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É École P Polytechnique d’ A Architecture et d’ U Urbanisme. 4 ème Année Architecture. Groupe 07. Exposé : Exposé : Méthode d’approche d’analyse urbaine. Méthode d’approche d’analyse urbaine. Méthode perceptuelle / Méthode perceptuelle / sensorielle sensorielle Sous-groupe : Mohand HAMDI; Thameur LAMRAOUI; Nadia MEBARKI;

Methde sensoille

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Page 1: Methde sensoille

ÉÉcole PPolytechnique d’ AArchitecture et d’UUrbanisme.

4ème Année Architecture.

Groupe n° 07.

Exposé :Exposé : Méthode d’approche d’analyse urbaine.Méthode d’approche d’analyse urbaine.

Méthode perceptuelle / sensorielleMéthode perceptuelle / sensorielle

Sous-groupe : Mohand HAMDI; Thameur LAMRAOUI; Nadia MEBARKI;

Fahima IZEM; Nawel BENNEOUALA

Novembre 2005

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Plan de l’exposéPlan de l’exposé Introduction.Introduction.

Définition de la méthode.Définition de la méthode.

L’approche sensorielle et perceptuelle:L’approche sensorielle et perceptuelle:

Comment intervenir ?Comment intervenir ?

Conclusion.Conclusion.

Bibliographie / lexique.Bibliographie / lexique.

o Antoine BAILLY.Antoine BAILLY.

Qui est Antoine BAILLY ?Qui est Antoine BAILLY ?La perception de l’espace urbain.La perception de l’espace urbain.Les systèmes perceptifs.Les systèmes perceptifs.

Les cinq sens.Les cinq sens.

o Kevin LYNCH.Kevin LYNCH.

QQui est LYNCH ? ui est LYNCH ? Sa démarche ? son ouvrage ?Sa démarche ? son ouvrage ?L’image de l’environnement.L’image de l’environnement.Les trois villes.Les éléments de la structure urbaine.Les éléments de la structure urbaine.Le parcours séquentielle.Le parcours séquentielle.La qualité sensorielle.La qualité sensorielle.L’aspect comportemental.L’aspect comportemental.

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I- IntroductionI- Introduction

La ville est un espace socio-physique très La ville est un espace socio-physique très complexe.complexe.On a besoin d’appuis afin de lire et comprendre la On a besoin d’appuis afin de lire et comprendre la ville, à travers une ville, à travers une analyse urbaineanalyse urbaine , en vue d’une , en vue d’une intervention (Planification urbaine; Projection intervention (Planification urbaine; Projection « urbanisme opérationnel »; Dessin urbain « projet « urbanisme opérationnel »; Dessin urbain « projet ponctuel »).ponctuel »).

Pour effectuer cette analyse on fait appel à une Pour effectuer cette analyse on fait appel à une méthodologie d’approcheméthodologie d’approche, afin d’identifier et évaluer , afin d’identifier et évaluer les composantes physiques et humaines de la ville. les composantes physiques et humaines de la ville.

Il existe différentes approches , chacune se base Il existe différentes approches , chacune se base sur un ensemble de concepts , on cite sur un ensemble de concepts , on cite l’approche l’approche sensorielle.sensorielle.

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II- Définition généraleII- Définition généraleAvant d’avoir un rapport cognitif ou conceptuel Avant d’avoir un rapport cognitif ou conceptuel

à son environnement, l’enfant, l’explore avec ses cinq à son environnement, l’enfant, l’explore avec ses cinq sens. Cela fait partie de son développement sens. Cela fait partie de son développement psychomoteur. Pour l’approche sensorielle, psychomoteur. Pour l’approche sensorielle, l’animateur amène l’enfant à une exploration du l’animateur amène l’enfant à une exploration du milieu naturel par la vue, l’écoute, le toucher, milieu naturel par la vue, l’écoute, le toucher, l’odorat, voir le goût. L’approche purement l’odorat, voir le goût. L’approche purement sensorielle satisfaisant un enfant de 5/6 ans peut sensorielle satisfaisant un enfant de 5/6 ans peut évoluer vers une approche introduisant une évoluer vers une approche introduisant une dimension scientifique adaptée à un enfant de 10 ans.dimension scientifique adaptée à un enfant de 10 ans.

De même, les urbanistes appréhendent les De même, les urbanistes appréhendent les thèmes urbains par les sens. Dans ce même sens, la thèmes urbains par les sens. Dans ce même sens, la question qui se pose étant de définir question qui se pose étant de définir l’approche l’approche sensoriellesensorielle en tant que en tant que méthode d’analyse méthode d’analyse urbaineurbaine..

Pour comprendre cette approche, nous allons Pour comprendre cette approche, nous allons nous référer à l’étude menée par Antoine BAILLY et nous référer à l’étude menée par Antoine BAILLY et Kevin LYNCH dans son ouvrage « L’Image de la cité Kevin LYNCH dans son ouvrage « L’Image de la cité ».».

