Lecaye et ses lapinsTomi UngererMario RamosFrdric StehrByron BartonToni RossEric CarleNadja

Voir aussi les fiches auteur sur les sites de maison ddition, par exemple :http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/auteurs/fiche-auteur-nvo.php?codeauteur=334Des auteurs de rfrencePerception des permanences plastique et textuelleLes lves apprennent reconnatre et apprcier certains auteurs rcurrents.

Ils en peroivent vite certains traits distinctifs (ex. de Claude Boujon) :Dans les illustrations (dessins encadrs aux coins arrondis, postures humaines des animaux)Dans les textes (richesse des anaphores et substituts)

Situation problme : je vais vous lire cette histoire sans vous dire qui en est lauteur : regardez bien, coutez bien, vous devrez le devineret mexpliquer pourquoi .Voir par exemple :http://www.ac-reims.fr/ia52/ien.langres/file/disciplines/litterature/claude_boujon.pdf

5Les maisons deActivit sur tables driveGroupe de langage, binme, individuelAssocier lauteur-illustrateur ses maisons en rfrence directe laffichage dexposition.

DIFFERENCIATIONS

Qualitative :- Complexit : nom de lauteur copi sur une couverture, crit avec une nouvelle police.Outil supplmentaire (livres disposition) ou droit supplmentaire (de se rendre dans lespace livres).Images intruses (ex.: une ou deux maisons de Tomi Ungerer).Une ou plusieurs maisons tires dun album inconnu dun des deux auteursAffichage dexposition visible pour tous / cach pour tous / reproduit pour certains totalement ou partiellement.GS : trouver et crire soi-mme le nom des auteurs-illustrateurs.

Quantitative :Nombre dimagesClassement selon 3, 4, 5 auteurs illustrateurs (ex.: les loups de P. Corentin, Grgoire Solotareff, Mario Ramos et Geoffroy de Pennart avec ou sans intrus).

6Les notions dauteur et dillustrateurLauteur (non illustrateur)

Concept plus difficile percevoir, il est pourtant essentiel de le construire afin que les lves ne restent pas sur lamalgame entre auteur et illustrateur.

Lobjectif nest donc plus de remarquer la permanence plastique, mais la permanence textuelle de certains livres dont le nom de lauteur est stable.

7Permanence textuelleConstruction de la notion dauteurIl faut ncessairement sappuyer sur un grand classique repris et rcrit de nombreuses fois et qui a conduit la production dnormment de livres.Le Petit Chaperon Rouge, Version de Charles Perrault

Il tait une fois une petite fille de Village, la plus jolie quon et su voir; sa mre en tait folle, et sa mre-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on lappelait le Petit Chaperon rouge.[]

Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture: Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. Le Petit Chaperon rouge se dshabille, et va se mettre dans le lit, o elle fut bien tonne de voir comment sa Mre-grand tait faite en son dshabill.

Elle lui dit: Ma mre-grand, que vous avez de grands bras? Cest pour mieux tembrasser, ma fille. Ma mre-grand, que vous avez de grandes jambes? Cest pour mieux courir, mon enfant. Ma mre-grand, que vous avez de grandes oreilles? Cest pour mieux couter, mon enfant. Ma mre-grand, que vous avez de grands yeux? Cest pour mieux voir, mon enfant. Ma mre-grand, que vous avez de grandes dents. Cest pour te manger.

Et en disant ces mots, ce mchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et la mangea.

Permanence textuelle

Version des frres Grimm

[]_ Eh! Grand-mre comme tu as une grande bouche_ Cest pour mieux te manger

peine leut-il dit quil bondit du lit et avala dun coup le pauvre Petit Chaperon Rouge.

Le Loup ayant apais son apptit, sallongea de nouveau dans le lit et commena ronfler puissamment. Un chasseur venant passer prs de la maison pensa: Dieu comme la vieille femme ronfle, tu dois voir sil ne lui manque rien. Puis il entra dans la maison et comme il se trouvait devant le lit, il comprit que le Loup tait couch l. Je te trouve donc l, espce de vieil impur dit-il, a faisait longtemps que je te cherchais Il voulut poser sa gibecire lorsquil pensa que le Loup avait pu dvorer la grand-mre et quil pourrait encore la sauver: il ne tira point mais prit un ciseau et ouvrit le ventre du Loup qui dormait. Lorsquil eut fait une paire de dcoupes, il vit lclat rouge du chaperon puis il fit une autre paire dentailles. Soudain le Petit Chaperon Rouge bondit et scria: Ah, jai t tellement effraye car il faisait si sombre dans le ventre du Loup. Puis vint la vieille grand-mre qui ne pouvait presque plus respirer. Le Petit Chaperon Rouge attrapa promptement une grosse pierre et en remplit le ventre du Loup. Lorsquil se rveilla il voulut senfuir mais la pierre tait si lourde quil retomba lourdement et mourut sur le coup.

