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 Travaux scientifiques de la mission Cottes au sud-Cameroun (1905- 1908) : Anthropologie, ethnographie, linguistique  Source gallica.bnf.fr / Médiathèque du Musée du quai Branly

Mission Cottes

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Travaux scientifiques dela mission Cottes au

sud-Cameroun (1905-1908) : Anthropologie,ethnographie,

linguistique 

Source gallica.bnf.fr / Médiathèque du Musée du quai Branly

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Travaux scientifiques de la mission Cottes au sud-Cameroun (1905-1908) : Anthropologie, ethnographie, linguistique. 1911.

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EQMMAGE

DE

L'AUTEUR

y

t

;'\

RAVAUX

SCIENTIFIQUES

DE

LA

MISSION

COTTES

AU

SUD-CAMEROUN

(1905-1908)

Anthropologie

-

Ethnographie

Linguistique

»

PAR

LE

DR

POUTRIN

Pl'i')':II':d<'llr'

\rr': P Í I A\ I>L',I i, Hi,'¡..il'cNalurelle.

d'après

les

observations

et

documents

recueillis

PAR

Le

Dr

GRAVOT

Médecin

de

laMission.

PARIS

ERNEST

LEROUX,

ÉDITEUR

28,

RUE BONAPARTE,

28

1911

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TRAVAUX

SCIENTIFIQUES

DE LA

MISSION

COTTES

AU SUD-CAMEROUN

 1905-1908

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1

Anthropologie.

Les

renseignements

que

la

science

anthropologique

possède

actuellement

sur

les

populationsdu

Gabon

septentrional

sont

peu

nombreux

et

incomplets.

Aussi

bien

cette

région

d un

accès

dif-

ficile

n a

été

parcourue

jusqu ici

que par un

petit

nombre d ex-

plorateurs

et

l ensemble

des

résultats

rapportés

par

la mission

Sud-Cameroun

tire

de

cette double

circonstance

un

intérêt

tout

particulier.

Leur

publication

a paru

utile

et

même

nécessaire

pour

apporter

une

nouvelle

contribution

à

l étude

si

compliquée

et

encore

si

incertaine

des

races

noires

de

l Afrique

équatoriale.

Dans

ce

pays nouveau

l européen

était

jusqu alors

inconnu

ou

haï les indigènes

nettement

hostiles

ont

suscité

au

docteur

Gravot

des

difficultés

sans

nombre.

La

résistance

qu apportaient

les

sujets

à

se

laisser

examiner

alla

même

parfois

jusqu à

déter-

miner des

manifestations

malveillantes.

A

ces

conditions

aussi

défavorables

venait

s ajouter

l influence

néfaste du climat;

mal-

gré

cela

le

voyageur

a

pu

mener

à

bien

la

tâche

qu il

avait

entre-

prise

et

on

doit lui

savoir

grand

gré

de

l importante

contribu-

tion

scientifique

qu il

apporte

à

la

connaissance

des

tribus

de

l ouest

africain.

Je

ne

chercherai

pas

à

expliquer

à

nouveau

la

suite des

migra-

tions

qui

ont

amené

dans

la

région

gabonaise

les

populations

de

races

évidemment

différentes

qui

l habitent

aujourd hui

car

elle

a

fait

l objet

de

travaux

sérieux

et

amplement

développésauxquels

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pourra

se

reporter

le

lecteur

(1).

J'étudierai simplement

au

point

de

vue

anthropologique

les individus

observés

et

mesurés

par

le

docteur

Gravot,

en

les

classant,

comme

il l'a

fait lui-même,

en

trois

groupements,

deux de

race

Bantou,

et

un

de

race

Négrille.

f

(

Fong.

I

Pahouins

ou

Fan..

)

Sangha-Sangha.

Bantou.

f

D'Zem.

F tt

f

 r°<ï?8°<Ba-Vili>'

Ba-Kongo.

Négrilles

Ba-Binga.

Les

observations

anthropologiques

qui font l'objet

de

cette

étude

ne

sont

pas,

à

la vérité,

très

nombreuses,

mais,

étant

donné

la

rareté

des

documents

réunis jusqu'à

présent

sur

la

question,

elles leur

constitueront

un

notable

appoint,

sans

qu'elles

puis-

sent

néanmoins

fournir

des

conclusions

définitives.

(1)

Consulter

à

ce

sujet

:

AVELOT,

Recher-

ches

sur

l'histoire

des

migrations

dans

le

bassin

de

l'Ogooué

et

la

région littorale

adja-

cente.

Bulletin de

Géographie

historique

et

des-

criptive,

3,

1905.

Id.,

Ethnogénie des

peu-

plades habitant

le

bassin

de l'Ogooué. Bulle-

tin

de la

Société

d'Anthropologie

de

Paris,

1906,

t.

XVII,

pp.

132-137.

Id., La

rive

nord de

l'es-

tuaire

du

Gabon.

Bulletin du comité de l'Afri-

que

française.Renseignements coloniaux,

1908,

pp.

205-208.

Id.,

Le

pays

d'origine des

Pa-

houins

et

des Ba-Kalai. Bulletin

de Géogra-

phie historique

et

descriptive,

nu

3,1908,

pp,

5-7.

BENNETT,

Ethnographical

notes

on

the Fang.

The

Journal of

the

anthropological Institute

of

Great Britain

and Ireland,

t.

XXIX,

1899.

BER-

TON,

Les

races

du

Gabon.

De

Lastourville

à

Samba. Bulletin

de la

Société

d'Anthropolo-

gie de Paris,

t.

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1895,

pp.

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BOSIA,

Nègres du Gabon. Bulletin

de

la

Société el'An-

thropologie

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Paris,

t.

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1863,

pp.

478-481.

BRUEL,

Les

populationsde la

moyenne

Sangha.

Revue

d'ethnographie

et

de

sociologie,

1910.

Id.

Les basses

vallées de l'Oubangui

et

de

la San-

gha. La Géographie,

mai

1909,

p.

363.

CHOLET,

Les

indigènes

de

la Sangha. Société de

Géogra-

phie

deParis,

1890,

pp.

460

463.

DE

COMPIÈGNE,

l'Afrique

équatoriale,

Paltouins, Gabonais,

Gal-

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Plon,

1875. COTTES,

Pahouins

et

pygmées.

La

Géographie,

juillet

1908,

pp.

64-73.

DENIKER.

Races

et

peuples

dela

terre, Paris,

Schleicher,

1900,

pp.

522-526.

DuCHAILLU,

l'Afriquesauvage,

1868,

pp.

260-267.

DUVAL,

Les Nègres du Ga-

bon.

Bulletin

de la

Société

d'Anthropologie

de

Paris,

1863,

pp.

154-170. FOURNEAU,

Rapport

sur

la

mission

Fourneau.

Revuecoloniale,

1900,

p.

1348.

GAILLARD,

Exploration

de

la

Sangha. Journal

officiel de

la République

fran-

çaise,

14

septembre

1801,

p.

4506,

col.

1.

HEDDE,

Notes

sur

les

populations

du

Gabon.

La Géographie,

1874,

p.

193.

LARGEAU,

Ency-

clopédie

pahouine,

1901,

pp.

471

472.

LIOTARD,

Les

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de

l'Ogooué.

L'Anthropologie,

1895,

p.

53.

LOYRE,

Les

populations

de

la

moyenne

Sangha.

Questions

diplomatiques

et

coloniales,

octobre

1909.

MOLL,

Les indigènes

de la

Sangha.

L'Illustration,

20

avril

1907,

pp.

2Ô3-

260. PAYEUR-DIDELOT,

Races

du

Gabon.

Trente

mois

au

continent

mystérieux,

pp.

113-240.

PIT-

TARD,

Notes

sur

deux

crânes

Fang.

Bulletin

de

la

Société Neuchâleloise

de

géographie,

t. XIX,

1908,

pp.58-68.

PONEL,

La Haute-Sangha.

Bul.

letin de la Sociétéde

Géographie

de

Paris,

1896,

pp.

191-192.

SCHENK, Note

sur

dix

crânes

Fang

du Congo français.

Bulletin

de

la

Société

Neufchâtoise

de

Géographie,

t.

XVI,

1905,

pp.

296-

303.

STEIN,

Zeitschrift

fur

Ethnologie,

1897,

t. XXIX,

pp.

602-603.

Ivo

STRUYF.

Aus

dem

Marchenchatz

der Ba-Kongo.

Anthropos,

t.

III,

1908,

p.

741.

TRILLES,

Chez

les

Fang.

LesMis-

sions

catholiques,

1898,

t. XXX,

p.

93. Id.

Mille

lieuesdans l'inconnu,

ibid.,

t.

XXXV,

1903.Id.,

Les

légendes

des

Bena-Kanioka

et le

folk-

lore

bantou. Anthropos.

Bd.

V.

Fasc.

1,1910

p.177.

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8/17/2019 Mission Cottes

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CHAPITRE

1

1.

GROUPE

FAN.

Les individus examinés

ont

été

pris

au

hasard,

mais cependant

parmi

ceux

qui,

adultes,

étaient

en

bon

état

de

santé;

les malin-

gres

ou

malades

ont

été

soigneusement

éliminés.

Tribu Fong.

Quatorze

individus

  douze hommes

et

deux

femmes)

observés

à

la

frontière

du Gabon

et

du

Cameroun,

sur

les

bords du fleuve N Tem,

dans

une

région

dont

le

centre

serait

au

point

de

rencontre

du

2e

degré de

lat. nord

et

du

10e

degré

de long.

est.

2° Tribu Sangha-Sangha.

Onze

individus

  10

hommes

et

1

femme)

observés

au

confluent

de la

Bumba

et

du N Goko.

Tribu

D Zem.

Sept

sujets

  U

hommes

et

3

femmes) observés

dans

la

région

traversée

par

le

Djadié, affluent de gauche de

l Ivindo.

Tous

ces

indigènes

se

répartissent depart

et

d autre

de la

fron-

tière

Gabon-Cameroun,

à

peu

près

sur

le

même

parallèle,

le

26

degré de latitude

nord;

en

allant

de l ouest

à

l est

ils

se

ren-

contrent,

dans

l ordre

suivant

:

Fong,

D Zem

et

Sangha-Sangha.

Caractères

extérieurs

Comme

aspect extérieur,

les Fan,

à

quelque

tribu qu ils

appar-

tiennent,

sont

indifférents,

ni

gras

ni

maigres, d un

embonpoint,

convenant

à

des

individus

menant

une

vie active.

Couleur

de

la

peau.

La

couleur de

la

peau

varie,

chez

les

Fong,

du brun

clair

au

brun

noir.

Les

femmes de

cette

même

famille

présentent

une

coloration

relativement

très

claire

  nos 29

à

A2

de

l échelle

de Broca).

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Les Sangha-Sangha

restent

dans

la

teinte

chocolat foncé

  n°

h3).

Les

D Zem

sont

d un brun

noir

  nos

hi

à

43).

Le

tableau

ci-dessous

résume

les

observations

faites,

en

indi-

quant,

pour

chaque

couleur de

la

peau,

le

pourcentage

des

cas

observés.

Tableau

de la

couleur

delapeau

chez les

Fan

et

les

Fiotles.

  Échelle

chromatique

de

Broca.)

27-28

28-29 28-43

29-42

GROUPES

NOMBRE

NOMBRE

NOMBRE

NOMBRE

de

0/0

de

0/0

de 0/0

de

0/0

sujets sujets

sujets

sujets

 

Fong 1

7 4

29

1 7

29

44

Fan

<

Sangha-Sangha.

»

»

»

»

»

»

» »

 

D Zem

»

» »

» »

» »

»

v-

fLoango.»

»

2

l

20

»

»

6

60

I

Ba-Kongo

»

» »

»

3 25

2

16,7

29-43

41-43

43

GROUPES

NOMBRE

NOMBRE

NOMBRE

II

de

0/0

de

0/0

de

0/0

sujets

sujets sujets

-

Fong

»

»

6

43

»

»

Fan

<

Sangha-Sangha.

3

27,2

» »

8 72,8

 

D Zem

»

7

43

»

»

pwt*

S

Loango

»

»

»

»

2

20

FiotteBa-Kongo

» »

»

7

58,3

Couleur des

yeux.

-

La

couleur des

yeux

varie

entre

les

nos

1

et

2

de

l échelle

de

Broca,

mais

elle

est

généralement

très

foncée

  no1).

Deux

hommes

Fong

et

deux

hommes

Sangha-Sangha

pré-

sentent seuls

la

coloration

nos

2-3,

mais

il

n apparaît

pas

qu une

relation quelconque puisse

être

établie

entre

le

degré

de

pigmen-

tation

de

la

peau

et cette

particularité qui

paraît

toute

acciden-

telle.

Système

pileux.

Couleur des

cheveux.

Chez

les

Fong,

la

cou-

leur des

cheveux

varie dans les

mêmes

limites

que

celle

de

la

peau

  nos

41

à 48

de

l échelle

de

Broca).

Il

en

est

de

même

chez

les

D Zem,

tandis

que

les

Sangha-Sangha

comptent

5

individus

se

rapportant

au

48

;

3

dont

la

couleur

des cheveux

est

inter-

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Ilomme

Fong

de

Minvoul

PL

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Homme

Fong

de

  imiégué

PL

II

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médiaire

entre

45

et

48;

1

avec

la

nuance

41

-48;

1

avec

la

nuance

43-45.

Nature

des cheveux.

Crépus,

sans

autre

caractéristique

chez

les

Fong,

les cheveux

ont

le

même

aspect

chez les

Sangha-

Sangha

et

chez

les

D Zem,

mais

avec,

en

plus,

une

apparence

franchement

laineuse

qui

peut

provenir

des

matières

grasses

mélangées

de

terre

ou

de

cendres

dont

ces

peuplades

imprè-

gnent

assez

communément

leur

chevelure;

l huile

de palme

est

très

usitée

pour

cet

usage.

Coiffure.

La

longueur

des

cheveux

est

variable

chez

les

Fong

;

souvent

très

faible,

elle

atteint

parfois

une

longueur

de

30

centi-

mètres

qui

permet

à

certains indigènes

de

construire

de véri-

tables édifices

aux

formes tourmentées,

comme on

le

verra

plus

loin

dans la description

de quelques

coiffures

d hommes.

Chez

les

femmes,

les cheveux

sont

généralement

courts;

un

seul

homme

a

la

tête

rasée.

Chez

les Sangha-Sangha,

les cheveux

ont

uniformément,

sur

toute

la

surface

de la

tête,

une

longueur de

0

m.

10

à

0

m.

15,

et

sont

assez

longs

pour

pouvoir

être

tressés. Le

nombre

et

l agen-

cement

de

ces

tresses

sont

très

variables.

Les

D Zem,

par

contre,

ne

paraissent

avoir

aucune

règle

à

cet

égard;

ils

portent

les cheveux

tantôt

longs

  0m.

08

à

0m.

10),

tantôt

très

courts

  0

m.

03),

parfois

même

rasés

complètement

ou

partiellement,

mais

ils

sont

presque

toujours

sans

coiffure.

Les

coiffures

les

plus

compliquées

sont

celles

des

hommes

et

c est

chez les

Fong

que

le

docteur

Gravot

a

rencontré

les

plus

extraordinairement

construites.

Les

photographies

qui

accompa-

gnent

ces

observations

sont,

à

cet

égard, de

précieux

documents.

On

peut,

en

général,

les

rapporter

aux

types

principaux

sui-

vants

:

Le

premier

  Pl.

I)

est

présenté

par

un

homme

Fong,

à

Ebolea

  Cameroun),

et

observé

à

Minvoul.

Le sujet

porte

un

vé-

ritable

casque

qui,

dépassant

sensiblement la

tête

en

avant

et

en

arrière,

est

formé

de

quatre

crêtes

antéro-postérieures, les

deux

crêtes

centrales

étant

les

plus

saillantes.

Elles

sont

séparées

sui-

vant

la

ligne

médiane

et

les

deux

lignes latérales

par

une

sorte

de

fossé

aux

versants

régulièrement

inclinés.

Les

quatre

arêtes

supérieures

sont

tressées

soigneusement

et

comme cousues;

sur

une

partie de

leur

longueur,

elles

sont

ornées

de perles de

verre

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8/17/2019 Mission Cottes

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de

grosseur

décroissante

d arrière

en

avant.

Les

cheveux

sont

rasés

assez

haut

sur

le

front jusqu au commencement

de

la

coiffure.

Le

second

type

(Pl.

II)

se

trouve

porté

par

un

Fong

du bassin

duN Tem.

De

face,

la

coiffure affecte

la

forme d un

chapeau

dont

le

bord

antérieur aurait

été coupé

et

remplacé

par

une

double

série de boutons

d os

ou

de

porcelaine,

de fabrication

euro-

péenne.

Sur les

côtés

et

en

arrière,

les cheveux

sont

relevés

de

façon

à

former

une

crête tressée

comme

celles

décrites

plus

haut,

et

ornée

de

perles;

de

cette

arête

partent

deux plans

inclinés

renfermant

entre

eux un épais

substratum

de

cheveux

ou

une

pièce

de bois léger.

Sur

le

sommet

de

la

tète,

les cheveux

forment

un

plateau

incliné d avant

en

arrière.

On

retrouve

la

double

rangée

de boutons

sur

les

côtés

et

en

arrière;

elle

prolonge celle du front.

Au-dessous

d elle,

sur

les

côtés

et

sur

le

front

pendent

une

série

de

petits

cylindres

de

verre

longs

de

h

centimètres

environ.

Un

troisième

individu

(Pl.

III),

de

même

origine,

se

rapproche,

au

point de

vue

de

la coiffure,

du

premier

type,

mais

les

ondula-

tions

des cheveux apparaissent

plus

étroites

et

plus

pointues

donnant l aspect d un véritable

«

bonnet

de

Folie

».

Des

perles

ornent

les

parties

latérales

et

postérieures

de

ce

bonnet

qui

des-

cend jusqu au niveau

des

oreilles.

De

celles-ci

part

un

double

cordon

de

perles

qui,

traversant

la sous-cloison

du

nez,

vient

se

rattacher

à

l autre

oreille.

Le

front

du

sujet

est

ceint

d une

bandelette

en

fibres

tressées.

Ces deux derniers

ornements sont

assez

répandus

chez

les

Fong

et

les photographies des

planches

VI

et

VII

montrent

que

les

femmes

comme

les hommes s en

parent

volontiers.

Chez

ces

dernières,

la

coiffure,

généralement

simplifiée, rap-

pelle

celle

des

hommes,

mais

les cheveux,

parfois plus

longs,

sont

alors divisés

en

un

grand nombre

de

cordons

tressés

qui

descen-

dent,

en

recouvrant

les

épaules,

jusqu au

niveau

des

seins

(Pl.

VII,

n 2).

Moins longs,

mais

disposés de

la

même manière,

se

présentent

les

cheveux

de

certains

hommes

Fong

de la vallée

du

N Tem

(Pl.

VI,

2);

quelquefois les

tresses,

trop

longues,

sont

repliées

sur

elles-mêmes.

Dans

tous

les

cas,

elles

sont

recouvertes

de

perles.

Cette disposition

des cheveux n est

adoptée

que pour

les

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8/17/2019 Mission Cottes

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côtés

de

la

tête:

sur

le front,

les

tresses

sont

toujours

redou-

blées une

ou

plusieurs

fois, de

manière

à

le

découvrir et

à

se

raccorder

avec

le

reste

de

la

coiffure

qui

est

abondamment

déco-

rée

de

boutons

ou

de

cauries. La

coiffure

ressemble

aux

types

déjà

décrits:

au

milieu,

s élève

un

cimier

de forme

rectangulaire,

mais de

peu

de

hauteur;

cette

crête

médiane

est

généralement

unique;

parfois

elle

s accompagne,

de

chaque

côté,

de

deux

autres

crêtes

de

dimensions

plus

réduites.

Lorsque, chez

les indigènes

moins

fortunés

ou

de

caste

infé-

rieure,

les

cheveux

sont

portés

courts

et

par

conséquent

non

tra-

vaillés,

la coiffure

ne

présente

que

de

très

rares

ornements,

comme

une simple bandelette

de

fibres

ou

de

petites

tresses

de

quelques

centimètres

seulement

  Pl.

V,

1).

Les

Sangha-Sangha   Pl.

XI)

déploient beaucoup moins d imagi-

nation

que

les

Fong

dans

leur

manière

de

se

coiffer.

La

surface

de la

tête

est

comme

divisée

en

plusieurs compartiments

dont le

nombre

et

l étendue

sont

variables

avec

les individus; les

uns

portent

les

cheveux

tressés

en

petites

nattes

de

5

à

6

centimètres

de longueur

et

recouvrant

transversalement le

crâne

d un pariétal

à

l autre,

les

autres

sont

presque

complètement

rasés.

Très

rare-

ment,

il

existe

des

tresses

sur

la

partie

médiane du

crâne.

Sur

les parties

non

recouvertes

de

tresses,

les cheveux

poussent

librement

et

sont

laissés

à

la

même

longueur.

Tous

les

adultes

laissent

flotter,

un

peu

en

arrière

des

tempes,

des

mèches

de

cheveux

tressés,

de

forme,

de

longueur

et

de

volume

variables.

Mêmes

observations

générales

pour

les

D Zem

  Pl.

VIII,

n03,

Pl.

IX).

Comme

particularités,

je

signalerai

une

femme

du

Haut-

Ivindo

qui

porte

le

casque

décrit chez

les

Fong,

et

deux

autres,

de

Long   Cameroun),

dont

la

chevelure,

rasée

circulairement

sur

tout

le

pourtour

de

la

tête,

forme

une

véritable

calotte

  Pl.

X).

Système

pileux.

C est

à

titre

exceptionnel

que

l on

rencontre

desPahouins

qui n aient

pas

épilé

leur

visage;

aussi

rien

à

signa-

ler

au

sujet de la

barbe.

Chez

les

Sangha-Sangha,

d après

le

docteur

Gravot, la

coutume

veut

que

le

chef

de

village seul

porte

la

barbe

et

la

moustache.

Encore

les

joues sont-elles

épilées,

et

la

barbe

n existe

que

dans

la

région

mentonnière,

ses

poils

sont

réunis

en

tresses

de

10 à

12

centimètres

de longueur.

La

moustache

est

courte et

n appa-

Page 26: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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raît

que comme

un

simple duvet.

Les

aisselles

et

le

pubis

sont

épilés.

Mutilations. -Mulilalions

des

denls.-Chez les

Fong,

les

inci-

sives

supérieures

et

quelquefois

les canines

sont

taillées

en

pointe.

FIG.I.

FIG.2.

La

taille

est régulière,

depuis

le

collet

jusqu au

bord libre

de

la

dent

  Pl.

V,

2.

Pl.

VI,

2.

Fig. 1).

Chez

les Sangha-Sangha,

incisives

et

canines

sont

toujours

tail-

lées   fig.

2). Parfois

même

les

incisives

supérieures,

les

inci-

sives

et

quelquefois les

canines

inférieures

sont

arrachées

  fig.

3.

FIG.

3.

FIG.

4.

FIG.

5,

Pl.

XI).

Cette

coutume

peut

s expliquer

par

le

voisinage

des

M Baka

et

des Bondjio, chez

qui

elle

est

très

en

honneur.

Les

D Zem

pratiquent

aussi

la taille

en

pointe des

dents;

tantôt

FIG.6.

FIG.7.

FIG.

8.

la mutilation siège

sur

toute

la

partie

libre

de

l organe,

tantôt

elle

n intéresse

que son

bord

inférieur

  fig.

h,

5, 6,

7).

Le

plus

souvent,

ainsi

qu on

peut

le

remarquer

sur

les

photographies

  Pl.

X),

la taille

porte

également

sur

les

incisives

et

les

canines

supérieures

et

inférieures. Je

signalerai

un

cas

isolé de

muti-

Page 27: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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lation

des

dents

observé

chez

les D Zem

  fig.

8)

:

les

incisives

et

les

canines

supérieures, après

avoir

été

sectionnées

horizontale-

ment

à

mi-hauteur,

ont

été

creusées

d un

sillon profond, intéres-

sant

leur

face inférieure

dans

le

sens

de la

largeur

de la

dent.

Mutilations

du

nez

et

des

oreilles.

La

sous-cloison

du

nez

est

fréquemment

perforée

chez les

Fong

pour

livrer

passage

au cor-

don

de

perles déjà signalé

  Pl.

111,

VI,

VII),

qui,

simple, double

ou

triple,

va

d une oreille

à

l autre.

Chez

d autres

individus,

cette

perforation

est

occupée

par un

bâtonnet

d os

ou

d ivoire travaillé,

qui

mesure

de

8 à 10

centimètres

de longueur

et est

maintenu

dans

la

position horizontale

  Pl. IV,

VII,

1).

La

perforation des

lobules

des

oreilles

se

rencontre

aussi

:

elle

reçoit

des

ornements

divers, de

grandeur

variable; les plus

fré-

quemment

observés

sont

des boutons de cuivre

ou

d os

et

des

bâtonnets

d ivoire

ou

de

bois.

Tatouages.

Dans

les

trois

groupes

Pahouins,

les

tatouages

varient

peu.

Je

signalerai

cependant,

d après le docteur

Gravot,

un

véritable

tatouage

de

race

qui

existe

chez les

Fan

et

est

constitué

par

des

raies

cicatricielles

verticales,

au

nombre de

3

à

6,

le long

dela

nuque,

elles

sont

plus

ou

moins

rapprochées.

La

face

présente

des

tatouages multiples, variant suivant

les

sujets,

et

à

la

disposition

desquels

il

est

difficile

de fixer

une

loi.

Des

hachures

en

relief

plus

ou

moins

accentué,

vont,

sur une

ligne

double

ou

triple,

de la

racine des

cheveux

à

la

pointe

du

nez,

de la lèvre

inférieure

au

menton et

de

la

commissure

labiale

aux

tempes.

Sur

la

poitrine,

le

ventre,

le

dos,

les

tatouages

affectent la

forme

de

figures

géométriques

plus

ou

moins

compliquées,

cercles

ou

demi-cercles,

losanges

ou

rectangles,

etc.

Il

est

rare

de

voir,

chez

les

hommes,

les

tatouages

dépasser

l ombilic

comme

limite

infé-

rieure.

Chez

les

femmes,

au

contraire,

le

bas-ventre

et

la

partie supé-

rieure

des

cuisses,

indépendamment

dela

poitrine

et

du

dos,

por-

tent des

tatouages

très

saillants

qui

affectent

souvent

la

forme

de

cercles

dont l ombilic serait

le

centre.

Les

tatouages

de la

face

sont

fort

analogues

à

ceux

des

hommes

avec

cette

différence

ce-

pendant

qu ils

sont

le plus

souvent

colorés

en

bleu.

On

rencontre

fréquemment,

chez les

femmes

du

groupe

Sangha-Sangha

un

tatouage

très

particulier,

consistant

en

quatre

perles

de

chair

situées

symétriquement

au

devant

du

tragus

  Pl.

XI).

Page 28: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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II.

GROUPE

FIOTTE.

Le

second

groupement

étudié

par

le

docteur

Gravot,

celui

des

Fiottes,

appartient

aussi

à

la grande

famille

Bantou; les

tribus

observées dans

ce

groupe

sont

les

Loango

ou

Ba-Vili,

et

les

Ba-

Kongo.

Les

premiers

sont

représentés

par

dix individus

du

sexe

mas-

culin,

étudiés

à

Libreville

et

à

Brazzaville,

ils

sont

venus

de

la

côte

du

Loango

avec

les

caravanes

et

ils

sont

restés. Les

seconds

comprennent

douze

hommes observés,

eux

aussi,

à

Braz-

zaville,

venus

du Mayumbe

et

du

Bas-Congo

dans

les

mêmes

conditions.

Caractères

extérieurs.

Couleur

de

la

peau.

Elle

varie,

pour

les

Loango, du

brun

moyen au

brun

noir

  nos

28 à 43

de l échelle

de

Broca). Il

en

est

de

même

chez les

Ba-Kongo.

La

répartition

des

teintes

a

été

indiquée

en

même

tem

ps

que

celle des

Fan.

Couleur des

yeux.

Les Loango

ont les yeux

bruns

ou

brun

foncé,

variant

entre

les

numéros

1

et

2

de l échelle

chromatique

de

Broca.

Pour

les

Ba-Kongo,

les

observations

relèvent

sept

sujets

dont

la couleur

de

l iris

varie

entre

1

et

2,

tandis

que

deux

ont

la

couleur

1,

et

trois,

la

couleur

2.

Système

pileux.

Loango.

La

couleur des

cheveux varie dans

des

limites

assez

étendues

  nos

34 à

48),

mais

elle

est

plus

fré-

quemment

brun

noir,

et

correspond

à

peu

près

exactement

au

degré

de coloration

de

la

peau.

Ba-Kongo,

Aucune

relation analogue

ne

parait exister ici

:

8

sujets

sur

12

ont

en

effet

les

cheveux

variant

de

couleur

entre

les

numéros

lil

et

h8,

alors

que

les

limites

de

la

teinte

de la

peau

sont

les

numéros 28

et

41.

Comme

nature et

comme

aspect,

chez les

uns

et

chez

les

autres,

les

cheveux

crépus

et

laineux

sont

la

règle,

avec

une

exception

toutefois

pour

un

Ba-Kongo,

dont

la

chevelure

est

très

peu

crépue,

et

sensiblement

plus fine

et

plus

souple

qu on

ne

le

remarque

chez

les

individus

de

même

race.

Page 29: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Coiffure.

La coiffure

est

forcément

des plus

simples,

car

les

cheveux

sont

portés

très

courts

par

tous

les

Loango

et

la

plus

grande

partie

des

Ba-Kongo,

avec

des

variantes

à

l infini dans

la

manière

de

se

raser

les différentes

parties

de

la

tête.

C est

seu-

lement

chez

les

Ba-Kongo

que

l on

trouve

une

coiffure

originale,

caractérisée

par

les cheveux

tressés

sur

les

côtés

et

sur

le milieu

de

la

tête.

La

barbe

ne

présente

rien de

saillant

à

signaler;

comme

la

moustache,

elle

est

le plus fréquemment

épilée

; elle

est

en

tous

cas,

rare,

et,

comme

couleur,

s harmonise

avec

les

cheveux.

De

même

que

chez

les Pahouins,

les poils du

corps

sont

soigneusement

arrachés.

Mutilations.

Mutilationsdes

dents.

-

Chez les

Loango,

les

dents

sont

souvent

laissées

intactes,

et

trois

seulement

des

sujets

observés

présentent

des mutilations

qui

sont

d ailleurs

identiques.

Elles

portent

sur

les incisives

supérieures:

les deux

médianes

ont

leur

bord

libre

abrasé

sur

la plus grande partie

de leur

lon-

gueur,

la

taille

ne

respectant

qu un tubercule

sur

le

bord

externe

de

l incisive;

les

incisives latérales

sont

traitées

de la

même

façon,

mais des

tubercules

sont

ménagés

sur

le bord interne

de

la

dent,

de

telle sorte qu ils

correspondent

et s accolent

aux

tubercules

latéraux

des

incisives

médianes   fig.

9). Cette

muti-

lation,

spéciale

aux

Fiottes,

a

déjà

été

signalée

par

Virchow

[15]

qui

en

complète

la description

par

des

figures

fort explicites.

FIG.9.

FIG.10.

Les

dents

des

Ba-Kongo

sont

mutilées

de

façons diverses,

mais

la

coutume

consiste

le

plus souvent

à

enlever les

deux

incisives

FIG.11.

FIG.12.

médianes

supérieures

  fig.

10).

Quand

ces

dents

persistent,

elles

sont

entaillées

sur

la moitié

de

leur largeur

de

façon

à

former

une

sorte

d arche

à

concavité

tournée

en

bas

  fig.

11,

12). Chez

Page 30: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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d autres

sujets,

les

dents

sont

simplement

tronquées,

sans

affec-

ter

toutefois

la

forme en pointe constatée

chez

les Pahouins.

Les sujets

observés

ne

présentaient

pas

de mutilations

du

nez

ou

des oreilles.

Par

contre,

tous

les

Loango,

à

l exception

cepen-

dant

des

Mayumba,

et tous

les

Ba-Kongo

ont

subi la

circoncision

vers

l âge

de

trois

ou

quatre

ans.

Chez

les

Loango, le docteur Gravot

ne

signale

que

de

rares

tatouages

sans

particularités

notables; ils

siègent

sur

la

poitrine,

la

face

et

les

membres.

