19
LE MAGAZINE SUISSE DES 0 À 3 ANS ET DE LEURS PARENTS – NUMÉRO 6 – OCTOBRE-NOVEMBRE 2009 icône les Barbapapa société 3 ans et déjà délinquant? témoignage «j’ai deux mamans» people les mini stars prennent le pouvoir mode les enfants font leur cirque souvenirs l’album photo de Whitney Toyloy santé les taches de naissance parrain/ marraine à quoi servent- ils? concours Plus de 150 cadeaux à gagner CHF 6.–

N°6 - FR - babymag.ch

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le magazine suisse des jeunes parents

Citation preview

LE MAGAZINE SUISSE DES 0 À 3 ANS ET DE LEURS PARENTS – NUMÉRO 6 – OCTOBRE-NOVEMBRE 2009

icône les Barbapapa

société3 ans et déjà

délinquant?témoignage

«j’ai deux mamans»people

les mini stars prennent le pouvoir

mode les enfants font leurcirque

souvenirs l’albumphoto de WhitneyToyloy

santé les taches de naissance

parrain/ marraineà quoi servent- ils?

concours

Plus de

150cadeauxà gagner

CHF 6.–

tre mère. Père. Etre parrain-marraine (lire notre dossier pp. 28 à 34). Ou bien être un enfant. Voici différentes

interrogations qui se posent dans ce numéro, car quelque soit le rôle dévolu à chacun, il est toujours aussi diffi cile de trouver d’emblée sa place sur un échiquier familial constamment en évolution. On a beau faire, préparer au mieux l’arrivée de bébé, choisir avec soin les personnes qui vont veiller sur lui, il y a une part d’inconnu que les parents ne maîtrisent pas. Et c’est tant mieux. Pour le pire et le meilleur. Pour reprendre le fameux adage de Simone de Beau-voir, on peut dire qu’«On ne naît pas mère, on le devient», ceci valant à son niveau pour tous les autres composants de la famille. Chouette programme en perspective, et qui n’apporte malheureusement pas beaucoup de solutions au quotidien. Le fait est qu’il faut bosser, être compréhensif, tendre l’oreille, poser des limites sans mettre en marche la machine à baffes, car celle-ci ne résout rien. Lisez nos papiers sur la fessée (pp. 55-56) et la pseudo montée de vio-lence chez les enfants d’aujourd’hui (pp. 59-60) et veillez à tempérez vos jugements. Car si miss Suisse avait tendance à «criser» (voir son album-photo pp. 25-27) quand elle était petite, rien ne justifi ait par ailleurs une torgnole de re-

Pho

to d

e co

uver

ture

: Fe

rran

San

chez

Cas

tillo

. Le

s pr

ix ind

iqué

s so

nt e

n CH

F, s

auf

men

tion

con

trai

re e

t do

nnés

à t

itre

ind

icat

if.édito

babymag.ch 07 paraîtra le 3 décembre 2009

numéro 6 – novembre 2009

E

cadrement. Au contraire. Ouvrez-leur l’esprit, préparez-les en douceur au monde de demain (cf. Notre rubrique bio bimestrielle) et, si l’en-vie vous en dit, emmenez-les faire un tour au cirque. Car si parfois certains peinent à trouver leur place, voici un milieu dans lequel ils se sont sentis comme des poissons dans l’eau. x

Maxime PégatoquetRédacteur en chef

tre mère. Père. Etre parrain-marraine

sa placeChacun

cherche

EDITEUR

Bigmedia SàrlAv. du Mail 22, 1205 Genève

DIRECTEUR DE PUBLICATION

Gérald Bertrand

RÉDACTEUR EN CHEF

Maxime Pégatoquet ([email protected])

DIRECTRICE DE LA PUBLICITÉ

Anne-Sandrine Backes-Klein

RÉDACTION

Bigmedia SàrlAv. du Mail 22, 1205 Genèvee-mail : [email protected]

CONCEPTION GRAPHIQUE

Julien Lance/Colegram (www.colegram.ch)

DIRECTION ARTISTIQUE

Xavier Cerdá

STAGIAIRE GRAPHISME

Anne-Sophie Peyer

ICONOGRAPHIE ET PRODUCTION

Anne Wyrsch

TRADUCTION

Inter-Translation SA, Berne(www.itsa.ch)

CORRECTION

Sophie Baureder-Rojas, Lydia Paineau-Lewertowsky

WEB

Alexandre Du Pasquier

ASSISTANTE COMMERCIALE

Claudia Fritsche

ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO

TEXTES : Albertine Bourget, Anne Brenner, Sophie Carquain, France Dutoit, Bianca Esposito, Caroline Fernandes, Justine Forcari, Julia Hofmann, Charlotte Leclère, Flora Madic, Nicole Maubert, Sylviane Pittet.

