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No. 09 2012

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Le Diable Est Dans Les Details

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LePLANIFICATEUR 3www.leplanificateur.ca

LEPLANIFICATEURÉditeur Michel Geoffroy, CMM [email protected]

rÉdactrice en chef Dana Gonciarz, MA [email protected]

Graphiste Matt Riopel [email protected]

commentaires [email protected]

circulation [email protected]

contributeurs Emilie André, Marylin Bali, Lyne Branchaud, Clinton Farley, Véronique Hébert, Nicolas Médieu, Natacha Monette, Filipe Nepomuceno, DMCP, Marc-André Routhier, Barry Siskind, Tony Wagner

adresse 2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282

crÉdit photos Couverture: iStockphoto

La seule publication canadienne francophone pour les planificateurs.

Le Planificateur est diffusé dix fois par an aux organisateurs professionnels d’événements et réunions partout au Canada.

Poste-publication No. 40934013

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010

d a n s c e n u m é r o

www.leplanificateur.ca

8 Tendances en réunions et événements en 2013 : Les prévisions des coûts sont à la hausse partout dans le monde. Vaut-il mieux garder nos événements chez nous ?

10 Réduire l’encombrement graphique Une signalétique excessive peut nuire à votre stand et à votre image. Suivez les conseils de Barry Siskind pour créer des panneaux percutants.

12 « Tout Schuss pour les évènements dans les centres de villégiatures québécois » Les stations de ski et centres de villégiature hivernaux – Émilie André en fait le tour et nous dévoile la foule des événements au pied des pistes.

18 Le secret des événements porteurs : Marc-André Routhier conclue de dévoiler les secrets des événements porteurs avec des démarches à suivre pour créer des partenariats durables avec vos organisations.

20 L’hospitalité dans les hôtels doit être de qualité L’expérience client est à la base de l’hospitalité et elle doit

être de la plus haute qualité pour Clinton Farley, directeur général d’un hôtel cinq étoiles en Nouvelle Zélande.

n o t e d e l ’ é d i t e u r

Règle des 20 / 80 - Loi de ParetoCette loi nous dit que 20% des causes provoquent 80% des effets.

Appliquée dans une entreprise, la Loi de Pareto veut dire que:

•80 % du chiffre d’affaires est réalisé avec seulement 20% des clients

•20% de son travail donnent 80% de ses résultats,

•80% de ses activités constituent une perte de temps,

•20% des courriels reçus apportent 80% de l’’information utile...

Donc le petit dernier : seulement 20% des efforts dans notre domaine

seront consacrés aux détails, mais face à nos clients, cela représente

80% du succès. C’est fou comme des petits détails peuvent faire une si

grande différence aux yeux du client. De la l’importance de travailler en

équipe et de bien renseigner chaque joueur.

Pour moi c’est simple : tout doit être écrit, parce que comme dit le

fameux adage «les paroles s’envolent, les écrits restent». J’ai toujours

été enclin à faire des listes. J’en avais même créé une intitulée «Suivi

24 heures avant un événement» où l’on devait reconfirmer tous les

fournisseurs de vive voix, par téléphone, et s’assurer d’avoir leur numéro

de cellulaire afin de les rejoindre 24/24, si cela s’avérait nécessaire. De

plus en plus, les hôtels ne donnent pas accès aux salles de réunions

avant minuit, à moins qu’elles ne soient louées dès la veille. Donc si les

installations doivent se faire pendant la nuit, il est important d’être en

mesure de rejoindre tous les intervenants en cas d’urgence.

Chez Avtec, une entreprise de services audiovisuels dont j’ai été

propriétaire, tous les jours à 14 heures, nous révisions les événements

du lendemain. Tout le monde devait être au courant du déroulement

de chaque journée pour ainsi pouvoir se seconder et mieux travailler

en équipe. J’ai appris il y a longtemps que dans ce métier il ne faut rien

prendre pour acquis, tout doit être vérifié afin d’éviter tout oubli ou

toute excuse. Mais en fait, c’est monnaie courante dans la majorité des

domaines: le pilote vérifie son avion avant de décoller, le chirurgien a sa

liste de vérification avant d’opérer, le cuisinier fait sa mise en place, etc...

Chacun a sa façon de suivre les détails, et tout le monde est d’accord :

les détails doivent être surveillés. À la page suivante, plusieurs confrères

de l’industrie partagent leurs secrets. Bonne lecture. Et, si vous en avez

besoin, vous trouverez plusieurs listes de vérification sur notre site www.

leplanificateur.ca dans « La boite à outils ».

Michel Geoffroy, CMM

Éditeur, Le Planificateur

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p l a n i f i e r

Pour la plupart des organisateurs d’événements le temps des Fêtes est la saison la plus occupée de l’année. Souvent confrontés à plusieurs mandats événementiels, nous sommes obligés de garder le cap sur les détails de chacun des événements à organiser.

Pour moi, les détails d’un événement font partie de ma marque de commerce. Simplement parce que ce sont ces détails qui définiront l’ambiance réelle d’un événement et surtout détermineront le pouls des invités face aux petites attentions qui leur sont offertes.

La magie se passe pendant l’organisation. Tous les détails sont écrits dans l’échéancier de production et sont analysés afin de s’insérer harmonieuse-ment  dans la programmation de l’événement. Les détails sont simples mais efficaces, ils servent principalement à alléger ou faciliter une situation pendant un événement. 

Lorsque tout est pensé, planifié et organisé, il va de soi de transcrire ces détails dans la logistique et le déroulement de la soirée. Aussi, bien commu-niquer aux differents intérvenants le déroulement de l’événement, l’effet escompté et les détails à ne pas oublier. Entre autres, la coordonnatrice événementielle se doit de connaître tout l’aspect de la logistique.

En réalité, la prévisualisation de l’événement compte pour beaucoup, car dans le calme et dans l’ordre des idées, ces détails deviennent presque évidents et font partie intégrante de l’organisation d’événements. Cette formule nous rappelle que chaque détail compte, que les plus petites choses importent, qu’on ne doit rien négliger. 

Marilyn Bali, Présidente Organisatrice d’événementsBali Événements

Lorsqu’on planifie un événement, le plus important est la logistique et l’aspect des opérations, ce qui implique la définition et la compréhension des besoins essentiels des clients. Pour bien entamer cette étape, il faut savoir écouter. Ensuite, c’est une question de délai car tout doit être mis en place en temps opportun. De plus, il faut évaluer les tâches à effectuer pour ensuite les décomposer en sous-groupes.

Je ne suis pas une personne qui travaille avec une liste standard de choses à faire, mais je crée des listes spécifiques avec des points importants.

Une fois que vous avez une idée des tâches à accomplir et que vous avez fixé les délais nécessaires à leur réalisation, vous devez vous assurer de mettre en place les bases (par exemple réserver les sites, contacter les fournisseurs, etc.). Avec un outil de suivi de la correspondance et des communications adéquat, les sessions de rap-pel sont plus faciles à cerner.

Créer un classeur d’opérations consacré au programme est utile pour répertorier les différents aspects de l’événement ou de son déroulement. Je crois fermement qu’il est très utile de le préparer pour que l’événement puisse être réalisé, même en cas d’absence inopinée de la personne clé!

Jusqu’au jour de l’événement, il faut réévaluer les tâches quotidiennement (voire plusieurs fois par jour) en priorisant celles qui sont les plus urgentes. Vous devez apprendre à bien jongler avec les priorités!

Pour moi, les outils les plus importants pour le jour de l’événement sont la liste de contacts, le scénario de l’événement (ou le déroulement de l’évènement), un grand sourire et une bonne dose de patience. Il y a habituellement des surprises, mais si tout le travail de configuration a été fait correctement, il suffit de laisser l’événement se produire et de bien le gérer, tout en le réajustant de minute en minute.

Filipe Nepomuceno, DMCP | PrésidentAltima Concept, a DMC Network Company

Le Diable est dans les détailsNous avons demandé à quelques professionnels de l'industrie de partager avec nous les pratiques qu'ils adoptent pour n’oublier aucun détail lorsqu'ils organisent des évé-nements. Voici leurs suggestions.

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p l a n i f i e r

Pour ne rien oublier de petits détails concernent le décor des tables, nous détaillons beaucoup nos soumissions et séparons les items par sections. Par exemple, cocktail avec le nombre de tables et les items choisis par le client  : nappes, nouées ou non, lampions, etc. Nous ajoutons aussi beaucoup de photos dans les dossiers pour que les personnes en charge des installations puissent s’y référer afin d’offrir aux clients le concept tel que convenu lors de la rencontre à notre salle de montre. Pour les serviettes de table, nous offrons des pliages sur mesure, selon la thématique, ou en pochette pour que les clients puissent y insérer le menu. Les informations sont donc notées dans le dossier du client et dans le contrat qui lui est envoyé. Nous travaillons aussi avec les plans de salle afin d’y ajouter nos pièces en image. Par exem-ple, si nous devons placer sur une scène deux socles avec branches ou des personnages géants, on peut y définir l’endroit exact. Cela permet donc de toujours savoir où vont les décors et de s’assurer que le client approuve le plan avant l’événement plutôt que le jour même de celui-ci lorsque le niveau de stress est souvent élevé.  Dans le cas des mariages, nous avons même préparé une feuille de questions pour les futurs mariés afin de ne pas oublier le moindre détail. Par exemple : table à gâteau, table DJ, table d’honneur, nappes, serviettes, éléments du décor, etc. En fait, le secret à mon avis c’est de tout noter! En cas de doute, on peut retourner à nos notes qui sont sagement bro-chées au dossier.

Véronique Hébert, Développement des affaires DÉCORUM DÉCORS D’ÉVÉNEMENTS Décorum Nommé fournisseur de l’année 2012 par MPI

Ah, penser à tous les moindres détails… C’est souvent ce qui fait la force d’un planificateur d’événements et ce qui fait en sorte que l’événement roule comme sur des roulettes! Mais comment y arriver? Voici quelques-unes de mes astuces qui sauront certainement vous aider…D’abord, la nuit, lorsque notre cerveau est au repos, il n’est pas rare qu’un détail auquel on doit penser nous «saute» dans la tête et nous empêche de dormir… Ça vous est déjà arrivé? Pour ne pas l’oublier et pouvoir retrouver le sommeil rapidement, je vous conseille de tou-jours garder votre cellulaire près de vous et, soit de l’enregistrer (avec l’application dictaphone de votre téléphone), soit de vous envoyer un message sur votre boîte vocale de bureau ou un message texte sur votre cellulaire, soit tout simplement de l’écrire dans l’application «Notes»… Vous pouvez aussi garder un carnet et un crayon à proximité et de gribouiller votre idée sans ouvrir la lumière… mais votre idée géniale est souvent plus difficile à déchiffrer le lendemain matin ;)))Au bureau, pendant la planification de votre événement, s’il y a une tâche que vous ne devez pas oublier, le plus simple est d’en laisser une trace quelque part, soit en créant une tâche dans votre Outlook avec la date d’échéance, en l’inscrivant déjà dans le brouillon du scénario de votre événement ou tout simplement en l’écrivant dans un dossier «À ne pas oublier» auquel vous vous référez tout au long de l’événement.Finalement, pour m’aider à penser à tous ces détails, je me mets toujours dans la peau d’un invité et je m’imagine son trajet, de son arrivée jusqu’à son départ de l’événement. Que voit-il, qu’entend-il, que fait-il ? Puis je décortique chacun de ces volets… Un truc simple, mais tellement efficace!