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III.III. L’approche L’approche perceptuelle et perceptuelle et

sensoriellesensorielle

Antoine BAILLY Antoine BAILLY Kevin LYNCHKevin LYNCH

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III-1-III-1- Antoine BAILLY Antoine BAILLY

Qui est Antoine BAILLY ?Qui est Antoine BAILLY ?NéNé le 4 juillet 1944. spécialisé en Science le 4 juillet 1944. spécialisé en Science

régionale, médicométrie, géographie régionale, médicométrie, géographie économique et urbaine. A publié à titre économique et urbaine. A publié à titre d'auteur, de co-auteur ou d'éditeur 30 ouvrages.d'auteur, de co-auteur ou d'éditeur 30 ouvrages.

• La perception de l’espace urbain.La perception de l’espace urbain.• Les systèmes perceptifs.Les systèmes perceptifs.• Les cinq sens.Les cinq sens.

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a)a) La perception de l’espace La perception de l’espace urbain.urbain.

La perception est le La perception est le processus cognitifprocessus cognitif qui qui permet aux individus de permet aux individus de manipuler de manière manipuler de manière consciente ou consciente ou inconsciente inconsciente l’information sur l’information sur l’environnement qu’elle l’environnement qu’elle privilégie.privilégie.

La Maxime La Maxime d’Aristote :d’Aristote : « Il n’y a rien « Il n’y a rien dans l’esprit qui ne passe dans l’esprit qui ne passe au travers des sens. »au travers des sens. »

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b)b) Les systèmes perceptifs.Les systèmes perceptifs.

La perception est un La perception est un phénomène très complexe, les phénomène très complexe, les sens ne sont pas seuls à sens ne sont pas seuls à intervenir…la mémoire, la intervenir…la mémoire, la personnalité, la culture, le type personnalité, la culture, le type de transmission et de message de transmission et de message jouant un rôle de Stimuli.jouant un rôle de Stimuli.

« Sans le son, la « Sans le son, la perception visuelle est perception visuelle est incomplète. »incomplète. »

Exemples : mer agitée et Exemples : mer agitée et rue bruyante.rue bruyante.

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Caractéristiques de la perception:Caractéristiques de la perception:

L’information reçue est propre à l’individu. L’information reçue est propre à l’individu. l’homme reçoit une partie de l’information l’homme reçoit une partie de l’information potentielle. L’information passe sous forme de potentielle. L’information passe sous forme de messages. Elle est caractérisée également par le messages. Elle est caractérisée également par le niveau de perception , la sensibilité et la saturation.niveau de perception , la sensibilité et la saturation.

L’une des propriétés fondamentales de la L’une des propriétés fondamentales de la perception sensorielle est de mieux répondre aux perception sensorielle est de mieux répondre aux nouveaux événements qu’à des stimuli monotones.nouveaux événements qu’à des stimuli monotones.

b) Les systèmes perceptifs.b) Les systèmes perceptifs.

Passage brusque d’un espace chauffé (maison)à un espace Froid(l’extérieur en

hiver).

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c)c) Les cinq sens. Les cinq sens. Système d’orientation:Système d’orientation:

Sert au repérage de l’Homme Sert au repérage de l’Homme dans l’espace. Par suite de la force dans l’espace. Par suite de la force de gravité et d’accélération , l’être de gravité et d’accélération , l’être humain se maintient dans une humain se maintient dans une certaine position par rapport à la certaine position par rapport à la surface de la terre (surface de la terre (équilibreéquilibre).).

les références spatiales les références spatiales (horizontal/vertical , haut/bas , (horizontal/vertical , haut/bas , droite/gauche , prés/loin ) sont des droite/gauche , prés/loin ) sont des significations de l’environnement.significations de l’environnement.

un étranger arrivant dans un étranger arrivant dans une ville cherche tout d’abord une ville cherche tout d’abord à se repérer , à s’orienter.à se repérer , à s’orienter.

gyroscope

Oreille interne

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c)c) Les cinq sens. Les cinq sens.

Le système visuel :Le système visuel : « …le regard parcourt les rues comme de pages écrites : La ville dit tout ce que tu dois penser, elle te fait répéter son propre discours.. » Calvino.I.

les yeux et le système oculaire reçoivent les information sur le lieu transmise par l’intermédiaire de la lumière , l’image est reconstitué par le cerveau.

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c)c) Les cinq sens. Les cinq sens.le système auditif :le système auditif : La perte de l’ouie ,la surdité partielleou le manque d’éducation de ce sens coupent un lien essentiel avec le milieu, le son est un facteur de compréhension. 

Au milieu d’un ensemble de bruit, l’homme s’oriente, se repère et ajuste sa position.

Pour un aveugle l’audition est essentielle pour se repère.

les espaces soniquement mort ou trop bruyant ne sont pas appréciés, la qualité de vie en milieu urbain est souvent jugée au bruit de la circulation.

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Le système olfactif :Il peut être

complémentaire à la vision , il la suit immédiatement et parfois la précède . l ’odeur d’une boulangerie attire la vision par contre l’odeur d’une décharge ou d’un abattoir pousse l’homme a s’éloigner.

