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Le collectif du noir et blanc
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1 Le collectif du noir et blancEmmanuelle RadenacEmilie Pradier
Juillet 2012
Cath SchneiderBenoît CourtiOlivier Lambolez
6
Sébastien RoignantPhilippe LejeanvreAudrey Baschet
TywakGuillaume Le Guillou
2
M o n o C h r o m E
Juill
et 2
012
Que le temps passe vite ! Voici déjà le numéro 6 de Monochrome, votre rendez-vous avec le noir et blanc.
Ce nouvel opus vous propose de retrouver les photographes habituels, que vous connaissez bien maintenant, mais aussi de faire la connaissance deux nouveaux membres de notre collectif.
Benoît Courti tout d’abord, photographe parisien, qui possède une rare maitrise du noir et blanc bien contrasté. Une «darkitude» dont nous sommes friands dans notre petit groupe !
Le second photographe à nous rejoindre est Guillaume Le Guillou. Passionné de montagne et bien évidemment de photographie, il adore, lui aussi magnifier ses clichés par un post -traitement très poussé dans le contraste.
Nous profitons de ces quelques lignes d’introduction pour vous remercier de votre fidélité et de vos témoignages qui nous poussent encore et encore à vous présenter le meilleur de notre travail. Encore une fois merci de votre soutien !
Vous êtes confortablement assis ? Vous avez tiré un peu les rideaux pour profiter aux mieux des nuances des clichés ? Vous êtes parés !
Bon voyage au pays du MonoChrome !
Le collectif du noir & blanc.
Monochrome
Couverture © Benoit Courti
© Cath Schneider
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Guillaume Le GuillouSnowboarder Photographer
Le noir et blanc venu du froid
© Guillaume Le Guillou
Vous n’aviez jamais vu la montagne comme cela ...
5© Guillaume Le Guillou
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7© Guillaume Le Guillou
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9© Guillaume Le Guillou
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© Guillaume Le Guillou
© Guillaume Le Guillou
11© Guillaume Le Guillou
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Emmanuelle RadenacEmMma Tout Simplement
Dans mes photos, j’aime raconter des histoires... que chacun laisse libre cours à son imagination...
Qu’imaginez vous ici...? que j’ai ramené cette image d’un voyage en Asie? que lisez vous dans ce regard? de la crainte? de l’étonnement? de la surprise? de la souffrance?
Chacun peut aisément y voir ce qu’il a envie.... selon son humeur, son vécu...Pour tout vous dire... c’était au Trocadéro... cette petite fille regardait un spectacle de rue...
Il était une fois...
13© Emmanuelle Raenac© Emmanuelle Radenac
14© Emmanuelle Radenac© Emmanuelle Radenac
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Deux petites poupées black... je me demande si elles sont jumelles... coiffure... robe... taille... collier.... jusqu’aux mimiques et doigts qu’elles portent chacune à leur bouche en même temps...Et pourtant chacune leur regard... qui les rend si uniques...
Les twins de Paris
16© Emmanuelle RadenacJ’ai adoré ce groupe d’hommes... on imagine facilement les différentes générations... du grand père aux deux petits fils... Ne formant qu’un dans leur croyance et leur famille....
17© Emmanuelle Radenac
© Emmanuelle Radenac
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Un court arrêt dans cette ville si somptueuse.. cette perle antique où le temps semble s’être arrêté... où seuls les touristes déambulent sans répit dans le dédale des ruelles ombragées...Pourtant, quand on y prête attention, le superficiel disparait.... chaque coin de rue offre des scènes d’une authenticité rare et touchante...Comme ce joueur de violon, seul, sous un porche, à l’abri des regards de la foule....Je me mets à imaginer que mon arrière grand père sicilien, que je n’ai pas connu, lui aussi joueur de cet instrument, a pu un jour lui ressembler...
Un été à Venise
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Scène intemporelle à mes yeux.... Un enfant, les yeux dans le vide, serein et rêveur, joue à l’équilibre sur cette statue présentant une lutte entre deux animaux sauvages... La douce caresse de l’enfant contraste pour moi avec les crocs acérés des bêtes... Tout ce que j’aime....
@Emmanuelle RADENAC © Emmanuelle Radenac
20Démon des temps modernes.,objet de toutes les attentions.... Empêcheur d’émerveillement...
