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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Constantine 1
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Département de Biologie et Écologie
N° d’ordre : ...........
Série : ……….
Mémoire
En vue de l’obtention du diplôme de magistère en
Biologie et Physiologie Végétale
Option : les Bases Biologiques de la Production Végétale
Présenté par : ATROUZ Kamel.
Devant le jury :
Président : Mr. ALATOU Djamel. Prof, Univ. Constantine 1.
Rapporteur : Mr. BENTCHIKOU Mohamed El Moncef. Prof, Univ. Constantine 1.
Examinateurs : Mr. EL-HEIT Kadour. M. C. A, Univ. Tizi-Ouzou.
Mr. LAIADI Ziane. M. C. A, Univ. Biskra.
Mr. TOUMI Mohamed. M. C. A, E. N. S. Kouba (Alger).
Année universitaire : 2013/2014
Aptitude à la rhizogénèse de quelques variétés porte-greffes de vigne (Vitis vinifera L.) en conditions de laboratoire
(semi-contrôlées).
Remerciements
Au terme de ce travail, il m’est agréable d’exprimer ma profonde
reconnaissance et ma gratitude aux personnes qui ont contribué à faciliter ma
tâche et la mener à bien, Je tiens à remercier:
Monsieur le Professeur Mr BENTCHIKOU Mohamed El Moncef, Professeur
à l’université de Constantine 1, qui m’a encadré tout au long de ce travail en me
faisant bénéficier de ses connaissances scientifiques et de ses conseils. Je lui
exprime ma profonde gratitude pour l’aide qu’il m’a fournie pour la réalisation
de ce travail.
Monsieur ALATOU Djamel, Professeur à l’université de Constantine 1, de
me faire l’honneur d’accepter de présider le jury de ce mémoire.
Monsieur EL‐HEIT Kadour Maitre de Conférences à l’université Mouloud
MAMMERI de Tizi‐Ouzou de bien vouloir accepter d’examiner ce travail.
Monsieur LAIADI Ziane, Maître de Conférences à l’université de Biskra
et Monsieur TOUMI Mohamed, Maitre de Conférences à l'ENS de Kouba d‘avoir
accepté d’examiner ce travail.
Dédicace
A mes très chers parents
A mes frères
A mes sœurs.
SOMMAIRE
Introduction …………...…………………………………………………………………………. 1
Chapitre Ι : Revue bibliographique
1. Histoire de la vigne ………………….……..…………………………..……………………….. 2
2. Présentation de la vigne ………...…………….……………………..….………………………. 2
2. 1. Systématique de la vigne ……...……………...……………….…………………………....... 2
2. 2. Morphologie de la vigne . ….……………………………………………………………….... 4
2. 2. 1. Racine ……………..……………………………………………………….……………... 4
2. 2. 2. Tronc ………………...………..……………………………………………….….......... 5
2. 2. 3. Rameau .... ………………………..……………………………………….……………… 5
2. 2. 4. Feuille .….……………………..……………………….………………….……............... 5
2. 2. 5. Vrille …………………………….…...………………………………….………………... 6
2. 2. 6. Bourgeon……………...…………………………………………………………................ 6
2. 2. 7. Inflorescence………….……………………………………………………………………. 6
2. 2. 8. Fleur ………………………….……………………………………………….................... 7
2. 2. 9. Grappe …………………………..……………………………...…………….................... 7
2. 2. 10. Baie ……………………...……………………………………………………................. 7
2. 3. Physiologie de la vigne ………………...………..………………………………….…........... 8
3. Multiplication de la vigne ………………………………...…………………………….…......... 10
3. 1. Reproduction sexuée ………………...…………………………………………….….……… 10
3. 2. Reproduction asexuée ou la multiplication végétative ……………...…………….…............. 10
3. 2. 1. Bouturage …..……………………..…………………………………………..…………...
3. 2 .2. Greffage…………….………………………………………………………………………
10
11
4. Rhizogenèse …………………………...………………………………………………..…......... 11
4. 1. Aspects anatomiques de la rhizogenèse ….…………...………………………….…………... 11
4. 1. 1. Activité initiale ………………………..……………………..………………….………… 12
4. 1. 2. Réaction histologique de cicatrisation …………………………………………….………. 12
4. 1. 3. Edification des champs morphogénétiques racinaires ………….….………..…....…......... 12
4. 1. 4. Organisation et entrée en croissance du méristème radical …….….…...………….……… 12
4. 2. Aspects morphologiques de la rhizogenèse……………………………...…………………… 13
4. 3. Aspects physiologiques de la rhizogenèse……………...…………………………………...... 13
4. 3. 1. Influence de milieu ……………………..……..…………………………………….…….. 13
4. 3. 2. Influence génétique ………………………..………………………………..……….…….. 13
4. 3. 3. Rôle de bourgeon …………………………...…………………..……..…………….......... 14
4. 3. 3. 1. Substances rhizogenès ………………………….……..………………………………... 14
4. 3. 3. 2. Rhizogenese et auxine ………………………………….…………………..………….. 15
4. 3. 4. Influence de la qualité de bois …………...………..……………………………….……… 16
Chapitre ΙΙ : Matériel et méthodes
1. Matériel végétal …………………………………………………………………..…………….. 17
2. Récolte et préparation des boutures...………………………………………………….………... 17
3. Dispositif expérimental ……………………………………………………………….………… 18
4. Méthodologie suivie ………………….……………………………………………….………... 19
4. 1. Appareil végétatif aérien ………………………………………………...……….…………... 19
4. 1. 1. Observation du débourrement ………...……….……………………………...…………… 19
4. 1. 2. Croissance des pousses ……………………….…………………..…......……..………….. 20
4. 2. Appariel végétatif souterrain ……...….………...……………………………………………. 20
Chapitre ΙΙΙ : Résultats et discussions
1. Observation du débourrement …………………………………………….……….……………. 21
1. 1. Début de débourrement …………...………………………………………...….……….…… 21
1. 2. Mi-débourrement ou DD50……….………………………………………………………….. 21
1. 3. Durée de débourrement ……....…………..…………..………………………...….………. 23
1. 4. Taux de débourrement ……..…………………………………………………...…………… 23
2. Etude de la croissance…………………………………………………………………………… 24
3. Etude de la rhizogenèse…………………………………………………………………………. 35
3. 1. Taux de reprise au bouturage ……..………………………………………….…..………….. 35
3. 2. Nombre de racines …………...…………………………………………………….………... 37
3. 3. Disposition des racines ………...……….…………………………………………….……… 38
3. 4. Localisation des racines …...………………………...…………………………..…….…….. 40
3. 5. Longueur des racines………………………………………………………………….……… 42
Conclusion………………………………………………………………………………………… 45
Références bibliographiques .......................................................................................................... 46
Annexes
Résumés
Introduction
1
Introduction:
La culture de la vigne a été profondément remaniée depuis l'apparition du phylloxéra. De
franche de pied (bouturage) où le problème de reprise ne se posait pratiquement pas, elle devait
obligatoirement être greffé sur des porte-greffes résistants à ce puceron.
D'un procédé simple, on passait par une technique plus compliquée qu'est le greffage afin
de contrecarrer les dégâts de la forme larvaire de ce parasite sur les racines (moyen de lutte
biologique indirecte contre ce puceron).
La reprise au bouturage des espèces américaines et de leurs hybrides est très aléatoire, voire
faible par rapport à l'espèce cultivée Vitis vinifera L..
L'un des objectifs majeurs des pépiniéristes et des sélectionneurs est d'améliorer cette reprise
au bouturage de ces espèces et de leurs hybrides.
En raison de la rythmicité ternaire de la vigne (phénomènes rythmiques) d'origine endogène
caractérisant le développement des rameaux, il nous a semblé intéressant d'étudier l'incidence
éventuelle et relative de cette rythmicité à partir de boutures à un œil en conditions de laboratoire
(semi-contrôlées), sur quelques aspects du développement de la vigne, à savoir la croissance de la
pousse végétative et la néoformation des racines adventives (rhizogénèse).
CHAPITRE I
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I Revue bibliographique
2
1. Histoire de la vigne :
L’histoire de la vigne accompagne depuis longtemps celle de l’homme. Les premières traces
de ceps de vigne, découvertes dans l’actuelle Géorgie, datent de plus de 7000 ans (Rowley et
Ribaut, 2003). La culture de la vigne débuté il y a 5 à 6 millénaires avant J.-C. à partir des refuges
de Transcaucasie et de l'Iran où les hommes se sont sédentarisés et ont découvert l'intérêt
alimentaire de cette plante. Les lambrusques (vignes sauvages) sont des plantes dioïques dont les
fruits acides et peu sucrés ne sont portés que par les pieds femelles (Reynier, 2007). La vigne a
évolué résolument vers la dioécie, sans doute plus propice à la colonisation et à l'adaptation parce
qu'elle entretient l'hétérogénéité et assure l'apparition constante de nouveaux génotypes (Rives,
1974). Le nombre et la diversité des formes, le semis et les mutations ont dû favoriser l'apparition
des formes hermaphrodites plus intéressantes pour la culture (Reynier, 2007).
Le vignoble mondial s’étend sur les cinq continents et sa surface est de 7585 millions
d’hectares, la production annuelle mondiale de raisins est estimée à 692 millions de quintaux et
265 millions d'hectolitres de vin (OIV, 2011).
2. Présentation de la vigne :
2.1. Systématique de la vigne :
La vigne appartient à la famille des Vitacées (Figure 1). Les plantes de cette famille sont des
arbrisseaux grimpants, comme des lianes, à tige le plus souvent sarmenteuse mais parfois herbacée,
possédant des vrilles opposées aux feuilles.
La famille comprend dix-neuf genres parmi lesquels nous citerons le genre Parthenocissus
auquel appartiennent les vignes vierges (P. tricuspidata et P. quinquefolia), originaires d'Asie et
d'Amérique du Nord et le genre Vitis, originaire des zones chaudes ou tempérées de l'hémisphère
nord (Amérique, Europe et Asie).
Le genre Vitis, auquel appartiennent les vignes cultivées, est divisé en deux sections ou
sous-genres : les vraies vignes ou Vitis et Muscadinia. Toutes les espèces du genre sont des plantes
à tiges sarmenteuses, munies de vrilles ou d'inflorescences opposées aux feuilles.
Le sous-genre des vraies vignes anciennement Euvitis de Planchon (1887), regroupe toutes
les autres espèces du genre Vitis qui peuvent être présentées comme suit selon leur distribution
géographique naturelle (Reynier, 2007):
Chapitre I Revue bibliographique
3
- Les vignes américaines : introduites en Europe au début du XIXème siècle, à titre de curiosité
dans les jardins botaniques ou chez les amateurs, sont responsables des malheurs de la viticulture :
elles apportèrent en Europe successivement l’Oïdium (1845), le Phylloxéra (1868), le Mildiou
(1878) et le Black-rot (1885). Elles ont également servi pour l'obtention des porte-greffes résistant
au Phylloxéra et supportant la présence dans le sol de doses importantes de calcaire. Les principales
espèces utilisées ont été V. riparia, V. labrusca, V. berlandieri, V. rupestris, et secondairement
V. candicans, V. cordifolia, V. longii, V. aestivalis (Galet, 1993).
- Les vignes asiatiques : comprennent plus de vingt espèces, sensibles au phylloxéra, à la chlorose
et en général aux maladies cryptogamiques. Parmi ces espèces, V. amurensis a été utilisé dans
certains pays comme géniteur pour l'obtention de nouvelles variétés en raison de sa résistance au
froid hivernal (Reynier, 2007).
- La vigne européenne ne comprend que l’espèce Vitis vinifera cultivée (sativa) et sauvage
(silvestris). La vigne cultivée comprend des milliers de variétés ou cépages (Huglin et
Schneider, 1998). Ces cépages peuvent être classés selon la destination du produit en cépages
de table, utilisés directement dans l’alimentation (ex : Cardinal, Chasselas), cépages destinés
au séchage, utilisés pour la production de raisin sec (ex : Sultanine), cépages de cuve, utilisés dans
l’élaboration du vin (ex : Cabernet-Sauvignon, Chardonnay) et cépages de chaudière, destinés
à la production des alcools de bouche (Cognac, Armagnac) (ex : Folle blanche, Ugni-blanc)
(Galet, 1993).
Famille Vitacées
Genre Ampelopsis Cissus Vitis Parthenocissus Autres
Sous-genre Vraies vignes Muscadinia
Tronc Américain Euro-asiatique Asiatique
Espèces V. riparia V. rupestris V. berlandieri V. labrusca V. vinifera V. amurensis V. rotundifolia
Variétés Gloire rupestris Carignan Pinot Cabernet Gamay Chasselas
de Montpellier du Lot
Figure 1: Famille des Vitacées et le genre Vitis (Reynier, 2007).
Chapitre I Revue bibliographique
4
2.2. Morphologie de la vigne :
La vigne, comme toute plante, développe un système racinaire qui colonise le sol et le sous-
sol tout au long de sa vie et un système aérien, formé d'un tronc qui se divise en bras ou cornes et en
bois de taille qui peuvent être longs (long-bois, astes, arçons, lattes) ou courts (coursons, cots). Ces
bois appelés sarments portent des yeux ou ensemble de bourgeons qui donneront naissance à des
rameaux feuillés, fructifères ou non (Reynier, 2007).
Figure 2: Morphologie du cep de vigne (Petit, 2008)
2. 2. 1. Racine :
Elle constitue la partie souterraine de la plante. Son rôle est de fixer la plante au sol et
d'absorber l'eau et les éléments minéraux nécessaires à son fonctionnement. On admet aussi qu'elle
constitue un organe de réserve important (Bouard in Ribereau-Gayon et Peynaud, 1971).
Les racines d'une souche de vigne sont des racines adventives latérales nées en majeure
partie sur le nœud inferieur de la bouture ou greffe-bouture dont elle est issue. Dans des conditions
d'humidité et de chaleur excessives optimales, on peut observer le développement de racines
aériennes. Les plantes issues de semis dans le cadre de travaux de sélection de nouvelles variétés
présentent par contre, une racine primordiale pivotante provenant de l'allongement de la radicule
(Huglin et Schneider, 1998).
Chapitre I Revue bibliographique
5
2. 2. 2. Tronc :
A l'état spontané, la vigne est une liane développant des tiges sarmenteuses qui peuvent
s’accrocher, grâce à leurs vrilles à des supports divers, lui permettant ainsi d'étaler son feuillage et
de capter les rayons solaires. Les troncs que l’on peut observer dans les vignobles sont le résultat
d’une taille annuelle associée à un palissage variant du plus rudimentaire au plus complexe. Le
tronc n'est jamais droit mais toujours plus au moins tordu. Il est recouvert d'une écorce crevassée ou
rhytidome. Il se ramifie en plusieurs branches ou bras qui portent les rameaux de l’année.
Le tronc, en dehors de son rôle de support, sert au transport de la sève brute et de la sève
élaborée par l'intermédiaire des vaisseaux du bois et de liber. Il joue également un rôle de réserve
(Bouard in Ribereau-Gayon et Peynaud, 1971; Galet, 1993; Huglin et Schneider, 1998).
2. 2. 3. Rameau :
On appelle rameau la partie herbacée de la tige de la vigne et sarment, lorsqu'il s'aoûte. Le
rameau est renflé de distance en distance, ce renflement est appelé nœud et l'intervalle compris
entre deux nœuds consécutifs s'appelle entre-nœud ou mérithalle (Galet, 1985). Les nœuds sont le
lieu d'insertion des feuilles, des bourgeons, des vrilles ou des inflorescences (Huglin et Schneider,
1998). Sur le rameau de la vigne, la succession des vrilles est parfaitement définie: à un nœud qui
en est dépourvu (N0), succèdent deux nœuds qui en sont munies (N1 et N2) (Bouard, 1970).
La longueur du sarment peut varier de moins d'un mètre à plusieurs mètres, mais elle est
limitée généralement par l'écimage et ou le rognage. Elle dépend du nombre et de la longueur des
mérithalles et varie selon l'espèce, la variété, la vigueur et l'influence des maladies et parasites
(Reynier, 2007).
2. 2. 4. Feuille :
Les feuilles de vigne sont insérées sur les nœuds en position alternée distique avec une
divergence de 180°. Sur les axes issus directement de la germination d'un pépin, les feuilles ne sont
tout d'abord pas diamétralement opposée mais présentent une divergence de 144° ou 154° (Huglin
et Schneider, 1998). Elles jouent un rôle physiologique important et possèdent du point de vue
ampélographique des caractères propres à chaque espèce ou variété.
La feuille est rattachée au rameau par un pétiole cylindrique de longueur variable. Le
pétiole, contenant des faisceaux cribro-vasculaires, se ramifie en cinq nervures principales à
l'intérieur du limbe, puis en nervures secondaires, tertiaires etc, pour former finalement un réseau de
canicule qui alimentent et soutiennent la feuille. Autour des nervures se repartissent les lobes
Chapitre I Revue bibliographique
6
séparés par des échancrures ou sinus. Le limbe est bordé de dents de forme et de dimension
variable. Les feuilles portent généralement des poils (Reynier, 2007).
2. 2. 5. Vrille :
Les vrilles sont des organes qui permettent aux rameaux de s'agripper à différents supports
(arbre, palissage.…). Elles sont disposées sur les nœuds, du côté opposé au point d’insertion des
feuilles sur le rameau. Une vrille se compose de trois parties : le pédoncule basilaire, la branche
majeure et la branche mineure. Les vrilles, d’abord herbacées, deviennent ligneuses à l’automne
(Galet, 1993).
2. 2. 6. Bourgeon :
Un bourgeon est un rameau feuillé embryonnaire miniature, qui est constitué
essentiellement par un petit axe très court, garni d'ébauches foliaires et terminé par un méristème.
(Bouard in Ribereau-Gayon et Peynaud, 1971). Sur le rameau vert en voie de croissance, on observe
plusieurs types de bourgeons ou d'yeux:
- à l'extrémité, le bourgeon terminal, qui assure la croissance en longueur du rameau par
multiplication cellulaire et la différenciation de nouveaux mérithalles, de nœuds, de feuilles, de
bourgeons et de vrilles ; il se dessèche et meurt à l'arrêt de croissance.
