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NOM Francine Ouellet EMPLOYEUR Coopérative des Paramédics du Témiscouata, siège social à Notre-Dame-du-Lac FORMATION Attestation d’études collégiales en soins préhospitaliers d’urgence, formation continue du Cégep de Rivière-du-Loup NATURE DU TRAVAIL Les ambulancières et le personnel paramédical donnent des soins d’urgence préhospitaliers aux patients blessés ou malades et les transportent au centre hospitalier ou vers d’autres centres médicaux pour des soins plus poussés. Elles travaillent pour des services ambulanciers privés ou des coopératives, sauf à Montréal où Urgence-Santé est un organisme gouvernemental. TÉMOIGNAGE Le désir de devenir ambulancière est apparu soudainement, lorsque j’ai vu sous un autre jour une ambulance stationnée en arrière de ma résidence. À cet instant, j’ai eu un coup de foudre pour la profession et ma décision d’étudier dans ce domaine était prise. Ce métier est gratifiant. Savoir que l’on fait une différence en aidant quelqu’un ou en le rassurant est merveilleux. Par contre, le stress que le métier engendre n’est pas facile à évacuer. La conciliation travail/famille est aussi un aspect difficile à gérer, en raison des horaires variables, car on est toujours en situation d’attente de recevoir un appel. Chaque appel représente un défi différent. Nous travaillons en équipe, et ce n’est que rendu sur les lieux que l’on se divise le travail. Il se peut que notre partenaire ait une meilleure approche avec le patient. La dynamique homme/femme est intéressante. Les femmes semblent plus minutieuses et elles peuvent plus facilement approcher certains types de clientèles. L’inverse est aussi vrai. Nous sommes complémentaires dans notre travail. TÉM TÉM TÉM OIG OIG OIG GNAG NAG NAG NAGE E E E Le Le Le L d d dés és ésir ir ir d d d de e e e de de de deve ve ve ve am am am a bu bu bula la lanc nc nc cre re re re e e e est st st st a a a so so so s ud ud udai ai aine ne neme me me ment nt nt nt, , , lo lo lors rs rsq q q so so so sous us us u u un n n n au au au autr tr tr tre e e e jo jo jour ur ur u u st st stat at atio io ionn nn nn nnée ée ée ée e e e en n n ar ar arri ri r èr ère e de de e m ma a si s de de enc nc nce. À À À ce ce ce cet t t t in in in inst st st stan an ant, t t j j j’a ’a ai i eu eu eu u un n co coup up p d d de e e fo foud ud udre p p pour r e e e eni ni nir r r a a a app pp ppar ar aru u u u qu qu q e e j’ j’ ai ai a v vu u u une ne a a amb mbul ulan an ance c ce e e e de de e m ma a si side de enc nc nce AMBULANCIÈRE CNP 3234 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

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Page 1: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Francine Ouellet

EMPLOYEUR

Coopérative des Paramédics du Témiscouata, siège social à Notre-Dame-du-Lac

FORMATION

Attestation d’études collégiales en soins ■

préhospitaliers d’urgence, formation continue du Cégep de Rivière-du-Loup

NATURE DU TRAVAIL

Les ambulancières et le personnel paramédical donnent des soins d’urgence préhospitaliers aux patients blessés ou malades et les transportent au centre hospitalier ou vers d’autres centres médicaux pour des soins plus poussés. Elles travaillent pour des services ambulanciers privés ou des coopératives, sauf à Montréal où Urgence-Santé est un organisme gouvernemental.

TÉMOIGNAGE

Le désir de devenir ambulancière est apparu soudainement, lorsque j’ai vu sous un autre jour une ambulance stationnée en arrière de ma résidence. À cet instant, j’ai eu un coup de foudre pour la profession et ma décision d’étudier dans ce domaine était prise.

Ce métier est gratifi ant. Savoir que l’on fait une différence en aidant quelqu’un ou en le rassurant est merveilleux. Par contre, le stress que le métier engendre n’est pas facile à évacuer. La conciliation travail/famille est aussi un aspect diffi cile à gérer, en raison des horaires variables, car on est toujours en situation d’attente de recevoir un appel.

Chaque appel représente un défi différent. Nous travaillons en équipe, et ce n’est que rendu sur les lieux que l’on se divise le travail. Il se peut que notre partenaire ait une meilleure approche avec le patient. La dynamique homme/femme est intéressante. Les femmes semblent plus minutieuses et elles peuvent plus facilement approcher certains types de clientèles. L’inverse est aussi vrai. Nous sommes complémentaires dans notre travail.

TÉMTÉMTÉMTÉ OIGOIGOIGGNAGNAGNAGNAGEEEE

LeLeLeL d ddésésésiririr dd d de e e e dedededeveveveveamamama bububulalalancncnccièièièièrererere e e e estststst a a asososos udududaiaiainenenemememementntntnt, , , lololorsrsrsqqqsosososoususus u u un nn n auauauautrtrtrtre e ee jojojoururur u ustststatatatioioionnnnnnnnéeéeéeée e e e en n n arararririr èrère e dedee m ma a rérésis dedeencncnce. À À À cecececet t t t ininininststststananant,tt j jj’a’aai i eueueu u unn cocoupupp d d de e e fofoudududre p p pour r

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AMBULANCIÈRE

CNP 3234 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 2: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Répondre aux appels d’urgence et se ■

rendre sur les lieux.

