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Mass Hysteria INFO PRESSE MEDIA - ACP Concerts · 2018-06-24 · s’en plaindra pas. Ça déménage sans la moindre subtilité, ça va au fond des choses, comme si elle cherchait

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Jazz : Sarah McCoy et Charlelie Couture dans les bayous de Lorraine Le Nancy Jazz Pulsations propose un tour de piste éblouissant de toutes les tendances, stars et talents émergents. Jusqu’au 21 octobre.

LE MONDE | 17.10.2017 à 10h53 |Par Francis Marmande

Cap sur la 45e édition (2018). Le NJP (Nancy Jazz Pulsations) reste un monument de labilité, de programmation ailée, concentré dans de faux zig-zags de styles et d’inspiration. Cet explosif mélange des genres, des tendances et des présences, est dû, sous la présidence du dernier survivant des quatre fondateurs, Claude–Jean « Tito » Antoine, à un type : le plus inventif, le plus brillant et le plus débonnaire des programmateurs : Patrick Kader.

Ces deux là finiront, comme tout un chacun, par passer la main. Ce n’est pas de saison, tant mieux. On a beau se dire, comme les bonnes gens, que nul n’est irremplaçable, ou comme les peureux, que d’ailleurs les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, bla-bla-bla, on sait sans risque d’erreur que Tito et Patou (déjà, ces chaffres inénarrables de quartier et de cours d’école laïque, sont et seront irremplaçables.

D’autres produiront une autre version du NJP, mais ils ne seront pas dans l’esprit. Esprit qui remonte aux années 1968, au gauchisme version allègre, à la passion d’inventer et de douter joyeusement de son invention, au free tout terrain et à la rage de discuter. Esprit qui dure, mais dont on ne peut dire qu’il règne.

Quand quelques princes de la première édition, Sun Râ et Chris McGregor – ni plus ni moins que Duke Ellington ou Gil Evans – sont partis trop loin de nous (l’un sur Sirius, l’autre, au paradis des anges) – leurs orchestres ne leur ont pas survécu. Pourquoi ? Parce que c’étaient des chefs ? Pas le moins du monde. Parce que c’étaient des âmes contagieuses.

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Le NJP est soumis à ce destin. Depuis 44 ans, la quinzaine est un prodige de déséquilibres équilibrés, un tour de piste éblouissant de toutes les tendances, de toutes les stars, de tous les talents émergents, à Nancy, en région, un peut partout, avec une volonté de rencontrer tous les publics. Différence avec l’édition 1973 ? Celle-ci s’adressait à une certaine jeunesse que d’autres déterminations poussaient (politiques, intellectuelles, vitales, déconneuses). Comme un peu partout, l’édition 2017 différencie ses publics par l’âge ou le mode de vie et de comportement (ce que Bourdieu appelait l’habitus). Mais enfin, qui s’étonnerait que le NJP n’ait pas, en plus de quarante ans changé ?

Deux magiciens sans baguette

Le plus surprenant, c’est que cette évolution se soit produite sous la houlette de deux magiciens sans baguette, entourés d’équipes incroyables. Alors, comme les autres années, prenons une soirée au hasard, le samedi 14 octobre : Watchdog, duo prometteur sans doute, mais moins novateur qu’il n’imagine (38 ans après John Surman, tout de même), Youn Sun Nah, la délicieuse chanteuse de variétés, qui revient salle Poirel pour la troisième fois. La salle Poirel, c’est le temple le plus délicat du festival. En 1973, Terry Riley – pianiste classé parmi les « répétitifs » – s’y produisait, et cela, bien trempé dans la volonté des fondateurs de se moquer des oukases, était vécu comme une vraie provocation.