- au niveau de chaque nœud et à l'aisselle de la feuille, un prompt-bourgeon qui, comme son nom
l'indique, est apte à se développer rapidement peu après sa formation sur le rameau et un œil latent
qui se retrouve sur le sarment en hiver (Reynier, 2007).
Les bourgeons latents qui ne se seront pas développés l’année suivant leur formation, surtout
ceux de la couronne, donneront les bourgeons du vieux bois. Ils peuvent rester à l’état latent
pendant plusieurs années. Certains seront recouverts par les couches successives de bois et ne se
développeront plus. Après une taille très sévère ou après l’élimination des bourgeons latents, les
bourgeons du vieux bois peuvent se développer et donner une pousse appelée «gourmand» (Huglin
et Schneider, 1998).
2. 2. 7. Inflorescence:
L'inflorescence des Vitis et particulièrement celle de l'espèce vinifera est
fondamentalement à deux bras. Elle apparait peu après l'éclatement des bourgeons et sa croissance
se poursuit jusqu'à la véraison. Elle s'insère sur la tige par un pédoncule qui atteint une dizaine de
centimètres de longueur. Au sommet de ce pédoncule, du côté externe, se trouve une bractée au
niveau de laquelle se détachent les deux bras qui peuvent se ramifier abondamment. Les
Chapitre I Revue bibliographique
7
ramifications les plus fines ou pédicelles portent les fleurs. La forme d'inflorescence, sa grandeur,
le nombre de ramifications varient suivant les cépages (Bouard in Ribereau-Gayon et Peynaud,
1971).
2.2.8. Fleur :
La fleur, chez la vigne est en principe de type pentamère. On trouve successivement de
l'extérieur vers l'intérieur : une calice composé de 5 sépales soudés, une corolle constituée de 5
pétales soudés et se détachant par la base au moment de la floraison (calyptre ou capuchon).
Cependant, on rencontre parfois l'ouverture en étoile, les pétales se détachant dans ce cas par leurs
sommets. L'androcée fait suite avec un cycle de 5 étamines, opposée aux pétales et un cycle de 5
nectaires souvent considérées comme un cycle d'étamines avortées. Enfin, au centre, on trouve le
pistil constitué de 2 carpelles avec 2 ovules anatropes à placentation axile (Galet, 1985).
La grande majorité des variétés à fruits possède des fleurs hermaphrodites. Quelques
cépages sont cependant femelles, nécessitant donc des variétés pollinisatrices lors de leur plantation.
Les espèces américaines et certaines espèces asiatiques sont dioïques, leurs variétés sont soit mâles,
soit femelles. Mais il existe également des cas, cependant assez rares, de variétés présentant des
fleurs à caractères intermédiaires entre hermaphrodite, d'une part et mâle (avortement du l'ovaire)
ou femelle (atrophie staminale) d'autre part (Huglin et Schneider, 1998).
2.2.9. Grappe:
Les grappes sont composées d'un ensemble de ramifications parmi lesquelles on identifie,
comme chez l'inflorescence, le pédoncule, l'axe principal ou rachis et les pédicelles qui portent les
baies ou grains (Huglin et Schneider, 1998). La dimension des grappes, mesurée au moment de la
maturité, varie de quelques centimètres (de 3 à 5 cm) chez les espèces sauvages jusqu'à plus de 50
cm chez certains cépages de table (Galet, 1985). Sa forme est variable (cylindrique, conique, ailée
et rameuse) et dépend essentiellement de l'importance relative qu'acquièrent les différentes
ramifications de la grappe (Bouard in Ribereau-Gayon et Peynaud, 1971).
2.2.10. Baie :
La baie ou grain de raisin provient du développement des tissus de l'ovaire. Elle est
constituée principalement de trois tissus : la pellicule, la pulpe et les pépins. La pellicule (épicarpe)
qui enveloppe la baie est constituée d’un épiderme cutinisé recouvert d’une cire (pruine) et
d’un hypoderme. Les cellules de l’épicarpe accumulent des polyphénols et des anthocyanines
responsables de la pigmentation rouge chez certains cépages et de la qualité des vins (Hardie et
Chapitre I Revue bibliographique
8
al., 1996). Le nombre de pépins par baie varie de 0 à 4 (en moyenne, le plus souvent 2). Certaines
variétés sont apyrènes, caractère particulièrement intéressant pour les variétés destinées au séchage
et à la table (Huglin et Schneider, 1998).
2.3. Physiologie de la vigne :
La vigne en tant que plante vivace, doit assurer une triple fonction physiologique. Chaque
année, elle va former une végétation herbacée, composée de rameaux et de feuilles qui vont
contribuer au développement de la souche, du système racinaire, ainsi que de l'accroissement de la
tige: c'est le cycle végétatif. Afin de permettre un nouveau départ de la végétation l'année suivante,
la vigne doit procéder obligatoirement à une phase de dépôt de substances de réserves: c'est
l'aoûtement ou la maturation des bois. Enfin le cycle reproducteur, qui comprend la formation, le
développement des inflorescences, leur fécondation, la croissance des grappes, des baies et des
graines.
Toute la difficulté de la conduite de la vigne réside précisément dans la recherche de
l'équilibre à maintenir entre le dépôt des substances de réserves vers l'appareil végétatif pour assurer
la pérennité de la souche et les migrations destinées à alimenter les baies et les graines. Chacune
d'entres elles dépend de celle qui la précède. Ces trois grandes fonctions physiologiques sont
interdépendantes et donc influe l'une sur l’autre et sur celles des années suivantes (Galet, 1993).
En 1952, Baggiolini a décomposé le développement de la vigne en 16 stades
phénologiques désignés par des lettres (A à P). La tendance fut ensuite d’affiner la description
du développement en subdivisant les stades existants afin de détailler plus précisément ces
derniers. Ceci, amena Eichhorn et Lorenz (1977) à proposer une classification de 22 stades
repères codée par un système à 2 chiffres (de 00 à 50). Bien que précises, ces classifications
sont uniquement basées sur des critères morphologiques externes et ne tiennent donc pas compte de
l’évolution du développement interne, telle que le stade d’avancement des structures
reproductrices (Lebon, 2005 ). Puis en 2001, Meier a proposé une nouvelle échelle BBCH
(Biology Bundesanstalt, and CHemical industry) caractérisée par une chronologie discontinue de
chiffres allant de 00 à 99 (Annexe 1), permettant ainsi de préciser certains stades phénologiques
intermédiaires (Figure 3). Nous utiliserons cette échelle pour la description des différents stades
de la vigne.
Chapitre I Revue bibliographique
9
Figure 3: Stades phénologiques de la vigne d'après Meier (2001).
Chapitre I Revue bibliographique
10
3. Multiplication de la vigne:
La multiplication de la vigne peut se réaliser par deux grands procédés: sexuée ou asexuée.
3.1. Reproduction sexuée:
C'est la reproduction qui met en jeu la fusion de cellules haploïdes (gamètes mâles et
femelles) produit par la méiose et donnant un zygote diploïde. Elle s'effectue dans les fleurs qui
contiennent les organes reproducteurs ; après la pollinisation la rencontre des cellules gamétiques
mâle et femelle (la double fécondation) suivie de la transformation de l'ovule fécondé en graine
(renfermant la plante miniature embryonnaire) et de l'ovaire en fruit, la germination de la graine
engendrera un nouvel individu.
Le semis à partir des graines ne permet pas de conserver les caractères de la plante; ce
procédé de multiplication est réservé aux sélectionneurs et aux hybrideurs pour la création de
variétés et de porte-greffes nouveaux. Le viticulteur est plus directement intéressé par les procédés
de multiplication végétative (Reynier, 2007).
3.2. Reproduction asexuée ou multiplication végétative :
La multiplication végétative est une reproduction permettant sans gamètes ni fécondation la
création d'organisme à partir d'un seul organisme parentale de la même espèce. Elle n'implique que
des mitoses à partir d'un individu parent et reforme les différentes parties de l'organisme qui s'isole
en individu complet et génétiquement identique à l'individu parental. La multiplication végétative
est permise grâce à la présence des méristèmes et la capacité d'en produire de nouveaux par la
dédifférenciation et redifférenciation des cellules vivantes (Margara, 1989 ; Mayer et al., 2004 ;
Peyecru et al., 2007).
Parmi les différentes techniques de multiplication (bouturage, marcottage, provignage,
greffage), les plus utilisées en viticulture sont le bouturage et le greffage.
3.2.1. Bouturage:
Il consiste à placer dans un milieu favorable un fragment de sarment détaché du cep, afin
que se développent des racines et un système aérien identique à la plante-mère. Depuis l'invasion
phylloxérique, ce procédé d'obtention de vigne franche de pied a beaucoup perdu de son
importance, il est pratiquement abandonné pour les cépages de V. vinifera, il est encore utilisé pour
la production de plants racinés de porte-greffes (Reynier, 2007). En générale les boutures
Chapitre I Revue bibliographique
11
reprennent mieux dans l'atmosphère humide et chaude des serres, sur terreau ou sable humide
(Champagnat et al. 1969).
3.2.2. Greffage :
Il consiste à faire développer la partie aérienne d'une plante sur le système radiculaire d'une
autre. La partie aérienne s'appelle greffon et le partie souterraine s'appelle sujet ou porte-greffe. Il
peut s'effectuer soit sur place sur des plants racinés de porte-greffe déjà plantés au vignoble, soit sur
table (atelier) avant plantation. Les techniques de greffage les plus employées sont la greffe en
fente (simple ou double), anglaise, oméga et à écusson (œil poussant au printemps et à œil dormant
à la fin de l'été).
4. Rhizogénèse:
Une activité de rhizogénèse peut être enregistrée au niveau de l'appareil racinaire, comme
au niveau de l'appareil caulinaire d'un végétal. Dans le premier cas, les nouvelles racines formées et
les axes sur lesquelles elles se situent sont de même nature. Il y a simplement ramification des
racines existantes par production des racines latérales (secondaires, tertiaires). Dans le second cas,
les racines néoformées sont portées par des axes ou des organes de nature différente. On parle alors
de racines adventives.
La formation des racines adventives peut être spontanée ou provoquée à l'occasion de divers
processus de la multiplication végétative comme le bouturage et le marcottage (Favre in Chaussat et
Bigot, 1980). Le type de formation de racine ou la rhizogénèse qui nous intéresse ici, est celui qui
provoque l'apparition d'ébauches radiculaires là où il n'existe pas normalement.
L'étude de la rhizogénèse tient de plus en plus compte des interactions complexes de
facteurs, mais elle reste dominé par le problème de la régulation hormonale et en particulier le rôle
des auxines dans l'organogenèse ( Margara, 1989).
4.1. Aspects anatomiques de la rhizogénèse:
En ce qui concerne la rhizogénèse les auteurs s'accordent sur le fait qu'il y a généralement
plusieurs phases, il n'y a pas l'unanimité quant au nombre des différentes étapes. Nous adopterons la
chronologie de Favre (1977) modifiée par White et Lowell (1984) qui nous paraît la plus simple et
suffisamment explicite avec trois étapes principales : la première consiste en une activation
générale des tissus qui vont donner naissance à la racine adventive. La seconde est marquée par le
développement d'une activité mitotique importante : c'est l'édification du champ morphogénétique
Chapitre I Revue bibliographique
12
de la future racine. Enfin la dernière étape correspondant à l'entrée en croissance de la jeune racine
(Spencer-Lopes, 1992).
Les racines qui se développent sur un sarment de vigne sont des racines adventives qui
prennent naissance dans le cambium ou dans les cellules situées à proximité de cette assise
génératrice (liber, péricycle).
4.1.1. Activité initiale :
Immédiatement après le bouturage, on observe dans certaines cellules l'apparition de
modifications cytologiques (leur cytoplasme devient plus dense, leurs noyaux et leurs nucléoles se
dilatent de façon importante) les biosynthèses des micromolécules s'amplifient. Ces modifications
sont bien marquées au pôle basal des boutures, elles s'atténuent jusqu'à disparaître lorsqu'on s'en
éloigne. Cette première étape consiste donc en une activation générale polarisée et apparemment
non spécifique.
4.1.2. Réaction histologique de cicatrisation :
Au niveau de la section basale de la bouture, l'aspect des tissus activés est profondément
modifié par l'intervention d'un grandissement cellulaire important. En même temps qu'elles
s'agrandissent, les cellules se recloisonnent de façon plus ou moins anarchique, constituant ainsi
progressivement un tissu de cicatrisation (cal), au sein duquel une néoformation de racine survient
quelquefois (Favre in Chaussat et Bigot, 1980).
4.1.3. Edification d'un champ morphogénétique racinaire :
Une évolution différentielle survient seulement sur certaines cellules aboutissant à
constituer un territoire méristématique primaire dont le développement à venir est déterminé
correspondant au champ morphogénétique de la racine (Reynier, 2007). L'édification des champs
morphogénétiques racinaires apparait donc comme l'étape décisive de la rhizogénèse (Favre in
Chaussat et Bigot, 1980).
4.1.4. Organisation et entrée en croissance du méristème radical :
Les cellules méristématiques se multiplient, d'abord d'une manière désordonnée, puis d'une
manière polarisée, constituant progressivement une ébauche de cylindre central, la mise en place du
cortex et de l'épiderme de la future racine et l'édification de la coiffe. Cette ébauche de racine
s'allonge progressivement en digérant les tissus qui la sépare de l'extérieur à la surface (Reynier,
2007).
Chapitre I Revue bibliographique
13
4.2. Aspects morphologiques de la rhizogénèse:
Les racines se forment à l'extrémité morphologiquement inferieure quelque soit la position
de la bouture dans l'espace. On dit que les tiges ont une polarité et qu'il existe un pôle caulogène et
un pôle rhizogène (Bouard et Pouget in Ribereau-Gayon et Peynaud, 1971). Elles apparaissent le
plus souvent près de la base de la bouture et préférentiellement au niveau des nœuds, comme par
exemple chez le rupestris du Lot. Elles peuvent également apparaitre le long du mérithalle, c'est le
cas par exemple du Merlot, du Cabernet franc et de l'Ugni-Blanc (Reynier, 2007).
4.3. Aspects physiologiques de la rhizogénèse:
La naissance des racines dépend du milieu dans lequel se trouve la bouture et des
caractéristiques intrinsèques à celle-ci.
4.3.1. Influence de milieu:
Ce sont essentiellement : l'humidité, l'oxygène et la température.
L'humidité : d'après les essais de Bouard (1966) sur Ugni-Blanc, les racines ne se forment
que sur la partie de bouture qui est en contact avec la sciure humide. Donc l'humidité est un facteur
primordial, absolument indispensable à l'enracinement. En effet, les jeunes racines contiennent 95%
d'eau et ce pourcentage s'abaisse à 57 % chez les racines adultes (Galet, 1993). La dédifférenciation
cellulaire ne peut s'enclencher que si les cellules sont hydratées.
La température : agit sur l'intensité des racines et leur sortie. A partir de 10°C, les racines se
forment mais lentement. L'optimum d'activité est atteint lorsque la température est aux alentours de
24 à 28°C selon les cépages. Au-delà de 35°C, l'émission des racines est nulle.
L'oxygène : les racines ne peuvent croitre et se développer que dans un milieu aéré. Les
milieux asphyxiants (sols très humides et irrigués fréquemment) sont défavorables à la croissance
des racines.
4.3.2. Influence génétique:
L'aptitude à la rhizogénèse est une propriété génétiquement fixée. Certains Vitis, placés dans
un milieu physique convenable, prolifèrent et forment des racines, d'autres prolifèrent sans
différencier de racines, alors que d'autres enfin ne manifestent aucune activité (Julliard, 1967). Les
boutures de Vitis rupestris du Lot et des diverses variétés de Vitis vinifera L. émettent facilement et
beaucoup de racines. D'autres se bouturent difficilement, comme Vitis berlandieri, ce qui explique
qu'il n'existe pas de variétés commerciales de porte-greffe de cette espèce. Enfin, certaines n'
émettent pas de racines, comme V. aestivalis, V. cordifolia, etc., et toutes les espèces asiatiques
Chapitre I Revue bibliographique
14
(Reynier, 2007). Les différences dans l'aptitude à la rhizogénèse des différentes espèces tiennent à
la fois à la nature du bourgeon et à celle du mérithalle (Bouard et Pouget in Ribereau-Gayon et
Peynaud, 1971). Le traitement de boutures de la vigne par la 5-flurodéoxyuridine (FUDR) bloque
la chaine de réactions induites par l'auxine et qui aboutit à la synthèse de la rhizocaline. Ceci
suggère que le rôle spécifique de l'auxine dans la différenciation, se situerait au niveau de
métabolisme du l'ADN. Donc l'intervention du contrôle génétique se situe à ce stade
(Julliard, 1966 b).
4.3.3. Rôle de bourgeon :
En 1925, Ven der Lek a émis l'hypothèse que le déterminisme de la rhizogénèse, stimulé par
le bourgeon est de nature hormonale. Et en 1926, Went a montré qu'il s'agit d'une substance de
croissance appelée auxine ou acide indolacétique (Huglin et Schneider, 1998). La stimulation
hormonale est indispensable à la rhizogénèse. Dans les conditions naturelles, elle provient du
bourgeon en croissance. Elle peut être remplacée par l'auxine synthétique. Donc l'auxine apparait
comme un facteur important et sans doute indispensable de la rhizogénèse (Julliard, 1967). La
position de l'œil détermine la localisation des racines sur des boutures. Lorsque les boutures ont un
seul bourgeon, les racines sont disposées suivant une seule génératrice. Lorsqu'il y a deux
bourgeons les racines apparaissent suivant deux génératrices opposées et enfin lorsqu'il y a
plusieurs bourgeons, les racines alternent régulièrement avec la position des bourgeons (Bouard et
Pouget in Ribereau-Gayon et Peynaud, 1971).