Prodiguer les premiers soins et évaluer la ■

situation médicale du patient pour en faire rapport à l’établissement hospitalier.

S’assurer du bon fonctionnement du ■

véhicule d’urgence et des équipements médicaux.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Apprendre l’anatomie et comprendre la ■

nature humaine.

Relever des défi s et être fonceuse. ■

Créer un contact avec les gens. ■

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Empathie pour créer plus facilement des ■

liens avec les personnes en diffi culté

Sang-froid et facilité d’adaptation ■

Connaissance du corps humain ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Collégial

Diplôme d’études collégiales en soins ■

préhospitaliers d’urgence

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Le revenu annuel moyen était de 55 000 $ dans ■

la région en 2005.

Avec le vieillissement de la population, la ■

demande pour les soins de santé va augmenter et devra s’orienter davantage vers la clientèle des personnes âgées.

CNP 3234 AMBULANCIÈRE

Pour en savoir plus www.inforoutefpt.com

Page 3: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Chantal Lemonde

EMPLOYEUR

Les Viandes du Breton, Rivière-du-Loup

FORMATION

Diplôme d’études professionnelles en ■

boucherie de détail, Pavillon-de-l’Avenir, Rivière-du-Loup

NATURE DU TRAVAIL

Les bouchères industrielles préparent de la viande et de la volaille en vue de leur transformation, de leur emballage ou de leur vente. Elles travaillent dans des établissements d’abattage, de transformation et d’emballage de la viande et de la volaille.

TÉMOIGNAGE

En débutant ma formation en boucherie, je savais dès le départ que le travail en abattoir me rejoignait davantage. J’ai toujours eu de l’intérêt pour le domaine de la viande et le travail manuel. C’est lors d’une journée portes-ouvertes dans une institution scolaire que mon choix de carrière s’est confi rmé, me poussant à terminer mes études secondaires pour atteindre mon but.

Ça n’a pas toujours été facile, je manquais de confi ance au début, par exemple lorsque je coupais des pièces de viande. Ma formation m’a aidée à maîtriser plus rapidement mon travail. Les conditions de travail, comme la température froide et le fait d’être debout, sont diffi ciles pour le corps, mais perfectionner les mêmes tâches me stimule. J’aime mon travail, et ce métier va m’intéresser encore longtemps.

TÉMTÉMTÉMOIGOIGOIGIGNAGNAGNAGNAGEEE

BOUCHÈRE INDUSTRIELLE

CNP 9462 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 4: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Désosser, dégraisser et découper la pièce ■

de viande pour qu’elle soit conforme au poids et à la forme demandés.

Manipuler des couteaux et des scies. ■

Être attitrée à un poste spécifi que pour ■

exécuter le travail (travail à la chaîne).

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Manipuler la viande. ■

Travailler manuellement sans avoir peur ■

de manipuler des objets tranchants.

Effectuer des tâches répétitives à partir ■

d’instructions claires.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Dextérité manuelle jumelée à une rapidité ■

d’exécution

Patience et minutie ■

Travail d’équipe ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles en boucherie ■

de détail

À noter : le programme d’apprentissage en milieu de travail d’Emploi-Québec en boucherie industrielle abattage et découpe permet au travailleur en emploi de terminer son apprentissage en entreprise auprès d’un compagnon expérimenté.

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

En 2008, 450 personnes occupaient un poste ■

dans le secteur de la boucherie industrielle au Bas-Saint-Laurent.

Grâce à l’amélioration de la technologie dans ■

les usines d’abattage, de nouveaux marchés pourraient se développer amenant ainsi des perspectives d’emploi favorables.

CNP 9462 BOUCHÈRE INDUSTRIELLE

Pour en savoir plus www.inforoutefpt.com

Page 5: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Sophie Desrosiers

EMPLOYEUR

Rénovation Serge Thibault, Rimouski

FORMATION

Diplôme d’études professionnelles en ■

charpenterie-menuiserie, Centre de formation professionnelle de Mont-Joli

NATURE DU TRAVAIL

Les charpentières-menuisières construisent, érigent, assemblent, entretiennent et réparent des ouvrages de charpente en bois, en aggloméré, en acier léger ou autres matériaux. Elles travaillent pour des compagnies de construction, des entrepreneurs en charpenterie, des services d’entretien d’usine, des entreprises de chantiers de construction ou autres établissements, ou elles peuvent être des travailleuses autonomes.

TÉMOIGNAGE

J’ai décidé de m’inscrire en charpenterie-menuiserie après avoir aidé mon beau-frère à refaire sa toiture. Mon expérience fut révélatrice et en regardant dans le journal, j’ai lu qu’une formation se donnait dans ce domaine. Mon inscription a suivi peu de temps après, sans aucune hésitation. Lors de ma première journée d’école, j’ai remarqué que j’étais la seule fi lle à suivre le cours. C’était intimidant, car je ne savais pas comment les gars réagiraient. Finalement, tout s’est bien déroulé!

Mon travail me permet de toucher à plein de tâches différentes. Lorsqu’on construit une maison, il faut commencer par les fondations, puis les planchers, les murs, le toit, etc. C’est diversifi é et c’est ce qui rend mon travail intéressant!

TÉMTTÉMTÉMOIGOIGOIGOIGNAGNANAGNAGEEE

J’J’J’aiaiaiddddécécécécididididéééédededdemmm’i’’ nssscrcrirreeeenencchaharprpenennteteteririe-e-mmenuisisiserie

CHARPENTIÈRE-MENUISIÈRE

CNP 7271 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 6: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Étudier les plans puis mesurer, découper ■

et façonner les matériaux (bois, acier, aggloméré ou autres).

