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Royaume du Maroc
Libéralisation et Restructurations
dans le secteur des Entreprises Publiques
Présentation au Conseil Général du Développement Agricole
par Abdelaziz TALBI
Directeur des Entreprises Publiques et de la Privatisation
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 1
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 2
Axes d’intervention
I. Tendances de Libéralisation
II. Restructurations sectorielles
III. Cas des ORMVA
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 3
I – La Libéralisation
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Repères (1/2)
longtemps
Services publics Entreprises publiques
depuis le milieu des années 70
Libéralisation de l’économie rationalité économique et utilisation optimale des ressources du fait de la concurrence (mouvement vers l’élimination des subventions)
depuis milieu des années 80
Multiplication Accords régionaux et multilatéraux de libre échange et adoption de « Normes Globales »
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Repères (2/2)
aujourd’hui :
Globalisation économique à l’échelle mondiale mouvement réel et irréversible
État providence État stratège et régulateur
Concurrence entre États
Politiques budgétaires et financières rigoureuses
Repositionnement du Service Public dans le nouvel environnement en tant facteur
d’attractivité du pays vis-à-vis des investisseurs
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Stabilisation du cadre macro-économique
Réforme structurelle soutenue
Assainissement et de restructuration des EP
Libéralisation du commerce extérieur et de lapolitique de change
Promotion du secteur privé et de l’investissement
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Maroc Décennie 80-90 : Politique de
libéralisation fondée sur la croissance et l’ouverture sur
l’extérieur privilégiant les priorités suivantes :
Programme d’Ajustement Structurel (PAS)
Rationalisation des EP (PERL I & II)
Lancement du processus de privatisation à traversles cessions d’entreprises publiques
Recentrage de la mission de l’Etat sur ses missionsrégaliennes et désengagement des secteursproductifs
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Maroc Décennie 90-2000 : Réformes
et Privatisation
Accord d'association avec l'Union
Européenne en 2002 Harmonisation
de législation à l’horizon 2015
Accords de libre-échange : Tunisie - Egypte
- Turquie - USA
Adhésion à l'OMC
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Maroc Signaux forts & ancrage
dans l’économie mondiale…
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Maroc Les Services Publics constituent
un facteur déterminant pour :
renforcer la capacité concurrentielle de
l’économie marocaine
rehausser les avantages comparatifs et
l’attractivité du pays
améliorer la couverture et la qualité des
prestations essentielles pour les besoins des
entreprises et des populations
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 10
II. Restructurations sectorielles
et libéralisations dans le
Secteur des EP
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Bref aperçu sur le Secteur des EP
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Composition du Portefeuille Public - 2004
Statut juridique Nombre
Etablissements Publics 271
Sociétés d’Etat 73
Filiales Publiques 111
Sociétés Mixtes 222
TOTAL 677
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Indicateur Valeur en MMDH
Résultats Nets 10,2
Chiffre d’Affaires 112,7
Valeur Ajoutée 45,3
Fonds Propres 127
Dettes de Financement 60,3
Charges de Personnel 21,5
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 13
Principaux indicateurs du Portefeuille Public - 2004 -
Stratégie de libéralisation des secteurs publics au Maroc
Effectifs : 171.292 agents
10,00012,500
15,00017,50020,00022,500
25,00027,50030,00032,500
35,00037,50040,000
1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Investissements (en MDH)
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Triplement du rythme d’investissement en infrastructure :
– ADM : 23,3 MMDH pour 2004-2009
– ONCF : 15,5 MMDH pour 2005-2009
– TMSA : 12 MMDH pour 2003 - 2007
–ONEP : 20 MMDH pour 2005 - 2009
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 15
Intensification de l’investissement des EP
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
9,283
4,242
10,082
5,039
11,278
7,132
9,929
5,869
0
2,000
4,000
6,000
8,000
10,000
12,000
2002 2003 2004 2005 (p)
Transferts Etat vers EEP Transferts EEP vers Etat
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 16
Transferts budgétaires Etat-EEP en MDH
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Mutations et Tendances (1 / 2)
Restructuration et libéralisation sectorielles : Télécoms
- Ports – Ferroviaire – Électricité – Audiovisuel…
Restructuration et assainissement du portefeuille
Renforcement de la politique de contractualisation
Etat-EEP
Loi n° 69-00 : Système de contrôle moderne et novateur
: généralisation - modulation et pertinence
Partenariats Public - Privé : SODEA et SOGETA –
périmètre El Guerdane
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Mutations et Tendances (2 / 2)
Intensification de l’investissement des EP en
infrastructures : réseau ferroviaire – autoroutes -
habitat social – Eau – Électricité - TMSA …
Démonopolisation et transformation en Société
Anonyme : ONT – ONTS - ONCF – ODEP - ERAC –
CAM – RTM…
Libéralisation de l’économie : part de la valeur
ajoutée du secteur, pour la 1ère fois, en deçà du seuil
des 8% du PIB.