Les

Ba-Kongo

présentent,

pour

la plupart, des

marques

carac-

téristiques qui consistent,

sur

la

face,

en

quatre

ou

cinq incisions

peu

profondes,

longues

de 5

à 6

centimètres,

qui

se

dirigent

obli-

quement

de

haut

en

bas

et

d avant

en

arrière, de

la

tempe

à

l angle du

maxillaire.

*III.-GROUPE NÉGRILLE.

Le

groupe

Négrille

est

représenté

dans

le

travail du

docteur

Gravot

par

la tribu Ba-Binga

dont

quatre

individus

seulement

ont

été observés.

La

mission Sud-Cameroun

a

rencontré

ces

Négrilles

à

Suanguié,

au

sud

de

la

région

occupée

par

les

D Zem   bassin

du Djadié,

vers

la

frontière du

Cameroun).

Je

laisserai

de

côté

un

de

ces

Ba-Binga, qui,

d une

façon incontestable,

est

un

métis

de

Négrille

et

de

Nègre

  Pl.

XVI),

et

me

bornerai

à

étudier les

trois

autres.

Je

rappellerai

ici l observation

générale

que

j ai

faite

au

début

de la

présente

étude,

car

elle s applique

surtout

aux

Ba-

Binga

:

leur description

ne

peut

point

être

considérée

comme

devant

entraîner

une

conclusion définitive, mais

le

nombre

des

sujets étudiés

est

jusqu à présent tellement

minime, que

toute

contribution,

si

faible qu elle

soit,

présente

son

intérêt.

Caractères

extérieurs.

La

couleur

de la

peau,

cependant

si

importante chez

ces

indi-

gènes,

a

été

impossible

à

déterminer

en

raison

de

la

peinture

l ougeàtre

qui

recouvrait

le

corps

des

Ba-Binga

observés; celle

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8/17/2019 Mission Cottes

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Homme

  ong

de

Malem

PL

III

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Page 33: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Homme

Fong

du

Haut Ivindo

PL

IV

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Page 35: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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des cheveux

et

de

la

barbe apparait

comme

très

claire   numéro

AO

de

l échelle

de

Broca), mais

elle

est

visiblement altérée

par

des

teintures

ou

des

cendres,

de

telle

sorte

que

l on

ne

peut

rien

affirmer

relativement

à

sa

nuance

exacte.

Les

yeux sont

de

teinte plus claire, intermédiaire

entre

les

numéros

2

et3.

Les

cheveux

sont

crépus

et

laineux,

en

«

grains de

poivre

»

et

relativement

fins.

Ils

sont

portés

courts

en

général,

quelquefois

rasés

plus

ou

moins complètement,

de

façons

fort

variables,

ainsi

que

le

montrent

les

photographies

  Pl.

XVI

et

suiv.)

Sans

présenter

ce

caractère

de

pilosité excessive, signalé par

divers

voyageurs

comme

tout

à

fait caractéristique

desNégrilles

de

la

grande

forêt,

les

Ba-Binga

ont

le

système

pileux du

corps

beaucoup

plus

développé

que

les

Nègres,

et

les

poils

de

la

poi-

trine

et

du

ventre

sont

abondants,

longs

et

frisés.

Les

poils des

aisselles

et

du

pubis,

contrairement

à

ce que

l on vient

de voir

chez

les

Fan

et

les

Fiottes,

ne

sont

ni

rasés,

ni

épilés.

Mutilations.

Les

seules

mutilations

sont

celles des

dents,

elles

sont

d ailleurs

fort simples

et

ne

consistent

que

dans

la

taille

en

pointe

plus

ou

moins

accentuée

des incisives supérieures,

a

la

façon

des

tribus

pahouines

voisines.

Les

Ba-Binga

ne

sont

pas

circoncis.

Chez

aucun

des

Négrilles

qu il

a

rencontrés,

le

docteur

Gravot

n a

relevé de

tatouages.

CONCLUSION.

En

résumé,

l étude

des

caractères

extérieurs

ne

fait

pas ressor-

tir

de

différences

notables

entre

les

groupements examinés.

La

couleur

du

tégument

a

une

tendance

à être

plus

foncée

chez

les

Fan

que

les

Fiottes.

Quant

aux

autres

caractères

examinés

plus

haut,

s ils

sont

spéciaux

à

certaines

tribus,

ils n en

sont

pas

moins

des

caractères

essentiellement

modifiables,

bien

plutôt

ordre

ethnographique

que

d ordre

anthropologique.

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8/17/2019 Mission Cottes

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CHAPITRE II (1)

LA

TAILLE

L étude de

la taille

debout

ne

comportera,

pour

les

tribus

dont

il

est

question ici,

qu une

série;

les

individus

observés

étant,

en

effet,

comme

je l ai déjà

signalé,

tous

adultes

et ayant

atteint

leur

pleine

croissance,

il n y

a

pas

lieu

de

tenir

compte

des différences

d âge.

Le

tableau suivant

montre,

pour

chaque

groupe,

la

répartition

des

tailles.

HOMMES

TAILLES GRANDES

TAILLES

TAILLES

PETITES

NOMBRE

EXTRÔMES

TAILLES

tailles.

supérieur..nférieures

tailles

GROUPES

de

e

ÉCARTS

tailles.

slamoyenealamoyene

sujets moyennes

au-dessus

ae

d,i»>64,9au 4es80us

max.min.

de10170il.1m6)

àln.g0delm60

(

Fong.

12

181.5164.5169.717,0642»

¡

Fong.

12 181.51164.5

169.7

17,0

6

4

2

»

Fan

Sangha-Sangha

10

177.4159.5

168.9

17,9

342

1

D zem

4

176.8166.2

171.0 10,6

2

2

»

»

TOTAL.

26

178.5163.4

169.8»

11

4

1

H.

J

Loango

10

178.6156.5

168.522,1

4312

otte

Ba-Kongo.

12

170.9156.0

162.9

14,9

127

2

OTAL.22

174.7156.2165.7~T~558

Négrille

1

Ba-Binga

3

159.2jl52.5

1

156.0

6,7»»»3

FEMMES

(

Fong.

2

166.3157.8

162.0 8,50

»1»

1

anSanghaSangha

1

» »

155.9»

»

» »

1

(D zem

3

165.8154.2

158.9

1,16

»

1

»

2

TOTAL.

6

166.0156.0

158.9

»

»

4

(1)

TECHNIQUE.

La

technique opératoire

adoptée

par

le

docteur Gravot

a

été

la

sui-

vante:

Dèterminaison

de

la taille

assis:

le sujet

est assis

sur un

plan perpendiculaire à

la

toise,

les

cuisses

pliées

à

angle

droit

sur

le

bassin,

les

bras

pendant

le

long

du

corps,

la

tète

droite,

la colonne

vertébrale

en

contact

avec

la

toise

dans

les

régions

sacro-lombaire

et

interscapulaire

les talons ramenés

sous

le

siège.

Membre

supérieur

:

point

de

repèresupé-

rieur,

le

sommet

de

l acromion;

point infé-rieur,

l articulation radio-humérale, l avant-

bras

étant

fléchi

à

angle droit

sur

le

bras.

Avant-bras:

point de

repère inférieur,

ligne

bi-styloïdienne

radio-cubitale.

Main:

point derepère

inférieur:

extrémité

distale

du médius.

Cuisse:

point

de

repère supérieur

:

le bord

supérieur du

grand

trochanter;

point infé-

rieur: la petite dépression

située

entre la

tête

du

péroné

et

le condyle

externe.

Longueur

du pied

:

de

l insertion

calcanéenne

du

tendon

d Achille à l extrémité

du

gros

or-

teil.

Largeur des

épaules: bord

externe

des

acro-

mions.

Largeur

du

bassin

:

Lèvres

externes

des deux

crêtes

iliaques.

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8/17/2019 Mission Cottes

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Fan.

La

taille

moyenne

des

26

Pahouins

étudiés

est

de

1

m.

669;

on

ne

peut,

étant

donné

le petit

nombre

d individus,

établir

de

différence

entre

les diverses

tribus. Cependant,

le

tableau

suivant

du

pourcentage

de

la

taille

montre

une

tendance

a

son

élévation

chez

les

Fan

comparés

aux

Fiottes.

GRANDES

TAILLES

TAILLES

PETITES

TAILLES

GROUPES

I

SUPERIEURES

INFERIEURES

PETITES TAH.LES

|

GROUPES

TAILLES

à

la

moyenne

a

la

moyenne

ati-dessotis

de

1-60

1-

au-dessus

de

1-70

de

1

m69,9

à

1,65

de

l-SJfî-60

au-dessous

île1-60

0/0 0/0

0/0

0/0

Fan.

42,3

38,5

15,4

3,8

Flotte.

22,7 22,7 36,4

18,2

Négriiie.0

0 0

100

Nous

sommes

loin, malgré

tout,

de

la

très

grande

taille

attri-

buée

à

ces

indigènes

par

nombre

d auteurs

et

en

particulier

par

Liotard

[8j

qui

indique,

pour

14

Pahouins

dont il

ne

donne

d ail-

leurs

pas

l origine,

une

taille variant

entre

1

m.

58

et

2

m.

00.

La

taille

la

plus exiguë, dans les

séries

du

docteur

Gravot, est

de

1

m.

595,

la

plus

élevée

de

1 m.815.

Pour

les

femmes,

la plus

grande taille

se

rencontre

chez

les

Fong

  1

m.

663), la plus

petite chez les D Zem

  1

m.

542). La

taille

moyenne

est

de

1

m.

589,

soit

une

différence

sexuelle

de

8

centi-

mètres;

ce

résultat

est,

à

très

peu

de chose

près,

le

même

que

celui

de

Liotard

qui

observe,

pour

les

femmes,

des

variations

de

taille

de

1

m.

54

à

1

m.

66.

En

résumé,

malgré

les

variations

sexuelles

ou

individuelles

de

a

taille,

et

bien

que

quelques éléments

petits

se

rencontrent

dans nos

séries

en

faible

proportion

  circonstance

qui

paraît

pouvoir

être

attribuée

à

des

cas

de métissage

avec

les popula-

tions

voisines

de

taille

plus exiguë),

on

peut

conclure

que

la

taille

des

Pahouins

est

généralement

élevée.

Si

on

compare

ces

indigènes

aux

autres

populations

de l Afrique

occidentale,

on

remarque

à

la vérité

que

leur

taille

est

inférieure

a

celle

des

habitants

du

Soudan

français

  105

soudanais

occiden-

taux

de

Girard

[6],

taille

moyenne

1

m.715;

433

Nègres du

deuxième

territoire

militaire,

taille

moyenne

1

m.

717,

d après

Ruelle)

[11],

dont

la

taille

est

particulièrement

élevée.

Mais,

com-

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8/17/2019 Mission Cottes

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parées

aux

tribusvoisines

qui

occupent

le

Gabon, les

rives

du

Congo

et

del Oubangui,

il

esthors de doute

quelestribus

de

souche

pahouine

peuvent

être

considérées

comme

de plus

grande

taille.

Fiottes.

Loango.

Les Loango

ont

une

taille

moyenne

de

1

m.

685,

très

voisine

par

conséquent

de celle

des

Fong

ou

des

San-

gha-Sangha,

mais

inférieure

à

celle des

D Zem.

A

côté

de tailles

élevées

  1

m.

78),

les

Loango

présentent

des

tailles

fort réduites

  1

m.

556) qui

abaissent

beaucoup

la

moyenne.

En

réalité,

ces

indigènes

ont,

en

général,

une

taille

grande

ou

au-dessus

de la

moyenne

:

Deniker

[4]

a

fixé

aux

Loango une taille

de

1

m.

65

et

Zintgraff [16],

pour

les

Loango

et

les Cabinda,

indique

une

taille

moyenne

de

1

m.

68,

qui

se superpose

par

conséquent

à

celle

que

nous

indiquons

plus

haut,

et

qui

présente

des

écarts

ana-

logues

  max.:

1

m.

775;

min.

:

1

m.

622).

Ba-Kongo.

Les

Ba-Kongo,

avec

une

taille

moyenne

de

1

m.

629,

sont

les

plus petits

des Gabonais

examinés

ici; le plus

grand

sujet

ne

dépasse

pas

1

m.

709,

alors

que

les tailles

infé-

rieures

à

1

m.

65

sont

de

beaucoup les plus

nombreuses.

Douze

Ba-Kongo

étudiés

par

Zintgraff

[16]

viennent confirmer cette

opi-

nion

:

leur

taille

moyenne

est,

en

effet, de

1

m.

6/i,

avec

un

maximum

isolé de

1

m.

720,

et

un

minimum de

1

m.

536.

Le

maximum

de

fréquence

se

rencontre

entre

1

m.

60

et

1 m.65.

Ces

deux

tribus

Fiottessont donc,

au

point

de

vue

de la

taille,

fort

dissemblables,bien

que

de

même

origine,

habitant

les

mêmes

régions

et

vivant

de

la

même

vie.

J ai

mis

en

évidence,

dans

la courbe

ci-contre,

la

différence

de

taille

entre

les Fiottes

et

les

Fan.

La

courbe

présente,

pour

ces

deux

groupes,

les

mêmes

caractères

;

élévation brusque,

jusqu à

un

maximum

unique bien détaché, puis descente

plus

lente,

en

oscillations

décroissantes. La

courbe

des Fiottes

com-

mence

entre

1

m.

53

et

1

m.

55

et

atteint

son

maximum

entre

1

m.

61

et

1

m.

63

;

celle

des Fan

commence,

en

réalité,

entre

1

m.

63

et

1

m.

65

et

son

maximum,

entre

1

m.

65

et

1

m.

67,

mon-

tre

bien

le

plus

grande

taille des Fan.

Négrilles.

La

mission

Sud-Cameroun

a

rencontré

les

Ba-

binga

à

maintes reprises,

mais

leur

approche

fut

si difficile,

en

raison de leur

caractère

craintif,

que

quatre

d entre

eux

seule-

ment purent être

examinés

complètement. Cependant,

le

docteur

Page 39: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Gravot,

qui

parvint

à

approcher

120

Négrilles environ,

fournit,

sur

leur

taille,

les

renseignements

suivants

:

«

Les

tailles au-des-

sous

de

1

m.

50

  chez

des

individus

adultes

naturellement),

sont

rares

;

plus

rares

encore

sont

celles

au-dessus

de

1

m.

60.

La

moyenne

des

adultes mâles

est

de

1

m.

5k

;

celle

des adultes

femmes

est

de

1

m.

50.

»

La

différence

sexuelle, de hcentimètres

seulement,

serait donc relativement

faible;

les variations de la

taille

allant,

dans la grande

majorité

des

cas,

de

1

m.

50 à

1

m.60,

seraient,

elles aussi, fort

réduites.

Un

des

quatre

individus

mensurés

est

un

métis de

Pahouin

et

de

Ba-Yaka

  ce

terme

de

Ba-Yaka

est

usité

par

les

Fong

et

les

D Zem

pour

désigner

les

Négrilles,

appelés

Ba-Binga

par

les

indi-

gènes

de

la

Sangha

et

de

la

Lobaye). Cet

homme

mesure

1

m.

678;

il

est

le

plus

grand

des

Ba-Binga

de la

région;

outre

les

ren-

seignements

possédés

sur

sa

naissance,

ses

caractères

extérieurs

et

physiques

ne

laissent

aucun

doute

sur son

métissage.

Je

l éli-

minerai

donc

complètement.

Les

trois

autres

sujets

sont

âgés

de

30,

h0

et

h3

ans;

leur

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8/17/2019 Mission Cottes

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taille

réciproque

est

de

1

m.

526;

1

m.

59,2

;

1

m.

56,5;

ce

qui

donne

une moyenne

de

1

m.

560.

Il

serait

fort hasardé

de

tirer

quelque

conclusion

d un

si

petit

nombre

d observations,

et

j admettrai

le

chiffre

moyen

de

1

m.

5Zi,

fixé

par

le docteur Gravot

comme

taille

moyenne

des

Négrilles.

Les

Ba-Binga

ne

sont

donc

pas

des

Pygmées

au

sens propre

du

mot,

si

tant est

qu il

en

existe

en

Afrique.

Mais

ce

qui rend

l exiguïté de

leur

taille

vraiment

remarquable,

c est

qu il

s agit

ici,

non

d un individu isolé,

mais

d une tribu

entière,

vivant

au

milieu des

groupements

de Pahouins,

et

formant

ainsi

avec eux

un

contraste

saisissant.

CHAPITRE III

PROPORTIONS

DU

CORPS

§

I.

-

LE

TRONC.

Rapport

de la

taille assis

à

la

taille debout.

Ce

rapport permet,

presque

au

même

titre

que

le

rapport

de

la

hauteur

du

tronc

à

la

taille

de

déterminer

quelles sont les valeurs

relatives

du

membre inférieur

et

de la

partie

supérieure

du

corps.

Rapport

de

la taille

assis

à

la

taille

debout.

HOMMES

GROUPES

NOMBRE

MAXHIUM MINIMUM MOYENNE

ÉCART

ROUPES

de

su

j

ets

MAXIMUM MINIMUM MOYENNE

ÉCART

Fong

12

53,2

50,1 51,5 3,1

Fan.

<

Sangha-Sangha.

10

53,0 49,4 51,3

3,6

D Zem.

4

53,2 48,7

51,0

,

4,5

TOTAL

26

53^1

49,4

1

51,3 4,5

F

tt

Loango.

10

55,0

47,6

51,4

7,4

Ba_K*ng0

52,4

49,7

51,7

2,7

TOTAL.

,

2253,7 48,6

51,5

5,0

Négrille Ba-Binga

3

1

52,2

1

50,8

1

51,9

1

1,4

FEMMES

 

Fong

2

52,5

50,1

51,3

2,4

Fan.

<

Sangha-Sangha.

1

» »

51,6

»

 

D Zem.

3

51,0

47,8

49,6

3,2

TOTAL.

6

51,7

48,9

50,42^8

Page 41: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Fan.

On

peut

conclure, de

ces

chiffres

à

peu

près

égaux

pour

les

trois

groupes

de

Pahouins,

que

la

hauteur

du

tronc,

addition-

née

de

la

hauteur

de

la

tête

et

de

celle

du

cou,

représente

un

peu

plus

de

la

moitié de la taille totale

de l individu.

Ce

rapport

est

plus

faible

chez

les

femmes

pour

lesquelles la

moyenne

s abaisse

de

51,26

à

50,4;

ces

dernières

auraient

par

conséquent

la

partie

su

périeure du

corps

relativement

plus

courte,

partant,

le

membre

inférieur

plus long

que

les hommes des

mêmes

tribus.

Etant

données

les

faibles

variations

de

cet

indice,

qui

montre

une

assez

grande

homogénéité

dans

les

groupements

observés

  variations

de

4,5

unités)

il

semble que l on peut

lui

accorder une

certaine

valeur.

Les

Amhara

d Abyssinie, étudiés

par

Verneau

[14]

ont

ce

rapport

égal

à

50,12,

plus faible

que

celui

des hommes

Fan.

Par

contre,

six Galla

du

sexe

masculin

ont,

à

cet

égard,

une

moyenne de

beaucoup

plus

élevée:

58;

ce

nombre

est

d ailleurs

donné

par

l auteur

sous

toutes

réserves.

Chez

les femmes Amhara,

le

rapport

taille

assis

taille

debout,

est

de

50,00,

presque

égal

a

celui

des

femmes

pahouines.

Fiottes.

Loango

et

Ba-Kongo.

Les Loango

ont

un

indice

moyen de

51,4,

les

Ba-Kongo

un indice

de

51,7.

Ces

deux moyennes

sont

donc

fort

semblables,

mais

on

doit

remarquer que

celle des

Loango

est

obtenue

avec

des

variations d indice de

7,4

unités,

contre

seulement

2,

4

unités d oscillation

chez les

Ba-Kongo.

La

sériation

des

indices

montre

qu il

existe,

chez

ces

derniers,

10

rapports égaux

ou

légèrement

supérieurs

à

50,

sur

12

individus

observés;

tandis

que,

chez les

Loango,

cette

même

sériation fait

ressortir

que

sur

10

sujets,

6

de

ces

rapports sont

notablement

inférieurs

à

50

;

3

sensiblement

égaux

à 50;

et

un

seul s élevant

à

55,0,

indice

qui

modifie la

moyenne

d une façon

notable.

Le

rapport

vrai

de

la

taille assis

à

la

taille debout est,

chez

les

Loango,

inférieur

de

presque une

unité

à

ce

même

rapport

chez

les

Ba-Kongo,

qui,

de

ce

fait,

ont

le

tronc

relativement

plus

long

et

le

membre

inférieur plus

court.

Négrilles.

-L indice

est

supérieur

à 50

chez

les

3

sujets.

L écart

individuel

est

de

1,4

unité.

La

moyenne

de

51,9

est

franchement

supérieure

à

celle

des

Pahouins.

L indice,

plus élevé

que

celui

des

Fiottes,

montre

que

les

Négrilles

exagèrent

encore

cette

dis-

Page 42: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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position

relative du

membre

inférieur

et

du

tronc

signalée

à

pro-

pos

de

cette

dernière

famille.

Rapport

des dimensions

transversales

du

tronc

à

la

taille.

a)

RAPPORT

DE

LA

LARGEUR

DES

ÉPAULES

A LA

TAILLE.

Fan.—

On

observe,

dans

ce

rapport

de

la

largeur

des

épaules,

mesurée

d un

acromion

à

l autre,

à

la

taille debout,

des

variations

assez peu

étendues

qui ne

dépassent

pas

trois

unités.

Bien que

ce

fait soit

en

contradiction

avec

les conclusions

de

plusieurs

au-

teurs,

il semble

que,

dans

les

séries de

Pahouins,

le

rapport

le plus

élevé

coïncide

généralement

avec

les

plus

grandes

tailles,

et

réci-

proquement,

que

les

individus

les

plus

petits

sont

en

même

temps

les plus

étroits

d épaules.

Rapport

de

la

largeur

bi-acromiale

à

la

taille.

HOMMES

NOMBRE

GROUPES

desujets

MAXIMUM

MINIMUM

MOYENNE

 

Fong.

12

23,7

21,5

22,3

Fan.

}

Sangha-Sangha 10

24,1

21,1 2-2,8

 

D Zem 4

23,2

21,4

22,2

TOTAL.

26

23^62Ï^322^4

Loango

10

22,7

20,6

21,7

Fiotte

 }

Ba-Kongo

12

23,3

20,1

21,7

TOTAL.

22

23,020,321,7

Négrille

Ba-Binga

3

21,5

t

20,1

1

20,9

FEMMES

 

Fong.

2 21,8

21,1

21,4

an..

Sangha-Sangha.

1

»

»

21,2

 

D Zem.

3

22,8

20,5

21,7

TOTAL

622^32 h82M

Chez

les

femmes

Fan,

le

rapport

de

la largeur

des

épaules

à

la

taille

est

inférieur

d une

unité

à

ce

même

rapport

chez les

hommes.

Sa

moyenne

est

de

21,4,

et les

indices extrêmes sont

de

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8/17/2019 Mission Cottes

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I

Homme

Fong

  sodè

II

Homme

Fong

de

Mimvoul

PL

y

Page 44: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 45: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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I

Femmes

Fong du N Tem

II

—Hommes Fong du

N Tem

PL

VI

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8/17/2019 Mission Cottes

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Page 47: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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28,2

et

20,5.

Comme

chez

les

hommes, les indices

les

plus élevés

coïncident

avec

les

plus

grandes tailles.

L indice

moyen

de

22,h

que

l on

trouve

chez

les

Fan

hommes,

est

relativement

élevé:

chez les Parisiens

cités

par

Topinard

[12.

p.

1082]

cet

indice

varie

de

22,8

à

18,9

;

il

ne

dépasse

pas

19,6

chez

un

grand

nombre de

sujets

américains

;

par

contre,

pour

2.020

Nègres

des

États-Unis,

il

atteindrait

21,3.

Les

grandes

séries

de

Nègres

d origine

connue

donnent,

pour

les

indigènes

de l ancien

«

deuxième

territoire

militaire»,

un

indice

moyen

de

19,46, fort

comparable

à

l indice

des Américains d ori-

gine

européenne.

Les

Sénégalais

de

Girard

[6]

ont un indice

moyen

de

21,20

  maximum

23,03,

minimum

20,03).

La

moyenne

des

Am-

hara

est

de

21,07,

celle des

Galla

de

20,13.

Les

Pahouins

seraient

donc,

au

point

de

vue

du développement

des

épaules

en

largeur, plus

favorisés

que

les Blancs

et

que cer-

tains

sujets

de

race

nègre.

La

même

différence

se

retrouve

quand il

s agit des

femmes;

a

moyenne

du

rapport

de la

largeur

des épaules

à

la

taille

est,

on

l a

vu,

chez

les

Pahouines

de différentes

tribus,

égal

à

21,4,

tan-

dis

que

pour

les

femmes

observées

par

Ruelle

[11],

l indice varie

entre

17,70

et

18,98, et

s élève

à

20,19,

chez

les

femmes

Amhara.

J ai

laissé

systématiquement

de

côté

les

chiffres

rapportés

par

To-

pinard

[12],

relatifs

à

ce

même

rapport

chez

les

Européennes

:

elevés

par

des

auteurs

différents, ils

varient

entre

16,3

et

22;

il

y

atout

lieu

de

craindre

qu il

n y

ait

eu

confusion,

de

la

part

des

observateurs,

entre

le

diamètre bi-acromial

et

le

diamètre bi-

huméral,

plus

considérable, puisqu il

fait

entrer

en

ligne de

compte le

développement

des

deltoïdes.

Fiottes.

Chez

les

Loango comme

chez

les

Ba-Kongo,

le

rap-

port

moyen

de

la

largeur

bi-acromiale

à

la

taille

est

de

21,7

,

infé-

rieur

de

0,7

unité

à

ce

même

rapport

chez

les Pahouins.

Dans

une

ou

l autre

de

ces

tribus

Fiottes,

jamais

le

rapport

ne

des-

cend

au-dessous

de

20,0,

ce

qui

les classe,

avec

les

Fan,

au-dessus

des

Nègres

du

Soudan

et

à

plus

forte raison au-dessus

des

Euro-

péens.

Négrilles.

Les

Ba-Binga,

qui

ont

toujours

été

considérés

par

les

différents

voyageurs

comme

d un grand développement

mus-

Page 48: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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culaire

et

en

particulier

comme

ayant

les épaules

fort larges,

ont,

comparés

aux

Nègres

de

grande

taille,

un

faible

diamètre bi-acro-

mial. L indice, de

20,9,

est,

en

effet,

sensiblement

inférieur

  1,5

unité),

au

même

indice

chez

les

Pahouins,

et

même

chez

les

Loango-

Ba-Kongo.

b)

RAPPORT

DE LA

LARGEUR

DU BASSIN

A LA

TAILLE.

Ce

rapport

doit

être

étudié

séparément

chez

les

hommes

et

chez

les

femmes,

pour

lesquelles il

est

généralement admis

que

le

bassin

est relativement

plus développé dans

le

sens

trans-

versal.

Le

rapport

à

la taille debout

de la

largeur du

bassin

mesurée

au

niveau des lèvres

externes

des

crêtes

iliaques,

ne

varie

pas,

chez les

Fan

et

les

Fiottes

des diverses tribus, de deux unités.

Rapporl de la

largeur

du bassin

à

la

laille.

HOMMES

NOMBRE

GROUPES

de

stijets

MAXIMUM MINIMUM MOYENNE

Fong

12

15,8

43,8 14,5

Fan

<

Sangha-Sangha.

40

45,6

13,7

14,7

D Zem. 4

15,6

14,2

14,8

TOTAL26

15/713^944,6

Loango

10 14,8 13,1

14,0

Fiotte

I

Ba-Kongo.

12

15,0

13,7

14,5

TOTAL

22

14,9

13,4 14,2

Négrille

Ba-Binga

3

16,2 14,1

15,3

FEMMES

Fong

2

15,5 13,8

14,6

Fan

Sangha-Sangha.1

» »

15,4

D Zem.

3

14,6 14,5

14,5

TOTAL

615,0

14,1

14,8

Fan.

On

n observe

pas,

entre

les différentes

tribus,

de varia-

tions

notables;

la

moyenne

générale

est

à

peu

près

celle

de

chaque

groupement,

14,65

pour

les hommes.

Le

diamètre bi-iliaque est donc, dans

ces

séries,

beaucoup plus

Page 49: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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réduit

que

chez

certains

Européens où

il oscille

autour

de

16,5.

Chez

les

soldats

américains

qui

peuvent

d ailleurs

être

considérés

comme

des

représentants

de la

race

européenne,

la

moyenne

de

cet

indice

est

de

17,5,

tandis

que

chez

les

Nègres

elle

ne

dépas-

serait

pas

16,5

[12].

Cette

grande

différence

entre

les

Nègres

cités

par

Topinard

[12]

et

les

Pahouins

de

Gravot

peut,

à

la rigueur,

s expliquer

par

des

différences

de technique

et

par

ce

fait

que

les

premiers

étaient

de

race

et

d origine

fort

variables.

Les

Sénégalais

observés

par

Girard

[6],

fournissent

une moyenne

de

1/1,89

  maximum

15,85:

minimum

13,97).

Les

Nègres

du

Soudan

de

Ruelle

[11]

ont un

indice

moyen

semblable,

14,89

  maximum

16,50

;

minimum

14,33).

Quant

aux

représentants

des

différentes

tribus du Chari

qu a

étudiées

Couvy

[1],

le

rapport

de la largeur

du

bassin

à

la

taille

debout,

qui

est

de

14,20

chez les

Boulala

et

de

14,38

chez les

Ouadaiens,

s élève, chez

les

Sara

de la région

de

Fort-Archam-

bault,

jusqu à

15,57.

Un

indice

très

voisin

  15,h5),

est

donné

par

les

Amhara

d Abyssinie.

Les

Pahouins

ont

donc,

comparés à

d autres

Nègres

africains,

le

bassin

plus

développé

en

largeur.

Bien

que

le

nombre des

femmes

examinées

à

ce

point

de

vue

par

la

mission

Cottes

soit de beaucoup

trop

minime

pour que

l on

puisse

tirer

de

leur observation

une

déduction

certaine,

on

peut

néanmoins

constater

que

les dimensions

du bassin

en

largeur

n

excèdent

pas,

toutes

proportionsgardées, les

bassins masculins.

La

moyenne

du

rapport

bi-iliaque

à

la

taille

est,

en

effet,

de

14,8

chez

les

femmes.

La

différence

sexuelle

n est

que

de

0,15

unité.

Cette

même

variation

est

sensiblement

plus

faible

que

dans

la

race

blanche

  1,5

unité);

elle

reste

un

peu

plus

faible

aussi

que

chez

les Soudanais,

elle est,

d après

Ruelle

[11],

de 0,39

  Lobi),

0,71

  Birifon)

et

0,48

  Dagari).

De

ces

observations

on

peut

conclure

que

chez

les

Fan,

le

tronc,

évasé

à

sa

partie

supérieure,

se

rétrécit d une

façon

assez

accusée

au

niveau

des

hanches,

et

cette

disposition contribue

beaucoup

à

donner

à

ces

individus

l apparence

à

la

fois de robustesse

et

délégance

qu on

constate

sur

les photographies.

Fiottes.

Comme

chez

les

Pahouins, le

rapport

de

la

largeur

bi-iliaque

à

la

taille

présente,

chez les

Loango

et

les

Ba-Kongo

Page 50: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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d assez

grandes

variations individuelles,

qui

atteignent

presque

deux

unités

chez

les

premiers,

et

dépassent

ce

chiffre

chez les

se-

conds.

Le maximum

de

fréquence

correspond,

à

peu

de chose

près,

à

la

moyenne,

qui

est

de

14,22

pour

les

Fiottes.

Ces indi-

gènes

ont

le bassin

légèrement

plus étroit

que

les Pahouins,

et

ce

rétrécissement

est

surtout

notable

pour

les

Loango

qui

ne

four-

nissent qu un

indice de

14,00.

Négrilles.

Les

Ba-Binga présentent

une

particularité

fort

re-

marquable

par

le

grand

développement

de

leur

bassin

en

largeur.

Le

rapport

de

la

largeur

du bassin

à

la

taille est

égal, en

effet,

à

15,3,

avec un

maximum

à

16,2.

Cet

indice,

que

je

donne

ici

à

titre

de

simple

indication,

mérite

de faire

l objet

de

nouvelles

recher-

ches

sur

un

plus

grand

nombre de

sujets.

c

RAPPORT

DE LA

LARGEUR DU BASSIN A LA

LARGEUR DES

ÉPAULES.