Ériger des fondations, poser des portes et ■

fenêtres, réaliser la fi nition intérieure, isoler les murs, monter des charpentes de toiture.

Effectuer de la rénovation résidentielle ■

et commerciale de même que de la construction de bâtisses neuves.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Travailler manuellement et physiquement. ■

Œuvrer sur des lieux et des projets ■

différents.

Être dans l’action avec des tâches ■

diversifi ées.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Minutie (surtout pour la fi nition intérieure) ■

Vaillance et polyvalence tout en ayant une ■

bonne endurance physique

Rythme d’exécution rapide et aptitude pour ■

le travail d’équipe

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles en ■

charpenterie-menuiserie

Collégial

Diplôme d’études collégiales en architecture ■

Diplôme d’études collégiales en technologie de ■

la mécanique du bâtiment

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

La Commission de la construction a mis en place ■

différentes mesures pour favoriser l’intégration en emploi des femmes en charpenterie-menuiserie.

L’écoconstruction est un nouveau créneau ■

d’excellence dans le Bas-Saint-Laurent. Le domaine de la construction est en croissance grâce à l’entretien et à la création de nouvelles infrastructures. La prise en compte de l’environnement dans la réalisation de ces installations infl uencera les façons de procéder de même que le choix des matériaux.

CNP 7271 CHARPENTIÈRE-MENUISIÈRE

Pour en savoir plus www.inforoutefpt.com

Page 7: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Noémie Bourque

EMPLOYEUR

Centre commercial Rivière-du-Loup, Rivière-du-Loup

FORMATION

Baccalauréat en administration des affaires ■

(par cumul de certifi cats : marketing, ressources humaines et entrepreneurship), UQAR campus de Lévis

NATURE DU TRAVAIL

Les directrices des ventes, du marketing et de la publicité planifi ent, organisent, dirigent, contrôlent et évaluent les activités d’établissements et de services vouées à faire mousser les ventes commerciales, industrielles, électroniques et les ventes en gros. Elles s’occupent également des tâches liées au marketing, à la publicité et aux relations publiques. Elles travaillent dans des établissements de ventes commerciales, industrielles et ventes de gros, des entreprises de marketing et de relations publiques et dans la fonction publique.

TÉMOIGNAGE

Attirée par les choses concrètes, j’ai acquis un diplôme d’études collégiales dans le domaine de la mode. Les opportunités d’emploi se faisant rares, j’ai décidé de m’inscrire à l’université en administration dans le cadre d’un certifi cat, pour commencer. Ce fut un moment révélateur et j’ai poursuivi mes études dans ce domaine pour y compléter un baccalauréat.

L’autonomie et la latitude sont deux carac-téristiques fort appréciées dans mon emploi. J’aime prendre des décisions, avoir des respon-sabilités importantes et gérer la répartition d’un budget. Le travail en équipe est essentiel, les projets marketing étant discutés devant toute l’équipe de direction. J’apprécie le fait de jouer un rôle important au sein de l’entreprise.

TÉMTÉMTÉT OIGOIGGOIGNAGNAGNAGNAGEEE

DIRECTRICE DU MARKETING

CNP 0611 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 8: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Établir un plan marketing en effectuant ■

des études de marché et en analysant leurs résultats.

Planifi er, lancer, diriger et évaluer les ■

stratégies de commercialisation de l’établissement.

Travailler en collaboration avec des ■

partenaires du domaine de la publicité, tels les imprimeurs, les agences de publicité et les médias.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Effectuer des tâches à l’aide d’un ordinateur ■

tout en ayant de l’intérêt pour la vente.

Diriger, gérer et coordonner. ■

Vouloir s’investir dans son travail, car les ■

idées viennent parfois à des moments différents de l’horaire régulier de travail.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Habileté en communication ■

Leadership et capacité de négociation ■

Créativité et innovation ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Collégial

Techniques de comptabilité et de gestion ■

Universitaire

Baccalauréat en administration des affaires, ■

concentration marketing

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Le salaire moyen en 2005 était de 44 000 $ ■

et la majorité des 250 postes de directeur du marketing sont concentrés près des milieux urbains.

Les gestionnaires d’entreprises devront passer ■

davantage par le Web pour la commercialisation des produits, exigeant du même coup que les directeurs de marketing orientent leur approche en ce sens.

CNP 0611 DIRECTRICE DU MARKETING

Pour en savoir plus www.inforoutefpt.com

Page 9: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Rachel White

EMPLOYEUR

Sa propre entreprise, Le mouton blanc, Kamouraska

FORMATION

Diplôme d’études collégiales en tech- ■

niques de productions animales, ITA campus de La Pocatière

NATURE DU TRAVAIL

Les exploitantes agricoles et les gestionnaires d’exploitations agricoles dirigent les activités et les travaux dans une production agricole. Elles cultivent et récoltent les produits de la terre, élèvent du bétail, de la volaille et d’autres animaux, et commercialisent les produits de la ferme.

TÉMOIGNAGE

En 1997, après une carrière en réadaptation physique, j’ai effectué un retour aux études en techniques de santé animale dans l’optique d’exploiter la ferme désaffectée sur mon terrain. Durant la formation, j’ai un coup de cœur pour les brebis laitières, car elles sont moins grosses que des bovins, plus douces et fascinantes. Comme ce type d’élevage est rare au Québec, j’ai suivi un stage de 3 mois en France à la suite de ma formation collégiale pour apprendre le métier de bergère.