L'action de l'œil est due à l'émission d'une substance, capable de provoquer une stimulation
bien déterminée, en fonction de sa concentration et qui en cheminant vers la base de la bouture fait
révéler sur son passage des potentialités fixées génétiquement tout le long de la tige. Cette
substance est soumise à l'action de la pesanteur (les boutures placées horizontalement ne
s'enracinent qu'à la partie inférieure); son transport s'effectue par le liber (il n'y a pas d'émission de
racines au-dessous d'une incision annulaire) et son action n'est pas spécifique puisqu'elle agit dans
les deux sens du greffage (réciproque). L'effet stimulant du bourgeon sur la rhizogénèse se
manifeste dès son gonflement au cours du temps mais pas de manière constante: important pendant
la période herbacée du rameau, faible à nulle lors de la dormance des bourgeons et réapparition
après la levée de dormance (Galet, 1993).
4.3.3.1. Substances rhizogènes :
Il parait actuellement évident que l'auxine n'est pas l'unique facteur de la rhizogénèse.
Plusieurs hypothèses (hormonales et trophiques) ont été émises pour interpréter ce phénomène.
Selon Bouillenne (1950, 1964), la néoformation de racines serait déclenchée par l'action d'une
Chapitre I Revue bibliographique
15
substance mobile synthétisée par les feuilles et migrant d'une manière polarisée vers la base de la
tige. Cette substance hypothétique, spécifique de la rhizogénèse, avait été appelée rhizocaline
(Margara, 1989). A l'opposé dans l'hypothèse de Skoog (1950), l'auxine réagit avec des substances
banales dont l'adénine et la rhizogénèse apparait comme le résultat de leur interaction.
Avec des boutures de V. berlandieri (espèce qui s'enracine difficilement) Julliard (1967) a
observé que l'apport d'auxine au sommet de la bouture permettait à la dose 3.10-4 d'obtenir 43%
d'enracinement, alors que l'application de l'auxine à la base ne donnait que 2 à 6%. Donc l'emploi
d'auxine à l'apex pourrait, soit entrainer un facteur de rhizogénèse dans son transport polaire vers la
base, soit provoquer la synthèse d'un facteur doué de propriétés rhizogènes à partir d'un précurseur
réparti sur toute la longueur de la tige.
Pour Libbert (1956), la rhizogénèse résulterait d'une levée d'inhibition et la formation des
racines pourrait être liée à la disparition d'un antagonisme auxinique.
Selon Julliard (1964) L'acide gibbérellique à faible concentration intervient dans la
rhizogénèse, mais au-delà d'un optimum l'effet s'inverse et devient inhibiteur. Il en est de même
avec les vitamines de groupe K (Julliard et Balthazard, 1965).
4.3.3.2. Rhizogénèse et auxine :
Les mécanismes d'action de l'auxine sur la rhizogénèse font toujours l'objet de discussion.
Sous l'action de traitement auxinique il a été observé des modifications des synthèses protéiques.
Ces modifications affectent les histones et suggèrent un effet de l'auxine sur la dérépression de
gènes spécifiques. Les auxines pourrait également agir au niveau des synthèses glucidiques en
provoquant l'hydrolyse et la mobilisation rapide de l'amidon. Les travaux de Carlier et Van Hove
(1964) suggèrent qu'un traitement auxinique pourrait orienter la dégradation du glucose vers la voie
aérobie de la glycolyse (Margara, 1989).
D'après Hirsch (1975) deux groupes d'enzymes (péroxydases et phosphatases) évoluent
parallèlement au cours du phénomène de la rhizogénèse dans les fragments de rhizome de
Topinambour en culture in vitro: de brusques accroissements d'activités enzymatiques
accompagnent les évènements histologiques (formation du cambium, organisation des méristèmes
racinaires).
Chapitre I Revue bibliographique
16
4.3.4. Influence de la qualité de bois:
La qualité des bois dépend des conditions de la culture des vignes- mères et de leurs conditions
de conservation :
- la teneur en eau : les rameaux en voie de croissance (herbacés) sont composés de 80 à 90%
d'eau ; après l'aoûtement, elle se réduit à 45 – 55%. Au cours de la conservation des bois, des pertes
en eau peuvent survenir qui si elles deviennent supérieures à 20%, provoquent des dégâts
irréversibles que même une réhydratation avant la mise en pépinière ne permet de récupérer et se
répercutera négativement sur la rhizogénèse.
- la teneur en glucides : ils constituent une source d'énergie, notamment pour la respiration des
boutures, le débourrement des bourgeons et la néoformation des racines. Un défaut d' aoûtement des
bois dans les vignes-mères ou une perte en glucides (par respiration ou par fermentation
intracellulaire en milieu asphyxiant) pendant la conservation, réduit la reprise au bouturage.
L'intensité de cette perte varie avec la température de conservation, le degré d'hydratation des bois
et la longueur des boutures (Reynier, 2007).
- l'époque de la taille : Les essais de Julliard (1967) ont montré que les boutures de Chasselas
prélevées au moment de la chute de feuilles, produisent spontanément de nombreuses racines alors
que celles prélevées un mois plus tard, ne s'enracinent qu'en présence d'auxine.
- la reprise le long du sarment : la qualité d'aoûtement des boutures diminue de la base du
sarment à son extrémité, alors que leur aptitude à néoformer des tissus nouveaux diminue de
l'extrémité vers la base: la région médiane du sarment présente des caractéristiques intermédiaires et
permet en outre, d'obtenir le pourcentage de reprise le plus élevé ( Bouard, 1967 b)
- l'emplacement, la nature ou la position de l'œil sur la bouture aurait une influence sur la
rhizogénèse. D'après Bouard (1967 a) la bouture qui possède, à sa base, le mérithalle N0 N1 (non
oppositifolié) a le meilleur enracinement par rapport aux autres entre-nœuds (N1N2 et N2N0).
CHAPITRE II
MATERIELS ET
METHODES
Chapitre II Matériels et méthodes
17
L'étude expérimentale s'est déroulée au niveau du laboratoire de Développement et
Valorisation des Ressources Phytogénétiques (DVRP), sis au biopole de Chaab Ersas de
l'Université de Constantine 1.
L'objectif était d'apprécier l'aptitude à la rhizogenèse de quelques variétés de porte-greffes
de la vigne, en conditions semi-contrôlées de laboratoire (chambre de culture).
1. Matériel végétal:
Les échantillons végétaux nous ont été fourni sous forme de sarments, par l'Institut
Technique d'Arboriculture Fruitière et de Viticulture (ITAFV) de Medjez - Edchich (Skikda). C'est
un matériel de multiplication de base d'origine clonale, produit sous la responsabilité d'un obtenteur
conformément aux règles de la sélection conservatrice de la variété et destiné à la plantation des
vignes-mères qui produiront des matériels certifiés. Il doit être indemne de maladies (court-noué et
maladie de l'enroulement) et bien aoûté.
Les sarments de porte-greffes ont été récoltés durant le repos végétatif (08/01/2013). Les
variétés utilisées sont des hybrides d'espèces américaines le 3309 C : clone 111 (Vitis riparia x Vitis
rupestris); le SO 4 : clone 05 (Vitis. berlandieri x Vitis. riparia); le 99 R : clone 96 – 179, le 110 R
: clone 139 – 140 – 151, le 140 Ru : clone 101 – 200 – 265, le 1103 P : clone 112 – 113 (Vitis
berlandieri x Vitis rupestris) et d'hybrides d'espèces américaines et euro-méditerranéens le 41B :
clone 194 – 195 (Vitis vinifera x Vitis berlandieri). Une description détaillée de ces différents
porte-greffes est indiqué en Annexe 2 (Galet, 1985).
2. Récolte et préparation des boutures:
Les bois de taille ont été récoltés à l'aide d'un sécateur stérilisé par de l'eau de javel à
chaque taille d'un clone pour éviter la contamination des pieds-mères et du matériel végétal. Les
portions utilisées pour la préparation des boutures sont prélevées de la partie médiane du sarment.
Après la suppression des vrilles et des rameaux secondaires, ces dernières sont façonnées en
mètres greffables (1.20 m) linéaires et confectionnées en paquets.
Les sarments prélevées ont été débités en boutures à un œil ( 09/01/2013) suivant la position
de ceux-ci sur le sarment. Les boutures à un bourgeon sont prélevées en tenant compte de la polarité
et de leur rang d'insertion sur le sarment. Pour chaque clone étudiée, trois lots des boutures à un œil
ont été préparés : boutures N0 (sans organes oppositifoliés), boutures N1 et N2 (présence de vrilles
ou inflorescences à l'opposé des feuilles ).
Chapitre II Matériels et méthodes
18
3. Dispositif expérimental:
Chaque catégorie de bouture à un œil ( N0, N1, N2 ) par clone d'hybride a été plantée dans
des pots rectangulaires de dimension (45 cm × 20 cm x ×15 cm) de 13.5 litres contenant un substrat
préparé à partir d'un mélange de sable de rivière, de sol et de tourbe noire, selon les proportions
suivantes (1/4, 1/4, 1/2), afin d'avoir une humidité et une aération optimale. Chaque bouture est
enfoncée à l'intérieur du substrat jusqu'au niveau de l'œil ( Figure 4 ).
Le substrat est maintenu humide par l'arrosage et l'humidité de l'atmosphère de la chambre
de culture par la vapeur d'eau produite par ébullition de l'eau. L'humidité relative s'est située entre
58 à 85% et la température était comprise entre 15 et 28°C durant notre expérimentation (mesuré à
l'aide d'un thermo-hygromètre illustré dans la Figure 5).
La culture s’est déroulée sous éclairement artificiel à l'aide de projecteurs et de néons sous
une photopériode de 16 heures de lumière et de 8 heures d'obscurité (16/8).
Le dispositif expérimental adopté comprend deux facteurs où le rang du bourgeon sur le
sarment représente le premier facteur avec trois niveaux, le deuxième facteur est relatif aux
espèces (07) et leurs clones (14). Chaque traitement a fait l’objet de répétitions (Tableau 1).
Figure 4 : Vue générale de l'expérimentation. Figure 5 : Thermo-hygromètre utilisé.
L'arrosage est effectué avec de l'eau du robinet jusqu'à la sortie des feuilles (18/03/2013).
Par la suite, il est effectué à l'aide d'une solution nutritive préparée à partir d'un engrais soluble
complet (Phosamco 6 SP) tout les 4 jours.
Chapitre II Matériels et méthodes
19
Tableau 1 : Nombre des boutures à un œil de chaque clone d'hybrides de porte-greffes.
Variétés Clones
Rang de boutures Total
N0 N1 N2
1103 P 112 10 10 10 30
113 09 08 11 28
99 R 96 09 11 12 32
179 10 12 12 34
110 R
139 10 11 11 32
140 10 11 11 32
151 12 12 12 36
41 B 194 14 12 11 37
195 11 11 10 32
140 Ru
101 13 10 12 35
200 10 12 11 33
265 12 12 12 36
SO 4 05 12 12 11 35
3309 C 111 12 12 12 36
Total 07 14 154 156 158 468
4. Méthodologie suivie:
Nous avons suivi le développement végétatif de la pousse principale issue des boutures à un
œil depuis le débourrement jusqu'à l'areét de notre essai, ainssi que le développement des racines
adventives susceptibles de se former sur ces boutures.
4.1. Appareil végétatif aérien:
4.1.1. Observation du débourrement:
Nous avons suivi le stade phénologique du débourremnt par la méthode décrite de
Carbonneau (1981) depuis le début de la mise en culture le 09/01/1213 jusqu'à la fin de sa
réalisation.
C'est un stade obligatoire pour le développement de la vigne, les bourgeons commencent à
gonfler en écartant les deux écailles protectrices faisant apparaître la bourre. Cette première
Chapitre II Matériels et méthodes
20
manifestation de la croissance est appelée débourrement et correspond au stade 01 de l’échelle
BBCH (2001) et B de Baggiolini (1952).
Durant notre expérimentation deux paramètres ont été etudié, le mi-débourrement ou
(DD50) qui est le nombre de jours nécessaires pour faire débourrer des boutures à un œil,
artificiellement dans un milieu climatisé (conditions semi-contrôlées) pour que 50% des boutures
aient atteint le stade B de Baggiolini (1952) soit immédiatement après la taille ou après une période
de stockage et le taux de débourrement qui est le rapport exprimé en % du nombre de bourgeons
débourrés par rapport au nombre total de bourgeons.
4.1.2. Croissance des pousses:
Au cours de notre expérimentation, nous avons suivi la croissance des jeunes pousses
(issues de l'œil) par des mesures hebdomadaires de la longueur des rameaux à partir du 20/03/2013
jusqu'au 15/05/2013 correspondant respectivement aux stade feuilles étalées et grappes séparées du
point de vue phénologique.
4.2. Appariel végétatif souterrain:
Après plus de quatre mois de la plantation, à la date du 20/05/2013 (correspondant à la fin
de l'essai) nous avons déterré les boutures et compté le nombre et la longueur des racines adventives
néoformées. Nous avons aussi noté la distribution, la localisation des racines le long de la bouture,
ainsi que la détermination du pourcentage d'enracinement (reprise au bouturage) qui est le rapport
exprimé en % du nombre de boutures enracinées par rapport au nombre total de boutures mises à
enraciner.
CHAPITRE III RESULTATAS
ET DISCUSSIONS
Chapitre III Résultats et discussions
21
Les résultats seront toujours présentés en tenant compte de la position des yeux sur le
sarment afin de mettre en évidence les différences qui pourraient découler de cette disposition
rythmique ternaire le long du rameau.
1. Observation du débourrement:
Nous avons noté les dates et la durée du stade phénologique du débourrement selon les
stades repères de Carbonneau (1981) de nos différentes variétés. Les résultats sont présentés dans
le Tableau 2. Les résultats détaillées sont indiquées en Annexe 3.
1.1 Début de débourrement:
Malgré que toutes les boutures ont été mise en plantation le 09/01/2013, des différences
selon les variétés ont été observées vis à vis de ce phénomène. Le début de débourrement s'est
étalé sur 3 semaines pour l'ensemble de nos variétés. Les notations réalisées nous permettent de
distinguer une précocité au débourrement pour le 1103 P, le 3309 C et le SO 4 et une tardivité
pour le 99 R, le 140 Ru et le 41 B, le 110 R étant relativement intermédiaire.
Selon Galet (1993), la date du débourrement est en relation étroite avec la température de
l'air. En plus Huglin et Schneider (1998) admettent que les différences de l'époque du
débourrement des variétés et des espèces du genre Vitis constitue en définitive une propriété
génétique inscrite dans leur patrimoine héréditaire. Par ailleurs, ces auteurs ont observé que les
bourgeons placés dans des conditions favorables (20 °C par exemple) débourrent au bout de 21 à
26 jours, mais dans les conditions naturelles, cette température est loin d'être atteinte et il faut
beaucoup plus de temps pour parvenir à ce stade.
Chaque variété réagit donc différemment à la température et subit une évolution
physiologique dont la vitesse et l'intensité du débourrement dépendent essentiellement de son
rythme végétatif propre (Bouard in Ribereau-Gayon et Peynaud, 1971).
Il est à signaler qu’au cours de notre expérimentation la température était inférieure à
20°C, ce qui expliquerait ce retard au débourrement qui s'est étalé de 36 à 56 jours.
1.2 Mi-débourrement ou DD50:
Il s'est déroulé sur plus de 5 semaines avec grosso modo la même répartition des variétés
(précoces, tardives et intermédiaires) que celle observée lors du début de débourrement.
Il y a lieu de souligner à quelques exceptions près que l'écart de temps entre le début de
débourrement et le mi-débourrement est très variable d'une variété à l'autre. Il est nulle (zéro jour)
pour le 140 Ru, de quelques jours (3 à 5) pour le 110 R, le SO 4, le 3309 C et le 41 B, d'une
semaine pour le 1103 P et le 99 R (96), alors que pour le 99 R (179) il est de 3 semaines.
Chapitre III Résultats et discussions
22
Tableau 2 : Date et durée de débourrement des différents porte-greffes selon le rang du bourgeon.
Variétés (clones) R
angs
Début de débourrement
Mi-débourrement (DD50)
Fin de débourrement
Durée de débourrement
en jours Date Jours Date Jours Date Jours
1103 P (112)
N0 13/02 36 17/02 40 27/02 50 14 N1 13/02 36 20/02 43 05/03 56 20 N2 13/02 36 20/02 43 11/03 62 26
1103 P (113)
N0 17/02 40 23/02 46 27/02 50 10 N1 17/02 40 23/02 46 11/03 62 22 N2 17/02 40 23/02 46 05/03 56 16
99 R (96)
N0 23/02 46 05/03 56 17/03 68 22 N1 20/02 43 27/02 50 17/03 68 25 N2 20/02 43 27/02 50 11/03 62 19
99 R (179)
N0 20/02 43 05/03 56 11/03 62 16 N1 23/02 46 17/03 68 17/03 68 25 N2 05/03 56 25/03 75 25/03 75 19
SO 4 (05)
N0 17/02 40 20/02 43 23/02 46 6 N1 13/02 36 17/02 40 23/02 46 10 N2 13/02 36 17/02 40 20/02 43 7
110 R (139)
N0 20/02 43 23/02 46 11/03 62 19 N1 20/02 43 23/02 46 17/03 68 25 N2 20/02 43 23/02 46 17/03 68 25
110 R (140)
N0 20/02 43 23/02 46 11/03 62 19 N1 20/02 43 23/02 46 05/03 56 13 N2 20/02 43 23/02 46 17/03 68 25
110 R (151)
N0 20/02 43 23/02 46 11/03 62 19 N1 20/02 43 23/02 46 11/03 62 19 N2 20/02 43 23/02 46 17/03 68 25
41 B (194)
N0 20/02 43 23/02 46 17/03 68 25 N1 20/02 43 23/02 46 11/03 62 19 N2 20/02 43 27/02 50 11/03 62 19
41 B (195)
N0 20/02 43 23/02 46 11/03 62 19 N1 20/02 43 27/02 50 11/03 62 19 N2 05/03 56 11/03 62 17/03 68 12
140 Ru (101)
N0 23/02 46 11/03 62 25/03 75 29 N1 23/02 46 23/02 46 25/03 75 29 N2 23/02 46 23/02 46 25/03 75 29
140 Ru (200)
N0 23/02 46 23/02 46 11/03 62 16 N1 23/02 46 23/02 46 11/03 62 16 N2 23/02 46 23/02 46 25/03 75 29
140 Ru (265)
N0 23/02 46 27/02 50 11/03 62 16 N1 23/02 46 23/02 46 11/03 62 16 N2 23/02 46 23/02 46 25/03 75 29
3309 C (111)
N0 13/02 36 17/02 40 27/02 50 14 N1 13/02 36 17/02 40 23/02 46 10 N2 13/02 36 17/02 40 27/02 50 14
Chapitre III Résultats et discussions
23
1.3 Durée de débourrement :
La durée de débourrement la plus courte est observée chez le SO 4 et le 3309 C, la plus
longue chez le 140 Ru, le 110 R et le 99 R.