Tous trois se sentirent tout joyeux, le chasseur dpea le Loup et rentra chez lui, la grand-mre mangea le gteau et but le vin que le Petit Chaperon Rouge avait apports et se reposa enfin. Mais le Petit Chaperon Rouge pensa: Tu niras plus jamais seule en dehors des chemins dans la fort comme ta mre te lavait recommand.9Permanence textuelleConstruction de la notion dauteurDaprs Perrault

Daprs Grimm

Deux possibilits:Versions parfaitement identiques au niveau du texte mais diffrentes au niveau des illustrations: permet de diffrencier la notion de texte de celle de livre, et celle dauteur de celle dillustrateur.Versions de et daprs: rapprochements smantiques permettant daffiner la notion dauteur. Les lves sont amens distinguer les versions qui finissent mal (Perrault et daprs Perrault) des versions qui finissent bien (Grimm et daprs Grimm).

10Permanence textuelleConstruction de la notion dauteurATTENTION: la frontire est parfois subtile entre version et rcriture selon le degr de respect de lauteur. De mme, il faut distinguer les rcritures qui respectent peu prs la trame narrative dune des versions originales (par exemple en jouant sur le style) des dtournements et rfrences qui en sont trs loigns.

Versions de ou daprs Perrault ou Grimm;

Rcritures : rinterprtations stylistiques (comme celle de Rascal), ou les versions les moins respectueuses pourtant annonces comme daprs Perrault ou Grimm;

Dtournements (ex.: Chapeau rond rouge, Le petit Chaperon vert),

Allusions ou rfrences (ex.: Le loup est revenu).

Certains albums sont difficilement classables dans cette catgorisation. Ainsi, Dans la fort profonde dAnthony Browne se situe mi-distance entre dtournement et rfrence.

Les histoires deActivit sur tables driveGroupe de langage, binme, individuelAssocier lauteur ses versions.Jacob et Willem GrimmCharles Perrault

Monte en comptence :1. En simple rfrence laffichage dexposition (objectif principal = prise dindices sur un support crit).

2. Sans laffichage mais en coutant la lecture magistrale de la dernire page (diffrenciation : un album inconnu) > atelier de langage.

3. Sans affichage ni lecture mais sur la base de linterprtation des illustrations finales (lecture dimages).

Diffrenciation pour les plus laise : distinguer les version bcheron des versions chasseur

NB : Cette rflexion constitue une trace du parcours culturel / littraire de llve (connaissance de contes de grands auteurs de rfrence).12

Dillustres illustrateursSource : http://www.surlalunefairytales.com/illustrations/index.htmlGustave Dor et les autres

13Dillustres illustrateursSir Arthur Rackham

14Dillustres illustrateursWalter Crane

Hommage Walter Crane dans Le Tunnel dAnthony Browne

15Dillustres illustrateursLisbeth Zwerger

16Dillustres illustrateursDulac, Tarrant et les autres Voir notamment : http://www.surlalunefairytales.com/illustrations/index.html

17Les couvertures puzzlesObjectif : reprer les positions et polices classiques des indices de couverture (titre, auteur, illustrateur, diteur, illustration).

Concevoir des puzzles avec le minimum dindices lis lillustrationChoisir des couvertures caractristiques en termes de prsentation.

Ldition et la mise en page

1. Cet album est mal choisi : il na pas dauteur, le format de son titre ainsi que la mise en page de sa couverture ne sont pas caractristiques.

2. Lactivit est assez mal conue par rapport lobjectif annonc : lenfant na pas se reprer sur une couverture dalbumIl fait juste un puzzle comme un autre en faisant correspondre les bordures des pices du puzzle.18Ldition et la mise en pageLes couvertures puzzlesUn dcoupage rflchi, des objectifs diffrents

Puzzle ordinaire19Ldition et la mise en pageLes couvertures puzzlesVariantesMlange avec dautres lments du livre (illustrations intrieures, 4me, etc.)Des lments piges : un autre titre du mme auteur / le nom de lauteur en taille titre et / ou le titre en taille auteur, etc.