A l’Autre Canal Club, No Drum No Moog (« synth-rock » de démonstration pour les synthétiseurs historiques Moog) et Guillaume Perret, énergumène en solo sous étiquette « free » ; dans la grande salle, programme électro, dancefloor, voyages cosmiques, et musique minimale progressive. On doit oublier quelque Magic Mirrors (où officie le groupe Cunninlynguists au nom très pittoresque) et autres clubs underground. Sans compter qu’avec l’âge on ne peut pas être partout.

Energies mythiques

Retour au chapiteau comme on retourne aux sources. Sarah McCoy ne lésine ni sur les piercings, ni sur les tatouages, ni sur la générosité du corps, encore moins sur l’ensauvagement. Elle réside à la Nouvelle-Orléans, comme pour en dégager je ne sais quelles énergies mythiques. Et, sauf à avoir perdu son chien la veille, on ne s’en plaindra pas. Ça déménage sans la moindre subtilité, ça va au fond des choses, comme si elle cherchait à dénicher l’instant d’avant les silex du blues.

Lui succède, en chair (il a du corps) et en esprit, CharlElie Couture pour son album Lafayette (Le Monde du 10 octobre). Ici, sous le très mythique chapiteau du NJP, il aura tenu tous les rôles : spectateur, photographe, acteur, artiste « multiste », multipiste, plasticien, chanteur Mosellan, franco-américain, sa mère enseignait en Alabama et dans le Wisconsin. Elle est partie l’an dernier. Il est temps. On va faire un tour par les bayous de Louisane et Lafayette. Voix chaude, précision des timbres. Dans un monde musical où règnent le simulacre et les simagrées, pas très loin du chapiteau même, la présence à la fois solide et souple de CharlElie Couture remet les choses en place. Lafayette, son 20ealbum en studio, est un des actes les plus intelligents sur ce qui occupe beaucoup les esprits ces temps-ci : les rapports France/Etats-Unis.

« Si la liberté est reine, je veux être son roi. »

Lui, il ne traque pas la domination, la colonisation, il cherche le lien « entre le fantasme des Etats-Unis que l’on peut avoir de France et inversement. » La Fayette, l’homme libre des trois révolutions (l’américaine, 1789 en France et 1830) inspire ce vers à CharlElie : « Si la liberté est reine, je veux être son roi. » Sait-on que le marquis est enterré dans la carré des aristocrates, au très secret cimetière de Picpus (Paris 12e) ? La bannière étoilée flotte sur sa tombe, et hommage lui est rendu tous les 4 juillet. Le plus étonnant ? de 1939 à 1945, la bannière étoilée a flotté sur la tombe de La Fayette, dans un Paris nazifié.

Concert tonique, loyal, sans bavure. De Déconner à la guitare dobro (guitare à résonateur) à La Fayette (en Gibson noire) suivi d’un récitatif soutenu au piano pour le énième rappel, après pic sur Comme un avion sans ailes, pas un instant de répit. Formation de luxe : Karim Attoumane (guitare), Pierre Sangra (violon, banjo),

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Jacques Bavard (basse), Martin Mayer (batterie). Retour au pays natal après détour par un des pays d’élection (la Louisiane). Blues, cajun, rock, la classe pure.

Et le jazz dans tout ça ? Ici, on pose la question depuis 1973. Tito et Patou n’ont pas d’états d’âme. Il est partout et nulle part. Il y en a beaucoup à Nancy, et pas mal de ses transmutations. Le mystère du jazz n’est pas moindre que celui de Dieu. Celui du NJP relève de la science programmée de l’évolution. Y a-t-il encore des musiciens qui étaient présents en 1973 ? Un seul, Del Rabenja (valiha), avec le Palm Unit (18 octobre). En 1973, Del Rabenja faisait partie du Jef Gilson Big Band qui ouvrit la première édition du NJP. Qui, pour s’en souvenir ? Internet ? Non : Patou, dit Patrick Kader. L’« Hommage à Jef Gilson » que promet le Palm Unit est plus que salutaire.