Mieux

encore que

les indices

qui

viennent d être

mentionnés,

ce

rapport

montre

bien

le

développement

comparatif du bassin

et

des épaules dans les

tribus

qui

font

l objet

de

cette étude.

Rapport

de la

largeur

dubassin

à

la

largeur bi-acromiale.

HOMMES

NOMBRE

GROUPES

desujets

MAXIMUM MINIMUM

MOYENNE

Fong

12

67,5

58,7

64,5

Fan.

Sangha-Sangha.

10

71,0

60,2

64,4

D Zem. 4

70,2

63,5 67,1

TOTAL

26

69,560,865,3

VinttA

I

Loango

10

68,5

58,5

64,5

*10tte

Ba-Kongo

12

71,0

61,5

67,1

TOTAL.

22

69,7

60,0

65,8

Négrille

Ba-Binga

3

75,0

j

70,0

71,7

FEMMES

Fong

2

69,5

65,6

67,5

Fan

<

Sangha-Sangha.

1

»

»i

72,9

D Zem.

3

70,1

64,5

66,9

TOTAL

669,865,0j69,1

Il

n existe,

entre les hommes des différentes

tribus

Fan,

qu une

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8/17/2019 Mission Cottes

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différence

de 2,6

unités

au

profit des

D Zem

;

il y a,

par

contre,

une

différence

sexuelle

assez

considérable

entre

les

moyennes,

65,3

d une

part, et

69,1

d autre

part.

Cette

différence

doit

être

attribuée

bien

plus

au

moindre

développement

du diamètre

bi-acro-

mial

chez

les

femmes,

qu à l accroissement

en

largeur

de

leur

bassin.

Le

même indice

ilio-acromial,

calculé

chez

les

Sénéga-

lais

[6],

est

de

70,23,

soit

une

différence

de

près

de

5

unités.

Il

faut

observer

que

cette

moyenne a

été

obtenue

d après

onze

tri-

bus

différentes,

et

que,

chez

les

Yoloff,

cet

indice

atteint

76,92,

tandis

que,

chez

les

Malinké,

il

ne

dépasse

pas

66,93. Un

pareil

écart

tient

surtout

à

la

variation

très

étendue

de la

largeur

des

épaules

chez

les

Soudanais.

Les

Amhara

[14],

pour

lesquels

ce

rapport

a

été

calculé,

ont

un

indice

ilio-acromial

de

72,43

  hommes),

et

de

78,36

  femmes)

chiffre

de

beaucoup

supérieur

à

celui des

Fan.

Chez certains

peuples

européens,

ce

rapport

croît

dans de

grandes

proportions, puis-

qu il

atteint,

chez les

Basques,

80,8

;

chez les

Karéliens

78,6.

L in-

dice

s abaisse

d ailleurs beaucoup

chez

les

Hongrois

64,6

[3].

Comparés

à

la

majeure

partie des

Européens,

aux

Nègres

du

Soudan

[6],

et

aux

Nigritiens

d Abyssinie

[14],

les

Pahouins ont

donc

un

bassin

étroit

par

rapport

aux

épaules.

Il

y a

à

la

fois

un

grand

développement

du thorax

à

sa

partie

supérieure

et

une

étroitesse

réelle

du

bassin,

due

à

la

presque

verticalité

des

ilions.

Fiottes.

Les

deux

groupements

Loango

et

Ba-Kongo

fournis-

sent

une

moyenne

de

65,8,

fort

comparable

à

la

moyenne

des

Fan.

Comme

chez

ces

derniers,

on

note

une

grande différence

entre

les

tribus,

les

Ba-Kongo

ayant

le

rapport

le plus

élevé,

en

raison

de

leur

bassin

relativement

plus large

que

les

Loango.

Les

écarts

individuels,

très

marqués

comme dans les

autres groupes,

attei-

gnent

9,5

unités,

on

doit

les

attribuer

aux

variations

du diamètre

bi-acromial

plus

qu à celles

de

la

largeur

bi-iliaque.

Négrilles.

Les

Négrilles,

à

épaules

plus étroites

et

à

bassin

plus

large

que

les

indigènes

des

groupements

Bantou,

ont natu-

rellement

le

rapport

du

diamètre

bi-iliaque

au

diamètre

bi-acro-

mial

plus

élevé.

L indice,

en

effet,

est

de

71,7,

supérieur de

6,4

unités

au

même

rapport

chez

les

Pahouins.

L indice

maximum

chez

ces

derniers

ne

dépasse

que

de

peu

l indice minimum

des

Négrilles.

La

tendance

à

devenir

égaux que

montrent

les

diamètres

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8/17/2019 Mission Cottes

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transversaux supérieur

et

inférieur

du

tronc,

donne

au

corps des

Ba-Binga

une

apparence

de

grossière

rudesse.

§

II.

MEMBRE SUPÉRIEUR.

Rapport

de

la

grande

envergure

à

la

taille.

Le

rapport

de

la

grande

envergure

à

la

taille

a

été trouvé,

chez

un

grand

nombre

d Européens

appartenant

à

des

nations

diffé-

rentes,

égal

à

104,3.

Topinard

[12]

donne, pour

2.020

Nègres, un

indice

de

108,1.

Verneau

[14]

a

trouvé,

pour

les

Amhara,

un

rap-

port

beaucoup

plus faible

puisqu il

n atteint

que

101,97

pour

les

hommes,

et

100,80

pour

les

femmes.

Rapport

de

la

grande

envergure

à

la

taille.

HOMMES

rGRRnOnUpPEPS

NOMBRE

MAX,MUM

M,N,MUM MOYE™E

Écartentrelagrande

GROUPES  IcsujetsMAXIMUM

MINHoIUM

MOYENNE

envergure

etla

taille

 

Fong.

12

108 101 105

+

9,2

Fan.

Sangha-Sangha.

10 110

99,4 107

+

11,1

 

D Zem

4

107

102 104

+

7,1

7--

-f-

-

OTAL

M

1Ô8 100,1

ÎÔ5

+

9,1

S

Loango

10

108

97,5 103,9

+7,4

Ba-Kongo 12 110

99,4

104

+

5,8

TOTAL22

ÏÔ998^5104+

6,6

Négrille

Ba-Binga 3

110

1

108

1

109

1

+

16,5

FEMMES

 

Fong.

2

105 105 105

+

7,7

Fan.

Sangha-Sangha.

1

»

»

104

+

6,5

 

D Zem.

3

108

104 106

+

10,1

TOTAL.

6

106

104,5

105

+

8,1

Fan.

La

grande

envergure

est,

sauf

dans

un

seul

cas,

supé-

rieure

à

la

taille,

la

différence

moyenne

étant

de

9

crn.

1

pour

les

hommes,

et

de

8

cm.

1

pour

les

femmes.

Le

rapport

à

la taille,

égal dans

les

deux

sexes,

est

de

105;

cette

proportion

est

sensiblement

homogène

de

tribu

à

tribu.A

cet

égard,

les

Pahouinsdes

deux sexes

sont semblables,

à

peu

de

chose

près,

aux

indigènes

du

Soudan

et

du

Sénégal, quoique

Page 53: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 53/164

parmi ceux-ci

on

puisse

rencontrer

des

rapports

plus élevés

  107,5,

Dian),

ou

plus

bas

  102,2,

Nourma)

[11],

et

que,

chez

les

habitants

du

centre

africain,

Couvy

[1]

ait

vu

ce

rapport

dépasser

110,

pour

les

Boulala

et

les

Boudouma

du

Tchad.

Fiottes.

On

remarque,

chez

les

Loango

et

les

Ba-Kongo,

des

variations

individuelles

aussi

accentuées

que

chez

les Pahouins;

comme

chez

eux

aussi,

les

cas

la grande

envergure

est

égale

à la

taille

sont

exceptionnels.

La

différence

entre

la taille

et

l en-

vergure

est,

pour

les

Loango,

de

7cm. h,

et

pour

les

Ba-Kongo,

de

5

cm.

8,

au

profit

de l envergure.

La

moyenne

du

rapport est

sensi-

blement

la

même

pour

les

deux

groupes,

et

la

moyenne

générale,

de

104,

est

inférieure

d une

unité

à

la

moyenne

générale

des

Fan.

D après

ces

exemples,

il

ne

semble

pas que

le

Nègre

du

Haut

Gabon

diffère,

par

la

dimension

relative de

sa

grande

envergure,

des

Européens

précités.

Par

contre,

ces

moyennes

de

104-105

sont

notablement

inférieures

à

celle des

Nègres

de

Topinard

[12]

  108,1).

Ces

constatationsfont

regretter

que

le

nombre des

termes

de

comparaison

ne

soit

pas

plus élevé.

Négrilles.

Avec

un

rapport

moyen

de

l envergure

à

la taille

de

109,

les

Négrilles s affirment

comme

dépassant

de beaucoup,

à

ce

point

de

vue,

les Pahouins

et

les Fiottes.

Le

maximum

du

rapport

est

de

110,

le

minimum

de

108.

La

différence

entre

l en-

vergure

et

la

taille atteint

en

moyenne

16

cm.

5. Une

telle

dispo-

sition

laisse

déjà

supposer

que

les

Ba-Binga

qui

ont

le

diamètre

hi-acromial

  1er

terme

de

la

somme),

moindre

que

les

indigènes

de

grande

taille,

doivent

avoir,

par

compensation,

le

membre

su-

périeur

plus

long.

Membre

supérieur

en

totalité.

Points

de

repère.

La

longueur

du membre

supérieur

a

été

cal-

culée

par

le

docteur

Gravot,

de

la

partie inférieure

de

l acromion

à

l extrémité

du

médius,

le

membre pendant

normalement le

long

du

corps

;

il

s agit

donc

d une

mesure

directe

et

non

de la

somme

des

différents

segments

du

membre

pris isolément.

La longueur

du

bras

est mesurée

de la partie

inférieure

de l acromion

à

l épi-

Condyle;

celle

de l avant-bras

de

l épicondyle

à

la ligne

bistyloï-

dienne radio-cubitale.

Page 54: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Rapport

de

la

longueur

du

membre

supérieur

à

la

laille.

HOMMES

groupes

desujets

maximum MINIMUM

MOYENNE

l

Fong12

47,7

44,0

45,9

Fan..

Sangha-Sangha.

10 49,2

45,1

47,3

(

D Zem.

4

47,0

45,0

45,6

TOTAL264V)

44/?

46,25

Fiotte

)

Loago.

10 52,7 4i,3

46,4

Ba-Kon 0

12 49,1

44,4

46,0

TOTAL

22~~

5(^9

44,35

46,05

Négrille

|

Ba-Binga

3 48,4 47,6

47,96

FEMMES

(

Fong

2 45,5

45,1

45,3an.

Sangha-Sangha.

1

»

»

47,2

(

D Zem.

3 46,9

43,7 45,8

TOTAL.6

46,

2

4M

45^9

Fan.

Étant

donné

que

la

grande

envergure

l emporte

de

beau-

coup

sur

la taille dans

les

différentes

tribus

que

j étudie

ici,

on

doit

s attendre

à

trouver

une

assez

grande longueur

du

membre

supérieur;

car,

si

développée

que

soit,

pour

certains

de

ces

groupes

du

moins,

la

largeur

des épaules, le

diamètre

bi-acromial

est

insuf-

fisant

pour

donner

un

développement

aussi considérable

à

la

grande

envergure.

Le

rapport

du

membre

supérieur

à

la taille

est

donc

élevé.

La

moyenne

de

son

indice

est

de

h6,25

chez

les Pahouins,

mais,

dans les

trois tribus

Fan examinées,

celle

des

Sangha-Sangha

a

un

indice

beaucoup

plus

haut

(h7,3)

que

les D Zem

ou

les

Fong

(h5,6

et

45,9).

Ce

même

indice

est

légèrement

plus

petit

pour

les

femmes

chez

lesquelles

il

ne dépasse

pas

45,9.

Le membre

supérieur

est

plus long

que

chez

les

Européens

(43,4

à

hh,8)

[12]

;

il

est

un peu

plus

long

aussi

que

chez

les

Nègres

d Amérique

(45,2),

et

en

Afrique

que

chez

les

Sara

(45,17)

[1].

Par

contre,

il

est

plus

court

que

chez

les Soudanais

de

Ruelle

[11],

pour

lesquels

ce

dernier

auteur

a

obtenu

des

indices allant

jusqu à

48,77

(Nourma),

indices

qui lui

font conclure,

pour

13

tribus,

à

une

moyenne

de

47,52

pour

les

hommes,

et

de

47,16

pour

les

femmes.

Chez les

Mandingues,

Girard

[6]

a

trouvé

ce

rapport

égal

à

48,04;

et

11

tribus

sénégalaises

fournissent

un

indice moyen

de

46,79,

supérieur

de

très

peu

à

celui

des Pahouins.

Ces

derniers

ont

un

Page 55: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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I

II

emmes

  ong

de

Mimvoul

PL

Vil

Page 56: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 57: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 57/164

I.

Femme

D Zem

de

Suanguiè.

II.

 

Homme

D Zem

de

Sunnguiè.

III.

Femme

D Zem

de

Suanguiè.

PL.

VIII.

Page 58: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 59: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 59/164

rapport longueur

du

membre

supérieur

à

taille

très

comparable,

quoique

légèrement

plus

grand,

à

celui

des

autres

Nègres du

centre

africain,

et

en

particulier

des Sokoro, Boudouma

et

Oua-

daiens

  46,72;

46,89;46,08).

Fiottes.

Toutes

les

remarques

précédentes

sont

vraies

aussi

pour

les

Loango.

Le

rapport

maximum

de

52,7

n est

qu un

cas

accidentel,

et

on

pourrait

à

la

rigueur

l éliminer,

au

même

titre

que

le

rapport

maximum chez les

Ba-Kongo

  49,1).

Quoiqu il

en

soit,

les

moyennes

de

46,1

et

de

46,0,

sont,

bien qu un

peu

infé-

rieures,

presque

semblables

à

celles des

Fan.

Plus

petites de

1,1

unité

sont

les

moyennes

calculées d après

les chiffres

fournis

par

Zintgraff

[16]

;

les

indices

moyens

de45,4,

égaux

pour

les

Loango

et

les

Ba-Kongo

de

cet auteur,

en

abaissant

le

rapport

général

de

la

longueur

du

membre

supérieur

à

la taille,

viendraient confirmer,

à

ce

point

de

vue,

la place

qu occupent les

Gabonais

entre

les

Soudanais

et

les

Nègres du

centre

de l Afrique.

Négrilles.

La

longueur

du membre

supérieur

en

totalité

est

plus

grande

chez les

Ba-Binga

que

chez

les

Nègres;

l indice

mOyen

est

de

47,96

  inax.

:

48,4,

min.

:

47,6),

soit

une

différence de

presque deux unités

avec ce même

indice

chez

les

Pahouins.

Si

la

vérification

de

cette

conclusion

sur

un

plus

grand

nombre de sujets

vient

montrer

l exactitude

de

cette

déduction,

ce

serait

un

bon

caractère distinctif des Négrilles.

Rapport

du membre

supérieur, moins

la

main,

à

la

laille.

Afin

de

pouvoir

comparer

ce

même

rapport

chez

les

Nègres

du

Gabon

et

chez

les

Amhara

d Abyssinie [15], j ai

retranché

de la

longueur

du

membre

supérieur

la longueur de la

main,

ainsi

que

l a

fait

Verneau

dans les séries

qu il

a

étudiées. Il

a

obtenu

une

doyenne

de

33,80,

avec

des

écarts

de

37,50 à 30,25.

Chez

les

blancs,

Humphry

[7],

puis

Topinard

[12]

ont

trouvé

ce

rapport

respectivement

égal

à

33,7

et

35,0,

et,

chez

les

Nègres,

un

indice

presque

semblable,

3h,6,

et

35,5.

Pour

les

Pahouins

de

la

mission

Cottes,

le

rapport

moyen

du

membre supérieur

moins

la

main

à

la

taille

est

de

34,9

pour

les

Fong

et

les

D Zem,

et

de

35,9

pour

les

Sangha-Sangha

;

cet

indice

est

donc

plus élevé

que

celui

des

Amhara

et

que

celui des Blancs,

et

cela

concorde

avec

ce

qui

a

été

observé

à

propos

du

membre

supérieur

dans

sa

totalité.

Page 60: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 60/164

Calculé de

la

même façon, le

rapport

du

membre

supérieur

à

la

taille

varie,

pour

les Fiottes,

dans

le

même

sens

que

lorsqu il

s agissait

du

membre

en

totalité:

l indice

moyen

est,

pour

les

deux tribus, de

35,15,

légèrement

supérieur

à

ce

qu on

observe

chez

les

Fan.

Les

Négrilles

ont

un

indice égal

à

36,2,

plus élevé

que

dans

les

autres

groupes.

hO

Rapport de

la

longueur du bras

à

la

taille.

L étude de

la longueur

relative des

divers

segments

du

membre

supérieur permettra

de

connaître

si

la

variation

de

lon-

gueur que

l on

constate

dans

le

membre considéré dans

son

entier,

porte

sur

la

totalité du

membre

ou

si,

au

contraire,

dans différentes

tribus,

un

segment

déterminé

est

plus

particulièrement

intéressé.

La

proportion

de

la

longueur

du bras

à

la taille semble,

si

l on

s en

rapporte

aux

chiffres recueillis

par

Topinard [12],

d après

plusieurs

auteurs,

fort

variable:

elle

va

de

17,8

pour

un

groupe

de Roumains

à

21,9

pour

les

Hottentots,

et

à 19,2

pour

les

Nègres

du

Congo.

L auteur,

à

propos

de

ces

séries,

fait

remarquer

combien

cette

proportion,

chez

des

individus

de

même souche,

peut

va-

rier.

Deux

groupes

de

Roumains,

étudiés

il

est

vrai

par

des

au-

teurs

différents,

donnent

des

indices

de

17,8

et

de

18,7.

Rapport

de

la longueur du

bras

à

la taille.

HOMMES

GROUPES

dOIjS

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

de

sti

j

ets

1

Fong.12 49,5

17,6

18,5

Fan.

]

Sangha-Sangha.

10

20,0

17,4

18,9

 

D Zem.

4

18,9 18,4

18,6

TOTAL

26

19,417,8

18,66

Pintto

Loango

10

19,2

17,7

18,4

?

Ba-Kongo.

12

19,9

17,1 18,7

TOTAL.

2219,517,418,55

Négrille

Ba-Binga 3 19,4

17,6

18,7

FEMMES

C Fong.

2

18,4 18,1

18,2

Fan.

Sangha-Sangha

1

» »

19,6

D Zem

3

19,6 18,8 19,0

Totai

6

ÏMÏM

18^9

Page 61: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Fan.

Le

rapport

moyen

  18,66),

est

notablement

inférieur

à

celui

des

Nègres

de

Topinard

  19,2) [12],

le bras

est

donc

plus

court

que

ne

le

feraient

croire

les

chiffres de

ce

dernier

auteur.

Cet

indice

se

rapproche,

d ailleurs, de

celui des

Nègres

du bassin

du

Ghari,

chez

lesquels

Couvy [1]

a

trouvé, à côté

d indices

infé-

rieurs,

15,57

et

17,73,

ou

supérieurs,

19,50,

des

chiffres

fort

compa-

rables,

18,86

  Sokoro),

et

18,98

  Ouadaiens).

Quant

à

la

variation

individuelle, elle

est

assez

considérable;

le

rapport

du

bras

à

la taille oscille

entre

20,0

et

17,h.

La

variation

sexuelle

ne

dépasse

pas

0,24

unité,

au

profit des femmes

qui

auraient

le

bras

très

légèrement plus long

que

les

hommes

:

le

chiffre

moyen,

18,9

chez les

femmes,

est

obtenu

au moyen

d in-

dices

variant

entre

19,6

et

18,1.

Fiottes.

La

longueur

relative

du

bras

est

la

même

chez

les

Loango

et

les

Ba-Kongo

que

chez les

Pahouins; le

rapport

moyen

est

de

18,55,

à

peine inférieur

à

celui

des

Fan;

il

est

obtenu de

variations

individuelles

semblables.

Négrilles.

Il

en

est

de

même

des Ba-Binga,

pour

qui

le

rap-

port

de

la

longueur

du

bras

à

la taille

est

de

bien

peu

supérieur

à

celui

des

Fan

  18,7).

En

résumé,

les

différences

que

l on

constate

chez

les

Nègres

du

Haut-Gabon,

au

point

de

vue

de la longueur relative

du

bras,

sont

insignifiantes,

et

ce

rapport

fournit

des indices

très

inférieurs

à

ceux

des

Hottentots

et

même

des

Nègres

du Congo

cités

par

Topinard.

Rapport

de

la longueur

de

l avant-bras

à

la

taille.

Il

existe,

d après

les conclusions

de

Topinard

[12]

aux

travaux

duquel

il

faut

toujours

se

reporter

en

ce

qui

concerne

les

propor-

tions

du

vivant,

une

grande

différence

dans

les

rapports

de

avant-bras

à

la

taille,

suivant

les

races.

C est

ainsi

que,

dans

la

race blanche,

cet

indice

varie

de

15,6

chez les Tziganes,

à

16,0

chez

les

Roumains,

mais

que,

chez

les

Nègres

du Congo,

observés,

il

est

vrai,

en

très

petit

nombre,

il

s élève

à

18,6,

mettant

en

évi-

ence

un

très

grand développement

de

l avant-bras.

Page 62: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 62/164

Les

Fan

rencontrés

par

la

mission Sud-Cameroun

ne

fournis-

sent

pas,

à

beaucoup

près,

un

indice

aussi

élevé.

On

doit

s attendre,

étant

donné

ce

que

l on

sait de

la

longueur

du bras

et

de la grande

envergure

relativement

à

la

taille,

à

trouver,

dans

ce nouveau

rapport,

des variations

assez

sensibles

entre

les

différentes

tribus.

Rapport

de

la longueur

de

l avant-bras

à

la taille.

HOMMES

NOMBRE

GROUPES

desujets

MAXIMUM MINIMUM

MOYENNE

 

Fong

12

17,0

15,5 16,2

Fan Sangha-Sangha.

10 18,7 15,7 16,6

 

D Zem. 4

16,5

15,5

16,2

TOTAL.

26

17^4

15,5616,33

F

tt

Í

Loango.

10

17,0

15,3 16,2

Fiotte

l

Ba-Kongo.12

18,7

15,5

16,3

TOTAL22 17,8

15,4

16,25

Négrille

Ba-Binga.

3

1

16,7

1

16,3

1

16,5

FEMMES

Fong

2

15,2

15,0

15,1

Fan

<

Sangha-Sangha.

1

»

»

16,5

D Zem.

3

16,1

15,4

15,8

TOTAL.615,615,2

15,8

Fan.

La

moyenne

de

ce

rapport est

de

16,33

pour

26

hommes.

Le

maximum,

18,7,

est

lui-même inférieur

aux

chiffres de Topi-

nard.

Il

faut

noter,

d ailleurs,

des variations

individuelles

assez

étend ues,

avec,

semble-t-il,

dans

le

groupement

Sangha-Sangha,

une

tendance plus

marquée

à

l allongement

de

l avant-bras.

Chez

les

femmes,

la

moyenne

de

ce

même

indice

ne

dépasse

pas

15,8.

L avant-bras

des

femmes

Fan

est

donc

légèrement

plus

court

que

celui

des hommes.

Fiottes.-Le

rapport

de

l avant-bras

à

la

taille

est

de

16,25

pour

les

Loango

et

les

Ba-Kongo

réunis,

plus

petit

que

chez

les

Pahouins.

Le

moindre développement

déjà

noté

du membre

supé-

rieur

porte

à

la

fois,

et dans les

mêmes

proportions, sur

le

bras

et

l avant-bras.

Les

Nègres du

Gabon,

ont

en

général, l avant-bras

Page 63: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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moins développé en

longueur

que

ceux de

la

région

du Tchad.

Les

indices

recueillis

par

Gouvy

[1],

sur

cinq

tribus

du

Chari,

sont

en

effet,

à

l exception

d un

seul

  Boudouma,

15,57)

plus

élevés,

à

des

degrés

divers,

que

dans

les tribus

Fan

ou

Fiottes

:

Sara,

16,35;

Sokoro:

16,86;

Boulala:

16,46.

Négrilles.

La

même

différence

légère

constatée

avec

les

autres

groupes

pour

la

longueur

du

bras

se

retrouve

pour

celle

de

l avant-bras,

qui

est

un peu

plus

long

chez

les Ba-Binga

que

chez

les

Nègres.

Le

rapport

est

de

16,5,

soit

une

différence d indice

de

0,3

unité.

Rapport

de

la

longueur de l avant-bras

à

la longueur

du

bras.

Indice anti-brachial.

Les

observations

précédentes

ont

montré

que

l avant-bras du

Nègre

était

plus

développé

que

celui

du

Blanc.

Déjà,

au

siècle

dernier,

White

avait

attiré

l attention

sur

ce

fait

que

le

rapport

de

la

longueur

de

l avant-bras

à

la

longueur

du

bras,

ou in-dice

anti-brachial,

était plus élevé chez

les

Nègres

que

chez les

Blancs.

Les

indices

recueillis

par

Topinard

[12]

pour

divers

peuples

Montrent

bien

cette

différence puisque l indice

anti-brachial,

égal

à

93,4

chez

les

Nègres

du Congo,

s abaisse

à 83,5

chez

les

Allemands.

Les

Cafres,

les

Nègres

d Algérie

constitueraient,

à

ce

point

de

vue,

des

intermédiaires

entre

ces

deux

extrêmes,

avec

des

indices

de

88,7

et

de

87,9.

Les

Amhara

de

la

mission

Duchesne-Fournet [14]

ont

un

rap-

port

de

l avant-bras

au

bras

égal

en

moyenne

à

88,12, avec

des

variations

de

96,55

à

75,76.

L indice

anti-brachial

est

encore

plus

élevé

pour

les

femmes chez

lesquelles il atteint

88,74

  max.

:

95,83

;

min.

:

82,1h).

Les

tribus

du

Gabon fournissent

des

indices

analogues.

Fan.

-

L indice

anti-brachial

moyen

de

26

hommes

Fan

est

de

88,1;

il

n y

a,

au

premier

abord,

entre

les

groupes

qu une

diffé-

rence

peu

appréciable;

mais

chez des

individus

isolés

on

peut

noter

des

écarts

assez

grands, puisqu ils atteignent

11,6

unités.

Page 64: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Tableau

de

l indice

anli-brachial.

HOMMES

°

ROUPES

desujets

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

Fong

12

93,2 83,4

88,7

Fan

<

Sangha-Sangha.

10 95,0

83,5

86,9

D Zem.

4

90,0 83,4

88,7

TOTAL

2692,783,488,1

i

Loango

10

93,0 86,0

88,1

Ba-Koiigo.--

-

12

93,1 82,5

87,7

TOTAL.

22

93,05

84,2

87^9

Négrille. Ba-Binga

3

1

90,5

1

85,1

1

87,8

FEMMES

l

Fong.

2

84,5

83,5

84,0

Fan

 

Sangha-Sangha.1

»

»

84,3

|

D Zem.

3 84,9

83,5 84,3

TOTAL6

84/7

83^584^2

La

mise

en

série

permet

de

mettre

en

évidence

des

variations

considérables

qui

n apparaissent

pas

quand

on

se

contente

d une

simple

moyenne.

Répartition

de

l indice anti-brachial

dans

quelques

tribus

Nègres

du

Gabon.

NOMBRE

HAPPOHT

HAPpanT

GROUPES

de

RAPPORT

RAPPORT

sujets

INFÉRIEUR

A83,5

DE83,05

A86

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Fong

14

1

1 3

1

Fan.

}

Sangha-Sangha.

11

»

»

6

1

D Zem.

7

»

2

»

»

Fiotte

Loango

10

»

1

»

1

»

1

»

iotte

1

Ba-Kongo

1

»

3

»

Négrille.

1

Ba-Binga

3

»

»

1

»

RAPPORT RAPPORT

DE86,05A

88

SUPÉRIEURA88

Hommes Femmes Hommes Femmes

i

Fong

14

2

»

6

»

Fan

Sangha-Sangha.

11

2

»

2

»

D Zem.

7

1

1

3

»

FiLotteLoango

10

7

»

3

»

lotte..

Ba-Kongo

12

2

»

6

»

Négrille.

Ba-Binga.

3

1

»

1

»

Page 65: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Il

semble

qu il

y

ait,

chez

les

Fong

et les D zem, une

tendance

à

l élévation

de

l indice anti-brachial, plus

bas

au

contraire

chez

les

Sangha-Sangha.

Les

Fan,

par

leur

indice

anti-brachial

moyen

se

confondent

avec

les

autres

races

nègres

pour

lesquelles

cet

indice

a

été

calculé.

L indice

moyen

des

femmes,

84,2,

dont le maximum

ne

dépasse

Pas

84,9,

est,

par

contre,

notablement inférieur

à

la

moyenne

que

Verneau

[14]

a

trouvée

pour

les

femmes

Amhara

  88,7); mais

ce

chiffre

de

84,2

est

obtenu

sur un

nombre

de

sujets

beaucoup

trop

réduit

pour

que

l on

puisse

en

tirer

autre

chose

qu une

indication.

Fiottes.

Tandis

que

l indice

anti-brachial

des

Loango

est

égal

à

l indice

moyen

des

Fan, 88,1,

le

rapport

de l avant-bras

au

bras

semble

être

plus

petit

chez les

Ba-Kongo. Leur sériation

montre

qu en

réalité les indices

anti-brachiaux

des

groupements

Fiottes,

comme

ceux

des

groupements

Fan,

ont

leur

maximum

de

fréquence

un

peu

au-dessus de

88.

Négrilles.

L indice

antibrachial

moyen

des

Ba-Binga

est

égal

a

celui des

Ba-Kongo,

mais

avec

une

tendance

à

s abaisser

au-des-

sous de

88.

Ce point

de

détail

demanderait

à

être

vérifié

sur

des

séries

plus

importantes.

Dans

la

région du

Chari,

Couvy

[1]

a

trouvé

des indices

anti-

brachiaux

très

variables,

inférieurs:

8h,66

  Ouadaiens);

égaux:

88,87  Boulala),

outrès

supérieurs,

91,94

  Sokoro),

92,22

  Sara)

et

qui

s élèvent

même à

100

chez

les Boudouma. Il

semble

que

daussi

grandes

différences

ne

peuvent

être

attribuées

qu à

une

Modification

dans la

technique,

bien

que

les

points

de

repère

dont

sest

servi

cet

auteur

paraissent

avoir

été

les

mêmes

que ceux

utili-

sés

par

le Dr

Gravot.

Il

ressort

néanmoins de

ces

observations

de

Couvy

faites

par

le

même

observateur

dans

les

mêmes condi-

tions,

qu on

rencontre,

dans

le

centre

africain, de

grandes

varia-

tions

de

l indice

anti-brachial,

variations

qui

atteignent

une

amplitude

de

15,3h

unités.

Je

n ai

pu

comparer

l indice

antibrachial des

Nègres

du Gabon

au

même

indice

chez les

Soudanais

ou

les

Sénégalais

observés

Par

Ruelle

[11]

et

par

Girard

[6],

ces

deux

voyageurs

s étant

servis

de

la

coudée

pour

déterminer,

en

la

soustrayant

de

la

lon-

gueur

du

membre supérieur,

la

longueur

du

bras

et celle

de

Page 66: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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l avant-bras

après

avoir

éliminé

la

longueur

de

la

main

:

dans

ces

conditions,

il

est

évident

que

le

segment

supérieur

du membre

se

trouve

raccourci, tandis

que

le

segment

inférieur

est

augmenté

de

toute

la

longueurdel olécrâne.

Pour

des

motifs analogues

relevant probablement

de différences

de technique,

je

n ai

pu

utiliser

les

observations

de

Zintgraff[16],

en ce

qui

a

trait

aux

dimensions

et

aux

rapports

du

bras,

de

l avant-bras

et

de

la

main.

L indice

anti-brachial

varierait

en

effet, d après

ce

dernier

auteur,

entre

/15,9

et

66,5

pour

les

Ba-Kongo,

et entre

58,9

et

82,7

pour

les Loango.

Rapport

de

la

longueur

de

la

main

à

la taille.

Le

rapport

de la longueur

de la

main

à

la taille

est

égal, d après

Topinard

[12]

à

12,5

chez

les

Nègres

du Congo,

et

à

11,7

chez

ceux

d Algérie.

Des

recherches

anthropologiques plus

récentes

fixent

cet

indice

entre

11

et

11,75

pour

les indigènes du bassin

du Chari,

à

11, h9

pour

les

Soudanais,

et

à 10,9

pour

les

Sénéga-

lais.