La diffusion des odeurs permet d’identifier des lieux.

c)c) Les cinq sens. Les cinq sens.

On juge un quartier à sa mauvaise odeur et un jardin à son odeur agréable.

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c)c) Les cinq sens. Les cinq sens.

Le système tactile :Le système tactile :On s’aperçoit que la présence d’une

foule entraîne divers types de contactes, que le fait d’être entassé dans les transport en commun, bousculé dans la rue, de sentir la chaleur des bouches de métro se traduit par des impressions profondes qu’une personne se fait dans la ville.

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III-2-III-2- Kevin LYNCH Kevin LYNCHQui est Kevin LYNCH ?

Hormis la recherche et l'enseignement,Lynch était conseiller à l'état au centre médical De Rhode Island, Nouvelle Angleterre, et d'autres organismes. Dans toute la carrière exceptionnelle de Lynch, il a produit sept livres dont « l’image de la cité », « voir et planifier ». La démarche de Lynch : :

Dans les années 60 et 70, comme réaction aux impacts Dans les années 60 et 70, comme réaction aux impacts destructifs du Modernisme sur les villes américaines et la vie destructifs du Modernisme sur les villes américaines et la vie urbaine, Kevin Lynch et autres ont critiqué la perte de urbaine, Kevin Lynch et autres ont critiqué la perte de dimension humaine dans les villes modernes et ont essayé de dimension humaine dans les villes modernes et ont essayé de les rendre lisibles de nouveau.les rendre lisibles de nouveau.

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III-2-III-2- Kevin LYNCH Kevin LYNCHSon ouvrage :Son ouvrage : Dans son travail le plus célèbre, Dans son travail le plus célèbre, l'image de lal'image de la

ville ville (1960) Lynch décrit une étude de cinq ans où (1960) Lynch décrit une étude de cinq ans où il traite de l’apparence des villes, de son importance il traite de l’apparence des villes, de son importance éventuelle et des possibilités de la modifier. Dans éventuelle et des possibilités de la modifier. Dans son expérimentation, il a employé Los Angeles, son expérimentation, il a employé Los Angeles, Boston, et Jersey comme cas d’étude.Boston, et Jersey comme cas d’étude.

Son ouvrage :Son ouvrage : Voir et planifier: L'aménagement qualitatif de Voir et planifier: L'aménagement qualitatif de

l'espace.l'espace.L'auteur s'attache à montrer comment la prise en compte L'auteur s'attache à montrer comment la prise en compte des réactions de l'homme à son environnement devraient des réactions de l'homme à son environnement devraient influencer l'aménagement des zones urbanisées. influencer l'aménagement des zones urbanisées.

Lynch poursuit l’analyse engagée avec l’image de la Lynch poursuit l’analyse engagée avec l’image de la cité: l’élaboration de critères qualitatifs permettant de cité: l’élaboration de critères qualitatifs permettant de dégager de nouveaux principes de composition urbaine.dégager de nouveaux principes de composition urbaine.

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D’après l’étude de Lynch, nous D’après l’étude de Lynch, nous proposons d’aborder les six points proposons d’aborder les six points suivants afin de comprendre notre suivants afin de comprendre notre approche.approche.

• L’image de l’environnement.L’image de l’environnement.• Les trois villes.Les trois villes.• Les éléments de la structure urbaineLes éléments de la structure urbaine..• Le parcours séquentielle.Le parcours séquentielle.• La qualité sensorielle.La qualité sensorielle.• L’aspect comportemental.L’aspect comportemental.

III-2-III-2- Kevin LYNCH Kevin LYNCH

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a)a) L’image de L’image de l’environnement.l’environnement.

Chaque individu se fait une image de Chaque individu se fait une image de la ville dans la quelle il vit, différentes les la ville dans la quelle il vit, différentes les unes des autres, l’image n’est pas chose unes des autres, l’image n’est pas chose banale (banale (environnement urbain admirable environnement urbain admirable et ravissantet ravissant). Trouver un fond commun ). Trouver un fond commun d’d’élémentséléments et de relations à ces images et de relations à ces images peut aider l’urbaniste à améliorer celle-ci.peut aider l’urbaniste à améliorer celle-ci.

• Lisibilité.Lisibilité.• Imagibilité.Imagibilité.• Structure et identité.Structure et identité.

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a)a) L’image de l’environnement.L’image de l’environnement.

a-1) a-1) La lisibilité La lisibilité physiquephysique : :« qualité de ce qui est lisible, aisément « qualité de ce qui est lisible, aisément

déchiffrable et compris. (clarté) »déchiffrable et compris. (clarté) » LAROUSSELAROUSSE

C’est la clarté apparente ou C’est la clarté apparente ou lisibilité du paysage urbain, et la facilité lisibilité du paysage urbain, et la facilité d’identifier les éléments de la ville, de d’identifier les éléments de la ville, de les structurer en un schéma cohérent.les structurer en un schéma cohérent.