NJP (Nancy Jazz Pulsations, jusqu’au 21 octobre). 17 octobre : Biréli Lagrène « Gipsy Project », Django Memories (Stochelo Rosenberg), Mitch Tornade et invités, Paul Lay Trio, Craig Taborn 4tet.nancyjazzpulsations.com

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diva punk Anne Berthod

Publié le 09/10/2016. Mis à jour le 01/02/2018 à 09h01.

La puissance vocale d'une Janis Joplin et une présence envoûtée sur scène : Sarah McCoy, c'est l'énergie d'une “hobo” de La Nouvelle-Orléans.

Disons-le simplement : Sarah McCoy, c'est l'ouragan Katrina du blues. Quand elle chante, il suinte par tous les pores de sa peau tatouée, il gronde dans sa voix de stentor, explose entre soul fracassée et ragtime burlesque, moite, rugissant, écorché, punk en diable... « Etes-vous possédée ? » lui a demandé une adolescente lors d'une rencontre au festival Blues en Seine en 2014. On aurait bien répondu à sa place : « She channels » (elle est « habitée »), comme on dit là-bas, à La Nouvelle-Orléans. Mais Sarah McCoy s'en est chargée, avec son exubérance habituelle : « Oui, et à la fin du concert, je vais te vomir dessus ! » Deux ans plus tard, la tonitruante diva de 31 ans, coeur tendre sous cuirasse gothique, rigole de sa blague trash comme une petite fille. Ce jour-là, ses dreadlocks à mèches violettes, ses piercings et ses godillots bicolores racontent déjà un bout de sa vie cabossée dans le sud profond des Etats-Unis.

Le blues dans la peau Fille cadette d'un policier retraité et d'une ancienne nonne devenue institutrice, elle a grandi à Charleston, en Caroline du Sud. « A l'école, les Blancs se moquaient de moi parce que j'étais grosse et les Noirs, parce que j'étais trop irlandaise [par sa mère, ndlr] » Sarah étudie le piano classique à l'église de la paroisse de ses parents, intègre par la suite une école à dominante artistique, mais c'est dans le metal qu'elle trouvera son

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exutoire à la mort de son père, emporté par un cancer. « Son agonie a duré trois ans à l'hôpital, mais ma mère, le prêtre, tout le monde m'avait dit qu'il allait s'en sortir. On m'a menti : j'avais 15 ans et j'étais en colère... » Premières cuites, premières drogues... Sa mère, qui a « sombré dans la religion », la met dehors. La reprend quand sa fille, échouée chez un couple de marginaux, tombe malade. A 20 ans, Sarah McCoy prend la route pour de bon, sac sur le dos et pouce levé. « Mon mec m'avait offert une guitare, je picolais et chantais du Woody Guthrie : j'étais une clodo, mais j'étais heureuse. » Elle commence à composer, écrit sur ses chagrins d'amour et ses misères de hobo [vagabond, ndlr]. Initiée au blues par des vieux hippies croisés en chemin, elle décide, en Californie, de faire demi-tour : direction La Nouvelle-Orléans, où elle débarque au volant d'une camionnette (sa maison), avec Alyssa, copine de galère, et leurs chiens. Elle y découvre la soul de Sophia Lee, forge son blues-punk en faisant la manche sur les trottoirs de la Frenchmen Street et finit par décrocher un gig régulier au mythique cabaret Spotted Cat. “En France, pas besoin de boire et de hurler : je chante pour un public qui m'écoute” C'est là que l'entend en 2012 le documentariste Bruno Moynié, « scotché par ce mélange de Big Mama Thornton, de Kurt Weill et de Tom Waits ». Il devient son manager et lui dégote une invitation aux Nuits de l'alligator. « En France, pas besoin de boire et de hurler : je chante pour un public qui m'écoute », soupire-t-elle, reconnaissante, jurant s'être « adoucie ». Depuis, Sarah McCoy a enregistré un album avec The Limiñanas, de Perpignan. Mais Alyssa Potter, qui l'accompagne sur scène au glockenspiel, reste son inséparable. Tout comme d'invraisemblables boots à strass, toujours posées sur le piano, « une paire à treize dollars, que j'ai en plusieurs couleurs, comme un porte-bonheur... un vieux truc de SDF ! ». C'est ça, la vie de « punk à chien » : elle vous colle à la peau.

