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27 Édition française I. 20 14

Incontroluce n° 27 - FR

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Avril 2014

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27 Édition française I. 2014Daniel Libeskind / Emilio Vicedo Ortiz / Manuel Lill Navarro / Dsign - Vertti Kivi & Co / RPBW / Piero Castiglioni / Aitao - Ren Rui / Cheng Taining / He Jingtang / Jiangsu Institute of urban Planning and Design / Foster + Partners / archi5 / Basalt Architecture / ACMH : Pierre Bortolussi / L’Atelier à Kiko / Giulio Ceppi - Total Tool / Autogrill Group - Design & Architecture Dept. Stefano Carmi e Patrizia Bernardi / Enrico Botta Architect / Giancarlo Marzorati / Simone Micheli / Dario Torralbo / Natalia Santafe / Ignacio Maillol

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II

Chers lecteurs,

l’histoire de cette entreprise est rythmée par de fortes prises de position visant à mettre l’accent sur l’importance d’un éclairage approprié. Nous l’avons fait au travers de nos campagnes publicitaires dès « Illuminare gli Italiani » (Éclairer les italiens) de 1982, puis avec « Con iGuzzini contro l’inquinamento luminoso » (Avec iGuzzini contre la pollution lumineuse) de 1993 et « Better Light for Better Life » de 2002. Grâce à ces campagnes, le monde de la lumière a appris, avec nous, à porter son attention sur les grands thèmes de la relation entre ville, architectures, vie et lumière. Pour pouvoir améliorer l’environnement et la société dans lesquels nous vivons, nous devons avoir conscience de la manière dont la lumière, utilisée correctement, représente un réel différentiel de qualité de vie. De plus : la lumière est pour nous aujourd’hui le protagoniste, l’instrument pour une innovation sociale réelle ; c’est pourquoi, à compter de 2014, Light First.iGuzzini sera la nouvelle plateforme idéale et concrète autour de laquelle notre communauté entend canaliser les impulsions les plus vitales, les plus fraîches, les plus avancées scientifiquement et moralement de nos sociétés. Light First signifie mettre en lumière tous les paysages qui nous entourent lorsque nous vivons, travaillons, aimons, conservons, grandissons, montrons. La lumière est destinée aux personnes ainsi qu’à leurs espaces. Aucun développement n’est possible sans lumière, sans elle les choses, les corps et les étoiles n’existent pas. Développer l’innovation sociale signifie réaliser des idées (produits, services et modèles) qui satisfont les besoins des personnes et des sociétés, d’une manière plus efficace par rapport aux alternatives existantes tout en créant de nouvelles relations et de nouvelles collaborations, afin d’améliorer, grâce à la lumière, la vie, pour changer la société : nous voulons rêver à un futur meilleur, basé sur le développement durable et les énergies vitales, sur la qualité des technologies et des connaissances. « Et dès lors, nous sortîmes revoir les étoiles », dernier vers de l’Enfer de la Divine Comédie de Dante Alighieri, est un présage du nouveau chemin de lumière et d’espérance après les temps difficiles que nous avons traversés. Il ne s’agit pas simplement d’un vœu que nous nous faisons et que nous faisons au monde, mais d’un engagement social que nous prenons et à partir duquel nous voulons inspirer notre travail.

Light first. Adolfo

III

IncontroluceRevue semestrielle internationale sur la culture de la lumière

année XVI, 27

RédactionCentre d’études et de recherche iGuzziniFr.ne Sambucheto, 44/a62019 Recanati MC+39.071.7588250 tel.+39.071.7588295 [email protected]

iGuzzini illuminazione spa62019 Recanati, Italyvia Mariano Guzzini, 37+39.071.75881 tel.+39.071.7588295 [email protected] video

Projet graphiqueStudio Cerri & Associati

ÉditeuriGuzzini illuminazione spa

Ont collaboré à ce numéroiGuzzini illuminazione Deutschland GmbH iGuzzini illuminazione France iGuzzini illuminazione Iberica S.A. iGuzzini illuminazione Schweiz AGiGuzzini Finland & Baltic OyiGuzzini Lighting (China) Co. LtdIGuzzini Middle East

Photo de couvertureBitter Bredt

Achevé d’imprimer en : Mars 2014Tecnostampa, Recanati

La rédaction décline toute responsabilité quant aux inexactitudes et aux omissions dont pourrait être entachée la liste des crédits relatifs aux projets et fournis par nos collaborateurs.Toute réintégration ou rectification sera effectuée dans le prochain numéro.

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II Éditorial

Etudes 2 La lumière dans l’architecture de Daniel Libeskind

8 Graphic Lighting : futuriste, mais…

Projets 12 La promenade dédiée au tennisman David Ferrer

14 « Grace », un navire respectueux de l’environnement

16 Le Albere et le MUSE. Intervention de restructuration de l’ancienne zone Michelin

20 Le pavillon d’exposition spécial du Musée de Nankin

24 Aéroport international Queen Alia

28 La médiathèque du Marsan

32 La « Maison des Lumières Denis Diderot »

34 Baselworld 2013

38 Villoresi Est

40 La conversion à la LED de l’éclairage d’Ostfildern

42 Le musée de la femme

44 B4 - Boscolo Hotel

Laser Blade - Line to Circle48 Concept et évolution de la gamme

Culture d’entreprise58 iGuzzini Benelux déménage

59 Renzo Piano célébré à New York et élu sénateur à vie en Italie

60 Réunions de formation chez iGuzzini Iberica

61 Un éclairage respectueux de l’environnement pour le Pistoia Nursery Park Alaia

62 L’Anello obtient le Janus ADI Design Index 2013

63 ENERGY. Architecture et réseaux du pétrole et du post-pétrole

Table des matières

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Étude La lumière dans l’architecture de Daniel Libeskind

extrait de « Construire la Lumière » Aula Magna de l’université de Milan 12 avril 2013

« Construire la Lumière » est le titre de la conférence qui s’est tenue dans l’Aula Magna de l’université de Milan, avec l’architecte Daniel Libeskind, le concepteur lumière Dean Skira et le scénographe Giancarlo Basili, organisée par iGuzzini et faisant partie du programme de la manifestation ‘Hybrid Architecture & Design’ de la revue Interni. Le terme « construire » renvoie à une série de pratiques, matériaux, technologies qui donnent corps au projet architectural et que l’activité de conception elle-même contribue à innover. Il renferme un sentiment de solidité et de pragmatisme qui semble s’opposer au caractère intangible de la lumière. Les espaces visuels que le projet architectural construit avec l’utilisation de la lumière dans les architectures temporaires, comme

Lorsque l’on pense à une ville, on pense à ses lumières, moins à ses bâtiments : la lumière de Milan ne peut être remplacée par celle de New York, lorsque l’on entre dans le Dôme et que l’on voit la lumière de la rosace, ou lorsque l’on voit un temple d’Athènes submergé de lumière ou les gratte-ciels illuminés des métropoles, toutes ces formes de lumière nous racontent également l’histoire de cette réalité. Il ne s’agit pas simplement d’une lumière parcourant l’espace, mais d’une lumière que l’on retrouve dans les yeux des personnes la regardant, comme la beauté. La lumière est la mesure de toute chose, ce n’est pas la matière qui dirige la lumière, matière qui est mathématique, physique, mais la lumière est aussi éternelle, elle a donc quelque chose d’absolu en soi, il suffit de penser à sa vitesse…

Comment ai-je travaillé la lumière dans mes bâtiments ? Commençons avec le Musée Juif de Berlin. Il a été conçu avec la lumière, dans la lumière, mais en partant de l’obscurité de l’histoire, de la catastrophe. Le musée est une trace d’une histoire qui doit être communiquée. Selon moi chaque bâtiment raconte une histoire, lorsque par exemple je concevais le musée je pensais au bâtiment plongé dans l’obscurité, mais naturellement il était ensuite nécessaire de concevoir la lumière pour les bureaux, pour les espaces d’exposition. Je pensais que les lumières du bâtiment devaient créer une composition qui donnerait de l’espoir à une ville qui a été au cœur de catastrophes… chaque ville doit garder l’espoir… Dans le bâtiment de Berlin, on descend donc vers l’obscurité des étages inférieurs à travers le vide, puis l’on monte au travers de la lumière qui offre une atmosphère, la crée, et nous permet de trouver un chemin au travers des souterrains et des ruelles aveugles du musée nous permettant de parvenir à une lumière théâtrale, surnaturelle. La quantité de lumière en détermine également la qualité. Ces photographies témoignent de l’atmosphère créée, elles témoignent de ce qui atteint notre âme, mais que l’on ne peut pas transmettre par des mots…qui ne peut être transmis qu’au travers de la lumière, par exemple le sens de l’exil. Depuis l’intérieur du musée nous apercevons les extérieurs, mais également l’obscurité, la végétation. La lumière et l’effet de la lumière sur les couleurs, sur les matériaux à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment revêtent donc une grande importance.

celles proposées par Hybrid Architecture & Design, permettent de définir des domaines d’innovation non seulement dans les styles mais également dans les technologies, dans les matériaux et dans les procédures : dans la construction de la lumière. L’animateur de la conférence, Matteo Vercelloni, introduit l’intervention de Daniel Libeskind en citant un passage dans lequel l’architecte d’origine polonaise médite sur la lumière : « La lumière implique la présence de l’obscurité, et par cela je ne fais pas référence à la lumière comme l’opposé de l’obscurité. Les constructeurs d’églises et de cathédrales ont toujours su que certaines choses seraient tenues loin de la lumière, dans l’obscurité ; ils savaient que la lumière des bougies aurait permis aux yeux de voir jusqu’à un certain point ».