Plusieurs éléments me font aimer mon travail : les défi s constants, le fait d’être entrepreneure, se réinventer tous les jours, le bonheur d’être son propre patron et être présente à la maison pour mes enfants. J’ai toujours su que je valais la même chose que les hommes et que mon opinion est appréciée. Je ne vois pas de compétition avec les hommes, mais une complémentarité. L’important est d’être convaincue soi-même et les portes s’ouvrent.

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Une grande proportion des travailleurs du ■

milieu agricole ont plus de 45 ans, laissant la place à la relève.

La capacité de production et la qualité ■

des produits locaux sont des leviers de développement pour la région.

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GESTIONNAIRE D’EXPLOITATION AGRICOLE

CNP 8251 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 10: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Effectuer la traite et assurer le bien-être ■

des animaux.

Évaluer la qualité du lait en effectuant ■

des analyses et tenir des registres de production.

Peser, nourrir, identifi er les animaux et ■

appliquer divers soins.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Être fonceuse et proactive, puisqu’il faut ■

développer sa propre entreprise.

Travailler avec les animaux et ajuster ■

son horaire en fonction des soins à leur prodiguer.

Effectuer des tâches liées à la comptabilité ■

et à la gestion.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Vaillance et endurance physique ■

Intérêt pour les animaux ■

Souci du travail bien fait ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles (DEP) en ■

production de bovins de boucherie

DEP en production horticole ■

DEP en production laitière ■

DEP en production porcine ■

Collégial

Diplôme d’études collégiales (DEC) en gestion ■

et exploitation d’entreprise agricole

DEC en techniques de santé animale ■

DEC en techniques équines ■

DEC en technologie de la production horticole et ■

de l’environnement

Universitaire

Baccalauréat en économie et gestion ■

agroalimentaire*

Baccalauréat en agronomie* ■

Baccalauréat en génie agroenvironnemental* ■

Baccalauréat en médecine vétérinaire* ■

* Ce programme de formation se donne à l’extérieur de la région du Bas-Saint-Laurent.

CNP 8251 GESTIONNAIRE D’EXPLOITATION AGRICOLE

Pour en savoir plus www.inforoutefpt.com

Page 11: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Joëlle Rivard

EMPLOYEUR

Premier Tech, Rivière-du-Loup

FORMATION

Diplôme d’études professionnelles en ■

techniques d’usinage, Pavillon-de-l’Avenir, Rivière-du-Loup

Attestation de spécialisation en usinage ■

sur machines-outils à commandes numériques, Pavillon-de-l’Avenir, Rivière-du-Loup

NATURE DU TRAVAIL

Les machinistes règlent et opèrent diverses machines-outils afi n de tailler le métal, le plastique ou d’autres matériaux pour fabriquer ou modifi er des pièces ou des produits de dimensions précises. Elles travaillent dans des usines de fabrication de machinerie, d’équipement, de véhicules automobiles, de pièces d’automobiles, d’aéronefs et autres pièces métalliques façonnées ainsi que dans des ateliers.

TÉMOIGNAGE

Travailler dans ce domaine, c’est une belle expérience de vie formatrice. On apprend beaucoup sur soi et sur la façon dont on réagit dans un milieu étranger, un milieu majoritairement masculin. Au moment de débuter mon premier cours professionnel, je n’avais jamais touché à une perceuse de ma vie, mais j’ai appris. Mon intérêt principal c’était de travailler la matière. De voir la machine travailler c’est impressionnant. De partir d’un bout d’acier pour faire quelque chose, c’est aussi très étonnant.

Je travaille sur un tour à commandes numériques. Dans les tâches que j’ai à accomplir, je dois concevoir à partir de plans des programmes qui diront à la machine ce qu’elle doit faire. Des codes existent pour exécuter les différentes opérations. Ensuite, j’installe les outils dans la machine, je prends leur longueur et je situe la pièce dans la machine. Je suis alors prête pour commencer l’usinage de ma pièce. Finalement, une partie très importante de mon travail consiste à m’assurer de la qualité du produit à l’aide de divers instruments de mesure.

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MACHINISTECNP 7231 Portraits de femmes qui exercent un

métier traditionnellement masculin

Page 12: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Lire et interpréter des informations afi n ■

de déterminer les opérations d’usinage à effectuer.

Calculer les dimensions, mesurer et ■

agencer les éléments à usiner.

Régler, faire fonctionner et entretenir ■

diverses machines-outils.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Façonner la matière. ■

Opérer des machines. ■

Exécuter un travail manuel. ■

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Minutie et patience ■

Effi cacité et rapidité d’exécution ■

Capacité d’adaptation pour réagir ■

facilement aux imprévus

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles en ■

techniques d’usinage

Collégial

Diplôme d’études collégiales en techniques de ■

génie mécanique

Universitaire

Baccalauréat en génie mécanique ■

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Le salaire moyen en 2005 était de 38 000 $ ■

dans la région.

Au Bas-Saint-Laurent, les tâches tendent ■

à devenir davantage numériques que conventionnelles en raison de la modernisation des installations.