Lyne Branchaudwww.guideevenement.com

«Le Diable est dans les détails!» L’expression signifie qu’il ne faut jamais négli-ger les détails car ils peuvent être source de désagréments importants. Pour ma part,  je préfère dire «Le succès est dans les détails!» 

Je suis une maniaque de détails! Je considère que c’est dans les petites attentions qu’on peut vraiment se démarquer et donner sa couleur, sa signature à chacun de nos événements.  Mon truc pour ne rien oublier? La visualisation - je passe en revue le déroulement de la soirée en m’imaginant en action dans le lieu.

Et je fais des listes et encore des listes!

S’y prendre tôt permet de faire l’exercice à quelques reprises. C’est fou ce qu’on peut ajouter chaque fois! Dès que j’ai une idée, je la note ou la dicte à mon pré-cieux  ami iPhone.  Ensuite,  j’ai toujours une caisse de survie qui comporte un peu tout ce qui pourrait m’aider en cas d’urgence  : des bas de nylons aux  épingles de sûreté; d’une paire de ciseaux à la trousse de premiers soins. J’aime mieux en apporter trop que pas assez! 

J’ai aussi la manie de le faire pour les autres. Qu’est-ce que chacun aurait pu oublier?  Mais ne leur dites surtout pas! C’est mon secret!  Alors si quelqu’un a oublié quelque-chose, je pourrai dire sereinement «Pas de problème! Je crois que j’en ai un!»

Bien sûr, malgré toute la volonté du monde, il y aura toujours des oublis, des petites complications, des imprévus.... et à ce moment, c’est la  spontanéité, la débrouillardise, la créativité, le travail d’équipe et l’instinct de survie qu’il faut met-tre au travail (ça aussi j’en ai toujours d’extra dans ma petite boîte)!

Et finalement, c’est la magie qui opère! On se ferme les yeux, on fonce et on y croit fort! J’adore faire de la magie!  Avouons-le! C’est souvent dans ces détails qu’on fait la différence. Et c’est pour ces moments magiques qu’on aime tant ce qu’on fait!

Natacha Monette, [email protected] www.doubleidentite.com, www.productionsoulala.com

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ici et là

Omni Mont-Royal dévoile son nouveau décorLes travaux de rénovation de l’hôtel Omni Mont-Royal en sont à leurs touches finales, marquant ainsi le début d’une ère nouvelle pour l’établissement coté quatre étoiles par Hébergement Québec et quatre diamants par la CAA/AAA, situé en plein cœur de Montréal. Le nouveau design de l’hôtel se veut un hommage aux années 1970, décen-nie pendant laquelle l’édifice a été construit.Entamés en janvier 2012, les travaux de 20 millions de dollars visaient la transformation et la rénovation complètes des installations de l’hôtel. Les 299 chambres et suites sont à présent terminées tout comme son res-taurant et le hall d’entrée réconfiguré pour donner place à un bar-salon. Le projet de transformation achève avec l’arrivée de l’automne pour offirir des nouvelles salles de réception et de réunion, une piscine extérieure urbaine transformée et un centre de conditionnement physique ultra-moder-ne.Le nouveau hall aux allures de vestibule s’ouvre sur une entrée parée d’un foyer superbe, de sièges en peluche et d’œuvres

d’art modernes. D’impressionnants écrans métalliques ajourés séparent l’entrée du Alice Bar, le nouveau bar-salon du hall, nommé ainsi en l’honneur de la statue de bronze d’une femme appelée Alice, fidèle «résidente» de l’hôtel depuis son inaugura-tion en 1999.Les chambres et suites de l’hôtel s’habillent des teintes apaisantes de brun foncé, de vert et de bronze. Un mur distinctif com-posé de bois et de panneaux de cuir sert de toile de fond aux nouveaux éléments décoratifs racés qui donnent aux chambres standard des allures de suites. En clin d’œil aux années 70 se trouvent dans les cham-bres une chaise longue en peluche au pied de chaque lit, un tapis aux motifs majes-tueux et une cloison de métal décorative qui sépare l’entrée du reste de la chambre. Les nouveaux téléviseurs à écran plat LCD de 42 pouces se marient bien avec le nou-veau décor, tout comme les salles de bain en marbre italien.

Sur le web: www.omnihotels.com

avec Dana

Une application pour vaincre sa peur de l’avion No Stress Altitude de France lance l’outil scientifiqueBien que l’avion soit le moyen de trans-port le plus sûr, au moins 30% de la population Canadienne a peur de prendre l’avion. En France, No Stress Altitude lance la «Peur de l’avion App.», première application pour vaincre la peur de l’avion pour iPhone et systèmes androïdes. L’application informe les passagers sur: l’aérodynamisme, les mesures de sécu-rité en vol, turbulences, sons et sen-sations durant le décollage, le vol de croisière et l’atterrissage. Des exercices audio pratiques aident les passagers craintifs à diminuer leur stress.Quand le stress en vol atteint des niveaux de crise de panique, les utilisa-teurs de l’application peuvent appuyer sur le bouton « contrôle de la panique» pour qu’un thérapeute commence à parler au passager stressé et pratiquer avec lui un exercice de relaxation pour faire chuter le niveau d’anxiété en moins

d’une minute. L’application «Peur de l’avion» peut être utilisée en cours de vol. Une fois l’application téléchargée, il n’y a plus besoin de connexion internet en vol.Dans le monde occidental, un tiers des personnes souffrent de peur de l’avion. Parmi eux, 14% ne prendront jamais l’avion, 6.5% ne reprendront jamais l’avion, 10% réduisent au maximum la nécessité de prendre l’avion. Les causes du stress aéronautique varient d’une personne à l’autre. Les raisons les plus communes expliquant la peur sont la claustrophobie, la peur du vide, l’ago-raphobie, la phobie sociale, la peur de l’eau, la peur de perdre le contrôle, la peur des accidents.L’application «Peur de l’avion» peut être téléchargée sur iTunes (iPhone) et sur Google (androïdes).

Sur le web: www.nostressaltitude.com

Nouvelle vocation pour l’Édifice CIBC au Vieux Montréal

Il a sauvé le Théâtre Rialto Aujourd’hui, Ezio Carosielli se paye l’Édifice CIBC, un autre joyau patrimonial au 265, Saint-Jacques, l’ancienne rue des banques, dans le Vieux-Montréal.

«Ce sera le Théâtre Saint-James», disait cet été l’homme d’affaires. «Nous ferons comme au Théâtre Rialto : des spectacles, des lancements de disques, des mariages, des pièces de théâtre… Tout ce qui rassemble deux personnes et plus, on le fait !»

De monumentales colonnes romaines de granit ornent la façade de l’immeu-ble d’architecture classique, construit de 1907 à 1909. Il abrite une immense salle de guichets, cinq chambres fortes, de nombreux bronzes, des marbres et une collection de toiles. L’édifice de 35 500 pieds carrés, nécessitant peu de travaux, l’ouverture était prévue pour décembre 2012 ou janvier 2013. Toutefois, le théâtre a déjà ouvert ses portes officiellement le 22 novembre dernier, pour accueillir Apollo L’Agence qui y célébrait l’entrepreneuriat au fémi-nin lors de la soirée Femmes d’Affaires 2012.

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Et la lumière fut…dans la sacoche

Fatiguées de fouiller à tâtons dans votre sac à main dans un endroit obscur? Joanel, une entreprise de Laval spécialisée dans les sacs à main et accessoires de maroquinerie vient en aide aux femmes avec ses nouveaux sacs à main à techno-logie lumineuse intégrée. Discret, le système est composé de petites lampes DEL intégrées à la doublure, d’un interrupteur textile flexible et d’une minuterie avec arrêt automatique de la lumière. Nous n’aurons plus besoins d’attacher une lampe de poche à la fermeture éclair. Le système DEL fonctionne à des températures allant de -20°C à 55°CL’entreprise a créé une nouvelle collection pour ses sacs technos, Lux, évoquant à la fois l’unité de mesure de l’éclairage et le marché visé. Les sacs arrivent en magasin cet automne, juste à temps pour Noël, au prix de détail variant de 280 à 350 $.

Du plaisir aux bornes!Bien qu’offertes depuis longtemps par diverses compagnies aériennes, les bornes d’enregistre-ment libre-service demeurent assez méconnues. Leur fonctionnement est simple: vous effectuez les mêmes démarches que celles du personnel oeuvrant au comptoir de la compagnie aérienne correspondant à votre vol. Utiliser une borne donne l’impression de dépasser ceux qui patien-tent en file devant ce comptoir.La borne d’enregistrement libre-service vous per-met d’obtenir votre carte d’embarquement et de faire la sélection de vos sièges ou confirmer ceux que vous avez déjà choisis. Que vous ayez acheté votre billet chez un agent de voyage, par Internet ou en utilisant le service de réservation de la ligne aérienne, il vous est possible d’utiliser ces bornes.Pour découvrir comment ça fonctionne, il vous suf-fit de suivre les instructions à l’écran. Le processus s’affiche au fur et à mesure. D’abord, vous vous identifiez en entrant votre numéro de réservation, de passeport, ou celui correspondant à la carte de crédit utilisée lors de l’achat. Votre nom et celui de la personne qui vous accompagne, si c’est le cas, s’affichent automatiquement, de même que votre itinéraire. Après vous être assuré que tout est conforme, la borne vous demande le nombre de bagages à enregistrer. Puis, en appuyant sur «terminer l’enregistrement» et «imprimer», la borne vous remet vos cartes d’embarquement de même que les étiquettes que vous pourrez appo-ser sur les valises.Une fois enregistré, si vous n’avez pas de bagages à déposer, vous passez directement au contrôle de sécurité pour ensuite continuer vers la porte d’embarquement. Les voyageurs qui ont des vali-ses se dirigent vers les files réservées au dépôt de bagage. Comme l’enregistrement est déjà complété, le temps de l’interaction au comptoir est plus court.Les bornes libre-service Air Canada des aéroports de Montréal, Pearson de Toronto, Ottawa et Vancouver peuvent également envoyer une carte d’embarquement électronique directement à votre téléphone intelligent. Vous avez aussi la possibilité de vous enregistrer en ligne dans les 24 heures avant le départ de votre vol si vous avez déjà une réservation. Quant à moi, j’ai réalisé toutes ces démarches récem-ment, en ligne, installée confortablement dans mon sofa (réservation, enregistrement, sélection des sièges, carte d’embarquement - vol de corres-pondance inclus). En arrivant à l’aéroport, je n’ai eu qu’à me débarrasser de mon bagage, ce qui m’a pris une minute. Voilà le plaisir de voyager!