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© Emmanuelle Radenac
22© Emmanuelle Radenac
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Benoît Courti
Deep black
25© Benoît Courti
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© Benoît Courti
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© Benoît Courti
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© Benoît Courti
29© Benoît Courti
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Tywak
Sweet Girl
© Tywak
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Money
© Tywak
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© Tywak
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Roue végétale
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Sweet Coffee
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© Tywak
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Olivier LAMBOLEZ
Fais moi une place, au fond d’ta bulle ...
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Mon Papa à moi ...
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Marie
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Jessy
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Together in electricsdreams
I only knew you for a whileI never saw your smile'Til it was time to goTime to go away
Sometimes it's hard to recogniseLove comes as a surpriseAnd it's too lateIt's just too late to stayToo late to stay
The Human League
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Parisian Walkways
I'll remember Paris in the fall tonight The Champs Elysees St. Michelle Old Beaujolais And I'll recall that you were mine In those Parisian days
Looking back at those photographs Those summer days Spend outside corner cafe's Oh, I could write you paragraphs About my old Parisian days..
Gary Moore
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Sous le ciel de ParisS'envole une chansonElle est née d'aujourd'huiDans le cœur d'un garçon
Sous le ciel de ParisMarchent des amoureuxLeur bonheur se construitSur un air fait pour eux
L’esprit de Doisneau
Yves Montand
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Oh, kiss me beneath the milky twilightLead me out on the moonlit floorLift you open hand
Strike up the band, and make the fireflies danceSilvermoon's sparkling,So kiss me
So Kiss Me
Sixpence None The Richer
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Sébastien Roignant
Pour le meilleur ...
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Cliccath Schneider
La closerie des hallucinations.
"Synopsis du Phalaenopsis"
61"La révolution des œillets"
© Cath Schneider
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© Cath Schneider
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L’étourdissement du pavot
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La saison morte
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© Cath Schneider
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© Cath Schneider
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L’épreuve de force
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Emilie Pradier
Divina
© Emilie Pradier
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© Emilie Pradier
© Emilie Pradier
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© Emilie Pradier
© Emilie Pradier
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© Emilie Pradier
Divina
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© Emilie Pradier
Caribbean Blue
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© Emilie Pradier
© Emilie Pradier
© Emilie Pradier
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© Emilie Pradier
© Emilie Pradier
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© Emilie Pradier
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Emmanuelle Radenac
« Pour moi, faire de la photo c'est arriver à figer l’instant, à faire ressentir un sentiment, une atmosphère dans lesquels j’aime plonger mes lecteurs... C'est aussi un moyen de m'engager dans des causes, des luttes, de proclamer, de dénoncer les injustices de nos sociétés actuelles.Tous les sujets ne sont pas aussi graves fort heureusement et la photographie me permet également de fêter, de m’émerveiller et surtout de partager avec ceux qui prennent le temps de se poser et de regarder. Elle est donc une inépuisable source de rapports humains toujours plus enrichissants.Comme vous le constaterez, la photo de rue est celle que je préfère, pas étonnant me direz vous quand vous saurez que mes Maîtres ne sont autres que les grands Saul Leiter, Salgado, Boubat, Bresson, Doisneau… je m’attache à mettre en avant toutes ces petites choses que tout le monde ne voit pas et qui pourtant rendent la vie si belle. Contrairement à mes
camarades, je ne suis pas férue de technique, je shoote aussi bien avec mon reflex que mon téléphone portable, seules la spontanéité et l’émotion sont mes guides… j’espère parvenir à les partager avec vous…
Olivier Lambolez
Touche-à-tout en matière de nouvelles technologies depuis son plus jeune âge, féru d’informatique et plus spécialement de la photographie en noir & blanc, Olivier s’attache à faire profiter son entourage de ses coups de coeurs visuels et à leur faire ressentir ce qu’il a pu ressentir au moment où il appuyait sur le déclencheur. Humaniste, ses sources d’inspiration sont multiples et varient selon son humeur : amour, haine, désespoir, espoir, détresse, joie, bonheur, affection, tendresse, sont autant de sentiments qui le transcendent dans sa quête photographique ... Pour lui, la photographie est avant tout un regard sur l’autre et non pas sur son propre nombril. Son maître ? Helmut Newton.