A

propos

de

ces

variations, le professeur

Verneau

[14] fait

remarquer qu elles tiennent probablement

aux

différences des

procédés

employés

et

donne,

pour

les Amhara,

une

moyenne

de

10,81

  hommes)

et

de

10,88

  femmes).

Rapport

de

la longueur

de

la

main

el

la

taille.

HOMMES

GROUPES

NOMBRE

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

ROUPES

de

°

sujets

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

 

Fong.

12 11,8

10,1 11,1

Fan.

]

Sangha-Sangha

10

12,2 10,4 11,4

 

D Zem

4

11,7 10,9

11,1

TOTAL

2G

11,9

10,4

11,2

Loango.

10

12,0

10,4

11,1

noue

1

Ba-Kongo

12

11,5 9

9310

6

Total2211,7

10,1

10,8

Négrille.

Ba-Binga

3

12,2

1

11,3I

11,8

FEMMES

Fong.

2

11,5

11,5 11,5

Fan. Sangha-Sangha.

1

»

»

11.3

D Zem.

3

11,4

10,7

11,1

TOTAL

6

11,4511411,26

Page 67: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Homme

D Zem

de

Suanguiè

PL

IX

Page 68: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 69: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Femme

D Zem

de

Suanguiè

PL

X

Page 70: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 71: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Fan.

Le

rapport

de

la

longueur

de

la

main

à

la

taille est

égal

chez

les

Fan

hommes

à

11,20;

il

est

de

11,26

pour

les

femmes.

Dans

les

deux

sexes,

il

y

a

des

variations

allant de

10,1

à

12,2

et

de

10,7

à

11,4.

Les

mensurations

ayant

été

prises

avec

la

même

méthode

en

utilisant

des

repères

identiques,

il

faut

donc admettre

que

dans

les

tribus

du

Gabon nord, de même

que

dans

les

autres

populations,

il

se

rencontre

des

individus

à

main

longue

et

des

individus

à

main

courte,

sans

que

le

sexe

paraisse avoir

une

grande

influence.

L absence

de

renseignements

sur

la largeur

de

la

main

ne

permet

pas

de savoir

si

son

accroissement

en

lon-

gueur

s accompagne

d une

augmentation

de

sa

largeur et

si

le

rapport largeur-longueur

de la

main

est

sensiblement

constant

ou

si,

au

contraire, il

y a,

chez

ces

indigènes,

des mains

effilées

et

des

mains

larges.

Flottes.

La main

est,

en

général,

et

malgré des

écarts

indivi-

duels

assez

étendus, plus

courte,

surtout

chez

les

Ba-Kongo,

pour

qui

l indice

moyen

est

10,6.

De même

que

les

deux

segments

supérieurs

du

membre,

le

segment

inférieur participe

donc

au

raccourcissement

total.

Négrilles.

Le

rapport

de

la longueur

de

la

main

à

la taille

s

élève

à

11,8;

il

est

supérieur

à

celui

des

Fan

et

surtout

à

celui

des

Ba-Kongo

 l écart

est

de

1,2

unité).

A

l exception

des

Négrilles,

les

sujets

observés

par

la

mission

Cottes

sont

donc,

une

fois

de

plus,

intermédiaires

entre

les

popu-

lations

du

Soudan

et

celles du

Chari.

Rapport

de

la

main

au

bras.

Fan.

Étant

donné

ce que

l on

sait

des variations du

rapport

de

la

longueur

de

la

main

à

la

taille

on

doit

chercher

s il n existe

pas

des

écarts

analogues

dans

le

rapport

de la main

au

bras.

En

effet,

le

chiffre

moyen

de

ce

rapport

égal,

pour

les hommes

et

pour

les

femmes

à

59,6,

n est

obtenu qu avec

des

divergences

d indices

atteignant

7,5

unités chez

les

hommes,

et

5,6

unités chez

les

femmes.

Les

indigènes

du

groupe

Sangha-Sangha

ont

le

rapport

le

plus

élevé,

60,3,

et

cette

élévation de

l indice

tient plus,

ainsi

que

le

montrent

les

rapports

des

longueurs

de la

main

et

du

Page 72: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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bras

à

la

taille,

à

l allongement

de

la

main

qu au raccourcisse-

ment

du

bras.

Rapport

de

la

longueur de

la main

à

la

longueur du

bras.

HOMMES

NOMBRE

GROUPES

desujets

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

  Fong.

12 60,2

57,8 59,8

Fan.Sangha-Sangha.

10 63,5 56,0 60,3

 

D Zem.

4

60,1 58,0 58,7

TOTAL.

26

61,257,2

59,6

Fiotte.

Loango.10

63,5 56,2

60,2

1

Ba-Kongo

12 64,0 52,7 57,1

TOTAL2263,7554^5M

Négrille.

|

Ba-Binga

3

69,4

1

59,2

1

63,2

FEMMES

 Fong

2 63,0 62,5

62,75

an.Sangha-Sangha.

1

»

»

57,8

 

D Zem.

3

59,5

57,4

58,3

TOTAL

6

61,259,959,6

Fiottes.

Les

Fiottes,

dont les longueurs relatives

du

bras

et

de la main

sont

moindres

que

chez

les Pahouins,

ont,

d un

autre

côté,

un

rapport

de

la

main

au

bras

inférieur d une

unité

au

même

rapport

chez

les

Fan,

ce

qui

tient

à

ce que

la réduction

relative

de longueur

est

plus

grande

chez

eux pour

la

main

que

pour

le bras.

Ce

rapport est

d ailleurs plus

grand

de

3,1

unités

chez

les

Loango

que

chez

les

Ba-Kongo,

les

premiers

ayant,

dans

le

groupe

Fiotte,

le bras

le

plus

court et

la

main

la plus longue.

Négrilles.

Le

rapport

moyen

est

de

63,2

soit

une

différence

de

3,6

et

de

h,6

unités

au

détriment

des

Fan

et

des

Fiottes.

Les

Ba-Binga

ayant

le

bras

à

peine

plus

long

que

les

Nègres

de

grande

taille

et

la

main

plus

développée,

ces

conditions suffisent

à

expliquer

l élévation

de

l indice.

90

Rapport

de la

longueur de

la

main

à

la

longueur

de Vavant-bras.

Le

rapport

de

la

main

à

l avant-bras

pouvant

être

considéré

Page 73: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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comme le

quotient

du

rapport

de

la

main

à

la

taille par

le

rapport

de

l avant-bras

à

la

taille, les

variations

de

cet

indice, calculées

d après

les

mesures

directes, devront

se

produire

dans le

même

sens

que

les

variations du premier

de

ces

rapports

  main

à

taille),

et

en

sens

inverse

des variations du

second

  avant-bras

à

taille).

C est

ce

que

montrent

les

tableaux

correspondants

à

ces

divers

indices.

Rapport

de

la

longueur

de

la main

à

la

longueur

de l avant-bras.

HOMMES

NOMBRF

GROUPES

jgsujeis

MAXIMUM MINIMUM MOYENNE

 Fong12

74,5

63,5 68,8

Fan.<

Sangha-Sangha

10 73,7

63,1 68,9

 

D Zem.

4

75,2 66,5 68,8

TOTAL

2674,464,368,8

Fiotte.

)

Loango. 10 75,0

64,0

68,5

Fiotte.

Ba-Kongo 12 69,2 58,9

64,9

Total

22

72,41

61,4

66,7

Négrille.

|

Ba-Binga

3

77,0

1

67,5

71,2

FEMMES

 

Fong.

2 75,0

74,3

74,6

Fan.

Sangha-Sangha

1

» »

68,6

 

D Zem.

3

72,5 69,6 70,6

TOTAL6

73,7

71,95

Fan.

Les

Fan

ont

ce

rapport

égal

en moyenne

à

68,8,

les

femmes

du même

groupe fournissent

une moyenne

de

71,2,

in-

dice

plus

élevé

qui

est

conforme

à

la

règle

énoncée

plus

haut.

Fiottes.

L indice

main

à

avant-bras

est

de

66,7,

plus

petit

que

chez

les

Pahouins

de

1,1

unité;

l avant-bras

est,

à

la

vérité,

très

légèrement

plus

court,

mais

ce

raccourcissement

est

com-

pensé

et

au

delà

par

celui

de

la main

relativement plus

considé-

rable.

Ceci

est

surtout

appréciable

pour

le

groupe

Ba-Kongo.

Négrilles.

L indice

main

à

avant-bras

est

de beaucoup

plus

élevé

:

71,2.

Ici,

l avant-bras est

un peu plus long, mais

la

main

Page 74: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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est notablement

de

plus

grande

dimension.

Dans

les variations

du

rapport

de

la

main

à

l avant-bras,

c est la

main qui

a

l influence

prépondérante.

Conclusion.

En

résumé,

les différents

rapports

du

membre

supérieur

ou

de

ses

segments

à

la

taille debout, les

rapports

de

ces

segments

entre

eux,

varient

assez peu

entre

les

groupes

Fan

et

Fiotte.

La

grande

envergure,

la longueur

relative

du membre

en

totalité

et

celle du

bras

présentent

des différences

peu

importantes. L avant-

bras, la

main

sont

légèrement

plus longs

chez les Pahouins

que

chez les

Loango-Ba-Kongo

;

de

même

l indice

anti-brachial

est

plus élevé

et

les

rapports

de la

main

au

bras

et

de la main

à

l avant-bras

fournissent

un

rapport

supérieur.

Les

Négrilles

diffè-

rent

  mais

ceci

n est

qu une

conclusion

qui

devra

être

confirmée)

des

Nègres,

par

leur

envergure

beaucoup plus

grande,

contrastant

avec

l étroitesse relative

des

épaules;

par

le grand

développement

du membre

supérieur,

développement qui

se

répartit

sur

les

diffé-

rents

segments,

mais qui

intéresse

surtout

la main

;

cette

dernière

disposition

se

traduit

par l élévation

des

divers indices

où la

main

entre

comme

facteur.

§

111.

MEMBRE

INFÉRIEUR.

Les

points de

repère

utilisés

par

le docteur

Gravot

dans

l étude

du

membre

inférieur

et

de

ses

segments

ont

été

le bord supérieur

du

grand

trochanter

et

l interligne articulaire

tibio-fémoral.

On

peut

regretter

que

l observateur n ait

pas pu

mesurer

la

hauteur

du

sommet

de la malléole

interne au-dessus du

sol,

ce

qui,

outre

la

hauteur

du

pied,

indique

la

longueur

de la jambe.

Rapportdumembre

inférieur

en

totalité

à

la

taille.

Il

apparaît

comme

évident

que,

pour

une

taille

donnée,

la lon-

gueur

du

membre

inférieur

est

en

raison

inverse

du

développe-

ment

du

tronc.

On

peut,

par

conséquent,

d après le

rapport

de

la

taille

assis

à

la

taille

debout,

présumer

d une

façon

à

peu près

exacte

de

ce

que

sera

le

rapport

du membre

inférieur

à

la

taille.

Page 75: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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DifFérentes

techniques

ayant été

utilisées pour

déterminer

la

longueur

totale

du

membre

inférieur prenant

comme

points de

repère

tantôt

l épine

iliaque

antéro-supérieure,

tantôt

letrochan-

ter,

le

pubis, le

plan

ischiatique

ou

le

périnée), il

se

trouve

que

les

résultats

comparables

aux

nôtres

sont

en

nombre

restreint.

Parmi

eux,

je citerai

les

suivants:

Gillebert

d Hercourt

[5]

trouve

le

rapport

du

membre

inférieur

à

la

taille

égal

à

53,1

sur

10

Nègres

d Algérie

et

à

53,h

chez

13

Ber-

gers,

alors

que,

d après le

même

auteur,

il

est,

chez

20

Arabes,

de

52,6.

Les Belges,

d après

Quételet [10],

ont

ce

rapport

égal

à

52,0.

Rapport

du membre

inférieur

en

totalité

à

la

laille.

HOMMES

GROUPES

de°sirjets

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

 

Fong

12 55,8

53,3

53,9

Fan..

)

Sangha-Sangha.

10 55,1

51,3 53,9

 

D Zem.

4

56,3

55,0

55,9

TOTAL

26

55J

53^2

54,55Fiottp

I

Loango

10 56.2

51,7

54,2

Ba-Kongo.

12

58,4

52,0

53,9

TOTAL

2257^3

51,854,0

Négrille

Ba-Binga

3 54,0

1

52,6

53,4

FEMMES

F¡Fong.

2 54,8

54,2

54,5

an.

Sangha-Sangha

1

» »

56,8

 

D Zem.

3 55,2 52,3

54,1

TOTAL

655^53^55,1

Fan.

Le

rapport

du

membre

inférieur

à

la taille

est,

d après

les

chiffres

ci-dessus,

plus

grand

que

chez les

Européens

et

que

chez

les

Nègres d Algérie.

Autrement

dit,

les Pahouins

et

les

Hottes

du

Gabon

auraient

le

membre inférieur

plus

long.

Dans

les

tribus

Fan,

les

Fong

et

les Sangha-Sangha

ont,

en

général,

le

même

indice;

la

moyenne

est

identique

  53,9)

pour

ces

deux

groupes,

mais

avec

des

écarts

plus

grands dans la

première

tribu.

Les

D Zem,

malheureusement

en

trop

petit

nombre

pour

permettre

de

conclure utilement,

ont

un

indice moyen plus élevé

Page 76: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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de

2

unités

  55,9).

Les

femmes

Fan, en

comparaison

des

hommes,

ont

le

membre

inférieur

légèrement plus

long

;

le

rapport

à

la

taille

est

en

effet de

55,1.

Fiottes.

Les

Fiottes,

Loango

et

Ba-Kongo,

se

rapprochent,

à

ce

point

de

vue,

des

Pahouins,

avec

des indices

de

54,2

et

de

53,9.

Il

y a

d ailleurs, dans

les

tribus, des

écarts

individuels

assez

considérables,

atteignant

5

unités

pour

les

Fan

et

6,7

uni-

tés

pour

les

Loango,

écarts

qui

compensent

les

écarts

en sens

inverse

constatés

dans

le

rapport

taille assis-taille debout.

Sur

12

Ba-Kongo

dont les

mesures

ont été relevées par Zint-

graff

[16],

le

rapport

de la

longueur du

membre inférieur

à

la

taille

varie

entre

54,8

et

50,7;

la

moyenne

est

de

52,7;

elle

est

donc

inférieure de

presque

2

unités

à

cette

même

moyenne

chez

nos

Ba-Kongo.

Les Loango

et

les Cabinda du

même

auteur

ont,

au

contraire,

un

indice

de

54,5,

presque

identique

à

celui

que

j ai relevé chez

ces

mêmes

indigènes, bien

qu il

soit obtenu

avec

des variations

plus

considérables   maximum:

59,9,

minimum

:

51,2).

Ruelle

[11]

et Girard

[6]

ayant

mesuré

la

longueur

du

membre

inférieur,

l un

de l épine iliaque

antérieure

et

supérieure,

l autre

du

plan

ischiatique,

je

ne

comparerai

pas

les

indices qu ils

ont

obtenus

avec

ceux

provenant

des Pahouins

de la

mission Sud-Ca-

meroun.

Couvy

[1],

en

prenant

comme

point

de

repère

supérieur

le

grand trochanter,

a

trouvé

le

rapport

du membre inférieur

à

la

taille

égal

à: 52,60

  Sara),5Zi,08 Sokoro),

52,92

  Boudouma),

54,70

  Boulala),

par

conséquent

semblable

ou

inférieur

à

celui

des

Fan

et

des Fiottes.

Négrilles. — Les Ba-Binga,

comparés

aux

tribus

de

grande

taille

du

Gabon,

ont

le

membre inférieur

plus

court

;

son

rapport

à

la

taille

est

de

53,4,

ce

qui

ne

saurait

étonner

puisqu on

a

observé,

chez

les

Négrilles,

un

plus grand

développement du

tronc

en

hauteur.

Cela

concorde d ailleurs

avec ce que

l on admet

généra-

lement

pour

ces

indigènes qui

ont

le membre inférieur

relative-

ment

moins

développé.

Rapport

de

la longueur

de

la

cuisse

à

la

taille.

La

connaissance

de la

longueur

relative

de

la

cuisse

peut

être

Page 77: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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d un grand intérêt,

en

montrant auquel

de

ses

segments

on

doit

attribuer

l élévation

ou

l abaissement

du

rapport

du

membre

in-

férieur

à

la

taille

;

il

est

regrettable

à

ce

point

de

vue

que

nombre

dobservateurs

n aient

point

utiliséle

grand

trochanter

pour

déter-

miner

la

longueur

de

la

cuisse;

le

champ des

comparaisons

se

trouve,

de

ce

fait,

extrêmement

restreint.

HOMMES

3

NOMBRE

GROUPES

de

sujets

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

 

Fong

12

28,0

25,6 26,6

Fan..

Sangha-Sangha.

10 27,5

24,2

25,9

 

D Zem.

4

28,5

27,3

28,1

TOTAL.

26 28,0

25,7

26,8

i

Loango.

10

26,6 24,1 25,2

Finttp

e

•}

Ba-Kongo

12

29,5

23,8

26,0

TOTAL.

22 28,0

23,9 25,6

Négrille

Ba-Binga

3

26,2 25,2 25,6

FEMMES

F

 

Fong.

2

27,1

26,5

26,8

Fan.

)

Sangha-Sangha.

1

»

»

29,0

 

D Zem

3

27,6

25,6

26,7

TOTAL627^2M27^5

Fan.

-

Le

rapport

moyen

de

la cuisse

à

la

taille

est

de

26,8

chez

les

Fan,

et montre

une

tendance

à

s élever

chez les

D Zem

  28,1),

qui

auraient la

cuisse

plus

longue.

On

trouve

d ailleurs,

dans

les

deux

autres

groupes

Fong

et

Sangha-Sangha,

des

variations

indi-

viduelles

atteignant

2,4

et

3,3

unités, variations

qui

prouvent

bien

que,

dans la

même

tribu,

le

type

est

loin d être

homogène.

Les

femmes

pahouines,

avec un

indice de

27,5,

ont

la

cuisse

plus

longue

que

les

hommes,

et

cela

d une

façon

presque

constante.

On

a

déjà

vu

que

le

membre

inférieur

était

chez

elles

légèrement

plus

long,

ce

qui

semble

être

à

l allongement

de la

cuisse

plutôt

qu à

celui

de

la

jambe.

Fiottes.

Les

deux

tribus Fiottes

ont

des

rapports

assez

dis-

semblables:

25,2

et

26,0.

La

moyenne,

25,6,

est

inférieure

d une

unité

à

cette

même moyenne

chez

les Fan;

mais

on

ne

saurait

en

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8/17/2019 Mission Cottes

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tenir

grand

compte,

car

des

écarts

individuels

assez

considé-

rables,

de

29,5 à

23,8,

entrent

dans

sa

détermination.

Les Loango

et

les

Ba-Kongo

de

Zintgraff

[16]

ont,

d après les

chiffres

de

cet auteur,

la

cuisse

notablement

plus

courte.

Les

pre-

miers

en

effet fournissent

un

indice

de

23,6

  maximum:

24,9,

mi-

nimum:

22,5),

contre

25,2

pour

les

Loango

de

Gravot, soit

1,6

unité

de différence;

chez les

seconds,

l indice

ne

dépasse

pas

24,0

  maximum:

27,8,

minimum

:

22,2)

alors

que

nos

Ba-Kongo

ont

un

indice de

26,0.

Le

rapport

à

la

taille

de la longueur

de

la

cuisse

est,

pour

les

différentes

tribus étudiées

par

Couvy

[1]

dans

le

bassin

du

Chari,

égal

à 24,09

  Sara),

24,58

  Sokoro),

23,9h

  Boudouma),

24,96

  Boulala),

et,

par

conséquent,

inférieur

à

ce

même

rapport

chez

les

indigènes

du Gabon,

à

qui

il

semble,

du

moins d après les docu-

ments

de

la

mission Sud-Cameroun,

que

l on

puisse

attribuer

une

cuisse

assez

longue.

Négrilles.

Les

Ba-Binga

ont

la

cuisse

de

même

longueur rela-

tive

que

les

Fiottes,

25,6

  maximum

:

26,2,

minimum

:

25,2). Le

raccourcissement

du membre

inférieur

constaté

chez

eux

porte

donc ou

sur

la

jambe,

ou

sur

la

hauteur

du pied.

Rapport

de

la

longueur

de

la

jambe

à

la

taille.

Comme

je

l ai

fait

remarquer

plus haut, la hauteur du pied   dis-

tance

du

sommet

de la

malléole

interne du

sol) n ayant

pas

été

relevée,

on

ne

connaît,

dans

les

mesures

du

docteur Gravot,

que

la

hauteur

de l interligne

articulaire

tibio-fémoral au-dessus du

sol.

Il

eut

été

facile

de diminuer

cette

longueur totale du

dernier

segment

du

membre

de

la

hauteur

moyenne du

pied, calculée

sur

un

certain

nombre de

Nègres

de

même

taille. J ai néanmoins

préféré

étudier,

pour

plus d exactitude, la

mesure

de

la jambe, du

genou

au

sol,

telle

qu elle

a

été

prise

directement

sur

le

sujet.

Si

l indice

ainsi

obtenu

n exprime

pas

le

rapport

vrai

de la lon-

gueur

de

la

jambe

à

la

taille,

il

permet

cependant

d arriver

à

des

conclusions

corroborant

pleinement celles

que

fournit

le

rapport

de

la longueur

de

la

cuisse

à

la taille. C est ainsi

que

les

femmes,

qui

se

trouvent

avoir la

cuisse relativementplus longue

que

les

hommes,

ont,

chez

les

Fan, la

jambe

un

peu

plus

courte;

que

les

Ba-Binga,

au

membre

inférieur

moins

développé,

mais

à

la cuisse

Page 79: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Femme

Sangha Sangha

de

Tibundi

PL

XI

Page 80: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 81: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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  omme

Loango

de

Libreville

PL

XII

Page 82: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 83: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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relativement

aussi longue que

les

représentants

des

tribus

Fiottes,

ont

la

jambe

plus

courte

de

presque une

unité

que

les

Loango

et

les

Ba-Kongo.

Rapport

de

la

longueur de

la jambe   genou

à

sol)

à

la

taille.

HOMMES

GUOUPES

NOMBRE

MAXIMUM MINIMUM

MOYENNE

de

sti

j

ets

 

Fong

12 28,2

25,7

27,1

Fan

)

Sangha-Sangha.

10

29,2 25,9

27,6

 

D Zem.

4 28,3 26,9

27,5

TOTAL.

26

28,626,127,4

Fiotte

Loango.

40

30,4

25,8

28,3

p:fttf

e

- *

}

Ba-Kongo.

12 30,6 26,1

27,8

TOTAL2230^2^9

2*M)

Négrille

Ba-Binga

3 27,7 26,9 27,1

FEMMES

Fong

2

27,4

27,1

27,25

Fan

<

Sangha-Sangha.

1

»

»

27,4

D Zem.

3 27,4

26,7

27,0

Total

6

27^

26^9

27^2

Dans

les différentes tribus

Fan,

on

note

des

écarts

individuels

de

3,5

unités

et

une

moyenne

générale de

27,4;

dans les

groupes

Fiottes,

l indice

moyen

est

de

28,0,

et

les

extrêmes

sont

de

30,5

et

de

25,9.

Les

Fiottes

ont

la hauteur

du

genou

au

sol

plus

grande

que

les

Pahouins.

D après

les

statistiques

américaines,

le

rapport

de la hauteur

du

genou

  à

partir du

sol)

à

la taille

debout

est

de

28,9

  moyenne

de 2.020

Nègres);

ce

chiffre

est supérieur

à

celui

que

fournissent

les

indigènes

du Gabon. Cet

indice,

de

27,7

chez

les

Français

et

les

soldats

Américains,

monte

à

28,2

c

hez les

Allemands

et

les

marins

Américains

[12].

Pour

les

Nègres

de

Zintgraff [16],

l indice

moyen

de

la

distance

verticale

du

genou

au

sol obtenu

par

addition de

la

hauteur

de la

jambe

et

de

la

hauteur du

pied)

à

la

taille

serait de

29,0

pour

les

Ba-Kongo,

et

de

29,3

pour

les

Loango;

on

ne

peut

donc

établir

aucune

sorte

de

comparaison

avec

les Fiottes de

Gravot

  indices:

27,8

et

28,3).

Page 84: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Rapport

de

la

longueur du

pied

à

la laille.

Les

différents

auteurs

qui

ont

déterminé

cet

indice

ont

trouvé

que,

relativement

à

la

taille,

le

pied

du

Nègre

était

plus

long

que

celui

du Blanc.

Si Topinard

[12],

pour

plus

de

150 Européens,

indique

un

in-

dice

moyen

de15

et,

pour

5

Nègres

du

Congo,

un

indice

de

14,6,

ce

qui lui

fait dire

que ces

derniers

ont

«

grandes

mains, petits

pieds

»,

d autres observateurs

aboutissent

à

des résultats

opposés.

Girard [6],

chez les

Soudanais occidentaux, conclut

à

un

indice

moyen

de

15,54;

cet

indice

est

de

15,32

pour

les indigènes de la

boucle

du

Niger

observés

par

Ruelle

[11],

et

atteint

16,66

et

16,45

chez les

Boudouma

et

les Sokoro

de

Couvy

[1].

Les

Abyssins

étu-

diés

par

Verneau

[14]

ont,

le plus

souvent

  78,22

p.

100),

le

pied

petit,

puisque

le

rapport

moyen

de

sa

longueur

à

la

taille

ne

dépasse

pas

14,88

pour

les

hommes

et

14,52

pour

les

femmes.

Rapport

de

la

longueur du

pied

à

la taille

debout.

HOMMES

NOMBRE

GROUPES

desujets

MAXIMUM

MINIMUM

MOYENNE

 

Fong

12 15,9

13,7

15,0

Fan

<

Sangha-Sangha.

10

16,7

15,2

15,9

 

D Zem.

4

16,2 15,3 15,5

TOTAL

2616,314,715,45

FiotteI

LoanS°

10

15,7

13,9

14,7

1

Ba-Kongo.

12

15,6

13,9

14,9

Total

22

Ï5J

13,9 14,8

Négrille

Ba-Binga

.1

3

1

15,6

¡

15,1

15,3

FEMMES

 

Fong

2

15,2

15,0

15,1

Fan

)Sangha-Sangha.

I

»

»

14,9

 

D Zem. 3

14,5

13,7

14,1

Total

6

14,813,814,7

Fan.

Chez

les

hommes Fan,

le

rapport

de

la

longueur

du

pied

à

la

taille

dépasse

toujours

15

et

atteint

même

15,9

chez les

Page 85: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Sangha-Sangha;

la

moyenne

générale est

de

15,45.

Les Pahouins

ont

donc

le

rapport

du pied plus

élevé

d une demi-unité

que

les

Européens.

Les

femmes

ont

un

indice

de

14,7,

plus

petit

d une

façon

notable

que

celui

des

hommes.

Fiottes.

Les

Fiottes,

contrairement

à

la règle

généralement

admise

pour

les

Nègres,

ont

des

indices de

14,7

et

14,9,

avec

une

moyenne

de

14,8,

qui,

en

les éloignant

de leurs voisins du

Gabon,

les

classe

légèrement au-dessous des

Européens,

les

confondant

ainsi

avec

les

Nègres

de

Topinard observés

au

Congo.

Les

chiffres

de

cet

auteur sont

donc

renforcés d une série

de

22

indigènes,

et

on

serait

tenté

d affirmer

la petitesse relative

du pied des

Loango

et

des

Ba-Kongo,

si

ces

mêmes

tribus n avaient

fourni

à

Zintgraff

[16]

des

indices

moyens

de

15,3

  12

Ba-Kongo)

et

de

15,55

  4

Loango-Cabinda),

bien supérieurs,

qui

remettent tout

en ques-

tion.

Négrilles.

A

l inverse des

observations

qui

leur

attribuent

des

extrémités

fines, les

Négrilles

se

trouvent

avoir

ici

le

pied

presque

égal

en

longueur

à

celui

des

Fan

  indice

moyen,

15,

3)

et,

en

tous

cas,

bien plus

grand

que

celui

des Fiottes.

Conclusions.

Les

conclusions

que

l on

peut

tirer

de l étude

des

rapports

du

membre inférieur

à

la taille

peuvent

se

résumer

ainsi:

Le

membre

inférieur pris

dans

sa

totalité

est

sensiblement

égal

dans

les

deux

groupements

Fan

et

Fiotte.

Il

est

plus

grand

chez

les

femmes

que

chez

les

hommes.

Les

Négrilles

ont

le

membre

inférieur

plus

court

que

les

Nègres.

Les femmes

pahouines

ont

la cuisse

plus longue

que

les hommes

des

mêmes

tribus,

qui

l ont

eux-mêmes

plus

développée

que

les

Fiottes

et

les

Négrilles.

Par

compensation,

la

jambe

est

plus

courtechez

les

femmes

que

chez les

hommes

Fan

;

elle

atteint

son

développement

maximum

chez

les

Loango-Ba-Kongo.

Les

Né-

grilles

ont

la

jambe la plus

courte

des

groupements

examinés.

Le

pied

est

relativement plus

petit

chez

les

femmes

que

chez les

hommes

du

groupe

pahouin,

pour

lequel il

est

le

plus

développé;

les

Fiottes

ont

le

pied

presque

aussi réduit dans

sa

longueur

que

les

femmes, tandis

que

celui

des

Négrilles

atteint,

à

peu

de

chose

près,

le

développement

du

pied des Fan.

Page 86: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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§

IV.

COMPARAISON

DU

MEMBRE

SUPÉRIEUR

AVEC

LE MEMBRE

INFÉRIEUR.

Rapport

de

la longueur

du membre

supérieur

à

celle du

membre

inférieur.

Indice intermembral.

La

longueur

du

membre

supérieur

en

totalité

s entend

de

la

longueur comprise

entre

l acromion et

l extrémité

inférieure

du

médius;

pour

le membre

inférieur, il

s agit

de

la distance

du

bord

supérieur

du

grand

trochanter

au

sol.

Le

tableau

suivant

indique les

variations du

rapport

des

deux

membres

chez

les

tribus

du Gabon

étudiées

par

le docteur

Gravot.

Indice

inlermembral.

II

O

MMES

°

ROUPES

etesujets

MAXIMUM MINIMUM

MOYENNE

 

Fong

12

87,5 82,5 85,4

Fan.

Sangha-Sangha 10 90,7

84,8

87,9

D Zem

4

84,2 79,4

81,8

TOTAL.

2b87^5

82,285,0

Loango

10

88,0

82,3

85,0

Fiotte

 1

BaKongo

12

88,5

82,0

85,05

TOTAL22

88,3

82,1

85,02

Négrille

Ba-Binga

3

91,0

87,2

88,9

FEMMES

 

Fong.

2

83,2

82,6 82,9

Fan.

Sangha-Sangha.

1

»

»

83,1

 

D Zem.

3

84,9

83,5

84,3

TOTAL

6

84,0

83,0

83,4

Fan.

Chez

les Pahouins,

le

membre

supérieur

est

au

membre

inférieur

comme

85

est

à 100

  hommes)

et

comme

83,h

à

100

  femmes).

Dans

les

différentes

tribus,

les

Sangha-Sangha

ont

le

rapport

le

plus

élevé,

le

membre

supérieur

atteignant

une

plus

grande longueur

que

dans

les

tribus

voisines,

alors

que

la

dimen-

sion du

membre inférieur reste

la

même. Les D Zem,

au

contraire,

Page 87: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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qui

ont

à

la fois le

membre

inférieur

plus long

et

le

membre

su-

périeur

plus

court,

abaissent

cet

indice

à

81,8.

Ce

même raisonne-

ment

s applique

aussi

aux

femmes qui

ayant,

comme

on

l a

vu,

le

membre

supérieur plus

court et

le membre

inférieur plus

long,

ont

un

indice

intermembral

plus

faible

que

les hommes.

Fiottes.

Pour

les

Fiottes,

l indice

intermembral

moyen

est

de

85,55,

de

très

peu

supérieur

à

ce

même

indice

chez les

Fan. Des

deux

groupes

qui

ont

été

étudiés,

les

Loango

ont

un

indice

de

85,0,

égal

à

très

peu

près

à

celui des Ba-Kongo,

85,05.

Négrilles.