Gelée de cannebergesUne habitude que j’ai développée il y a longtemps, c’est de bien déjeuner chaque matin. Depuis plusieurs années, je le fais, une fois par semaine, en compagnie d’une amie chez Cora et tout récemment, en sortant de notre resto habituel, j’ai pris à la caisse cette simple recette pour une gelée de canneberge, parce que sans être une grande chef, j’aime essayer des nouveautés, surtout celles qui s’exécutent en un rien de temps. Celle-ci arrive juste à temps pour le temps des fêtes. Parque que les fêtes de Noël approchent à grand pas et, si vous êtes comme moi, vous n’avez toujours pas pensé aux cadeaux que vous allez offrir à vos proches, à vos collègues ou à vos clients. Voici donc un cadeau pas cher, délicieux, et qui sera bien apprécié :

• 2 tasses (1 sac de 300g) de canneberges congelées ou fraiches

• ¼ de tasse (60 ml) de jus d’orange

• ¾ de tasse (150g) de sucre

• Zeste d’une orange

Mettez tous les ingrédients dans un chaudron et mélangez-les bien, faites cuire à feu moyen pendant 25 à 30 minutes en remuant régulièrement. Versez dans un bocal en vitre stérilisé, fermez-le et laissez refroidir couvercle vers le bas. Bon appétit!

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n o u v e l l e s d e l ’ i n d u s t r i e

CWT Réunions et événements : perspectives 2013CWT réunions et événements prévoit une hausse des prix signi-ficative en Amérique latine et en Asie-Pacifique en 2013, une croissance forte en Amérique du Nord et des augmentations limi-tées en Europe.

Deux scénarios tarifaires distincts existent dans le secteur des réu-nions et événements pour 2013, ce qui devrait conduire à différen-

tes implications budgétaires basées sur les lieux des réunions. L’Asie-Pacifique et l'Amé-rique Latine, toutes deux en plein essor, connaîtront l’une des plus hautes inflations de prix dans le cadre des réunions et événe-ments prévus en 2013, avec une réduction significative de la taille des groupes, dans le but d’aider à contrôler la hausse des coûts. Une histoire différente se profile en Amérique du Nord, avec une forte croissance des prix, à la fois au niveau des fournisseurs et au niveau de la taille des groupes, tandis que l'Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique verront des aug-mentations de prix plus modestes en raison de l'incertitude économique régionale.Le pouvoir d’achat du secteur des réunions et événements en Amérique du Nord conti-nuera à se redresser par rapport aux niveaux atteints avant la récession, ce qui impli-que une hausse des prix modérée. Nous nous attendons à une croissance encore plus mesurée en 2013, si l’on compare à 2012.Le coût moyen par participant et par jour aux réunions augmentera de quatre à cinq pour cent, tandis que les hôtels haut de gamme et de luxe pourront voir augmenter leurs prix jusqu'à 5,5 pour cent, étant donné qu’ils devraient connaître une plus forte augmen-tation de la demande. Alors que les entre-prises investissent dans d'autres réunions et événements pour augmenter leur volume d’affaires, nous nous attendons à voir une augmentation d'environ six pour cent dans la

taille moyenne des groupes de cette région.Les possibilités de réservation à l'avance sont également en pleine expansion, et se situent à un taux actuel de 5 pour cent. Les organisations ont davantage confiance dans leurs résultats, donc leur capacité à investir dans les réunions et événements pour voir augmenter leurs volumes d’affaires.Les réservations au Canada et aux États-Unis restent fortes, alors que la demande internationale pour les réunions basées en Amérique du Nord obtient également de bons résultats. En raison de la forte demande et une ouverture limitée vers une nouvelle offre sur le marché, les fournisseurs n’auront pas à offrir quoi que ce soit lors de la négo-ciation des clauses contractuelles portant sur l'attrition et la résiliation.Les augmentations de prix importantes en Amérique latine et en Asie-Pacifique mettent les fournisseurs au poste de conducteur à la table des négociations, ce qui entraîne une réduction de la taille des groupes, les entre-prises cherchant à contrôler les coûts.Le coût par participant par jour en Amérique latine connaîtra la plus forte croissance au niveau mondial, se situant à près de 11 pour cent, tandis que la taille des grou-pes pourra diminuer jusqu'à sept pour cent. L’hôtellerie «milieu de gamme» et  «haut de gamme» connaîtra la plus forte demande, et la majeure partie de l'activité des réunions et événements proviendra probablement d'organismes nationaux qui voudront garder

leurs réunions dans le pays.En Amérique latine, le Brésil sera le marché à surveiller, car des prix sensiblement plus élevés seront la norme jusqu'à ce que la construction de nouveaux hôtels soit finali-sée. Cela entraînera d'importants défis pour sécuriser l'espace existant, car le nombre de réunions et d'événements en cours de planification au Brésil continue d'augmenter. Il n'est pas habituel pour les planificateurs de la région de réserver à l'avance, mais afin de garantir un espace dans ce marché en croissance, un changement de pratique peut devenir nécessaire.Les hausses de prix en Asie-Pacifique seront un peu plus faibles, avec un coût par parti-cipant par jour augmentant de six pour cent et une taille des groupes diminuant de près de quatre pour cent. L'inflation des prix est alimentée par les hôtels qui ont l'un des taux les plus élevés d'occupation dans le monde.Les possibilités de réservation à l'avance sont également en expansion (d'environ cinq pour cent par rapport à la mi-2012), ce qui indique une légère augmentation dans la confiance des planificateurs envers leurs entreprises. Près de 70 pour cent des clients de CWT en Asie-Pacifique réservent des réunions et évé-nements dans leurs pays. La représentation locale dans cette région est la clé du succès en termes de négociation des prix et dans l’assurance que les programmes de réunions et événements, la technologie et le service soient bien adaptés à chaque marché local.

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n o u v e l l e s d e l ’ i n d u s t r i e p o u r v o t r e i n f o

Les prix des réunions et événements dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique devraient augmenter moins massivement que dans d'autres régions (environ un pour cent), ce qui est dû en grande partie à l'incertitude ambiante qui y règne actuellement. Avec des hausses de prix plus basses dans les réunions et événements, nous nous attendons à ce que la taille des groupes augmente d'environ trois pour cent, car le nombre de participants n'aura pas d'impact signi-ficatif sur les prix. Pour aider à contenir les coûts, les planificateurs peuvent vouloir organiser la tenue de réunions plus près de chez eux, dans leurs marchés locaux.

RecommandationsAvec l’augmentation des prix de réunions et évènements partout au monde en 2013, que pouvez-vous faire pour vous assurer que vous tirerez le maximum de vos réunions?

• Commencez avec la destination: Utilisez les outils présents dans votre secteur pour déterminer la destination avec le meilleur rap-port qualité prix pour votre réunion. Cela permet également de choisir la destination de manière plus stratégique et transparen-te, ce qui peut vous aider à expliquer les raisons qui se cachent derrière la décision prise au niveau de l'approvisionnement, des cadres dirigeants et même des organismes de réglementation.

• Prenez des mesures visant la gestion de réunions stratégiques (Strategic Meetings Management (SMM)) : Commencez petit et gagnez de la visibilité au niveau de l’ensemble des réunions et événements de votre organisme en vous attaquant dès mainte-nant à l’inscription aux réunions, au lieu d'approvisionnement et aux solutions de paiement. Développez les autres aspects au fil du temps.

• Ne négligez pas les petites réunions: les petites réunions repré-sentent la majorité des demandes de réunions et événements au sein de nombreuses organisations, mais sont sujettes à moins d'attention que les grandes réunions et, de ce fait, elles sont rarement traitées à partir d'une source centralisée. Veillez à bien gérer les petites réunions afin de prévoir efficacement les volu-mes qui vous serviront de levier avec les fournisseurs.

• Tenez compte de l'expérience des participants: Le but de toute réunion ou évènement est de susciter des changements de comportement qui profiteront à l'entreprise. Même si le coût en est généralement le point central, assurez-vous de communiquer clairement à l’organisme et aux participants les avantages liés à la participation, afin qu'ils comprennent bien les objectifs de toute réunion ou évènement.

Tony Wagner est vice-président de CWT Meetings & Events dans les Amériques et y gère plus de 350 collaborateurs dans neuf pays de ce continent. La prévision du prix de voyage mondial de CWT pour 2013 présente les anticipations de prix de voyage dans les grandes catégories budgétaires de voyage corporatif (transport aérien, hôtels, transport terrestre, réunions et événements) dans toutes les régions du monde. Ces projections ont été conçues à l'aide de modèles statistiques qui permettent d'évaluer les comportements de prix. Le modèle prévoit les références de prix futurs en conjonction avec l'expertise du marché du personnel de CWT dans le monde. Toutes les projections reflètent l'évolution des prix anticipés année après année.

l’ITHQ relance La maison du gouverneur L’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) a annoncé récemment qu’il assumera désormais l’exploitation de la fonction banquets et réunions de la Maison du Gouverneur. Administrée jusqu’à tout récemment par la Société des alcools du Québec, par l’entremise de la Fondation de la Maison du Gouverneur, cet édifice patrimonial est devenu un lieu unique de promotion du vin et de la gastronomie. L’Institut poursuivra donc ce mandat par la location des six salles qu’elle abrite, ce qui permettra aux étu-diants de mettre en pratique les connaissances et le savoir-faire acquis auprès de leurs professeurs et dans l’industrie.

Classée monument historique, l’édifice a été construit en 1895 pour loger le dernier gouverneur de la prison de Montréal, Charles-Amédée Vallée. Restaurée entre 1989 et 1992 par la SAQ, la Maison du Gouverneur comporte six salles décorées dans le souci de conserver le lustre et le cachet de la fin du 19e siècle. Ces six salons, pouvant accueillir entre 10 et 200 convives, sont entièrement équipés pour y organiser diverses activités met-tant le vin à l’honneur: cocktails, dégustations vins et fromages, repas gastronomiques bien sûr, mais aussi réunions d’affaires, lancements, conférences de presse, mariages, etc. La plus grande salle, la Galerie du Gouverneur, située dans le souterrain, est éclairée par un majestueux puits de lumière et donne directement sur la Cave de garde de la SAQ où sont entreposées quelque 40 000 bouteilles de collection.

La directrice générale de l’ITHQ, Mme Lucille Daoust, se réjouit devant les nombreuses possibilités qu’offrira l’exploitation de ces locaux exceptionnels, situés à proximité de l’Institut. «Sur le plan de la pédagogie, la Maison du Gouverneur constituera un site supplémentaire, doté d’équipements haut de gamme (sommellerie, restauration, multimédia) pour la tenue d’activités d’apprentissage destinées aux étudiants de l’ITHQ» d’ajouter Mme Daoust.