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Photographie : Bitter Bredt

1. Les intervenants de « Construire la lumière »2. Daniel Libeskind dans la cour de l’Université devant l’œuvre réalisée pour Interni Hybrid Architecture & Design3.4. Quelques intérieurs du Musée Juif de Berlin

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Étude La lumière dans l’architecture de Daniel Libeskind

Passons maintenant à l’extension du Musée d’art de Denver et donc à l’environnement des Montagnes Rocheuses aux lumières théâtrales… à gauche vous pouvez voir le bâtiment qui crée la place, à droite la lumière. La partie résidentielle se trouve à gauche, certaines personnes créent un espace dédié à l’art mais s’ouvrent aussi au nouveau quartier, vous pouvez voir qu’à chaque heure de la journée les lumières, le ciel bleu des montagnes rocheuses rayonnent de lumière, d’énergie, en face vous pouvez voir la construction de Gio Ponti, l’un des grands architectes que nous connaissons, qui a utilisé des carreaux en verre pour illuminer le musée. La lumière et l’extension permettent à cet espace de prendre forme, et du lever au coucher du soleil son intérieur ne cesse de se transformer…voyez les espaces, les ponts, ces structures surélevées conçues dans cet espace pour des évènements publicitaires, voyez le jeu que cette chute depuis des hauteurs vertigineuses crée pour descendre à l’intérieur du musée dont la structure est circulaire…ce mouvement est d’une très forte puissance…

Ceci est le Musée d’art moderne de San Francisco, vous pouvez voir que le motif bleu est intégré à l’acier utilisé, matériel qui parvient à refléter la lumière de San Francisco d’une manière très particulière, et qui a en même temps la capacité de créer la corrélation importante avec le ciel, avec l’océan, avec l’eau, selon une conception biblique de la vie.

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Photographie : Bitter Bredt ; Michele Nastasi ; Bruce Damonte

4. Atrium Stairwell du Musée d’Art de Denver 5. Façade est du Musée d’art de Denver6.7. Musée Juif contemporain, San Francisco

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Étude La lumière dans l’architecture de Daniel Libeskind

Voici le centre des congrès Maurice Wohl de l’Université Bar-Ilan, en Israël. Il a bien entendu été créé pour les étudiants, mais il est aussi mis à la disposition du public. La lumière prend également forme à partir de la bande lumineuse de l’espace central qui crée une lumière cabalistique, mystique qui embrasse tout, qui crée une hiérarchie au sein du bâtiment et en dehors du bâtiment, elle raconte le drame de la vie.

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Photographie : Bitter Bredt ; SLD ; Hufton+Crown

8. Auditorium du Centre des Congrès Maurice Wohl9.10. Musée de l’histoire militaire, Dresde11. Une des ébauches de Daniel Libeskind pour le schéma directeur de Ground Zero, New York

Ceci est le musée de l’histoire militaire de Dresde consacré à l’histoire militaire des catastrophes en Allemagne. Il s’agit d’un bâtiment historique qui raconte le XIXe siècle que j’ai voulu couper avec un signe fort, un signe déstabilisant. Cette structure crée une relation ambigüe entre l’intérieur et l’extérieur, la lumière est complexe entre réfraction et réflexion… au Ground Zero à NY tout se crée au travers de la lumière, car je souhaitais justement faire en sorte que les personnes disparues puissent avoir un peu d’ombre… le 11 septembre est sans aucun doute le signe d’un évènement particulier de notre vie, en voici les premières ébauches qui ont été faites pour parler de lumière et de ce site au travers de la lumière. Elles ont été faites pour définir un espace public pour un mémorial… je pense également que la lumière que tient la Statue de la liberté n’est pas une torche mais elle représente la lumière de l’esprit, la lumière de la liberté. Celle-ci crée et donne de la force pour sortir de l’obscurité et identifier de cette manière quelque chose de véritablement positif.

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Étude Graphic Lighting : futuriste, mais…

Depuis les premiers pas de l’homme sur la Terre jusqu’à l’avènement de masse de la lumière artificielle, la seule lumière à laquelle l’humanité pouvait penser était la lumière naturelle. Les constructions de l’homme ont donc toujours fait référence à la manière dont les différents matériaux, les réalisations auxquelles ce matériau était soumis et l’alternance d’éléments verticaux et horizontaux créaient des conditions différentes qui réagissaient, de multiples manières, au fil de l’avancée de la journée, avec la lumière naturelle : il s’agissait de concevoir l’ombre. La lumière et l’ombre étaient donc utilisées pour souligner certaines caractéristiques de la construction, pour faire ressortir l’horizontalité d’un élément, ou mettre en évidence des cavités et des plénitudes. Le tout était lié à l’existence réelle de ces éléments. La lumière artificielle a entraîné un changement de perspective fondamental : l’architecture était alors visible même la nuit, mais le fait de pouvoir choisir ce qui devait être éclairé, où éclairer et comment éclairer, permettait de créer des images multiples d’une même architecture.

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Photographie : Didier Boy de la Tour ; Lv Hengzong

1. Cours du Palais Strozzi2. Voûtes de la Collégiale de Beaune3. Cinema Universum de Erich Mendelsohn4. Pavillon français Expo 2010, Shanghai

Des éléments architecturaux peuvent être soulignés, ils peuvent également être accentués comme cela est le cas pour les nervures de la Collégiale de Beaune. Des appareils dotés d’une optique très étroite et contrôlée également grâce à des accessoires parviennent à faire courir la lumière sur une bande très étroite. Plus récemment, la technique a évolué vers la mise en évidence au travers de la lumière des lignes structurelles de la géométrie de l’espace. Au début du vingtième siècle, Futurisme et Expressionisme ont contribué à faire ressortir les éléments de la modernité. Du point de vue architectural, des oeuvres comme le cinéma Universum d’Erich Mendelsohn nous ont été léguées, oeuvres dans lesquelles la lumière met en valeur les superficies courbées continues que le béton armé permettait alors de réaliser. L’architecte conçoit donc également l’utilisation du matériau lumière comme matériau fusionnant pour construire l’atmosphère de ce bâtiment et des espaces qu’il conçoit. Dans d’autres cas, un concepteur lumière intervient en collaboration avec l’architecte, ou intervient par la suite sur des bâtiments déjà construits.

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Étude Graphic Lighting : futuriste, mais…

Dans les années 90, la collaboration entre un architecte tel que Gae Aulenti et un concepteur lumière tel que Piero Castiglioni avait déjà conduit à la création d’une utilisation innovante de la lumière. La surface imaginée par Gae Aulenti pour le pavillon italien de l’Expo de Séville en1992 se caractérisait par de larges ouvertures formant presque une grille. Ces ouvertures ont été éclairées par Piero Castiglioni avec un effet « lame de lumière » obtenu pour la première fois avec un projecteur spécialement conçu à cet effet, l’Edge, qui a représenté pour iGuzzini une innovation technologique du point de vue des optiques utilisées. Ici, la lumière n’était pas simplement fonctionnelle, mais elle contribuait à mettre en évidence les caractéristiques architecturales du bâtiment, en utilisant la lumière d’une manière graphique : la lumière dessinait l’espace. C’est cette même intention qui a caractérisé l’intervention de Piero Castiglioni sur le Bâtiment AEM à Milan. La lumière mettait en valeur des ouvertures déjà présentes sur la façade.

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5. Simulation par effets Trick6. Coal Company, Sokolov (République Tchèque)7. Installation Hooked Up, Dean Skira8. Palais AEM, Milan

Ces exemples mènent à une réflexion et une expérimentation supplémentaires relatives à l’utilisation de la lumière jusqu’à arriver à la Graphic Lighting qu’iGuzzini avait déjà prévue avec les appareils Kriss pouvant projeter sur les espaces des bandes de lumière, de différentes largeurs et associées de différentes manières, afin d’ajouter un élément graphique aux espaces. iGuzzini avait déjà présenté un exemple de Graphic Lighting lors de l’édition 2013 de « Interni Hybrid Architecture ». Dean Skira a développé son installation « Hooked up » : un tunnel permettant de projeter des lignes de lumière tout autour, mais également un tunnel dans lequel la lumière extérieure naturelle ou artificielle crée des lignes de lumière à l’intérieur. De là est née l’idée d’un appareil comme le Trick, capable de projeter des lignes de lumière à partir d’un corps très petit, grâce au développement d’optiques hautement innovantes et élargissant la possibilité de dessiner un espace à l’aide de la lumière, ce que proposent déjà des appareils tels que les iN30-60-90.

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Projets La promenade dédiée au tennisman David Ferrer

Xàbia (Espagne)

PromoteursGeneralitat ValencianaConselleria De Infraestructuras, Territorio y Medio Ambiente Municipalité de Xàbia

ArchitectesEmilio Vicedo OrtizManuel Lill Navarro

L’ancienne promenade « Amanecer del Arenal », à Xàbia, près d’Alicante, change d’aspect et prend le nom de « Promenade David Ferrer, tennisman ». Cette promenade, en forme de demi-lune et d’une longueur de près de 626 mètres, court le long de la plage de l’Arenal et est l’un des lieux les plus caractéristiques de la petite ville. L’objectif de la rénovation de la promenade existante était d’obtenir un espace agréable dans lequel les éléments urbains s’intègreraient parfaitement à l’environnement naturel. La liaison avec les zones d’accès a été améliorée et le revêtement a été restauré sans modifier la chaussée existante, ce qui était une exigence contraignante pour le projet. Lors de l’intervention, l’éclairage public a également été intégralement remplacé et un nouvel aménagement urbain a été adopté.L’éclairage de la promenade quant à lui a été résolu grâce à un ensemble de systèmes d’éclairage Wow et U.F.O., avec des mâts de 9 mètres de haut, à une distance de 20-25 mètres les uns des autres, alignés de manière à ne pas créer de barrière à la vision de l’environnement. Les appareils utilisent des leds et ont une optique asymétrique longitudinale. Pour diriger la lumière en direction de la plage, des projecteurs Multiwoody, à optique asymétrique, ont été placés sur les mâts. L’éclairage de la promenade est ainsi assuré et les possibilités d’éclairage de la zone sableuse et des accès aux zones de stationnement sont élargies.

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Photographie : 274 km

1.2. La promenade avec le nouvel éclairage

IngénieursAsociación de ingenieros SL

Entreprise de constructionUte Rover Alcisa, S.AConstrured Obras Y Servicios, S.A.

Partners AssistanceiGuzzini illuminazione Iberica

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Projets « Grace » , un navire respectueux de l’environnement

Finlande

Maître d’ouvrageViking Line

Architecte d’intérieur Dsign - Vertti Kivi & Co

Partners Assistance iGuzzini Finland & Baltic

Viking Line est une société anonyme numéro un du marché dans le trafic de passagers sur la Mer Baltique. Elle propose des services aux passagers, des activités de loisirs et des services de transport cargo. « Grace » est le nouveau vaisseau amiral de la ligne. Chaque soir, des spectacles d’artistes sont présentés sur le navire et la connexion Wi-Fi est gratuite afin d’offrir aux clients le meilleur accueil possible sur la route les menant de Turku, en Finlande, à Mariehamn et jusqu’à Stockholm en Suède et le chemin de retour.