Cette clarté permet de s’orienter, Cette clarté permet de s’orienter, grâce aux indications sensorielles et aux grâce aux indications sensorielles et aux souvenirs assurant ainsi la sécurité souvenirs assurant ainsi la sécurité émotive de ses habitants.émotive de ses habitants.

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a)a) L’image de l’environnement.L’image de l’environnement.

a-2)a-2) Imagibilité. Imagibilité.C’est la qualité d’un objet qui C’est la qualité d’un objet qui

provoque de fortes imagesprovoque de fortes images chez n’importe chez n’importe quel observateur.quel observateur.

Une ville ayant une forte imagibilité Une ville ayant une forte imagibilité (apparence, visibilité ou lisibilité)(apparence, visibilité ou lisibilité) grâce a la grâce a la continuité de sa structure et la clarté de continuité de sa structure et la clarté de ses élémentsses éléments, apparaît comme bien former, , apparaît comme bien former, distinct remarquable. Elle incite l’œil et l’oreille distinct remarquable. Elle incite l’œil et l’oreille a augmenté leur attention et leur participation.a augmenté leur attention et leur participation.

On peut renforce l’image en utilisant On peut renforce l’image en utilisant des moyens symbolique (les cartes)des moyens symbolique (les cartes), , exercer l’observateur a mieux percevoir la exercer l’observateur a mieux percevoir la réalitéréalité…. …. agir sur la forme de agir sur la forme de l’environnement.l’environnement.

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a-3)a-3) Structure, identité et signification: Structure, identité et signification:SStructure:tructure: « organisation stable et durable des différentes « organisation stable et durable des différentes

composantes caractéristiques (d'un ensemble concret ou abstrait) composantes caractéristiques (d'un ensemble concret ou abstrait) Synonyme:  constitution. »Synonyme:  constitution. »

Identité:Identité: « ensemble des caractères propres et fondamentaux qui « ensemble des caractères propres et fondamentaux qui constituent (l'ensemble constitué par une entité abstraite) l'identité constituent (l'ensemble constitué par une entité abstraite) l'identité d'une ville historique »d'une ville historique »

signification signification « ce que signifie ou représente (quelque chose) « ce que signifie ou représente (quelque chose) Synonyme:  sens »Synonyme:  sens »

Les trois composants de l’image mentale consiste Les trois composants de l’image mentale consiste en : son en : son identité identité (ce qui fait qu’on la reconnaît),sa (ce qui fait qu’on la reconnaît),sa structure structure (la relation spatiale de l’objet avec (la relation spatiale de l’objet avec l’observateur),sa l’observateur),sa significationsignification pratique ou émotive (la pratique ou émotive (la signification d’une ville étant très diverses, il vaut signification d’une ville étant très diverses, il vaut mieux la laisser se développer sans la guider).mieux la laisser se développer sans la guider).

L’image qui sert à orienter doit être claire, L’image qui sert à orienter doit être claire, complète (complète (permettant ainsi des choix différents permettant ainsi des choix différents d’actiond’action), ouverte (), ouverte (s’adaptant aux individuss’adaptant aux individus) et ) et communicable.communicable.

a)a) L’image de l’environnement.L’image de l’environnement.

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Pour comprendre le rôle que jouent Pour comprendre le rôle que jouent les images de l’environnement dans les images de l’environnement dans notre vie en ville, le travail de l'auteur a notre vie en ville, le travail de l'auteur a consisté à comparer l'image collective consisté à comparer l'image collective de trois villes, élaborée par des de trois villes, élaborée par des entretiensentretiens, à la réalité des formes , à la réalité des formes urbaines, déterminées par urbaines, déterminées par enquêteenquête sur sur le terrain, pour en dégager quelques le terrain, pour en dégager quelques principes de principes de composition urbainecomposition urbaine..

b)b) Les trois villes.Les trois villes.

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b)b) Les trois villes.Les trois villes.

Boston :Boston :Les analyses ont permis Les analyses ont permis

d’identifier plusieurs problèmes de d’identifier plusieurs problèmes de l’image de la péninsule centrale, l’image de la péninsule centrale, comme la confusion de la forme de comme la confusion de la forme de jardin central, le caractère flou de la jardin central, le caractère flou de la direction de certaines rues et de la direction de certaines rues et de la voirie en général. En revanche, les voirie en général. En revanche, les quartiers ont du caractère et se quartiers ont du caractère et se reconnaissent, mais leur structure reconnaissent, mais leur structure n’est pas claire, alors qu’aux États n’est pas claire, alors qu’aux États Unis c’est habituellement l’inverse.Unis c’est habituellement l’inverse.

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b)b) Les trois villes.Les trois villes.

Jersay_City :Jersay_City :

Située entre Newark et new York, Située entre Newark et new York, c’est une ville fragmentée par les c’est une ville fragmentée par les coupures des voies de communication, par coupures des voies de communication, par la ségrégation sociale et raciale. La ville la ségrégation sociale et raciale. La ville n’a pas de centre, et plus généralement n’a pas de centre, et plus généralement pas de caractère : ainsi, les habitants ont pas de caractère : ainsi, les habitants ont peu de points de repères (ils décrivent au peu de points de repères (ils décrivent au moyen des noms de rue, des enseignes, et moyen des noms de rue, des enseignes, et non de formes reconnaissables).non de formes reconnaissables).