Pour sa part, le président et chef de la direction de la SAQ, M. Philippe Duval, est heureux de pouvoir confier ce lieu à un éta-blissement d’enseignement d’envergure, spécialisé, entre autres, en sommellerie: «La SAQ a toujours souhaité que la Maison du Gouverneur soit un lieu privilégié de rencontre pour tous ceux qui désirent développer leurs goûts et parfaire leurs connaissances des vins et de la gastronomie. Elle a certainement contribué à l’essor des arts de la table alors que l’on reconnaît à Montréal des restaurateurs chevronnés, des chefs passionnés et des som-meliers de talent. En remettant son exploitation à l’ITHQ, a-t-il déclaré, nous sommes assurés que sa vocation sera perpétuée, voire développée par (…) l’ITHQ » .

Située au 901, avenue de Lorimier, à Montréal, la Maison du Gouverneur est desservie par la station de métro Papineau ainsi que par un stationnement privé réservé à la clientèle. Pour en savoir plus, il faut communiquer avec François Courville, directeur de la restauration à l’Hôtel de l’Institut, au 514-209-2192 ou par courriel à [email protected].

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s a l o n

En 1970, le groupe Five Man

Electrical Band a connu un

grand succès avec la chanson

‘Can’t you read the signs?’

(«  Ne pouvez-vous donc pas

lire les panneaux?  ») Vous

vous rappelez probablement

le refrain:

“Signs, signs, everywhere

there’s signs,

Blockin’ out the scenery,

breakin’ my mind…”

(Panneaux, panneaux,

partout des panneaux, ils

bloquent le paysage, ils me

rendent dingue…)

Bien que cette chanson ait été écrite comme forme de protestation contre les effets d’une société sur-réglemen-

tée, la signalétique excessive reste à éviter lors d’un salon professionnel.

A partir du moment où les visiteurs arrivent sur les lieux, ils sont inondés d'information affichée sur toutes sortes de panneaux. En voici quelques exemples :

• Zone d'enregistrement• La file d’attente commence ici• Les événements d'aujourd'hui• Ne pas stationner• Avancer• Menu du jour• Numéros d’allées

Ils ont aussi affaire à une centaine d'expo-sants qui affichent de l’information sur leurs produits. Pour un visiteur déjà fatigué aussi-tôt arrivé, tous ces panneaux lui font tourner la tête.

Bien sûr, certains panneaux sont nécessaires. Ils aident à maintenir la circulation fluide, dans la bonne direction et visent à éliminer le

désordre. Toutefois, dans le contexte d’une foire commerciale, les exposants eux-mêmes peuvent réduire au minimum la confusion sur le plancher. Voici cinq approches à considé-rer lorsque vous «ajoutez des mots» à votre exposition.

Il vaut mieux être informationnel plutôt que sensationnel

Les panneaux sensationnels sont les grandes enseignes avec un slogan accrocheur destiné à capter rapidement l'attention du visiteur. Les panneaux sensationnels ne devraient pas contenir plus de sept mots et devraient être placés stratégiquement pour que le visiteur n'ait pas à chercher l'information.

Les panneaux d'information sont généra-lement utilisés comme complément d’une présentation orale. Ils peuvent être de plus petite taille et doivent contenir une liste de 3 à 4 points. Lorsque votre personnel présente vos produits, il peut s’en servir pour avancer de l’information complémentaire au visiteur: « Nous avons quatre solutions distinctes à ce problème. »

Par Barry Siskind

Réduire l’encombrement graphique

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s a l o n

Puis, en montrant le panneau informatif, leur doigt peut suivre les informations point par point, pendant qu’ils renforcent la présentation par ce support visuel.

Les polices de caractèreChoisir la bonne police est une question de style, de goût et de clarté. Si vous avez choisi une police particulière pour vos documents mar-keting, il convient alors d'utiliser la même police sur votre présentoir. La bonne police peut efficacement appuyer l'idée que vous voulez partager avec vos visiteurs. Avec des milliers de polices disponibles, il est important de faire un bon choix et d’éviter toute police qui peut représenter une source de confusion ou de distraction.

Le choix de la couleurLa couleur est en lien direct avec la façon dont le panneau s'intègre dans votre montage visuel. La couleur aidera à créer un thème. Par conséquent, la couleur choisie pour vos panneaux, lorsque bien amal-gamée avec le thème, doit en même temps ressortir. L'utilisation de la roue de couleur est efficace lorsque vous recherchez des couleurs complémentaires ou contrastées. Cet outil vous aidera à choisir la couleur à bon escient.

Savoir communiquer l’essentiel Vos panneaux ne remplacent pas la documentation ou les informa-tions qui peuvent être consultées ailleurs. Vous ne voulez pas que le panneau soit à même de tout dire car il réduirait votre possibilité

d'attirer le visiteur vers votre stand. Pour créer des panneaux percu-tants, vous devez vous concentrer sur le public du salon et vous poser cette question: «Quels renseignements seront les plus significatifs?».

La subtilité est de mettre en évidence les informations qui accentuent les besoins de vos visiteurs plutôt que de parler de vous et de votre entreprise. Au lieu de tout énumérer, utilisez votre panneau pour sti-muler les discussions personnelles.

Intégrer les mots avec d'autres composantes de votre présentoirCette dernière suggestion va vous inciter à repenser vos informations écrites et les façons de les intégrer à votre présentation globale. Examinez chaque composante de votre stand et cherchez les endroits où un mot ou deux pourraient améliorer la façon dont votre public le perçoit. Des mots peuvent être intégrés dans les graphiques, sur l’étalage de vos produits ou sur les vêtements d'entreprise portés par votre personnel. Encore une fois, n’essayez pas de tout dire à vos visi-teurs. Gardez de l’information sur vos produits ou services pour des conversations en personne.

Des panneaux bien conçus vont non seulement appuyer votre pré-sence à une foire commerciale, mais également diminuer l'encombre-ment de plus en plus envahissant d’un affichage surchargé.

Barry Siskind est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site web: www.siskindtraining.com

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f e s t i v a l s d ’ h i v e r

« tout schuss pour les évènements dans les centres de villégiatures québécois » En 1984, 116 stations de

ski composaient le décor

blanc québécois. En 2012,

on compte seulement 74

stations qui parsèment le

paysage hivernal. Acteur

économique important

avec un revenu de 258

millions l’année dernière

et 30 000 travailleurs

saisonniers, cette

industrie doit composer

avec différents facteurs

en changement dont le

réchauffement climatique

et le vieillissement de

la population. Le besoin

d’enneigement artificiel

augmente, entrainant

une hausse des coûts de

production et d’entretien

et on constate une

diminution du nombre de

skieurs actifs.

Alors que les dernières saisons ont laissé un goût amer dû à l’arrivée tardive de la neige et des condi-tions peu favorables, les stations

de ski sont devenues un terrain fertile pour le développement d’évènements qui ont pris place au fil des ans au pied des pistes, don-nant ainsi une autre dynamique à la saison hivernale.

Tribunes de visibilité pour les compagnies d’équipements, les compétitions sportives permettent à ces derniers de promouvoir leurs produits et d’exposer leurs couleurs. Adrénaline, divertissements et festivités sont au programme de ces rendez-vous sportifs où des athlètes d’envergure internationaux performent pour le plus grand plaisir des ama-teurs de sports d’hiver. D’autres activités vien-nent se greffer à ce type de rassemblement, comme le défilé de mode Fashion Jam qui se déroule lors du festival Snowboard Jamboree à Stoneham et à Québec et qui regroupe des grands noms de la mode «streetwear».

Plusieurs évènements d’envergure ont lieu chaque année, comme le 24h Tremblant qui se décline sous trois thématiques avec le 24H Marche, le 24H Vélo et le 24h Ski qui connaitra prochainement sa 12ème édition. Véritable mobilisation médiatique et participation des acteurs de la scène culturelle québécoise, ces évènements caritatifs génèrent de nombreu-ses retombées pour le centre de villégiature et les commerçants de la région avec une aug-mentation de l’achalandage touristique. Dans la même optique, la station Ski St-Bruno située aux abords de Montréal, organise plusieurs évènements au profit de différentes causes comme celle de l’organisme ParticipeDon ou encore l’évènement Bas de Laine qui récolte et redistribue des vêtements chauds pour les gens dans le besoin.

Dans la région des Laurentides, l’humour était à l’honneur avec le Festival Ski et Drôle en 2010 organisé par Ski Mont-Blanc, un tremplin pour la relève artistique et une belle façon de terminer une journée passée au grand air.

Autre ambiance, autre décor avec les expé-ditions en raquette les soirs de pleine lune qui sont une occasion parfaite pour découvrir Dame Nature et la station sous ses différentes facettes à la belle étoile. La descente au flam-beau est une autre activité que l’on retrouve, par exemple à Mont Saint-Sauveur, à la tom-bée de la nuit.

Les évènements permettent de valoriser les attraits des stations de ski et de leur région en plus de faire découvrir les producteurs locaux. Ils génèrent des retombées économiques additionnelles aux revenus d’hiver (abonne-ments de saison ou locations d’équipements). Des activités diverses qui ont de quoi satis-faire une clientèle variée même lorsque les conditions de ski ne sont pas optimales pour dévaler les pentes.

Après l’effort, le réconfort! Terminez votre journée en dégustant chocolat chaud et gas-tronomie locale pour le grand plaisir de vos papilles. Alors, avis aux amateurs de nature, de sensations fortes et de divertissement  : soyez à l’affût des évènements à venir et pro-fitez de l’ambiance festive de notre hiver qué-bécois. Bonne glisse et bonne saison à tous!

Émilie André a fondé Parenthèse Productions, entreprise spécialisée dans la planification de productions évènementielles et vidéo. Création, esprit d’équipe et organisation rythment son quotidien. Pour la réalisation de vos projets, n’hésitez pas à la contacter à [email protected] ou au (438) 870-4306. Sur le web: www.parentheseproductions.com

Par Emilie André

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p o u r v o t r e i n f o

25 façons d'être créatif

1. Faites des listes

2. Apportez un carnet pour prendre des notes.

Vous avez une idée? Notez-là!

3. Essayez l'écriture libre

4. Eloignez-vous de l'ordinateur

5. Osez être différent

6. Arrêtez de vous blâmer, ne forcez rien

7. Chantez sous la douche

8. Buvez du café ou du thé

9. Connaissez vos forces

10. Écoutez de la nouvelle musique

11. Soyez ouvert

12. Entourez-vous de gens positifs et créatifs

13. Essayez d’obtenir de la rétroaction

14. Collaborez

15. Visitez une exposition commerciale pour

stimulez votre imagination

16. Pratiquez. Pratiquez. Pratiquez.

17. Acceptez de faire des erreurs

18. Visitez un nouvel endroit

19. Regardez des films étrangers

20. Comptez vos bénédictions

21. Prenez beaucoup de repos

22. Prenez des risques.

N’hésitez pas à enfreindre les règles

23. Faites des activités qui vous rendent heureux.

Amusez-vous !