IMAGES : Yann André/Strates, Christopher Black, Gérard Blot, Eleonore Cassaigneau, Xavier Cerdá, Veronica Dall’Antonia, Kaze Dolemite, Enrico Gastaldello, Myriam Gauthier-Moreau, Caty Jan/Tendance Floue, Nicole Maubert, Ferran Sanchez Castillo, Tom Tirabosco.

ENFANTS : Ben10, Victor, Camille, Hendrik, Siran, Taïssya.

La rédaction décline toute responsabilité envers les manuscrits et les photos qui lui sont soumis.

Tous droits réservés, sauf accord de l’éditeur.

PUBLICITÉ

Bigmedia SàrlAv. du Mail 22, 1205 GenèveTél. : +41 22 320 54 15Fax : +41 22 320 54 16

IMPRESSION

SRO-Kundig SA, Ch. de l’Etang 49, CP 451,1219 Châtelaine

babymag.ch

3

4 numéro 6 – novembre 2009

Un doudou safe pour bébé

Notre petit ange va traîner derrière lui son doudou pendant plusieurs années. Alors conseil de pa-rents: choisissez un doudou biologique qui peut être mâchouillé en toute sécurité.

Texte: Flora Madic

est vers les 7-8 mois que bébé peut s’atta-cher à un bout de tissu

qui deviendra son compagnon de tous les moments. En effet, c’est à cet âge que le petit être prend conscience de la distinction qui existe entre le monde extérieur et lui-même. Pour gérer cette sé-paration et les angoisses qui pourraient y être associées,

il s’approprie un petit «mor-ceau du monde» représenté

par le doudou. Ce dernier n’est pas obligatoire, car l’enfant peut

simplement sucer son pouce et se réconforter lui-même, mais s’il opte pour le chiffon ou la petite peluche, mieux vaut qu’il soit adapté à ce qu’on va lui demander! Par ailleurs, l’astuce est peut-être d’en avoir deux identiques, afi n de faire un tournus de lavage incognito….

La dure vie d’un doudouNous savons tous que la qualité pre-mière d’un doudou est d’être doux et facile à saisir par des petites mains po-telées. La beauté est ici secondaire, surtout que bébé peut si facilement faire preuve de mauvais goût… Deu-xièmement, le «machin» que votre

chérubin ne quittera plus jusqu’à son entrée en enfantine sera

traîné, étiré, coincé, écrasé… Le doudou doit alors accom-plir sa vie de doudou sans se

dépecer ni se désosser pour

que bébé ne s’étrangle pas en avalant une pièce détachable ou une touffe de fi ls entortillés. En conclusion, la résis-tance au temps et à la maltraitance bébéesque est primordiale!

Un doudou inoffensifLe doudou sera aussi renifl é, suçoté et mâchouillé. Pour que bébé puisse s’adonner à ces séances baveuses en toute sécurité, il faut en conséquence contrôler l’innocuité des matériaux qui le compose. Tout d’abord pen-ser matières naturelles, coton, lin, soie, laine, etc., et le tout certifi é biologique. En effet, certains com-posés synthétiques présent dans les insecticides ou pesticides employés dans la culture de ces plantes sont des perturbateurs endocriniens. Et plus besoin de rappeler qu’ils sont à éviter surtout dans les premières an-nées de développement de l’enfant. Ensuite, il faut aussi penser à choisir des couleurs exemptes de substance toxique tels que les métaux lourds ou le chlore. Généralement les marques écologiques tiennent compte de ces deux paramètres. Comment s’en as-surer? En vérifi ant qu’ils sont labé-lisés Agriculture biologique, Control Union ou Ecocert pour les matières; et Oeko-tex 100 pour des teintures sans toxicité. Alors, oui au doudou rigolo et tout doux, mais en veillant à l’en-vironnement, à l’éthique de vente et de production, et surtout au bien être et à la santé du petit moutard. Mais il est où ton doudou? x