20Ldition et la mise en page

Variables didactiques et diffrenciations

Sur la forme / la proposition matrielle :- Ordonner sur une bande > numroter > complter un livre vierge.- Nombre dvnements placer : tat initial-vnement-tat final (ex.: contes des origines dE. Manceau) ou toute une histoire- Illustrations dj places, illustrations intruses / piges.

Sur le fond / choix des livres et activit intellectuelle des lves :- Des livres dans lesquels lordre ne peut prter confusion : conte trs connu avec des pripties bien identifies (ex.: Les 3 petits cochons), randonne cumulative (ex.: Le bonhomme de pain dpices), album numrique, mise en abme ou zoom (ex.: Une histoire sombre, trs sombre)- Album connu > version inconnue dun conte connu > album inconnu (retrouver lordre des illustrations la lecture du matre).- Sappuyer uniquement sur les illustrations / sappuyer sur les crits (Lundi Matin / Les poules de Caroline).

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Remises en ordre squentiellesMettre en pages De nombreuses difficults surmonter (reliure gauche, illustrations face face, respect dune chronologie latralise) plus ou moins neutralises par la proposition matrielle (livre vierge, couverture, illustrations initiale et finale dj places, autres illustrations).

lundi

mardi

mercredi

jeudi

vendredi

samedi

dimanche

Lundi matin

Espace-livres : dabord loral avec un bton de parole (apprendre se reprer dans la comptine des jours de la semaine et sur le calendrier).

Espace tables = remise en ordre des illustrations en prenant des indices sur les illustrations (nombre de personnages / de poules) et dans les textes (jours).

Les poules de Caroline, Histoire de mots, PEMF.Martine Bourre, Lundi matin lempereur, sa femme et le petit prince, Didier JeunessePrendre des indices dans un texteSur le fond

Activit espace-livres / atelier de langage : rechercher un album aprs lecture dun rsum ou dun extrait au vocabulaire neutralis.

Aux tables (en binme ou seul) : numroter les extraits lu par le PE.

Objectif : sapproprier largument du rcit > l encore, llve est soumis la question du Respect de lauteur.25Reconnatre un texte sa formeSilhouette gnrale et indices crits

De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tteLoupMaman !7 souris dans le noirLa chevrette qui savait compter jusqu 10Rappel : il faut donner tous les lves des occasions de sintresser aux mots.26Une lecture de plus en plus fineProgressivement, les dfis lancs aux lves dveloppent des capacits de lecture discrimination de plus en plus fines :

Variantes : correspondance terme terme, titres cachs avec supports rfrents puis sans

LoupLoup noirUn loup !Le loupLoup gris

Une lecture de plus en plus fineLlve de fin de grande section doit tre capable de distinguer des textes en prenant des informations sur la forme globale de lcrit et en reprant des indices plus prcis (ex.: mots reconnus, longueur du texte, prsence dun titre, de chiffres, formule rptitive).

Nota bene sur les titresDe nombreux titres sont des raccourcis condenss de largument du rcit. Les deviner met en place les prmices des comptences de rsum.

Exemple :

Dans le monde des adultes, les codes sont les mmes

quil sagisse de littrature :La jeune fille qui rvait d'un bidon d'essence et d'une bote d'allumettes

ou de cinma :Les gens en maillot de bain ne sont pas (forcment) superficiels

Nota bene sur les titresLorsquils ne rsument pas le rcit, ils empruntent des codes propres la littrature (ex.: citer ou lister le(s) personnage(s) principaux, utiliser une citation, un pisode ou un dtail central ou reprsentatif de lhistoire, prsenter le lieu de lhistoire lorsquil a un intrt).

- Le loup et les sept chevreaux. Un grand cerf. - Les sept mercenaires. Huit femmes. Dersou Ouzala. Kirikou et la socire.

- Un aigle dans le dos. Plouf ! - Le prnom, Une hirondelle a fait le printemps.

- Dans la fort profonde. - Sur la route de Madison. Titanic.

Il est toujours plus pertinent de lancer ce type de dfi aux lves (trouver un titre) que des les interroger dune manire traditionnelle qui ne les motivera pas (ex.: Alors, qui peut me dire qui sont les personnages principaux ? Et o se passe lhistoire ? Et que se passe-t-il dans cette histoire ? Quel est le moment que vous avez prfr ? Etc.). Quel est lintrt pour eux ?