Bio express 1985 Naissance dans l'Etat de New York. 1990 Arrivée de la famille à Charleston (Caroline du Sud) 2001 Mort de son père. 2011 Premier concert au Spotted Cat, à La Nouvelle-Orléans. 2013 Première date française, aux Nuits de l'alligator.

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MUSIQUES

Sarah McCoy, portrait d'une magnifique

ogresse 16/02/15 10h30

PAR

Stéphane Deschamps Abonnez-vous à partir de 1€

Avant sa nouvelle tournée française, portrait de la phénoménale pianiste-chanteuse américaine Sarah McCoy, ou Nina Simone réincarnée en punk à chien. "Des chansons venues de sous les ponts, des fourrés et des fossés”, chante Sarah McCoy sur Merry Go Round. Les chansons de sa vie. Pendant deux ans et quelques, Sarah McCoy a vécu sur la route. A 20 ans, jamais remise de la mort de son père cinq ans plus tôt, elle lâche tout. “Je me foutais d’être là ou ailleurs.” De la Caroline du Sud vers la Californie (Monterey, où elle vit dans son camion), puis La Nouvelle-Orléans, music-city tragique et

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folle où elle débarque il y a quatre ans en plein mardi gras, avec ses chiens et sa meilleure amie (Alyssa Potter, qui l’accompagne sur scène).

En France, on a découvert Sarah McCoy il y a pile un an sur scène, au festival Les Nuits de l’alligator : énorme coup de coeur pour cette pianiste-chanteuse exubérante et fulminante, tempête vocale accrochée à son piano comme à une planche de salut, avec de la rage dans les yeux. Après le concert, elle déambulait dans la salle, pieds nus, une bouteille de whisky à la main, un grand sourire aux lèvres. Broussailles de dreadlocks décolorées, piercings, tatouages, physique forain et visage comme un masque de tragédie grecque, Sarah McCoy ressemble finalement à sa musique : du blues de bordel, du ragtime des bas-fonds, du jazz sauvage et des valses étourdies. Rien de nouveau sur le fond – cette musique pourrait avoir un siècle, cri primal d’un jazz pas encore bien élevé – mais une débauche d’énergie, de sensations fortes et d’émotions totalement hors normes. Sa voix, toujours dans le rouge, évoque Janis Joplin, Aretha Franklin, Nina Simone, Tom Waits, ce genre d’ogre paroxystique. Son premier vrai album est en cours d’enregistrement, avec son groupe de La Nouvelle-Orléans et les Limiñanas de Perpignan. Un morceau est déjà sur internet, Beautiful Stranger, et c’est une tuerie, un tapis rouge déroulé sous les semelles de la reconnaissance. “Depuis des années, un truc me suit : je regarde ce qu’il y a au-dessus de moi quand je m’endors. D’abord, les étoiles quand je dormais dehors dans un sac de couchage. Puis un pont. Puis un immeuble abandonné. Puis un camion. Puis une maison, puis une autre plus grande. Puis le plafond d’une chambre d’hôtel en France. Holy fuck… Ça a marché, encore mieux que ce que j’espérais !”

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Si le rock moderne a été enfanté par le blues, on oublie trop souvent de citer les plus illustres représentantes féminines de ce genre. Ce style immémorial s’est pourtant très tôt distingué à travers ses représentantes telles que Ma Rainey, Bessie Smith ou Clara Smith dans les années 20. De nos jours une étonnante palette de talents existe toujours en la matière, du blues rag time habité de Sarah Mc Coy aux feulements groovy de Demetria Taylor en passant par les tornades blondes Joanne Shaw Taylor ou Ana Popovic. Sans oublier l’incontournable reine du genre Beth Hart qui se fit même remarquer aux côtés de Joe Bonamassa. Portraits de cinq félines aux rugissements qui donnent le frisson.

