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JDP 2014 S475
Mots clés Dermatose éosinophilique ; Hyperéosinophiliesanguine ; Syndrome paranéoplasiqueDéclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.� Iconographie disponible sur CD et Internet.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.548
P349Maladie de Castleman révélée par desmanifestations cutanées : à propos de4 casI. Chami ∗, S. Boudaya , A. Masmoudi , E. Bahloul , M. Mseddi ,H. TurkiDermatologie, CHU Hédi Chaker, sfax, Tunisie∗ Auteur correspondant.
Introduction Maladie de Castelman (MC) correspond à unehyperplasie lymphoïde dont l’étiopathogénie est méconnue. Deprésentation très polymorphe, la MC peut être révélée par desmanifestations cutanées non spécifiques. Nous en rapportons 4observations.Observations Cas 1 et 2 : une femme et un homme âgés respecti-vement de 47 ans et 30 ans, étaient admis pour des lésions érosivesbuccales et labiales traînantes, dont l’histologie, l’IFD et l’IFI faitsétait au début en faveur de pemphigus vulgaire chez le premiercas et de lichen érosif pour le deuxième. Sous corticothérapie, onremarquait chez les 2 patients l’aggravation des lésions. Le pemphi-gus paranéoplasique (PNP), suspecté chez les deux, était confirmépar immunoblot (IB). Le bilan d’extension révélait une MC de siègeabdominal chez le premier et en rétro péritonéal et para vertébraldroit chez le 2e. Une exérèse tumorale était réalisée dans les deuxcas. Les deux patients gardent des lésions érosives buccales néces-sitant un traitement par rituximab pour la première et prednisonepour le deuxième. Le recul est de 7 ans. On ne note pas de récidivetumorale.Cas 3 et 4 : femmes âgées respectivement de 52 et 28 ans,étaient adressées pour des lésions érythémato-vésiculeuses suin-tantes et prurigineuses généralisées chez la première, et touchantle cuir chevelu, la région rétro-auriculaire, et interfessière chezla deuxième. L’examen révélait une otite externe chez les 2patientes. Le diagnostic d’eczéma microbien était évoqué avecamélioration partielle sous traitement antibiotique et dermocorti-coïdes. L’évolution était marquée par des poussées d’eczéma avecapparition d’adénopathies préauriculaires et spinales sans autresmanifestations cliniques. La biologie était sans anomalies. Une biop-sie d’une adénopathie spinale révélait dans les deux cas une MCmulticentrique. Sous corticothérapie (1 mg/kg/j) on obtenait unerégression des adénopathies et de la symptomatologie cutanée.Discussion Deux formes de MC décrites : l’une localisée, bénignede découverte souvent fortuite, et l’autre multicentrique révé-lée par des adénopathies accompagnées de signes généraux francsde pronostic généralement réservé. La biopsie ganglionnaire estindispensable au diagnostic Chez nos patients, la MC était révé-lée fortuitement lors des contrôles des dermatoses inflammatoiresou lors d’un bilan d’extension. À travers le cas no 1 et 2 nous sou-lignons les difficultés du diagnostic du PNP. Toutefois l’associationPNP et MC a un meilleur pronostic par rapport aux autres tumeursmalignes. Dans les formes localisées, l’exérèse radicale reste lemeilleur moyen thérapeutique. La corticothérapie semble efficacedans les formes multicentriques.Conclusion Nous soulignons l’importance de rechercher une néo-plasie sous jacente devant une dermatose auto-immune ou mêmeinflammatoire qui n’a pas tendance à l’amélioration.Mots clés Castleman ; Peau ; Polymorphisme cliniqueDéclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.549
P350Cellulite disséquante du cuir chevelu :étude rétrospective de 7 casconfirmant l’efficacité del’isotrétinoïne per os�
C. Koudoukpo 1,2,∗, S. Abdennader 1, B. Cavelier-Balloy 3,C. Gasnier 1, H. Yédomon 4
1 Centre Sabouraud, hôpital Saint-Louis, Paris, France2 Dermatologie, faculté de médecine de Parakou, Parakou, Bénin3 Anatomie-pathologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France4 Dermatologie, faculté des sciences de la santé de Cotonou,Cotonou, Bénin∗ Auteur correspondant.
Introduction La cellulite disséquante du cuir chevelu (CDCC) estune affection rare et chronique dont l’étiopathogénie reste incom-prise. Elle pose un problème de prise en charge thérapeutique.Patients et méthodes Sept cas de CDCC suivis et traités au centreSabouraud de l’hôpital Saint-Louis entre 2007 et 2013 par un desauteurs, ont été rétrospectivement étudiés, avec une évaluationde l’efficacité de l’isotrétinoine per os.Observations Les sept patients de sexe masculin étaient âgés de22 à 39 ans et présentaient des nodules alopéciques sur l’occiput (2cas) et le sommet du vertex (5 cas). Un traitement par isotrétinoineper os à la dose de 0,75 mg/j/kg a été institué pendant 9 à 12 moisdans la plupart des cas. L’évolution a été favorable avec la guérisoncomplète et une bonne repousse des cheveux dans tous les cas. Lerecul après la guérison complète a été de 16 à 42 mois.Discussion Notre étude montre une efficacité de l’sotrétinoïneper os à la dose 0,75 mg/kg/j pendant 9 mois, voire 12 mois, dansla prise en charge de la CDCC. Cette efficacité a été rapportée pard’autres auteurs mais à des doses variant de 0,5 à 1 mg/kg/j sur unedurée de 8 à 9 mois. Le mécanisme d’action de l’isotrétinoïne dansla CDCC reste incompris. Dans la littérature, les différents traite-ments utilisés ont donné des résultats variables. Les antibiotiquessystémiques, le drainage périodique des nodules, le sulfate de zinc,l’excision avec greffe, les anti-TNF alpha et le laser au dioxyde decarbone ont tous été tentés, avec une efficacité variable.Conclusion Au vu des travaux publiés et à travers notre étude,l’isotrétinoïne per os à dose de 0,75 mg/kg/j pendant une duréeminimale de 9 mois devrait être le traitement de 1re intention dansla cellulite disséquante du cuir chevelu.Mots clés Alopécie ; Cellulite disséquante du cuir chevelu ;Isotrétinoïne per os ; TraitementDéclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.� Iconographie disponible sur CD et Internet.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.550
P351Syndrome du canal carpien : unecause exceptionnelle de nécrosedigitaleE. Baubion ∗, E. Amazan , D. QuistDermatologie, CHUM Fort de France, Fort de France, Martinique∗ Auteur correspondant.
Introduction Le syndrome du canal carpien est une cause excep-tionnelle de nécrose digitale. Nous rapportons le cas d’une patientede 78 ans hospitalisée pour des nécroses pulpaires du 3e doigt droitet du bord interne du 4e doigt gauche sur syndrome du canal carpienbilatéral sévère.Observations Une patiente de 78 ans diabétique et hyperten-due était hospitalisée pour des nécroses digitales apparues 2 moisauparavant et localisées sur la pulpe du majeur droit et le bordinterne de la pulpe de l’annulaire gauche. Il n’y avait pas desyndrome de Raynaud. Les pouls des membres supérieurs étaient