24. Lisez une page d’un dictionnaire

25. Restez fidèle à vous-même

La Chine attire les événements sportifs majeursLa Chine se classe en tête des pays les plus attractifs pour la tenue de grands événements sportifs devant le Royaume-Uni et la Russie, selon une étude d'une firme d'analyse du marché du sport, Sportcal, publiée mercredi.

Cette étude prend en compte 700 événements majeurs entre 2007 et 2018, sujets à rotation, auxquels sont attribués des valeurs en fonction de leurs impacts économiques, financiers, sportifs et médiatiques.

Sur cette période, la Chine arrive largement en tête, ayant continué sur la lancée des Jeux olympiques de Pékin en 2008 à accueillir de grands rendez-vous, comme les Jeux asiatiques en 2010, les Universiades d'été en 2011, les Jeux olympiques de la Jeunesse en 2014 et les Championnats du monde d'athlétisme en 2015. Pendant la même période, la Chine a aussi capté le plus grand nombre de championnats du monde.

Arrive derrière le Royaume-Uni, pays hôte des JO d'été 2012, des Jeux du Commonwealth 2014, de la Coupe du monde de rugby 2015 et des Mondiaux d'athlétisme 2017.

Si la Russie pointe en troisième place, elle devrait dès l'année prochaine virer en tête du classement selon Sportcal, alors qu'elle entre dans une période faste sportivement parlant où s'enchaîneront Mondiaux d'athlétisme et Universiades 2013, JO d'hiver 2014, Mondiaux de natation en 2015 et Coupe du monde de football en 2018.

L'Italie arrive en 4e position de ce classement devant le Canada (5e), l'Alle-magne (6e), la France (7e), et au 8e rang le Brésil, qui se prépare à recevoir la prochaine Coupe du monde de football en 2014 et les prochains Jeux olympiques d'été en 2016.

Nouveau site du gouvernement fédéral pour voyager de façon plus intelligente et sécuritaireLe ministère des Affaires étrangères offre désormais un site remanié voyage.gc.ca -le «guichet unique» officiel du Canada pour les renseignements sur les voyages à l’étranger

Pour la toute première fois, le gouvernement a rassemblé en un seul endroit les renseignements de tous les ministères fédéraux qui visent à informer les Canadiens avant, pendant et après leurs voyages.

Outre le site Web, une nouvelle application mobile appelée «Bon voyage» permet dorénavant aux Canadiens, où qu’ils soient dans le monde, d’avoir accès aux renseignements et aux services du gouvernement du Canada qui sont liés aux voyages à l’étranger.

Les Canadiens pourront également consulter partout dans le monde cette information clé sur les voyages grâce à Twitter, à Facebook, aux fils RSS et aux mises à jour par courriel. Au site voyage.gc.ca s’ajoute une présence dans les médias sociaux, lesquels distribuent les derniers conseils aux voya-geurs, les mises à jour sur les crises et les coordonnées des personnes à contacter en cas d’urgence.

Pour télécharger l’application mobile «Bon voyage » : Voyage.gc.ca/mobile.Sur le web : http://voyage.gc.ca/

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p l a n i f i e r

Le secret des événements porteurs : Le monde a besoin de vous!J’aimerais m’adresser à vous, les créateurs d’évé-

nements porteurs qui se sont reconnus dans ma

série d’articles. Je m’adresse à vous qui avez plein

de talents, d’enthousiasme, de vision, d’aspira-

tions et d’idées innovatrices. Je m’adresse à vous,

les créateurs de culture qui avez le pouvoir de

changer la perception de votre entreprise, de ses

produits et services, de son équipe, de ses valeurs

et de son histoire.

Vous faites la différence et vous la faites depuis longtemps. Vous êtes essentiels au succès de l’entreprise. Vous êtes des acteurs du développement organisationnel. Des déve-loppeurs comme vous, il y en a trop peu. Le monde a

besoin de gens qui vont au delà de la demande, au delà de la simple exécution de mandat. Des gens qui se dévouent corps et âme à bâtir des cultures, des émotions durables qui s’inscrivent dans le temps.

Avez-vous remarqué à quel point votre passion est contagieuse? Vous a-t-on déjà mentionné à quel point, votre passage dans une équipe, un département, une direction semble soudainement transformer le climat et l’ambiance? Que votre feu contamine positivement tous ceux et celles avec qui vous entrez en contact? Vous en prenez conscience? Et bien, il est temps d’établir votre leadership. Il est temps d’obtenir la place qui vous revient comme acteur du change-ment, de l’évolution et du succès de votre organisation.

C’est bien beau, vous me direz, mais ce n’est pas aussi facile que ça. Votre équipe est parfois considérée comme un centre de coûts; des créatifs qui dépensent; des excessifs qui voient toujours trop grand, qui s’enflamment à rien et qui doivent être contrôlés. Est-ce vraiment le cas? Posez-vous la question suivante  : êtes-vous réellement la représentation de ces clichés? Non? Et bien, n’acceptez plus ce genre de commentaire. Prenez-votre place. Réaffirmez la valeur de votre équipe. Affirmez le pouvoir qu’elle a de contribuer directement à l’expansion et au succès de l’entreprise. Redonnez à votre équipe ses lettres de noblesse. Vous êtes de véritables acteurs du changement. L’entreprise a besoin de vous.

Pour vous aider à retrouver votre juste place, j’ai pensé vous donner une démarche à suivre pour créer un partenariat durable avec les joueurs clés de votre organisation. Ceci vous permettra de dévelop-per une solidité hors du commun qui vous propulsera. Vous aurez la confiance et l’aplomb requis pour entreprendre et promouvoir, avec passion, vos projets créatifs.

Au même titre que l’on consulte un avocat pour des questions de droit, sachez que vous devriez être consulté à titre d’expert pour toute question relative aux événements.

Démarche pour créer des partenariats solides

1) Définir notre identité• La mission: Quel est le lien qui réunit tous vos projets antérieurs?

De quoi pouvez-vous être fiers? En quoi vos projets ont-ils contribué au succès de l’organisation? Que pouvez-vous affir-mer au sujet de votre mission d’équipe? C’est à partir de cette définition que vous pourrez articuler la spécificité de votre unité d’exploitation.

• La spécificité: En faisant le bilan de vos réalisations, que pouvez-vous affirmer des talents, forces et passions de votre équipe? Que faites-vous d’unique qui procure des bénéfices à votre organisation? Qu’est-ce qui vous distingue? Est-ce, par exemple, votre capacité à transmettre avec force de conviction l’émotion contenue dans les messages clés de votre leader?

• La valeur ajoutée: À partir de votre spécificité, quels sont les impacts marquants et mesurables qui dénotent les bénéfices de transiger avec vous?

• L’énoncé promotionnel: Une fois la mission, la spécificité et la valeur définies, articulez simplement un énoncé promotionnel. Il devra vous permettre d’expliquer succinctement ce que vous faites afin d’orienter vos interventions auprès de vos clients internes. Par exemple : Notre mission consiste à créer des évé-nements porteurs qui permettent à nos clients de faire passer leur message. Nous y arrivons en transmettant la valeur émotive des messages du leader. Ceci fait en sorte que nos événements marquent et laissent une trace durable chez les participants.

2) Comprendre les besoins de nos clients internesUne fois notre vision claire, il s’agit de comprendre la nature des besoins de votre client interne en fonction de votre identité. Ceci vous permettra d’offrir le meilleur de vous et de repousser la concur-rence externe.• Les enjeux : Pour être un partenaire solide, vous devez propo-

ser des approches à valeur ajoutée. Pour ce faire, vous devez connaître les enjeux de vos clients internes. Sondez la direction. Quels sont les enjeux susceptibles d’affecter le développement de l’organisation?

• Les contraintes: Sachez, en début de processus, comprendre les contraintes entourant les projets. Qu’elles soient d’ordre financier, humain, de temps… plus vous aurez connaissance des contrain-tes, plus vite vous arriverez à bâtir un concept pertinent, à valeur ajoutée, dans un cadre qui convient à votre client interne.

Par Marc-André Routhier

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3) Créer une proposition de partenariatIci, je fais exprès de ne pas utiliser l’expression «offre de service». Vous êtes beaucoup plus qu’un fournisseur de service à l’entreprise. Vous êtes un parte-naire/conseiller proposant un partenariat dans lequel vous rendez un service à valeur ajoutée pour contribuer au succès de votre client/partenaire.• L’offre proactive: Pourquoi attendre au lieu de surprendre? À partir des

enjeux de l’entreprise, identifiez comment vous pourriez, grâce à un projet, appuyer l’entreprise à relever les défis de ses enjeux. N’attendez pas de recevoir les demandes. Surprenez-les en proposant des idées de projets d’événements qui pourraient aider l’entreprise. C’est ainsi que vous ne serez plus perçu comme un département de service mais comme un partenaire conseil de haut niveau. Un message: OSEZ!

• L’expérimentation: Votre client interne désire rester dans des approches traditionnelles? Proposez-lui le «test» de la réalité. Incitez-le à prendre un ris-que calculé pour expérimenter votre approche. Plus vite il fera l’expérience de vos idées, plus vite il deviendra convaincu de la solidité de votre proposi-tion de partenariat. C’est en bâtissant l’alliance avec vos clients internes que vous aurez leur confiance et la latitude pour être en position de leadership.

4) Consolider votre réputationVous avez la confiance du client interne? Développe-t-il des projets avec vous? Il ne vous reste qu’à livrer la promesse pour consolider votre réputation.• La construction de l’identité: une réputation, c’est quelque chose qui se

construit, projet par projet, année après année. Il n’y a pas de raccourcis vers le leadership, la notoriété et la crédibilité. C’est le fruit de longues années de travail, de développement, d’essais et d’erreurs, de percées et de régressions. Consolider votre réputation consiste à rappeler à votre équipe l’importance de la qualité, du respect de l’engagement, de la cohérence et la constance des actions pour livrer la promesse au client. C’est ainsi que votre identité de partenaire-conseiller s’établira et que vous deviendrez l’indispensable membre de l’équipe de l’organisation. Développer notre identité, ce n’est pas une stratégie d’affaires. C’est une culture, un mode de vie professionnel. Plus vous le cultiverez, plus il portera fruits.

À tous les créateurs d’événements porteurs

Sachez que le monde des affaires a besoin de vous. Il a besoin de votre imagi-nation et de votre dynamisme. Il a besoin de votre capacité à aider les leaders à avoir plus de portée, d’impact dans leurs communications et interactions avec les employés, clients, partenaires et collègues. Il a besoin de votre capacité à faire vivre le changement, à faire évoluer votre entreprise.

Osez le pari de vos idées. Osez le pari de vos capacités. Osez le pari de vos valeurs. Prenez votre place car le monde a besoin de vous.

Ce fut un plaisir de vous entretenir sur les événements porteurs. En espérant que cela aura contribué à enrichir la vision de votre métier mais surtout, à vous faire voir à quel point vous avez un rôle à jouer dans le monde dans lequel nous vivons.