Selon le rang des bourgeons, les boutures de type N0 présentent la durée de débourrement
la plus courte, alors que les boutures N2 et N1 se caractérisent par les durées les plus longues.
Les différences variétales observées sur ces deux derniers paramètres pourraient être
attribuées à la vitesse de débourrement qui d'après Pouget (1966, 1967, 1969, 1972) ont montré
que la vitesse de débourrement d'une variété précoce est toujours supérieure à celle d'une variété
tardive quelques soient l'époque de prélèvement des bourgeons et la température.
1.4 Taux de débourrement :
La détermination des taux de débourrement des porte-greffes est illustré dans le Tableau 3.
Les résultats obtenus montrent que ce taux oscille de 50 % (N1, N2) à 100 % (N0, N1, N2).
Les variétés 110 R (151) et 3309 C se sont caractérisées par un taux de débourrement maximal
pour les trois catégories de boutures, alors que les variétés 99 R (179) et 1103 P (113) par les taux
les plus faibles respectivement dans les boutures N1 et N2 pour la première et N0 pour la seconde.
Le SO 4 s'est démarqué par un taux stable et constant au niveau des différentes catégories de
boutures.
Indépendamment du type de bouture, les taux les plus élevés sont observés chez le 99 R
(96) et le 110 R (139 et 140), le plus faible chez le 99 R (179) et il dépasse les 80 % pour
l'ensemble des autres variétés.
Indépendamment de la variété, la catégorie de bouture N0 a enregistré relativement les taux
les plus élevés par rapport aux deux autres catégories (N2 et N1).
En ce qui concerne les boutures non débourrées, nous pensons que ce phénomène résulte à
des teneurs élevées de l'acide abscissique (ABA) au niveau de ces boutures. D'après Koussa
et al.(1994, 1998), il existe une corrélation hautement significative entre 1'aptitude au
débourrement des bourgeons et leurs teneurs en ABA libre et l'action inhibitrice de ce régulateur
de croissance sur le débourrement semble être exercée plus particulièrement par1'isomère
cis (cis-ABA).
La conservation des sarments à des températures basses comprises entre 0 et -5°C entraîne
des variations de la teneur en ABA qui ont très probablement une influence sur le débourrement
d'après Ribereau-Gayon et Sudraud (1981).
Chapitre III Résultats et discussions
24
Tableau 3 : Taux de débourrement des boutures de différents porte-greffes selon le rang du
bourgeon.
Variétés (clones) N0 N1 N2
NBI* NBD* % NBI NBD % NBI NBD %
1103 P (112) 10 9 90 10 9 90 10 8 80 1103 P (113) 09 6 67 08 6 75 11 11 100
99 R (96) 9 9 100 11 11 100 12 11 92 99 R (179) 10 10 100 12 6 50 12 6 50 SO 4 (05) 12 10 84 12 10 84 11 9 82
110 R (139) 10 10 100 11 9 82 11 11 100 110 R (140) 10 10 100 11 11 100 11 9 82 110 R (151) 12 12 100 12 12 100 12 12 100 41 B (194) 14 13 93 12 10 83 11 9 82 41 B (195) 11 11 100 11 9 82 10 8 80
140 Ru (101) 13 10 77 10 9 90 12 10 83 140 Ru (200) 10 8 80 12 9 75 11 10 91 140 Ru (265) 12 9 75 12 11 92 12 11 92 3309 C (111) 12 12 100 12 12 100 12 12 100
Total 154 139 90 156 134 86 158 137 87 NBI* : Nombre de boutures initiales. NBD* : Nombre de boutures débourrées.
2. Etude de la croissance :
Il est à signaler qu’au cours du développement des jeunes plants un problème de
dessèchement des pousses est apparu après la floraison sur plusieurs lots des boutures
(Figures 6 et 7).
Figure 6 : Début de desséchement des pousses 3309 C gauche et 41B droite.
Chapitre III Résultats et discussions
25
Figure 7 : Pousses desséchées de boutures du 3309 C (clone 111 rang N2).
Ce phénomène s'est étendu progressivement sur le 3309 C (21/03/2013), le 41 B
(04/04/2013), le 99 R (14/04/2013), le 1103 P (18/04/2013), le 110 R (21/04/2013), le SO 4
(23/04/2013) et enfin le 140 Ru (28/04/2013).
Le nombre de pousses desséchées pour chaque variété et clone est indiqué dans le
Tableau 4.
Tableau 4 : Nombre de boutures desséchées des différents variétés de porte-greffes selon le rang
du bourgeon.
Variétés Clones Rang de bourgeon
N0 N1 N2 % des
clones
% des
variétésNBI* NBd* % NBI NBd % NBI NBd %
1103 P 112 10 8 80 10 3 30 10 6 60 57
50 113 09 5 56 08 4 50 11 3 27 44
99 R 96 09 4 44 11 5 45 12 7 58 49
46 179 10 6 60 12 4 33 12 4 33 42
SO 4 05 12 3 25 12 8 67 11 6 55 49 49
110 R 139 10 8 80 11 4 36 11 7 64 60
63 140 10 6 60 11 8 73 11 10 91 75 151 12 6 50 12 6 50 12 7 58 53
41 B 194 14 7 50 12 5 42 11 4 36 43
56 195 11 7 73 11 7 64 10 7 70 69
140 Ru 101 13 6 46 10 6 60 12 3 25 44
56 200 10 8 80 12 9 75 11 6 55 70 265 12 8 67 12 7 58 12 4 33 53
Total 142 83 59 144 76 53 146 74 51 55 3309 C 111 12 11 92 12 12 100 12 12 100 97 97 NBI* : Nombre de boutures initiales. NBd* : Nombre de boutures desséchées.
Chapitre III Résultats et discussions
26
A l'exception du 3309 C, où l'ensemble des pousses se sont desséchées (malgré un taux de
débourrement maximal), le desséchement des pousses a atteint des proportions de l'ordre de 25 à
91 % selon les porte-greffes.
Ce desséchement fait suite à l'absence de néoformation de racines sur les boutures
considérées (Figure 7) ou à la dégénérescence des racines néoformées (Figure 8).
Figure 8 : Desséchement des jeunes pousses et dégénérescence des racines.
Les mesures moyennes de la croissance en longueur des pousses de porte-greffes sont
regroupées dans le Tableau 5. Les mesures détaillées sont indiquées en Annexe 4.
Les résultats obtenus montrent une augmentation de la croissance en longueur des jeunes
pousses en fonction du temps quelque soit la variété de porte-greffe et le rang du bourgeon.
Les boutures de type N0 se sont caractérisées relativement par les croissances les plus
élevées (10 clones sur 14) par rapport aux boutures N1 et N2, malgré que les pousses les plus
longues ont été enregistrées chez ces deux dernières catégories (1103 P). Les pousses les plus
réduites ont été observées chez le 140 Ru.
Par contre, celle du 99 R se distingue par une très grande variabilité entre les deux clones,
presque du simple ou double.
Dans l'ensemble, les écarts de croissance sont assez réduits pour l'ensemble des variétés
selon le type de bouture, ils ne dépassent jamais les 3 cm de différence chez le SO 4,
le 41 B (194), le 140 Ru (101), 110 R (139), le 110 R (140), le 140 Ru (200), le 110 R (151),
le 140 Ru (265) et le 99 R (96) . Cette tendance à la stabilité est bien illustrée au niveau des
courbes d'évolution des jeunes pousses (Figures 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16 et 17).
Chapitre III Résultats et discussions
27
Tableau 5 : Mesures moyennes de la croissance en longueur (moy. de 6 rép.) des différents porte-
greffes selon le rang du bourgeon.
Variétés (clones) R
angs
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
1103 P (112)
N0 15.6 ± 3.3 16.7 ± 3.7 17.7 ± 3.7 18.3 ±3.7 19.3 ± 3.8 20.5 ± 4 21.8± 4.2 22.9 ± 4.2 24.3 ± 4.4
N1 11 ± 2.4 17.8 ± 5.3 19.5 ± 5.1 20.5 ± 5.2 23.2 ± 4.3 24.9 ± 4.5 26.3 ± 4.5 27.6 ± 4.8 29 ± 4.5
N2 13.7 ± 6.3 15.3 ± 6.3 17.1 ± 7 18.2 ± 6.8 19.8 ± 7.1 21.3 ± 7.6 22.5 ± 7.8 23.4 ± 7.5 24.6 ± 7.5
1103 P (113)
N0 8.9 ± 4 10.2 ± 3.7 11.5 ± 3.6 12.8 ± 3.6 16.2 ± 3.3 17.5 ± 3.3 19 ± 3.6 20.2 ± 3.5 22 ± 3.5
N1 11 ± 6.5 13 ± 6.5 15.7 ± 4.9 17.2 ± 4.5 18.7 ± 3.5 20.3 ± 3.3 21.3 ± 3.5 22.3 ± 3.4 23.3 ± 3.1
N2 13.4 ± 6.9 14.9 ± 7.1 19.5 ± 6.9 20.7 ± 6.5 21.3 ±6.5 23.6 ± 7.1 25 ± 7.4 26.5 ± 7.5 28.5 ± 8.3
99 R (96)
N0 10.6 ± 5.5 15.2 ± 5.6 16.3 ± 5.5 17.5 ± 5.8 19 ± 5.9 20.2 ± 6.1 21 ± 6.3 22.8 ± 7 24.5 ± 7.2
N1 11.1 ± 4.1 12.2 ± 4 13.5 ± 4 15.3 ± 4 16.6 ± 4.3 17.9 ± 4.2 19 ± 4 20.2 ± 4.5 21.9 ± 4.3
N2 12.1 ± 10.3 13.7 ± 10.3 16.1 ± 9.7 17.7 ± 9.7 18.9 ± 9.5 20.4 ± 9.9 21.5 ± 10.4 22.9 ± 10.8 24 ± 11.1
99 R (179)
N0 6.5 ± 3.7 7.4 ± 3.9 8.6 ± 3.8 9.8 ± 3.8 10.9 ± 3.7 12.3 ± 3.8 13.1 ± 3.7 15 ± 4.2 16.4 ± 4.4
N1 3.8 ± 1.9 3.6 ± 2.5 4.7 ± 2.6 5.8 ± 2.7 8.5 ± 2 10.4 ± 1.5 11.4 ± 2.4 12.3 ± 1.7 13.8 ± 1.3
N2 1.8 ± 0.9 2.7 ± 0.8 3.7 ± 1.4 4.9 ± 1.8 6.8 ± 2 8.1 ± 2 9 ± 2.2 10 ± 2.2 11.6 ± 2.5
SO 4 (05)
N0 5.6 ± 1.1 6.2 ± 1.1 7.4 ± 1.1 8 ± 1.3 8.8 ± 1.2 10.6 ± 1 11.5 ± 1 12.8 ± 1.3 14.4 ± 1.5
N1 5.3 ± 0.6 6.1 ± 0.6 7.7 ± 0.4 8.3 ± 0.5 9.2 ± 0.5 9.7 ± 0.4 10.8 ± 0.5 12 ± 0.6 13.3 ± 0.8
N2 4.6 ± 1.6 5.6 ± 1.6 7.2 ± 1.6 8 ± 1.8 8.9 ± 1.9 9.5 ± 1.7 10.6 ± 1.7 11.8 ± 1.7 12.8 ± 1.7
110 R (139)
N0 5.3 ± 1.3 6.4 ± 1.2 7.5 ± 1.4 8.7 ± 1.3 9.8 ± 1.4 11.2 ±1.2 12.2 ± 1.4 13 ± 1 14.8 ± 1
N1 4.7 ± 1.2 5.7 ± 1.1 6.8 ± 1.2 8.1 ± 1.4 9.4 ±1.1 11 ± 1 12.1 ± 0.9 12.5 ± 1.3 13.6 ± 1.1
N2 6.7 ± 1.4 7.7 ± 1.4 8.9 ± 1.5 9.8 ± 1.8 10.6 ± 2 12.3 ±1.8 13.3 ± 1.7 14.6 ± 2.1 15.7 ± 2.5
110 R (140)
N0 8.9 ± 3.1 10 ± 2.9 11.2 ± 2.8 12.2 ± 2.7 13.1 ± 2.7 14.3 ± 2.9 15 ± 3 16.3 ± 2.9 17.8 ± 3.3
N1 7.6 ± 3.6 8.5 ± 3.6 9.5 ± 3.8 10.6 ± 4.1 11.9 ± 3.9 13.7 ± 4.3 14.7 ± 4.3 16.1 ± 4.6 17.4 ± 5
N2 7.3 ± 1.6 8.2 ± 1.8 9.3 ± 1.8 10.3 ± 2 11.3 ± 2.1 12.4 ± 2.1 13.3 ± 2.1 14.6 ± 2.3 15.8 ± 2.5
110 R (151)
N0 7.3 ± 5.1 8.5 ± 5.2 9.7 ± 5.2 10.7 ± 5.4 11.5 ± 5.6 12.7 ± 5.5 13.5 ± 5.5 15.3 ± 5.6 17.2 ± 5.9
N1 7 ± 3.3 7.9 ± 3.4 9.2 ± 3.5 10 ± 3.7 11.1 ± 3.7 12 ± 3.9 12.9 ± 4 14.2 ± 4.3 15.8 ± 4.2
N2 5.7 ± 1.6 6.7 ± 1.8 7.7 ± 1.8 8.8 ± 1.8 9.7 ± 1.7 10.6 ± 2.1 11.6 ± 2.4 13 ± 3 14.2 ± 2.8
41 B (194)
N0 8.7 ± 2.1 9.6 ± 2.3 10.5 ± 2.5 11.2 ± 2.3 12.6 ± 1.9 13.3 ± 2 14.3 ± 2.2 15.9 ± 2.5 18.6 ± 3.6
N1 10.3 ± 3.9 11 ± 2.9 12 ± 3.2 12.9 ± 3.2 14.1 ± 3.3 15 ± 3.3 16.1 ± 3.7 17.3 ± 3.9 18.2 ± 3.7
N2 8.3 ± 3.3 9.3 ± 3.5 10.7 ± 3.4 11.5 ± 3.4 12.4 ± 3.4 13.8 ± 3.9 14.9 ± 3.9 16.3 ± 4.2 17.8 ± 5.1
41 B (195)
N0 11.3 ± 2.5 12.1 ± 2.6 13.4 ± 2.3 14.4 ± 2.3 15.5 ± 2.4 17.8 ± 2.2 19 ± 2.6 20.3 ± 3.1 21.8 ± 3.5
N1 8.4 ± 1.7 9.6 ± 1.5 10.8 ± 1.7 11.8 ± 1.8 13 ± 1.8 14.3 ± 1.9 15.4 ± 2.1 16.3 ± 2.2 17.9 ± 2.2
N2 5.4 ± 2.8 5.3 ± 2.3 6.7 ± 2.6 7.7 ± 2.5 9 ± 2.9 10.7 ± 2.7 11.6 ± 2.7 12.4 ± 2.8 14.2 ± 2.9
140 Ru (101)
N0 3.2 ± 1.3 4 ± 1.2 4.8 ± 1.2 5.8 ± 1.2 6.5 ± 1.1 7.4 ± 1.2 8.7 ± 1.1 9.7 ± 1.2 10.5 ± 1.5
N1 4.5 ± 1 5.3 ± 1.2 6.4 ± 1.2 7.1 ± 1.3 8.1 ± 1.4 9.2 ± 1.2 10.3 ± 1.2 11.4 ± 1.4 12.1 ± 1.4
N2 3.1 ± 1.1 3.9 ± 1.2 4.7 ± 1.2 5.8 ± 1.4 6.7 ± 1.4 7.8 ± 2 8.8 ± 2.1 9.5 ± 1.9 10.2 ± 2.1
140 Ru (200)
N0 3.6 ± 0.8 4.7 ± 1 5.8 ± 0.9 6.7 ± 1.2 7.9 ± 1.3 9.4 ± 1.1 10.8 ± 1.3 11.3 ± 1.2 13.2 ± 1.9
N1 2.6 ± 1.5 3.4 ± 1.6 4.8 ± 1.4 6 ± 1.8 7.1 ± 2 8.3 ± 2.2 9.9 ± 2.1 10.9 ± 2.1 12 ± 2
N2 1.8 ± 1.4 2.3 ± 1.4 4.7 ± 1.2 5.6 ± 1.2 6.4 ± 1.3 7.6 ± 1.4 8.8 ± 1.6 9.9 ± 1.4 10.9 ± 1.4
140 Ru (265)
N0 3.7 ± 1.6 4.7 ± 1.6 5.9 ± 1.8 7.1 ± 2 8.5 ± 3 10 ± 3.5 11.7 ± 3.3 13.3 ± 3.2 14.3 ± 3.2
N1 3.6 ± 1.1 4.4 ± 1.4 6.9± 2.2 7.2 ± 2.6 8.3 ± 2.7 9.3 ± 2.7 10.8 ± 2.4 12 ± 2.6 13 ± 2.8
N2 4.5 ± 2.1 5.4 ± 1.9 5.5 ± 1.5 6.3 ± 1.5 7.3 ± 1.4 8.5 ± 1.5 9.8 ± 1.5 10.8 ± 1.5 11.5 ± 1.7
3309 C (111)
N0 6.8 ± 1.9 8.5 ± 1.9 9.8 ± 1.9 10.8 ± 1.7 11.3 ± 1.7 16.5 18 / /
N1 6.4 ± 3.4 7.5 ± 3.3 8.8 ± 3.4 10 ± 3.3 10.8 ± 3.7 12.5 ± 3.7 13.6 ± 3.4 / /
N2 6.4 ± 2.3 7.3 ± 2.2 8.4 ± 2 9.7 ± 2.1 10.8 ± 1.9 12 ± 1.9 13 ± 2.3 / /
Chapitre III Résultats et discussions
28
Figure 9 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
SO 4 clone 5.