Page 25: Methde sensoille

b)b) Les trois villes.Les trois villes.

Los Angeles :Los Angeles :Son image est relativement Son image est relativement

indifférenciée, en raison de son plan quadrillé indifférenciée, en raison de son plan quadrillé où les rues se confondent, des fréquents où les rues se confondent, des fréquents changements d’activités et des changements d’activités et des reconstructions du cadre bâti. Cependant reconstructions du cadre bâti. Cependant certains points de repères très caractérisés certains points de repères très caractérisés visuellement existent, tel Persching square ou visuellement existent, tel Persching square ou ces bâtiments élevés, en fond de perspective, ces bâtiments élevés, en fond de perspective, qui permettent de conserver facilement sa qui permettent de conserver facilement sa direction.direction.

En revanche, l’imagibilté à l’échelle de En revanche, l’imagibilté à l’échelle de l’agglomération est bonne grâce à des l’agglomération est bonne grâce à des éléments structurants comme l’océan. Les éléments structurants comme l’océan. Les autoroutes, palpitantes et épuisantes, sont à la autoroutes, palpitantes et épuisantes, sont à la fois structurantes et difficiles à rattacher au fois structurantes et difficiles à rattacher au reste de la ville.reste de la ville.

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Thèmes communs :Thèmes communs :

Les habitants accordent de Les habitants accordent de l’importance aux panoramas, qui relient l’importance aux panoramas, qui relient les éléments dispersés de la ville; Aux les éléments dispersés de la ville; Aux particularités du paysage notamment la particularités du paysage notamment la végétation; Au système viaire, aux classes végétation; Au système viaire, aux classes sociales, à l’age de construction. Les sociales, à l’age de construction. Les descriptions sont souvent fondées sur le descriptions sont souvent fondées sur le contraste entre chaque élément et contraste entre chaque élément et l’ensemble.l’ensemble.

b)b) Les trois villes.Les trois villes.

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c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Notre attention porte sur le rôle Notre attention porte sur le rôle de la forme dans l'imagibilité d'une de la forme dans l'imagibilité d'une ville, même si l'imagibilité peut être ville, même si l'imagibilité peut être influencée par la signification, la influencée par la signification, la fonction, l'histoire du quartier... Les fonction, l'histoire du quartier... Les formes physiques d'une ville peuvent formes physiques d'une ville peuvent être classées en cinq éléments :être classées en cinq éléments :

• Les voies.Les voies.• Les limites.Les limites.• Les quartiers.Les quartiers.• Les nœuds.Les nœuds.• Les points de repère. Les points de repère.

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c-1)c-1) Les voies : Les voies :« C’est le parcours suivit pour aller d’un « C’est le parcours suivit pour aller d’un

point à un autre; Voie publique :route, point à un autre; Voie publique :route, chemin, rue appartenant au domaine public et chemin, rue appartenant au domaine public et ouvert à la circulation générale. » ouvert à la circulation générale. » LAROUSSELAROUSSE

C'est le réseau des voies qui permet C'est le réseau des voies qui permet d'appréhender la ville et d'en relier les d'appréhender la ville et d'en relier les éléments : d'où leur importance pour les éléments : d'où leur importance pour les habitants connaissant assez bien la ville.habitants connaissant assez bien la ville.

L'imagibilité des voies s'accroît grâce à L'imagibilité des voies s'accroît grâce à plusieurs qualités: leur continuité, leur plusieurs qualités: leur continuité, leur direction, leur étalonnage, leur caractère en direction, leur étalonnage, leur caractère en ligne. ligne.

Les intersections, importantes car là se Les intersections, importantes car là se prennent les décisions d'orientation, doivent prennent les décisions d'orientation, doivent être facilement comprises.être facilement comprises.

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Page 29: Methde sensoille

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Les voies se particularisent par : -Les activités qui la bordent

On reconnaît cette rue à ses foules et ses trolley-bus, la concentration d’utilisations est suffisamment marquante pour en

faire des quartiers linéaires.Rue Broadway à Los Angeles

Le marché qui déborde sur la rue lui donne un caractère.

Marché – Bab el oued

Page 30: Methde sensoille

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

-Des qualités spatiales caractéristiques… L’étroitesse est renforcée par la

hauteur des bâtiments et l’importance des foules.

Washington Street à Boston.

Boulevard du colonel LOTFIà Bab el oued

Page 31: Methde sensoille

- - Les caractéristiques des façades qui bordent la voie…Les caractéristiques Les caractéristiques particulièresparticulières

des façades ont de l’importancedes façades ont de l’importancepour l’identité des voies.pour l’identité des voies.

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Rue à Los Angeles

Rue à Bab el oued

Page 32: Methde sensoille

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaineurbaine

-La végétation qui la borde… Les plantations

donnent de la continuité à la voie. Les détails d’une plantation renforce très efficacement l’image d’une voie, la végétation rend la rue plus agréable.