C’

phot

os :

DR

numéro 6 – novembre 2009

green

Les marques de doudous écologiques

23

Lana NaturalwearLabélisé bioRe pour un commerce équitable du coton bio, Lana Naturalwear propose des ânes, des cochons ou des moutons ébouriffés aux airs malins et un peu jobards.

www.lana-naturalwear.de (aussi sur www.bindilles.fr)

NanchenNanchen fait fabriquer ses doudous à la main en Allemagne. On y trouve Madame Banane ou Carotte aux couleurs vives et en pure laine vierge bio, ou une jolie fée en soie rose.

www.nanchen-puppen.com(aussi sur www.bindilles.fr)

t Kik-Boo L’expression Kik-Boo vient de l’expression hollandaise «kiekeboo», ou de l’anglais «peek a boo» qui signifi e: coucou je suis là ! Mignon pour un doudou qu’on va certainement passer des heures à chercher partout… Il y a le chat, le canard, le lapin, le chien, le canari… Ils sont tous en tissu très colorés et aux motifs plein de points ou de sucettes. Une oreille jaune et une mauve, une tête bien carré. Bref des bestioles au design rigolo.

www.kik-boo.com

Natures Purest uLes lions ou tigres immaculés en coton bio de la collection Sleepy Safari ou le nounours beige et brodé de Hug Me font bon chic, bon genre. Un brin classique, un zeste de douceur car la vie est ici un long fl euve tranquille.

www.naturespurest.co.uk (aussi sur www.bindilles.fr)

t PapiliLa marque est née de la volonté d’une maman qui a voulu offrir à ses enfants un doudou éthique. Une manière de bien commencer dans le monde, non? C’est pourquoi ils sont aussi labellisé Max Havelaar commerce équitable. Souris, chat, lion ou poupée de chiffons…tous ont des corps blancs et des pattes et des oreilles en couleurs.

C’est clean…trop pour être traîné partout?… Et si bébé donne dans la simplicité zen, optez pour le simple carré de tissu coloré.

www.papili.org

Les marques de doudous écologiquest L’expression Kik-Boo vient de l’expression hollandaise «kiekeboo», ou de l’anglais «peek a boo» qui signifi e: coucou je suis là ! Mignon pour un doudou qu’on va certainement passer des heures à chercher partout… Il y a le chat, le canard, le lapin, le chien, le canari… Ils sont tous en tissu très colorés et aux motifs plein de points ou de sucettes. Une oreille jaune et une mauve, une tête bien carré. Bref des bestioles au design rigolo.

www.kik-boo.com

doudous à la main en Allemagne. t PapiliLa marque est née de la volonté d’une maman qui a voulu offrir à ses enfants un doudou éthique. Une manière de bien commencer dans le monde, non? C’est pourquoi ils sont aussi labellisé Max Havelaar commerce équitable. Souris, chat, lion ou poupée de chiffons…tous ont des corps blancs et des pattes et des oreilles en couleurs.

C’est clean…trop pour être traîné partout?… Et si bébé donne dans

www.papili.org

des bestioles au design rigolo.

Carotte aux couleurs vives et en pure laine vierge bio, ou une jolie fée en soie rose.

www.nanchen-puppen.com(aussi sur www.bindilles.fr)

pure laine vierge bio, ou une jolie

Keptin-Jr Le principe de cette marque est de concevoir les doudous comme des mouchoirs dans lesquelles on aurait fait des nœuds pour la tête, les bras et les jambes…le tout dans des tons pastels. Tout simple et tout beaux!

www.keptin-jr.com

phot

os :

DR

66 numéro 6 – novembre 2009

dossier

7 numéro 6 – novembre 2009

est en 1969 seulement que l’Eglise catholique, rompant avec le rite de baptême vieux

de quatorze siècles, a introduit une nouvelle liturgie donnant aux parents biologiques la priorité de conduire leur enfant sur les fonts baptismaux. Un rôle jusqu’alors tenu par les par-rains et marraines qui ont, des siècles durant, assumé une fonction primor-diale. Une fonction à laquelle ils ne pouvaient se soustraire sous aucun prétexte. Lourde de responsabilités, cette mission courait du baptême au mariage du filleul et consistait à veiller à son éducation chrétienne, à lui servir de médiateur dans l’au-delà en cas de décès et à lui offrir des attributs symbo-lisant les diverses étapes de son développement. A la marraine revenait l’honneur de couper les premiers ongles, au par-rain la première touffe de cheveux. Tous deux devaient l’habiller de pied en cap pour son entrée à l’école, donner leur consentement à son mariage et le conduire à l’autel.

