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République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de L’enseignement Supérieur
Et de la Recherche Scientifique
Université Larbi Ben M’Hidi, Oum El BouaghiFaculté des Lettres et des Langues
Département De Français
Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master
Option : didactique du FLE
Thème :
Présenté par :
Filali Besma
Sous la direction de: Mr.SIAFA Atmane
Promotion 2016/2017
Devant le jury :
Président: AIFOUR Med Cherif MAA Université O.E.B
Rapporteur: SIAFA Atmane MAA Université O.E.B
Examinateur: MR BOULSANE Rédha MAA Université O.E.B
L’impact des attitudes de l’enseignantsur la gestion de la classe
Dédicace
A mes chers parents, pour toute l’affection et l’inconditionnel soutien qu’ilsn’ont pas cessé d’apporter dans ma vie
La voix qui a su me murmurer les bons conseils, a celui qui m’a toujoursépaulé, à ma moitié mon cher mari Fouad
A mon porteur de joie, à mon bonheur infini…mon tout doux fils nazim lasource d’éclatement de mes jours
A mon cher petit frère Hichem Mouley
A mes oncles et tantes
A mes meilleures amies Anissa et Amira
A ma belle famille
A tous ceux qui me sont chers et proches
RemerciementsTout d’abord je remercie le bon dieu
Mes sincères gratitudes à mon encadreur de mémoire monsieur Siafa Atmanqui n’a cessé de m’aider tout le long de mon parcours, pour la qualité de son
enseignement, ses conseils et son intérêt incontestable
Je tiens à remercier madame boukhennoufa noudjoud qui m’a accompagnédans ce travail
Mes remerciements aux membres du jury qui ont accepté de lire mon travail
Je remercie toutes les personnes qui m’ont encouragé, et qui m’ont aidé de présou de loin par leurs relectures, leurs corrections et leurs remarques pertinentes
Résumé
La gestion de la classe est un élément clé que l’enseignant doit pouvoircontrôler, gérer pour faciliter les apprentissages des apprenants. Ellereprésente un défi pour plusieurs d’entre eux, ainsi ils se distinguent par leurprofil et leur attitudes. Cette notion nécessite à la fois, un travail sur soi et uneréflexion approfondi sur sa mission d’enseignement.
Abstract
Classroom management is key that the teacher must be able to monitor,manage to facilite learning of learners. It is a challenge for many of them, andthey are distinguished by their profile and attitudes. This concept requiresboth, working on oneself and a thorough reflection on its educational mission.
منھمللبعضبالنسبةتحدبمثابةفھو،التلامیذتعلیملتسھیلومھمساسيأعنصرالقسمومراقبةرتسییمنیصدروماالقسمفيیحدثماتجاهفعلھمرداتومتصرفاتھمستوىىعلیختلفونفھم،وبذلكالمھمةھذهفيملأالتىلعومكانیاتھإرتطویعلىستاذالأیعملنأىلإبحاجةالتسییرھذا.التلامیذ.التعلیمیة
Table des matières
Introduction général 09....................................................................................
Parti théorique 11...........................................................................................
Chapitre I : Des concepts clés 12....................................................................
1-climat de classe 13....................................................................................................
1.1 Définition 13...........................................................................................................
1.2 les composantes du climat de classe 13................................................................
2-là gestion de la classe 19...........................................................................................
2.1 définition 20.........................................................................................................
2.1.1 Planification des situations pédagogiques 21..........................................
2.1.2 Organisation en salle de classe 21............................................................
2.1.3 Le contrôle durant l’action 24...............................................................
3. l’attitude de l’enseignant 26....................................................................................
2.1 Définition de la notion d’attitude 26.........................................................
2.2 Qu’entend-nous par attitudes propres à un enseignant ?.................27
4. La personnalité de l’enseignant. 28........................................................................
4.1 Définition du concept personnalité 28......................................................
4.2 La personnalité d’un enseignant 29.........................................................
5. typologies des classes : 32.......................................................................................
i. Les dimensions relationnelles..................................................32
ii. Les dimensions du développement personnel........................33
iii. Les dimensions d’entretien et de changement du système...33
Chapitre II : les attitudes de l’enseignant 36..................................................
1. l’autorité de l’enseignant. 37................................................................................
2. la sanction/punition..........................................................................................39
3. La tenue vestimentaire.....................................................................................42
4. Les comportements non verbaux de l’enseignant ......................................... 44
a) La voix...................................................................................................44
b) Le regard...............................................................................................49
c) La gestuelle............................................................................................51
d) Les déplacements..................................................................................54
Parti pratique........................................................................58
Chapitre I : présentation détaillée...........................................................59
Chapitre II : présentation, analyse et interprétation des données.............67
Conclusion générale..................................................................................93
Références Bibliographiques …………………………………………..101
Annexes…………………………………………………………………...103
Introductiongénérale
9
Enseigner ce n’est pas uniquement transmettre du savoir, c’est une tachebeaucoup plus complexe : il s’agit de transmettre une sorte de sagesse, car lesconnaissances ne font que remplir le cerveau, mais transmettre la sagesse àl’apprenant c’est de lui apprendre à vivre d’une manière saine dans la société ;c’est développer et favoriser les échanges sociaux. Enseigner c’est aussipouvoir instaurer un climat permettant d’aboutir à un enseignement réussi.Ainsi, dans le domaine de l’éducation, toute personne est consciente que leclimat qui règne au sein de la classe va fortement influencer l’efficacité desapprentissages.
En effet, l’enseignant ne peut pas travailler sans se préoccuper d’instaurerune atmosphère conviviale dans sa classe, parce que l’harmonie etl’organisation dans la classe de langue sont plus importantes que les cahiersde cours et ce qu’ils portent, et même plus importantes que les outilspédagogiques qui ne peuvent être que des supports. Bien mener une classe etsavoir la gérer est un art qui se nourrit à travers les bonnes attitudes et descomportements adéquats, et ceci se reflète ensuite sur le rendement scolairedes apprenants.
Aujourd’hui, quand nous évoquons les difficultés dans les apprentissagesscolaire, le concept « climat » de la classe s’impose, les attitudes et lescomportements propres à l’enseignant, ainsi que ou plus précisément : ladiscipline, l’organisation, l’échange, la motivation, et la bonne gestion de laclasse.
À travers nos années d’études, nous nous sommes rendue compte queformer un élève capable de réfléchir activement nécessite des choix dans ledomaine didactique ainsi que dans le domaine pédagogique, d’où la nécessitéd’adopter de la part de l’enseignant des attitudes et des comportementssusceptibles de rendre favorable l’ambiance au sein d’une classe de langue.
Nous avons choisi ce thème qu’est l’impact des attitudes de l’enseignantsur les apprentissages scolaires car nous estimons qu’un bon enseignant n’estpas seulement ce détenteur de savoirs qui planifie et optimise l’apprentissagemais surtout c’est quelqu’un qui soit à l’écoute de ses apprenants, capable deles motiver, les intéresser, voire les passionner ; quelqu’un qui saura ciblerleur centre d’intérêt, comprendre leurs problèmes et leurs difficultés et donnerun bon rythme à sa pratique d’enseignement.
10
En effet, un rendement scolaire satisfaisant dépendrait nécessairementd’un climat de classe convenable et d’une bonne gestion de cette dernière. Dece fait, plusieurs facteurs contribuent dans cette gestion tels que l’influencedes attitudes de l’enseignant. Dans notre travail de recherche, nous essayeronsde décrire et d’analyser ces attitudes en nous limitant à un cadre de recherchepédagogique. Pour cela, nous mobilisons problématique suivante : dans uneclasse de FLE comment l’enseignant algérien pourrait-il rendre le climatpropice aux apprentissages ? En d’autres termes, quel est, effectivement,l’influence des attitudes de l’enseignant sur les apprentissages ?
Afin d’apporter des éléments de repenses à ces questions, nous proposonsl’hypothèse suivante :
- Le climat d’une classe favorable aux apprentissages dans une classe delangue, dépend d’une bonne gestion assurée par l’enseignant, et ce, à traversses attitudes (Son autorité, sa tenue vestimentaire, ses comportements nonverbaux tels que la voix, le regard, la gestuelle, les déplacements, la posture etla proxémie).
Notre travail consiste en la description et l’analyse des attitudes desenseignants qui influencent positivement le rendement scolaire desapprenants. Pour une meilleure réalisation de notre recherche, nous opteronspour une étude de cas définie selon l’United States General AccountingOffice (USGAO), qui est l’une des principales institutions d’évaluation àavoir utilisé l’étude de cas, comme « une méthode d’apprentissage partantd’un exemple complexe , considéré comme un tout dans son contexte, baséesur une compréhension d’ensemble de cet exemple, obtenu par unedescription et une analyse très détaillée de celui-ci ». L’étude sera portée surquatre cas (quatre enseignants du cycle moyen, dans la wilaya d’Oum elbouaghi)
Cette recherche se répartira en quatre chapitres. Dans le premier chapitre,nous aborderons la définition des concepts autour desquels tourne notrerecherche afin de permettre une profonde compréhension de notre travail derecherche. Nous présenterons ensuite, différentes théories sur la gestion et leclimat de la classe.
En ce qui concerne le deuxième chapitre, nous projetterons la lumière surles différents aspects d’autorité de l’enseignant et sur différentes attitudespropre à ce dernier.
11
Le troisième chapitre portera sur une présentation détaillé du corpus et lequatrième chapitre sera réservé à la présentation, l’analyse, l’interprétation etla discussion des données.
Après avoir utilisé l’étude de cas, comme « une méthode d’apprentissage
partant d’un exemple complexe, considéré comme un tout dans son contexte,
basée sur une compréhension d’ensemble de cet exemple, obtenu par une
description et une analyse très détaillée de celui-ci »1. L’étude sera portée sur
quatre cas (quatre enseignants du cycle moyen, dans la wilaya d’Oum el
bouaghi).
1 Yves-c.gagnon,L’étude de cas comme méthode de recherche, presses de l’université du Québec ;2008 ,p28
Parti théorique
Premier chapitre
13
Les pratiques d'enseignement ne reposent pas uniquement sur les contenus a
enseigner, mais c'est plus grand et plus important que cela. Avant qu'il y est
une transmission du savoir, il faut se poser la question si l'atmosphère en
classe et les conditions qui le permettent sont favorables ou non.ici on parle
du climat de la classe, de la gestion de cette dernière, de l’enseignant, sa
personnalité et ses attitudes. Nous essayerons à partir de ce chapitre d'y
projeter la lumière, afin de permettre une profonde compréhension de notre
recherche.
1-Climat de la classe
1-1Définition :
Dans le dictionnaire encyclopédique Larousse, le mot « climat », est défini
comme étant « l’ensemble des phénomènes(température, humidité,
ensoleillement, pression, vent, précipitation), qui caractérisent l’état moyen de
l’atmosphère et son évolution en un lieu donne »2 .cette définition, quoiqu'elle
touche le domaine météorologique, elle nous facilite la tâche de comprendre
ce que c’est un bon climat de classe.de ce fait, on comprend que ce dernier est
l’ensemble des relations, attitudes, disciplines qui caractérisent cet
environnement scolaire, et qui influencent d’une manière positive ou bien
négatives sur l’enseignement et l’apprentissage. Un bon climat de classe est
cette atmosphère favorisant et permettant, l’échange et l’entraide, c’est le
reflet du respect dès un pour les autres.
D’après Jacqueline Caron, « le climat de la classe est une composante
primordiale, du fait qu’il autorise l’apprentissage les outils pédagogiques les
plus sophistiqués ne serviront à rien si ce climat n’est pas à la hauteur »3.
1-2Les composantes du climat de la classe :
2 Dictionnaire encyclopédique ,Larousse,20093Jacqueline caron,Quand revient septembre,guide sur la gestion de classe participative,editioncheneliéreEducation,2 eme édition,2012,492p
14
Toujours selon Jacqueline Caro4, le climat de la classe se compose de :
A. L’attitude personnelle de l’enseignant.
B. Le style de relation entre l’enseignant, ses élèves et leurs parents.
C. La capacité d’instaurer la discipline, et de susciter la motivation.
A. L’attitude personnelle de l’enseignant :
ici on parle de l’enseignant autant que personnalité et autant qu’attitude,
autrement dit, s’il est stressé, paniqué, fatigué, timide, tout cela va se refléter
sur ses gestes, sa voix, ses paroles, et c’est ainsi que les apprenants vont réagir
selon ses réactions. C’ est pourquoi, il doit dans un premier temps, apprendre
à connaitre ce qui il est, c’est-à-dire connaitre sa personnalité.
B. Le style de relation entre :
A) l’enseignant et l’apprenant : selon Jacqueline Caro, pour établir un véritable
lien avec ses élèves, il faut obtenir un maximum de renseignements sur
chaque élève : son identité, son milieu social, sa situation familiale, car
chaque’ un d’eux est différent de l’autre, et demande une attention
particulière. Cette relation se crée réellement, lorsque l’enseignant reconnait
les besoins de ses élèves, les encourage à s’améliorer, on les observant, les
écoutant, et on les respectant, on créant un climat dans lequel ils se sentent en
sécurité, et surtout un climat de confiance. Il faut sans aucun doute être un
excellent model pour les élèves, leurs prêter attention, et se montrer disposer à
les aider.
4 IDEM
15
b) L’enseignant et les parents : les parents sont des sujets très importants qui
facilitent l’établissement d’un bon climat de classe, du fait qu’ils peuvent
apporter à l’enseignant des informations qu’il ne connaît pas sur l’élève.
Les enseignants doivent souvent organiser des réunions avec les parents
d’élèves, pour se présenter, présenté leurs objectifs et leurs attentes, faire part
aux parents de l’amélioration de leurs enfants a travers les bulletins, et aussi
de parler de leurs points forts et de leurs points faible5.
C. capacité d’instaurer la discipline, et de susciter la motivation :
a)la discipline :
des auteurs tels que Dreikurs,Gordon,Curwin et Mendler,Jacqueline Caron,
perçoivent la discipline et le but qu’elle vise, d’apprendre à l’élève se
comporter de manière adéquate et responsablesurtout.il doit apprendre à
respecter le règlement et les lois imposées, que ce soit à l’intérieur de la classe
ou bien à l’extérieur, et développer des valeurs.
Mais comment peut-on favoriser le respect de cette discipline ?
Pour rependre à cette question, nous allons mettre en évidence ces principes :
- être conscient de tout ce qui se passe en classe. L’enseignant doit
montrer à ses élèves qu’il est au courant de tout ce qui se passe, et que
rien ne lui échappe, ceci les pousserait à respecter les règles de
discipline. Pour cela, trois points dans la classe sont à superviser :
tous les apprenants du groupe, mais il doit y avoir une attention
particulière sur quelques éléments.
les attitudes des élèves, y compris ceux qui sont hors des limites.
le rythme de la tâche.
Parmi les attitudes qui favorisent la supervision de la classe :
balayer la classe du regard, d’une manière régulière.
5 IDEM
16
lorsqu’on donne un coup de main à un élève, il faut éviter de tourner le
dos aux autres.
il ne faut pas s’attarder sur une activité particulière, lorsque plusieurs
d’autres sont en cours.
éviter de travailler trop longtemps avec un élève, au détriment des
autres.
l’organisation du travail, doit être diversifiée : collective, individuelle,
etc.
réagir calmement, pour faire arrêter un comportement perturbateur.
repérer les expressions du visage, les sources de bruit, les mouvements,
etc.
- la gestion d’un rythme de travail approprié : l’enseignant doit gérer les
événements et les actions en classe, d’une manière enchainée mais en
douceur et logiquement.il ne doit surtout pas être hésitant, et faire de
longue pause entre les différentes activités. Pour les enseignants
débutants, ils se retrouvent face au fait qu’ils doivent gérer plusieurs
actions au même temps, c’est une sorte de chevauchement, par
exemple, donner un coup de main à un apprenant pour lui faciliter la
compréhension d’un exercice, au même temps, demander à un autre de
revenir à sa place, contrôler la durer de la tâche, etc.la meilleure
solution de résoudre facilement ce chevauchement, c’est de bien gérer
le déroulement des activités.
- intervenir tout en étant discret : il faut faire très attention, en
intervenant, car les actions qui se déroulent en classe, sont d’un spécifié
public, donc si l’enseignant blâme un élève perturbateur, ce dernier,
comme il attire l’attention, il va se sentir valoriser devant ses
camarades, et ses attitudes inappropriées deviendront ainsi renforcées.