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
II. Restructurations sectorielles et
libéralisations dans le Secteur des EP :
- Sectorielles
- Opérationnelles
- Privatisation et Gestion déléguée
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 20
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Restructurations sectorielles
Restructurations institutionnelles et stratégiques
touchant certains secteurs : Télécommunications -
Transports - Tabacs – Audiovisuel – Poste – Electricité –
Habitat – Maritime ...
Restructurations opérationnelles et financières
concernant des EEP dans le cadre d’un contrat de
programme ou de restructuration : COMANAV, RAM,
SODEA- SOGETA, SUCRERIES…
Types de restructurations
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 22
adaptation du cadre institutionnel des EP à un environnement concurrentiel
renforcement des capacités de gestion et la gouvernance des EP
rétablissement de la viabilité et de la rentabilité des EP
préparation à la privatisation et à l’ouverture de capital
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Stratégie sectorielle
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 23
libéralisation, démonopolisation etconcurrence
séparation des fonctions : régulation -exploitation
traitement du service public (cadrage,évaluation du coût, mécanisme de financement)
transformation en SA des établissementspublics
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Approche
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 24
Restructurations sectorielles
- Exemples -
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Télécommunications : Modèle de Libéralisation
Sectorielle
Administration
Etablissement Public
ONPT
Régulateur : ANRT
Telecom : SA - IAM
Poste : EP - BAM
2ème Licence GSM
Privatisation IAM
2ème & 3ème Licences Fixes
Projet : Licence UMTS
Loi n° 55-01 modifiant et complétant la loi n° 24-96
promulguée en novembre 2004 :
Réduire ponctions de 7% à 3% du chiffre d’affaires des opérateurs
Renforcer les attributions de l’ANRT
Redéfinir le Service universel : consistance - coût - financement
Déployer les infrastructures alternatives (gains en délai et en coût)
Création d’un compte d’affectation spéciale et recouvrement des arriérés
au titre du service universel
Prolongation de la licence de MEDITEL de dix ans
Lancement d’une troisième licence mobile pour 2008
Télécommunications : La Libéralisation est un processus
dynamique et s’adaptant constamment à l’environnement
Loi n° 77-03 du 07 janvier 2005 relative à la
communication audiovisuelle :
renforcer le cadre juridique de la libéralisation du secteur
instaurer un statut moderne et plus souple des organismes publics de radiodiffusion et de télévision
Secteur public de la communication audiovisuelle :
transformation de la RTM et le SAP en SA «Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision, SNRT » dont l’Etat détiendra la totalité du capital et adoption d’un cahier de charges au plus tard en février 2006
SOREAD-2M : cahier de charges
Communication audiovisuelle
Introduction d’un deuxième opérateuren matière d’assistance au sol (Handling)
Libéralisation du Charter
Création d’un deuxième opérateurpublic (Low cost) : « Atlas Blue » filiale de la RAM
ayant pour mission d’opérer sur le Régulier Loisirs et le Charter
Transport aérien
Loi sectorielle n° 53-02 promulguée en janvier 2005
consécration du principe de concessionnalisation de la
construction et/ou de l’exploitation des infrastructures
ferroviaires
séparation des fonctions de régulation et d’exploitation
commerciale
transformation de l’ONCF en SA
libéralisation des tarifs
Projet de convention de concession État – SMCF en cours de
finalisation
Nouvelle SA à partir de janvier 2006
Transport ferroviaire
Préparation de l’ODEP à la libéralisation :
Restructuration opérationnelle de l’ODEP : réduction des effectifs
Transfert à l’ONP des Halles aux poissons