Les

Ba-Binga

diffèrent

des

Nègres

de

presque

4

unités

dans l indice

intermembral,

et

ce

résultat

ne

laisse

pas

que

d être

intéressant malgré le

nombre

trop

petit

des

repré-

sentants

des

Négrilles.

L élévation de l indice

intermembral

est

due

à

ce

double

fait:

1°,

que

le

membre inférieur

des Ba-Binga

est

plus

court

que

celui des

Nègres;

2°,

que

le membre supérieur

est

plus

long.

Ces

deux

particularités,

intéressantes

à

signaler

ici,

doivent

être,

comme

je

l ai déjà dit, vérifiées

par

de

nombreuses

observations

avant qu on puisse les

considérer

comme définiti-

vement

admises.

Pour

ce

qui

a

trait

à

l indice

intermembral,

bien

peu

de comparai-

sons

sont

possibles;

pour

les

Nègres

d Afrique,

Couvy

[1] etZint-

graff

[16]

sont

en

effet

les

seuls

qui

aient pris

le grand trochanter

comme

limite

du

membre

inférieur.

En

calculant l indice

inter-

membral

d après les

chiffres

fournis

par

les indigènes

du Chari

et

du

Tchad,

on

trouve

85,87

  Sara),

86,39

  Sokoro);

88,60  Bou-

douma);

86,16

  Boulala). Ce

sont

là des indices supérieurs

à

ceux

des

Pahouins

et

des Fiottes

;

ils

traduisent, d une

autre

façon,

la

diminution

plus

ou

moins

accentuée

qui existe dans la

longueur

du

membre

inférieur,

coïncidant

avec un

allongement

variable

du

membre

supérieur.

Je

citerai,

pour

mémoire,

l indice

intermembral

obtenu d après

les

mesures

de

Zintgraff

[16]

:

la

moyenne

est

de

86,1

chez

les

Ba-Kongo

  plus

forte

d une

unité

que

chez les

Ba-Kongo de

  jravot),

mais

avec

des

variations

étendues de

91,4 à

80,1.

La

moyenne

est

de

83,4

chez

les

Cabinda-Loango

  de

2,5

unités plus

faible

que

chez

nos

Loango),

mais

elle

ne

repose que sur

quatre

observations

et

présente

des variations

de

87,7

à

78,5.

Page 88: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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L indice intermembral semble

donc

être,

chez

les Gabonais

  Fan

et

Fiottes),

relativement

homogène;

sa moyenne

générale,

85,0,

est,

au

contraire,

toute

différente de la

même

moyenne

chez

les

Négrilles

  88,9).

Rapport

de

la

longueur

du bras

à

la

longueur de

la

cuisse.

Le

rapport

moyen

de

la

longueur du bras

à

la

longueur de

la

cuisse est

de 69,8 chez

les Fan hommes. Les

Fong

et les

Sangha-

Sangha

ont

des

indices supérieurs

à

70,

alors

que, pour

les D Zem,

le

rapport

s abaisse

à 65,7,

chiffre

qui

peut

être suspecté à

bon

droit,

en

raison

du petit nombre d individus.

L indice

moyen

de

22 Fan

  Fong

et

Sangha-Sangha)

est

de

71,4,supérieur

à

celui

des

femmes du

même

groupe

  68,8),

mais inférieur

à

celui

des Fiottes

  72,6).

HOMMES

GROUPES

NOMB~TE

MAXIMUM

MINIMUM

MOYENNE

ROUPES

de

sujets

MAXIMUM

MINIMUM

MOYENNE

 

Fong

12 75,2

64,5 70,2

Fan Sangha-Sangha.

40 76,5 65,5

73,6

 

D Zem.

4

69,0 63,0

65,7

TOTAL2673^564^3bp

Loango 10

76,6

67,5

73,0

Fiotte

Ba-Koiigo

12

78,6 66,4

72,3

TOTAL2277,6

67,0

72,6

Négrille Ba-Binga

3

1

79,1

1

70,2

73,6

FEMMES

Fong

2

69,5

67,5

68,5

an.

Sangha-Sangha.

1

»

»

67,2

D Zem.

3

73,5 67,5

70,8

TOTAL.

6

71,5

67,5

68,8

En

se

reportant

aux

différents indices déjà calculés,

on

se

rend

compte

des

causes

de

variations

de

ce

rapport.

Elles

sont

dues,

chez

les

Fong

et

les

D Zem,

au

grand

allongement

de la

cuisse,

tandis

qu il

n y

a

qu une légère augmentation

de la

lon-

gueur

du

bras

d où

l abaissement

de

l indice;

le

rapport s élève,

Page 89: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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au

contraire,

chez

les

Fiottes,

à

cuisse beaucoup plus brève alors

que

le

bras

ne

subit

qu un

raccourcissement

minime.

Les

Ba-

Binga,

qui,

de

toute

la

série observée, présentent

le

rapport

le

plus

élevé,

ont,

avec

la

cuisse

courte,

comme

les

Fiottes,

le

bras beau-

coup

plus

long.

Je

n insiste

pas sur

le

rapport

du

bras

à

la

cuisse

tel

qu il

résulte

des

mesures

de

Zintgraff

[16]

:

la

moyenne

en

est

de

91,4 chez

les

Ba-Kongo,

de

86,2

chez

les

Loango-Cabinda.

Les

Nègres du

Chari

ont

des indices

généralement

plus élevés,

allant

jusqu à

77,32,

ce

qui tient

à

la brièveté

plus

grande

de

la

cuisse,

le

bras

restant

sensiblement égal

ou

étant

très

légèrement

plus

court

que

le

bras des

Gabonais.

Rapport

de la longueur

de la main

à

la

longueur du pied.

L étude

des

rapports

des

longueurs

de

la main

et

du

pied

à

la

taille

peut

faire pressentir

quel

sera

le

rapport

de

la

longueur

de

la

main

à

celle

du

pied. Cependant, dans

les différentes

familles

d une

même

race,

l accroissement

de

la

main

en

longueur

n est

pas

toujours

proportionnel

à

l augmentation de

la longueur

du

pied

et

réciproquement.

On

rencontre,

en

effet,

chez

certains

su-

jets,

de

grandes

mains coïncidant

avec

de

petits pieds, et

il

peut

être

utile

de consigner dans

un

tableau

les

résultats

que

fournis-

sent

les

Pahouinset

les

Fiottes

à

ce

point

de

vue

particulier.

Fan.

La

moyenne

générale

du

rapport

de

la longueur

de la

main

à

celle

du

pied,

de

72,6

chez

les

Fan,

est

déterminée

par

des

éléments

hétérogènes. Les

Fong

ont

un

indice élevé

  74,4)

;

les

Sangha-Sangha,un

indice

bien

plus faible

  71,6), les D Zem

sont

intermédiaires

  71,8).

L élévation de l indice

chez

les

Fong

tient

à

la

petitesse relative

de

leur

pied.

La

comparaison des

sexes

met

en

évidence

un

indice notable-

ment

plus

élevé

chez les

femmes

;

cet

indice oscille

entre

77,7

et

75,5.

Les femmes

D Zem,

pour

qui

l indice

main

à

pied

est

de

76,5

ont

la

main de

longueur

sensiblement

égale

à

celle

des

hommes

de

la

même

tribu,

mais

leur

pied

est

plus

petit de

1,4

unité.

Fiottes.

Les

Loango

ont

un

indice plus

élevé

:

76,1

;

on

a vu

que

ces

indigènes,

avec

une

main

sensiblement

égale

à

celle

des

Pahouins,

ont

le pied

nettement

plus

court

  rapport

dela longueur

du

pied

à

la taille

:

44,7

au

lieu

de

15).

Page 90: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Les Ba-Kongo

ont

un indice

inférieur

à

celui des Loango, en

raison du plus

petit développement

relatif

de la main

coïncidant

avec

un

plus

grand

développement

du

pied

en

longueur.

Les

Loango

et

les

Ba-Kongo

de Zintgraff

[16] fournissent des indices

de

69,6

et

de

66,h,

qui

ne

sont

pas

comparables

à

ceux

qui viennent

d être

cités,

pour

les raisons

énoncées

déjà

au

cours

de

cette

étude.

Rapport

de la longueur

de

la

main

à

la

longueur du

pied.

HOMMES

GROUPES

de

stijets

MAXIMUM

MINIMUM

MOYENNE

Fong

12

79,8 69,5

74,0

Fan

Sangha-Sangha.

10 76,2

67,5

71,6

D Zem.

4 76,6 68,5

71,8

Total2677^567^572,6

Fiotte

.,

 

Loango.

10

81,6

67,4

76,1

Fiotte

I

Ba-Kongo.

12 77,5

68,5 71,8

TOTAL

2279,5

68,1

73,9

Négrille

Ba-Binga.

1

3

80,0

74,5

1

76,7

FEMMES

Fong

2 76,6 75,5

76,0

Fan

<

Sangha-Sangha.

1

»

»

75,3

 

D Zem.

3

77,8

75,5 76,5

TOTAL.

6

77,775,575,9

Négrilles.

Les

Négrilles

enfin,

avec un

indice de

76,7, pré-

sentent

le

rapport

main

à

pied de beaucoup

le

plus

élevé.

Toutes

proportions gardées,

ces

indigènes

onten

effet

le

pied aussi déve-

loppé

que

les

Nègres,

mais

leur main

est

très

sensiblement plus

longue.

Conclusion.

L indice

intermembral, égal

pour

les

groupements

Nègres,

est

beaucoup

plus élevé

chez les

Négrilles,

conséquence

de

la

grande

longueur

du membre

supérieur

et

de

la

brièveté du

membre

inférieur.

Page 91: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Homme

I o mpo

do

Libn ville

PL

MU

Page 92: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 93: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 93/164

Homme

Ba Kongo

de

Mavounga

PL

XI

Page 94: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 95: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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CHAPITRE

IV

LA TÊTE.

§

I.

Le

crâne.

A.

INDICE CÉPHALIQUE

  1).

Étant

donné les

variations

individuelles de

l indice

céphalique,

variations qui

dépassent,

dans

certains groupes,

10

unités,

on

risquerait,

en

étudiant

les

tribus

d après les seules

moyennes

obtenues,

de

conclure

à

tort

à

l existence

d une

mésaticéphalie, qui

n existe

pas en

réalité.

Les

cas

extrêmes

de

dolichocéphalie

et

de

brachycéphalie

vraies

montrent

combien,

dans

certaines

familles

du

Sud-Cameroun

et

du Gabon, l indice céphalique

est

variable.

Pour

mettre

en

valeur

cette

pluralité des

types,

on

doit

recourir

à

la

sériation.

Sèrialion

de

l indicecéphalique  Fan,

Fiolles, Négrilles).

HOMMES

FEMMES

INDICES

FAN FIOTTES

  2)

NÉGRILLES

FAN

Sangha-

Ba-. Sangha-

Fong

SanghaDZero

Loango

Kongo

Ba-Binga

Fong

SanghaDZero

ha

0

»»

»

»»»»

1

»»»14»»»»

2

»1»»1»»»

»

3

»»»241»»

»

4

»1»

2

2»»»

»

5

»

1

»14»»»

»

6

1

2

»

2

4»»»»

7

»4

»

i

1»1»4

8

21»321»»

»

9

1121»»»»

4

0

1

» »

»

»»

»

1

»

81

2»»»»»»»

»

2

11

»

»»1»»

»

3

1

»»»»»

»

4

21»»»»»»

1

5

»

»

»

»

»»

»

» »

86

»»1»»»1»»

OTAL

~42

40

4

44

23

3

2

I 3~

  1)

Le

rapport

du

diamètre transverse

maximum

au

diamètre

antéro-postérieur

maximum

est

exprimé,

dans

les

séries

étu-

diées, sans réduction,

et

les indices sont

classés

d après la

nomenclature de Broca.

  2)

Les

mensurations

de

Zintgraff

ont

été

ajoutées

à celles

du docteur

Gravot.

Page 96: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Ainsi

qu on

le

voit,

la

répartition

de

l indice céphalique

se

fait

d une façon

toute

différente

dans

les

groupes

et

même

dans

les

diverses

tribus.

Fan.

En

effet,

tandis

que

le

maximum

de l indice

céphalique

est,

d une

façon

très

nette,

au-dessus de

80

chez

les

Fong,

que

cette

même

tendance

vers

la

brachycéphalie

se

retrouve

chez

les

D Zem,

les

Sangha-Sangha

ont

au

contraire

un

indice

extrême-

ment

variable, allant de

70

à 84.

Une

telle variation

montre

le

peu

d homogénéité

de

ce

groupement,

et

permet

de

croire

à

un mé-

tissage

avec

les populations

voisines,

nettement

dolichocéphales.

Dans

les

trois tribus, les indices les

plus hauts

:

86,2; 8h,15

;

83,42

;

82,81,

ont

été

relevés

sur

des

hommes

dont

les tailles

res-

pectives

sont

de

1

m.

74; 1

m.

69

;

1

m.

71

; 1

m.

81tandis

que

les

indices

les

plus bas:

72,80

;

74,83,

correspondent

à

des

sujets de

taille de

1

m.

65.

L association qu on

a

quelquefois observée

entre

la

brachycéphalie

et

la petite

taille

ne se

retrouve

donc

point ici,

il

semble

qu au

contraire

la

grande

taille

se

lie

à

un

indice

céphalique

élevé.

Chez les

femmes

Fan,

l indice céphalique

présente

des variations

analogues

à

celui

des

hommes,

son

minimum

ne

dépasse

pas

77,

son

maximum atteint

86.

Fiottes.

J ai réuni, dans

cette

étude

de

l indice céphalique

des

Fiottes,

les

mesures

de

Zintgraff

[16]

à

celles de

Gravot.

Les

Loango

et

les

Ba-Kongo

sont,

à

ce

point

de

vue,

fort

comparables.

L indice

ne

dépasse

pas

79

et est

en

général beaucoup

moins

élevé

que

chez

les

Fan.

Les

Fiottes

sont

très

nettement

dolichocé-

phales.

Négrilles.

Des

trois individus observés,

un

seul

est

sous-bra-

chycéphale

à

82

  taille

1

m.

52),

les

deux

autres sont

mésati.

  taille

1m.59),

et

dolichocéphale

  taille 1m.56).

Ces

deux

derniers,

bien

que

cas

isolés,

tendraient

à

prouver une

fois

de

plus

que

les

Né-

grilles

n ont

pas

forcément

la

tête

courte,

et

que

la

dolichocéphalie

peut

se

rencontrer

chez

eux

au

même

titre

que

la

brachycéphalie.

Comme

dans

les

tribus

de

Nègres,

il

n apparaît

pas

qu il

existe,

chez

les

Négrilles,

de

rapport

net

entre

la

taille et l indice

cépha-

lique.

Page 97: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Pourcentage

de l'indice

céphalique

(Fan et Fiolles.

Hommes).

DOLICHO-

SOUS-DOLICHO-

MÉSATI-

SOUS-BRACHY-

BRACHY-

u05

CÉPHALES CÉPHALES

CÉPHALES

CÉPHALES CÉPHALES

GROUPES

s

S

-

I

J

 -~-~

S

*

-;;----

S

*

û û

-

<0 >Û

GROUPES

--

o

o

ûi

S

S «S

/i•

S

/1»

9

0/0

c-oS

000

z;

z z

z

ong.

12

»

»

1

8,8

3

25

6

50°/o

2

16

Fan.)

Sangha-Sangha..

10

3

30°/o

4 40

°/0

1

10

1

10

°/0

1

10

°/0

(

D'Zem

4

»

»

»

»

M

Il

3

75

1

25

TOTAL

26 3

11,5

5

19,2

4 15,

3

10

38,4

°/„

4

15,3

Loango.

14

750,00 7

50

»

»

»

» M

Flotte.

(Ba-Kongo.

23

1669,56 7

30,43

°/

»

»»

»

TOTAL. 37

23

62,33

14

37,56»

»

Il

»

»

»

Négrille

|

Ba-Binga.

3

1

33,33

°/

133,33 133,33

0/01

»1

»

Du

tableau

ci-dessus,

il

ressort

qu'entre

ces

deux

familles

du

Gabon,

les

Fiottes

et

les

Fan,

familles

bien différentes

par

leur

origine,

il

existe une

grande

dissemblance dans

l'indice

cépha-

lique.

Chez

les

Pahouins, le

crâne

accuse une

tendance

très

mar-

quée

vers

la

brachycéphalie

;

chez

les

Fiottes

au

contraire,

l'in-

dice

reste

franchement

dolichocéphale

ou

sous-dolichocéphale.

Dans

ce

groupe,

la

proportion

de dolichocéphales

est

en

effet

de

62,33

p.

100,

et

celle des

sous-dolichocéphales

de

37,56

p.

100,

tandis

que

chez

les

Fan

il n'y

a

que

11,5

p.

100

de dolichocé-

phales

et

19,2

p.

100

de

sous-dolichocéphales,

contre

38,4

p.

100

desous-brachycéphales

et

15,3

p.

100

de brachycéphales

vrais.

Les

quelques

dolichocéphales,

11,5

p.

100,

appartiennent

tous

à

la

tribu

des Sangha-Sangha.

Ces

caractères

si

distincts

des

deux

grands

groupements

qui

font

l'objet de

cette

étude

sont

bien

mis

en

évidence

par

la

courbe de l'indice

céphalique.

Le

maximum

de

fréquence

est

atteint

chez les Fiottes

à

75;

il

est nettement

dolichocéphale,

alors

que

celui

des

Fan

est

à 79,

presque

sous-brachycéphale,

avec

un

autre

sommet

très

accusé,

brachycéphale.

De

plus, alors

que

la

courbe

tombe

brusquement

chez

les

Fiottes

et

revient

au

zéro

à

80,

la

courbe

des Fan

se

prolonge

jusqu'à

87,

dépassant

de

beaucoup

la

limite de

la

brachycéphalie.

Page 98: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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J avais déjà

signalé

[9]

cette

élévation

de

l indice céphalique

chez les

Fan,

au

sujet

d une

série de

h8

crânes

Pahouins,

dont

les

indices

les

plus fré-

quents

sont

  sur

le

crâne

sec)

de

76

et

de

77,

et

qui

présentent,

en

outre,

un

nombre

très

notable

d indices dé-

passant

80.

Si

ces

crâ-

nes

n atteignent

pas

à

la

brachycéphalievraie,

ils

s en rapprochent

néan-

moins

d une

façon

re-

marquable,

et

les

ré-

sultats des

mesures

sur

le

vivant

viennent

con-

firmer

ce

fait

qu au Ga-

bon

ou

plutôt

à

la

fron-

tière

sud

du

Cameroun,

on

trouve

à

la

fois des

Nègres

de grande taille

à

indice

céphalique

éle-

vé,

et

des

Nègres

doli-

chocéphales

;

de

plus,

on

n observe

pas,

dans

cette

région du moins,

de

corrélation

entre

les

variations

de

la

taille

et

celles de

l indice

céphalique.

B.

VOLUME

DU

CRÂNE.

Le volume

du

crâne

peut

être

apprécié,

d une façon

d ailleurs

assez

peu

exacte,

en

raison

de

la

plus

ou

moins

grande

masse

des

cheveux

et

de

l épaisseur

de la

coiffure,

par

sa

circonférence

hori-

zontale.

En

raison de

ces

difficultés de

technique,

quelques tribus

n ont

pu,

sur

ce

point,

être

examinées.

Les

Fan

ont

le

crâne

plus

développé

que

les

Fiottes,

aug-

mentation

de

développement

qui

se

traduit

par

une

circonférence

horizontale

plus

grande de

3

centimètres.

Les

Négrilles

au

con-

traire

auraient

le

crâne

très légèrement

plus petit

que

les

Loango

Page 99: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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ou

les Ba-Kongo.

La

réduction

qu on observe

est d ailleurs

fort

minime

et

n est

pas en

rapport

avec

la

petite taille

de

ces

sujets.

Comparée

à

la

taille,

la

tête

des

Négrilles

est

en

réalité

plus

grosse que

celle

des

Nègres

voisins,

et

cela

correspond bien

à

ce

que

l on admet

généralement

sur

le

volume

du

crâne

de

ces

indigènes.

Circonférence

horizontale

de la

tête

  Hommes).

  Expriméeencentimètres.)

NOMBRE

GROUPES

desujets

MAXIMUM MINIMUM

MOYENNE

  Fong

12 57,4

56,6

57,0

Fan

}

Sangha-Sangha.

10

»

»

»

 

D Zem.

4

61,0 57,6

59,0

Total26

59^2

57^1

58,0

i

Loango

10

58,6

53,5

55,3

Fiotte

?

Ba-Kongo.

12

57,2

53,3

55,7

TOTAL.

22

57,9

53,4

55,5

Négrille

1

Ba-Binga

3

l

56,8

1

54,5

l

55,3

La circonférence

de la

tête,

calculée

chez les

Loango

et

les

Ba-Kongo

deZintgraff

[16],

est

de

53

et.

9

  max.

:

55

et.

6;

min.

:

50

et.

1),

inférieure

par

conséquent

de

presque

2

centimètres

à

cette

même

mesure

dans

les observations

de Gravot.

J ai

relevé

[9],

surlh crânes

de Fiottes adultes

hommes),

une

cir-

conférence

horizontale

totale de

50

et.

5

en moyenne,

correspondant

à

une

capacité de

1.485

centimètres

cubes,

et,

sur

27

crânes

de

Fan,

adultes

hommes,

une

circonférence

de

50

et.

6,

correspondant

à

une capacité moyenne

de

1.449

centimètres

cubes.

La

circonférence

horizontale

des

crânes

Pahouins

n est

donc

pas

beaucoup

plus

grande

que

celle des

crânes

Loango,

et

il

me

semble

que

la

diver-

gence

qu on

observe

dans

cette

même

mesure,

prise

sur

le

vivant,

peut

être

attribuée

à

la

coiffure

si

compliquée

et

si

épaisse

des

Pahouins; il

serait

par

conséquent

risqué de

tirer

aucune

conclusion,

en ce

qui

concerne

cette

tribu.

Quant

aux

Loango

et

aux

Ba-Kongo,

leurs

cheveux,

courts

ou

rasés,

ont

permis

une

mesure

plus

exacte

et

d une

valeur réelle.

Page 100: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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C.

INDICE

FRONTAL.

L indice

céphalique

a

montré

le

développement

maximum du

crâne

en

largeur

dans

sa

partie postérieure,

au

niveau des parié-

taux;

l indice

frontal

montre

le développement

relatif

de

sa

partie

antérieure

et

de

sa

partie

postérieure.

Indice

fronlal.

HOMMES

GROUPES MAXIMUM

MINIMUM

MOYENNE

Fong

81,34

70,92

78,07

Fan

Sangha-Sangha.

83,45 72,00

78,50

D Zem.

77,85

74,50 75,21

TOTAL

80,8872,4777,26

v.

Loango

80,00

71,72

75,66

Fiotte

i

Ba-Kongo.

83,20

74,82 78,64

TOTAL.

81,60

73,27

77,15

Négrille

Ba-Binga

.[

76,81

1

72,78

1

74,29

FEMMES

Fong

85,60

85,47

85,53

Fan

<

Sangha-Sangha

»

»

84,20

[

D Zem.

78,94

74,12 77,14

TOTAL.

82,27

79,7982,29

L indice

frontal

est

sensiblement

égal chez les

Fan

et

chez

les

Fiottes,

77,26

et

77,15.

Il

met

en

évidence

un

fort

beau

dévelop-

pement

du

front

en

largeur.

Girard [6],

Ruelle

[11]

et

Couvy [1]

avaient déjà fait

remarquer

que

l indice frontal était

très

élevé

chez

les

Nègres qu ils

avaient observés.

Le

maximum

est,

chez

les

Soudanais,

réalisé

par

les Malinké,

77,69

  en

exceptant

deux

Diola,

81,63,

et

un

Timéné,

79,47)

;

le

minimum

se

trouve

chez

les

Kassonké,

7/i,28.

Pour

les indigènes de

la

boucle du Niger,

l in-

dice

frontal

varie

entre

77,91

  Marka)

et

68,97

  Koo). Enfin, les

Nègres

du

Tchad

ont

fourni

à

Couvy

des

indices variant

de

74,69

à

76,34.

Les Fan,

comme

les

Fiottes,

se

classent

donc,

sous

ce

rapport,

au

même

niveau,

sinon

au-dessus

des

Nègres

du

Soudan,

du

Séné-

gal

eL

du

centre

africain. Les

Fong,

les

Sangha-Sangha

chez

les

Page 101: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Pahouins, les

Ba-Kongo chez

les Fiottes, ont des indices frontaux

plus

grands

que

78,

alors

que

les D Zem

et

les

Loango

ne

dépas-

sent

pas

75.

Contrairement

à

l opinion

émise

par

les

auteurs

pré-

cédents,

qui

ont

conclu

que

le

front

est

d autant plus large

que

l individu

appartient

à

une

race

plus

inférieure

et

plus

primitive,

je

ferai

remarquer

que

les

représentants

des

Négrilles,

qui

appar-

tiennent

à

une

race

primitive

par

excellence,

ont

un

indice

fron-

tal

dont

la

moyenne,

de

74,29,

est

inférieure

de

trois

unités

à

ce

même indice

dans

les

groupes

Nègres

de

la

côte

du Gabon

ou

du

sud

du

Cameroun.

Les

femmes

ont

le

front

plus large

que

les

hommes,

l indice

frontal

atteint

82,29

;

une

différence sexuelle

dans

le

même

sens

a

été

observée

par

Ruelle

au

Soudan [11].

On

remarquera, en

outre,

sur

les

photographies

des

Négrilles,

la

direction

presque

verticale

du

front.

|

II.

La

face.

Les

points

de

repère

utilisés

par

le

docteur Gravot

pour

les

mesures

verticales

de

la

face

n étant

pas ceux

qui

sont

générale-

ment

admis,

ne

permettent

de

faire aucune

comparaison

;

les

mesures

dans

le

sens

vertical

doivent

donc

être

laissées

de

côté.

Les

mensurations faites dans

le

sens

transversal

fournissent

au

contraire

des

renseignements

précis.

A.

DIMENSIONS

DE LA FACE.

LONGUEUR LARGEUR

L°2UVFUR

DIAMÈTRE

i-zygomatique

interne

du

nez

du

nez

bouchebI-gomaque

ROUPES

.--.--------

bi-goniaque

.;=

;.:.

£

interne

o

S.5ë*S

s

 

GROUPES

 s

g

aaaesaaaaasaaaas

-

-

-

-:-

-

-

-

-

- -

-

-

-

-

--

Fong.

15,112,7

13,8

»

»

«5,34,04,6

4,93,7

4,3

»»»

11,48,410,1

Fau.

]

Sangha-Sangha..

13,9

12,4

13,3

4,03,23,65,14,24,74,93,44,3

6,24,95,7 10,68,9

9,8

(

D Zem

14,7

13,7

14,1 3,83,3

3,6

5,64,6 5,0

5,2

4,3

4,6

6,05,4

5,7 10,8

9,3 9,9

TOTAL

14,512,913,7

3,93,23,6

5,34,24,85,03,84,4

6,15,1 5,7 10,68,99,9

Motte.

(

Loango 13,5 11,5

12,5

3,92,63,45,04,14,44,53,5

4,1

5,74,65,3

10,2

8,9

9,7

<iotte..

(

Ba-Kongo.13,2 12,2

12(.

35313)34639424,8

3,5 4,0 5,34,55,0

10,28,8

9,7

-----

---

----

---

---

OTAL

13,311,9 12,5

3,72,83,34,84,04,34,63,5

4,0

5,54,55,1 10,28,8

9,7

1 1

1

1 1

Négrille

Ba-Binga13,713,213,53,53,3

3,45,14,8

4,9

5,1

4,54,96,05,25,7

10,5

9,49,8

Page 102: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Rapportentre les

diamèlres

transversaux

de

la

face et

du

crâne.

HOMMES

DIAMÈTRE.

DIAMÈTRE,l

DIAMÈTRE

DIAMÈTRE

bi-zygomatique

frontal bi-orbitaire

in

terne

bi-goniaque

àdiamètre

-

-

ROUPES

transverse

à

diamètre

bi-zygomatique

max.

min.

moy. max.

min.

moy. max.

min.

moy.

max.

min.

moy.

Fotin,

95,71 87,41

91,3181,34 70,92

78,07

»

»

78,7272,4674,51

Fan.

Sangha-Saagha.

95,06

84,70 91,19 90,3U.

77,00

83,10

30,00 23,50 27,60 81,5064,00

74,00

(

D Zem.

95,94 88,96 93,55 83,33 77,35

80,53

27,50

25,40

26,40

73,4667,3970,16

-

MOYENNE..

95,83

87,02 92;03

84,99

75,09

80,57

28,70

24,45

27,00

77,4667,95

74,89

L

a -0.

»

~86,9à

7

1

,

S

a ~

78

,

5

,,)

F. Loaugo..95,0784,1389,2988,6877,7884,79»

» 86,9571,8578,55

FlOtte

1

Ba-Kongo.99,25

89,20

92,93 90,10

79,70 84,70

28,20

23,80 26,40 83,6071,9076,90

MOYENNE..

97,16

86,66

91,11 89,39 78,74 84,74 28,2023,8026,4085,2771,8777,72

Négrille

|

Ba-Binga95,6792,4694,0080,3078,10[79,02126,5024,2025,l0j75,20

70,07

72,08

FEMMES

(

FonB .94,28 82,98

88,63 85,60

85,47

85,53

Il

» »

84,62 67,42

76,02

Fan.)Sangha-Sangha

Il

»

88,81

Il

»

84,20

»

»

126,81)1

Il

72,40

(

D Zem.

97,20

89,47 93,81 82,67

75,54

78,15 31,2027,2029,01174,8066,1871,45

-

OYENNE

95,74

86,22 90,41

84,13 80,50 82,63

31,2027,2027,9179,71

66,80

73^29

a)

Rapportdu

diamètre

bi-zygomalique

au

diamètre

transverse

maximum.

Le

diamètre bi-zygomatique

maximum, qui

représente

la

face

dans

sa

plus

grande

largeur,

est

également

développé

dans les

deux

groupes

Fan

etFiotte

ses

rapports

moyens au

diamètre

transverse

sont

de

92,03

et

91,11;

il

est

plus

grand chez les

Ba-Binga,

il

égale

9h,00.

L examen des

photographies

est

très

affirmatif

à

cet

égard,

en

montrant des

différences fort appréciables

de

la

largeur

dela face

dans les

divers

groupes.

Le

diamètre

bi-zygomatique

est

moins

développé

chez

les

Pahouins

et

les

Fiottes

que

chez

les

indigènes

du

Soudan,

son

rapport

au

diamètre

transverse

maximum

est

toujours

supérieur

à

94,59,

et

tend d une

façon

très

nette

à

se

rapprocher

de

100 [11].

Les

Nègres

du

centre

africain

[1]

ont

un

indice

fort

variable,

mais

relativement

peu

élevé,

allant

de

88,81

(Boudouma)

à

96,57

(Sokoro).

Page 103: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 103/164

Homme

Ba Kongo

de

Jinga

PL

XV

Page 104: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 105: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Ilommc

Ba-Binya

 métis

de

Suanguiè.

PL.

VI.

Page 106: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 107: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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b)

Rapport

du

diamètre

frontal

au diamètre

bi-zygomatique.

Le front

est,

on

l a

vu,

également

développé

en

largeur chez

les

Fan

et

les

Fiottes,

et

plus

étroit

chez

les

Ba-Binga.

Cette dispo-

sition

est.

rendue

plus

apparente

encore par

le développement

relatif

des

arcs

zygomatiques. En

effet,

l indice

fronto-zygoma-

tique,

de

79,02

pour

les

Négrilles

à

front

étroit, s élève

à

80,57

chez

les

Fan

et

à 8h,7h

chez les Fiottes,

aux

arcades

zygomatiques

moins développées.

Cela

se

traduit,

chez le vivant,

par

une

dé-

pression

plus

ou

moins marquée

au

niveau des

tempes,

au-dessus

de

l arcade

zygomatique

:

cette

dépression, très

accusée

chez

les

Négrilles,

est

presque

absente

chez les Pahouins

et

surtout

chez

les

Fiottes.

L aplatissement

latéral

du

front

est

plus

marqué

encore

chez

les

Soudanais

de

Ruelle

[11],

pour

qui

le

rapport

fronto-zygomatique

ne

dépasse

pas

73,49,

tandis qu au

contraire,

chez les

Sara [1],

il

est

de

83,36,

se

rapprochant

de

celui des

Gabonais.

c) Rapport du diamètre

bi-orbitaire interne

au

diamètre

bi-zygomatique.