Sarah Mc Coy envoie le blues et a du coffre

Dotée d’un physique et d’une stature hors-normes, cette pianiste-chanteuse d’exception se distingue de ses consoeurs blues women par une énergie vorace. Sarah Mc Coy a roulé sa bosse de la Caroline du Sud à Monterey en Californie (où elle vit dans son camion) en passant par La Nouvelle-Orléans. Un dernier endroit où elle a fait la manche dans la rue en jouant de la guitare. Avec ses chiens et sa copine Alyssa Potter. Ses influences oscillent entre Janis Joplin, Aretha Franklin, Nina Simone ou même Tom Waits.

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Callac. La pianiste Sarah McCoy au Bacardi Publié le 22 septembre 2016 à 14h24 Modifié le 22 septembre 2016 à 14h40

L'association Melrose propose au public de découvrir la pianiste américaine, Sarach McCoy, dimanche, au Bacardi.

Il y a du Bessie Smith en elle, et une pincée d’Amy Winehouse. Un soupçon de Janis Joplin et un zeste de Tom Waits. Quelque chose de Fiona Apple, aussi. Et son univers n’aurait pas déplu à Kurt Weill. Voilà pour ceux qui ne la connaissent pas. Les autres savent qu’elle ne ressemble à personne, que sa voix et son charisme s’imposent dès les premières mesures.

À 28 ans, Sarah McCoy a vécu plusieurs vies. Elle a traversé les États-Unis, de New York à Charleston, en Caroline du Sud, de Santa Cruz à Monterey, en Californie. Avant de

poser ses valises dans la ville la plus mélodieuse du pays, la Nouvelle-Orléans. Les parents de Sarah l'ont mise au piano à l’âge de 11 ans.

C’est lors d’un voyage dans le Maryland qu’elle a eu une révélation. « Mes parents s’y rendaient en vacances. L’un de leurs amis était forain. Jay était un mec sympa. Quand sa femme mourut, il offrit à mes parents le piano qu’elle lui laissa ».

C’est ainsi que Sarah fait ses premières gammes. Son professeur est une fidèle de l’église du quartier, passionnée de musique classique. Elle est si déterminée qu’elle pousse Sarah à passer l’examen d’entrée de la Charles County School of Arts. Elle l’intègre du premier coup. Elle se consacre au piano, en prenant également quelques cours de théâtre.

Sarah McCoy est une pianiste américaine qui devrait séduire son public.

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Sarah McCoy, la puissance d'une diva soul

Sarah McCoy sur scène. (katimini)

En concert hier à la Maroquinerie de Paris, la chanteuse américaine a scotché tout le monde avec une voix qui rappelle celles des plus grandes, de Billie Holiday à Janis Joplin. Par Bernard Genies

Quand son van est tombé en panne, Sarah McCoy a décidé de faire un stop prolongé à la Nouvelle-Orléans avec ses chiens et sa copine Alyssa Potter. Elle a fait la manche dans la rue en jouant de la guitare. A travaillé dans la cuisine d’un restau, "mais je ne pouvais pas rester là toute ma vie", dit-elle aujourd’hui.

Alors elle a fait ce qu’elle sait le mieux faire, elle a chanté en s’accompagnant au piano. Un soir, Bruno Moynié, un français installé au Canada est passé par là :

Je suis tombé de ma chaise, je n’avais entendu une voix comme ça."

Bruno, cinéaste-ethnologue, décide de devenir son manager, appelle des copains en France qui contactent un tourneur. L’an dernier, elle a donné plusieurs concerts dans le cadre du festival des Nuits de l’alligator. L’un des programmateurs de l’événement, Stéphane Deschamps (journaliste aux "Inrocks") lui a renouvelé l’invitation – "parce que j’avais vraiment envie de l’entendre à nouveau", dit-il.