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Photographie : avec l’aimable autorisation de Vertti Kivi

1.3. Espace spa2. Un des espaces détente à bord du navire.

« Grace » représente une génération totalement nouvelle de ferry grâce à son système révolutionnaire d’alimentation à gaz naturel liquéfié (GNL) construit par Wärtsilä et dont l’aménagement intérieur a été réalisé par les multi-récompensés Dsign Vertti Kivi & co. En plus de l’utilisation d’un carburant vert, la réduction de la consommation d’énergie électrique a fait l’objet d’une attention particulière sur le navire. L’éclairage, qui utilise beaucoup de lumière colorée, est entièrement à LED. iGuzzini a fourni les encastrés des gammes Deep Laser et Reflex Easy LED qui assurent l’éclairage général des différents espaces du navire.

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Projets Le ALBERE et le MUSE. Intervention de restructuration de l’ancienne zone Michelin

Trente (Italie)

Le Albere

Maître d’ouvrageCastello Sgr Spa

Projet architectural et d’éclairageRPBW

Le long des rives de l’Adige, le nouveau quartier Le Albere, imaginé par RPBW, s’étend sur une surface de 11 hectares et compte près de 300 appartements, 30 000 m² de bureaux et de magasins, des places, des routes, des allées piétonnes et des pistes cyclables, un réseau de canaux et 5 hectares de parc public, ainsi qu’un centre polyvalent et le MUSE, (Musée des Sciences). L’ouvrage tout entier est marqué par la durabilité écologique, le respect de l’environnement et les économies d’énergie. La zone est approvisionnée par une centrale trigénération, développée par Dolomiti Energia, qui fournit à tout le complexe les fluides chauds et froids. Les bâtiments résidentiels et ceux du secteur

tertiaire sont conçus comme passifs, ont une consommation énergétique faible et possèdent la certification CasaClima. Le musée et le futur centre des congrès sont classés quant à eux LEED Gold. La collaboration entre iGuzzini et Renzo Piano pour le projet de réaménagement de l’ancienne zone industrielle Michelin à Trente concernait différents domaines : le musée proprement dit, mais également les bâtiments pour des bureaux, les résidences privées et l’éclairage extérieur, aussi bien dans la zone piétonne que sur les axes de trafic routier. L’objectif était de réaliser un éclairage sobre, confortable avec des appareils peu intrusifs et avec des solutions formelles homogènes, que ce soit pour les zones extérieures ou intérieures, y

comme pour les intérieurs, y compris du musée. L’appareil Delphi avec sources lumineuses à LED a été utilisé pour tout l’éclairage extérieur. Le Delphi est un système cut off qui permet de supprimer complètement le problème de la pollution lumineuse ; s’agissant d’un système, il permet de monter facilement différentes optiques selon la fonction que l’appareil doit exercer : de l’optique routière à l’optique pour les espaces verts. Sur les axes de trafic routier, des mâts de 9 mètres, des appareils avec optique routière et un bras spécial ont été utilisés. Dans les allées intérieures des résidences, les mâts mesurent près de 7 mètres de haut, tandis que dans les espaces verts ils ont une hauteur de 3 mètres. Le Balisage

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Photographie : Enrico Cano

1.2. Images du parc et des rues résidentielles du quartier

Équipe de conceptionS. Scarabicchi, D.Vespier (partenaire et associé responsable)

StructuresFavero & Milan

Coordination du projetTwice/Iure

Le MUSE Musée des sciences

Maître d’ouvrageMusée tridentin de Sciences Naturelles

Projet architecturalRPBW

Projet d’éclairagePiero Castiglioni

Coordination du projetIure

à LED permet de créer un effet très suggestif et peu invasif dans les espaces verts. Les bâtiments réservés aux résidences et aux bureaux sont éclairés grâce à la présence de plafonniers iPro, corps moyen 16 W LED. Il s’agit d’un plafonnier spécial avec verre diffuseur. L’intention était dans ce cas d’obtenir, dans les zones de passage comme les portiques, un éclairage diffus, homogène, peu intrusif mais permettant de se sentir en sécurité. Les balcons des résidences sont également éclairés par des plafonniers iPro eux aussi à LED, mais ayant un petit corps 9 W pour lesquels la lentille de Fresnel détectrice s’ajoute à une optique flood, afin d’obtenir un éclairage diffus tout en limitant le nombre d’appareils.

Les cages d’escalier jouent également un rôle important au sein des résidences car elles sont vitrées et contribuent à créer des partitions rythmiques, également mises en valeur par les zones peintes en vert. Les cages d’escalier sont éclairées indirectement par des projecteurs Primopiano Wall Washer 9 W à LED avec une fixation spéciale du fait qu’ils s’accrochent directement sur la structure métallique, tandis que le ballast est situé à distance. Le même appareil a été utilisé au dernier étage des cages d’escalier mais avec un système de fixation différent tout aussi spécial ; pour celui-ci la tige et l’embase sont réalisées en aluminium et se connectent directement au plafond.

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Projets Le Albere et le MUSE.Intervention de restructuration de l’ancienne zone Michelin

Le bâtiment du MUSE, acronyme de « Musée des Sciences » s’organise sur 2 niveaux souterrains et 5 niveaux aériens. L’intention était de relier les espaces intérieurs et extérieurs, de service et de résidence, des nouvelles constructions et du vieux centre historique de Trente, par le biais des matériaux : les trottoirs, ainsi que les bordures et les bords du plan d’eau sont en pierre de Verdello avec une finition en Bocciardata et le dallage se prolonge à l’intérieur du hall du musée, afin de mettre en avant l’idée du prolongement de l’espace public extérieur également dans le MUSE. L’aménagement du musée a été pensé pour être « invisible », c’est-à-dire pour ne pas prendre le dessus sur le contenu. De ce concept est née l’idée de suspendre au moyen de fins câbles d’acier tous les objets : les tables, les étagères, les tableaux, les écrans, les photographies, les vestiges. Chaque chose dans le musée est comme suspendue dans l’espace et dans le temps afin de permettre au visiteur-scientifique de percevoir tous les liens entre les évènements naturels et de suggérer le respect de ces liens. Une façon de communiquer : « Toi aussi, l’homme, tu es suspendu, avec tous les autres, dans ce jeu délicat d’équilibres. » La lumière dessine les espaces et les larges surfaces du MUSE et permet de les lire, elle forme un juste équilibre entre la lumière naturelle et la lumière artificielle et suggère au visiteur de toucher les œuvres exposées.La lumière naturelle entre par les côtés et la toiture et l’habilité avec laquelle elle est gérée est l’un des éléments qui caractérisent l’architecture de RPBW. La définition de l’éclairage artificiel a été confiée à l’expérience et à la sensibilité de Piero Castiglioni.

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3. Le grand espace central du MUSE4. La serre

L’éclairage du MUSE a été réalisé en utilisant principalement des projecteurs Perroquet corps petit 20 W à iodures métalliques avec le boîtier d’alimentation, le tout sur rail dans les salles d’exposition, dans certains espaces intégrés aux encastrés Reflex Easy LED. En plus de cet éclairage fonctionnel, des mises en valeur architecturales ont été imaginées. C’est le cas par exemple des lignes de lumière créées par des Ledstrip intégrées dans l’épaisseur des dalles dans les points où elles sont coupées : dans la grande cavité de la Pyramide de la Création et dans la dalle faisant face à la salle des expositions temporaires. Cette typologie de lumière à une double utilité : fonctionnelle, c’est-à-dire d’intégrer la lumière naturelle qui arrive d’en haut ; émotionnelle, d’allègement de la masse architecturale de la structure. Le hall est éclairé par un Perroquet produit spécifiquement pour ce projet : il s’agit d’une suspension comprenant 2 projecteurs Perroquet de 35 W à iodures métalliques avec une fixation spéciale qui se branche directement sur la structure métallique. Ici aussi, l’effet voulu est un éclairage diffus et homogène afin de s’adapter à la typologie particulière de l’aménagement. Les projecteurs intègrent l’éclairage naturel qui entre par le très haut hall et par les surfaces vitrées. D’autres appareils spéciaux, des Glimcube dotés d’une structure spéciale les rendant autoporteurs, sont utilisés le long des passerelles externes du musée. La serre, un laboratoire vivant dont la fonction est de faire pousser et préserver un morceau de forêt tropicale, est éclairée par des projecteurs Woody à suspension. Cette partie du musée est la plus proche du Palais delle Albere et sa transparence lui permet de faire le lien entre le passage et le contexte historique.

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Projets Le pavillon d’exposition spécial du Musée de Nankin

Nankin (Chine)

Maître d’ouvrageMusée de Nankin

Entreprise généraleJiangsu Aitao Cultural Industry Co. Ltd

ConceptionRen Rui - Directeur de conception d’Aitao

Le Musée de Nankin, dont le nom original était Musée Central National, est né d’une proposition de l’éducateur et révolutionnaire démocratique moderne chinois, remontant à 1933. Sa construction a débuté en juin 1936. Le style du projet et la conception initiale de l’architecte Xu Jingzhi s’inspiraient de la dynastie Qing et ont par la suite été modifiés en s’inspirant du style de la dynastie Liao, avec la collaboration du célèbre architecte, Liang Sicheng. Au fils des décennies, des changements ont été mis en œuvre jusqu’à 2006, année au cours de laquelle s’est ouvert l’appel d’offres du projet d’expansion et de réorganisation qui a réalisé l’agencement d’« un musée à six pavillons » : au Pavillon d’Exposition Historique et au Pavillon d’Exposition Artistique se sont ensuite ajoutés le Musée de la République Chinoise, le Pavillon du Patrimoine Culturel, le Pavillon Numérique et le Pavillon d’Exposition Spécial dans lequel est intervenu iGuzzini. S’agissant de l’un des pavillons d’exposition les plus importants, une attention particulière a été portée à l’expérience du visiteur pour la conception du Pavillon d’Exposition Spécial.