Externalisation de la CIR (2.312 MDH)
Projet de loi sectorielle n° 15-02 adoptée par le Parlement
(juillet 2005)
Séparation des fonctions : transformation de l’ODEP en SA à
mission commerciale et création de l’Autorité Portuaire de
Régulation
Réforme appuyée par l’UEet la BAD dans le cadre du
Programme d’Ajustement du Secteur des Transports (PAST)
Activités portuaires
Développement de partenariats
consacrant l’ouverture du Groupe :
IMACID (Inde)
TATA
Unité Maroco Pakistanaise de Phosphore
Chine : accord commercial & joint-venture
Externalisation de la Caisse Interne de
Retraite
Exploitation des Phosphates
Actuellement : 75% de la production d’origine privée : JLEC (60%) + PPP (15%)
Étude Mckinsey en 2003
Stratégie de libéralisation du secteur arrêtée en 2005
Libéralisation progressive concernant HT et MT (marché libre pour les industriels)
Loi sectorielle en préparation
Electricité
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 33
Restructurations Opérationnelles
- Exemples -
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
De grandes restructurations ont réussi
• Formalisation
• Contrats de Programme ou de Restructuration
• Pilotage du Premier Ministre
ONCF
RAM
COMANAV
SODEA
SOGETA
SUTA
SUCRAFOR
Restructuration des deux sociétés : Sociale : compression des effectifs de 3.454 agents
Financière : apurement des dettes
Organisationnelle : redimensionnement de SOGETA
Redimensionnement du patrimoine foncier
Promotion de Partenariats avec le Privé en vue de la valorisation des terres gérées par les 2 sociétés :
lancement de l’appel d’offres international en octobre 2004 (superficie de 44.000)
635 offres pour 205 projets
Emplois escomptés : 17.090
Investissements projetés : 4.800 MDH
SODEA-SOGETA
Promoteurs publics de l’habitat
Actions réalisées
Création du Holding d’Aménagement Al Omrane (HAO) suite à la
fusion/absorption ANHI-SNEC-ATTACHAROUK
Définition de la mission du HAO : stratégie, foncier, financement …
Apurement des dettes : CIH (800 MDH) et FNAET (890 MDH)
Transformation du HAO en SA à Conseil de surveillance présidé par
le Premier Ministre
Actions en cours
Création de 2 filiales du HAO (Laayoune et Tanger –Tétouan)
Transformation des 7 ERAC en SA et leur filialisation au HAO
Recentrage de la Mission des filiales : aménagement - habitat social en
partenariat avec le secteur privé - habitat insalubre
Transformation de l’OCE en SA et liquidation des sociétés non viables -adaptation des ressources humaines
Préparation du positionnement de l’OCE sur de nouveaux créneaux à fort potentiel : commerce équitable et produits Bio
Perspective d’ouverture de capital avec priorité aux clients de l’OCE
Groupe OCE :
projet soumis à Monsieur le Premier Ministre
Processus négocié et transparent
Implication de tous les partenaires concernés notamment la Tutelle Technique
+
Implication nécessaire du management
Toute réforme ou restructuration nécessite
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Vision stratégique
Privatisation
et gestion déléguée
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Nombre entités privatisées : 70 unités
Recettes cumulées : 77 MMDH
Principales opérations 2003-2005 : IAM
– Régie des Tabacs – Sucreries
Investissements réalisés par les entités
privatisées : environ 23 Milliards DH à fin
2003
Bilan Privatisation
• Économie de ressources budgétaires : investissements
en infrastructures estimés à 250 milliards DH pour la
période 1995-2005
• Nouveaux moyens de financement privé
• Lien entre les coûts des investissements et les tarifs
• Intégration plus poussée entre la conception, la
réalisation, l’exploitation et la maintenance
• Logique d’entreprise à la place d’une gestion
administrative
• Souplesse de fonctionnement des services publics
Avantages
• Statut juridique : administration, agence autonome, établissement public
• Problématique dans le cas des monopoles naturels