L espace

inter-orbitaire

est

sensiblement

moins

grand

chez

les

Ba-Binga

que

chez les

Bantou

voisins

  rapport

au

diamètre bi-

zygomatique

:

Négrilles,

25,10; Bantou,

26,40,

27,00).

Les

yeux

semblent

donc

être

plus rapprochés chez

les Négrilles.

d)

Rapport

du

diamètrebi-goniaque

au

diamètre

bi-zygomatique.

Le

développement

du

maxillaireinférieur

est

à

peu

près

le

même

chez

tous

les

Nègres

observés,

et

les faibles

variations

de l indice

gonio-zygomatique

sont

attribuables

bien

plus

au

développement

variable

des

masséters

qu à des

modifications

dans la

forme

ou

la

puissance

de

l os.

A

ce

point

de

vue, des trois

groupes

étudiés

ici,

les

Négrilles

ont

très

nettement

le

diamètre

bi-goniaque

le

plus

réduit

  72,08).

Les

Fan

et

surtout

les Fiottes

  rapports

:

74,89

et

77,72)

ont

un

appareil

masticateur beaucoup

plus

développé

en

largeur,

et

ceci

peut

paraître

quelque

peu

étonnant,

en

raison

de

tout

ce

qu on

a

dit

de

l alimentation

des

Négrilles

et

de la

grande

puissance de

leur

mandibule.

Ces variations

se

retrouvent,

avec

à

peu

près

la

même

amplitude, dans

diverses

familles

afri-

caines,

et

le

Nègre

du

Gabon

est

semblable

aux

autres

groupes

au

point

de

vue

de la largeur

du

maxillaire

inférieur.

Page 108: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 108/164

Les femmes Fan ont des

caractères faciauxpeu

différents

de

ceux

des

hommes.

Cependant,

les

arcs

zygomatiques

sont

moins

développés

  rapport

au

diamètre

transverse:

90,41)

;

le front des

femmes

étant

plus

large,

l indice

fronto-zygomatique

est

plus

élevé

  82,63).

En

résumé,

chez

les

Pahouins

du Sud-Cameroun

et

chez

les

Fiottes

de la

côte,

la

face,

large

au

niveau

des

arcades

zygomatiques,

est

plus

ou

moins

étroite, suivant

les tribus,

à

sa

partie

supé-

rieure,

au

niveau du front,

comme

à

sa

partie inférieure

au

niveau

des

angles

du

maxillaire.

Ainsi

que

l a fait

remarquer

Ruelle [1,

p.

537],

la

face

dessine

un

ovale

dont

«

le

haut

est

beaucoup moins

resserré

que

le

bas,

et

moins

resserré

chez le

Nègre

que

chez le

Blanc,

tandis

que

le bas l est

au

contraire davantage,

nouvelle

preuve

de

ce que

nous

avancions

au

sujet

du prétendu

écartement

des

angles de la mâchoire

».

B.

LE

NEZ.

Le

rapport

de

la largeur

à

la longueur

du

nez

constitue

un

élé-

ment

anthropologique

de

premier ordre.

Chez

les

Nègres

notam-

ment,

la forme

du

nez

varie

suivant

les

divers groupes, et

la

con-

sidération

de

l indice

nasal

est souvent

d une

aide

précieuse

dans

la

classification

des

différentes

familles.

Indice

nasal.

HOMMES

GROUPES

°

S

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

ROUPES

desujet

MAXIMUM

MINIMUM MOYENNE

 

Fong 12

116,66

79,24 95,21

Fan

<

Sangha-Sangha.

10

106,52 71,73

90,58

D Zem.

4

97,83

75,00

87,49

TOTAL

26

107,OU

75,3291,09

Fiotte

Loango.

10

100,00

72,00

92,23

PnWouto

}

Ba-Kongo.

12

109,75

77,77

95,88

TOTAL22104,87

74,8894,05

Négrille

Ba-Binga.

3

l

105,16

1

90,00

1

98,38

FEMMES

 

Fong 2

85,42 82,61

84,01

Fan

<

Sangha-Sangha.

1

»

»

88,69

 

D Zem.

3

97,56 88,37

92,20

TOTAI

6

91,4985,49

88,10

Page 109: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 109/164

Ainsi qu on peut

le

voir, des deux

groupes

Bantou examinés,

les

Fiottes

ont

l indice

nasal le plus

élevé

  94,05),

mais

le

maxi-

mum

de

109,75

que

l on

trouve

à

côté

du

minimum

de

77,77

montre

bien

qu il

n y

a pas

uniformité

dans

le

type

nasal

  Pl.

XII-XV).

Cela

est

plus vrai

encore

pour

les

Fan

:

les

Fong,

en

effet,

ont

un

indice

moyen

de

95,21,

et

présentent

un

maxi-

mum

isolé

à

116,66,

alors

que

les

D Zem

ont

une moyenne

réel-

lement

inférieure

  87,49).

Chez les

femmes,

le

nez

est

franche-

ment

plus

haut

que

large,

et

l indice

est

de

88,10.

Zintgraff

[16]

donne

comme

indice nasal

moyen

pour

les

Ba-

Kongo

95,50   max.

:

116,68;

min.

:

84,78),

chiffre identique

à

l indice

que

j ai

relevé

dans

la

même

tribu;

pour

les

Loango,

une

moyenne

de

88,71

  max.:

98,00;

min.

:82,70), chiffre

très

inférieur

à

celui

que

j ai

trouvé

chez

les

Loango

de

Gravot.

Les

Négrilles

ont

le

nez

beaucoup

plus

développé

en

largeur

que

les

individus

de

race

Bantou,

et

l indice

nasal

moyen,

98,38,

accuse

nettement

une

tendance

vers

l égalisation

de la largeur

et

de

la

longueur.

Cette largeur

du

nez au

niveau

du

lobule, déjà

signalée

à

maintes

reprises

par

les

voyageurs,

se

trouve

vérifiée

par

la

mensuration

et semble pouvoir

constituer

un

bon

caractère

distinctif

des

Négrilles.

Répartition

de

l indice nasal.

HOMMES

GROUPES

Mésorhiniens

Platyrhiniens

Hyperplatyrhiniens

70-84,9 85-99,9

>100

  Fong.

2

5

5

Fan

}

Sangha-Sangha.

26

2

D Zem.

1

3

»

Total

5

44

7

Loango

2

6 2

 Ba-Kongo.

1

6

5

Total3

12

7

Négrille

Ba-Binga.

»

1

1

2

FEMMES

 

Fong

1 1

»

Fan

<

Sangha-Sangha.»

1

»

 D Zem»

3

»

TOTAL.

1

5

»

Page 110: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 110/164

La

répartition, suivantl indice, enméso,

platy

ethyperplatyrhi-

niens

montre

qu au point

de

vue

de l indice

nasal, les hommes

et

les

femmes

Fan

sont

très

comparables.

Les

Pahouins

comptent

plus

de

mésorhiniens

et

de

platyrhiniens

que

les Fiottes,

chez

lesquels

au

contraire

on

relève

une

plus

grande

proportion

d hyperplatyrhiniens.

Quant

aux

Ba-Binga, l un

est

platyrhinien,

les

deux

autres

franchement hyperplatyrhiniens.

En

comparant

les divers

indices

que

je

viens de citer

à

ceux

fournis

par un

certain

nombre d auteurs, il

apparaît

comme

évi-

dent

que les

indigènes rencontrés

par

la

mission Cottes ont

le

nez

moins large

que

beaucoup

d autres

Nègres

:

Mandingues

et

Bambara

  Deniker

et

Collignon). Indice

101,6

Foulbés

95,3

Toucouleurs

— —

99,9

Soudanais

occidentaux

  Girard).

99,9

Nègres

de la

boucle

du

Niger   Ruelle).

99,70

Négresses

— —

100,17

Nègres

du

Tchad

  Couvy).

89,35

Dans

ces

séries,

seuls les

indigènes

du Chari

et

du

Tchad

ont

un

indice

nasal inférieur

à

celui

des Pahouins

et

des

Fiottes.

Les

Nègres

de

l Afrique

occidentale

française

se

rapprochent

beau-

coup

de

rhyperplatyrhinie

que

nombre

d entre

eux

atteignent;

ils

ont

par

conséquent

un

indice

nasal bien supérieur

à

celui

que

j ai

trouvé

sur

les indigènes

du

Haut-Gabon,

même

sur

les

Négrilles.

A

côté

de

ce

rapport

de

la largeur

à

la hauteur du

nez

doivent

se

classer quelques caractères descriptifs

qui,

tout

en

n ayant

pas

la valeur

absolue

des

chiffres,

peuvent

fournir

d utiles

renseigne-

ments.

C est ainsi

qu on doit étudier la

forme

générale du

nez,

la

forme

et

la

disposition

de

sa

racine, de

son

arête

dorsale

et

des

narines.

Chez

les

Fan,

la

racine

du

nez

est

assez

déprimée,

mais

cet

enfoncement

tient

surtout

à

une

saillie

très

marquée

des

arcs

sourciliers

et

de la

glabelle,

qui,

nettement

dessinés,

forment

une

voûte fortement

proéminente,

et

non pas

à

un

affaissement

réel

des

os

propres

du

nez

à

leur

partie

supérieure.

Chez les

Loango

et les

Ba-Kongo

au

contraire,

la

racine

du

nez,

très

élargie,

ne

fait

Page 111: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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le

plus souvent,

entre

les

deux

yeux,

qu une

très

faible

saillie

  Pl.

XII,

XIII, XIV,

XV). Sur

ce

point,

les Fiottes diffèrent

net-

tement

des Pahouins.

Chez

les

Négrilles, le

nez

est

très

volumineux, mais

le

docteur

Gravot

fait

remarquer

que,

« au

moins

pour

les

spécimens

mesu-

rés,

le

nez

est

moins

aplati

à

sa

racine

et

moins

enfoncé

que

dans

les

autres

races

de la

région

».

Chez les Pahouins,

l arête dorsale,

parfois

concave,

est

assez

souvent

droite,

mais,

dans

tous

les

cas,

le

dos

du

nez

est

large,

et

sa

pointe, relevée

à

des

degrés divers,

laisse

voir

des narines

bien faites et

modérément

larges.

Les

Fiottes ont

le

dos du

nez

plus

large

et

plus

concave

;

le

nez,

moins

saillant,

a

l extrémité

plus

relevée;

les

narines,

largement

dilatées, regardent

le plus

souvent

franchement

en

avant.

Les

quelques

Ba-Binga observés

présentent

les

caractères

sui-

vants

:

la pointe

du

nez

est

arrondie, la sous-cloison

horizontale,

et

le

sillon

narinien

très

accusé.

Aucun

d eux

ne

présente

ce

nez

aquilin,

descendant

bas

vers

la

bouche,

signalé

par

Crampel

[2]

et

par

Trilles

[13].

Vue

de

face, la

base

du

nez

a

une

apparence

trilobée,

due

au

grand

développement

des narines

dans

le

sens

transversal,

apparence

qui

d ailleurs

se

retrouve

aussi chez

les

Loango.

Une

disposition

qui semble

particulière

aux

Négrilles,

et

qui,

d ailleurs,

a

été

relevée

par

quelques

auteurs,

mérite

de

rete-

nir

l attention

:

l espace naso-labial

des

Ba-Binga

est

fortement

convexe

en

avant;

il s avance

comme

une

sorte

de

museau,

alors

que,

chez les

autres

indigènes,

il

est,

dans la

majeure partie

des

cas,

droit

ou

concave.

Cette

disposition

va

d ailleurs

de

pair

avec

le

développement de

la

lèvre supérieure,

développement

fort

variable

ainsi

qu on

le

verra

plus

loin.

C.

PROGNATHISME.

Le prognathisme

n a

pas

été

calculé.

Il

est,

dans

les

différents

groupes

étudiés,

exclusivement

maxillaire.

Très

peu

marqué

chez

les

Négrilles, il

atteint

son

maximum

de

développement

chez les

Fiottes

et

en

particulier chez

les

Loango,

pour

qui,

dans

certains

cas,

il

est nettement

accusé.

Page 112: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 112/164

D.

LA

BOUCHE.

Rapport

de

la

largeurde la

bouche

au

diamètre

bi-zygomatique.

HOMMES

GROUPES

MAXIMUM MINIMUM

MOYENNE

  Fong

»

»

»

Fan.

Sangha-Sangha.,

50,00

37,70

43,70

 

D Zem

43,80

37,50

40,17

TOTAL

46,90

37,60

41,62

Fiotte.

Loango.

46,08

39,20 42,70

Fiotte.

l

Ba-Kongo.

41.00

36,00

39,30

TOTAL.

43,54

37,60

41,00

Négrille 1

Ba-Binga

45,06

41,39 44,19

FEMMES

 

Fong

»

»

»

Fan.Sangha-Sangha »

»

40,90

 

D Zem

39,1

36,2 37,33

Total39^13t^239,11

La

bouche,

chez les Pahouins

et

chez

les

Fiottes

a,

à

peu

de

chose

près,

la

même

largeur;

cependant, les

Ba-Kongo,

avec un

rapport

au

diamètre

bi-zygomatique

de

39,3,

ont

la

bouche

beau-

coup

plus

petite. Divers

observateurs,

voyageant

surtout

dans

l Est

africain,

avaient

signalé

les grandes

dimensions

de

la

fente

buc-

cale chez

les

Négrilles

:

leur

appréciation

est

vérifiée

par ce

fait

que

la

bouche

se

trouve,

pour

les

Ba-Binga,

malgré

le

dévelop-

pement

du diamètre

bi-zygomatique,

égaler

à

peu

près

la moitié

de

la

largeur

maxima

de

la

face,

dépassant

de

plus

de

deux

unités

le

rapport

constaté

dans

les

autres

groupes.

a) Lèvres.

Les

Fan,

hommes

et

femmes,

avec

leurs

lèvres

en

général

modérément

charnues

et

peu

éversées,

n exagèrent

en

rien

la

disposition

classique

chez

le

Nègre.

Il

en

est

de

même

pour

la

majorité

des

Ba-Kongo;

les

Loango,

par

contre,

présen-

tent

souvent

comme

un

véritable prolapsus de

la

muqueuse

labiale,

intéressant

les

deux

lèvres.

Cette

disposition

est

parfois

si

accentuée que

la

surface

interne

de

la

lèvre supérieure, bridée

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8/17/2019 Mission Cottes

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par

le

repli

muqueux gingivo-labial,

offre

une apparence bilo-

bée

  Pl.

XIII).

Vues

de profil,

les

lèvres,

par

leur

développement

exagéré

et

la

protrusion des parties

voisines,

pourraient

faire

croire

à

un

prognathisme

fort

accusé.

Chez

les

Ba-Binga,

les lèvres

sont,

pour

ainsi

dire,

inexistantes,

surtout

la

lèvre

supérieure,

à

peine dessinée;

cette

disposition,

si

remarquable

pour

des

indigènes

de

l Afrique équatoriale,

donne

à

la

bouche

l apparence

d une

simple

fente

au

milieu

de la

face,

et

a

permis

à

certains

auteurs

de

comparer

la bouche du

Négrille

à

celle

des

simiens.

b)

Dents.

En

dehors des

mutilations signalées

au

début de

ce

travail,

les

dents

sont,

pour

les différents

groupes,

saines,

de

grande

dimension,

implantées verticalement

et

régulièrement.

E.

OREILLES.

Peu

de

choses

sont

à

signaler

au

sujet

des

oreilles; bien

faites,

au

pavillon bien

ourlé, elles

sont

généralement de dimen-

sions

moyennes

chez les

Fong

et

les

Sangha-Sangha,

et

plus

petites

chez

les

Fiottes

et

en

particulier

chez

les

Loango. Les Ba-

Binga

ont

les oreilles

nettement

plus

grandes

que

les indigènes

des

autres

groupes.

Il

y a

d ailleurs,

pour

chacune des tribus,

d assez

grandes

variations

individuelles

quant

à

la

forme

du pavil-

lon,

plus

ou

moins

circulaire

ou

trapézoïdale,

et

à

celle

du

lobule,

en

même

proportion

libre

ou

adhérent.

F.

MENTON.

Le

menton est peu développé

comme chez

presque

tous les

Nègres.

Pour

certains

individus,

la fuite du

menton est

encore

exagérée

par

la

saillie

considérable des

lèvres.

En

résumé,

pour

tous

les

caractères

faciaux, les Pahouins

et

les

Fiottes,

quoique

avec

des

différences

de détail

qui donnent

aux

premiers

une

physionomie

plus

fine

et

plus

expressive,

sont

assez

voisins.

Les

Ba-Binga,

au

contraire,

autant

que

l on

peut

en

juger

par

un

si

petit

nombre

de

sujets,

ont

une

allure

bien

carac-

téristique.

La

face

est

plus

large,

le front

plus

étroit,

le

menton

plus

effacé.

Le

nez,

plus

saillant

à

sa

racine,

est

beaucoup

plus

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8/17/2019 Mission Cottes

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large

à

son

extrémité

l espace naso-labial

est

convexe

la

bouche

est

grande

et

les lèvres

minces

presque

absentes

contrastent

avec ce que

l on observe

dans

les

autres

groupements.

Ces

der-

nières

constatations

sauf

ce

qui

a

trait

à

la

base du

nez

concor-

dent

d ailleurs

avec ce

que

l on connaissait

jusqu ici

desNégrilles.

CHAPITRE

V

CONCLUSIONS

La

comparaison

des

représentants

des

deux

grandes

familles

Bantou

les

Pahouins

et

les

Fiottes

met

en

évidence des

diffé-

rences

notables mais

cependant

moins

étendues

que

celles

qui

les

séparent

d autres

groupements

africains

tels

que

les Souda-

nais. Les

modifications de la

taille

de

la

musculature les légères

variations

des

dimensions

et

des

rapports

des

membres

et

seg-

ments

de

membre

peuvent

ainsi

que

quelques-unes

des

particu-

larités

signalées

dans la

face

être

fonction des

conditions

de

la

vie.

J attribuerai

la valeur

d un

caractèredifférentiel

à

la

sous-bra-

chycéphalie

et

à

la brachycéphalie

vraies

constatées

pour

certaines

tribus

pahouines

qui

présentent

un

type

crânien

s opposant

nette-

ment

à

l extrême

dolichocéphalie

des

Fiottes.

Un

autre

caractère

de

valeur

est

constitué

par

la

dé pression de

la

racine

du

nez

si

fréquente

chez

les

Loango

et

les

Ba-Kongo

et

qui

ne se

rencontre

pour

ainsi

dire

pas

chez les

Fan.

Les

Bantou

venus

de l Est dans

une

lente

traversée

du

continent

africain et

arrivés récemment

au

Gabon et dans les

régions

limi-

trophes

se

distinguent donc

par

certains

côtés

des

Bantou

ins-

tallés depuis

longtemps

sur

la

côte

occidentale

et

dans l estuaire

du

Congo

et

il

est

probable

que

des études approfondies

portant

sur un

grand nombre

de

sujets

mettraient

en

valeur

d autres

dif-

férences

permettant

de

séparer

ces groupes.

Les

Négrilles

rares

survivants de la

race

qui

occupait

autrefois

une

grande

partie du

continent

noir

ont

un

type

physique qui

leur

est

propre

irréductible

sur

de nombreux

points

à

celui des

Bantou;

il

peut

être

à

une

longue

adaptation

au

milieu

spécial

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8/17/2019 Mission Cottes

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Homme

Ba Binga

de

Suanguiè

PL

XVII

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Page 117: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Ilomme

Ba Binga

de

Suanguiè

PL

XVIII

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Page 119: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Homme

Ba Binga

de

Suanguiè

PL

XIX

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Page 121: Mission Cottes

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Hommes

Ba-Binga

de

Suanguiè.

 Voir

les

tètes

Pl.

XVI

et

XIX.

Hommes

Ba-Binga

de

Suanguiè.

PL.

XX.

Page 122: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Page 123: Mission Cottes

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de

la

forêt, et est

caractérisé

par

le

grand

développement du tronc

en

hauteur,

la

grande longueur

du membre supérieur, la

brièveté

du

membre

inférieur,

et

en

outre

par un

type

facial

particulier.

Quant

à

la

brachycéphalie,

dont

on a

autrefois fait la

propriété

exclusive

des

Négrilles,

il

est

actuellement

démontré

que,

si

elle

existe

bien

chez

eux

en

réalité,

elle

ne

leur

est

pas

un

caractère

spécial,

et

que

ces

indigènes offrent,

par

surcroît,

des

cas

indé-

niables

et

fréquents

de

dolichocéphalie.

Ces conclusions

sont-elles définitives?

Je

l ai

déjà dit

à

plusieurs

reprises, elles

ne

sauraient

l être,

et

les résultats de

ce

travail,

s ils font

présumer

de

la

condition

anthropologique

des

Nègres

du

Gabon

septentrional,

ne

permettront

de

l établir solidement

qu après

de

nouvelles

et

nombreuses

observations.

INDEX BIBLIOGRAPHIQUE

(1)

Couvv,

Notes

anthropométriques

sur

quelques

races

du

territoire militaire

du

Tchad.

l Anthropologie,

t.

XVII, 1907,

p.

549.

(2)

CliAMPEL.

HARRYALIS, Note

sur

les

Ba-Yaga

Pygmées de Crampel.

Soc. de

Géographie

de Paris,

7

septembre

1890.

MIZON, Voyage de

Crampel

au

Congo

français.

Bull.

de

la Soc. de

Géographie

de Paris,

1890,

p.

545.

(3)

DE ARANZADI,

Anlropometria.

Barce-

lone,

1903.

(4)

DENIKER,

Races

et

peuples de la

terre.

(5) GILLEBERT

D HERCOURT,

Cité

par

Topinard

(12).

(6)

GIRARD,

Notes

anthropologiques

sur

quelques

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occidentaux.

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t.

XIII, 1902,

p.

42.

(7)

HUMPHRY,

Cité

par

Topinard (12).

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8) LIOTARD,

Les

races

de

1

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L Anlhropologie,

1895,

t.

VI,

pp.

53-64.

(9)

POUTRIN,

Contribution

à l étude

des

Pygméesd Afrique.

VAnthropologie,

t. XXI,

1910,

pp.

435-504.

(10)

QUÉTELET,

Cité

par

Topinard

(12).

(11) HUELLE,

Notes

anthropologiques

sur

quelques populations

du

2

territoire

Mr.

de l Afrique

occidentale

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L Anthropologie,

t.

XV,

1904,

pp.

520-657.

(12)

TOPINARD,

Anthropologie générale.

(13)TRILLES,

Millelieuesdansl inconnu.

Les Ba-Yaga.

Les

Missions catholiques,

1903,

t.

XXXV,

pp.

407-430, 431-455.

(14) VERNEAU,

Mission Duchesne-Four-

net

en

Abyssinie,

pp.

119-266.

(15)

VIRCHOW,ZeilschriftfurEthnologie,

Verhandlungen,

1886,

t.

XVIII,

pp.

33-36.

(16) ZINTGRAFF,

Kôrpermessungen

von

Negern

am

Kongo. ZeilschriftfurEthno-

logie,

1886,

t. XVIII,

pp.

26-33.

Page 124: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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II

Ethnographie.

En

outre

des

mensurations

et

photographies

qui

ont

fourni

les

matériaux

de la

précédente étude

la

mission du Sud-Cameroun

a

rapporté

un

certain nombre d objets

qui

ont

actuellement

leur

place

marquée

au

Musée

ethnographique

du Trocadéro.

L obli-

geance

de

M.

le

professeur

Verneau

m a

permis

de

les

étudier

et

je

vais maintenant

en

donner

une

rapide description

en me

bor-

nant

d ailleurs

aux

principaux d entre

eux.

Ils

proviennent

tous

sauf

un

allume-feu

qui

est

en usage

chez les

Ba-Binga

des

tri-

bus

pahouines

D Zem

et

Fong.

I.

SUPPORTS

DE

COUCHETTES

ou

DE BANCS.

Ils

sont

au

nombre

de

trois

deux ont

la

même

taille

0 85

cen-

timètres

de

hauteur

;

le troisième

plus petit

ne mesure

que

0 60

centimètres.

Tous

trois

sont

cylindriques.

Les

deux

pre-

miers

de

ces

supports ont

un

diamètre

de

0 14

centimètres;

ils

sont

sculptés

sur

une

hauteur

de

0 50

centimètres

mais les

sculptures

offrent

une

saillie

très

faible

quelques millimètres

seulement

et

sont

par

suite

presque

des

dessins.

Les

ornements

de l un

affectent

une

forme

géométrique:

ce

sont

des

bandes

circulaires

avec

des

losanges

inscrits

ou

d au-

tres

avec

des

contours

réguliers.

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8/17/2019 Mission Cottes

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La

surface

de

l autre

est divisée

en

deux

parties

;

la

première

présente

des

ornements

variés

en

forme

de

pointe

de flèche

ou

de

sagaie,

opposées

par

le

sommet;

la seconde

est

occupée

par

une

figure humaine

au nez

allongé

et

droit,

à

la bouche

petite,

aux

lèvres

minces,

aux yeux

et

aux

sourcils

très

grands,

à

l inverse

de

ce que

l on

pourrait

attendre

d une

reproduction,

si imparfaite

qu elle

soit,

d un

visage

de

Nègre.

Sur le

troisième,

l ornementation

est

également

divisée

en

deux

parties égales:

à

la

partie

inférieure,

se

trouve

un

crocodile

ver-

ticalement

dressé

entre

deux

flèches

dont

les

pointes

sont tour-

nées

vers

le

bas;

à

la

partie

supérieure, une

figure

d homme

au

nez

étroit

et

long,

sur

le dos duquel

se

trouvent,

prolongées

sur

le

front

jusqu à la racine

des cheveux,

les

stries

linéaires

qui

constituent

le

tatouage

de

race.

La

bouche

et

les

yeux

sont

petits.

Les

trois

supports sont,

sur

la

face

opposée

aux

décors,

entaillés

à

mi-hauteur

jusqu à leur

extrémité supérieure, de

façon

à présenter

une

encoche

profonde

dans

laquelle les lattes

qui

forment le lit

viennent

s appuyer.

II.

MASQUE

DE

SORCIER OU

DE DANSEUR.

Le

docteur

Gravot s exprime

ainsi

sur

l usage

fait

de

cette

pièce

chez

les

D Zem

et

les

Fong

:

«

Aux

jours

de fête,

aux

enterrements,

pendant les

danses,

un

sorcier,

vêtu

d un

costume

en

raphia, le

corps

barbouillé

de

cou-

leurs

prédominent

le

rouge,

le blanc

et

le

noir,

se

mêle

subi-

tement

aux

groupes

des

danseurs,

affublé de

ce

masque que les

D Zem

appellent

Bôl

et

les

Fong

N Gué.

»

Ce

masque

  Pl. XXI)

est

formé d un

tronc

d arbre

de

0,27

centimètres

de diamètre,

d une hauteur

totale

de

0,35

centi-

mètres

;

il

est

évidé

sur

0,25

centimètres,

pour

permettre

à

une

tête

d homme de

s y

loger.

La

surface

extérieure

est

à

peine

dégrossie;

la

face

est

aplatie

;

le

nez,

très étroit,

se

prolonge

dans

la

région

frontale

par une

nervure

saillante

représentant

le

tatouage

de

race

dont

il

a

été

question

plus haut

;

les

sourcils

sont

épais

et

très

arqués,

les

yeux

sont

figurés

par

deux

saillies

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8/17/2019 Mission Cottes

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cylindriques et

creusées

en

leur centre, rappelant

assez

exacte-

ment

les

extrémités

de deux

canons

;

la bouche

est

étroite,

les

lèvres,

minces,

sont

très

saillantes

et

portent,

sur

leur bord libre,

des

entailles

qui

figurent

les

mutilations

des dents

si fréquentes

chez

les

Fong.

A la

partie

postérieure

du

masque,

de chaque

côté,

sont

des

rainures

dont le

fond

est

peint

en

rouge

et

bordées

chacune

de

deux

nervures

saillantes.

Enfin,

la partie inférieure

porte,

à

sa

périphérie,

un

certain

nombre

de

trous,

probablement

destinés

à

laisser

passer

les cordons

qui

retiennent

le

costume

de

raphia.

Un

autre

orifice, de

diamètre plus

grand, est

percé verticale-

ment

au

sommet

du

masque, pour

recevoir

un

panache.

III.

STATUETTE

DE BOIS

  1).

Cette

statuette

  Pl.

XXI),

fétiche

sans

aucun

doute,

me-

sure

0,55

centimètres de hauteur.

Elle

représente

un

homme

dont les

organes

génitaux ont été

détruits

et

ne

forment plus

qu une

faible saillie.

Le

buste

est

mince

et

d une

longueur

dis-

proportionnée

;

les

jambes,

très

courtes,

sont

fléchies

sur

les

cuisses;

le

sujet

est

comme

assis.

Les

bras

sont

repliés

en

avant

du buste

et

maintiennent

contre

le

tronc

une

sorte

de

couteau

de

sacrifice dont

la

poignée

est

placée

dans

la main

droite.

La tête,

d un

volume

considérable

pour

la

grandeur

totale de

la

statuette,

est

travaillée

soigneusement,

et

l artiste,

s il

est

permis

d em-

ployer

ce

mot, est

parvenu,

cette

fois,

à

reproduire

assez

fidèle-

ment

le

facies d un

Nègre

africain,

à

la

bouche

largement

fendue,

aux

lèvres

lippues,

au

prognathisme

accusé.

Les yeux

sont

repré-

sentés

seulementparles

paupières

supérieures,

qui

sont

abaissées

et

déterminent

une

forte

saillie.

Les

cheveux

sont

tressés

en

plu-

sieurs

crêtes,

et

forment

une

coiffure

tout

à

fait

comparable

à

celles

qui

ont

été

décrites

au

chapitre

de

l étude

sur

le vivant.

Une

couche

de

peinture

rouge

recouvre

le buste,

le

reste

du

corps

est

peint

d un

mélange

de

rouge

et

de noir.

La

statuette

présente,

dans le prolongement de la

colonne

ver-

  1)

Un

fétiche

analogue

a

été

décrit

par

Gûnther

Tessmann

  Globus,

1910, 1er

semestre,

p.

25),

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8/17/2019 Mission Cottes

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Couteaux

fétiche

masque

monnaie

et

jetons

de

«

Belo

»

PL

XXI

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Page 129: Mission Cottes

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tébrale, une tige

de

bois,

de

forme

cylindrique,

de 0,25

centimètres

de long

sur

0,04

centimètres

de diamètre,

sorte

de manche

servant

à

porter

le fétiche

ou

à

l enfoncer

dans

le toit d une

case,

dont

il

surmonte

habituellement

la

porte.

IV.

COUTEAUX.

Entre

les

très

nombreux

couteaux

rapportés

par

la

mission

Cottes, je

ne

décrirai

que

deux

poignards, d un

travail

soigné

qui

dénote

une

véritable

habileté

professionnelle,

et

un

couteau

de

sacrifice.

Le

premier

poignard   Pl.

XXI)

mesure

0,50

centimètres de

longueur.

La

poignée,

de

0,42

centimètres de

long,

est

en

bois;

la croisière,

également

en

bois,

est

prolongée

par

une

partie

de

même

nature

dont

la

forme

et

la

largeur

sont

les

mêmes

que

celles

de la

lame,

et

qui

est

recouverte

d un filigrane

en

laiton.

Le

dessin

de

l ornementation

formée

par

le

filigrane

est

constitué

par une

série

de

V

creusés

dans

le bois

et

dans

lesquels le

fil

de laiton

est

repoussé

et

enfoncé.

La

lame

est

tranchante

des

deux

côtés

avec

une

pointe

très

effilée. Elle

est

ornée,

sur

6

cen-

timètres

à

partir

de la

base,

de guillochures

régulières.

Sa

base

est

ornée

en

outre

de

deux

pédoncules latéraux

entourés

de

fil

de laiton.

Le

fourreau

est

en

bois

entouré

de

bandes de

fer

et

recouvert

de

peau

de

serpent;

sur

les bords

du

fourreau,

on

trouve

des clous

de

cuivre

à

large

tête

ronde,

et

à

sa

partie supérieure,

une

ornementation

de

filigranes

disposés

suivant

des

arcs

de

cercle.

Les

coins

inférieurs

du

fourreau

présentent,

comme

la

lame, des

pédoncules fort accentués,

garnis

aussi

de

fil

de

laiton.

Enfin, le

fourreau

est

muni,

à

sa

partie

supérieure,

d une

sorte

d anse

formée

d une

lame

de

bois

courbé

entourée

de

peau

de

serpent,

et

d un

baudrier, constitué

par une

simple

bande

d étoffe.