CNP 7231 MACHINISTE

Pour en savoir plus www.inforoutefpt.com

Page 13: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Véronique Rioux

EMPLOYEUR

Structure GB, Rimouski

FORMATION

Diplôme d’études professionnelles en ■

soudage-montage, Pavillon technique à Québec

NATURE DU TRAVAIL

Les soudeuses-monteuses utilisent du matériel et des machines pour souder les métaux ferreux ou non ferreux. Ce groupe de base inclut aussi les opérateurs de machines à souder et à braser à commandes réglables. Elles travaillent dans des entreprises qui fabriquent des éléments de charpente en acier et en tôlerie, des chaudières, de la machinerie lourde, des avions et des bateaux et d’autres produits métalliques ainsi que pour des entrepreneurs en soudure ou dans des ateliers de soudure. Elles peuvent également être des travailleuses autonomes.

TÉMOIGNAGE

C’est un beau métier que d’être soudeuse-monteuse, mais je ne savais pas du tout ce que c’était avant de commencer la formation. Les bons débouchés en emploi et le travail manuel m’ont attirée à la base. Dans les faits, les tâches sont diversifi ées et les salaires sont intéressants. Il ne faut pas avoir peur de se salir et les conditions physiques sont diffi ciles, surtout les écarts de température.

Une femme dans un milieu d’hommes met une ambiance dynamique dans l’environnement de travail. Je suis une des rares femmes en assemblage de structure d’acier, car ce domaine est exigeant physiquement et les charges sont lourdes à lever. Par contre, il y a différentes opportunités professionnelles en soudage qui peuvent convenir à tous les goûts.

TÉMTÉMTÉTÉMOIGOIGOIGGNAGNAGNAGAGEE

SOUDEUSE-MONTEUSE

CNP 7265 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 14: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Travailler à un poste de travail et opérer ■

des machines.

Assembler des structures d’acier. ■

Lire des plans d’assemblage de pièces et ■

de soudure.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Travailler manuellement et physiquement. ■

Faire des travaux demandant de la minutie. ■

Construire et fabriquer des objets avec le ■

métal.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Habileté à lire des plans ■

Bonne endurance physique pour lever de ■

lourdes charges et tolérer les variations de température

Aptitude pour le travail en équipe ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles en soudage- ■

montage

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Il y avait 700 personnes en emploi dans ce ■

domaine dans le Bas-Saint-Laurent en 2008 et la demande de main-d’œuvre prévue entre 2009 et 2013 est élevée.

Le salaire moyen était de 39 000 $ au Bas- ■

Saint-Laurent en 2005.

CNP 7265 SOUDEUSE-MONTEUSE

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Page 15: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Danièle St-Louis

EMPLOYEUR

Smurfi t Stone Canada inc., Matane

FORMATION

Diplôme d’études collégiales en technologie ■

de l’architecture, Cégep de Rimouski

NATURE DU TRAVAIL

Le travail de la superviseure à l’environnement consiste à assurer la protection directe de l’environnement en surveillant les équipements, en contrôlant et en analysant les rejets issus de la production, en gérant l’élimination des déchets sur place ou en recherchant des centres de traitement extérieurs. Elle entretient des relations suivies avec tous les paliers gouvernementaux responsables de l’environnement. Elle gère des projets et maîtrise les textes de lois applicables. Elle est généralement entourée d’une équipe de techniciens et d’ingénieurs qu’elle encadre dans des activités techniques spécifi ques.

TÉMOIGNAGE

Mon travail consiste à faire différentes inspections sur les sites de l’usine, y compris le site d’enfouissement, pour m’assurer que nous répondons aux normes. Je dois aussi vérifi er que les rapports d’analyse quotidiens, hebdomadaires et mensuels répondent aux exigences de nos attestations d’assainissement. Je m’assure de respecter le calendrier environnemental établi pour notre établissement ainsi que tous nos permis, licences et certifi cats d’autorisation. Je dois procéder à des analyses sur le terrain, mais il faut aussi compléter les formulaires conçus par les instances gouvernementales. Je travaille beaucoup avec des ingénieurs et des techniciens. Mon expérience de plusieurs années au sein de l’entreprise jumelée à mon expertise m’ont permis d’avoir accès à ce poste.

Pour faire ce genre de travail, il faut être convaincue de l’importance de l’environnement. Les tâches sont très diversifi ées et touchent plusieurs domaines : l’environnement, le droit, la gestion, l’ingénierie, les sciences, les mathématiques. C’est ce qui rend mon travail stimulant.

TÉMTÉMTÉMTÉMOIGOIGOIGGNAGNAGNAGNAGEEEE

MoMoMoMon n n trtrtravavavavaiaiaiaill ll cocococonsnsnsisisistetete à ààà fafafafairirre e e dididiifffffffférérérérenenenentetetetes s s s ininnsppspspececectititiononons s ssususus r rr leleles s s sisiisitetetetes s s s dededede l l ll’u’u’u’usisisis nenene,, , y y y y cocococompmpmpririr s ss lelele s ssitititee e ed’d’d’d enenne fofofouiuiuisssssssememememenenenent,t,t,t p p pououour rr m’m’mm’asasssususurereer rr ququque e ee nononousususrérrérépopoondndndonononnssss auauauauxxxx nonononormrmrmeseses JeJeJeJe dddoioioisss auaua sssssiii vériifififieer que

SUPERVISEURE À L’ENVIRONNEMENT

Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 16: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Visiter les usines et vérifi er leur conformité ■

aux lois environnementales.

Rédiger des rapports en tenant compte des ■

exigences environnementales prescrites par les lois.