Marc-André Routhier est consultant, coach – producteur vidéos et événements, et fondateur des Studios IMASUN. Vous pouvez le contacter au(514) 933-0869 ou à [email protected]. Sur le web: www.imasun.com

Boom de rénos à MontréalLe secteur hôtelier s'est transformé en profondeur à Montréal depuis le milieu des années 2000. Dix-sept nouveaux établissements ont ouvert leurs portes pen-dant cette période, ajoutant 3000 chambres dans la région métropolitaine. Les investissements ont tota-lisé plus de 300 millions.

«C'était le plus gros boom hôtelier au Canada, rappelle Pierre Bellerose, vice-président de l'orga-nisme Tourisme Montréal. Je dirais que le boom de construction d'hôtels a amené par la suite un boom de rénovations.»

Pour faire belle figure aux côtés d'établissements flambant neufs, comme le Westin Vieux-Montréal, le Crystal de la Montagne et le Hilton Garden Inn de la rue Sherbrooke, les hôtels existants se sont mis à dépenser des millions en travaux de toutes sortes. Une course à la modernisation encore plus apparente depuis environ an. L'Omni Mont-Royal a lancé au printemps un programme de 20 millions pour rénover ses 299 chambres, sa façade et son hall. Le Centre Sheraton a pour sa part exécuté des travaux de 40 millions pour remettre à jour ses aires communes et ses 825 chambres. Plusieurs autres hôtels, comme le Delta et le Fairmont Reine Elizabeth, ont aussi rafraîchi leurs décors dans les récentes années.

Les propriétaires du Loews Hôtel Vogue ont entamé, quant à eux, un vaste programme de rénovations de 8 millions de dollars. Quelque 5 millions ont étés injec-tés pour moderniser les chambres et salles de bains, et 3 millions serviront à changer le lobby et la façade.

Il y a quelques semaines, un promoteur a annoncé la construction d'un mégaprojet immobilier, en face du Vogue, qui inclura un hôtel flambant neuf en rem-placement de l'Hôtel de la Montagne. Puis, en mai, le Ritz Carlton a rouvert ses portes après une longue rénovation de 200 millions de dollars.

La vague de rénovation était d'autant plus forte que bien des travaux ont été mis sur la glace en 2008 et 2009, au plus fort de la crise économique. Le taux d'occupation des hôtels montréalais était alors tombé à 60,5%, avant de remonter jusqu'à 67,2% en 2011, une année considérée comme une très bonne.

L'industrie hôtelière privilégie le remplacement des «soft goods» (rideaux tapis, tentures, recouvrement de fauteuils, couleurs, papiers peints) tous les sept ans, tandis que les «hard goods» (le mobilier) durent plutôt jusqu'à 10 ans.

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h ô t e l l e r i e & s e r v i c e

L’hospitalité dans les hôtels doit être de qualité Dans une grande partie du monde occidental, l'hospitalité traditionnelle est sur le déclin. Cependant,

de nombreux facteurs conduisent à la bonne hospitalité et font qu’on offre une expérience agréable à

la clientèle. Pour ceux d’entre nous qui travaillent dans ce secteur et qui sommes des enthousiastes,

l'hospitalité signifie traiter chaque client comme nous sommes amenés à le faire chez nous, surtout

si cela vient d'un cœur passionné.

Il s’agit d’avoir une certaine attitude dès la réception lorsqu’on accueille les clients avec un franc sourire, un sourire si lumi-neux qu’on peut voir la blancheur de vos

dents. L’hospitalité, c’est aussi le bagagiste ou le réceptionniste qui souhaite la bienve-nue avec enthousiasme et explique les servi-ces offerts par l’hôtel. C’est aussi un membre de l'équipe qui accompagne le client à sa chambre tout en soulignant les traits distinc-tifs de l’endroit, et qui offre ses services pour la durée de son séjour.

L'hospitalité véritable vient du cœur. Il s’agit d’un cadeau à partager, un enchantement, un service qu'on offre pour s'assurer que ceux qui résident á l’hôtel apprécient leur expé-rience. Il faut s’assurer que le client reviendra à l’hôtel revivre encore une fois cette expé-rience. Une personne qui offre la vraie hospi-talité la ressent elle-même. Elle est heureuse de savoir que ses clients sont charmés et que toutes leurs attentes sont comblées.

Toutefois, cela ne se termine pas avec l’épi-sode de l'arrivée - le séjour entier est marqué à priori d’expectatives. Une expérience hos-pitalière réussie englobe toutes les étapes de

l'arrivée au départ, en passant par le dérou-lement du séjour, et tous les éléments sont prioritaires. Il suffit qu’un seul de ces aspects clé ne soit pas satisfait à 100% et vous ayez affaire à un client dont les attentes n’ont pas été comblées et qui ne reviendra peut-être jamais.

Qu’est ce qui détermine la bonne hospitalité?

• Instaurer un processus de réservation facile et rapide.

• Envoyer une confirmation précise de la réservation : les clients apprécient savoir ce qu'ils ont réservé.

• Faire un suivi avant l’arrivée du client par courriel : lui souhaiter la bienvenue, le conseiller sur des activités dans la région, vanter les installations de l'hôtel (restaurant, bar, etc.).

• À l'arrivée, le saluer amicalement. Accompagner le client jusqu’à la récep-tion, c’est vous qui êtes l’hôte.

• Avoir un processus d'enregistrement informatif  : «Avez-vous déjà séjourné à

notre hôtel?», suivi de la phrase: «Nous sommes très heureux de vous accueillir à nouveau, Monsieur/Madame…»

• Identifier les occasions spéciales dont vous avez connaissance et qui se tien-dront pendant le séjour du client (par exemple : une fête, une lune de miel, un anniversaire).

• Vérifier les projets envisagés par les clients pendant leur séjour. Offrir de les aider dans le processus d’inscription à des activités ou de réservation de res-taurants.

• Accompagner le client à sa chambre. Chemin faisant, mentionner les carac-téristiques de l’hôtel. Certains hôtels offrent le service d’un bagagiste ou d’un portier. Rendu à la chambre, offrir quelque chose de spécial : peut-être de remplir la bouilloire et de la mettre en marche?

• Au «turndown», offrez quelque chose de spécial! Vous avez l’opportunité d'im-pressionner vos clients et de contrôler leur bien-être.

• Que diriez-vous d'un appel de courtoisie pour vérifier comment se porte votre client? C’est plus difficile dans un grand hôtel, toutefois, un contact chaleureux est hautement souhaitable. Vous pouvez ainsi répondre à une question avant qu’elle ne devienne un problème.

• Si les clients soupent à l’intérieur de l’hôtel, vous devez les impressionner. Offrez par exemple le meilleur plat avec un service supérieur: sachez expliquer

Par Clinton Farley

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h ô t e l l e r i e & s e r v i c e p o u r v o t r e i n f o

votre menu, connaissez votre carte des vins, ayez un bon sommelier.

• Le petit-déjeuner est le point de contact le plus important pour démarrer la journée. Offrir le jour-nal est toujours une bonne chose (tout comme à la maison). Assurez-vous d'avoir une équipe pétillante et positive.

• Pendant la procédure de départ, cernez votre client: s’il est pressé, vous devez activer le service. S'il a envie de parler, engagez la conversation. Le souvenir du client sera empreint de sa dernière expérience.

• Remerciez le client d’avoir choisi votre hôtel et demandez-lui si vous pouvez l’aider pour une future réservation ou voyage.

Quelques aspects très importants à considérer• Traitez chaque client avec une touche person-

nelle.

• Personnalisez votre offre, permettez à l’équipe de s’exprimer librement tout en restant hospitalière (tact et mesure).

• Toujours saluer votre client: «Bonjour, Bon après-midi». N’ignorez jamais un client.

• Sachez lire dans les pensées de votre client et assurez-vous d’utiliser le langage le plus appro-prié.

• CHAQUE CLIENT EST SPÉCIAL. Il loge á cet hôtel et non dans un autre parce qu'il l’a choisi!

Et le plus important:

• Développez et stimulez une équipe ENGAGÉE de membres passionnés. Les membres d’équipe heureux fournissent le meilleur service possible, et rendent les clients satisfaits et comblés.

• L'art de l'hospitalité est une tradition intempo-relle qui semble évidente á premier abord. Elle est présente depuis très longtemps dans toutes les cultures. Le but est d’offrir la meilleure expé-rience possible à votre client. Ce qui vient d’être cité n’est pas une liste exhaustive de ce qui doit être fait mais plutôt un échantillon de ce qu'on peut faire en s’appuyant sur l’art traditionnel de l'hospitalité.

Clinton Farley est originaire de Nouvelle-Zélande. Il a été récemment déclaré finaliste des Prix Tourisme 2012 - «Jeune entrepreneur de tourisme PATA de l'année». Passionné de l’hospitalité et du tourisme, Clinton Farley a plus de 15 années d’expérience sur la scène du secteur en Nouvelle Zélande. Il dirige actuellement un hôtel cinq étoiles à Taupo en Nouvelle Zélande. L’hôtel est lauréat de plusieurs prix.

Salle est … saléePetites salles pour des grandes réunions

Nous sommes souvent contactés pour des idées de salles.

En voici quatre, aux caractéristiques susceptibles à satisfaire

les goûts exigeants et qui ne demandent aucun condiment:

Sheraton Laval - Comme dans un club privéLorsqu’ils se sont lancés dans d’importants travaux de rénovation en 2009, les propriétaires du Sheraton Laval tenaient à doter leur établissement d’une élé-gante salle de réunion dont le décor rappellerait celui des clubs privés le plus sélects du Québec. Leur flair a bien servi l’établissement. «La salle Giuseppe» est devenue notre produit-vedette. Certains client vont jusqu’à déplacer la date de leur réunion pour pouvoir l’obtenir», avoue Michaël Frezza, directeur ventes et marketing du Sheraton Laval. Capacité: jusqu’à 35 personnesContact: 450-687-2440Email: [email protected]

Casino Mont-TremblantOn ne fait pas que jouer au Casino de Mont-Tremblant, on y brasse aussi des affaires. Loto-Québec a récemment investi 1 M$ pour peaufiner l’espace congrès et réunions de l’établissement érigé au pied du versant Soleil de la station de ski Mont-Tremblant. Le casino dispose de quatre nouvelles salles haut de gamme et modernes, dont la salle La Cime. De plus, la vue sur les montagnes est splendide!Capacité: jusqu’à 40 personnesContact: 819-429-4195 ou 1-877-574-2177Email: [email protected]

Auberge Saint-AntoineLogée dans le Vieux-Québec, cet hôtel membre de Relais et châteaux propose deux salles de réunion aux murs de pierre datant du 19e siècle, les salles Philippe de Comporté et Charles-Aubert de La Chesnaye. Outre ces splendides installations, l’auberge est l’un des rares établissements hôteliers du pays à disposer également d’un auditorium (94 sièges).Capacité: jusqu’à 20 personnesContact: 418 266-3503Email: [email protected]

Le majestueux Hôtel Saint-JamesPlafonds hauts de 18 pieds, fenêtres imposantes, fauteuils capitonnés en cuir, planchers de bois franc d’origine, œuvres du peintre canadien John Hammond accrochées aux murs, boiseries - pour un décor cossu et raffiné, vous êtes à la bonne adresse. Plusieurs réunions de conseil d’administration d’organisations mondiales établies à Montréal et d’entreprises privées se sont tenues dans le salon John Hammond, qui évoque le riche passé de cet édifice montréalais plus que centenaire, ayant autrefois abrité une banque.Capacité: jusqu’à 24 personnesContact: 514-841-3111 Email: [email protected]

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Voici ce que vos confrères avaient à dire de l’événement tenu en septembre:

Concept parfait. 5 minutes par représentant c’est parfait.Bel événement ! Félicitations.Merci !