• Prérogatives habituelles :– Fixation des tarifs
– Contrôle de l’exécution des prestations
– Conciliation des litiges
– Protection des droits des usagers
– Etablissement d’une charte des services à fournir aux usagers
– Consultation des usagers
Organe de régulation
• Statut juridique du concessionnaire
• Engagement financier du concessionnaire
• Programme d’investissements : volume, valeur, phasage
• Gestion aux risques et périls du concessionnaire
• Projections financières et TRI attendu
• Partage des gains de productivité
• Durée de la concession
• Tarification
• Périmètre de la concession
• Patrimoine de la concession
Questions soulevées dans les contrats
• Assurances à souscrire par le concessionnaire• Cahier des charges : relations avec les usagers• Contrôle de la concession• Organe de régulation• Régime comptable et financier• Régime fiscal• Statut du personnel• Fin anticipée du contrat• Cautionnement et garanties• Performances techniques, économiques et financières• Force majeure• Litiges et contentieux
Questions soulevées dans les contrats(suite)
• Distribution d’eau d’électricité et
d’assainissement liquide : Lydec - Redal -
Amendis
• Production d’électricité
• Adduction d’eau
• Ramassage des ordures et déchets solides
• Transport urbain
Exemples de grands
contrats de concession au Maroc
Réseau d’irrigation dans le périmètre privé agrumicole d’El Guerdane (10.000 hectares dans la Province de Taroudant)
Groupement partenaire : ONA-CDG-INFRAMAN-Compagnie Nationale d’aménagement du Bas Rhône Languedoc (BRL), constitué en une société AMENSOUSS
Coût Global du projet estimé à 987 MDH : AMENSOUSS (432 MDH) – FONDS HASSAN II (475 MDH) – Propriétaires agricoles (80 MDH)
Souscriptions ouvertes en 2005
Une expérience Pilote : Projet El Guerdane
Objectifs de la mise en place d’un cadre juridique
Rationaliser et harmoniser les textes sectorielsdisparates et parfois obsolètes
Garantir aux opérateurs économiques privés,tant nationaux qu’internationaux, la clarté etla transparence des procédures et l’égalitéd’accès et de traitement
Prendre en compte les intérêts des usagers etles impératifs de service public
Vers un cadre juridique global
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 50
III – ORMVA :
Éléments de diagnostic et
Options de réforme
Restructuration du secteur des Etablissements et Entreprises Publics au Maroc
Principales missions historiquement confiées aux ORMVA :
Réalisation des équipements hydro-agricoles
Gestion et distribution de l’eau à usage agricole
Encadrement des agriculteurs dans leur zone de compétence géographique
Missions des ORMVA
Réflexion sur la réforme des ORMVA
Deux Sources indépendantes :
Audit institutionnel et stratégique des
ORMVA – lancé dans le cadre du
Programme approuvé par Monsieur le
Premier Ministre - 2005
Étude réalisée dans le cadre du projet
MEDA d’appui au Programme de
privatisation et de restructuration - 2005
Réflexion sur la réforme des ORMVA
Participation des partenaires aux deux études
Audit institutionnel et stratégique :
rencontres avec MADER – Directeurs des
ORMVA – Banque Mondiale – ONA -
Experts
Étude MEDA : Comité de Pilotage avec la
participation du MADER
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 54
Principales conclusions :
Diagnostic préoccupant
Faisabilité d’une délégation de gestion
de l'eau d'irrigation
Nécessité d’une réforme institutionnelle
Diagnostic de la situation des ORMVA (1/4)
1997 2003 Observations
Coût de fonctionnement total (CFT) (MDH) 1.004 1.157 Aggravation
Effectifs 9.217 8.112 Baisse relative
Coût de fonctionnement aménagement (CFAM) en
MDH
60.972 77.448 Augmentation
CFT /effectif (KDH) 108.929 142.628 Aggravation
CFAM/effectif (KDH) 6.615 9.547 Aggravation
Hectares équipés 617.336 682.600 Faible
augmentation
CFAM par ha équipé (KDH) 136 151 Aggravation
Coût de fonctionnement service de l’eau (CFSE)
(MDH)
417 445 Augmentation
CFSE-CFT en % 41 38 Baisse relative