La Commonwealth Avenue à Boston.

Vue sur le Boulevard Colonel LOTFI

Page 33: Methde sensoille

-Leur direction :-Leur direction :

Cette voie a une qualité directionnelle Cette voie a une qualité directionnelle qui permet de distinguer facilement le long qui permet de distinguer facilement le long de l’axe de la voie, de l’axe de la voie,

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Une voie à LondresUne voie à LondresAcces de la DGSNAcces de la DGSN

Page 34: Methde sensoille

Leur direction :Leur direction :

Les extrémités ( Les extrémités ( l’origine et la l’origine et la destinationdestination ) visuelles soient nettes, grâce à la  ) visuelles soient nettes, grâce à la présence présence

d’un bâtiment dans l’axe visuel. d’un bâtiment dans l’axe visuel. c’est la clôture visuelle.c’est la clôture visuelle.

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

La State House à Beacon Hill La State House à Beacon Hill (Boston)(Boston)

Exemple de cloture Exemple de cloture visuellevisuelle

Page 35: Methde sensoille

-Son étalonnage :Voie étalonnée, en ligne et avec une

continuité. Des points de repères permettent de se situer le long de la voie

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Rue à Boston.

Page 36: Methde sensoille

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.c-2) c-2) Les limites :Les limites :

« Ligne séparent deux pays, deux territoires, deux terrains contiguës » LAROUSSE

Les plus fortes de ces frontières entre deux quartiers sont les limites visibles, continues, impénétrables : telles sont les rivières, les fronts de mer, ou le lac (comme a Chicago), limites liquides donnant des références directionnelles et latérales.

Les limites sont souvent aussi des voies : certaines sont des coutures qui réunissent deux quartiers et rassemblent les habitants. Les voies ferrées surélevées sont des limites aériennes qui pourraient servir à s’orienter efficacement , grâce a la direction qu’elles indiquent.

Page 37: Methde sensoille

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

C’est un exemple de limite visuelle, d’une échelle gigantesque et qui expose à la vue une métropole toue entière.

Le lac Michigan de Chicago

La miditérané comme limite naturelle

Page 38: Methde sensoille

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Limite fragmentaire considérée comme une voie et ressentie comme étant extérieure à la ville.

Ligne de chemin de fer, topographie, voies de transit…sont des particularités qui ont tendance à fragmenter la ville.

La Central Arte à Boston.

Page 39: Methde sensoille

c-3)c-3) Les quartiers Les quartiers« secteur aux limites plus ou moins

définies d'une agglomération ex: un quartier populaire » LAROUSSE

Un quartier est déterminé par l’existence de plusieurs caractères distinctifs relevant du type de bâti, de décoration, d’activités, de classes sociales et de « races » (exemple a Jersey City). A Boston, ( c’est la force thématique ) des différents quartiers qui constituent l’élément fondamental de l’image de la ville, suppléant l’absence de clarté de la voirie et assurant le bien être des gens.

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Page 40: Methde sensoille

Exemple d’un quartier ayant suffisamment de caractère et associé à des souvenirs historiques, installé sur une particularité topographique très marquée.

Bunker Hill à Los Angeles.

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Quarter a Bab el oued

Page 41: Methde sensoille

c-4)c-4) Les nœuds : Les nœuds :« Endroit où se croisent plusieurs voies de communication » LAROUSSE

Se sont des jonctions de voies où l’on doit prendre des décisions (de direction notamment, mais aussi de mode de transport : ainsi les stations de métro,les gares sont des nœuds), contrainte qui rend les voyageurs plus attentifs ( et donc plus sensibles à ce qui est placé là).

La force de l’impression visuelle faite par les nœuds dépend de la vigueur de leur forme, de la clarté des liaisons entre les différentes voies et de la particularité des bâtiments qui sont là.

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Page 42: Methde sensoille

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Ce nœud est en même temps un point de Ce nœud est en même temps un point de rencontre des voies et un point de concentration rencontre des voies et un point de concentration thématique : carrefour d’autobus et thématique : carrefour d’autobus et d’automobiles ; concentration de commerces .d’automobiles ; concentration de commerces .

Journal Square à Jersey City.Journal Square à Jersey City.Place des trios horologesPlace des trios horologes

Page 43: Methde sensoille

c-5)c-5) les points de repère: les points de repère: « Point déterminé qui permet de s’orienter »

LAROUSSE

Ce sont des différences simples, qui permettent Ce sont des différences simples, qui permettent aux aux habitués habitués de la ville de se guider. Ils se présentent de la ville de se guider. Ils se présentent en « grappes », un détail clé en faisant anticiper un en « grappes », un détail clé en faisant anticiper un autre : la reconnaissance de ces indications assure autre : la reconnaissance de ces indications assure efficacité fonctionnelle efficacité fonctionnelle ( ( on se repèreon se repère)) et sécurité et sécurité émotionnelle (émotionnelle (on est rassuréon est rassuré..))