Afin d’éviter tout ceci, il est nécessaire d’intervenir auprès de l’élément
qui cause un problème.
17
- l’humour : les élèves apprécient l’enseignant qui utilise l’humour. Cela
va créer un climat détendu, adéquat pour les apprentissages. Même s’il
a des soucis personnels, il doit les laisser en dehors de la classe, et ne
pas montrer cela aux élèves.
- Être tolérant : il est très difficile pour un apprenant de rester attentif et
calme tout le long de la journée.et ce qui le mène à bouger, chuchoter,
etc. Ces comportements poussent certains enseignants à les sanctionner
immédiatement, mais il faut dire que ce n’est pas vraiment une bonne
idée, car l’élève va ainsi entrer en défi avec l’enseignant. C’est
pourquoi, ce dernier doit faire preuve de tolérance, mais sans laisser
tout passer.
- respecter ses élèves : c’est vrai que l’enseignant doit soutenir ses
apprenants, et favoriser leurs apprentissages, mais avec respect.
Respecter un élève, ceci lui permet de sentir qu’il a de la valeur, qu’on
l’accepte, qu’on le soutient, et qu’on a confiance en lui.
- intervenir selon les causes du comportement perturbateur : il est
difficile à l’enseignant de découvrir les causes réelles de la
perturbation, parce qu’il va intervenir rapidement, des fois elle parvient
d’une incompréhension d’une situation d’apprentissage, c’est pourquoi,
il doit essayer de comprendre d’où parvient ce problème, au lieu de le
faire cesser directement.
b) La motivation :
Vient du latin MOVERE. Définit dans le Larousse comme « l’ensemble
des forces qui pousse une personne à agir ».
D’âpres Pintrich et Schunk(1996), elle implique l’idée de mouvement,
une sorte d’énergie qui nous insiste à agir, afin d’accomplir une tache.
18
Selon Lueury (1996), la motivation « est un terme générique qui désigne,
l’ensemble des mécanismes biologiques et psychologiques qui permettent le
déclenchement de l’action, l’orientation, l’intensité et la persistance »6
La motivation d’un apprenant, est déterminée par l’image qu’il a de lui-
même, et dans l’environnement ou bien la situation dans laquelle il accompli
ses taches.
Selon Killer(1983), elle se réfère :
aux choix de l’apprenant d’aller vers un but qu’il désire, ou bien de
l’éviter.
à l’effort qu’il va fournir selon ses choix.
La motivation, selon Viau(1994), « c’est l’ensemble des déterminants qui
poussent l’élève à :
s’engager activement dans le processus d’apprentissage.
à adopter les comportements qui le conduiront vers la réalisation de ses
objectifs d’apprentissage.
à persévérer devant les difficultés »7
Il y a deux types de motivation: intrinsèque et extrinsèque.
La motivation intrinsèque, à un rapport avec la satisfaction lorsqu’on fait une
tache, on retrouve notre plaisir, on le fait pour soi.
Lepper et Hodell(1989), accorde une grande attention à quartes points
essentiels, pour favoriser la motivation intrinsèque des apprenants :
-le défi.
-la curiosité.
6Université de Mons, Stéphanie Malaise, méthodologie et formation/INAS-service du prof Marc Dameuse.7Viau,(p.149)inspirée de Ames & Ames (1991)
19
-le contrôle (par l’enseignant).
-la fantaisie, autrement dit, l’originalité qu’a chacun des apprenants au fond
de lui, lorsqu’il donne libre court à son imagination pour réaliser une activité,
c’est la création.
Et pour le deuxième type, la motivation extrinsèque, liée à la volonté d’évité
les punitions, pour obtenir une récompense, faire plaisir à son enseignant ou
bien à ses parents, autrement dit, c’est se motiver par des éléments extérieurs.
Mais il faut faire très attention, car tout aspect de la motivation extrinsèque
tels que les récompenses, diminue et même tue la motivation intrinséque.et
c’est ce qu’on prouver multiples recherches, dont celles faite par Harlow.
Le plaisir de la motivation, c’est que l’élève ressent qu’il a un certain pouvoir
sur sa réussite et sur son échec. L’enseignant a ainsi la clé en main, comment
apprendre et réussir, et les stratégies qu’ils devraient adopter, il peut même
leurs parler de ses propres expériences comment il fait pour être motiver.
2-La gestion de la classe :
Nous sommes partie de la définition de Thérèse Nault et Jacque Fijalkowde la
gestion de la classe «c’est l'ensemble des actes réfléchis, séquentiels et simultanés
qu'effectuent les enseignants pour établir et maintenir un bon climat de travail et un
environnement favorables à l'apprentissage»8.et selon Franc Morandini et René La
Borderie c’est : « l’ensemble des actions (éclaircir, contrôler, stimuler, respecter) par
lesquels l’enseignant aménage l’environnement éducatif ». « Gestion vient du latin gerere :
exécuter, accomplir, au départ pour le compte d’autrui. La gestion de classe correspond à
l’analyse réfléchie du savoir pratique mis en œuvre quotidiennement pour faire’ la
classe. » 9
8Thérèse Nault et Jacques Fijalkow, « La gestion de la classe : d’hier à demain », in Revue des sciences del’éducation, n° 25, 1999, p. 451.9Franc Morandini et René La Borderie, Dictionnaire de pédagogie, Nathan, 2006, p. 178.
20
Une autre définition aussi a était présenté par Pierre-Marie Lemasson : «c’est
l’ensemble des pratiques de l’enseignant visant à l’établissement d’un climat
favorable aux apprentissages des élèves»10
A partir des recherches faites sur la question de la gestion de classe, je me suis
fait ma propre définition, il s’agit donc de la manière dont on se comporte
avec les apprenants, la manière aussi dont on gère la classe et de contrôler les
activités.
Thérèse Nault propose un modèle de gestion de classe, comportant trois
éléments :
A. planification des situations pédagogiques :
Legendre définit la situation pédagogique comme étant une « situation
contextuelle où se déroulent les processus d’enseignement et d’apprentissage »11.
La planification d’une situation pédagogique fait appel à : l’apprenant, au
savoir, et au savant.et bien évidement des relations vont s’établir entre ces
trois composante :
le rapport de l’apprenant au savoir, c’est-à-dire apprendre.
le rapport du savant au savoir, c’est-à-dire enseigner.
10Lemasson(P.M), Café pédagogique n°31, annexe 211Legendre, 1993, p. 1167
Gestion de la classe
La planification dessituations pédagogiques
L’organisation ensalle declasse
Le contrôle durantl'action
21
le rapport de l’apprenant au savant, c’est-à-dire formé.
Lors de la planification, l’enseignant doit essayer de communiquer à ses
apprenants les objectifs visés travers ses activités :
- on énonçant le plan du cours, on l’écrivant sur le tableau.
- il doit rendre claire le lien entre la tâche et l’objectifs de cette dernière,
dans le but de guider et d’orienter l’apprenant vers une chose précise,
pour éviter toutes contradictions.
- faire communiquer les consignes permettant une bonne organisation de
l’activité.
- préciser le temps de l’exécution de la tâche.
- décrire d’une manière simple et explicite l’activité à accomplir.
L’enseignant, va aussi essayer de choisir des taches adaptées au niveau et à
l’âge de ses élèves, et d’anticiper les difficultés qui peuvent survenir lors de
l’activité, on indiquant par exemple les pistes qui pourprant les aider à
résoudre le problème, et en identifiant d’une façon explicite les pièges, qui
risque de créer une sorte de confusion.
B. L’organisation en salle de classe :
1/organisation spéciale :
Dans un premier temps, la disposition des meubles, des bancs, des chaises,
doit faciliter le déplacement de l’élève ainsi que de l’enseignant, tout en
sécurité et d’une manière rapide.si l’espace de la classe le permet, différentes
aires peuvent se mettre en place :un espace collectif pour le travail de tout le
groupe, un espace pour des groupes de 4 à 7 élèves, espaces individuels pour
des bans d’une a deux places, et un espace de rangement des livres, du
matériels pédagogiques, des TIC.
22
La disposition de la classe, dépend de la nature de l’activité à accomplir, et il
se peut qu’il y ait des changements d’une séquence à une autre, voir même
dans la même séquence, par exemple lors d’une synthèse, d’un debat.il est
claire que toutes les salles ne le permettent pas, mais il faut savoir que
l’organisation de ces espaces a une influence sur l’apprenant et sur la gestion
de la classe. Même les murs des classes sont très importantes, car ils
permettent d’accrocher les travaux des élèves, les tableaux évolutifs de leur
niveau, ainsi chacun d’eux aura un sentiment d’appartenance.
2/organisation temporelle :
L’organisation du temps favorise l’établissement du calme entre les élèves,
puisqu’ils ont besoin de repères spéciaux, même les repères temporelles sont
nécessaires, on entend par cela, des horaires quotidiennes et hebdomadaires,
la réalisation des taches et des travaux et leurs planification, en classe et
même à la maison. Même la disponibilité d’une horloge, ou même d’un
chronomètre ou d’une minuterie est nécessaire.
3/organisation des groupes de travail :
Ce qui guide la formation des groupes à composer pour la réalisation d’une
tache donnée, c’est les champs d’intérêt des élèves et leurs niveaux de
compétences. Les groupes homogène sont pour objectif, aider les apprenants
qui éprouvent des besoins et des difficultés dans une matière ciblée.et les
groupes hétérogènes, sont propres à l’apprentissage collaboratif : à travers
cette hétérogénéité, on vise comme objectifs, favoriser l’image qu’on a de soi,
et aussi l’appartenance au groupe. Elle responsabilise les éléments les plus
habiles, et offre aux moins habiles des occasions d’observer les différentes
façons de faire.et surtout, favorise la manifestation des points de vues, des
différences, et des appréciations.
23
Citons aussi, les groupes permanents, ils sont utilisés pour les travaux qui
durent plusieurs semaines, par exemple, la réalisation d’une pièce théâtrale.
Ainsi que les groupes temporaires, sont formés d’une manière spontanée pour
la réalisation de courtes activités, par exemple des exercices.
En 2005, François Muller, a travaillé sur l’organisation des relations. Pour lui,
les groupes doivent être formés selon l’objectif que l’on vise à travers telle ou
telle tâche. Pour cela, il propose, ce qu’il appelle « le sociogramme », une
photographie, à un moment donné, des relations entre les apprenants en salle.
L’étude de cet outil, permet de mettre au clair, le caractère essentiel de la
communication en classe. On y retrouve les leaders acceptés, et les rejetés, et
les isolés. Selon Muller, ces sujets, sont la base d’une nouvelle construction
relationnelle des membres de la classe
12
Sur ce sociogramme, les cercles jaunes, représentent les leaders, et les cercles
rouges représentent les isolés.
12francois.muller, l’enseignant et la gestion de la classe, collection théories et pratiques dansl’enseignement, les Editions logiques,2005.
24
Dans le but de compléter cet outil, on peut proposer des jeux de rôle, afin de
favoriser et d’approfondir les relations entre les éléments à l’intérieur du
groupe.
Quand la carte des relations est établi, on peut donc former les groupes selon
nos objectifs qu’on est entrain de poursuivre, par exemple, une remédiation,
une régulation.
C. Le contrôle durant l’action :
L’enseignant dans sa classe, et parmi les rôles qui lui sont fournis, contrôlé
durant l’action. Dans la gestion de la classe, on vise : le contrôle du
déroulement des activités, le contrôle de l’efficacité de la communication, le
contrôle de la discipline, et enfin, la maitrise de soi.
a) dans le déroulement des activités :l’enseignant, doit assurer les
différentes techniques et stratégies permettant d’exécuter l’action,
contrôler cette dernière dans le temps, et rendre le déroulement de
l’activité adéquat au contexte.
b) Le contrôle de l’efficacité de la communication : vise l’enseignant
autant qu’émetteur, qui doit superviser le contexte de la communication
(c’est-à-dire, l’environnement physique et psychologique), et l’outil
employé, est généralement la langue orale, et prendre en considération
les caractéristiques des élèves.
L’enseignant doit alors :
établir un contexte adéquat à la communication, autrement dit, les
apprenants sont attentifs et calmes, et la prise de la parole doit être avec
la permission de l’enseignant.
25
assurer la continuité de la communication, c’est-à-dire être capable de
reprendre le fil après une interruption, même les messages verbaux
doivent s’accorder avec les gestes.
s’exprimer correctement, et d’une langue adaptée aux apprenants, cela
veut dire s’exprimer dans une langue familière et correcte à la fois.
s’assurer de la compréhension de ses élèves, et des explications qui
leurs sont fournis :
l’enseignant va poser des questions sur ce qui a était présenter, pour
vérifier la compréhension.
il doit leurs laisser le temps afin de bien réfléchir à la repense.
Les inciter à reformuler les questions.
Insister sur ses élèves, pour obtenir une repense à ses questions ; et
qui va le satisfaire.
Lorsque l’élève demande une explication, l’enseignant doit rependre
clairement
c) Le contrôle de la discipline : ici, ils’ agit de contrôler les
comportements perturbateurs. C’est un point nécessaire de l’autorité.
Pour établir la discipline, l’enseignant va :
Prévenir les sources de la perturbation, on imposant des procédures,
occuper les élèves par des taches tout le long de la cour, organiser la
salle d’une manière propice au travail, et surtout limiter le déplacement
des élèves en classe.
Détecter les éléments perturbateur :c’est-à-dire, l’enseignant, doit faire
savoir à ses élèves qu’il est au courant de tout ce qui se passe à
l’intérieur de la salle.la réaction de l’enseignant en cas de perturbation
doit être immediate.il doit aussi garder l’ensemble de la classe dans son
champ visuel.
26
Intervenir de façon efficace sur les comportements indésirables :
autrement dit, les interventions disciplinaires, mène instaurer à nouveau
le calme.
Appliquer les règles de discipline : sans émotivité, et l’exécution des
punitions, est bien évidement contrôlée.
d) Contrôler la cohérence et la maitrise de soi : la capacité de chaque
enseignant de contrôler les comportements de ses élèves, se manifeste
d’une part, à travers la cohérence entre les mesures, les principes, et les
valeurs qu’il impose et l’exemple qu’il reflète, et d’autre part, à travers
l’absence d’un esprit négatif.
Il doit :
Intervenir avec calme : la réaction de l’enseignant, que ce soit à travers
un langage verbal ou non verbal, doit demeurer respectueuse.
Assurer de bonnes interactions : c’est-à-dire elles doivent être polies,
que ce soit entre l’enseignant et les apprenants, ou bien entre les élèves
eux même. Ceux-ci va créer une certaine harmonie, et favorise les
échanges entres les sujets.
L’attitude de l’enseignant :
Définition de la notion d’attitude :
Shapiro, a définit l’attitude comme « la tendance d’un individu d’agir ou de
réagir selon son mode de croyances, de valeurs, et de paradigmes enracinés par ses
expériences sociales […], cette tendance s’exprime sous deux aspects : ce que la personne
dit, et ce qu’elle fait ».
Selon lui, le mot attitude comprend trois composantes dépendantes :
émotive, comprend les sentiments positives ou bien négatives ; cognitives,
27
c'est-à-dire les croyances ; et comportementales, c'est-à-dire des
comportements.et toujours selon cet auteur, « les attitudes proviennent des
influences culturelles véhiculées à l’école, par les medias, par les écrits et par notre langue,
elles se forment par le modelage et l’observation des comportements qui nous
entourent »13
D’autres définitions, on était donné par des dictionnaires de l’Académie
Française, qui a présenté deux différentes définitions, dans ses cinquièmes et
sixièmes éditions. Dans la 5eme, elle est définit comme étant « la situation, la
position du corps […] et l’attitude qui exprime des sentiments ou des passions » ; et dans
la 6 eme, le mot attitude c’est « la situation dans laquelle on se trouve, on se
maintient à l’égard de quelqu’un, des résolutions, des dispositions ou l’on pourrait être »
(p1 :127)
D’âpres ses deux définitions, on comprend qu’il existe deux aspects qui
caractérise les positions attitudinales d’un individu : « un aspect situationnel
interactionnel (position selon la situation ou l’individu se trouve), et un autre affectif(les
sentiments que l’individu éprouve) »14
« J.M.Seca a reproché l’attitude à la notion de personnalité, de caractère, lorsqu’elle
est stable et reliée avec les valeurs et les croyances »15 ; autrement dit, l’individu se
comporte d’âpres son caractère, ses attitudes reflètent sa personnalité et ce qui
le caractérise.