Bien que reléguée au second plan et ayant perdu de sa consis-tance, la pratique du parrainage ne s’en est pas moins poursuivie sous des formes les plus diverses et à des de-grés variables. Aujourd’hui, il suffit d’en parler autour de soi pour récolter

C’

parrainageDéclinée en version classique, novatrice, voire expéri-mentale, la tradition des parrains-marraines a toujours le vent en poupe mais peut réserver de cuisantes surprises. Enquête.

Texte: Bianca Esposito – Illustrations: Kaze Dolemite

7

Lesmultiples visages du

8 numéro 6 – novembre 2009

Le jongleuraux ballesSiranGrenouillère verte à étoile Maxibulle, 45 fr. (L’Envie de fraises). Chausson à pois en tissu, 40 fr. (Poisson Rouge).

9

fashion

Le magicienVictorVeste queue de pie doublée en satin et chemise blanche, 189 fr. (Le prix comprend aussi un pantalon, une ceinture et un nœud papillon en satin - Ma petite princesse). Débardeur à étoiles, 9 fr. 90 (H&M). Pantalon slim en velours côtelé, 65 fr. (CdeC). Chapeau haut de forme, 13 fr. (La gaîté).

10 numéro 6 – novembre 2009

«Je ne veux pas qu’on me prenne mon cœur» s’est ex-clamée Flavie* du haut de

ses cinq ans, la main posée sur sa mâchoire ornée d’un petit angiome en forme de cœur. Ses parents, qui envisageaient un traitement visant à résorber cette tache, en sont res-tés baba. «Parce que si je me perds, a expliqué ce petit bout, maman me retrouvera grâce à mon cœur.» Té-moin de la scène, Judith Hohlfeld, médecin-chef du service de chirur-gie pédiatrique du CHUV n’a pas été autrement étonnée: «Il arrive que des enfants considèrent leur angiome comme faisant partie de leur identité. A l’inverse, si la tache est bien visible, elle peut être très handicapante pour l’enfant, car elle est source de curio-sité à la crèche comme à l’école. A la longue, cela peut générer un com-plexe chez l’enfant et la gêne pour les parents à qui on demande si l’enfant s’est blessé.» Judith Hohlfeld sait de quoi elle parle, sa fi lle ayant eu une aigrette du front assez importante. «On n’a jamais passé la caisse d’une grande surface sans que quelqu’un me dise: «Oh! Mais qu’est-ce qu’elle a, la petite? Elle est tombée? A force, ça devient lourd de devoir tout le temps faire face aux questions.» Forte de cette expérience, elle avertit les parents de jeunes bébés qui seront amenés à subir questions incessantes et regards ambigus.

Quel est le pourcentage d’enfants touchés par un angiome?Dans notre pays, c’est un enfant sur dix. Les prématurés courent plus de risques d’avoir un angiome que les bébés nés à terme. Certains facteurs familiaux entrent en jeu. Il y a des familles où les angiomes sont plus fréquents que dans d’autres.

Quelles sont les caractéristiques des angiomes plans?

Ces angiomes qu’on appelle aussi capillaires ou taches lie-de-vin sont plats et présents dès la naissance. Ils couvrent un certain territoire, durent toute la vie et ont tendance à se dé-grader avec l’âge, d’où l’importance de traiter les enfants avant l’adoles-cence.

Quels sont les signes distinctifs des angiomes tubéreux?Classés sous le terme d’héman-giomes, ils sont les plus fréquents et

Judith HohlfeldMédecin-chef du servicede chirurgie pédiatriquedu CHUV

phot

o :

DR

numéro 6 – novembre 2009 11

0-6 mois

Surnommés «envie», «fraise», «aigrette» ou encore «baiser de l’ange», les angiomes peuvent être un han-dicap pour l’enfant. Faut-il s’en inquiéter, intervenir ou laisser faire la nature? Réponses d’une spécialiste.