Nathalie CorsoOrdre des urbanistes du Québec

J’ai bien aimé le rythme des rencontres. On ne perd pas de temps. Merci pour cette belle organisation, j’ai découvert de nouveaux endroits intéressants.

Jean-Jacques LapointeSociété des alcools du Québec

J’ai apprécié les différentes présentations ainsi que l’animateur. Il était intéressant de voir que la créativité s’applique à tous les niveaux de l’organisation!

Catherine L’AbbéLes Productions Nat Raider Productions Inc.

Les intervenants étaient très à propos et les discussions courtes mais efficaces.J’ai déjà plusieurs meetings de prévu avec des intervenants ren-contrés lors du speed dating. Merci pour cette activité.

Émilie HermitteAPCHQ Montréal métropolitain

Événement exclusive et gratuit pour les planificateursLe mercredi 23 janvier 2013 à partir de 8h30

Ne manquez pas l’occasion d’apprendre quelle direction prendra le secteur événementiel en 2013 et de rencontrer les fournisseurs de l’industrie.

• Conférences Tendances 2013 et Speed Dating d’affaires (8h30 à 14h30)

• Conférences Tendances 2013 seulement (8h30 à 11h30)

• Speed Dating d’affaires seulement (12h00 à 14h00)

Hôtel Omni Mont-Royal

1050 rue Sherbrooke ouest, Montréal, QC H3A 2R6

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La renaissance de l’éléganceUne transformation de 20 millions de dollars

1050, rue Sherbrooke Ouest, Montréal, (Québec) H3A 2R6514 284-1110 • www.omnihotels.com/montreal

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p o u r v o t r e i n f o

Quatre saisons à vélo

La neige n’est pas encore tombée sur Montréal, mais depuis le 15 novembre dernier plusieurs kilomètres de voies cyclables à Montréal ont été officiel-lement fermés. Cependant, si l’idée vous vient d’offrir une activité hors du commun aux participants de votre évé-nement cet hiver, Vélo Québec offre des conseils pratiques pour rouler en sécu-rité, pour ceux que la pratique du vélo d’hiver n’intimide pas, évidemment:

• Choisissez votre vélo en prenant en considération les effets du gel/dégel ainsi que la corrosion et autres dommages causés par des abrasifs répandus sur la chaussée. Les vélos simples, à une vitesse (roue libre ou pignon fixe) ou à dérailleur interne, sont moins vulnérables aux rigu-eurs hivernales.

• Pensez à vous munir de garde-boue : vos vêtements vous remercieront à chaque sortie.

• Équipez votre vélo d’un système d’éclai-rage actif (feu blanc à l’avant et feu rouge à l’arrière), car hiver rime avec noirceur et vitres de voiture obstruées par la saleté.

• Optez pour un cadenas plus grand, qui vous permettra de verrouiller votre vélo partout plus facilement (plusieurs station-nements pour vélo sont enlevés pendant la période hivernale).

• Gardez à portée de la main du liquide pour dégivrer les serrures de voiture, au cas où votre cadenas de vélo gèlerait. Bien lubrifier ce dernier permettra d’évi-ter les mauvaises surprises.

• Réajustez légèrement votre selle plus basse, pour vous permettre de poser

les pieds par terre plus facilement, et avancez-la, pour répartir davantage votre poids sur la roue avant.

• Lubrifiez régulièrement et généreuse-ment toutes les composantes afin d'amé-liorer la performance et réduire le risque de gel.

• Soyez à l'écoute de votre monture : par très grand froid, les moyeux, le pédalier et le jeu de direction peuvent s'endom-mager et le système de freinage peut geler. Inspectez votre vélo au départ et soyez vigilants en tout temps.

Quel que soit votre pneu de prédilection (à traction supplémentaire, plus étroits, « cyclo-cross  » ou cloutés), il est recommandé de réduire sa pression d'air, pour une meilleu-re adhérence (à l'intérieur de la fourchette recommandée par le fabricant).

Vous pouvez laisser votre vélo dehors ou le garer à l’intérieur tous les jours. Il est tou-tefois conseillé de limiter la fréquence de gel/dégel, qui génère de la rouille et peut endommager les parties mécaniques plus fragiles. Si vous laissez votre vélo à l'exté-rieur, assurez-vous que votre transmission (pédalier, chaîne, dérailleur) ne soit pas cou-verte de neige ou de glace entre les périodes d'utilisation.

En hiver, la majorité des pistes cyclables sont fermées, mis à part quelques tronçons du réseau blanc à Montréal. Rouler sur une surface glacée ou enneigée demande plus de pru-dence. Comme les automobilistes s’attendent moins à voir des cyclistes dans les rues, soyez bien visible. Portez une attention accrue aux piétons et aux autres véhicules, qui ont eux aussi à composer avec la réalité hivernale. Privilégiez les artères bien nettoyées ou les petites rues tranquilles, où vous pouvez rouler au centre, loin des trottoirs, des accumulations de neige et de glace. Modifiez votre compor-tement en conséquence : allez-y donc plus lentement, évitez les freinages et les mouve-ments brusques et prévoyez plus de distance pour vous arrêter. Et n’oubliez pas : la roue arrière est la plus sécuritaire pour le freinage sur surface glissante.

Ryanair pas trop aiméeUne enquête menée en octo-bre 2012 par Travelzoo auprès de 5,360 internautes européens nomme Ryanair, la compagnie à faibles coût irlandaise comme la plus détestée des voyageurs. En effet, les Européens interrogés sont apparemment sans pitié: 22 % des Français, 38 % des Allemands, 48 % des Britanniques et même 56 % des Espagnols sondés ont désigné Ryanair comme celle qu’ils aimaient le moins.

Ironiquement, Ryanair est la com-pagnie aérienne la plus rentable du monde occidental, avec en 2011, un bénéfice net de 503 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros.

Les voyageurs interrogés favori-sent plutôt des grandes compa-gnies nationales. Ainsi, 22 % des Français sondés optent pour Air France, quand 30 % des Allemands enquêtés déclarent préférer Lufthansa. Les Britanniques visés par ce sondage penchent plutôt pour British Airways à 21 %. Enfin, 16 % des Espagnols préfèrent Iberia. Confort, transparence des prix pratiqués et qualité du service sont des critères importants pour ces sondés. Toutefois, dans la catégorie des vols à moindre coût, les Français classent Easyjet en deuxième position, essentiellement pour les prix offerts sur ses vols

Quatre-vingt-six pour cent de ces personnes interrogées déclarent avoir pris au moins une fois l’avion au cours des six derniers mois et comptent le prendre dans les six prochains mois.

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d é g u s tat i o n

Quand une journée de plein air de décembre nous ouvre l’appétit!Tout juste assez de neige recouvre nos sols gelés. Marches hivernales, raquette dans le boisé, ski de fond en campagne ou ski alpin en montagne, tout est occasion de profiter, en prémisse d’hiver, de ce vivifiant bol d’air. Surtout que le soir venu, vous vous retrouve-rez devant un délicieux repas et la bouteille bien sélectionnée pour l’accorder. Le gigot d’agneau rôti tranquillement au four, les bouchées de foie gras de canard trônent déjà sur leurs pains grillés et le pla-teau de fromages québécois se repose au comptoir dans l’attente d’être visité en fin de repas. Quoi de mieux qu’un exubérant cidre de glace québécois Cryomalus Antolino Brongo cidre de glace 2009 pour envelop-per et piquer au vif cette bouchée savou-reuse de canard. Ensuite, voilà le moment où l’agneau se met à table. Au préalable, nous aurons laissé respirer en carafe, une belle heure, le Château La Papeterie Montagne-Saint-Emilion 2006. Accord de finesse et d’élégance où les fins tanins du Montagne-Saint-Émilion et les notes de fruits rouges bien gourmands et de sous-bois sauront faire honneur à la chaire goûteuse, mais raffinée de l’agneau. Pourquoi ne pas revenir sur une note plus sucrée pour terminer le repas. C’est l’hiver qui débute, inspirons-nous-en! Vin de glace québécois et fromage québé-cois, rien de moins. Le Vidal Vignoble du Marathonien vin de glace 2008, noblesse de sucre, arômes de compote d’abricot et de miel, le tout servi d’une grande fraî-cheur accompagnera à merveille L’Ancêtre cheddar bio vieilli 3 ans et la pâte persillée (fromage bleu) le Rassembleu. Le comble du bonheur salé/sucré!

hiver Craquant, vins et repas réconfortants

Les incontournables en Vin, pour le temps des Fêtes!Face à vos recettes classiques du temps des Fêtes, dinde, tourtière, pâtés, salades, des-serts et bouchées à servir, le même dilemme subvient, quel vin sera satisfaire mes papilles et mes convives dans cette myriade de saveurs et de couleurs à accorder. Il vous faut 3 styles de vins passe-partout pour avoir l’es-prit tranquille quand vous recevez la famille et les amis. Il vous faut un vin blanc mi-corsé qui sera mettre en valeur aussi bien les vian-des blanches que les salades. De plus, vos invités qui ne jurent que par le blanc seront absolument satisfaits de ce vin Viognier Yalumba The Y Series South Australie 2012 qui ne pâlira pas face à la tourtière. Il vous faut également un vin mi-corsé et fruité qui sera le parfait accord avec cette belle diver-sité de plats que nous offrent nos buffets des Fêtes. Le Il Brecciarolo Rosso Piceno supe-riore 2009, sera excellent dans son apport de fraîcheur, de ses arômes floraux, de cerise, d’épices et de cette bouche aux tanins sou-ples. Finalement, les irréductibles des vins rouges corsés doivent être comblés, sinon la soirée risque d’être longue pour vous et pour eux. Mais comment réaliser un accord qui ne détonnera pas? Un vin du style aromatique et souple comme le Pinot noir Santa Barbara Wine Company Californie 2010, de son séjour en bois, il offrira des arômes boisés qui combleront les plus farouches. Son agréable fraîcheur enrobée de tanins souples facilitera l’accord avec les mets plutôt légers du buffet bien garni de notre belle-mère bien aimée.