Le

second

poignard

  Pl.

XXI)

est

tout

à

fait analogue

au pre-

mier, mais

la poignée

est tout

entière

recouverte

de filigrane,

et

le

fourreau, revêtu

complètement

de

fer,

porte

des

ornements

géométriques

très

régulièrement

disposés,

comme

le

montre

la

photographie.

Le

couteau

dit

de

sacrifice

a

la

forme

tourmentée

qu ont

géné-

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8/17/2019 Mission Cottes

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ralement

les

instruments

de

cette sorte

  Pl.

XXI).

La

poignée

est

recouverte

d une corde

très

soigneusement

tressée,

et

au

pommeau

est

fixée

une

touffe de

lambeaux de

peau

de singe

d une

dizaine de

centimètres

de

longueur.

V.

ALLUME-FEUX.

Deux

allume-feux figurent

parmi

les

objets

rapportés

par

la

mission

:

l un

est

d origine

Ba-Binga,

c est

le plus complet

et

le

plus

caractéristique, l autre

provient

du

pays

D Zem.

Le

premier

de

ces

engins

est

constitué

par

deux baguettes d un

bois

excessivement

léger,

comparable

à

ce

point

de

vue

au

liège,

et

de

0,55

centimètres

de

longueur.

L une

porte

à

une

de

ses

extré-

mités

un

petit

godet, qui

reçoit la

pointe de

l autre

baguette. La

rotation

rapide

de

ce morceau

de bois dans

le godet préalable-

ment

rempli

de

résine

suffit

à

produire le

feu, qui

est

recueilli

sur

une

sorte

de

coton

issu des graines d un arbre

de

l espèce

des fromagers.

Les

deux

baguettes

sont

accolées

l une

à

l autre

et

maintenues

par une

petite

cordelette,

ce

qui enfaciliteet

en

assure

le

transport

pendant

les

déplacements

si

fréquents des

Ba-Binga

dans la

grande forêt.

Pendant la

marche, l appareil

est

fixé

contre

la

nuque

  Pl.

XX,

nos

1,

2).

L allume-feu

des

D Zem

est,

comme

je

l ai

dit,

moins

complet

:

il

se

compose

d une

petite

planchette

faite

du

même

bois

très

léger;

elle

porte

des

trous

qui,

au

nombre de

sept, servent

de

logement

à

une

petite

toupie

de

bois

dur, de forme

conique.

La

rotation

de

cette

toupie,

assurée

par une

cordelette

qui

s attache

à

une

mèche

ménagée à

sa

partie

supérieure,

suffit

à

produire

le

feu.

VI.

MONNAIES.

La

monnaie

la

plus usitée

est,

comme

dans

tout

le

Centre

afri-

cain,

le

fer,

mais

elle

a

ici

une

forme

particulière. Elle

se com-

pose

d une

plaquette

métallique

aplatie

et

réduite

à

une

faible

épaisseur,

réunie

à

une

tige

de

fer

de

0,15

centimètres

de

long,

qui

sert

à

la

manier.

Pour

les

compter et

les

transporter,

ces

«

pièces

»

de

monnaie

sont

réunies

par

paquets

de

dix,

chaque

tige

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8/17/2019 Mission Cottes

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étant

prise

entre

deux

bâtonnets

demi-cylindriques liés

à

leurs

extrémités

par

des fibres

de bois.

Le

paquet tout

entier, véritable

petit

fagot

duquel

sortent

les

plaquettes

de

fer

orientées

à

la

manière

de

rayons,

est

lié

de

la

même

manière   Pl.

XXI). Cette

monnaie servirait

spécialement

à

l achat

des

femmes.

VII.

JETONS.

Ces

jetons

semblent

être

les

cartes

à

jouer

d un

jeu

spécial

aux

Fan,

le

«

Bélo

».

Ce

sont des fragments

du

péricarpe

d une graine

de grandes

dimensions

analogue

comme

couleur

à

nos

marrons

d Europe, mais

plus

allongée.

Sur

ces

jetons,

de

forme

plus

ou

moins

régulièrement ovalaire

et

dont le grand

axe a

de

0,03

à

0,04

centimètres,

sont

gravées

au

couteau

des

figurines

diverses

  Pl.

XXI).

Ce

sont

des hommes debout

ou

accroupis, des

groupes

de

personnages,

des indigènes

armés

de

leurs

sagaies

et

de leurs

boucliers,

des

antilopes,

des

éléphants, des

léopards,

des

crocodiles,

etc.

Ce

sont

aussi des

ornements

de forme

nette-

ment

géométrique, des croix

de Malte,

des

cercles

concentriques,

des losanges,

etc.

Page 132: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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III

Linguistique.

Quinze

vocabulaires

ont

été

recueillis

par

le

docteur

Gravot,

à

la

fois

au

Gabon

et

au

Cameroun.

Les

recherches

ont

porté

:

au

Cameroun,

sur

les dialectes

Duala,

Bali, Bayon,

Wuri,

Yaundé;

au

Gabon,

sur

les dialectes Kélé   A-Kélé,

ou

Ba-kalai),

Benga,

Suahéli

  idiome«Bangala»

parlé

sur

toutes

les

rivières du Congo),

UZirnu

  village de Sambabo),

D Zem village de

Suanguié),Sangha-

Sangha

  village de Tibundi), Gllmba Mabéa,

au

N.-E.

de Kribi),

Fong;

et

enfin

sur

deux dialectes

Ba-Yaga

  Ba-Binga

du

Gabon);

la

première de

ces

langues

était

parlée

par

des Ba-Binga

voisins

du

groupement

D Zem

de

Suanguié,

la

seconde

par

des

Ba-Binga

riverains

du

N Tem.

Je

me

suis

borné

à

transcrire

intégralement

les

vocabulaires,

en

mettant

en

valeur,

ainsi

que

l avait

fait

le

voyageur,

les racines

bantou

probables

et

les analogies relevées

entre

certains

dia-

lectes.

Pour

la

commodité de la

lecture

du

vocabulaire, j ai

réuni

en

un

seul

groupe

les

mots

de

même

signification

dans

les

di-

vers

dialectes,

en

adoptant la classification

suivante:

  1)Duala;

  2)Bali;

  3) Bayon;   h)

Wuri;   5)

Yaundé;

  6)Kélé;

  7)

Benga;

  8)

Suahéli;

  9)D Zimu;

  10)D Zem;

  11)Sangha-Sangha;

  12)

Gumba;

  13)

Fong;

  1/j) Ba-Yaga de Suanguié

;

  15)

Ba-Yaga

du

N Tem.

Page 133: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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Le

docteur

Gravot

a

pu

faire

sur

ses

vocabulaires les observa-

tions

suivantes

:

«

Les

quatre

idiomes

:

WZimu,

D Z

em,

Sangha-Sangha,Gumba,

semblent

appartenir

à

la

même

famille

Bantou,

tant

par

l identité

d un

grand nombre

de

radicaux,

que par

la

correspondance

de

quelques

procédés

de

grammaire.

«

Jo. Identité

des radicaux.

Elle

est nettement

affirmée

par

la

concordance

fréquente

des

mots

avec ceux

de plusieurs

langues

voisines,

langues bantou:

au

Cameroun,

avec

les dialectes

Duala,

Bali,

Bayon,

Wuri,Yaundè;

au

Gabon,

avec

les

dialectes

Kélé,

Benga,

Fong.

Il

existe

même

des

termes

que

l on retrouve dans

la

presque

généralité des

langues

bantou

:

éléphant,

crocodile,

hippopotame,

sanglier,

poule, léopard

(tigre),

maison,

etc.

«

IJo.

Correspondancedes procédés

grammaticaux.

On

ren-

contre

un

pluriel

à

préfixe

ma :

fa-dié, dents,

dans

les

quatre

dialectes.

Ma-bio,

ma-biu,

pieds,

en

D Zem

et

en

D Zimll.

Ma-sa,

plumes;

ma-bie,

œufs,

en

D Zimu.

Ma-sio, défenses,

en

Gllmba.

On

trouve

l accord imposé

à

l adjectif dans

les deux nombres

:

Ma-vum

ma-ba

et

Ma-vum

ma-bali, en Gumba.

On

rencontre

un

pluriel

à

préfixe mi

:

Mi-tuma,

enlever,

en

Gumba.

Le

rapport

de

l objet

possédé

au possesseur

est

indiqué

par

une

particule

pronominale sous-entendant la

préposition

«

de

»,

pro-

cédé

spécial,

dans

les

langues bantou,

à

plusieurs

dialectes

du

groupe

nord-ouest,

au

nord

du

Congo:

A-ke-li-/(ubo,

œuf

lui

(de poule),

en

D Zem.

A-ko-ko-ngal. pierre

de

fusil (silex),

en

D Zem.

Ma-pa-gi-ndidu,

pierre

de feu

en

D Zimu.

ltfa-pa-badll, pierre

de feu

en

Sangha-Sangha.

«

III0.

La

numération

est

décimale

en

Sangha-Sangha

et

en

Gumba,

ce

qui

est

le

cas

ordinaire

en

Bantou;

elle

est

quin-

quénaireenD Zimu

et

en

D Zem,

fait

plus

rare,

observé

cepen-

dant

en

Kélé,

 Vllté

au

Cameroun

et

dans

quelques

autres

dia-

lectes.

Les

deux

idiomes

Ba-

Yaga

sont

à

exclure

du

domaine

bantou.

Les

vocabulaires

ainsi

que

les

procédés

grammaticaux

correspon-

dent

si fréquemment

avec

ceux

des

Banziri

et

des

Bondjio,

qu il

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8/17/2019 Mission Cottes

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semble possible

de

considérer

ces

quatre langues

comme

ayant

entre

elles

de

très

grandes

affinités

:

«

7°. Identité dans la

manière

d exprimer

le

rapport

de

l objet

possédé

au possesseur, par

la

simple

situation

de

l objet possédé

immédiatement

après

le

nom

possesseur,

sans

intercalation d au-

cune

particule

:

Te-bo,

dent

d homme.

Te-ya,

dent d éléphant.

Si-djo,

poil de

tête

  cheveu).

Be-bo,

bras

d homme.

«

11°.

La

formation

de la

première personne

de

l indicatif pré-

sent

est

la

même

:

pronom

personnel subjectif, plus

l infinitif:

Ma-djo,

je

mange.

Ce dernier

procédé

n est

pas

particulier seulement

aux

langues

Banziri,Bondjio,

Banda

et

aux

autres

langues

parlées

au

nord

de

l équateur,

il

est

également usité dans beaucoup de

dialectes

bantou.

«

En

résumé,

les

Ba-Yaga de

la

forêt

équatoriale

que

nous

avons

rencontrés,

bien

que

de taille plus

élevée

que

les

Négrilles

A-Koa, A-Jongo,

Ba-Bongo du Sud du Gabon

  environs

du

Fer-

nan-Vaz),

et

que

les Négrilles

Wa-Tua de l Est

africain

anglais

et

allemand, doivent

être

rattachés

au groupe

des Négrilles,

et

les

vocabulaires

Ba-Yaga

recueillis

en

constituent

une

nouvelle

preuve.

Les

Négrilles n ont

pas

une

langue

propre,

ou

du

moins

on

n en

trouve

pas

de

traces, et

ils semblent

avoir

subi,

aussi

bien

au

point

de

vue

de

la

langue qu à celui des

mœurs

et

des

coutumes,

l in-

fluence

des

tribus

au

milieu

desquelles ils

vivent plus

ou

moins

en

parias.

Les uns

parlent

une

langue

non bantou,

apparentée,

sinon sem-

blable

aux

langues

parlées

par

les peuples

voisins

:

Bondjio,

Banziri,

Baya;

les

autres,

disséminés

au

milieu de

groupements

bantou,

ont

adopté

un

idiome

dérivé

des

dialectes

bantou.

»

Page 135: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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VOCABULAIRE

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iMakèkobli

  9)

Lobotè

  14)

Abattre

Leelsche 10)

Eto

  45)

Leabilo

  11)

Equimè

  12)

I

La-iiyiii

  6)

Pôki

  14)

Egu   9)Pôki

  15)

Abeille

Agnokiam

  10)

Bugu

  11)

Nioë

  12)

Mufun

  13)

1

boyer

  Dom

,

  1)Bolo

  14)

W

Racine

M

Bue

  9)Bolo

  15)

bantou

Sèbum

  10)

Chien

Bllè

  il)

u

aE-Buiii

  13)

fBala

  9)Bola

  14)

f-bri:

Esa   10)

Bola

  15)

Racine

)

antou:

Bala

  11)

«

BaIa»

Eba

  12)

I

M Ba   13)

|

Cuèlenda

Kal-

Clomèlè

  14)

Accepter

  9)

un

cadeau

)

jVow/ssa

Dis-

Clomèlè

  15)

1

semi

  10)

ÎDiokominobala

Mayouabèlè

  14)

Accompa-

  9)

Enguèbo

  15)

gncr

N Da-Ka

  10)

Alotoadiku

  11)

Sinjianami

  12)

ÎNièsabua

  9)

Nièbua   10)

Accoucher

Manô

  11)

Nièbami

  12)

E-byé

  13)

Accuser

1

Woosa

  9)

)

Numua

  8)

Mabiloa   14)

Acheter

sAbum

  9)

Mabiloa   15)

fSébum

  10)

FRANÇAIS

BANTOU

négrille

Abamll

  11)

Acheter

)Mua

  12)

lE-shum

  13)

  Edilo

  9)

Tilili

  14)

Aider

,Edilo

  10)

Tilili

  15)

AIdcr

sDUo

  H)

\Nziabimèma iii)

fTondo

  1)

Mayemo

  14)

Aimer

ICadoktialono

  9)

Jalel

  15)

Milombè

  10)

Aller

i

DJ<a

  8)

Mènikèmè

  15)

Hacine

DJo

  10)

bantou:lEke

l

  13)

«

°ya

»

1

Egulè

)

>

  Tiltada

lladda

Ua

  14)

[2]

  9)

Ulna

  15)

Tilladu

addo

Allumer

  10)

  Je

feu)

Du

  11)

Bialèsia

  12)

E-bu

ndlla

  13)

[{èlè

  9)

Ananas

1

Elanya

  11)

1

Nabine

  9)

Dismè

  14)

Anneau

j

Lankèlè

  10)Bèabo

  15)

Gulo

  11)

Via

  6)

M Buli

  14)

M Buli

  9)

[3]Kôpé

  15)

[41

Antilope

liBiné

  10)

-

  grise)

<

M BuU

  11)

  12)

Muul

  13)

Yapè

  9)

Mèquiem

  14)

Aperce-

Diang

Kolèdzia

Machialè

  15)

voir

  10)

Ij

Mabititikago

  11)

ru

En

Bondjio,

aboyer:

Bolo.

LZJ

EnBondjio,

en

Banziri,

le

feu

:

Ua.

[3]

Dans beaucoup

de

langues

de

l Afrique

orientale,

chèvre:

Mburi.

[4]

En

Banziri,

grande

antilope

=

Kobé.

Page 136: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

INako

(9) N Daulll (15)

At

ppel,er

Nako

(10)

AppelerNako

(H)

f

N zia

(1 2)

IBCIII

(9)Bandjio (15)

lUBa

(10)

Arbalète

M Bano

(11)

Pambo

(12)

(

M Beinge

(13)

n</e

(13)

Ebongo

(1)

Bunjoli (14)

 

Elè

(8)

Mango

(15)

(9)

(10)

Arbre

(11)

i

Ellè

(12)

e

i

(13)

(13)

IDi-punga

(1) Bobo

(15)

1

)N Dolo

(9)

Arc

N Gola

(10)

(

Pondjio

(11)

Nyu-Nzi

(I) Danga

(15)

Arc-en-

Gllen-Gono

(9)

ciel

(jMitchen-idjono

(10)

ÎMapali

(9)

Aburbulo

(14)

Arracher

Djukoméli

ési

Nièke

(15)

\.e

(10)

manioc)

Mamulellè

(11)

Vundè

(12)

Arrêter

INauella

pata

(9)

Sika

(15)

(arrête-

i

Tèba

(10)

toi)

(E-Tebe

(13)

i

Kon (9)

Arrière Pio (10)

t

Nia

(12)

AttacherS

Wolo

(9)

Dalèbo

(14)

Attacher

(WOlo

(10)Molinga

(15)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

(

Wolo

(H)

-1

Attacher

Kagabu

(12)

CAt/adu

(9) Dodèkèlla

(1411

Att

Wumbeloda

(10)

Yedzimaulua

18er

Cholada

(11)

(15)

Djima

(12)

Moss

(9)

Magokadjèkè

Mu

(10)

(14)

Aujour-

Mai

(11) Djanga

(15)

Ul

Dol

(12)

(

Emil

(13)

Minga

(1) Mamè

(^)

Miva

(6)Malè

(1)

Mèa

(8)

Avaler

Momino

(11)

[

Miné

(12)

Emiun

(13)

IjVdima

(1)

(14)

\Ndjime

(6)

Chiabo

(H»

illiss

(9)

Aveugle

Mi

(10)

jDimu

(11)

f

Kiguina

(12)

N Djim

(13)

1

L

-

Balafon

1

Mangganga

(5)

[

Egllya

(9)

Magonda

nia

.,.

Edguga

(10)

ngu

(14

SelmlRnerJAqoya

(11)

[S

Suqa

(12)

)1

Dihllbe

(1)

Mundendè

(IJj

D~H6e

(1)

Mu/ïcf6/ de

11L Î

Chol

(9)

Mundendè

\:J;

Banane

Chol

(10)

Cholo

(11)

Mokumbè

(12)

jDZèiè

(6) [3]

Lokaka

(14)

Barbe

DjeU

(9)

Sindjio

(15)

[41

DjeZ

(10)

[1]

En Baya,

avaler

:

Misave.

[2]

En

Bonjio

et

en

Banziri

:

moi

aller

à l eau=

me

go

uda

niaugu.

[3J

En Baya,

barbe

=

zèle

ou

dzèlè.

[4]

En

Bondjio

et

en

Banziri,

barbe

=

Su

nJlu

(poildelète).

Page 137: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

LDjeli

  11)

Barbe

Dzèli

  12)

N=el

  13)

Se

battreCBènulumuni

  9)

Malèlè

  15)

  faire

Mabio

  10)

la

guerre)

Esniani  1 2)

ÎEguo

  9)

Bikoa

  15)

Imbia

  10)

Beau

Eguo

  11)

Bamba

  12)

Mve

  13)

IPumi

  6)M Vuma

  14)

Pianè

  9)

Jl Viima

  15)

M piini

  10)

Blanc

1Gllgamdi  11)

N Tangane

  121

[1J

l

A-fum   13)

l

Guitè

  9)

Vuimbè   14)

Bleu

Adjuno

  10)

Yllimbè

  15)

Lobo

  11)

1

NYliri

  1)

JVI Boko

  14)

Gombè   8) M Boko

  15)

Bœuf

Djomo

  9)

Racine

Dzuona

  10)

banlou:D.

  11)

«

gombè»

 )omo

t 1k1\)\

Niaka

  12)

Nyar

  13)

 

Mèpadè

  9)

Madjongo

  14)

B

Mèpadè   10)

[2]

  d

ore

Mèdèmadibo il)

Madjongo

  15)

  IdA

1eau)

N.l,

m

E-Nyuè

  13)

Djéli

  6)

Ua

  14)

Bois

Ti

  8)Ua

  15)

  arbre)

Gola

  9)

Racine

Elt

  10)

bantou

:

I

Gota

  11)

«

Ti»

  12)

lE-Ii

  13)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Disuo

  9)

Lèado

  14)

yntumè

  10)

Abandaï

  15)

Borgne

N Duo

  11)

*

  12)

ode

1

  12)

 

Voob

  9)

Mobo

  14)

Niiin

  10)

Tènani

  15)

Bouche

Niiinbo

  11)

NLlTnbi

  12)

A-Nu   131

1

Guba

  9)

Bouclier

jGuba

  10)

OUC

ICI

Zilaga

  12)

N Gu

  131

ÎEsum

  9)Conga   15)

Guo

  10)

BraceletGubo

  11)

N Saga   12)

N Gos

  13)

[Ekeb

  9)

Djolo

  14)

Braneh

e

Milo

  10)

M Bangalo

  15)

Kambo

  11)

Kambo

  12)

f

Wo

  12)

M Bo

  1)

Bèbo

  14) [3]

M Bo

  6)Bèbo

  15)

\M Bo  9)

Bras

<M Bo

  10)

Mo

  11)

m Bo

  12)

[

Wo

  131

fBota

  6)

MaYLlTno

  14)

Esèguè

  9)

Dembè

  15)

Briser

Buka

  10)

j

Yènè

  11)

B vua

  12)

Buffle

NYat

  1)

M Boko

  14)

Racine

frt yati

  8)M Boko

  15)

1

bantou:

Doan

  9)

«

Nyali»

 Doan

  10)

[1]

Dans le

sud-est

du Cameroun,

blanc

=

N tangana.

[2]

En

Bondjio

:

je

bois

=

Madjongo.

[3]EnBondjio,bras=Babo.

Page 138: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Buffle

lDjamo

(11)

Racine

JNyaka

(12)

bantou:

(13)

Nyati»yar

Caïman

Il

N Gandu

(1)

(15)

Racine

N Gandll

(8)

bantou:

N

Gandll

(12)

«

Ngandu

 (N Gan

(13)

iBep

(9)

N Bado

(15)

Calebasse

N Da

(10)

Kllia (12)

IElela

(1)Kanga

(15)

[1]

N Dambyè

(6)

Djadjia

(9)

Canard

Azobo

(10)

Mastisu

(11)

Ebola (12)

Shobo

(13)

NDemba

(9)

N Dembo (15)

C

t

N Dembo

(10)

NDembo

(11)

chouc

N

Dambo

(1la2)

r

N Dam

(13)

Machui

(9)

Machui

(14)

JMachui

(10)

Sudu

(15)

Cendre

lMachui

(11)

Djubu

(12)

1

N sonashu

(13)

(

(9)

Kunda

(14)

Champi-

Djô

(10)

Tulu

(15)

[2]

gnon

Guô (11)

gnon

Evoèvoè

(12)

[

Vy-ô

(13)

ilmba

(8)

Ma

ngueya

(14)

Chanter

j

Guiep

(9)

Ma

suei

(15)

Djiem

(10)

FRANÇAIS BANTOU

NÉGRILLE

Chanter

Djembo

(11)

I

Bèdia

(12)

jMagnOIO

(9)

Magnolè

(14

Chat

Malè

(10)

Makuyo

(15)

j

Magnolè

(11)

|

Singui

(12)

)

Ouess

(9)

Didiku

(14)

Chaud

Bièbilo

(10) Djonga

(15)

(soleil)Bilobo

(11)

Bidô

(12)

N geiil

(9)Muli

(44j

Chaud

N Djolè

(10)

N Geulu

(15)

(feu)

Muli

(41)

(

Medjua

(12)

(Kumudaii

(9)

Mobala

[3]

(14)

Chef

Tamanot

(10)

Bikoa

(15;

le

vIllage

j

Xumudali (11)

Fuina

[4](12)

[Kavalo

(1)

Kobala

(l^J

Cheval

J

Yanga

[5] (9)

1

N Kabela (13)

UfBô

(9)Sindjo

(14)

M Buo

(10)Sindjo

[6]

(15)

Cheveu

M Bô

(11)

Wang

(12)

1

Es

il

(13)

(

Ta

(9)Bèlè

(14)

[8]

Ta

(10)Bèlè

(15)

Chèvre

Wobo

(H)

(

To

(12)

1

N taba

[7](13)

Mbo

(1)Bolo

(14)

Imbua (2)Bolo

(15)

Chien

M bua (8)

[9]

M buè(9)

M buè

(10)

M buè

(11)

[1]

Dans

beaucoup

de

langues

d Afrique,

Kanga

=

pintade.

[2]

En

Bondjio,

en

Banziri,

chamDienon

=

Tulu.

[3]

En

Bondjio,

chef

de

village=

Moraba.

|4j

En Bantou

oriental,chef

de

village

=

Fumo;

en

Ba-Kongo

=

M Fumo.

[5] En

Baya,

cheval

=

Janga.

[6] En

BondjioetenBanziri, Sindjo=poil

de

tête.

[7]

En

M Pongwè,

chèvre

=

N Taba.

[8] En

Bondjio

et

en

Banziri, chèvre

=

Bèrè.

[9]

En Ba-Kongo et dans beaucoup

de

dialectes

bantou, chien

=

M Bua.

Page 139: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Chien

M bi

(12)

Chien

M vu

(13)

1

Euahè

(1) Sèku

(45,

Uako

(9)

Chim-

Ua (10)

panzé

<

Uako (11)

,

Ua

(12)

Uara

(13)

I

(9)

C/:M/fu~

(t4)

Dilia

(9)

Chukudu

(14)

Chouette

Tilchiko

(10)

Chukudu (15)

Kii

(11)

(Fung

(12)

)

Dyna

(8)Libolo

(14)

Gano

(9)

Bambu

(15)

Ciel

Diuo

(10)

Ganobo (11)

M Vuo

(12)

\Dyo

(13)

[

Tétè

(9)

Alataï

(14)

C.

1

Akulungu

(10)

Dengni

(15]

Igae

Tétè

(11)

rElè

(13)

I

Buo

(9)

Muimboko (14)

CireSigua(10)

Poki

(15)

ire

Bangoko

(11)

[Eko

(13)

|

N goa

CI)

M Pamè

(14)

[2]

Kun

(2)

M Pamè

(15)

lA Guwe

(8)

N Gugè

(9)

Cochon

N Gu

(10)

[1]

 N Gugo

(11)

iiYGo

(-12)

I

IV GU

TV~~-

{

(13)

I

Uokimiè

(9) Tankapè eddè

Combien

Bimuè

(10)

(15)

Igiè

(11)

1

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

(Makebom

(9)

Maguabomo(l4)

C

Tomakomsè

(10)

Maguabomo(45)

Commer-1

Maiokabomo

cer

)(11)

Diaga

(12)

1

Yo

(2)

Madjè

(14)

Djoha

(6)

Madjè

(15)

Compren-

Gua

(8)

dre

JMandguakayè

(je

com-

(9)

prends) Jlidjuo

(10)

Moguko

(11)

[

Djua

(12)

CLau

(6)

Salapè

Madjuè

ompter

(Lau

Madjua(tO)(15)

11

Mokovali

(9) Magè

(14)

Content

iJnkuel

(10)

C,,ont,ent,

Mokoali

(11)

Emiengo

(12)

iDjimbo

(8)

Mobiobio

(14)

[3]

Nièkua

(9)

Koko

(15)

Djumkubo

(10)

Djambo

(11)

Djuni

(12)

Nomeku

(13)

1

Kin

(6)

Jobo

(14)

Kiu

(9)

Jobo

(15)

Cou

Tchi (10)

Kiu (11)

Tiung (12)

Kin (13)

DzaSSè (9)

Magon

dalali

Se

cou-

Dzassè

(10) (14)

[4]

cher

 

Dzassè (11)

Magou

dalali

1

Bango

(12)

(15)

(Mapatia

(9)

Makuo

(14)

C

Tchiko

(10) Makuo

(45)

Couper

Mokèko

(11)

J

1

Kullè (12)

[1] En

Baya,

cochon

=

N guya.

[2J En Bondjio

et

en

Banziri,

sanglier

=

Lame.

[3J

En

Banziri,

coq,

Mobiobio.

[4] En

Bondjio

et

en

Banziri, Ma

gu

=

je

vais.

Page 140: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iPunda

  6) Ualo

  14)

Mékab

  9) Ualo

  15)

Courir

Kam

  10)

Kambo

  11)

M Fundè

  12)

E-vulè

  13)

SM Boko

  9)

M Bako

  14)

[1]

C

t

M ba

  10)

M Ba

  15)

ou

eau

M

bako

  11)

,M Fuma

  12)

)

Butalo

  9)Kolèlè

  15)

Couver

Abandubo

  10)

Abanlobo

  11)

ATo/n

  10)Brangueii

  14)

Couver-

)JBrangiièti  H)

[2]

ture

[2]Konbuibui

  15)

IEru

  12)

  Eddo

  9)

Galoubei   14)

{Libèkoko

  10)

CrIer

 M lèlaba

  11)

Guiè

  12)

N GandU

  1)

Gandu

  14)

[3]

N Gan

  5)

M Buesso   15)

Crocodile

Lamba

  6)

Crocodile^Guel„

t

  9)

[4]

M ban

-

  10)

I

Gandu

  11)

jiVGtf/ï

  13)

ÎYanè

  9)

Sambo

  14)

D zam

  10)

Duso

  15)

Cuire

Dguicimbo

  11)

Djambo

  12)

1

Eyam

  13)

Do

  9)Nama

  14)

Do

  10)

Ténuè   15)

Cuisse

Késo

  11)

Bo

  12)

Abi

  13)

FRANÇAIS BANTOU

NÉGRILLE

1

Te

tell   9)Chu

  14)

Tetell

  10)

Chu

  15)

Debout

Tetell

  11)

Tuo

  12)

Utentele   13)

fNyana

  1)

Begnao

  14)

\Mapanya

  9)

Tenduè

  15)

Déchirer Aguaka

  10)

I

Mepagna

  11)

Tendè

  12)

Sheba

  6)

Sièbo

  14)

siô

  9)Teya

  15)

[5J

Défenses

Madiè

  10)

Sièbo   11)

Massio

  12)

Diamen   9)Biki

  14) [6]

Demain

Bimien   10)

Biki

  151

Demain

.,

Meno

  )1.1).

jNomèna  12)

Songa

  1)

Tebo

  14) [7]

Jfadiè

  9)

Tebo

  15)

D~

Nadiè

  10)

Dent

Madiè   11)

Madiè   12)

Açong

  13)

Vllla

  6)

Quabo   14)

[8;

Bimu

  9)Mèbo

  B)I

Djino

  10)

DOIgt

Guino

  11)

Dzima

  12)

Anu

  13)

1

Guiènè

  9)

Dèlè

  14)

Donner

,Dja

  10)

Tapi

  15)

onner

Uèmè

  11)

V

Tumbèlè   12)

1

iBeonyo   1) Magudalaii

  14)

Dormir

[9],

Shendja

  6)

Magudalaii

  15

:

Ajo

  9)

i1

[1]

EnBondjio,couteau

=

M Ba.

[2]

Mots

d origine

anglaise;blanket=couvprhnrp

[3]

En

Banziri,

crocodile

=

N gandu.

-

[4]

Dans

beaucoup

de

dialectes

bantou,

croco-

dile

=

N gandu,

N gando,

gando.

[5]

En

Banziri, dent d éléphant

=

Teva.

rh]

En

Ranziri,

demain

=

Biki.

[71

En Banziri, dentd homme

=

Tebo.

[8]

En Banziri,

doigt

d homme

=

Quabo.

[9]

En Bondjio, dormir

=

Lala.

Page 141: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS BANTOU

NÉGRILLE

jDjO (10)

Dormir

Diagllo

(11)

Dormi.

r

<

rmlr

Dio (12)

1

Eye

oio

(13)

ÎMongo

(1)Ko

(14)

Dos

N Ko

(6)

Pèbo

(15)

Racine

Ka

(9)

bantou:

Ko (10)

(C

Mongo»

Ko

(11)

IKong

(12)

ÎDeli

(6)

Solo

(15)

Elébo

(9)

Dur

Edilo

(10)

Edélo

(11)

Alet

(13)

Madiba

(1)

N Go

(14)

[1]

l

Madiba (4) N Go

(10)

Eau

I

Madiba

(6)

Racine

 

Mai (8)

bantou:

l

Madi

(9)

«

maï,

Madibo

(10)

madi

I

Madibo (H)

f

Madjllo (12)

Medjim

(13)

j

Gani

(9)

Puè

(14)

Écorce

Djll

(10)Pèbè (15)

Ecorce

<

(11¡

vi/l

(13)

fEvin

(13)

1N ju

(1)

Ya

(14)

[2]

i

N

 sMi

(5)

l a

(15)

Njâki

(6)

iW

ok

(9)

[3]

N Jo

(10)

N Joko

(11)

D Juè

(12)

N Jork

(13)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Muna

(4)

Binda

(14)

Mon

(2)

Yandè

(15)

Mana (6)

Enfant

Muana

(7)

Racine

\MandiP

(9)

bantou:

¡

an

lp

)

<Muana

„ÏMantiem

(10)

Dosna

(44)

I

Monanlua

(12)

1

Morrè (13)

ÎBombo

(1)Bango

(14)

Nièkua

(9)

Kuè

(15)

[4]

S enfuir

Kuè

(10)

Kuibo

(11)

Niamkèmè

(12)

I

9

égossi*

(9)

Siang

(14)

Enterrer

Todili(10)Dulabo

(15)

nerrer

N

(11)

gossl

(11)

Suong

(12)

1N Gia

(8)

Nakali

(14;

Entrer Mopani

(9)

Guanda

(15) [5]

Racine

Nigo

(10)

bantou:

Mopani

(11)

«

N gia»

N zia

(12)

Eko

(13)

1Abèbiè

(6)Ebèkè

(14)

i

Bega

(8)

Mabèkè

(15)

Epaule

[61Biè

(9)

Racine

Dzam

(10)

bantou-

Bega»

(11)

I

Mabia

(12)

Aban

(13)

Muiva

(8)Malo

(14)

Épine

Egua

(9)

Ti

(15)

Racine

Adjua

(10)

banlou:

Aguo

(11)

«Muiva»

Efum

(12)

Eyo

(13)

[1]

En

Bondjio

eten

Banziri,

eau

=

N go.