La singularité d’un point de repère est donné La singularité d’un point de repère est donné par une forme claire , un contraste avec l’arrière plan par une forme claire , un contraste avec l’arrière plan ( ( le point de repère est propre dans une vile sale, le point de repère est propre dans une vile sale, neuf dans une villes ancienne …etcneuf dans une villes ancienne …etc), une localisation ), une localisation qui ressort (qui ressort (à cause de la grande taille ,du contraste à cause de la grande taille ,du contraste local : un bâtiment en retrait par exemplelocal : un bâtiment en retrait par exemple))

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

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Il contraste avec l’arrière plan. La Il contraste avec l’arrière plan. La visibilité lointaine de son dôme doré visibilité lointaine de son dôme doré brillant et doré contribue à en faire un brillant et doré contribue à en faire un signal clé.signal clé.

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

Le dôme doré de Le dôme doré de State House à State House à BostonBoston

Notre damme d’AfriqueNotre damme d’Afrique

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Relation entre les éléments :Relation entre les éléments :

Les éléments de la ville ne sont que la matière Les éléments de la ville ne sont que la matière première de l’image de l’environnement à l’échelle de première de l’image de l’environnement à l’échelle de la ville.la ville.

Pour aboutir à une forme satisfaisante, il faut les Pour aboutir à une forme satisfaisante, il faut les modeler ensemble. Il y’a des éléments semblables modeler ensemble. Il y’a des éléments semblables ((réseaux de voies, grappes de points de repère…etcréseaux de voies, grappes de points de repère…etc).).

Dans de tels couples, les éléments peuvent Dans de tels couples, les éléments peuvent se se renforcerrenforcer mutuellement et entrer en résonance de mutuellement et entrer en résonance de telle manière qu’ils amplifient la puissance les uns telle manière qu’ils amplifient la puissance les uns des autres; des autres; Ou Ou enter en conflitenter en conflit etet se détruirese détruire réciproquement.réciproquement.

((Exemple : un gros point de repère peut rapetisser et Exemple : un gros point de repère peut rapetisser et mettre hors d’échelle la petite région située à ses mettre hors d’échelle la petite région située à ses piedspieds.) .)

c) c) Les éléments de la structure Les éléments de la structure urbaine.urbaine.

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d) d) Le parcours séquentiel Le parcours séquentiel On exprime une séquence en associant un plan de base à une série de diapositives ou de croquis réalisés à partir d’une succession de points de vue. Avec un appareil photo, c’est une opération simple, montrer les vues les unes après les autres est un moyen efficace de remplacer le mouvement de l’image.

On pourrait même utiliser les séquences pour tester l’effet visuel résultant de l’implantation d’un nouveau bâtiment le long de la route sur toute une série de vues. Le cinéma est une extension évidente de cette méthode puisqu’il s’agit d’une succession d’images présentées si rapidement que l’œil les enregistre comme si elles étaient réellement en mouvement.

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La qualité sensorielle se rapporte a La qualité sensorielle se rapporte a l’aspect d’un lieu, au bruit, à l’odeur et à l’aspect d’un lieu, au bruit, à l’odeur et à l’impression qui s’en dégagent.l’impression qui s’en dégagent.

Cette étude traite de ce qu’on peut voir, Cette étude traite de ce qu’on peut voir, de ce qu’on peut sentir, de l’odeur de l’air, de ce qu’on peut sentir, de l’odeur de l’air, du son des cloches, de la manière dont ces du son des cloches, de la manière dont ces types de sensations composent la qualité des types de sensations composent la qualité des lieux et de l’incidence de cette dernière sur lieux et de l’incidence de cette dernière sur notre notre bien-êtrebien-être immédiat, nos actions, nos immédiat, nos actions, nos sensations et notre compréhension des sensations et notre compréhension des choses .choses .

e-e- La qualité sensorielleLa qualité sensorielle

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pour K. LYNCH les éléments qui bougent dans la pour K. LYNCH les éléments qui bougent dans la ville ( ville ( les hommes et leurs activités les hommes et leurs activités ) sont plus ) sont plus important que les éléments statiques ( important que les éléments statiques ( le cadre le cadre physiquephysique ). Il existe une relation bijective entre ). Il existe une relation bijective entre l’observateur et l’objet perçu.l’observateur et l’objet perçu.

Pour comprendre l’environnement perçu, il nous Pour comprendre l’environnement perçu, il nous faut deux de ses aspects humains : comment les faut deux de ses aspects humains : comment les gens le conçoivent et comment ils s’y comportent.gens le conçoivent et comment ils s’y comportent.

La procédure logique est d’observer longuement un La procédure logique est d’observer longuement un endroit – voire de participer à son activité- puis de endroit – voire de participer à son activité- puis de résumer verbalement cette activité, en notant ses résumer verbalement cette activité, en notant ses changements de rythme et l’identité des acteurs, changements de rythme et l’identité des acteurs, description qui peut être accompagner de description qui peut être accompagner de photographies.photographies.

e-e- L’aspect comportementalL’aspect comportemental

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IV- Comment intervenir…IV- Comment intervenir…Les éléments de la ville servent a Les éléments de la ville servent a

fabriquer des structure fermes et fabriquer des structure fermes et différenciées pour renforcer l’imagibilité de différenciées pour renforcer l’imagibilité de l’environnement (l’environnement (facilité son identification et facilité son identification et sa structurationsa structuration). ).