Qu’entend-nous par attitudes propres à un enseignant ?
Chaque enseignant, avec ses comportements, sa manière de se tenir,
comment il réagit, ’image qu’il donne de lui même, a une influence
primordiale sur les apprentissages, la réussite scolaire des apprenants ou bien
13La pédagogie de l’inclusion scolaire. p4014 Thèse de doctorat, nouveau régime, la voix de l’enseignement et de la communication de la langueétrangère. Malak Moustapha Sabeur, université Paris 3, Sorbonne nouvelle, 11 décembre 2008,p 4715These de doctorat, nouveau régime, la voix de l’enseignement et de la communication de la langueétrangère. Malak Moustapha Sabeur, université Paris 3, Sorbonne nouvelle, 11 décembre 2008,p 47
28
de leurs échecs, et le plus important, sur la bonne gestion de sa classe, qui
mène à un climat favorable, permettant une bonne transmission du savoir, une
bonne motivation ,et un apprentissage efficace.
Une attitude positive de la part de l’enseignant, contribue à diminuer des
problèmes qui peuvent surgir en classe, et peut même changé la perception
des élèves sur leur enseignant, et sur le climat de leur salle de cours, c’est
pourquoi chaque enseignant doit nécessairement se présenter comme un
model pour ses apprenants, se positionner, et gérer a bien sa classe ,a travers
ses attitudes, autrement dit, la bonne ou mauvaise gestion d’une salle de cour,
reflète les attitudes de l’enseignant.
Parmi les auteurs qui on confirmé l’influence des attitudes de
l’enseignant sur la bonne gestion de la classe, on site : Avramidis, Bayliss et
Burde2000,Hegler1995,Ingrame 1997, Romano et Chambliss 2000,
Wilczenski, Barry_Schneider, Reddington, Blais, Carreira et Daniello 1997.
Quand on parle d’attitudes propres a un enseignant, beaucoup d’idées
nous surviennent, c’est pourquoi, on délimite cette notion, d’un coté
pédagogique, et c’est ce qui nous à inciter a soulevé notre problématique de
base.
Personnalité de l’enseignant :
Etre un enseignant, n’est pas uniquement transmettre du savoir, et faire
appel a ses compétence, c’est aussi faire appel a sa personnalité, mais tout
d’abord, commençant par présenté l’origine du mot« personnalité », et sa
signification.
Origine et définition de la notion de personnalité :
29
« Du latin persona, qui signifie à l’origine masque de théâtre (théâtre grec), qui était
l’interface entre l’acteur (l’individu), son rôle (sa place, son métier ; etc.), et le public (la
société, la famille…), il présentait les 3particularites suivantes :
Grace au masque, le public devait pouvoir prédire l’action du comédien (…)
Il y avait un nombre défini de masques possible : douze exactement, (les types de
personnalité restent relativement restreints dans la littérature …)
Chaque auteur n’avait le droit d’utiliser qu’un seul masque par représentation (il est
souvent reconnu que l’on ne change pas de personnalité dans la vie »16
Ces trois caractéristiques, nous permettent d’avoir une image stable
de ces acteurs, et ce qui se passe réellement dans notre quotidien, on
doit avoir une image cohérente, stable des individus qui sont autour de
nous.
Différentes théories et doctrines, ont donné des définitions pour cette
notion, on compte plus de 100 définitions, mais jusqu'à présent, elle n’a
aucune définition concrète. « Elle peut être définit comme étant un processus
dynamique et organisé de caractéristiques chez un individu influençant uniquement
sa cognition, ses motivations et comportements durant nombreuses situations
variées »17
Une autre définition a était présentait par M.Huteau « la personnalité
est l’unité stable et individualisée d’ensembles de conduites »18
Selon Allport(1937), « c’est l’organisation dynamique, au sein de
l’individu, de systèmes psychophysiques qui déterminent son comportement,
caractéristique, et ses pensées » .d’âpres cette définition, on retient que c’est
la manière se comporte, réagit un individu, dans les situations devant
lesquelles il est affronté quotidiennement.
Eysenck(1953), un grand psychologue anglais, qui a marqué le
siècle passé par ses travaux, l’a définit comme étant « l’organisation plus
16Marjorie Poussin, TD objets et méthodes, l’etude et l’évaluation de la personnalité17Ryckman, 200418Les conceptions cognitives de la personnalité, paris :P.U.F.1985.p 25
30
au moins ferme et durable du caractère, du tempérament, de l’intelligence, et du
physique d’un personne »
Traits de personnalité de l’enseignant :
Ce qui nous intéresse le plus, ce n’est pas la personnalité des
individus d’une manière globale, mais celle de l’enseignant en
particulier.
Une étude de personnalité, a était faite en Europe, sur un échantillon de
plus de 50 enseignants stagiaires et débutants, ils étaient subit a un teste
appelé « inventaire de personnalité Néo_Pe_R »19, réduit.il est d’une
reconnaissance internationale. Le but de ce test est de donné le profil de
personnalité en s’appuyant sur Cinque grand traits majeurs : névrotisme
/extraversion/ouverture/agréabilité/conscience.
Yves-Alexandre Thalmann, a présenté ses trait dans son ouvrage : « la
psychologie positives pour aller bien » :
« Être plus ou moins névrotique : le fait d’être plus ou moins névrotique est une
indication quant à l’interprétation des événements de la vie, des choses de manière
négatives .un score élevé est caractéristique des personnes qui ne se sentent pas en
sécurité. Un score faible est typique de personne plus détendues, plus « zen » face
aux événements de la vie, moins émotives et moins sujettes à l’état de déprime.
Autrement dit, un score élevé qualifierait une personne qui voit plutôt le verre à
moitié vide. À l’inverse, un score bas caractérise une personne qui voit plutôt le
verre à moitié plein.
Être plus ou moins extraverti : le fait d’être plus ou moins extraverti donne une
indication sur l’intérêt pour les situations sociales. Un score élevé est
caractéristique de personne actif et énergique, et qui sont en recherche de la
Compagni des autres. Un score bas est typique des personnes tranquilles et
réservées.
Être plus ou moins ouvert : le fait d’être plus ou moins ouvert offre une indication
sur la souplesse d’esprit et l’intérêt pour la culture. Un score élevé caractérise des
personnes imaginatives, créatives, aimant les expériences culturelles et éducatives.
19
31
Un score bas est révélateur d’une personne plus terre à terre, plus pratique et peu
intéressée par l’art, par exemple.
Être plus ou moins agréable : le faite d’être plus ou moins agréable donne une
indication sue le mode d’interaction avec les autres .un score élevé caractérise des
personnes qui font confiance, qui sont aimable et qui aiment rendre service. Un
score bas est caractéristique des personnes agressives et peu coopératives.
Être plus ou moins consciencieux : le fait d’être plus ou moins consciencieux est
une indication sur le sens de l’organisation et de la persévérance quant aux objectifs
fixés. Un score élevé caractérise des personnes méthodiques, bien organisées,
motivées par le devoir. Un score faible défini des personnes peu appliquées, peu
focalisées sur la tache en cours et se laisse facilement distraire. »20
PS : la valeur moyenne fixée au niveau international est de 30 pour
chaque trait de personnalité.
Âpres avoir fait ce teste, les résultats, on était présentaient ainsi :
-névrotisme : valeur du groupe enseignant 27,66
-extraversion :valeur du groupe enseignant 30,84
-ouverture :valeur du groupe enseignant 35,07
-agréable :valeur du groupe enseignant 38,67
-consciencieux :valeur du groupe enseignant 36,66
Ces résultats on était interprétés ainsi :
Ce groupe d’enseignant a était perçu comme ayant un profil
d’agréabilité, d’ouverture, de conscience, d’énergie, de créativité.ces
caractéristiques, sont très importantes dans la profession d’enseignant,
et il est souhaitable d’encourager ceci, car c’est ce qui mène a la fin
vers un climat de classe détendu.
Pour le trait de névrotisme, c’était en dessous de la moyenne 30(24,66).
Il fallait s’attendre a tel résultat, vue le stress causé par cette profession
actuellement et la charge imposée.
20Yve-Alexandre Thalmann, la psychologie positive pour aller bien.(cf. les page 227 à 236)-Odlie Jacob-oct2011.
32
Mais, a l’égard de ce trait, il est encourageant de voir des enseignant
débutants et stagiaires ayants un assez important degré d’ouverture
d’esprit, de confiance, de détente et de coopération.
Typologie des classes :
Nombreux sont les travaux qui on était élaboré autour de la notion du climat
de classe. Parmi ses recherches, celle qui a était présenté par Moos, entre
1974 et 1979.ce dernier à projeter la lumière sur les caractéristiques du milieu,
c’est-à-dire la salle de cours, et il les a classé en trois grandes catégories, qui
permettent de déterminer le climat perçu par les apprenants dans la classe.
Dans la première catégorie, il s’agit des dimensions relationnelles, puis les
dimensions du développement personnel, et enfin, il s’agit des dimensions de
maintien et de changement de système de la classe. Multiples études, ont mis
au point, et dans le moindre détail ces dimensions, et ont contribué à mieux
les expliquer au fil des années.
Les dimensions relationnelles :
S’intéressent à l’engagement de l’apprenant dans cet environnement social,
autrement dit la classe,l’entraide réciproque,une claire et efficace expression
de leurs sentiments,et aussi leur manière de percevoir les différent échanges et
interactions avec leur enseignant.elle comprend cinq dimensions.la
premièresse réfère à la façons dont ce dernier soutien ses apprenants.la
deuxième,s’intéresse au degrés d’engagement des apprenants en classe,c'est-
à-dire,leurs intérêt et leurs participation.la troisième dimension,concerne la
cohésion(l’harmonie) et l’affiliation(le rattachement entre les sujets en classe)
dans les relations entre les élèves,on entend par cela,le
33
soutien,l’entraide,l’esprit d’équipe,l’amitié.la quatrième dimension,met
l’accent sur les interactions positives entre l’enseignant et ses élèves.la
cinquième dimension,renvoi à la capacité de l’apprenant à reconnaitre
l’importance de la matière qu’on lui enseigne dans son quotidien,en dehors de
l’école (Moos, 1974, 1978, 1979; Dorman et al.1997; Dorman, 2001).
Lesdimensionsdudéveloppementpersonnel :
Renvoi à la manière dont l’environnement favorise ou diminue le
développement personnel de l’apprenant. Quatre dimensions entrent en jeu.
En premier,l’orientation de l’enseignant vers la tache.la deuxième se réfère au
niveau de coopération et de compétition entre les élèves.la troisième
dimension traite l’encouragement de l’investigation par l’enseignant en salle
de cour,il met en reliefles compétences de ses apprenants.et dans la quatrième
dimension,on s’intéresse au partage du contrôle entre l’enseignant et les
élèves,ces derniers ont la possibilité de donné leurs avis sur le déroulement
des activités,le choix des taches, etc.
Lesdimensionsd’entretienetdechangementdusystème :
Se focalisent sur tout ce qui garantit le bon fonctionnement de la classe, le
bon déroulement des cours,et qui assure des repenses à tous les changements
qui peuvent apparaitre,c’est une sorte de prévention. Pour cela sept
dimensions sont impliquées.en premier,on site l’ordre et l’organisation en
classe,autrement dit,les bons comportements des élèves,et l’organisation du
temps et des taches.la deuxième dimension porte sur les règle et le climat
disciplinaire au sein de la classe,cela veut dire,l’instauration des règles claires
des élèves,afin de crée un bon climat de discipline.une autre dimension,celle
qui porte sur la discipline et le contrôle exercé par l’enseignant en classe.la
quatrième dimension,porte sur l’innovation,en d’autre terme,favoriser l’esprit
34
de créativité chez l’apprenant.la cinquième dimension s’intéresse à la capacité
de l’enseignant à être juste envers tous ses élèves. Citons par la suite,l’esprit
de négociation entre les élèves,chacun d’eux a la possibilité d’exprimer ses
opinions,et d’changé ses idées avec les autres.et en dernier,cette dimension se
réfère à l’individualisation,en terme plus simple,on projette la lumière sur la
capacité de l’enseignant de rependre au besoin de chaque élève,à ses intérêts.
Pour bien saisir ce qui a était mentionné,on propose ce schéma récapitulatif :
-Soutien -orientation vers la tache -ordre et
organisation
- Engagement - coopération/compétition -règles/climat
disciplinaire
-Cohésion/affiliation -attentes -innovation
- Interactions -encouragement à l’investigation -traitement
équitable
-Pertinence personnelle -partage du contrôle -ouverture à la
Dimension d’entretienet de changement dusystème
Dimensions dudéveloppementpersonnel
Dimensionsrelationnelles
35
Négociation
- individualisation
La classe représente un défi pour tous les enseignants car elle est composée de
plusieurs pratiques complexes qui doivent êtreactualisésouvent simultanément
par l'enseignant.Tous n'ont pas la même approche .ainsi les enseignants se
distinguent par leur attitudes surtout,qu'est la clé de toute bonne gestion d'une
classe,et que nous allons présentée dans le deuxième chapitre.
Deuxième chapitre
37
les attitudes adoptés par les enseignants influencent indirectement le
processus d'apprentissage d'une part, et d'autre part, la gestion de la classe:
attitude de respect par rapport à l'élève; attitude positive face aux difficultés
des apprenants(ordre cognitif, effectivo-social),attitude de confiance en
l'actualisation du potentiel de l'apprenant, l'engagement de l'élève, et surtout
les attitudes d'autorité, des attitudes non-verbales, la tenue vestimentaire,
l'attitude vis-à-vis des sanctions etc, et c'est ce qui nous intéresse dans notre
recherche et que nous allons abordée en détail dans ce chapitre.
L’autorité de l’enseignant
Le mot autorité vient du nom latin auctoritas, « dérivé de auctor,
désignant le fait d’être auctor, c’est-à-dire fondateur, instigateur, conseiller,
garant, vendeur, possesseur et aussi auteur, responsable d’une œuvre »21.
D’âpres cette définition on peut déjà comprendre qu’une personne autoritaire
est celle :
-qui a confiance en soi
-qui est auteur de lui-même, c’est-à-dire qui développe sa propre personnalité,
qui acquiert des compétences
-qui influence sur les autres sujets autour de lui, mais avec estime et respect
évidement
Avoir de l’autorité, c’est faire preuve de clarté, de fermeté et de souplesse, et
non de rigidité. Elle est souvent liée à un positionnement institutionnel clair
dans l’établissement : application stricte du règlement intérieur, cohérence du
comportement des différents enseignants et personnels
21Dictionnaire historique de la langue française (D.H.L.F.) Le Robert, dir. Alain Rey, Paris, Dictionnaire leRobert, 1995, vol.1 (A-L), p. 147
38
L’autorité que doit exercer chaque enseignant ne s’impose pas, avoir de
l’autorité c’est être reconnu par ses élèves.les enseignants débutants sont les
plus confronté a ce problème, car d’âpres eux tout va s’arrangé avec le temps,
mais c’est une erreur a ne pas commettre.
Elle comprend quatre aspects :
Le premier comprend l’autorité de statut, c'est-à-dire, faire respecter des
règles, établir des limites, sanctionner de manière appropriée en cas de
transgressions.
La deuxième c’est l’autorité de compétence. Elle inclut la maitrise ou
l’expertise que possède l’enseignant dans les apprentissages, sentiment de
légitimité et de conviction, autrement dit, le respect et la reconnaissance.
La troisième, c’est bien l’autorité relationnelle. Exercer par la présence et la
capacité de l’enseignant à communiquer, sa faculté à entrer en relation de
manière affective et individualisée, mais dans le cadre d’une attitude de
respect, d’écoute, de considération positive.
Le quatrième et dernier aspect est celui de l’autorité intérieure. C’est la
maitrise et le contrôle de l’enseignant sur lui même, et sur sa personnalité,
autrement dit : colère, énervement, irritation, orgueil, peur, culpabilité …
La question d’autorité exercée par un enseignant a fait couler beaucoup
d’encre, une bonne gestion de la classe peut se faire en respectant quelques
règles simples et claires, et qui inscrivent l’apprenant dans un cadre de
respect. Elle est acceptée uniquement si :
• elle est légitime.
• qu’elle soit porteuse de sens.
39
• que les limites posées sont respectées autant par les enseignants que par les
élèves.
Hors, il n’est pas souhaitable de faire fonctionner sa clase avec de
l’affection, c'est-à-dire des manifestations d’admiration et de d’affectivité,
montrer ses préférences ou ses rejets, s’épancher sur sa vie personnelle, sur
ses soucis et ses joies ; tous ceci n’a rien de professionnel.