Effectuer des prélèvements et des analyses. ■

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Avoir à cœur le développement durable. ■

Travailler à l’extérieur, notamment sur des ■

sites industriels.

Prendre des décisions et faire preuve de ■

leadership.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Connaissance des lois et règlements ■

Aptitude pour la gestion ■

Discernement et persuasion ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Ce métier étant récent sur le marché du travail, ■

il n’existe pas de formation spécifi que y menant directement. Par exemple, une personne ayant une formation dans le domaine de l’ingénierie ou de la chimie et qui possède quelques années d’expérience peut y accéder.

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Ce métier sera de plus en plus en demande dans ■

les entreprises, notamment de production et de transformation, en raison de la mise à jour des normes gouvernementales dans une approche de développement durable.

SUPERVISEURE À L’ENVIRONNEMENT

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Page 17: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Sabrina Lévesque

EMPLOYEUR

TELUS, Rimouski

FORMATION

Diplôme d’études collégiales en technologie ■

de l’électronique - option télécommunication, Cégep de Rimouski

NATURE DU TRAVAIL

Les techniciennes de réseau informatique établissent et exploitent des réseaux locaux d’entreprises ou des réseaux étendus (RLE et RE), des réseaux de gros ordinateurs, du matériel, des logiciels et équipements informatiques liés, en assurent l’entretien et en coordonnent l’utilisation. Les techniciennes de réseau informatique mettent en place des sites Web Internet et Intranet ainsi que du matériel et des logiciels de serveurs Web et en assurent l’entretien. Elles supervisent et optimisent la connectivité de réseau et la performance du réseau. Elles travaillent dans les services informatiques des secteurs privé et public.

TÉMOIGNAGE

Ma passion pour le travail manuel, l’électronique et l’audio origine de mon enfance. En effet, mon grand-père était mécanicien, alors j’ai grandi à travers la mécanique, les tournevis et tout ce qui touche au bricolage.

Pour faire ce métier, il faut aimer l’informatique, mais aussi aimer parler avec les gens. De plus, la technologie change continuellement et on doit souvent suivre de la formation pour se tenir à jour. Avec la mondialisation, je peux faire affaire avec des clients dans des pays étrangers et la maîtrise de l’anglais est alors essentielle.

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Le revenu d’emploi moyen en 2005 se situait à ■

46 000 $.

D’ici 2013, la demande de main-d’œuvre ■

prévue est élevée au Bas-Saint-Laurent. C’est un métier de plus en plus en demande avec la modernisation et les changements technologiques qui s’opèrent.

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TECHNICIENNE DE RÉSEAU INFORMATIQUE

CNP 2281 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 18: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Procéder à la confi guration de réseaux à ■

distance en les programmant selon les standards exigés par l’entreprise.

Aider le technicien sur place à faire les ■

branchements et les tests.

Travailler en laboratoire pour faire des ■

tests.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Démonter et assembler des appareils ■

électroniques et informatiques.

Découvrir et utiliser la nouvelle ■

technologie ainsi que vouloir mettre à jour ses connaissances.

Programmer à l’informatique. ■

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Aisance en anglais, car le bilinguisme est ■

souvent recherché

Habileté au niveau de la communication ■

Minutie et débrouillardise ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles en ■

installation et réparation d’équipement de télécommunication

Diplôme d’études professionnelles en soutien ■

informatique

Collégial

Diplôme d‘études collégiales en technologie de ■

l’électronique

Diplôme d’études collégiales en techniques de ■

l’informatique

Universitaire

Baccalauréat en génie électrique ■

Baccalauréat en sciences de l’informatique ■

Programme court en génie des télécom- ■

munications

CNP 2281 TECHNICIENNE DE RÉSEAU INFORMATIQUE

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Page 19: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Gina Mongeon

EMPLOYEUR

Ministère des Transports, Direction du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

FORMATION

Diplôme d’études collégiales en génie ■

civil, Cégep de Rimouski

NATURE DU TRAVAIL

Les techniciennes en arpentage effectuent des levés ou y participent afi n de déterminer l’emplacement exact et la position relative des éléments naturels et autres structures à la surface de la terre, sous la terre et sous l’eau. Elles travaillent à tous les niveaux du gouvernement, dans des cabinets d’architectes et d’ingénieurs et dans des établissements en arpentage du secteur privé.

TÉMOIGNAGE

Le fait de travailler à l’extérieur est ce qui m’attire le plus dans ce travail. Il faut être à l’aise à affronter différentes conditions météorologiques. De plus, il est important de demeurer alerte et prudent, principalement aux abords des chantiers routiers. Les instruments de mesure utilisés sont fragiles et capricieux. Je me dois d’être soignée lors de leur manipulation pour éviter toute erreur de mesure.

Je suis la seule fi lle dans une équipe de cinq personnes. Il faut avoir l’esprit d’équipe pour travailler ensemble. À mon avis, l’avantage d’être une femme est que l’on voit les petits détails que les autres ne voient pas. Faire sa place est essentiel, mais on se doit aussi d’avoir de l’intérêt à travailler dans un milieu majoritairement masculin.

ÉÉÉ

TECHNICIENNE EN ARPENTAGE

CNP 2254 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 20: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Effectuer des levés et opérer des ■

instruments et du matériel informatique pour mesurer la distance, les angles, l’élévation et les courbes.

Consigner toutes les mesures et autres ■

informations obtenues au cours des levés.