Texte : Julia Hofmann – Illustration : Tom Tirabosco

Des «envies»qui font tachesapparaissent dès les premières se-maines de vie. Ils grandissent durant 8 à 12 mois puis, après une phase de stabilisation, variant de quelques mois à quelques années, entament une phase de régression et se résor-bent vers l’âge de 7-8 ans. Toutefois, ce type d’angiome laisse parfois des séquelles qui peuvent être améliorées par un traitement au laser.

Est-il exact que la plupart des angiomes sont bénins?Oui, il s’agit de malformations des

vaisseaux sanguins et les angiomes plans situés sur le front ou la tête sont rarement associés à une anomalie vasculaire plus profonde.

Si un petit a un angiome, faut-il patienter ou intervenir le plus tôt possible?Quand les pédiatres m’envoient l’enfant, je ne fais généralement pas de traitement d’emblée. J’observe l’enfant, je prends des photos et des mesures de la tache et on se revoit un mois plus tard. On attend parfois

jusqu’à huit mois. Si la tache régresse, il n’y a plus de raison d’intervenir. Si-non, je revois régulièrement l’enfant avant de décider un traitement avec

les parents.

Dans votre consultation, on croise des enfants venant de toute la Suisse…Oui, car le service de chirurgie pédiatrique du CHUV dispose d’un laser depuis dix ans et a été le précurseur dans ce domaine. Auparavant, on intervenait avec la cryothérapie (application de froid) qui laissait des cicatrices. A l’heure actuelle, on pratique

des interventions au laser un jour et demi par semaine sur des

enfants.

A partir de quel âge, peut-on envisager ce type de traitement?Sur des bébés de 2 à 6 mois, et même avec des prématurés encore à la ma-ternité, pour lesquels on intervient de manière très légère afin de stopper la prolifération. On les revoit un mois plus tard pour vérifier que tout est ordre. Sur les petits enfants ayant des lésions très importantes, on procède à une anesthésie légère pour la du-rée de l’intervention qui se pratique en ambulatoire. Suivant l’ampleur de l’angiome, plusieurs séances au rythme d’une par mois sont néces-saires de même qu’un suivi mensuel jusqu’au terme de la phase de proli-fération ou du dessèchement naturel de la tache.

Ce traitement vise-t-il seulement les angiomes faciaux?Non, certains localisés sur le corps peuvent être gênants comme ceux situés à hauteur des couches culottes qui peuvent saigner à force de frotte-ments. Et un angiome qui saigne peut être dangereux.

Outre le laser, à quel moyen faites-vous appel? On peut intervenir chirurgicalement soit sur des séquelles, soit sur des angiomes très gênants chez le petit enfant, par exemple, lorsqu’il s’agit d’un gros angiome en plein milieu du front. x

*Prénom fictif

phot

o :

DR

12 numéro 6 – novembre 2009 phot

o :

DR

Le plus originel uPrésenté comme ça, le berceau Seimi a les allures d’un panier pour aller faire ses commissions. Dessiné par les époux fi nlandais Peltonen peu après la naissance de leur fi lle, il se caractérise par la noblesse de son bois (bouleau, chêne naturel) et la qualité de sa fi nition, notamment à travers le tissu à tissage. Ca ne se voit pas sur l’image, mais le berceau peut aussi se plier pour le voyage.

Plus d’infos sur www.seimi.fi et http://twitter.com/seimi

numéro 6 – novembre 2009

Présenté comme ça, le berceau Seimi a les allures d’un panier pour aller faire ses commissions. Dessiné par les époux fi nlandais Peltonen peu après la naissance de leur fi lle, il se caractérise par la noblesse de son bois (bouleau, chêne naturel) et la qualité de sa fi nition, notamment à travers le tissu à tissage. Ca ne se voit pas sur l’image, mais le berceau peut aussi se

t Le plus HeidilandMastoc, limite rustique, la berceau à bascule de Philio ne fait pas dans la dentelle. Maintenant, il est une assu-rance tous risques, du genre à ne lais-ser passer aucune mauvaise surprise. Aguerri par de longues années de pra-tique, c’est le berceau passe-partout qu’on peut également transformer en banc par la suite.

Environ 340 fr.. Plus d’infos sur www.philio.de

t Le plus Heidiland

t Le plus mobile uLe berceau de la marque Castor & Chouca est absolument irrésistible. Etudié dans ses moindres détails et en partenariat avec de grandes mater-nités, il offre des vitres transparentes pour ne pas louper une miette de ses mimiques, une hauteur adaptée pour ne pas se casser le dos, des roulettes bienvenues (sur certains modèles) pour le bouger d’une pièce à l’autre et un système inclinable pour lutter contre les régurgitations.