[2]

En

Bondjio

et

en

Banziri, éléphant

=

Ya.

[3]

Dans

beaucoup

de

dialectes

bantou,

élé-

phant

=

N Djoku,

N Djokiu,

N Djogogu,N Djogo.

[4] En Bondjio,

s enfuir

=

Kuè.

[5]

EnBanda,Gu

=aller

dans

;

Anda

=

la

maison.

l6J

En

Baya, épaule

=

babia.

Page 142: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS BANTOU

NÉGRILLE

Mundjam

(1)

Molanga

(14

Moamul

(9)

Uèsalè

(15

Mammauam(10)

Epouse

<

Bomba

(11)

Moda

(12)

j

Munga

a

nen-

lura

(13)

1

Mue

(1)

Bombitcha

(14

Namè

(8)

Kalénomoma

(9)

Epoux

<

Motum

(10)

Kalebombia

(11)

1

(12)

l

Namè

(13)

iMuhom

(1)

Molamba

(14

Nlumua

(8)

Kuom

(9)

Esclave

Kuom

(10)

Kuom

(11)

Mikuma

(12)

N lobè

(13)

1

Duèkas

(9)

Bakogniagnia

Est

Duèka

(10)

(14;

Dobo

(11)

Dukoè

(15)

jDima

(1)

Disnidiamoya

i

Dimadu

(6)

(14)

Zima

(8)

Uamilè

(15)

[1]

Eteindre

Dimodu

(9)

<

eln

re

¡Ed

.k

ÉteindreEdiinosiko

(,10)

IDimodu

(11)

Dimavu

(12)

Edjimè

(13)

i

Ngengoti

(1)Ninga

(15)

INzeteli

(6)

Étoile

1Nyata

(8)

Racine

Konèkuil

(9)

bantou:

1

Tulchuen

(10)

«

Nyata

Konékuil

(11)

MVuo

(12)

j

Otiti

(13)

FRANÇAIS

BANTOU NÉGRILLE

Boso

(1)

Papè

(15)

Face

Boshe

(6)

Racine

Bombo

(9)

bantou:

J

Bombè

(10)

«

Uso

Biiibo

(11)

1

Bombi

(12)

Mulo

(1)

Uèsè

(15)

Mi-oli

(6)

Femme

lll-lama

(8)

Racine

Mllma

(9)

bantou

Muma

(10)

«

Marna

»

Wuma

(11)

mère

IModa

(12)

Munga

)

(13)

Nga

i

{

iPubim

(9)

Mue

(15)

F

Biemm

(10)

Alla

(11)

Bena

(12)

Egeï

(1)

Gudjo

(14)

Guoss

(9)

Bikoa

(15)

Bitche

(10)

Fesse

Gogo

(11)

Ekiè

(12)

Iki

(13)

1

1

Uea

l

Léna (15)

Œ

Uea

)

(15)[2J

Du

(6)

Vega

(7)

Feu

Du

(9)

Dudo (10)

Du

(11)

Sia

(12)

N Dua

(13)

1

IAbiay

(6)

Munjaka

(14)

Ka

(9)

Gugo

(15)

Ka

(10)

Feuille

<

BD

ungo (11)

j

Maka

(12)

Oke

(13)

[1] En

Bondjio,

éteindre

le

feu

=

ua

miri.

[2]

En

Bondjio

et

en

Banziri,

feu

=

ua.

Page 143: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Aguo

(9)

Sedjuo

(10)

FièvreBakossa

(11)

Yo

(12)

Avo

(13)

\1

Jfuva

Mone

(1)

Yandè (15)

Mualla

(8)

Fils

Mudip

(9)

Racine

JMabua

(10)

,,

bantou

:

W„T,Doma

(11)

Muana.

orna

MOlla (12)

Mone

fam

(13)

Finir

(

(9)

Racine

Esio

(10)

banlou:jSio

(11)

«Isa»

(Ellsirnè

(12)

l,

Mbandja dipun-

Bili

(15)

ga

(1)

Dolo

(9)[1]

Flèche

(Ballgala

(10)

Toli

(11)

,

Bandé

(12)

Ebè (13)

  Dia

(9)

N Go

(15)

[2j

Fleuve

Dibo

(10)

Fleuve)

Dia

(11)

Mundia

(12)

1

Eyidi(1)

Bèlè

(14) [3]jtidi(1)Bèlè(14)[3]

Muitll

(8)

Bèlè (15)

Dik

(9)

Forêt

j*

j

(10)

1

Diku

(11)

DJa

(12)

D ja

(12)

JiV GaZ/

(6)

Piti

(15)

Foudre

NGalègoïo

(9)

Pllbo

(10)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

,N Gali

(11)

Foudre

M Vuo

(12)

l

Bosuku

(9)M Bo

(15)[4]

Fourmi

JBosu

(10)

I

Bosuku

(11)

Muna

Nyango

Saniè (15)

(1)

Manyangue

(6)

Frère

(Moniè

(9)

J

1fonio

(10)

l

Moniango

(11)

|

Mone

dzam

(13)

Ngo

(1)

Uèu

(9)

Froid

Massa

(10)

FroidjUèu

(11)

f/o

(12)

Aju

(13)

¡M BombO

(1)Pèbo

(15)

Bop

(9)

Front

Bal ampom

(10)

Bombo

(11)

l

Boambi

(12)

(Itutu

(-1)N Gua

(15)[5]

V

Vuluku

(9)

Fumée

Djubo

(10)

Vulanku

(11)

Zidèdè

(12)

|

Adèlolo

(9)

Bèlako

(15

*»»•

]\¡ Dola

(10)

Fumer

Adèlolo

(11)

Bembi

(12)

1

Mékao

(9)Koala

(15

Miko

(10)

Gale

Mèkao

(11)

1

Mètiango

(12)

Méko

(13)

[1] En Baya,

flèche

=

doro.

[2]

En

Bondjio

et

en

Banzin,

eau

=

Ngo.

[31EnBondjio,forêt=Bélè.

[4]

En Banziri,

fourmi

=

M Bo.

[5]

En Bondjio,

fumée

=

N Gua

Page 144: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iMuntu

a

mame

Dembi

  151

,

  1)

Garçon

Moliep

  9)

Garçon

M,,olum

  10)

Mudembu

  11)

1

Marne

fam

  13)

  15)15)

D GU

  9)

Bobo

yyziio

  io)

Gorille

jD Zi7°

  ii

p

Gon-lH

e

jfluo

  12)

\N Dzina\^S^

1

 a

  9)

MBalè

  15)

Grand

Ado

  11)

VilleVulè

  12)

Ndènè

  1)

Guenguèlè

  15)

Abuè

  9)

Ebuo

  10)

Gras

Aboko

  11)

Nènè

  12)

Nènè

  13)

iMèfabotèkan

  9)

[oyo

-

bongo

iBorkhané

  10)

  15)

Habiller

1

Mèfabotèkan

  11)

E-bol è

  13)

ÎNinki

  2)

Kugu

  15)

Kuku

  9)

Ilier

Kio

  10)

Aii

  11)

Mokogo

  12)

Angorè

  13)

  Ngubi

  6)[2]Sanango

  15)

iKubu

  9)

Hippopo-jKubu

  10)

tame

/KUbU

  H)

iM Bobu

  12)

[3]

N Gline

  13)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Mo-To

  1)

Mukosso

  15)

Mu-bani

  2)

Mu-Tu

  8)

Homme

Mo-Tum

  9)

Racine

<

NATzum

  10)

banlou

:

zum

M,,-T,,

Mo-Tum

  11)

Mo-Dum

  12)

Mone

mur

i

ur

  13)

1

)

i

iUon

  1)Mosiki

  15)

Ua

  6)

Ici

Koniam

  10)

Ua

  12)

Va

  13)

1

Yolè

mè okè   9)

Diambo

  15)

ola

  10)

InJurIcr

JAlè

;

Ini.un.

er

  Ela 13)

1

  13)

i

Pobo

  9)

Gll-anga

  15)

l

Pom

  10)

Jambe

Pmnbo

  11)

1Pombi

  12)

A-bo

  13)

1

¡Ka

  9)No

  15)

Pè   10)

Jarre

<

M Bombo

  11)

D juok

  12)

E-S

hura

  13)

Jaune

i

)

Piane

  9)

aune)

Pen   11)

I

1

ÎEmaas

  9)

Kaele-

Benga

Lancer Guizalalwa

  10)

  15)

  la sagaie)

Mahusso

  11)

Vuzè

  12)

[1]

EnAbiowa,

gorille=

N Gnya;

en

Mpongwè

=D Gina.

[2J

En

beaucoup de langues bantou,

hippopo-

tame

=

N Gubi.

[3]

En

Zulu, hippopotame

=

im-vubu.

Page 145: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU NÉGRILLE

Diem

(9)

Paso

(15

Diem

(10)

Langue

Guimu

(il)

Diènaè

(12)

Dem

(13)

Ga

(1)

Maniangu

(15'

Shu

(2)

[1

Laver

Fagui

(9)

Adjèa

(10;

Fagui

(11)

Suga

(12)

(Aguia

(9)

Titili

(15)

LTe,ger

Aguabè

(10)

eger

Aieu

(H)

|

Yadubèlè

(12)

EYli

(9)Qolo

(15)

Edja

(10)

Loin

Eyaw

(11)

IDja(12)

Ni

(13)

Dita

(1)

(15)

[2]

Edil (9)

Lourd

Edilo

(10)

Edil

(11)

Dilè

(12)

Adjit

(13)

1j/odi

(I)

Ma

(2)[3]

Ngudi (4)

Ngandje

(6)

LLuunne

Ngande

(7)

W

Lune

Bakua

(9)

Ba-Kua

(10)

Mail

(11)

[

Gandè

(12)

ivgon

(13)

1

M

Jfllbiu

(1) Nembè (15)

MMi.gre

Kasha

(6)

FRANÇAIS BANTOU

NÉGRILLE

Mèkè(10)

Mèkasso (10)

Maigre

Mèkasso

(11)

N'kè

(12)

Okar

(13)

1

Di-biandji

(6)

N'Guluma (15)

,

Akens

(9)

Main

Makllè

(10)

Akens

(11)

M'Bo

(12)

1

Uo (13)

 M'basi

(1)Bumbo

(15)

M'bussa (9)

Maïs

.M'Pia

(10)

1WBussa

(11)

Mèpodè

(12)

Fum

(13)

N'Daba

(1)

N'Da (14)

Maison

li\TZ>i'a

(9)Bola

(15]

Racine .M'Bè

(10)

b

(11)

«

0,

\Nièb0

( >

Nda»

N'Do

(12)

A~D~

(13)

Il

Boa

(1

)

Dembi

(15)

l

Dia

(6)

Abbè

(9)

Malade

Selma

(10)

Abbè

(11)

1

Tada (12)

E-Kom

(13)

Maladie

(Alimo

(9)

du

Nianduma

(11)

sommeil

(

Oyo

(13)

1

Eddè

(9) Ma-djo

(15) [5]

Manger

Ujadde

(10)

Racine

Addi

(id)

bantou:

«

DIa»

Di

(12)

E-dji

(13)

[1J

En

Bondjio

et

en

Banziri, baigner

=

Yangu.

[2JEnBondjioetenBanziri,lourd

=lJe

ou

Y-pè.

[3]

En

Bantouoriental,

lune

=

Muezi,

mueri.

[4] En

Ba-Kongo,

lune

=

Ngondè.

[5]

En Banziri,

manger

=

Dzo.

Page 146: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iKaîa

(9)

anioc*T

(10)

amoc

BaIa

(11)

Belam

(12)

iEliané

(9)

Uêoè

(15]

Mt.

(Olchal

(10)

en

Ir

IBodjia

(11)

jDu

(12)

Mer

Abbo-dibo

(9)

Bœniqngo(V6)[l]

tMan

(12)

|

Nyango

(1)

Nièm

(15)[2]

Nyangllè

(6)

Mère

Marna

(8)

Racine

Niagam

(9)

bantouNa

(10)

Inya,

Wa

(10)

mama»

Niangumo

(11)

[

Ya

(12)

[

Nyia

(13)

IlTélen

a muese

N'janga

(15)

(1)

Télémonessi

(9)

Midi

Tèmono

(10)

¡

Donogoguch(11)

Mono

(12)

iVzàmos

(13)

1M'Bai'

(7)

Poki

(15)

Miel

Egu

(9)

Racine

Quan

(10)

bantou:

Egu

(11)

«

Uki»

Quana

(12)

Il

ru

(13)

iMbibia

(6)

Kèka

(15)

Eknèku

(9)

Montagne

Akè

(10)

Eknèku

(11)

 

N'Kuli

(12)

N'Kol

(13)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iBadjiu

(9)

Ouchili (15)

M

h

Balldehi

(10)

ouceBadjiu

(11)

D'Juong

(12)

[3]

1

Uo (1)

Abundaï

(15)

l

Gua

(6)

[4]

Ediè

(9)

Mourir

Œdjuè

(10)

j

Esiè

(U)

 

Nienyu (12)

Euu

(13)

M

N'dzel

(9)

Injo

(15)

Mousta-

Ijiel

(10)

che

N'dzel

(11)

(vOIrbarbe)N'

dzel

(12)

cBkuku

(9)

Moustique

]

Binzimu (11)

Engengu (13)

iNyoye

(1)

Paka

(15)

Nakoa

(9)

Nager

Moguako

(11)

Goa

(12)

Edjo

(13)

jE-BUmbu

(1)

Penda

(15)

Natte

Abum

(6)

Natte

Bum

(9)

Bum

(11)

1

iDyolo

(6)

Bengabo

(15)

\iV'Z)o

(9)

Nez

NDo

(10)

ez

¡N'Do

(11)

N'Duè

(12)

Dju

(13)

)

Tinga (1)

J/atèlé

(15)

Nœud

N'den

(6)

Eti

(9)

1

[lj En Bondjio

et

en

Banziri,

eau

=

Neo.

[2]EnBondjioet

en

Banziri,mamère=

Inian.

[3J

En plusieurs dialectes

bantou,

mouche

=

Nzi.

[4] En plusieurs

dialectes

bantou,

mourir

=

Fa.

Page 147: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

lElido

(10)

Nœud

Tingo

(11)

I

Tiang

(12)

f

A-Tsin (13)

1

Uinda

(1)Bibi

(15)

[1

M Guido

(9)

Noir

E-djimo

(10)

J

M Guido

(11)

¡

N Zindè

(12)

E-vine (13)

-U / 6

(13)

iMa-ni

(9)Otalê

(15)

Non

Ibein (10)

  Ma-naumbè

(12)

tBubu

(1)Biiima

(15)

[2]

Nyum (2)

Nagulo

(9)

Nuit

<Adjimo

(10)

)

Nagulo

(11)

MIvuii

(12)

Alusè

(13)

1

Ero

(1)

Leu (15)

[3]

Diso

(4)

Diso

(9)

OEil

Dis

(10)

Diso

(11)

N Ji

(12)

D zis

(13)

(Ké

(2)

[4]

Nièkè (15)

1

Dioki (6)

l

Makè (9)

Œuf

Akèli

kubo (10)

i

[5]

Kiè

A-ki

(13)

(Inu

(1)[6]Nau ( 15)

[7]

Oiseau

jMonènè

(9)

Nonè

(10)

1

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iMonèu

(11)

Oiseau

Nonè

(12)

(

Onu

(13)

Toi

(1)

Dzè

(15)[8]

Gualè

(6)

Elloè

(9)

Oreille

Loguel

(10)

Elloè

(11)

Allo

(12)

Allo

(13)

Evèsè

(1)

Bèki

(15)

Avesha

(6)

Guesso

(9)

Os

D jukè

(10)

Guesso

(11)

Zia

(12)

Evès

(13)

1

Uec

(1)

Ma-guaka

(15

Vani

(6)

Yèllanè

(9)

Mitui

(10)

Yèvè

(11)

Okè

(12)

Evè

(13)

lEdimbi

(9)

lIIa-Salè

(15)

Medzia

(10)

Oublier

Edimbi

(11)

|

Uosa

(12)

Bikoko

(9)

Bakèago

(14)

Ouest

iDuobiko

(10)

Banguli

(15)

(Moabilo

(H)

Illè

(9)

lYGako

(15)

Oui

IV,0

(10)

OUI

iiè

(il)

Mialè

(12)

Ouvrir

(Dibila

(1)

Moniokuè

(15)

vrlr

(Dibila

(6)

[1]

En

Bondjio,

noir

=

Bibi;

en

Banziri

=

Bi.

12J En

Bondjio,

iitiit=

Biti.

[3J

En

Banziri

el

en

Baya,

œil

=

La

(4J

En beaucoup

de dialectes bantou

orientaux,

oeuf=Kè.

[5]AkèliKubo=oeufpoule.

[6]

En

beaucoup

de

langues

bantou,

oiseau

=

uni.

[7J

En

Bondjio

et

en

Banziri,

oiseau

=

Nil.

[8J En

Bondjio

et

en

Banziri,

oreille

=

Zè;

en

Baya,

oreille

=

Dzala.

Page 148: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iDia

(9)

Ouvrir

Dibi (10)

O~

uvrir

Dibi

(11)

A-Kap

(12)

Inliab

(5)Dimba

(15)

Labiapi

(6)

Kapi

(8)

Pagaie

N duko

(9)

Inkob

(10)

iVduko

(11)

A-Kap

(13)

¡

Atokaquil

(9)

Bèlè Bèlè

(15)

Paresseux

)

Buo

(10)

aresseux

Bonguè (11)

1

iTonèkum

(9)Dembè

(15)

Pauvre

Du

(10)

Suko

(11)

 

Sana

(1)

Tendi

lali

(15)

I

Divè

(6)

Tudamè

(9)

Payer

Ua (10)

Tundè (11)

Dana

(12)

[

Aba

(13)

JKônô

(9)

Benguè

(15)

iEkuon

(10)

Peau

Kundo

(11)

Kunda

(12)

Eko

(13)

Sango

(1)

 

Sanguè

(6)

Sa-gam

(9)[1]

Père

A

Ko

(10)

Siangoa(11)[1]

Ta

(12)

Tara

(

(d3)

Esa

(13)

1

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

iBumail (9)

Kudu

(15)

Perle

NGuè

(10)

Bumait (11)

Taba

(12)

Aa

(9)Lèlè

(15)[2j

Tilia

(10)

Petit

Avula

(11)

Tualua

(12)

N Kenfeli

(13)

lAkab

(9)

Magumua (15)

Peur

Mikllè

(10)

eur

Akab (11)

(

Fundè

(-12)

I

Di-bo

(6)

Bengamlla

(15)

Ma-Ko

(9)

Se-bo

(10)

Pied

Mo-Ku

(11)

[3]

1

Bikundè (12)

1

Aeul(

(13î

-bu)

1

Di-lzalzi

(6)

Timbi

(15)

[4]

Molaku (9)

Pierre

1

Ako (10)

Molaku

(11)

Kuè

(12)

IAkork (13)

Pi°seon

Apaba

(10)Kukiilii(15)

[5]

Igeon

Kola-kola

(11)

[Nalaba

(9)

Alamba (15)

Piment

lN Tama

(10)

PIment

Alamba

(11)

1

Numbo

(12)

Mbea

(1)Makudo(15)[6]

Nsho

(6)

Tom

(9)

Ipe

To

(10)

Tom

(11)

1

M bi (12)

[1]

Sagam,

Sia

ngoa

=

mon

père.

[2]

En

Banziri, jeune

enfant

=

Lè.

[3J

En

beaucoup de

dialectes

bantou,

pied

=

Mu,magun.

[4]

En

Banziri,

pierre

=

Timi.

[51

En Banda,

pigeon

=

Kukuru.

[6J En

Baya, pipe

=

Makudu,

Page 149: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU NÉGRILLE

Bolo

(1)Tondè

(15

i

Biabi

(6)

Eleto

(9)

Pirogue

Bael

(10)

PIrogue

;palandi

(il)

Bialè

(12)

Bial

¡

(13)

'l„, <«>

.II'Biia

(1)

Ma

(15)

[1]

M'Bun

(2)

M'Bula

(6)

HTBai

(9)

M

Bio

(10)

Bimuo

(11)

[2]

Jl'Vuo

(12)

MVen

(13)

ÎMcisa

(9)

M'bèti

(15)

Dam

(10)

Plume

Min

(11)

Sa

(12)

A-she

(13)

Poison

1

Nèa

(9)

OIson

Nèa

(11)

lue (1)Singu

(15)

r

Tchui

(2)[3]

Sii

(9)

Poisson

Basu

(10)

(BOSU

(11)

(

Fu

(12)

[

Kos

(13)

I

R111

(2)

Timbabo

(15)

Avala

(6)

Poitrine

(9)

-

1

rme

Bit

(10)

Bit

(11)

Fudè

(12)

1

Pont

Lanola

(10)

Djanguè

(15)

(

Tima

(12)

1

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

I

-

i

Uba

(1)

Kubo

(15)

N'Gab

(2)

j

Ku

(9)

[4]

Il

Poulet

<Ku

(10)

I

Ko-ubo

(11)

I

FUO

(12)

I

Ku

(13)

(N'h

ndji

(6)

Samuè

(15)

[5]

eut

(9)

eii

Queue

Kun

(10)

I

Kundi

(11)

I

Ngem

(13)

I

1

N'han

(5)

Bambala

(15)

1

Racine

llèkanal

(6)

acme

JJfèpiem

(10)

I

1

Mèkanal

(11)

j

(Ko

(1)Bili

(15)

I1l1

San

(9)

Rat

Po

(10)

I

Buasso

(11)

I

Fu

(13)

I

Membula

(9)

Guassili

(15)

I1

Membula

(10)

tetourner

Membula

(11)

I

i

Nèafiè

(12)

I

È-Viè

(13)

I

(Wdzè

(9)[6]Padji

(15)

r7l

I|

N'dzè

(10)

Route

N'dzè

(H)

Il

N'Dzi

(12)

Il

N'zen

(13)

I

1

Kôn

(2)

Binga

1(151)1

)N'KÔIl

(3)

Ako

(9)

I

Sagaie,Akoa

(10)

I

tAko

(11)

I

Quan

(12)

I

(Akon

(13)

I

[1]

En

Bondjio

et

en

Banziri,

pluie

=

Ma.

[21

Dans

beaucoup

dedialectes

bantou,

pluie

=

ua,Vua.

 1

En

Bantou

oriental,

poisson

=

Nsi.

Li]

En

Bantou

oriental,

poulet

=

Kuliu.

[5]

En

Banziri,

queue

=

So.

[6]Enbeaucoup de

dialectes

banlou,

roule

=

dia,

Nzia.

RIEnBanziri,route=Paze.

Page 150: Mission Cottes

8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

1

BANTOU

NÉGRILLE

Il

Mahi

(5)

Mandia

(15)

1

Mahyemba

(6)

Maki

(9)

Makio

(10)

Sang

)N Kia

(11)

Tiè

(12)

Maki

\Meki

)

(13)

 

Yoobo

(9)

Asèkè

(15)

Sec

Eso

(10)

Bis

(11)

Mosal

(9)Tô

(15) [1]

Mosal

(10)

Sel

Mosal

(11)

i

Makimbo

(12)

,N Khu

(13)

rAmoamo

(9)

Semer

Amoamo

(10)

Amoamo

(11)

Maniunabo

(9)

Dungu

(15)

Sentir

Mamumo

(10)

Mamumobo

(11)

iNyo

(2)[2]

Volo

(15)

Nyon

(6)

SSèemrpeennt

Nyo

(9)

<

Niu

(10)

Nyo

(11)

,

Nuang

(12)

Nyo

(13)

Silex

M

gi

didu

Timbi

(15)

(pierre

apagllII

Tirnbi

(15)

pIerre

(9)

à

feu)

Ako

ko

ngai

(10)

,

Mapa

ba

du

(11)

Kema

(1) [3]N Kièma

(15)

i

Kima

(8)

Singe

IltI Kiem

(9)

lWKiem

(10)

M Kiem

(11)

Kièma

(12)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

1

Dyobia

(6)

Bakô

(14)

Duo

(9)

Bakô

(15)

Soleil

Duo

(10)

Dobo

(11)

f

Muo

(12)

Dyô

(n)

iUo

(9)

Nukomaiè

(15)

,N Dibo

(10)

Sourd

UO

(11)

WDue

(12)

N Dor

(13)

1KZLO

(9)

Sucre

(N Kw

(13)

l

Daba

(2)

Bèlè

(15)

i

Dalak

(9)

Tabac

Tap

(10)

Tlaabbaac

Dalak

(11)

jDolao

(12)

[

Tara

(13)

Bas

(9)Tolo

(15)

Biboa

(10)

T

ftfotè

(11.)

Tleerrrre

Malè

(12)

Sil(13)(4)

Metei,

N Lo

(5)Njo

(15)

[6]

IlIolu

(7) [5]

Lo

(9)

Tête

)Lo

(10)

Lo

(11)

Lo

(12)

N

Lu

(13)

1

Tglli

(8)

N gllala

(15)

iN Guen

(9)

Tigre

 N Goï

(10)

[7]

(Léopard)

(iV Goï

(11)

D zè

(12)

N zè

(13)

fIl

En

Bondjio,

en

Banziri,

en

Baya, sel

=

Tô.

[2]

Dans

les

langues du Cameroun,

serpent

=

nvoba,nobia.

[3]

En

M Pong wè, singe

=

N Kema.

[i]

Dans

beaucoup

de

dialectes

buritou,

lerre

=

Ti,

si.

[51 En

A-Kua,

lête=

molo.

[61

En

Hondjio,

en

Banziri, tete= JNjo.

-

7]

En

Baya,

en

beaucoup

de langues bantou,

tigre

=

NVo.

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8/17/2019 Mission Cottes

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1

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

If

Kat

(9)

Bongo

(4S)

[4]

Délè

(10)

Toile

Kat

(11)

Elèlè

(12)

Avela

(13)

Songo

(1)

Shan

(6)

Son

(9)

TombeauSo

(10)

Son

(14)

  (

Dilè (42)

Shon

(13)

Tonnerre

1

N'Gal (45)

Tsé-tsé

Bapll

(11)

se s

Obo

(13)

¡NIGllin

(9)

Machuèlè

(15)

N'Jako

(10)

Tuer

N'Guiu

(11)

N'Guiu

(12)

E-Gu

(13)

(

Ya

(1)

Damu

(15)

[3]

N'dja(6)[2]

N'Da

(9)

Venir

¡N'Da

(10)

N'Da

(11)

IN'zia

(12)

E-ndju

(13)

N'da

ha

(9)

N'daha

(10)

Viens

N'dau

(11)

N'da

(12)

N'zar

(13)

(Pupo

(9) [4J

N'Gubuma

(15)

Pupo

(10)

Vent

Pup

(11)

J 'Pébo

(12)

M'FUl'é

(13)

FRANÇAIS

BANTOU

NKGRILLE

Di-biim

(4)

Mo (9)

Ventre

1

Mo

(40)

Ivo

(11)

Abium

(12)

Abum

(13)

Mu-vdi

(4)

Alosiki

(45)

Abioldi

(6)

Mdji

(8)

Del

(9)

VIllagefDZè

(10)

I

Dabi

(41)

 

Koadè

(42)

IDyal

(13)

Akoèkoè

(9)

Damoyaga

(45)

Kaka

(40)

ViteJKoboKobo

(11)

jUamiè

(12)

Avuel

(13)

Iba

(4)

DjullgU

(15)

Iba

(8)

Gui

(9)

Voler

<Djibo

(10)

j

Guibo

(11)

IDjuo

(12)

f

E-ju

(13)

(Niotè

(9)

Uapèdè

(15)

Vrai

'Tapunya

(11)

raI

tPonèpuè

(12)

ti

(13)

Ginat

(6)Bodè

(14)

Ual

(9)Bodè

(15)

Un

(Guorr

(10)

j Uolo

(11)

1

M'Fude

(12)

(13)

( 11

En

Bondjio

et

en

Banziri,

toile

=

Bongo.

[2J En

beaucoup de dialectes

bantou, venir

=

Dya.

[3]

En

Banda,

viens

ici

=

na

gamu.

[4]

En

beaucoup

de

dialectes

bantou,

vent

=

Pépo.

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8/17/2019 Mission Cottes

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I

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

:

Biba

 1)Bidè

 14)

Bena

 6)

Bidè  15)

Deux

Iba

 9)

Racinelba

 10)

bantou:

IBiba

 11)

Bi-ba»

 11)

Béba

 12)fié

 13)

1

Bilali

 6)

Bola  14)

i

Ilali  9)

Bola

 15)

Ilali

 10)

TrOIS

Jlali

 11)

ilali

 12)

Ta

 13)

1

Binan

 6)

Bana

 14)

Quatre

Na

 9)

Bana

 15)

Racine

Na

 10)

bantou:

Bina

 11)

«

Ntiè

»

Bèna

 12)

 13)

[Bitani

 6)

Vuè

 14)

Cinq

ytanè

 9)

Kuè

 15)

Racine

 Itané

 10)

bantou

:jBitanè

 11)

«

Tanu

»

Bilanè

 l2)

ITan

 13)

iNtu

 2)

Vuè tè

bodè

 14)

Nlo

 3)

Dendo

 15)

Bitani

na

ginat

 6)

Six

liane

na

ual

 9)

liane

na guorr

 10)

Tanobo

 11)

Inlono

 12)

ISan

 13)

Lombi

 1)

Vuètèbidè

 14)

Bilaninabiba 6)

Tati

 15)

Embuèdi

 7)

Sept

Itane

na

iba

 9)

Itanenaiba 40)

Tamali

 11)

f

Embuèdi

 12)

1

Dzangua

 13)

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Dibua

 1)

Vuè

te

bola

 14)

BitaninabilaliSibila

 15)

 6)

Itane

na

ilali

Huit

 9)

Ul

liane

na

ilali

 10)

I

Moambi

 11)

Sombi

 12)

Mum

 13)

1

Dom

 1)

Vuè

bana

 14)

Bitani

na

binan

Gomandjok

 15:)

 6)

Ibua

 7)

Neuf

Itane

na

na

 9)

Itanenana 10)

Buo

 11)

Divua

 12)

iEbul

 13)

[Djom

 9)Kama  14)

Dix

Kamo

 9)

Tati

 15)

Racine

Kamo

 10)

bantou

:

Kama

 11)

«

Kumi

»

jVumi

 12)

vum

 13)

1

IKamo

na

uat

 9)

Vuè

pa

Kodè

Kamo

na

uat

 14)

J

 10)

Vuè

pa

Kodè

Onze

Kama

na

uolo

 15)

 11)

Vumi

na

fudi

1

 12)

 

Kamo

na

iba

 9)

1Kamo

naiba 10)

ama

na

biba

Douze

<

Vumi

na

bèba

 12)

jKamo

na

ilali

Treize

 9)

amanailali

 

11)

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8/17/2019 Mission Cottes

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FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

ÎMabom

maba

 6

Mokamo

ba

 9

Vingt

Kama

moba  11

Mavum

ma

ba

 13

iMabom

ma

lali

 6

Trente

Mokamo

ilali 9

Kama

molali

 11

FRANÇAIS

BANTOU

NÉGRILLE

Alavum

mabali

rene

0

 1S

Mabom

manan

 6

Quarante

Mokamona

 9

Kama

mo

bina

 12

Cent

Moluku

 9

Mille Mituku

 9

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8/17/2019 Mission Cottes

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8/17/2019 Mission Cottes

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8/17/2019 Mission Cottes

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