Par ailleurs, le tutoiement des apprenants à l’égard de leur enseignant et
l’interpeller par son prénom ne vont pas dans le sens d’une reconnaissance de
l’autorité par les élèves.si par exemple des apprenants tout petits
disent « maitre/maitresse tu…. » Spontanément, ceci peut être accepté, pour
cela il est préférable qu’au début de l’année, il faut faire savoir aux élèves,
que de préférence il faut interpeler son enseignant par le « vous » et que c’est
une preuve de respect.
Ces comportements devront être expliqués et discutés avec les élèves. Le
débat institué dans les programmes scolaires est un moment privilégié pour
cela.
Sanction ou punition ?
Et bien, l’enseignant doit sanctionner non punir.si âpres une perturbation ou
une transgression il n’agit pas, les règles perdent toute efficacité.les élèves
comprennent alors qu’elles sont imposé uniquement pour la forme.
généralement, envoyer l’élève aux coin et souvent une punition, c'est-à-
dire cela les humilis et les fait souffrir, alors mieux vaut les sanctionner, pour
leur faire comprendre qu’il y a un prix a payer pour avoir commis telle ou
telle faute.
Selon Blain(2004),La punition cherche à faire souffrir le coupable. Elle
est dans le registre de la norme/déviance. Exemples : stigmatisation,
40
exclusion, humiliation. Mais La sanction se fonde sur la transgression d’une
loi et a pour finalité de la réhabiliter. D’âpres Robo(1999), la sanction est
avant tout éducative.
De plus il ne faut pas promettre des sanctions mais les donner. Certains
enseignants perçoivent ceci comme un échec dans leur pratique, mais ce sont
uniquement des moyens qui permettent de restaurer des conditions pour
retrouver un cadre de travail convenable et une bonne gestion de la classe.
Afin de connaitre les causes de la transgression, l’enseignant peut poser
ses questions à l’apprenant :
-quelle est la règle que tu na pas respecter ?
- explique-moi ce qu’il s’est passé.
-qu’est ce-qui t’a pousser à agir ainsi ?
-que peux-tu faire pour éviter que ça se reproduise ?
Les droits entrainent des obligations, qui entrainent à leur tour des
sanctions en cas de non respect. Prenons comme exemple :
Droit : pendant la récréation je joue :
-au football
-à la corde
-aux billes
Obligations : alors je dois
-jouer sur le terrain
-ranger les jouets dans le placard âpres
-respecter les jeux et le matériel des autres
41
Sanctions : si je ne respecte pas ceci, alors : je ne peux plus prendre le
matériel…
Il ne faut ni perdre de temps dans une discussion au sujet de cette
sanction lors du cours ni la donner sous l’emprise de la colère. Il est donc
conseillé de reporter à la fin du cours les modalités de la sanction.
Robo (1999) présente différentes sanctions :
« - l'enregistrement, le constat oral ou écrit d'un non-respect de la règle : "je
note que…».
"Je te critique parce que…".
- l'évocation du non-respect d'une règle ou de sa prise en compte : "je te
rappelle
Que…" ; "on a traité en conseil de classe de…".
- l'avertissement qui tient compte du droit à l’erreur.
- la sanction réparation car la faute est liée au faire et non à l'individu.
- la sanction privation de droits, de liberté, de responsabilité.
- la sanction "pardonnante" (rédemptrice) : "je (te) présente mes excuses".
- la sanction "contractualisante" : "je m'engage à…" ».
Dans les sanctions, il y a des degrés, autrement une hiérarchie :
1. Excuses
2. Travail supplémentaire
3. Fiche de réflexion
4. Information aux parents
42
5. Retenues
6. Réparation
7. Exclusion de classe
8. Aller dans le bureau du préfet de discipline
La sanction doit être utilisée de manière éducative pour contribuer à
l’établissement d’une bonne gestion de la classe, et ainsi un climat propice
aux apprentissages :
en début d’année, demander à l’élève de prendre le règlement pour dire
la transgression et prendre conscience que c’est le règlement qui
sanctionne.
demander à l’élève de venir chercher sa sanction à la fin du cours.
choisir une sanction proportionnelle à la perturbation et identique aux
cas semblables.
prévoir dans la sanction un travail de réflexion sur la transgression
commise.
être à l’écoute : après le cours, écouter les explications de l’élève,
reconnaître les émotions et les sentiments qui peuvent se cacher
derrière l’acte.
toujours vérifier la réalisation de la sanction par l’élève.
Le tenu vestimentaire de l’enseignant :
L’enseignant doit se considérer comme un exemple pour ses apprenants,
et être perçu comme tel par leurs parents. C’est pourquoi sa tenue
vestimentaire est à ne pas négliger. Porter un short en mois de juin ! Il ne
faut surtout pas y penser, car les établissements scolaires ne sont pas un lieu
de vacances ou bien des centres aérés.
43
Le journal « Perceptual and MotorSkills » a reporté des propos d’un élève
concernant l’impact de la tenu de leur enseignant sur eux : « même si on
trouvait que le professeur qui portait des jeans faisait sympa dans la salle de
classe, c’était de lui qu’on respectait le moins les points de vue et c’était lui
que l’on désignait le plus souvent comme le professeur ne sachant
apparemment pas grand-chose. »
Toujours selon ce journal « une enseignante en jean était jugée sympa,
abordable, pas spécialement calée ; elle n’inspirait qu’un respect limité, ne
ressemblait pas à un professeur, et dans l’ensemble on préférait ça »
Les enseignants, comme toutes les profession, ont un code vestimentaire
qui leur est propre.de la même manière que les avocats portent une robe, les
militaires avec un képi, ou que les commerciaux avec leur costume cravate,
même les enseignants devrait représenter des caractéristiques vestimentaires
communes avec des tenues présentables, et qui n’attirent pas l’attention .
Christina Lopez, consultante en images et directrice de la société de
conseil Colorstyle, déclare : « chez les enseignant, précise-t-elle, j’ai pu
constater une certaine décontraction. Ils ne sont jamais très apprêtés, ce qui
correspond à leur public jeune ».si la plupart portent un jean et des vêtements
« de tous les jours » Christina Lopez indique que ceci dépend des
établissements, des disciplines qui y sont enseignées.
Une autre enseignant, Mélusine, une enseignante de français au collège et
auteur du blog « journal d’une mauvaise prof », déclare : « quant au style
rétro voire anachronique, il serait de plus en plus rare. J’ai connu un
professeur qui portait un nœud papillon à l’occasion, mais ça reste rare et je
ne connais aucun prof homme qui portent des pantalons en velours ».elle
déclare aussi « à l’université ou les cravates sont plus nombreuses, elles
44
restent peu utilisées.les blouses, en revanche, sont prisées pour leur coté
pratique, elles sont utilisées par les profs de science ou d’atelier.
Le look reste lié à la personnalité, cela tient aussi au fait qu’un professeur a
souvent choisi une discipline qui le passionne. Vous retrouverez plus
facilement un look dandy ou baroque chez un professeur de lettre, d’histoire
ou de philosophie de par leur intérêt pour les disciplines humanistes et
artistiques qu’ils ont travaillées des années à l’université. »
C’est claire que l’enseignant doit se démarquer, mais il faut le faire d’une
manière approprié et présentable, et montrer une chose qui s’inscrit dans la
qualité. Les parents souhaitent avoir comme enseignant quelqu’un, qui traduit
à travers sa tenue le respect qu’il leur porte ainsi qu’a leurs enfants. L’habit ne
fait pas le moine, mais il fait l’enseignant.
Les comportements non-verbaux :
La voix :
Tous comme le comédien, l’enseignant doit utiliser son corps et sa voix
comme étant des outils de travail, à la fois en tant que stratégies de
transmission et en tant qu’outil d’animation.
Agnes pemot, l’une des membres d’une animation pédagogique, qui avait
comme but d’aider les enseignants a mieux connaitre, mieux comprendre le
fonctionnement de leur voix pour mieux l’utiliser, ils ont projeté la lumière
sur sa mise en situation, à travers des Postures, la respiration, la mise en voix,
l’articulation, le débit .mais avant cela, l’enseignant doit reconnaitre sa voix:
La voix parlée : Elle est l’image de notre moi, le baromètre de notre
sensibilité. Elle se caractérise par :
Sa hauteur : aigue, grave, perchée, etc.
- Son intensité : sourde, douce, forte, tonitruante, etc.
45
- Son timbre : claire, voilée, granuleuse, rauque, éraillée, enfantine,
détimbrée,
Chaude, légère, profonde, vulgaire, veloutée, acide, métallique, sifflante etc.
- Son expressivité : décidée, ferme, sécurisante, brutale, coupante, tranchante
, pointue, apaisante, charmeuse, agressive, lumineuse, ironique, timide etc.
La voix chantée : Il convient de situer sa voix afin d’en connaître la tessiture
pour savoir dans quel registre chanter : grave, aigu, etc.
Revenant maintenant a sa mise en situation :
Postures :
Tout le corps participe à la production (et à la réception) des sons. Il est
donc important de veiller à la préparation corporelle, qui doit installer un état
de détente vue que l’on se trouve le plus souvent dans une classe en état de
tension et de fatigue
Ancrage au sol.
C’est dans le sol que le corps prend appui, et trouve sa dynamique.
Il faut donc vérifier les appuis des pieds dans le sol, en utilisant des petits
balancements (droite-gauche, avant-arrière, en rond) pour sentir la position la
plus stable.
Si l’on est assis, la posture doit également être dynamique, et les appuis bien
ancrés dans la chaise.
Etirements
Etirer chaque partie du corps :
-Un bras, l’autre bras, les deux bras
-Ouverture des côtes: - vers l’avant : mains sur les fessiers, pousser les coudes
en arrière sur l’expiration
-Vers l’arrière : bras croisés devant, agripper les
mains aux rebords des omoplates, sur l’expiration
46
-Détente du cou et de la nuque : hocher la tête, droite-gauche, avant-arrière,
Faire de petits ronds avec le bout du nez.
Respiration :
Quand un nourrisson cri, ceci peut durer longtemps sans qu’il ne se fatigue,
car sa respiration est abdominale. C’est une respiration réflexe, que nous
avons tous à la naissance, et que nous perdons en société pour diverses
raisons.
Nous utilisons alors une respiration thoracique, voire scapulaire, ce qui est à
éviter absolument, y compris dans la pratique du sport. Or, dans cette
respiration haute, les mouvements du diaphragme sont d’une amplitude très
limitée, un manque de dynamique, que nous compensons par un forçage au
niveau du larynx.
La plupart des troubles de la voix sont liés à une mauvaise respiration.
Pourtant, lorsque nous dormons, nous retrouvons ce type de respiration
abdominale. Il nous faut juste apprendre à la réactiver le plus souvent
possible.
Prendre conscience :
On peut poser ses mains sur son ventre, et vérifier si celui ci se gonfle à
l’inspiration, ou si c’est plutôt la poitrine qui bouge, ou encore les épaules.
Souvent le stress, les tensions modifient le mode respiratoire
Entraîner :
Le plus souvent possible, s’entraîner à respirer correctement, en plaçant les
mains sur le ventre ou les côtes, et en alternant inspirations et expirations
courtes et longues.
Mise en voix : activation des résonateurs
Deux petits exercices permettent la transition du souffle au son ;
Le bâillement
47
Pour déclencher le bâillement, il suffit de masser doucement le visage, en
laissant tomber la mâchoire inférieure, la tête bien droite. Si l’on émet un son
en bâillant, le voile du palais se soulève automatiquement, libérant de
l’espace, et permettant une résonance haute, ce qui libère les tensions du
larynx et des cordes vocales.
La paille
La technique de la paille (chalumeau pour boire) a été mise au point par des
Phoniatres : On place une paille entre les lèvres, et on y projette son souffle,
en
Contrôlant à l’extrémité de la paille avec sa main libre. Il faut vider les
poumons
Régulièrement, sans effort ni retenue.
Le débit est assez faible, mais il correspond exactement au débit de la
phonation.
On peut également chanter une chanson dans la paille, pour prendre
conscience du débit régulier de l’air, qu’il faut rechercher. Si l’on ajoute du
son, cela permet également un accolement des cordes vocales en douceur,
sans à-coup. Cet exercice est à répéter plusieurs fois.
Sur le même exercice :
Articulation, débit
Articulation : Contrairement à ce que l’on pense parfois, il n’est
pas nécessaire
D’articuler exagérément. Mais pour être efficace, les lèvres et la langue
doivent être
Très souples et mobiles. On peut, lors de l’échauffement vocal, prévoir de
petits
Exercices pour cela ; mmmm, blblblblb, mamemi….
48
Débit : Plus l’auditoire est nombreux, plus le débit doit être lent.
Un débit trop rapide est souvent le défaut le plus fréquent des orateurs.
Ce débit rapide est lié à une mauvaise utilisation de la respiration, cela
pouvant mener à des crampes d’estomac.
L’anxiété ou le stress poussent également à prendre de trop fréquentes
inspirations, ce qui accélère encore le débit, ce qui génère un discours moins
compréhensible, donc, moins d’attention de l’auditoire
Le regard:
Il est très important de savoir regarder la classe, la balayer fréquemment
et régulièrement du regard, observer et interpréter les différents mouvements
pour pouvoir associer les élèves aux activités proposées. L’enseignant doit
voir l’ensemble de la classe quel que soit la disposition des tables, sans perdre
de vue chaque apprenant, et savoir réagir à leurs attitudes .c’est aussi une
occasion pour observer le non-verbal des apprenant et tous les gestes et
mimiques qui en disent parfois plus que le discoure lui-même, notamment
dans l’expression de la non-compréhension
Le regard de l'enseignant, fixe ou mobile, constitue un instrument
révélant son autorité et son utilisation maîtrisée est utile à tous moments de
situation de classe.
Le fait que l'enseignant combine son regard avec des éléments para-
verbaux lors d'une situation délicate, le retour au calme se fera rapidement
mais il peut s'établir seulement avec le regard fixe et insistant sans même
avoir recours à d'autres éléments non verbaux.
De plus, si les élèves sont tous regardés par l'enseignant de manière
équitable lorsque l'enseignant entame la communication orale, l'entrée dans
l'activité est plus rapide.
49
Pour que l’apprenant se sente concerner, l’enseignant doit diriger ses
yeux vers lui, mais a condition qu’il ne soit pas un regard de control ou
d’observation, mais celui de communication ; regarder a hauteur des yeux,
accrocher leur regard de façons a qu’ils sentent que c’est a eu qu’on s’adresse.
Il faut aussi éviter de d’ériger toujours les yeux sur la même personne ou
bien le même coin de la classe, ou bien aux seul premières rangées.
Le regard et les expressions faciales de l'enseignant jouent un rôle majeur
dans cette situation de «transition » qui nous intéresse plus particulièrement.
Le regard a toute son importance lorsque l'enseignant veut transmettre une
information mais également pour les situations de rappel à l'ordre et
d'indiscipline. L'autorité de l'enseignant se fonde sur de nombreux facteur
dont le regard.
Pujade-Renaud22 mentionne des éléments théoriques concernant le regard et
plus particulièrement le fait que ce dernier représente un « instrument
important de l'autorité » qui permettrait d'agir sur l'enfant sans même avoir
recours au verbal. Est évoqué le pouvoir symbolique du regard qui permet s'il
est fixé sur un élève de le faire agir de manière presque instantanée. Son étude
précise également que le regard de l'enseignant est dominant par sa hauteur et
par la position de l'enseignant dans l'espace classe.
La gestualité :
Le mot geste est un terme couramment utilisé dans le langage ordinaire
et ne semble pas poser de difficulté. Toutefois, si on observe la définition du
Petit Robert, on s’aperçoit que les critères sont larges :
22Pujade-Renaud, C. (2005). Le corps de l'enseignant dans La classe. L'harmattan.
50
«GESTE. N.m. (fin XIVe ; lat. gestus). Mouvement du corps (principalement
des bras, des mains, de la tête) volontaire ou involontaire, révélant un Etat
psychologique, ou visant à exprimer, à exécuter quelque chose»23
Dans les années 60 et 70, le geste est considéré comme un des éléments
de la communication non verbale au même titre que le regard, les postures, les
mimiques faciales ou encore les distances proxémiques. Le champ de la
communication non verbale se focalise sur ce que ces mouvements révèlent
(et que la parole n’exprime pas) et comment ils influent sur les interactions
(Adam Kendon, 2004/2005 : 72).