Certains enfants nont pas ces codes, qui se construisent force de frquenter la littrature. Ainsi, pour De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tte, seraient recevables des titres tels que : La petite taupe / A la recherche de celui qui a fait sur la tte de M. taupe / La vengeance tandis que dautres propositions tmoigneraient dun manque de culture littraire : La chvre et le lapin (personnages secondaires), Cest le chien ! (un bon titre ne dvoile pas lnigme)

NB : un titre moyen sur la forme mais bon sur le fond (ex.: Le caca de qui ?) est beaucoup plus pertinent que linverse (ex.: Les animaux de la ferme).30Raliser des propositions de titre partir dune illustration (Ex.: PS)

NB : lenseignant crit dans une police proche du titre original pour faciliter les comparaisons. Des situations de lecture ds la PSLa souris verte

Une souris verte

La souris qui court

La souris

La souris dans lherbe

Les propositions dictes ladulteOui, cest pareil !Raliser des propositions de titres partir dune illustration (ex.: GS)

Le Grand Mchant Cochon

Les Trois Petits Loups

Une histoire lenvers

Les propositions dictes ladulte33Activit sur tables driveGroupe de langage, binme, individuelArticulation Lecture-criture

Le niveau dcrit se situant toujours en dessous du niveau doral, les situations dcriture de titre doivent tre trs modestes.

Si un lve de GS pourra proposer oralement Les trois petits loups et le grand mchant cochon, il sera videmment incapable de lcrire mais pourra tout fait se voir proposer une situation dcriture dun titre simple comme Un loup.

Progression :Situation ferme (copie) : Mon abcdaire prfr est _________________________Puis de plus en plus ouverte : Mon documentaire prfr est _______________________ (ex.: crire Le renard en copie slective).Ecrire un titreEn fonction des outils disponibles en classe, en constant enrichissement, de nombreux titres sont vite abordables en copie slective. Exemples :

Imagier (ex.: animaux) et affichage des couleurs.

Ecrire un titreEn fonction des outils disponibles en classe, en constant enrichissement, de nombreux titres sont vite abordables en copie slective. Exemples :

Au fil de lenrichissement des affichages de petits mots (un, une, le, la, les, des, et)

Ecrire un titreEn fonction des outils disponibles en classe, en constant enrichissement, de nombreux titres sont vite abordables en copie slective. Exemples :

Avec la frise numrique

Une occasion de parler du pluriel37

Ecrire un titreEn fonction des outils disponibles en classe, en constant enrichissement, de nombreux titres sont vite abordables en copie slective. Exemples :

Avec laffichage du vocabulaire spatial

38Ecrire un titre, un extrait de texteEn fonction des outils disponibles en classe, en constant enrichissement, de nombreux titres sont vite abordables en copie slective. Exemples :

En se rfrant au tableau double entre du jeu de lusine

De nombreuses dmarches possibles

Le titre est connu : le challenge consiste alors reproduire le mme titre que loriginal (cach).

Le titre est inconnu : chacun doit russir proposer et crire un titre le plus proche possible de loriginal aprs lecture magistrale.

Ne pas oublier que toute dmarche est recevable tant quelle aboutit la russite : co-criture, copie slective (de mots ou de syllabes), proto-criture (premires tentatives graphophontiques).

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Russite de tous et diffrenciation pdagogiqueUne feuille daide ralise par anticipation dans lespace-livres ou en aide personnalise.

Diffrenciation contractualise : as-tu besoin de la feuille daide ?41Russite de tous et diffrenciation pdagogiqueNatural Reader : logiciel de synthse vocale ouvrir en parallle dune page de traitement de texte.

VoxOoFox intgr au traitement de texte OpenOffice Tlcharger sur http://bertrand.lambard.free.fr/?p=99

Nuna

NunoDes mots, des titres, des phrases, des textesAu-del du reprage de motsObserver des formules rcurrentesObserver des units de langage infrieures aux mots

43Combiner approche globale et stratgies graphophontiques

Je suis le tamanoir44Combiner approche globale et stratgies graphophontiquesCf. chapitre sur la conscience phonologique.

Lcriture entretient la lecture et vice versa

?Des AQT ds la maternellePrincipe des Ateliers de Questionnement de Texte

Dans quelle mesure peut-on adapter les AQT, conus pour des enfants lecteurs, des non lecteurs ?

LAQT suppose de savoir lireComment lenfant de maternelle peut-il lire ?Que peut-il lire ?

1. La lecture dimages2. Utiliser le lecteur magistral

NB : si le contenu ou la dmarche diffrent, lorganisation reste la mme : un atelier de langage.

Voir le site de TFL : http://www.uvp5.univ-paris5.fr/tfl/TFL.aspTravailler la comprhension : latelier de questionnement de texte.