Soirée tornade à la Maroquinerie Alors, ce mercredi 25 février, Sarah McCoy était à la Maroquinerie à Paris. Une soirée de tornade. Vêtue de collants imprimés (avec un motif représentant une licorne), d’un short en satin émeraude et tee-shirt laissant voir ses tatouages, McCoy a chanté, tapé du pied,

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tapé sur le piano, est descendu de scène pour chanter a capella, elle s’est marré, elle a crié, s’enfilant quelques gorgées de vin rouge entre les morceaux.

Sa voix scotche tout le monde : dans le même tonneau c’est Janis Joplin et Billie Holiday, Aretha Franklin et Nina Simone. D’une puissance inouïe, elle balance des paroles qui racontent la dèche, le diable, la route, le froid. Quand elle chante "Voodoo man", entre blues et gospel, la salle chavire.

Dans la salle, une voix crie "I love you", Sarah répond "me too" (moi aussi). On rit, ses doigts courent sur le clavier du piano, elle lance un long "yeaahh", elle ferme les yeux, lance sa tête en arrière, elle continue son "yeaahh". Ce n’est pas un cri, c’est un souffle.

A la fin du concert, elle dit :

Parler de ma musique ? Je ne sais pas. Elle m’habite c’est tout."

Bernard Géniès

La diva sur scène, à la Maroquinerie. (Katimini)

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Bo bol

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LE SON DU JOUR #126: OCCIDENTAL COMME BOTIBOL Par Olivier Lamm— 17 mars 2017

Dans son nouveau clip, le Bordelais réputé pour sa chanson folky en suspension chante en anglais et se ferait presque passer pour un américain. A découvrir en exclusivité.

Vincent Bestaven, dit Botibol, devant la caméra de David Bross et Marine Lécuyer. Photo DR

D'un west à l'autre, le Bordelais Botibol (repéré pour ses participations à Petit Fantôme et Crâne Angels) roule en Volvo vintage dans les forêts du Sud-Ouest comme Jesse James ou Willie Nelson erraient en leur temps en Chevrolet dans les territoires vierges de Californie du nord ou d'Oregon. Les images sont à propos : non seulement First Love est ce qui se rapprocherait le plus, dans l'œuvre de Botibol, d'un rêve de folk américain, mais la chanson est extraite du dernier EP du Français, le très boho Duel, où se côtoient et s'affrontent les fantômes d'Elliott Smith ou Chris Isaak.

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Session live : Botibol nous donne la chair de poule avec son nouveau single "First Love" PARAbigaïl Aïnouz

07/10/16 12h09

Entre deux concerts avec ses copains de Petit Fantôme et des Crane Angels, le folkeux bordelais Botibol prenait le temps de se poser dans le mythique Manoir de Léon, niché au beau milieu de la forêt des Landes. Après avoir vu défiler de gros morceaux de la scène française (Noir Désir, M, Camille, Zebda), le studio d’enregistrement a donc […] Entre deux concerts avec ses copains de Petit Fantôme et des Crane Angels, le folkeux bordelais Botibol prenait le temps de se poser dans le mythique Manoir de Léon, niché au beau milieu de la forêt des Landes. Après avoir vu défiler de gros morceaux de la scène française (Noir Désir, M, Camille, Zebda), le studio d'enregistrement a donc ré-ouvert ses portes pour accueillir Vincent Bestaven à l'occasion d'une session live captée par Noise Chamber et Haïku Records. Dans cette séance minimaliste en guitare voix, on redécouvre la pureté du songwriting de Botibol dont les influences pop folk voguent

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entre Jeff Buckley et Elliott Smith. Avant de partir en tournée cet hiver, Botibol nous offre ici le titre "First Love" : un avant-goût de son prochain disque, succédant aux albums "Murs Blancs" (2014) et "Born From a Shore" (2011).