Scotti catégorise les gestes de la manière suivante :
les gestes illustrateurs :
Ils renvoient aux gestes qui permettent d'illustrer et qui viennent renforcer ce
Qui est dit, ils accompagnent la parole.
les gestes régulateurs :
Ils permettent de réguler l'interaction et de coordonner les échanges entre les
Participants. (Par exemple : acquiescements de la tête, gestes de réponse, etc.)
les gestes emblématiques :
Ils ont une fonction symbolique, ils peuvent correspondre aux gestes de
Salutation. Ce sont des gestes qui lorsqu'ils sont utilisés sont compris par les
Destinataires ayant le même système de références culturelles que celui qui
l'emploie car leur signification est reconnue culturellement.
les gestes autocentrés :
23Le Petit Robert,1985, Paris : Robert
51
Ils renvoient aux gestes de manipulation d'objets ou d'une partie du corps qui
révèlent une émotion.
La question du geste de l’enseignant en classe de langue ; et c est ce qu’on
dans le domaine d la didactique le geste didactique, est défini selon Tellier
200824 comme étant « objectif premier de faciliter l’accès au sens en LE. Il
agit comme une traduction gestuelle des paroles de l’enseignant. Le lien entre
le geste et la parole qu’il accompagne est donc crucial. Cela dit, il arrive que
le geste soit utilisé sans verbal pour encourager l’apprenant ou lui signaler une
erreur sans l’interrompre dans sa production d’énoncés. Le GP peut être un
mime, ou un geste coverbal (déictique, iconique et métaphorique
principalement)».
Cette notion intéresse un grand nombre de chercheurs et de praticiens.
Plusieurs d entre eux (Nicholas Beattie, 1977 ; Walburgavon Raffler-Engel,
1980 ; Susan Kellerman, 1992 ; Linda Quinn Allen, 1999 et 2000 ; Anne
Lazaraton, 2004) ont d’ailleurs publie des articles présentant plus ou moins
exhaustivement les Etudes sur ce sujet en se lamentant parfois du manque de
recherche expérimentale et de considération pour ce domaine (Walburgavon
Raffler-Engel, 1980).
Tellier dégage un code gestuel commun qui doit être partagé par les
acteurs d’une même classe. « On peut donc énumérer trois conditions pour
qu’un GP fasse partie du code commun de la classe :
- Que ce geste soit toujours associé au même sens.
- Que son utilisation soit fréquente afin d’être mémorisé.
24
TELLIER (M.) (2008) Dire avec des gestes. In Chnane-Davin, F. & Cuq, J.P. (Eds) Du discours de l’enseignantaux pratiques del’apprenant en classe de français langue étrangère, seconde et maternelle. Le Français dansle monde, recherche et application.
52
- Qu’il garde toujours le même aspect (la même forme) pour être bien
identifié. Ainsi le GP devient plus efficace et crée des automatismes chez les
apprenants.»
En classe de langue, l’enseignant doit faire réfléchir les apprenants sur la
valeur des gestes, car généralement la gestuelle qui accompagne ou remplace
les mots que produisent ce dernier est indispensable à la construction du sens,
car Les gestes font partie de la communication non verbale qui comprend
l’ensemble des interactions entres l enseignant et ses apprenant réalisées sans
l’usage de mots (silences, postures, mimiques faciales, ton de la voix,
habillement…). Elle représente en moyenne 75% de la communication et sert
à renforcer le message verbal lorsqu’elle est efficace.
La communication non verbale fait partie intégrante de l'apprentissage
d'un apprenant en langue étrangère. Il n'est pas toujours utile de parler pour
signifier un acte, une pensée. Ce type de communication représente une bonne
partie de la communication basique, et l'enseignant de langue doit intégrer la
gestuelle dans sa pratique de classe, dès les premiers cours.
Les déplacements :
Les déplacements au sein de la classe par l’enseignant est un élément de
la Communication non. Mais qu’on en parle de ce point, on ne vise pas
uniquement les déplacements de l’enseignant, mais aussi comment peut-il
gérer les déplacements de ses apprenants en classe.
En effet, par ses déplacements, l’enseignant affirme sa présence en classe
tel un acteur marque sa présence sur scène, afin de captiver son public, ici en
l’occurrence les élèves et la proxémie peut permettre de contrôler l’agitation
d’un élève selon Jean-François Moulin25.
25 MOULIN Jean-François, « Le discours silencieux du corps enseignant » La communication non verbale du
53
Les déplacements sont bien un élément dans la construction de l’autorité de
l’enseignant, par le fait du rapprochement de l’enseignant vers les élèves
perturbateurs, mais les effets diffèrent selon la fréquence d’utilisation.
Lorsque ceux-ci paraissent inhabituels, les élèves ne semblent pas percevoir
les attentes des enseignants. L’utilisation de l’espace en elle-même est autant
liée au climat général de la classe qu’à l’autorité de l’enseignant puisque l’on
remarque que les élèves sont plus calmes dans le cadre de déplacements
nombreux. De plus, il n’est pas le seul facteur à prendre en compte puisqu’il
se couple avec d’autres éléments comme la modulation de la voix.
Lorsque les élèves peuvent se déplacer naturellement et résolument dans la
pièce, ils se sentent moins anxieux, plus alertes et dans certains cas, plus
détendus. En d’autres termes, les élèves qui peuvent se déplacer pendant un
cours sont plus en mesure d’apprendre. Les élèves ont des besoins différents
en matière de déplacement, mais la plupart d’entre eux deviendront agités ou
mal à l’aise s’ils restent assis pendant plus de 20 minutes. Même une pause de
60 secondes pour se dégourdir peut les aider à se concentrer de nouveau.
L'enseignant peut alors :
Utiliser des réponses actives en tant que partie intégrante des activités
didactiques. Par exemple, les élèves peuvent se tourner pour parler à un
partenaire, se lever pour indiquer leur accord ou se déplacer dans
différentes parties de la pièce pour utiliser du matériel. Permettre aux
élèves de travailler à différents centres d’activités comme une grande
table, un chevalet ou sur du papier cartographique apposé au mur ou au
tableau.
Rechercher des façons non dérangeantes pour les élèves de bouger tout en
travaillant à leur pupitre. Par exemple, remplacer la chaise d’un élève par
un gros ballon. Ce dernier pourra rebondir doucement à son pupitre tout en
maître dans les pratiques de classe, Carrefours de l'éducation, 2004/1 n° 17, p. 142-159
54
travaillant. De petits coussins gonflables posés sur leur chaise permettent
également aux élèves de bouger sans distraire les autres. Certains élèves
peuvent trouver utile de travailler debout à leur pupitre. D’autres
travaillent mieux lorsqu’ils sont assis à un comptoir ou sur un tabouret.
Fournir aux élèves des objets à manipuler. Par exemple, ils peuvent garder
dans leurs poches une balle souple, une gomme à effacer ou des billes en
bois afin de les utiliser au besoin sans faire de bruit.
Prévoir des pauses pour l’étirement et le mouvement, au besoin, ou les
inclure à la routine de la classe. Aménager un espace dans la salle de
classe où les élèves peuvent bouger sans distraire les autres. Offrir aux
élèves la possibilité d’aller dans cet espace lorsqu’ils sentent le besoin de
se dégourdir.
Confier régulièrement des tâches aux élèves qui éprouvent de la difficulté
à rester assis pendant de longues périodes. Par exemple, ces élèves
pourraient distribuer les documents ou ranger le matériel. Les élèves plus
âgés peuvent trouver plus agréable ou utile d’aller porter du matériel au
secrétariat ou à la bibliothèque.
En donnant des places stratégiques aux élèves, on peut améliorer les
occasions de féliciter les élèves qui se comportent bien, ou de prévenir ou de
gérer les comportements difficiles de façon discrète. Pour certains élèves, il
est bénéfique d’être assis près de l’enseignant. Il s’agit des élèves qui :
n ont besoin d’incitations supplémentaires de la part de
l’enseignant afin de ne pas se laisser distraire;
n ont tendance à ne pas apprendre et à ne pas avoir de rapports
sociaux;
n ont des tendances agressives (ces élèves ont aussi besoin
d’être séparés des autres dans une certaine mesure).
55
Les élèves qui ont beaucoup besoin de l’approbation des adultes
ou qui ont tendance à manipuler les adultes gagneraient sans
doute à être placés parmi des élèves plus autonomes, qui
peuvent leur servir de modèles.
Chaque enseignant doit Élaborez des règles claires pour les
déplacements.
• Révisez ces règles jusqu’à ce qu’elles soient bien intégrées.
• Encadrez particulièrement l’enfant concerné.
Il peut être placé le premier dans le rang ou entre deux camarades pouvant
l’aider à garder son calme.
• Renforcez immédiatement l’élève qui respecte bien les règles de
déplacement.
• Délimitez des temps précis pour les transitions.
Exemple : «En trois minutes, on réussit à... »
• Diminuez au minimum les temps d’attente.
Il est indispensable que l'enseignant se positionne et réfléchisse à la manière
de gérer à bien sa classe et favoriser un bon climat, et ceci à travers des
attitudes propre à lui. Ses attitudes que nous venons de présenter dans ce
chapitre ce sont que des théories, mais le plus important est de savoir les
appliquer sur terrain réel. C’est ce que nous souhaiterons savoir dans la
prochaine partie, dans le but de vérifier notre hypothèse de départ.
56
Partie pratique
Premier chapitre
60
Un rendement scolaire satisfaisant dépendrait nécessairement d’un climat de
classe convenable et d’une bonne gestion.de ce fait, plusieurs facteurs
contribuent dans cette gestion, tel que l’influence des attitudes de
l’enseignant. Afin d'affirmer ou infirmer notre hypothèse de recherche, nous
allons s'appuyer sur une enquête, et dans ce présent chapitre nous
présenterons notre corpus et notre enquête.
1-le corpus
Les conditions de l’élaboration du corpus
1-1 le choix du lieu de l enquête
Nous avons choisi de porter notre étude dans trois établissements du cycle
moyen dans la commune d’Ain Beida, dans la wilaya d’Oum el bouaghi :
IbnSina, Fadli Lakhdar, Koucheri Bachir
1-2 la population ciblée
La population d'étude désigne l'ensemble de sujets ayant un statut ou une
qualité définis. Dans notre travail la population est constituée de trois
enseignants du cycle moyen, dont le sexe et l'âge varient :
La première c'est une enseignante âgée de 50 ans, elle a 23 ans d'expériences.
Diplômée de l’ITE.
Le deuxième c'est un enseignant, âgé de 54 ans, avec 24 ans d'expériences,
diplômé de l'ITE.
le troisième c'est une enseignante âgée de 38 ans, avec 14 ans d'expérience,
diplômée de l'université de Constantine.
61
1-3 la pré-enquête
La pré-enquête est une investigation de type qualitatif destinée à élaborer les
dimensions de l’enquête, des hypothèses, etc. C'est dans cette étape que l’on a
la première approche du terrain.
Dans notre recherche, nous avons procédé à une pré-enquête à travers laquelle
nous avons voulu vérifier si les sujets auxquels s’adresse l’enquête disposent
des prérequis nécessaires, à recenser les éventuels problèmes, fixer la taille de
l’échantillon choisir les enseignants avec qui on va travailler et les outils
d’investigations.
2-l'enquête
2-1 la collecte des données
Notre recherche est une étude de cas. "C’est une étude approfondie sur un cas
en particulier, soit-il une personne, un groupe ou un sujet spécifique. C'est une
démarche de recherche qui se situe dans l’horizon des méthodes qualitatives.
Elle peut être considérée à juste titre comme l’une des plus stimulantes
d’entre elles tant par ce qu’elle comporte d’exigences pour le chercheur, que
par les défis théoriques et méthodologiques qu’elle pose et enfin, par les
connaissances du social qu’elle permet d’élaborer. En effet, l’étude de cas
compte parmi les rares démarches de recherche qui conjugue l’observation
directe (participante ou non) et différentes sources documentaires relatives
aux pratiques et aux discours pertinents à l’objet d’étude. "26
Nous nous somme présentée a chacun des directeurs des trois établissements
munis d’une autorisation, signé par notre chef de département, afin de pouvoir
effectuer une observation directe et un entretien avec les enseignants. Nous
26Jacques Hamel, Étude de cas et sciences sociales, Collection outils de recherche, Harmattan, 1997, 122
p.
62
avons assisté à sept séances auprès de chacun d eux et la huitième pour faire
l’entretien.il faut noter que chaque séance durée une heure.
2- outils d’investigations
Au terme de la pré-enquête, nous nous sommes rendu compte que les
instruments mis au point avec lesquels on veut vérifier nos hypothèses sont
accessibles pour collecter les données. Nous allons réaliser une observation
directe en se basant sur une grille, et un entretien .ces deux outils sont
préparés par rapport à nos objectifs et à notre hypothèse de recherche.
A. L’Observation directe
L’observation directe est décrite comme une observation ou le
chercheur est présent sur le terrain. à partir d’une grille d’observation,
le chercheur note, décrit les comportement des acteurs au moment où
ils se produisent. elle consiste à regarder sur une période de temps
donnée des comportements où des événements et à les enregistrer
(CF.PAUL .N'DA,2002).
L’observation directe est utile dans le sens ou elle permet au chercheur
d'identifier la manifestation des comportements.il enregistre des
comportements directement observables. Le fait d'utiliser une grille
aide à rendre crédible l'observation, à faire de celle-ci une observation
objective. En plus, observer plusieurs situations avec la même grille
d'une manière systématique, constitue une garantie pour la valeur des
faits présentés.la grille assure dans ce cas aux données une fiabilité
instrumentale certaine. C’est ce qui nous a poussés à opter pour une
grille dans notre travail.
On a organisé cette dernière ainsi :
63
Grille d’observations des attitudes de l’enseignant
L’e
nsei
gnan
t et
sa m
étho
de
-Y a- t-il une préparation de la classe avant lecours?-L’ enseignant (e) interroge t’il/elle ses élèvessur le cours précédent ?- Vérifie t- il/elle un travail déjà donné?- Sait-il/elle les motiver?
Ges
tion
spéc
iale
/te
mpo
relle
-L’emplacement des tables dépend de la naturede l’activité?- Est-qu’ il/elle gère la durée des tâches?
La
Dis
cipl
ine -Quelle est son attitude vis-à-vis des
retardataires?- Sait-il/elle imposer un silence attentif dans laclasse?
Sa p
erso
nnal
ité -Est- il/elle souple, ouvert(e) ; patient(e) ?
- Est- il/elle compréhensif (Ve), bienveillant(e) ?-Manifeste t- il/elle un enthousiasmecommunicatif?- Fait-il preuve d’humour?
Rel
atio
ns
- Y a-t-il une interaction entre lui/elle et sesélèves?-Y a-t-il une interaction entre les apprenants ?
Aut
orit
é
- Comment règle t- il/elle les situationsconflictuelles?- Comment utilise t-il/elle les sanctions?- Est-il/elle capable de ramener sa classe aucalme quand ceci est nécessaire?
Ten
uve
stim
enta
ire -Sa tenue vestimentaire attire-t-elle l’attention?
-Porte t- il/elle une blouse?- Quel genre de vêtements porte il/elle?
Voi
x/él
ocut
ion/
into
nati
on
- Comment est sa voix? (volume, ton,timbre…)
64
Dép
lace
men
tset
pos
ture
s- Se déplace t’il /elle de manière suffisante dans la classe?
Ges
tual
ité -Utilise-t ’il /elle des gestes? si oui, lesquels? Pour quelle
raison ?
Reg
ard -Comment est-il son regard?
- Sait- il/elle combiner entre son regard et les élémentspara-verbaux?
B. L’entretien
" L’entretien est une interview au cours de laquelle un enquêteur interroge
une personne sur ses opinions, ses expériences et ses perceptions.il s'agit
d'un tête-à-tête oral entre deux personnes ou une personne et un groupe de
personnes dont l'un transmet à l'autre les informations recherchées. C'est un
dialogue dans lequel l'interviewé s'exprime librement, tandis que le
chercheur facilite ce dialogue par ses questions ouvertes et ses réactions. Le
chercheur oriente l'entretien pour éviter que l'interlocuteur s'éloigne des
objectifs de la recherche"(CFP..N,DA.P.86)
il existe différente types d'entretiens, mais celui qu'on va adopter c'est bien
l'entretien semi-directif.
ce type d'entretien est une technique d'enquête qualitative .il permet
d'orienter en partie (semi -directif) le discours des personnes interrogées
autour de différents thèmes définis au préalable par les enquêteurs .cet
entretien va compléter les résultats qu'on a obtenu sa travers l'observation
directe, il va apporter une richesse et une précision bien plus grandes dans
les informations qu' on a recueillies.