Figure 10 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
41 B clone 194.
Chapitre III Résultats et discussions
29
Figure 11 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
110 R clone 139.
Figure 12 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
110 R clone 140.
Chapitre III Résultats et discussions
30
Figure 13 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
110 R clone 151.
Figure 14 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
140 Ru clone 200.
Chapitre III Résultats et discussions
31
Figure 15 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
140 Ru clone 265.
Figure 16 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
140 Ru clone 101.
Chapitre III Résultats et discussions
32
Figure 17 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
99 R clone 96.
Les écarts les plus élevés sont enregistrés chez le 41 B (195), le 1103 P (113), le 99 R
(179), le 1103 P (112) et le 3309 C dénotant une variabilité de longueur des pousses en fonction
du type de bouture assez bien évidente au niveau des courbes d'évolution de ces porte-greffes
(Figures 18, 19, 20, 21 et 22).
Il est à signaler que seul le 99 R se distingue au niveau de ces deux clones par une très
grande variabilité au niveau de la croissance des jeunes pousses indépendamment du rang des
bourgeons. Elle passe pratiquement du simple au double, alors qu'elle est plus ou moins
équivalente pour tout les clones des autres variétés de porte-greffe.
Chapitre III Résultats et discussions
33
Figure 18 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
41 B clone 195.
Chapitre III Résultats et discussions
34
Figure 19 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
1103 P clone 113.
Figure 20 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
99 R clone 179.
Chapitre III Résultats et discussions
35
Figure 21 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
1103 P clone 112.
Figure 22 : Evolution de la croissance des rameaux selon le rang du bourgeon du porte-greffe
3309 C clone 111.
Chapitre III Résultats et discussions
36
3. Etude de la rhizogénèse :
Cet aspect de la rhizogénèse (néoformation de racines adventives) a été apprécié par le
taux de reprise au bouturage, le nombre, la localisation, la disposition et la longueur des racines.
3.1 Taux de reprise au bouturage:
Nous avons présenté les résultats de la reprise au bouturage de nos différents clones
d'hybrides de porte-greffe dans le Tableau 6.
Pour l'appréciation de ce paramètre, nous considérons qu’une bouture est enracinée
lorsqu'elle possède au moins une racine.
En se référant aux pépiniéristes qui considèrent que le seuil économiquement rentable doit
se situer au-delà de 30 %, nous pouvons dire que le 99 R (96) et le 41 B (194) se démarque
nettement les autres variétés et clones et présentent donc une aptitude au bouturage dans nos
conditions expérimentales, nettement plus élevée que les autres variétés.
Selon le type de bouture considéré, il apparait nettement que les variétés 140 Ru, 3309 C et
110 R (140) se caractérisant par les taux les plus bas (inferieurs à 10 % et parfois nuls). Les taux
les plus élevés (supérieur à 40 %) ont été enregistrés chez les variétés 1103 P (N2 et N1), 99 R
(N0 et N1), 41 B (N0 et N1), SO 4 (N0) et 110 R (N0) et il est compris entre 10 et 36 % pour les
autres.
Indépendamment de la catégorie de bouture considérée, le taux le plus élevé est observé
chez le 99 R (96) et le 41 B (194) où il dépasse le seuil de 40 %, il est compris entre 30 et 33 %
chez le 110 R (151), le 99 R ( 179), le SO 4 et le 1103 P, il est inférieur à 20 % chez le 41 B (195),
le 110 R (139) et même à 10 % pour le 110 R (140).
Indépendamment des variétés et clones, ce taux de reprise au bouturage est relativement
stable et similaire chez les trois catégories de boutures, il oscille entre 20 et 23 %.
Tableau 6 : Taux de reprise au bouturage des différents porte-greffes selon le rang du
bourgeon.
Variétés (clones) N0 N1 N2
NBI* NBR* % NBI NBR % NBI NBR %
1103 P (112) 10 1 10 10 6 60 10 2 20
1103 P (113) 09 1 11 08 2 25 11 7 64
Chapitre III Résultats et discussions
37
99 R (96) 09 5 56 11 6 55 12 4 33
99 R (179) 10 4 40 12 2 17 12 5 42
SO 4 (05) 12 5 42 12 2 17 11 4 36
110 R (139) 10 0 0 11 3 27 11 1 9
110 R (140) 10 2 20 11 1 9 11 0 0
110 R (151) 12 5 42 12 4 33 12 3 25
41 B (194) 14 6 43 12 5 42 11 4 36
41 B (195) 11 2 18 11 2 18 10 1 10
140 Ru (101) 13 0 0 10 0 0 12 0 0
140 Ru (200) 10 0 0 12 0 0 11 0 0
140 Ru (265) 12 0 0 12 2 17 12 1 8
3309 C (111) 12 1 8 12 0 0 12 0 0
Total 154 32 21 156 35 23 158 32 20 NBI* : Nombre de boutures initiales NBR* : Nombre de boutures enracinées
3.2 Nombre de racines:
En ce qui concerne le nombre, la disposition, la localisation et la longueur des racines,
nous avons éliminé de nos résultats les lots suivants : le 140 Ru clones 101 et 200 (rangs N0, N1,
N2), le 110 R clone 139 et le 140 Ru clone 265 (N0), le 110 R clone 140 (N2) et le 3309 C clone
111 (N1 et N2) qui se sont caractérisés par une absence de reprise au bouturage. Les résultats sont
regroupés dans le Tableau 7 et détaillée en Annexe 5.
Tableau 7 : Nombre de racines néoformées par bouture des différents porte-greffes selon le
rang du bourgeon.
Variétés (clones) Rangs
Bou
ture
1 B
outu
re 2
Bou
ture
3 B
outu
re 4
Bou
ture
5 B
outu
re 6
Bou
ture
7
Total
Nombre moyen de racines par
bouture
1103 P (112)
N0 7 7 0.7 N1 2 1 6 10 11 8 38 3.8 N2 15 14 29 2.9
1103 P (113)
N0 12 12 1.3 N1 13 4 17 2.1
Chapitre III Résultats et discussions
38
N2 14 13 10 3 9 16 10 75 6.8
99 R (96)
N0 10 9 11 9 13 52 5.8 N1 15 12 10 10 6 7 60 5.5 N2 13 7 9 10 39 3.3
99 R (179)
N0 10 16 12 7 45 4.5 N1 16 6 22 1.8 N2 9 14 6 3 2 34 2.8
SO 4 (05)
N0 8 10 8 12 9 47 3.9 N1 7 5 12 1 N2 10 8 3 1 22 2
110 R (139)
N1 2 3 1 6 0.5 N2 7 7 0.6
110 R (140)
N0 4 3 7 0.7 N1 2 2 0.2
110 R (151)
N0 8 6 5 7 2 28 2.3 N1 7 7 5 2 21 1.8 N2 3 5 7 15 1.3
41 B (194)
N0 9 4 2 4 3 2 24 1.7 N1 2 8 5 6 5 26 2.2 N2 12 7 4 4 27 2.5
41 B (195)
N0 6 6 12 1.1 N1 5 4 9 0.8 N2 2 2 0.2
140 Ru (265)
N1 4 3 7 0.6 N2 5 5 0.4
3309 C (111) N0 6 6 0.5
Le nombre de racines néoformées par bouture est très variable d'une bouture à une autre,
indépendamment de la variété et de son rang (1 à 16). Le nombre total de racines néoformées sur
l'ensemble des boutures est aussi très fluctuant selon la variété (clone) et la catégorie de bouture
(N0, N1, N2) considérée ( 2 à 75).
En prenant en considération le nombre moyen de racines néoformées par bouture par
rapport au nombre initial de bouture par variété ou clone, nous constatons que la catégorie N0
présente un nombre de racines supérieur à N1 et N2 (8 clones sur 12) par rapport à la catégorie N1
(1 clone sur 12) et N2 (3 clones sur 12), malgré que le nombre le plus est enregistré au niveau des
boutures N2 du 1103 P (113).
Le nombre de racines émises varie selon le rang de bouture, le clone d'une même variété et
entre les variétés. D'après Julliard (1967), l'intensité de la rhizogénèse est fonction de la quantité
d'auxines produites par une variété donnée et le nombre de racines formées est fonction du nombre
de cellules du cambium excité par l'auxine. En plus, Huglin et Schneider (1998) précisent que la
variabilité de la rhizogénèse pourrait s'expliquer par l'existence d'un précurseur de la substance
organogène du méristème racinaire qui serait présent dans les tissus en quantité variable selon le
Chapitre III Résultats et discussions
39
génotype, puisque chez certaines Vitis, les proliférations cellulaires peuvent être très abondantes
sans formation de racines.
La supériorité en ce qui concerne l'émission des racines des boutures de type N0 est en
accord avec les travaux de Bouard (1966) qui a mis en évidence que les boutures N0 se
caractérisent par un meilleur enracinement et l'auteur suggère qu'il y aurait des potentialités
différentes selon le rang des bourgeons sur le rameau (phénomène rythmique ternaire).
3.3 Disposition des racines :
Nous avons constaté que lorsque les racines apparaissent sur les boutures de porte-greffe,
leur disposition est différente selon la variété. Elles se forment principalement au niveau du nœud,
le long du mérithalle et/ou à la base de la section (Figures 23, 24 et 25). Les résultats de la
disposition des racines sont regroupés dans le Tableau 8.
Il ressort que la quasi-totalité (plus de 80 %) des racines néoformées se trouve à la base de
la bouture quelque soit la catégorie considérée (N0, N1, N2), à l'exception du 1103 P (113) et du
99 R (179) où elles apparaissent le long du mérithalle.
Tableau 8 : Disposition des racines sur les boutures des différents porte-greffes selon le rang du
bourgeon.
Variétés (clones)
N0 N1 N2
Nœud Mérithalle Base Nœud Mérithalle Base Nœud Mérithalle Base 1103 P (112) 0 3 4 3 0 35 4 0 25 1103 P (113) 0 10 2 6 3 8 19 11 45
99 R (96) 0 0 52 0 3 57 1 5 33 99 R (179) 2 0 43 2 12 8 0 7 27 SO 4 (05) 5 10 32 0 1 11 2 0 20
110 R (139) / / / 1 1 4 0 0 7 110 R (140) 0 0 7 2 0 0 / / / 110 R (151) 1 6 21 2 0 19 1 0 14
Chapitre III Résultats et discussions
40
41 B (194) 1 0 23 1 4 21 2 11 14
41 B (195) 0 1 11 0 1 8 0 0 2
140 Ru (265) / / / 0 0 7 0 0 5 3309 C (111) 0 0 6 / / / / / /
Total 9 30 201 17 25 178 29 34 192
Figure 23 : Racines au niveau de la base. Figure 24 : Racines le long du mérithalle.
Figure 25 : Racines au niveau du nœud .
3.4 Localisation des racines :
Chapitre III Résultats et discussions
41
Nous avons essayé de localiser l'emplacement des racines néoformées par rapport à l'œil.
Les racines émergent soit du côté du bourgeon, soit à l'opposé de celui-ci (Figures 26, 27). La
disposition de racines est indiquée dans le Tableau 9.
Par rapport aux deux orthostiques de la bouture, la majorité des racines ( plus des deux
tiers) se trouve sur la génératrice passant par l'axe de l'œil, le tiers restant sur la seconde, quelque
soit la variété ou la catégorie de la bouture, à l'exception du SO 4 où cette localisation semble
équivalente de part et d'autre de la bouture et à un degré moindre dans le cas des boutures N0 et N1
du 99 R (96 et 179) et N0 du 1103 P (112).
Figure 26 : Racines du côté du bourgeon. Figure 27 : Racines du côté opposé du bourgeon.
Tableau 9 : Localisation des racines des différents porte-greffes selon le rang du bourgeon.
Variétés (clones)
N0 N1 N2 Côté
bourgeon Côté
opposé Côté
bourgeon Côté
opposé Côté
bourgeon Côté
opposé 1103 P (112) 3 4 26 12 20 9 1103 P (113) 7 5 12 5 54 21
99 R (96) 26 26 37 23 30 9 99 R(179) 27 18 12 10 17 17 SO 4 (05) 23 24 7 5 12 10
110 R (139) / / 5 1 7 0 110 R (140) 5 2 2 0 / / 110 R (151) 21 7 13 8 8 7 41 B (194) 22 2 23 3 20 7
Chapitre III Résultats et discussions
42
41 B (195) 10 2 9 0 0 2 140 Ru (265) / / 7 0 5 0 3309 C (111) 6 0 / / / /
Total 150 90 153 67 173 82 % 63 37 70 30 68 32
Nos résultats sont en accord avec ceux de Julliard (1963, 1973), Bouard (1966), Favre
(1974), Huglin (1986), Galet (2000) et (Meghezzi, 2014) qui ont montré que le bourgeon exerce
une influence déterminante sur le nombre et la répartition des racines néoformées.
Nous avons observé par ailleurs, dans les conditions de notre expérimentation que
l'absence d'évolution du bourgeon n'empêche pas la formation de racines chez quelques boutures
(99 R clone 96) comme le montre la Figure 28.
Figure 28 : Néoformation de racines sans débourrement du bourgeon.
3.5 Longueur des racines :
La longueur moyenne des racines chez les différentes variétés de porte-greffes est illustré
dans le Tableau 10. Les mesures détaillées sont indiquées en Annexe 6.
Dans l'ensemble, la longueur moyenne des racines est comprise entre 3 et 17 cm sur les
boutures de type N1. Il est à signaler que la racine la plus longue a été enregistré chez le 41 B
avec plus de 30 cm et la plus courte chez le 99 R (179) avec moins de 1 cm sur les boutures de
type N0 (Annexe 6).
Tableau 10 : Longueur moyenne (cm) des racines des différents porte-greffes
selon le rang du bourgeon.
Variétés (clones) N0 N1 N2
Chapitre III Résultats et discussions
43
1103 P (112) 6.5 ± 3.3 8.3 ± 5.2 6.2 ± 0.3 1103 P (113) 9.2 ± 2.9 8.8 ± 4.1 8.9 ± 1.2
99 R (96) 6.5 ± 1.5 5.7 ± 0.9 7 ± 1.1 99 R (179) 6.8 ± 0.8 3.4 ± 0.8 7.6 ± 2.5 SO 4 (05) 8.1 ± 3.5 9.2 ± 0.5 11.4 ± 4.3
110 R (139) / 6.8 ± 5.3 7.4 ± 3.6 110 R (140) 7 ± 1.9 17. ± 4.9 / 110 R (151) 5.9 ± 1.5 8.5 ± 3.7 9.8 ± 3.1 41 B (194) 13.1 ± 1.6 11.5 ± 1.4 9.4 ± 1.3 41 B (195) 14.3 ± 0.8 14.7 ± 0.3 9.5 ± 1.5
140 Ru (265) / 14.6 ± 2.5 7.7 ± 2.1 3309 C (111) 9.6 ± 2.1 / /
Nous avons essayé de relier la croissance de la partie aérienne avec celle de la partie
souterraine, en vue de mettre en évidence éventuellement les phénomènes de corrélation
spécifique de la vigne (rythmicité ternaire) entre ces deux organes par rapport à la catégorie de
bouture (N0, N1, N2). Les résultats sont indiqués dans le Tableau 11.
Il s'avère d'après l'observation des résultats de ce tableau que la catégorie de bouture de
rang N0 s'est caractérisée par une prépondérance de croissance au niveau de ces deux organes (5
clones sur 12) par rapport aux deux autres catégories de bouture N2 (1 clone sur 12) et N1 (néant).
La corrélation semble assez évidente, les pousses aériennes les plus longues ont enregistré
les racines les plus longues et la rythmicité ternaire semble encore une fois confirmée (supériorité
des N0 par rapport aux N2 et N1).
Tableau 11 : Longueur moyenne (cm) des pousses et des racines des différents porte-greffes
selon le rang du bourgeon.
Variétés (clones)
Longueur moyenne des rameaux Longueur moyenne cumulée de racines
N0 N1 N2 N0 N1 N2
1103 P (112) 24.3 29 24.6 45.8 43.2 89.5
1103 P (113) 22 23.5 28.5 110.9 87 92.6
99 R (96) 24.5 21.9 24 66.2 58.8 61.8
99 R (179) 16.4 13.8 11.6 72.5 34.7 48.9
SO 4 (05) 14.4 13.3 12.8 74.7 54.8 56.5
Chapitre III Résultats et discussions
44
110 R (139) 14.8 13.5 15.7 0 14.3 51.6
110 R (140) 17.8 17.4 15.8 25.1 34.9 0
110 R (151) 17.2 15.8 14.2 32.9 51 47.9
41 B (194) 18.6 18.2 17.8 51.7 59.4 65.2
41 B (195) 21.8 17.9 14.2 86 66.2 18.9
140 Ru (265) 14.3 13 11.5 0 50 38.7
3309 C (111) 20.5 16.5 13 41.5 0 0
Par ailleurs, il est à signaler que la proportion de racines la plus élevée se situe dans la
l'intervalle comprise entre 5 et 10 cm de longueur quelque soit la variété et la bouture considérée
avec plus de 42 %. La répartition des racines selon leur longueur par tranche d'intervalle est
indiquée dans le Tableau 12.
Tableau 12 : Répartition des racines selon leur longueur tranche d'intervalle des différentes variétés de porte-greffes selon le rang du bourgeon.