Déterminer des coordonnées géographiques ■

précises au moyen de systèmes de positionnement global (GPS), d’un géo-dimètre (station totale) et d’un niveau.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Travailler à l’extérieur, notamment dans ■

des endroits peu fréquentés.

Effectuer de nombreux déplacements et ■

changer régulièrement de sites de levés.

Opérer des instruments de précision. ■

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Habileté à travailler avec des instruments ■

de précision

Facilité à suivre des directives précises ■

Travail d’équipe ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles en ■

arpentage et topographie*

Collégial

Diplôme d’études collégiales en technologie du ■

génie civil

Diplôme d’études collégiales en technologie de ■

la géomatique*

Universitaire

Baccalauréat en génie civil ■

* Ce programme de formation se donne à l’extérieur de la région du Bas-Saint-Laurent.

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Le salaire moyen en 2005 était de 39 000 $ pour ■

l’ensemble du Québec.

L’augmentation des investissements dans la ■

construction et les travaux publics entraînera une hausse de la demande dans le domaine de l’arpentage.

CNP 2254 TECHNICIENNE EN ARPENTAGE

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Page 21: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Mélanie Lepage

EMPLOYEUR

Consultante autonome en traitement des eaux usées, Rimouski

FORMATION

Diplôme d’études collégiales en génie ■

civil, Cégep de Rimouski

NATURE DU TRAVAIL

Les techniciennes en génie civil assurent un soutien et des services techniques aux scientifi ques, aux ingénieurs et autres professionnels. Elles peuvent travailler indépendamment dans les domaines du génie des structures, du génie municipal, de la conception et de la supervision de travaux de construction, du génie routier, du génie des transports, du génie hydro-économique, du génie géotechnique et de la protection de l’environnement. Elles travaillent dans des fi rmes d’ingénieurs-conseils, des entreprises de construction, des services de travaux publics et de transport et d’autres services gouvernementaux ainsi que dans de nombreux autres secteurs industriels.

TÉMOIGNAGE

Le métier est enri-chissant et valorisant. Les nouvelles technologies changent continuellement et il importe de se mettre à jour. Les opportunités pour se spécialiser ou parfaire ses connaissances sont fréquentes, rendant le travail stimulant. C’est un monde en évolution!

Les défi s d’avoir son entreprise sont multiples. Pour me démarquer, je suis allée chercher une spécialité en suivant plusieurs formations. Pour assurer une stabilité, j’exerce un emploi de technicienne de laboratoire dans un cégep et je côtoie entre autres des étudiants en techniques de génie civil. Je vois souvent la passion pour leur métier dans leurs yeux.

Les femmes qui étudient en génie civil sont passionnées, intéressées et elles savent où elles s’en vont. Elles font leur place à leur façon, elles ont une force de caractère et elles sont respectées pour cela. Il existe tellement de possibilités en génie civil, il y en a pour tous les goûts. Les perspectives d’emploi sont très bonnes, les salaires sont intéressants et il est possible de travailler outre-mer.

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TECHNICIENNE EN GÉNIE CIVIL

CNP 2231 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

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MÉLANIE LEPAGE, T.P.Technologue professionnelle en génie civil - membre de l’OTPQ

Page 22: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Effectuer des prélèvements, des analyses ■

et des relevés sur le terrain.

Rédiger des rapports liés au domaine ■

d’expertise.

Préparer des plans ou tout autre document ■

en lien avec le secteur de spécialisation.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Travailler avec les chiffres (mathématiques, ■

physique).

Relever des défi s, car on doit rechercher ■

des solutions aux imprévus grâce à son imagination et à son jugement.

Travailler en équipe avec différents ■

professionnels.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Résolution de problème, car il peut arriver ■

d’exécuter un travail avec des informations incomplètes

Adaptation aux changements et polyvalence ■

Capacité de voir une situation dans son ■

ensemble

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Collégial

Diplôme d’études collégiales en technologie du ■

génie civil

Universitaire

Baccalauréat en génie civil ■

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Le salaire moyen en 2005 était de 44 000 $ ■

dans la région.

Le programme de formation permet d’ouvrir sur ■

une foule de possibilités sur le marché du travail et de nombreuses formations complémentaires existent pour se perfectionner dans un secteur précis. D’ailleurs, le taux de placement des étudiants en génie civil au Cégep de Rimouski était de 100 % en 2007.

CNP 2231 TECHNICIENNE EN GÉNIE CIVIL

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Page 23: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

NOM

Élaine-Élise Malenfant

EMPLOYEUR

Premier Tech, Rivière-du-Loup

FORMATION

Diplôme d’études collégiales en ■

technologie de l’électronique - option télécommunications, Cégep de Rimouski

NATURE DU TRAVAIL

Les techniciennes en génie électronique et électrique peuvent travailler indépen-damment ou assurer un soutien et des services techniques en matière de conception, de mise au point, d’essai, de production et d’exploitation du matériel et des systèmes électriques et électroniques. Elles travaillent dans des entreprises de services publics d’électricité, des entreprises de communications, pour des usines de fabrication de matériel électrique et électronique, dans des sociétés de conseils techniques, pour le gouvernement et dans une vaste gamme d’industries de fabrication, de traitement et de transport.