Dans ce pavillon, il est nécessaire de changer fréquemment l’aménagement d’exposition, d’où le besoin d’une solution d’éclairage flexible. Cet ambitieux défi a été relevé par l’équipe de conception Jiangsu Aitao Culture Industry Co. Ltd (Aitao) qui a remporté l’appel d’offres pour la conception et a joué le rôle de réalisateur du projet. Depuis juin 2013, iGuzzini participe au projet d’éclairage du Pavillon d’Exposition Spécial. Après de nombreuses vérifications in situ, Aitao a finalement choisi iGuzzini comme consultant technique et fournisseur des appareils pour l’éclairage de trois expositions thématiques : « L’âge de Bouddha », « L’âge d’or de l’extravagance » et « Précision et splendeur ». Différentes typologies d’objets et de matières sont présentées aux visiteurs dans ces espaces : porcelaine royale, vases d’or, objets faits main bouddhistes des palais de la Dynastie Qing ainsi que différentes pendules chinoises et étrangères. Le changement concernait aussi bien l’éclairage de l’espace que de l’équipement didactique et des objets exposés.

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Photographie : YeaStudio

1. Extérieur du musée de Nankin2. Âge d’or de l’extravagance

Projet et conception architecturale généraleCheng TainingHe JingtangJiangsu Institute of urban Planning and Design

Partners Assistance iGuzzini Lighting (China) Co. Ltd

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Projets

Le choix s’est porté sur des appareils à LED afin de garantir la protection des pièces exposées. La température de couleur a été attentivement estimée et varie de 4 000 K dans l’espace visiteurs à 3 000 et 2 700 K sur les surfaces des objets exposés. Tous les appareils sont des appareils DALI et sont gérés par un système de gestion de la lumière. L’éclairage général de l’espace a été réalisé avec plus de 250 appareils encastrés Reflex Easy LED et Deep Laser dont la température couleur est de 4 000 K. Des Linealuce Mini aux finitions blanches spéciales ont été utilisés pour souligner certaines particularités architecturales au plafond. 200

projecteurs Palco DALI avec LED IRC 90 ont également été utilisés ; ceux-ci sont dotés de trois optiques différentes, qui dans certains cas sont modifiées grâce à des réfracteurs. Pour l’éclairage des objets exposés dans les vitrines, les concepteurs étaient à la recherche d’une nouvelle méthodologie, différente de la lumière provenant d’en haut. Suite à des propositions et vérifications sur le terrain, l’éclairage des vitrines est devenu le point central de la proposition globale de conception d’éclairage. iGuzzini a fourni le Laser Blade, premier encastré linéaire au monde avec un indice de rendu de couleur de 85 et une optique de 34°. Les 500 pièces installées

Le pavillon d’exposition spécial du Musée de Nankin

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3.4. Éclairage de la section « L’âge d’or de l’extravagance »

ont une puissance unitaire inférieure à 5 W. L’appareil, non éblouissant, a remarquablement satisfait l’exigence de confort visuel pour les visiteurs : les visiteurs ne se rendent presque pas compte que les lumières sont allumées tandis que les objets exposés sont quant à eux éclairés de manière appropriée. Des Laser Blade Wall Washer ont également été utilisés afin d’intégrer l’éclairage de fond. Plus de 1 200 encastrés Express à LED simple de 2,2 W ont eux aussi été installés dans différentes vitrines pour que l’éclairage mette en valeur les œuvres et ont été spécifiquement adaptés pour être installés dans les très petits espaces des vitrines.

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Projets Aéroport international Queen Alia

Amman, (Jordanie)

Maître d’ouvrageAéroport international Queen Alia

Projet architectural et d’éclairageFoster + Partners

Partners AssistanceiGuzzini UKiGuzzini Middle East

Association unique de tradition et modernité, l’aéroport international Queen Alia symbolise l’âme d’Amman, ville cosmopolite et moderne ainsi que l’un des joyaux les plus anciens de l’histoire de l’Homme. Le plan du projet s’est inspiré de la tradition et de l’architecture locale. Le projet dans son entier a pour but de célébrer la tradition et la culture bédouine : du toit bombé, qui reflète l’architecture locale et rappelle le tissu noir ondoyant d’une tente, aux dessins géométriques apposés sur chaque intrados exposé et aux cours plantées d’arbres.

Les places ne sont pas seulement un hommage à l’habitude bédouine consistant à venir nombreux à l’aéroport pour saluer ses êtres chers, mais elles sont également un moyen naturel de filtrer la pollution et de préconditionner l’air grâce à des plantes et des arbres. Afin de tenir compte du climat d’Amman, le bâtiment technologiquement avancé a été réalisé principalement en béton, matériau qui permet de réguler la température intérieure de manière naturelle, en réduisant la consommation d’énergie.

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Photographie : Nigel Young, Foster+ Partner

1. Vue du ciel du nouvel aéroport2. Intérieur du terminal

La conception du projet a été pensée pour utiliser au maximum la lumière du jour et pour mettre en avant les couleurs et les tonalités du paysage environnant afin d’éviter tout effet artificiel. Depuis les terminaux, les panoramas infinis sur le désert et la lumière du jour qui inonde le hall permettent aux passagers attendant l’embarquement de se détendre tandis qu’ils offrent aux personnes venant d’atterrir un premier regard sur le pays d’une position merveilleusement intégrée à l’ensemble de l’aéroport. La lumière joue un rôle central

dans le projet pour maximiser l’effet naturel, l’intégration dans l’environnement et le sentiment d’ouverture. À cet égard iGuzzini UK a travaillé en étroite collaboration avec Foster+Partners afin d’éclairer le niveau principal des départs, à l’intérieur comme à l’extérieur. Des projecteurs MaxiWoody 150 W HIT ont été placés à l’intérieur des ouvertures des lucarnes et inclinés vers le bas pour diffuser 200 lux fonctionnels de lumière sur le trottoir se trouvant en dessous avec un degré d’uniformité élevé.

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Projets Aéroport international Queen Alia

L’éclairage du toit a été compliqué du fait de sa nature sinueuse. Le hall des départs, de nuit, prend un tout autre aspect par rapport au spectacle qu’il offre le jour. La difficulté a été de trouver les emplacements adaptés dans lesquels monter les lampes pour l’éclairage indirect, afin que le niveau de lumière provenant du plafond soit toujours identique, de sorte que l’aspect global du hall des départs soit uniforme. Une série de projecteurs iPro de 70 W et 150 W HIT avec optique asymétrique a été montée en haut des espaces pour les magasins, sans totem signalétique ainsi que sur les structures des bancs de la zone d’enregistrement. Pour l’équipe de conception, ces positions limitées ont représenté un véritable défi dans la volonté d’offrir un effet de lumière uniforme. La disposition des lampes installées dans le bâtiment des départs a non seulement été reproduite à l’extérieur, où la structure des voûtes couvre la zone d’arrêt devant le bâtiment du terminal principal, mais également à l’intérieur des deux ailes adjacentes au bâtiment principal. L’aéroport international Queen Alia est un très bon exemple de collaboration et de travail d’équipe entre le réseau international et la société iGuzzini, étant donné que le projet a été achevé avec la contribution d’iGuzzini Middle East, la branche régionale qui a fourni tout le support sur site et guidé pour faciliter l’installation des appareils.

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3.4. Différentes zones de l’aéroport

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Projets La médiathèque du Marsan

Mont-de-Marsan (France)

Maître d’ouvrageCommunauté d’Agglomération du Marsan

Projet architecturalArchi 5

La médiathèque est à proximité immédiate du centre de Mont-de-Marsan, sur l’ancienne place d’armes de la caserne Bosquet. La géométrie pure de la médiathèque répond à celle des bâtiments de la caserne. Seul le décalage de son implantation l’ouvre sur la ville et atténue la franchise de son dessin. Cette ouverture amorce un mouvement de rotation et une force d’attraction à partir de l’Avenue du Maréchal Foch. La fluidité de l’espace public informe sur le caractère ouvert de l‘espace de la médiathèque. Les façades se distinguent uniquement par leur orientation : il n’y a pas une façade principale, mais bien quatre.La médiathèque est transparente et vitrée. Les

espaces intérieurs sont différenciés par les mobiliers et la qualité de lumière naturelle filtrée par les courbes du patio. Il fallait associer la présence permanente de la lumière naturelle à un éclairage artificiel. Jacques Sebbag du cabinet archi5 a conçu l’éclairage artificiel pour conforter l’atmosphère particulière de chaque espace tout en accompagnant les nuances de la lumière naturelle à la lumière artificielle. Les passages de l’espace en double hauteur autour du patio, baigné de la lumière naturelle, à une lumière franche adaptée au choix des livres dans les rayonnages puis à une lumière intime et douce, presque domestique, pour les tables de consultation, ont fait l’objet d’une attention particulière.

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Photographie : Didier Boy de la Tour

1. Vue de nuit du bâtiment2. Espaces extérieurs pour la lecture

Partners AssistanceiGuzzini illuminazione France

À la tombée de la nuit, la médiathèque se transforme en une « lanterne urbaine ». Elle devient un point singulier qui illumine le nouvel espace public et ses cheminements transversaux. Elle contribue à la qualité de l’ambiance lumineuse urbaine.Pour parfaire sa mission culturelle, la médiathèque a également des fonctions de divertissement, d’information, d’intégration sociale, de soutien pédagogique et de conservation documentaire. Des expositions, des conférences, des ateliers, des projections y ont lieu toute l’année, en faisant un lieu indispensable à la vie de l’agglomération.Des bornes Pencil et des encastrés de sol Ledplus en verre éclairent les abords de la médiathèque, tandis que l’espace au sein de la double peau est valorisé grâce à des projecteurs MaxiWoody avec des ampoules à iodures métalliques. À l’intérieur, une centaine d’iSign sont disposés de manière graphique au plafond et quelques suspensions Tray se succèdent au-dessus des espaces de lecture et de travail.

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Projets La médiathèque de Marsan 3. Une des zones accueillant des étagères et des revues4. Un des couloirs d’enceinte

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Projets La « Maison des Lumières Denis Diderot »

Langres (France)

Maître d’ouvrageMaison des Lumières Denis Diderot

Projet architecturalBasalt ArchitectureACMH : Pierre Bortolussi

ScénographieAtelier à Kiko

Grâce à « La maison des Lumières Denis Diderot » un important patrimoine français a pu être sauvé, l’Hôtel du Breuil (du XVIème

et du XVIIIème siècles), qui a été transformé en un musée à l’agencement contemporain. L’agrandissement qui a créé un espace d’accueil est sobre et s’ouvre sur le jardin. Les espaces sont simplifiés et les volumes des salles sont identiques à tous les niveaux. Les matériaux originaux, les murs en pierre, le parquet Versailles et les plafonds à poutres découvertes côtoient les changements plus récents, tels que la redéfinition de l’escalier, les nouveaux parquets en chêne blanchi et l’ascenseur panoramique en

verre. Un travail important a été réalisé avec la lumière ; muséographique et scénographique sur la présentation des oeuvres par l’Atelier à Kiko ; de valorisation architecturale à l’extérieur du bâtiment par l’agence Basalt Architecture. Les contraintes d’éclairage étaient de deux types. D’une part les responsables de l’aménagement muséographique souhaitaient conserver une perception interne des lieux qui n’exclurait pas le visiteur des espaces verts. D’autre part il était également nécessaire de satisfaire les conditions particulières de conservation pour le type d’objets exposés (en grande partie des œuvres en papier) ne tolérant pas plus de 50 lux.