N0
Variétés clones Longueur des racines (cm) Total [0 - 5[ [5 - 10[ [10 -15[ [15 - 20[ [20 - 25[ Plus 25
1103 P 112 2 4 1 0 0 0 7 113 1 7 4 0 0 0 12
99 R 96 15 30 5 2 0 0 52 179 21 13 9 2 0 0 45
SO 4 05 16 15 10 4 1 1 47
110 R 140 2 4 0 1 0 0 7 151 15 11 1 0 0 1 28
41 B 194 0 2 17 5 0 0 24
Chapitre III Résultats et discussions
45
195 1 5 1 3 1 1 12 3309 C 111 1 5 0 0 0 0 6
Total 74 96 48 17 2 3 240
N1
1103 P 112 12 21 3 2 0 0 38 113 4 5 4 2 2 0 17
99 R 96 27 26 7 0 0 0 60 179 20 2 0 0 0 0 22
SO 4 05 1 6 4 1 0 0 12
110 R 139 4 1 0 0 1 0 6 140 0 0 0 2 0 0 2 151 3 10 3 4 0 1 21
41 B 194 3 7 12 3 1 0 26 195 0 1 5 2 1 0 9
140 Ru 265 0 1 3 2 1 0 7 Total 74 80 41 18 6 1 220
N2
1103 P 112 12 14 2 1 0 0 29 113 10 42 17 6 0 0 75
99 R 96 9 25 5 0 0 0 39 179 14 12 5 1 2 0 34
SO 4 05 4 9 5 2 2 0 22
110 R 139 2 3 2 0 0 0 7 151 4 5 3 2 1 0 15
41 B 194 1 14 12 0 0 0 27 195 0 1 1 0 0 0 2
140 Ru 265 0 4 1 0 0 0 5 Total 56 129 53 12 5 0 255
CONCLUSION
Conclusion
45
Conclusion:
Au terme de cette étude sur l'aptitude à la rhizogénèse de boutures à un bourgeon de
quelques variétés de porte-greffes de vigne selon le rang du bourgeon dans les conditions de
laboratoire (semi-contrôlées), nous a permis de faire les constatations suivantes.
En ce qui concerne la partie végétative aérienne (jeune pousse), la position de l'œil n'a
aucune influence sur le stade phénologique du débourrement, alors que vis-à-vis de la croissance en
longueur des rameaux, elle s'est révélée déterminante: la longueur des rameaux des boutures N0
présente une supériorité par rapport à celle des boutures N1 et N2.
En ce qui concerne la partie souterraine (racines adventives néoformées), malgré que le taux
de reprise au bouturage est dans l'ensemble faible et très variable selon les porte-greffes, les
boutures N0 se caractérisent par une légère supériorité (5) par rapport aux boutures N1(3) et N2 (2).
Le nombre de racines le plus élevé a été obtenu sur les boutures N0 (8), bien loin de celles de
N2 (3) et N1(1).
Nous n'avons pas observé de différence entre les catégories de boutures en ce qui concerne
la longueur moyenne des racines, alors qu'elle semble évidente par le calcul de la moyenne cumulée
chez les boutures N0 (6) par rapport à celles de N1 et N2 (3). Par ailleurs, nous avons mis en
évidence une corrélation assez nette entre la croissance en longueur des jeunes pousses avec celle
des racines où la catégorie de bouture N0 (5) se démarque nettement des deux autres (1 et 0 pour N2
et N1).
En définitive, les résultats préliminaires que nous avons obtenus, nous permet d'affirmer
que la position du bourgeon sur le sarment a une influence sur les paramètres étudiés et la
rythmicité ternaire d'origine endogène est relativement bien évidente.
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ANNEXES
Annexes Annexe 1 : Description des stades phénlogique de la vigne selon Meier (2001).
Stade principal 0 : bourgeonnement ou débourrement.
00 Dormance : les bourgeons d’hiver sont pointus à arrondis, suivant la variété ils sont
brun clair à foncé et les écailles sont plus ou moins appliquées aux bourgeons
01 Début du gonflement des bourgeons : les bourgeons s’allongent à l’intérieur des écailles
03 Fin du gonflement des bourgeons : les bourgeons ne sont pas encore verts
05 « Stade de la bourre » : une protection cotonneuse est nettement visible
07 Début de l’éclatement des bourgeons (débourrement) : l’extrémité verte de la jeune pousse
est juste visible
09 Débourrement : l’extrémité verte de la jeune pousse est nettement visible
Stade principal 1 : développement des feuilles
11 Première feuille étalée et écartée de la pousse
12 2 feuilles étalées
13 3 feuilles étalées
1 . Et ainsi de suite...
19 9 ou davantage de feuilles sont étalées
Stade principal 5 : apparition des inflorescences
53 Les grappes (inflorescences) sont nettement visibles
55 Les grappes augmentent de taille, les boutons floraux sont agglomérés
57 Les grappes sont bien développées, les fleurs se séparent
Stade principal 6 : la floraison
60 Les premiers capuchons floraux se séparent du réceptacle
61 Début de la floraison : 10% des capuchons floraux sont tombés
62 20% des capuchons floraux sont tombés
63 Floraison partielle : 30% des capuchons floraux sont tombés
Annexes 64 40% des capuchons floraux sont tombés
65 Mi-floraison : 50% des capuchons floraux sont tombés
66 60% des capuchons floraux sont tombés
67 70% des capuchons floraux sont tombés
68 La floraison s’achève : 80% des capuchons floraux sont tombés
69 Fin de la floraison
Stade principal 7 : développement des fruits
71 Nouaison : début du développement des fruits, toutes les pièces florales sont tombées
73 Les fruits (baies) ont la grosseur de plombs de chasse, les grappes commencent à s’incliner
vers le bas
75 Les baies ont la grosseur de petits pois, les grappes sont en position verticale
77 Début de la fermeture de la grappe (les baies commencent à se toucher)
79 La fermeture de la grappe est complète, les fruits ont fini de grossir
Stade principal 8 : maturation des baies
81 Début de la maturation : les baies commencent à s’éclaircir et/ou à changer de couleur
83 Eclaircissement et/ou changement de couleur en cours
85 Les baies deviennent molles au toucher
89 Les baies sont mûres pour la vendange
Stade principal 9 : sénescence ou début du repos végétatif
91 Après la vendange : l’aoûtement du bois est terminé
92 Début de la coloration des feuilles
93 Début de la chute des feuilles
95 50% des feuilles sont tombées
97 Fin de la chute des feuilles
99 Baies mûres en phase de conservation
Annexes Annexe 2 : Description et aptitudes des différents porte-greffes.
1. Le porte-greffe 1103 P (Paulsen) :
• Origine : c'est un hybride de Berlandieri Resseguier N°2 x Rupestris du Lot
• Souche : vigueur moyen à port dressé.
Aptitudes et exigences:
• Donne de bons résultats en terrains sec, calcaire ou argilou-calcaires à sous sol frais et humides.
• Vigueur bonne.
• Plus résistant au calcaire actif (20%) que le 110R.
• Bonne reprise au bouturage et au greffage.
• 11 clones ont été agrées (112, 112 T1, 113, 167, 168, 201, 201 T1, 202, 202 T1, 234, 240).
2. Le porte-greffe 99 R (Richter) :
• Origine: c'est un hybride de Berlandieri Las sorres x Rupestris du Lot.
• Souche : puissant à port dressé.
Aptitudes et exigences:
• Reprise moyenne de bouturage, bonne reprise au greffage sur place mais capricieux sur table.
• Résistance jusqu'à 17% de calcaire actif.
• Vigoureux assez résistant à la sécheresse et aux vents desséchants.
• Porte-greffe des terres de qualité moyenne, peu profondes et sèches.
• 11 clones ont été sélectionnés ( N° 96, 96 T1, 137, 138, 150, 162, 175, 178 T1, 179 T1, 222 et 223).
3. Le porte-greffe SO 4 (Sélection Oppenheim N°4 ) :
• Origine : c'est un hybride Berlandieri x Riparia N °4 de Teleki
• Souche : moyenne à port rampant.
Aptitudes et exigences:
• Résistance jusqu'à 17% de calcaire actif.
• Bonne reprise au bouturage.
• 78 clones ont été agrées ( N° 5, 5 T1, 15 à 20, 72, 73,74, 102 à106, 154 à 161, 165, 166, 174, 203 à 205……).
4. Le porte-greffe 110 R (Richter) :
• Origine : C'est un hybride de croisement de Berlandieri Rességuier N° 2 x Rupestris Martin.
• Souche : puissante à port dressé.
Annexes Aptitudes et exigences:
• Mauvaise reprise au bouturage (10 à 15%), la réussite au greffage sur place est très bonne, mais
sur table est souvent médiocre.
• Très vigoureux.
• Résistance jusqu'à 17% de calcaire actif.
• 17 clones ont été agrées (N° 6, 7,100, 118, 118 T1, 119, 119 T1, 139, 140, 151, 152, 163, 164,
180, 192, 206, 237).
5. Le porte-greffe 41 B Millardet et de Grasset:
• Origine : il fut obtenu en croisement le Chasselas x Berlandieri.
• Souche : vigoureuse à port rampant.
Aptitudes et exigences:
• La reprise au bouturage est médiocre (15 à 40%), greffage de place bon, sur place souvent décevant.
• C'est un porte-greffe pour terres calcaires bien drainées, plutôt sèches.
• 18 clones ont agrées (N°80, 86,87, 88, 153, 172, 193, 194, 195, 207, 208, 209, 210,211, 231, 232, 233 et 238).
4. Le porte-greffe 140 Ru (Ruggeri) :
• Origine : il a été obtenu par croisement de Berlandieri Rességuier N°2 x Rupestris du Lot.
• Souche : vigoureuse à port semi-dressé.
Aptitudes et exigences:
• Très vigoureux.
• Résistant à la sécheresse.
• Reprise médiocre au bouturage (20 %).
• Résistance jusqu'à 32% de calcaire actif.
• 10 clones ont été agrées ( N° 101, 101 T1, 200, 200 T1, 216, 217, 227, 228, 229, 230).
7. Le porte-greffe 3309 C (Couderc):
• Origine : c'est un hybride de Riparia tomenteux x Rupestris Martin.
Aptitudes et exigences:
• Reprise au bouturage et au greffage est bonne.
• Résistance à la chlorose est moyenne jusqu’à 11% de calcaire actif.
• 14 clones ont été agréés (N°8, 111, 111 T, 143, 144, 145, 146, 147, 173, 187, 188, 189, 220, et
221).
Annexes
Annexe 3 : Nombre de boutures débourrées au cours du temps selon le type de bourgeon.
Variétés (clones)
Ran
gs
13 /
02 14
/ 02
20 /
02 23
/ 02
27 /
02 05
/ 03
11 /
03 17
/ 03
25 /
03
Nombre de boutures non débourrées
Nombre de boutures initiales
1103 P (112)
N0 3 5 6 8 9 1 10 N1 1 3 6 7 8 9 1 10 N2 2 4 5 6 6 6 8 2 10
1103 P (113)
N0 0 1 2 4 6 3 9 N1 0 2 2 4 5 5 6 2 8 N2 0 3 3 6 7 11 0 11
99 R (96)
N0 0 0 0 1 2 5 7 9 0 9 N1 0 0 1 5 6 8 10 11 0 11 N2 0 0 1 4 6 7 11 1 12
99 R (179)
N0 0 0 2 4 5 5 10 0 10 N1 0 0 0 4 4 4 4 6 6 12 N2 0 0 0 0 0 1 3 4 6 6 12
SO 4 (05)
N0 0 3 5 10 2 12 N1 3 6 7 10 2 12 N2 2 5 9 2 11
110 R (139)
N0 0 0 2 7 8 8 10 0 10 N1 0 0 3 5 6 8 8 9 2 11 N2 0 0 2 6 8 9 10 11 0 11
110 R (140)
N0 0 0 4 6 8 9 10 0 10 N1 0 0 3 5 8 11 0 11 N2 0 0 2 6 7 8 8 9 2 11
110 R (151)
N0 0 0 3 7 7 10 12 0 12 N1 0 0 3 9 9 11 12 0 12 N2 0 0 3 8 10 10 11 12 0 12
41 B (194)
N0 0 0 3 8 9 10 12 13 1 14 N1 0 0 4 8 9 9 10 2 12 N2 0 0 3 4 6 8 9 2 11
41 B (195)
N0 0 0 4 7 7 9 11 0 11 N1 0 0 2 4 6 8 9 2 11 N2 0 0 0 0 0 1 6 8 2 10
140 Ru (101)
N0 0 0 0 2 2 4 7 9 10 3 13 N1 0 0 0 5 6 7 8 8 9 1 10 N2 0 0 0 5 5 5 7 8 10 2 12
140 Ru (200)
N0 0 0 0 5 6 7 8 2 10 N1 0 0 0 6 6 6 9 3 12 N2 0 0 0 6 7 7 8 9 10 1 11
140 Ru (265)
N0 0 0 0 3 6 7 9 3 12 N1 0 0 0 6 7 9 11 1 12 N2 0 0 0 6 7 7 9 10 11 1 12
3309 C (111)
N0 3 6 9 10 12 0 12 N1 2 5 9 12 0 12 N2 4 7 9 10 12 0 12
Annexes
Annexe 5: Nombre de racines néoformées par type de bouture.
Variétés (clones)
Ran
gs
B1 B2 B3 B4 B5 B6 B7 B8 B9 B10 B11 B12 B13 B14 Total
Nombre moyen
de racine par
bouture 1103 P (112)
N0 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 0.7 N1 2 1 6 10 11 8 0 0 0 0 38 3.8 N2 15 14 0 0 0 0 0 0 0 0 29 2.9
1103 P (113)
N0 12 0 0 0 0 0 0 0 0 12 1.3 N1 13 4 0 0 0 0 0 0 17 2.1 N2 14 13 10 3 9 16 10 0 0 0 0 75 6.8
99 R (96)
N0 10 9 11 9 13 0 0 0 0 52 5.8 N1 15 12 10 10 6 7 0 0 0 0 0 60 5.5 N2 13 7 9 10 0 0 0 0 0 0 0 0 39 3.3
99 R (179)
N0 10 16 12 7 0 0 0 0 0 0 45 4.5 N1 16 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 22 1.8 N2 9 14 6 3 2 0 0 0 0 0 0 0 34 2.8
SO 4 (05)
N0 8 10 8 12 9 0 0 0 0 0 0 0 47 3.9 N1 7 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 12 1 N2 10 8 3 1 0 0 0 0 0 0 0 22 2
110 R (139)
N0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N1 2 3 1 0 0 0 0 0 0 0 0 6 0.5 N2 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 0.6
110 R (140)
N0 4 3 0 0 0 0 0 0 0 0 7 0.7 N1 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0.2 N2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
110 R (151)
N0 8 6 5 7 2 0 0 0 0 0 0 0 28 2.3 N1 7 7 5 2 0 0 0 0 0 0 0 0 21 1.8 N2 3 5 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 15 1.3
41 B (194)
N0 9 4 2 4 3 2 0 0 0 0 0 0 0 0 24 1.7 N1 2 8 5 6 5 0 0 0 0 0 0 0 26 2.2 N2 12 7 4 4 0 0 0 0 0 0 0 27 2.5
41 B (195)
N0 6 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 12 1.1 N1 5 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9 0.8 N2 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0.2
140 Ru (101)
N0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
140 Ru (200)
N0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
140 Ru (265)
N0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N1 4 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 0.6 N2 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0.4
3309 C (111)
N0 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 6 0.5 N1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Annexes
Annexe 6 : Longueur de racines (cm) par bouture selon le rang du bourgeon des porte-greffes.