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Botibol – Duel

Posté le 27 janvier 2017by Les Oreilles Curieuses

Botibol nous a laissé un sacré souvenir avec ses deux albums Born From A Shore en 2011 et le plus récent Murs Blancs en 2014. Le Bordelais aimait nous faire frissonner avec ses compositions à mi-chemin entre indie folk et indie rock. Afin de nous faire patienter jusqu’à son prochain album (espérons d’ailleurs), il nous offre un EP de trois titres intitulé Duel.

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Dès le premier titre au riff de guitare bluesy « Duel », les frissons des débuts reviennent et on se laisse mener en bateau avec sa mélodie ensoleillée menée à la guitare acoustique et la voix enivrante de Botibol. Et très vite, le Bordelais se met à la langue de Shakespeare sur les deux morceaux suivants que sont les ballades de « First Love » à la guitare acoustique et « Croyez-moi » au piano avec son final qui fait hérisser les poils, comme quoi il sait comment nous surprendre et nous émouvoir. Les trois morceaux de Duel nous donnent carrément envie d’entendre la suite, surtout avec le grand talent que possède Botibol.

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RENCONTRE -Le groupe bordelais en pleine ascension est ce 27 avril sur la scène du Printemps de Bourges pour faire goûter leur savoureuse pop folk aux festivaliers. Leur complicité saute aux yeux. Les quatre amis, membres de Botibol, rient, se charrient, lancent quelques blagues pour se détendre, s'alignent face à la caméra et c'est parti: ils défendent désormais leur pop folk en tant que groupe. Car Botibol est au départ un projet solo, à l'initiative de Vincent Estaven, chanteur et guitariste bordelais. Botibol naît en 2011 lorsque le label Hiphiphip propose à Vincent d'enregistrer un premier album Born From A Shore, paru en février 2011. Un disque que le chanteur fera entièrement seul, «sauf la batterie», précise-t-il. Après cette première expérience, le guitariste trouve plus commode d'évoluer en groupe. «J'avais envie de m'entourer pour pouvoir travailler les arrangements sur scène notamment», explique-t-il. Ainsi, le groupe pop s'est formé petit à petit. D'abord, Antoine, le batteur, a rejoint Botibol, puis Antoine (avec les cheveux longs) s'est chargé de pimenter leur musique avec sa basse. Et enfin, Matthieu est venu apporter une touche de bugle à l'ensemble. Être un groupe a fait évoluer le style de Botibol. Le son est plus électrique. Au niveau de la technique, les choses ont également changé. «Cela permet de davantage travailler les arrangements et cela donne plus de liberté», explique Vincent. Enfin, d'un point de vue humain, c'est devenu plus amusant. «J'en avais marre de faire des tournées seuls et puis dans le van c'est plus marrant», confie le chanteur. Pour toutes ces raisons, Botibol a choisi de devenir un ensemble, réuni par leur passion de la musique. Leur nom de scène évoque d'ailleurs cet appétit musical qui les dévore depuis tout jeune. Botibol est le nom d'une nouvelle de Roald Dahl, Mr Botibol. Elle raconte la vie d'un vieil homme seul et perdu qui se découvre une folle passion pour la musique classique au point de transformer sa maison en salle de concert. Des compositions dynamiques teintées d'un son pop psychédélique C'est vers la pop folk que le groupe bordelais s'est orienté. Les compositions de leur nouvel album The Wild Cruise (sorti en avril) sont dynamiques, souvent mélancoliques, teintées d'un son pop psychédélique. «On aime les pédales d'effet. On en met sur tous les instruments. C'est ce qui donne ce côté vaporeux aux chansons», explique Vincent. Les morceaux sont tous écrits en anglais «car c'est la musique que l'on écoute depuis toujours, déclare le chanteur bordelais. C'est de cette manière-là qu'on arrive à mieux faire sonner nos morceaux. Dans la musicalité des mots et dans la mélodie, l'anglais se prête mieux à ce que l'on fait», précise-t-il. Leurs références musicales sont-elles-aussi majoritairement anglo-saxonnes. Les Botibol aiment le son électro du canadien Sandro Perry, le folk de Chad VanGaalen et le funk de Prince. Mais les Bordelais sont tout aussi fans du style éclectique de Gainsbourg et de la variété de Richard Gotainer. Débrouillards et touche-à-tout, les quatre compères font tout eux-mêmes. Aidés par leurs amis du collectif Iceberg, ils s'occupent aussi bien du graphisme de leurs pochettes d'albums que de la conception de leurs clips. En pleine ascension, Botibol est à l'affiche du Printemps de Bourge ce week-end. A peine stressés par la performance, les artistes voient en ce concert une belle opportunité pour leur carrière. «C'est un concert de plus qui va permettre de débloquer beaucoup de choses. On ne s'en fait pas pour ce genre de trucs. On est très content d'y aller mais on ne s'en fait pas non plus. On va continuer à faire de la musique», confie Vincent. Pour la suite, Botibol déborde de projet: «un album en 2013, des concerts, des festivals cet été, continuer la musique et… beaucoup d'enfants», plaisante Matthieu.