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Photographie : Daniel Rapaich

1. L’extérieur du musée2. Une des salles aux plafonds en bois décorés

Compte tenu des différentes exigences requises par ce musée, le choix s’est porté sur des projecteurs Primopiano et Tecnica dimmables, sur rails, eux-mêmes suspendus sous les plafonds anciens. L’apport de lumière naturelle a été limité grâce à des rideaux qui captent 80-85 % du rayonnement. Des appareils à LED permettant d’assurer une bonne restitution colorimétrique ont été choisis pour une grande partie de l’équipement.A l’extérieur, des bornes iWay LED balisent le cheminement, tandis que des encastrés Led Plus et Light Up LED iPro mettent en valeur les détails architecturaux de la façade.

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PaysagisteLouis Benech

InstallateurSNEF, Valère Regnier

Partners AssistanceiGuzzini illuminazione France

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Projets

Baselworld est le plus grand évènement du secteur de l’horlogerie et de la joaillerie au monde, avec une affluence qui a atteint en 2013 le chiffre record de 122 000 visiteurs. Après plusieurs années de préparation minutieuse, cette édition entièrement revisitée du Salon Mondial de l’Horlogerie et de la joaillerie est entrée dans une nouvelle ère. Sous le signe de la devise « Brilliance Meets », l’édition 2013 a également fait la part belle aux idées innovantes. Pendant huit jours complets, 1 460 exposants du secteur venant de 40 pays différents ont présenté leur nouveautés les plus exclusives et leurs collections de grande qualité. Dans ce secteur le choix de l’éclairage est plus que jamais décisif. En effet, un éclairage intense avec un très grand indice de rendu de couleur est nécessaire afin de faire ressortir au maximum jusqu’aux détails les plus précieux et imperceptibles.

Baselworld 2013

Bâle (Suisse)

Partners AssistanceiGuzzini illuminazione Schweiz

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Photographie : Gunter Laznia

1.2.3. Certaines zones du stand Bucherer

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Projets Baselworld 2013

L’intensité des lumières doit être de quatre à dix fois supérieure à celles normalement utilisées dans la vente au détail.Un grand nombre d’exposants ont choisi pour l’éclairage de leurs espaces des appareils à LED ayant un impact visuel minimal et étant très efficaces tout en étant extrêmement flexibles. Les produits ont été utilisés pour obtenir des effets très différents : de l’accent mis sur les bijoux et les montres dans les petites vitrines à l’atmosphère détendue et accueillante des petits salons jusqu’aux effets scénographiques à l’extérieur des stands. iGuzzini a été chargée d’éclairer une surface totale de plus de 10 000 m², au sein desquels se détachaient près de 1 000 m² sur lesquels se trouvaient l’imposant stand de la maison suisse d’horlogerie C.F. Bucherer, aménagé pour célébrer ses 125 ans d’activité, et les stands de Vulcain, Jaermann & Sübli et Oris.

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4.5. L’extérieur du stand Vulcain

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Projets Villoresi Est

Autoroute A8 (Italie)

Maître d’ouvrageAutogrill Spa

Projet architecturalTotal Tool- Giulio Ceppi Projet d’éclairageAutogrill Group Design & Architecture Dept. Stefano Carmi et Patrizia Bernardi

La réalisation de cette aire de repos marque une étape cruciale dans le parcours de la durabilité chez Autogrill, la A-future Roadmap. Villoresi Est est la meilleure pratique internationale du Groupe pour la protection de l’environnement. Le projet, conçu par l’architecte Giulio Ceppi du Cabinet Total Tool, a été guidé par le protocole Leed et par ses normes d’efficacité énergétique et d’empreinte écologique. La mise en œuvre s’est faite en partenariat avec Starching et Geoenergia. Le rôle de conseiller LEED de l’ouvrage, aussi bien durant la phase de projet que pendant la construction, a été attribué à l’ICMQ (Institut de Certification et Marque Qualité pour des produits et services pour les constructions).

consommations d’énergie électriques pour le chauffage et la climatisation, ce qui correspond à titre indicatif à la consommation annuelle de 40 familles. Le système de collecte de l’eau de pluie et de la nappe pour la climatisation de l’air, l’irrigation de la pelouse, les toilettes et la réserve anti- incendie, permet d’économiser près de 25 550 m3 par an, l’équivalent de la consommation domestique moyenne de 128 familles. Compte tenu du faible impact énergétique que le bâtiment souhaitait et devait avoir, tous les appareils d’éclairage choisis, pour l’intérieur comme pour l’extérieur, sont des appareils à LED.

Le nouvel Autogrill jaillit progressivement du terrain sous la forme d’un volcan jusqu’à une hauteur de 27,5 m. Le bâtiment tout entier s’étend sur une surface de près de 2 500 m² avec une ossature entièrement réalisée en bois lamellé provenant de forêts gérées durablement, mais toute la structure se caractérise par l’utilisation de matériaux de construction respectueux de l’environnement et recyclables. La révolution technologique de Villoresi Est est amorcée par l’utilisation conjointe d’un toit captant qui recueille la chaleur du soleil et par une installation géothermique à circuit fermé en mesure de distribuer 380 kW d’énergie géothermique : ceci permet de récupérer près de 45 % des

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Photographie : Federico Brunetti, avec l’aimable autorisation de Autogrill Spa

1. Le cône du volcan, éclairé en rouge2. La vue depuis l’intérieur du volcan, avec les projecteurs Front Light et les Ledstrip3. Le coin café avec les bancs incurvés spéciaux

Autogrill a été l’un des premiers clients d’iGuzzini à décider de passer à l’utilisation d’appareils dotés de cette nouvelle source lumineuse. A l’extérieur, l’intervention la plus importante a été l’éclairage du cône du volcan qui pendant la nuit, se transforme en un monument, se teintant de rouge, couleur de référence de la marque Autogrill. L’effet de bain de couleur est obtenu grâce à l’appareil Linealuce, produit spécifiquement pour ce projet et qui utilise uniquement des LED rouges. Une grande attention a été portée au sentiment de sécurité et au confort des clients : à l’extérieur, l’effet créé est une sorte de crescendo dans la perception lumineuse, par laquelle les visiteurs passent graduellement du niveau d’éclairage qu’ils trouvent sur la route jusqu’à l’éclairage intense

présent au sein de la construction. Pour l’éclairage routier de la zone, des appareils sur mât Wow ont été utilisés, tandis que les marquises sont éclairées par des projecteurs iPro. À l’intérieur, sur des rails spéciaux courbes, des Front Light ont été utilisés dans le coin café Motta et dans l’espace où se trouvent les tables, tandis que sur le bord incurvé courant le long de la zone du restaurant self-service des encastrés Reflex Easy et Pixel Plus ont été utilisés. La zone des comptoirs du bar comprend l’intégration d’un Hub spécial très long, avec des Pixel Plus intégrés. À l’intérieur du volcan sont disposés des Front Light à côté de l’ouverture par laquelle entre la lumière naturelle et, pour ne pas couper la hauteur par rapport aux projecteurs, l’éclairage de la partie supérieure du cône provient en partie des Ledstrip.

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Projets La conversion à la LED de l’éclairage d’Ostfildern

Ostfildern (Allemagne)

Maître d’ouvrageMunicipalité d’Ostfildern

Partners AssistanceiGuzzini illuminazione Deutschland

La petite ville d’Ostfildern, 36 000 habitants, non loin de Stuttgart est une petite ville résidentielle allemande typique. Elle est née de la fusion de 5 communes préexistantes ; elle s’étend donc sur un vaste territoire et compte de nombreuses rues et liaisons, aussi bien en termes de trafic routier que piéton. Depuis 2011 déjà, la ville a adopté un plan pour remplacer l’éclairage à vapeur de mercure de l’ancienne installation par de nouveaux appareils à LED.

L’étude avec évaluation de différentes propositions faites par différents producteurs d’appareils d’éclairage s’est poursuivie quelques temps jusqu’à ce que l’arrivée sur le marché de l’appareil Wow, conçu par Piano Design et de haute efficacité, entraîne le choix définitif du maître d’ouvrage et le remplacement des groupes optiques en conservant les mâts précédemment utilisés. Le groupe optique utilisé est celui du Wow corps petit avec optique routière. Des LED warm white ont été choisies et grâce

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Photographie : Archives iGuzzini

1. Quelques rues résidentielles avec le nouvel éclairage2. Rue d’Ebersbach

à un système de gestion de la lumière qui optimise les flux lumineux à partir de 22h jusque 4h, les consommations d’énergie électrique sont réduites de 60%, en plus d’avoir réduit par conséquent la production de CO. L’utilisation du même appareil a également garanti une uniformité formelle dans toute la petite ville. La ville a bénéficié d’un soutien économique gouvernemental pour réaliser cette importante intervention et les résultats de l’évaluation par la ville attestent de la réussite de l’opération.

Les habitants apprécient notamment la plus grande uniformité de l’éclairage, en plus du confort visuel offert par la température de couleur choisie. Le centre de la ville voisine d’Ebersbach a également fait l’objet d’un important réaménagement avec la restructuration de la place centrale et des rues adjacentes. Là aussi, l’intégralité du nouvel éclairage a été réalisé avec de nouveaux appareils LED. Les U.F.O., Light Up, Cut Off et Archilede éclairent toutes les zones de manière uniforme et sans éblouissement.

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Projets Le Musée de la femme

Dubaï (Émirats Arabes Unis)

Maître d’ouvrageMusée de la femme - Rafia Ghubash

Projet architecturalEnrico Botta Architecte

Partners AssistanceiGuzzini Middle East

Le Musée de la femme est la première institution, créée à Dubaï, entièrement dédiée à l’émancipation féminine. Le musée se trouve dans la Bait al Banaat, (La maison des filles), dans le vieux marché de l’or, une des zones les plus actives de la ville. Dans les années cinquante, elle a accueilli les sœurs Ghanem, et a récemment été restructurée pour héberger le premier musée célébrant et soulignant les différents rôles joués par les femmes arabes et leur impact essentiel sur la société.