65
Notre but à travers cet entretien, d'une part est garantir l'étude de
l'ensemble des points qu'on souhaite évoquer dans notre travail, et d'une
autre part assurer une comparabilité entre les résultats de nos trois cas.
Bien évidemment nous avant élaborer une liste de questions, qui repend
à nos besoins de recherche.
2-3 le déroulement de l'enquête :
Notre enquête auprès des établissements a duré 10 jours.au début de la
séance on s'est mise au fond de la classe, et on a commencé à observer
les attitudes de l'enseignante bien entendue d'âpres les critères qu'on a
élaboré dans notre grille.il faut aussi mentionner qu'on s'est contenté de
dire aux enseignants que nous voudrions avoir une idée sur les
méthodes d'enseigner, pour que notre recherche ait une crédibilité, et
d'autre part éviter d'être confronté à la difficulté qui nous est survenu
avec l'un des enseignants et que nous avons précédemment cité.
notre observation a duré sept séances, et nous avons consacré la
huitième séance pour l'entretien avec l'enseignant. la première chose
qu'on a vérifié, c'est la disponibilité du temps pour l'enseignant.par la
suite, et lors de l'entretien on a commencé par expliquer le cadre et
l'objectif de notre recherche, et ce qu'on cherche a savoir. On lui a
également laissé le temps de réfléchir, de s'exprimer sur d'autres points
qui ne figurent pas dans notre questionnaire.
Pour notre recherche, nous allons opter pour l'analyse qualitative."c'est un
exercice structuré de mise en relation logique de variables et, par voie de
conséquence, de catégories de données. c'est le type d'exercice par lequel on
tente de reproduire logiquement un schéma mental d'une interrelation entre
phénomènes, en essayant de vérifier, par l'observation, le degré de
66
correspondance entre cette construction de l'esprit et la situation
réelle"(Gordon Mace 1988)
4 -difficultés rencontrées
Ses difficultés sont les facteurs qui ont rendu notre enquête de terrain
ardues.au cour de notre étude, nous avons été confrontée à deux
difficultés :la première avec une enseignante, on l’observant on a
remarqué que ces comportements avec ces élèves manque de
spontanéité, en commettant l’erreur de lui dire que mon étude porte sur
l’impact des attitudes de l’enseignant sur la gestion de la classe, celle-ci
a changer d’attitude en adoptant d’autre qui ne semblait pas être les
siennes, autrement dit elle n’était pas à sa nature, vue que je connaissais
déjà cette enseignante. Cela étant dit, on s’est abstenue de révéler la
visée de notre étude aux autres étudiants, ce qui nous a permis de
mener à bout notre travail.
deuxième chapitre
68
le chapitre précédent nous a permis de présenter notre méthodologie de
collecte des données et tout ce qui concerne l'élaboration de notre enquete.il
s'est agit comme nous l'avant évoquer, de proposer une observation directe et
un questionnaire.
I. présentation des données collectées
les données que nous présenterons dans ce chapitre et qui sont d'ordre
qualitatif , proviennent des faits observés et des entretiens au cours des
enquêtes menées sur le terrain de recherche. Nous présenterons en
premier lieu ce qu'on a recueillie de l'observation, et en second lieu celle
de l'interview que nous avons eu avec trois enseignants.
1. Observation de la classe:
1.1 Le climat de la classe chez l’enseignante 01:
Lors de notre présence avec cette enseignante, nous avons remarqué qu’au
début de la séance il y a une préparation de la classe:
essaye d’arrêter les agitations vue que les élèves rentraient de la
récréation.
demande à certains éléments d’enlever leurs bonnets.
fait sortir ses affaires et écrit sur le tableau la date, l’intitulé du projet,
de la séquence, et de l’activité (sur la troisième partie du tableau à
gauche. Cette enseignante devise le tableau en 3 parties : la première à
gauche pour la date, le projet et l activité, la deuxième partie pour le
cours et les exercices, et la troisième parties c’est un brouillon)
69
vérifie le travail personnel donner aux élèves avec attention (elle leurs
donne toujours des travaux à faire chez eux), et vérifie également s’ils
ont ramené leurs livres et leurs cahiers.
les interrogent sur le cour précédant.
A l’égard de la méthode qu’elle adopte, l’enseignante sait très bien comment
motiver ses apprenants, on remarque que souvent, elle attire leur attention
avec des exemples qui vise leurs centres d’intérêt (lors d’une des séances, elle
a donné un exemple sur le joueur Slimani, tous les apprenants ont participé.
Elle varie même les activités, discute des propositions des apprenants, et
surtout elle vari les supports didactiques, en ramenant. Elle vari même les
activités, discute des: des enregistrements, des vidéos, des brochures, des
journaux.
par ailleurs, On a noté, que l’enseignante change l’emplacement des tables
selon le type d’activité : lors d’une séance consacrer à la présentation des
projets par les apprenants, portant sur les dangers de la cigarette, elle utilise
des supports audio-visuels, et organise les tables en forme de U. Même
pendant une séance d’expression écrite, elle leurs a demandé de travailler en
petits groupes de quatre, et rapprocha chaque deux tables ensembles.
On a constaté notamment qu’elle gère bien la durée des taches : lors d’une
séance de lectures entrainement, elle a consacré 5 à 10 minutes pour chaque
partie du cours : pour l’image du texte environ 5 minutes, les hypothèses de
sens, c’est-à-dire la lecture du texte en 15 minutes, une lecture magistrales
pour vérifier les hypothèses entre 7 à 8 minutes, la compréhension globale en
10 minutes, et enfin la synthèse entre 5 à 10 minutes.
Un autre point aussi qu’est important, c’est qu’elle ne perd pas beaucoup de
temps, autrement dit, elle ne prend pas de temps pour s’installer quand elle
70
entre en classe. On souligne aussi qu’elle fait entrer les retardataires, mais en
leurs faisant la remarque de venir a temps la prochaine fois, arrive à imposer
un silence attentif, mais sa ne dure pas longtemps, vus qu’il y a des éléments
perturbateurs, c’est des redoublants.
A travers l’observation qu’on a effectué, on a repérer que cette enseignante
est très patiente: ne précipite pas à les sanctionner uniquement si elle se
retrouve dans une situation qui l’oblige à le faire, si l’un des apprenants n’a
pas compris un point elle le réexplique jusqu’ a ce qu’il arrive à le saisir
.bienveillante et compréhensive, par contre elle n’est pas vraiment souple
avec eux. Manifeste aussi un enthousiasme communicatif, on remarque
qu’elle échange ses idées avec eux, les incites à dialoguer avec elle et ouvre
des débats avec eux, tout en ayant un sens de l’humour.
Ce qui à attirer le plus notre attention, c’est qu’il y a une forte interaction
entre les apprenants et elle.ils lèvent toujours la main pour participer même
s’ils ne sont pas sure de leurs repenses, ils demandent même de sortir au
tableau pour écrire la repense dessus, et proposent même des idées a leurs
enseignantes. Mais l’interaction entre les apprenants eux même est présente
uniquement lors des travaux en groupes.
Afin de régler les situations conflictuelles, l’enseignante change le ton de sa
voix, elle cri, s’approche de l’élément perturbateur, parfois elle demande qu’il
change de place quand elle constate que ceci est nécessaire .s’il n’exécute pas
ce qu’elle lui a demandé, elle le fait sortir carrément de la classe et l’emmène
chez le proviseur. Elle n’arrive pas à gérer et contrôler toutes les agitations, et
lorsqu’elle utilise la sanction, soit elle le fait sortir comme nous l’avant déjà
indiquer, soit elle se réfère à la note de l’évaluation et parfois celle du devoir.
71
On ce qui concerne la tenue vestimentaire de l’enseignante, on a noté que ses
vêtements n’attirent pas l’attention et porte toujours une blouse. On signale
aussi que sa voix est aigue, dynamique, claire, et un long débit. Vari le ton en
expliquant et on essayant de ramener la classe au calme.
Pour ce qui est des déplacements entre les rangées, elle se déplace d’une
manière suffisante, même tout le long de la séance, elle s’est assise
uniquement pour écrire sur le cahier de textes. On a noté chez cette
enseignante qu’elle montre du doigt pour désigner un apprenant ou indiquer
une place, pli son avant-bras ,main ouvertes lorsqu’elle veut signifier une
punition, hoche sa tête pour l’encourager a parler, bras tendu pour lui
demander de se retourner à sa place, frappe des mains souvent.
Son regard est positif et sait le combiner avec ses gestes.par exemple,
lorsqu’elle à voulu cesser une agitation, elle fixa l’élève du regard et croisa
ses bras sans dire aucun mot.
1.2 Le climat de la classe chez l’enseignant 02:
Âpres sept séances d'observation, on a remarqué que cet enseignant sait très
bien organiser et gérer sa classe. Il y a une bonne préparation:
Met ses affaires sur le bureau et fait sortir ses documents, demande aux
apprenants de rejoindre leurs place ; par la suite, il écrit sur le tableau la date,
l'intitulé du projet, de la séquence, et de l'activité.
Dans l'une des classes de cet enseignant, il y a un apprenant handicapé, sur
une chaise roulante, et un autre qui vit dans une situation pénible; dés que
l'enseignant entre en classe, il se met à coté d'eux pour avoir de leurs
nouvelles, les encouragés, et les motivés pour participer et bien saisir le cours.
72
Par ailleurs, ils les interrogent sur le cours précédant, vérifie le travail
personnel qu'il leur donne, et arrive à les motiver. L’une des séances ou il y
avait une forte participation de la part des apprenants, c'était lorsque
l'enseignant à parler des sports, et plus précisément du football.
Pour l'emplacement des tables, ceci dépend de la nature de l’activité. Lors
d'une séance de jeu ludique, il a fait des groupes de quatre apprenants.
On a observée qu'il n'y a pas de retardataire, sait imposer le silence en classe,
en les fixant du regard ou bien en leur criants dessus, et gère la durée des
taches .chaque partie du déroulement du cours, il lui consacre un temps
précis, autrement dit il y a une organisation.
Très patient avec eux, surtout avec les deux cas qu’on a évoqués, pas tout le
temps souple mais ouvert. C’est un exemple de bienveillance et de
compréhension. Manifeste aussi un enthousiasme communicatif: il aime bien
communiquer avec ses apprenants et les incites à le faire, fait preuve
d'humour, en leurs faisant des remarques amusantes qui les fait éclaté de rire.
Il y a une interaction entre les apprenants et lui, tout le groupe lève la main
pour prendre la parole, ils donnent même des propositions et des idées.par
exemple, l'un d’eux à proposer de faire un tour de scrabble à la fin de la
séance, mais concernant l'interaction entre eux, ceci dépend du type de
l'activité, lors d'un travail de groupe.
Les situations conflictuelles dans les classes de cet enseignant sont absentes,
ne sanctionne pas, et capable de ramener sa classe au calme.
Ses vêtements n'attirent pas l'attention et porte tous le temps une blouse.sa
voix est: forte, claire, rauque, débit lent.
73
Ne se déplace pas tout le temps entre les rangées, utilise beaucoup la
gestuelle : met l'index verticalement sur la bouche pour obtenir le silence,
frappe des mains, hoche la tête, secoue un apprenant inattentif pour qu'il
s'intègre à nouveau au groupe, dessine un objet avec ses mains.
Son regard est autoritaire, et le combine parfaitement avec ses gestes.il a
l'habitude de fixé l'élément perturbateur du regard et croise les bras pour
capter son attention et cesser les agitations.
1.3 Le climat de la classe chez l’enseignante 03:
Cette enseignante prépare sa classe avant le cours. Âpres qu'elle fait sortir
ses affaires rapidement, demande à l’apprenant qui est assis devant d'écrire la
date, le projet, la séquence sur le tableau, entre temps, elle essaye d'arrêter les
perturbations.
On a remarquée qu’elle ne les interroge pas sur le cours précédant, mais
sur l'intitulé de la séquence .d'après elle, ceci les oriente vers quelques chose
de précis.ne vérifie pas le travail personnel, tels que les exercices, mais
seulement le déroulement de leurs préparation du projet.
Elle n'essaye pas de les motiver, ils n'ont même pas envi de poursuivre le
cours, lorsqu'elle enseigne, on a l'impression qu'elle leurs impose les cours,
elle ne les passionne pas.
On a constaté aussi qu'elle change l'emplacement des tables selon le type
d'activité. Mais ne gère pas la durée des taches. Se déplace de temps en temps
entre les rangées, mais seulement lorsqu'il y a une agitation.
On se qui concerne les retardataires, elle les fait entrer, sans leurs faire la
remarque. Les apprenants s'amuse à le faire tout le temps.ne sait pas imposer
un silence attentif de plus de 30 secondes, ils n'arrêtent pas de chuchoter ;
parfois fois ils s'insultent et rirent à haute voix.
74
Très patiente avec eux, mais elle n'est pas ouverte, ni souple.par contre
compréhensive et bienveillante.
Elle ne manifeste pas un grand enthousiasme communicatif, vue les
agitations en classe, elle n'arrive pas les contrôler .on a ressenti qu'elle n'a pas
une grande envi à communiquer avec eux, surtout les éléments perturbateurs.
Des fois on ressent même qu'elle n'est pas motiver pour faire la cour et ne fait
jamais preuve d'humour.
Il y un une interaction entre les bons éléments uniquement, mais
l'interaction entre les apprenants se fait lors des travaux de groupe.
Lors des situations conflictuelles, l'enseignante fait appel au surveillant et
parfois fait sortir l'élément perturbateur; elle les sanctionne souvent, en
demandant de faire convoquer leurs parents.
Elle n'est pas capable de ramener sa classe au calme; sa tenue
vestimentaire est n'attirent pas l'attention et porte toujours une blouse; sa voix
est forte, autoritaire, débit rapide, se déplace en classe et utilise des gestes:
agite les bras pour attirer l'intention, lit et déplie alternativement l'index pour
convoquer un apprenant avec un signe de menace, dessine avec la main un
objet, pointe le doigt sur le tableau lorsqu'elle explique, frappe des mains.
Son regard, il est autoritaire aussi. Mais elle sait le combiner avec ses
gestes: lorsqu'un élève repend à une question, elle le fixe du regard eh
hochant la tête pour l'encourager.
75
Grille d’observation récapitulative concernant l’enseignante 01
Grille d’observations des attitudes de l’enseignant
L’e
nsei
gnan
t et
sa m
étho
de
-Y a- t-il une préparation de la classe avantle cours?-L’ enseignant (e) interroge t’il/elle sesélèves sur le cours précédent ?- Vérifie t- il/elle un travail déjà donné?- Sait-il/elle les motiver?
-oui
-oui
-Oui-oui
Ges
tion
spéc
iale
/te
mpo
relle
-L’emplacement des tables dépend de lanature de l’activité?- Est-qu’ il/elle gère la durée des tâches?
-oui
-oui
La
Dis
cipl
ine -Quelle est son attitude vis-à-vis des
retardataires?- Sait-il/elle imposer un silence attentif dansla classe?
-elle les fait entré mais en leurs faisant uneremarque.
-oui, mais ceci ne dure pas longtemps
Sape
rson
nalit
é -Est- il/elle souple, ouvert(e) ; patient(e) ?- Est- il/elle compréhensif (Ve),bienveillant(e) ?-Manifeste t- il/elle un enthousiasmecommunicatif?- Fait-il preuve d’humour?
-oui-oui-oui
-oui
Rel
atio
ns
- Y a-t-il une interaction entre lui/elle et sesélèves?-Y a-t-il une interaction entre les apprenants?
-oui
-présente uniquement lors des travaux de engroupes.
Aut
orit
é
- Comment règle t- il/elle les situationsconflictuelles?- Comment utilise t-il/elle les sanctions?- Est-il/elle capable de ramener sa classe aucalme quand ceci est nécessaire?
-change le ton de sa voix, s’approche del’élément perturbateur, et parfois elledemande de changer de place.-fait sortir l’apprenant perturbateur, ou biense réfère aux notes.-pas toutes les agitations.
Ten
uve
stim
enta
ire -Sa tenue vestimentaire attire telle
l’attention?-Porte t- il/elle une blouse?- Quel genre de vêtements porte il/elle?