Audrey Baschet
"Je puise mon inspiration dans mon environnement quotidien, sur ce merveilleux continent qu'est l'Afrique. Voici donc quelques instants africains en espérant qu'ils vous plaisent."
Sébastien Roignant
Certains s’expriment par des mots, une voix, un dessin. D’autres par des gestes, des expressions ou des actes. Le seul biais via lequel j’arrive à m’exprimer est l’image, la photo. Une culture, une soif et un refuge cinématographique m’a depuis tout petit forgé un œil et une façon de raconter ma vision du monde. La vie est remplie de moment de cinéma qu’il suffit de capter via sa propre sensibilité.
Petit, je me disais que je voulais redonner au monde le rêve et l’évasion que le cinéma me procurait. J’espère y arriver par mes photos et bientôt par mes films. Si j’y arrive, mon pari est gagné …
Le collectif MonoChromE
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Cliccath Schneider
! « Je viens du pays de mon enfance, celui où les hommes ont un regard d'enfant, celui où la faune raconte des histoires, celui où la flore se fait décor, celui où l'illusion adoucit les désillusions. Intéressée depuis toujours par les arts graphiques et plastiques, la photographie berce mon enfance en noir et blanc argentique et j'entre ainsi tout naturellement dans l'adolescence armée d'un Canon et d'une fleur au fusil. Le temps qui passe n'a pas de prise sur mon émerveillement, je ne dérange rien ni personne, j'aime saisir un instant pour un détail, comme une invite au pays d'où je viens. »
LiLy Pradier
! Emilie, c’est un petit paquet de dynamite ! Photographe passionnée et dynamique, elle aime l’image au point que cela devienne viscéral comme elle le dit elle-même. Depuis son adolescence, elle a toujours baigné dans le milieu de l’art et a commencé à approcher la photographie avec un petit numérique pour rapidement passer à du plus «lourd». Ce qui la passionne avant tout, c’est le regard des êtres humains, la sensibilité des gens. Elle se définit elle même comme une petite voleuse de moments où ses modèles sont le plus naturels possible.
Benoît Courti
« Depuis 2010, ce photographe parisien n’a cessé d’explorer le monde merveilleux de l’image pour immortaliser des moments gorgés d’émotion …
Cette sensibilité picturale jaillit dans chacun de ces photos portraits en noir et blanc où femmes et hommes presque ordinaires rayonnent par leur présence et leur forte personnalité picturale.»
Philippe Lejeanvre
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Tywak
« j'ai découvert la photographie en 2007 sur des sites , ce qui m'a vite mit l'eau à la bouche . De là j'ai acheté mon premier reflex . Autodidacte , j'ai passé des heures sur le net ( forums , sites photos etc … )
Pour moi la photo est un art , qui permet de faire véhiculer des émotions ( peur , rires , joies etc … ) tout comme le cinéma , théâtre , lecture ,dessin ou musique .
C'est pour cela que j'essaie à mon niveau de faire passer ces émotions , le Noir et blanc en portrait intensifie selon moi ces sentiments .
Pour ma part le post traitement est aussi important que la prise de vue .»
« J'ai commencé la photo vers 15 ans, quand mon grand-père m'a offert un Minolta x300. A l'époque, je faisait beaucoup de planche à voile et c'est naturellement que je me suis intéressé à l'image dans les sports de glisse. Ensuite, j'ai fais des études d'architecture pendant lesquelles j’ai beaucoup shooté bâtiments et ambiances urbaines.
En 1995, j’ai déménagé sur Grenoble pour terminer mes études d'architecture et me rapprocher des montagnes qui m'attiraient tant. J’ai
alors acheté mon premier swallow tail, un Swell Panik, rencontré Kafi, le shaper de la marque, et découvert le spot de La Grave.
En 1998, j’ai participé à la création d'une société de graphisme et web agency.
En 2003, la société ayant déménagé sur Paris depuis deux ans, j'ai eu besoin d'air. J’ai revendu mes parts de l’agence et suis venu m’installer à la Grave.»
Guillaume Le Guillou
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Ils sont sur la toile ...
Lili Eyes
Tywak
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80Le col lectif du noir et blanc
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