Des femmes comme Ousha Bint Khalifa Al Suwaidi, mieux connue comme « Bint Al Arab » (fille des arabes), la poétesse la plus célèbre des Émirats Arabes, ou Sheikha Fatima bint Mubarak (Mère des Émirats), la présidente de l’UAE General Women’s Union, présidente suprême de la Family Development Foundation et présidente du Supreme Council for Motherhood and Childhood. L’institution a vu le jour grâce à la vision et aux efforts de Rafia Ghubash, docteur universitaire, psychiatre et

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Photographie : Goldfish Photography & Video

1. L’auditorium-bibliothèque2. Salles d’exposition

ex-présidente de l’Arabian Gulf University. Elle a en effet voulu donner du corps et raconter l’influence et le rôle des nombreuses femmes des Émirats ayant contribué à modeler et faire prospérer la société moderne et contemporaine. Leurs différentes histoires entendent inspirer et fasciner non seulement les générations les plus jeunes des Émirats, mais également les nombreux expatriés qui vivent dans ce pays du Golf, en leur donnant la possibilité de respirer la tradition et l’héritage d’une des sociétés multiculturelles à la croissance la plus rapide au monde. Outre de vieilles photos, des reliques et des ustensiles, le musée présente sur trois étages des éléments de design et des produits créés par de jeunes et talentueux artistes et designers, dans le but de garder intact et vibrant le dialogue et l’inspiration réciproque entre tradition et futur, identité et évolution, patrimoine et vision. Les principales zones d’exposition, conçues par l’architecte Enrico Botta, sont éclairées par les appareils Perroquet et Zoom d’iGuzzini qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des espaces et aux oeuvres. Les appareils iGuzzini sont positionnés de façon à mettre en lumière les schémas narratifs, et suggérer aux visiteurs de fascinants itinéraires à l’intérieur de l’exposition.

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Projets

L’Hôtel B4 du groupe Boscolo se trouve à Milan, à proximité des centres d’exposition Rho-Fiera et Fiera Milano City, et non loin du futur siège de l’Expo 2015. Le nouvel hôtel est né pour revoir, briser et rénover les critères de l’ensemble de la catégorie de « business hotel ». Hybride, transversal, aux multiples influences, lieu de culture, nature et métropolitain, le B4 Milan s’impose comme la règle pour les prochains hôtels à venir. Distinct et hiératique de l’extérieur, grâce au travail minutieux de l’architecte Giancarlo Marzorati et iconique et fonctionnel

B4 - Boscolo Hotel

Milan (Italie)

Maître d’ouvrageAlinvest

Client et GérantBoscolo Hotels

Projet architecturalGiancarlo Marzorati

à l’intérieur, grâce à l’empreinte dynamique de l’architecte Simone Micheli. Une réalisation telle que celle de l’hôtel B4 représente actuellement un signal important. Elle témoigne avant tout de la manière dont la typologie hôtelière, dans ses différentes déclinaisons, fait de plus en plus l’objet d’attention et d’expérimentation, allant au-delà des formes et des formules les plus solides. Cette réalisation est également le signe que le secteur hôtelier, et en particulier certains groupes et chaînes hôteliers italiens, mettent à nouveau l’accent sur l’importance de l’architecture et du

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Photographie : Jurgen Eheim

1. Hall de l’hôtel2. Salle de réunion

Projet d’architecture d’intérieur et éclairageSimone Micheli

design dans le projet d’hôtels contemporains. L’espace-hôtel ne doit pas être en dysharmonie, mais plutôt représenter l’harmonie globale de conception et gestion des multiples aspects et détails le composant qui doit converger à la création d’un univers de cohérence. Ainsi : l’espace, la lumière, la couleur, l’utilisation de la technologie mais également le type de service à l’égard du client, la restauration, les modalités d’autopromotion, l’utilisation particulière des canaux de diffusion comptent parmi les différents éléments

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Projets B4 - Boscolo Hotel

qui doivent être conçus de façon adaptée afin de créer un monde homogène renvoyant un message unique et reconnaissable. Les espaces communs du B4 ont été repensés par Simone Micheli dans une optique d’hybridation des espaces, de transmission des fonctions pour satisfaire les besoins les plus variés des hôtes : Le hall n’est pas seulement un lieu d’accueil et d’arrêt, c’est aussi une galerie dans laquelle faire du shopping, une zone de détente et une aire de jeu ; il est lié au restaurant et à la cafétéria et en est séparé grâce à des systèmes modulaires. Tous les espaces communiquent entre eux, sont fluides et interactifs. Des sculptures rappelant des arbres constituent l’apparat structurel et fonctionnel du rez-de-chaussée : vernies, brillantes, de couleur vert acide ou rouge vif, elles contrastent avec le sol en pierre de Luzerne qui s’étend, ininterrompu, sur toute la surface. Des fauteuils sculpturaux, certains au dossier clairement disproportionné, ponctuent le hall tout entier, créant des îlots où se détendre et attendre. De grands lustres descendent du plafond, futuristes et imaginatifs, occupant tout l’espace à double volume de l’entrée. La mise en scène de l’éclairage met en évidence les îlots, grâce aux bandes des encastrés Pixel Plus à LED, tout en indiquant les chemins à suivre. En accédant au premier étage, par l’escalier ou les ascenseurs panoramiques, le regard est accueilli par des couleurs et des formes invitant tous les sens à se détendre : le dynamisme fluide du hall semble lointain, l’atmosphère est sereine et enveloppante. Les couloirs sont éclairés par des encastrés Express 3 W à LED warm white. Les salles de conférence, conçues pour que leur technologie satisfasse de multiples besoins fonctionnels que ce soit en termes d’éclairages, d’espaces et d’esthétisme qualitatif, se trouvent aux premier et deuxième étages.

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3.4. Différentes typologies de chambres5. Centre de bien-être

Elles se composent de trois petites salles de réunion, pouvant également servir pour des réunions privées, et d’une belle et grande salle plénière, pouvant accueillir jusqu’à 450 personnes et, grâce au système de cloisons coulissantes interne, elle peut être divisée en salles plus petites de 125 à 200 places. Le faux plafond à isolation, ressortant le long de tout le périmètre des cloisons, est suspendu en un halo de lumière, réalisé grâce à des Ledstrip, avec une température couleur de 3 000 K, tandis que des encastrés Reflex 2 000 lumens Warm White succèdent aux stalactites.

Au second étage se trouve également le centre bien-être, espace organique et délibérément intense, coloré. Des formes fluides définies en jaune sortent de terre à différentes hauteurs, d’autres descendent du plafond, tachetées d’encastrés Pixel Plus LED, le perçant et emmenant avec elles des cascades d’eau. Les chambres, ergonomiques et fonctionnelles, sont également conçues avec une idée de durée, afin de résister au temps et de permettre un nettoyage facile. L’armoire se détache tel un totem brillant, vert vif, jouant avec les surfaces d’un blanc absolu et pleines du

bureau et du porte-bagages. La douche, enveloppée dans un rideau de verre fumé, au centre de la chambre, devient le point central de distribution et visuel de la chambre. Le lavabo est posé directement sur la tête de lit qui s’allonge et joue le rôle de support. La douche et le lavabo ne sont donc pas encerclés de murs. Les sanitaires quant à eux sont installés derrière une porte coulissante à miroir. Les appareils d’éclairage, des encastrés Express LED, sont donc concentrés en certains points, déterminés selon la typologie de la chambre.

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Laser Blade Line to Circle

Le Laser Blade révolutionne le concept du downlight. Ce produit, doté d’une optique miniature procurant un confort visuel élevé, utilise le principe physique de la source ponctuelle générant une émission de lumière circulaire. Plus de schémas rigides, mais d’innombrables personnalisations possibles. Simple mais innovant, le Laser Blade est le fruit d’un processus s’inspirant de diverses disciplines : sciences de la lumière, technologie, design et culture. Cet appareil est un outil multiple, modulable, universel. Le Laser Blade a obtenu de prestigieuses récompenses internationales. Le Laser Blade est un segment aux dimensions réduites, d’une hauteur de 44 à 56 mm et d’une largeur de 44 mm. Son côté compact et sa forme lui permettent d’être installé même sur des plafonds très bas (profondeur minimale d’installation de 45 à 100 mm) et en facilitent l’installation dans des espaces réduits. Un groupe optique breveté pour orienter et distribuer parfaitement la lumière. Le secret du Laser Blade Wall Washer est son groupe optique breveté : une combinaison de réflecteurs et de filtres optiques. Une étude technologique poussée a donné naissance à un schéma optique comprenant une partie réflective interne oblique (qui dirige la lumière jusqu’au bord supérieur du mur) et une surface prismatique de réfraction frontale.

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Corps

Réflecteur interne en aluminium extra-puravec dépôts d’argent(réflexion inégalable).

Film diffusant

Raster noir

Écran en PMMA strillé

1 Laser Blade High contrast2 Laser Blade Eclairage Général3 Laser Blade Wall Washer4 Laser Blade Orientable simple5 Laser Blade iN30 High contrast encastré/plafond/suspension6 Laser Blade System53

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Laser Blade

Philippe Mombellet Concepteur lumière Ponctuelle

Pouvez-vous nous parler de la première fois où vous avez vu le Laser Blade, à quelle occasion cela s’est-il passé et qu’elle a été votre première impression ?J’ai vu pour la première fois cet appareil à Francfort, lors du salon Light & Building. Je me souviens que ce qui m’avait frappé était justement le fait qu’il ne diffusait pas de lumière, vu de loin il semblait éteint. Une grande discrétion donc, et la première impression que j’en ai eu est qu’il n’existait à ce moment-là aucun appareil similaire. Il est possible d’imaginer un appareil ayant de telles caractéristiques dans de nombreux projets, j’ai donc été agréablement surpris.

Selon vous, en quoi est-il spécial et unique par rapport aux autres produits que vous avez vus sur le marché ?Je dirais que son caractère unique réside dans ses dimensions et la discrétion de sa présence.Il est vrai que la lumière doit être vue et qu’elle doit faire voir l’espace, mais habituellement on ne veut pas voir la source lumineuse, car cela signifie de l’éblouissement. De plus, il est petit et peut être intégré dans les environnements les plus différents. Je pense qu’aucun appareil doté de ces caractéristiques n’existait avant sur le marché.