La forme d’une ville doit rester La forme d’une ville doit rester partiellement non engagée, non spécialisée, partiellement non engagée, non spécialisée, afin de laisser aux citadins la possibilité de afin de laisser aux citadins la possibilité de lui insuffler leurs propres significations. lui insuffler leurs propres significations. Cependant, l’environnement doit être Cependant, l’environnement doit être organisé de manière lisible et organisé de manière lisible et reconnaissable. S’il est rare de trouver des reconnaissable. S’il est rare de trouver des villes entièrement douées d’imagibilité, villes entièrement douées d’imagibilité, certains lieux naturels donnent une certains lieux naturels donnent une impression de forte localité à grande échelle.impression de forte localité à grande échelle.

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IV- Comment intervenir…IV- Comment intervenir…L’intervention en milieu urbain L’intervention en milieu urbain

comprend deux aspects.comprend deux aspects.Le quantifiable de la composition Le quantifiable de la composition

urbain « domaine technique » ( urbain « domaine technique » ( automobile, automobile, croissance urbaine, aspect financier, croissance urbaine, aspect financier, spéculation foncière…spéculation foncière… ). Les citadins ). Les citadins reproche ostensiblement à leur reproche ostensiblement à leur environnement saleté, congestion, chaos et environnement saleté, congestion, chaos et monotonie.monotonie.

On cherche une qualité de vie, On cherche une qualité de vie, comment créer un cadre physique vivant et comment créer un cadre physique vivant et intégréintégré capable de produire une capable de produire une imageimage, , jouant un rôle sociale, un environnement jouant un rôle sociale, un environnement pouvant fournir des souvenirs collectifs.pouvant fournir des souvenirs collectifs.

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VI- conclusion générale.VI- conclusion générale.

La particularité de cette approche c’est La particularité de cette approche c’est qu’elle accorde une grande importance à qu’elle accorde une grande importance à l’interaction entre l’homme et l’environnement l’interaction entre l’homme et l’environnement physique, (physique, (allons contre d’autres approches, allons contre d’autres approches, notamment celles fonctionnalistesnotamment celles fonctionnalistes ). ).

Cette méthode exige de la patience et un Cette méthode exige de la patience et un œil perspicace, du temps et de bons œil perspicace, du temps et de bons observateurs sur le terrain.observateurs sur le terrain.

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V- Lexique / V- Lexique / bibliographie.bibliographie.lexique:lexique:

Analyse urbaine:Analyse urbaine: étude de la structure urbaine dans toutes ses dimensions dans la perspective d’une planification urbaine.

processus cognitif:processus cognitif: c’est un c’est un processus comportant une processus comportant une interaction entre un individu interaction entre un individu et son environnementet son environnement . .

Stimuli ou stimulus :Stimuli ou stimulus : c’est c’est l’excitation brève d’un organe.l’excitation brève d’un organe.

Composition urbaine :Composition urbaine : partie partie et pratique de l’urbanisme et pratique de l’urbanisme traitant de la mise en forme traitant de la mise en forme urbaine, particulièrement de urbaine, particulièrement de l’espace public. l’espace public.

Planification urbaine:Planification urbaine: partie partie de l’urbanisme prévoit de l’urbanisme prévoit l’évolution de l’urbanisation l’évolution de l’urbanisation dans le temps, et se traduit dans le temps, et se traduit par des instruments par des instruments d’urbanisme.d’urbanisme.

Bibliographie:Bibliographie:• A. BAILLY, la perception de A. BAILLY, la perception de

l’espace urbain: les concepts, les l’espace urbain: les concepts, les méthodes d’étude, leur utilisation méthodes d’étude, leur utilisation dans la recherche urbanisme, Paris dans la recherche urbanisme, Paris 1977.1977.

• K. LYNCH, l’image de la cite, Paris K. LYNCH, l’image de la cite, Paris 1969 traduit par M.F.et J.L Vénard 1969 traduit par M.F.et J.L Vénard « The image of the city », « The image of the city », Cambridge, MIT, PressCambridge, MIT, Press 1960. 1960.

• K. LYNCH, voir et planifier: K. LYNCH, voir et planifier: l’aménagement qualitatif de l’aménagement qualitatif de l’espace, Paris 1982, traduit par C. l’espace, Paris 1982, traduit par C. Thérond   Thérond   « «  Managing the sense of  Managing the sense of a Region » M.I.T 1976.a Region » M.I.T 1976.

• F. CHOIAY, L’urbanisme utopies et F. CHOIAY, L’urbanisme utopies et réalités, Paris 1965.réalités, Paris 1965.

• Le petit LAROUSSE illustré 2003Le petit LAROUSSE illustré 2003• www.aRoots.frwww.aRoots.fr