-non-oui-uniquement des jupes et des robes.
Voi
x/él
ocut
ion/
into
nati
on
- Comment est sa voix? (volume, ton,timbre…)
-gai, dynamique, claire, débit long
76
Dép
lace
men
ts e
tpo
stur
es
- Se déplace t’il /elle de manière suffisante dans la classe? -oui, elle passe la plupartde la séance entre lesrangées.
Ges
tual
ité - Utilise il/elle des gestes? si oui, lesquels? Oui : des gestes déictique,
métaphorique , iconique
Reg
ard - Comment est-il son regard?
-positif
77
Grille d’observation récapitulative concernant l’enseignant 02
Grille d’observations des attitudes de l’enseignant
L’e
nsei
gnan
t et
sa
mét
hode
-Y a- t-il une préparation de la classeavant le cours?-L’ enseignant (e) interroge t’il/elle sesélèves sur le cours précédent ?- Vérifie t- il/elle un travail déjà donné?- Sait-il/elle les motiver?
-oui
-oui
-oui-oui
Ges
tion
spéc
iale
/te
mpo
relle
-L’emplacement des tables dépend de lanature de l’activité?- Est-qu’ il/elle gère la durée des tâches?
-oui
oui
La
Dis
cipl
ine -Quelle est son attitude vis-à-vis des
retardataires?- Sait-il/elle imposer un silence attentifdans la classe?
-il n’y a pas de retardataires.
-oui
Sa p
erso
nnal
ité -Est- il/elle souple, ouvert(e) ; patient(e) ?
- Est- il/elle compréhensif (Ve),bienveillant(e) ?-Manifeste t- il/elle un enthousiasmecommunicatif?- Fait-il preuve d’humour?
-ouvert, patient, mais pas tout le temps souple-oui-oui
-oui
Rel
atio
ns
- Y a-t-il une interaction entre lui/elle etses élèves?-Y a-t-il une interaction entre lesapprenants ?
-oui
-rarement
Aut
orit
é
- Comment règle t- il/elle les situationsconflictuelles?- Comment utilise t-il/elle les sanctions?- Est-il/elle capable de ramener sa classeau calme quand ceci est nécessaire?
-il n’y a aucune sorte de conflit.
-ne sanctionne pas.-oui
Ten
uve
stim
enta
ire -Sa tenue vestimentaire attire telle
l’attention?-Porte t- il/elle une blouse?- Quel genre de vêtements porte il/elle?
-non-oui-classique
78
Voi
x/él
ocut
ion/
into
nati
on
- Comment est sa voix? (volume, ton,timbre…)
-forte, claire, roque, débit lent
Dép
lace
men
tset
pos
ture
s
- Se déplace t’il /elle de manièresuffisante dans la classe?
Non, pas assez
Ges
tual
ité -Utiliset’il/elle des gestes? si oui,
lesquels?-pas suffisamment : déictiques, iconiques
Reg
ard - Comment est-il son regard? -autoritaire, positif
79
Grille d’observation récapitulative concernant l’enseignante 03
Grille d’observations des attitudes de l’enseignant
L’e
nsei
gnan
t et
sa
mét
hode
-Y a- t-il une préparation de la classeavant le cours?-L’ enseignant (e) interroge t’il/elle sesélèves sur le cours précédent ?- Vérifie t- il/elle un travail déjà donné?- Sait-il/elle les motiver?
-oui
-non
Non, uniquement le déroulement dela préparation des exposés-elle n’essaye pas de les motiver
Ges
tion
spéc
iale
/te
mpo
relle
-L’emplacement des tables dépend de lanature de l’activité?- Est-qu’ il/elle gère la durée des tâches?
-oui
-non
La
Dis
cipl
ine -Quelle est son attitude vis-à-vis des
retardataires?- Sait-il/elle imposer un silence attentifdans la classe?
-elle les fait entrer sans leur faire laremarque
-non
Sa p
erso
nnal
ité
-Est- il/elle souple, ouvert(e) ; patient(e) ?- Est- il/elle compréhensif (Ve),bienveillant(e) ?-Manifeste t- il/elle un enthousiasmecommunicatif?- Fait-il preuve d’humour?
-elle n’est pas souple-oui-pas tellement
-non
Rel
atio
ns
- Y a-t-il une interaction entre lui/elle etses élèves?-Y a-t-il une interaction entre lesapprenants ?
-uniquement avec ceux qui sontassis dans les premières tables présdu bureau.-non
Aut
orit
é
- Comment règle t- il/elle les situationsconflictuelles?- Comment utilise t-il/elle les sanctions?- Est-il/elle capable de ramener sa classeau calme quand ceci est nécessaire?
-fait appel aux surveillants, ou bienelle fait sortir l’apprenant de laclasse-elle convoque les parents-non
Ten
uve
stim
enta
ire -Sa tenue vestimentaire attire telle
l’attention?-Porte t- il/elle une blouse?- Quel genre de vêtements porte il/elle?
-non-oui-des hijabs
80
Voi
x/él
ocut
ion/
into
nati
on
- Comment est sa voix? (volume, ton,timbre…)
-forte, autoritaire, débit rapide
Dép
lace
men
tset
pos
ture
s
- Se déplace t’il /elle de manièresuffisante dans la classe?
-non, jamais
Ges
tual
ité -Utiliset’il/elle des gestes? si oui,
lesquels?-oui mais pas assez. des gestesdéictiques, iconiques
Reg
ard -Comment est-il son regard? -autoritaire
2. Présentation, analyse et interprétation des données :
A partir de notre observation du climat dans les trois classes, et d’âpres les
grilles récapitulatives qu’on a obtenu, nous remarquons que les attitudes des
trois enseignants sont différentes durant leur enseignement du FLE, pendant
les huit séances.
2.1 L’enseignant et sa méthode :
Un cadre d’apprentissage confortable et propice peut contribuer à la discipline
des élèves, à leur désir de se concentrer sur la leçon, leur capacité et surtout
sur le climat en classe. Mais à chaque enseignant sa méthode.
De ce fait, bien préparer sa classe avant de débuter un cours est très important.
On observant les attitudes des enseignants 01 et 02, durant les moments de
travail, nous avons remarqué qu’ils ne commence jamais le cours avant
d’essayer de calmer les apprenants et apporter une atmosphère convenable, ce
qui permet un bon apprentissage et une bonne transmission du savoir .
81
Ils les interrogent sur le cours précédant et vérifient les devoirs à la maison.
Ceci permet à l’apprenant d’être à jour, de plus, ils les motivent à travers des
questions et des thèmes signifiants à leurs yeux et qui représente aussi un défi
pour eux. Ceci les met dans une situation qui les pousse à s’intéresser aux
différents contours de la notion qui doit être évoquée.
Contrairement à l’enseignante 03, qui à créer une situation particulière, vue
qu’elle ne vérifie pas le travail demandé aux apprenants et n’essaye pas de les
motiver. Quand il n y a pas de motivation, l’enseignant ne pourrais pas attirer
leurs attentions.
2-2 gestion spatio-temporelle
Gérer l’espace et le temps en classe est une tache que chaque enseignant doit
s’en occuper, tout en prenant en considération le type d’activité : chez les trois
cas que nous avons observés, nous remarquons que l’emplacement des tables
dépend de la nature d l’activité : lors des travaux collectifs, ils organisent des
petits groupes, lors des présentations des projets ou de débats, ils organisent
les salles en forme de U.
Les élèves trouveront dans une classe chaleureuse et accueillante la sécurité
affective indispensable à leur épanouissement et à l’appropriation des
connaissances.
Pour ce qui est de la gestion temporelle, nous avons constaté que les
enseignants 01 et 02 gère bien la durée de chaque tache, et consacre le temps
nécessaire pour chaque activité ; contrairement à l’enseignante 03, elle prend
beaucoup de temps pour s’installer au début du cours. Souvent, elle ne
termine pas à temps, et le laisse pour la séance suivante.
82
2-3 la discipline
Les problèmes de discipline installent en classe des attitudes néfastes au bon
fonctionnement de cette dernière. Dès le début de la séance l’enseignante 01
et 02 sont stricte, vis-à-vis des retardataires, et en particulier l’enseignant 1,
chez lequel on a remarqué une absence totale de retardataire, ceci un créer a
contribuer à installer un calme et un silence en salle. Contrairement a
l’enseignante 03, qui laisse entrer des apprenants après avoir fermé la porte,
sans leurs faire une remarque. On a noté même des retards de 30 minutes.
Ceci à mener à une atmosphère agité en classe, qu’elle est incapable de
contrôler.
2-4 personnalité :
La personnalité de l’enseignant marque l’atmosphère qui peut régner en
classe. Ce que nous avons remarqué c’est que les trois cas sont ouvert et
patient avec leurs apprenants, mais tout le temps souple, c’est ce que nous
avons observé chez l’enseignant 01 et 03.ceci peut créer une certaine barrière
entre ces derniers et certains apprenants.
On a noté aussi, qu’ils sont compréhensifs, bienveillants, on un enthousiasme
communicatif et un sens d’humour. Cela a permis aux apprenants de se sentir
en sécurité, et de ce retrouver dans un espace chaleureux et accueillant.
Contrairement à l’enseignante 03.
2-5 relations :
L’interaction enseignants /élèves chez les trois cas qu’on a étudié est présente.
Elle va bien au-delà de la relation pédagogique. Quand elle est positive,
chaleureuse, et non conflictuelle, elle aura de l’impact tant sur la qualité des
apprentissages et la réduction de l’indiscipline que sur le vécu professionnel
de l’enseignant.
83
Par contre l’interaction entre les apprenants eux même est presque absente,
c’est pourquoi chacun des ces enseignants doivent proposer des situations de
coopération ou les apprenants devraient produire en communs.
Les interactions entre pairs permettent de construire leurs savoirs, elles sont
alors soit symétriques : ce qui suppose l’équivalence des compétences et des
statuts, dans ce cas les confrontations à un partenaire favorise la coopération,
soit asymétrique, lorsqu’il s’agit d’un apprenant dont les compétences dans un
domaine déterminé sont plus avancées que l’autre.
2-6 autorité :
L’autorité de l’enseignant en classe est liée a sa capacité à se faire écouter, a
se faire respecter. C’est le cas de l’enseignants 02, qui réussi à instaurer une
atmosphère loin des conflits, que se soit entre les apprenants et lui, ou bien
entre les apprenants eux même.
L’enseignante 01 rencontres des situations conflictuelles mais elle sait très
bien les gérer, contrairement a l’enseignante 03 qui fait directement appel a
un surveillant ou bien fait sortir l’apprenant de la classe. Cette enseignante
n’essaye pas de s’imposer devant ses élèves. On a noté un manque de respect
de la part des apprenants envers leur enseignante.
Pour ce qui est des sanctions, chacun d’eux sanctionne, à part l’enseignant 02,
qui, ne se retrouve jamais dans des situations qui l’oblige à le faire.
La tenue vestimentaire :
Les trois enseignants portes toujours des blouses, et leurs vêtements n’attirent
pas l’attention. D’après eux, c’est pour marquer la distance entre l’enseignant
et les apprenants.
Voix/élocution/intonation :
84
L’enseignante 01 utilise un ton gai, dynamique et enthousiaste. Ceci crée une
atmosphère particulière, son intonation permet de capter l’attention des
apprenants, de leur donner envie d’écouter et de participer. Alors que
l’enseignant 02 utilise un ton fort, roque, et claire.
Par contre, l’enseignante 03 utilise tout au long de son cours un ton monotone
et autoritaire, elle parle d’une voix forte, non pas pour favoriser la prise de
parole des apprenants mais pour assurer le calme dans la classe. Ce qui
conduit à une écoute peu attentive de la part des apprenants.
Déplacements et postures :
L’enseignante 01 se déplace dans toute la classe et entre les rangées pour
vérifier le travail des apprenants et ne s’assoit jamais sur sa chaise mais elle
reste debout devant le bureau. Ce qui lui permet de marquer fortement sa
présence tel un acteur sur scène afin de captiver son public.
En revanche, l’enseignant 02 ne se déplace pas assez, et l’enseignante 03 ne
se déplace jamais .ils ont crées une situation de communication un peu
particulière, surtout l’enseignante 03, moins directe en restant immobile dans
son bureau ou en se déplacent sur son estrade .quand l’enseignant ne se
déplace pas, il risque de s’éloigner de plus en plus de ses apprenants et rendre
sa tâche plus difficile.
Gestualité :
Les trois enseignants utilisent différents types de gestes, mais cette utilisation
varie d’un enseignant à un autre.
Pour l’enseignante 01 son recours aux gestes est fréquent et fait partie de son
travail en classe par rapport à l’enseignant 02 et l’enseignante 03.
L’enseignante 01 utilisait des gestes de type déictiques, métaphoriques et
iconiques pour faciliter l’accès aux sens aux apprenants ce qui lui facilite la
85
tâche mais aussi aux apprenants. Nous avons remarqué que les apprenants ne
demandent pas la traduction en langue maternelle, ceci montre qu’ils sont
habitués aux gestes, mimiques et tout ce qui fait partie du non verbal
En contrepartie, l’enseignant 02 et l’enseignante 03, bien qu’ils ont utilisait
quelques gestes déictiques et iconiques mais cela n’est pas suffisant par
rapport a l’enseignante 01 puisque le thème de la séance, qui était « un
débat », nécessitait la présence d’un ensemble varié de gestes pour faciliter la
compréhension aux apprenants.
Le regard :
Comme nous l’avons vu dans le cadre théorique, le regard est un élément
indissociable de la communication non verbale et joue plusieurs rôles
important dans le processus d’enseignement-apprentissage du FLE.
D’une manière générale, tous les enseignants, sans exception, ont l’habitude
de regarder et la classe et les apprenants car cela fait partie de leur travail
mais la différence existe dans la façon et l’objectif du regard :
Pour l’enseignante 01et l’enseignant 02, leurs regards sont jugé positifs, et un
peu autoritaire pour l’enseignant 02. Tout d’abord, parce qu’ils sont
égalitaires pour tous les apprenants. Ils n’excluent aucun d’eux. Ensuite, leur
regard porte une charge d’affectivité et d’enthousiasme surtout lorsqu’ils
s’adressent à un apprenant un peu démotivé qui ne s’intéresse pas à la leçon.
Enfin, lorsqu’il s’agit d’une consigne ou d’une question, le regard de ces 02
enseignants est dirigé vers tous les apprenants que ce soit les bons ou ceux
jugés « faibles ». Ces derniers, ils les encouragent plus et leur donne la chance
de s’intégrer avec les autres. C’est alors une manière pour leur dire qu’ils sont
écoutés et accompagnés. Le regard permet donc aux apprenants de se sentir
concernés ce qui les rend plus attentifs.
86
Par opposition, l’enseignante 03 concentre son regard sur un groupe, qui est
plus actif. Cela témoigne qu’elle ne s’intéresse pas à toute la classe et ignore
les autres apprenants jugés « faibles ».
En plus, son regard est beaucoup plus autoritaire qu’éducatif. Il a pour
objectif d’installer le calme dans la classe sans prendre en considération le
coté des savoirs et des connaissances.
Synthèse des résultats :
Dans ce chapitre, nous avons mis l’accent sur les différentes attitudes des
enseignants en classe. On conclu qu’il y a un impact sur la gestion de ces
classes, et les trois cas précédemment présentés et analysés le prouve.il y avait
une bonne gestion et un climat convenable aux apprentissages lorsque
l’enseignant(deuxième cas) a su prendre les chose en main et contrôla sa
classe à travers sa méthode, sa gestion spatio-temporelles, sa personnalité, ses
relations et interactions ,sa tenue vestimentaire, et bien d’autre attitudes non
verbales, tels que la voix, le regard, les déplacements et les gestes. Mais le
plus important c’était son autorité et son instauration de la discipline en
classe. C’est ce que nous n’avons pas pu retrouver le plus chez le troisième
cas en particulier, et plus au moins chez le premier cas.
L’autorité, la discipline, et le non verbal sont des critères qui ont fait
beaucoup plus la différence au niveau de la gestion chez les trois
enseignants.au lieu d’intervenir pour rétablir un climat de classe convenable
et harmonieux une fois que la situation s’est dégradée, il est souhaitable de
prendre des mesures pour empêcher les problèmes d’indiscipline.de ce fait on
pense que les enseignants efficaces sont ceux qui savent réagir avant que la
perturbation se propage dans tout le groupe, et c’est pourquoi l’enseignant
doit connaitre chacun de ses élèves.