Plus d’infos sur www.castor-chouca.com

t Le plus ludiqueAvec ses deux roues à l’avant et ses deux plus petites à l’arrière, la marque BE fait dans l’esthétique joueuse (genre caddie, tracteur...). Extrêmement simple dans sa concep-tion, méchamment colorisé si on en a le souhait, on aime particulièrement la simplicité de ses courbes et le fait qu’une fois passé d’âge le berceau puisse se convertir en table de jeu

ou en bureau. Dans le même esprit, vois aussi les créations Ooba sur www.ooba.com.

Environ 660 fr. Plus d’infos sur www.kidslovedesign.com

trend

13phot

o :

DR

Le plus rock’n roll uOn ne se lasse pas des créations de la Slovène Nika Zupanc. Dans la collection «La femme et la maison» (en français dans le texte), elle pro-pose trois versions d’un berceau en acrylique baptisé réciproquement Boris, Vladimir et Alexander. Le coeur est too much, mais voici au moins un berceau beaucoup plus tranché dans son esthétique, on va dire moins gentil et plus sexy. Pour des mères qui voient la vie haut-talonnées.

Pus d’infos sur www.nikazupanc.com

numéro 6 – novembre 2009

14 numéro 6 – novembre 2009

icône du moment? Paris Jack-son, 11 ans, depuis qu’elle a dit publiquement quelques

mots touchant lors de la cérémonie funèbre de son père, Michael. Si elle n’était pas déjà si «vieille», on parie qu’elle figurerait en bonne place dans le classement «Forbes», réservé aux moins de 5 ans, des enfants de stars les

plus influents du monde. Comme Shi-loh Nouvel Jolie-Pitt, classée numéro un et gros bonnet, à 3 ans, de cette ma-fia de bébés célèbres. Ou Sean Pres-ton Federline, 3 ans et demi, classé «seulement» quatrième (sa maman, Britney Spears, doit être une moins bonne attaché de presse qu’Ange-lina Jolie). Un hit-parade que le très

sérieux magazine économique amé-ricain a établi à partir de la somme d’articles, d’informations parues sur Internet et de blogs consacrés à cha-cun de ces baby stars.

L’engouement est làDepuis sept ans, et l’apparition dans les médias de Maddox, le petit Cam-

société

15 numéro 6 – novembre 2009

Les nouvelles icônes des médias s’appellent Shiloh, Suri ou Brooklyn. Graines de stars condamnées à pousser sous le regard des tabloïds, elles entretien-nent la cote de popularité de leurs célèbres parents et font rêver les marques.

Texte: Justine Foscari – Illustrations: Xavier Cerdá

Mini-people,mégastars

L’

Typologie des petits VIPTypologie des petits VIPLes mini-moiComme René-Charles, le fils de Céline Dion, qui a long-temps gardé ses cheveux longs pour ressembler à sa maman (elle l’a enfin emmené chez le coiffeur), le mini-moi est la réplique exacte du people en version adulte. On l’habille et on le coiffe comme lui et tout le monde s’extasie: «C’est tout le portrait de sa mère! (variante: de son père!)», sans voir que si ses parents voulaient jouer à la poupée, il fallait investir dans une collection de Barbie... Un virus répandu chez les fashionistas (Kate Moss, Katie Holmes).Explication psy de Samuel Lepastier: «Nous aimons que nos enfants nous prolongent et, en même temps, qu’ils réalisent ce que nous n’avons pu faire. Les fan-tasmes et les rêves commencent même avant la nais-sance.»

L’enfant HalloweenComme Kingston, le fils de Gwen Stefani, qui avait des lunettes noires sur le nez, une coupe de rocker et des vêtements top tendance dès deux ans et demi, l’en-fant Halloween est un enfant supplicié sur l’autel de la mode et de l’attention médiatique. On le déguise, on le tatoue, on lui teint les cheveux. C’est un accessoire de provocation (comme Angelina Jolie et Maddox, qui avait une crête à 4 ans).Explication psy: «Nous avons tous besoin d’imaginer que nous ne sommes pas comme tout le monde. Et en habillant leurs enfants différemment (BCNG ou rock), les parents cherchent une manière de se rassurer ou

d’échapper aux contraintes de la vie ordinaire. Cette attitude recèle une volonté de garder l’enfant dans la famille, de l’empêcher d’appartenir à un autre groupe de référence.»