Au cours de cette visite vous avez eu l’occasion de voir toute l’évolution de Laser Blade vous avez donc vu les versions à lumière générale, le wall washer, les systèmes, la version orientable. Parmi toutes ces versions, laquelle vous intéresse du point de vue professionnel ? La version qui m’a le plus surpris est en fait celle de base. Cela arrive souvent lorsque l’on conçoit un produit : le premier trait, la première idée que l’on développe ensuite est souvent celle qui en réalité s’avère être la meilleure. Après la version de base, la version wall washer me semble être un produit intéressant. Comme je l’ai déjà dit, il faut connaître un minimum un produit avant d’en découvrir toutes les astuces, et je découvre seulement toutes les possibilités qu’offre cet appareil.

Que pensez-vous de l’uniformité obtenue avec la version wall washer ?Elle est surprenante, ce produit est véritablement réussi. Il est nécessaire de l’utiliser en suivant vos conseils, car c’est un appareil qui doit être placé d’une manière très précise par rapport à la surface qu’il doit éclairer.

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Restaurant WasabiLondres (Royaume-Uni)

PhotographieJo Burridge

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Cabinet dentaire Vogel Freiberg (Allemagne)

PhotographieThomas Schlenkrich

Laser Blade

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Fabien HaouyResponsable commercial Vibert Eclairage

Yannick Dietrich Architecte

Pouvez-vous nous parler de la première fois où vous avez vu le produit Laser Blade ?C’est à Paris que l’on m’a présenté cet appareil pour la première fois, chez iGuzzini France. Il nous a été présenté car il venait de sortir, c’était LA nouveauté… un produit très innovant ayant la capacité d’éclairer comme un appareil à ampoules halogènes, sauf qu’il est à LED.

Selon vous en quoi ce produit est-il unique et vraiment spécial ?Il est unique de par sa conception : un appareil de forme linéaire mais qui produit un faisceau lumineux circulaire.

Quelle version de l’appareil préférez-vous ? Je trouve la version wall washer très intéressante, elle ouvre de nouvelles possibilités dans la manière d’éclairer les espaces.

Que pensez-vous de l’uniformité verticale obtenue avec la version wall washer ?Je trouve qu’elle apporte davantage de douceur et de confort à la lumière émise par l’appareil…Elle est moins intense, plus douce.

Pouvez-vous nous parler de la première fois où vous avez vu le produit Laser Blade ?Je crois que c’était au cours d’une présentation d’iGuzzini, dans notre bureau. J’ai trouvé que ce produit avait quelque chose d’un peu magique : on voit la lumière, qui semble vous attirer dans une direction, mais on ne voit pas d’où provient cette lumière… on voit l’atmosphère créée dans l’espace, cela donne envie de rester, mais la source lumineuse reste un mystère…

Avez-vous déjà vu un produit similaire à Laser Blade, ayant la même conception ?Disons que ce que je trouve véritablement intéressant dans ce produit est que l’on ne le perçoit pas comme un appareil d’éclairage : on ne voit pas sa source, les personnes qui traversent l’espace se demandent d’où vient la lumière et il me semble que chez les concurrents tous les appareils se voient, on voit toujours la source : il y a toujours un point de départ de la lumière et un point d’arrivée.

Avez-vous déjà utilisé Laser Blade dans un projet ?Oui, nous l’utilisons pour des appartements à Strasbourg. Nous l’avons choisi pour éclairer les espaces de passage et nous avons voulu apporter de la valeur à l’architecture et du bien-être aux gens grâce à la lumière.

Parmi toutes les versions que vous avez vues ce matin de Laser Blade, laquelle vous a le plus plu ?C’est difficile car je préfère l’original. Il est vrai que pour tous les produits qui ont été présentés dans la salle d’exposition, mon « coup de cœur » est toujours l’original parce qu’il est discret et que l’image de la lumière se voit clairement. J’aime les atmosphères dans lesquelles seule une partie de l’espace, une partie du mur sont éclairées et donnent envie de découvrir, d’aller plus loin.

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Simon MarksConcepteur lumière DHA Designs

Pouvez-vous nous parler de la première fois où vous avez vu le produit Laser Blade ?Un conseiller en éclairage d’iGuzzini UK est venu dans notre cabinet et nous a présenté les caractéristiques de ce produit. Je crois que certains de mes collègues avaient déjà pu le voir, mais pour moi c’était une première,et j’ai été impressionné par la technologie pour la dissipation de la chaleur et par les optiques, et je pense qu’en effet il s’agit d’un produit unique pour le contrôle de l’éblouissement.

Avez-vous déjà vu un produit similaire à Laser Blade, ayant la même conception ?Non, je ne pense pas... je ne crois pas qu’il existe un produit ayant les optiques d’un downlight, mais ayant une forme différente de celle d’un downlight.

Parmi toutes les versions que vous avez vues ce matin de Laser Blade, laquelle vous a le plus plu ? J’aime beaucoup le System 53, je pense qu’il est utile de pouvoir associer des produits de la même famille, qu’ils peuvent avoir des usages multiples et il est particulièrement intéressant de pouvoir utiliser ensemble une optique wall washer avec la version linéaire.

Pouvez-vous nous parler de la première fois où vous avez vu le produit Laser Blade ?C’était lors d’une des présentations au cours du salon Light+Building à Francfort... Le conseiller en éclairage iGuzzini nous a encouragé à y entrer (…) il disait que devions absolument y être, qu’il s’agissait de nouveaux produits. On nous a poussés dans cette pièce sombre… et on nous a dit que ce que nous allions voir était véritablement nouveau et spécial... puis on a allumé et c’était en effet quelque chose de captivant… nous étions impressionnés aussi bien par l’effet de la lumière qui était complètement circulaire que par la quantité émise, mais également par le concept y étant lié qui était… prendre quelque chose de linéaire et en faire quelque chose de circulaire. Nous avons pensé qu’il y avait là un grand potentiel.

L’utilisez-vous déjà dans un projet ?Nous l’avons recommandé pour deux projets pour le moment... je l’ai recommandé comme downlight caché dans le plafond en maille métallique noire d’un parking avec l’idée que lorsque vous conduisez le long de la rampe du parking vous ne devriez voir aucune partie de la source lumineuse même si l’éclairage du sol est de plus en plus prononcé au fur et à mesure que vous descendez… Un autre projet sur lequel nous travaillons en collaboration avec votre entreprise est un projet pour lequel est utilisé un plafond métallique, à la surface irrégulière, pliée, avec une série de pics et d’affaissements et le Laser Blade a été intégré dans les affaissements du plafond, profitant de la linéarité de l’appareil, mais pour obtenir une distribution circulaire au sol.

Philip DickinsonArchitectePritchard Fernis

Laser Blade

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El Corte InglésGourmet ExperienceMadrid (Espagne)

Projet architecturalNatalia Santafe

Conception d’intérieursDario Torralbo

Photographie274 km

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Appartement privé Panama City (Panama)

Projet architectural et d’éclairage Ignacio Maillol

Laser Blade

Photographie Fernando Alda

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Michael DeppischArchitecte

Jörg Reimer Concepteur lumière JAD Lighting Design

Hiroyasu Shoji Concepteur lumière Lightdesign Inc. founder

Pouvez-vous nous parler de la première fois où vous avez vu le produit Laser Blade ?J’ai vu le Laser Blade dans le catalogue des nouveautés 2012-2013, qui était également totalement novateur du point de vue graphique, et j’ai trouvé ce produit fascinant. Ce produit presque « filigrane » s’adapte parfaitement à ma philosophie de l’architecture : subtile, simple.

Pouvez-vous nous parler de la première fois où vous avez vu le produit Laser Blade ?Bien sûr, j’ai vu l’appareil pour la première fois au salon Light and Building à Francfort.Voir à quel point cet appareil est minimal a été très satisfaisant : de nombreux producteurs d’appareils d’éclairage essaient d’expliquer comment l’arrivée de la LED ne garantit pas du tout des produits à dimensions réduites, car le dissipateur de chaleur occupe une place importante. Je pense qu’iGuzzini a trouvé une solution au problème d’une manière « fraiche ».

Des évolutions possibles ? Selon moi, l’évolution doit s’orienter vers des appareils de plus en plus lumineux pour le secteur retail, à part peut-être pour le secteur de l’habillement dans lequel des chaînes comme Abercrombie & Fitch et Hollister n’utilisent pas des niveaux d’éclairage élevés ; c’est justement pour ces typologies particulières qu’un produit comme le Laser Blade peut montrer toute son autorité.

Je pense que le Laser Blade est un appareil d’éclairage pour une nouvelle ère.Après le développement d’une ampoule à incandescence, tous les encastrés étaient de forme ronde. Naturellement, cette forme est de plus en plus petite compte tenu de l’évolution de la source lumineuse, mais elle reste ronde. Le Laser Blade utilise de très petites LED et a une forme linéaire. Il est de taille réduite, mais peut éclairer de grands espaces. C’est donc un grand appareil d’éclairage pour le secteur de l’architecture, révolutionnaire et adapté à l’ère de la LED.

Voir également : https://www.youtube.com/watch?v=u12RmxPgG50

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Culture d’entreprise

Le siège d’iGuzzini Benelux se trouvera à compter de février 2014 dans le complexe Valkeniers Natie, bâtiment siège de la société homonyme depuis 1906. Situé dans la zone portuaire, le bâtiment rénové après l’achat de l’entreprise par Katoen Natie est désormais un centre polyvalent, accueillant des bureaux, des salles d’exposition, mais également des ateliers d’artistes.

iGuzzini Benelux déménage

iGuzzini illuminazione SpA - Belgian Office Showroom & officesVan de Wervestraat 222060 Antwerpen

L’espace se caractérise par un grand open space dans lequel sont installés des tables avec les produits les plus innovants, récemment présentés par iGuzzini, ainsi qu’une table « Touch the light » : une table équipée autour de laquelle les différents hôtes pourront se familiariser, au fil de démonstrations, avec les caractéristiques principales des produits.