La lecture dimages vers limplicite

Avec une bonne culture littraire et des habitudes de lecture dimages, le titre, le rsum, la teneur de lhistoire peuvent tre devins la simple observation du personnageDcrire limage

Caractriser lexpression et lattitude du personnage

Observer le titre dans sa forme globale

Emettre des propositionsOn dirait une taupeElle a une crotte sur la tte !Elle a lair fche en colre.Elle marche vite. On dirait quelle veut trouver celui qui lui a fait a. Cest un long titre.Cest peut tre : La taupe trs en colre contre celui qui lui a fait caca dessus.48Caractrisations des personnagesLattention porte aux attitudes, aux sentiments, aux caractres des personnages, claire la comprhension des rcits.

Il est ncessaire de mettre des mots sur ces dtails dillustrations et dtablir des classements et expositions pour permettre tous daccder des lments de comprhension fine (pourquoi est-il ?)

Ces catgorisations sont des occasions dun travail spcifique sur le lexique :Ex.1.: sur les champs lexicaux (les mots qui vont ensemble) : heureux-joyeux-content / effray-peur / malheureux-triste-il a de la peine / en colre-fchEx.2.: Associations adjectif-nom-verbe-adverbe (ex.: triste > tristesse) ou distinctions (ex.: effray / effrayant)

49Caractrisations de personnagesCe ne sont pas les mots qui donnent leur sens aux textes, mais les textes qui donnent sens aux mots. E. Charmeux

Ex.: Le sens du mot rus est en construction par les lectures qui le contextualisent. Sil pourra dans un premier temps tre confondu avec des notions plus ou moins proches (menteur, mchant), sa comprhension saffinera au fil de rencontres commentes pour aboutir une dfinition aux contours de plus en plus nets (intelligent / malin/ qui utilise des ruses).

En grande section, on pourra aller trs loin en termes de lexique jusqu trouver ladjectif qui dfinit le mieux le petit chaperon rouge : nave.

Le matre: Que pensez-vous du chat Bott quand il dit au roi que le meunier est un marquis ?Les lves: Cest un menteur.M: Pourquoi a-t-il menti?E: Pour aider son matre. Pour quil devienne vraiment le marquis de Carabas.M: Est-ce que cest le mme genre de mensonge que celui de Mathis? (qui a menti aprs avoir fait une btise)E: Non parce que cest un gentil mensonge. Cest pour aider son matre. Mathis, il a menti pour (ne) pas tre puni. Il avait fait une btise, alors cest un mchant mensonge.M: Vous souvenez-vous de ce quon avait dit propos de certains renards? (silence) Je vais vous dire plusieurs mots, vous allez me dire lequel va bien avec les renards. Puis, aprs avoir tir 3 fiches dans le fichier de classe: morose, rus, terroris.E: Ils sont russ! Ils utilisent des ruses pour voler ou manger.M: Est-ce que le chat Bott est rus?.E: Oui mais il nest pas mchantcomme le renard . (ce qui reste discuter puisque discutable !).M:Est-ce quune ruse cest toujours mchant?

Aprs lecture de Poucet le Poussin, Le bonhomme de Pain dpice, La soupe au caillou et deux vilains tours tirs du Roman de Renart.50AQT : Le recours au lecteur magistralInfrences

Et il sloigna sur le chemin, un sourire en coin.

Lorsquil faut trancher entre des avis contradictoires, le matre propose de relire un passage.

Infrer des informations implicites

Il nest pas du tout vident que les enfants comprennent quun caillou napporte rien la soupe, et quil sagit l dune arnaque du renard !!!

Pour aiguiller les rflexions des lves, il est indispensable de prparer un questionnaire : Que donne chaque animal ? Que donne le renard ? Ont-ils mang le mas / le caillou ? Au final, qua apport le renard ? Pourquoi les animaux remercient-ils le renard ? Pourquoi le renard part-il avec un sourire en coin ? Est-ce que ce renard est rus ?51ConclusionLes 5 catgories de comptences premires essentielles lacquisition de la lecture (consciences phonologique, syntaxique, lexicale, littraire et orale) se dveloppent conjointement, se rpondent et sentretiennent.

Il appartient lenseignant de maternelle de faire de sa classe un lieu o sarticulent quotidiennement un oral riche lexicalement et syntaxiquement, des temps de verbalisation, de lecture et dcriture, et ce dans et entre tous les domaines disciplinaires, sans cloisonnement.

Tout cela doit se faire sans jamais sous-estimer les extraordinaires capacits des enfants, mais en gardant lesprit quelles ne pourront sexprimer pleinement que si les situations proposes prennent sens pour eux, dans un environnement toujours bienveillant.

Rfrences

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