Ce que 2012 m’a laissé en coups de cœur vinicoles. À vous de les essayer!Comme conseiller en vin, formateur et chroni-queur, j’aurais des dizaines de vins tout aussi fabuleux les uns que les autres à vous propo-ser. Cependant, voilà mon top 3, de l’année 2012! Débutons par la fin. Mon troisième choix fait partie de ma catégorie des vins passe-partout. Le Syrah Cusumano Sicilia i.g.t. 2011, vin absolument génial! Quelle belle représentation d’équilibre entre le fruit ample, la fraîcheur et les tanins souples. Il vous charmera de son nez de fruits rouges mûrs, d’épices douces et de violette. La bouche tout juste assez généreuse, presque corsée, où la syrah satinée se répand avec amplitude. Ma seconde sélection fait partie de ma catégorie des vins de Fête et de plaisir. Encore une fois cette année, la cuvée Celeste Ribera del Duero 2009 a répondu à toutes mes attentes pour un vin boisé et corsé. Nez puissant où le bois prédomine. Cependant, rapidement des arômes de réglisse, de fruit noirs et de torré-faction s’ajoutent au bouquet. La bouche bien pleine et grasse nous offre encore plus sur les mêmes notes aromatiques. Le fruit se déploie dans une belle étoffe de tanins charnus. Wow, j’en redemande! Celui qui récolte la palme d’or cette année se retrouve dans la catégo-rie vin de cellier et de grandes occasions  : le Château Beau Site St-Estèphe cru bour-geois 2005. Il récolte l’or, car il est délicieux maintenant, mais quel potentiel pour l’avenir! Un hymne aux vins du Bordelais. Des arômes élégants et fins sur le bois de santal, les fruits noirs et les épices. Quelle belle mâche et générosité, à travers cette bouche aux tanins biens structurés, mais bien enveloppés. Oui, j’en redemande!| À boire maintenant, mais surtout entre 2015 et 2020.Passez de joyeuses Fêtes!Et surtout, bonne vie et bon vin!

Nicolas Médieu, Sommelier-animateur pour SAVORIConseiller en vin SAQ Signature Sélection Québec

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d o s s i e r v e r t

hiver Craquant, vins et repas réconfortants

Le Milieu Événementiel Convié au Deuxième Grand Concours des VivatsLe 5 novembre 2012 à Shawinigan, le Conseil québécois des événements écoresponsables a lancé l’an 2 du concours Les Vivats, Les prix Loto-Québec pour les événements responsables qui célèbre l’engagement et l’inspiration en matière d’organisation d’événement dans une perspec-tive durable. Les organisateurs et fournisseurs ont jusqu’au 25 janvier 2013 pour présenter leur can-didature au concours, ouvert à toute activité com-merciale, publique ou privée tenue au Québec en 2012. Les gagnants seront dévoilés lors du gala des Vivats, qui sera présenté à Montréal en avril prochain.

Chaque année, le Québec est l’hôte d’une mul-titude de festivals, colloques, expositions, com-pétitions sportives, événements d’affaires et ras-semblements familiaux qui, lorsque bien planifiés, génèrent des retombées dans la collectivité, tout en minimisant les impacts environnementaux qu’ils engendrent.

Les Vivats visent à saluer la créativité des acteurs de l’industrie québécoise des événements, tou-jours plus nombreux à mettre en œuvre des pratiques innovantes dans l’esprit de la norme québécoise en gestion responsable d’événe-ment. Publiée par le Bureau de normalisation du Québec en 2010, cette norme confère aujourd’hui au Québec un statut de précurseur à l’échelle internationale.

Cette année, deux nouvelles catégories viennent s’ajouter aux catégories existantes: gestion des matières résiduelles, alimentation, transport et efficacité énergétique et engagement socio-éco-nomique. En effet, le Prix du public (choisi par vote populaire) viendra désormais couronner l’événement responsable le plus apprécié du grand public, tandis que la catégorie Fournisseur sera scindée pour permettre la création du Prix Lieu d’accueil.

En 2011 le titre du Grand Vivat a été octroyé au Festival de montgolfières de Gatineau

Sur le web: www.lesvivats.org

Publiée en août 2012, en plein J.O de Londres, la norme ISO 20121 est un nouveau référentiel international qui

établit des exigences relatives à la mise en œuvre d’un système de gestion respons-able pour l’activité évènementielle. Adaptée pour tout type de manifestation, elle vise à aider les professionnels (lieux de récep-tion, traiteurs, prestataires techniques, trans-porteurs, organisateurs d’évènements, cli-ents, etc.) à améliorer leurs pratiques en matière de développement durable lors de l’organisation d’un évènement, via un sys-tème de management applicable aussi bien aux grandes entreprises qu’aux PME.La norme s’applique à tous les types

et tailles d’organisations impliquées dans la conception et la mise en œuvre d’événements et est adaptable à des situa-tions géographiques, culturelles et sociales diverses.Une entreprise, une association ou toute autre organisation a la possibilité de faire reconnaître sa démarche et son système de management par un organisme tierce partie et indépendant. Un fascicule de documentation qui fournira des fiches explicatives pour guider les TPE, PME et associations dans la mise en œuvre d’un système de gestion responsable pour l’activité évènementielle sera disponible fin 2012.

Les évènements musicaux, sportifs, culturels ou professionnels, chaque année plus nombreux, ont des impacts sur l’environnement : déchets, consommation d’eau, d’énergie... Un nombre croissant d’événements agissent aujourd’hui pour limiter leur impact environnemental ou plus largement pour adopter une démarche de développement durable dans leur organisation.

intégrer le développement durable lors de l’organisation d’évènements : découvrez la norme nf iso 20121

Un Club Med au Massif de CharlevoixLa montagne du Massif de Charlevoix accueillera bien-

tôt le premier Club Med au Canada pour poursuivre son

développement international.

Le président du groupe Le Massif, Daniel Gauthier, précise qu’une lettre d’intérêt vient d’être signée à cet effet et que le projet progresse bien.

Club Med offrira 300 chambres à la montagne du Massif et entrainera la création de près de 400 emplois.

Le spécialiste des voyages tout-inclus opère déjà une vingtaine de villages hivernaux dans le monde, environ le quart des sites qui composent son por-tefeuille. Il en compte une vingtaine dans les Alpes, et deux sur le continent asiatique, en Chine et au Japon.

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Un restaurant de glace Amarula ouvrira à CentropolisL’année dernière, le Village des Neiges avait accueilli un peu plus de 95 000 personnes, dont 15 000 uniquement pour le Restaurant de glace Pommery. Ce succès et la réponse enthousiaste des Montréalais et des nombreux touristes suscitent les promoteurs de répéter cet aménagement pendant l’hiver 2013. Mais non sans y apporter quelques modifications.Vu l’engouement suscité l’an dernier par le restaurant Pommery, les trois promoteurs de l’événement montréalais ont annoncé qu’ils en doublaient la capacité. Le restaurant passera de 56 à 100 places assises en janvier prochain.Autre addition gastronomique, le Village des Neiges étend cette année ses activités à Laval avec l’ouverture d’un restaurant de glace au complexe Centropolis. Le Restaurant de glace Amarula doit ouvrir ses portes le 3 janvier, et ce jusqu’à la fin de l’hiver.«Le Pommery, qui a servi plus de 15 200 repas lors de la première édition du Village au Parc Jean-Drapeau, offrira d’ailleurs les services de

traiteur de l’Hôtel InterContinental. C’est éga-lement l’Intercontinental qui s’occupera des services hôteliers sur le site de l’événement.Cet année le Village met à l’honneur la ville de New York, et les chambres de l’hôtel de glace seront décorées en conséquence : parmi les 25 suites du complexe, on pourra réserver une chambre Broadway, une chambre Times Square, une chambre Avengers, etc. Une sculpture de glace à l’effigie de la statue de la Liberté adornera le Lobby.Pour répondre à la demande, les visiteurs auront droit à un dôme chauffant. Quant aux autres attractions, le bar de glace, la chapelle de glace et le spa reviennent tous cette année.Les travaux au Parc Jean-Drapeau commen-ceront le 1er  décembre. Une pré-ouverture aura lieu le 4 janvier, avec le lancement du bar, du restaurant et d’une partie de l’hôtel. La construction de la seconde partie de l’hôtel se poursuivra ensuite jusqu’à l’ouverture officielle du 18 janvier.

Village des neiges 2013 étendra ses activités à Laval avec une offre gastronomique

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Les optimistes montréalais

L’enthousiasme à l’idée de créer une autre entreprise est plus mar-qué chez les entrepreneurs canadiens que chez les autres entrepre-neurs à l’échelle de la planète. De tout le Canada, c’est à Montréal que la communauté d’affaires est encore plus optimiste, selon un sondage effectué cet été auprès de 2293 entrepreneurs dans une quarantaine de pays.

L’enquête bisannuelle de l’Organisation des Entrepreneurs (Entrepreneurs’ Organization ou EO, en anglais) conclue aussi qu’à Montréal, 87 % des propriétaires d’entreprises ont réussi à augmenter leurs profits au cours des six derniers mois, un résultat nettement supérieur à la moyenne mondiale (60 %).

L’avenir est aussi perçu plus positif à Montréal, principalement en ce qui concerne le poids de la dette des compagnies  : 74% des entrepreneurs pensent qu’il restera stable, par rapport à 62% dans le monde.

Par contre, l’accès aux capitaux demeure un défi plus grand pour les entreprises montréalaises.

EO compte 8000 membres provenant d’une quarantaine de pays et ayant un chiffre d’affaires supérieur à un million de dollars. Au Canada, près de 900 entrepreneurs en font partie, dont une cen-taine ayant son siège social à Montréal.

Soyez assuré!Un sondage effectué en ligne par Pollara pour le compte de la Banque de Montréal auprès de 1000 Canadiens âgées de 18 ans et plus démontre que six personnes sur dix (59%) ne souscrivent pas régulièrement à une assu-rance voyage. Pourtant, 40% des répondants disent avoir déjà en besoin de soins médicaux pendant leurs vacances, pour eux-mêmes ou leur compagnon de voyage.

Les résultats indiquent aussi que seulement la moitié des Canadiens sont conscient que ceux qui voyagent devront assumer une grande partie des frais médicaux s’ils ne détiennent pas d’assurance privée. D’ailleurs, 21 pour cent des répondants, soit deux sur dix, croient que les frais seront assumés par les gouvernements fédéral ou provin-cial. La BMO indique que les frais pour une jambe cassée au États-Unis peuvent s’élever à 20 000 $ tandis qu’un rapatriement par ambu-lance aérienne de la Floride jusqu’en Ontario peur coûter jusqu’à 15 000 $.

«Tout comme le fait d’emporter une bonne crème solaire, s’assurer de disposer d’une assurance médicale en voyage devrait figurer en tête de liste des priorités de tout voya-geur», a fait savoir Julie Barker Merz de BMO Assurance.

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