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2013 a été l’année de deux confirmations supplémentaires pour la carrière de l’architecte Renzo Piano.Depuis juin 2013 jusqu’à août la Gagosian Gallery de New York, en collaboration avec la Fondation Renzo Piano, a accueilli « Fragments », une exposition regroupant plus de trente années de projets menés à bien par l’architecte italien. iGuzzini en a été le sponsor technique pour l’éclairage en fournissant des projecteurs Perroquet, design Piano Design, une sponsorisation découlant de la relation de très longue date entre l’entreprise et l’architecte. En août 2013, l’architecte a également été nommé par le Président de la République, Giorgio Napolitano, sénateur à vie. Cette fonction est attribuée à des personnalités italiennes ayant « honoré la Patrie par leurs mérites éminents dans les domaines social, scientifique, artistique et littéraire ».

Renzo Piano célébré à New York et élu sénateur à vie en Italie

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Culture d’entreprise

Rencontres de formation chez iGuzzini Iberica

La filiale espagnole a tenu une série de rencontres consacrées à l’approfondissement de certains aspects de l’éclairage. Les rencontres « Light Experience » ont eu lieu en juin et en octobre et ont été organisées comme de véritables ateliers (workshop), pendant lesquels, après une introduction théorique, les participants sont passés à la pratique. Le premier atelier concernait l’éclairage des espaces commerciaux avec la précieuse collaboration de l’architecte Federica Sandretti et de Lisardo Mendo, spécialiste des aménagements d’espaces commerciaux. Le 30 octobre, les architectes et les concepteurs lumière ayant participé à la réunion ont pu faire un essai sur le terrain avec l’éclairage d’un couvent, grâce à la collaboration avec le Musée-Monastère de Sant Cugat del Vallés.

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Un éclairage respectueux de l’environnementpour le Pistoia Nursery Park

Le 27 juin 2013 a été inauguré le premier Parc pépiniériste d’Europe, le Pistoia Nursery Park de la fameuse entreprise pépiniériste Vannuci Piante, abritant plus d’une centaine de grands exemplaires de plantes, parmi les plus belles et scénographiques existantes, savamment regroupées par variétés, espèces, couleurs et hauteur. Le charme du parc se dévoile encore davantage pendant la nuit grâce à des projecteurs iPro à LED. L’inauguration s’est déroulée en même temps que la troisième édition de l’évènement international Vestire il Paesaggio, auquel a participé au nom d’iGuzzini son vice-président Paolo Guzzini, qui est intervenu pour faire part aux invités de l’attention continue que l’entreprise apporte au respect de l’environnement, pour soutenir l’expérience désormais confirmée d’éclairage des espaces verts comme élément architectural.

AlaiaPalais Galliera, Paris, 28 septembre 2013- 26 janvier 2014

Depuis fin septembre 2013, le public peut redécouvrir le Palais Galliera dont les installations électriques et anti-incendie ont été modernisées, pour lequel a été créé un accès facilité et dont les espaces intérieurs ont été rénovés, tandis que les couleurs d’origine du palais, comme le rouge pompéien, ont été ravivées. Le musée a rouvert ses portes au public avec une exposition consacrée au styliste Azzedine Alaia, dont iGuzzini a assuré l’éclairage, en collaborant avec le concepteur Christian Broggini (La Maison Lumière) et l’entreprise d’installation 3V Eclairage, avec qui l’appel d’offres a été remporté. Une partie de l’échange ayant fait l’objet d’une sponsorisation, iGuzzini a pu organiser une visite de l’exposition et accueillir une centaine de clients, architectes et concepteurs, le 9 décembre 2013.

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Culture d’entreprise

ADI Design Index 2013La Triennale, Milan 1er octobre - 2 novembre 2013

L’ADI Design Index 2013 représente le troisième volume du cycle triennal regroupant les biens présélectionnés pour le prochain Prix Compasso d’Oro ADI. Le prix, imaginé en 1954 par « La Rinascente » puis offert à l’ADI qui le gère sans interruption depuis 1956, est la reconnaissance la plus prestigieuse de la qualité productive et conceptuelle des biens, services, processus et systèmes du design italien. Depuis 2009, l’ADI Design Index qui jouait le rôle de présélection pour le Prix Compasso d’Oro est également devenu la sélection annuelle pour le Prix national pour l’innovation, soutenu par la Présidence de la République. Le Primopiano Professional et le Wow sont les appareils iGuzzini présélectionnés et exposés pendant l’exposition consacrée à l’ADI Design Index qui a lieu à la Triennale.

L’Anello obtient le Janus

L’appareil Anello, conçu par Marc Aurel, a reçu en novembre le label Janus, le plus prestigieux label de design français décerné par l’Institut Français du Design depuis 1953 aux projets reconnus comme œuvres de créativité permettant d’améliorer la qualité de la vie.Un jury composé de designers, d’ingénieurs, de publicitaires, de journalistes, d’industriels a reconnu à l’appareil Anello des caractéristiques satisfaisant les critères d’ergonomie, d’esthétique, d’économie, d’éthique et d’émotion. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée le lundi 27 janvier 2014 en présence d’Adolfo Guzzini.

Janus 2013de la Cité

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ENERGY. Architectureet réseaux du pétrole et du post-pétroleRome, MAXXI 22 mars - 10 novembre 2013

L’exposition « Energy » s’articule autour de trois sections consacrées au Passé, au Présent et au Futur qui sont : Histoires/Stories, Photogrammes/Frames et Visions/Visions. Elle se tient dans la Galerie 1 du MAXXI où sont exposés différents matériels : des photographies aux plastiques, à de véritables installations telles que l’Energy Forest de Sou Fujimoto Architects.Une station-service datant des années cinquante a été installée sur le parvis du MAXXI.L’exposition abrite également la documentation de certains projets pilotes en cours de réalisationen Europe et dans le monde, afin de mettre en lumière et de souligner l’importance croissante de la relation entre science et architecture. Pour la première fois, le MAXXI a choisi pour la mise en scène de cette exposition un éclairage n’utilisant que des appareils à LED avec température de couleur de 4 000 K afin d’intensifier le blanc, couleur dominante du musée. iGuzzini est le sponsor technique de l’exposition et a mis à disposition les projecteurs Front Light pour l’éclairage général en plus des Ledstrip pour l’éclairage des vitrines dans lesquelles se trouvent les matériels les plus fragiles.

Photographie :Flaminia Nobili

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II

Chers lecteurs,

l’histoire de cette entreprise est rythmée par de fortes prises de position visant à mettre l’accent sur l’importance d’un éclairage approprié. Nous l’avons fait au travers de nos campagnes publicitaires dès « Illuminare gli Italiani » (Éclairer les italiens) de 1982, puis avec « Con iGuzzini contro l’inquinamento luminoso » (Avec iGuzzini contre la pollution lumineuse) de 1993 et « Better Light for Better Life » de 2002. Grâce à ces campagnes, le monde de la lumière a appris, avec nous, à porter son attention sur les grands thèmes de la relation entre ville, architectures, vie et lumière. Pour pouvoir améliorer l’environnement et la société dans lesquels nous vivons, nous devons avoir conscience de la manière dont la lumière, utilisée correctement, représente un réel différentiel de qualité de vie. De plus : la lumière est pour nous aujourd’hui le protagoniste, l’instrument pour une innovation sociale réelle ; c’est pourquoi, à compter de 2014, Light First.iGuzzini sera la nouvelle plateforme idéale et concrète autour de laquelle notre communauté entend canaliser les impulsions les plus vitales, les plus fraîches, les plus avancées scientifiquement et moralement de nos sociétés. Light First signifie mettre en lumière tous les paysages qui nous entourent lorsque nous vivons, travaillons, aimons, conservons, grandissons, montrons. La lumière est destinée aux personnes ainsi qu’à leurs espaces. Aucun développement n’est possible sans lumière, sans elle les choses, les corps et les étoiles n’existent pas. Développer l’innovation sociale signifie réaliser des idées (produits, services et modèles) qui satisfont les besoins des personnes et des sociétés, d’une manière plus efficace par rapport aux alternatives existantes tout en créant de nouvelles relations et de nouvelles collaborations, afin d’améliorer, grâce à la lumière, la vie, pour changer la société : nous voulons rêver à un futur meilleur, basé sur le développement durable et les énergies vitales, sur la qualité des technologies et des connaissances. « Et dès lors, nous sortîmes revoir les étoiles », dernier vers de l’Enfer de la Divine Comédie de Dante Alighieri, est un présage du nouveau chemin de lumière et d’espérance après les temps difficiles que nous avons traversés. Il ne s’agit pas simplement d’un vœu que nous nous faisons et que nous faisons au monde, mais d’un engagement social que nous prenons et à partir duquel nous voulons inspirer notre travail.

Light first. Adolfo

III

IncontroluceRevue semestrielle internationale sur la culture de la lumière

année XVI, 27

RédactionCentre d’études et de recherche iGuzziniFr.ne Sambucheto, 44/a62019 Recanati MC+39.071.7588250 tel.+39.071.7588295 [email protected]

iGuzzini illuminazione spa62019 Recanati, Italyvia Mariano Guzzini, 37+39.071.75881 tel.+39.071.7588295 [email protected] video

Projet graphiqueStudio Cerri & Associati

ÉditeuriGuzzini illuminazione spa

Ont collaboré à ce numéroiGuzzini illuminazione Deutschland GmbH iGuzzini illuminazione France iGuzzini illuminazione Iberica S.A. iGuzzini illuminazione Schweiz AGiGuzzini Finland & Baltic OyiGuzzini Lighting (China) Co. LtdIGuzzini Middle East

Photo de couvertureBitter Bredt

Achevé d’imprimer en : Mars 2014Tecnostampa, Recanati

La rédaction décline toute responsabilité quant aux inexactitudes et aux omissions dont pourrait être entachée la liste des crédits relatifs aux projets et fournis par nos collaborateurs.Toute réintégration ou rectification sera effectuée dans le prochain numéro.

27 Incontroluce I. 2014

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27 Édition française I. 2014Daniel Libeskind / Emilio Vicedo Ortiz / Manuel Lill Navarro / Dsign - Vertti Kivi & Co / RPBW / Piero Castiglioni / Aitao - Ren Rui / Cheng Taining / He Jingtang / Jiangsu Institute of urban Planning and Design / Foster + Partners / archi5 / Basalt Architecture / ACMH : Pierre Bortolussi / L’Atelier à Kiko / Giulio Ceppi - Total Tool / Autogrill Group - Design & Architecture Dept. Stefano Carmi e Patrizia Bernardi / Enrico Botta Architect / Giancarlo Marzorati / Simone Micheli / Dario Torralbo / Natalia Santafe / Ignacio Maillol

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