1103 P clones 112 et 113.
1103 P (112)
Rangs Buotures R1 R 2 R 3 R 4 R 5 R 6 R 7 R 8 R 9 R 10 R 11 R 12 R 13 R 14 R 15 R 16 Moy
N0 B 1 5.6 2.3 8.6 2.1 10 9.6 7.6 6.5 6.5
N1
B 1 18.6 19.3 19.0
8.3
B2 6.3 6.3 B3 6.3 5.2 3.4 7.2 11.3 4.2 6.3 B4 7.6 1.2 5.3 9.4 5.1 2.4 2.8 8.1 5.2 2.3 4.9 B5 2.3 5.8 9.1 15.3 6.3 5.6 7.7 3.6 6.6 5.4 4.7 6.6 B 6 18.4 8.1 4.3 3.6 5.7 6.6 5.2 3.6 6.9
N2 B 1 11 2.5 2 5.3 3.4 2.8 7.2 8.3 10.7 9.1 7.2 9.8 4.5 6.2 5.5 6.4
6.2 B 2 15.3 9.2 4.1 4.3 9.6 8.3 8.6 3.5 3.6 6.1 2.1 5.3 2 1.4 6.0
1103 P (113)
N0 B 1 14.1 13.3 6.3 12.7 7.2 7.2 8.5 4.8 11.2 8.1 8.3 9.2 9.2 9.2
N1 B1 20.3 20.9 19.2 12.4 16.4 10.6 6.2 5.3 7.7 4.7 12.5 3.4 12.7 11.7
8.8 B2 3.2 9.4 6.2 4.6 5.9
N2
B1 12.1 6.3 9.6 7.2 12.3 13.1 14.2 7.3 6.4 15.2 13.1 8.9 9.2 4.7 10
8.9
B2 8.6 9.2 10.1 11.4 5.2 9.4 10.4 9.4 4.9 6.1 8.3 15.1 10.2 9.1 B3 8.9 5.7 3.4 15.2 15.9 13.4 10.1 12.1 7.3 8.9 10.1 B4 4.2 19.8 12.3 12.1 B5 5.7 6.3 7.4 5.6 7.2 4.9 7.8 6.9 6.6 6.5 B6 18.2 13.6 6.7 5.9 4.6 6.5 5.2 7.1 6.1 10.4 11.7 3.2 6.5 5.8 9.1 4.9 7.8 B7 9.1 11.7 7.9 8.7 8.2 7.6 2.2 1.6 5.9 6.1 6.9
Annexes
99 R clones 96 et 179.
99 R (99)
Rangs Boutures R1 R 2 R 3 R 4 R 5 R 6 R 7 R 8 R 9 R 10 R 11 R 12 R 13 R 14 R 15 R 16 Moy
N0
B1 1.9 4.2 9.4 15.4 5.2 6.2 7.1 5.3 1.9 3.6 6
6.5 B2 6.5 8.3 19.3 3.9 5.3 10.1 8.5 5.4 9.1 8.5 B3 8.4 5.3 5.4 5.1 10.6 6.2 5.7 6.1 7.2 4.6 1.3 6 B4 7.3 5.2 10.3 8.1 10.6 5.3 4.2 7.7 5.6 7.1 B5 2.4 5.1 3.9 11.7 8.1 2.9 8.4 5.6 5.4 3.1 2.3 1.9 3.6 5
N1
B1 5.7 8.2 7.2 3.2 3.7 3.5 8.4 5.4 4.7 4.9 6.2 3.9 7.2 7.6 5.3 5.7
5.7
B2 2.4 4.1 11.1 13.4 10.9 6.2 2.9 6.4 3.8 5.6 6.7 B3 2.1 1.8 4.3 10.3 3.5 8.6 5.2 7.1 6.1 10.6 7.2 3.4 5.9 B4 10.2 4.3 7.2 12.7 8.1 6.1 3.7 4.9 3.6 5.1 6.6 B5 7.3 5.2 2.9 2.1 6.3 3.1 4.5 B6 4.2 7.9 3.6 2.6 3.7 6.6 6.3 3.1 4.8
N2
B1 3 2.2 1.8 4.1 6.3 7.2 6.8 9,6 8,7 8,9 10.6 11.2 9.8 6.3
7 B2 14.8 12.3 6.2 5.9 7.1 8.1 6.4 8.7 B3 9.3 5.6 7.2 6.9 8.3 8.2 6.4 6.1 1.8 6.6 B4 3.8 7.2 6.3 3.7 12.8 9.1 3.6 2.1 6.4 8.6 6.4
99 R (179)
N0
B1 13.5 2.3 1.9 2.1 12.6 9.2 7.4 15.7 6.2 6.4 7.7
6.8 B2 17.3 12.6 3.6 4.7 2.9 6.3 5.9 4.3 3.7 3.2 2.4 2.7 10.2 1.3 6.7 14.1 6.4 B3 9.7 0.7 5.1 3.2 2.8 3.9 11.8 4.6 13.6 7.7 1.9 6.3 5.9 B4 9.6 13.2 12.1 6.1 3.4 1.2 4.6 7.2
N1 B1 1.7 1.9 3.7 1.8 1.8 2.9 2.8 4.6 4.5 3.2 4.7 1.1 2.9 1.9 2.6 3.7 2.9 3.4 B2 5.7 1.2 3.9 2.1 3.2 7.5 3.9
N2
B1 7.3 1.3 1.5 4 4.2 20.2 19.1 20.4 6.6 9.4
7.6 B2 3.2 2.8 2.9 3.2 0.9 1.7 3.5 4.4 13.1 5.7 6.4 10.9 6.8 5.9 5.1 B3 4.9 6.1 8.5 6.2 8.4 11.5 7.6 B4 14.1 10.2 8.3 10.9 B5 2 8.3 5.2
Annexes
SO 4 clone 05.
140 Ru clone 265 et 3309 C clone 111.
SO 4 (05)
Rangs Boutures R1 R 2 R 3 R 4 R 5 R 6 R 7 R 8 R 9 R 10 R 11 R 12 R 13 R 14 R 15 R 16 Moy
N0
B1 25.3 0.9 0.8 6.7 8.1 4.3 5.5 6.2 7.2
8.1 B2 10.1 15.6 6.3 4.2 7.5 9.2 7.9 11.6 13.8 13.4 10 B3 5.1 3.9 10.7 6.2 9.2 5.5 0.9 3.2 5.6 B4 18.7 6.4 5.4 2.2 1.6 3.9 2.2 4.1 2.6 3.9 0.9 1.5 4.5 B5 13.2 6.1 21.3 10.2 15.4 18.4 12.5 10.9 10.2 13.1
N1 B1 2.8 6.6 9.3 10.4 5.6 11.4 15.6 8.8 9.2 B2 8.6 7.9 5.4 11.4 14.6 9.6
N2
B1 20.3 6.8 14.8 5.1 13.9 12.8 8.4 21.1 14.7 4.2 12.2
11.4 B2 6.2 9.9 2.7 7.7 18.2 3.4 4.6 8.9 7.7 B3 10.3 8.5 6.4 8.4 B4 17.1 17.1
140 Ru (265)
Rangs Boutures R1 R 2 R 3 R 4 R 5 R 6 R 7 R 8 R 9 R 10 R 11 R 12 R 13 R 14 R 15 R 16 Moy N0 0 0 0
N1 B1 16.4 15.1 11.3 8.2 12.8 14.6 B2 23.2 12.6 13.1 16.3
N2 B1 10.9 8.1 7 5.3 7.4 7.7 7.7
3309 C (111)
N0 B1 7.3 6.7 9.8 8.4 4.1 5.2 6.9 6.9 N1 0 0.0 0 N2 0 0.0 0
Annexes
110 R clones 139, 140 et 151.
110 R (139)
Rangs Boutures R1 R 2 R 3 R 4 R 5 R 6 R 7 R 8 R 9 R 10 R 11 R 12 R 13 R 14 R 15 R 16 Moy N0 0 0 0
N1 B1 24.2 1.6 12.9
6.8 B2 8.2 4.6 1.3 4.7 B3 2.9 2.9
N2 B1 8.7 5.2 2.3 9.2 11.7 3.9 10.6 7.4 7.4
110 R (140)
N0 B1 16.3 5.6 8.1 3.2 8.3 7 B2 5.6 7.1 4.3 5.7
N1 B1 19.6 15.3 17.5 17.5 N2 0 0 0
110 R (151)
N0
B1 9.3 5.9 1.6 5.2 2.9 4.6 6.7 4.1 5
5.9 B2 25.6 4.6 3 9.3 4.1 3.2 8.3 B3 6.9 4.6 2.7 2.6 4.8 4.3 B4 5.8 4.4 2.6 3.2 10.9 7.2 6.4 5.8 B5 6.4 5.7 6.1
N1
B1 6.6 16.2 29.4 15.3 2.8 10.4 6.7 12.5
8.6 B2 16.1 13.3 12.3 9.2 8.3 6.1 9.4 10.7 B3 7.1 2.3 8.4 5.6 10.2 6.7 B4 5.6 2.8 4.2
N2 B1 22.4 9.1 5.2 12.2 9.8 B2 1.2 5.7 15.7 4.9 3.8 6.3
B3 11.7 8.8 3.2 19 13.6 5.2 14.1 10.8
Annexes
41 B clones 194 et 195.
41 B (194)
Rangs Boutures R1 R 2 R 3 R 4 R 5 R 6 R 7 R 8 R 9 R 10 R 11 R 12 R 13 R 14 R 15 R 16 Moy
N0
B1 11.8 7.5 18.7 15.9 11.4 12.3 10.9 17.7 12.8 13.2
13.1
B2 12.4 13.3 12.7 11.4 12.5 B3 19.4 12.6 16.0 B4 7.9 12.3 10.2 14.5 11.2 B5 10.9 16.3 12.8 13.3 B6 13.2 11.1 12.2
N1
B1 12.1 9.6 10.9
11.5 B2 4.9 12.6 9.3 11.4 5.7 14.8 7.4 14.6 10.1 B3 14.1 9.6 4.3 7.5 17.2 10.5 B4 14.1 18.6 11.2 10.1 9.4 11.8 12.5 B5 12.3 4.1 16.1 22.6 11.7 13.4
N2
B1 12.2 11.2 11.5 7.7 7.9 12.6 8.1 11.8 14.6 12.8 7.4 12.1 10.8
9.4 B2 7.1 8.2 9.9 7.3 8.9 7.4 7.6 8.1 B3 10.4 11.6 12.3 6.5 10.2 B4 4.2 8.1 7.2 14.1 8.4
41 B (195)
N0 B1 23.6 19.8 18.6 6.7 8.8 4.9 13.7 14.3 B2 9.6 30.2 18 8.9 13.7 9.2 14.9
N1 B1 13.7 14.7 18.9 15.1 10.3 14.5 14.7 B2 22.1 18.3 10.5 8.7 14.9
N2 B1 10.5 8.4 9.5 9.5
Annexes Annexe 4: Mesures de la croissance en longueur (cm) des jeunes pousses selon le rang du bourgeon des porte-greffes (moy de 6 répititions).
1103 P (112)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 12 14 25 21 25.5 27 22.5 27 29 23 28.5 30 20 30 32 22 32 34 24 33.5 35.5 25 35 36 26 36 37
2 17 12 14.5 20.5 16 16 21 21 19 22 22 20 17 23 22 18 25 24 19 26 25.5 20 27 26 21 28.5 27
3 19.5 13 13.5 18 20 14 19 22 18 16 23 19 24 24 21 25 25.5 23 26 27 24 27 29 25 28.5 30 26.5
4 19 10 13 14.5 20 15 15 18.5 15 15 19 15.5 16 19 17 17 21 18 18.5 22 19 19 23 20 20.5 24.5 22
5 12.5 9 9 13 10 9 14 16.5 13.5 19.5 17 14.5 15.5 20 16 16 21 17 17 23 18 18.5 24 19.5 20 26 20
6 13.5 8 7 13 15.5 11 14.5 12 8 14.5 13.5 10 23.5 / 11 25 / 12 26.5 / 13 28 / 14 30 / 15
M oy
15.6 ±
3.3
11 ±
2.4
13.7 ±
6.3
16.7 ±
3.7
17.8 ±
5.3
15.3 ±
6.3
17.7 ±
3.7
19.5 ±
5.1
17.1 ± 7
18.3 ±
3.7
20.5 ±
5.2
18.2 ±
6.8
19.3 ±
3.8
23.2 ±
4.3
19.8 ±
7.1
20.5 ± 4
24.9 ±
4.5
21.3 ±
7.6
21.8 ±
4.2
26.3 ±
4.5
22.5 ±
7.8
22.9 ±
4.2
27.6 ±
4.8
23.4 ±
7.5
24.3 ±
4.4
29 ±
4.5
24.6 ±
7.5
1103 P (113)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 10.5 14 25 11 16 27 17 19 30 18 20.5 30.5 19.5 22 31 21 23.5 35 23 24.5 37 24 25 38.5 25.5 26 42
2 10.5 15.5 16 11.5 17.5 18 12 18 22 14.5 19 24 16 19 25 17 20.5 27 18 22 27.5 19.5 23.5 29 18.5 24 31
3 11 3.5 15 12 5.5 16 13 10 23 9 12 23.5 13 15 24 14.5 17 26 16 17.5 28 17 18.5 30 22 20 32
4 13.5 / 10.5 15 / 12 8 / 17 8.5 / 18 / / 18.5 / / 20 / / 22 / / 23.5 / / 25
5 3.5 / 8.5 5.5 / 9 7 / 14 13 / 15 / / 16 / / 17.5 / / 17 / / 18.5 / / 20
6 4.5 / 5.5 6 / 7.5 12 / 11 13.5 / 13 / / 13.5 / / 16 / / 18.5 / / 19.5 / / 21
M oy
8.9 ± 4
11 ±
6.5
13.4 ±
6.9
10.2 ±
3.7
13 ±
6.5
14.9 ±
7.1
11.5 ±
3.6
15.7 ±
4.9
19.5 ±
6.9
12.8 ±
3.6
17.2 ±
4.5
20.7 ±
6.5
16.2 ±
3.3
18.7 ±
3.5
21.3 ±
6.5
17.5 ±
3.3
20.3 ±
3.3
23.6 ±
7.1
19 ±
3.6
21.3 ±
3.5
25 ±
7.4
20.2 ±
3.5
22.3 ±
3.4
26.5 ±
7.5
22 ±
3.5
23.3 ±
3.1
28.5 ±
8.3
Annexes 99 R (96)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 20 15.5 31 24 14 33 25 16 34 27 17 36 28 18.5 20 29.5 20.5 22 31 21.5 41 34 23 43 36 24 44.5
2 12 14 13 18 15 14.5 19 15.5 17 20 18 18 23 19 19 24.5 20 21 25 21 23 27 26 24.5 29 28 26
3 11 13 14 14 16.5 8 17 18 10 18 20 12 19 22 13 20 23 14 21 24 22 23 22 24 25 23.5 25
4 10 12 7 16 6.5 15 15.5 8 18 16 10 19 17.5 12 12 18.5 14 14 13 13.5 15 21 14 16 22 16 17
5 6 6.5 4.5 11 8 6 12.5 9 8.5 14 11 10 11.5 11 37 12.5 12 39 19 15 15 14 16 14 16 18 14.5
6 4.5 5.5 3 8 13 5.5 9 14.5 9 10 16 11 15 17 12.5 16 18 12.5 17 19 13 18 20 16 19 22 17
M oy
10.6 ±
5.5
11.1 ±
4.1
12.1 ±
10.3
15.2 ±
5.6
12.2 ± 4
13.7 ±
10.3
16.3 ±
5.5
13.5 ± 4
16.1 ±
9.7
17.5 ±
5.8
15.3 ± 4
17.7 ±
9.7
19 ±
5.9
16.6 ±
4.3
18.9 ±
9.5
20.2 ±
6.1
17.9 ±
4.2
20.4 ±
9.9
21 ±
6.3
19 ± 4
21.5 ±
10.4
22.8 ± 7
20.2 ±
4.5
22.9 ±
10.8
24.5 ±
7.2
21.9 ±
4.3
24 ±
11.1
99 R (179)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 5.5 6 1.5 14 4.5 4 15 5.5 6 16 7.5 8 17 9.5 9.5 18.5 11 8 19 11.5 9 22 14 13 24 15 15
2 3.5 3 1.5 4.5 7.5 2.5 5.5 8.5 3 7 9 4 10.5 10 5.5 12 12 11 12.5 13 12 14 13 10 15 14.5
11.5
3 13 4.5 3 6.5 5 2 8 6.5 3.5 9 8 5 8.5 9 7 9.5 10 7 11 13 7 12 10 9 13 12 11
4 8.5 1.5 1 4 2 3 5 3 2.5 6 4 3.5 7 5.5 5 8.5 8.5 6.5 9 8 8 11 12 8 19.5 13.5 9
5 5 / 10 1 2 11 2.5 3.5 12.5 3 4 13.5 / / 15 / / 16 / / 18 / / 14 / /
6 3.5 / 5.5 1.5 / 7 2 / 8 3 / 9 / / 10 / / 11 / / 13 / / 13 / /
M oy
6.5 ±
3.7
3.8 ±
1.9
1.8 ±
0.9
7.4 ±
3.9
3.6 ±
2.5
2.7 ±
0.8
8.6 ±
3.8
4.7 ±
2.6
3.7 ±
1.4
9.8 ±
3.8
5.8 ±
2.7
4.9 ±
1.8
10.9 ±
3.7
8.5 ± 2
6.8 ± 2
12.3 ±
3.8
10.4 ±
1.5
8.1 ± 2
13.1 ±
3.7
11.4 ±
2.4
9 ±
2.2
15 ±
4.2
12.3 ±
1.7
10 ±
2.2
16.4 ±
4.4
13.8 ±
1.3
11.6 ±
2.5
Annexes SO 4 (05)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 4.5 6 5 8 6.5 5 9 8 7 6.5 8.5 7.5 10.5 9 9 12 10 12 12 11 13 14 12 14 16 14 15
2 5 5 7 7 5 5.5 8.5 7 6.5 9 7.5 10 10 8.5 11 11 10 9 13 11.5 9 14.5 13 10 16 13 11
3 5.5 6 5.5 5 6.5 8.5 6 7.5 10 10 9 7 7.5 9 7.5 9.5 10 8 10 11 10 11 12 12 14 13.5 13
4 6 5.5 3.5 6 6 6 7 8 8 7.5 8.5 10.5 8 10 11.5 10.5 9.5 9 11 10 10.5 12 11 11 13 14 12
5 5 4.5 4 5.5 6.5 4.5 7 7.5 6 7.5 8.5 6.5 8.5 9 7.5 9.5 9.5 / 11 10.5 / 13 12 / 13 12 /
6 7.5 5 2.5 5.5 6 4 7 8 5.5 7.5 8 6.5 8.5 9.5 7 11 9 / 12 11 / 12 12 / / /
M oy
5.6 ±
1.1
5.3 ±
0.6
4.6 ±
1.6
6.2 ±
1.1
6.1 ±
0.6
5.6 ±
1.6
7.4 ±
1.1
7.7 ±
0.4
7.2 ±
1.6
8 ±
1.3
8.3 ±
0.5
8 ±
1.8
8.8 ±
1.2
9.2 ±
0.5
8.9 ±
1.9
10.6 ± 1
9.7 ±
0.4
9.5 ±
1.7
11.5 ± 1
10.8 ±
0.5
10.6 ±
1.7
12.8 ±
1.3
12 ±
0.6
11.8 ±
1.7
14.4 ±
1.5
13.3 ±
0.8
12.8 ±
1.7
110 R (139)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 5 5.5 8 8 5 9.5 9 6 11 9 6 12 10 8 13 12 10 14 14 11 15 14 14 16 16 15 18
2 5.5 6 8.5 6.5 4 9 7.5 5 10 10 7 11 11 8.5 12 12 9.5 14 13 11 15.5 12 11 17 14.5 12.5 18.5
3 5 5.5 7 6 5.5 8 6.5 7 9.5 7.5 8 11 8.5 9 12 10 11 13.5 13 12 14 13 13 15 14 14 15.5
4 7.5 3 6 4.5 6 7 5.5 7 8 7 8.5 8.5 8 10 9 9.5 12 11 10.5 13 12 / 12 13 / 13 13
5 5 4 5 7 7 6.5 9 8 7 10 9 7.5 11.5 11 8 12.5 12 10 10.5 12.5 11.5 / / 12 / / 13.5