87
La discipline dans les classes de l’enseignant (cas 2) à contribuer à une
gestion parfaite de la classe, contrairement aux classes de l’enseignant du
troisième cas en particulier, qui était très perturbé et agité et ne favoriser pas
les apprentissages.au contraire, ceci à influencé négativement même sur leur
motivation.
Nous avons conclu qu’il existe une grande différence entre les trois
enseignants même s’il y avait plusieurs paramètres en commun. Ce qui amène
à des réactions différentes aussi de la part des apprenants.
2- l’entretien :
L’observation ne pouvant garantir la quantité et la qualité des informations
nécessaire à l’analyse et a la vérification des hypothèses susciter le recours a
un autre instruments de recherche qu’est l’entretien.
Cette partie sera l’occasion d’une évaluation plus qualitative des données et
permettra de tester les hypothèses énoncés dans la première partie. Mais avant
de se lancer pleinement dans l’entretien qu’on a établi, nous avons préparé un
ensembles de questions sur les informations qu’on souhaiterais obtenir et que
l’on cherche a avoir:
1- Sollicitez-vous souvent la parole chez vos apprenants ?
L’enseignante 01 sollicite la parole chez ses apprenants pour les comprendre,
les convoiter, les stimuler; sa relation avec ses élèves quand elle bonne, ca
apaise le climat en classe. C’est le cas aussi pour l’enseignant 02 , Selon lui
un apprenant qui ne s'exprime pas ne progresse pas et que le fait de parler est
le meilleur moyen de se faire comprendre. L’enseignante 03,déclare qu'elle
sollicite la parole chez ses apprenants pour les amener à communiquer de
façon intelligible, claire et précise.et que sa relation avec eux à un impact sur
88
le climat de la classe, pour cela il faut comprendre la psychologie et la
mentalité de l'apprenant.
2-quel est l’impact de votre relation avec vos élèves sur le climat de laclasse?
La relation entre leurs apprenants et eux est très importante pour créer un
bon climat. Selon ses enseignants, quand l’air est sérieux, ceci va empêcher
les apprenants de chuchoté entre eux, et d'être agité.
3-Quelles stratégies adoptez-vous pour mener vos apprenants à
agir/réagir en classe ?
L’enseignants 01 a dévoilé qu’elle adopte l'apprentissage par compétence, en
faisant le lien entre le cours précédent et celui à venir, d'après elle, c'est pour
enchainer les acquis des apprenants. L’enseignant 02 pense que la stratégie
qu'il adopte, doit être d'âpres lui pleine de confiance, de sympathie, de liberté
et de respect mutuel.et en ce qui concerne l’enseignante 03, il faut, selon elle
les encourager, et essayer de rendre le cours facile.
4-Faites-vous le point entre le cours précédent et celui à venir?
L’enseignante fait le lien entre le cours précédent et celui à venir, et d'après
elle, c'est pour enchainer les acquis des apprenants. L’enseignant 02 à
dévoiler, qu’avant d'entamer le cours, il serait préférable de faire un rappel sur
le cours précédant, c'est comme un éveil de l'intérêt, et faciliterait le cours du
jour. L’enseignante 03 pensent que ceci est nécessaire pour vérifier les acquis
des apprenants et rappeler les points essentiels du cours passé.
5-Vous êtes en train d’expliquer le cours, un de vos apprenantsn’arrive pas à saisir un point. Comment réagissez-vous?
Si l'un des élèves n'arrive pas à saisir un point, l’enseignante annonce qu’ elle
termine le cours, puis le réserve pour la séance de rattrapage, mais avant cela,
89
elle déclare qu'elle essaye d'abord par des gestes, peut-être il arrivera à
comprendre. Les gestes sont donc d'âpres elle un moyen de compréhension.
Pour l’enseignant 02, il annonce qu’il continu le plus normalement possible
le cours et réserve le dernier quart d'heure afin de réexpliquer le point que son
apprenant n'a pas bien saisi, sinon l'inviter à assister à une séance de
rattrapage.
On ce qui concerne l’enseignante 03,elle propose de le répéter et utiliser une
autre façon pour le réexpliquer sur le coup, on utilisant même des gestes et
les images pour faciliter le point.
6-Du fait que la gestuelle participe à la représentation mentale que
l’élève se construit. Comment l’utilisez-vous?
Les trois enseignants on rependu que la gestuelle est très importante, il
l’utilise pour faire comprendre des ambigüités, pour faire arrêter des
agitations et des perturbations. Ils ont annoncés aussi, qu’ils utilise souvent
la gestuelle pour expliquer et faciliter un point difficile,.
7-Lorsque vous expliquez, comment orientez-vous votre regard ?
Lorsqu’ils expliquent, l’enseignante 01 et l’enseignant 02 ont déclaré qu’
ils orientent leur regard vers tout le groupe , et en même temps sur
quelques apprenants bien déterminés. Contrairement à l’enseignante 03 qui
a déclaré qu’elle mobilise son regard.
8-Votre voix est-elle audible pour tout le groupe? Est-ce que vous
variez le ton d’une situation à une autre ?
Les enseignants 01 et 02 annoncent que leurs voix est audible pour tout le
groupe et qu’ils changent de ton selon la situation par contre l’enseignante
03 a rependue que sa voix est peu audible vue qu'elle a une voix aigu, mais
90
elle change de ton d'une situation a une autre lors des conflits, d'une lecture
magistrale.
9- Face à une situation embarrassante, quelles mesures adoptez-vous?
Face à une situation embarrassante, les enseignants 01 et 02 ont avoué qu’ils
se comportent calmement, par contre l’enseignante 03 a déclarer qu’elle fait
sortir l’apprenant.
10- Selon vous, se faire obéir, c’est aussi une question de temps?
Les trois enseignants ont annoncé que se faire obéir est une question de
temps, et qu’il ne faut jamais s’attendre à être obéi sur le coup. C’est aussi
une question de patience.
11- Quelle est votre attitude vis-à-vis des retardataires?
En ce qui concerne les retardataires, l’enseignante 01 les faits entrer mais
en leurs faisant la remarques..
L’enseignant 02 ,il avoue qu'il n'y a pas de retardataire dans sa séance, et si
jamais il y en aura, il se contentera à faire quelques remarques brèves. Pour
l’enseignante 03 elle ne les fait pas entrer.
12- Est ce que vous vous déplacez en classe? Comment le faites-vous et
à quel moment?
Chacun des enseignants qu’on a interrogé on déclarer qu’ils se déplacent
tout le temps entre les rangées pendant l'explication, et pour vérifier
l'écriture des apprenants et les contrôler, surtout pendant la séance
d’exercices individuels pour l’enseignant 02.
91
13- Respectez-vous le temps nécessaire pour accomplir une tâche?
L’enseignante 01 et 03 ont répandu qu’elles Respectent le temps nécessaire
pour accomplir une tache, car selon elles, ils ont un programme a terminé, et
chaque tache doit être terminé à temps. L’enseignant 02 pense a son tour que
le temps nécessaire pour accomplir une tache dépend de la compréhension des
élèves.
14- Est ce que vous changez l’emplacement des tables et des chaisesselon le type d’activité ?
L’enseignante 01 a déclarer qu’elle change l'emplacement des tables: pour
les séances TD, les tables doivent être sous forme de "U", aussi le travail
collectif et binôme nécessite de faire des groupes en forme de U.c’est le cas
aussi pour les deux autres enseignants.
Synthèse :
Apres avoir présenté tous nos résultats issu de l’observation et de l’interview,
on peut dire que l’enseignante 01 à une bonne méthode pour enseigné, que ce
soit au niveau de la préparation de la classe, ou bien au niveau de la
motivation.sa gestion spatio-temporelle est parfaite.
Sa personnalité a influencé positivement sur sa relation avec ses élèves, même
sa tenue vestimentaire d’ailleurs. Même sa voix, ses gestes, son regard elle
sait comment les exploiter dans sa classe.
Par contre ,cette enseignante a un peu du mal à être souple avec ses
élèves et à contrôler efficacement les agitations vue que le silence ne dure pas
longtemps; et à imposer d’une manière adéquate son autorité ; c’est pourquoi
le climat dans les classes de cette enseignante est un peu agité.c’est ce que
nous avons pu constater le long de notre enquête.ces perturbations ne sont pas
92
arriver au point ou elles deviennent incontrôlables, mais on croie que ceci doit
être traiter .
Dans le cas de cette enseignante, on constate qu’il y a une bonne gestion
de la classe, vue sa méthode d’enseigner, sa gestion spatio-temporelle, sa
relation avec ses apprenants, sa tenue vestimentaire, la bonne élocution et
intonation et la bonne utilisation des gestes et de son regard ; mais réfléchir à
améliorer son autorité et la discipline au sein du groupe va rendre cette
gestion meilleur.
Dans le cas du deuxième enseignant on peut dire que cet enseignant sait
comment préparer sa classe pour pouvoir entamer son cour, gère bien le
temps et l’espace, l’interaction entre ses élèves et lui est excellentes ,se
déplace en classe, sa tenus vestimentaire n’attire pas l’attention, sa voix et
audible et claire, son regard est mobile et sait le combiner avec ses gestes, et
pour ce qui est de sa personnalité, il a de bons critères a part qu’il n’est pas
vraiment souple avec eux. On présume que ceci est normal vue sa
personnalité autant qu’un homme.
Pour ce qui est de l’autorité, il n’as pas du tout des problèmes a imposé le
calme et la discipline vrai qu’on a remarquée des chuchotements entre les
élèves mais il arrive à imposer un silence sans difficulté.
On somme, cet enseignant gère parfaitement sa classe, sans être très dur
avec les élèves ou bien les sanctionner à chaque fois, mais c’est tout un
ensemble d’attitudes qui y contribuent, on commençant par savoir préparer sa
classe au début de chaque séance.
A l’issu des résultats qu’on a obtenu chez l’enseignante 03, il y a
vraiment un sérieux problème dans la gestion des classes de cette
enseignante.si on évoque sa méthode d’enseigner ,elle est bonne, même elle
sait gérer l’espace et la durée des taches, il y a une interaction entre ses élèves
93
et elle, ses tenues ne sont pas attirantes, sa voix est audible ,ses déplacements,
son regard et sa gestuelle sont convenables ;mais le problème se pose au
niveau de la discipline, de l’autorité ,et quelque part même au niveau de sa
personnalité et sa motivation pour les élèves.
Cette enseignante a des difficultés à cesser les agitations et imposer le
calme, à nôtres avis, attirer l’intention des élèves et pouvoir les motiver vas
diminuer ses perturbations, mais tout en étant patient et souple avec eux, et
avoir un certain enthousiasme communicatif, contrairement a ce que nous
avons pu remarquer chez cette enseignante, et c’est ce qui menace son rôle en
classe.
Nous avons donc pu conclure que le climat dans les classes de cette
enseignante est très perturbé, vue la mauvaise gestion de la part de cette
derniere.la discipline et le manque d’autorité on influencés principalement, et
d’une manière négative sur la classe.
Conclusion générale
94
Nous arrivons au terme de cette étude de cas qui porte sur l’impact desattitudes de l’enseignant sur la bonne gestion de la classe, et nous nousrendons compte que cette étude n’est qu’une facette de la notion de gestion dela classe, et que le sujet traité ne peut cerner tous les contours de l’influencede ces attitudes sur le climat de la classe.
Dans l’approche qui était la nôtre, nous avons essayé de rependre à notreproblématique présentée au départ ainsi : dans une classe de FLE, commentl’enseignant algérien pourrait-il rendre le climat en classe propice auxapprentissages ?
Afin d’y rependre, Âpres avoir analysé et interpréter les résultats issu denotre collecte de données, nous somme parvenue à confirmer notre hypothèsede recherche, qu’on a présentée ainsi : le climat de classe favorable auxapprentissages dans une classe de langue, dépend d’une bonne gestion assuréepar l’enseignant, et ce, à travers ses attitudes (son autorité, sa tenuevestimentaire, ses comportements non verbaux tels que la voix, le regard, lagestuelle et les déplacements).
Effectivement, les attitudes des trois cas qu’on a étudiée ont eu uneinfluence claire sur leurs gestion de la classe. En réalité, démontrer commentun enseignant arrive à établir un environnement convenable, dans lequelchaque élèves peut atteindre ses objectifs est très complexe. L’enseignant doitétablir et maintenir une atmosphère propice aux apprentissages, tout eninstaurent une bonne organisation, et avoir recours à une bonne méthode, uneautorité, une bonne gestion spatio-temporelle, une parfaite communication, etde bonne attitudes para verbales.
Tous les enseignants n’ont pas forcément les mêmes attitudes, mais savoirgérer une classe est un art, une discipline à ne pas négliger afin d’aboutir àune atmosphère stable, adéquate et favorable pour apprendre.
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Annexes
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Grille d’observations des attitudes de l’enseignant lors d une séquence de coursL
’ens
eign
ant
et s
am
étho
de
-Y a- t-il une préparation de la classeavant le cours?-L’ enseignant (e) interroge t’il/elleses élèves sur le cours précédent ?- Vérifie t- il/elle un travail déjàdonné?- Sait-il/elle les motiver?
Ges
tion
spéc
iale
/te
mpo
relle
-L’emplacement des tables dépend dela nature de l’activité?- Est-qu’ il/elle gère la durée destâches?
La
Dis
cipl
ine -Quelle est son attitude vis-à-vis des
retardataires?- Sait-il/elle imposer un silence attentifdans la classe?
Sa p
erso
nnal
ité
-Est- il/elle souple, ouvert(e) ;patient(e) ?- Est- il/elle compréhensif (Ve),bienveillant(e) ?-Manifeste t- il/elle un enthousiasmecommunicatif?- Fait-il preuve d’humour?
Rel
atio
ns
- Y a-t-il une interaction entre lui/elleet ses élèves?-Y a-t-il une interaction entre lesapprenants ?
Aut
orit
é
- Comment règle t- il/elle lessituations conflictuelles?- Comment utilise t-il/elle lessanctions?- Est-il/elle capable de ramener saclasse au calme quand ceci estnécessaire?
Ten
uve
stim
enta
ire -Sa tenue vestimentaire attire telle
l’attention?-Porte t- il/elle une blouse?- Quel genre de vêtements porteil/elle?
97
Voi
x/él
ocut
ion/
into
nati
on
- Comment est sa voix? (volume, ton,timbre…)
Dép
lace
men
tset
pos
ture
s
- Se déplace t’il /elle de manièresuffisante dans la classe?
Ges
tual
ité -Utiliset’il/elle des gestes? si oui,
lesquels? Pour quelle raison ?
Reg
ard -Son regard est- il fixe ou mobile?
- Sait- il/elle combiner entre sonregard et les éléments para-verbaux?
98
Guide d’entretien destiné aux enseignants
1. Sollicitez-vous souvent la parole chez vos apprenants ?
Oui Non
Si oui, pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………………...……………………………………………………….…………………………………………...……………………….................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2. Quel est l’impact de votre relation avec vos élèves sur le climat de la classe?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3. Quelles stratégies adoptez-vous pour mener vos apprenants à agir/réagir en classe ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
4. Faites-vous le point entre le cours précédent et celui à venir?
Oui non
Pourquoi?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
99
5. Vous êtes entrain d’expliquer le cours, un de vos élèves n’arrive pas à saisir unpoint. Comment réagissez-vous?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
6. Du fait que la gestuelle participe à la représentation mentale que l’élève se construit.Comment l’utilisez-vous?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
7. Lorsque vous expliquez, comment orientez-vous votre regard ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
8. Votre voix est-elle audible pour tout le groupe? est ce que vous variez le ton d’unesituation à une autre ?
Oui Non
Expliquez ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
9. Face à une situation embarrassante, quelles mesures adoptez-vous?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
100
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
10. Selon vous, se faire obéir, c’est aussi une question de temps?
Oui non
Comment ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
11. Quelle est votre attitude vis-à-vis des retardataires?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
12. Est ce que vous vous déplacez en classe? comment le faites-vous et à quel moment?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………....
13. Respectez-vous le temps nécessaire pour accomplir une tâche?
Oui non
Pourquoi?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
101
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
14. Est ce que vous changez l’emplacement des tables et des chaises selon le typed’activité ?
Oui non
Si oui, pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
102
RéférencesBibliographiques
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(http://www.comportement.net/pedagogie/)
- 13 trucs de gestion de classe, (http://www.stephanecote.org)