L’enfant parfaitComme les bouts de chou de Claudia Schiffer, habillés en écoliers modèles de la seconde moitié du XIXe siècle, il est exemplaire en tout point. C’est l’enfant trophée, présenté à la presse comme un joyau sur son coussinet de velours (ou encore mieux, carrément en cire, telle Shiloh Nouvel Jolie-Pitt, premier bébé à avoir été immortalisé au musée de Madame Tussaud, à New York). L’enfant parfait ne crie pas, ne rote pas, ne jure pas. Rendez-nous le petit Nicolas!Explication psy: «L’enfant parfait n’existe pas. Mais si les people ont les moyens de se construire des enfants exemplaires, nous avons envie d’y croire. Et d’en faire des modèles pour notre propre progéniture.»

L’enfant masquéComme Paris, Prince Michael Junior et Prince Michael II, alias «Blanket», les enfants de feu Michael Jack-son. Qu’il est effrayant l’enfant caché sous ses voiles sombres. L’enfant dissimulé sous un masque n’a pas son mot à dire, même si on agit aisni, soi.disant, pour sa protection.Explication psy: «Cette problématique traduit surtout le mal-être de Michael Jackson. C’est paradoxal, car, en voulant les cacher, il en fait des vedettes.»

Un peu de pâteset beaucoup de légumes

Tous les goûts ne sont pas dans la nature. Dommage, car ce serait plus facile pour les parents. Maintenant, voici quatre recettes pour vous faciliter la tâche tout en prônant une cuisine «plus saine, tu meurs».

Texte : Anne Brenner – Photos : Myriam Gauthier-Moreau

numéro 6 – novembre 2009 16

Houmouset bâtonnets de légumes à manger avec les doigts

Ingrédients pour le houmous- 200 g de pois chiches crus (ou 400 g de pois chiches cuits)- 1 tronçon d’algue kombu- 2 c. à s. bombées de tahin (purée de sésame)- 1 gousse d’ail- le jus d’un citron- 1 pincée de paprika- 1/2 c. à c. de cumin

PréparationA croquer, selon la saison: batônnets crus de carotte, de concombre, de chou-rave, de courgette, de pa-nais...

A l’avance: faire tremper les pois chiches et les cuire avec l’algue kombu.

Lorsque les pois chiches ont re-froidi, les éplucher. Les mixer avec les autres ingrédients en ajoutant un peu d’eau pour obtenir une consistance onctueuse. Servir avec les légumes coupés en bâtonnets, à tremper dans le houmous.

17 numéro 6 – novembre 2009

Pour 1 petit pot

Ingrédients- 1 petit oignon- 1 c. à c. d’huile d’olive- 1 c. à s. de riz rond semi-complet- 1,5 verre d’eau bouillante (ou de

bouillon de légumes non salé)- 10 g de fromage (parmesan ou comté vieux)- 50 g de chair de potimarron avec la peau- 1/2 gousse d’ail- 1 pointe de couteau de muscade- 1 pointe de sel

PréparationHacher très finement l’oignon et le faire suer dans l’huile d’olive chaude. Rincer le riz et le sécher dans un linge. L’ajouter dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’il soit translucide.

Ajouter le liquide très chaud et couvrir. Faire cuire 15 à 20 minutes.

Hors du feu, ajouter le fromage en copeaux et remuer. Pendant la cuisson du riz, laver le potimarron et le couper en petits morceaux.

Le faire cuire avec l’ail tranché finement pendant 15 minutes à la vapeur douce. Écraser ensuite gros-sièrement le potimarron avec sa peau en ajoutant la muscade et le sel pour les mélanger.

miam

Risotto au potimarron

18

raisons d’aller

numéro 6 – novembre 2009

D’abord, allez voir la Tour Eiffel, car elle fait toujours son effet. Ensuite, prenez le temps de fouiner, car Paris est encore la ville-lumière, l’une de ces capitales qui font la pluie et le beau temps sur les tendances d’aujourd’hui et de demain.