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BOTIBOL INSTAURE L’ÉTÉ ÉTERNEL EN NEUF CHANSONS. ECOUTE INTÉGRALE. in news by Matthieu Choquet

Devenu incontournable dans le décor de l’indie français suite à plusieurs disques remarqués et remarquables de par la qualité de leurs compositions, de leurs arrangements, comme de la liberté et de la légèreté qu’ils soufflent, Botibol s’attaque cette fois à votre bien être général, plus seulement à celui de vos oreilles. En effet, en signant ‘Summer Recreation Camp 2, Tangos’ sur son propre label Les Sceptres d’Isodan, le bordelais a décidé de faire voguer des effluves iodés jusqu’aux mois d’hiver quand, à l’écoute de ces neuf titres, il brisera chaque fois la glace. Pop française ou anglo saxonne, fuzz, guitares latines, percus tropicales, Botibol vous tend à portée de clic un véritable brumisateur musical.

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En écoute intégrale et au téléchargement (gratuit ou non, c’est vous qui voyez) ci-dessous.

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Le mini jeu de Botibol: l'art de buzzer passe dans l'indie

Par Charles CrostCharles Crost

Mieux que Kanye West et Kim Kardashian, les Bordelais Botibol viennent de lancer un jeu débile qui vous fera perdre votre journée en beauté pour teaser leur nouvel album. Tout ça pour percuter des meufs.

On connaissait le label Animal Factory pour sa capacité à maîtriser parfaitement les possibilités d'internet. Par exemple, Petit Fantôme avait marqué l'industrie en envoyant sa "mixtape" Stave gratuitement sur le web à travers un site dédié. Aujourd'hui, nouveau disque, nouvelle façon de faire : la structure s'inspire de Kanye West, Kim Kardashian ou encore Future (le MC) en sortant un mini jeu pour promouvoir le nouveau disque du groupe bordelaisBotibol.

Le principe ? Vous tombez du ciel mais gardez bien les pieds sur terre : votre avatar doit essayer de percuter des femmes qui, elles aussi, tombent avec vous pour gagner un maximum de coeur. Le temps est limité par le morceau "Jerk". En fin de session, si vous partagez votre score, vous obtenez le téléchargement gratuit de la track. Chouette bonus !

C'est finaud, parce que c'est typiquement le genre de jeu idiot sur lequel on adore procrastiner, et donc, naturellement, la chouette pop song défendue rentre dans la tête vitesse grand V. On a hâte d'écouter l'album d'ailleurs, mais cette fois ci en disque : rendez vous à la rentrée.