6 3.5 4 5.5 6.5 6.5 6 7.5 8 8 8.5 10 9 9.5 10 9.5 11 11.5 11 12 13 12 / / / / / /
M oy
5.3 ±
1.3
4.7 ±
1.2
6.7 ±
1.4
6.4 ±
1.2
5.7 ±
1.1
7.7 ±
1.4
7.5 ±
1.4
6.8 ±
1.2
8.9 ±
1.5
8.7 ±
1.3
8.1 ±
1.4
9.8 ±
1.8
9.8 ±
1.4
9.4 ±
1.1
10.6 ± 2
11.2 ±
1.2
11 ± 1
12.3 ±
1.8
12.2 ±
1.4
12.1 ±
0.9
13.3 ±
1.7
13 ± 1
12.5 ±
1.3
14.6 ±
2.1
14.8 ± 1
13.6 ±
1.1
15.7 ±
2.5
Annexes 110 R (140)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 14 6.5 4.5 15 15.5 5 16 16.5 6.5 17 18 11 18 19 12 19 22 14 17 23 16 21 25 17.5 23 27 19
2 9 8.5 7 11 9 8 12 8.5 9 13 10 10 14 11.5 11 16 12 12 20 13 15 18 14 16.5 20 15.5 18
3 10.5 6 7.5 10.5 7.5 10.5 11.5 11 12 12 12 13 12 13 14.5 12.5 14 15 13 13 13 14 14.5 14 15 15 15
4 8 14.5 9.5 9 7 8.5 10 8 10 11 9 10 12.5 10 11.5 13 12 12.5 14 15 13 16 16 14.5 17 18 16
5 7 5.5 7.5 8 6.5 8 9.5 7 9 11 8 11 12 10 10.5 14 12 12 14.5 13 13 16 15 11 18 16 12
6 5 4.5 7.5 6.5 5.5 9 8 6 9.5 9 6.5 7 10 8 8 11 10 9 11.5 11 10 13 12 14 14 13 15
M oy
8.9 ±
3.1
7.6 ±
3.6
7.3 ±
1.6
10 ±
2.9
8.5 ±
3.6
8.2 ±
1.8
11.2 ±
2.8
9.5 ±
3.8
9.3 ±
1.8
12.2 ±
2.7
10.6 ±
4.1
10.3 ± 2
13.1 ±
2.7
11.9 ±
3.9
11.3 ±
2.1
14.3 ±
2.9
13.7 ±
4.3
12.4 ±
2.1
15 ± 3
14.7 ±
4.3
13.3 ±
2.1
16.3 ±
2.9
16.1 ±
4.6
14.6 ±
2.3
17.8 ±
3.3
17.4 ± 5
15.8 ±
2.5
110 R (151)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 11 11 7 14.5 12 8.5 16 13 10 17 14 11 18 15 12 17 16 13 20 17 14 22 18 16 24 20 17
2 13 9.5 5 12 10 9 13 12 9.5 15 13.5 11 16 14.5 11.5 19 16 13 18 17.5 14.5 20 20 17 23 21.5 18
3 11.5 9 6 13 10.5 5 14 11.5 6 14.5 12 7 15.5 13 8 16.5 13.5 11 17 14 9 19 15 10 20 12.5 11
4 4 6 8 3.5 7 5 5 8 8 5.5 9 8.5 6 8 9.5 6.5 9 8.5 7 10 12 10 11 13 12 16 14
5 2 3.5 4 5 4 7 6 5.5 6.5 7 6 8 8 10 9 10 11 9.5 11 11.5 11 12 12 12 14 11 13.5
6 2 3 4 3 4 5.5 4 5 6 5 5.5 7 5.5 6 8 7 6.5 8.5 8 7.5 9 9 9 10 10 13.5 11.5
M oy
7.3 ±
5.1
7 ±
3.3
5.7 ±
1.6
8.5 ±
5.2
7.9 ±
3.4
6.7 ±
1.8
9.7 ±
5.2
9.2 ±
3.5
7.7 ±
1.8
10.7 ±
5.4
10 ±
3.7
8.8 ±
1.8
11.5 ±
5.6
11.1 ±
3.7
9.7 ±
1.7
12.7 ±
5.5
12 ±
3.9
10.6 ±
2.1
13.5 ±
5.5
12.9 ± 4
11.6 ±
2.4
15.3 ±
5.6
14.2 ±
4.3
13 ± 3
17.2 ±
5.9
15.8 ±
4.2
14.2 ±
2.8
Annexes
41 B (194)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 8.5 10.5 9 12 12.5 14.5 13 13.5 16 14 14 17 15 15.5 18 12.5 16 19.5 17 18 21 14 20 22.5 16.5 20.5 24
2 10 11.5 7 12 12 10 13.5 13 11 13.5 14.5 12 14 16 13 11 17 13.5 14 17 14 14 18.5 15 17 19 16
3 9.5 7.5 13.5 9 8 8 10 11 9 10 11.5 10 11 12 10.5 13 13 12 13 14 13 19 15 14.5 22 16 12
4 11.5 9.5 9.5 10.5 10 11 11 9 12.5 12 10 13 13 12 14 16 13 15 12 13.5 16 16 14 18 15 15.5 19
5 6 7.5 7.5 7 8 4 8 8.5 9.5 8.5 9.5 7 10 10 8 15.5 11 9 13 12 10.5 13.5 13 11.5 17 14 /
6 6.5 15 3.5 7 15.5 8.5 7.5 17 6 9 18 10 12.5 19 11 12 20 / 17 22 / 19 23 / 24 24 /
M oy
8.7 ±
2.1
10.3 ±
3.9
8.3 ±
3.3
9.6 ±
2.3
11 ±
2.9
9.3 ±
3.5
10.5 ±
2.5
12 ±
3.2
10.7 ±
3.4
11.2 ±
2.3
12.9 ±
3.2
11.5 ±
3.4
12.6 ±
1.9
14.1 ±
3.3
12.4 ±
3.4
13.3 ± 2
15 ±
3.3
13.8 ±
3.9
14.3 ±
2.2
16.1 ±
3.7
14.9 ±
3.9
15.9 ±
2.5
17.3 ±
3.9
16.3 ±
4.2
18.6 ±
3.6
18.2 ±
3.7
17.8 ±
5.1
41 B (195)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 15 11.5 8.5 13 9 6 14 12 8 18 13 9 18.5 11 11 20 12 12 22 13 13 23 17 14 25 20.5 16
2 10 8 7 11 8.5 3.5 15 9 5 15 10 4 18 14 5 19 15 7 20 16 10 17 15 10.5 18 16 14
3 12.5 7.5 4.5 13.5 8.5 4.5 12 10 3 16 11 6 16 12 7 17 13.5 9 18 14.5 8 21 19 9 22.5 16 18
4 9.5 7 8 10 12.5 7 11.5 13.5 5.5 13 14.5 7 14 15 10 15 16.5 14 16 18 12 / 14 12.5 / 19 11
5 12.5 7.5 2.5 16 10 8.5 17 11 8.5 12 12 9 13 / 12 / / 11.5 / / 15 / / 16 / / 12
6 8 9 2 9 9 2.5 11 9.5 10 12.5 10 11 13.5 / / / / / / / / / / / / / /
M oy
11.3 ±
2.5
8.4 ±
1.7
5.4 ±
2.8
12.1 ±
2.6
9.6 ±
1.5
5.3 ±
2.3
13.4 ±
2.3
10.8 ±
1.7
6.7 ±
2.6
14.4 ±
2.3
11.8 ±
1.8
7.7 ±
2.5
15.5 ±
2.4
13 ±
1.8
9 ±
2.9
17.8 ±
2.2
14.3 ±
1.9
10.7 ±
2.7
19 ±
2.6
15.4 ±
2.1
11.6 ±
2.7
20.3 ±
3.1
16.3 ±
2.2
12.4 ±
2.8
21.8 ±
3.5
17.9 ±
2.2
14.2 ±
2.9
Annexes 140 Ru (101)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 5 6 4.5 5.5 7 5 6 8 5 5 7 5 8 10 9 7 11 11 8.5 12 8 9 13 12 10 14 13
2 3.5 4 4.5 3.5 5 5.5 4 6.5 6.5 7 9 4 6 7.5 6 9 8.5 7 8 9 12 9 11 9 9.5 11.5 9.5
3 1.5 3.5 2.5 3 4 3.5 4.5 4.5 4.5 4 5.5 6 5 7 7.5 6 8 9 10 10 10.5 11 10 11 12 12 12
4 2 5 2.5 2.5 5.5 2.5 3 6.5 3 5.5 7 6.5 7.5 8 5 8.5 9.5 5.5 9.5 10.5 6.5 11 11.5 7 11.5 10.5 7.5
5 3 5 2.5 5 6 4 6 7 5 6.5 6 8 6.5 6.5 7 7.5 8 8 9 9 9 10 10 10 11 11 10.5
6 4 3.5 2 4.5 4 3 5.5 6 4 7 8 5 6 9.5 6 6.5 10 6.5 7 11 7 8 13 8 9 13.5 8.5
M oy
3.2 ±
1.3
4.5 ± 1
3.1 ±
1.1
4 ±
1.2
5.3 ±
1.2
3.9 ±
1.2
4.8 ±
1.2
6.4 ±
1.2
4.7 ±
1.2
5.8 ±
1.2
7.1 ±
1.3
5.8 ±
1.4
6.5 ±
1.1
8.1 ±
1.4
6.8 ±
1.4
7.4 ±
1.2
9.2 ±
1.2
7.8 ±
2.0
8.7 ±
1.1
10.3 ±
1.2
8.8 ±
2.1
9.7 ±
1.2
11.4 ±
1.4
9.5 ±
1.9
10.5 ±
1.5
12.1 ±
1.4
10.2 ±
2.1
140 Ru (200)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 4.5 5.5 4 5 6.5 4.5 6 7.5 6 8 9.5 4 8 11 6 9 12.5 6 11 14 8 12 15 9.5 14 16 11
2 4 2.5 2 5 3 2.5 6 5 3.5 7 6 5 9 6.5 5 10.5 7.5 7.5 11 9 9 12 10 10 14.5 11 10.5
3 4 2 1 6 3.5 1.5 5.5 4.5 3.5 7.5 5 5 8.5 6 8 10 7 9 12 9 10.5 10 10 11 11 11.5 12
4 3 2.5 0.5 4 3 2 7 4 5 6 5 7 6 6 6 8 7 6.5 9 9.5 7 / 10 8 / 11 9.5
5 2.5 1.5 1.5 3.5 2 1 4.5 4 4 5 5 5.5 / 7 8 / 8.5 9.5 / 10 11 / 11 12 / 12 13
6 / 1.5 / / 2.5 / / 4 6 / 5.5 7 / 6 5.5 / 7 7 / 8 7.5 / 9.5 9 / 10.5 9.5
M oy
3.6 ±
0.8
2.6 ±
1.5
1.8 ±
1.4
4.7 ± 1
3.4 ±
1.6
2.3 ±
1.4
5.8 ±
0.9
4.8 ±
1.4
4.7 ±
1.2
6.7 ±
1.2
6 ±
1.8
5.6 ±
1.2
7.9 ±
1.3
7.1 ± 2
6.4 ±
1.3
9.4 ±
1.1
8.3 ±
2.2
7.6 ±
1.4
10.8 ±
1.3
9.9 ±
2.1
8.8 ±
1.6
11.3 ±
1.2
10.9 ±
2.1
9.9 ±
1.4
13.2 ±
1.9
12 ± 2
10.9 ±
1.4
Annexes 140 Ru (265)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 3.5 4 5 7.5 6 9 9 7.5 4 10.5 7 8 12 13 9.5 14 14 11 15.5 15 12 11 16.5 13 12 18 14
2 6.5 2 8 4 5 5.5 5 6 7 6 7.5 5 7 8 6 8.5 9 7.5 10 10.5 8.5 17 11 11 13 12 11.5
3 3.5 5 5 4.5 5 5.5 5.5 6 6.5 5.5 6.5 4 6.5 6 5.5 7.5 8.5 6.5 9.5 10 8 12 11.5 9 18 12 9.5
4 2.5 4 3 3.5 5 3.5 4.5 6.5 6 6.5 5 7.5 / 7.5 8 / 7 9 / 9 10 / 10 10 / 11 13
5 2.5 2.5 4 4 3 5 5.5 4.5 5 7 12 6 / 7 7 / 8 8 / 9.5 11 / 11 12 / 12 10.5
6 / 4 2 / 2.5 4 / 11 4.5 / 5 7 / / 7.5 / / 9 / / 9.5 / / 10 / / 10.5
M oy
3.7 ±
1.6
3.6 ±
1.1
4.5 ±
2.1
4.7 ±
1.6
4.4 ±
1.4
5.4 ±
1.9
5.9 ±
1.8
6.9 ±
2.2
5.5 ±
1.5
7.1 ± 2
7.2 ±
2.6
6.3 ±
1.5
8.5 ± 3
8.3 ±
2.7
7.3 ±
1.4
10 ±
3.5
9.3 ±
2.7
8.5 ±
1.5
11.7 ±
3.3
10.8 ±
2.4
9.8 ±
1.5
13.3 ±
3.2
12 ±
2.6
10.8 ±
1.5
14.3 ±
3.2
13 ±
2.8
11.5 ±
1.7
3309 C (111)
20 / 03 27 / 03 04 / 04 10 / 04 17 / 04 24 / 04 01 / 05 08 / 05 15 / 05
N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2 N0 N1 N2
1 8 13 4 6.5 8.5 5.5 8 9.5 6.5 8 11 8 13 12 14.5 16.5 14 15 18 20 16 20 15 11.5 20.5 16.
5 13
2 5.5 7.5 10 6 6 5 7 8 7 9 9 8 12 10 11.5 / 13 12 / 15 11 / / / / / /
3 9 4.5 5 10.5 14 11.5 11 15 12.5 12 16.5 13.5 9 17 9 / 19 10 / 14 13 / / / / / /
4 7 4 6.5 8.5 5.5 8 10 7 9 11 8 10 11 9 10 / 10 11 / 11 12 / / / / / /
5 6 4.5 5.5 9 5.5 7 10.5 6.5 7.5 11.5 8 9 / 8.5 11 / 9.5 12 / 11.5 13 / / / / / /
6 5 5 7.5 10.5 5.5 6.5 12 6.5 8 13 7.5 9.5 / 8.5 9 / 9.5 / / 10 / / / / / / /
M oy
6.8 ±
1.9
6.4 ±
3.4
6.4 ±
2.3
8.5 ±
1.9
7.5 ±
3.3
7.3 ±
2.2
9.8 ±
1.9
8.8 ±
3.4
8.4 ± 2
10.8 ±
1.7
10 ±
3.3
9.7 ±
2.1
11.3 ±
1.7
10.8 ±
3.7
10.8 ±
1.9
16.5 ± 0
12.5 ±
3.7
12 ±
1.9
18 ±
1.9
13.6 ±
3.4
13 ±
2.3 / / / / / /
Résumés
Résumés
Résumé :
Nous avons apprécié l'aptitude à la rhizogénèse à partir de bouture à un œil (N0 sans organes
oppositifoliés, N1 et N2 avec organes oppositifoliés) de différents hybrides de porte-greffes de vigne
(Vitis vinifera L.) en conditions de laboratoire (semi-contrôlées).
Les résultats obtenus sur les paramètres étudiés (croissance de la jeune pousse et des racines
néoformées) montrent qu'il y a des différences selon le rang du bourgeon de la bouture considérée.
Mots clés : vigne, porte-greffe, bouture à un œil, rhizogénèse, racines adventives.
Abstract :
We enjoyed the ability to rooting cuttings from an eye (N0 without organs opposite
leaves, N1 and N2 with organs opposite leaves) of different hybrid rootstocks (Vitis vinifera
L. ) under laboratory conditions (semi-controlled).
The results of the parameters studied (growth of the young shoot and root neoformed) show
that there are differences in the rank of bud cuttings considered.
Keywords: grapevine, rootstock, cuttings in one eye, rooting, adventitious roots.
: ملخص
لها N2 و N1 ،دون أي عضو مقابل N0(شكل الجذور انطالقا من عقل ذات عين واحدة قمنا بتقدير ت
شروط ( يةفي ظروف مخبر Vitis vinifera) L.( لشجرة العنب الهجينة حوامل الطعم لمختلف )لةأعضاء مقاب
).نصف مراقبة
) العرضية المتشكلة الجذوراألغصان و نمو (يها فيما يخص المعايير المدروسة النتائج المتحصل عل
.تبين بأنه توجد عدة فوارق حسب صف برعم العقلة
.العرضية الجذور، الجذورعين واحدة، تشكل ذاتشجرة العنب، حوامل الطعم، عقل :آلمات مفتاحيه
Nom : ATROUZ
Prénom : Kamel
Thème :
Aptitude à la rhizogénèse de quelques variétés porte-greffes de vigne (Vitis vinifera L.) en conditions de laboratoire (semi-contrôlées).
Diplôme : Magistère en Biologie et Physiologie Végétale.
Résumé :
Nous avons apprécié l'aptitude à la rhizogenèse à partir de bouture à un œil (N0 sans
organes oppositifoliés, N1 et N2 avec organes oppositifoliés) de différents hybrides de porte-
greffes de vigne (Vitis vinifera L.) en conditions de laboratoire (semi-contrôlées).
Les résultats obtenus sur les paramètres étudiés (croissance de la jeune pousse et des
racines néoformées) montrent qu'il y a des différences selon le rang du bourgeon de la bouture
considérée.
Mots clés : vigne, porte-greffe, bouture à un œil, rhizogénèse, racines adventives.
Laboratoire : Développement et Valorisation des Ressources Phytogénétiques.
Membres du Jury :
Président : Mr. ALATOU Djamel. Prof, Univ. Constantine 1.
Rapporteur : Mr. BENTCHIKOU Mohamed El Moncef. Prof, Univ. Constantine 1.
Examinateurs : Mr. EL-HEIT Kadour. M. C. A, Univ. Tizi-Ouzou.
Mr. LAIADI Ziane. M. C. A, Univ. Biskra.
Mr. TOUMI Mohamed. M. C. A, E. N. S. Kouba (Alger).