Diagnostic de la situation des ORMVA (2/4)
Dualité des missions confiées aux Offices : missions régaliennes et missions techniques à caractère industriel et commercial
31 % des effectifs travaillent au niveau de l’administration générale contre 7 % seulement dans la fonction « aménagement »
Autonomie limitée
Vieillissement des infrastructures (85% des équipements ayant plus de 30 ans)
Très faible valorisation de l’eau d’irrigation (0,91 à 2,70 Dh/m³ selon les ORMVA, avec une moyenne de 1,63 Dh/m³ pour l’ensemble des Offices)
Affectation déséquilibrée des investissements de l’Etat entre
aménagement et service de l’eau
Sureffectifs malgré une relative baisse : 9.217 en 1997 et
8.110 en 2003 ( frais de personnel représentant 80% du
budget de fonctionnement)
Mode de calcul du prix de vente de l’eau ne permettant pas
de couvrir la réalité des coûts
Très faible taux global de recouvrement des redevances
d’eau (49% pour tous les Offices en 2003)
Diagnostic de la situation des ORMVA (3/4)
Diagnostic de la situation des ORMVA (4/4)
L’analyse des coûts moyens des différentes missions assurées par les Offices montre :
− Surdimensionnement de la mission Développement agricole un coût moyen annuel de plus de 300 MDH, soit 27,6 % du coût global de fonctionnement des Offices
− Non optimisation de la mission Aménagement qui coûte 72 MDH par an, soit 6,6 % du coût global de fonctionnement des Offices
603
250
1,153
1,674
1,363
853
757
1,420
944
1,122
207254 240
212
968
0
200
400
600
800
1,000
1,200
1,400
1,600
1,800
2001 2002 2003 2004 2005
Equipement Fonctionnement Total
Présenté par M. Abdelaziz TALBI Rabat, 30 septembre 2005 59
Transferts budgétaires Etat-ORMVA (en MDH)
Options de réforme
1- GDSE : critères de base
intérêt de la délégation de gestion pour les investisseurs (profitabilité-rentabilité)
faisabilité socio financière globale : gains de productivité, équilibre financier,
acceptabilité des réajustements tarifaires
1- GDSE : Modèle d’éligibilité des périmètres
A partir des données de l’étude MEDA, élaboration d’une esquisse d’un modèle basé, entre autres, sur les paramètres suivants :
• tarifs
• investissement
• amortissement
• volume d’eau et efficience
• tableau Emplois ressources
• besoin en fonds de roulement
• TRI des fonds propres
1- GDSE : Mise en oeuvre
Développement du modèle à réaliser dans le
cadre d’une nouvelle étude MEDA qui sera
incessamment lancée
Organisation d’ateliers pour la finalisation
du modèle et la pratique de simulations
A priori, et sous réserve de confirmation
par l’étude, trois ORMVA semblent éligibles à
court terme : Tadla, Doukkala et Moulouya
2- Propositions pour une Réforme institutionnelle des ORMVA 1/2
Principe : séparation entre les missionsrégaliennes (planification, vulgarisation, encadrement..) et les activités marchandes (service de l’eau et maintenance)
Démarche : intégration dans le cadre de la refonte de l’organisation des services locaux du département de l’Agriculture
Schéma
Transfert de l’activité de formation et
d’encadrement aux DPA
Concession du service de l’eau et de la
maintenance des réseaux
Rattachement des autres activités de service
public d’autres entités
2- Propositions pour une Réforme
institutionnelle des ORMVA 2/2
la réforme institutionnelle doit être confortéepar une restructuration opérationnelle desORMVA (Vs Diagnostic) avec une plus grandeimplication des tutelles et organes dirigeants :
− Autonomie / contrôle
− Infrastructures (actions urgentes)
− Valorisation de l’eau d’irrigation
− Traitement des sureffectifs
− Fixation du prix de vente de l’eau / coût
− Recouvrement
Facteurs plaidant pour une mise en œuvre urgente de
la réforme
Existence d’une volonté de réforme et état préoccupant des infrastructures
Expérience pilote de la délégation de gestion dupérimètre d’El Guerdane
Eclairages à la lumière d’études récentes (MEDA, Audit Stratégique et Banque Mondiale)