Reportage: Maxime Pégatooquet

raisons d’aller

à Paris

phot

os :

Am

élie

Dup

ont/

Par

is T

ouri

st O

ffi ce

et

DR

à Parisconcours

5 x 2 billetsaller/retour

entre la Suisse

et Paris avec

trip

numéro 6 – novembre 2009

1. Bruncher au calmePrendre un café sur une terrasse pari-sienne, c’est bien, mais... un peu m’as-tu-vu et surtout pas très pratique parce que souvent sur un trottoir. L’option du Café suédois du Centre Culturel éponyme, au coeur du Marais, est un genre d’oasis avec une cour intérieure pavée où les enfants peuvent crier et se dégourdir les pattes. C’est simple, meublé par le géant suédois, et très «family friendly».

CCS, Hôtel de Marle, rue Payenne 11, Paris IIIe (tél.: +33 (0)1 44 78 80 20, www.ccs.si.se

2. Dévaliser une boutiqueBonton, c’est le Colette des enfants. Un concept store qui se décline en trois enseignes. La sélection est poin-tue tant en ce qui concerne le choix des livres à colorier (découvrir les Su-peréditions sur www.livreaillustrer.com) qu’à travers toutes les babioles qui s’amoncellent façon quincaillerie rétro. Si vous choisissez la boutique du Temple, vous aurez droit à une fresque de Soledad.

Temple Bonton, rue Vieille du Temple 118, Paris IIIe (tél.: +33 (0) 1 42 72 34 69, www.bonton.fr)

1. Bruncher au calme

3. Acheter comme à la maisonIl faut absolument pousser la porte de la boutique ie (ie signifi ant maison en japonais). Sous des allures de bazar oriental, le lieu regorge de trésors aux origines indo-japonaises. Les bonnets et les vestes sont beaux comme des ki-monos grâce à Noriko Shiojiri, styliste et propriétaire. On y trouve aussi du linge de maison, les excellentes édi-tions Paume et plein d’accessoires pour décorer les chambres.

ie, rue Vieille du Temple 128, Paris IIIe (tél.: +33 (0)1 44 59 87 72, www.ieboutique.com)

4. Découvrir le must du momentL’atelier 104, c’est une sorte de Mecque culturel qui melting-pote large et qui va vite devenir incon-tournable pour qui se cherche un bol d’air parisien. Outre toute la pro-grammation adulte, on y trouve la déjà fameuse «Maison des petits» signée par la designer Matali Crasset et... réservée aux habitants du quartier. Rien n’empêche cependant d’aller voir à quoi ça ressemble, surtout qu’il y a aussi Le Merle moqueur, une très belle librairie où les enfants peuvent lire sur des gradins, adossés à une grande baie vitrée.

Le Merle moqueur, rue d’Auber-villiers 104 / rue Curial 5, Paris XIXe (www.lalibrairiedu104.fr)

5. Fermez les yeux pour le quatre heuresChez Bogato, on tombe sur Anaïs

Olmer, une fée des gâteaux pas gâ-teuse pour deux sous et qui pro-pose un inventaire à la Alice au pays des merveilles. Il y a des gros gâteaux dont les enfants se sou-

viendront toute leur vie et des petits gâteaux qui produiront pas moins d’effets. Allez-y les yeux fermés, mais surtout ne les rouvrez pas, sinon vous seriez tenté de tout emporter!

Chez Bogato, rue Liancourt 7, Paris XIVe (tél.: +41 (0)9 61 05 04 00,http://chezbogato.fr)

6. S’offrir un café pas serréFace au square Montholon, voici le type d’espace relativement indispen-sable pour les jeunes parents, car si on y trouve un café et une boutique charmante, un garage à poussettes, une aire de jeux et des feuilles à co-lorier, les mamans peuvent allaiter en toute sérénité, les papas poser les questions qui leur trottent dans la tête, et les deux ensemble s’adonner aux différentes animations proposées (programme en ligne).

Le Poussette café, rue Pierre Sémard 6, Paris IXe (tél.: +33 (0)1 78 10 49 00, www.lepoussettecafe.com)

5. Fermez les yeux pour le quatre heuresChez Bogato, on tombe sur Anaïs

Olmer, une fée des gâteaux pas gâ-teuse pour deux sous et qui pro-pose un inventaire à la Alice au pays des merveilles. Il y a des gros gâteaux dont les enfants se sou-

viendront toute leur vie et des

Chez Bogato, rue Liancourt 7, Paris XIV