TÉMOIGNAGE

En réalisant un intercom dans le cadre d’un cours au secondaire, ma passion pour le domaine électrique et de l’électronique s’est révélée. J’aime manipuler des gros et des petits fi ls avec minutie. C’est un secteur qui m’a permis de toucher à plusieurs choses, de l’installation de systèmes téléphoniques à l’assemblage de câblages électriques. La formation y est continue, de nouvelles techniques apparaissent constamment, et se tenir à jour est essentiel.

Travailler dans un milieu majoritairement masculin n’a pas toujours été facile. La pression que je me mettais sur les épaules pour éviter toute erreur et prouver ma compétence était très forte. Plutôt que de voir cela comme un frein, je l’ai perçu comme un défi à relever. Aujourd’hui, je vois positivement mon travail et des possibilités d’avancement se présentent à moi.

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TECHNICIENNE EN GÉNIE ÉLECTRONIQUE ET ÉLECTRIQUE

CNP 2241 Portraits de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin

Page 24: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

LE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Contribuer à la construction de machines ■

via une chaîne de montage.

Assembler le câblage électrique du moteur ■

d’une machine pour la faire fonctionner.

Superviser la construction conformément ■

aux instructions générales et aux normes établies.

UNE PASSION, DES INTÉRÊTS

Travailler manuellement. ■

Avoir l’esprit vif pour réagir rapidement en ■

cas de problème.

Mettre à jour ses connaissances en ce qui ■

à trait au développement des nouvelles technologies.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Travail d’équipe ■

Résolution de problème ■

Dextérité manuelle ■

PROGRAMMES DE FORMATION APPARENTÉS

Secondaire

Diplôme d’études professionnelles en ■

installation et réparation d’équipement de télécommunication

Diplôme d’études professionnelles en ■

électromécanique de systèmes automatisés

Collégial

Diplôme d’études collégiales en technologie de ■

l’électronique

Diplôme d’études collégiales en technologie de ■

l’électronique industrielle

Universitaire

Baccalauréat en génie électrique ■

Baccalauréat en génie des systèmes ■

électromécaniques

UN MÉTIER D’AVENIR AU BAS-SAINT-LAURENT

Les entreprises devront, pour demeurer ■

compétitives, automatiser leurs systèmes et utiliser la fi ne pointe de la technologie, amenant ainsi des emplois dans le domaine de l’électronique.

CNP 2241 TECHNICIENNE EN GÉNIE ÉLECTRONIQUE ET ÉLECTRIQUE

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Page 25: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

PROGRAMMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE OFFERTS AU BAS-SAINT-LAURENT ET MENANT À UN MÉTIER TRADITIONNELLEMENT MASCULIN

ADMINISTRATION COMMERCE ET INFORMATIQUE

Soutien informatique DEPTechniques de l’informatique DEC + BACAGRICULTURE ET PÊCHES

Gestion et exploitation d’entreprise agricole DEC + BACProduction acéricole DEPProduction de bovins de boucherie DEPProduction horticole DEPProduction laitière DEPProduction porcine DEPTechniques équines DECTechniques de santé animale DECTechnologie des productions animales DEC + BACALIMENTATION ET TOURISME

Boucherie de détail DEPARTS

Photographie DECBÂTIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Briquetage-maçonnerie DEPCharpenterie-menuiserie DEPDessin de bâtiment DEPEntretien général d’immeubles DEPPlomberie-chauffage DEPTechnologie de l’architecture DECTechnologie du génie civil DECTechnologie de la mécanique du bâtiment DECENVIRONNEMENT ET AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Protection et exploitation de territoires fauniques DEPTechniques d’aménagent et d’urbanisme DECÉLECTROTECHNIQUE

Électricité DEPÉlectromécanique de systèmes automatisés DEPInstallation et réparation d’équipement de télécommunication DEPRéparation d’appareils électroménagers DEPTechnologie de l’électronique (réseautique et télécommunication) DECTechnologie de l’électronique (Télécommunication) DEP + DECTechnologie de l’électronique industrielle DECTechnologie physique DEC + BAC

Page 26: métier traditionnellement masculin AMBULANCIÈRE

ENTRETIEN D’ÉQUIPEMENT MOTORISÉ

Carrosserie DEPMécanique agricole DEPMécanique automobile DEPMécanique de moteurs diesel et de contrôles électroniques ASPMécanique d’engins de chantier DEPMécanique de véhicules légers DEPMécanique de véhicules lourds routiers DEPTechniques de génie mécanique de marine DECFABRICATION MÉCANIQUE

Dessin industriel DEPOpération d’équipements de production DEPTechniques de génie mécanique (conception et fabrication) DECTechniques d’usinage DEPTechnologie de l’architecture navale DECUsinage sur machines-outils à commande numérique ASPFORESTERIE ET PAPIER

Abattage et façonnage des bois DEPAbattage manuel et débardage forestier DEPAffûtage DEPAménagement de la forêt DEPClassement des bois débités DEPTechnologie forestière DECTechnologie de la transformation des produits forestiers DECTravail sylvicole DEPMÉCANIQUE D’ENTRETIEN

Mécanique industrielle de construction et d’entretien DEPTechnologie de maintenance industrielle DECMÉTALLURGIE

Soudage-montage DEPSoudage haute pression ASPTRANSPORT

Navigation DECTechniques de la logistique du transport DECSANTÉ

Soins préhospitaliers d’urgence DECSERVICES SOCIAUX, ÉDUCATIFS ET JURIDIQUES

Techniques policières DEC

Source : Programmes d’études retenus pour le concours Chapeau les fi lles! de 2010-2011